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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


UNIVERSITAIRE
Archidiocèse de Kinshasa
INSTITUT FACULTAIRE DE DEVELOPPEMENT
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE SANTE

B.P 15 KINSHASA VII


AV. SAÏO° 2317, KASA-VUBU/KINSHASA

FACTEURS EXPLICATIFS DE LA
RECRUDESCENCE DE LA ROUGEOLE DANS
LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA


NYIMI NYIMI Joël

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention de


titre de licencié en Sciences de Santé.

Option  : Santé Publique


Directeur : Professeur Dr MAKENGO KAFUTI Gisèle

Novembre 2021
~i~

EPIGRAPHIE

« La vaccination est une véritable révolution médicale et constitue l’une des
interventions majeures le plus redoutable et efficace sur la réduction de la morbi-
mortalité en santé Publique, ayant une immunité individuelle que collective mais aussi
qui induit sur le développement multidisciplinaire »

Organisation Mondiale de la Santé


~ ii ~

IN MEMORIUM

La mort est le chemin obligé de tout être après avoir réalisé son parcours
terrestre. Mais il demeure une chose : ‘’son vivre avec et son être avec’’, comment l’a-
t-il passé ? C’est dans son témoignage qui, en fait, comme tache indélébile, l’homme
se reconnaît et se reconnaît véritablement existant. Il a plu au Seigneur d’avoir repris
son âme, nous citons, notre regretté papa Joël NIMI MBUMBA alors notre affection
espérait le voir à l’œuvre quand nous trouvons en face de cette destinée. Le combat
que tu as mené, oh cher papa a parlé et continuera à parler. Car tes œuvres sont dans
nos réalisations actuelles. Quand nous faisons et réalisons quoi que ce soit, c’est toi
que nous voyons au dedans de tout. Tu as travaillé pour notre règne et ton règne que
nous continuons à perpétrer n’aura point de fin.
Tu as gouté certainement au festin du royaume cartes actes d’ici-bas
retentissent comme cette trompète d’alors et les anges dans les cieux te voient jubiler
aux côtés du Très haut.
Tu nous as appris à soigner les corps et les âmes pour les rendre libres et
plus vivants. Nous l’avons fait. Tu as été l’apôtre du Christ aux malades. Tu nous as
légué cette mission. Voilà pourquoi nous disons que pour nous, tu es vivant, tu restes
actuel et ta progéniture en dira assez. Papa, tu es et tu resteras avec nous et parmi nous.
~ iii ~

DEDICACE

A vous mes parents NIMI MBUMBA Joël et MASEVO UMBA Louise


pour l’acte d’engendrer. Malgré les difficultés rencontrées vous m’avez éduqué,
instruit et élevé avec amour et considération
A vous tendre et charmante épouse WANGI - ONETIKALA Mérita pour
ton soutien, sacrifice endurée, tous les efforts consentis durant mon parcourt
universitaire ainsi que qu’à l’affection apporté envers moi
A vous cher enfant Nyimi Nyimi Joel ; Emedie Nyimi Nyota ; Masevo
Nyimi Louisette et Kona Nyimi Charlène ;
A vous tous mes frères et sœurs, particulièrement, MATONDO NYIMI
Mathy et PHANZU NYIMI Lucien, pour votre appui et disponibilité durant cette
période universitaire très complexe ;
A vous mes oncles maternels, vous qui me considérez comme votre cadet,
votre apport a été plus que vos sacrifices dans vos petites familles respectives ;
A toute la famille entière qui, de près ou de loin se sent connecté à cet
ouvrage,
Je dédie ces douleurs scientifiques

Joël NYIMI NYIMI


~ iv ~

REMERCIEMENT

Nous voici aujourd’hui au terme de notre travail qui sanctionne la fin de


notre cycle de la Licence en santé Publique à l’Institut Facultaire du développement.
Puis qu’un travail Scientifique de cette envergure ne peut être une œuvre individuelle,
nous voudrions nous acquitter d’un agréable devoir, celui de remercier de tout cœur
notre Dieu, Absolu pour son amour, sa protection et le souffle de vie qu’il ne cesse de
nous renouveler gratuitement et pour les inoubliables grâces dont il nous comble.
Le présent travail est certes le fruit d’un effort d’abord personnel mais aussi
du concours de plusieurs personnes pour son élaboration. Dans cette optique, nous
remercions les autorités académiques, le corps professoral et scientifique de l’Institut
Facultaire du Développement, plus particulièrement ceux du département de science
de santé, pour une sérieuse formation et éducation.
Au recteur Monsieur l’abbé professeur, Jean René DIMBASI, au
Secrétaire Général académique, monsieur l’abbé professeur Julien YUMA, au
Secrétaire Général administratif monsieur l’abbé Victor NTAMBUE, nous restons
très reconnaissants.
Qu’il nous soit permis d’adresser nos sentiments de profonde gratitude au
professeurs docteur Gisèle MAKENGO KAFUTI directrice de notre travail qui a
accepté de diriger ce mémoire. Ses conseils et observations ont donné un bon fruit tant
dans le monde scientifique mais également dans le domaine du social.
Nous voudrions également témoigner notre reconnaissance à l’égard de
l’Assistant MINTA BIBINA Taty pour sa grande disponibilité et dont nous admirions
son sens d’abnégation, le souci du travail bien fait, l’esprit de collaboration et son sens
de rigueur scientifique.
Notre reconnaissance va également auprès de nos corps professoraux et
scientifiques ainsi que tous les héros dans l’ombre pour leur volonté et disponibilité
dans la transmission de connaissances trouvent ici notre grande gratitude.
Notre gratitude va également à l’endroit des responsables et des chefs de
bureaux centraux de la ZS KIMBANSEKE ET KINGABWA, les personnels de santé
affectés dans les activités de la vaccination des certaines Aires de santé enquêtés ainsi
que les parents dont leurs enfants ayant souffert de la rougeole mais qui ont accepté de
participer volontaire à cette recherche.
Notre reconnaissance s’oriente également auprès de notre parrain de
mariage couple pasteur George KABANGE y compris fraternellement les enfants de
notre père particulièrement le couple Michel, Couple Godet et Madame Honorine pour
~v~

toute leurs affections, support combien fortement appréciable et recevrez notre


profonde gratitude.
Nous remercions nos frères et sœurs, cousins, cousines, neveux et nièces,
oncles, tantes, amis et collaborateurs : Saturné, Tayito, Michel Lukombo, Jean
Liyolongo, Constant, Edwing, Bienvenu Mbaki, Dr Matiaba, Dr Mireille Bazanga,
John Lumasa, Gustave Molima,
En fin, nous témoignons notre reconnaissance à tous nos amis et camarade
de lutte de la deuxième Licence de l’IFAD et plus particulièrement ceux de la santé
Publique.
Que tous ceux qui ont partagé les difficultés inhérentes à la vie
estudiantine avec nous trouvent ici, l’expression de notre profonde reconnaissance.
NYIMI NYIMI Joël
~ vi ~

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AS : Aire de Santé
AVS : Activité de vaccination supplémentaire
CS : Centre de Santé
CSR : Centre de Santé de Référence
D.E.A  : Diplôme d’Etude Supérieur
D.S.E  : Direction de Surveillance Epidémiologique
DLM : Direction de Lutte contre la maladie
DPS : Division Provinciale de la Santé
ECV : Enquête de Couverture vaccinale
EDS : Enquête Démographique Sanitaire
EPI DATA : Statistic/Data Analysis
IDS : Infections dessease surveillance
IFAD : Institut Facultaire de Développement
ISTM : Institut Technique Médical de Kinshasa
IT : Infirmier Titulaire
MCZS : Médecin chef de Zone de Santé
MINSA : Ministère de la santé
OMD : Objectif Millénaire pour le Développement
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des nations Unis
OR : Odd ratio
PEV : Programme Elargie de la vaccination
PNSSLS : Politique national sous-secteur de laboratoire de santé.
PS : Poste de Santé
RDC : République Démocratique du Congo
ReCos : Relais Communautaire
~ vii ~

SP : Santé Publique
SPSS : Statistical Package for the Social Sciences
Survepie : Surveillance épidémiologique
Unicef : Fond de Nations Unis pour l’Enfance
VAR : Vaccin Anti Rougeoleux
ZS : Zone de Santé
~ viii ~

Liste de tableaux
Tableau n° 1 : Tendance de cas de rougeole de puis 2015-2020 dans les 26 provinces en
RDC
Tableau n° 2 : Les définitions de cas suivants (préconisées par l’OMS) sont données à titre
indicatif.
Tableau n° 3 : Confirmation de l’épidémie
Tableau n° 4 : Facteurs de risque épidémique
Tableau n° 5 : Analyse du potentiel d’extension d’une épidémie de rougeole
Tableau n°6 : Données démographiques :
Tableau n°7 : OPERATIONNALISATION DES VARIABLES
Tableau n° 9 : Echéancier des activités
Tableau n° 10 : Besoins en ressources humaines
Tableau n° 11 : Besoins en salaire ($)
Tableau n° 12 : Besoins en matériels de sensibilisation ($)
Tableau n° 13 : Besoins en frai généraux ($)
Tableau n° 14 : Besoins en équipement ($)
Tableau n° 15 : besoins en production des NYIMI
Tableau n° 16 : Besoins en évaluation
Tableau n° 17 : Budget récapitulatifs
Tableau n° 18 : Tableau des parties concernées
Tableau n° 19 : Tableau des stratégies
Tableau n° 20 : Cadre logique
Tableau n° 21 : Plan de trésorerie
Tableau n° 22 : GANTT FINANCIER
~ ix ~

Liste des graphiques


Graphique n°1 : Tranche d’âge de personnel de santé
Graphique n°2 : Sexe du personnel de la santé
Graphique n°3 : Niveau d’instruction du personnel de la santé
Graphique n°4 : Fonction du personnel de santé dans la Zone de Santé
Graphique n° 5 : Niveau de l’ancienneté dans la Zone de Santé
Graphique n° 6 : Niveau d’instruction de la mère
Graphique n° 7 : Age de la Mère
Graphique n° 8 : Occupation socio- professionnelle
Graphique n° 9 : Etat matrimonial
Graphique n° 10 : Statut de la Mère
Graphique n° 11 : Avantage de la vaccination
Graphique n° 12 : Moment de la vaccination
Graphique n° 13 : Convaincu de l’efficacité vaccinale
Graphique n° 14 : Non, Convaincu pourquoi ?
Graphique n° 15 : Existence des évaluations des activités vaccinales
Graphique n° 16 : Fréquence des évaluations
Graphique n° 17 : Recherche active de cas de rougeole
Graphique n° 18 : Répartition de cas de rougeole par Zone de Santé de 2018- 2019
Graphique n° 18 : Le Moyen Utiliser
Graphique n° 19 : Formation sur la rougeole
Graphique n° 20 : Fréquence de formation
Graphique n° 21 : Investissement contre la rougeole
Graphique n° 22 : Comment Juger vous votre chaine de froid
Graphique n° 23 : Avez – vous déjà organisé la campagne de rattrapage
Graphique n° 24 : Si oui, qui était l’initiateur de cette activité de rattrapage
Graphique n° 25 : Existence de cas de rougeole et l’appui des partenaires
Graphique n°26 : Relation entre cas de rougeole et recherche active
Graphique n° 28 : Relation entre rougeole et le motif de la non vaccination
Graphique n° 29 : Relation entre rougeole et connaissance de la vaccination
Graphique n° 30 : Relation cas de rougeole et Existence d’une formation
Graphique n° 31 : Relation entre cas de rougeole et existence des évaluations des activités
vaccinale
~x~

Liste des figures


Figure n° 1 : Schéma conceptuel
Figure n° 2 : Ordinogramme des parties prenantes
Figure n° 3 : Arbre à problème
Figure n° 4 : Arbre des objectifs
Figure n° 5 : Arbre des stratégies
Figure n° 6 : Triangle de gestion
Figure n° 7 : Organigramme
Figure n° 8 : Triangle de projet
~1~

0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

La rougeole aurait dû être éliminée en 2020, Cet objectif fixé par


l’organisation mondiale de la santé ne pouvait pas se réaliser. Au contraire, la
recrudescence des foyers épidémiques des pays qui avaient éliminés la maladie et qui
étaient sur le point d’alerter les autorités sanitaires même les pays développés ne sont
pas épargnés, notamment la France avec 22.000 cas déclarés entre 2006 – 2011. La
République française a connu particulièrement une épidémie de rougeole de grande
ampleur comme le rappelle la santé publique de France1.
Depuis, la maladie resurgit régulièrement comme ce fut le cas au début de
la même année ; à la station de skide val –Thorens. Il suffit d’une seule personne
malade dans une communauté insuffisamment protégée pour que la maladie face des
ravages. Une personne contaminée, va en effet, infecter 15 à 20 personnes qui vont à
leur tour propager la maladie. C’est un virus dix fois plus contagieux que celui de la
grippe précise Frédéric Tangy, responsable2.
De novembre 2007 à Février 2018, la France a encore été frappée par une
nouvelle épidémie de rougeole. Cette recrudescence du nombre de cas de rougeole
dans la région s’explique par une insuffisance de la couverture vaccinale contre la
rougeole. L’AVS a été réalisé et une campagne de communication dans le but
d’informer tous les professionnels de santé de l’épidémie de rougeole touchant la
région et de préciser les mesures à prendre et de renforcer l’interaction avec différents
partenaires comme mesures impératives en population générale, mais aussi pour les
soignants insuffisamment vaccinés3.
Selon l’OMS (2019), les cas de rougeole dans le monde ont augmenté de
300% durant les trois premiers mois de l’année par rapport à la même période de
l’année dernière. En Afrique la hausse a atteint la barre des 700%. La progression de la
rougeole est d’autant plus équitable que selon l’OMS, les chiffres réels pourraient être
beaucoup plus élevés que ceux dont elle est en possession. L’Ukraine, Madagascar, la
République Démocratique du Congo (RDC) et l’Inde sont les plus touchés. Selon
l’agence de l’ONU, la maladie est entièrement évitable avec de bons vaccins mais le
taux de couverture de la première phase de vaccination a stagné à 85% dans le monde,
en dessous du taux de 95% nécessaire pour prévenir les épidémies4.

1
Bulletin épidémiologique hebdomadaire France <<28 avril 2011>>
2
Anne Prigent (2019) Pourquoi n’arrive-t-on pas à éliminer la rougeole : Science et environnement (Disponible sur
www.google.com : Pourquoi n’arrive-t-on pas à éliminer la rougeole).
3
A. Bernadou , M. Mechain , C Astrugue , S. Delance ,V. Le Gallaird ,L. Maurice ,D Antona, S.Vandentrren  : Epidémie de la
rougeole encours dans la région Française ,Novembre 2017à Février 2018 : Médecine et maladies infectieuse volume
48,issue 4,supplément ,genre 2018,page S79.
4
OMS (2019) Flambée de la rougeole dans le monde
~2~

Pour ANGELA – BOLIS (2019), après vingt ans de nette régression, la


rougeole connait une recrudescence inquiétante sur le continent Africain. L’efficacité
de la prévention est mise en cause, et alors que les campagnes de vaccination ont fait
reculer le nombre de décès dû à cette infection respiratoire de 2,5 millions en 1980 à
164.000 en 2008 dans le monde5.
Dans le même ordre d’idée, un relevé épidémiologique de l’OMS du 30
novembre 2018 n’en dit pas moins. En raison de lacune de la couverture vaccinale, des
flambées de rougeole sont survenues dans toutes les régions tandis que, d’après les
estimations, 110.000 décès imputables à cette maladie étaient enregistrés.
« En l’absence d’efforts rapides pour accroitre la couverture vaccinale et
recenser les populations affichant des niveaux inacceptables de sous vaccination ou
non-vaccination, chez les enfants, on risque de réduire à néant des décennies dans la
population des enfants et des communautés contre cette maladie dévastatrice mais
parfaitement évitable »6.
D’après une étude menée par la Radio Canada, l’Afrique fait face à l’une
pire épidémie de rougeole des dernières années. Selon des experts de la santé, les cas
risquent de se multiplier sous des efforts soutenus pour la vaincre, préviennent-ils 7.
Le continent subit depuis peu l’une des pires épidémies de rougeoles des
dernières années, selon les experts de la santé. Plusieurs attribuent cette recrudescence
de la maladie virale à la diminution des efforts concernés pour la combattre 8.
Dans le même ordre d’idée l’OMS, s’appuyant sur des données actualisées
de modélisation de la maladie, le rapport présente les estimations les plus complètes
des tendances en matière de rougeole au cours des 17 dernières années.
Il remontre que, depuis 2000, plus de 21 millions de vies ont été sauvées
grâce à la vaccination anti rougeoleuse. Néanmoins, le nombre de cas déclaré au
niveau mondial a augmenté de plus de 30% par rapport à 2016 9. « La résurgence de la
rougeole est un grave motif de préoccupation des flambées prolongés sont observées
dans toutes les régions, en particulier dans les pays qui avaient éliminé cette maladie
où étaient sur le point d’y parvenir »10.
Le comité régional de l’Afrique a adopté le but de l’élimination régionale
de la rougeole à l’horizon 2020 à sa cinquante-neuvième session en 2009. Pour y
5
Angélas Bolis : La rougeole gagne à nouveau un terrain en Afrique ; Journal le monde publié 18 juin 2019 à 16h et consulté
04/03/2021.
6
Idem
7
KAREL PRINSLO (2010) : Actualité sur la recrudescence de la rougeole en Afrique Publié sur la radio canada le 11Août
2010, consulté le 1/03/2021.
8
Idem
9
OMS (2018) : Le cas de rougeole augmente au niveau Mondial en raison d’une couverture vaccinale insuffisante.
Communiqué de presse / Genève ATLANTA/ NEW YORK publié le 29 novembre 2018, consulté le 06/03/20121 à 14h07’.
10
Idem
~3~

parvenir, il faudra essentiellement un engagement politique durable et une


participation active de pays, ainsi qu’un appui financier fondé sur des partenariats
solides au niveau mondiale et local. Un effort d’investissement des états membres
s’impose pour renforcer le système de vaccination et de santé car la vaccination
systématique joue un rôle crucial dans l’élimination de la rougeole. Au niveau de la
République démocratique du Congo, la situation est restée égale par ailler une flambée
épidémique de cas de la rougeole comme on peut observer dans ce tableau Illustratif.

Tableau n° 1 : Tendance de cas de rougeole de puis 2015-2020 dans les 26


provinces en RDC 
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès Cas Décès
50.88
9 565 22.162 278 45.165 535 60.429 816 312.409 6.062 1239 19
Sources : Rapport annuel de la Direction Surveillance Epidémiologique Minsa-RDC
(2019)11

La région Africaine est prête à s’engager à l’éliminer la rougeole en


privilégiant dans un premier temps la réalisation de cible, de pré-élimination fixé à
2012 et en mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration de la couverture
vaccinale anti-rougeoleuse systématique12.
De ce qui précède, un constat triste est que la rougeole n’est pas toujours
éliminée dans la région de l’Afrique en générale et la RDC en particulier. D’où, la
particularité de notre étude de rechercher les facteurs explicatifs de la recrudescence de
cette maladie à travers le scrutement de facteurs politiques, sanitaires et parental de la
rougeole en RDC. Ceci permettra de mettre notre contribution dans la connaissance
des éventuelles variables de la recrudescence de la rougeole.
0.2. ENONCE DU PROBLEME ET QUESTION DE LA RECHERCHE

La rougeole est une maladie bénigne. Elle est pourtant retrouvée dans les
pays pauvres car elle y cause des nombreux décès. L’OMS estime qu’un million
d’enfants meurent chaque année de cette maladie dans le monde, ce qui enfin constitue
la troisième cause de décès d’enfants après la diarrhée et les infections respiratoires.
La létalité de la rougeole, (le risque pour un enfant malade d’en mourir) est
la plus élevée en Afrique au sud du Sahara : Elle peut y dépasser 10%, plus d’un
enfant malade sur 10 en meurt (Aaby et al, 1983, pison et Bonneuil, 1988).13
11
Sources : Rapport annuel de la Direction Surveillance Epidémiologique Minsa,RDC ,2019
12
OMS (2010) : Rapport sur l’éradication mondiale de la rougeole.

13
Pison (G),Bonneuil (N), 1988. The impact of crovinding on measles mortality. Evidence from the bardfassi ( sénégal ).
Reviews of infections 10 : 468-70.
~4~

Il est une réalité que la rougeole continue à tuer principalement dans le pays
en voie de développement. L’Organisation Mondiale de la Santé a fixé son élimination
en objectif pour 2020, pour cinq des six grandes régions. Cette maladie est
théoriquement éradiquée jusqu’à la seule transmission inter humaine et prévention
vaccinale. Selon l’OMS, la vaccination est à ces jours l’une des interventions de santé
le plus rentable et efficace14. Elle permet d’éviter chaque année 2 à 3 millions des
décès dû à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole. L’OMS estime
qu’atteindre une couverture vaccinale de 80 à 90%, partout dans le monde, pourrait
permettre d’éviter 1,5 million des décès supplémentaires par an et serait à même
d’éradiquer complètement des maladies comme la poliomyélite, encore endémique en
Asie centrale, Pakistan et Afghanistan.
Dans ce cadre, l’OMS lançait un plan d’action mondiale pour la vaccination
de 2011 à 2021. Il se décline en six objectifs stratégiques dont le deuxième est « les
individus et les collectivités comprennent l’intérêt de vaccin et réclament la
vaccination en tant que droit et responsabilité ».15
La vaccination est une véritable révolution médicale qui a permis de sauver
des dizaines des milliers des vies. Protection à la fois individuelle est collective, elle a
contribué à faire disparaitre les grandes pandémies qui ont marqué l’histoire pourtant,
quand le bénéfice collectif exigerait une couverture vaccinale élevé. Celle-ci reste
encore insuffisante en France et dans de nombreux pays Européens.
Bien que l’adhésion de la population à la vaccination reste globalement
satisfaisante, on rencontre de plus en plus des gens qui soit qui y sont radicalement
opposés, soit hésitants, perdus dans la masse d’information qu’ils reçoivent, soit peu
concernés et qui ont tendance à faire ce qu’on leur dit mais n’ont aucune démarche
active.16
On assiste à « la monté des tendances qui englobent les vaccins dans tous ce
qui n’est pas naturelle » suscite la peur que la vaccination fragiliserait le système
immunitaire et sont pour « laisser-faire, la nature ».17
Pour une proportion de plus en plus importante des parents, vacciner leurs
enfants n’est plus une évidence. Ces parents sont de plus en plus méfiants à l’égard de
l’industrie pharmaceutique et s’informent souvent par l’internet, sur les nombreux
blogs ou forums dédiés à ce sujet ou dans leurs entourages. Avant l’heure de la
Vaccination et le lancement du Programme Elargie de vaccination par l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) en 1974, plus de 90% de personnes contractaient la

14
Bulletin épidémiologique hebdomadaire France <<28 avril 2011>>, Opcite
15
Traineau marion (2017) : perception et pratique de la vaccination par le sage- femmes du maine – et Loire.
16
Bulletin épidémiologique hebdomadaire France <<28 avril 2011>>, Opcite
17
Anne Prigent (2019), Opcite
~5~

rougeole dans leur vie et on estimait près de 2,6 millions le taux des décès dû à cette
maladie partout dans le monde.18
De 2000 à 2012, toutes les régions ont signalé une diminution de cas de
rougeole : le nombre de cas déclaré a baissé de 73% et le nombre estimé des décès
attribués à la maladie est passé de 562.400 à 122.000.19
Aux Etats Unis, le nombre des cas de rougeole a fortement diminué depuis
l’introduction du vaccin anti rougeoleux en 1963. 20 La dernière grande épidémie de la
rougeole semble remontée aux années 1989 à 1991.21
Depuis 2001, l’incidence de la rougeole est restée inférieure à un cas pour 1
million d’habitants.22 Le centre pour le contrôle et la prévention de maladie (center for
disease control, CDC) a déclaré l’éradication de la rougeole en 2004 23, le cas résiduel
étant en majorité importé.
En 2012, la couverture vaccinale mondiale une dose de vaccin anti
rougeoleux était de 84% pour les enfants âgés de 2 ans 24. Cette même année, on
dénombrait encore plus 120.000 décès pour la rougeole dans le monde 25 dont plus de
95% survenaient dans le pays à faible revenu par habitant.
Dans le pays, où l’infrastructure sanitaire est insuffisante, cette maladie
reste une de première cause des décès. Une étude réalisée en 2005 retrouvait comme
facteurs associés à la rougeole : les conditions de vie, l’état nutritionnel et le
mouvement de déplacement de la population26. Les catastrophes naturelles et les
guerres se sont multipliées ses dernières années dans ces régions, accroissant les
risques d’épidémies au sein de cette population mal ou non vaccinés.
Dans le pays Européens, depuis 2008 on observe une recrudescence des
infections par le virus de la rougeole. Le nombre de cas rapportés étaient plus de
27.000 en 2012 et plus de 26.000 en 2013. La majeure partie des personnes touchées

18
OMS : Rougeole Aide-mémoire N° 286. Novembre 2014. Site de l’OMS (En ligne) Disponible sur :
http//www.who.int/média_centre_factsheets /fr/. (Page consulté le 08/03/2021 à 10h21)
19
CDC. Global control and regional elimination of measles mortality, 2000-2012 morb wkly rep.2014 Feb 7,63,5.PP103-7
20
Himman AR-Cindler J-Tinker S. et al., acute measles mortality in the united states,1987-2002.J infect sis -
2004,189(Suppl.1).S69-S77.
21
Gindler JS.Atkison WL. MARKOWITZLE et al. Epidémiology of measles in the states in 1989 and 1990.pédiatr infect
sis .J….1992,11. Pp. 841-4
22
Papania MJ.- Wallace GS.RotaPA et al. Elimination of Endémie measles Rubella and congénital Rubella, syndrome from
the hemisphere the US experience JAMA pediatr...,2014 feb.168.2.PP.148-55
23
CDC. Preventable measles among U.S résident, morb mortal wkly Rep..2005 aug 26,33 ;PP.817-20S
24
OMS (2014) : Données mondiales sur les Fevrier 2014. Site de l’OMS. (En ligne disponible sur  :
http://www.int/immunization/monitoring-surveillance/données– mondiales _vaccination _new _pdt F ?ua=1(page consultée le
08/03/2021 à 11h18’
25
OMS : Rougeole Aide-mémoire N° 286. Novembre 2014, Opcite
26
Gindler JS.Atkison WL. MARKOWITZLE et al., Opcite
~6~

n’étaient pas vaccinées et dans plus d’un tiers des cas, il s’agissait d’adultes âgés de
plus de 20 ans.27
Dans le cadre du Programme Elargie de Vaccination (PEV) du Ministère de
la Santé Publique (MSP), la RDC a adopté les recommandations de l’OMS qui visent
la vaccination de tous les enfants avant son premier anniversaire contre les principales
maladies évitables dont la rougeole.28
La première dose de vaccin contre la rougeole est recommandée à l’âge de
9 mois et la seconde dose entre 13 à 24 mois avec un délai d’au moins d’un mois entre
les deux vaccinations.29
En Afrique, selon l’Enquête Démographique et sanitaire (EDS) et à
l’indicateur multiple (EDSN-MICS) Niger, seulement 69% des enfants de 12 à 23
mois étaient vaccinés contre la rougeole mais 58% l’étaient avant l’âge 12 mois. 30
La situation épidémiologique de la rougeole au Niger à 2015 était de plus
en plus préoccupante comparativement en 2013 et 2014.31
En RDC, d’après EDS II 2013 – 2014, la couverture vaccinale de la
rougeole a évolué de la manière suivante : EDS-RDC/2007 : 61%, MICS-RDC 2010 :
67% et EDS-RDC II 2013-2014 : 45%. Cette couverture vaccinale est largement
inférieure au seuil exigible qui est 95%. Ceci expliquerait clairement la recrudescence
de la rougeole en RDC.32
D’après une étude de l’ONU (Nations Unis) en RDC réalisé en Février
2011, une résurgence de la rougeole au Sud Kivu en 2010 avait comme principale
cause : le manque de l’organisation de la campagne de suivi en 2009, la réduction de la
couverture vaccinale de routine en 2010 dans certaines zones de santé, le mouvement
de déplacement de la population non immunisée et le regroupement des enfants non
vaccinés.
Par ailleurs, cette même étude note qu’au Sud Kivu, de 2003 à 2010, 5369
cas de rougeole étaient enregistrés. En 2003, une campagne de vaccination de
rattrapage des enfants de 9 mois à 15 ans est intervenue au mi 2004. Après, 1266 cas
en 2005, 8996 cas en 2006, 8526 cas en 2007. Une campagne de suivi intégrée à la
distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide aux enfants de 9 à 59 mois est
intervenue au mi 2007.

27
Papania MJ.- Wallace GS.RotaPA et al., Opcite
28
Cutts FT,Dabis .F. contrôle de la rougeole dans le pays en développement . Cas d’étude rech. Francoph.1994 ; 4
29
Institut national de la statistique (INS), Niger – Enquête démographique et de santé et indicateur multiples (EDSN –
MICIV) 2012 consulté le 11 mars 2021.
30
Cutts FT,Dabis .F. Opcite
31
Ministère de la Santé Publique, République du Niger : Annuaire des statistiques sanitaires du Niger .2015. Consulté au
mois de mars 20121.
32
Rapport d’enquête République démocratique du Congo ; EDSII 2013-2014.
~7~

On assiste à l’absence de la maladie en 2008 et 2009 : 118 cas en 2008 et 22


cas en 2009. Une recrudescence va être observée en 2010 avec 1224 cas (22) malgré
plusieurs stratégies notamment celui de réduire 96% de la morbidité et 99% de la
mortalité causé par la rougeole.
Pour y parvenir, quatre stratégies sont mises en œuvre dans le cadre des
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) :

 Vaccination systématique avant l’âge d’un an (au moins 80% de


couverture vaccinale) ;
 Vaccination pour une campagne de masse pour que chaque enfant
reçoive au moins une dose ;
 Surveillance efficace dans tout le pays pour s’assurer du repérage de
flambée et de la réaction adéquate (SIMR)
 Meilleure traitement pour l’administration des compléments de la
vitamine A et d’antibiotique.
Au-delà de toutes ces stratégies, la rougeole demeure toujours une maladie
en recrudescence en RDC en générale et dans la ville de Kinshasa en particulier. D’où
l’interrogation de cette étude savoir :
1. Qu’en est-il des facteurs explicatifs de la recrudescence de la rougeole en RDC
en général et en particulier dans la ville de Kinshasa ?
2. Quelles sont les difficultés de la vaccination contre la rougeole dans la ville de
Kinshasa ?
3. Que peuvent être les pistes de solution pour contrôler la rougeole dans la ville
de Kinshasa ?

0.3. HYPOTHESE DE RECHERCHE

Selon KININGA 2018, une hypothèse est une réponse à priori à une
problématique, une proposition de réponse aux questions que se posent les chercheurs
sur le sujet.33
Dans le cadre de notre étude, nous formulons les hypothèses suivantes :
1. Les facteurs parentaux, sanitaires et politiques pourraient expliquer la
recrudescence de la rougeole en RDC en général et en particulier dans la ville
de Kinshasa.
2. Les difficultés de la vaccination contre la rougeole seraient liées aux refus
parentaux de la vaccination, à la crainte des effets secondaires de la vaccination
et à l’ignorance ou oublie de la période vaccinale.

33
Kininga. E (Support de cours d’initiation à la recherche scientifiques année académique 2017-2018 : Université de Kikwit)
~8~

3. L’amélioration du contrôle de la rougeole dépendrait du respect de la chaîne de


froid, d’une communication sur les biens faits de la vaccination et un
financement de l’activité vaccinale.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

La rougeole est l’une des maladies les plus contagieuses chez les hommes.
Actuellement, toutes les six régions OMS ont des objectifs d’élimination de la
rougeole d’ici 2020 ou avant. Et la surveillance est un élément essentiel de cette
élimination.34
Dans le cadre du PEV, la surveillance épidémiologie consiste à recueillir
et analyser tous les cas des maladies ciblées PEV pour évaluer l’efficacité de ce
programme.
Ainsi, le choix de cette étude est une opportunité pour nous d’identifier les
facteurs explicatifs de la recrudescence de la rougeole. Cette étude présente un double
intérêt dont :
- Sur le plan scientifique, il est une contribution à la recherche scientifique, un
jalon pour tout chercheur qui embraserait une recherche dans ce domaine du
social ;
- Sur le plan social, ce travail est une interpellation des parents, des personnels de
santé et les hommes politiques à fournir des efforts pour contribuer à
l’amélioration de l’activité vaccinale et contribuer à son élimination.
0.5. OBJECTIF DE L’ETUDE

0.5.1. Objectif Générale

D’une manière générale, cette étude veut contribuer à l’amélioration de la


lutte contre la rougeole en RDC en générale et dans la ville de Kinshasa en particulier
dans le but de participer aux efforts de son élimination.

0.5.2. Objectifs spécifiques


Plus spécifiquement dans ce travail nous comptons :
- Identifier les facteurs explicatifs de la recrudescence de la rougeole en RDC et
en particulier dans la ville de Kinshasa

34
Bokongo Libaka, J-M, note de cours d’initiation à la recherche scientifique, ed feu torrent , Kinshasa ,2013 ,P.33
~9~

- Mettre en évidence la difficulté liée à la vaccination contre la rougeole.


- Faire une revue actualisée de la littérature sur la recrudescence de la rougeole
- Soumettre un questionnaire à la population et en tirer les conclusions
- Proposer un projet de développement regroupant les pistes de solution pour
améliorer et lutter contre la recrudescence contre la rougeole
0.6. METHODE DE L’ETUDE

La méthodologie est l’ensemble des méthodes et techniques utilisées dans


une recherche en vue d’atteindre les résultats escomptés. En ce sens, la rédaction
scientifique inévitablement se veut une perspective méthodologique pour l’analyse de
la réalité sociale observée.
0.6.1. Méthodes de recherches

La méthode, par définition, est une voie à suivre, une démarche de l’esprit
pour construire l’ordre des phénomènes où le chercheur observe les faits en formulant
des hypothèses et en vérifie les conséquences.35
Tout travail scientifique qui nécessite une analyse approfondie fait appel à
une ou plusieurs méthodes. Cependant, celles qui nous ont permis de porter à terme
nos recherches sont : la méthode descriptive et la méthode analytique.
0.6.2. Méthodes descriptives

Celle-ci consiste à rassembler les informations issues des observations


faites sur tel ou tel autre phénomène, afin de fournir une image aussi cohérente et aussi
approfondie que possible de la réalité. Le but de la description, c’est de construire une
représentation aussi exacte que possible de la réalité, en regroupant de manière
complète et cohérente les informations collectées sur les phénomènes étudiés
concrètement
0.6.3. Méthodes analytiques

C’est une opération intellectuelle universelle tendant à séparer les


phénomènes, les faits, les éléments de l’ensemble pour examiner en vue de
comprendre et de connaitre les tous.36
Cette démarche qui consiste à remonter des connaissances du principe
d’appréhender un phénomène ou une réalité dans ces différentes composantes
constituées.

35
Idem
36
Elite Ipondo, G.-G , la recherche en science de l’information et de la communication ,de l’objet du processus de la
recherche ,le harmattan, paris ,2017,P.87.
~ 10 ~

0.7. TECHNIQUES UTILISEES

Les techniques constituent, d’une façon plus ou moins concrète et précise,


des instruments pratiques qui sont mis au service des méthodes pour mieux les
appréhender.
Elles interviennent aux choix de l’échantillon à la présentation de résultat,
en passant par la collecte des données. Pour notre étude, nous avons recouru aux
techniques suivantes :
0.7.1. Technique d’observation

Elle est une constatation des faits tels qu’ils se produisent naturellement,
sans que les chercheurs interviennent pour modifier les cours de phénomènes.
A cet effet, nous avons observé les facteurs explicatifs de la recrudescence
de la rougeole.
0.7.2. Technique documentaire

Cet outil de recherche permet de consulter des ouvrages étant d’autres


documents dans les bibliothèques et maisons en vue de collecter les données utiles
d’une recherche.37
A cet effet, nous avons consulté des livres spécifiques, des revues, des
mémoires, et le TFC lesquels nous ont aidés à réaliser ce travail.
0.7.3. Technique d’interview

L’interview sous-entend une forme de communication établie entre au


moins deux personnes ayant pour but de recueillir certaines informations sur un sujet
précis.38
Cette technique nous a permis d’échanger sur les facteurs explicatifs de la
recrudescence de la rougeole en RDC et en particulier dans la ville de Kinshasa.
0.7.4. Technique d’enquête par sondage

L’enquête par sondage est un outil par excellence de recherche. Elle est
constituée de questions fermées, parfois ouvertes, destinées à recueillir des
informations fiables sur une population.
0.8. DELIMITATION DE L’ETUDE

Toute démarche scientifique procède généralement par un découpage


territorial dans le temps et dans l’espace.
37
Bokongo Libaka, J-M, Opcite
38
GRAWITZ., et PINTO, Méthodes des sciences sociales, Ed., Dalloz, Paris ,1986, P.31
~ 11 ~

0.6.1. Dans l’espace

Notre recherche sur les facteurs explicatifs sur la recrudescence de la


rougeole en RDC générale et en particulier dans la ville de Kinshasa s’est déroulée
dans la (zone de santé de Kingabwa et Kimbanseke).
0.6.2. Dans le temps

Nos investigations couvrent la période du 15 mai au 15 juin 2021. Cette


étude concerne les facteurs explicatifs de recrudescence de la rougeole de la RDC en
général et dans la ville de Kinshasa en particulier.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

En dehors de l’introduction et de la conclusion, notre travail comporte


quatre chapitres :
 Le chapitre premier est une présentation de cadre théorique de notre
étude sur la rougeole ;
 Le deuxième chapitre concerne la méthodologie et les matériels
utilisés pendant cette étude ;
 Le troisième chapitre fera l’analyse et discutera le résultat de notre
étude ;
 Le Quatrième et dernier chapitre développera le dossier projet par
rapport à nos prochains résultats obtenus.
~ 12 ~

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE

Dans ce chapitre, nous aurons l’occasion de décrire le cadre théorique en


rapport avec notre étude en donnant une définition opérationnelle de nos concepts
opératoires et en proposant une revue de la littérature des facteurs explicatifs de
recrudescence de la rougeole.
I.1. DEFINITION OPERATIONNEL DES CONCEPTS

Pour éviter la confusion dans des recherches, c’est un fait de recouvrir à la


définition des concepts. Selon Madeleine GRAWITS, « les concepts n’est pas
seulement une aide pour percevoir, mais une façon de concevoir. Il organise la réalité
en retenant les caractères distinctif, significatifs des phénomènes ».39
Le concept est donc le guide du chercheur ; par conséquent son sens doit
t’être bien précisé, au préalable, pour éviter l’utilisation du sens contraire ou
approximative des mots ou expressions souvent préjudiciable dans la recherche.
Dans le présent travail, le concept suivant sont fréquemment utilisés. Il
s’agit de :
- Facteurs
Le dictionnaire le Robert (2015) définit les facteurs comme étant un
élément qui décide d’une chose ou d’une action.
Pour la rousse de la poche (2005), un facteur est un objectif qui détermine,
décide une action.
Pour cette étude, il s’agit de différents facteurs qui expliquent la
recrudescence de la rougeole en RDC en général et dans la ville de Kinshasa en
particulier.
- Recrudescence
En médecine, il s’agit d’une aggravation d’une maladie, de ses symptômes
après une amélioration temporaire.40
Sur le plan épidémique, il fait référence une augmentation du nombre de cas
d’une épidémie. Pour nous, il s’agit une reprise subite avec une intensité accru de la
rougeole.41

- Résurgence 
39
Idem
40
Dictionnaire Wikipédia, consulter le 12/03/2021 à 8h
41
ANTAND, Théâtre et son double, 1938. P.28
~ 13 ~

C’est la réapparition d’une maladie autre fois maitrisée ou éliminée. Pour


nous, il s’agit de la récurrence ou reconstitution d’une maladie autre fois maitrisée. 42
- Rougeole
Est une maladie grave entraine contagieuse. C’est une affection due à un
virus de la famille paramyxovirus. Le virus rougeoleux se transmet habituellement par
contact direct ou par l’air, infectant les voies respiratoires puis le propage dans tous
organisme.43
- Contrôle
C’est la réduction de l’incidence et ou la prévalence d’une maladie par un
programme ou des activités permanentes.44
- Elimination
C’est la disparition de la maladie d’une partie d’un pays, d’une région ou
d’un continent, mais l’infection peut être réintroduite tant qu’elle continue à exister
dans d’autres parties du monde.45
- Eradication :
C’est l’état ou plus aucun cas de l’infection ne peut plus survenir car la transmission
de l’agent causal a cessé de façon irréversible grâce à son extermination, l’infection a
disparu de tous les pays du monde.46
- Epidémiologie
Est la science qui s’occupe de l’étude des causes et les facteurs qui
influencent la propagation épidémies.47
- Vaccination
La vaccination est un acte qui consiste à administrer un vaccin par voie orale ou
parentale en vue de prévenir une maladie infectieuse chez un individu. 48

- Le vaccin anti rougeoleux

42
Dictionnaire Wikipédia, Opcite
43
OMS : Rougeole Aide-mémoire N° 286. Novembre 2014. Opcite
44
Note des cours d’épidémiologies, G3 Santé Publique, IFAD, année académique 2017-2018.
45
Idem
46
Ibidem
47
Ibidem
48
Projet, Basic .Module PEV 78 P Juillet 2001
~ 14 ~

Préparé à partir de virus vivant atténué, il se présente sous forme d’une


poudre contenue dans un flacon : (vaccin lyophilisé = Congelé sèche).
Il est très sensible à la chaleur, il doit servir à une seule séance dont la durée
ne doit pas dépasser six heures. Le reste de flacon entouré doit être jeté à la fin de la
séance de la vaccination pour éviter les risques de contaminations du vaccin (il ne
contient pas de conservant). Ce vaccin demeure longtemps actif s’il est conservé au
froid : il n’est pas altéré par la congélation, une fois reconstitués, il perd son activité
rapidement
Il est conservé entre + 2 et + 8°C et s’administre par voie sous cutanée à 9
mois de la vie pour la première dose et 12 à 23 mois pour la deuxième dose.
De légères fièvres et une éruption transitoire qui peuvent durer environ un
mois ont été observées.49
- La couverture vaccinale
Correspond à la proportion de personnes vaccinées dans une population à
un moment donné. Elle est le rapport entre le nombre de personnes correctement
vaccinées, c’est-à-dire ayant reçu à un âge donné le nombre des doses requises et le
nombre total des personnes qui auraient dû l’être dans la même population.
Pour un vaccin nécessitant plusieurs injections, on parle de couverture
vaccinale « 1 dose », « 2 doses », «3 doses », « rappel ». Ainsi, la couverture vaccinale
pour une dose de vaccin Rougeole-Rubéole (ROR-1) à 24 mois en France. 50
I.2. GENERALITES SUR LES FACTEURS EXPLICATIFS DE LA
RECRUDESCENCE

I.2.1. Importance de la couverture vaccinale

Bien que l’immunisation soit reconnue comme une des mesures les plus
efficaces pour prévenir la mortalité, la morbidité et les complications des maladies
infectieuses chez les enfants51, il ne faut pas considérer les réussites liées aux
programmes de vaccination comme des acquis. Leurs succès reposent sur la confiance
de la population et des professionnels de la santé. Comme de hauts niveaux de
couverture vaccinale (proportion de la population visée ayant reçu toutes les doses
requises d’un vaccin contre une maladie évitable par la vaccination).

49
Rey M. Aspects fondamentaux des vaccins Abrégés de vaccin 1980 PP3-8
50
https/://www.google.com Santé Publique France, mis à jour le 27 Juin 2019 déterminant de la santé : Qu’est –ce que la
couverture vaccinale. Consulté le 12/03/2021.
51
BOS,E., et batison ,A. Using immuniszation coverge rates for monitoring healte sector performance  : Measurement and
interprétation issues. Washington DC : human developpment net work,the World Bank ;G.,Freed,G.L.,et
Thompson,J.W.measure immunisation coverge. Armer .J prev Med<< ;2000 ;19(3 suppl) :78-88
~ 15 ~

Il est primordial de suivre de manière contenue les différentes mesures de


couvertures vaccinales.
I.2.2. Démarche d’investigation d’une épidémie52

L’objectif de l’investigation est de collecter les données qui permettront de


confirmer l’épidémie et d’analyser les premières actions mis en œuvre pour y
répondre.
L’efficacité de la riposte (contrôle de l’extension de l’épidémie par
l’organisation d’une vaccination à large échelle) dépend principalement de la rapidité
d’identification de l’épidémie. Il est donc nécessaire de débuter l’investigation dès le
premier signe d’alerte : augmentation de nombre des cas par rapport aux années
précédentes (hormis année épidémique).
En principe, si le système de surveillance épidémiologique est fonctionnel
et réactifs, l’alerte est donnée dès l’apparition de premiers cas (SIMR).
I.2.2.a. Définition de cas

La description d’une épidémie repose sur la définition de cas. Pour


pouvoir être utilisé à tous les niveaux (du poste de santé à l’hôpital), la définition de
cas doit être claire, simple et standardisée. Elle doit rester constante pendant toute la
durée de l’épidémie.
Ces standardisations permettent d’obtenir un recueil des données uniformes.
Nombre de cas et de décès, classe d’âge à risque et étendue géographique.

52
Médecins Sans frontières, prise en charge d’une épidémie de Rougeole, édition 2013.Numéro ISBN : 2-906498-93-9
~ 16 ~

Tableau n° 2 : Les définitions de cas suivants (préconisées par l’OMS) sont
données à titre indicatif.
Cas suspect Toute personne chez qui un clinicien suspecte la
rougeole ou fièvre 38°C ET éruption cutanée
maculo-papulaire généralisée (non vésiculaire ET
un des signes suivants : toux ou rhinorrhée ou
conjonctivite, diarrhée

Cas probable Cas suspect et contact récent avec un cas confirmé


par le laboratoire

Cas confirmé Cas suspect ou probable et confirmation


biologique :
- Anticorps sériques, 3 fois la normale ou
présence d’IgM (mise en évidence de la
contamination récente par le virus)
- Détection de l’antigène virale par
immunofluorescence dans les sécrétions rhino-
pharyngées
- Culture du virus positif

Toute définition de cas est un compromis : une définition sensible et peu


spécifique inclure tous les cas, mais englobera également des patients qui ne sont pas
des cas (sur estimations).
A l’inverse, où la définition est très spécifique, on aura l’assurance que les
cas comptabilisés sont des vrais cas, mais certains vrais cas n’auront pas été inclus
(sous-estimations).
I.2.2.b. Confirmer le diagnostic

La plupart du temps, le diagnostic est purement clinique (basé sur la


définition de cas suspect).
Avant la phase éruptive, il n’y a que la notion de contact avec un malade et
l’absence d’antécédent de rougeole qui permettent de suspecter la maladie.
~ 17 ~

Après la phrase éruptive, le diagnostic différentiel avec d’autres maladies


fébriles ou réactions médicamenteuses doit être fait.
- Confirmation biologique
La biologie est primordiale pour confirmer une épidémie, mais
l’impossibilité d’obtenir une confirmation biologique ne doit en aucun cas retarder la
prise en charge d’une épidémie.
Dès le début de la saison à risque, les dispositifs de collecte d’échantillon
doivent être mis à disposition à tous les niveaux (hôpital, centre de santé, etc.) afin que
les prélèvements soient effectués pour prévenir tout contact avec le malade. Des
prélèvements doivent être effectués, au minimum, sur les 5 à 10 premiers cas déclarés
dans une zone géographique affectée mais également, est condition de conservation, et
de transport de l’échantillon doivent répondre à certaines normes. Les tests
sérologiques de recherche d’IgM sont plus sensibles s’ils sont réalisés entre 3 e et 28e
jour après le début de l’éruption.
Ils sont donc des préférences réalisées pendant cette période. Après avoir
identifié le tube et complété le registre des prélèvements, envoyer rapidement le tube
au laboratoire accompagné d’une fiche de renseignements complets.
Suivre les procédures de prélèvements recommandés par le ministère de la
santé du pays. Trois méthodes de collectes des échantillons sont possibles.
- Prélèvement de sang capillaire séché, du papier filtre,
- Ecouvillonnage de la muqueuse buccale (entre gencive et la dentine) à l’aide
d’une petite éponge ;
- Prélèvement de sang total ou de sérum par fonction veineuse
Par simplicité et pour plus de sécurité préférer les échantillons de sang
séché l’écouvillon de la muqueuse buccale au sérum sanguin car :
- S’ils ont une sensibilité et une spécificité presque équivalente pour la détection
des IgM spécifique.
- S’ils évitent une ponction veineuse
- S’ils permettent la recherche des IgM et l’identification des souches.
- Les échantillons sont stables hors de froids pendant 7 jours environs,
Le résultat :
- Positif si l’écart entre le taux d’IgM spécifique de la rougeole et les taux
standard est supérieur à 20%
- Négatif si cet écart est inférieur à 10%
- Invalide (non interprétable) s’il écart est compris entre 10 et 20%.53
53
Idem
~ 18 ~

I.2.2.c. Indicateur de la recrudescence de rougeole

- Le taux d’incidence hebdomadaire cumulée (taux d’attaque),


- Le taux d’attaque spécifique, par lieu (zone de santé, ainsi de santé, quartier,
coup de réfugiée par classe d’âge ;
- La létalité hebdomadaire et cumulée par classe d’âge par lieu de prise en
charge des cas (létalité hospitalière) ;
Taux d’incidence hebdomadaire : c’est la vitesse de survenue d’une
maladie dans la population pendant une période donnée. Il est calculé chaque
semaine au cours d’une période épidémique
Nombre de nouveaux cas pendant la semaine donnée x 100
Population totale
- Le taux d’attaque
Le taux d’attaque : est une forme particulière du taux d’incidence. C’est une
incidence cumulée, calculée sur une courte période de temps, notamment depuis le
début de l’épidémie.
Nombre de nouveaux cas pendant une période donnée x 100
Population exposée au risque de la maladie pendant la même période.
- La létalité
La létalité est la population de décès pour les cas d’une sécurité de la
maladie et de la qualité de la prise en charge des maladies
Nbre de décès dus à la rougeole dans un lieu pdt une période donnée x 100
Nombre de cas de rougeole déclarés pendant la même période dans le même lieu.

I.2.2.d. Confirmation de l’épidémie

Il y a suspicion d’épidémie lorsque le nombre de cas suspect de rougeole notifiés par


une unité géographique est supérieur à celui attendu. Elle doit être systématiquement
confirmée par le laboratoire.
Dans les pays qui conduisent des Activités de Vaccination Supplémentaire
(AVS), une épidémie est suspectée dès la survenue des premiers cas, en tenant compte
de la couverture vaccinale et du délai depuis la dernière AVS.
~ 19 ~

Tableau n° 3 : Confirmation de l’épidémie


Campagne de rattrapage Campagne de rattrapage
complétée moins de 4ans conduite depuis 4ans ET
ET C.V. ≥ 90% C.V ≤ 90%
Epidémie suspectée 5 cas suspects notifiés sur Au sein d’une unité
une période d’un mois au géographique
niveau d’une unité
- Augmentation de
géographique
nombre de cas a de
l’incidence
hebdomadaire comparée
aux années précédentes
(non épidémique ou
identique à une année
épidémique
Epidémie confirmée ≥ 2 cas confirmé (IgM+) sur une période d’un mois

Dans tous les pays (qu’ils existent des AVS ou non), la comparaison des taux
d’attaque hebdomadaires à la même période les années précédentes (épidémique ou
non épidémique) permet de détecter la survenue d’une épidémie.
~ 20 ~

I.2.2.e. Facteurs de risque épidémique

Tableau n° 4 : Facteurs de risque épidémique


Facteurs de risque majeurs Risque
Couverture vaccinale ≤70% +++
71-90% ++
≥90% +
Nombre de cas/semaine, au Augmentation continue (≤4 rapide) +++
niveau d’une zone Augmentation ++
géographique Faible et stable +
Confirmation biologique ≥3 cas confirmés +++
≤3cas confirmés ++
Pas de cas confirmés +
Comparaison des taux ≥10 ans ou identique à une année +++
d’attaque à la même période épidémique précédente
les années Multiplier par 5 à 10 ++
Inférieur à 5 ou identique à une année non +
épidémique
Facteurs de risques additionnels
Intervalle depuis la dernière ≥4ans +++
épidémie ≥2 ans ++
≥1 ans +
Densité de la population Très élevé (≥4%) +++
Intermédiaire (2-3,9%) ++
Faible (≤20%) +
Existence d’une épidémie dans une zone limitrophe ++

Le cumul de facteurs de risque renforce la menace d’une tension avec la


survenue d’une épidémie de grande ampleur.
Le tableau suivant sert de guide pour l’analyse du potentiel d’extension de
l’épidémie. Une classification à 3 niveaux est proposée.
~ 21 ~

I.2.2.f. Analyse du potentiel d’extension d’une épidémie de rougeole

Tableau n° 5 : Analyse du potentiel d’extension d’une épidémie de rougeole


Potentiel de survenue/extension d’un épisode de rougeole
Faible Elevé Très élevé
Si les 4 facteurs de risques Où l’un ou plusieurs des 4 Si un ou plusieurs des 4
majeurs sont positifs et les facteurs de risque majeurs facteurs de risques
facteurs de risques sont ++. Le cumul de majeurs +++. Le cumul de
additionnels sont faibles facteur additionnel facteur traditionnel
(++ ou +) renforce les risques. renforce les risques

I.2.2.g. Les actions mises en œuvre dans le cadre d’une épidémie de rougeole
L’investigation permet d’analyser les premières actions mises en œuvre.
a. La surveillance
- Disponibilité et bonne utilisation de la définition de cas, des registres et
formulaires de recueil de donnés.
- Transmission régulière, analyse hebdomadaire des données.
- Moyens disponibles pour la confirmation biologique : matériels de
prélèvement, capacité de laboratoire, acheminement vers un laboratoire de
référence.
b. Comité de gestion des épidémies
- Composition mode de fonctionnement théorique et réelle réactivation
- L’épidémie a-t-elle été déclarée officiellement
c. Prise en charge de patients
- Disponibilité et suivi de protocole par le prescripteur
- Stock de médicaments et matériels médicaux, commandes en cours,
stratégies d’approvisionnement (actuel et prévue)
- Conditions de prise en charge, organisation de référence (circuits et
conditions)
- Accès aux soins : financier, géographique, 24/24 pour tous
d. Vaccination
- Stock de vaccins et matériel de vaccination (quantité, souche et date de
péremption) commande en cours, stratégie vaccinale.
- Inventaire précis de la chaine de froid (matériel existant et disponible par
types)
- Equipe de vaccination formées et expérimentées disponible.
- Une bonne communication au niveau local
e. Organiser l’enquête de couverture vaccinale dont le résultat doit être ≥ à 95%.
~ 22 ~

I.2.3. Facteur de la recrudescence de la rougeole


Pour faire court, de plus faibles taux de vaccination, la rougeole étant
extrêmement contagieuse une grande proportion de la population (95% doit être
vaccinée si l’on veut enrayer la propagation de la maladie.
C’est lorsque les taux de vaccination sont inférieurs à ce seuil que des
épidémies éclatent. Cela arrive pour plusieurs raisons qui impliquent généralement une
combinaison de multiples facteurs notamment ;

I.2.3.a. Des services de santé de mauvaise qualité


Le pays ou la région qui, globalement disposent de moins de ressource sont
plus susceptibles d’être frappés par des épidémies de rougeole. Il suffit que les parents
ne suivent pas à proximité d’un médecin au d’un (centre de santé proposant le vaccin
pour qu’une épidémie éclate. Plus de 95% de décès imputable à la rougeole
surviennent dans des pays à faible revenue doté d’infrastructures de santé défaillante.

I.2.3.b. Des troubles civils


On absence souvent une flambée de taux d’infection dans les pays touchés
par de conflits ou catastrophes naturelles.
L’endommagement ou la destruction des hôpitaux ou des installations de
santé ainsi que l’incapacité des agents de santé à faire leurs travaux interrompent les
services de vaccination systématique.
Or, dans le corps et le zone d’installation sur peuplé, les maladies comme la
rougeole se propagent rapidement. Un an après le déclenchement du conflit en 2015,
le taux de vaccination contre la rougeole a fortement diminué au Yémen.
En conséquence, en 2018, le pays affichait l’un de plus grand nombre de
cas de rougeole dans le monde. La crise économique qui frappe le Venezuela a
provoqué un afflux de personnes au Brésil, pour la plupart non vaccinées. Ces cas de
rougeole importée conjuguent à des régions enregistrant un faible taux de couverture
vaccinale qui a provoqué une augmentation considérable de nombre de cas de rougeole
dans les pays (qui sont passés de o en 2017 à plus de 10.000 cas en 2018)
Aujourd’hui, le nombre de cas de rougeole constitue un risque pour toute la
planète.

I.2.3.c. Une sensibilisation insuffisante


L’information et la communication sont des armes essentielles pour
éradiquer les maladies. Le vaccin contre la rougeole est extrêmement sûr et efficace, et
a permis d’éviter quelque 21,1 millions de décès entre 2000 et 2017.
~ 23 ~

Cependant, certains parents ne savent pas quand où comment et pourquoi


faire vacciner leur enfant et ont besoin d’être mieux informés.
Il arrive parfois qu’ils ignorent la présence d’une épidémie, en connaissent
l’importance des vaccins ou ne soient pas informés de prochaine campagne de
vaccination dans leur région y compris la tranche d’âge ciblée à la vaccination.

I.2.3.d. Désinformation, méfiance et sous-estimation des risques


Désignée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme faisant partie des
dix principales menaces à la santé publique en 2019, la méfiance à l’égard du vaccin et
de plus en plus citée comme facteur d’épidémie.
Cette méfiance entraîne une réticence à l’égard des vaccins ou le refus
catégorique de la vaccination, et c’est malgré la présence de services des vaccinations
à proximité.
Certains parents vont par exemple repousser vaccination de leurs enfants en
dépit de recommandation du calendrier vaccinale ordinaire.
D’autres vont refuser la totalité de vaccins. Cette méfiance provient
fréquemment de campagne de désinformations menées par des groups anti-vaccins sur
internet et les médias sociaux.
Dans les pays qui enregistrent des taux élevés de vaccination sur l’ensemble
de leurs territoires, les épidémies, de rougeole se déclarent souvent dans les groupes ou
des communautés qui refusent de faire vacciner les enfants.
En Ukraine, la méfiance à l’égard des vaccins et partie responsable de la
plus grande épidémie de rougeole que l’Europe ait connue depuis des années. Au
philippine, un scandale entourant un nouveau vaccin contre la dengue, suspecté d’être
responsable de graves complications a fait chuter la confiance, à l’égard de vaccin qui
est passé de près de 93% en 2015 à 32% en 2018.
En conséquence, les cas de rougeole dans le pays sont plus de huit fois plus
nombreux et sont passés de 2.409 en 2017 à 20.758 cas en 2018.
En 1998, une rumeur, largement dissipée depuis et selon laquelle il
existerait un lien entre ROR (Rougeole-Oreillon-Rubéole) et lotisme a fait chuter la
couverture vaccinale du Royaume-Uni, exposant le pays à des épidémies de rougeole
plus fortes et plus fréquentes.
Présentement, le nombre cas de rougeole constitue un risque pour toute la
plante les vaccins sont meilleurs moyens des protéger nos enfants et nos communautés
de cette maladie extrêmement contagieuse.54

54
Unicef : Tout comprendre sur la rougeole le point sur les récentes épidémies. Consultés le 18 mars 2021 à 15h43’
~ 24 ~

CHAPITRE DEUXIEME : LA METHODOLOGIE ET MATERIELS DE


L’ETUDE

Dans ce chapitre, nous allons décrire le cadre l’étude et expliquer la


méthodologie par laquelle la recherche a été menée
II.1. METHODE D’ETUDE

II.1.1. Présentation du milieu de l’étude

Zone de santé de Kimbanseke :

1. HISTORIQUE
La Zone de santé de Kimbanseke est une Zone de santé Urbano - rural qui existe
depuis les années 1990 lors de l’intégration de la stratégie de soins de santé primaires
adoptée par le Ministère de santé Publique dans la politique nationale en faveur des
structures sanitaires. Elle est sous l’autorité de la DPS Kinshasa dans le district de la
Tshangu à la commune de Kimbanseke avec comme principale activité l’agriculture
plus précisément des travaux maraichers.
Les principales pathologies dominantes sont :
- La Fièvre typhoïde,
- Le Paludisme,
- La gastro entérite et les infections sexuellement transmissibles.
Elle composée de 292 formations sanitaires dans 11 Aires de santé qui sont :

 Aire de santé Bahumbu  Aire santé Mangana


 Aire de santé Bamboma  Aire de santé Maviokele
 Aire de santé Boma  Aire de santé Mbuala
 Aire de santé Esanga  Aire de santé Nsumabua
 Aire de santé Kimfuta  Aire de santé Salongo
 Aire de santé Kutu

La Zone de santé de Kimbanseke, située à l’Est de la ville de Kinshasa,


compte une population de 355.999 habitants sur une superficie de 17km2 avec une
forte densité de 20941hab. / km2.
Elle est bornée au Nord-Est et Nord-Ouest par la rivière de Nsanga et les
Zones de santé de BIYELA et KINGASANI, à l’Est par la rivière de Bansimba qui la
sépare de la Zone de santé de Biyela et à l’Ouest par la Zone de santé de Ndjili, au sud
– ouest par la Zone de santé de KISENSO, au Sud - Est par la Zone de santé de
NSELE et MONT NGAFULA1.
~ 25 ~

Elle est subdivisée, comme dit tout haut en 11 Aires de santé dont toutes
sont couvertes de centre de santé viables ave un PMA basique. L’accessibilité par
route est difficile en générale à l’exception de l’Aire de santé de Barumbu et Kutu qui
longent l’avenue de la 2ème république, séparant de part et d’autre les AS Mangana,
Nsumabua et Mbuala marécageuses et subissent les inondations pendant la saison des
pluies occasionnant les déplacements de certains ménages avec risque d’apparition des
épidémies (Choléra, Fièvre Typhoïde, paludisme).
La Zone de santé de Kimbanseke est composée de 162 formations sanitaires
(FOSA) dont dix employant des médecins et un hôpital Général de référence (HGR),
un CH de confession religieuse catholique et l’hôpital Kimbanguiste de Kinshasa. Sur
toutes ces structures 11CS des AS offrent le paquet minimum d’activités avec
différentes interventions spécifiques intégrés sur la prise en charge en TB, VIH, et
violences sexuelles à l’HGR.
Le taux d’utilisation de service est à peine à 21,6 % suites aux
comportements de la population qui s’adonne à l’automédication, aux croyances
immenses aux fétiches et à des églises des réveilles voir traditionnelles. A chaque
vaccination de masse, nous cessons de décrire ce comportement qui amène à des
nombreux cas de refus avec un faible taux de référence de 23,16%,la population est
buté au choix au choix de son médecins et de son hôpital ,les cas en provenance de
structure catholique sont référé au CH ELIKYA et ceux des structures Kimbanguiste
à l’HKK soit pour raison de convenance religieuse ou pour raison de la distance liée à
la facilité de la communication et à la tarification par acte moyens non appliqués dans
plusieurs structures et à la faible adhésion de la population aux mutuelles de santé
existantes.
Le manque de partenaire avec appui global avec une approche du système
de santé axé sur le résultat a fait que les prestataires commis à la référence des malades
les maintiennent jusqu’à les ponctionner pour enfin les relâcher avec des conséquences
fâcheuses qui peuvent s’en suivre. Les membres de l’équipe se réjouissent
actuellement avec les nouveaux Bureau bien équipés et la récupération de deux
structures d’Etat de Bahumbu et Mbuala exécutées par BADEA.
Le retard connu dans l’exécution de l’HGR par le Projet PESS, a permis
grâce à la pandémie de la Covid-19 au partenaire IMA d’achever les travaux de
finition des services d’urgences que l’HGR avait débuté avec le fond propre pour
apporter un plus dans le contrôle du système de référence et contre référence tant
décrié et une meilleure performance devrait améliorer la qualité de soins en général et
particulièrement dans sa continuité.
~ 26 ~

2. MISSION
La Zone de santé de Kimbanseke comme entité décentralisé a la mission
de la planification et de la mise en œuvre de la stratégie des soins de santé primaires.

3. MANDAT
La Zone de santé de Kimbanseke répond au mandat de promouvoir l’état de
santé de la population en fournissant un paquet de soins de qualité globaux, intégré et
continus avec la participation de la communauté à la planification, la gestion des
interventions et services de santé, les organes de la gestion de Zone de santé dans un
contrôle globale de la lutte contre la pauvreté.

4. OBJECTIF

4.1. OBJECTIF GENERAL


Développer et veiller au bien être médico- social dans un système intégré
de soins de santé.

4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES


-Planifier les activités d’une manière opérationnelle de l’ensemble de la Zone de
santé
- Faire accéder à la population à des soins de santé de qualité globale et moins
couteux.
- Former les prestataires de soins en matière de la prise en charge.
ZONE DE SANTE DE KINGABWA
Sur le plan politique et sécuritaire 
La Zone Santé de Kingabwa fait face aux délinquances et au phénomène
Kuluna, suite aux manques d’occupation, Instabilité de courant électrique
Sur le plan socioéconomique
Détérioration du cadre macroéconomique face à la Covid 19 ayant
augmenté la précarité déjà existante de la communauté avec une très faible
participation communautaire
- La majeure partie de la population est sans emploi
- Le niveau de vie de la population est très bas
- La grande partie de la population vit de petit commerce et petites activités
génératrice de revenue
- Une bonne frange de la population jeune est caractérisée par l’oisiveté, et se
livre à la prostitution et la drogue
- La production agricole est faible pour assurer l’autosuffisance alimentaire.
~ 27 ~

Sur le plan sanitaire notamment la situation liée aux épidémies, urgences et


catastrophes
Hormis le COVID 19 la ZS reste dominé par le paludisme comme la
pathologie la plus fréquente ; il constitue un de problème prioritaire de Santé Publique
au sein de la ZS du point de vue de la morbi mortalité et représente presque 90 % de
cas notifié en 2020(cfr rap ZS de janvier à Novembre2020et 60% de décès enregistrés
ensuite la FT vient en seconde position.

Tableau n°6 : Données démographiques :


NOMBRE Sources des données
POPULATION Année
M F Total
Population 0- 11 mois 5877 6116 1199 Indice de croissance 2020
1 .033

Population 12-59 21892 22786 44678


mois
Population 5- 14 ans 42758 44503 87261
15-19
20-24
Population 15 à 49 65238 67900 133138
ans
Population 50 à 59 7934 8258 16192
ans
Population 60 et plus 3232 3364 6 596
Population totale 142 14847 291
653 5 128
Population flottante
Total général 291
128

II.1.2. Echantillonnage et taille de l’échantillon

L’échantillonnage, selon Amuli et Ngoma (2011) est une opération qui


consiste à identifier un sous-groupe d’individu dans une population afin d’y récolter
les données statistiques.55 Pour nous, avons opté par échantillonnage mixte dont le
55
AMULI J. et NGOMA. Méthodologie de la recherche scientifique en soins et santé : Tome I : de la conception à la diffusion
de résultat, éd. Médias Paul, Kinshasa ,2011
~ 28 ~

premier consistera à un échantillonnage aléatoire mixte de type plusieurs degré et en


seconde partie utilisera l’échantillon non aléatoire et ou non probabiliste de type
circonstanciel qui permettra d’atteindre la population d’une taille de l’échantillon
convenable à notre étude.
~ 29 ~

SCHEMA CONCEPTUEL
Facteurs parentaux

Facteurs sanitaires

FACTEURS
EXPLICATIFS DE LA
RECRUDESCENCE
DE LA ROUGEOLE Facteurs politiques

Figure n° 1 : Schéma conceptuel


~ 30 ~

II.1.3. La population et le type d’étude

La population de notre étude est des personnels de santé affectés dans la


surveillance épidémiologique dans la vaccination dans la Zone de Santé et des parents
des enfants ayant contracté la Rougeole.
II.1.4. Critère d’inclusion et d’exclusion de l’étude
Critère d’Inclusion : Nous avons pris le soin de vérifier que les personnes à enquêter
remplissent les critères ci-après :
- Être personnel de santé affecté dans Les activités de vaccination dans la Zone
de santé concernée
- Être parent d’un enfant ayant contracté la Rougeole dans l’une des aires de
santé sélectionnées
- Être présent le jour de l’enquête
- Accepter de répondre au questionnaire (Consentement libre et éclairé).
Critère d’Exclusion : Dans notre étude, nous avons exclus toute personne ne répondant
pas aux critères ci haut cités.
II.1.4. Technique d’analyse

Outil d’analyse
Nous avons Recouru aux différents logiciels pour analyser nos données,
notamment le logiciel EPI data 3.1 pour l’encodage et dépouillements des données ;
SPSS.20 pour l’analyse de données ; Microsoft Word, Nous permis de rédiger ce
travail et l’Excel et nous a été utile pour présenter les données sous formes de
graphique.56
II.1.5. Techniques d’analyse

Pour analyser nos données, nous avons recouru à 2 techniques dont :


L’analyse descriptive qui a consisté à présenter les résultats sous formes de
tableau, de pourcentage et de calculs des paramètres statistiques descriptives.
(Moyenne, Ecart type, Minimum, et Maximum) Et l’analyse différentiel au moyen de
test de Chi carré, qui nous a permis de comparer les différentes relations entre nos
variables notamment les caractéristiques des enquêtés et les facteurs explicatifs de la
recrudescence de la Rougeole ainsi que l’identification de ce dernier aux moyens de
paramètres.

56
KITAMPINDU N. facteurs explicatifs de la non utilisation de méthodes contraceptives en milieu Estudiantines (Mémoire
présenté et défendu en sciences de Santé option Santé Publique : IFAD 2019)
~ 31 ~

- Test indépendante de Chi – Carré pour lequel le seuil de signification était fixé
à un seuil inférieur à 0,0 5% et un Khi carré de calculer supérieur au chi-carré
tabulaire.
- Du model de régression logistique constitué par les variables dépendantes (La
recrudescence de la Rougeole) et de la variable indépendante (Facteurs
explicatifs) pour OR avec le seuil de signification inférieur à 5%.57
II.1.6. Variable de l’étude

Description 
Nous avons deux types des variables : l’une variable dépendante et l’autre
une variable indépendante
- Variable Dépendante : Est le groupe de la recrudescence de la rougeole exprimée en
nombre de cas de la rougeole dans la Zone de santé dont le seuil est fixé à au moins de
2 cas.
- Variable Indépendante : Sont en répartie en 3 groupements dont les facteurs
Parentaux, Politique et Sanitaires.
En rapport avec les Facteurs Politique, on a :
- Existence de la formation sur la prise en charge contre la Rougeole
- Fréquence de la formation
- Dépendance aux partenaires d’appui extérieur
- Si oui
- Si non quels sont les partenaires d’appui
- Appréciation de la chaine de froid
- Existence de campagne de rattrapage contre la Rougeole
Facteurs Sanitaires :
- Evaluation des activités vaccinales
- Fréquence sur le nombre des évaluations
- Nombre de cas de la rougeole dans la Zone de santé
- Recherche active de cas de la Rougeole
- Le moyen utiliser dans la recherche active de cas
Facteurs Parentaux :
- Niveau d’instruction de la mère enquêtée
- Occupation socio – professionnelle
- Etat matrimonial
57
KITAMPINDU N., op.cit
~ 32 ~

- Connaissance des avantages de la vaccination


- Connaissance du moment de la vaccination contre la rougeole
- Connaissance sur l’efficacité vaccinale

Tableau n°7 : OPERATIONNALISATION DES VARIABLES


ORGANISATION DES VARIABLES
Type des Variables Définition opérationnelle Réponse
variables
Variable Recrudescence de la Existence de cas de la Nombre de
Dépendante Rougeole rougeole de 2019- 2020 - cas enregistré
2021
Connaissance des Maitrise du rôle premier du Oui / Non
avantages de la vaccin anti rougeoleux
vaccination contre
la Rougeole
Connaissance du Connaissance du de la date 1. Oui 2. Non
moment de la de calendrier vaccinal
vaccination
Connaissance de Perception de l'efficacité 1. Bonne 2.
Variable
l’efficacité vaccinale Mauvaise
Indépendante
vaccinale
Recherche active de Existence de détection active 1. Oui 2.
cas de la Rougeole de cas de la Rougeole Non

Formation sur la Existence des ateliers, 1. Oui 2.


Rougeole recyclage conférences sur la Non
Rougeole
Existence de la Existence de récupération 1. Oui 2.
campagne de des enfants ayant raté la Non
rattrapage contre la vaccination contre la
Rougeole Rougeole.
Appréciation de la Respecte des conditions 1. Bonne. 2.
chaine de froid requises pour assurer
Pas Bonne. 3.
l'efficacité du vaccin Insuffisance.
4. A
Améliorer
Dépendances aux Existence des partenaires 1. Oui 2. Non
financements extérieurs pour les
extérieurs financements des opérations
de la vaccination
~ 33 ~

II.1.7. Critère d’acceptabilité de l’étude

- Le lien entre les variables est établi lorsque la valeur de P-value est inférieure à
5% ou encore la valeur observée de chi carré de Pearson est supérieure au chi
carré théorique correspondant au ddl.
- Pour confirmer notre hypothèse, le degré d’association de chaque variable était
estimé à partir de OR calculé lors du model de régression logistique.
L’association serait positive si le OR est supérieur à 1.
- Notre démarche était de d’identifier les facteurs explicatifs de la recrudescence
de la Rougeole.
Pour cela notre variable dépendante nommée recrudescence de la rougeole.
Nous avons recouru à l’analyse logistique qui tient en compte le calcul de l’OR
dans l’évaluation de l’incidence des variables qui influencent sur la
recrudescence de la rougeole.58
II.2. MATERIEL DE L’ETUDE

II.2.1 Description de l’outil des collectes

Amuli et Ngoma (2011) stipulent que le questionnaire a pour but de collecter


les informations factuelles sur la situation connues, des croyances, des connues, des
attitudes, des croyances, des connaissances, des sentiments et des opinions. Le guide
d’entretien a servi à la collecte de l’information factuelle. Il existe 3 sections : La
section 1 expose les motifs de l’enquête, la section 2 examine les variables socio
démographiques des répondants et la section 3 interroge sur les facteurs explicatifs de
la recrudescence de la rougeole.59
Nous avons opté pour la méthode d’enquête dont l’outil de collecte de
données est un questionnaire de type semi fermé, destiné aux parents dont les enfants
ayant contractés la rougeole et les personnels de santé affectés les activités de la
vaccination de la rougeole dans la Zone de santé concernée.
Notre questionnaire est constitué de modules dont le premier se rapporte aux
caractères sociaux démographiques de personnel de santé affecté dans les activités de
la vaccination, le second a trait aux facteurs parentaux, 3 èmes facteurs sanitaires et
quatrièmement les facteurs politiques de la recrudescence de la rougeole.

58
AMULI J. et NGOMA, Opcite
59
Idem
~ 34 ~

II.2.2 Déroulement de l’enquête

II.2.2.a. Phase préliminaire :


Le préliminaire de notre étude était essentiellement accès à l’obtention de la
lettre de recherche auprès de service académique de l’IFAD ainsi que sa validation au
niveau de de la Zone de santé. C’était également le moment propice pour mettre en
place notre plan d’échantillonnage et de faire le pré-test de notre questionnaire.

II.2.2.b. Effectivité de l’enquête


La première partie consistait à un échantillon aléatoire de type plusieurs
degré et la seconde partie de type non aléatoire de type circonstanciel pour réunir la
population nécessaire à l'étude.

Au premier niveau, consistait à tirer de façon aléatoire de cas de rougeole


dans les 36 Zones de santé de la ville de Kinshasa de 2018-2019-2020-2021.

Nous avons pu sélectionner la Zone de santé de Kingabwa et la Zone de


santé de Kimbanseke. A travers les données IDS au niveau de la D.S.E. Nous avons de
nouveau sélectionné 4 AS pour Kingabwa et 4 As pour la Zone de Kimbanseke qui
avaient enregistré les cas de rougeole. Notons que dans la subdivision administrative
chaque Quartier correspond à une Aire de santé.

La Deuxième partie à présenter la lettre de la recherche scientifique déjà


viser au niveau de de BCZS et le présenter dans les Aires de santé afin de faire le
briefing au près des IT, obtenir la liste linéaire avec l'appui de PRESCOSA descendre
dans les Quartier, avenues, localités et commencer notre enquête proprement dite.

II.2. 3 Considération d’ordre Ethique

Notre étude a respecté toutes les normes en rapport avec la recherche


notamment le consentement des enquêtés et l’obtention de l’autorisation des autorités
sanitaires locales. Nous avons veillé au respect de la confidentialité dans la collecte
des données.
II.2.4 Difficultés rencontrées

Limité par les temps et les ressources pour réaliser un pré test, nous avons eu
à organiser une séance de simulation sur notre instrument de recherche avec 3 Récos
sélectionnés afin de nettoyer le questionnaire de l’ambiguïté et de la superfluidité
avant de descendre sur le terrain.

 La difficulté majeure dans l’atteinte des ménages des parents dont les enfants
ayant souffert de la rougeole, du fait de la localisation lointaine, le numéro des
~ 35 ~

adresses, les avenues parfois inexistants, perte parfois de la liste linéaire dans
les AS, distance entre les ménages.
 Certains exigeant des ressources financières avant de répondre aux questions et
cela a été contourné d’une façon diplomatique qui nous permis d’avancer les
argumentations sur le caractère apolitique et l'importance de son opinion dans la
participation de cette étude.
~ 36 ~

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET


INTERPRETATION DES RESULTATS

A travers les lignes ci-dessous, nous allons présenter, commenter, analyser et


interpréter les résultats après notre enquête. Ces résultats seront présentés en deux
sections. La première concernera le résultat de l’analyse descriptive selon quatre
rubriques à savoir : les caractéristiques sociodémographiques de personnel de santé,
les facteurs parentaux de la recrudescence de la rougeole, les facteurs sanitaires et les
facteurs politiques.

SECTION I : ANALYSE DESCRIPTIVE DE RESULTAT

III.1.1. CARACTERISTIQUE SOCIO-DEMOGRAPHIQUES

Graphique n°1 : Tranche d’âge de personnel de santé

Age de Personnel de la Santé


25
22.0 22.0

20 17.1 17.1

15

9.8
9 9
10 7 7 7.3
4.9
4
5 3
2

0
22 ans - 26 27 ans - 31 32 ans -36 ans 37 ans - 41 42 ans -46 ans 47 ans - 51 52 ans -56 ans
ans ans ans ans

Effedtif Pourcentage

Commentaires : En rapport avec le graphique de l’âge, la majorité des enquêtés


appartenaient à la tranche d’âge de 27 ans -31 ans et 42 ans - 46 ans ; soit 22 % à
chacune, Suivi de 32 ans -36 ans et 37 ans -41 ans ; soit 17 %, la minorité de personnel
de santé appartenait à la tranche d’âge de 47 ans - 51 ans soit, 7,3%.
~ 37 ~

Graphique n°2 : Sexe du personnel de la santé

Sexe de personnel de la Santé

47%
53%

Masculin Féminin

Commentaires : Il ressort de ce graphique que 53% de nos enquêtés ont le sexe


Féminine, alors que le sexe masculin représente 47%.

Graphique n°3 : Niveau d’instruction du personnel de la santé

Niveau d'instruction du Personnel de la Santé

50.0 46.5

45.0 39.5
40.0

35.0
30.0

25.0

20.0

15.0 9.3
10.0
2.3 2.3
5.0

0.0
Diplomé Infirmière A2 Infirmière A1 Graduué Licencié

Commentaires : Ce graphique révèle que le personnel de santé les plus enquêtés


avaient le niveau A1 qui représente 46,5%, suivi du niveau A2 avec 39,5%, niveau de
gradué 9,3% tandis que ceux ayant le diplôme ainsi que les licenciés sont équitables
avec 2,3% à chacun.
~ 38 ~

Graphique n°4 : Fonction du personnel de santé dans la Zone de Santé

Fonction au sein de la Zone de Santé

46.5
Autres à préciser 20

20.9
Infirmière en charge de la vaccination 9

30.2
Infirmier Titulaire de la Zone de santé 13

2.3
Infirmier chef de la Zone de santé 1

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Pourcentage Effectif

Commentaires : Il s’observe dans ce graphique que les personnels de la santé


enquêtés des autres fonctions dédiés à la vaccination représentaient 46,5% ; suivi des
infirmiers titulaires 30,2%, alors que les infirmiers affectés à la charge de la
vaccination représentaient 20,9% seulement. En dernière position, les infirmiers
(infirmières) de Zone de Santé qui ne sont que de 2,3%.

Graphique n° 5 : Niveau de l’ancienneté dans la Zone de Santé

Niveau d'ancieneté dans la Zone de santé

30.2
27.9
25.6

16.3

Pourcentage

0-5ans 5 - 10 ans 10-15 ans Plus de 15 ans

Commentaires : Ce résultat montre que la majorité des personnels de santé de 0 -5


ans ancienneté représentaient 30,2 %, suivi de ceux ayant plus de 15 ans, soit 27,9%,
de 5 ans - 10 ans soit, 25,6% et ceux 10- 15 ans représentaient 16,3%.
~ 39 ~

III.1.2. FACTEURS PARENTAUX DE LA RECRUDEXENCE DE LA


ROUGEOLE

Graphique n° 6 : Niveau d’instruction de la mère

Niveau d’instruction de la mère


Series1

Licencié 8.9

Gradué 13.3

D6 21.1

Limité au niveau humanitaire 15.6

Limité au niveau de sécondaire 16.7

Analphabete ou primaire 13.3

Aucun 11.1

Commentaires : De ce graphique, il ressort que la majorité des mères enquêtées ont


un niveau de D6, soit 21,1% suivi de celles limités au niveau Secondaires, soit 16,5%,
du niveau secondaire respectivement, 15,6% ; 13,3% ensuite pour Gradué et le niveau
Primaire avec 13%. Aucun niveau avec 8,9% et au finish avec 8,9% pour le niveau
universitaire.

Graphique n° 7 : Age de la Mère

Age de la mère
25.0 23.3

20.0
16.7
14.4 14.4
15.0 13.3
12.2

10.0

4.4
5.0
1.1

0.0
16ans - 20 21 ans - 25 26ans -30 31 ans - 35 36 ans - 40 41 ans - 45 46 ans - 50 56 ans - 60
ans ans ans ans ans ans ans ans

Commentaires : nous avons remarqué que dans ce graphique, 23,3% ont l’âge
compris entre « 31 ans -35 ans » contre 1,1 % qui ont l’âge entre « 56 ans – 60 ans »
dont la moyenne d’âge sur le 90 enquêtées ont de 45 ans. »
~ 40 ~

Graphique n° 8 : Occupation socio- professionnelle

Occupation socio- professionnelle

Femme au foyer 15.6

Etudiante ou élève 3.3

Militaire activité libérale 7.8

Enseignant 6.7

Professionel de santé 5.6

Employé chez les privés 13.3

Agent de l'état 12.2

Sans emploi 35.6

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0

Commentaires : Il s’observe dans ce graphique que « les mères sans emploi »


représentaient 35,6%, suivi 15,6% des femmes aux foyers. En fin de compte, 9,2%
« des étudiantes ou élèves »

Graphique n° 9 : Etat matrimonial

Etat matrimonial

35.0 31.1
27.8
30.0
23.3
25.0

20.0

15.0
8.9
7.8
10.0

5.0

0.0
Célibatire Union avec enfant Divorcé Veuve ou Veuf Marié légalement

Commentaires : Ce graphique révèle que 31,1% sont « des enquêtées (ès) en union
avec l’enfant » suivi de ceux marié légalement avec 27,8 % contre 7,8 % qui sont
« des veuves ou les veufs »
~ 41 ~

Graphique n° 10 : Statut de la Mère

Statut de la mère

Nièces ou Neveux 7.8

Frère de l'église 1.1

Membre d'une seule famille 10.0

Cousin ou cousine 14.4

Enfant biologique 24.4

Epouse du chef de ménage 42.2

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0

Commentaires : Nous tirons de ce graphique que 38 enquêtées, soit 42,2% suivi de


24,4% sont des épouses de chef des ménages et la minorité 1,1% sont des frères
sœurs de l’église.

Graphique n° 11 : Avantage de la vaccination

Avantage de la vaccination

Nièces ou Neveux 7.8

Frère de l'église 1.1

Membre d'une seule famille 10.0

Cousin ou cousine 14.4

Enfant biologique 24.4

Epouse du chef de ménage 42.2

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0

Commentaires : L’analyse de ce graphique révèle que la majorité de nos enquêtées


(es) avaient une connaissance sur les avantages de la vaccination pour éviter la
maladie, soit 77,8% alors que 1,1% répondaient juste pour avoir la conscience
tranquille.
~ 42 ~

Graphique n° 12 : Moment de la vaccination

Moment de la vaccination

Oubli 80.0

Attends rappel belle mère 1.1

Attend rappel relais communautaire 3.3

perte de carnet de vaccination 6.7

manque d'information 8.9

0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0 60.0 70.0 80.0

Commentaires : En rapport avec le moment de la vaccination 72 enquêtées, soit 80%


ont oubliées le moment de la vaccination, contre 1,1% qui attendait le rappel de leur
belle-mère ; ce qui expliquerait certainement la non vaccination des certains enfants
contre la rougeole.

Graphique n° 13 : Convaincu de l’efficacité vaccinale

convaincu de l'éfficacité vaccinale

Oui
Non 46%
54%

Commentaires : Il ressort de cette observation que la majorité de nos enquêtées (és),


soit 54,4% ne sont pas convaincu de l’efficacité vaccinale contre 45,6% ont confiance
aux personnels de la santé. Ce qui justifierait le refus de certains parents d’aller faire
vacciner leurs enfants.
~ 43 ~

Graphique n° 14 : Non, Convaincu pourquoi ?

Non, Convaincu pourquoi ?


40.8
45.0
40.0
35.0
30.0 24.5
25.0 16.3
20.0 14.3
15.0
10.0 4.1
5.0
0.0
re

ce
e

r
n

is e
qu
ai

io

an
nd

ig

ris

ec
nfi
l
co

re

pr
de

co

à
M

ce

de

es
et

en

tr
eff

e
qu

Au
és
l'

an
Pr
de

M
e
nt
ai
Cr

Commentaires : Nous tirons de ce graphique 47,1 % des enquêtées (és) qui ne sont
pas convaincus de l’efficacité vaccinale par manque de confiance, suivi de 24,5% suite
aux croyances religieuses et en dernière position 4,1 % pour des raisons autres que
connues. Cette situation est presque parallèle dans les deux Zones de santé.

III.1.3. FACTEURS SANITAIRES DE LA RECRUDEXENCE DE LA


ROUGEOLE

Graphique n° 15 : Existence des évaluations des activités vaccinales

Existance des évaluations post vaccinale


Non
2%

Oui
98%

Commentaires : Ce graphique montre que 98% des personnels de santé affirmaient


bel et bien la réalisation des évaluations des activités vaccinales, contre 2 % qui nient
qu’ils ne réalisent les évaluations des activités vaccinales.
~ 44 ~

Graphique n° 16 : Fréquence des évaluations

Fréquence des évaluations

1 mois après vaccination


12%

Chaque mois
Après chaque 55%
vaccination
33%

Commentaires : Il ressort de ce graphique que la majorité de personnels de santé 23


affirmaient que l’évaluation des activités vaccinale se fait chaque mois, suivi de ceux
qui le font après chaque vaccination avec 33,3% et au finish 1 mois après la
vaccination avec 11,9%.

Graphique n° 17 : Recherche active de cas de rougeole

Récherche active de cas des rougeole


Non
21%

Oui
79%

Commentaires : Ce graphique révèle que la majorité de personnel de santé


affirmaient qu’ils faisaient la recherche active de cas de rougeole avec 79% contre
21% qui ne les font pas.
~ 45 ~

Graphique n° 18 : Répartition de cas de rougeole par Zone de Santé de 2018-


2019

Commentaires : Partant des données de la rougeole, nous constatons que la zone de


santé de Kimbanseke a enregistré plus des cas que la zone de santé de Kingabwa avec
respectivement 110 et 37 tandis que en 2019 40 et 69,

Graphique n° 18 : Le Moyen Utiliser

Recours aux rélais communautaire par sensibilisation

1
100%

Commentaires : De ce graphique, nous réalisons que l’ensemble de personnel de


santé enquêté, soit 100% recourraient aux relais communautaires dans la recherche
active de cas de rougeole.
~ 46 ~

III.1.4 FACTEURS POLITIQUES DE LA RECRUDEXENCE DE LA


ROUGEOLE

Graphique n° 19 : Formation sur la rougeole

Formation sur la rougeole


19%

81%

Oui Non

Commentaires : Par rapport à la formation reçue, 81% de personnels affirmaient


avoir reçu la formation contre 19% ne l’ayant pas reçue.

Graphique n° 20 : Fréquence de formation

Fréquence de la formation

Ne sait pas 5.4

Régulièrement 2.7

1 fois par année 29.7

Rare 24.3

Lointaine 37.8

0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0

Commentaires : Il ressort de ce graphique que la majorité de personnels de santé


enquêtés affirmaient avoir reçu la formation lointaine, soit 37,8% ; suivi de 29,7% de
ceux qui ont reçu une fois l’an ; ensuite 24,3% de ceux qui en reçoivent rarement.
Enfin de compte, soit 2,7% de ceux qui reçoivent régulièrement.
~ 47 ~

Graphique n° 21 : Investissement contre la rougeole

Investissement contre la rougeole

33%

67%

Oui Non

Graphique : Ce graphique relève que nos enquêtées, soit 67% affirmaient être en
possession des matériels d’investissement contre la rougeole alors que 33% d’autres
n’en ont pas.

Graphique n° 22 : Comment Juger vous votre chaine de froid

Comment Juger vous votre chaine de froid


39.5
40.0

35.0

30.0 25.6

25.0 20.9

20.0
14.0
15.0

10.0

5.0

0.0
Bonne Pas bonne Insuffisance A améliorer

Commentaires : L’analyse de ce graphique révèle que la majorité de personnels de


sante enquêtés avouaient que la chaîne de froid est insuffisante, soit 39,5% ; suivi de
25,6% de ceux que disent qu’elle n’est pas bonne ensuite 20,9% de ceux qui veulent
qu’on puisse l’améliorer et au finish 14% des personnels de santé qui avouent que leur
chaine de froid n’est pas bonne.
~ 48 ~

Graphique n° 23 : Avez – vous déjà organisé la campagne de rattrapage

Avez -Vous deja organiser la campagne de rattrapage

44%
56%

Oui Non

Commentaires : De ce graphique, nous pouvons tirer que la majorité de personnels de


santé enquêtés, soit 56 % confirme qu’ils n’organisent pas la campagne de rattrapage
contre la rougeole contre 44% de ceux qui l'organisent.

Graphique n° 24 : Si oui, qui était l’initiateur de cette activité de rattrapage

Si oui, qui était l’initiateur de cette activité de rat -


trapage

5%

95%

Zone de santé MSP/ RDC

Commentaires : En rapport avec les initiateurs de l'activité de rattrapage contre la


rougeole, la majorité de personnels de santé enquêtés, soit 94,7% confirment que
l'activité de rattrapage est organisée dans la Zone de santé avec l'appui des certains
partenaires comme l’Unicef contre 5,3% par la MSP /RDC.
~ 49 ~

SECTION II : INTERPRETATION DES RESULTATS DES TABLEAUX


INFERERENTIELS :

Graphique n° 25 : Existence de cas de rougeole et l’appui des partenaires

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 34,412a 3 ,000
Likelihood Ratio 45,468 3 ,000
Linear-by-Linear Association 31,266 1 ,000
N of Valid Cases 90
a. 2 cells (25.0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is
.33.

Partant de la statistique de la P-value, le constat témoigne qu’une relation significative


s'établisse entre la recherche active de cas de la rougeole enregistrée dans la Zone de
santé de Kingabwa et Kimbanseke y compris les partenaires en appui dans les Zones
de santé (P-value : 0,00)

Existence de cas de rougeole et l’appui des partenaires


100%
100%
90%
80%
70%
60%
50%
33.30% 36.00%
40% 30.00%
30%
20%
10% 0% 0% 1.70% 0%
0%
AUTO PEC MSP-RDC FNUAP UNICEF

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Le graphique montre que l'Unicef appui, soit 35% dans la Zone de santé de Kingabwa
et 100% dans la Zone de santé de Kimbanseke.
~ 50 ~

Graphique n°26 : Relation entre cas de rougeole et recherche active

Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-
sided)
Pearson Chi-Square 34,412a 3 ,000
Likelihood Ratio 45,468 3 ,000
Linear-by-Linear Association 31,768 1 ,000
N of Valid Cases 90
a. 3 cells (37.5%) have expected count less than 5. The minimum expected count is .33.

Les résultats de la statistique de P-value ci-contre met en évidence une forte relation
entre le cas de la rougeole et la recherche active (P-value : 0,00).

Relation entre cas de rougeole et recherche active


100%

43.30%
35.00%

20.00%

0% 0% 1.70% 0%

Relais Comm. Passage Porte à Porte Comm.à travers la CPS Recrutement des infos

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Le graphique ci - contre montre le type de recherche la plus utilisée dans la Zone de


santé de Kimbanseke est la technique de recrutement avec les infos de voisinage, soit
100% tandis que dans la Zone de santé de Kingabwa, c’est la technique de relais
communautaires avec 43%.
~ 51 ~

Graphique n° : Relation entre rougeole et Perception de l’efficacité vaccinale

Chi-Square Tests

Value Df Asymp. Sig. (2-


sided)

Pearson Chi-Square 8,289a 3 ,040


Likelihood Ratio 12,608 3 ,006

Linear-by-Linear Association 7,400 1 ,007

N of Valid Cases 90
a. 6 cells (75.0%) have expected count less than 5. The minimum expected
count is 1.00.

Le résultat ci - haut montre une relation significative entre la rougeole et la perception


de l’efficacité vaccinale par les parents (P-value : 0,04).

Relation entre rougeole et Perception de l’efficacité


vaccinale
100%

76.70%

8.30% 10.00%
5.00%
0% 0% 0%

Seul Moyen Protecteur Exigence Personnel Exigence de mon Mari et Confiance de Santé
Soignant belle famille

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Le graphique ci - contre révèle que 8,3% seulement des parents dans la Zone de santé
de Kingabwa dont les enfants ont souffert de la rougeole étaient convaincus que les
vaccins étaient le seul moyen protecteur. Alors que ceux de la Zone de santé de
Kimbanseke n’avaient pas confiance aux vaccins, soit 100 % comme seul moyen
protecteur mais se référant à la confiance aux personnels de santé.
~ 52 ~

Graphique n°27 : Relation entre la rougeole et le moment de la vaccination

Chi-Square Tests

Value df Asymp. Sig. (2-


sided)

Pearson Chi-Square 19,286a 5 ,002

Likelihood Ratio 27,379 5 ,000

Linear-by-Linear Association 17,596 1 ,000

N of Valid Cases 90

a. 8 cells (66.7%) have expected count less than 5. The minimum expected count
is .33.

L’analyse des résultats ci-haut montre qu’il existe un lien fort entre la rougeole et le
moment de la vaccination (P-value : 0,002).

Relation entre la rougeole et le moment de la vaccination


70%

55.20%

31.70%

21%

6.70%
3.30% 2% 4%
1.70% 1% 1.70% 1%

0- 2 mois 5- 6 mois 7-8 mois 9- 11 mois Après 11 mois Ne connait pas

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Par ailleurs, le graphique ci - contre révèle que 2% des parents reconnaissent


le moment de la vaccination contre la rougeole dans la Zone de santé de Kingabwa, et
1% dans la Zone de santé de Kimbanseke.
~ 53 ~

Graphique n° 28 : Relation entre rougeole et le motif de la non vaccination

Chi-Square Tests

Value df Asymp. Sig. (2-


sided)

Pearson Chi-Square 11,250a 4 ,024

Likelihood Ratio 16,769 4 ,002

Linear-by-Linear Association 10,110 1 ,001

N of Valid Cases 90

a. 7 cells (70.0%) have expected count less than 5. The minimum expected count
is .33.

L’interprétation de la statistique de la relation entre la rougeole et le motif de la non


vaccination (P-value : 0,024)

Relation entre rougeole et le motif de la non vacci-


nation
80%
70.00%

13.00%
9% 10.00%
7% 5.00% 3%
1.70% 1%

Manque d'infor- Perte de carnet de Attend rappel Recos Attend Rappel belle Oubli
mation vacci mere

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Ce graphique montre que le motif de la non vaccination était l’oubli dont 70% dans la
Zone de santé de Kingabwa et 80% dans la Zone de santé de Kimbanseke.
~ 54 ~

Graphique n° 29 : Relation entre rougeole et connaissance de la vaccination


Chi-Square Tests

Value df Asymp. Sig. (2-sided)

Pearson Chi-Square 44,154a 3 ,000

Likelihood Ratio 46,802 3 ,000

Linear-by-Linear Association 41,326 1 ,000

N of Valid Cases 90

a. 5 cells (62.5%) have expected count less than 5. The minimum expected count is .33.

L’analyse de ces résultats montre qu’il existe un lien fort entre la rougeole et les
connaissances des avantages de la vaccination (P-value : 0,00).

Relation entre rougeole et connaissance de la vacci-


nation
98.30%

78%

13%
8%
0.00% 1% 1.70% 0.00%

Eviter la maladie Avoir conscience repondr appel des recos Venir à la CPS ou CPON
tranquille

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Par ailleurs, le graphique ci - contre révèle que dans la Zone de santé de Kingabwa
98% des mères ont des connaissances que la vaccination permet d’éviter la maladie,
Alors que dans la Zone de santé de Kimbanseke cette connaissance était de 78%.
~ 55 ~

Graphique n° 30 : Relation cas de rougeole et Existence d’une formation


Chi-Square Tests

Value df Asymp. Sig.Exact Sig. (2- Exact Sig.


(2-sided) sided) (1-sided)

Pearson Chi-Square 6,963a 1 ,008

Continuity Correction 4,963 1 ,026

Likelihood Ratio 6,718 1 ,010

Fisher's Exact Test ,014 ,014


Linear-by-Linear
6,801 1 ,009
Association
N of Valid Cases 43
a. 1 cells (25.0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is
2.79.

b. Computed only for a 2x2 table

L’interprétation de la statistique de la relation de cas de rougeole et l’existence de la


formation (P- value : 0,14%)

Relation cas de rougeole et Existence d’une formation


57%

43.30%

35.00%
29%

20.00%
13%

1.70% 1%

Recour aux Récos Passage porte à Porte Commun. Avec la CPS Récrut Infos des
voisinages

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Ce graphique nous renseigne que dans la Zone de santé de Kingabwa soit 60% des
personnels de santé affirmaient avoir reçu une formation sur la prise en charge de la
rougeole et la vaccination, alors que dans la Zone de santé de Kimbanseke, soit 93%
affirmaient avoir reçu cette formation.
~ 56 ~

Graphique n° 31 : Relation entre cas de rougeole et existence des évaluations des


activités vaccinale
Risk Estimate

Value 95% Confidence Interval

Lower Upper

For cohort : Réalisez- vous les


évaluations de la vaccination contre la1,037 ,966 1,114
rougeole dans = Oui

N of Valid Cases 43

L’interprétation de la statistique de la relation entre le cas de la rougeole et l'existence


d’évaluation des activités vaccinales (OR : 1,037).

Relation entre cas de rougeole et existence des évaluations des


activités vaccinale
100.00%
96%

7%

0.00%

Oui Non

CAS ROUGEOLE KINGABWA CAS ROUGEOLE KIMBANSEKE

Le graphique ci-haut montre que, tous les personnels de la santé affirmaient avoir
réalisé l'évaluation des activités vaccinales à 100%, alors que dans la Zone de santé de
Kimbanseke, c’est seulement 96% qui le faisaient.
~ 57 ~

DISCUSSION DES RESULTATS


MODULLE I : CARACTERISTIQUE SOCIO -DEMOGRAPHIQUE DE
PERSONNELS DE SANTE

1. Prévalence de cas de la rougeole

En rapport avec la variable, nombre de cas de rougeole, selon L. FOURN,


all dans son article de 1998 « Dans la fréquence annuelle de cas de rougeole infantile
et couverture vaccinale, on a évalué au Benin de la manière suivante » : En 1993
avec 4252 cas ; 1994 avec 7596 cas ; 1995 avec 12009 cas. 60 Tandis que dans la Zone
de santé de Kingabwa, l’évaluation s’est faite de la manière suivante : 2018 avec 31
cas ; 2019 avec 65 cas ; 2020 avec 37 cas et en 2021 partiellement avec 75 cas de
rougeole. Par contre, dans la Zone de santé de Kimbanseke, on a identifié en 2018, 26
cas ; en 2019, 40 cas ; en 2020, 110 cas et 28 cas partiellement en 2021. Ces résultats
montrent dans les deux études qu’il y a une recrudescence de cas de la rougeole.

2. Age du personnel de santé enquêtée (é)

Nos résultats indiquent que la majorité des personnels enquêtés (es)


appartenaient à la tranche d’âge de 27 ans -46 ans, soit 22%, suivi de 32ans -41 ans,
soit 17 % tandis que la minorité de tranche d'âge appartenait à la tranche d'âge de 47
ans -51 ans ; contrairement « L. Mansouf, et al » qui avait questionné les médecins sur
la recrudescence de la rougeole. Son étude a démontré que 58% avait la tranche d’âge
> 51 ans tandis que l'âge minoritaire est situé entre 41 ans -50 ans (45).

3. Sexe des personnels enquêtés (es)

Pour « L. Mansouf, et al » les personnels enquêtés (es) étaient du sexe
masculin avec 73%61 comparativement à notre étude, les personnels enquêtés (es)
étaient du sexe féminin avec 53%.

4. Répartition du personnel de santé selon le niveau d’ancienneté dans la Zone de santé

Au regard de résultats trouvés sur l’ancienneté des personnels de santé, 0-


5ans représentaient la majorité avec 30,2% d’ancienneté suivi de 27,9% avec une
expérience de plus 15 ans parallèlement à Traineau Mario (2017) a trouvé dans son
étude sur la perception et pratique de la vaccination par les sages-femmes du Maine -
et -Loire ou la majorité avaient une ancienneté de 0- 5 ans, soit 30,7% suivi + 21 ans
d’ancienneté, soit 24,8% (10).

60
L. Fourn et al. : Un défi pour le programme Elargie de la vaccination au besoin ; médecine d’Afrique Noir : 1998.
61
L. El Mansous et al. (2012) : Etat de connaissances et pratique en matière de vaccination contre la rougeole des médecins
généralistes du Douais.
~ 58 ~

MODULE II : FACTEURS PARENTAUX DE LA RECRUDESCENCE DE LA


ROUGEOLE
5. La tranche d'âge de la mère enquêtée (es)

A propos des résultats de mère dont les enfants ayant souffert de la rougeole
, on a observé que 23,3% avaient l'âge compris entre 31 ans - 35 ans contre 1,1% qui
ont l' entre << 56 ans - 60 ans >> ; comparativement Radia -Mammeri Zaidi dans son
étude sur l'état des connaissance parentale sur la rougeole et sa vaccination ,la
majorité appartenaient à la tranche d'âge de 30 ans -40 ans , soit 56,3% , Alors que la
minorité se retrouvaient dans la tranche d'âge > 50 ans , soit 1,4 % (46). Cette
différence est due en Afrique à la population qui est en général jeune et accouche trop
tôt, alors qu’en Europe, la maternité se fait en retard.

6. Occupation de la mère enquêtée

A propos de résultat de Radia-Mammerie sur l’occupation des parents


enquêtés (es) où 49,5% comme cadre professionnel intellectuel. Par contre, pour ce qui
est de nos résultats, 35,6% étaient sans emploi. Cette différence s’explique par le fait
que l’obtention d'emploi en Afrique est très complexe alors qu’en Europe la situation
n’est pas pareille.62

7. Connaissance des avantages de la vaccination

En observant nos résultats sur les connaissances des avantages de la


vaccination contre la rougeole, 77,8% connaissaient, alors que Radia a trouvé 43,7%
des parents (niveau 97) avaient un score < à la moyenne 8 < ou = 5).

8. Connaissance du moment de la vaccination

BALAZILI dans son étude sur la problématique de non-respect du


calendrier vaccinal des enfants de 0-23 mois, en interrogeant les mères de Ngaba sur le
moment de la vaccination contre la rougeole, constate que 4% seulement savaient que
la rougeole se donnaient à l'âge de 9 mois 63, contrairement à notre étude le constat est
qu' une moyenne de 62,5% ne connaissaient pas le moment de la vaccination et ceux
qui connaissaient le moment de la vaccination contre la rougeole à 9 mois ont une
moyenne de 1,4%. Dans les deux études, les parents ne savent pas le moment de la
vaccination contre la rougeole.

9. Opinion sur l’efficacité vaccinale


62
Bolazili P. problématique du non-respect du calendrier vaccinal de 0-23 mois (Mémoire présenté et défendu en sciences
de Santé option Santé Publique : IFAD 2020)
63
Kakule S. Evaluation des connaissances infirmières sur les facteurs déterminants l’efficacité des vaccins
~ 59 ~

Observant ce graphique sur l'opinion des mères sur l'efficacité vaccinale, la


majorité ne font pas confiance sur l’efficacité vaccinale, soit 40,8% ; contrairement à
l'étude de BOLAZILI sur les connaissances de la nécessité de la vaccination, constate
que la majorité des mères ne sont pas d’accord, soit 61%.64

MODULE III. : FACTEURS SANITAIRES SUR LA RECRUDESCENCE DE


LA ROUGEOLE
10. Evaluation des activités vaccinales

D'après le guide de prise en charge des épidémies dans la Zone de santé :


2ème édition (2012), dans la dernière année, la plupart de cas de rougeole ont touché
les enfants d'âge préscolaire (48). La principale raison de la résurgence de la rougeole
a été le défaut de la vaccination des nourrissons et des jeunes enfants en particuliers
dans les Zones urbaines. Certains cas sont dus à l'échec de la primo vaccination
(identité chez environ 5% de vaccinés), à l’échec de revaccination où la disparition de
l'immunité (8).

Ce sont les mêmes raisons qui expliquent les flambées épidémiques


observées actuellement en République Démocratique du Congo et plus
particulièrement dans la ville de Kinshasa (8). Cependant, nos résultats indiquent que
soit 98% des personnels de santé affirment la pratique des évaluations des activités
vaccinales dont la fréquence la plus élevée est de 54,8%.

11. Recherche active de cas de la rougeole

D'après J.L, REY (Difficulté de la surveillance épidémiologique en 1991 ;


pour l'améliorer la fiabilité des déclarations donc l’évaluation du PEV, les postes
sentinelles ont alors un rôle primordial. Ces postes qui apparaissent nécessairement
pour la surveillance épidémiologique de la rougeole sont encore plus indispensable
(32), cependant nos résultats signalent que la majorité affirment la recherche active de
cas de rougeole soit, 79%, et le moyen le plus utilisé est le recourt aux relais
communautaires.

12. Investissement de la chaine de froid

D’après l’OMS (2019), face aux récentes flambés des cas de rougeole, les
organisations de santé appellent à investir de façon soutenue dans le système de
vaccination systématique. Il s'agit en particulier d'atteindre les populations les plus
pauvres et marginalisées, notamment celles touchées par les conflits et les
déplacements. Ces organismes appellent également à prendre des mesures pour bâtir
un vaste soutient à la vaccination chez le grand public et à intervenir parallèlement

64
Idem
~ 60 ~

face aux phénomènes de désinformation et de la réticence à la vaccination contre la


rougeole (4).

« Des investissements soutenus sont nécessaires pour renforcer la


fourniture de service de vaccination et saisir toutes les occasions de vacciner ceux qui
en ont besoin » a expliqué le Dr ROBERT LINKINS, chef de service accerated
preventable dessease control and vaccine desseases and centers for Disseases control
and prevention (CDC) des Etats-Unis et président de l'équipe de direction de la measle
& Rubellas initiative65, comparativement à notre étude ,soit 67% de personnels de
santé affirment des investissement dont la majorité est appuyée par le MSP et Unicef .

13. Chaine de froid

Plusieurs raisons peuvent militer pour l'échec d'immunisation contre la


vaccination de la rougeole, parmi lesquelles, il faut noter d'une part, la responsabilité
due au métabolisme de chacun, à la génétique des personnes qui reçoivent le vaccin.
De l’autre, les raisons provenant des éléments externes, par exemple un vaccin qui, à
un moment donné, a été soumis à une température trop élevée, ce qui réduit
sensiblement son efficacité.

Selon KAKULE (2019), la chaine de froid est un moyen de conservation


frigorifique des denrées périssables. Elle constitue donc les moyens incontournables
pour la conservation des vaccins car, il s’agit du produit thermosensible (49). Elle doit
être maintenue et entretenue régulièrement afin de garantir l'efficacité des vaccins. Car
le contraire ferait que les vaccins soient réputés périmés ou inefficaces. Pourtant notre
résultat indique que la majorité, soit 39,5% avouent la chaine de froid étant insuffisant
donc, ne pouvant pas garantir la qualité des vaccins.

CONCLUSION PARTIELLE

Le présent chapitre que nous sommes en train de conclure avec comme


objectif de présenter, interpréter et discuter des résultats de notre enquête effectué
durant la période du 15/05 au 15/06/2021 dans les zones de santé de Kimbanseke et
Kingabwa. Après le traitement de données, les résultats principaux sont les suivant :
La prévalence de cas de rougeole dans le 2 zones de santé enquêté se présente comme
suit : Dans la zone de santé de Kingabwa : 31 cas en 2018, 65 cas en 2019, 37 cas en
2020 et partiellement 75 cas en 2025 alors que dans la zone de santé de Kimbanseke
26 cas de rougeole en 2018, 40 cas en 2019, 110 cas en 2020 et 28 cas partiellement en
2021.
 En rapport avec les facteurs sanitaires associé à la recrudescence de la rougeole
dans la ville de Kinshasa.
65
OMS (2019) Flambée de la rougeole dans le monde, Opcite
~ 61 ~

1. Motif de non vaccination (P-valu 0,024). Dans les 2 zones de santé, c’est l’oubli
qui était le motif le plus cité avec plus de 80%.
2. Connaissance des avantages de la vaccination p-value 0,00. Notamment 98%
connaissaient que la vaccination permet d’éviter la maladie.
 En rapport avec le facteur politique
1. Formation des personnels de santé sur la vaccination de routine p-value 2,14
parallèlement 60% des personnels de santé de la zone de santé de Kingabwa
avaient reçus la formation sur la vaccination de PEV de routine contre 93%
dans la zone de santé de Kimbanseke.
2. Existence des évaluations OR 1,037 dont la majorité des personnels de santé de
la zone de santé ont confirmés avec plus de 90% sur l’existence des évaluations.
3. Partenaires d’appui à la vaccination p-value 0,00 notamment 35% affirme que
l’Unicef appui la zone de santé de Kingabwa contre 100% l’Unicef appui lui-
même la zone de santé de Kimbanseke.
4. Recherche active de cas (p. Value : 0,00) parallèlement la zone de santé de
Kimbanseke utilisait la technique par information de voisinage alors que la
zone de santé de Kingabwa utilisait le relais communautaire.
 Facteurs parentaux
1. Perception sur l’efficacité vaccinale (p-value 0,04) notamment 100% des
parents des enfants ayant raté la vaccination dans la zone de santé de
Kimbanseke n’avaient pas confiance aux vaccins tandis que 8,3% des
parents des enfants avaient confiance aux vaccins dans la zone de santé de
Kingabwa
2. Moment de la vaccination (p-value 0,02) parallèlement seulement 2% des
parents reconnaissent les moments de la vaccination dans la zone de santé
de Kingabwa et 1% dans la zone de santé de Kimbanseke.

VALIDATION DE L’HYPOTHESE

Au vu des résultats ci-hauts et considérant le seuil de signification de 5% et


de p value de chi-carré nous pouvons confirmer notre hypothèse selon laquelle les
facteurs parentaux, sanitaires et politiques sont explicatifs de la recrudescence de la
rougeole dans la ville de Kinshasa en particulier et en RDC en général.
Notamment en ce qui concerne le motif du non vaccination, la connaissance
des avantages de la vaccination, formation des personnels de la santé, existence des
évaluations, partenaires d’appui à la vaccination, recherche active de cas de rougeole,
perception de l’efficacité vaccinale et le moment de la vaccination.
~ 62 ~

QUATRIEME CHAPITRE : DOSSIER – PROJET

4.1. Conception et élaboration


4.1.1. Problème
e

Recrudescence de la rougeole dans les zones de santé de KINGABWA et


KIMBANSEKE. Une augmentation de nombre et ou une reprise subite avec une
intensité accru de la rougeole. 66 (Déplacement de la population, contamination, la
mort, impression de NYIMI)

4.1.2. Variables
- Présence de PEV ;
- Existence d’un calendrier de vaccination contre la rougeole
- Présence des mères et de centre de santé ;
- Existence des Partenaires financiers et techniques.

4.1.3. Contraintes
- Insécurité dans la zone d’intervention ;
- Oubli de calendrier vaccinal de PEV de routine (contre la rougeole)
- Maque de mobilité des Récos
4.1.4. Alternatives
- Améliorer le moyen de rappel de la période de la vaccination contre la
rougeole par  bracelet NYIMI ;  
- Appuyer techniquement et financièrement les activités vaccinales des zones
de santé
- Créer un réseau publicitaire sur la vaccination de routine
4.1.5. Analyse des alternatives

Tableau n° 8 : Analyse des alternatives


Indicateurs Alternati Alternati Alternati Observations
ve 1 ve 2 ve 3
Faisabilité x x - Après une analyse minutieuse
Validité x - x des alternatives, Améliorer le
Viabilité x x x moyen de rappel de la période
TOTAL 3/3 2/3 2/3 de la vaccination contre la
rougeole par  bracelet
NYIMI ;  est retenue comme
la meilleure des alternatives.
66
ANTAND, Théâtre et son double, 1938. P.28
~ 63 ~

4.2. Elaboration

4. 2.1. Titre du Projet

« Projet d’appui à l’amélioration des moyens de rappel vaccinal par « bracelet


NYIMI »

4.2.2. But et finalité

Le but et finalité vise dans ce projet est d’améliorer les moyens de rappel de
la période de la vaccination contre la rougeole par  bracelet NYIMI ; afin de réduire la
recrudescence de la rougeole dans les zones de santé de KINGABWA et
KIMBANSEKE.

4.2.3. Objectifs généraux


- Contribuer à l’amélioration de la vaccination contre la rougeole en RDC ;
- Contribuer aux efforts de l’élimination de la rougeole en RDC

4.2.4. Objectifs spécifiques


- Produire 1500 bracelets NYIMI comme outil de sensibilisation servant au
rappel de la vaccination  endéans 5 mois;
- Distribuer 1500 bracelets NYIMI dans la zone de santé de KINGABWA et
KIMBANSEKE au service de la CPON endéans 5 mois;
- Créer 10 structures mixtes publicitaires sur l’utilisation des bracelets NYMI
endéans 5 mois;
- Sensibiliser 200 mères sur les facteurs de la recrudescence de la rougeole
endéans 5 mois;

2.5. Résultats attendus


- D’ici 5 mois un outil de sensibilisation est produit « bracelets de rappel de la
vaccination NYIMI »;
- D’ici 5 mois 1500 bracelets NYIMI dans les maternités et service de la CPON;
- D’ici 5 mois 10 structures mixtes publicitaires sur l’utilisation des bracelets
NYMI sont créés ;
~ 64 ~

- Réduction de recrudescence est de la rougeole est baissé ;


- D’ici 5 mois 200 femmes sont sensibilisées sur l’utilisation de bracelets NYMI.

4.2.6. Activités
1. Collecter le fonds ;
2. Recruter les personnels ;
3. Acheter les matériels ;
4. Créer les bracelets NYIMI ;
5. Créer les structure mixte ;
6. Sensibiliser les femmes sur l’utilisation de NYIMI ;
7. Suivre et contrôler ;
8. Evaluation.
~ 65 ~

2.7. Echéancier des activités

Tableau n° 9 : Echéancier des activités


N° Activités Responsables Durée Début Fin
1 Collecter le Gestionnaire 2 01.02.2022 14.02.2022
semaines
fonds 
2 Recruter les Gestionnaire 2semaines 15.02.2022 01.03.2022
personnels 
3 Acheter les Caissier 2semaines 02.03.2022 16.03.2022
matériels 
4 Créer les Technicien 1 mois 17.03.2022 16.04.2022
bracelets
NYIMI
5 Créer les Gestionnaire 1semaine 17.04.2022 24.04.2022
structures
mixtes
6 Sensibiliser les Sensibilisateurs 2 mois 25.04.2022 23.06.2022
femmes sur
l’utilisation de
NYIMI 
7 Suivre et Gestionnaire 1 mois 01.02.2022 30.03.2022
contrôler
8 Evaluation. Evaluateur 1 semaine 24.06.2022 30.06.2022
~ 66 ~

2.8. Gantt d’activité


N° Activités Responsables Durée en mois
1 2 3 4 5
1 Collecter le fonds  Gestionnaire

2 Recruter les Gestionnaire


personnels 
3 Acheter les matériels  Caissier

4 Créer les bracelets Technicien


NYIMI

5 Créer les structures Gestionnaire


mixtes
6 Sensibiliser les Sensibilisateurs
femmes sur
l’utilisation de
NYIMI 
7 Suivre et contrôler Gestionnaire

8 Evaluation. Evaluateur

Source : nous-mêmes
~ 67 ~

3. Programmation
2.1. Analyse des besoins
a) Besoins en ressources humaines
Tableau n° 10 : Besoins en ressources humaines
N° Fonction Unité Nbre Normes J de T T /JT
01 Collecter le fonds  Semaine 2 1j=1jt 1s=6jt 6

02 Recruter les personnels  Semaine 2 1j=1jt 1s=6jt 12

03 Acheter les matériels  Semaine 2 1j=1jt 1s=6jt 12

04 Créer les bracelets NYIMI Mois 1 1j=1jt 1m=26jt 26

05 Créer les structures mixtes Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

Sensibiliser les femmes sur Mois 2 1j=1jt 1m=26jt 52


06 l’utilisation de NYIMI 

07 Suivre et contrôler Mois 5 1j=1jt 1m=26jt 130

08 Evaluation. Semaine 1 1j=1jt 1s=6jt 6

Total - 250
Conformément aux normes du BIT (Bureau International du Travail),
un individu doit travailler 220 jours par an.
Notre projet est de 3 mois donc 220/12 =18,3. D’où, nous
devons procéder de la manière suivante pour avoir le nombre de jours
de travail pour un individu 18,3x3 = 91,5jours. Pour trouver le
nombre de personnes qui devront travailler dans ce projet nous faisons
250/91,5= 2,7 ≈ 3 personnes engagées à temps plein.
b) Besoins en salaire ($)
Tableau n° 11 : Besoins en salaire ($)
Coût unitaire Coût total en
Libellé Unité Durée
en $ $
Secrétaire Exécutif 1 5 2 000,0 10 000,0
Coordonnateur 1 5 1 600,0 8 000,0
Comptable 1 5 1 200,0 6 000,0
caissier 1 5 1 200,0 6 000,0
Technicien 1 4 300,0 1 200,0
Sensibilisateur 20 1 250,0 5 000,0
Total       36 200,0
~ 68 ~

c) Besoins en matériels de sensibilisation ($)


Tableau n° 12 : Besoins en matériels de sensibilisation ($)
Coût
Unité Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
comptable $
$
Microphone Pièce 25 30 750
Affiches Forfait 1 800 800
Flip-sharp Pièce 10 37 370
Agrafeuse Pièce 5 5 25
Bloc note A5 Pièce 30 8 240
Papier bristol Pièce 30 2 60
Autres services Forfait 1 1500 1500
Total       3745

d) Besoins en frai généraux ($)

Tableau n° 13 : Besoins en frai généraux ($)


Coût
Unité Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
comptable $
$
Fourniture de
Mois 5 450 2250
bureau
Internet Mois 5 300 1500
Consommation
Mois 5 200 1000
informatique
Loyer bureau Mois 5 500 2500
Eau et
Mois 5 80 400
électricité
Autres services Mois 5 1500 7500
Total       15150
~ 69 ~

e) Besoins en équipement ($)


Tableau n° 14 : Besoins en équipement ($)
Coût
Unité Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
comptable $
$
Ordinateur Kit 4 700 2800
Projecteur Kit 1 300 300
Photocopieuse
Pièce 1 350 350
imprimante
Table Pièce 4 140 560
Chaise Pièce 12 17 204
Armoires Pièce 5 170 850
Total       5064

f) besoins en production des NYIMI


Tableau n° 15 : besoins en production des NYIMI

Coût
Unité Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
comptable $
$

NYIMI Pièce 500 25 12500


Total       12500

g) Besoins en évaluation

Tableau n° 16 : Besoins en évaluation

Coût
Libellé Nombre Coût total
unitaire
Evaluateur 7 3500 24500
Total     24500
~ 70 ~

g) Budget récapitulatifs
Tableau n° 17 : Budget récapitulatifs
1. RECETTES 2. DEPENSES
2.1. Dépenses
1.1. Apport local 10104,536 d'investissement  
1.2. Apport extérieur   Equipements 5 064,00
OMS 90 940,82 Sensibilisation 3 745,00
  S/total1 8 809,00
2.2. Dépenses de
  fonctionnement  
  Salaire 36 200,00
  Frais généraux 15 150,00
  Production NYIMI 12 500,00
  Evaluation 24 500,00
  S/total2 88 350,00
  S/total3 97 159,00
    Frais bancaire 4% 3 886,36
Total général 101 045,36 Total général 101 045,36

4. Viabilité du projet
a) Appropriation

Les bénéficiaires s’approprient le projet et s’y impliquent activement


afin d’améliorer les conditions de la santé des femmes enceintes.

b) Validité

La validité de ce projet sera justifiée dans la mesure où le problème à


résoudre provient d’un besoin ressenti de la part de la population de
KINGABWA et KIMBANSEKE.

c) Caution politique

Ce projet attire grandement l’attention des autorités politico-


administratives du faite qu’il s’insère dans la logique de lutte contre la mortalité
et transmission des maladies.
~ 71 ~

d) Technologie adaptées

La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du


milieu et à l’environnement du projet. Les femmes qui seront sensibilisées dans
ce projet, vont commencer à utiliser les bracelets NYIMI.

e) Respect de l’environnement

L’exécution de ce projet respecte bien l’environnement et ne présente


aucun impact néfaste sur l’environnement.

f) Implication des femmes et enfants

Ce projet donne une place de choix aux femmes, hommes. Les


premiers bénéficiaires de ce projet sont les femmes.

5. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE


5.1. Ordinogramme des parties prenantes

Figure n° 2 : Ordinogramme des parties prenantes

?
Enfants

Groupe
mixte 
Bailleurs de
fonds
Recrudescence de la rougeole
dans la Zone de santé de
Kimbanseke et Kingabwa.

Mère

Ministère de la
santé Zones de santé
~ 72 ~

Parties concernées Problème Craintes Contribution Gains

Mère Oubli de la période Taux élevé de la mortalité Utilisé les bracelets NYIMI Bonne santé et
vaccinale dû à l’oubli de la période croissance des enfants
vaccinale
Ministère de la santé Insuffisance de moyens Faible appui Appui de la ZS en intrants Assurance de la
couverture vaccinale
Zone de santé Faible stratégie de rappel Recrudescence de cas de Mise en place de moyen de Baisse de nombre de cas
vaccinal la rougeole rappel de la rougeole
Bailleurs de fonds Insuffisance des fonds Difficulté d’atteindre les Mise en place du Amélioration de
multisectoriels objectifs mécanisme de financement condition de vie de la
population
Groupe Mixte Insuffisance de Faible proportion des Création d’un réseau de Augmentation de la
communication sur le enfants vaccinés sensibilisation sur le rappel couverture vaccinale
rappel vaccinal de la vaccinal (bracelets
NYMI)
Enfants Développement de la Exposition à la mortalité Appliquer la stratégie de Un bon d’enfants
maladie évitable par la rappel vaccinal Bracelet vaccinés
vaccination NYIMI

5.2. Tableau des parties concernées


Tableau n° 18 : Tableau des parties concernées
~ 73 ~

5.3. Arbre à problème

Figure n° 3 : Arbre à problème


Vulnérabilité aux Faible couverture vaccinale contre Ignorance de la période Pesanteur culturel
infections la rougeole vaccinale

Recrudescence de la rougeole dans la Zone de santé


de Kimbanseke et Kingabwa

Prévalence de Faible moyen utilisé pour le Manque d’appui au service de


rougeole dans les rappel de la vaccination vaccination des Zones de
Zones de santé santé

Manque de séance Faible mobilité Manque de la Perte de carte Faible appui des Insuffisance
vaccinale des Récos stratégie vaccinale Zone de santé des formations
efficace
~ 74 ~

5.4. Arbre des objectifs

Figure n° 4 : Arbre des objectifs

Pas vulnérabilité aux


Forte couverture vaccinale Conscience de la période Pas de pesanteur culturelle
infections
vaccinale

Faible recrudescence de la rougeole dans la Zone de


santé de Kimbanseke et Kingabwa

Réduire le taux Meilleur stratégie de rappel vaccinal Appui matériels et financier


d’infection à la (Bracelet NYMI) des Zones de santé
rougeole

Bonne prémunition Grande mobilité des


Application des Utilisation de bracelet Bonne appui des Existence des
des enfants contre les Recos
stratégies NYMI Zones de santé formations
infections
efficaces
~ 75 ~

5.5. Arbre des stratégies


Figure n° 5 : Arbre des stratégies
Pas de vulnérabilité aux Forte couverture vaccinale
infections Conscience de la période Pas de pesanteur culturelle

Faible recrudescence de la rougeole dans la Zone de


santé de Kimbanseke et Kingabwa

Réduire le taux Meilleur stratégie de rappel Appui matériels et


d’infection à la vaccinal (Bracelet NYIMI) financier des Zones de
rougeole santé

Bonne Grande mobilité


Application des Utilisation de Bonne appui des Existence des
prémunition des des RECO
stratégies bracelet NYIMI Zones de santé formations
enfants contre les
infections efficaces
~ 76 ~

5.6. Tableau des stratégies

Tableau n° 19 : Tableau des stratégies


Indicateur Stratégie I Stratégie II Stratégie III
Appropriation -  
Validité -  -
Caution politique -  -
Technologie adaptée -  -
Respect de l’environnement   
Respect de la culture -  -
Implication de la femme -  
Efficacité   
Efficience   
Pertinence   
Impact -  -
Total 4/12 12/12 6/12
Décision Rejetée. Retenue. Rejetée.

Ceci étant, pour que notre projet atteigne son objectif, nous optons pour la stratégie II
qui semble efficace.
~ 77 ~

5.7. Cadre logique

Tableau n° 20 : Cadre logique


Indicateurs objectivement
Logique d’intervention Sources de vérification Hypothèse
vérifiables
Objectifs généraux
- Contribuer à l’amélioration de la  Nombre de cas identifie de  Rapport du ministère
vaccination contre la rougeole en la rougeole ; de la santé ;
RDC ;  95% de couverture  Rapport de la zone
- Contribuer aux efforts de vaccinale atteinte de santé
l’élimination de la rougeole en  Rapport de projet.
RDC
Objectifs spécifiques Les autorités
- Produire 1500 bracelets NYIMI  Nombre de bracelets  Rapport de la zone politico-
comme outil de sensibilisation distribués ; de santé ; administratives
servant au rappel de la vaccination   Quantité de bracelets  Rapport de projet ; soutiennent les
endéans 5 mois; produits ;  Rapport activités du projet
- Distribuer 1500 bracelets NYIMI Nombre de structures mise d’évaluation.
dans la zone de santé de en place ;
KINGABWA et KIMBANSEKE  Nombre de mères
au service de la CPON endéans 5 sensibilisées.
mois;
- Créer 10 structures mixtes
publicitaires sur l’utilisation des
bracelets NYMI endéans 5 mois;
- Sensibiliser 200 mères sur les
facteurs de la recrudescence de la
rougeole endéans 5 mois;
Résultats attendus  Nombre de bracelet  Rapport Les autorités de la
~ 78 ~

- D’ici 5 mois un outil de NYIMI produit d’évaluation ; zone de santé sont


sensibilisation est produit « bracelets  Nombre de personnes qui  Rapport de la zone en mesure de
de rappel de la vaccination NYIMI »; utilisent les NYIME de santé ; soutenir le projet.
- D’ici 5 mois 1500 bracelets NYIMI  Nombre de personnes  Rapport des centrés
dans les maternités et service de la sensibilisées sur l’usage de de santé ;
CPON; NYIMI ;  Témoignage des
- D’ici 5 mois 10 structures mixtes  Les femmes qui utilisent femmes pendant la
publicitaires sur l’utilisation des les NYIMI CPS.
bracelets NYMI sont créés ;
- Réduction de recrudescence est de la
rougeole est baissé ;
- D’ici 5 mois 200 femmes sont
sensibilisées sur l’utilisation de
bracelets NYMI.
Activités Moyens Coût en $ Les mères
1. Collecter le fonds ;  Besoins en salaire ; sensibilisées
2. Recruter les personnels ;  Besoins en frais généraux ; Total : 101045,36$ s’impliquent dans
3. Acheter les matériels ;  Besoins en production de l’utilisation de
4. Créer les bracelets NYMI ; NYIMI ; NYIMI
5. Créer les structure mixte ;  Besoins en évaluation ;
6. Sensibiliser les femmes sur  Besoins en frais bancaire.
l’utilisation de NYMI ;
7. Suivre et contrôler ;
8. Evaluation.
Autorisation du
ministère de la santé
et finance le projet
~ 79 ~

5.8. Plan de trésorerie

Tableau n° 21 : Plan de trésorerie


2 ème 3 ème
Libelles Budget en $ 1 er mois 4 ème mois 5 ème mois
mois mois
Plan d’encaissement -     - -  
solde reporté     29391,14 58782,28 43362,508 38047,272
Apport local 10104,536       10104,536  
Apport extérieur 90 940,82 45470,41 45470,41      
Total recettes 101045,36 45470,4 74861,55 58782,3 53467,044 38047,27
Plan de décaissement -     - -  
Salaire 36 200,00 7240 7240 7240 7240 7240
Frais généraux 15 150,00 3030 3030 3030 3030 3030
Sensibilisation 3 745,00     1872,5 1872,5  
Production de NYIMI 12 500,00 12 500,00
Equipement 5 064,00 2532 2532      
Evaluation 24 500,00         24 500,00
Frais bancaire 3 886,36 777,272 777,272 777,272 777,272 777,272
Total dépenses 101045,36 16079,3 16079,27 15419,8 15419,772 38047,27
Solde à reporter 0 29391,1 58782,28 43362,5 38047,272 0
~ 80 ~

5.9. GANTT FINANCIER

Tableau n° 22 : GANTT FINANCIER


3 ème 5 ème
Libelles 1 er mois 2 ème mois 4 ème mois
mois mois
 
Apport local     10104,536  

Apport extérieur 45470,41      

Salaire 7240

Frais généraux 3030

Sensibilisation     1872,5 1872,5  

Production NYIMI 12 500,00

Equipement 2532      

Evaluation         24 500,00

Frais bancaire 777,272

5.10. GESTION D’UN PROJET

5.10.1. Organes
Tenant compte de toutes les structures influentes, notre projet renferme
les organes constitués comme suit :

a. Assemblée Générale
C’est l’organe suprême du projet, c’est celui qui réunit tous les organes
du projet, c'est-à-dire les bénéficiaires, bailleurs de fonds, initiateurs, personnels et
experts ; c’est ici qu’on adopte les statuts et le règlement intérieur et/ou se prennent les
grandes décisions du projet. Elle se réunit en session ordinaire lors que le besoin se fait
sentir.

b. Conseil d’Administration
C’est l’organe qui représente l’Assemblée Générale et c’est lui qui
surveille l’exécution des décisions prises par cette Assemblée Générale. Il est
représenté par les bénéficiaires, bailleurs des fonds, initiateurs et personnels.
~ 81 ~

c. Secrétariat Exécutif
C’est l’organe qui gère au jour le jour la réalisation du projet. C’est ici où
l’on parle du Comité de Gestion ou d’une manière quotidienne, toutes les décisions
prises par l’Assemblée Générale doivent être exécutées. A ce niveau, on applique le
triangle de gestion.

5.11. Triangle de gestion 


Pour que la gestion soit transparente, il faut respecter le triangle de
gestion, c'est-à-dire celui-ci qui veut qu’au niveau de chaque poste qu’il y ait une
personne. Et comme on le dit « L’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Le projet
respecte la notion de triangle de gestion puisqu’on retrouve un caissier, un comptable
et un gestionnaire qui sont les trois membres du personnel, inévitables de gestion d’un
projet initié.

Gestionnaire (Décision)

Exécution/Caissier Enregistrement/Comptabilité

Figure n° 6 : Triangle de gestion

5.12. Organigramme
Assemblée Générale

Conseil d’Administration

Secrétariat Exécutif

Gestionnaire de projet

Sensibilisateu Secrétaire Caissier. Technicien


rs Comptable
Figure n° 7 : Organigramme
~ 82 ~

5.13. Triangle de projet

Ce triangle de projet tient compte de trois facteurs en respectant leur


relation, à savoir : le temps ou soit la durée, le Budget et la Portée. L’ajustement est un
facteur qui nécessite qu’il ait révision. Ces trois concepts concourent à la qualité du
résultat.

Portée (objectif, activités et travail)

Qualité
Budget Durée

Les trois angles du triangle (Portée, budget et durée) sont en interaction


et interrelation, ce qui signifie que toute chose restant égale par ailleurs.

Figure n° 8 : Triangle de projet

5.14. Plan de suivi

La structure de suivi est mise en place pour avoir des informations sur le
fonctionnement du projet afin de permettre les ajustements sur terrain. Cette structure
aura pour mission :

 Vérifier les faiblesses, les incohérences et les contradictions dans l’exécution du


projet ;
 Présenter les rapports des activités.

Février Mars Avril Mai juin


Suivie et contrôle

5.15. Plan d’évaluation


L’évaluation est une appréciation ponctuelle ; elle est cependant une
intervention qui nous permet de mesurer le degré d’attente des objectifs prédéfinis
d’un projet précis.
~ 83 ~

a. objet
Il porte sur les questions ayant trait aux objectifs assignés et les méthodes
d’exécution, les techniques utilisées et les méthodes d’organisation.

b. Moment
Notre projet verra l’évaluation à la fin, c'est-à-dire que le temps prévu pour
cette étape est à la fin dédit projet.

c. Préparation de l’évaluation
La préparation de l’évaluation permet de planifier dans le temps et de
préparer le processus d’acquisition et de gestion des informations nécessaires. Voici
les activités qui seront faites pendant la préparation de l’évaluation :

1. Planification de l’évaluation ;
2. Définition des objectifs ;
3. Déterminer les raisons et l’objet de l’évaluation ;
4. Préciser à qui sont destinés les résultats de l’évaluation ;
5. Déterminer les questions de l’évaluation ;
6. Elaborer le budget de l’évaluation.

d. Exécution de l’évaluation

1. Etude de terme de référence ;


2. Recueil des informations ;
3. Analyse de l’information ;
4. Conclusion.

Février Mars Avril Mai juin

Evaluation finale
~ 84 ~

CONCLUSION GENERAL

Au terme de notre étude qui a porté sur les facteurs explicatifs de la


recrudescence de la rougeole dans la ville de Kinshasa. Le choix de cette étude était
motivé sur la statistique déplorable sur la recrudescence de la rougeole.
En effet, en 2012, la couverture vaccinale mondiale, une dose de vaccin anti
rougeole était de 84% pour les enfants de 2 ans. Cette même année, on dénombrait
encore plus de 120.000 décès pour la rougeole dans le monde dont 95% survenaient
dans le pays à faible revenu par habitant.
La 1ère dose de vaccin est recommandée à l’âge de 9 mois et la seconde dose
entre 13 à 24 mois avec un délai de moins d’un mois entre les deux vaccinations.
Il suffit d’une personne malade dans une communauté insuffisamment
protégée pour que la maladie face des ravages. Une personne contaminée va en effet
infecter 15 à 20 personnes qui vont à leur tour propagés la maladie.
Au regard de cette problématique notre préoccupation était la suivante :
Qu’en est-il des facteurs explicatifs de la recrudescence de la rougeole dans
la ville de Kinshasa ?
Notre réponse anticipative à cette question est la suivante :
Les facteurs parentaux, sanitaires et politiques sont explicatifs de la
recrudescence de la rougeole dans la ville de Kinshasa.
A travers une méthode d’enquête et un questionnaire servant comme outils
de collectes des données. Après analyse et traitement des données, nos résultats
principaux sont les suivants :
 En rapport avec les facteurs sanitaires associé à la recrudescence de la rougeole
dans la ville de Kinshasa.
3. Motif de non vaccination (P-valu 0,024).

Dans les 2 zones de santé, c’est l’oubli qui était le motif le plus cité avec plus de 80%.
4. Connaissance des avantages de la vaccination p-value 0,00

Notamment 98% connaissaient que la vaccination permet d’éviter la maladie.


 En rapport avec le facteur politique
c) Formation des personnels de santé sur la vaccination de routine p-value 2,14
parallèlement 60% des personnels de santé de la zone de santé de Kingabwa
avaient reçus la formation sur la vaccination de PEV de routine contre 93%
dans la zone de santé de Kimbanseke.
~ 85 ~

d) Existence des évaluations OR 1,037 dont la majorité des personnels de santé de


la zone de santé ont confirmés avec plus de 90% sur l’existence des évaluations.
e) Partenaires d’appui à la vaccination p-value 0,00 notamment 35% affirme que
l’Unicef appui la zone de santé de Kingabwa contre 100% l’Unicef appui lui-
même la zone de santé de Kimbanseke.
f) Recherche active de cas (p. Value : 0,00) parallèlement la zone de santé de
Kimbanseke utilisait la technique par information de voisinage alors que la
zone de santé de Kingabwa utilisait le relais communautaire.

 Facteurs parentaux

3. Perception sur l’efficacité vaccinale (p-value 0,04) notamment 100% des


parents des enfants ayant raté la vaccination dans la zone de santé de
Kimbanseke n’avaient pas confiance aux vaccins tandis que 8,3% des
parents des enfants avaient confiance aux vaccins dans la zone de santé de
Kingabwa
4. Moment de la vaccination (p-value 0,02) parallèlement seulement 2% des
parents reconnaissent les moments de la vaccination dans la zone de santé
de Kingabwa et 1% dans la zone de santé de Kimbanseke.

Considérant les résultats ci-haut, nous confirmons notre hypothèse dans le souci de
réduire la recrudescence de la rougeole dans la ville de Kinshasa mais faisant des
propositions suivantes :
 Au parentaux :

- Renforcer la sensibilisation des pères et des mères sur les intérêts, les avantages
de la vaccination, comme droit et responsabilité.
- Mise en place d’une stratégie d’utilisation de bracelet Nyimi dans le calendrier
vaccinale
 Au niveau sanitaire :

- Combiner la vaccination systématiquement à des activités de supplémentassions


(Vitamine A et ou la distribution des MILD).
- Avoir une couverture vaccinale et une efficacité vaccinale de 95 % pour une
immunité de foule
- Renforcer la qualité et la fréquence de la formation au niveau de PEV des routines
avec les techniciens qualifiés en santé publique et non avec les Récos.
- Mise en place des stratégies adaptées en tenant compte de la réalité avec l’appui
des partenaires dans les activités vaccinales.
- Création des structures mixtes publicitaires sur le rappel de la vaccination en
utilisant les volontaires, certaines associations locales, les chaines de la radio, les
notables.
~ 86 ~

 Au niveau politique :

- Instituer la deuxième dose de vaccin qui permettrait de rattraper les enfants ayant
échappé à la première vaccination et de corriger aussi les échecs primaires de
vaccination chez ceux qui ont été vaccinés.
- Améliorer le suivi et l’évaluation de la politique vaccinale - Conforter le
continuum recherche fondamentale publique/transformation industrielle sur les
vaccins et favoriser la recherche en sciences humaines
- Organiser des campagnes nationales des AVS dans les Zones de santé à risque
- Augmenter l’appui en financement/Gouvernance des activités de PEV avec une
gestion basé sur la performance
- Réactualiser de projet PEV afin d’induire un dividende démographique facteur
d’une croissance économique.
 Au niveau des partenaires :

- Appuyer techniquement et financièrement les activités vaccinales des zones de


santé
- Créer un réseau publicitaire sur la vaccination de routine
- Améliorer la qualité d’appui des partenaires y compris le gouvernement dans les
activités de PEV de routine en tenant compte aussi de la chaine de froid.
~ 87 ~

BIBLIOGRAPHIE

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~ 91 ~

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHIE..............................................................................................................................i
IN MEMORIUM........................................................................................................................ii
DEDICACE...............................................................................................................................iii
REMERCIEMENT....................................................................................................................iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.............................................................................vi
Liste de tableaux......................................................................................................................viii
Liste des graphiques...................................................................................................................ix
Liste des figures..........................................................................................................................x
0. INTRODUCTION...............................................................................................................1
0.1. ETAT DE LA QUESTION..........................................................................................................1
0.2. ENONCE DU PROBLEME ET QUESTION DE LA RECHERCHE......................................3
0.3. HYPOTHESE DE RECHERCHE...............................................................................................7
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET..............................................................................................8
0.5. OBJECTIF DE L’ETUDE............................................................................................................8
0.5.1. Objectif Générale.......................................................................................................................8
0.6. METHODE DE L’ETUDE...........................................................................................................9
0.6.1. Méthodes de recherches.............................................................................................................9
0.6.2. Méthodes descriptives................................................................................................................9
0.6.3. Méthodes analytiques.................................................................................................................9
0.7. TECHNIQUES UTILISEES.......................................................................................................10
0.7.1. Technique d’observation...........................................................................................................10
0.7.2. Technique documentaire...........................................................................................................10
0.7.3. Technique d’interview...............................................................................................................10
0.7.4. Technique d’enquête par sondage............................................................................................10
0.8. DELIMITATION DE L’ETUDE...............................................................................................11
0.6.1. Dans l’espace.............................................................................................................................11
0.6.2. Dans le temps............................................................................................................................11
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL...................................................................................................11
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE............................................12
I.1. DEFINITION OPERATIONNEL DES CONCEPTS...............................................................12
I.2. GENERALITES SUR LES FACTEURS EXPLICATIFS DE LA RECRUDESCENCE.......14
I.2.1. Importance de la couverture vaccinale....................................................................................14
I.2.2. Démarche d’investigation d’une épidémie..............................................................................15
~ 92 ~

I.2.2.g. Les actions mises en œuvre dans le cadre d’une épidémie de rougeole.......................21
I.2.3. Facteur de la recrudescence de la rougeole.....................................................................22
I.2.3.a. Des services de santé de mauvaise qualité....................................................................22
I.2.3.b. Des troubles civils........................................................................................................22
I.2.3.c. Une sensibilisation insuffisante....................................................................................22
I.2.3.d. Désinformation, méfiance et sous-estimation des risques............................................23
CHAPITRE DEUXIEME : LA METHODOLOGIE ET MATERIELS DE L’ETUDE..........24
II.1. METHODE D’ETUDE..............................................................................................................24
II.1.1. Présentation du milieu de l’étude...........................................................................................24
1. HISTORIQUE...................................................................................................................24
2. MISSION...........................................................................................................................26
3. MANDAT..........................................................................................................................26
4. OBJECTIF.........................................................................................................................26
4.1. OBJECTIF GENERAL......................................................................................................26
4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES.............................................................................................26
II.1.2. Echantillonnage et taille de l’échantillon...............................................................................27
SCHEMA CONCEPTUEL.........................................................................................................................28
II.1.3. La population et le type d’étude.............................................................................................29
II.1.4. Technique d’analyse................................................................................................................29
II.1.5. Techniques d’analyse..............................................................................................................29
II.1.6. Variable de l’étude..................................................................................................................30
II.1.7. Critère d’acceptabilité de l’étude...........................................................................................32
II.2. MATERIEL DE L’ETUDE.......................................................................................................32
II.2.1 Description de l’outil des collectes...........................................................................................32
II.2.2 Déroulement de l’enquête........................................................................................................33
II.2.2.a. Phase préliminaire :....................................................................................................33
II.2.2.b. Effectivité de l’enquête...............................................................................................33
II.2. 3 Considération d’ordre Ethique..............................................................................................33
II.2.4 Difficultés rencontrées..............................................................................................................33
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS.....................................................................................................................35
SECTION I : ANALYSE DESCRIPTIVE DE RESULTAT...........................................................35
III.1.1. CARACTERISTIQUE SOCIO-DEMOGRAPHIQUES.......................................................................35
III.1.2. FACTEURS PARENTAUX DE LA RECRUDEXENCE DE LA ROUGEOLE.......38
III.1.3. FACTEURS SANITAIRES DE LA RECRUDEXENCE DE LA ROUGEOLE...............42
III.1.4 FACTEURS POLITIQUES DE LA RECRUDEXENCE DE LA ROUGEOLE................45
~ 93 ~

SECTION II : INTERPRETATION DES RESULTATS DES TABLEAUX


INFERERENTIELS :.................................................................................................................48
DISCUSSION DES RESULTATS...........................................................................................56
MODULLE I : CARACTERISTIQUE SOCIO -DEMOGRAPHIQUE DE PERSONNELS DE
SANTE.........................................................................................................................................56
MODULE II : FACTEURS PARENTAUX DE LA RECRUDESCENCE DE LA
ROUGEOLE......................................................................................................................57
MODULE III. : FACTEURS SANITAIRES SUR LA RECRUDESCENCE DE LA
ROUGEOLE......................................................................................................................58
CONCLUSION PARTIELLE..................................................................................................59
VALIDATION DE L’HYPOTHESE.......................................................................................60
QUATRIEME CHAPITRE : DOSSIER – PROJET.......................................................................61
4.1. Conception et élaboration...........................................................................................................61
4.1.1. Problème...................................................................................................................................61
4.1.2. Variables....................................................................................................................................61
4.1.3. Contraintes.................................................................................................................................61
4.1.4. Alternatives................................................................................................................................61
4.1.5. Analyse des alternatives..................................................................................................61
Tableau n° 8 : Analyse des alternatives....................................................................................61
4.2. Elaboration.........................................................................................................................62
4. 2.1. Titre du Projet................................................................................................................62
4.2.2. But et finalité...................................................................................................................62
4.2.3. Objectifs généraux..........................................................................................................62
4.2.4. Objectifs spécifiques.......................................................................................................62
2.5. Résultats attendus...............................................................................................................62
4.2.6. Activités..........................................................................................................................63
2.7. Echéancier des activités.........................................................................................64
2.8. Gantt d’activité............................................................................................................................65
3. Programmation...............................................................................................................66
2.1. Analyse des besoins...................................................................................................66
b) Besoins en salaire ($)..................................................................................................................66
c) Besoins en matériels de sensibilisation ($)...........................................................................67
d) Besoins en frai généraux ($).................................................................................................67
e) Besoins en équipement ($)....................................................................................................68
f) besoins en production des NYIMI........................................................................................68
g) Besoins en évaluation...........................................................................................................68
~ 94 ~

g) Budget récapitulatifs.............................................................................................................69
4. Viabilité du projet.................................................................................................................69
a) Appropriation.....................................................................................................................69
b) Validité...............................................................................................................................69
c) Caution politique................................................................................................................69
d) Technologie adaptées.........................................................................................................70
e) Respect de l’environnement...............................................................................................70
f) Implication des femmes et enfants.....................................................................................70
5. APPROCHE DU CADRE LOGIQUE..................................................................................70
5.1. Ordinogramme des parties prenantes................................................................................70
5.2. Tableau des parties concernées..........................................................................................71
5.3. Arbre à problème...............................................................................................................72
5.4. Arbre des objectifs.............................................................................................................73
5.5. Arbre des stratégies............................................................................................................74
5.6. Tableau des stratégies........................................................................................................75
5.7. Cadre logique.....................................................................................................................76
5.8. Plan de trésorerie................................................................................................................78
5.9. GANTT FINANCIER........................................................................................................79
5.10. GESTION D’UN PROJET.............................................................................................79
5.10.1. Organes........................................................................................................................79
a. Assemblée Générale....................................................................................................................79
b. Conseil d’Administration...........................................................................................................79
c. Secrétariat Exécutif....................................................................................................................80
5.11. Triangle de gestion...........................................................................................................80
5.12. Organigramme.................................................................................................................80
5.13. Triangle de projet.............................................................................................................81
5.14. Plan de suivi.....................................................................................................................81
5.15. Plan d’évaluation............................................................................................................81
a. objet.............................................................................................................................................82
b. Moment........................................................................................................................................82
c. Préparation de l’évaluation........................................................................................................82
d. Exécution de l’évaluation............................................................................................................82
CONCLUSION GENERAL.....................................................................................................83
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................86

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