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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
INSTITUT FACULTAIRE DE DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE SANTE

B.P 15 KINSHASA VII


AV. SAÏO° 2317, KASA-VUBU/KINSHASA

PROFIL EPIDEMIO-CLINIQUE DE LA CO-INFECTION


TUBERCULOSE/VIH AU CENTRE HOSPITALIER BOYAMBI A
KINSHASA.


Nicole MAKALA MABETSHI

Travail de fin d’étude présenté et défendu en vue de l’obtention


de titre de gradué en Sciences de Santé.

Option : Santé Publique

Directeur : Professeur Associé Dr MAKENGO KAFUTI Gisèle

Novembre 2021
i

EPIGRAPHE

« Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l’auras appris, tu feras avec soin des
recherches. ».

Deutéronome 17 : 4
ii

IN MEMORIUM

A mon père, Gaston MAKALA GIMENINANVONDO, qui nous a quitté. Que son âme repose en
paix.
iii

DEDICACE

A notre Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu tout-puissant qui nous a aimé et inspiré
pour la réalisation de notre Travail de Fin de Cycle en Sciences de Santé.
A ma mère, Rosalie NGYAMA UYIGI, pour son amour maternel.
A mon cher époux, Léonard WOTO MAKONTSHI, pour ton amour, tes
encouragements et ton intelligence que tu as toujours apportée dans tout ce que
j’entreprends.
A mes enfants, Isaac WOTO TSHIKUMA, Gracia WOTO MPIDI, Esther
WOTO NGOTSHIO, Ketsia WOTO NTSHIEMPA, Sarah WOTO NGIAMA, Magnificat
WOTO MPOYO, pour leur présence qui nous a toujours été très bénéfique.

Nicole MAKALA MABETSHI


iv

REMERCIEMENTS

Au terme de notre Premier Cycle de formation en Sciences de Santé, nous


tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce
travail.
Nos remerciements s’adressent au Comité de Gestion de l’Institut
Facultaire de Développement pour le respect de la durée de l’année académique ainsi
que le Corps Académique et Scientifique qui se sont dépensés corps et âme pour notre
formation.
Nos remerciements s’adressent également à l’endroit du Bureau
Départemental des Sciences de Santé pour l’encadrement dont nous avons bénéficié.
Nous remercions particulièrement le Professeur Gisèle MAKENGO
KAFUTI, directrice de ce travail qui, en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu
accepter de tout cœur la charge de mener à bon port nos recherches. Votre personnalité
aimable, scientifique et morale nous servira continuellement dans l’exercice ultérieur de
notre métier.
Il serait pour nous, déroger à la règle, que de ne pas remercier également
le Dr Bibina MINTA, qui a fait preuve de disponibilité, et pour ses nombreuses
remarques, nous ayant permis d’améliorer ce travail.
Nos collègues de promotion et nos connaissances ont été toujours à nos
côtés, ils méritent aussi nos sincères remerciements.
Au Pasteur Aron MPWO, pour son soutien spirituel.
A Mon Chef Directeur de Nursing, Léandre MPOYO MUNANGA, pour
ses encouragements.
A tout le personnel soignant du Centre Hospitalier BOYAMBI,
particulièrement Mr Alain LUFIMPADIO, merci pour votre soutien et vos
encouragements.
Nos membres de famille, particulièrement mes sœurs et frères, trouvent
dans ces mots, les sentiments de notre gratitude pour leur présence qui nous a été très
bénéfique pendant notre cursus.
v

LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS

3 IS : - Intensification du diagnostic de la TBC chez les PVVIH


- Intensification du traitement préventif à l’IHN (isoniazide)
- Intensification de contrôle de la maladie
Anti-T : Anti tuberculeux
ARV : Antirétroviraux
BK : Bacille de Koch
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
DOTS : Un traitement Directement Observé
En anglais (Directly Observed Treatment Short Course).
IFAD : Institut Facultaire de Développement
IHN : Isoniazide
OMS : Organisation Mondiale de la santé.
ONU-SIDA : Organisation des Nations Unies Pour la lutte contre le Sida
PEC : Prise en charge
PNLT : Programme National de Lutte contre la Tuberculose
PVVIH : Personne Vivant avec VIH
RDC : République Démocratique du Congo
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
TB OU TBC : Tuberculose
TPI : Traitement préventif à l’INH
TPM+ : Tuberculose Pulmonaire ouverte
VIH : Virus d’Immunodéficience Humaine
vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition de la dose de INH selon la catégorie de poids. ....................... 18


Tableau 2 : Répartition de la dose de CTX chez l'enfant (>13 ans) et l'adulte. ............ 19
Tableau 3 : Schémas thérapeutiques des ARV chez le patient coinfecté TB-VIH ....... 21
III.1.3.a. Tableau n°4 : Evaluation du profil ................................................................. 39
III.1.3.b. Tableau 5 : Evaluation du profil épidémiologique ........................................ 40
Tableau 6 : Analyse des alternatives ............................................................................. 45
Tableau 7 : Echéancier des activités ............................................................................. 47
Tableau 8 : Diagramme de GANTT ............................................................................. 48
Tableau 9 : Besoin en ressources humaines.................................................................. 49
Tableau 10 : Besoin en salaire ...................................................................................... 50
Tableau 11 : Besoins en frais généraux ........................................................................ 50
Tableau 12 : Besoins en sensibilisation ........................................................................ 51
Tableau 13 : Besoin en évaluation ................................................................................ 51
Tableau 14 : Besoin en équipements ............................................................................ 51
Tableau 15 : Besoins en déplacement ........................................................................... 52
Tableau 16 : Budget récapitulatif .................................................................................. 52
vii

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique n°1 : Tranche d'âge...................................................................................... 30


Graphique 2 : Sexe de l'enquêté .................................................................................... 31
Graphique n°3 : Etat matrimonial ................................................................................. 31
Graphique n°4 : Niveau d'étude .................................................................................... 32
Graphique n°5 : Occupation professionnelle ................................................................ 32
Graphique n° 6 : Nombre d'enfants............................................................................... 33
Graphique n°7 : Moment de la détection de la co-infection VIH ................................. 33
Graphique n°8: Type des comportements ..................................................................... 34
Graphique n°9 : Contact avec une personne ayant développé la TBC ......................... 34
Graphique n°10 : Réalisation de l'examen de la TBC et VIH ...................................... 35
Graphique n°11 : Répartition des enquêtés selon la symptomatologie ........................ 35
Graphique n°12 : Forme de la TBC .............................................................................. 36
Graphique n°13: Stadification clinique du patient ........................................................ 36
Graphique n°14 : Appréciation de l'état nutritionnel du patient ................................... 37
Graphique n°15 : Existence d'autres infections associées ............................................ 37
Graphique n°16 : Types d'infections associées ............................................................. 38
Graphique n°17 : Etat psychologique du patient .......................................................... 38
viii

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Algorithme du dépistage du VIH par l'usage des TDR (anti VIH) chez les
tuberculeux en RDC. ..................................................................................................... 14
Figure 2 : Algorithme de prise en charge pour la recherche du VIH chez un patient
tuberculeux. ................................................................................................................... 15
Figure 3 : Algorithme de dépistage de la tuberculose chez les enfants, adolescents et
les adultes vivant avec le VIH. ..................................................................................... 16
1

INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

La tuberculose associée à l’infection au virus de l’immunodéficience


humaine (VIH) occupe une place très particulière dans de nombreux domaines
concernés par le syndrome d’immunodéficience acquis (SIDA).

En effet, elle est l’infection opportuniste au cours du SIDA, la plus


fréquente à l’échelon planétaire. Le SIDA est l’un des facteurs de recrudescence
actuelle de la tuberculose1.

Ce caractère atypique de la tuberculose maladie chez le sujet VIH positif a


été établi d’après des études qui, pour la plupart, ont été entreprises dans les pays à
forte prévalence en tuberculose maladie mais également du VIH (Afrique sub-
Saharienne), d’autres études plus rares ont été réalisées en Amérique, une zone à faible
prévalence de tuberculose.

Ainsi, un bref parcours de la littérature nous révèle le résultat suivant :

Selon l’OMS (2009), 11,7% de nouveaux cas de tuberculose surviennent


sur fond d’infection VIH, 13% des décès de tuberculose surviennent sur fond
d’infection VIH pendant que le VIH représente la première cause de l’incidence de la
tuberculose dans le monde en entrainant une recrudescence directe et indirecte des cas
de tuberculose forme résistante2.

Parallèlement à JN, Kestens et al, environ 1/3 de 35 millions de personnes


qui vivaient avec le VIH soit 11,6 millions, étaient infectées par le Bacille de Koch
(BK). 1,1 million de personnes (13% de 9 millions) ayant contracté la tuberculose
étaient séropositives au VIH à la fin de 2013.

Les PVVIH infectés par le BK ont 30 fois plus de risque de développer une
tuberculose évolutive que les personnes qui ne sont pas infectées par le VIH.
L’infection par VIH est donc le plus important facteur de risque pour une personne de
développer la tuberculose et la tuberculose est responsable de plus d’un quart (1/4) de
tous les décès liés au SIDA dans le monde entier3.

D’après le rapport d’activité du PNLT/MALI, la prévalence du VIH chez


les tuberculeux est de 14% chez l’ensemble des tuberculeux et 12% des tuberculose

1
Girard P.M., katlamach, Pialoux (2007). VIH Edition Doin (7ème édition). Chapitre : 10,20, 26.
2
OMS ,2009 : Point sur l’épidémie du VIH et TBC, point Genève, ONU-SIDA disponible sur w.w.w.Unaid.org
3
JN, Kestens., Nkengasong., L, Ghÿs. PD et al (2000,16 :1371-8. Dual infection with Human immunodéficience
virus type1 and immune activation markers in Abidjan, ivory coast, AIDS Research and Human Rétroviruses.
2

pulmonaire ouverte (TPM+) en fin 2013, le district de BAMAKO et la région de


SIKASSO sont les plus touchés avec respectivement 15% et 44%4.

Pour ASARI ABDALLAH (2015), le VIH fait le lit de la tuberculose et plus


l’immunodépression est avancée, plus on assiste à des formes stéréotypées de la
tuberculose.

La tranche d’Age de 15 à 45 ans a été la plus touchée (74,7%) avec une


prédominance masculine (55,1%).

La plupart de nos patients étaient des fonctionnaires (32%), plus de la moitié


étaient mariés (69%). La majorité de nos patients viennent en milieu urbain (93,1%)5.

ETTANJ Ahlam (2019), dans son étude sur la coïnfection du VIH et de la


tuberculose conclut que la coinfection TB/VIH constitue un problème majeur de Santé
Publique à travers le monde.

Son incidence est croissante, en particulier dans les régions sub-sahariennes


et le Sud-Est asiatique.

Chez les PVVIH, la tuberculose est l’un des principaux facteurs de la


mortalité.

Au moins un décès sur quatre parmi les PVVIH est attribué à la


tuberculose6.

Dans le même ordre d’idée EL KHACHINE Imane (2019), trouve que les
patients suivis pendant la période de 5 ans (2014-2019) présentaient le profil suivant :

L’âge moyen des patients était de 38 ans. Le sexe ratio H/F est 0,76 ; 33,3%
des patients coinfectés étaient tabagiques chroniques à raison de 20,44 paquets-année
(PA) en moyenne. La tuberculose était le mode révélateur de l’infection à VIH chez
21 malades (70%). 16 patients (53%) avaient une localisation pulmonaire isolée, 7%
avaient une localisation extra-pulmonaire isolée et 40% une localisation mixte.

La localisation ganglionnaire était l’atteinte extra pulmonaire la plus


fréquente 71%. Sur le plan clinique, la triade toux-fièvre-amaigrissement était

4
PNLT Mali (2013) : rapport d’activités
5
ANSARI ABDALLAH (2015), Epidémiologiques et cliniques de la coïnfection VIH-TBC dans le service de
maladies infectieuses au CHU du Point G. Thèse faculté de Médecine Université de Bamako.
6
ETTANJI Ahlam (2019), La coïnfection du VIH et de la tuberculose. Thèse Faculté de Médecine Université de
MOHAMMED V-RABAT.
3

retrouvée chez tous les patients. La radiographie du thorax était anormale dans 93%
des cas, objectivant une miliaire dans 37% des cas7.

En RDC, selon l’étude de Musafiri. J et al. (2014), sur 136 patients TPM+
à qui le test de dépistage VIH a été proposé, 118 (86,76%) ont accepté le dépistage du
VIH. Parmi eux, 24 PATIENTS (20,3%) ont été testés séropositifs au VIH.

Les patients positifs étaient significativement plus âgés (=


0,02), majoritairement de sexe féminin (P inférieur à 0,001), sans emploi (P=0,01). Il
y avait plus de cas de rechutes au traitement de la tuberculose (P inférieur à 0,01) et,
moins bonne connaissance des signes de la tuberculose parmi les séropositifs
(P=0,01)8.

La tuberculose est la première cause de décès chez les PVVIH.


Parallèlement, le PNLT (2019) dans un rapport signale qu’en RDC il y a 1.034.000
personnes en 2012. La tuberculose et le VIH forment une association meurtrière,
chacun accélérant l’évolution de l’autre. En 2019, environ 208.000 personnes sont
mortes d’une tuberculose associée au VIH.

Le pourcentage de cas notifiés de TBC pour lesquels un résultat attesté de


test de dépistage du VIH était disponible s’établissait à 69% en 2019, contre 64% en
2018. Dans la région africaine de l’OMS ou la charge de la TBC associée au VIH est
la plus élevée, 86% des patients atteints de TBC disposaient un résultat attesté au test
de dépistage à VIH. 88% étaient sous traitement anti rétroviraux en 20199.

Pour MOKAKO Jacques 2016, en RDC, en 2015, le pays a notifié 120.508


patients tuberculeux dont 515 cas de TBC pharmaco-résistante.14.061 cas de
coinfection TB /VIH et 12.681 d’enfants de 0 à 14 ans.

Mais seulement 49% des tuberculeux sont testés pour VIH alors que chaque
patient tuberculeux devait connaitre son statut. En effet, la TBC étant la cause de décès
la plus fréquente pour les PVVIH et le fait qu’il y a actuellement des souches de TBC
pharmaco résistante constituent un défi dans la lutte contre cette maladie10.

De ce qui précède, notre étude a la particularité de s’étendre sur les aspects


épidémiologiques et cliniques de la coinfection TB/VIH dans le but d’établir un profil
de référence des traits pouvant caractériser les patients infectés TB/VIH pour une

7
EL KHACHINE Imane (2019), Coïnfection Tuberculose VIH (à-propos de 30 cas). Thèse Faculté de Médecine
Université MOHAMMED V-RABAT.
8
Jean MUSAFARI, Patrick MATALA MBAYO, Georges BAKASWA, Michel KASWA, Joris LOSIMBA
LIKWELA. (2014) : Séroprévalence du VIH chez les tuberculeux à Kisangani en République Démocratique du
Congo. Revue Santé Publique 2013-4-page-483.
9
PNLT RDC (2019) : rapport des activités sur la coïnfection TB/VIH.
10
MOKAKO Jacques (2016), rapport parlementaire Assemblée Nationale RDC.
4

meilleure prévention et leur prise en charge conformément aux objectifs de l’OMS des
3 IS.

0.2. ENONCE DU PROBLEME

L’infection à VIH et TBC sont deux lourds fardeaux dont le contrôle, voir
l’élimination constitue un défi pour les Etats africains et leurs services de santé.

Comme si l’impact d’une seule maladie ne suffisait pas, leur coïnfection est
encore plus redoutable en termes de morbidité, de transmissibilité11.

Selon l’OMS /ONUSIDA (2009), 33 millions de personnes sont infectés par


le VIH dont au moins 1/3 est infecté par la TBC et présente un risque élevé de
développer une tuberculose active.

Parmi les 9,3 millions de nouveaux cas de TBC en 2007, 15% étaient des
PVVIH.

Il s’est constaté donc, les PVVIH sont 20 à 30 fois plus à risque de


développer une TBC que les personnes non infectées. Ainsi la TBC accélère la
progression vers le stade sida et se trouve être la principale cause de morbidité et de
mortalité parmi les PVVIH en Afrique12.

L’OMS s’est engagé à ce que la Santé Publique fasse de grands progrès


dans le monde. En ce qui concerne la TBC, l’objectif est de parvenir à l’échelle
mondiale à un taux de guérison de 85% et un taux de dépistage de 70%d’ici 2005. Pour
le virus de l’immunodéficience humaine, il s’agit d’arriver à fournir, dans le même
délai, le traitement anti rétroviraux à 3 millions de personnes dans le pays en
développement.

Les objectifs du millénaire pour le développement visent à une amélioration


de la santé des enfants et de la lutte contre les maladies transmissibles prioritaires (dont
la TBC et le VIH) d’ici à 2015.

Le progrès dans les soins de la coïnfection par la TBC et le VIH


contribueront à atteindre ces objectifs13.

Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, le PNLT RDC soucieux de la pris
en charge de la coïnfection TB/VIH, a organisé une formation des personnels soignants
où différentes stratégies ont été mises en place, notamment : la réduction de la
11
A. KASSI ; E. BISSAGNENE (2017) : problématiques de la coïnfection TB/VIH dans le contexte de l’accès
aux soins de traitement. Rapport du séminaire au service des maladies infectieuses CHU de Treichville, Abidjan.
12
OMS/ONU SIDA (2009) : La problématique de la coïnfection TB/VIH : L’ampleur du problème. Atelier
conjoint OMS/ONU SIDA dans les pays francophones Dakar juillet 2009 DR Bah Keïta OMS/AFRO.
13
OMS (2005) : TB/VIH Manuel Clinique 2ème édition Genève. Bookorders @ who. Int. Mamby, M. Dembélé,
A. Traoré, S. Dao, Y. Toloba, M. Berthe et al (2008(4, 5) : préambule. Guide de co-infection TB/VIH.
5

transmission des bacilles de koch (BK) par la prise en charge (PEC) de la TBC aux
bacilles sensibles ou pharmaco-résistantes ; l’amélioration des activités de lutte contre
la coïnfection TB/VIH est de la rigueur de la prévention de la TBC au moyen de la
vaccination du BCG à la naissance et du TPI à l’INH chez les enfants de moins de 5
ans de mères TPM+ et les sujets PVVIH14.

Malgré les différentes stratégies mise en place, on estime à 1,1 million


(13%) le nombre des sujets VIH positifs parmi les8,7 millions de cas incidents de TBC
dans le monde en 2011. L’Afrique sub-saharienne qui ne compte 12% de la population
mondiale, comptait deux tier (2/3) de 34 millions des PVVIH en 2010 et environ
79%des nouveaux cas de TBC séropositifs au VIH en 2011.

Dans certains pays africains, la population de patients tuberculeux testés


séropositifs au VJH dépassait les 50%15.

En effet, alors que la région africaine de l’OMS affichait la proportion de


dépistage du VIH la plus élevée chez les tuberculeux en 2011 (69%) contre 40% de
moyenne mondiale, la RDC affichait l’une des performances les plus faibles de la
région. En effet, en RDC le taux de dépistage du VIH chez les tuberculeux n’était que
de 27% parmi lesquels seulement 23% étaient mis sous ARV. Cette contre-
performance est liée entre autres, à la faible couverture en service intégré de pris en
charge de la tuberculose et du VIH, en particulier en dehors de la capitale. Les autres
facteurs incriminés sont, entre autres l’adoption tardive (2007-2008) de la politique de
dépistage du VIH initiée par les prestataires et le ruptures en intrants, y compris les
ARV16.

Dans cette situation, il est difficile de mener à bien la lutte contre le VIH et
la TBC. Etant donné que plusieurs études notamment celles de T. Mamby et al. (2008),
qui affirme que sans traitement, l’infection par le VIH entraîne une diminution
progressive du système immunitaire accompagnée d’une sensibilité de plus en plus
grande aux infections, particulièrement à la TBC. Il est prouvé que dans les populations
à forte prévalence du VIH la TBC est la première cause de morbidité et de mortalité.
La moitié des personnes infectées par le VIH vont développer la TBC, inversement les
tuberculeux attrapant le VIH peuvent accélérer la progression du SIDA. Il y a donc une
relation étroite entre ces deux infections17.

Parallèlement, l’OMS 2016 atteste que la TBC quant à elle, augmente la


réplication virale chez les personnes infectées par le VIH et accélère la progression de
14
PNLT RDC (2012) : Coïnfection TB/VIH, formation des personnels de santé au Lycée BOLINGANI Kinshasa
le 18/06/2012.
15
OMS (2012) : rapport Global sur la TBC. OMS (2012) ; 74-81. Genève.
16
Trébucq A. (2003 ;33 :124s-9s. Eléments sur la lutte contre la TBC dans le monde.
17
T. Mamby, M. Dembélé, A. Traoré, S. Dao, Y. Toloba, M. Berthe et al : Préambule. Guide de co-infection
TB/VIH, 2008 (4,5).
6

la maladie. En 2015, 11% des nouveaux cas (NC) de TBC (approximativement 1,2
millions) dans le monde avaient une coïnfection VIH/TB et 390.000 décès ont été
recensés18.

Selon le programme Halte à la TBC et VIH/SIDA de l’OMS, la surveillance


de coïnfection TB/VJH conjointes de la lutte contre la TBC et l’infection par le VIH19.

Afin de réduire la double charge des deux pandémies de TBC et de VIH,


l’OMS a élaboré une politique de collaboration comportant des activités visant la
réduction de la charge de la TBC chez les PVVIH et celles visant la réduction de la
charge du VIH chez les patients tuberculeux. Pour atteindre le but de réduire la charge
de la TBC chez les PVVIH, l’OMS recommande l’intensification du dépistage de la
TBC chez les PVVIH n’ayant pas une TBC en évolution et le contrôle de la TBC dans
le service de santé et les établissements communautaires.

Et pour réduire la charge du VIH chez les tuberculeux, l’OMS recommande


les conseils et dépistage du VIH chez les patients tuberculeux, la mise sous ARV et en
un traitement préventif au cotrimoxazole pour les tuberculeux VIH+, des interventions
du VIH à l’intention des patients tuberculeux20.

0.3. HYPOTHESE DE L’ETUDE

Anticipant à nos questions de recherche, nous émettons les hypothèses


suivantes : Le profil épidémiologique de la co-infection TB/VIH au CH BOYAMBI
serait caractérisé par sa fréquence, son expression clinique et le facteur d’exposition.

0.4. BUT ET OBJECTIFS DE L’ETUDE

0.4.1. BUT

Le but de notre travail est de décrire le profil de la coinfection TB/VIH afin


de contribuer à l’amélioration de la lutte contre le TB/VIH dans la ville de Kinshasa
en générale et au centre hospitalier BOYAMBI en particulier.

0.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

De façon plus concrète, notre étude vise à :

- Identifier les caractéristiques socio-démographiques des patients co-infectés par


la TBC et le VIH ;
- Décrire les aspects épidémiologiques et cliniques de la co-infection TB/VIH ;

18
OMS (2016) Rapport Global sur la TBC. w.w.w.who/HTM/TB/2016.13 ; consulté le 18/01/2021.
19
OMS (Révision 2015) Guide de suivi évaluation des activités conjointes TB/VIH.
20
OMS (2012) ;9. Contrôle de l’OMS des activités de l’association TB/VIH. Guide de programme national de
lutte. Genève.
7

- Déterminer la fréquence de la co-infection TB/VIH au CH BOYAMBI ;


- Identifier les facteurs de risque de l’exposition de la co-infection TB/VIH ;
- Proposer un projet de santé publique axé sur l’amélioration de la prise en charge
des patients coinfectés TB/VIH.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE

La TBC continue d’être une maladie d’actualité. C’est la 1ère cause de


mortalité infectieuse due à un germe unique. Elle était en voie de régression jusqu’à
1985, depuis cette date, une recrudescence mondiale a été observé, en grande partie
liée à la pandémie d’infection par le VIH.

La TBC associée à l’infection à VIH occupe une place très particulière dans
de nombreux domaines concernés par le SIDA.

Selon ETTANJI Ahlam 2019, actuellement, 40 millions des personnes sont


infectées par le VIH et un tiers de population mondiale est porteur du bacille
tuberculeux. Ensemble, ces deux épidémies constituent un immense défi à relever par
la santé publique.

Comme agent de santé publique nous avons trouvés judicieux au regard de


la littérature ci-haut d’aborder cette étude dans l’optique qu’elle constitue un plaidoyer
pour la mise en disposition des structures de pris en charge des conséquences.

0.5.2. INTERET DE L’ETUDE

Il est évident que les sujets sous l’étude est au centre d’attraction de
beaucoup de recherches. D’une manière singulière, les résultats de notre étude seront
une contribution à l’amélioration des connaissances sur les aspects épidémio-cliniques
de la co-infection TB/VIH.

En outre, les patients et la population pourront bénéficier les retomber de


cette étude à travers la mise en application de son projet de développement.

D’une manière personnelle, cette étude est pour nous l’occasion de mettre
en pratique et d’expérimenter beaucoup des principes sur le management en santé.

0.6. METHODES DE L’ETUDE

Notre étude est de type transversale et prospective. Elle concerne les


patients coinfectés TB/VIH suivi au CH BOYAMBI.
8

La méthode d’enquête dont l’outil de collecte est un questionnaire adapter


aux objectifs de l’étude, sera exploité dans la descente sur terrain et pour l’analyse des
données issues de cette enquête.

0.7. DELIMITATION

Pour mener à bien son étude, un chercheur doit circonscrire en temps et en


espace son étude.

A ce qui nous concerne, notre étude ressort du domaine de santé publique


en particulier sur la lutte et la prévention des maladies spécifiquement Tuberculose et
VIH.

De ce fait, elle se déroule au CH BOYAMBI prenant en charge des patients


coinfectés TB/VIH pendant la période allant de janvier en avril 2021.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

En dehors de l’introduction et la conclusion, notre travail comporte quatre


chapitres :

- Le chapitre premier qui sera consacré à la revue de la littérature


- Le chapitre deuxième décrit les méthodologies et les matériels utilisés dans
l’étude ;
- Le chapitre troisième présente, interprète et discute les résultats de l’étude ;
- Le chapitre quatrième développe le dossier projet.
9

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE

Au courant de ce chapitre, nous allons évertuer à présenter le cadre


théorique qui sous tende notre étude.

En commençant par la définition des concepts de base de l’étude pour éviter


les confusions sur l’entendement des concepts utilisés à notre étude.

La prochaine étape nous conduira à décrire les considérations d’ordre


général sur la co-infection TB/VIH.

Et nous terminerons ce chapitre par la présentation du schéma conceptuel


qui résume l’ensemble des variables nécessaire pour décrire le profil épidémio-clinique
de la co-infection TB/VIH au CH BOYAMBI que nous allons exploiter dans les
chapitres précédents.

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

❖ PROFIL

Est un ensemble des caractéristiques qui définissent fondamentalement un


type des choses ; configuration de quelque chose à un moment donné.21

Pour nous, il s’agit des aspects liés à l’épidémiologie, l’état clinique des
patients co-infecté TB/VIH.

❖ PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE

L’ensemble des caractéristiques liées à la distribution d’une maladie sur le


plan géographique, temporelle et des caractéristiques des personnes à risque de
contractées la maladie22.

❖ PROFIL CLINIQUE

Ensemble des signes visibles caractérisant une maladie.23

❖ COINFECTION TB/VIH

C’est la présence d’une forme de tuberculose latente ou active chez une


personne infectée par le VIH.

Selon LEKEHAL N. M (2017), c’est l’hébergement par la même personne


du bacille tuberculeux et du VIH, aboutissant à la modification de l’évolution naturelle

21
EBONDO, j, (2011, page 47), note de cours d’initiation à la recherche scientifique, A1, Ecofine, UCCM.
22
MAVUNGU (2019), Profil épidémio-clinique du paludisme dans l’air de santé de Kindele/Mont-Ngafula
23
TSHILELA (2019), Profil épidémioclinique de l’arthrose.
10

de la TBC maladie et de tous les cas classe la personne vivant avec le VIH son taux
CD4 au stade du SIDA24

❖ Tuberculose

Est une maladie infectieuse, chronique, contagieuse et curable due à une


microbactérie du complexe tuberculosis (M. tuberculosis, M. Bovis, M. Africanus, M.
hominis)25.

❖ VIH

Une infection virale transmissible, causée par le virus de


l’immunodéficience humaine, qui infecte les lymphocytes TCD4 entrainant leurs
destructions.26

❖ SIDA

Est le stade ultime de l’infection causée par le VIH, qui mine


progressivement la capacité de l’organisme de se protéger contre les infections et
responsable d’apparition d’infections opportunistes.27

I.2. GENERALITES SUR LA COINFECTION TB/VIH

La Tuberculose et le VIH sont deux maladies qui s’influencent


mutuellement et qui s’accompagnent d’un lourd fardeau socioéconomique pour les
populations du monde en général et de la RDC en particulier.

En effet, la tuberculose est la principale cause de décès observés chez les


PVVIH. L’infection à VIH a un effet amplificateur sur la tuberculose. D’une part, la
TB liée au VIH est évitable et guérissable, et ses effets néfastes sur le VIH peuvent
donc être limités ; d’autre part, le traitement antirétroviral (TAR) prévient la TB et
réduit le risque d’apparition d’une TB évolutive.

24
LEKEHAL.N.M (2017) Coïnfection/VIH ; aspects épidémiologiques et cliniques. Thèse de Médecine
Université de d’Oran en Algérie
25
Rubo PA : Origine du sida (en ligne) ; consulté le 23/01/2021 ; disponible sur www.techno-science.net/
onglet= articles et article= 40page=2
26
Katlama C (2012) qu’est-ce que le VIH. Histoire naturelle de la maladie (en ligne) (consulté le 23/01/2021)
disponible www.directScience.com
27
Aubry P (2015) ; Infection par le VIH/SIDA et tropiques (en ligne) ; consulté le 23/01/2021 ; disponible
www.google.com
11

I.2.1. PHYSIOPATHOLOGIE2829

La tuberculose est une complication fréquente de l’infection par le VIH. Les


altérations des défenses de l’hôte contre les mycobactéries (altération dues au VIH)
contribuent à l’ampleur de la gravité de cette maladie. L’infection directe des cellules
exprimant l’épitope CD4 entraîne des défauts de la fonction des lymphocytes T, ce qui
a pour conséquence de limiter sévèrement la production des cytokines activant les
macrophages qui sont capables d’induire un état anti- mycobactérie dans les cellules
de la lignée monocytaire.

D’autre part les macrophages sont eux-mêmes sensibles à l’infection par le


VIH et deviennent déficients dans diverses fonctions de défense de l’hôte. La
lymphopénie T4 et les macrophages infectés par le VIH sont tous deux présents dans
le tractus respiratoire des individus infectés par le VIH, ce contexte est
vraisemblablement à la base des susceptibilités à la tuberculose des personnes VIH
positifs, dont la fonction immunologique à médiation cellulaire est altérée, l’infection
tuberculeuse se développe progressivement.

L’immunodéficience provoquée par le VIH accentue le risque de


tuberculose par deux mécanismes possibles : Soit en augmentant la susceptibilité à de
nouvelles infections, ce qui permet à l’infection de progresser rapidement jusqu’à la
maladie clinique. Soit en permettant à une infection tuberculeuse latente préexistant de
progresser vers une maladie apparente sur le plan clinique.

28
L’Aurillard D, Strobel D (2007) : Tuberculose chez le patient infecté par le VIH ; (en ligne) ; Cambodian Healt
Comitee ; (consulté le 23/01/2021 ; disponible sur : www.com
29
G Mburu, D. Richardson (2013) : Intégration communautaire contre la coïnfection TB/VIH ; (en ligne) ;
consulté le 23/01/2021 ; disponible www.google.com
12

I.2.2. CORRELATION VIH/TB

I.2.2.A. IMPACT DU VIH SUR L’EPIDEMIOLOGIE DE LA


TUBERCULOSE3031

L’infection par le VIH entraîne une destruction très étendue des


mécanismes de défense du corps. Par conséquent, elle a un effet amplificateur sur la
tuberculose qui s’explique par les faits suivants :

• elle augmente le risque d’infection tuberculeuse pour les sujets VIH positif ;
• elle favorise l'apparition de la Tuberculose évolutive des infections récentes (TB
primaire) ;
• elle accélère le développement vers la TB évolutive des infections latentes elle
favorise la réactivation d'une ancienne infection TB latente ; elle favorise les
récidives de la TB (réactivation endogène ou réinfection exogène) ;
• elle augmente le risque de transmission de la TB (augmentation du pool
infectieux elle augmente les formes pulmonaires à frottis négatif et les formes
extra pulmonaires.

I.2.2.B. IMPACT DE LA TUBERCULOSE SUR L’EPIDEMILOGIE DE


L’INFECTION A VIH32

L’impact de la tuberculose (pulmonaire ou extra pulmonaire) sur l'évolution de


l'infection à VIH est moins clair.

I.2.3. DIAGNOSTIC

I.2.3.A. Présentation cliniques de la tuberculose au cours de l’infection à VIH33

La présentation clinique de la Tuberculose au cours du VIH dépend, de


l’état immunitaire de l’individu. Les symptômes sont peu spécifiques. Aussi longtemps
que les lymphocytes TCD4 sanguins restent en nombre suffisant (supérieur à
200/mm3), l’expression clinique et radiologique de la tuberculose reste comparable à
celle qui est observée chez les sujets VIH négatif. Plus l’immunodépression est
profonde plus on assiste a des formes atypiques de la tuberculose avec augmentation

30
Brown G. The impact of VIH/SIDA on the African. American woman and Child : epidemiology, cultural and
psychosocial issues and nurses
31
PILLYE. (2012 :625-628) Infection à VIH et SIDA
32
Garait V, Molina. (2000) ; 50 :1003-1O1O.
33
Lawn SD, Wood. (2011 ;204 suppl.4 : S1159-7) : Tuberculosis in antirétroviral treatment services in resource-
limited and settings : ad dressing the challenges of screening and diagnosis. Infect Dis.
13

des formes extra pulmonaires et des formes pulmonaires à bacilloscopie négative avec
des aspects atypiques au cliché thoracique rendant difficile le diagnostic de la
tuberculose associée au VIH.

I.2.3.B. Dépistage systématique du VIH chez les tuberculeux

Pour arriver au dépistage du VIH, le personnel soignant les tuberculeux doit assurer
systématiquement des services de conseil et dépistage à visée diagnostic du VIH à tous
les tuberculeux. Il doit convaincre le malade tuberculeux de faire les tests de dépistage
au VIH dans un délai acceptable, qui n’excèdera pas un mois. Les services de conseil
et de dépistage du VIH seront offerts de manière systématique aux patients tuberculeux
dans les structures sanitaires. Le conseil inclut les points suivants :

1. L’explication du lien entre le VIH et la TB ;


2. L’explication de la signification des différents résultats du test ;
3. L’explication des possibilités de prise en charge qui existent.

Pour ce faire, le prestataire aura à suivre les étapes suivantes :

• Informer le caractère volontaire et confidentiel du service avec le patient


tuberculeux ;
• Obtenir le consentement éclairé du patient tuberculeux ;
• Informer sur les différents résultats du test de dépistage VIH ;
• Ne donner les résultats du test préférentiellement qu’à la personne concernée ;
• Assurer le suivi psychologique du patient tuberculeux ;
• Assurer la référence si nécessaire vers les structures de prise en charge
appropriée ;
• Prendre en charge le patient coinfecté.

Le prestataire se base sur l’algorithme de la stratégie 2 de l’OMS qui recourt


à deux tests rapides successifs, A1 (Determine) et A2 (Unigold).
14

A1

A1 + A1 -

Notifier Négatif

Soumettre à un 2ème test

A2

A1 + A2

A1 + A2 +
Répéter A1 et A2 A1 - A2 –
Notifier Positif Notifier négatif

A1 + A2 –
- Considérer comme indéterminé
Prélever 14 jours plus tard
- et répéter cet algorithme.
- Si Indéterminé de nouveau :
- Envoyer l’échantillon ou référer
le malade

Figure 1 : Algorithme du dépistage du VIH par l'usage des TDR (anti VIH) chez les
tuberculeux en RDC.
15

Figure 2 : Algorithme de prise en charge pour la recherche du VIH chez un patient


tuberculeux.
I.2.3.C. Recherche active de la Tuberculose chez le PVVIH

Les agents de santé travaillant dans les centres de prise en charge du VIH
doivent rechercher activement et systématiquement la TB chez les PVVIH à chaque
visite afin de :

• Identifier précocement les PVVIH qui développent une TB active afin de


réduire la transmission de la maladie dans la communauté ;
• Assurer une prise en charge précoce de la TB.

a. Démarche pour réaliser la recherche active de la TB chez le PVVIH

Le check List développé par les deux programmes sera appliqué chaque fois que le
prestataire sera en contact avec une PVVIH.

La réponse positive à au moins une des questions contenues dans le check List
déclenchera la démarche diagnostique appropriée : le test Xpert sera utilisé en test
16

initial si disponible en cas d’indisponibilité, la microscopie et autres moyens


diagnostics disponibles seront utilisés.

Signes cliniques
(toux,fièvre,perte de
poids,transpirations nocturnes,contact
avec un patient TB)

indications de l'INH OUI

Autre absence de TB
TB diagnostiquée

Différer Administrer le Effectuer un


l'INH l'INH suivi et Traiter la TB
et envisager l'INH
envisager l'INH

(à chaque visite dans un centre de santé)

Figure 3 : Algorithme de dépistage de la tuberculose chez les enfants, adolescents et


les adultes vivant avec le VIH.
Si la microscopie est positive, le patient doit commencer immédiatement
son traitement antituberculeux. Le traitement est le même pour le patient VIH positif
que négatif.

L’observation de traitement pendant la phase intensive doit être expliquée


au patient. Si le résultat de la microscopie est négatif, faire le Gen Xpert MTB/RIF là
où c’est disponible et commencer le traitement de la tuberculose en cas de résultat
positif.

La recherche de la tuberculose chez le patient VIH sera basée sur l'examen


clinique, la microscopie, le Gen Xpert MTB/RIF, la radiographie et la culture.
17

I.2.4. TRAITEMENT

I.2.4.A. Classification fondée sur le statut par rapport au VIH

➢ Patient tuberculeux VIH-positif :

Tout patient tuberculeux bactériologiquement confirmé ou cliniquement diagnostiqué


qui présente un résultat positif au dépistage du VIH réalisé lors du diagnostic de la
tuberculose, ou qui a commencé un traitement contre le VIH attesté par des données
probantes (par exemple patient inscrit dans le registre pré-TAR ou dans le registre TAR
une fois le traitement antirétroviral commencé).

➢ Patient tuberculeux VIH-négatif :

Tout patient tuberculeux bactériologiquement confirmé ou cliniquement diagnostiqué


qui présente un résultat négatif au dépistage du VIH réalisé au moment du diagnostic
de la tuberculose. Tout malade de cette catégorie dont on découvre postérieurement la
séropositivité doit être reclassé en conséquence.

➢ Patient tuberculeux à statut inconnu pour le VIH :

Tout cas de tuberculose bactériologiquement confirmé ou cliniquement


diagnostiqué dont on ne possède pas de résultat de dépistage du VIH ainsi que des
données probantes indiquant qu’il suit des soins contre le VIH.

Si le statut de ce patient par rapport au VIH est déterminé par la suite, il


convient de le reclasser en conséquence.

I.2.4.B. Traitement préventif

❖ Traitement préventif à l’INH

Le traitement préventif à l’INH (TPI) est une intervention qui prévient


l’évolution d’une tuberculose latente vers une tuberculose active chez les personnes
vivant avec le VIH (PVVIH). Ce traitement s’inscrit dans l’ensemble des soins prévus
pour les PVVIH.

➢ Avantages du TPI

- Diminue le risque d’un premier épisode de TB ;


- Empêche le développement de la TB dans 60 à 70% des cas chez les PVVIH
;
- Réduit le risque individuel de développer la TB de 70 à 90% chez les patients
sous ARV ;
- Réduit la survenue de rechute de 50% ;
18

- Administrés ensemble (ARV et INH), le TPI réduit l’incidence de la TB de


50 à 80%.

➢ Indications du TPI

Le TPI doit être prescrit chez toute PVVIH après exclusion d’une TB active.
Il faut assurer un contrôle et un suivi appropriés du malade au cours du TPI.

➢ Posologie

- Dosage de l'INH pour les adultes : l’administration de l’INH se donne en une


prise quotidienne à raison de 300mg/jour pendant environ 9 mois ;

- Dosage de l'INH prévu pour les enfants (pour une dose totale de 10 mg
d’INH/kg/jour) pendant 6 mois (cf. Tableau IV).

Tableau 1 : Répartition de la dose de INH selon la catégorie de poids.


Nombre de comprimés de 100 mg
Catégorie de Dose administrée
d'INH à administrer par dose
poids (en kg) (en mg)
(10mg/kg/jr)
<5 1/2 comprimé 50
5,1 -9,9 1 comprimé 100
10 - 13,9 1 1/2 comprimé 150
14 - 19,9 2 comprimés 200
20 -24,9 2 1/2 comprimés 250
> 25 3 comprimés 300

❖ Traitement préventif au Cotrimoxazole

L’immunodéficience chronique et croissante provoquée par l’infection à


VIH accroit la susceptibilité des PVVIH à développer les infections opportunistes.

Il est démontré que le Cotrimoxazole réduit la survenue du Paludisme, de


la diarrhée et conséquemment des hospitalisations.

➢ Avantages

La prise quotidienne du Cotrimoxazole réduit le risque de développer


certaines infections opportunistes telles que :

- les pneumonies bactériennes, parasitaires et mycosiques ;


- les diarrhées dues à Isospora belli et au cryptospridium ;
19

- la toxoplasmose cérébrale et les septicémies fréquemment associées au VIH.

➢ Indications

La prescription du Cotrimoxazole est systématique en cas de coïnfection


TB/VIH. Cette prescription doit être poursuivie après le traitement antituberculeux. La
prophylaxie au CTX chez l’enfant infecté par le VIH ou coinfecté TB/VIH doit être
initiée ou maintenue, et sa fin devrait être envisagée conformément aux directives
nationales.

➢ Contre- indications

Le CTX est contre-indiqué :

- En cas d’histoire de réaction allergique sévère aux médicaments à base des


sulfamidés (Fansidar®,…), d’où la nécessité de connaître les antécédents avant
l’instauration de cette prophylaxie ;
- Chez la femme enceinte durant le premier trimestre ;
- En cas d’insuffisance rénale et hépatique sévère.

➢ Posologie

Le tableau V illustre la dose du CTX repartie par poids et âge. La prise de


cotrimoxazole se fait tous les jours pendant la prise des antituberculeux. La continuité
sera faite dans les unités de prise en charge VIH.

Tableau 2 : Répartition de la dose de CTX chez l'enfant (>13 ans) et l'adulte.


Cotrimoxazole Poids Dosage Nombre de comprimés
pour :
Jusqu’à 10 kg 6 à 8 mg/kg en sirop ou ¼ de comprimé
Enfant de 10 à 25 kg 480 mg ½
>25 kg 480 mg 1
480mg 2
Adulte
960 mg 1

➢ Arrêt de la prophylaxie au Cotrimoxazole sera en cas de :

- Remontée des lymphocytes CD4 au-dessus de 500 cellules/microlitre ;

- Effets indésirables sévères.


20

I.2.4.c. Traitement ARV dans la coïnfection TB/VIH

➢ Quand commencer le traitement ARV ?

Tout patient tuberculeux coinfecté par le VIH doit être mis sous ARV dans
les 2 à 8 semaines après le début du traitement contre la tuberculose.

➢ Régimes thérapeutiques

Les différents régimes thérapeutiques utilisés pour le traitement ARV sont


présentés dans le tableau VI.

En RDC, le TAR de première ligne recommandé est : TDF + 3TC (ou FTC)
+ EFV. En cas d’échec thérapeutique, le malade recevra un traitement de deuxième
ligne : AZT + 3T (FTC) + LPV/r

➢ La prise en charge des patients coinfectés VIH/tuberculose

Elle pose une série de problèmes, notamment :

- La fréquence de survenue du syndrome de restauration immunitaire ;

- L’augmentation du nombre de comprimés à prendre peut réduire l’adhérence au


traitement.

Le patient sous rifampicine ne recevra pas la combinaison contenant la


névirapine (NVP).
21

Tableau 3 : Schémas thérapeutiques des ARV chez le patient coinfecté TB-VIH

Catégories d’âge 1ère ligne 1ères lignes alternatives

AZT + 3TC + EFV AZT + 3TC


Adultes + NVP
TDF + 3TC (ou FTC) + NVP
TDF + 3TC (ou FTC) + AZT + 3TC + EFV AZT + 3TC
EFV + NVP
Adolescents (10 – 19 Ans)
TDF + 3TC (ou FTC) + NVP
≥ 35 kg

ABC + 3TC + EFV (ou NVP)

ABC + 3TC + NVP AZT +


3TC + EFV AZT + 3TC + NVP
Enfants de 3 à 10 Ans et
ABC + 3TC + EFV TDF + 3TC (ou FTC) + EFV
adolescents < 35kg

TDF + 3TC (ou FTC) + NVP

ABC + 3TC + LPV/r ABC + 3TC + NVP


Enfants < 3 Ans
AZT + 3TC + LPV/r AZT + 3TC + NVP

3TC : lamivudine ; ABC : abaca Vir ; AZT : zidovudine ; EFV : éfavirenz ; FTC :
emtricitabine ; IDV : indinavir ; NVP : névirapine ; LPV : lopinavir ;/r : boosté par
ritonavir ; TDF : tenofovir ;
24

I.3. SCHEMA CONCEPTUEL DE L’ETUDE Age de l’enquêté (e)


Sexe de l’enquêté
Etat matrimonial
Niveau d’étude
CARACTERISTIQUES Profession
SOCIO-DEMOGRAPHIQUES Nombre d’enfants

Durée de survie
Moment de la réalisation du test de dépistage
LE PROFIL
Symptomatologie de la coinfection TB/VIH
EPIDEMIOLOGIQUE ET PROFIL
CLINIQUE DE LA CO- EPIDEMIOLOGIQUE Notion de contage
INFECTION TB/VIH AU
Existence du dépistage
CENTRE HOSPITALIER
BOYAMBI Type de cas

Signes de la coinfection TB/VIH

Coinfluence de stadification clinique du patient


PROFIL CLINIQUE
Appréciation de l’état nutritionnel du patient

Existence d’autres infections associées

Etat psychologique du patient


25

EXPLICATION DU SCHEMA

Le schéma ci-contre, expose la manière dont nous comptons décrire le profil


épidémio-clinique de la coïnfection TB/VIH en se basant sur les aspects majeurs de
notre travail à savoir, les caractéristiques socio-démographiques, les variables en
rapport avec l’épidémiologie et la clinique des patients.

CONCLUSION PARTIELLE

L’infection par le VIH est également associée à des particularités cliniques


inhabituelles de la tuberculose, à des augmentations des maladies extra-pulmonaires et
des maladies pulmonaires à bacilloscopie négative, à des aspects atypiques au cliché
thoracique, qui tous rendent difficile le diagnostic de la tuberculose associée au VIH.

Devant la recrudescence de la tuberculose maladie, avec des formes extra


pulmonaires atypiques dues à la pandémie du VIH, la complexité de la prise en charge
de la tuberculose associée au VIH incitant souvent les malades à l’abandon du
traitement alourdissant leur pronostic vital en créant des Tuberculoses multirésistantes.

Vu la nécessité d’apporter des données récentes pour compléter celles qui


existent sur ce sujet, nous avons initié la présente étude en proposant le schéma
conceptuel ci-haut que nous allons exploiter dans les lignes qui suivent.
26

CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES

Le chemin à parcourir dans ce chapitre permettra successivement de décrire


la méthodologie utilisée, ainsi que la présentation des matériels nécessaire pour réaliser
notre étude.

II. 1. METHODOLOGIE

II.1.1. DESCRIPTION DU MILIEU DE L’ETUDE

Le Centre Hospitalier BOYAMBI est situé dans la commune de Barumbu,


sur l’avenue Kasaï. C’est le premier Centre hospitalier confessionnel de l'Armée du
Salut (ADS), construit en 1936 par les missionnaires salutistes suisses. Il bénéficie de
l'appui du Fonds mondial depuis plusieurs années (SSF, NMF1).

Si le centre offre des services de médecine général et des multiples


domaines de spécialité, il est également engagé dans la lutte contre le VIH/sida, la
tuberculose et le paludisme. L’activité du centre dans la lutte contre les 3 pandémies :

➢ VIH : Prise en charge des personnes vivant avec les VIH (PVVIH) malades,
ARV et autres intrants, charge Virale disponible pour toutes les PPVIH- ;
➢ TB : Intrants, appui nutritionnel des cas de tuberculose multi résistante
(TBMR), Appui des RECO dans la recherche active des cas de TB dans la
communauté ;
➢ Paludisme : Distribution des MILDs chez les femmes enceintes et les enfants
éligibles au VAR, dépistage des cas de paludisme, distribution des ACT/ALU
et AT60 pour le Paludisme grave.

II.1.2. POPULATION DE L’ETUDE

Notre population de l’étude est constituée des patients coinfectés TB/VIH


suivis au centre hospitalier BOYAMBI pendant la période de notre étude.

II.1.3. CRITERES D’INCLUSION ET D’EXCLUSION DE L’ETUDE

Sont inclus dans notre étude, les patients remplissant les conditions ci-
après :

- Être patient avec coïnfection TB/VIH ;


- Être suivi au centre hospitalier BOYAMBI ;
- Être présent le jour de l’enquête et accepté de répondre à nos questions.

Et sont exclus de notre étude, tout patient ne remplissant pas les conditions
ci-haut citées.
27

II.1.4. ECHANTILLONAGE ET TAILLE DE L’ECHANTILLON

Pour réaliser notre étude, nous avons utilisé un échantillonnage non


probabiliste de type occasionnel à cause du fait que nous ne disposions pas d’une base
des données reprenant tous les patients coinfectés TB/VIH et alors que nous espérions
au contraire enregistrer au fur et à mesure que nous avancions avec nos enquêtes dans
le délai prescrit. De ce fait, la taille de notre échantillon va correspondre au nombre
d’enregistrement des cas de coïnfection TB/VIH que nous aurons enregistré durant la
période de notre étude. Notamment, de janvier à en avril 2021.

II.1.5. METHODES D’ANALYSE

II.1.5.A. INSTRUMENTS D’ANALYSE

Après avoir obtenu nos données, nous allons recourir aux outils suivant pour l’analyse :

- Le logiciel EPIDATA 3.1, pour la saisie des données ;


- SPSS.20, nous permettra le traitement statistique des données ;
- EXCELL 2013, sera utile pour la présentation de nos résultats sous forme des
graphiques.

II.1.5.B. TECHNIQUES D’ANALYSE

L’analyse des données est une étape importante de l’exploitation dont la


finalité est d’avoir les résultats permettant d’estimer nos hypothèses et vérifier les
objectifs assignés de l’étude.

A ce propos, nous avons recouru à l’analyse descriptives sur la présentation


de nos résultats sous forme des graphiques et des tableaux montrant le pourcentage et
effectifs.

II.1.6. VALIDITE DE L’ETUDE

La finalité d’une étude est de vérifier la réalisation ou non de ces


hypothèses. Pour ce fait, des normes doivent être établis pour ces jugements. En ce qui
concerne notre étude, nos critères sont les suivant :

Le profil épidémiologique et clinique de la coïnfection sera décrit en


fonction de l’atteinte d’au moins 70% des observations attendues.
28

II.1.7. VARIABLES DE L’ETUDE

Notre variable dépendante est l’existence de la coïnfection TB/VIH chez


les patients suivis au centre hospitalier BOYAMBI.

Alors que les variables qui nous ont permis d’expliquer l’existence de cette
coïnfection, variables indépendantes sont les suivants :

❖ En rapport avec les caractéristiques socio-démographiques des patients


coinfectés :
− L’âge ;
− Niveau d’instruction ;
− Etat matrimonial ;
− Occupation professionnelle ;
❖ En rapport avec le profil épidémiologique :
− Durée de suivi pour VIH ;
− Fréquence de la TB/VIH ;
− Durée de suivi pour TB/VIH ;
− Facteurs d’exposition à la TB/VIH ;
− Notion de contage TB ;
− Délai de détection TB/VIH ;
− Prévalence de la TB/VIH.
❖ En rapport avec le profil clinique :
− 1.symptômes d’appel ;
− 2.Formes cliniques de la TBC ;
− 3.Stade clinique ;
− 4.Existence d’autres infections associées ;
− 5.Etat psychologique.

II.2. MATERIELS DE L’ETUDE

II.2.1 DESCRIPTION DU QUESTIONNAIRE

Notre outil d’enquête est un questionnaire de type semi-fermé comportant


trois rubriques dont des caractéristiques sociodémographiques des patients coinfectés
TB/VIH et leur profil épidémiologique et clinique.

Il représente l’ensemble de nos variables décrites du schéma conceptuel


présenté ci haut.
29

II.2.2 DEROULEMENT DE L’ENQUETE

II.2.2.A. Pré-enquête

La démarche préliminaire de notre enquête a consisté à obtenir la lettre de recherche


au près du service académique de l’IFAD autorisant notre recherche après validation
des autorités administratives et sanitaires du centre hospitalier BOYAMBI. A
l’occasion, nous avons effectué un texte préliminaire de notre questionnaire.

II.2.2.B. Enquête proprement dite

Pendant notre enquête, nous commencions par saluer les patients. Après
leur consentement éclairé, nous débutions notre entretien qui durait 15minutes.

II.2.3 DIFFICULTES RENCONTREES

Pendant notre enquête, nous avons rencontré des difficultés suivantes :

− Restriction liée à la COVID-19 ;


− Non-respect des rendez-vous par les patients coinfectés ;
− L’interview des certains patients était compliqué parce que y’avait une tierce
personne qui répondait à la place du malade.

II.2.4 CONSIDERATION D’ORDRE ETHIQUE

Notre enquête a respecté toutes les normes en manière de la recherche


scientifique. Notamment en respectant la confidentialité des enquêtés et la supervision
de notre direction du travail.
30

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, INTERPRETTION ET


DISCUSSION DES RESULTATS

A travers les lignes ci-dessous nous allons présenter, commenter, analyser


et interpréter les résultats après notre enquête.

III.1. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.1.1. CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

Graphique n°1 : Tranche d'âge

38,9
40
35
30
22,2 22,2
25
20 16,7

15
7
10
3 4 4
5
0
8 ans - 15 ans 25 ans - 40 ans 44 ans - 50 ans Plus de 50 ans

Fréquence Pourcentage

Il ressort de ce graphique ci-haut :

- 38,9% enquêtés, la tranche d’âge varie entre 25 à 40 ans ;


- 22,2% des enquêtés étaient respectivement entre 44 à 50 ans et Plus de 50 ans ;
- 16,7% des enquêtés étaient entre 8 à 15 ans.
31

Graphique 2 : Sexe de l'enquêté

33%

67%

Masculin Féminin

Le graphique ci-dessus nous montre que 67% des sujets enquêtés sont de sexe masculin
et 33% du sexe féminin.

Graphique n°3 : Etat matrimonial

40,0 35,3
35,0 29,4
30,0
25,0
17,6 17,6
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
celibataire Union libre Mariée Veuf

Le graphique ci-haut nous signale que, 35,3% des personnes enquêtés sont des
célibataires, suivi de 29,4% qui étaient mariés, 17,6% étaient respectivement en union
libre et veufs.
32

Graphique n°4 : Niveau d'étude

Graduat 22,3

Licencié 16,6

Displome d'etat 22,2

Limité au secondaire/humanite 22,2

Aucun 16,7

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0

La lecture de ce graphique nous montre que, 22,3% des sujets enquêtés étaient des
gradués, suivi de 22,2% étaient soit diplômé d’état, soit limité au secondaire et/ou
humanités, par contre 16,6% étaient soit licencié soit n’avaient pas de niveau.

Graphique n°5 : Occupation professionnelle

Commerçant 5,6

Employé chez les privés 16,7

Agent de l'état 5,6

Militaire/Policier 11,1

Activité libérale 5,6

Professionnelle de santé 22,2

Etudiante 5,6

Sans emploi 27,8

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0

Il ressort de ce graphique que, 27,8% des enquêtés sont sans emploi, suivi de 22,2%
qui étaient de professionnels de santé, 16,7% des employés chez le privé, alors que
5,6% des militaire ou policier.
33

Graphique n° 6 : Nombre d'enfants

23,5
25,0

20,0 17,6 17,6 17,6

15,0 11,8 11,8

10,0

5,0

0,0
0 1 2 3 4 5

La lecture de ce graphique nous signale que :

- 23,5% des enquêtés étaient sans enfants ;


- 17,6% avaient 2 enfants dans le ménage ;
- 17,6% avaient 4 enfants ;
- 11,8% avaient 1 enfant ;
- 11,8% avaient 3 enfants.

III.1.2. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE

Graphique n°7 : Moment de la détection de la co-infection VIH

27,8
30,0

25,0 22,2

20,0 16,7 16,7 16,7

15,0

10,0

5,0

0,0
Moins de 1 1 mois 2 mois 3 mois Ne sait pas
mois

Ce graphique nous signale que 27,8% des enquêté ont été dépisté après 3 mois de
traitement de TBC, 22,2% ont été dépisté après 1 mois de traitement de la TBC, 16,7%
étaient soit dépisté à moins d’un mois soit à deux mois ou soit ignoraient le moment
de dépistage.
34

Graphique n°8: Type des comportements

Autres 5,9

Negligence du TARV 11,8

Non-respect de rendez vous 17,6

Multiplipartenaria sexuel 11,8

Consommation de tabac 23,5

Usage des drogue ou stupéfiant 5,9

Abus d'alcool 23,5

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0

Il ressort de ce graphique le type des comportement rencontrés chez nos enquêtés


étaient les suivants :

- 23,5% de tabagisme ;
- 23,5% alcoolisme ;
- 17,6% non-respect du rendez-vous ;
- 11,8% négligence du TARV ;
- 11,8% multi partenariat sexuel ;
- 5,9% usage des drogues et stupéfiant.

Graphique n°9 : Contact avec une personne ayant développé la TBC

18%
35%

47%

Oui Non Ne sait pas

Ce graphique nous signale que :

- 47% soit la majorité des enquêtés n’ont pas contacté une personne développant
la TBC ;
35

- 35% ont contacté une personne ayant développé la TBC ;


- 18% ignore la façon dont ils ont contacté la TBC.

Graphique n°10 : Réalisation de l'examen de la TBC et VIH

6%

94%

Oui Non

Ce graphique nous signale que 94% ont fait les deux tests au même moment et 6%
n’ont pas réalisé les deux tests.

Graphique n°11 : Répartition des enquêtés selon la symptomatologie

60,0 52,9

50,0

40,0

30,0 23,5
17,6
20,0
5,9
10,0

0,0
Fievre Taux persistance Association Controle de routine
fievre,toux et
amaigrissement

Il ressort de ce graphique que les manifestations cliniques de nos enquêtés étaient les
suivantes :

- 52% présentaient une association fièvre, toux et amaigrissement ;


- 23% présentaient juste la toux persistante ;
- 17,6% présentaient la fièvre ;
- 5,9% étaient venus pour le contrôle de routine.
36

Graphique n°12 : Forme de la TBC

13%
7%

80%

Pulmonaire PERITONEALE Ganglionnaire

Ce graphique nous démontre que :

- 80% des enquêtés ont développés la TBC pulmonaire ;


- 13% ont développés la TBC ganglionnaire ;
- 7% ont développés la TBC péritonéale.

Graphique n°13: Stadification clinique du patient

Stade4
18%

Stade3

Stade3 Stade4
82%

Ce graphique nous démontre que 82% des enquêtés sont a troisième stade et 18% au
quatrième stade.
37

Graphique n°14 : Appréciation de l'état nutritionnel du patient

41,2
45,0
40,0
35,0 29,4 29,4
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
conserve ALTERE PAR LA FIEVRE ALTER PAR
L'amaigrissement

Ce graphique nous prouve que :

- 41,2% des patients enquêtés leurs états nutritionnels étaient altérés par
l’amaigrissement ;
- 29,4% étaient altéré par la fièvre ;
- 29,4% avaient un état nutritionnel conservé.

Graphique n°15 : Existence d'autres infections associées

29%

71%

Oui Non

Ce graphique nous montre que 71% des enquêtés n’avaient pas d’autres infections
associées alors que 29% avaient d’autres infections associées.
38

Graphique n°16 : Types d'infections associées

80,0
72,2
70,0

60,0

50,0

40,0

30,0
16,7
20,0 11,1

10,0

0,0
BRONCHITE À MÉNINGITE À NON DÉTERMINÉES
RÉPÉTITION CRYPTOCOQUE

La lecture de ce graphique nous montre que 72,2% des enquêtés n’ont pas déterminé
le type d’infections associées, 16,7% ont souffert de la bronchite à répétition et 11,1%
ont souffert de la méningite cryptocoque.

Graphique n°17 : Etat psychologique du patient

45,0
41,2
40,0

35,0

30,0

25,0 23,5

20,0 17,6 17,6

15,0

10,0

5,0

0,0
Motivé Abbattu Préoccupé Insoucieux

La lecture de ce graphique nous montre que, 41,2% des enquêtés leurs états
psychologiques étaient motivés, 23,5% étaient insoucieux, 17,6% étaient soit
préoccupé soit abattu.
39

III.1.3. TABLEAU D’EVALUATION

III.1.3.A. Tableau n°4 : Evaluation du profil clinique

PROFIL PLUS MARQUANT PROFIL MOINS MARQUANT


VARIABLES
TYPE Effectif % TYPE Effectif %
Symptôme Fièvre, toux,
9 52% Fièvre seule 3 17,6%
dominant amaigrissement
Forme
tuberculeuse TBC TBC
14 80% 1 7%
la plus pulmonaire péritonéale
fréquente
Stade clinique
du VIH le 3è stade 15 82% 4è stade 3 18%
plus dominant
Perturbation
de l’état Amaigrissement 7 41,2% Fièvre 5 29,4%
général
Type
Bronchite à Méningite à
d’infections 3 16,7% 2 11,1%
répétition cryptocoque
associées
Etat Préoccupé,
Motivé 7 41,2% 3 17,6%
psychologique abattu
TOTAL 52,1%

Ce tableau révèle que le profil clinique de la co-infection TB/VIH le plus


marquant était le suivant :

- 52% de la symptomatologie était dominée par la fièvre, la toux et


l’amaigrissement ;
- 80% ont présenté la forme pulmonaire ;
- 82% des patients étaient au stade 3 ;
- 41% avait un état général perturbé ;
- 16,7% de cas de bronchite à répétition comme infection la plus fréquentes ;
- 41,2% était psychologiquement motivé.
40

III.1.3.b. Tableau 5 : Evaluation du profil épidémiologique

PROFIL PLUS MARQUANT PROFIL MOINS MARQUANT


VARIABLES
Types Effectifs % Type Effectifs %
Période la plus
Après 3 Moins d’un
fréquente de la
mois de la 5 27,8% mois et à 2 3 16,7%
détection de la
TBC mois
co-infection
Comportement à Usage des
risque de la Tabagisme 4 23,5% drogues et 1 5,9%
TB/VIH stupéfiants
Existence de
Non 8 47% Oui 6 35%
contage de TBC
Moment du Au même
13 72,2% Non réalisé 1 6%
dépistage moment
Co-influence
TBC 9 50% VIH 9 50%
TB/VIH
De 25 à 50 De 8 à 15
Age 15 83,3% 3 16,7%
ans et plus ans
TOTAL 50,2%

Ce tableau révèle que le profil épidémiologique de la co-infection TB/VIH


le plus marqué était les suivantes :

- 27,8% de dépistage du VIH réalisé après 3 mois de la TBC ;


- 23,5% de comportement à risque de tabagisme signalé ;
- 47% n’avait pas de contage de TBC ;
- 72,2% de TBC et VIH ont été dépisté au même moment ;
- à 50% les deux maladies se co-influençaient ;
- 83,3% des enquêtés appartenaient à la tranche d’âge de 25 à 50 ans et plus.
41

II.2. DISCUSSION DES RESULTATS

II.2.1. CARACTERISTIQUE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

Les tranches d’âge de 25 à 40 ans, de 44 à 50 ans et plus de 50 ans ont


représentées 83,3% de la population d’étude. Les âges extrêmes ont été de 8 et plus de
50 ans. Ceci pourrait s’expliquer par :

- Le recrutement du centre qui reçoit des adultes en majorité ;


- Des difficultés diagnostic de la tuberculose chez l’enfant ;
- Du fait que cette classe est la plus active sexuellement et aussi sujette aux
migrations ;
- Toute chose faisant d’eux des sujets à risque.

Les patients de sexe masculin étaient le plus nombreux dans l’étude soit
67%. Ce résultat est le même de ceux de Eholier et coll.34 qui avaient trouvé 64,7%
TB/VIH en faveur du sexe masculin.

Les célibataires étaient les plus représentés dans la population d’étude avec
une fréquence de 35,3%. Ceci est contraire avec ceux de D. Coulibaly35.

Nous avons trouvé que 22,3% de nos enquêtés étaient soit des gradués, soit
des diplômés d’état ou s’étaient limité au secondaire, par-contre 16,6% étaient des
licenciés ou non scolarisé. Le taux élevé du VIH parmi le non scolarisé peut s’expliqué
par l’insuffisance d’information en matière de protection. Ce résultat est contraire à
celui Mahamadou D. Traoré36 qui a trouvé 57,8% pour les non-scolarisés.

La majorité de nos enquêtés le plus touché étaient sans emploi avec un taux
de 27,8%, suivi des professionnels de santé avec un taux de 22,2%.

III.2.2. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DE LA CO-INFECTION TB/VIH

La symptomatologie de nos patients était marquée par une association des


fièvres, toux et amaigrissement avec un taux de 52%. Ce résultat est semblable à
celui de M. ADBALLAH YEHIA (2015)37, qui a trouvé que les signes cliniques de la
TBC extra-pulmonaire sont constitué en majorité par la fièvre (73%), amaigrissement
(73%) et la toux (73%).

34
Eholier et coll, La TBC à l’heure du SIDA, au centre antituberculeux de Bouaké, Côte d’Ivoire, Med. Mal.
Infect 1999, 29 : 99-104
35
D. Coulibaly, étude comparative des lésions radiologiques de la TBC chez les VIH+ et les VIH- en milieu
hospitalier de Bamako, thèse de médecine, Bamako, 2008
36
Mahamadou D. traoré, co-infection VIH et TBC, thèse médecine, 2008, Bamako, Mali, p117, 11-5
37
Garrout V, Molima J M, Infection pour le VIH, revue du praticien, 2000, 50 : 1003-1010
42

En ce qui concerne le type des infection associées à la co-infection


TB/VIH, 16,7% ont présenté la bronchite à répétition et 11,1% la méningite à
cryptocoque. Ces résultats obtenus sont superposables à celui de Lougue/Sorgo L. C
et coll. au Burkina-Faso.
43

CONCLUSION PARTIELLE

Le présent chapitre que nous sommes sur le point de conclure avec pour
objectif de présenter, interpréter et discuter les résultats de l’étude obtenus après
collecte des données au CH BOYAMBI durant la période allant de janvier en avril
2021.

L’analyse des résultats a permis de retenir les principaux résultats suivants :

❖ Le profil clinique de la co-infection TB/VIH le plus marquant était le suivant :

- 52% de la symptomatologie était dominée par la fièvre, la toux et


l’amaigrissement ;

- 80% ont présenté la forme pulmonaire ;

- 82% des patients étaient au stade 3 ;

- 41% avait un état général perturbé ;

- 16,7% de cas de bronchite à répétition comme infection la plus


fréquentes ;

- 41,2% était psychologiquement motivé.

❖ Le profil épidémiologique de la co-infection TB/VIH le plus marqué était les


suivantes :

- 27,8% de dépistage du VIH réalisé après 3 mois de la TBC ;

- 23,5% de comportement à risque de tabagisme signalé ;

- 47% n’avait pas de contage de TBC ;

- 72,2% de TBC et VIH ont été dépisté au même moment ;

- à 50% les deux maladies se co-influençaient ;

- 83,3% des enquêtés appartenaient à la tranche d’âge de 25 à 50 ans


et plus.
44

VALIDATION DE L’HYPOTHESE

Tenant compte des résultats ci-haut représentés, nous confirmons notre


hypothèse selon laquelle, le profil épidémio-clinique de la co-infection TB/VIH au CH
BOYAMBI est caractérisé par sa fréquence, son expression clinique et le facteur
d’exposition notamment marqué par :

- Le tabagisme ;
- L’alcoolisme ;
- Le non-respect du rendez-vous ;
- La négligence du TARV ;
- Au multi partenariat sexuel ;
- L’usage des drogues et stupéfiants.
45

CHAPITRE QUATRIEME : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT

IV.1. CONCEPTION DU PROJET

IV.1.1. PROBLEME

Taux élevé de la coïnfection du VIH/SIDA et tuberculose

IV.1.2. VARIABLES

❖ Présence de centre de santé de prise en charge des PVV ;


❖ Disponibilité de professionnelles de santé ;
❖ Présence des bailleurs de fonds ;
❖ Disponibilité des anti-rétros viraux.
IV.1.3. CONTRAINTES

❖ Refus du dépistage volontaire ;


❖ Insécurité dans la zone d’intervention ;
❖ Instabilité politique.
IV.1.4. ALTERNATIVES

1. Sensibiliser la population sur un dépistage volontaire et sur l’observation du


traitement de PVV ;
2. Renforcer les capacités des professionnelles de santé sur la prise en charge
intégrale des PVV et tuberculeux ;
3. Conscientiser la famille sur l’appui psychologique des PVV et tuberculeux.
IV.1.5. ANALYSE DES ALTERNATIVES

Tableau 6 : Analyse des alternatives


Alternative Alternative Alternative
Indicateurs Observations
1 2 3

Faisabilité x - X Après analyse des


alternatives, sensibiliser la
Validité x x x
population sur un
Viabilité - x x dépistage volontaire et sur
l’observation du
traitement, est retenu
TOTAL 2/3 2/3 3/3 comme la meilleure des
alternatives.
46

IV.2. ELABORATION DU PROJET

IV.2.1. TITRE DU PROJET

Projet de sensibilisation sur le dépistage volontaire du VIH/SIDA et tuberculose

IV.2.2. BUT ET FINALITE

➢ Le but et finalité poursuivis dans ce projet est de sensibiliser les la population


de la zone de santé de BARUMBU sur un dépistage volontaire du VIH/SIDA
et tuberculose afin de lutter contre la contamination.

IV.2.3. OBJECTIF GENERAL

➢ Contribuer à l’amélioration de la qualité des soins administrés aux tuberculeux


et les PVV.
IV.2.4. OBJECTIFS SPECIFIQUES

➢ Sensibiliser 500 de la zone de santé de BARUMBU pour un dépistage


volontaire du VIH/SIDA et tuberculose endéans 6 mois ;
➢ Renforcer la capacité de 20 professionnelles de centre de santé
BOYAMBI/BARUMBU sur la prise en charge intégral des tuberculeux et PVV
pendant 6 mois.
IV.2.5. RESULTAT ATTENDUS

➢ D’ici 6 mois une augmentation de 50% de dépistage volontaire ;


➢ Amélioration des conditions de santé des tuberculeux ;
➢ Dans 6 mois amélioré les conditions de santé des PVV ;
➢ Réduction de 80% de mortalité des tuberculeux et PVV ;
➢ Une prise en charge intégrale des tuberculeux et PVV est assuré.
47

IV.2.6. ECHEANCIER DES ACTIVITES

Tableau 7 : Echéancier des activités

No ACTIVITES RESPONSABLES DUREE DEBUT FIN


01
1 Collecter le fonds Gestionnaire 1mois décembre 01 janvier 2022
2021
Recruter les 02 janvier
2 Equipe du projet 2semaines 14 janvier 2022
personnels 2022
Identifier les 15janvier
3 Equipe du projet 2semaines 28 janvier 2022
bénéficiaires 2022
Acheter les
29janvier
4 matériels des Caissier 1 semaine 05 février 2022
2022
formations
Former les 06 février
5 Formateurs 2semaines 19 février 2022
personnels 2022

20 février
6 Sensibiliser Sensibilisateur 3 mois 20 mai 2022
2022
01
7 Suivre et contrôler Superviseur 6mois décembre 28 mai 2022
2021
21 mai
8 Evaluer Evaluateur 1semaine 28 mai 2022
2022
48

IV.2.7. DIAGRAMME DE GANTT

Tableau 8 : Diagramme de GANTT

Durée en mois
Activités Responsables
1 2 3 4 5 6
Collecter le fonds Gestionnaire

Recruter les personnels Equipe du projet

Identifier les bénéficiaires Equipe du projet

Acheter les matériels des


Caissier
formations

Former les personnels Formateurs

Sensibiliser Sensibilisateur

Suivre et contrôler Superviseur

Evaluer Evaluateur
49

IV.3. Programmation

IV.3.1. ANALYSE DES BESOINS

a) besoin en ressources humaines

Tableau 9 : Besoin en ressources humaines


Unité Jr de Total jr de
No Activités Nombre Normes
comptable travail travail
1 Collecter le fonds 1 Mois 1j=1jt 1m=26jt 26
2 Recruter les personnels 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 6
Identifier les
3 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 12
bénéficiaires
Acheter les matériels
4 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
des formations
Former les corps
5 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 12
soignants recrutés
Sensibiliser les
6 3 Mois 1j=1jt 1m=26jt 78
tuberculeux
7 Suivre et contrôler 6 Mois 1j=1jt 1m=26jt 156
8 Evaluer 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
Total 302

Conformément aux normes du BIT (Bureau International du Travail), un individu doit


travailler 220 jours par an.
Notre projet est de 6 mois. D’où, nous devons procéder de la manière
suivante pour avoir le nombre de jours de travail pour un individu : 220/2 =110 jours.
Pour trouver le nombre de personnes devant travailler dans ce projet nous faisons
302/110= 2.7 ≈ 3. C’est le nombre de personnes à engager à temps plein dans notre
projet.
50

B) Besoins en salaire

Tableau 10 : Besoin en salaire

Coût unitaire
Libellé Unité Durée Coût total en $
en $
Gestionnaire 1 6 1 500,0 9 000,0
Comptable 1 6 1 200,0 7 200,0
Caissier 1 6 1 200,0 7 200,0
Formateur 2 1 400,0 800,0
Sensibilisateur 20 3 200,0 12 000,0
Total 36 200,0

c) Besoins en frais généraux

Tableau 11 : Besoins en frais généraux

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Fourniture de
Mois 6 400 2400
bureau
Internet Mois 6 350 2100
Consommation
Mois 6 300 1800
informatique
Loyer bureau Mois 6 1000 6000
Eau et électricité Mois 6 120 720
Autres services Mois 6 1500 9000
Total 22020
51

d) Besoins en sensibilisation

Tableau 12 : Besoins en sensibilisation

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Microphone Pièce 10 30 300
Affiches Forfait 1 2000 2000
Flip-sharp Carton 2 35 70
Agrafeuse Pièce 5 5 25
Bloc note A5 Carton 2 20 40
Agrafe Carton 3 5 15
Papier bristol Pièce 50 3 150
Papier
Rame 3 5 15
duplicateur
Feutre Carton 3 18 54
Total 2669

f) Besoin en évaluation

Tableau 13 : Besoin en évaluation

Libellé Nombre Coût unitaire Coût total


Evaluateur 7 350 2450
Total 2450

g) besoin en équipements
Tableau 14 : Besoin en équipements

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Ordinateur Kit 4 600 2400
Projecteur Kit 1 400 400
Photocopieuse
Pièce 1 400 400
imprimante
Table Pièce 4 140 560
Chaise Pièce 12 17 204
Armoires Pièce 5 180 900
Total 4864
52

h) Besoins en déplacement

Tableau 15 : Besoins en déplacement

Unité Coût unitaire


Libellé Nombre Coût total en $
comptable en $
Déplacement Forfait 1 2500 2500
Total 2500

i) Besoins en évaluation

Libellé Nombre Coût unitaire Coût total

Evaluateur 7 300 2100


Total 24500

h) Budget récapitulatif

Tableau 16 : Budget récapitulatif


1. RECETTES 2. DEPENSES
1.1. Apport local 7282,409 2.1. Dépenses d'investissement
1.2. Apport extérieur Equipements 4 864,00
Min de la santé 65 541,68 Sensibilisation 2 669,00
S/total1 7 533,00
2.2. Dépenses de fonctionnement
Salaire 36 200,00
Frais généraux 22 020,00
Déplacement 2 500,00
Evaluation 2 450,00
S/total2 63 170,00
S/total3 70 703,00
Frais bancaire 3% 2 121,09
Total général 72 824,09 Total général 72 824,09

IV.4. VIABILITE DU PROJET

a) Appropriation

Nous pouvons confirmer qu’il y aura l’appropriation d’autant plus que la


population et les autorités vont considérer ce projet comme sien, le projet va résoudre
les problèmes de santé de la communautaires.
53

b) Validité
La validité de ce projet sera justifiée dans la mesure où le problème à
résoudre provient d’un besoin ressenti de la part des professionnels de santé.

c) Caution politique
La caution politique sera respectée puisque nous allons nous soumettre aux
exigences politico-administratives, en leur demandant l’aval pour amorcer les activités.

d) Technologie adaptées
La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du milieu
et à l’environnement du projet. Les professionnelles de santé qui seront formé dans ce
projet feront très bien le travail en faveur des malades.

e) Respect de l’environnement
L’exécution de ce projet respecte bien l’environnement et ne présente aucun
impact négatif sur l’environnement.

f) Implication des femmes et enfants


Ce projet donne une place de choix aux femmes, garçons et respecte la
parité au travers d’un recrutement équitable des professionnelles de santé. Les premiers
bénéficiaires de ce projet sont la population de la zone de santé de BARUMBU.

IV.5. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE

IV.5.1. Ordinogramme des parties prenantes

Professionnelle
Ministère de Centre de santé
des santés
la santé BOYAMBI
publique

Taux élevé de la coïnfection du


VIH/SIDA et tuberculose

? Population Bailleurs
de fonds
54

IV.5.2. Tableau des parties concernées

Parties concernées Problème Craintes Contribution Gains

Insuffisance de la prise en
Professionnelle des santés Taux élevé de la mortalité Prise en charge intégrale Stabilité sanitaire
charge des tuberculeux

Amélioration des
Ministère de la santé Politique en matière de la conditions se soin de
Présence des diverses maladies Appuyer le projet
santé inefficace santé

Population Refus de dépistage


Coïnfection Acceptation de dépistage Pas de coïnfection
volontaire
Former les
Centre de santé BOYAMBI
Manque des formations sur professionnelles des Une bonne prise en
de BARUMBU Baisse de qualité ses soins
la prise en charge intégrale santés charge intégral
Mise en place du Amélioration de
Insuffisance des fonds
Bailleurs de fonds La mégestion mécanisme de condition de vie de
multisectoriels
financement la population
55

IV.5.3. Arbre à problèmes

Taux élevé de la mortalité La pauvreté Trop de dépenses Longs séjours à l’hôpital

Déséquilibre social
Taux élevé de la morbidité

Taux élevé de la coïnfection du


VIH/SIDA et tuberculose

Faible motivation Insuffisance d’équipement Refus de dépistage

Insuffisance des Manque d’appuis Manque d’information Faible


Mouvais fois Politique inefficace
moyens matériels accompagnement
56

IV.5.4. Arbre des objectifs

Baisse du taux de la Sécurité sociale Faible dépense Courte durée à l’hôpital


mortalité

Sécurité sociale
Baisse du taux de la morbidité

Faible taux de la coïnfection du


VIH/SIDA et tuberculose

Forte de motivation Disponibilité des équipements Acceptation de dépistage

Bonne volonté Bonne Politique Moyens suffisance Appuis matériels Information disponible Accompagnement
57

IV.5.5. Arbre des stratégies

Baisse du taux de la Sécurité sociale Faibles dépenses Courte durée à l’hôpital


mortalité

Sécurité sociale
Baisse du taux de la morbidité

2
Faible taux de la coïnfection du
VIH/SIDA et tuberculose

Forte de motivation Equipements disponibilité Acceptation de dépistage

Bonne volonté Bonne Politique Moyens suffisance Appui matériels Information disponible Accompagnement
58

IV.5.6. Tableau des stratégies

Stratégie2
Stratégie 1 Stratégie 3
Indicateurs Equipement
Forte motivation Dépistage
disponible
Appropriation X X X

Caution politique - X X

Validité X - X

Technologie adaptée X X X
Respect de
- X X
l’environnement
Implication femme et
X X X
enfant
Garantie économique X - X

Garantie financière X - X

Efficacité - X X

Efficience X X X

Pertinence - X X

Impact X X X

Rentabilité X - X

Total 9/13 9/13 13/13

Décision Rejetée Rejetée Retenue


59

IV.5.7. Cadre logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement Sources de vérification Hypothèses


vérifiables (I.O.V) (S.V)
Objectifs généraux : ▪ Baisse du taux de la o Rapport
➢ Contribuer à l’amélioration de la qualité des mortalité ; ministère de la
soins administrés aux tuberculeux et les ▪ Qualité des soins santé;
PVV. administrés o Rapport des zones
de santés

Objectifs spécifiques : ✓ Les autorités politico-


▪ Nombre de population o Rapport de projet ; administratives
➢ Sensibiliser 500 de la zone de santé de sensibilisées ; o Rapport de s’impliquent dans le
BARUMBU pour un dépistage volontaire du ▪ Nombre de professionnelles de l’hôpital ; projet,
VIH/SIDA et tuberculose endéans 6 mois ; santé formés ; o Rapport de la zone
➢ Renforcer la capacité de 20 professionnelles ▪ Nombre professionnelle ayant de santé.
de centre de santé BOYAMBI/BARUMBU renforcé leurs capacité;
sur la prise en charge intégral des ▪ Nombre de dépistage par mois.
tuberculeux et PVV pendant 6 mois.
Résultats attendus Les autorités de l’hôpital
s’y impliquent dans le
➢ D’ici 6 mois une augmentation de 50% de ▪ Nombre de dépistage par o Rapport de la zone de projet.
dépistage volontaire ; semaine ; santé ;
➢ Amélioration des conditions de santé des ▪ Nombre de populations o Rapport des autorités
tuberculeux ; sensibilisées ; de l’hôpital ;
➢ Dans 6 mois amélioré les conditions de santé ▪ Nombre de décès dû à la o Rapport d’évaluation
des PVV ; tuberculose et VIH/Sida ; o Témoignage de la
▪ Qualité de soin administré. population.
60

➢ Réduction de 80% de mortalité des


tuberculeux et PVV ;
➢ Une prise en charge intégrale des
tuberculeux et PVV est assuré.
Activités Moyens Couts (en $) ✓ Les professionnelles
• Collecter le fonds, ▪ Moyen humain des santés sont
▪ Moyen en frais généraux Total : 72.824,09 intéressées et
• Recruter les personnels; ▪ Fourniture formation s’implique dans le
▪ Equipement projet.
• Identifier les bénéficiaires ; ▪ Déplacement
▪ Evaluation
• Acheter les matériels ; ▪ Frais bancaire
• Former les personnels ;

• Sensibiliser

• Suivre et contrôler ;

• Evaluer le projet.

Le fonds suffisant et
verser avant
61

IV.5.8. Plan de trésorerie

Libelles Budget en $ 1er mois 2ème mois 3ème mois 4ème mois 5ème mois 6ème mois
Plan d’encaissement - - -
Solde reporté 19865,33 39730,65 27922,64 16114,62 12923,515
Apport local 7282,409 7282,409
Apport extérieur 65 541,68 32770,84 32770,84
Total recettes 72824,09 32770,8 52636,17 39730,7 27922,64 23397 12923,52
Plan de décaissement - - -
Salaire 36 200,00 6033,333 6033,333 6033,333 6033,333 6033,333 6033,3333
Frais généraux 22 020,00 3670 3670 3670 3670 3670 3670
Sensibilisation 2 669,00 1334,5 1334,5
Déplacement 2 500,00 416,6667 416,6667 416,6667 416,6667 416,6667 416,66667
Equipement 4 864,00 2432 2432
Evaluation 2 450,00 2450
Frais bancaire 2 121,09 353,515 353,515 353,515 353,515 353,515 353,515
Total dépenses 72824,09 12905,5 12905,52 11808 11808,02 10473,5 12923,52
Solde à reporter 0 19865,3 39730,65 27922,6 16114,62 12923,5 0
62

IV.5.9. GANTT FINANCIER

Libelles 1er mois 2ème mois 3ème mois 4ème mois 5ème mois 6ème mois

Apport local 7282,409

Apport extérieur 32770,84

Salaire 6033,333

Frais généraux 3670

Sensibilisation 1334,5

416,6667
Déplacement
2432
Equipement
2450
Evaluation

353,515
Frais bancaire
63

IV.6. PLAN DE SUIVI ET D’EVALUATION

Début projet suivi fin projet


01 décembre 2021 30 mai 2022

Mai Evaluation finale

IV.6.1. Suivi

Le suivi est une opération de gestion qui permet aux décideurs et aux
bénéficiaires du projet de connaitre l’état d’avancement du projet et de prendre les
mesures nécessaires pour continuer la mise en œuvre du projet vers la réalisation des
objectifs prévue.

IV.6.2. Evaluation

Une évaluation finale programmée pour la fin de l’exécution du projet. Une


délégation de personnes extérieure sera là pour cette évaluation.

IV.6.3. Organes

Trois principaux organes sont définis pour assurer la bonne gestion du projet :

❖ L’assemble générale ;
❖ Le conseil d’administration ;
❖ Le secrétariat exécutif.

IV.6.4. TRIANGLE DE GESTION DU PROJET

Gestionnaire de projet

Comptable Caissier

Le triangle de gestion assure la transparence dans la coordination,


l’exécution et l’enregistrement afin de faciliter l’évaluation. Cette forme de
64

gestion interdit que les trois fonctions puissent avoir des relations intimes, ni
familiales et aucun ne peut assurer deux fonctions à la fois.

IV.6.5. Triangle du projet

Portée

Budget Durée

Pour la mise en place de ce projet, il y aura besoin d’ajustement et cet ajustement


se fera sur base du triangle du projet en tenant compte de trois facteurs : le budget,
la portée et la durée car, le réajustement d’un facteur influence les autres.

 Portée : activités, objectif, travail ;


 Budget : finance de qualité permettra d’épargner l’excédent
 Durée : temps de qualité, décision non prises dans la précipitation.

IV.6.6. ORGANIGRAMME DU PROJET

Conseil d’administration

Gestionnaire du projet

Caissier Comptable

Superviseurs

Sensibilisateur
65

CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude intitulée ; profil épidémio-clinique de la co-infection


TBC/VIH au CH BOYAMBI de janvier en avril.

Le choix de cette étude était motivé par le fait que la tuberculose continue
toujours d’être une maladie d’actualité. C’est la première cause de mortalité infectieuse
dû à un germe unique. Elle était en voie de régression jusqu’en 1985. Depuis cette date,
une recrudescence mondiale a été observé, en grande partie liée à l’infection par le VIH.
La tuberculose associée à l’infection à VIH occupe une place très particulière dans des
nombreux domaines concernées par le SIDA.

Face à cette problématique, l’interrogation qui a conduit notre travail était


celle de savoir comment se présente le profil épidémio-clinique de la co-infection
TB/VIH au CH BOYAMBI ?

La réponse anticipée à cette question de recherche était formulée comme


suite : le profil épidémio-clinique de la co-infection TB/VIH au CH BOYAMBI serait
caractérisée par sa fréquence, son expression clinique et le facteur d’exposition.

Pour matérialiser notre étude, notre démarche était la suivante :

- Faire une revue de la littérature sur la co-infection TB/VIH ;


- Formuler le questionnaire et enquêter les patients suivis pour co-infection
TB/VIH au CH BOYAMBI ;
- Tirer les conclusions et faire des propositions pour améliorer la prise en charge
des patients avec co-infection TB/VIH.

L’analyse de nos données ont permis d’aboutir aux principaux résultats suivants :

❖ Le profil clinique de la co-infection TB/VIH le plus marquant était le suivant :

- 52% de la symptomatologie était dominée par la fièvre, la toux et


l’amaigrissement ;
- 80% ont présenté la forme pulmonaire ;
- 82% des patients étaient au stade 3 ;
- 41% avait un état général perturbé ;
- 16,7% de cas de bronchite à répétition comme infection la plus fréquentes ;

- 41,2% était psychologiquement motivé.

❖ Le profil épidémiologique de la co-infection TB/VIH le plus marqué était les


suivantes :
- 27,8% de dépistage du VIH réalisé après 3 mois de la TBC ;
66

- 23,5% de comportement à risque de tabagisme signalé ;

- 47% n’avait pas de contage de TBC ;

- 72,2% de TBC et VIH ont été dépisté au même moment ;

- à 50% les deux maladies se co-influençaient ;

- 83,3% des enquêtés appartenaient à la tranche d’âge de 25 à 50 ans et


plus.

Au vu de ces résultats, notre hypothèse est confirmée et les suggestions


suivantes sont proposées dans le souci d’améliorer la prise en charge :

1. Aux autorités administratives et politiques :


➢ Renforcer l’action de décentralisation entamer dans la lutte contre la
tuberculose et le VIH ;
➢ Renforcer les programmes nationaux de lutte contre la Tuberculose et le
VIH.
2. Aux autorités sanitaires :
➢ Régulariser les formations du personnel sanitaire en ce qui concerne
la prise en charge de la lutte contre la tuberculose et le VIH ;
➢ Mettre en place un plateau de dépistage biologique systématique du
VIH chez tous les patients atteints de tuberculose et vice-versa.
3. Aux personnels de santé :
➢ Former continuellement le personnel pour la prise en charge de la
tuberculose et du VIH ;
➢ Intensifier le dépistage et la recherche de l’infection à VIH chez les
cas suspect de la tuberculose et la tuberculose chez les malades
vivants avec le VIH ;
➢ Mentionner toujours dans les dossiers des malades la date du début
des ARV et celle du début des anti-tuberculeux ;
➢ Veiller au bon tenu des dossiers des malades.
4. Au PNLT :
➢ Créer des liens étroits entre les unités chargées du traitement anti-
tuberculeux et les unités de prise en charge en TARV ;
5. Aux patients :
➢ Venir à l’hôpital dès l’apparition des premiers symptômes TB/VIH ;
➢ Accepter le dépistage du VIH pour minimiser les conséquences de la
co-infections TB/VIH.
6. A la population :
➢ Soutenir morlement, socialement et économiquement les patients co-
infectés.
67

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

- Girard P.M., katlamach, Pialoux (2007). VIH Edition Doin (7èmeédition). Chapitre :
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programme national de lutte. Genève. Gentilini M (1993 :317-8) : Médecine tropicale.
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- OMS (Révision 2015) Guide de suivi évaluation des activités conjointes TB/VIH

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B. ARTICLES

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C. THESES, MEMOIRES, TFC ET AUTRES DOCUMENTS

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Thèse Faculté de Médecine Université MOHAMMED V-RABAT.

- ETTANJI Ahlam (2019), La coïnfection du VIH et de la tuberculose. Thèse Faculté


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- LEKEHAL.N.M (2017) Coïnfection/VIH ; aspects épidémiologiques et cliniques.


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Kindele/Mont-Ngafula

- TSHILELA (2019), Profil épidémioclinique de l’arthrose.

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- OMS (2007) : Contrôle mondiale de la tuberculose.htm/TB 2007.362.


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- OMS ,2009 : Point sur l’épidémie du VIH et TBC, point Genève, ONU-SIDA
disponible sur w.w.w.Unaid.org

- OMS/ONU SIDA (2009) : La problématique de la coïnfection TB/VIH : L’ampleur


du problème. Atelier conjoint OMS/ONU SIDA dans les pays francophones Dakar
juillet 2009 DR Bah Keïta OMS/AFRO.

- PNLT Mali (2013) : rapport d’activités

- PNLT RDC (2012) : Coïnfection TB/VIH, formation des personnels de santé au


Lycée Bolingani Kinshasa le 18/06/2012.

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69

- Rapport du séminaire au service des maladies infectieuses CHU de Treichville,


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E. WEBOGRAPHIE

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(consulté le 23/01/2021) disponible www.directScience.com

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www.techno-science.net/ onglet= articles et article= 40page=2

F. DICTIONNAIRE

- Doctissimo www.google.doctissimo.com définition Consult le 23/01/2021.

- Microsoft Encarta 2008.


70

TABLE DES MATIÈRES


EPIGRAPHE ............................................................................................................................................. i
IN MEMORIUM .......................................................................................................................................ii
DEDICACE ..............................................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. iv
LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS ...............................................................................................v
LISTE DES TABLEAUX....................................................................................................................... vi
LISTE DES GRAPHIQUES.................................................................................................................. vii
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................ viii
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION ........................................................................................................ 1
0.2. ENONCE DU PROBLEME ...................................................................................................... 4
0.3. HYPOTHESE DE L’ETUDE ............................................................................................... 6
0.4. BUT ET OBJECTIFS DE L’ETUDE .................................................................................. 6
0.4.1. BUT ................................................................................................................................. 6
0.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES ....................................................................................... 6
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET ...................................................................................... 7
0.5.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DE L’ETUDE ........................................................... 7
0.5.2. INTERET DE L’ETUDE .............................................................................................. 7
0.6. METHODES DE L’ETUDE ................................................................................................. 7
0.7. DELIMITATION .................................................................................................................. 8
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL ............................................................................................ 8
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE ................................................................................... 9
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS ............................................................................................... 9
I.2. GENERALITES SUR LA COINFECTION TB/VIH............................................................ 10
I.2.1. PHYSIOPATHOLOGIE ............................................................................................ 11
I.2.2. CORRELATION VIH/TB ................................................................................................ 12
I.2.3. DIAGNOSTIC .................................................................................................................... 12
I.2.4. TRAITEMENT .................................................................................................................. 17
I.3. SCHEMA CONCEPTUEL DE L’ETUDE ............................................................................. 24
EXPLICATION DU SCHEMA ..................................................................................................... 25
CONCLUSION PARTIELLE ........................................................................................................ 25
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES ................................................................................. 26
II. 1. METHODOLOGIE ............................................................................................................... 26
II.1.1. DESCRIPTION DU MILIEU DE L’ETUDE ................................................................ 26
71

II.1.2. POPULATION DE L’ETUDE ........................................................................................ 26


II.1.3. CRITERES D’INCLUSION ET D’EXCLUSION DE L’ETUDE ............................... 26
II.1.4. ECHANTILLONAGE ET TAILLE DE L’ECHANTILLON ..................................... 27
II.1.5. METHODES D’ANALYSE............................................................................................. 27
II.1.6. VALIDITE DE L’ETUDE ............................................................................................... 27
II.1.7. VARIABLES DE L’ETUDE ........................................................................................... 28
II.2. MATERIELS DE L’ETUDE .................................................................................................. 28
II.2.1 DESCRIPTION DU QUESTIONNAIRE ....................................................................... 28
II.2.2 DEROULEMENT DE L’ENQUETE .............................................................................. 29
II.2.3 DIFFICULTES RENCONTREES ................................................................................... 29
II.2.4 CONSIDERATION D’ORDRE ETHIQUE.................................................................... 29
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, INTERPRETTION ET DISCUSSION DES RESULTATS ................. 30
III.1. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS ..................................... 30
III.1.1. CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUE ............................................. 30
III.1.2. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE................................................................................... 33
III.1.3. TABLEAU D’EVALUATION ....................................................................................... 39
II.2. DISCUSSION DES RESULTATS ......................................................................................... 41
II.2.1. CARACTERISTIQUE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE ................................................ 41
III.2.2. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DE LA CO-INFECTION TB/VIH ........................ 41
CONCLUSION PARTIELLE ........................................................................................................ 43
VALIDATION DE L’HYPOTHESE............................................................................................. 44
CHAPITRE QUATRIEME : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT ......................................................... 45
IV.1. CONCEPTION DU PROJET ............................................................................................... 45
IV.1.1. PROBLEME .................................................................................................................... 45
IV.1.2. VARIABLES ................................................................................................................... 45
IV.1.3. CONTRAINTES ............................................................................................................. 45
IV.1.4. ALTERNATIVES ........................................................................................................... 45
IV.1.5. ANALYSE DES ALTERNATIVES .............................................................................. 45
IV.2. ELABORATION DU PROJET ............................................................................................ 46
IV.2.1. TITRE DU PROJET ....................................................................................................... 46
IV.2.2. BUT ET FINALITE ....................................................................................................... 46
IV.2.3. OBJECTIF GENERAL .................................................................................................. 46
IV.2.4. OBJECTIFS SPECIFIQUES ......................................................................................... 46
IV.2.5. RESULTAT ATTENDUS ............................................................................................. 46
IV.2.6. ECHEANCIER DES ACTIVITES ............................................................................... 47
IV.2.7. DIAGRAMME DE GANTT .......................................................................................... 48
72

IV.3. Programmation ...................................................................................................................... 49


IV.3.1. ANALYSE DES BESOINS ............................................................................................ 49
a) besoin en ressources humaines ........................................................................................................ 49
B) Besoins en salaire .............................................................................................................................. 50
c) Besoins en frais généraux .................................................................................................................. 50
d) Besoins en sensibilisation.................................................................................................................. 51
f) Besoin en évaluation .......................................................................................................................... 51
h) Besoins en déplacement ................................................................................................................... 52
i) Besoins en évaluation.................................................................................................................... 52
h) Budget récapitulatif ....................................................................................................................... 52
IV.4. VIABILITE DU PROJET ..................................................................................................... 52
a) Appropriation ................................................................................................................................ 52
b) Validité........................................................................................................................................... 53
c) Caution politique ........................................................................................................................... 53
d) Technologie adaptées ................................................................................................................... 53
e) Respect de l’environnement ......................................................................................................... 53
f) Implication des femmes et enfants ............................................................................................... 53
IV.5. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE ................................................................................. 53
IV.5.1. Ordinogramme des parties prenantes ............................................................................ 53
IV.5.2. Tableau des parties concernées ....................................................................................... 54
IV.5.3. Arbre à problèmes............................................................................................................. 55
IV.5.4. Arbre des objectifs .......................................................................................................... 56
IV.5.5. Arbre des stratégies ........................................................................................................ 57
IV.5.6. Tableau des stratégies ..................................................................................................... 58
IV.5.7. Cadre logique..................................................................................................................... 59
IV.5.8. Plan de trésorerie ............................................................................................................. 61
IV.5.9. GANTT FINANCIER ............................................................................................................ 62
IV.6. PLAN DE SUIVI ET D’EVALUATION ............................................................................. 63
IV.6.1. Suivi................................................................................................................................... 63
IV.6.2. Evaluation .......................................................................................................................... 63
IV.6.3. Organes.............................................................................................................................. 63
IV.6.4. TRIANGLE DE GESTION DU PROJET .................................................................................. 63
IV.6.5. Triangle du projet .............................................................................................................. 64
IV.6.6. ORGANIGRAMME DU PROJET .......................................................................................... 64
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................. 65
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 67
73

A. OUVRAGES ................................................................................................................................ 67
B. ARTICLES ................................................................................................................................... 67
C. THESES, MEMOIRES, TFC ET AUTRES DOCUMENTS ...................................................... 68
D. DOCUMENTS ET RAPPORTS OFFICIELS ............................................................................ 68
E. WEBOGRAPHIE ......................................................................................................................... 69

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