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INTRODUCTION GENERALE
1.1. Définition, choix et intérêt

La présente étude porte sur « l’incidence de la conservation des aliments


« Malewa » sur le développement sanitaire de la population. Etude menée auprès des
restaurants populaire (Malewa) du marché Moulaert dans la Commune de
Bandalungwa. Ce choix découle de nos observations sur l’état de ces restaurants, en ce
qui concerne la conservation des produits alimentaire servi à la clientèle et de leurs
implications sur la santé.

L’intérêt de ce sujet est triple :

 Sur le plan socio-économique : L’accroissement de la pauvreté dans nos milieu


pose beaucoup de problèmes surtout chez les personnes sans emploi formel à
entreprendre une activité génératrice de revenu en vue de couvrir les besoins
socio-économiques de ménage cependant ces activités telle que la pratique des
restaurants considérés des fortunes au marché Moulaert, se réalise au mépris
de toute les normes sanitaire en dépits du profit qui en coule.
 Du point de vue sanitaire, ces restaurants jouant un rôle important dans le
service de restauration d’une grande partie de la population sont toujours mal
équipés en ce qui concerne les techniques de conservation des produits
alimentaires à servir à la clientèle.
La mauvaise conservation de ce produit peut affecter la santé de la population
par génération, des maladies d’origine alimentaire et hydrique, ce qui n’est pas
intéressante pour le développement socio sanitaire de la population qui
fréquente ces restaurants.
 Du point de vue scientifique
En tant que acteur de développement, il s’avère indispensable pour nous de
mener ces études en vue de connaitre les effets induits et non induits de la
pratique de (Malewa) et son incidence sur le plan économique « pratiquant et
sanitaire, consommateur » du faite de la problématique de la conservation des
produits alimentaire et de l’hygiène alimentaire qui l’accompagne.
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1.2. Problématique

Kuyunga B. et Shomba désignent le terme problématique comme un


ensemble de problèmes à résoudre par des procédés scientifiques. 1 La nutrition
adéquate dès la naissance est une condition préalable à une bonne croissance physique,
mentale et psycho effectif de l’enfance à l’adulte.

Une bonne nutrition est un droit fondamental de tout être humain. Investir
dans les denrées alimentaires de bonne qualité ou dans la nutrition, c’est assurer les
ressources humaines valides car ces denrées permettent de garantir le développement
socio-économique durable.

L’état de lieu de secteur de santé mené en 1998 et diverses études menées


au cours de ces deux dernières années ont établi une grande détérioration nutritionnelle
en RDC. La mauvaise condition de conservations des produits alimentaires,
l’exposition et des ventes de denrées alimentaires et nutritionnelles constitue des
facteurs déterminants de cette déplorable situation.

La RDC qui est comptée parmi les pays pauvres de l’Afrique, connait des
difficultés très importantes en ce qui concerne la situation alimentaire et nutritionnelle.

Sans emploi rémunérateur fixe, la grande partie de la population s’emploi


aux activités de débrouillardise pour assurer les survis de leurs ménages. En effet, ils
apprennent dans tous les compartiments du secteur informel en vue de trouver le
nécessaire pour l’autonomisation de leurs ménages malveillants du faite de non-respect
des normes et des règlements en vulgaire.

En effet, les restaurants de fortune constituent aujourd’hui à Kinshasa, un


lieu par excellence où la population, faute des moyens financiers (pouvoir d’Achat)
s’alimente régulièrement sans toutefois mesurer les risques qu’elle court par la
consommation de ces produits alimentaires mal conservés, mal exposés pour la vente.

Au marché Moulaert dans la commune de Bandalungwa, il s’avère en


grande échelle, la pratique des restaurants de fortune, MALEWA qui pullulent tout au
long de ce marché et fréquenté par une grande partie de la population
1
KUYUNGA B. et SHOMBA K., Méthode de la recherche scientifique, PUK, Kinshasa, 2002, p22.
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malheureusement les conditions hygiéniques de plusieurs maladies servis à la


population sont à désirer. Les mouches se promènent sur le mets proposés en moitié
découverte pour attirer la clientèle sans mesurer le niveau de risque alimentaire, les
couverts sont mal nettoyés, mal rincés avec de l’eau puisée n’importe où, à cela
s’ajoute ; les conditions de : propreté, restaurateur et de travail souvent inconnues.
Bref, la conservation de « Malewa » préparé dans ces restaurants reste problématique.

Au regard de ce qui précède, il nous paraît important de nous interroger sur


les questions suivantes :

 les produits alimentaires préparés dans les restaurants du marché Moulaert


dans la commune de BANDALUNGWA sont-ils bien conservées au regard
de leur condition d’exposition de vente?
 ce secteur, est-il règlementé par le pouvoir politique congolais aux vues de
son incidence sur la santé de la population ?
 la population qui s’alimente auprès de ces restaurants « MALEWA » est-
elle consciente des risques qu’elle en court ?

L’analyse est la réponse à ces questions pourraient apporter l’éclairage à ces


préoccupations.

1.3. L’hypothèse

Selon R. Rezahary « les hypothèses désignent l’information à tirer des


documents disponibles sur les questions à poser aux enquêtés, les faits à conserver, les
données à sélectionner. Sans hypothèse, les données s’écoulent entrées doigts du
chercheur, celui-ci se trouve désorienté en face de la foule des faits qu’il ne sait ni
organiser ni choisir ».2
Dans notre cas d’espèces nous remarquons que, les produits
alimentaires « Malewa » ne seraient pas bien conservé du faite de l’absence des
normes de conservation au vue des conditions de leur exposition aussi y a-t-il lieu de
signaler que ces restaurateurs de fortune n’auraient pas de connaissance sur les
techniques de conservation de leur produit « Malewa » servi à leur clientèle.

2
REZAHARY R., Méthode de recherche, éd. Dalloz Paris, 1973, P.24
~4~

En outre, nous constatons que la population qui se restaure auprès de ces


restaurants de fortune serait inconsciente des risques qu’il encourrait par la
consommation de ses produits alimentaires appelés « Malewa » auquel s’ajouterait
l’irresponsabilité de l’état congolais qui ne contrôle pas ce secteur en dépit de
l’existence des textes légaux existant.

1.4. Délimitation du sujet

La présente étude porte sur l’incidence de la conservation des aliments


« Malewa » sur le développement sanitaire de la population, étude menée auprès des
restaurants populaire Malewa du marché Moulaert de janvier 2018 à janvier 2019.

1.5. Objectif de l’étude

Notre étude cherche à connaître les conditions de la conservation des


produits alimentaires appelés « Malewa » servis à la population, et les effets que, ces
produits mal conservés produiraient sur la santé de la population qui s’y restaure.

1.6. Méthodologies et techniques utilisées

Ce point nous renvoie à l’examen des questions relatives à la méthode et


aux techniques des récoltes des données devant permettre d’analyser et expliquer les
faits pour atteindre les objectifs poursuivis par notre étude.

1.6.1. Méthodes
La méthode selon Pinto et Madeleine Grawitz, est : « un ensemble
d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie ». La méthode se présente aussi comme
une théorie utilisée par les chercheurs pour mieux comprendre l’objet de son étude.
Dans le présent travail, nous avons fait recours à une méthode, à savoir : 3

Méthode d’enquête

3
Pinto R. et Grawitz M., Méthode en sciences sociales, édition Dalloz, Paris, 1977, p.42.
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Elle nous a permis de mener une enquête au travers différents restos


« Malewa » du marché Moulaert dans la commune de Bandalungwa sur un échantillon
de 10 restos tiré au hasard soit 50% de 20 restos qui constituent l’univers.

1.6.2. Technique

Les techniques sont définies comme les moyens concrets employés en vue
de la récolte des données.4

a. Technique documentaire :

Elle nous a fourni, par lecture d’ouvrage, revues, publication, archives,


mémoires, travaux de fin d’études et autres écrits scientifiques ayant trait avec notre
sujet du travail, l’information dont nous avions besoin.

b. L’Interview

Cette technique nous a facilité la collecte aisée des informations sur terrain,
grâce aux dialogues directes avec les restaurants « Malewa » de ce marché.

c. Technique d’enquête

Cette technique nous a permis à collecté les infos de première main au


moyen d’un questionnaire d’enquête administré auprès des acteurs visés.

d. Technique d’observation directe

Nos fréquentations récurrentes, dans le marché de Moulaert nous ont poussé


à observer les conditions avec lesquelles les aliments « Malewa » sont conservés,
chauffés, et servis à la clientèle pour la restauration mais aussi et surtout de la
négligence de lavage et rinçage des ustensiles qui sont au service de ces restos et aussi
et surtout des non-respects de règles d’hygiène par les restaurateurs et l’absence
significative de l’autorité de service d’hygiène communale.

e. Technique de question d’orientation de recherche.


4
Baambe J., Méthodes de recherche en sciences sociales, cours inédit, G2 STD, IFAD, Kinshasa,
2013, p6.
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Notre recherche s’interroge sur les restaurants de fortune communément


appelé « Malewa » sur les conditions de sécuriser et de conservation des aliments
consommés par la population qui fréquente et consomme ce dernier.

1.7. Subdivision du travail


Notre travail, outre l’introduction et la conclusion générale, comprend
quatre (04) chapitres dont :
 Le premier parle des généralités sur les concepts de base ;
 Le deuxième porte sur la présentation du milieu d’étude ;
 Le troisième par contre concerne l’enquête sur terrain et l’interprétation des
résultats ;
 Et enfin le dernier chapitre aborde le dossier projet de développement.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS

Le présent chapitre consiste à détaillés les différents concepts de base qui


composent notre sujet de recherche.

Section I. Définition des concepts

Incidence
L'incidence est une mesure de la vitesse de propagation d'une chose (un
fait) dans une population. C'est une mesure qui permet d'estimer l'importance d'une
maladie selon la vitesse à laquelle elle se propage.

Sécurité
La sécurité est l’absence de danger généralement ; il s’agit de l’impression
subjective ressentie par celui qui ne reçoit pas le danger.

Insécurité
L’insécurité est le manque de la sécurité. Il est considéré comme des risques
au même titre naturel ou technologique.

Conservation
C’est une action de conserver, de maintenir intact, dans le même état. Bref
maintenir en bon état.5

Aliment
Substance habituellement ingérée par un être vivant et lui fournissant les
matières et l'énergie nécessaires à sa vie et à son développement.6

5
Le petit Larousse illustré 2010, Edition Anniversaire, Paris, 2009, p.239.
6
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/aliment/2271 consulté le 21/02/2019 à
14 heures 44.
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Alimentation
C’est tout ce qui se rapporte à la nourriture permettant à un organisme
vivant de fonctionner. La nourriture contient des protéines, des lipides des glucides de
l’eau, des vitamines et des sels minéraux.

Insécurité alimentaire
L’insécurité alimentaire est l’une des principales causes de la souffrance
humaine. Elle entraine des pertes de productivité et des faibles rendements du travail.
On peut le définir comme la conséquence d’une alimentation inadéquate d’aliment
nutritif en considérant que l’utilisation physiologique des aliments par les corps relève
du domaine de santé et de la nutrition.

Sécurité alimentaire
Parler de la sécurité alimentaire pour l’homme, c’est lui mettre dans une
situation où il ne redoute d’aucun danger. Une situation dans laquelle il est à l’abri de
toute inquiétude. Il convient de dire que la sécurité alimentaire existe lorsque tous les
êtres humains ont en permanence un accès physique correspondant à leurs besoins et à
leurs préférences alimentaires, pour mener une vie active et saine.7

Développement
Le terme développement utilisé dans les sciences humaines, désigne
l’amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population.
Pour Mukaba Mbutu, le développement peut se résumer en deux mots :
« croissance » et « progrès ». la croissance implique l’aspect quantitatifs et le progrès,
c’est le qualitatif.8

7
Mbanza Nsalambi M., Problématique de l’insécurité alimentaire et son incidence sur la vie socio-
sanitaire dans les ménages, TFC, IFAD, Kinshasa, 2017-2018, p9.
8
Mukaba Mbutu, Cours polycopié de civisme et développent, G1 SSPA, UNIKIN, Kinshasa, 1994-1995,
p20.
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La notion de développement a pris dans le monde depuis les années


cinquante, tant sur des idées que celui de l'action, une importance telle qu'elle est
devenue un objectif de politique national. Le Dictionnaire actuel de l'éducation le
définit comme « un changement graduel et continu d'un fond ou de ses parties vers un
stade supérieur de progrès de croissance ou d'évolution ». Le concept de
développement désigne également l'amélioration qualitative et durable d'une économie
et de son fonctionnement. Il est complexe à définir ; il est défini par des différentes
façons et par beaucoup de chercheurs selon leurs distinctes réflexions. En voici
quelques définitions que nous pouvons en sortir :
- D’après la PNUD, le développement est avant tout une croissance de contrôle
qu’exerce l’homme sur son environnement naturel et social, afin d’assurer le
développement du niveau de vie et de sa qualité, du bien être individuel et
collectif.9
- Quant à François PERROUX, le développement est la transformation des
structures sociales et mentales, permettant un progrès durable dans les domaines
économique, social et culturel. François Perroux explicite sa pensée en disant
que le développement est l’ensemble des changements dans les mentalités, les
habitudes sociales et les institutions d’une population, qui mettent celle-ci en
état d’opérer sa croissance d’une manière durable et autodéterminée.10

En étudiant le terme développement, nous voyons que toutes définitions parlent


des conditions de vie de la population d’un groupe donné. Cependant, plusieurs
types de développement existent et nous ne saurons pas tout citer, nous nous en
citons quelques-uns parmi tant d’autre. Il s’agit de : développement
communautaire, développement durable, développement Socio culturel, etc.

Communauté

9
PNUD, Stratégie de développement durable, Rapport mondial 2003.
10
F. Perroux, cité par Don Bosco MBO, Cours d’ECODEV, G3 STD, IFAD, 2014.
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Est une agglomération des personnes vivant dans une contrée donnée (ville,
quartier, région, pays, …) partageant les mêmes coutumes, capables de trouver des
solutions à leurs problèmes.

Santé
Est un état complet de bien-être physique, mental et social et non seulement
l'absence d'une maladie ou de l'infirmité. Dans la réalité, la santé résulte d’un équilibre
que le corps peut maintenir entre la constance du milieu intérieure et de l’exigence du
milieu extérieur (environnement).11

Population
La définition retenue est souvent celle de F.PERROUX comme : « la
combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population, qui la rendent
apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel et global ». Les
changements mentaux correspondent par exemple à la valorisation de la raison de la
science contre les croyances traditionnelles, la religion mais aussi à la valorisation de
l'innovation de l'esprit contre les habitudes et la routine.
Les changements sociaux correspondent par exemple à l'urbanisation, au
développement de la scolarisation, à l'amélioration de la santé, à la baisse de la
fécondité.

Santé publique
L’adjectif public fait allusion à une collectivité, tout un peuple. Le même
mot peut aussi expliquer ce qui relève de l’état. Ainsi, la santé publique désigne toutes
les connaissances, les politiques et les stratégies en faveur du bien-être de la
population.

Santé communautaire

11
Nshindi Mudiayi E., Cours de santé publique, G2 STD, IFAD, Kinshasa, 2017-2018,
~ 11 ~

Communautaire est ce qui est relatif à la communauté. Une communauté est


un groupe social d’individus vivant dans une même aire géographique, ayant un même
mode de vie, intérêt et les mêmes problèmes.

Restaurant
Est un établissement où l’on sert des repas moyennant paiement.12

Malewa « street food »

Ce n’est pas un mot français, ni un anglicisme. C’est plutôt un néologisme


du lingala.
Malewa est donc un mot lingala que les Kinois utilisent pour désigner les
restaurants de fortune qui pullulent dans la capitale. Il s’agit de ces petits restaurants
où l’on se fait servir un repas simple et peu coûteux avant de continuer son chemin.
Pour créer un Malewa, il suffit de trouver un espace libre dans la rue, d’y placer un
barbecue, des marmites et de savoir cuisiner. Parfois certains Malewa ont pour murs
quatre rideaux ou même un parasol. Les clients n’en ont jamais honte : ils viennent y
manger allègrement.

Section II. Généralité sur les Malewa


L'homme a besoin chaque jour de manger et de boire car l'alimentation est
indispensable à la vie. Une bonne alimentation doit fournir à l'organisme les éléments
dont il a besoin pour fonctionner. Elle est donc l'une de clés essentielles de la santé.
Le corps humain a toujours besoin de ces quatre types d'aliments : l'eau, les
aliments de construction, les aliments énergétiques et les aliments fonctionnels. Mais il
faut donc retenir qu'une alimentation déséquilibrée peut provoquer des carences ou des
excès (apports trop importants par rapport aux besoins de l'organisme).8
Les Malewa sont prisent par tous les Kinois. Vous trouvez ce genre de
restaurants dans toutes les communes de Kinshasa. La plupart sont tenus par des
femmes que les clients ont surnommées « maman Loboko ». Mais depuis un temps, les
hommes se sont lancés dans cette activité et ça marche aussi bien.

12
Le petit Larousse illustré 2010, Edition Anniversaire, Paris, 2009, p.884.
~ 12 ~

On ne peut circuler les rues et avenues de Kinshasa, sans trouver un endroit


où l’on vend le Malewa. Ce Malewa est vendu à un prix qui permet à chaque personne
de s’y offrir un plat. Tout le monde s’y bouscule, fonctionnaires, bureaucrates,
techniciens et travailleurs fréquentent ces restaurants de fortune pour se trouver à
manger.
Le phénomène, assez récent, se porte bien. Les « Malewa » pullulent dans
tous les quartiers, envahissant progressivement les espaces publics laissés à l’abandon.
Les Malewas sont ouverts de l’aube à la tombée du jour ou toute la nuit, servant le thé
et les omelettes du petit-déjeuner et proposent des plats chauds en journée. Beaucoup
de travailleurs y ont leurs habitudes : ils mangent à crédit et paient à la fin du mois. On
y trouve la plupart des spécialités congolaises : brochettes, poulet grillé, poisson braisé
(mpiodi), madesu (sauce de haricots), et bien sûr fufu (pate de farine de manioc),
bananes plantains, chikwangue et riz. Loin d’être des restos classiques, les plats s’y
négocient entre 1000 et 1500 francs congolais et généralement pas plus de 1$.
Des femmes qui font le Malewa tiennent une gargote de fortune pour servir
un damage (repas) aux abords des écoles ou des Universités, à la sortie des entreprises
et des banques pour damer la faim des plus démunis. Populaires, et peut-être un peu
trop, ces cuisines en plein air sont tenues pour responsables de divers maux.

I.3. Un défi sanitaire

En l’absence de gestion des déchets et des eaux sales, les Malewas sont
souvent établies dans la boue et aux abords des caniveaux de la Ville Province de
Kinshasa. Leurs propres ordures sont à l’origine de nouveaux problèmes d’insalubrité.
Les règles d’hygiène concernant la conservation des aliments et le lavage des
ustensiles sont de moindre importance. De nombreuses maladies graves peuvent être
transmises par la nourriture avariée ou mal entretenue: amibes, fièvre typhoïde,
choléra.

I.4. La conservation des aliments

La conservation des aliments est un combat constant contre les


microorganismes d'altération ou les pathogènes de l'homme. Depuis longtemps le coût
des produits, leur qualité, mais surtout la sécurité sanitaire des aliments ont été les
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principaux centres d'intérêt des industriels. A l'heure actuelle, la chaîne alimentaire est
devenue plus complexe, multipliant les possibilités de contamination et de
développement des agents pathogènes.

I.5. Techniques de conservation des aliments

Les traitements de conservation appliqués aux aliments visent à préserver


leur comestibilité et leurs propriétés gustatives et nutritives en empêchant le
développement des bactéries, champignons et microorganismes qu'ils contiennent et
qui peuvent dans certains cas entraîner une intoxication alimentaire.
Les trois méthodes utilisées pour la conservation des aliments reposent sur :

1) Les techniques de conservation par la chaleur


Le traitement des aliments par la chaleur est la technique la plus utilisée
pour la conservation de longue durée.

1.1. La pasteurisation
Elle a pour but la destruction des micro-organismes pathogènes et
d’altération. La technique utilisée consiste à soumettre les aliments à une température
comprise entre 85° C et 100° C pendant une durée déterminée et à les refroidir
brutalement. Avantage de cette méthode : elle préserve les caractéristiques des denrées
alimentaires, notamment leur saveur. Les denrées pasteurisées comportent une date
limite de conservation et sont à conserver au frais.

1.2. La stérilisation
La stérilisation est un traitement thermique qui a pour finalité de détruire
toute forme microbienne vivante. Le traitement à ultra haute température consiste à
chauffer le produit à une température assez élevée, entre 135°C et 150°C, pendant un
temps très court, de 1 à 5 secondes. Le produit stérilisé est ensuite refroidi puis
conditionné aseptiquement. Ce procédé est utilisé par exemple pour la stérilisation des
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produits liquides (lait, jus de fruits…) ou de consistance plus épaisse (desserts lactés,
crèmes, jus de tomate, soupes…).

1.3. L’appertisation (conserves)


Ce procédé associe deux techniques :
 un conditionnement dans un récipient étanche.
 un traitement thermique (généralisation la stérilisation).
Les produits obtenus peuvent se conserver plusieurs années à température
ambiante (5 ans maximum).
Elles comportent une date de durabilité minimale, la date passée, la denrée
perd de ses qualités gustatives ou nutritives sans pour autant constituer un danger pour
celui qui la consommerait.

1.4. Les semi-conserves


Les semi-conserves sont des denrées alimentaires périssables, conditionnées
en récipients étanches aux liquides, et ayant subi un traitement de conservation
(pasteurisation, salage, séchage, etc.) en vue d'en assurer une conservation plus limitée
que les conserves.
Elles doivent être stockées au froid. Elles comportent le plus souvent une
date limite de consommation, mais peuvent comporter, compte tenu de leur durée de
conservation (le plus souvent de quelques mois), une date de durabilité minimale.

2) Les techniques de conservation par le froid


Le froid arrête ou ralentit l'activité cellulaire, les réactions enzymatiques et
le développement des micro-organismes. Il prolonge ainsi la durée de vie des denrées
alimentaires en limitant leur altération.
Néanmoins, les micro-organismes éventuellement présents ne sont pas
détruits et peuvent reprendre leur activité dès le retour à une température favorable.

2.1. La réfrigération
Cette technique consiste à abaisser la température pour prolonger la durée
de conservation des aliments. À l'état réfrigéré, les cellules des tissus animaux et
végétaux restent en vie pendant un temps plus ou moins long, et les métabolismes
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cellulaires sont seulement ralentis. La température des aliments réfrigérés est comprise
entre 0 et + 4°C pour les denrées périssables les plus sensibles.

2.2. La congélation
La congélation permet d’abaisser la température d’une denrée alimentaire
de façon à faire passer à l’état solide l’eau qu’elle contient. Cette cristallisation de
l’eau contenue dans la denrée permet de réduire l’eau disponible pour des réactions
biologiques et donc de ralentir ou d’arrêter l’activité microbienne et enzymatique.

2.3. La surgélation
La surgélation consiste à congeler rapidement une denrée saine et en parfait
état de fraîcheur, en abaissant sa température très rapidement jusqu'à moins 18° C en
tous points.

3) Les autres techniques de conservation Modification de l’atmosphère

3.1. Le conditionnement sous vide


réduit la quantité d'air autour de la denrée alimentaire et donc l’action de l’oxygène sur
celle-ci. Cela permet d’empêcher d’une part le développement des micro-organismes,
dont la prolifération est une des causes de l’altération du produit, et d’autre part les
réactions d’oxydation également à l’origine de dégradations du produit.

3.2. Le conditionnement sous atmosphère modifiée (emballage étanche)


Permet de remplacer l'air qui entoure la denrée alimentaire par un gaz ou un
mélange gazeux (en fonction du type de produit), et de prolonger ainsi la durée de vie
de celle-ci. Cette technique de conservation est associée à un stockage à basse
température tout au long de vie du produit. Une mention inscrite sur l'étiquetage
indique « conditionné sous atmosphère protectrice ».

3.3. Séparation et élimination de l’eau :


La déshydratation et le séchage consiste à éliminer partiellement ou
totalement l'eau contenue dans l'aliment. Du fait d'une faible activité de l'eau, les
~ 16 ~

micro-organismes ne peuvent proliférer, et la plupart des réactions chimiques ou


enzymatiques de détérioration sont ralenties.
La lyophilisation consiste à congeler un aliment puis à le placer sous vide :
l'eau passe ainsi directement de l'état solide à celui de vapeur (sublimation). La forme
et l’aspect des produits sont bien conservés, leur qualité aromatique est bien supérieure
à celle des produits séchés. Du fait de son coût, cette technique est réservée aux
denrées alimentaires à forte valeur ajoutée tels que les champignons, le café soluble,
certains potages instantanés et les céréales pour petit déjeuner.
Le salage vise à soumet la denrée alimentaire à l'action du sel soit en le
répandant directement à la surface de l'aliment (salage à sec), soit en immergeant le
produit dans une solution d'eau salée (saumurage). Cette technique est essentiellement
utilisée en fromagerie, en charcuterie et pour la conservation de certaines espèces de
poissons (harengs, saumon, etc.) ou denrées alimentaires végétales (condiments).
Le saumurage consiste à plonger des aliments (charcuteries, fromages,
poissons, condiments, etc.), dans une préparation composée de sel, d'eau, de divers
ingrédients (aromates, sucres, etc.) et éventuellement d'additifs autorisés.
Le confisage consiste à préparer des denrées alimentaires en vue de leur
conservation en les faisant cuire lentement dans une graisse (de porc, d’oie, de canard),
en les enrobant de sucre, en les plongeant dans du sirop de sucre (confiserie, fruits
confits) ou en les mettant en bocaux dans de l'alcool, du vinaigre ou dans une
préparation à l’aigre-doux.
Le fumage ou la fumaison consiste à soumettre une denrée alimentaire à
l'action des composés gazeux qui se dégagent lors de la combustion de végétaux. Le
fumage joue le rôle d'aromatisation et/ou de coloration. Il s'applique principalement
aux produits carnés pour lesquels le séchage suivi du fumage permet de conserver les
viandes et poissons grâce à l'action combinée de la déshydratation et des antiseptiques
contenus dans la fumée.

3.4. Conservation par acidification


La fermentation est la transformation naturelle d'un ou plusieurs
ingrédients alimentaires sous l'action de levures, ou de bactéries. Les plus importantes
~ 17 ~

transformations de denrées alimentaires par la fermentation sont au nombre de trois ; la


fermentation alcoolique (vin), la fermentation lactique (choucroute, cornichons,
fromages) et la fermentation acétique (vinaigre).

3.5. Autres techniques


L’ionisation repose sur l'exposition des denrées alimentaires à l'action de
rayonnements ionisants électromagnétiques qui a pour but d’augmenter la durée de
conservation des aliments en éliminant les micro-organismes.
Les sources de rayonnements ionisants font l'objet d'une liste exhaustive
fixée par la réglementation. La liste des denrées alimentaires pouvant être traitées est
limitée et concerne celles qui sont fréquemment contaminées et/ou infestées par des
organismes et leurs métabolites, qui sont de nature à nuire à la santé publique
(insectes, micro-organismes pathogènes, etc.).
En complément des méthodes de conservation mentionnées auparavant,
d’autres technologies de conservation telles que la microfiltration, le chauffage
ohmique, procédé au cours duquel le produit est chauffé directement par un courant
alternatif basse tension, les ultrasons, les hautes pressions, les champs magnétiques
pulsés ou la lumière pulsée se développent.
~ 18 ~

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

Section 1 : Aperçu historique de la Commune de Bandalungwa.

Il nous revient pour ce chapitre de donner un aperçu sur la Commune de


Badalungwa de par ses aspects historiques, géographiques, démographiques,
l’organisation politico-administrative et socio-économique, etc.

A l’arrivée de l’autorité coloniale sur le vaste terroir qui deviendra la


Ville de Léopoldville, l’étendue géographique de la Commune de Bandalungwa était
occupée par la population Teke et Humbu dont Lingwala était le prestigieux Chef. Son
autorité s’étendait sur les Communes de Kinshasa, Gombe, Kintambo et Ngaliema où
s’étendait l’empire. C’est d’ailleurs en guise de souvenir que l’ex-commune Saint Jean
porte le nom de ce grand Chef de tribu « Lingwala ».13

Un Lac baignait les alentours des villages sous l’atorité du Chef


Lingwala. Un sujet Belge voulant connaitre le nom de ce Lac, interrogea un
autochtone qui lui répondit : « Bana ba Lingwala » qui signifie : « Les enfants de
Lingwala ». Mais aux yeux et oreilles de cet étranger régnait une incompréhension en
estimant que le nègre voulait dire « le Lac de Lingwala ». Ainsi, le Belge voulait-il
savoir qui étaient les gens qu’il voyait se baigner dans le Lac.

Toutefois, à la suite de difficultés de communication entre le sujet Teke


et l’occupant Belge, ce dernier estima avoir entendu « Bandalungwa ». C’est donc de
ce dialogue d’incompréhension comparable au dialogue des sourds que va naitre
Bandalungwa, le nom que porte la Commune.
13
D. NSIMIRE RUEMA, Problématique de l’analphabétisme face au développement communautaire,
étude menée dans les communes de Bandalungwa et Bumbu, Mémoire/IFAD, Kinshasa, 2011-2012.
~ 19 ~

Actuellement, desséché et pris d’assaut par des constructions nées après


l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, sans
considération des principes urbanistiques, l’emplacement exact du Lac est difficile à
situer. Quant au village du Chef Lingwala, il n’y a est resté que quelques palmiers qui
sommes toutes, signalent la présence jadis hypothétique de ce site.

Cependant, les études menées à ce jour fixent la largeur de ce village sur


toute l’avenue Selembao du quartier Lubudi jusqu’à son intersection avec l’avenue
Pierre Mulele ; l’actuelle Libération dans la Commune de Selembao face au marché de
Selembao implanté dans la Commune de Bumbu. Le Chef Lingwala quant à lui, il se
repose dans sa tombe située au n°3 de la rue Mpumbu II, quartier Lubudi, occupée par
des particuliers mais réclamée par sa famille.

Elle est subdivisée en 8 quartiers placés sous l’autorité des chefs de


quartiers chacun et de leurs adjoints désignés par le Bourgmestre parmi les
fonctionnaires ayant le grade d’attachés de bureau de 2e et 1e classe (ATB2 et ATB1).
Or, en 1957 la Commune de Bandalungwa ne comptait que trois quartiers dont :
 Mawa (actuel Adoula)
 Max Horn (actuel Bisengo)
 Synkin (actuel Makelele)

Deux années plus tard, soit en 1959 deux nouveaux quartiers en


l’occurrence Lumumba et Lingwala furent créés. Pendant la même période, le quartier
Adoula contracte une nouvelle configuration dont l’expansion l’a amené aux limites
actuelles. Après 1960, les quartiers Kani (actuel Kasa-Vubu) et Lubudi s’ajoutent pour
en faire 7 (sept) recouvrant complètement la partie civile de la Commune. Le camp
Militaire Lieutenant-Colonel KOKOLO dont la création remonte à l’époque de la
Force publique occupe la partie militaire de cette prestigieuse Commune comme
huitième quartier.

Statut juridique
~ 20 ~

Sur ce plan, la Commune de Bandalungwa a été établie par les textes ci-
dessous :
- Le décret-loi de 1957 du Congo-Belge portant création et organisation des
communes de ville de Léopoldville par le Gouverneur Général ;
- L’ordonnance-loi n°006 du 25 février 1982 portant organisation territoriale,
politique et administrative de la République du Zaïre ;
- L’ordonnance-loi n°82-008 du 26 février 1983 portant statut de la Ville de
Kinshasa.

La Commune de Bandalungwa est une entité administrative décentralisée.


Le siège des institutions de la commune se trouve au sein de la maison communale
située au n°389/A de l’avenue Ango-Ango dans le quartier Adoula. Situé presqu’au
centre de la ville province de Kinshasa, dans le district de la Funa. Elle partage
géographiquement ses frontières avec les communes voisines comme suit :
- A l’Est par les communes de Bumbu, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu et Lingwala ;
- A l’Ouest par les communes de Ngaliema et Kintambo ;
- Au Nord par les communes de Gombe et Ngaliema ;
- Au Sud par la commune de Selembao suivant l’axe de l’avenue Kikwit jusqu’à
son intersection avec le rivière Lubudi.

Situation géographique

Géographiquement, l’Arrêté ministériel n°69-0042 du 23 février 1969


détermine pour la Ville de Kinshasa le nombre, la dénomination et les limites dont
celles de Bandalungwa. En effet, la Commune s’étend sur une superficie de 6,82 Km 2.
Son sol est une cuvette sablonneuse jadis Lac intérieur dominé par la présence s’une
savane avec la présence de deux saisons à savoir la saison sèche et celle pluvieuse.
Du point de vue hydrographique, la Commune de Bandalungwa est
traversée par deux cours d’eaux :
 La rivière Lubudi, située dans la partie Ouest de la commune, elle constitue un
frontière naturel ave les communes voisines (Ngaliema et Kintambo) et
termine sa course en se jetant dans le fleuve Congo ;
~ 21 ~

 La rivière Basoko qui part du Centre-Est de la Commune logeant la partie Sud


du camp Lieutenant Kokolo et se jette dans la rivière Lubudi devenant ainsi
son confluent.

Caractéristiques climatique

Nous ne pouvons parler du climat de la commune sans faire allusions à


celui de Kinshasa.

Rythme saisonnier

La ville province de Kinshasa se trouve dans le climat de base altitude est


caractérisée par un climat tropical et humide de type Aw4 suivant la classification de
Koppen (Bultot, 1950). On y observe alternance de deux saisons : une saison sèche
allant de Juin à Septembre et une saison pluvieuse qui couvre la période de mi-
septembre à mi-mai.

Température

Les données thermiques de la Ville de Kinshasa signalent que la variation


de la température moyenne d’un mois à autre est relativement faible. En effet, les mois
de Février (25,1°C), Mars (25,5°C) et Avril (25,53°C) sont les mois les plus chauds de
l’année tandis que celui de Juillet (22,1°C) est le plus faible. L’amplitude thermique
annuelle y est également faible (3,45°C).
Cependant, les températures restant élevée et peu variables au cours de
l’année, c’est le rythme et la fréquence des précipitations qui marquent les saisons.

Humidité relative

L’humidité relative moyenne de la Ville de Kinshasa est élevée. Elle atteint


sa valeur maximale au cours du cours de Décembre (88,1%) alors qu’en Aout (79,4%)
et Septembre (79,4%), elle est à son minimum. Les variations inter mensuelles sont
~ 22 ~

faibles et ne correspondent pas exactement au rythme pluviométrique enregistrer dans


la ville, mais plutôt à l’influence des masses d’air notamment la mousson atlantique et
les alizés respectivement du Nord-est et du Sud-est.

Les précipitations

Les précipitations de la Ville de Kinshasa sont abondantes et inégalement


réparties durant l’année, l’observation de la courbe ombrothermique fait ressortir une
particularité commune aux mois de Juin, Juillet, Aout et Septembre. En effet, pendant
que le mois de Novembre y affiche la plus forte pluviosité pour ces quatre mois par
contre la quantité d’eau recueillie exprimée en mm demeure inférieure à deux fois la
température moyenne de l’année exprimée en degré Celsius. D’où le passage de la
courbe de précipitations en dessous celles de températures. Par conséquent, ces quatre
mois respectifs constituent des mois écologiquement secs au sens de Gaussen in Dajoz
(2000).

Moyenne de température

Jan Fév Mar Avr Ma Juin Juil Aou Sep Oct Nov Déc
v s i t t
Min (°C) 21 22 22 22 22 19 18 18 20 21 22 21
Max (°C) 31 31 32 32 31 29 27 29 31 31 31 30
Pluie 135 145 196 196 159 8 3 3 30 119 222 142
(mm)

Source : BBC Werther (2008)

Le tableau montre que la Ville de Kinshasa connait un climat tropical et humide,


caractérisé par une saison sèche très marquée de 4 mois de mi-Mai à mi-Septembre
~ 23 ~

relayée d’Octobre à Mai par une saison de pluie avec un creux fluctuant de Décembre
à Février.14

Sol et végétation
 Sol
La Commune de Bandalungwa occupe la partie centrale de la Ville de
Kinshasa tel que décrit ci-dessus, elle est située sur la plaine d’une dominance
marécageuse et alluviale de Kinshasa et son altitude varie entre 275-300m. le texture
pédagogique y est argilo-sablonneuse avec quelques particularités isolées dans
l’immensité de terrasses.

 Végétation
La couverture végétale de cette commune ne cesse de se raréfier suite à
l’urbanisation à part quelques ceintures vertes linéaires observées non seulement à la
borne centrale de l’avenue Kasa-Vubu entre Bakayawu et Tshibangu.
Aux voies (artères) principales d’Inga à Kimbondo dont la Société
Nationale d’Electricité (SNEL) venait d’abattre récemment quelques arbres avec
l’autorisation du Ministère de l’Environnement pour raison de passage du câble
moyenne tension qui améliorerait la desserte en énergie électrique.
Au niveau de l’ex-pépinière qui est désaffectée au profit de l’urbanisation
« cité de rêve » en construction…

Subdivision de la commune de Bandalungwa

La municipalité de Bandalungwa est une entité territoriale décentralisé au


regard de la constitution du 18 mars 2006 dotée d’une personnalité juridique et
composée de 8 quartiers : Adoula, Bisengo, Kasa-Vubu, Kokolo, Lingwala, Lubudi,
Lumumba et Makelele.

Organisation administrative

a) Le Bourgmestre
- Il est le représentant du Gouverneur dans sa juridiction, il a la lourde tâche
d’assurer le bon fonctionnement de la commune ;
14
Ville de Kinshasa, fiche technique, département de plan, Aout 1988.
~ 24 ~

- Il est également chargé de veiller à la bonne exécution des lois et règlements


sans oublier les décisions de la hiérarchie, il maintient l’ordre public en
assurant la sécurité des personnes et leurs biens ;
- Il est l’Officier de l’Etat-civil et de la police judiciaire à compétence
générale ;
- Il est aussi le coordonnateur principal de toutes les activités de sa commune.

b) Le Bourgmestre Adjoint
- Il remplace le titulaire en cas d’empêchement (maladie, décès, etc.) ;
- Ils sont (titulaire et adjoint) nommés par le décret-loi n°101/2002 du 7 août
2002 portant nomination du Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa ;
- Le Bourgmestre Adjoint en tant que gestionnaire des crédits autorise les
dépenses et défend collégialement le budget de la commune avec les autres
membres de la commission budgétaire.

c) Le Chef de Bureau
- Il est la troisième personnalité après le Bourgmestre et son Adjoint ;
- Techniquement, il est le numéro un de l’administration pour la simple et
bonne raison qu’il coordonne toutes les activités administratives ;
- Il lui revient une responsabilité d’ouvrir une action disciplinaire et de
proposer une peine appropriée à l’autorité municipale en cas de manquement
grave ou d’une faute administrative dans le chef d’un agent.
d) Le Secrétaire Administratif
- Il constitue la plaque tournante, un carrefour de l’administration dans ce sens
qu’il réceptionne, enregistre, soumet à l’autorité toutes les correspondances
reçues et garde les archives ;
- Il rédige journalièrement les rapports sur tous les plans (sécuritaire, politique,
économique, administratif, …) de la commune sur base des éléments que lui
fournissent les quartiers et les services de sécurité.
~ 25 ~

NB : Dans le passé la commune de Bandalungwa fut peuplée par la population « Teke


Humbu » ; elle est aujourd’hui habitée par une hétérogène ressortissants de
différentes provinces de la RDC.

Différents services

Différents services sont organisés au sein de la maison communale de Bandalungwa,


entre autre :
 Service du personnel ;
 Service contentieux ;
 Service de l’Etat-civil ;
 Service de la population ;
 Service des quartiers ;
 Services techniques ;
 Services spécialisés.

Aperçu socio-économique

De par sa création et sa construction, la Commune de Bandalungwa est une


cité résidentielle. E d’autres termes, la conception de l’autorité colonial qui a loti et
construit cette municipalité était pour offrir à crédit des résidences à la population
travailleuse de l’époque. Ce qui justifie la présence de bâtiments qui d’autrefois
faisaient la fierté de cette entité.
Sur le plan économique, la commune ne dispose jusque-là d’aucune brande
unité de production d’autant plus que sa vocation fut résidentielle. Puisque liée à la vie
de la population, certaines activités du genre hôtels, super marché, terrasses, salons de
coiffure, boutique, pharmacies, centres de santé, ateliers de couture, de menuiserie et
mécaniques constituent l’essentiel d’unités économiques sans oublier les deux marchés
qui s’y trouvent dont : le marché urbain Lumumba et le marché municipal de
Makelele.
Pour ce qui est de structure médicale, la commune de Bandalungwa a un
Hôpital Général de Référence à savoir l’Hôpital Camp Kokolo (ex-Boby Ladawa).
S »agissant d’infrastructures routières, notons que le programme « cinq chantiers »
~ 26 ~

n’était pas épargnées allant du Rond-point Mouleart jusqu’à la bretelle avec l’avenue
Kasa-Vubu, elle fut éclairée comme celles d’autres communes faisant fuir la crainte au
niveau de la pépinière qui constituait un véritable abattoir des personnes à la suite de
l’obscurité qui l’avait longtemps caractérisée.

Voirie et accessibilité
Il faudrait noter que Bandalungwa est le fruit de l’urbanisme réfléchit,
planifié contrairement à certains ou l’improvisation ou la spontanéité ne cesse de battre
son plein surtout avec l’exode rural et la pauvreté.
Bandalungwa est très bien desservie en voies (routes) macadamisées, très
accessibles avec une fluidité légendaire de transport en commun dans presque quasi-
totalité des quartiers. Surtout avec le programme de réhabilitation urbaine consistant à
l’asphaltage des certaines voies stratégiques et principales en vue de décongestionner
la voie qui est l’avenue primaire Kasa-Vubu.

Evacuation des eaux (effluents)

Bandalungwa avant l’accession de notre pays à la souveraineté nationale


et internationale soit avant l’indépendance, était dotée d’un système d’évacuation des
effluents uniques au central (égouts) dont les servitudes des tunnels étaient réservées
pour toute la tuyauterie.

Après l’indépendance, un comportement rétrograde s’est caractérisé par


des réflexes cupidospherique, nuisophiles, accentués par le non-respect des normes
urbanistiques, esthétique, empiétant les zones de servitudes (tunnels) bougeant le
collecteurs par ricochet le dysfonctionnement du réseau unique favorisant le système
individuel sans respect des normes de l’Art.

Liste des bourgmestres15

Sur le plan politico-administratif, la commune de Bandalungwa a été dirigée depuis sa


création par les autorités ci-après :

15
Secrétariat : Archives de la commune de Bandalungwa, 1957-2018.
~ 27 ~

Année(s) Noms
1957 Monsieur Los
1957-1959 NGOMA Oscar
1959-1960 MASSENA Raphaël
1960-1962 LUKULA Sébastien
1962-1965 NGILIMA Adolphe
1965-1967 MAVUNGU Albert
1967-1969 KANI Véronique
1969-1971 NYAMPALA SOMBO
1971-1975 KAMBIMALOBA MUKULU
1975-1976 MOLEKELA BOYOMBE
1976-1977 BENA MUKWELE
1977 WUNGA SHUNGU
1977 BOLOWA
1977-1982 Betty KIAMBANTU KIBENI
1982-1988 MANDA MONGA NSENGA
1988-1997 N’SASE MPIA
1997-2001 KAPUNGU MWAMBA
2001 KATU MBWENYEKE
2001-2002 MANIA SIASIA
2002-2005 KABWIT MUYEJ
2005-2007 MAKAYABU Marie Antoinette
2007-2012 LEBE MUPIYA Florent
2012 à ce jour LONGANGE MOKATO Adrien

Source : Secrétariat Communale 2018.

Section 2 : Présentation du marché Moulaert.

Historique
~ 28 ~

Le Marché Lumumba est fondé depuis 1955 par le tout premier


Bourgmestre MAVUNGU MAPEZO Albert. Son emplacement se trouvait à l’actuel
Hôtel de siècle qui aujourd’hui fait l’objet de lieu de repos.
Le Marché Lumumba est une entité décentralisée, dirigée par Maman
Céline Nzingi Makuala qui fut Administrateur depuis le 20/10/2016 et sa nomination
continue jusqu’à nos jours.

Cause du déplacement du Marché Lumumba

La fréquence des embouteillages et des accidents mortels a été à la base


du déplacement de ce Marché qui fut implanté à cet endroit. Le Bourgmestre avait
profité de l’espace vide pour y construire son hôtel appelé HOTEL DU SIECLE. Les
Autorités Urbaines avaient résolu de ce déplacé à son endroit actuel.

Situation géographique

Le Marché Lumumba est borné :


 Au Nord par l’avenue saint Charles Luanga et l’Avenue Dimbaboma
 Au Sud par l’avenue MAPEZO
 A l’Est par l’avenue NKULU et N’SIRI
 A l’Ouest par l’avenue MAPEZO2
 SUPERFICIE 250 M²
 Population : Le Marché Lumumba regorge une population vendeuse plus au
moins 900 et la majorité sont d’origine Congolaise.

Structure organisationnelle

Administrateur

Administrateur Adjoint

Secrétaire

Pavillon1 Pavillon2 Pav…….. Hygiène Sécurité


~ 29 ~

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION


DES RESULTATS D’ENQUETE.

Dans ce chapitre il sera question de dépouiller le questionnaire d’enquête de l’analyser


afin d’assure une discussion.
3.1. Approche méthodologique
3.1.1. Cadre de recherche

Notre enquête s’est déroulée dans la Ville Province de Kinshasa et plus


précisément dans la commune de Bandalungwa au marché Lumumba appelé autrement
marché Moulaert. Elle a concerné d’une part les consommateurs de Malewa et d’autre
part les restaurateurs. Chaque partie est visée par le questionnaire approprié.

3.1.2. Durée de la récolte de données

Notre enquête a débuté de 15 Avril 2019 au 15 Mai 2019 soit une durée
de 04 semaines.

3.1.3. Population de l’étude

Notre univers de travail constitué des consommateurs et aussi par les responsables de
restaurants Malewa du marché Moulaert.

3.1.4. Echantillonnage

L’univers de notre étude étant important, nous avons estimé recourir à un


échantillon tiré au hasard.

Nous avons tiré au hasard un échantillon de 75 personnes dont 50


Consommateurs et 25 responsables de restaurants. Et chaque échantillon est soumis à
un questionnaire précis.

3.2. Méthodes et techniques de la récolte des données


~ 30 ~

Pour mener à bien notre enquête, nous avons utilisé la méthode


d’enquête et recouru aux techniques de questionnaire d’enquête à administrer et
l’interview pour préciser certains éléments.
3.2.4. Déroulement de l’enquête

Le déroulement de l’enquête a commencé en remettent le protocole


d’enquête aux enquêtés et en leur expliquant l’objectif de la recherche pour éviter tout
malentendu.
Les répondants qui ne savent ni lire ni écrire ont été aidé pour répondre à chaque
question posées.

3.2.5. Dépouillement et traitement

Tous les résultats dépouillés ont été présentés sous forme tabulaire.

Synthétique
Pour traiter nos réponses, nous les avons utilisé l’outil informatique en
l’occurrence l’Ordinateur et au logiciel Excel en appliquant la formule suivante :
 %= Pourcentage = (F*100)/total fréquence
 E= Effectif
 Constante pourcentage : 100
 Effectifs total des enquêtés : 50 pour les consommateurs et 25 pour les
restaurateurs.

Tableau n°1 : la répartition des consommateurs selon le sexe

Sexe Effectifs Pourcentage


Homme 20 40
Femme 30 60
Total 50 100
Source : nos enquêtes menées auprès des responsables
de Malewa et les consommateurs de restaurant
Malewa, Avril 2019
~ 31 ~

Commentaires : Sur 100% d’enquêtes, 40% sont de sexe masculin contre 60% de sexe
féminin. Donc les hommes ont plus participé que les femmes.

Tableau n°2 : répartition selon l’état civil


Etat civil Effectifs %
Célibataire 28 56
Marie 11 22
Veuf 8 16
Divorce 3 6
Total 50 100

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant, Avril 2019


Commentaires : l’enquête nous montre que sur 100%, on a 56% de Célibataire, 22%
Mariés, 16% Veuf (ve) et en suite 6% de Divorcés, le pourcentage le plus élevé est du
coté Célibataire 56% qui représente la participation massive des célibataires qui
fréquente plus ces restaurant.

Tableau n°3 : la répartition selon Ages

Ages Effectifs %
moins de 20 ans 6 12
20 ans à29ans 26 52
30 ans à 39ans 11 22
40 ans à 49ans 3 6
50 ans et plus 4 8
Total 50 100

Source : nos propre enquêtes menées auprès de restaurant MALEWA, Avril 2019
~ 32 ~

Commentaires : le résultat de l’enquête sur 100% nous donne, 12% de moins de 20


ans, 52% de 20ans à 29ans, 22% de 30 ans à 39ans, 6% de 40 ans
à 49 ans et en suite 8% de 50ans et plus. L’âge qui a plus participé
est de 20 à 29ans qui ont la mention de 52% que l’histogramme
nous présente.
Tableau n°4 : la répartition selon le niveau d’instruction

Niveau d'étude Effectifs Pourcentage


Sans instruction 19 38
Primaire et secondaire 19 38
Humanité 7 14
Supérieur et universitaire 5 10
Total 50 100
~ 33 ~

Source : nos recherches propre auprès de restaurant Malewa, Avril 2019

Commentaires : la répartition de l’enquête nous révèle que, sur 100% de niveau


d’instruction, nous avons 38% des gens sans instruction, 38% des gens de niveau
primaires et secondaire, 14% d’humanités en suite le niveau supérieur et universitaire
10%. Cela nous montre clairement que lors de l’enquête, les sans instruis et ceux du
primaire et secondaire ont le même pourcentage. Cela justifie que ces restaurants sont
dirigés et fréquentés plus par ceux-là.

Tableau n°5 : la répartition selon la profession des consommateurs

Profession Effectifs Pourcentage


Commerçant 10 20
Chauffeur 2 4
Soldat/policier 1 2
Enseignant 5 10
Mécanicien 4 8
Elève/étudiant 7 14
Sans profession 8 16
Autres 13 26
Total 50 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


~ 34 ~

Commentaires : Sur 100% de l’enquêtes, 20% sont des commerçants, 4% sont des
chauffeurs, 2% soldat/policier, 10% des enseignants, 8% de mécaniciens, 14% des
élève/étudiant, 16% sans profession et 26% autres.

Tableau n° 6 : êtes-vous satisfait des aliments que vous consommez dans ces
restaurants

Variable Effectifs Pourcentage


Oui 38 76
Non 12 24
Total 50 100

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : grâce au tableau, on réalise que sur 100% on a 38% des personnes qui
ont dit Oui et 12% des gens qui ont dit non.

Tableau n°7 : Pensez-vous que ces aliments sont-ils bien préparés et conservé
Pourcentag
Variable Effectifs e

Oui 34 68
Non 16 32
Total 50 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019.


Commentaires : le tableau nous dit que dans cette enquête sur 100% de gens qui
pensent que ces aliments sont bien préparés et conservés, 68% des gens qui ont dit Oui
et 32% des gens qui ont dit non.
~ 35 ~

Tableau n°8 : si non, connaissez-vous quelques conséquences découlant de la


mauvaise préparation de ces aliments

Effectif Pourcentag
Variable s e
Oui 20 40
Non 30 60
Total 50 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : l’enquête montre que sur base de ce tableau on aura des gens qui
connaissent quelques connaissances découlant de la mauvaise préparation de ces
aliments et le tableau nous révèle que 40% des participants ont dit Oui et 60% ont dit
Non sur 100%.

Tableau n°9 : pensez-vous que les conditions hygiéniques de conservation des


aliments sont elles
Variable Effectif %

Bonne 12 24
Assez bon 10 20
Mauvaises 08 16
Médiocres 20 40
Total 50 100

Source : nos propres enquêtes effectuées au restaurant Malewa, Avril 2019


~ 36 ~

Commentaires : le tableau stipule que sur 100% de participants sur les conditions
hygiéniques de la conservation des aliments on a 12% qui est bonne, 10%qui est assez
bonne ,8% qui est mauvaises et en suite 20%médiocres

Tableau n°10 : comment appréciez-vous les conditions de l’environnement du lieu


où les restaurants MALEWA de ce marché sont implantés

Effectif Pourcentag
Variable s e
Bon 24 48
Mauvais 26 52
Total 50 100

Source : nos propre efforts pour une bonne enquête menées auprès de restaurant
Malewa, Avril 2019
Commentaires : parmi tant d’autre tableau de nos enquêtes, ce tableau révèle que 24%
des concernés ont dit que les conditions de l’environnement du lieu où les restaurants
Malewa de ce marché sont implantés est à Bon état et 26% des concernés ont dit que
l’environnement est Mauvais.

Tableau n°11 : comment appréciez-vous l’état de propreté de ces restaurants

Effectif Pourcenta
Variable s ge
Bien 24 48
Mauvais 26 52
Total 50 100

Source : l’enquête venant de nous-mêmes auprès de restaurant Malewa, Avril 2019.


~ 37 ~

Commentaires : dans ce précieux tableau qui parlent de l’appréciation de l’état de


propreté de ces restaurants nous dit que sur 100%,26% qui ont appréciés en disant que
c’est Mauvaise et 24% ont dit que c’est Bien.

Tableau n°12 : comment appréciez-vous la qualité des aliments que vous


consommez
Effectif Pourcentag
Variable s e
Bonne 26 52
Mauvais
e 24 48
Total 50 100

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : sur 100% d’enquêtes, 52% ont appréciés la qualité des aliments
consommés en disant que c’est Bon et 48% ont dit que c’est mauvais.

Tableau n°13 : les serveurs à ces restaurants sont-ils :

Variable Effectifs Pourcentage


Propre 20 40
Mal propre 30 60
Total 50 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019.


Commentaires : le 100% d’enquêtes sur les serveurs à ces restaurants en parlant de la
propreté nous avons 40% de ceux qui disent qu’ils sont propres et 60% de ceux qui
disent qu’ils sont mal propre.
Tableau n°14 : Avez-vous déjà subis des conséquences après la consommation des
aliments MALEWA

Variable Effectifs %
~ 38 ~

Oui 32 64
Non 18 36
Total 50 100

Source : enquête fournit par nous-mêmes auprès de restaurant Malewa, Avril 2019.
Commentaires : le tableau révèle que les participants qui ont déjà subis des
conséquences après avoir mangé ces aliments sont aux nombres de 32 donc 64% qui
ont dit Oui et 36% ont dit Non sur 100%
Tableau n°15 : Pourquoi restaurez-vous aux restaurants MALEWA

Variable Effectifs Pourcentage


moins chère 30 60
vite fait 12 24
bien préparé 8 16
Total 50 100

Source : nos recherches auprès des concerné et le concernant Malewa, Avril 2019.
Commentaires : ce tableau nous montre la qu’est-ce que y été que les gens se
restaurent auprès de ces restaurants Malewa et sur 100%,55%qui se restaurent parce
que c’est Moins chère, 35% de ces restaurants préparent bien

Tableau n°16 : Pourquoi exploitez-vous les restaurants MALEWA

Effectif Pourcentag
Variable s e
pour la survie de ménage 11 44
une activité professionnelle 9 36
parce que je n'ai pas un autre
emploi à faire 5 20
~ 39 ~

Total 25 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : sur 100% d’enquêtes ,44% ont dit qu’ils exploitent le restaurant
Malewa pour le survie de ménage, 36% c’est une activité professionnelle, 20% parce
que qu’ils n’ont pas autres emploi à faire.

Tableau n°17 : Expérience dans l’activité

Variable Effectifs %
Moins de 1 an 8 32
Plus d'une année 17 68
Total 25 100

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : en parlant d’expérience dans cette activité Malewa sur 100%
d’enquête, 68% ont plus d’une année et 32 %ont moins 1 an.

Tableau n° 18 : Où achetez-vous les aliments que vous préparez comme


MALEWA dans votre restaurant

Variable Effectifs Pourcentage


Aux marchés locaux 19 76
Chambres froides 6 24
auprès des maraichères et pécheurs locaux 0 0
Total 25 100

Source : nos propre enquêtes menées auprès de restaurant Malewa , Avril 2019

Commentaires : Ce tableau de l’enquête sur 100%,76%aillent acheter les aliments aux


marchés locaux ,24% auprès des chambres froides et en suite 0% auprès des mamans
maraichère et les pêcheurs locaux.
Tableau n°19 : vos aliments sont-ils préparés à :
~ 40 ~

Variable Effectifs Pourcentage


Ciel ouvert 19 76
Ciel fermé 6 24
Total 25 100
Source : l’enquête effectuée par nous-mêmes auprès de restaurants Malewa, Avril 2019
Commentaires : sur 100% de l’enquête menée, 76% préparent les aliments à ciel
ouvert et 24% à ciel fermé.
Tableau n°20 : où trouvez-vous l’eau servant à la cuisson et au lavage des
ustensiles
Profession Effectifs Pourcentage
Robinet régideso 18 72
Eaux recueillies de pluie 2 8
Eaux de la rivière 0 0
Eaux de forage 5 20
Eaux purs 0 0
Autres 0 0
Total 25 100
Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019
Commentaires : selon les enquêtes sur 100%, 72% trouvent de l’eau au robinet
Regideso, 8%eaux recueillies de pluie en carence d’eau, 0% eaux rivières, 20% eaux
de forage pour lavage des instruments de préparation, 0% eaux purs en suite 0%
autres.

Tableau n°21 : Vos clients sont-ils servis à ciel ouvert ou un endroit couvert de
sécurité

Variable Effectifs %
Ciel ouvert 17 68
Ciel fermé et sécurisé 8 32
Total 25 100
~ 41 ~

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : au niveau de l’enquête, nous remarquons que sur 100%, 68% des
clients servis à Ciel ouvert et 32% servis dans un cadre fermé et sécurisé.

Tableau n°22 : Les aliments préparés la journée se termine ils le même jour
Variabl Effecti Pourcenta
e fs ge

Oui 13 52
Non 12 48
Total 25 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : sur 100% d’enquête, 52% ont dit Oui que les aliments se terminent le
même jour et 48% ont dit Non.
Tableau n°23 : Combien de temps prenez-vous pour la cuisson de vos aliments

Variable Effectifs Pourcentage


5 à 10 minutes 13 52
11 à 15 minutes 9 36
16 minutes et plus 3 12
Total 25 100

Source : nos enquêtes effectuées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


~ 42 ~

Commentaires : le temps que prennent la cuisson de ces aliments, selon l’enquête sur
100%, 52% prennent de 5 à 10 minutes, 36% de 11 à 15 minutes et 12% de 16 minutes
plus.
Tableau n°24 : pensez-vous que votre restaurant Malewa est-il implanté dans un
milieu d’environnement public favorable pour les
consommateurs

Variable Effectifs Pourcentage


Oui 8 32
Non 17 68
Total 25 100

Source : nos enquêtes menées auprès de restaurant Malewa, Avril 2019


Commentaires : sur 100% d’enquêtes, 32% ont dit Oui et 68% ont dit Non.

3.2. L’INTERPRETATION (Discutions) DES RESULTATS

Au terme l’enquête, menée auprès des consommateurs et des exploitants de


restaurants MALEWA du marché Lumumba au quartier Moulaert sur l’incidence de la
conservation des aliments Malewa a relevé le résultat ci-dessous :
- L’effectif des participants ciblé été de 50%, personnes dont 60% des hommes et
40% des femmes (tableau 1) ;
- 56% étaient célibataire, 22% Mariés, 16%Veufs, 6% de Divorcés. Leurs âges
dominant été de 20 à 29 ans soit 52% à59 ans et leurs niveaux d’instruction été
largement dominé par les sans instructions et primaire et secondaire à hauteur
de 36% chacun tandis que leur répartition professionnel étaient significative en
ce qui concerne la catégorie autres (emploi non-fixe) suivi des commerçants
20% et sans profession 16%, élèves/étudiants 14%, enseignants 10%,
mécaniciens 8%, chauffeur 4% Soldats/Policiers 2% (tableau 2, 3,4,5).
- En ce qui concerne le niveau des satisfaction des aliments consommés et de la
manière dont les aliments sont conservés, il se révèle que 76% et 68% estiment
qu’ils sont satisfait de ces aliments consommés et préparés contre la vie de 24%
et 32% (tableau 6, 7).
~ 43 ~

- Parlons de leurs connaissances, conséquences découlant de la mauvaise


préparation des aliments et des conditions hygiéniques de la conservation 60%
ignorent les conséquences de cette mauvaise préparation de ces aliments contre
40% qui les connaissent tandis que 40% pensent que les conditions hygiéniques
sont médiocres alors que 24% estiment qu’elles sont bonnes, 20% disent
qu’elles sont assez bonnes et 16% dissent qu’elles sont mauvaises (tableau 8,9).
- Pour ce qui est des conditions du lieu où se situe ces restaurants et de la qualité
des aliments consommés, 52% disent que l’environnement et l’état de la
propriété sont mauvais tout en estiment que la qualité est bonne (tableau 10,
11,12).
- Au sujet de l’état de propriété des serveurs et des subissement des conséquences
après la conservation de aliments on a noté que 60% d’entre-eux pensent qu’ils
sont malpropre et 64% disent qu’elles sont déjà subies des conséquences après
les consommations des aliments Malewa contre les avis respectifs des 40% et
36% (tableau 13 et 14).
- A la question de savoir pourquoi les gens se restaure ou se restaurer au
restaurant Malewa 60% disent que c’est moins chères, 24% pensent que ce vite-
fait alors que 16% pensent que ce bien préparé (tableau 15).
- En ce qui concerne les raison majeures de l’exploitation des restaurants et
l’expérience dans l’activité on a noté que 44% pensent que ce pour la survie des
ménages 36% pensent que c’est une activité professionnelle pour eux et 20%
disent qu’ils n’ont pas d’emploi 68% d’un mois (tableau 16 et 17).

- À propos de l’endroit où l’on achète ces aliments préparer au restaurant Malewa


des conditions dans lesquelles ces aliments préparés et de l’eau servant à la
cuisson et aux ustensiles. L’enquête a révélé que 76% des aliments sont achetés
au marché Central contre 25% sont achetés dans des chambres froides. La
majorité sont préparés à ciel ouvert selon l’avis de 76% contre 24% qui sont
préparés à ciel fermé tandis que l’eau servant à la cuisson et lavage des
ustensiles selon l’avis de 72% les autres recours aux eaux de forage soit 20% et
enfin 8% recours aux eaux des pluies. Dans le même contexte 68% des clients
~ 44 ~

sont servis à ciel ouvert contre 32% qui sont servis à ciel fermé et sécurisé étant
donné que les aliments préparés se terminent le même jour (tableau 18, 19, 20,
21 et 22).
- En ce qui concerne le temps utilisé pour cuire les aliments, il y a lieu de noté
que beaucoup des aliments sont préparés entre 5 à 10 minutes selon 52%
d’opinion, 11 à 15 minutes selon 36% d’enquêtés, 16 et plus sur l’avis des 12%.
- Pour ce qui est de la question relative à l’implantation des restaurants Malewa
dans un milieu favorable des consommateurs 68% d’opinion estiment que les
restaurants Malewa ne sont pas implantés dans un milieu public favorable aux
consommateurs et contre 32% d’opinion qui pensent le contraire.

Tout compte fait l’incidence de la conservation des aliments Malewa sur le


développement socio-sanitaire est observable suivant les réponses des consommateurs
et des exploitants Malewa enquêtés.
En effet, la majorité des consommateurs fréquentes ces restaurants Malewa
parce que c’est moins chère, vite-fait mais sans tenir compte des conditions
hygiéniques des préparations de ces aliments, des leurs conservations du cadre
physique du milieu où ils sont servis et même l’état de propriété des personnes qui les
servent.
Toutes ces conditions réunis exposent des consommateurs aux
conséquences sanitaires néfastes avec tous ces corolaires.
En ce qui concerne les exploitants, ils sont essentiellement intéressés par les
gains qu’ils veulent à tout prix réaliser sans au préalable prendre en compte les intérêts
des consommateurs en ce qui concerne la préparation des aliments et leurs
conservations ainsi que les conditions des services consommateurs.
Au faite, il y a une sensibilité auprès des exploitants et auprès des
consommateurs d’où la nécessité impérieuse de procéder à la sensibilisation de deux
partenaires pour qu’ils prennent des précautions dans ce qu’ils font.
C’est ce dernier problème qui sera analysé dans ce dernier chapitre de cette
recherche en proposant un projet de remède à solution.
~ 45 ~

CHAPITRE 4 : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT

Ce Chapitre est consacré à la conception et élaboration de projet en guise


de solution au problème des exploitants des restaurants MALEWA ainsi que leurs
conséquences sur les consommateurs.

4.1. CONCEPTION DU PROJET


1. PROBLEME

Ignorance des connaissances en hygiène alimentaire.


~ 46 ~

2. VARIANCES

- Disponibilité des formateurs ;


- Disponibilité des exploitants des restaurants MALEWA ;
- Disponibilité des bailleurs des fonds ;
- Disponibilité Ministère des santés.

3. CONTRAINTES

- Pauvreté ;
- Crise économique ;
- Chômage ;

4. ALTERNATIVES

- Former les exploitants des Restaurants MALEWA en hygiène alimentaire ;


- Interdire tous les restaurants MALEWA Vecteur de la maladie ;
- Réactiver les services d’hygiène publique de la commune de Bandalungwa pour
le suivi de ces restaurants.

5. ANALYSE DES ALTERNATIVES

Alternative1 : Est bonne, valable, faisable, atteignable du fait qu’elle permet ces
Exploitants des restaurants qui considèrent cette activité comme
génératrice des revenus ;
Alternative2 : Est aussi bonne, faisable, atteignable mais cependant, l’interdiction de
ces restaurants va occasionner un nombre de chômage supplémentaire ;

Alternative3 : Réactiver le service d’hygiène serait aussi idéal mais malheureusement


la corruption handicapera la réalisation de cette tâche. De ce qui
précède, nous retenons l’alternatif 1 consistant à la formation des
exploitants MALEWA en hygiène alimentaire.
4.2. ELABORATION
~ 47 ~

Titre du Projet : « FORMATION DE 50 EXPLOITANTS DES RESTAURANTS


MALEWA DU MARCHE MOULAERT DANS LA COMMUNE DE
BANDALUNGWA EN HYGIENE ALIMENTAIRE ».
BUT ET FINALITE

Former les exploitants des restaurants MALEWA en fin qu’ils


connaissent les règles alimentaires.

OBJECTIFS GLOBAUX
- Améliorer la connaissance des exploitants de ces restaurants MALEWA en
hygiène alimentaires ;
- Promouvoir les restaurants MALEWA

OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Au bout de 4 mois 50 exploitants des restaurants MALEWA du marché
Moulaert seront former en hygiène alimentaire ;
- Au cours de cette formation, ils auront maitrisé les règles d’hygiène des
préparations et conservations des produits alimentaires ;
- 50 exploitants des restaurants MALEWA seront capables de maintenir leurs
restaurants dans des conditions des règles d’hygiène respectable.
- 90% des exploitants des restaurants MALEWA appliquent les règles d’hygiène
dans leurs restaurants.

RESULTATS ATTENDUS
- 50 exploitants des restaurants MALEWA du marché Moulaert de la Commune
de Bandalungwa sont formés en hygiène alimentaire ;
- Les règles d’hygiène alimentaire sont appliqués dans les restaurants
MALEWA ;
- Les produits alimentaires sont bien préparés et conservés ;
- Les maladies liées à la mauvaise hygiène alimentaire sont éradiqué.

ACTIVITES A REALISER
1. Accréditer le projet
2. Chercher le financement ;
~ 48 ~

3. Sensibilisation des exploitants des restaurants MALEWA ;


4. Recrutement des formateurs ;
5. Achat matériels ;
6. Formation et remise des brevets aux participants ;
7. Suivi et contrôle ;
8. Evaluation des activités ;
~ 49 ~

4.3. PROGRAMMATION

4.3.1. Echéancier des activités

Nom de la tâche Durée Début Fin


Projet 66 jours Jeu 01/08/19 Jeu 31/10/19
Début projet 0 jour Jeu 01/08/19 Jeu 01/08/19
Accréditer le projet 7 jours Jeu 01/08/19 Ven 09/08/19
Collecte de fonds 10 jours Lun 12/08/19 Ven 23/08/19
Sensibilisation des exploitants des Restaurants Malewa 5 jours Lun 26/08/19 Ven 30/08/19
Recrutement des formateurs 5 jours Lun 02/09/19 Ven 06/09/19
Achat fournitures, équipement de bureau et autres matériels de formation 10 jours Lun 09/09/19 Ven 20/09/19
Formation +Test + Remise de brevets 25 jours Lun 23/09/19 Ven 25/10/19
Suivi et contrôle 66 jours Jeu 01/08/19 Jeu 31/10/19
Evaluation 4 jours Lun 28/10/19 Jeu 31/10/19
Fin projet 0 jour Jeu 31/10/19 Jeu 31/10/19
~ 50 ~

4.3.2. Diagramme de Gantt

N° Activités Aout Septembre Octobre


7 Jrs

10 Jrs

5 Jrs

5 Jrs

25 Jrs : 23/9
10au
Jrs
66 Jours : Du 01/Août/2019 au 31/Octobre /2019
4 Jrs

08 Evaluation finale

Source : Nous-mêmes
~ 51 ~

N° Nom de la tâche

29 Jul 19 12 Aoû 19 26 Aoû 19 09 Sep 19 23 Sep 19 07 Oct 19 21 Oct 19 04 Nov 19 18 Nov 19


L L L L L L L L L L L L L L L L L
1 Projet
2 Début projet 01/08
3 Accréditer le projet Chef de projet;Assistant projet
4 Collecte de fonds Chef de projet;Frais généraux[1];Assistant projet
5 Sensibilisation des exploitants des Restaurants Chef de projet;Assistant projet;Imprevus;Intendant
6 Malewa
Recrutement des formateurs Assistant projet;Chef de projet;Imprevus
7 Achat fournitures, équipement de bureau et Assistant projet;Chef de projet;Intendant;Fourniture[1];Matériels[1];Imprevus
8 autres matériels
Formation +Test +deRemise
formation
de brevets Assistant projet;Chef de projet;Formateur;Intendant;Imprev
9 Suivi et Contrôle
10 Evaluation Evaluateur;Chef de projet;Imprevus
11 Fin projet 31/10
Source : Ms-project
~1~

4.4. BUDGET DU PROJET


4.4.1. Besoin en ressources humaines

Nom de la tâche Durée Début Fin


Projet 67 jours? Lun 05/08/19 Mar 05/11/19
Début projet 0 jour Lun 05/08/19 Lun 05/08/19
Collecte de fonds 10 jours Lun 05/08/19 Ven 16/08/19
Identification des exploitants des
3 jours Lun 19/08/19 Mer 21/08/19
Malewa
Prise de contact avec les autorités 2 jours Jeu 22/08/19 Ven 23/08/19
Recrutement des formateurs 5 jours Lun 26/08/19 Ven 30/08/19
Aménagement Bureau 5 jours Lun 02/09/19 Ven 06/09/19
Achat fournitures, équipement de
bureau et autres matériels de 10 jours Lun 09/09/19 Ven 20/09/19
formation
Formation +Test 25 jours Lun 23/09/19 Ven 25/10/19
Remise des brevets 3 jours Lun 28/10/19 Mer 30/10/19
Evaluation 4 jours Jeu 31/10/19 Mar 05/11/19
Fin projet 1 jour? Mar 05/11/19 Mar 05/11/19

Conformément aux normes d’utilisation du logiciel Ms-Project16 :

1 jour = 8 heures travail


1 semaine = 5 jours de travail = 40 heures de travail
1 mois = 20 jours de travail = 160 heures de travail

Notre projet est de 66 jours. 66/20 jours= 3,3=3 personnes. D’où, nous estimons que
le nombre de personnes devons travailler dans ce projet est de 03 plus 03 autres
d’appuis. (Voir tableau de taux par personne)

16
MS-Project : Microsoft Project, logiciel permettant de planifier les activités d’un projet
~2~

4.4.2. Besoins en salaire du personnel

a) Taux par ressource

Nom de la ressource Effectif Tx. standard

Chef de projet 01 $3,20/hr


Assistant projet 01 $2,45/hr
Intendant 01 $1,75/hr
Formateur 02 $10,00/hr
Evaluateur 01 $15,70/hr

b) Temps et cout par ressource

Désignation Effectif Nbr.Hrs Nbr Jrs Cout /Jr. Cout Total


Chef de projet 01 528 hr 66 25,6 1689,6
Assistant projet 01 496 hr 62 19,6 1215,20
Intendant (Technicien) 01 320hr 40 14 560
Formateurs 02 200hr 25 80 2000
Evaluateur 01 32hr 04 125,6 502,40
Total effectif 06 Total Salaire($) 197

Source : Ms-Project .
4.4.3. Besoin en équipements et matériels

N° Désignation QT PU PT
01 Ordinateur portable 04 250 1000
02 Imprimante + photocopieuse 01 350 350
03 Rétroprojecteur 01 200 200
04 Téléphone portable 06 50 300
05 Tables de bureau 02 50 100
06 Chaises de bureau 10 20 200
07 Chaises 25 10 250
~3~

08 Stabilisateur 1 100 100


09 Group électrogène 1 200 200
10 Matériels de formation sur la conservation
et l’hygiène alimentaire
a Marmite moyenne 150 20 3000
b Couverts (jeux) 150 5 750
c Assiettes 500 5 2500
d Gobelet (Verre) 500 1 500
e Bidons 25 Litres 50 5 250
f Saut lavage main avec appui pied 50 40 2000
g Microphone 01 100 100
h Autres matériels Ff 200 200
TOTAL ($) 0
Source : Nous même
4.4.6. Besoins en fournitures de bureau

N° Désignation QT PU($) PT($)


01 Rame de papier 50 5 250
02 Encre correcteur 10 1 10
03 Stylos 5 pqt 5 25
04 Tableau 1 50 50
05 Agrafeuse 2 05 10
06 Perforateur 02 2,5 05
07 Marqueur 1 pqt 10 10
08 Calculatrice 02 2,5 05
08 Classeur 10 3 30
09 Farde 100 0,25 25
10 Cahier registre 02 5 10
11 Enveloppes 20
TOTAL ($) 0
Source : Nous même
4.4.7. Frais de fonctionnement (connexe)
~4~

N° Désignation QT PU PT
01 Communication - 200 200
02 Eau et électricité 3 mois 20 60
03 Location bureau + espace formation 3 mois 250 750
04 Aménagement bureau Ff - 200
05 Consommables informatiques Ff Ff 200
06 Impression brevet (50) 60 4 240
07 Restauration 500
TOTAL ($) 0

Source : Nous même


COUTS DU PROJET

Nom du projet Coût Durée


Formation des Maman Malewa $21 296,5 66 jours

Source : Nous même

4.4.8. Budget récapitulatif

Recette ($) Dépenses ($)


Apport local : 20% Salaire : 5.967,2$
Par nous-mêmes : 4.259,3$ Total 1 : 5.967,2$
Apport extérieur : 80% Matériels : 12.000$
(ABD) Agence Belge de Fournitures : 450$
Développement : 17.037,2$ Fonctionnement : 2.150$
Total 2 : 14.600 $
Imprévu 5% du total 2 : 729,3$

Total ($) : 21 296,5 Total1+2+imprévu ($) : 21 296,5


4.4.9. Plan de trésorerie

BUDGET AOUT SEPTEMBR OCTOBRE


~5~

E
REPPORT $21 296,50 $6 536,80 $2 360,10
DEPENSES
SALAIRE $5 967,20 $1 350,00 $3 217,00 $1 400,00
MATERIELS $12 000,00 $12 000,00
FOURNITURES $450,00 $450,00
FRAIS GENERAUX $2 150,00 $716,60 $716,60 $716,60
IMPREVU $729,30 $243,10 $243,10 $243,10
TOTAL $21 296,50 $14 759,70 $4 176,70 $2 359,70
SOLDE $6 536,80 $2 360,10 $0.00

Détail de Temps et coût par ressources

Nom de la ressource Travail Coût


Chef de projet 528 hr $1 689,60
Accréditer le projet 56 hr $179,20
Collecte de fonds 80 hr $256,00
Sensibilisation des exploitants des
40 hr $128,00
Restaurants Malewa
Recrutement des formateurs 40 hr $128,00
Achat fournitures, équipement de bureau
80 hr $256,00
et autres matériels de formation
Formation +Test + Remise de brevets 200 hr $640,00
Evaluation 32 hr $102,40
Assistant projet 496 hr $1 215,20
Accréditer le projet 56 hr $137,20
Collecte de fonds 80 hr $196,00
Sensibilisation des exploitants des
40 hr $98,00
Restaurants Malewa
Recrutement des formateurs 40 hr $98,00
Achat fournitures, équipement de bureau
80 hr $196,00
et autres matériels de formation
Formation +Test + Remise de brevets 200 hr $490,00
Intendant 320 hr $560,00
Sensibilisation des exploitants des
40 hr $70,00
Restaurants Malewa
~6~

Achat fournitures, équipement de bureau


80 hr $140,00
et autres matériels de formation
Formation +Test + Remise de brevets 200 hr $350,00
Formateur 200 hr $2 000,00
Formation +Test + Remise de brevets 200 hr $2 000,00
Evaluateur 32 hr $502,40
Evaluation 32 hr $502,40
Matériels 1 $12 000,00
Achat fournitures, équipement de bureau
1 $12 000,00
et autres matériels de formation
Fourniture 1 $450,00
Achat fournitures, équipement de bureau
1 $450,00
et autres matériels de formation
Frais généraux 1 $2 150,00
Collecte de fonds 1 $2 150,00
Imprevus 392 hr $729,12
Sensibilisation des exploitants des
40 hr $74,40
Restaurants Malewa
Recrutement des formateurs 40 hr $74,40
Achat fournitures, équipement de bureau
80 hr $148,80
et autres matériels de formation
Formation +Test + Remise de brevets 200 hr $372,00
Evaluation 32 hr $59,52
Détails des coûts pour toutes les ressources de travail

Nom Taux standard Travail Coût

Chef de projet $3,20/hr 528 hr $1 689,60

Assistant projet $2,45/hr 496 hr $1 215,20

Intendant $1,75/hr 320 hr $560,00

Formateur $10,00/hr 200 hr $2 000,00

Evaluateur $15,70/hr 32 hr $502,40

Imprevus $1,86/hr 392 hr $729,12


~7~

Etat des coûts pour les ressources travail

Répartition des coûts parmi les différents types de ressources


1

4.5. LA VIABILITE

1. Appropriation
Le présent projet est une solution réelle aux problèmes d’ignorance des
connaissances en hygiène alimentaire. La population consommateur comme les
exploitants des restaurants vont en appropriée étant donné que leurs intérêts sont
enjeux.

2. Validité
Le projet vaut la peine parce qu’il est à adéquation avec le besoin réel
manifester par le concerné, car la sécurité de leur santé en dépend.

3. Caution politique
Les autorités locales sont impliquées dans la mesure où ils sont chargés de
contrôler des conditions d’hygiène de milieu pour assurer la santé publique.

4. Technologie adaptée
Le projet recours à la méthodologie participative des parties visées en fin de
valoriser ces restaurants « MALEWA » qui constitue d’une part une source génératrice
de revenu pour les exploitants et d’autre part un cadre de restauration où les
consommateurs qui sont souvent à l’état d’urgence viennent se ressourcé.

5. Respect de l’environnement
2

Ce projet améliore le milieu physique ou la gestion environnementale par


l’entretien des conditions hygiénique en générale et alimentaire en particulier. Il n’est
pas en opposition avec l’environnement.

6. Respect de la culture locale


La culture sera respectée suite à l’utilisation du patrimoine traditionnel de
l’hygiène comme moyen de lutte contre les vecteurs des maladies.

7. Implication de la femme et enfant


Ces deux êtres étant généralement vulnérables, la lutte contre toute forme
de mauvaise condition d’hygiène assurera la sécurité sanitaire de ces personnes, raison
pour laquelle ils sont impliqués directement ou indirectement.
4.5.1. Partie prenante
? Exploitants des restaurants MALEWA

Ignorance des règles d’hygiène alimentaire.


Bailleur de fonds
Consommateurs restaurants MALEWA

Gouvernement
Autorités municipales
ONG de santé

4.5.2. Tableau des parties concernées

Parties
Problèmes Craintes Contribution Gains
concernées
Exploitants de Pauvreté Misère Les revenus Bonne vie
restaurants
Consommateurs Maladie Taux de Assainissement Bonne santé
mortalité élevé du milieu
Autorités Manque de Absence des Présence Promotion
municipale motivation conditions d’amélioration
3

d’hygiène des conditions d’hygiène


d’hygiène
ONG des santés Manque Incapacité de Projet d’impact Promotion
d’initiative réaliser visible sociale
Gouvernement Moyen limité La pauvreté Réalisation des Développement
projets sociaux communautaire
1

4.5.3. Arbre des problèmes

Taux élevé de la maladie des mains sales Insécurité alimentaire Précarité sociale et économique

Ignorance des connaissances en hygiène alimentaire

Sous-alimentation Insalubrité Inconscience

Pauvreté de la population Mauvaise comportement


Mauvaise conservation des alimentsManque d’hygiène des vendeurs Analphabétisme Mauvaise habitude
2

4.5.4. Arbre des résultats

Diminution de la maladie des mains sales Sécurité alimentaire Taux elevé des conditions sociaux économiques

Connaissances en hygiène alimentaire

Bonne alimentation Salubrité Conscience

Bonne conservation des aliments Hygiène des vendeursPauvreté réduit de la population Bon comportement Alphabétisme Bonnes habitudes
3

4.5.5. Arbre de stratégie

Diminution de la maladie des mains sales Sécurité alimentaire Taux élevé des conditions sociaux économiques

Connaissances en hygiène alimentaire

Bonne alimentation Salubrité Conscience

Bonne conservation des aliments Hygiène des vendeursPauvreté réduit de la population Bon comportement Alphabétisme Bonnes habitudes
4

4.5.6. Tableau des stratégies

Désignation/Indicateur Stratégie 1 Stratégie 2 Stratégie 3


Appropriation Non Oui Non
Validité Oui Oui Oui
Respect de l’environnement Oui Oui Oui
Technologie adaptée Oui Oui Non
Caution politique Oui Oui Oui
Impact Non Oui Oui
Efficacité Non Oui Oui
Pertinence Oui Oui Oui
Efficience Non Oui Oui
Décision 5/9 rejetée 9/9 considérée 7/9 rejetée
1

4.6. CADRE LOGIQUE

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiable Source de vérification Hypothèse


Objectif général : - Nombre des exploitants de restaurants - Rapport de la Zone de
 Améliorer la connaissance des exploitants ayant amélioré leurs connaissances sur santé
de ces restaurants Malewa en hygiène l’hygiène alimentaire. - Rapport de l’OMS
alimentaires ; - Nombre des restaurants qui respectent les - Témoignages de
 Promouvoir les restaurants Malewa. conditions d’hygiène alimentaire. consommateurs
Objectif spécifique - Nombre des exploitants formés. - Rapport de service Capacité de
 Au bout de 3 mois 50 exploitants de - ±80% des exploitants appliquent les règles d’hygiène communal. compréhension des
restaurants Malewa du quartier Lumumba d’hygiène. - Rapport d’activité du messages véhiculés
dans la Commune de Bandalungwa seront - Les restaurants Malewa qui respectent les projet. et leurs mis en
former en hygiène alimentaire. conditions de la conservation des produits - Rapport de suivi. pratique.
alimentaires.
Résultats attendus - Nombre d’exploitants formés ; - Rapport de service de
 50 exploitants Malewa sont formés en - Nombre d’exploitant applique les marché Lumumba ;
hygiène alimentaire ; règles d’hygiène ; - Témoignage des
 Les règles de jeu alimentaire sont - Taux des maladies liées à l’hygiène consommateurs
appliqués dans les restaurants Malewa ; alimentaire. Malewa ;
2

 Les maladies liées à la mauvaise hygiène - Témoignage des

alimentaire sont éradiqué. exploitants Malewa.


Activités Moyens Coûts ($)
 Collecte de fonds ; Les bénéficiaires
 Identification des exploitants Malewa ; Dépenses de salaire 5.967,20$ acceptent le projet

 Prise de contact avec les Autorités ; Dépenses de fonctionnement 2.150,00$ et s’y impliquent.

 Recrutement des formateurs ; Dépenses d’investissement 12.450,00$


Imprévus : 729,30$
 Aménagement local ;
Total 21.296,50$
 Achat fourniture, équipement et autres ;
 Formation + Test ;
 Remise des brevets ;
 Suivi et contrôle ;
 Evaluation finale.
Stabilité politique
L’accord du
financement
1

4.7. GESTION, SUIVI ET EVALUATION DU PROJET

1. Gestion du projet

Les organes
 Assemblée générale
L’Assemblée générale est l’instance suprême du projet. Elle comprend tous les
membres du projet. Elle se réunit en session extraordinaire.

 Conseil d’administration
Il est composé des administrateurs qui sont élus par l’Assemblée générale et qui
doivent lui rendre compte. Il n’exerce que le pouvoir qui lui aura été délégué
par l’Assemblée générale.
Il gère le quotidien du projet et exécute toutes les décisions prises par
l’Assemblée générale.

 Secrétaire exécutif
Il est gère le quotidien du projet et exécute toutes les décisions prises par
l’Assemblée générale.
Il procède à la vérification des procédures de gestion de projet et contrôle la
régularité des politiques du développement suivi par le Conseil
d’Administration.

 Département financier
Avec ses services de caisse et comptabilités vont des encaissement et de
décaissements de fonds en laissant des traces dans les états financiers.

 Département technique
Il va s’occuper de suivi-contrôle et évaluation du projet.
2

Organigramme du projet

Assemblée générale

Conseil d’administration

Projet
Caisse Comptabilité
Technique
Secrétariat exécutif

Département financier Département technique

Triangle de gestion

Pour la bonne gestion du projet, il faut qu’il y ait la présence de trois (3) personnes
afin que la transparence soit assurée. Il s’agit du gestionnaire du projet, d’un caissier et
d’un comptable ; les trois forment le triangle de gestion du projet.
Gestionnaire du projet
(Décision)

Caissier Comptable
(Exécution) (Enregistrement)

Triangle de projet

Trois éléments sont à prendre en compte dans la mise en œuvre de ce projet. Il s’agit
de la durée, du budget et de la portée. Les éléments réunis forment le triangle de
projet.
Soulignons que la modification de l’un de ces éléments impliquera ipso facto la
modification des autres et inversement.
3

Budget

Durée Portée
(Activités)

Le budget d’un projet : représente le montant alloué pour réaliser les activités
d’un projet. Il reprend toutes les activités financières (les recettes et les dépenses).
C’est la gestion des ressources humaines et matérielles.

La portée d’un projet : sous-entend les objectifs, les activités du projet allant du
début jusqu’à la fin.

La durée d’un projet : c’est le temps reparti pour l’exécution d’une tâche donnée
dans un projet.

2. Plan de Suivi

Le suivi concerne la phase d’exécution du projet. Ainsi, il peut être défini comme un
exercice de gestion qui consiste à surveiller le déroulement comptable et administratif
d’un projet.17

Assurer le suivi équivaut ainsi à superviser le processus d’exécution physique d’un


projet dans l’optique de s’assurer que :
 Les actions et les décisions sont identiques à l’accord passé ;
 Les intrants sont mis à disposition et sont convenablement utilisés ;
 Les actions se déroulent selon le calendrier prévu.

17
Soler Y., Planification et suivi d'un projet, Centre national de la recherche scientifique, Ed.
DSI, Dakar, juin 2001, p.36.
4

En fait, le suivi a fortement tendance à se limiter à vérifier si le budget du projet est


bien dépensé selon les prévisions, si les intrants sont mis en place à temps et dans les
quantités préfixées.

Le suivi s’attache ainsi à la vérification de la mise en œuvre du plan d’exécution et de


la production des résultats (extrants) prévus au projet. Il aide, au regard des résultats, à
une analyse en profondeur de pertinence des prévisions initiales ainsi que des causes
de l’inefficacité du projet.

Partant, la qualité de l’évaluation est au moins partiellement conditionnée par le suivi


qui à été assuré pendant la phase d’exécution, et les méthodes utilisées à cette fin
peuvent utilement aider les évaluateurs.

Dans le but de bien contrôler l’évolution du projet, il faut toujours avoir le souci de
savoir si la population bénéficiaire s’approprie effectivement du projet.

Contrôler la participation régulière des bénéficiaires pose deux problèmes majeurs :


 Il s’agit des problèmes d’accès des bénéficiaires et
 D’accessibilité au projet.

Nous allons utiliser


Aoûtles méthodes de couverture
Septembre du projet (lorsque la participation est
Octobre
totale) et la distorsion (lorsque la grande partie de cibles concernées ne participent pas
au projet).

3. Plan d’évaluation

Evaluer signifie mesurer, apprécier et juger. L’évaluation est décrite comme le


processus de collecte d’informations et la définition de critères visant :
 Une évaluation des résultats obtenus ;
 Une explication des résultats ;
 Une meilleure planification des projets à venir.
5

L’évaluation est une technique permettant de recueillir des renseignements et des


informations d’une manière systématique, des informations sûres et valables sur
l’exécution, l’impact et l’efficacité des projets.18

L’évaluation est donc un jugement analytique et critique fait sur la validité d’une
action ou projet. L’objectif de l’évaluation est triple :
 L’examen des moyens
 L’examen des réalisations
 L’examen des effets qui en émanent.

Pour arriver à établir le plan d’évaluation de notre projet, nous estimons passés par ces
différents types, à savoir :

 L’Evaluation concomitante : elle va se dérouler pendant la réalisation du projet


afin de mesurer les effets provisoires du projet ;
 L’Evaluation Intermédiaire : elle aura lieu à la fin de chaque phase du projet.
 L’Evaluation finale : elle intervient lorsque le projet est arrivé à terme, elle
inclut les résultats obtenus, objectifs atteints, la gestion financière, l’impact sur
l’organisation et le processus.
 L’Evaluation Ex-post : elle intervient après l’exécution du projet pour vérifier
la viabilité du projet

Bref, nous optons plus pour l’Evaluation finale, compte tenu de l’ampleur, durée et le
coût du projet.

Août Septembre Octobre

31 Oct
05 Août
Fn du projet
Début du projet

28t-31Octobre Evaluation du projet

18
KAMBEMBO FUNGULA F., Cours d’Evaluation de projet, Inédit, IFAD, L2 GAP, 2015-2016, p.10-14.
6

CONCLUSION GENERALE

Ce travail a porté sur l’incidence de la conservation des aliments MALEWA


sur le développement socio-sanitaire de la population.
La problématique soulevé a porté sur les questions majeures de savoir si le
produit préparé dans les restaurants MALEWA était bien conservé et aussi de savoir si
le pouvoir politique avait réglementé ce secteur vu l’incidence qu’il a sur la population
et enfin si la population qui fréquente ces restaurants MALEWA était conscient des
risques qu’ils en courent.
A cette problématique, nous avons formulé les réponses provisoires qui
supposé que le produit alimentaire préparé dans le restaurant MALEWA ne serait pas
bien conservé étant donné que les exploitants de ces restaurants n’auraient pas de
connaissances suffisante en technique de conservation de ces produits et la population
qui fréquente ces restaurants seraient inconsciente de risque ils en courent en
consommant ces produits alimentaire étant donné que l’Etat congolais sensé contrôlé
ces restaurants est quasiment absent.
Pour analyser ces hypothèse nous avons recourt à la méthode d’enquête et
au technique d’observation directe, documentaire et d’interview qui nous a permis de
récolter les données auprès des exploitants MALEWA et auprès de la population en
vue de faire les analyses pour confirmer ou affirmer ses exploitants.
Après descente sur terrain nous avons noté que sur 100% de personnes
enquêté la participation des hommes était de 60%, 40% des femmes avec 56% de
célibataire. Les autres catégories, mariées, veuf et divorcé représentent 44%.
Le niveau d’instruction était largement dominé par les sans instructions, ce
qui expliquerait l’ignorance de règle d’hygiène en matière de conservation et
préparation des aliments MALEWA.
Par ailleurs, on a noté que 60% ignorait les conséquences découlant de la
mauvaise préparation des aliments MALEWA et 52% disent que la qualité de
l’environnement où se trouve ces restaurants est mauvais, et les serveurs de ces
restaurants sont malpropres, alors la conséquence de la contamination est élevé mais
7

ce pendant en dépit de ce conséquence, la population continu à ce restauré étant donné


que ces aliments sont moins chères et aussi vite fait.
Les exploitants de ces restaurants 44% pensent que cet activité est faite
d’une manière occasionnelle pour assurer un survie ce qui fera ressortir la négligence
avec laquelle la restauration est tenue au mépris de toute les règles hygiénique
alimentaire sans oublier les conséquences néfaste sur les consommateurs.
Ceci explique que ces aliments sont mal préparé, mal conservé, et mal servi
aux consommateurs qui endosse les conséquence pour n’avoir pas pris les précautions
en allant se restauré auprès de ces maisons.
Dans la même ordre d’idée, le résultat de l’enquête ont relevé l’absence de
l’Etat sensé contrôlé l’hygiène du milieu et même veuillez à la santé de la population.
Tout ces acteurs ont concourus à l’affirmation des hypothèses selon
lesquelles les restaurants MALEWA de la commune de Bandalungwa sont mal tenu à
cause de l’ignorance de techniques de préparation et conservations des produits
alimentaires vendus aux consommateurs.
L’irresponsabilité de l’Etat par l’entremise de l’autorité municipale de
Bandalungwa a favorisé l’exploitation de ces restaurants dont les conséquences sont
nuisibles à la santé de la population consommatrice pour remédier à cette situation, un
projet portant sur la formation des exploitants MALEWA en hygiène alimentaire. Ce
projet permettrait en ce dernier (exploitant) d’acquérir des connaissances
indispensables à la bonne tenue d’hygiène alimentaire.
8

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages
1) Allemande S., Les Paradoxes du développement durable, Ed. le cavalier Bleu,
¨Paris, 2007.
2) Bindungwa Marcous., Comment élaborer un travail de fin de cycle ? Contenu
et étapes, Ed. Médiaspaul, Kinshasa, 2008.
3) Grawitz M., Méthodes des Recherche en sciences sociales, 8 e Ed. Dalloz, Paris,
1990.
4) Soler Y., Planification et suivi d'un projet, Centre national de la recherche
scientifique, Ed. DSI, Dakar, juin 2001

Travaux scientifiques : TFC & MEMOIRE


1) Mbanza Nsalambi M., Problématique de l’insécurité alimentaire et son
incidence sur la vie socio-sanitaire dans les ménages, TFC, IFAD, Kinshasa,
2017-2018.
2) Mukaba Mbutu, Cours polycopié de civisme et développent, G1 SSPA,
UNIKIN, Kinshasa, 1994-1995.
3) D. NSIMIRE RUEMA, Problématique de l’analphabétisme face au
développement communautaire, étude menée dans les communes de
Bandalungwa et Bumbu, Mémoire/IFAD, Kinshasa, 2011-2012.

Notes de cours
1) Nshindi Mudiayi E., Cours de santé publique, G2 STD, IFAD, Kinshasa, 2017-
2018,
2) PNUD, Stratégie de développement durable, Rapport mondial 2003.
3) PNUD, Guide de la planification, du suivi et de l’évaluation axés sur les
résultats du développement, 2009.
4) F. Perroux, cité par Don Bosco MBO, Cours d’ECODEV, G3 STD, IFAD,
2014.
Dictionnaires
1) Le petit Larousse illustré 2010, Edition Anniversaire, Paris, 2009.
9

Documents administratif de l’Etat


1) Ville de Kinshasa, fiche technique, département de plan, Aout 1988.
2) Secrétariat, Archives de la commune de Bandalungwa, 1957-2018.

Webographie
1) www.google.fr
2) https://www.bourse.cd/actualite-48-1-les-restaurants-de-fortune-malewa
consulté le 15/04/2019 à 21h30.
3) https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/aliment/2271 consulté le
21/02/2019 à 14 heures 44.
10

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................. - 1 -

1.1. Définition, choix et intérêt............................................................................................................. - 1 -

1.2. Problématique............................................................................................................................... - 2 -

1.3. L’hypothèse........................................................................................................................................ - 3 -

1.4. Délimitation du sujet........................................................................................................................... - 4 -

1.5. Objectif de l’étude............................................................................................................................... - 4 -

1.6. Méthodologies et techniques utilisées................................................................................................. - 4 -


1.6.1. Méthodes..............................................................................................................................................- 4 -
1.6.2. Technique.............................................................................................................................................- 5 -

1.7. Subdivision du travail......................................................................................................................... - 6 -

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONCEPTS...................................................- 7 -

Section I. Définition des concepts.............................................................................................................. - 7 -


Incidence....................................................................................................................................................... - 7 -
Sécurité..........................................................................................................................................................- 7 -
Insécurité.......................................................................................................................................................- 7 -
Conservation..................................................................................................................................................- 7 -
Aliment.......................................................................................................................................................... - 7 -
Alimentation.................................................................................................................................................. - 8 -
Insécurité alimentaire....................................................................................................................................- 8 -
Sécurité alimentaire.......................................................................................................................................- 8 -
Développement..............................................................................................................................................- 8 -
Communauté..................................................................................................................................................- 9 -
Santé............................................................................................................................................................- 10 -
Population................................................................................................................................................... - 10 -
Santé publique.............................................................................................................................................- 10 -
Santé communautaire...................................................................................................................................- 10 -
Restaurant................................................................................................................................................... - 10 -
Malewa « street food ».................................................................................................................................- 11 -

Section II. Généralité sur les Malewa....................................................................................................... - 11 -


I.3. Un défi sanitaire....................................................................................................................................- 12 -
I.4. La conservation des aliments.................................................................................................................- 12 -
I.5. Techniques de conservation des aliments...............................................................................................- 13 -

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE...........................................- 18 -

Section 1 : Aperçu historique de la Commune de Bandalungwa...............................................................- 18 -


Statut juridique............................................................................................................................................- 19 -
11

Situation géographique................................................................................................................................- 20 -
Caractéristiques climatique.........................................................................................................................- 21 -
Rythme saisonnier........................................................................................................................................- 21 -
Température.................................................................................................................................................- 21 -
Humidité relative.........................................................................................................................................- 21 -
Les précipitations........................................................................................................................................ - 22 -
Moyenne de température..............................................................................................................................- 22 -
Sol et végétation...........................................................................................................................................- 22 -
Subdivision de la commune de Bandalungwa..............................................................................................- 23 -
Organisation administrative........................................................................................................................- 23 -
Différents services........................................................................................................................................- 24 -
Aperçu socio-économique............................................................................................................................- 25 -
Voirie et accessibilité...................................................................................................................................- 25 -
Evacuation des eaux (effluents)...................................................................................................................- 26 -
Liste des bourgmestres.................................................................................................................................- 26 -

Section 2 : Présentation du marché Moulaert...........................................................................................- 27 -


Historique....................................................................................................................................................- 27 -
Cause du déplacement du Marché Lumumba...............................................................................................- 28 -
Situation géographique................................................................................................................................- 28 -
Structure organisationnelle..........................................................................................................................- 28 -

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES


RESULTATS D’ENQUETE.................................................................................................... - 28 -

3.1. Approche méthodologique................................................................................................................. - 29 -

3.2. Méthodes et techniques de la récolte des données...............................................................................- 29 -

3.2. L’INTERPRETATION (Discutions) DES RESULTATS.....................................................................- 41 -

CHAPITRE 4 : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT......................................- 45 -

4.1. CONCEPTION DU PROJET.......................................................................................................... - 45 -

4.2. ELABORATION.............................................................................................................................. - 46 -
4.3. PROGRAMMATION...................................................................................................................... - 48 -
4.4. BUDGET DU PROJET.................................................................................................................... - 51 -
4.5. LA VIABILITE................................................................................................................................ - 58 -
4.6. CADRE LOGIQUE......................................................................................................................... - 64 -
4.7. GESTION, SUIVI ET EVALUATION DU PROJET.......................................................................- 66 -
CONCLUSION GENERALE........................................................................................................ - 71 -
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................... - 73 -

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