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B.P 1800des
« Cas Kinshasa IAv.
latrines duSaïo N °2317,
campus Kasa-Vubu/Kinshasa
de Saio de l’OMNIA »
Juillet 2023
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EPIGRAPHE
« Il n’y a que deux endroits où l’on paye pour avoir le droit de dépenser, les latrines
publiques et les femmes »1
1
Charles Baudelaire, 1887.
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DEDICACE
REMERCIEMENTS
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Nous n’oublierons pas nos collègues de promotion de G3 STD/Soir avec qui nous
avons passé des moments merveilleux d’échanges académiques et créer aussi une
synergie du savoir et de bonne humeur. Nous citons : Judith DRABWA, Blandine
KAVUGHO
FR Fréquence
IFAD Institut Facultaire de Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONU Organisation des Nations Unies
RAS Rien à Signaler
RDC République Démocratique du Congo
UNICEF Fond des Nations Unies pour l’Enfant
O. INTRODUCTION GENERALE
Quant à l’intérêt, les résultats de cette étude vont servir de repères, sinon de banque
de données pour les autres chercheurs, et aussi pour les services de nettoyage,
notamment le service d’hygiène (santé publique, environnement). Cette étude va
aussi baliser des pistes de solutions dans l’optique de maintenir la salubrité de ces
infrastructures.
L’Afrique étant le continent situé en pleine zone tropicale, elle demeure le foyer de
nombreuses maladies tropicales, parmi lesquelles les maladies du peril-fecal sont
les plus fréquentes. En fait, la grande partie de la société vit dans un environnement
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malsain, à en croire l’OMS (2004). Ce phénomène n’est pas nouveau, car il existait
déjà 2,6 milliards des personnes dans le monde qui ne disposaient pas des latrines
dites améliorées, soit 41% de la population mondiale.2
Par ailleurs, ARADJABU KAPINGA Gisel3, dans son étude sur la problématique
de l’utilisation des installations sanitaires en milieux universitaires, cas de l’IFAD,
dégage les résultats selon lesquels :
100% des enquêtés affirment que les installations sanitaires sont malsains ;
100% des enquêtés affirment que ‘IFAD ne gère pas écologiquement les
matières fécales de ses installation sanitaires ; car la meilleure valorisation
de celles-ci pourraient produire l’éclairage électrique qui pourrait éclairer
l’Institut grâce à la construction du digesteur avec gazomètre.
2
Rapport OMS, 2004
3
ARADJABU KAPINGA Gisel, problématique de l’utilisation des installations sanitaires en milieux
universitaires, cas de l’IFAD, Mémoire de Licence, 2016,IFAD, Inédit
4
MITONGO KABONGO Laetitia, précarité des installations sanitaires et son incidence sur les conditions
hygiéniques des usagers du marché Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, Mémoire de Licence,2017,
IFAD, Inédit
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O.3. Problématique
Tout travail de fin de cycle commence par une problématique, suivie d’une ou
plusieurs hypothèses à infirmer ou confirmer après les investigations et analyses.
Cette étape regroupe un ensemble d’idées qui spécifient la position du problème
suscité par le sujet d’étude.5
A cet égard, le taux d’utilisation des latrines hygiéniques en RDC avoisine 46% et
plus de 80% des maladies sont liées à l’environnement malsain, y compris les
ordures jetées et la défécation dans les rues.
5
SHOMBA K.S. et SHUNDO, Méthodologie de la recherche scientifique, P.V, Kinshasa, 2002, p.32
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tout instant de milieux insalubres sans crainte de souffrir des maladies infectieuses.
Il considère son imaginaire invulnérable.
Notre étude vise une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia
Omnibus campus de Saïo afin d’éviter les maladies.
0.6. Délimitation
Dans l’espace, notre étude concerne les latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus de Saio. Et du point de vue temporel, notre étude couvre une période allant
de Novembre 2022 à Juillet 2023
0.7. Méthodologie
Pour réaliser une bonne étude, le chercheur fait recours aux méthodes et techniques.
0.7.1. Méthodes
Selon Jean Médard BOKONGO, une méthode scientifique est une voie pour
construire l’ordre des phénomènes, une démarche de l’esprit où le chercheur
invente les hypothèses découlant des effets observés. 8 Ainsi, nous avons utilisé la
méthode analytico-descriptive dans le cadre de cette étude.
Elle nous a permis de décrire l’état d’insalubrité des latrines de l’Université Omnia
Omnibus campus de Saïo.
7
REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, éd. La renaissance du livre, Bruxelles, 1971, p.6
8
BOKONGO Jean M., Initiation à la recherche scientifique, éd. Feu torrent, Kinshasa, 2012, p.28
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0.7.2. Technique
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages, Mémoires, revues en vue
de collecter des informations utiles à notre rédaction.
Dans cet ordre d’idées, nous avons eu à échanger avec les usagers (étudiants) sur
l’utilisation des installations sanitaires de l’Université Omnia Omnibus campus de
Saïo.
9
GRAWITZ Madeleine, Méthode de recherche en sciences sociales, éd. Dallo, Paris, 1971, p.331-333
10
PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes de sciences sociales, PUF, Paris, 1974, p.145
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Cette technique nous a permis d’observer l’état des latrines en termes de salubrité,
de la qualité des infrastructures, de la présence ou non de l’eau pour
l’assainissement.
I.1.1. Hygiène
Il se définit comme une branche du savoir qui traite des règles et des pratiques
nécessaires pour conserver et améliorer la santé (Hygiène du corps, Hygiène
publique, Hygiène mentale).
I.1.2. Hygiénique
I.1.3. social
Par définition, le social (la société) concerne la vie en société. Elle caractérise la vie
sociale et morale en société, relatif au monde des travailleurs et des citoyens. Par
ailleurs, le social est aussi l’ensemble d’éléments de circonstances qui déterminent
une situation.
I.1.4. Sanitaire
11
Toilet wars, urban sanitation services and the politic-private partnerships in Ghana, Institute of Development
studies, 2003, p.27
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L’installation sanitaire est définie comme une action par laquelle on installe ou on
est installé. C’est, l’œuvre dont les éléments sont organisés dans un espace donné à
la manière d’un environnement sanitaire qui a rapport à la conservation de la santé
publique, lois, mesures, précautions sanitaires, cordon sanitaire. Il s’agit aussi de
ligne des troupes placées de manière à empêcher toute communication avec un pays
infecté d’une maladie contagieuse ; c’est relatif à la conservation de la santé
publique, aussi relatif aux installations et appareils destinés aux soins de propreté
d’hygiène.
L’éducation sanitaire se définit comme une action qui consiste à exercer des
influences sur un individu ou groupe d’individus pour les amener à modifier leur
comportement vis-à-vis des autres, ainsi que leur milieu. Cette action, d’une
manière générale, vise à prendre des précautions et à mettre judicieusement à profit
les services sanitaires mis à leur disposition, les conduisant à apprendre eux-
mêmes, soit isolement ou collectivement.12
Le mot « toilette » désigne le local, appelé aussi cabinets ou « petit coin » consacré
à la discrétion et l’intimité du moment de soulagement volontaire des déjections
corporelles : urine (vidange de la vessie), défécation (vidange du côlon), voire
vomissement (vidange semi-volontaire de l’estomac), sperme (vidange
« éjaculation masculine »). Elles constituent une évolution par rapport aux moyens
antérieurs voués au même usage, à savoir :
12
LUKULA B., T., Problématique d’insalubrité dans les marchés de Kinshasa, mémoire, IFAD, Kinshasa,
2013-2014, p.10
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I.2.1. Historique
En effet, au XXVe siècle avant Jésus-Christ, les latrines fonctionnaient à l’eau dans
chaque maison, liées par des drains couverts de briques d’argile cuite. On retrouve
des « égouts » en briques similaires en Mésopotamie, ainsi que des tuyaux en terre
cuite dans les palais minoens qui transportaient l’eau sous pression aux fontaines.13
A Rome, les patriciens utilisaient généralement des pots de chambre, qui étaient
vidés par des esclaves. L’empereur Héliogabale était ainsi réputé avoir « des pots
de chambre en myrrhe et en pierre d’onyx ». De son côté, la plèbe avait recours aux
bains publics et aux latrines publiques, conçues pour évacuer les excréments (de
l’eau circulait sous le trou). Les vespasiennes tirent leur nom d’une anecdote
touchant l’empereur romain Vespasien qui avait eu l’idée de mettre un impôt sur
l’urine. Celle-ci était en effet, récupérée par les teinturiers et blanchisseurs à qui
elle servait au dégraissage des vêtements. C’est dans les lieux communautaires que
l’on trouve des exemples d’assainissement, comme dans les monastères.
13
Hans Peter Duerr, Le Mythe du processus de civilisation, vol.1 : Nudité et pudeur, Paris, Maison des sciences
de l’homme, 1998, p.201-202
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Par ailleurs, le Moyen Age marque une séparation entre l’Europe et l’Asie.
En Asie, les latrines étaient de petites pièces en haut des bâtiments, d’où les
excréments tombaient dans des fosses en contrebas, au niveau de la rue. Les
excréments étaient ensuite vidés régulièrement par une trappe, puis séchés au soleil
et utilisés comme carburant.
En Europe par contre, il est alors plus rare que les excréments soient desséchés. Les
édifices importants (châteaux, abbayes médiévales toutes construites avec un plan
hydraulique et des latrines individuelles ou collectives avec sièges en bois ou en
pierre) fonctionnaient comme les monastères où les excréments tombaient dans le
vide et s’évacuaient avec les eaux des canaux. En ce sens, les villes connaissaient
davantage de problèmes, car il était rare qu’il existât un système organisé de
collecte et d’évacuation des excréments.14
En outre, à la fin du XVIIIe siècle et surtout au début du XIXe siècle de notre ère, le
niveau de vie monte et de nombreux habitants des classes moyennes européennes
accèdent à la propriété. Le marché des accessoires domestiques s’accroît, et
notamment celui des latrines. Mais les systèmes d’assainissement ne suivent pas :
les latrines se déversent dans des fosses d’aisance, elles-mêmes vidangées la nuit, et
leur contenu sert à fertiliser les champs.
14
www.wikipedia.fr consulté, le 05 Avril 2023 à 12h32’
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Les latrines publiques peuvent être individuelles ou collectives. Quand les latrines
sont collectives, elles présentent des boxes fermés par des cloisons individuelles,
ainsi que des lavabos dans un secteur séparé, où typiquement d’autres personnes du
même sexe sont présentes, mais parfois totalement mixtes. Il existe également des
latrines collectives ou deux cuvettes sont présentes dans une même cabine.
Dans les années 1870 aux Etats-Unis, les latrines des usines ne sont pas séparées et
souvent situées à l’extérieur des bâtiments, avant l’arrivée des latrines assises
modernes. Le Massachusetts est le premier Etat Américain à séparer les latrines
publiques par sexe. Cette mesure s’appuie sur l’idéologie de la séparation des
sexes, selon laquelle la vertu des femmes doit être protégée en les cantonnant au
domicile, à l’éducation des enfants et aux tâches ménagères ; elle est réaffirmée par
l’idée que les femmes, intrinsèquement plus faibles que les hommes, doivent être
protégés de ceux-ci sur le lieu de travail. 18 Le code du travail exige que les latrines
fréquentées par des femmes soient munies de réceptacles dévolus à l’hygiène
féminine.
Cependant, il est souvent difficile de négocier les latrines publiques séparées par
sexe pour les transgenres ou les personnes androgynes, qui sont souvent sujettes à
l’embarras, au harcèlement, voire à des problèmes avec la police. Des personnes
transgenre ont été arrêtées pour l’usage non seulement des salles de bains qui
17
MORISOT J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment, Carilian, 1814, p.35
18
WHO et Unicef, Meeting the MDG Drinking Water and Sanitation Targets : The Urban and Rural Challenge
of the Decade, WHO/Unicef joint Monitoring Programmed, Genève et New York, 2006
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On trouve habituellement des latrines dans les avions et les aéroports, dans les
trains (sauf le cas de trains à parcours limité, du type trains de banlieue) et les
gares, souvent dans les autobus interurbains ou les cars de voyage longue distance
et les bacs, mais pas dans les métros, ni dans les Tramways et les autobus urbains.20
Dans les trains, les latrines traditionnelles évacuent directement les déjections sur la
voie, d’où la notification qui apparait dans beaucoup de latrines de train : « SVP,
n’utilisez pas les latrines lorsque le train est à l’arrêt ou en tunnel ». Dans les trains
roulant à plus de 200Km/h, l’étanchéité étant obligatoire, les latrines sont alors
équipées de micro-chasses et d’une cuve sous vide qui fait l’objet de vidange dans
les stations d’entretien des gares terminus. L’eau des chasses et parfois complétée
avec des produits chimiques désinfectants ou liquéfiants. Dans les rames, non
étanches, ayant des parcours souterrains importants (rames RER SNCF dans Paris)
des systèmes au sol provoquent le verrouillage d’entrée entendu la porte a bien été
refermée. Dans les avions, du fait de la pressurisation, les eaux usées sont stockées
durant le vol et sont évacuées lors de l’atterrissage par des camions destinés à cet
effet.
Les formes et dispositions des latrines varient selon les pays et les cultures,
notamment en raison des habitudes de défécation : la posture varie (assise ou
accroupie), de même que la méthode de nettoyage anal (avec du papier toilette, de
l’eau, ou des objets divers) et l’attitude plus ou moins fécophile ou fécophobe des
communautés (qui influence l’utilisation ultérieure ou non des excréments comme
19
LIU JIAYA et Wang Jungqi, « The practice, problem and strategy of ecological sanitary toilets with urine
diversion in china », dans First International Confrence on Ecologcal sanitation, Novembre 2001, Juisan Society
et Unicef
20
Juliette et Victor, « A toilette » vivre la Belgique sur magazine, 24 juillet 2012, p.25
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Depuis 2001, chaque 19 novembre est consacré à la journée mondiale des latrines,
sous l’égide de l’ONU et de l’OMS. Le but de cette journée est de promouvoir le
bien-fondé de l’hygiène et de la disponibilité en latrines privées et publiques, car en
2014, encore au moins un milliards de terriens n’ont pas accès à des sanitaires,
vivant pour plus de 82% d’entre eux dans dix pays plus démunis selon l’OMS. 22 Le
manque de latrines accroit sensiblement le risque d’épidémies et contraint de
nombreuses populations à vivre dans des conditions d’hygiène à la limite du
tolérable (par exemple, en zone subsaharienne, un enfant décèderait toutes les deux
minutes trente, après avoir bu une eau non potable, polluée par des effluents
d’origine humaine.
En effet, les bactéries et les virus se propagent surtout via les mains lorsque l’on
touche des surfaces contaminées et lorsque l’on tire la chasse d’eau. C’est pourquoi
le docteur Saldmann, cardiologue, nutritionniste et spécialiste de l’hygiène,
conseille de refermer le couvercle lorsque l’on tire la chasse, car des gouttelettes
peuvent s’échapper et produire un effet aérosol (ces virus et bactéries peuvent
encore être inhalés au cours des deux heures qui suivent) pouvant entraîner des
infections respiratoires et envoyer des germes sur toute la surface du local ainsi que
sur le papier toilette.
21
Rapport sur l’étude des latrines, des douches publiques et des latrines institutionnelles au Burkina Faso,
Hydro conseil, 2008
22
Strengthening water, sanitations and hygiene in schools, UNICEF, 2010
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d'une part, si le dépôt des excréta se fait sur place ou si les excréta sont
évacués ;
d'autre part, si la fosse est sèche ou humide, donc s'il y a ajout d'eau aux excréta
ou non ;
ou encore si elles sont intégrées au bâtiment ou non.
1. Latrine sèche
23
https://fr.wikipedia.org/wiki/Latrines, consulté le 10 Juin 2023 à 9h32’
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Est le type le plus rudimentaire mais aussi sans doute le plus répandu. Il s'agit d'une
fosse creusée dans le sol, souvent renforcée dans sa partie haute afin d'éviter
l'effondrement de la latrine ; la fosse est recouverte de branchages et de terre pour
les modèles simples, ou d'une dalle de béton percée d'un trou si les moyens le
permettent. S'il s'agit du type de latrine le plus simple, il permet déjà un bon
contrôle des maladies liées aux excréta, pour peu qu'un entretien régulier soit
effectué. Les odeurs et les mouches continuent de poser problème.
Plus souvent appelée VIP14 est une amélioration du type précédent, développé
en Afrique australe. Il consiste à ajouter une ventilation de la fosse à l'extérieur (le
plus souvent sous la forme d'un tuyau de PVC de diamètre 100 mm), surmontée
d'une grille anti-insectes. Cette latrine permet un bien meilleur contrôle des odeurs
et des mouches mais exige une construction de meilleure qualité et davantage
d'entretien.
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Sont similaires aux latrines à fosse simple mais, au lieu d'une fosse d'environ un
mètre de diamètre, disposent d'une fosse plus étroite, forée de façon mécanique.
Cette façon de faire a de nombreux inconvénients : risque d'effondrement des
parois, odeurs plus présentes car les excréments peuvent rester accrochés aux
parois, remplissage plus rapide même si le trou est profond, contamination plus
facile de la nappe phréatique. Ce type est employé en cas d'urgence humanitaire car
il est relativement rapide à creuser.
5. Latrines à seau
Consistent simplement à faire ses besoins dans un seau, couvert quand il n'est pas
utilisé afin d'éviter les mauvaises odeurs. Le seau est ensuite vidé périodiquement
dans un endroit adapté. Malgré les grands risques de santé imposés aux videurs
comme aux utilisateurs, on trouve encore de telles latrines, que ce soit pour des
raisons traditionnelles (comme en Inde où la caste des intouchables a pour rôle
traditionnel de vider les latrines) ou pour des raisons de manque de place,
notamment dans les bidonvilles.
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Les instituts ainsi regroupés sont : le Grand séminaire saint jean XXIII, le grand
séminaire saint André Kaggwa et l’Institut Facultaire de Développement. Le
27 janvier 2022, l’Université Omnia Omnibus reçoit l’autorisation de
fonctionnement du Ministère de l’enseignement supérieur et universitaire par
l’arrêté n°039/MINESU/CAB.MNB/RMM/2022.
II.1.4. Appellation
b. Filière d’entrepreneuriat ;
a. Filière d’Epidémiologie ;
5. Adresse
1. Site : www.universiteomniaomnibus.com
2. Boite mail : contact@universiteomniaomnibus.com ,
omniaomnibus22@gmail;com
3. Facebook : Université Omnia Omnibus
4. Téléphone : +243 831 445 562 (Whatsapp)
5. Adresse du siège administratif : 17, Avenue du Grand séminaire, Lemba-
Righini Kinshasa-RDC. B.P 1800 KIN I
P a g e | 24
1. Pré-enquête
2. Enquête
Une enquête est une technique de collecte de données à partir d’un questionnaire
administré sur un échantillon issu d’une population mère.
L’enquête par questionnaire a été pour nous une étape incontournable dans la
mesure où elle nous a permis de faire un sondage auprès des personnes qui
fréquentent l’OMNIA (enseignants, étudiants et visiteurs).
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FR X 100
% = N
% : pourcentage
FR : fréquence (nombre)
100 : constante
Après le dépouillement, les résultats obtenus se présentent sous forme des tableaux
statistiques commentés ci-après :
Les données utilisées proviennent des enquêtes réalisées durant la période allant de
Novembre 2022 à Février 2023.
La population d’enquête est constituée de l’univers de notre aire d’étude, lequel est
formé par l’ensemble d’individus.
II.2.4. Echantillonnage
Il est une technique qui consiste à prélever une partie de l’univers qui sera
effectivement étudiée et qui par extrapolation sera appliquée la totalité de la
population.
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Commentaire : Les résultats des enquêtés par genre étaient majoritairement des
hommes avec une proportion de 60% soit 30 enquêtés contre 40% de femmes soit
20 enquêtés.
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Commentaire : Les résultats du tableau 2 ont montré que sur la répartition des
enquêtés par tranches d’âges ont fait l’objet de 32% de 18-23 ans des jeunes
dominant lors de nos enquêtes, 28% sont dans la tranche d’âge de 24-29 ans, 16%
ont l’âge varie entre 30-35 ans, 2 enquêtés soit 4% se retrouvent dans l’intervalle
d’âge de 36-41 ans, 5 enquêtés soit 10% sont comprises dans les âges qui varie de
42-47 ans et 48 ans et plus.
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Commentaire : le tableau ci-dessus renseigne que 16% des enquêtés disent n’est
pas fréquenter les installations sanitaires, 64% qui représente la majorité des
enquêtés fréquentent les installations 1 fois par jour, 12 enquêtés en fréquente 2 fois
par jour, 4% y accèdent 3 fois par jour et enfin 4% de nos enquêtés y vont 4 fois par
jour.
Tableau N 9 : Quelle est votre opinion sur les prestations de cette équipe ?
Tableau N 11 : Faut-il créer un comité des usagers pour auto prise en charge des latrines ?
Tableau N 12 : avez-vous déjà souffert des infections dues à l’état hygiénique des latrines ?
Commentaire : le tableau 12 nous renseigne que 48% des enquêtés n’ont pas
souffert des infections dues à l’état hygiénique des latrines contre 52% qui en ont
déjà souffert.
Tableau N 13 : Lesquelles ?
II.4. Discussion
L’enquête nous a fourni plusieurs données qui sont compilés dans les différents
tableaux selon les centres d’intérêts, par la suite interprétées et commentées. Les
résultats obtenus appellent aux analyses suivantes :
Du point de vue identification des enquêtés, nous avons noté pour l’essentiel que la
majorité des enquêtés sont de sexe masculin soit 60% contre 40% de sexe féminin.
En ce qui concerne la tranche d’âge, le tableau 2 révèle que 32% des enquêtés ont
l’âge compris entre 18 à 23 ans, 28% sont dans l’intervalle de 24 à 29 ans, 16% de
30 à 35 ans, 10% de 42 à 47 ans, 10% de 48 et plus et enfin 4% de 36 à 41 ans.
Parlant du statut matrimonial, il s’observe que 70% de nos enquêtés sont des
célibataires contre 30% des mariés. En ce qui concerne le niveau d’étude, nous
avons eu à faire à 44% des diplômés, 30% des gradués ainsi que 26% des licenciés
Quant à la fréquentation des installations sanitaires, nous constatons que 84% soit
42 usagers les fréquentent installations contre 16% qui ne les fréquentent pas.
S’agissant du nombre de fois qu’ils fréquentent les installations, 16% des enquêtés
disent n’est pas fréquenter les installations sanitaires, 64% qui représente la
majorité des enquêtés fréquentent les installations 1 fois par jour, 12 enquêtés en
fréquente 2 fois par jour, 4% y accèdent 3 fois par jour et enfin 4% de nos enquêtés
y vont 4 fois par jour.
Pour la gestion après satisfaction il s’avère que 56% jettent de l’eau et lavent les
mains après la satisfaction de leurs besoins, 18% ne jettent que de l’eau tout
simplement et enfin 26% ne font rien du tout. A propos des agents d’entretien, la
majorité des enquêtés doit 58% confirment cette existence contre 42% qui disent le
contraire.
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III.2. Description
a. Situation géographique
L’Université Omnia Omnibus, campus de Saio est située sur l’avenue Saio n°2317
dans la commune de Kasa-Vubu non loin du Boulevard Triomphal.
b. Problème
c. Priorités
Manque de propreté dans les installations sanitaires de l’OMNIA.
d. Variables
Existence d’une équipe d’entretien ;
Existence d’un comité de gestion de l’Université
Présence du service d’hygiène.
e. Contraintes
Manque de cadre de formation pour l’équipe d’entretien ;
Financement difficile ;
Mégestion.
f. Alternatives
1. Construire d’autres latrines publiques modernes à l’Université
2. Changer l’équipe d’entretien des latrines
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h. Titre du projet
La santé n’a pas de prix dit-on. Notre travail s’est focalisé sur un problème criant aux
conditions sanitaires des latrines de l’Université Omnia Omnibus, campus de Saio.
C’est dans ce souci que nous avons proposé ce projet de développement afin de faire
part aux décideurs pour qu’ils apportent des réponses adéquates pour ne pas livrer les
usagers aux maladies.
a. Objectifs global
Ce projet vise une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus SAIO afin d’éviter les maladies.
b. Objectifs spécifiques
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c. Résultats attendus
Une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus de Saio ;
Les usagers sensibilisés ;
Renforcement des capacités de l’équipe assurée ;
Cadre de vie amélioré.
III.5. Activités
III.10. Budgétisation
Selon le Bureau International du Travail (BIT), une année a 220 jours de travail.
Donc, nous avons 476/73,2 = 6,5 à peu près 7 personnes qui doivent travailler dans
ce projet.
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Unités Coût
Désignation Quantités Coût total
comptable unitaires
Ordinateur Pièce 2 350 700
Rétroprojecteur Pièce 1 300 300
Imprimante Pièce 1 250 250
Groupe Pièce 1 400 400
électrogène
TOTAL 1650
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Recettes Dépenses
Apport local I. Investissement
S/Total : 21 145
C’est de cette façon que les concernés s’approprieront les latrines et assurerons
l’hygiène dans leur milieu de vie.
Au regard du but poursuivi et des objectifs assignés au projet, nous sommes d’avis
que celui-ci répond aux problèmes consentis par les usagers.
Les dépliants et le T-Shirts utiliseront des outils appropriés pour permettre aux
bénéficiaires de pénétrés ce qui lui sera communiqué par les sensibilisateurs. C’est
une technique simple et adaptée.
Les femmes sont impliquées directement dans ce projet, car elles font partie de la
population qui est la plus exposée.
Le suivi est une opération très importante dans la réalisation d’un projet. Il
s’effectue du début à la fin du projet ; il nous permet de surveiller régulièrement
l’administration et la comptabilité du projet. Il surveille toutes les phases de
réalisation, en ce sens, l’on veille à ce que le calendrier de différentes phases soient
bien suivi et que le projet soit exécuté en respectant les prévisions.
Févr.
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Niveau de Mesure
Risques Impact négatif Responsable Durée Observation
risque d’atténuation
Mauvaise utilisation Dégradation des Restructuration Responsable du Indéterminée
des installations installations Elevé des installations comité local de suivi RAS
hygiénique hygiéniques hygiéniques
Rupture des infectants Contamination Renforcement Chef de projet
des usagers Elevé de stock des 4 RAS
infectants
Absence d’une équipe Insalubrité Installation Equipe de suivie
de maintenance criante Elevé d’une équipe de 4 RAS
maintenance
Manque de moyen Abandon des Financement Bailleurs de fonds
financier installations Faible régulier 4 RAS
hygiéniques
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Indicateur
Logique
objectivement Source de vérification Hypothèse
d’intervention
vérifiable
Objectif global Vise une gestion - Comité chargé - Rapport
responsable des latrines de formation d’activité
de l’université Omnia - Le taux des - Rapport de
Omnibus/campus SAIO maladies centre de santé
afin d’éviter les diminués
maladies
Objectifs spécifiques Renforcer la capacité - Les usagers sont - Rapport - Bonne formation
sanitaire de l’équipe sensibilisés d’activité des membres
d’entretien en matière - Les latrines - T-Shirt et bénéficiaires
de soins des latrine, en publiques sont dépliant - Allocation des
sensibilisant les usagers prises en charge - Sceaux ressources
sur à l’utilisation suffisantes.
raisonnable des latrines
publique de l’OMNIA
endéans 4 mois.
Résultats attendus - Une gestion - Les latrines - Formulaire - Mesure à prendre
responsable des publiques sont d’évaluation de - Des méthodes
latrines publique gérés la formation permettant une
de l’OMNIA - 50 - Rapport mensuel participation
- Les usagers sensibilisateurs du projet efficace des
sensibilisés formés membres
- Renforcement - L’équipe
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CONCLUSION GENERALE
Conclure une étude ne signifie pas l’achever totalement, mais c’est une occasion
pour le chercheur de s’arrêter et de faire l’évaluation de ce qu’a été l’essentiel de
son travail. Sous l’intitulé : « Problématique des conditions socio-sanitaire dans le
milieu universitaire. Cas des latrines du campus de Saio de l’OMNIA ». Nous
sommes partis d’une préoccupation centrale qui s’articulait autour des questions
suivantes : Quelles sont les causes à la base de la mauvaise gestion des latrines
publiques de l’OMNIA/Campus de Saio ? Quelle stratégie faut-il appliquée pour
sauvegarder d’une manière responsable ces infrastructures ?
Notre étude visait une gestion responsable des latrines publiques de l’OMNIA, afin
d’éviter à ses usagers des maladies dues à l’insalubrité. Celle-ci s’est structurée en
3 chapitres dont le premier nous a permis une familiarisation avec les concepts clés
de notre étude. Le deuxième chapitre s’est appesanti sur le cadre méthodologique
de l’étude, l’Université Omnia Omnibus campus de Saio et ses installations
sanitaire. Le troisième chapitre a proposé un dossier projet de développement
intitulé : « sensibilisation des usagers sur l’utilisation des latrines publiques de
l’Université Omnia Omnibus Campus de Saio ».
En toute modestie, nous pensons que ce travail pourra être d’une grande utilité pour
l’amélioration des conditions hygiéniques des usagers, et l’engagement à une bonne
gestion des latrines publiques de l’OMNIA.
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BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
BOKONGO Jean M., Initiation à la recherche scientifique, éd. Feu torrent,
Kinshasa, 2012.
CAPLOW, T., Méthodes de sciences sociales, ed. Montsesten, Paris, 1972.
GRAWITZ Madeleine, Méthode de recherche en sciences sociales, éd.
Dallo, Paris, 1971.
Hans Peter Duerr, Le Mythe du processus de civilisation, vol.1 : Nudité et
pudeur, Paris, Maison des sciences de l’homme, 1998.
Louis-Marie Prudhomme, voyage descriptif et philosophique de l’ancien et
du nouveau. Paris 1814. Tome 2.
MORISOT J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du
bâtiment, Carilian, 1814.
PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes de sciences sociales, PUF, Paris,
1974.
REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, éd. La renaissance
du livre, Bruxelles, 1971.
III. RAPPORTS
IV. WEBOGRAPHIE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Latrines, consulté le 10 Juin 2023 à 9h32’
www.wikipedia.fr consulté, le 05 Avril 2023 à 12h32’
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EPIGRAPHE..............................................................................................................i
DEDICACE...............................................................................................................ii
REMERCIEMENTS................................................................................................iii
O. INTRODUCTION GENERALE..........................................................................1
I.1.1. Hygiène............................................................................................................8
I.1.2. Hygiénique.......................................................................................................8
I.1.3. social................................................................................................................8
I.1.4. Sanitaire...........................................................................................................8
I.2.1. Historique.......................................................................................................10
1. Pré-enquête..........................................................................................................25
2. Enquête................................................................................................................25
II.2.4. Echantillonnage............................................................................................26
II.4. Discussion........................................................................................................38
III.2. Description.....................................................................................................39
III.5. Activités.........................................................................................................41
III.10. Budgétisation................................................................................................41
CONCLUSION GENERALE.................................................................................52
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................53
ANNEXE................................................................................................................58
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ANNEXE
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Archidiocèse de Kinshasa
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
A. Motivation de l’enquête
B. Identification de l’enquêté
1. Sexe
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Masculin Féminin
2. Age
18-23 ans 24-29 ans 30-35 ans 36-41 ans 42-47 ans 48-
plus
3. Etat civil
4. Niveau d’étude
Oui Non
Si oui,
Oui Non
Payante Gratuite
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11. Faut-il créer un comité des usagers pour auto prise en charge des toilettes ?
Oui Non
E. Incidence socio-sanitaire
12. Avez-vous déjà souffert des infections dues à l’état hygiénique des toilettes ?
Oui Non
Si oui,
13. Lesquelles ?