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11

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS
Faculté de Gestion, Management et Développement

B.P 1800 Kinshasa I

PROBLEMATIQUE DES CONDITIONS SOCIO-SANITAIRE


DANS LE MILIEU UNIVERSITAIRE.

B.P 1800des
« Cas Kinshasa IAv.
latrines duSaïo N °2317,
campus Kasa-Vubu/Kinshasa
de Saio de l’OMNIA »

KABONGO MUSHIYA Emeraude

Travail présenté et défendu en vue de l’obtention


du grade de Gradué en Sciences et Techniques
de Développement.

Directeur : NSINGI LUFUNDISU James


Chef de travaux

Juillet 2023
Page |i

EPIGRAPHE

« Il n’y a que deux endroits où l’on paye pour avoir le droit de dépenser, les latrines
publiques et les femmes »1

1
Charles Baudelaire, 1887.
P a g e | ii

DEDICACE

A mon père Jean Pierre KABONGO ;

A ma mère Joséphine TSHIBANDA.

REMERCIEMENTS
P a g e | iii

Au terme de notre premier cycle de graduat en Sciences et Techniques de


Développement, il nous est agréable d’exprimer notre gratitude à tous ceux qui,
d’une manière ou d’une autre ont contribué à notre épanouissement scientifique. De
ce fait, nous ne cesserons de rendre grâce à Dieu le Très-Haut pour sa miséricorde,
sa grâce en notre modeste personne.

Nous remercions du fond du cœur les membres du comité de gestion de


l’Université Ominia Omnibus qui, nous ont permis de terminer ce cycle de graduat.

Nos remerciements s’adressent au corps professoral de l’Université Omnia


Omnibus pour l’enseignement de qualité qu’il nous a dispensé.

Notre sentiment de fierté s’adresse au Chef de Travaux NSINGI LUFUNDISU


James, qui, malgré ses multiples occupations a accepté de nous accompagner tout
au long de cet exercice scientifique. Ses remarques combien pertinentes, nous ont
permis de réaliser ce travail.

Nous sommes aussi redevables envers l’Assistant Emmanuel SIDO, le rapporteur


de ce Travail de Fin de Cycle, pour son accompagnement lequel nous a aussi aidés
à cheminer surement vers la fin.

Nous n’oublierons pas nos collègues de promotion de G3 STD/Soir avec qui nous
avons passé des moments merveilleux d’échanges académiques et créer aussi une
synergie du savoir et de bonne humeur. Nous citons : Judith DRABWA, Blandine
KAVUGHO

Emeraude MUSHIYA KABONGO

LISTE DES ABREVIATIONS


P a g e | iv

FR Fréquence
IFAD Institut Facultaire de Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONU Organisation des Nations Unies
RAS Rien à Signaler
RDC République Démocratique du Congo
UNICEF Fond des Nations Unies pour l’Enfant

LISTE DES FIGURES


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Figure 1 Latrine sèche 16


Figure 2 Latrine à fosse simple 17
Figure 3 Latrine améliorée à fosse ventilée 18
Figure 4 Latrine à seau 19

LISTE DES TABLEAUX


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Tableau 1 Répartition des enquêtés selon le sexe 22


Tableau 2 Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge 23
Tableau 3 Répartition des enquêtés selon le statut matrimonial 24
Tableau 4 Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruction 25
Tableau 5 Opinion des enquêtés selon la fréquentation des installations 26
sanitaires
Tableau 6 Opinion des enquêtés selon le nombre de fois par jour 27
Tableau 7 Opinion des enquêtés selon la gestion après satisfaction des 28
besoins
Tableau 8 Opinion des enquêtés selon l’existence des agents d’entretien 29
des latrines
Tableau 9 Opinion des enquêtés selon la prestation de cette équipe 30
d’entretien
Tableau 10 Opinion des enquêtés selon les conditions d’accès aux latrines 31
Tableau 11 Opinion des enquêtés si faut-il créer un comité des usagers 32
pour l’auto-prise en charge des latrines
Tableau 12 Opinion des enquêtés sur les infections dues à l’état 33
hygiénique des latrines
Tableau 13 Opinion des enquêtés sur lesquelles des infections souffert 34
Tableau 14 Analyse des alternatives 37
Tableau 15 Tableau des stratégies 39
Tableau 16 Gantt des activités 40
Tableau 17 Besoins en Ressources humaines 41
Tableau 18 Besoins en salaire 42
Tableau 19 Besoins en équipement 42
Tableau 20 Besoins en frais généraux 43
Tableau 21 Besoins en fourniture de bureau et sensibilisation 43
Tableau 22 Budget récapitulatif 44
Tableau 23 Plan de trésorerie 45
Tableau 24 Gestion des risques 48
Tableau 25 Cadre logique 49
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O. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Présentation, motivation et intérêt du sujet

Les latrines de l’université Omnia Omnibus constituent un point d’encrage où


passent des nombreux usagers (étudiants, visiteurs, vendeurs, etc.) pour satisfaire
leurs besoins physiologique. Ces infrastructures sont censées être salubres pour
sauvegarder l’état sanitaire des étudiants. Malheureusement, les latrines sont dans
un état d’insalubrité inacceptable. Elles peuvent être à l’origine des maladies dues
au manque d’hygiène. Voilà c’est qui a motivé le choix du sujet de notre réflexion.

Quant à l’intérêt, les résultats de cette étude vont servir de repères, sinon de banque
de données pour les autres chercheurs, et aussi pour les services de nettoyage,
notamment le service d’hygiène (santé publique, environnement). Cette étude va
aussi baliser des pistes de solutions dans l’optique de maintenir la salubrité de ces
infrastructures.

O.2. Revue de la littérature

La problématique sur l’analyse de l’état de salubrité ou la précarité des installations


sanitaires (latrines) a déjà été abordée par plusieurs organismes, et chercheurs
notamment l’OMS et l’UNICEF dont voici les conclusions des uns et des autres :

La salubrité est fortement liée à la santé publique en raison de nombreuses maladies


dues au milieu malsain. L’évacuation des excrétas est probablement l’aspect le plus
important au niveau domestique ; car, si les déchets et les eaux usées peuvent
simplement être jetés dans la rue en l’absence de système de gestion, la défécation
non contrôlée est une source importante de maladies. L’OMS et l’UNICEF mettent
l’accent sur les latrines améliorées comme indicateur de l’assainissement de base
avant de considérer les déchets solides.

L’Afrique étant le continent situé en pleine zone tropicale, elle demeure le foyer de
nombreuses maladies tropicales, parmi lesquelles les maladies du peril-fecal sont
les plus fréquentes. En fait, la grande partie de la société vit dans un environnement
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malsain, à en croire l’OMS (2004). Ce phénomène n’est pas nouveau, car il existait
déjà 2,6 milliards des personnes dans le monde qui ne disposaient pas des latrines
dites améliorées, soit 41% de la population mondiale.2

Le manque d’hygiène au niveau des latrines et d’évacuation des eaux usées


constitue un frein au développement. Cette entrave se caractérise par des maladies
fréquentes à la limite d’un environnement malsain.

Par ailleurs, ARADJABU KAPINGA Gisel3, dans son étude sur la problématique
de l’utilisation des installations sanitaires en milieux universitaires, cas de l’IFAD,
dégage les résultats selon lesquels :

 100% des enquêtés affirment que les installations sanitaires sont malsains ;
 100% des enquêtés affirment que ‘IFAD ne gère pas écologiquement les
matières fécales de ses installation sanitaires ; car la meilleure valorisation
de celles-ci pourraient produire l’éclairage électrique qui pourrait éclairer
l’Institut grâce à la construction du digesteur avec gazomètre.

MITONGO KABONGO Laetitia4, dans son Mémoire intitulé précarité des


installations sanitaires et son incidence sur les conditions hygiéniques des usagers
du marché Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, tire les conclusions
suivantes :

 En ce qui concerne les causes du mauvais état des installations sanitaires,


50% des répondants l’attribuent à la mauvaise utilisation de ces
infrastructures ;
 Pour assurer la salubrité permanente, 50% plaident pour la création d’un
comité d’entretien issu de la volonté des usagers ;

2
Rapport OMS, 2004
3
ARADJABU KAPINGA Gisel, problématique de l’utilisation des installations sanitaires en milieux
universitaires, cas de l’IFAD, Mémoire de Licence, 2016,IFAD, Inédit
4
MITONGO KABONGO Laetitia, précarité des installations sanitaires et son incidence sur les conditions
hygiéniques des usagers du marché Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, Mémoire de Licence,2017,
IFAD, Inédit
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 En termes de valorisation des matières fécales, 64% sont d’accord de cette


vision, et 74% proposent la production du biogaz.

O.3. Problématique

Tout travail de fin de cycle commence par une problématique, suivie d’une ou
plusieurs hypothèses à infirmer ou confirmer après les investigations et analyses.
Cette étape regroupe un ensemble d’idées qui spécifient la position du problème
suscité par le sujet d’étude.5

Dans leur rapport de 2011, l’OMS et l’UNICEF révèlent qu’en Afrique


subsaharienne, l’impact sanitaire est moins considéré du fait que l’enjeu sanitaire
figure rarement au premier plan de la politique sanitaire. Dans les Etats du Sud,
plus de 9 millions de personnes n’ont pas accès aux mesures hygiéniques
adéquates.

A cet égard, le taux d’utilisation des latrines hygiéniques en RDC avoisine 46% et
plus de 80% des maladies sont liées à l’environnement malsain, y compris les
ordures jetées et la défécation dans les rues.

A travers l’Université Omnia Omnibus, campus de Saio, nous observons avec


beaucoup d’intérêt la présence des infrastructures sanitaires construites dans le but
de servir les étudiants d’un lieu d’aisance adéquat. En dépit de cet effort de
l’Administration de l’Université, nous constatons que la plupart des latrines sont
dans un état précaire, marqué par des insuffisances avérées de propreté, et engendre
des infections diverses.

La situation vécue aux latrines de l’Université Omnia Omnibus campus de Saio ne


peut nous étonner outre mesure, car cela relève du mental africain sinon de
l’homme congolais. Parce que celui-ci se permet de croire que le noir ne peut
mourir des microbes. En d’autres termes, l’homme congolais peut s’accommoder à

5
SHOMBA K.S. et SHUNDO, Méthodologie de la recherche scientifique, P.V, Kinshasa, 2002, p.32
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tout instant de milieux insalubres sans crainte de souffrir des maladies infectieuses.
Il considère son imaginaire invulnérable.

A tout considérer, l’état crasseux dû à la mauvaise gestion des latrines de


l’Université Omnia Omnibus campus de Saio interpelle les bonnes consciences. Ce
qui nous amène de soulever le questionnement suivant :

 Quelles sont les causes à la base de la mauvaise gestion des latrines de


l’Université Omnia Omnibus campus de Saïo ?
 Quelle stratégie faut-il inscrire pour sauvegarder d’une manière responsable
ces infrastructures ?

0.4. Hypothèse du travail

CAPLOW, T. défini l’hypothèse du travail comme une relation de cause à effet


formulée sous une forme affirmative et permettant la vérification. 6 Eu égard à ce
qui précède, nous formulons les hypothèses selon lesquelles les causes à la base de
la mauvaise gestion des latrines seraient dues au manque d’éducation sanitaire et
mésologique des usagers (étudiants). La constitution d’une brigade de nettoyage
serait une stratégie appropriée pour assurer une salubrité pérenne de ces
infrastructures.

0.5. Objectifs de l’étude

0.5.1. Objectif global

Notre étude vise une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia
Omnibus campus de Saïo afin d’éviter les maladies.

0.5.2. Objectifs spécifiques

 Responsabiliser les usagers des latrines (étudiants) de l’Université ;


 Lutter préventivement contre les maladies dues à l’insalubrité ;
 Réduire significativement la prévalence des maladies infectieuses.
6
CAPLOW, T., Méthodes de sciences sociales, ed. Montsesten, Paris, 1972, p.15
Page |5

0.6. Délimitation

Les investigations scientifiques sont tributaires du temps et des moyens. Ce faisant,


REZSOHAZY souligne que toute démarche scientifique procède à un découpage
de la réalité. Il n’est pas possible d’étudier ou de parcourir tous les éléments
jusqu’aux extrêmes limites de la terre et jusqu’au début du temps.7

Dans l’espace, notre étude concerne les latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus de Saio. Et du point de vue temporel, notre étude couvre une période allant
de Novembre 2022 à Juillet 2023

0.7. Méthodologie

Pour réaliser une bonne étude, le chercheur fait recours aux méthodes et techniques.

0.7.1. Méthodes

Selon Jean Médard BOKONGO, une méthode scientifique est une voie pour
construire l’ordre des phénomènes, une démarche de l’esprit où le chercheur
invente les hypothèses découlant des effets observés. 8 Ainsi, nous avons utilisé la
méthode analytico-descriptive dans le cadre de cette étude.

0.7.1.1. Méthode descriptive

Elle nous a permis de décrire l’état d’insalubrité des latrines de l’Université Omnia
Omnibus campus de Saïo.

0.7.1.2. Méthode analytique

Les investigations scientifiques réalisées sur terrain ont donné la possibilité de


réunir des données qui ont été systématiquement analysées.

7
REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, éd. La renaissance du livre, Bruxelles, 1971, p.6
8
BOKONGO Jean M., Initiation à la recherche scientifique, éd. Feu torrent, Kinshasa, 2012, p.28
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0.7.2. Technique

Pour GRAWITZ Madeleine, les techniques sont des procédés opératoires


rigoureusement bien définis, transmissibles, prêts d’être appliqués à nouveau dans
les mêmes conditions, adaptés au genre de problème et de phénomène en cause. 9
Nous avons ainsi recouru aux techniques documentaires, interview, observation
directe et d’enquête par questionnaire.

0.7.2.1. Technique documentaire

Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages, Mémoires, revues en vue
de collecter des informations utiles à notre rédaction.

0.7.2.2. Technique d’interview

Pour Pinto Roger et Grawitz Madeleine, l’interview est une forme de


communication établie entre deux personnes qui ne se connaissent pas, ayant pour
but de recueillir certaines informations concernant un Object précis. 10 En d’autres
termes, l’interview est un procédé d’investigation scientifique utilisant un processus
de communication verbale pour recueillir des informations en relation avec un but
visé.

Dans cet ordre d’idées, nous avons eu à échanger avec les usagers (étudiants) sur
l’utilisation des installations sanitaires de l’Université Omnia Omnibus campus de
Saïo.

0.7.2.3. Technique d’enquête

Celle-ci peut se comprendre comme un ensemble des questions minutieusement


élaborées, structurées dans le but d’obtenir auprès des enquêtés les réponses
traduisant l’option, un jugement ou un point de vue sur un problème donné.

9
GRAWITZ Madeleine, Méthode de recherche en sciences sociales, éd. Dallo, Paris, 1971, p.331-333
10
PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes de sciences sociales, PUF, Paris, 1974, p.145
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0.7.2.4. Technique d’observation directe

Cette technique nous a permis d’observer l’état des latrines en termes de salubrité,
de la qualité des infrastructures, de la présence ou non de l’eau pour
l’assainissement.

0.8. Subdivision du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce travail est constitué de trois (3)


chapitres :

 Le chapitre premier traite du cadre conceptuel et théorique ;


 Le deuxième présente la méthodologie ;
 Le troisième enfin concerne le dossier projet de développement.
Page |8

CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

I.1. Définition des concepts de base et apparentés

I.1.1. Hygiène

Il se définit comme une branche du savoir qui traite des règles et des pratiques
nécessaires pour conserver et améliorer la santé (Hygiène du corps, Hygiène
publique, Hygiène mentale).

I.1.2. Hygiénique

Il s’agit de l’hygiène, des soins du corps. 11 En ce sens, la mesure hygiénique a un


rapport aux soins corporels intimes (papier, serviette hygiénique) qui favorise
l’hygiène. Quant à nous, nous considérons les conditions de propreté, milieu sain,
milieu salubre, exempt de pollution et de nuisance.

I.1.3. social

Par définition, le social (la société) concerne la vie en société. Elle caractérise la vie
sociale et morale en société, relatif au monde des travailleurs et des citoyens. Par
ailleurs, le social est aussi l’ensemble d’éléments de circonstances qui déterminent
une situation.

I.1.4. Sanitaire

Par définition, « sanitaire » est liée à la santé, particulièrement à la santé publique


et à l’hygiène (mesures sanitaires, le cordon sanitaire, l’installation sanitaire) qui
alimente un bâtiment en eau et évacue les eaux usées. Dans notre contexte, il est
question de prendre les mesures sanitaires pour assurer l’état salubre et le bon
fonctionnement des latrines publiques de l’Université Omnia Omnibus campus de
Saïo.

11
Toilet wars, urban sanitation services and the politic-private partnerships in Ghana, Institute of Development
studies, 2003, p.27
Page |9

I.1.5. Installation sanitaire

L’installation sanitaire est définie comme une action par laquelle on installe ou on
est installé. C’est, l’œuvre dont les éléments sont organisés dans un espace donné à
la manière d’un environnement sanitaire qui a rapport à la conservation de la santé
publique, lois, mesures, précautions sanitaires, cordon sanitaire. Il s’agit aussi de
ligne des troupes placées de manière à empêcher toute communication avec un pays
infecté d’une maladie contagieuse ; c’est relatif à la conservation de la santé
publique, aussi relatif aux installations et appareils destinés aux soins de propreté
d’hygiène.

I.1.6. Education sanitaire

L’éducation sanitaire se définit comme une action qui consiste à exercer des
influences sur un individu ou groupe d’individus pour les amener à modifier leur
comportement vis-à-vis des autres, ainsi que leur milieu. Cette action, d’une
manière générale, vise à prendre des précautions et à mettre judicieusement à profit
les services sanitaires mis à leur disposition, les conduisant à apprendre eux-
mêmes, soit isolement ou collectivement.12

I.2. Généralités sur les latrines

Le mot « toilette » désigne le local, appelé aussi cabinets ou « petit coin » consacré
à la discrétion et l’intimité du moment de soulagement volontaire des déjections
corporelles : urine (vidange de la vessie), défécation (vidange du côlon), voire
vomissement (vidange semi-volontaire de l’estomac), sperme (vidange
« éjaculation masculine »). Elles constituent une évolution par rapport aux moyens
antérieurs voués au même usage, à savoir :

 Ceux concernant le receveur uniquement chaise percée, pot de chambre, seau


spécial à couvercle (fer-blanc, émaillé puis plastique) ;

12
LUKULA B., T., Problématique d’insalubrité dans les marchés de Kinshasa, mémoire, IFAD, Kinshasa,
2013-2014, p.10
P a g e | 10

 Ceux concernant la discrétion et l’intimité avec clôtures opaques de


discrétion : latrines, feuillées, « cabane au fond du jardin », cabinet de
chaise…

En effet, le terme « toilette » désigne donc aussi l’élément receveur ouvert,


permettant de s’assoir, vasque (souvent en forme de siège), sauf pour certains
évitant le contact direct de la peau des fesses avec leurs surfaces, comme les
latrines à la turque, incompatible ou difficile à l’usage pour les personnes à mobilité
réduite.

I.2.1. Historique

L’histoire des latrines remonte à l’origine de la civilisation ; dès qu’un grand


nombre de personnes se trouve réuni au même endroit, il y a besoin d’un système
pour évacuer les ordures et les excréments. Les archéologues ont mis à jour des
vestiges de réseaux d’eau, voire de latrines à chasse d’eau.

En effet, au XXVe siècle avant Jésus-Christ, les latrines fonctionnaient à l’eau dans
chaque maison, liées par des drains couverts de briques d’argile cuite. On retrouve
des « égouts » en briques similaires en Mésopotamie, ainsi que des tuyaux en terre
cuite dans les palais minoens qui transportaient l’eau sous pression aux fontaines.13

A Rome, les patriciens utilisaient généralement des pots de chambre, qui étaient
vidés par des esclaves. L’empereur Héliogabale était ainsi réputé avoir « des pots
de chambre en myrrhe et en pierre d’onyx ». De son côté, la plèbe avait recours aux
bains publics et aux latrines publiques, conçues pour évacuer les excréments (de
l’eau circulait sous le trou). Les vespasiennes tirent leur nom d’une anecdote
touchant l’empereur romain Vespasien qui avait eu l’idée de mettre un impôt sur
l’urine. Celle-ci était en effet, récupérée par les teinturiers et blanchisseurs à qui
elle servait au dégraissage des vêtements. C’est dans les lieux communautaires que
l’on trouve des exemples d’assainissement, comme dans les monastères.

13
Hans Peter Duerr, Le Mythe du processus de civilisation, vol.1 : Nudité et pudeur, Paris, Maison des sciences
de l’homme, 1998, p.201-202
P a g e | 11

Par ailleurs, le Moyen Age marque une séparation entre l’Europe et l’Asie.

En Asie, les latrines étaient de petites pièces en haut des bâtiments, d’où les
excréments tombaient dans des fosses en contrebas, au niveau de la rue. Les
excréments étaient ensuite vidés régulièrement par une trappe, puis séchés au soleil
et utilisés comme carburant.

En Europe par contre, il est alors plus rare que les excréments soient desséchés. Les
édifices importants (châteaux, abbayes médiévales toutes construites avec un plan
hydraulique et des latrines individuelles ou collectives avec sièges en bois ou en
pierre) fonctionnaient comme les monastères où les excréments tombaient dans le
vide et s’évacuaient avec les eaux des canaux. En ce sens, les villes connaissaient
davantage de problèmes, car il était rare qu’il existât un système organisé de
collecte et d’évacuation des excréments.14

En outre, à la fin du XVIIIe siècle et surtout au début du XIXe siècle de notre ère, le
niveau de vie monte et de nombreux habitants des classes moyennes européennes
accèdent à la propriété. Le marché des accessoires domestiques s’accroît, et
notamment celui des latrines. Mais les systèmes d’assainissement ne suivent pas :
les latrines se déversent dans des fosses d’aisance, elles-mêmes vidangées la nuit, et
leur contenu sert à fertiliser les champs.

I.2.2. La révolution sanitaire du XIXe siècle

I.2.2.1. La Grande Puanteur

D’entrée de jeu, le milieu du XIXe siècle devient critique à cause de niveau de


pollution de certaines rivières. La méconnaissance des mécanismes de transmission
des maladies comme le choléra augmente la panique ; la proximité de la Tamise et
du parlement incite les députés à agir promptement. Deux semaines après le pic de
la crise, une loi est votée, facilitant la construction d’égouts et débloquant des
crédits conséquents. Cet évènement, connu sous le nom de « Grande Puanteur »

14
www.wikipedia.fr consulté, le 05 Avril 2023 à 12h32’
P a g e | 12

marque le début de la « révolution sanitaire » que connaissent les métropoles


européennes durant la seconde moitié du XIXe siècle.15

I.2.2.2. Latrines à terre et latrines à eau

Il sied de souligner qu’en Angleterre à partir de 1836, deux systèmes de latrines


coexistaient : d’un côté la toilette à eau inventée par Thomas Crapper, et de l’autre
côté, la toilette à terre, inventée par Thomas Sziburne et commercialisées dès 1860
par la « Moule Patent Earth-Closet Company ltd » fondée par Henry Moule.

La guerre commerciale s’étend sur le continent, notamment sur l’invention du


siphon pour les latrines à eau, et la multiplication des offres sur les latrines sèches.
Le catalogue d’Henry Moule propose entre autres des latrines qui déversent de
façon automatique une quantité de terre définie, une toilette chauffant pour
supprimer les odeurs des systèmes ventilés et d’autres modèles plus basiques pour
les collectivités.16

I.2.2.3. Latrines publiques

Les latrines publiques peuvent être individuelles ou collectives. Quand les latrines
sont collectives, elles présentent des boxes fermés par des cloisons individuelles,
ainsi que des lavabos dans un secteur séparé, où typiquement d’autres personnes du
même sexe sont présentes, mais parfois totalement mixtes. Il existe également des
latrines collectives ou deux cuvettes sont présentes dans une même cabine.

Quand on en arrive à définir le terme de « toilette publique », idéalement, nous


devrions dire que ce terme ne diffère que par un élément : l’endroit, de privé,
devient partagé. Nous passons d’un endroit réservé à une personne, à une famille et,
par extension, à des amis proches, à un endroit partagé par tous.

I.2.2.4. Latrines payantes


15
Louis-Marie Prudhomme, voyage descriptif et philosophique de l’ancien et du nouveau. Paris 1814. Tome 2,
pp.95-97 .
16
P a g e | 13

Quelques latrines publiques peuvent être utilisées gratuitement, mais d’autres


exigent un paiement. Celui-ci peut être réalisé de plusieurs façons, par :

 Dépôt sur un plat sans surveillance ;


 Dépôt dans une boite avec une fente ;
 Dépôt dans la fente d’un tourniquet ou d’un ressort porte ;
 Via un préposé, communément appelé « Dame pipi » qui est souvent
également responsable du nettoyage.

L’utilisation des latrines publiques payantes est à l’origine de l’euphémisme


britannique pour la miction, « to spend a penny » (« dépenser un sous »).17 Dans
beaucoup de gares et de stations de bus, des latrines payantes ont été installées
pendant les années 1950 et 1960, mais nombre d’entre elles ont été supprimées par
la suite en raison du vandalisme sur le mécanisme des monnayeurs.

Dans les années 1870 aux Etats-Unis, les latrines des usines ne sont pas séparées et
souvent situées à l’extérieur des bâtiments, avant l’arrivée des latrines assises
modernes. Le Massachusetts est le premier Etat Américain à séparer les latrines
publiques par sexe. Cette mesure s’appuie sur l’idéologie de la séparation des
sexes, selon laquelle la vertu des femmes doit être protégée en les cantonnant au
domicile, à l’éducation des enfants et aux tâches ménagères ; elle est réaffirmée par
l’idée que les femmes, intrinsèquement plus faibles que les hommes, doivent être
protégés de ceux-ci sur le lieu de travail. 18 Le code du travail exige que les latrines
fréquentées par des femmes soient munies de réceptacles dévolus à l’hygiène
féminine.

Cependant, il est souvent difficile de négocier les latrines publiques séparées par
sexe pour les transgenres ou les personnes androgynes, qui sont souvent sujettes à
l’embarras, au harcèlement, voire à des problèmes avec la police. Des personnes
transgenre ont été arrêtées pour l’usage non seulement des salles de bains qui

17
MORISOT J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment, Carilian, 1814, p.35
18
WHO et Unicef, Meeting the MDG Drinking Water and Sanitation Targets : The Urban and Rural Challenge
of the Decade, WHO/Unicef joint Monitoring Programmed, Genève et New York, 2006
P a g e | 14

correspondent à leur genre d’identification, mais également de lieux qui


correspondent au genre qui leur a été assigné à la naissance.19

I.2.2.5. Latrines dans les transports en commun

On trouve habituellement des latrines dans les avions et les aéroports, dans les
trains (sauf le cas de trains à parcours limité, du type trains de banlieue) et les
gares, souvent dans les autobus interurbains ou les cars de voyage longue distance
et les bacs, mais pas dans les métros, ni dans les Tramways et les autobus urbains.20

Dans les trains, les latrines traditionnelles évacuent directement les déjections sur la
voie, d’où la notification qui apparait dans beaucoup de latrines de train : « SVP,
n’utilisez pas les latrines lorsque le train est à l’arrêt ou en tunnel ». Dans les trains
roulant à plus de 200Km/h, l’étanchéité étant obligatoire, les latrines sont alors
équipées de micro-chasses et d’une cuve sous vide qui fait l’objet de vidange dans
les stations d’entretien des gares terminus. L’eau des chasses et parfois complétée
avec des produits chimiques désinfectants ou liquéfiants. Dans les rames, non
étanches, ayant des parcours souterrains importants (rames RER SNCF dans Paris)
des systèmes au sol provoquent le verrouillage d’entrée entendu la porte a bien été
refermée. Dans les avions, du fait de la pressurisation, les eaux usées sont stockées
durant le vol et sont évacuées lors de l’atterrissage par des camions destinés à cet
effet.

I.2.2.6. Latrines et manque de latrines dans le monde

Les formes et dispositions des latrines varient selon les pays et les cultures,
notamment en raison des habitudes de défécation : la posture varie (assise ou
accroupie), de même que la méthode de nettoyage anal (avec du papier toilette, de
l’eau, ou des objets divers) et l’attitude plus ou moins fécophile ou fécophobe des
communautés (qui influence l’utilisation ultérieure ou non des excréments comme

19
LIU JIAYA et Wang Jungqi, « The practice, problem and strategy of ecological sanitary toilets with urine
diversion in china », dans First International Confrence on Ecologcal sanitation, Novembre 2001, Juisan Society
et Unicef
20
Juliette et Victor, « A toilette » vivre la Belgique sur magazine, 24 juillet 2012, p.25
P a g e | 15

engrais solides ou liquides). L’indicateur mondial sur l’assainissement des objectifs


du millénaire vise à réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à
un assainissement de base.21

Depuis 2001, chaque 19 novembre est consacré à la journée mondiale des latrines,
sous l’égide de l’ONU et de l’OMS. Le but de cette journée est de promouvoir le
bien-fondé de l’hygiène et de la disponibilité en latrines privées et publiques, car en
2014, encore au moins un milliards de terriens n’ont pas accès à des sanitaires,
vivant pour plus de 82% d’entre eux dans dix pays plus démunis selon l’OMS. 22 Le
manque de latrines accroit sensiblement le risque d’épidémies et contraint de
nombreuses populations à vivre dans des conditions d’hygiène à la limite du
tolérable (par exemple, en zone subsaharienne, un enfant décèderait toutes les deux
minutes trente, après avoir bu une eau non potable, polluée par des effluents
d’origine humaine.

I.2.2.7. Latrines et contamination

Ce sont les salmonelles, les Sighelles et les campilobactères (des entérobactéries)


qui contaminent particulièrement les latrines. Il y a quatre zones à risque où l’on
peut retrouver les germes pathogènes : les serviettes communes pour les mains, le
robinet, les poignées de porte et les lunettes.

En effet, les bactéries et les virus se propagent surtout via les mains lorsque l’on
touche des surfaces contaminées et lorsque l’on tire la chasse d’eau. C’est pourquoi
le docteur Saldmann, cardiologue, nutritionniste et spécialiste de l’hygiène,
conseille de refermer le couvercle lorsque l’on tire la chasse, car des gouttelettes
peuvent s’échapper et produire un effet aérosol (ces virus et bactéries peuvent
encore être inhalés au cours des deux heures qui suivent) pouvant entraîner des
infections respiratoires et envoyer des germes sur toute la surface du local ainsi que
sur le papier toilette.

21
Rapport sur l’étude des latrines, des douches publiques et des latrines institutionnelles au Burkina Faso,
Hydro conseil, 2008
22
Strengthening water, sanitations and hygiene in schools, UNICEF, 2010
P a g e | 16

I.2.3. Types de latrines

Les latrines peuvent être globalement classées selon trois critères :

 d'une part, si le dépôt des excréta se fait sur place ou si les excréta sont
évacués ;
 d'autre part, si la fosse est sèche ou humide, donc s'il y a ajout d'eau aux excréta
ou non ;
 ou encore si elles sont intégrées au bâtiment ou non.

Un facteur supplémentaire intervient, qui est le nombre de personnes utilisant la


latrine. On parle alors de latrine publique pour un usage non restreint et
éventuellement payant, et de latrine privée ou familiale quand la latrine est destinée
à un seul foyer.23

1. Latrine sèche

Un simple trou creusé dans le sol et recouvert à la suite de la défécation n'est en


général pas considéré comme une « latrine ». Il faut que la fosse atteigne une
profondeur raisonnable, de l'ordre de cinquante centimètres à un mètre, pour que le
nom se mérite.

Figure 1. Latrine sèche

2. Latrine à fosse simple

23
https://fr.wikipedia.org/wiki/Latrines, consulté le 10 Juin 2023 à 9h32’
P a g e | 17

Est le type le plus rudimentaire mais aussi sans doute le plus répandu. Il s'agit d'une
fosse creusée dans le sol, souvent renforcée dans sa partie haute afin d'éviter
l'effondrement de la latrine ; la fosse est recouverte de branchages et de terre pour
les modèles simples, ou d'une dalle de béton percée d'un trou si les moyens le
permettent. S'il s'agit du type de latrine le plus simple, il permet déjà un bon
contrôle des maladies liées aux excréta, pour peu qu'un entretien régulier soit
effectué. Les odeurs et les mouches continuent de poser problème.

Figure 2. Latrine à fosse simple

3. Latrine améliorée à fosse ventilée

Plus souvent appelée VIP14 est une amélioration du type précédent, développé
en Afrique australe. Il consiste à ajouter une ventilation de la fosse à l'extérieur (le
plus souvent sous la forme d'un tuyau de PVC de diamètre 100 mm), surmontée
d'une grille anti-insectes. Cette latrine permet un bien meilleur contrôle des odeurs
et des mouches mais exige une construction de meilleure qualité et davantage
d'entretien.
P a g e | 18

Figure 3. Latrine améliorée à fossé ventilée

4. Latrines à trous foré

Sont similaires aux latrines à fosse simple mais, au lieu d'une fosse d'environ un
mètre de diamètre, disposent d'une fosse plus étroite, forée de façon mécanique.
Cette façon de faire a de nombreux inconvénients : risque d'effondrement des
parois, odeurs plus présentes car les excréments peuvent rester accrochés aux
parois, remplissage plus rapide même si le trou est profond, contamination plus
facile de la nappe phréatique. Ce type est employé en cas d'urgence humanitaire car
il est relativement rapide à creuser.

5. Latrines à seau

Consistent simplement à faire ses besoins dans un seau, couvert quand il n'est pas
utilisé afin d'éviter les mauvaises odeurs. Le seau est ensuite vidé périodiquement
dans un endroit adapté. Malgré les grands risques de santé imposés aux videurs
comme aux utilisateurs, on trouve encore de telles latrines, que ce soit pour des
raisons traditionnelles (comme en Inde où la caste des intouchables a pour rôle
traditionnel de vider les latrines) ou pour des raisons de manque de place,
notamment dans les bidonvilles.
P a g e | 19

Figure 4. Latrine à seau

I.3. Conclusion partielle

Ce chapitre nous a permis de clarifier les concepts de base et apparentés de notre


investigation en vue de faciliter la compréhension de notre sujet. A cet égard, nous
avons compris que les termes installation sanitaire ou latrines ont la même
signification.

En ce sens, nous nous sommes appesanti à définir plusieurs concepts relatifs à


l’hygiène, à l’éducation sanitaire et un aperçu général sur les installations
sanitaires. Celles-ci nous ont aidés à saisir les origines, les types des toilettes, la
révolution sanitaire du XIX siècle. Nous avons ainsi révélé aussi l’importance des
latrines dans la vie des consonantes humaines.
P a g e | 20

CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE

II.1. Présentation de l’Université Omnia Omnibus campus de Saio

II.1.1. Bref historique de l’Université Omnia Omnibus

L’Université Omnia Omnibus est u établissement privé catholique d’Enseignement


Supérieure et universitaire. Elle est issue du regroupement des institutions
d’enseignement supérieur de l’Archidiocèse de Kinshasa que son Eminence le
Cardinal Fridolin AMBONGO a réunies par son décret n°0203/21 du 14 mai 2021
en une seule institution universitaire.

Les instituts ainsi regroupés sont : le Grand séminaire saint jean XXIII, le grand
séminaire saint André Kaggwa et l’Institut Facultaire de Développement. Le
27 janvier 2022, l’Université Omnia Omnibus reçoit l’autorisation de
fonctionnement du Ministère de l’enseignement supérieur et universitaire par
l’arrêté n°039/MINESU/CAB.MNB/RMM/2022.

Son siège administratif est situé à Kinshasa au numéro 17 de l’avenue du Grand


séminaire à Lemba/Righini. Actuellement elle fonctionne dans quatre campus
(Righini, Kintambo, Saio et Ngaliema).

II.1.2. Vision de l’Université Omnia Omnibus

L’université Omnia Omnibus désire ardemment :

 Etre une université nouvelle inscrite dans la ligne de la science, de la


conscience et de l’excellence ;
 S’engager à offrir aux apprenants un enseignement singulier et une
formation de qualité qui les dotent de créativité, d’innovation,
d’entreprenariat et d’excellence.

II.1.3. Mission de l’Université Omnia Omnibus

L’Université Omnia Omnibus a pour mission de :


P a g e | 21

 Répondre aux besoins d’accueil et d’encadrement des étudiants ;


 Faire de l’université une institution de recherche misant sur l’excellence de
ses fonctions académiques et professionnelles ;
 Donner une formation globale de haut niveau aux étudiants admis à
l’université, leur permettant de s’adapter à la société et de participer à son
évolution ;
 Favoriser la contribution de l’université au développement de la ville
province de Kinshasa en particulier, et de la République Démocratique du
Congo en général.

II.1.4. Appellation

Depuis le 14 mai 2021 à la signature par le Cardinal AMBONGO BESUNGU


du décret portant création de l’Université de l’Archidiocèse de Kinshasa, elle a
reçu le nom d’Université Omnia Omnibus (qui veut dire, tout en tous).

II.1.5. Offre de formation de l’Université Omnia Omnibus

A. secteur des sciences humaines

1. FACULTE DE THEOLOGIE, avec une école des sciences théologiques


du Mariage et de la famille ;

2. FACULTE DE PHILOSOPHIE ET HISTOIRE, avec une école de bonne


gouvernance

3. FACULTE DE GESTION ET MANAGEMENT

a. Filière de Management, gestion et administration des projets de


développement ;

b. Filière d’entrepreneuriat ;

c. Filière d’Organisation sociale et Management des organisations


P a g e | 22

4. FACULTE D’INFORMATION, SCIENCES DE L’INFORMATION ET


DE LA COMMUNICATION

a. Filière d’information : Information de gestion, Information des réseaux et


conception des systèmes informatiques

b. Filière des sciences de l’Information et de la communication : journalisme,


communication sociale et développement, gestion des Institutions, Audio-visuel,
Multimédia.

B. SECTEUR DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES

5. FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

a. Filière des sciences de base (Biologie, Zoologie, biochimie, microbiologie,


écologie, pédologie, géologie, minéralogie, pétrologie, climatologie, hydrologie) ;

b. Filière des Maths-Informatique : Mathématique générale, Mathématiques


appliquée, Intelligence Artificielle.

6. FACULTE DES SCIENCES DES BIO-INGENIEURS

a. Filière des sciences agronomiques ;

b. Filière de chimie et bio-industrie ;

c. Filière de gestion des forêts, des eaux et des espaces naturels ;

d. Filière des sciences et technologies de l’environnement.

C. SECTEUR DES SCIENCES DE LA SANTE

7. FACULTE DE SANTE PUBLIQUE

a. Filière d’Epidémiologie ;

b. Filière de gestion des hôpitaux ;

c. Filière de Nutrition humaine


P a g e | 23

IV. GOUVERNEMENT DE L’UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS

1. Pouvoir organisateur : Archidiocèse de Kinshasa ;


2. Le grand chancelier : Son Eminence Fridolin Cardinal AMBONGO
BENSUNGU, Archevêque Métropolitain de Kinshasa.
3. Le conseil d’Administration de l’Université Omnia Omnibus
 Professeur Abbé Léonard SANTEDI
 Professeur Abbé Marcel NDJONDJO
 Professeur Abbé Christian NGANZAIN
 Professeur Père Anaclet BAMBALE
 Professeur sœur Brigitte KIVWILA
 Professeur Florentin MOKONDA
 Professeur Théophile MBEMBA
 Monsieur André MASOMBO
 Madame Eliane MUNKENI
 Madame Marie-Jacqueline RUMBU
 Madame Liska ABAYUMA
4. Le comité de gestion de l’Université Omnia Omnibus
 Professeur Abbé Christian NGANZIN : Recteur
 Professeur Théophile Mbemba : Vice-recteur
 Abbé Victor Ntambwe : Secrétaire général Administratif

5. Adresse
1. Site : www.universiteomniaomnibus.com
2. Boite mail : contact@universiteomniaomnibus.com ,
omniaomnibus22@gmail;com
3. Facebook : Université Omnia Omnibus
4. Téléphone : +243 831 445 562 (Whatsapp)
5. Adresse du siège administratif : 17, Avenue du Grand séminaire, Lemba-
Righini Kinshasa-RDC. B.P 1800 KIN I
P a g e | 24

Subjectifs ou sentimentaux ; leur assurer une connaissance, une compréhension


et une interprétation plus profondes des choses (de la personne humaine, de sa
liberté ainsi que de ses relations avec le monde, les autres hommes et Dieu), de
manière à ce qu’ils soient passionnés de la recherche fondamentale de la vérité
et aient le bon sens ou la raison tellement aiguisé(e) qu’ils entrent en dialogue
avec tous (croyants, indifférents, athées, animistes, juifs, chrétiens, musulmans,
bouddhistes, etc.)
P a g e | 25

II.2. Posture méthodologique

A ce niveau de travail, il est question de présenter, d’analyser et d’interpréter les


résultats issus de l’enquête que nous avons menées auprès de la population cible.
Préalablement à cela, notre démarche méthodologique a consisté à une
combinaison de trois méthodes, à savoir, la documentation, l’enquête (interview et
observation) et l’analyse des données récoltées.

II.2.1. Méthodes et techniques de la récolte des données

1. Pré-enquête

La pré-enquête nous a servi pour le ciblage de personnes qui fréquentent l’OMNIA.


Cette étape a été d’une importance capitale parce qu’elle nous a permis de cadrer
notre étude par rapports aux objectifs et résultats attendus, estimer les difficultés
auxquelles nous allions faire face, mobiliser les ressources nécessaires pour l’étude
et l’administration du questionnaire d’enquête.

2. Enquête

Une enquête est une technique de collecte de données à partir d’un questionnaire
administré sur un échantillon issu d’une population mère.

C’est aussi un moyen de recherche scientifique visant à collecter des informations


de manière systématique dans le but de décrire, expliquer et comparer les objets et
phénomènes individuels et sociaux.

a. Enquête par questionnaire ou sondage

L’enquête par questionnaire a été pour nous une étape incontournable dans la
mesure où elle nous a permis de faire un sondage auprès des personnes qui
fréquentent l’OMNIA (enseignants, étudiants et visiteurs).
P a g e | 26

3. Tirage de l’échantillon et traitement des données

Préalablement tiré au hasard, le traitement a consisté à dégager la moyenne


arithmétique des réponses à l’aide de la formule suivante :

FR X 100
% = N

% : pourcentage

FR : fréquence (nombre)

100 : constante

N : effectif total des enquêtés

Après le dépouillement, les résultats obtenus se présentent sous forme des tableaux
statistiques commentés ci-après :

II.2.2. Durée de la récolte des données

Les données utilisées proviennent des enquêtes réalisées durant la période allant de
Novembre 2022 à Février 2023.

II.2.3. Population d’étude

La population d’enquête est constituée de l’univers de notre aire d’étude, lequel est
formé par l’ensemble d’individus.

L’étude a été menée au sein de l’Université Omnia Omnibus campus de Saio.

II.2.4. Echantillonnage

Il est une technique qui consiste à prélever une partie de l’univers qui sera
effectivement étudiée et qui par extrapolation sera appliquée la totalité de la
population.
P a g e | 27

II.3. Analyse et interprétation des données

Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon le sexe

Variables Fréquence Pourcentage


Masculin 30 60
Féminin 20 40
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : Les résultats des enquêtés par genre étaient majoritairement des
hommes avec une proportion de 60% soit 30 enquêtés contre 40% de femmes soit
20 enquêtés.
P a g e | 28

Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge

Variables Fréquence Pourcentage


18-23 ans 16 32
24-29 ans 14 28
30-35 8 16
36-41 2 4
42-47 5 10
48 et Plus 5 10
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : Les résultats du tableau 2 ont montré que sur la répartition des
enquêtés par tranches d’âges ont fait l’objet de 32% de 18-23 ans des jeunes
dominant lors de nos enquêtes, 28% sont dans la tranche d’âge de 24-29 ans, 16%
ont l’âge varie entre 30-35 ans, 2 enquêtés soit 4% se retrouvent dans l’intervalle
d’âge de 36-41 ans, 5 enquêtés soit 10% sont comprises dans les âges qui varie de
42-47 ans et 48 ans et plus.
P a g e | 29

Tableau N 3 : Répartition des enquêtés selon le statut matrimonial

Variables Fréquence Pourcentage


Célibataire 35 70
Marié (e) 15 30
Divorcé (e) 0 00
Veuf (ve) 0 00
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : Le tableau 3 présente les enquêtés selon leur statut matrimonial


pour chaque type d’état-civil considéré dans la présente étude. Ainsi, l’état-civil des
célibataires a été majoritaire de 70% au sein de notre Alma Mater contre 30% des
mariés.
P a g e | 30

Tableau N 4 : Répartition des enquêtés selon le niveau d’étude

Variables Fréquence Pourcentage


Sans niveau 0 00
Diplômé (e) 22 44
Gradué (e) 15 30
Licencié (e) 13 26
Docteur 0 00
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : Le tableau 4 des résultats sur terrain de la répartition du niveau


d’étude des enquêtés montrent que le niveau d’étude des diplômés d’état a été
dominant de 44%, 30% sont des diplômés et enfin 26% sont des licenciés.

Tableau N 5 : fréquentez-vous les installations sanitaires ?

Variables Fréquence Pourcentage


Oui 42 84
Non 8 16
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023
P a g e | 31

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 84% de nos enquêtés fréquentent les


installations sanitaires contre 16% qui disent n’est pas les fréquenter.

Tableau N 6 : Combien de fois par jour ?

Variables Fréquence Pourcentage


0 fois 8 16
1 fois 32 64
2 fois 6 12
3 fois 2 4
4 fois 2 4
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023
P a g e | 32

Commentaire : le tableau ci-dessus renseigne que 16% des enquêtés disent n’est
pas fréquenter les installations sanitaires, 64% qui représente la majorité des
enquêtés fréquentent les installations 1 fois par jour, 12 enquêtés en fréquente 2 fois
par jour, 4% y accèdent 3 fois par jour et enfin 4% de nos enquêtés y vont 4 fois par
jour.

Tableau N 7 : Quel est votre gestion après la satisfaction des besoins ?

Variables Fréquence Pourcentage


Jeter de l’eau 9 18
Jeter de l’eau et laver les mains 28 56
Rien du tout 13 26
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023
P a g e | 33

Commentaire : Le résultat du tableau 7 nous montre clairement que la majorité de


nos enquêtés soit 56% jettent de l’eau et lavent les mains après la satisfaction de
leurs besoins, 18% ne jettent que de l’eau tout simplement et enfin 26% ne font rien
du tout.

Tableau N 8 : existe-t-il des agents d’entretien des latrines ?

Variables Fréquence Pourcentage


Oui 29 58
Non 21 42
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : En rapport avec l’existence des agents d’entretiens des latrines de


l’OMNIA, la majorité des enquêtés doit 58% confirment cette existence contre 42%
qui disent le contraire.
P a g e | 34

Tableau N 9 : Quelle est votre opinion sur les prestations de cette équipe ?

Variables Fréquence Pourcentage


Très satisfait 2 4
Satisfait 8 16
Mauvais 24 48
Sans opinion 16 32
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : L’opinion des enquêtés sur la prestation de l’équipe d’entretien


nous donne le résultat selon lequel 48% des enquêtés trouvent que le service est
mauvais, 16% sont satisfait, 32% sont sans opinion et enfin 4% sont très satisfait de
ce service.

Tableau N 10 : Quelles sont les conditions d’accès aux latrines ?

Variables Fréquence Pourcentage


Payante 0 00
Gratuite 50 100
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023
P a g e | 35

Commentaire : Le tableau 10 nous montre clairement que la totalité des enquêtés


soit 100% disent que l’accès aux latrines de l’OMNIA/Campus de Saio est gratuite.

Tableau N 11 : Faut-il créer un comité des usagers pour auto prise en charge des latrines ?

Variables Fréquence Pourcentage


Oui 45 90
Non 5 10
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023
P a g e | 36

Commentaire : Sur la question de la création du comité de l’auto prise en charge


des latrines, 90% des enquêtés trouvent que l’idée est intéressante contre 10% qui
ne trouvent pas l’utilité de ce comité.

Tableau N 12 : avez-vous déjà souffert des infections dues à l’état hygiénique des latrines ?

Variables Fréquence Pourcentage


Oui 24 48
Non 26 52
TOTAL 50 100
Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : le tableau 12 nous renseigne que 48% des enquêtés n’ont pas
souffert des infections dues à l’état hygiénique des latrines contre 52% qui en ont
déjà souffert.

Tableau N 13 : Lesquelles ?

Variables Fréquence Pourcentage


Typhoïde 5 10
Diarrhée 2 04
Maladies respiratoires 3 06
Autres 40 80
TOTAL 50 100
P a g e | 37

Source : Notre enquête, Mai 2023

Commentaire : Le tableau 13 ci-dessus nous renseigne que 80% de nos enquêtés


ont déjà souffert des autres maladies liées aux infections, 10% ont déjà souffert de
la typhoïde, 6% des maladies respiratoires et 4% de la diarrhée.
P a g e | 38

II.4. Discussion

L’enquête nous a fourni plusieurs données qui sont compilés dans les différents
tableaux selon les centres d’intérêts, par la suite interprétées et commentées. Les
résultats obtenus appellent aux analyses suivantes :

Du point de vue identification des enquêtés, nous avons noté pour l’essentiel que la
majorité des enquêtés sont de sexe masculin soit 60% contre 40% de sexe féminin.
En ce qui concerne la tranche d’âge, le tableau 2 révèle que 32% des enquêtés ont
l’âge compris entre 18 à 23 ans, 28% sont dans l’intervalle de 24 à 29 ans, 16% de
30 à 35 ans, 10% de 42 à 47 ans, 10% de 48 et plus et enfin 4% de 36 à 41 ans.

Parlant du statut matrimonial, il s’observe que 70% de nos enquêtés sont des
célibataires contre 30% des mariés. En ce qui concerne le niveau d’étude, nous
avons eu à faire à 44% des diplômés, 30% des gradués ainsi que 26% des licenciés

Quant à la fréquentation des installations sanitaires, nous constatons que 84% soit
42 usagers les fréquentent installations contre 16% qui ne les fréquentent pas.

S’agissant du nombre de fois qu’ils fréquentent les installations, 16% des enquêtés
disent n’est pas fréquenter les installations sanitaires, 64% qui représente la
majorité des enquêtés fréquentent les installations 1 fois par jour, 12 enquêtés en
fréquente 2 fois par jour, 4% y accèdent 3 fois par jour et enfin 4% de nos enquêtés
y vont 4 fois par jour.

Pour la gestion après satisfaction il s’avère que 56% jettent de l’eau et lavent les
mains après la satisfaction de leurs besoins, 18% ne jettent que de l’eau tout
simplement et enfin 26% ne font rien du tout. A propos des agents d’entretien, la
majorité des enquêtés doit 58% confirment cette existence contre 42% qui disent le
contraire.
P a g e | 39

CHAPITRE III. DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT

III.1. Résumé du projet

A la suite de l’enquête menée auprès des personnes (étudiants, enseignants et


visiteurs) qui fréquentent l’Université Omnia Omnibus campus de Saio, nous avons
en fonction des besoins exprimés, jugé utile de concevoir et élaborer un projet de
développement, que nous considérons comme une solution au problème de
l’insalubrité des installations de l’OMNIA.

III.2. Description

a. Situation géographique

L’Université Omnia Omnibus, campus de Saio est située sur l’avenue Saio n°2317
dans la commune de Kasa-Vubu non loin du Boulevard Triomphal.

b. Problème

Mauvaise utilisation des latrines de l’Université Omnia Omnibus campus de Saio.

c. Priorités
 Manque de propreté dans les installations sanitaires de l’OMNIA.
d. Variables
 Existence d’une équipe d’entretien ;
 Existence d’un comité de gestion de l’Université
 Présence du service d’hygiène.
e. Contraintes
 Manque de cadre de formation pour l’équipe d’entretien ;
 Financement difficile ;
 Mégestion.
f. Alternatives
1. Construire d’autres latrines publiques modernes à l’Université
2. Changer l’équipe d’entretien des latrines
P a g e | 40

3. Sensibiliser les usagers sur l’utilisation des latrines publiques de


l’Université.
g. Analyse des alternatives

Tableau 14. Analyse des alternatives

Critères Alternative 1 Alternative 2 Alternative 3 Observation


Validité X X X L’alternative 3 est
Faisabilité X - X retenue au regard
Pertinence - - X de sa validité,
TOTAL 2/3 1/3 3/3 faisabilité et
pertinence

h. Titre du projet

Projet de sensibilisation des usagers des latrines de l’Université Omnia Omnibus


campus de Saio.

III.3. Justification du projet

La santé n’a pas de prix dit-on. Notre travail s’est focalisé sur un problème criant aux
conditions sanitaires des latrines de l’Université Omnia Omnibus, campus de Saio.
C’est dans ce souci que nous avons proposé ce projet de développement afin de faire
part aux décideurs pour qu’ils apportent des réponses adéquates pour ne pas livrer les
usagers aux maladies.

III.4. Hiérarchie des objectifs

a. Objectifs global

Ce projet vise une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus SAIO afin d’éviter les maladies.

b. Objectifs spécifiques
P a g e | 41

 Renforcer la capacité sanitaire de l’équipe d’entretien en matière de soins


des latrines, en sensibilisant les usagers à l’utilisation raisonnable des
latrines de l’OMNIA/Campus de Saio endéans 4 mois ;
 Sensibiliser les usagers de l’Université sur l’utilisation des latrines ;
 Assurer une prise en charge totale des latrines ;
 Réduire la pollution et la nuisance ;

c. Résultats attendus
 Une gestion responsable des latrines de l’Université Omnia Omnibus
campus de Saio ;
 Les usagers sensibilisés ;
 Renforcement des capacités de l’équipe assurée ;
 Cadre de vie amélioré.

III.5. Activités

 Rechercher les fonds ;


 Recruter les experts ;
 Recruter les animateurs ;
 Acheter les matériels et fournitures ;
 Mettre à niveau des animateurs ;
 Sensibiliser les usagers ;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer

III.6. Indicateurs de suivi

 Nombre des usagers sensibilisés ;


 Nombre des séances organisées ;
 Qualité de la formation ;
 Niveau d’implication des autorités.
P a g e | 39

III.7. Tableau des stratégies

Tableau 15. Tableau des stratégies

Résultats Activités Indicateurs Moyen de vérification Responsable


R1. Une gestion responsable R1.A1. Mettre à niveau -comité chargé de -rapport d’activité Chef de projet
des latrines de l’OMNIA/ des animateurs formation -rapport centre de santé
campus de SAIO -le taux des maladies
diminuées
R2. Les usagers sensibilisés R2.A1. sensibiliser les -les usagers sensibilisés -T-Shirt et dépliant Formateurs
usagers -Rapport d’activité
R3. Renforcement des R3.A1. mettre à niveau -rapport de l’OMNIA -formulaire d’évaluation Formateurs
capacités de l’équipe assurée des animateurs
R4. Cadre de vie améliorée R4.A1. acheter les -les latrines sont prises -visite du lieu Maintenance
matériels et fournitures en charge
A2. Sensibiliser les
usagers
P a g e | 40

III.8. Planning d’activités (Gantt)

III.8.1. Gantt des activités


Tableau 16. Gantt des activités

N° Activités Responsable Mois


Nov. Déc. Janv. Févr.
01 Rechercher le MUSHIYA
fonds
02 Recruter les AIMERODE
experts
03 Recruter les
animateurs
04 Acheter les DRABWA
matériels et
fournitures
05 Mise à niveau MARINO
des animateurs
06 Sensibiliser les KABONGO
usagers
07 Suivre et KAVUGHO
contrôler
08 Evaluer JUDITH
P a g e | 41

III.10. Budgétisation

III.10.1. Analyse des besoins

a. Besoins en ressources humaines


Tableau 17. Besoins en ressources humaines

Unité Nombre Total jour


N° Activités Normes
comptable des jours de travail
01 Rechercher le fonds Jour 30 1j= 2JT 60
02 Recruter les experts Jour 11 1j= 2JT 22
03 Recruter les Jour 1j= 2JT
10 20
animateurs
04 Acheter les matériels Jour 1j= 2JT
15 30
et fournitures
05 Mettre à niveau des Jour 1j= 2JT
20 40
animateurs
06 Sensibiliser les Jour 1j= 2JT
30 60
usagers
07 Suivre et contrôler Jour 116 1j= 2JT 232
08 Evaluer Jour 6 1j= 2JT 12
TOTAL 76

Selon le Bureau International du Travail (BIT), une année a 220 jours de travail.

Si une année = 220 JT

1 mois = 220/12= 18,3 JT

4 mois = 18,3 x 4 = 73,2

Donc, nous avons 476/73,2 = 6,5 à peu près 7 personnes qui doivent travailler dans
ce projet.
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b. Besoin en salaire (USD)


Tableau 18. Besoin en salaire

Unité Total Coût


Désignation Effectif Coût total
comptable mensuel unitaire
Coordonnateur 1 Mois 4 500 2000
Coordon. Adj 1 Mois 4 450 1800
Comptable 1 Mois 4 300 1200
Caissier 1 Mois 4 250 1000
Formateurs 2 Mois 4 200 800
Sentinelle 1 Mois 4 100 400
TOTAL 7 7200

c. Besoins en équipement (USD)


Tableau 19. Besoin en équipement

Unités Coût
Désignation Quantités Coût total
comptable unitaires
Ordinateur Pièce 2 350 700
Rétroprojecteur Pièce 1 300 300
Imprimante Pièce 1 250 250
Groupe Pièce 1 400 400
électrogène
TOTAL 1650
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d. Besoins en frais généraux (USD)


Tableau 20. Besoins en frais généraux

Désignation Unité comptable Coût unitaire Coût total


Loyer Mois 200 800
Eau et électricité Mois 40 160
Carburant Mois 50 200
Restauration Mois 90 360
Communication Mois 80 320
Collation Mois 100 400
participants (50)
TOTAL 2240

e. Besoins en fournitures de bureau et sensibilisation (USD)


Tableau 21. Besoins en fournitures de bureau et sensibilisation

Désignation Quantité Coût unitaire Coût total


Accessoires - - 60
Flip hart 35 25 875
Trépied 3 100 300
Paquet stylo 5 10 50
Paquet crayon 5 6 30
Cahier de 200p - - 70
Dépliant 1000 2 2000
T-shirt 500 10 5000
Détergent 100 5 500
Sceau 10 3 30
Mastic mur 300 Kg 1,5 450
Peinture latex 400 Kg 2 800
Carreau 20 m2 18 360
Ciment 10 10 100
Sable 10T 8 80
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Main d’œuvre 1000


TOTAL 11705

f. Budget récapitulatif (USD)


Tableau 22. Bureau récapitulatif

Recettes Dépenses
Apport local I. Investissement

Autofinancement : 1.000 - Equipement : 1 650

Apport extérieur S/Total : 1 650

- Ministère de santé pub : 6 500 II. Fonctionnement


- PNUD : 15 295
- Salaire : 7 200
- Frais gén. : 2 240
- Fourn. : 11 705

S/Total : 21 145

TOTAL : 22 795 TOTAL : 22 795

III.11. Plan de trésorerie


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Tableau 23. Plan de trésorerie

Libellé budget Nov. Déc. Janv. Févr.


Recettes
Report 1462,5 2925 1462,5
Apport local 1000 500 500
Min. Santé 6500 3250 3250
PNUD 15295 3823,75 3823,75 3823,75 3823,75
TOTAL 22795 7573,75 9036,25 6748,75 5286,25
Dépenses
Equipement 1650 825 825
Salaire 7200 1800 1800 1800 1800
Frais. Gén 2240 560 560 560 560
Fourn. Bur 11705 2926,25 2926,25 2926,25 2926,25
TOTAL 22795 6111,25 6111,25 5286,25 5286,25
Report 0 1462,5 2925 1462,5 0

III.12. Viabilité du projet

III.12.1. Appropriation du projet

Après sensibilisation, les usagers auront pris conscience de la place qu’occupe la


santé dans leurs vies, et s’engagerons à bien soigner les latrines de l’Université
Omnia omnibus campus de Saio.

C’est de cette façon que les concernés s’approprieront les latrines et assurerons
l’hygiène dans leur milieu de vie.

IV.12.2. Viabilité du projet

Au regard du but poursuivi et des objectifs assignés au projet, nous sommes d’avis
que celui-ci répond aux problèmes consentis par les usagers.

III.12.4. Caution politique


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Les autorités locales sont préoccupées par la santé de la population et le projet


bénéficiera de leur soutien.

III.12.4. Technologie adaptée

Les dépliants et le T-Shirts utiliseront des outils appropriés pour permettre aux
bénéficiaires de pénétrés ce qui lui sera communiqué par les sensibilisateurs. C’est
une technique simple et adaptée.

III.12.5. Respect de l’environnement

Le projet n’aura aucun effet néfaste sur l’environnement.

III.12.6. Implication de la femme

Les femmes sont impliquées directement dans ce projet, car elles font partie de la
population qui est la plus exposée.

III.12.7. Respect de la culture

Le projet tient compte de l’aspect socio-culturel de l’OMNIA.

III.13. Plan de suivi et évaluation

III.13.1. Plan de suivi

Le suivi est une opération très importante dans la réalisation d’un projet. Il
s’effectue du début à la fin du projet ; il nous permet de surveiller régulièrement
l’administration et la comptabilité du projet. Il surveille toutes les phases de
réalisation, en ce sens, l’on veille à ce que le calendrier de différentes phases soient
bien suivi et que le projet soit exécuté en respectant les prévisions.

Nov. Déc. Janv. Févr.

III.13.2. Plan d’évaluation


P a g e | 47

Le plan d’évaluation sert à apprécier la réalisation des objectifs poursuivis, les


méthodes utilisées pour les atteindre, le résultat atteint par rapport au moyen mis à
sa disposition pour réaliser ce projet, les techniques adaptées pour une bonne
organisation, et mesurer l’impact, ainsi que leurs effets sur le terrain.

Févr.
P a g e | 48

III.14. Gestion des risques


Tableau 24. Gestion des risques

Niveau de Mesure
Risques Impact négatif Responsable Durée Observation
risque d’atténuation
Mauvaise utilisation Dégradation des Restructuration Responsable du Indéterminée
des installations installations Elevé des installations comité local de suivi RAS
hygiénique hygiéniques hygiéniques
Rupture des infectants Contamination Renforcement Chef de projet
des usagers Elevé de stock des 4 RAS
infectants
Absence d’une équipe Insalubrité Installation Equipe de suivie
de maintenance criante Elevé d’une équipe de 4 RAS
maintenance
Manque de moyen Abandon des Financement Bailleurs de fonds
financier installations Faible régulier 4 RAS
hygiéniques
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III.15. Cadre logique


Tableau 25. Cadre logique

Indicateur
Logique
objectivement Source de vérification Hypothèse
d’intervention
vérifiable
Objectif global Vise une gestion - Comité chargé - Rapport
responsable des latrines de formation d’activité
de l’université Omnia - Le taux des - Rapport de
Omnibus/campus SAIO maladies centre de santé
afin d’éviter les diminués
maladies
Objectifs spécifiques Renforcer la capacité - Les usagers sont - Rapport - Bonne formation
sanitaire de l’équipe sensibilisés d’activité des membres
d’entretien en matière - Les latrines - T-Shirt et bénéficiaires
de soins des latrine, en publiques sont dépliant - Allocation des
sensibilisant les usagers prises en charge - Sceaux ressources
sur à l’utilisation suffisantes.
raisonnable des latrines
publique de l’OMNIA
endéans 4 mois.
Résultats attendus - Une gestion - Les latrines - Formulaire - Mesure à prendre
responsable des publiques sont d’évaluation de - Des méthodes
latrines publique gérés la formation permettant une
de l’OMNIA - 50 - Rapport mensuel participation
- Les usagers sensibilisateurs du projet efficace des
sensibilisés formés membres
- Renforcement - L’équipe
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des capacités de d’entretien est


l’équipe assurée outillé par les
- Cadre de vie connaisseurs
amélioré

Activités - Rechercher les Moyen Coûts - Financement des


fonds bailleurs des fonds
- Recruter les experts Investissement 1 650 - Non détournement
- Recruter les de fonds de projet
animateurs Fonctionnement 21 145
- Acheter les
matériels et TOTAL 22 795
fournitures
- Mettre à niveau des
animateurs
- Sensibiliser les
usagers
- Suivre et contrôler
- Evaluer
Versement des
fonds par les
bailleurs
P a g e | 51

III.16. Conclusion partielle

Ce troisième chapitre, consacré à la conception et à l’élaboration d’un projet de


développement, est juste un remède ou une solution aux différents problèmes de la
gestion des latrines publiques et son incidence socio-sanitaire sur les usagers à
l’Université Omnia Omnibus Campus de Saio. Son exécution en bonne et due
forme pourrait un tant soit peu améliorer les conditions socio-sanitaires des usagers,
sans oublier l’équipe d’entretien.
P a g e | 52

CONCLUSION GENERALE

Conclure une étude ne signifie pas l’achever totalement, mais c’est une occasion
pour le chercheur de s’arrêter et de faire l’évaluation de ce qu’a été l’essentiel de
son travail. Sous l’intitulé : « Problématique des conditions socio-sanitaire dans le
milieu universitaire. Cas des latrines du campus de Saio de l’OMNIA ». Nous
sommes partis d’une préoccupation centrale qui s’articulait autour des questions
suivantes : Quelles sont les causes à la base de la mauvaise gestion des latrines
publiques de l’OMNIA/Campus de Saio ? Quelle stratégie faut-il appliquée pour
sauvegarder d’une manière responsable ces infrastructures ?

Généralement, les latrines publiques constituent un point d’encrage où passent de


nombreux usagers (commerçants, touristes, etc) pour satisfaire un besoin
physiologique. Il peut s’agir de l’évacuation des urines ou des excrétas. Ces
infrastructures sont censées être salubres pour sauvegarder l’état sanitaire de la
population. Malheureusement, les latrines publiques de l’OMNIA/Campus de Saio
sont dans un état d’encrassement inacceptable. Elles peuvent être à l’origine des
maladies dues au manque d’hygiène.

Notre étude visait une gestion responsable des latrines publiques de l’OMNIA, afin
d’éviter à ses usagers des maladies dues à l’insalubrité. Celle-ci s’est structurée en
3 chapitres dont le premier nous a permis une familiarisation avec les concepts clés
de notre étude. Le deuxième chapitre s’est appesanti sur le cadre méthodologique
de l’étude, l’Université Omnia Omnibus campus de Saio et ses installations
sanitaire. Le troisième chapitre a proposé un dossier projet de développement
intitulé : « sensibilisation des usagers sur l’utilisation des latrines publiques de
l’Université Omnia Omnibus Campus de Saio ».

En toute modestie, nous pensons que ce travail pourra être d’une grande utilité pour
l’amélioration des conditions hygiéniques des usagers, et l’engagement à une bonne
gestion des latrines publiques de l’OMNIA.
P a g e | 53

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES
 BOKONGO Jean M., Initiation à la recherche scientifique, éd. Feu torrent,
Kinshasa, 2012.
 CAPLOW, T., Méthodes de sciences sociales, ed. Montsesten, Paris, 1972.
 GRAWITZ Madeleine, Méthode de recherche en sciences sociales, éd.
Dallo, Paris, 1971.
 Hans Peter Duerr, Le Mythe du processus de civilisation, vol.1 : Nudité et
pudeur, Paris, Maison des sciences de l’homme, 1998.
 Louis-Marie Prudhomme, voyage descriptif et philosophique de l’ancien et
du nouveau. Paris 1814. Tome 2.
 MORISOT J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du
bâtiment, Carilian, 1814.
 PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes de sciences sociales, PUF, Paris,
1974.
 REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, éd. La renaissance
du livre, Bruxelles, 1971.

II. TFC ET MEMOIRES

 ARADJABU KAPINGA Gisel, problématique de l’utilisation des


installations sanitaires en milieux universitaires, cas de l’IFAD, Mémoire de
Licence, 2016,IFAD, Inédit
 LUKULA B., T., Problématique d’insalubrité dans les marchés de
Kinshasa, mémoire, IFAD, Kinshasa, 2013-2014,
 MITONGO KABONGO Laetitia, précarité des installations sanitaires et
son incidence sur les conditions hygiéniques des usagers du marché
Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, Mémoire de Licence,2017,
IFAD, Inédit
P a g e | 54

III. RAPPORTS

 Rapport OMS, 2004


 Juliette et Victor, « A toilette » vivre la Belgique sur magazine, 24 juillet
2012, p.25
 LIU JIAYA et Wang Jungqi, « The practice, problem and strategy of
ecological sanitary toilets with urine diversion in china », dans First
International Confrence on Ecologcal sanitation, Novembre 2001, Juisan
Society et Unicef
 Strengthening water, sanitations and hygiene in schools, UNICEF, 2010
 Toilet wars, urban sanitation services and the politic-private partnerships in
Ghana, Institute of Development studies, 2003, p.27
 WHO et Unicef, Meeting the MDG Drinking Water and Sanitation Targets :
The Urban and Rural Challenge of the Decade, WHO/Unicef joint
Monitoring Programmed, Genève et New York, 2006

IV. WEBOGRAPHIE
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Latrines, consulté le 10 Juin 2023 à 9h32’
 www.wikipedia.fr consulté, le 05 Avril 2023 à 12h32’
P a g e | 55

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE..............................................................................................................i

DEDICACE...............................................................................................................ii

REMERCIEMENTS................................................................................................iii

LISTE DES ABREVIATIONS................................................................................iv

LISTE DES TABLEAUX........................................................................................vi

O. INTRODUCTION GENERALE..........................................................................1

CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE.....................................8

I.1. définition des concepts de base et apparentés.....................................................8

I.1.1. Hygiène............................................................................................................8

I.1.2. Hygiénique.......................................................................................................8

I.1.3. social................................................................................................................8

I.1.4. Sanitaire...........................................................................................................8

I.1.5. Installation sanitaire.........................................................................................9

I.1.6. Education sanitaire...........................................................................................9

I.2. Généralités sur les latrines..................................................................................9

I.2.1. Historique.......................................................................................................10

I.2.2. La révolution sanitaire du XIXe siècle...........................................................11

I.2.2.1. La Grande Puanteur.....................................................................................11

I.2.2.2. Latrines à terre et latrines à eau...................................................................12

I.2.2.3. Latrines publiques.......................................................................................12

I.2.2.4. Latrines payantes.........................................................................................13

I.2.2.5. Latrines dans les transports en commun......................................................14


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I.2.2.6. Latrines et manque de latrines dans le monde.............................................14

I.2.2.7. Latrines et contamination............................................................................15

I.2.3. Types de latrines............................................................................................16

I.3. Conclusion partielle..........................................................................................19

CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE....................................................20

II.1. Présentation de l’Université Omnia Omnibus campus de Saio........................20

II.2. Posture méthodologique..................................................................................20

II.2.1. Méthodes et techniques de la récolte des données........................................25

1. Pré-enquête..........................................................................................................25

2. Enquête................................................................................................................25

II.2.2. Durée de la récolte des données....................................................................26

II.2.3. Population d’étude........................................................................................26

II.2.4. Echantillonnage............................................................................................26

II.3. Analyse et interprétation des données..............................................................27

II.4. Discussion........................................................................................................38

CHAPITRE III. DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT.............................39

III.1. Résumé du projet............................................................................................39

III.2. Description.....................................................................................................39

III.3. Justification du projet.....................................................................................40

III.4. Hiérarchie des objectifs..................................................................................40

III.5. Activités.........................................................................................................41

III.6. Indicateurs de suivi.........................................................................................41

III.7. Tableau des stratégies.....................................................................................39


P a g e | 57

III.8. Planning d’activités (Gantt)............................................................................40

III.8.1. Gantt des activités........................................................................................40

III.10. Budgétisation................................................................................................41

III.10.1. Analyse des besoins...................................................................................41

III.11. Plan de trésorerie..........................................................................................45

III.12. Viabilité du projet.........................................................................................45

III.12.1. Appropriation du projet.............................................................................45

IV.12.2. Viabilité du projet......................................................................................45

III.12.4. Caution politique.......................................................................................46

III.12.4. Technologie adaptée..................................................................................46

III.12.5. Respect de l’environnement......................................................................46

III.12.6. Implication de la femme............................................................................46

III.12.7. Respect de la culture..................................................................................46

III.13. Plan de suivi et évaluation............................................................................46

III.13.1. Plan de suivi..............................................................................................46

III.13.2. Plan d’évaluation.......................................................................................47

III.14. Gestion des risques.......................................................................................48

III.15. Cadre logique...............................................................................................49

III.16. Conclusion partielle......................................................................................51

CONCLUSION GENERALE.................................................................................52

BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................53

TABLE DES MATIERES.......................................................................................55

ANNEXE................................................................................................................58
P a g e | 58

ANNEXE
P a g e | 59

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

Archidiocèse de Kinshasa

UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS

Département des Sciences et Techniques de développement

B.P 1800 Kinshasa I

Av. Saïo N °2317, Kasa-Vubu/Kinshasa

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

A. Motivation de l’enquête

Nous avons l’honneur de solliciter votre particulière contribution dans le cadre de


l’élaboration de notre mémoire de fin de premier cycle à l’Université Omnia
Omnibus .Le sujet est intitulé PROBLEMATIQUE DES CONDITIONS SOCIO-
SANITAIRE DANS LE MILIEU UNIVERSITAIRE. « Cas du campus de Saio de
l’OMNIA »

Nous vous remercions d’avance pour votre disponibilité et vous assurons de


l’anonymat de vos réponses au questionnaire.

N.B. veuillez cocher uniquement dans la case correspondante à votre réponse.

B. Identification de l’enquêté

1. Sexe
P a g e | 60

Masculin Féminin

2. Age

18-23 ans 24-29 ans 30-35 ans 36-41 ans 42-47 ans 48-
plus

3. Etat civil

Célibataire Marié (e) Divorcé (e) veuf (e)

4. Niveau d’étude

Sans niveau Diplômé (e) Gradué (e) Licencié (e) Docteur

C. Fréquences des installations sanitaires de l’Université Omnia Omnibus

5. Fréquentez-vous les installations sanitaires ?

Oui Non

Si oui,

6. Combien de fois par jour ?

1 fois 2 fois 3 fois 4 fois

7. Quel est votre gestion après la satisfaction des besoins ?

Jeter de l’eau Laver les mains et jeter de L’eau Rien du tout

D. Gestion des toilettes publiques de l’Université

8. Existe-t-il des agents d’entretien des toilettes ?

Oui Non

9. Quelle est votre opinion sur les prestations de cette équipe ?

Très satisfait Satisfait mauvais sans opinion

10. Quelles sont les conditions d’accès aux toilettes ?

Payante Gratuite
P a g e | 61

11. Faut-il créer un comité des usagers pour auto prise en charge des toilettes ?

Oui Non

E. Incidence socio-sanitaire

12. Avez-vous déjà souffert des infections dues à l’état hygiénique des toilettes ?

Oui Non

Si oui,

13. Lesquelles ?

Typhoïde Diarrhée Maladies respiratoires Autres

Quelles sont vos suggestions ?

Merci de votre collaboration


P a g e | 62

 Illustration de l’état actuel des latrines de l’Université Omnia


Omnibus/campus de Saio.

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