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Olga MALUEKI LUWANSANGU
Juillet 2023
~i~
EPIGRAPHE
DEDICACE
Ce travail fruit des sacrifices des uns, de l’implication des autres, est spécialement
dédié :
- A mon très cher époux que j’aime beaucoup M. John César BOFAKA
- A mes très chers parents David MALUEKI et Marie José KIUKA
- A mes enfants adorés les BOFAKAS : Jean Robert, Olga Joyce, Jean
César junior, Jean David et en particulier mon bébé Jean Benoit
- A mes aimables sœurs les MALUEKIS ;
- A mes neveux et nièces
- A toute ma famille, avec mon affection ;
- Et tous mes amis et ceux qui me portent dans leurs cœurs
Je dédie ce travail
~ iii ~
REMERCIEMENT
AG : Administrateur gestionnaire
BDOM : Bureau diocésain des œuvres médicales
BN : Directeur de nursing
CAC : Cellule d’administration communautaire
DN : Directeur de Nursing
ECBCZS : Equipe cadre du bureau centrale de la zone de santé
ECZ : l’équipe cadre de la zone de santé
GDM : Gestion de déchets ménagers
GDMS : Gestion de déchets ménagers solide
HGR : Hôpital général de référence
IST : infection sexuellement transmissible
JICA : Agence japonaise de coopération internationale
MCZ : Médecin chef de zone
OMD : Objectifs du millénaire pour le développement
ONG : Organisation non-Gouvernementale
PMA : Paquet complémentaire d’activité
PNUD : Programme des nations unis pour le développement
REP : Responsabilité élargie des producteurs
UNOPS : Bureau des nations unis pour les services d’appuis au
progrès
DMA Déchets ménagers assimilés
PED : Pays en Développement
AS : Aire de santé
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INTRODUCTION GENERALE
La gestion des déchets est l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour
la pré-collecte, la collecte, le transport, le traitement et la valorisation des déchets.
Ces étapes sont effectuées dans le cadre d’un service de gestion des déchets qui a
une importance de plus en plus accru en milieu urbain (BERAUD, 2013). En effet,
ce service permet d’obtenir une amélioration des conditions de vie dans un
environnement donné.
On remarque cependant que plus tard dans les grandes villes des pays en
développement (PED), le maintien de ce service pose problème étant donné la
forte croissance démographique, avec son corollaire l’augmentation des déchets.
(ABDOULHALIK, 2011). En général, les mécanismes institutionnels (service de
collecte, d’enlèvement, de valorisation ou de traitement des déchets) sont
défaillants (OULAI, 2016).
Depuis des temps très anciens, l’homme s’est toujours préoccupé d’éliminer les
déchets qu’il produit. En effet, la problématique de la gestion des déchets s’est
posée dès l’antiquité où les grecs et les romains ont réservé des sites hors des
villes pour y déposer leurs déchets dans le but de garder leur propreté. Puis, au
moyen âge, le développement des grandes villes, dont les habitants jettent leurs
ordures dans les rues et les rivières, a engendré un problème d’ordre sanitaire avec
l’apparition de maladies liées au dépôt sauvage des déchets. (BEGUIN, 2013).
Ce nouveau problème a poussé les autorités à instaurer des règles sur l’hygiène
des rues et des villes. Au 16e siècle, on assiste à l’apparition des chiffonniers qui
sont en fait de ramasseurs de déchet et les premières taxes sur les ordures sont
instaurées en Europe (LAROUSSE 2018).
A ce titre, la problématique de la gestion des déchets s’insère dans un contexte
plus global de développement durable et est soumis à des enjeux économiques,
sociaux et environnementaux de taille. Les déchets non contrôlés sont une source
de prolifération d’insectes, des accidents d’enfants et des toxines spécifiques
(GUILLET, 2009). L’étude menée sur la gestion des déchets d’élevages et
ménagers biodégradables au Niger a montré que dans 14,25% de cas les déchets
étaient jetés dans la rivière, dans 15,83% les déchets étaient entassés dans les coins
des parcelles, dans 22,43% des cas les déchets étaient utilisés comme engrais dans
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les champs ou jardins, et dans 30,34% des cas les déchets étaient incinérés à ciel
ouvert (TINI, 2003)
Les problèmes de déchets se pose un peu partout en RDC : Kindu, Kisangani,
Butembo, Kinshasa, etc .
La ville de Kinshasa, précisément la commune de Kalamu est butée au problème
de la gestion des déchets ménagers. Quelques ONG et associations des jeunes
essayent de se lancer dans ce secteur, mais sur le terrain, leurs résultats ne sont
pas encore palpables faute d’une logistique décente et du manque des
financements adéquats. Dans un contexte d’instabilité politique et économique
que traverse le pays, dans ce secteur, l’informel semble gagner du terrain sur les
structures officielles quasi inexistantes : plusieurs jeunes désœuvrés s’y lancent et
profitent tant soit peu des bénéfices qu’ils en tirent (MULOPO, 2017)
Malgré l’installation des stations de transits pour les déchets ménagers avec
l’avènement du PARAU, un projet financé par l’Union européenne, la maîtrise de
l’afflux des déchets dans les rues, les décharges sauvages et dans la rivière
Kalamu est loin d’être acquise. (MULOPO, op. cit)
Cette problématique, nous a conduit à réfléchir sur les connaissances et pratiques
de la population du quartier Matonge concernant la gestion de déchets ménagers.
La motivation du choix de cette thématique réside dans le souci d’atteindre la
participation de la population pour cerner les différentes entraves à la meilleure
gestion des déchets ménagers au sein de la commune de Kalamu.
La pertinence sociale de cette recherche est perceptible à plusieurs niveaux.
Premièrement, en favorisant l’implication de la population dans le processus de
changement de leurs connaissances et pratiques sur la gestion de déchets
ménagers, ces derniers peuvent développer des initiatives et prendre part a de
mobilisations pro-environnementales et sanitaires. Cette recherche donne
également l’occasion à la population enquêtée de partager leur opinion, chose qui
est plutôt rare dans un milieu culturel où il doit se contenter d’obéir, sans avoir
l'opportunité d'exprimer leurs idées ou leurs sentiments.
Pertinence scientifique réside du fait qu’il existe beaucoup de recherches en santé
publique, mais la question des connaissances et pratiques de gestion des déchets
en RDC est peu étudiée. Par un exercice de vulgarisation scientifique, cette
recherche vise à informer la population de matonge sur les conséquences liées à
une mauvaise gestion des déchets. Par ailleurs, les résultats de cette recherche
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décharges sauvages et dans les rivières avec 50% dans les décharges et 16% dans
les rivières.
Selon MURHULA (2016), La plupart de nos enquêtés soit 67% ont une
information sur la gestion des déchets ménagers, 80% l'Etat s'implique dans la
gestion des déchets ménagers dans l'air de santé (AS) Ibanda/Labotte surtout par
le ramassage .Tous les répondants (100%) connaissent que les déchets ménagers
ont un impact négatif sur la santé ; celui lié au fait d'être des vecteurs des maladies
(78,7%). la gestion des déchets ménagers constitue un problème de santé publique
dans l'AS Ibanda/Labotte car en dépit des efforts fournis le problème persiste.
Pour, OMBINOS (2019), le ravin est la destination finale de 78% des déchets
produits dans le quartier et 16% finissent dans des décharges sauvages ; seulement
1% est valorisé par des maraichers. Cette façon de gérer les déchets ménagers
solides est catastrophique, dégrade le cadre de vie de la population et pose déjà
des sérieux problèmes à toute la population du quartier ainsi qu'à son
environnement. Il y a donc urgence de mettre en place une structure opérationnelle
capable de gérer durablement les déchets ménagers produits.
Ce même constat a été fait par NKULU et al (2023) , où la prolifération des déchets
ménagers dans ce quartier est justifiée non seulement par l’absence des services
de collecte des déchets (nous qualifie d’absence d’infrastructures et
d’équipements) mais également par l’incivisme et la pauvreté de ces habitants.
Ces derniers préfèrent jeter leurs ordures dans les ravins et n’acceptent pas de
payer le service de collecte des déchets une fois crée. 84% des ménages enquêtés
éliminent leurs déchets dans les ravins et les propagent partout. Cette étude montre
que les déchets ménagers sont la principale cause des maladies endémiques et
épidémiques qui dérangent la santé des habitants du quartier Madiata.
Selon BILUBI (2014) ,la ville de BUKAVU était caractérisée par une insalubrité
marquée par la présence des mauvaises herbes dans les enclos et le long des routes
et des sentiers, la présence de nombreux sachets en plastics, des emballages, des
cartons, des épluchures des fruits, des cannes à sucres, des ordures ménagères qui
jonchent les rues, les excrétas et urines dans les rues, des caniveaux bouchés, des
latrines non entretenues, des odeurs nauséabondes dégagées par les latrines
pleines ou vidangées dans les caniveaux aux limites des parcelles, …
KAPEPULA et al (2016) ont fait l’état de lieu de déchets solides ménagers dans
la ville d’Uvira au Sud Kivu. Leurs analyses ont relevé que l’explosion
démographique, l’accroissement des activités urbaines, l’insuffisance des
ressources financières des pouvoirs publics au niveau local et l’absence de réelles
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Par ailleurs, les déchets ménagers solides sont mal gérés dans la ville de Bukavu.
En effet, ces déchets sont stockés dans les poubelles (81,9%) et ils ne sont pas
triés (78.8%). Ces poubelles sont placées à l’extérieur, près de la maison (68,7%).
Elles sont vidées une fois par semaine (43,7%) ou deux fois par mois (32,3%).
Les familles qui ne disposent pas de poubelles à domicile, jettent les DMS dans
différents endroits tel que la cour de la parcelle, les fosses, les caniveaux, etc.
Au regard du parcourt des études présenté ci-haut, un constat se dégage à
l’unanimité que les déchets ménagers sont mal gérés à cause d’une grande partie
de la responsabilité de la population, qui n’a pas des bonnes connaissances, ni des
bonnes perceptions et pratiques sur la gestion des déchets ménagers.
D’où l’intérêt de cette étude a contribué aux efforts pour sensibiliser et apporter
la bonne information a la population de Kalamu sur la gestion de déchets
ménagers, dans le but de prévenir les conséquences sanitaires liées à ce
phénomène.
0.3. Problématique
La gestion des déchets ménagers reste un grand défi pour les municipalités
africaines de manière générale et pour celle de Kinshasa en particulier. Celles-ci
rencontrent d’importantes difficultés pour assurer correctement le service.
Cette situation dont les effets sont visibles par tous, engendre des nuisances
importantes pour les habitants et a des conséquences néfastes sur la santé des
populations sur l’environnement et les ressources naturelles.
Suite au développement accéléré et incontrôlé de la ville, une grande partie de ses
habitants n’est pas raccordé à un réseau d’alimentation en eau potable or, ce
dernier et la gestion des déchets ménagers sont des éléments incontournables pour
l’amélioration de condition de vie et de santé pour le bien-être familial.
Selon AMEGNARAN (2009), on attend par gestion des déchets, l’ensemble des
dispositions permettant la collecte, le transport et élimination écologiquement
rationnelle des déchets, prenant en compte les considérations d’ordre sanitaire
(santé publique), technique, scientifique, et esthétique, économique, social
(attitude de population) et environnementale. Vue de cette manière, la gestion des
déchets est trop problématique en Afrique au sud du Sahara.
Selon ADEME. (2005), le niveau d’instruction de la population en rapport avec
la gestion des DM est important pour une gestion durable des déchets et pour la
protection de l’environnement. Il pourrait permettre aux responsables locaux: i)
d’évaluer la situation présente en matière de quantité et de qualité des DM
produits et suivre leur évolution; d’identifier les spécificités des déchets en
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fonction des caractéristiques des populations et par conséquent bien cibler les
campagnes d’information, d’éducation et de communication; d’impliquer les
ménages et les autres acteurs dans la gestion des déchets.
Parallèlement, elle permettra également d’évaluer les potentialités économiques
et d’élaborer les programmes de valorisation et de recyclage permettant de réduire
le coût de transport des déchets vers les décharges, le développement des filières
de traitement formel et informel, etc, ii) d’optimiser le choix des modes de la
gestion de déchets et iii)de prendre en compte l’évolution du composant déchet
dans la planification de l’urbanisation future (; CHARNAY, 2005; AINA, 2006).
Les DM créent plusieurs problèmes à l’environnement. En effet, AWOMESO et
al. (2010); MASHHOOD, (2011) et MEENA et al. (2011) ont montré que les DM
constituent une source de microbes pathogènes. L’exposition à ces organismes
pourrait présenter des risques sur la santé des êtres vivants (PAYMENT et
KATARINA, 2005 ; MARIJKE, 2010).
En République Démocratique du Congo (RDC) et particulièrement dans la ville
de Kinshasa, la collecte des déchets n’est pas organisée, elle se limite au niveau
de quelques ménages aisés dans le centre urbain. Les ménages qui n’ont pas accès
à cette facilitation rejettent tout simplement les déchets dans les rues, les rivières,
les canalisations et les terrains de football. Aussi, malgré que ces déchets soient
ramassés dans certains ménages par les organisations non gouvernementales
(ONG), le service n’est pas régulier. Les déchets collectés sont délivrés à
l’environnement sans traitement préalable (NTABUGI, 2006,).
Ils finissent la trajectoire dans la nappe aquifère, les rivières et le lac Kivu qui
souffrent du phénomène d’eutrophisation (MUBWEBWE, 2009; MUVUNDJA
et al. 2009). Les DM déposés dans les rivières et les canalisations empêchent le
libre passage de l’eau. En effet, pendant les fortes pluies sur la ville de Kinshasa,
on assiste à de nombreux cas d’inondations pendant lesquelles l’eau balaye les
routes et les avenues. Elle pourrait emporter les microorganismes, les
antimicrobiens, les ML, les nitrates, etc. dans l’eau naturelle (MEENA et al.
2010).
Ceci pourrait contribuer à la pollution de l’eau dans les rivières de la ville de
Kinshasa dont les conséquences sur la biodiversité seraient incalculables. La
matière fécale contient les microorganismes, les antimicrobiens qu’elle véhicule
dans l’environnement (ABU et EGENONU, 2008; WEI et WEE, 2011). Ces
déchets mal gérés, pourraient contribuer à la dissémination des microorganismes
résistants dans l’eau des rivières, et seraient à la base de nombreuses maladies qui
se vivent dans notre milieu telles que le choléra, la fièvre typhoïde, les diarrhées,
etc.
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Selon SOMBO (2017), l’évacuation des déchets est nécessaire pour des raisons
d’hygiène et d’esthétique, car les déchets en décomposition attirent les mouches,
les rats, les moustiques, … Ils dégagent des odeurs, ils peuvent aussi contenir des
agents pathogènes et des parasites. Une bonne évacuation des déchets est une
étape très importante pour le contrôle des maladies diarrhéiques et vectorielles.
Une bonne collecte des déchets ménagers comprend les étapes suivantes : le
conditionnement à domicile, la collecte, le stockage dans des dépôts
intermédiaires, le traitement et élimination finale (décharge).
Cependant, une gestion adéquate ne peut être réalisée sans un plan de gestion des
déchets bien conçu. Selon ROSSEL ET JORGE (1999), les stratégies de
planification de la gestion des déchets devraient préconiser l’évitement de la
production de déchets, l’utilisation de technologies plus propres, la promotion du
recyclage et de la récupération des déchets, en utilisant un traitement approprié
pour les déchets générés et l’élimination adéquate des déchets (2007).
Le défi de la gestion des ordures ménagères est devenu une priorité pour les
gouvernements partout dans le monde. À l’échelle mondiale, on prend de plus en
plus conscience de la planification et de la gestion de l’environnement, car la
population de plus en plus grande et l’urbanisation accélérée ont provoqué une
augmentation de la génération de déchets ménagers. KOFOWOROLA of(2007) .
Certains pays développés, comme l’Allemagne, les États-Unis et le Japon, ont
réussi à gérer les déchets.
Il y a un passage d’un système de gestion des déchets basé sur les décharges vers
un système plus intégré. La gestion intégrée des déchets est considérée comme la
clé du succès du traitement des ordures ménagères. HU D (1998) et al. La
séparation des déchets est une composante essentielle d’un système intégré de
gestion des déchets intégrée MC DOUGALL F et al (2001).
Bien que des progrès aient été réalisés en ce qui concerne la séparation des sources
de déchets mondiaux, il existe encore un grand écart dans la réduction et le
recyclage des déchets domestiques par rapport à de nombreux pays avancés.
Dans de nombreuses villes (à croissance rapide) des pays en développement, le
traitement des déchets ménagers est devenu un problème politique essentiel. Les
politiques et les règlements visant à la bonne gestion des déchets, allant du
contrôle particulier des déchets au niveau des ménages aux efforts intégrés de
réduction des déchets dans les municipalités et à l’échelle de l’économie, ont été
mis en œuvre avec des résultats mitigés .CHOE et al (1999).
Une bonne gestion des déchets solides implique la hiérarchie séquentielle de la
réduction des sources, de la réutilisation, du recyclage et de l’élimination sûre.
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En effet, chaque ménage gère selon ses propres moyens les déchets liquide. Les
eaux de douches étant souvent éliminées dans un puis perdu et les autres dans les
caniveaux à ciel ouvert ou dans la nature. Pour ce qui concerne les excrétât,
l’assainissement individuel est le système le plus répandu. Il est dominé par les
latrines traditionnelles. JICA, RDC (2000).
Pour sa part AREZKI (2008), conclu que la gestion des déchets en Algérie se
heurte à des problèmes liés au manque de moyens financiers. Humains et
matériels des communes. Ceci est vérifié à travers notre essai d’analyse des couts
de gestion des déchets ménagers dans le cas de la zone intercommunale étudié.
C’est ainsi qu’il a proposé le mode de gestion intercommunal dans le souci de
réaliser des économies d’échelle. Ce qui permettra de minimiser les couts de
gestion à travers surtout la localisation et l’implantation de décharges
intercommunales contrôlées au niveau des communes algériennes. AREZKI op
cit.
LOUKIL et al (2015), dans leur étude sur l’évolution du système de gestion des
déchets ménagers en TUNISIE, ont observé que la gestion des déchets ménagers
est une coresponsabilité entre les différents acteurs. Il semble nécessaire
d’apprendre à produire et à consommer autrement pour créer un modèle de
développement conforme aux principes du développement durable. Et ceci ne peut
être que la responsabilité de chacun d’entre nous. Il s’agit d’une responsabilité
élargie des producteurs (REP) et des consommateurs. LOUKIL, ETA et al (2015).
Des choix et des gestes comme consommer de manière responsable, réemployer
des items, jeter ses déchets dans une poubelle, un bac de recyclage ou un bac à
compost dépendamment de leur nature, relèvent d’initiatives à la fois collectives
et individuelles accessibles au plus grand nombre (LORTIE-FOUMIER, 2015).
Si les scientifiques et les politiques ont leur rôle à jouer dans 1' enjeu de la gestion
des déchets, l'implication et la participation des citoyens, encouragées par
l’éducation, la communication, la sensibilisation et la conscientisation sont
indispensables (AQPERE et RECYC-QUEBEC, 2007).
Des décharges sauvages pullulent dans les quartiers, et inspirent même
l’assignation de noms orignaux, comme le quartier « Petite Poubelle » ou « La
baie des cochons ». Malgré la présence de poubelles publiques dans la ville, c'est
pratique courante de jeter ses déchets par terre ou sur la plage.
Notre étude s'inscrit dans le champ de la communication environnementale en ce
sens qu'elle recourt au discours pour cerner la façon d'appréhender
l'environnement et pour encourager des perceptions de l'environnement
valorisantes et respectueuses.
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Ces dernières années, la question des déchets devient alarmante aussi bien dans
les pays développés que dans les pays en voie de développement. En effet,
l’augmentation du volume des déchets solides municipaux pose des sérieux
problèmes dans les zones urbaines. La croissance démographique, l’amélioration
du niveau de revenu par tête et du niveau de l’activité économique, ont eu pour
conséquence d’augmenter la production des déchets solides.
Cette grande production des déchets constitue une menace pour la qualité de
l’environnement et du cadre de vie, et le problème de gestion de ces déchets
solides devient le souci majeur des collectivités. Aussi les déchets ménagers ne
peuvent être aperçus sans liaison avec leurs contextes géographiques que ce soit
la géographie physique ou de la géographie sociale.
Les recherches de GOUHIER (1985) portent sur l’analyse de l’interface entre ce
que l’on pourrait appeler les systèmes sociaux (population, origine ou niveau
social, comportement) et les déchets (nature, production), et les implications de
cette interface dans l’espace ( Le DORLOT, 2004). D’où le déchet ne peut être
vu sans liaison géographique, raison pour laquelle toute région géographique doit
concevoir sa propre stratégie de gestion de déchet.
C’est ainsi que le comportement de l’individu en tant que l’élément producteur
est un des facteurs qu’il faut prendre en considération dans toutes stratégies de
gestion des déchets. En effet, la problématique de gestion des déchets est
fortement liée à la perception de ce que sont les déchets, de ce qu’ils représentent
pour le citoyen en matière de risque de dégradation environnementale, et de
danger pour la santé.
En fait, la bonne gestion des déchets est liée fondamentalement au comportement
des habitants, la manière dont les citoyens disposent leurs déchets, les moyens de
collecte utilisés, la fréquence dont ils se font débarrasser de leurs déchets, leurs
respects de la disposition et de la distribution des bacs à déchets dans les quartiers
ainsi que leur participation et implication dans l’opération de gestion des déchets
ménagers.
D’où l’interrogation de cette étude est de répondre à la question suivante : quelle
est le niveau de connaissances et pratiques des habitants du quartier MATONGE
dans la commune de KALAMU sur la gestion de déchets ménagers ?
0 .4. Hypothèse de l’étude
0.6.1. Méthode
1) Déchets ménagers
Selon SANE cité par DIABAGATE (2009), on appelle déchet ménager, le déchet
produit quotidiennement par les ménages lors de leurs activités quotidiennes. Ce
concept inclut : les ordures ménagères proprement dites, les débris de verre à la
vaisselle, les feuilles mortes, les balayures, les cèdres, les déchets en provenance
des écoles et des bureaux, etc.
2) Connaissance
Elle est décrite comme une prise de recul personnelle ou collective par rapport à
l’information. Elle résulte alors du traitement intellectuel et de l’appropriation par
l’individu des informations qu’il acquiert (LASSINA, 2018).
3) Pratique
Littéralement, elle signifie l’exécution de ce qu’on a assimilé ou conçu, projeté
ou imaginé. Elle réfère également à l’usage, la coutume, la façon d’agir dans un
pays donné, dans une classe particulière de personnes (LASSINA, op.cit).
4) Déchet
Généralement, un déchet désigne tout produit que son propriétaire abandonne tels
que : les vieux vêtements, les rebuts de construction, les autos usagées, les
médicaments dont les dates d’utilisation sont périmés, les débris alimentaires de
la cuisine, etc. (PARADIS O 1983)
5) Gestion des déchets ménagers
La gestion des déchets désigne l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre
pour limiter, recycler, valoriser ou éliminer des déchets. (NAVARRO
1994). C’est à dire des opérations de prévention, de pré collecte, de transport et
toutes opérations de trie et de traitement, afin de réduire leur effet sur la santé
humaine et sur l’environnement. La gestion des déchets concerne tous les types
de déchets, qu’ils soient solides ou gazeux, chacun possédant sa filière spécifique
(DIABAGATE, 2009.)
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6) Pollution
Pour le dictionnaire encyclopédique environnement et développement durable, la
pollution désigne l’introduction directe ou indirecte par suite de l’activité
humaine, des substances ou de chaleur dans l’air ou sol, susceptible de porter
atteinte, a la santé humaine qui entrainent des écosystèmes aquatiques ou des
écosystèmes terrestres, qui entrainent une détérioration de l’environnements.
(DOBO,2020)
7) Environnement
Le dictionnaire encyclopédique et développement durable définit
l’environnement comme l’ensemble des éléments qui constituent le voisinage
d’un être vivant ou d’un groupe d’origine humaine, animale ou végétale et qui
sont susceptible d’interagir avec lui directement ou indirectement.
Les composantes de l’environnement comprennent quatre groupes de variables en
interrelation les unes avec les autres. Le biotope, la biocénose, la population
humaine et les composantes culturelles (DOBO, 2020).
8) Nuisance
La nuisance désigne tout facteur urbain ou industriel qui constitue une gêne, un
préjudice, un danger pour la sante. Autrement, une nuisance c’est tout élément
préjudiciable à la sante de l’homme et l’environnement ( LIKOLI 2015).
9) Salubrité publique
La salubrité vient de salubre qui est synonyme de sain, c’est à dire qui contribue
à la sante. La salubrité c’est le caractère de ce qui est favorable à la santé des
hommes par contre la salubrité publique est l’ensemble des mesures édictées par
l’administration publique en matière d’hygiène des personnes, des animaux et des
choses. (MUZUMBI, 2008).
En ce qui concerne notre ville, la salubrité publique peut être comprise comme
étant l’ensemble des activités qui sont entreprises par l’administration publique
afin de rendre la ville propre et saine. Il s’agit d’assainir le milieu en écartant tout
ce qui peut nuire à la sante de la population (WOLOPIO 2012).
10) Insalubrité
Selon la loi de 1850, « les logements réputés insalubres se trouvent dans des
conditions de nature à porter atteinte à la vie ou à la santé de leurs habitants ».
(YANKEL FIJALKOW, 1902)
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Pour nous, l’insalubrité est la qualité de ce qui n’est pas favorable à la santé. C’est
état malsain, impropre dans lequel se trouve un environnement pour la vie de
l’être humain. Elle constitue un danger permanent pour la population dans la
mesure où elle expose celle-ci à la maladie susceptible de constituer un obstacle
à la bonne marche de la communauté.
11) Assainissement
Du verbe ‘’assainir ‘’, l’assainissement est l’amélioration de toutes les conditions
de vie dans le milieu physique, mental et social de la vie de l’homme, qui est
susceptible d’influer directement ou indirectement sur la sante de ce
dernier. Assainir un milieu, selon OMS, est synonyme de rendre ce milieu sain,
vivable. (WOLOPIO, 2012)
L’assainissement du milieu peut alors se définir comme étant l’ensemble
d’activités visant l’amélioration des conditions de vie pouvant influencer
défavorablement la santé.
12) Hygiène
L’hygiène est l’ensemble des mesures par lesquelles l’homme se conserve en
bonne santé, elle peut être entendue comme la propriété qui accompagne l’homme
dans toutes les activités qu’il entreprend. (NGOLA, 2003)
1.2 Généralités sur la gestion des déchets ménagers
On entend par déchets ménagers tous les débris générés par les ménagers tel que
les déchets de nourriture ou des préparations des repas, balayures, objets
ménagers, journaux et papier divers, emballages métalliques de petite dimension,
bouteilles, emballages papier ou plastiques, chiffons et autres résidus textiles, etc.
On y inclut également les déchets végétaux provenant de l’entretien des jardins,
des cours etc. Bien souvent, on assimile aussi aux déchets ménagers d’autres
débris dans la mesure où ils sont de nature similaire aux déchets des ménages et
produit par des individus dans les proportions relativement proches.
On citera par exemples les déchets :
- Des commerces ;
- Des bureaux
- De l’artisanat ;
- Des administrations ;
- Des halles ;
- Des foires ;
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- Des marchés ;
- Des collectivités (les cantines, de l’entretien des espaces vers et des voiries
ainsi que tous les objets et cadavres de petits animaux abandonnée sur la
voie publique).
La gestion des déchets est l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour
le ramassage des ordures. C’est une opération qui consiste en la pré-collecte, la
collecte, au transport, au traitement (toute opération de tri), à l’élimination
rationnelle et écologique des déchets y compris les activités d’information,
d’éducation et de communication. La gestion des déchets concerne également tous
les types de déchets (solides, liquides ou gazeux) avec des filières bien
spécifiques.
Selon NAVARRO (1994), une gestion durable est une expression interdépendante
du développement durable. Elle consiste à l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles dans le souci de satisfaire les besoins actuels sans compromettre ceux
des générations futures. Cette gestion est constituée de plusieurs étapes tels que :
1) La pré-collecte des déchets ménagers
Le ramassage est le fait de collecter les déchets afin de les sortir dans le couloir
avant d'aller les stocker dans le bac à ordures. Ce bac sera vidangé par le camion
benne qui ira les déposer à un lieu aménagé et autorisé.( Albert.G, 1990).
4) Stockage
Le stockage est le fait de stocker, de rassembler les déchets à un endroit
quelconque, mais en principe, aménagé et autorisé, mais non improvisé.
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5) Réemploi
Le réemploi est le fait de récupérer un déchet, en lui donnant des formes
particulières pour un usage précis. Par exemple, récupérer une tôle pour fabriquer
un brasero, ou pour souder un véhicule troué. (Albert G, 1990).
6) Réutilisation
La réutilisation est le fait de récupérer un déchet et de l'utiliser de nouveau sans
le moindre traitement ou la moindre transformation. Par exemple, récupérer un
déchet en plastique dans la poubelle, on l'époussette puis on l'utilise de nouveau
comme emballage, c'est le cas aussi d'une boite de lait qu'on réutilise comme
récipient pour garder de l'huile etc.
Selon l'encyclopédie libre, il y a plusieurs principes de gestion des déchets dont
l'usage varie selon les pays ou les régions. La hiérarchie des stratégies s'articule
autour de la règle de « trois R » c'est-à-dire Réduire, Réutiliser et Recycler.
Réduire la quantité des déchets
La réduction des déchets doit se faire à la source. La réduction c'est un principe
de gestion des déchets selon lequel les produits sont conçus et fabriqués pour
diminuer le volume des déchets solides et la quantité des déchets dangereux dans
le flux des déchets solides.
Par exemple, pour réduire la quantité des déchets, nous devons acheter les
produits avec un minimum d'emballages et qui durent plus longtemps ou qui sont
réparables.
Réutiliser les produits
Un exemple de réutilisation est celui de bouteille en verre (BOUKIN), soit une
utilisation après lavage et stérilisation soit par la fonderie.
Recycler les matériaux
Il est possible aujourd'hui de valoriser, c'est-à-dire récupérer et utiliser des
nombreux matériaux que l'on trouve dans les déchets : tri, recyclage, compostage.
1.2.4. Techniques de gestion des déchets
1) Procédés classiques
Ce sont des techniques de gestion traditionnelle des déchets dans lesquelles on
utilise des méthodes non appropriées et non contrôlées pour éliminer les ordures
ménagères.
Ces méthodes sont les décharges sauvages, l'incinération incontrôlée,
l'enfouissement non contrôlé et les déversements des déchets dans les endroits
non appropriés.
2) Procédés modernes
A côté des procédés classiques de gestion des déchets et des ordures ménagères,
il existe des procédés modernes visant à récupérer les matières premières ou à
permettre une valorisation des déchets. Ici, les déchets ne sont pas considérés
comme des débris dont il faut se débarrasser, mais plutôt comme une matière
première ou comme une ressource à valoriser. Parmi ces procédés, on note d’après
(AGHT.M en 1985) :
Les décharges contrôlées
C’est un procédé le plus simple et souvent le plus économique dans la mesure où
le coût d'approche est limité. C'est un procédé le plus utilisé dans les nombreux
pays pour les ordures ménagères et pour certains déchets industriels ;
La production de combustible solides stockés
Se présentant sous forme des granités ou des flacons et pouvant être utilisés
moyennant quelques adaptations ;
La récupération du méthane
Produit par la fermentation anaérobie des déchets, soit dans les décharges
contrôlées, soit dans des enceintes spéciales.
Hormis les procédés modernes précités, il y a aussi d'autres procédés modernes
de traitement des ordures, il s'agit de :
L'incinération
Technique qui consiste à brûler les déchets pour les transformer. Par ce procédé,
la matière organique est complètement détruite, ce qui permet une réduction
considérable du volume des rebuts. La chaleur produite peut servir de sources de
chauffage à édifice, à des serres ou pour autres fins ;
~ 23 ~
L'enfouissement sécuritaire :
Les déchets sont déposés à couche successive d'environ 2m. Entre deux couches
des déchets, on étend une couche de terre de 15 à 30cm d'épaisseur. Les bactéries
se trouvant dans la terre vont dégrader les détritus organiques qui lui avaient été
emprunté.
En plus d'être un processus de recyclage écologique, sa réglementation stricte en
fait une solution très acceptable du point de vue économique. Ce procédé ne peut
pas être utilisé pour les déchets toxiques ou bio dégradables ;
Compostage :
Technique qui consiste à faire fermenter rapidement les produits fermentables
cibles contenus dans les déchets urbains. Il en résulte un compost utilisé
principalement pour enrichir les terres agricoles comme engrais chimiques. Mais
ce procédé nécessite une réparation des déchets.
1.2.5. Problème de la sante publique lié à la mauvaise gestion des déchets
ménagers
a. paludisme
C’est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des
moustiques de type Anophèle femelle. On pensait à l’origine que cette maladie
provenait des zones marécageuses où le nom de paludisme dérivé du mot ancien
~ 24 ~
La gestion des déchets ménagers solides reste un grand défi pour les municipalités
africaines de manière générale et notamment pour celle de Kinshasa en particulier.
Celles-ci rencontrent d’importantes difficultés pour assurer correctement le
service.
Cette situation dont les effets sont visibles par tous engendre des nuisances
importantes pour les habitants et a des conséquences néfastes sur la santé des
populations, sur l’environnement et sur les ressources naturelles.
C’est pourquoi nous avons choisi ce sujet dans le souci d’atteindre la participation
de la population afin de cerner les différentes entraves à la meilleure gestion des
déchets ménagers au sein de la commune de Kalamu. C’est ainsi que nous avons
exploité le schéma conceptuel présenté précédemment pour évaluer les
connaissances et pratiques des habitants du quartier Matonge sur la gestion des
déchets ménagers.
~ 27 ~
2.1.1.1.Situationgéographique
3
Nous commençons par signaler que la commune de Kalamu est une subdivision
politico administrative de Kinshasa dans laquelle se trouve le quartier Matonge.
La commune de Kalamu est dirigée par un bourgmestre. En tant que milieu de
vie, l'histoire de la commune de Kalamu fait partie intégrante de l'histoire de la
ville province de Kinshasa.
La commune de Kalamu a été créée par l'arrêté Royal n° Léon/211/245 d'octobre
1957. Son premier dirigeant fut Monsieur Arthur PINZI jusqu'à l'indépendance
du Congo Belge en 1960. Lors de sa création, elle était subdivisée en cinq cités,
parmi lesquelles il y a Kauka, Matonge, Immo- Congo, Kimbangu et Yolo.
De toutes ces cités, seule la cité Kimbangu était attribuée aux particuliers pour
construire de nouvelles maisons d'habitation. En plus de l'espace territorial de
Kimbangu, les particuliers occupèrent les espaces abandonnés par l'ONL à
~ 28 ~
Matonge et à Yolo spécialement dans l'actuel quartier Matonge I, Yolo Nord III,
Yolo - Sud III et Yolo - Sud IV.
Créée sur une superficie de 6,6 Km2, soit 660 ha, la commune de Kalamu est
limitée de part et d'autre par 7 communes, parmi lesquelles nous avons :
- Au Nord, les communes de Kinshasa et Barumbu ;
- A l'Est, la commune de Limeté ;
- Au Sud, les communes de Ngaba et de Makala
- A l'Ouest, les communes de Ngiri et Kasa-Vubu
Du point de vue du réseau routier, elle se sépare :
- Des communes de Kinshasa et Barumbu, par l'avenue de la Funa ;
- De la commune de Makala, par l'avenue Kikwit ;
- De la commune de Limete, par l'avenue de l'université ;
- De la commune de Kasa vubu, par l'avenue Kasa vubu ;
- De la commune de Ngiri Ngiri, par l'avenue Elengesa ;
- De la commune de Ngaba, par le croisement des avenues de l'Université et
Kikwit.
2.1.1.2. Aspects biophysiques
à dos d'homme et le métier est payé à la tâche en espèce ou en nature. Ils sont
« embauchés » à la tâche en échange parfois de quelques kilos de produits
vivriers. Parmi les dockers se trouvent aussi certains fonctionnaires qui exercent
le métier comme second emploi.
Les facilitateurs de voyageurs en taxis et taxis - bus sont appelés communément
« chargeurs ». Ce sont ces jeunes hommes qui facilitent l'embarquement de
passagers à bord d'un transport public en percevant au passage une sorte de taxe
par client embarqué dans le véhicule.
Les « parlementaires debout » sont ces hommes, intéressés par la politique, qui
commentent les événements politiques sur les places publiques au sujet de la
bonne marche de la chose publique. Ils sont parfois recrutés pour ce genre de
métier par des politiciens afin de manipuler les opinions.
Les « londoniennes » sont des filles qui font le trottoir dans les hôtels de Matonge,
même au centre-ville pour exercer le plus vieux métier du monde : « la
prostitution ». Elles seraient habillées à la « londonienne », c'est-à-dire à
l'occidentale.
Les mamans « manœuvres » représentent le groupe important de femmes qui « se
débrouillent » dans des marchés publics, Beach, ports privés et gares routières.
Elles jouent le rôle d'intermédiaire, de facilitateurs dans la filière de
commercialisation de produits vivriers agricoles. Leurs activités consistent à
vendre à la place du fournisseur et répartir l'argent en retenant des gains.
Les mamans « Bipupula » sont ces femmes qui aident à partager équitablement
les sacs de maïs et de manioc achetés en gros par deux ou plusieurs femmes qui
ne peuvent l'acquérir seules en entier, étant donné la modicité de leurs bourses.
En contrepartie, les mamans « Bipupula » sont payées pour le service rendu avec
des rebuts de grains de maïs ou cossettes de manioc provenant du contenu du sac
partagé. En d'autres termes, elles aident les femmes à acheter des sacs de céréales,
haricots, cossettes de manioc, haricots à le partager entre les acheteuses, à tamiser
les rebuts et à tirer les bons grains des mauvais.
Elles sont rémunérées avec ses rebuts pour les services rendus. Elles accumulent
ces gains dans toutes les opérations effectuées. Le soir, soit elles les revendent au
marché appelé « Bitula » pour se faire un peu d'argent, soit elles les apportent à la
maison pour l'unique repas du jour. (MABANGA.2003).
Les mamans « Kabola », quant à elles, sont postées devant les chambres froides.
Elles sont spécialisées dans le partage « Kabola » des rames de poisson achetées
par deux ou plusieurs femmes. En contrepartie, elles bénéficient d'une petite
~ 33 ~
2.1.1.7 ORGANIGRAMME
BOURGMESTRE
POL AN DG
ICE R M
SERVICE
BOUGMESTRE
TECHNIQUE
ADJOINT
ANTENNE FONCT.P/ACTIF
CHEF DE BUREAU
ANTENNE
FONCT.P/ACTIF
SECRETERIAT
COMMUNAL
AFFAIRE URBANISME
SOCIALE
PERSONNEL CENTREORDON
CULTURE ET HABITAT
NACEMENT
ART
FINANCES ET
COMPTABILITEB
CONTENTIEUX
UDGETAIRE GENRE, TOURISME
FAMILLE, ENF
ECONOMIE
ETAT CIVIL
JEUNESSE TRAVAUX. P.
I.P.M.E INFRAST
POPULATI
ON SPORTS ET TRANSPORT(
COMMERCE LOISIRS ESM)
SUBDIVSION ADMNI ET EXT
HYG.A.ZONE AGRICULTUR
KIMBAN SANTE E
ENERGIE
GU III
YOLO
MATON KIMBAN SUD I
GE I GU I ENVIRONNEM
YOLO ENT
MATON KIMBAN SUD II
GE II GU II
YOLO DEVELOP. RUR
MATON YOLO SUD III
GE III NORD I
YOLO
KAUKA I YOLO SUD IV
NORD II
PINZI
KAUKA II YOLO
NORD III
KAUKA III IMMO
CONGO
~ 35 ~
Pour être inclus dans cette étude, les conditions suivantes devraient être
respectées :
- Être habitant du quartier Matonge,
- Avoir l’âge de 18 ans révolu ou plus,
- Donner son consentement à participer à notre étude,
- Sont exclus, toute les personne n’ayant pas répondu à ces critères.
2.1.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon
p= prévalence attendu du phénomène étudié est fixé par défaut à 50% parce que
cette prévalence n’est pas connu
q= 1-p
d= risque d’erreur acceptée ou précision absolue souhaitée 5%
Ce qui a donné la taille de l’échantillon suivante :
(1.96)2x 0.5x (1−0.5) (0.05)2=384 populations.
La taille de l’échantillon étant dépendant de la précision souhaiter et moyen
physique, financier et matériel pour la réalisation d’une étude, nous avons résolue
d’améliorer notre taille de l’échantillon à 400.
2.1.5. Technique d’analyse
Pour l’exploitation de nos données, nous avons recouru aux différents types de
logiciels, notamment, les logiciel EPI data 3.1 et SPSS 21 qui nous ont été utiles
pour les analyses statistiques, tandis que les logiciels Microsoft excel 2010 et
Microsoft Word 2010 nous ont permis respectivement de présenter les résultats
sous forme des tableaux et des graphiques ainsi que la rédaction de ce travail.
2.1.5.2. Technique d’analyse
Nous avons 2 types des variables, la première est une variable dépendante
correspondant au mode de gestion des déchets ménagers.
Les variables indépendantes sont regroupées en fonction de connaissances sur la
gestion des déchets, problème de matériels et les pratiques sur la gestion des
déchets ménagers.
2.1.6.2. Description de variables
Variables dépendantes :
Notre variable dépendante est le mode de gestion des déchets, elle a deux
modalités dont gestion avec poubelle couvert et existence d’un abonnement
d’évacuation et gestion sans poubelle et sans contrat d’évacuation.
Variables indépendantes :
Elles sont regroupées en quatre catégories présentées dans le schéma conceptuel,
en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques.
En rapport avec les caractéristiques sociodémographiques :
L’âge de l’enquêté ;
Le sexe de l’enquêté ;
Le niveau d’instruction ;
L’occupation professionnelle ;
L’état matrimonial ;
Le statut de l’enquêté dans le ménage ;
Le statut de l’enquêté dans la parcelle ;
L’ancienneté dans le quartier.
~ 39 ~
Notre enquête a respecté notre plan d’échantillonnage qui était établi dès notre
entrée dans la parcelle, nous avons choisissons un ménage, au hasard après avoir
reçu le consentement de l’enquêté et vérifié les critères d’inclusion. Nous
procédons à notre entretien qui dirait au maximum 15 minutes. En dehors des
entretiens, nous faisions des observations.
2.2.3 Difficultés rencontrées
300
250 239
200
161
150
100
59,8
50 40,3
0
gère bien gère mal
Frequence Pourcentage
Le graphique ci-dessous montre que 161 ménages sur les 400 enquêtées soit 40%
gèrent bien leurs déchets, contre 239 ménages sur 400 soit 60% qui gèrent mal
leurs déchets ménagers.
~ 43 ~
180 158
160
136
140
120
100
76
80
60 39,5 34,0
40 19,0 22
20 5,5 8 2,0
0
18-28 29-39 40-50 51-61 62-72
Frequence Pourcentage
28,0
72,0
Masculin Feminin
Commentaires : Nous notons de ce que les femmes sont les plus représentées
(72%) que les hommes (28%).
~ 44 ~
250
192
200
150
116
100
64
48,0
50 28 29,0
7,0 16,0
0
Limité au secondaire Diplomé d'etat Gradué Licencié
Frequence Pourcentage
160 139
140 117
120
100
76
80
60
34,8 29,3 36
40 19,0 16 16 9,0
20 4,0 4,0
0
Epouse du Chef de Enfant Belle famille Soeur du Petit fils et
chef de ménage biologique chef de petitte fille
ménage menage
Frequence Pourcentage
115
60 63
56
39 40
27 28,8
15,0 14,0 15,8
9,8 6,8 10,0
150 32,0
26,0
100 21,8
13,8 128
50 87 104
6,5 55
26
0
Un menage Deux menages Trois menages Quatre plus de quatre
menages ménages
Frequence Pourcentage
94
76,5
23,5
Proprietaire Locataire
Commentaire :
Ce graphique révèle que dans notre enquête, les locataires sont plus représentés
76,5% que le propriétaire 23,5%.
~ 47 ~
93,0
28
7,0
Commentaire : Il est à noter que dans notre enquête, les enquêtés utilisant les
poubelles avec couvercle et ont un abonnement d’évacuation sont les plus
représentés soit 93% ceux qui utilisent la poubelle sans couvercle et sans contrat
d’abonnement soit 7%.
~ 50 ~
variable modalité FA FO %
Importance de la Eviter les mouches et les mauvaises 400 356 89
gestion des déchets Odeurs, prévenir les maladies,
maintenir la propreté
obéir aux instructions des parents 400 18 4,5
Aucune idée 400 26 6,5
Risque d'une Présence des maladies, mouches et 400 257 64,25
mauvaise gestion autres insectes
des déchets
ménagers
Beaucoup des dépenses 400 46 11,5
Aucune idée 400 97 24,25
Le tableau ci-dessous indique les pratiques des enquêtes sur gestion des déchets
ménagers
Tableau 4 : Pratique des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers
variable modalité FA FO %
les matériels à utiliser pour la Poubelle avec couvercle, poubelle 400 71 17,7
gestion des déchets avec couvercle muni d'un sac poubelle 5
et gant
Poubelle sans couvercle 400 114 28,5
Sachet market ou viva 400 79 19,7
5
SEAU 400 136 34
Carton à poubelle
Organisation de triage des Oui 400 28 7
déchets ménagers
Non 400 372 93
Avoir Un abonnement pour Oui 400 137 34,2
l'évacuation des déchets 5
ménagers
Non 400 263 65,7
5
Connaitre les sites pour Oui 400 321 80,2
l'évacuation des déchets 5
ménagers
Non 400 78 19,5
Fréquence d'évacuation des Quand la poubelle se remplit, selon le 400 266 66,5
déchets ménagers contrat avec l'évacuateur
Selon les moyens financiers 400 122 30,5
Quand il y a les mauvaises odeurs 400 12 3
Les moyens d'évacuation des Service d'évacuation 400 166 41,5
déchets ménagers
Nous-mêmes 400 234 58,5
Le cout d'évacuation des Abordable 400 106 26,5
déchets ménagers
Exorbitant 400 231 57,7
5
Aucune idée 400 63 15,7
5
Commentaires :
Il découle de l’examen dans ce tableau que :
28,5% de la population de Matonge utilisent les poubelles sans couvercle,
93% n’organisent pas le triage des déchets ménagers,
65,75% n’ont pas un abonnement pour l’évacuation des déchets,
19,5% ne connaissent pas les sites pour l’évacuation des déchets ménagers,
~ 52 ~
déchets
ménagers
Collecte- 65 0
Stockage-
transport
Stockage- 0 117
Transport-
Evacuation
Aucune idée 0 114
TOTAL 161 239 400 4 0
Commentaires :
Ceci permet de conclure que les variables suivantes influencent la gestion des
déchets ;
Organisation de Oui 20 8
triage de déchets dans
les ménages
Non 141 231
TOTAL 161 239 12,17 1 0
Commentaire
Ceci permet de conclure que les variables suivantes influencent la gestion des
déchets ;
3.2. Discussion
a) Sexe
La majorité des enquêtés était de sexe féminin, soit 72%. Ce résultat ressemble à
celui trouver par KASANGE K.et al, (2016) où 95% des enquêtés était du sexe
féminin. Il en est de même pour Anto, ATOY (2014).ATOY (2014) a aussi trouvé
les résultats semblables, cela expliquerait la disponibilité des femmes à participer
à ce type d’entretien, à savoir les enquêtes.
KAUDU et RACHIDI, (2021)
Evaluation du système de gestion de déchets ménagers solides dans la commune
de KASUKU, ville de Kindu en RDC. Congo Réseach Papers, vol.2, 4-19.
b) Statut dans les ménages
En ce qui concerne le statut de nos enquêtés dans les ménages, la plupart de nos
enquêtés, (34,7%) étaient des épouses des chefs de ménages.
c) Statut des enquêtés dans la parcelle
En Observant nos résultats sur le statut des enquêtés dans la parcelle, nous avons
constaté que les locataires sont les plus représentés (76,5%) que les propriétaires
(23,5%). Ces résultats rejoignent plusieurs études qui ont fait les constats que la
plupart des ménages Kinois vivent en location.
~ 57 ~
d) Age
Selon les résultats de DOBO (2021), seulement 11,7% des enquêtés connaissaient
le cycle de gestion des déchets ménagers consistant à faire le tri, la collecte, le
transport et l’évacuation. 24% des enquêtés connaissaient cette itinéraire.
3.2.4. Les problèmes de matériels liés à la gestion de déchets ménagers
Nous pouvons constater que 95% de nos enquêtés ont décrié le manque des
matériels de trie, alors que cette étape est importante. Selon SOUNKALO (2014),
il s'agit de la première étape de collecte, il se fait à la source même du lieu de
production. Il doit se faire en corrélation avec les activités de soins afin d'éviter
un mélange avec d'autres types des déchets, pouvant ainsi compromettre toute la
filière de la gestion.
~ 58 ~
S'agissant des résultats sur le site d'évacuation de déchets, nos résultats indiquent
que la majorité de nos enquêtés soit 54%, jettent leurs ordures dans la rivière
Kalamu. Ce taux était de 70% dans l’étude de DOBO (op.cit.). D'après
MONONGO,année, la rivière Kalamu, est l'unique cours d'eau qui traverse
plusieurs Communes de la capitale, dont celle de Kalamu qui est alors victime
d'une permanente pollution de la population.
S'agissant de moyens utilisés pour évacuer les déchets nos résultats révèlent que
soit 58,4% de nos enquêtés utilisent les chariots pour évacuer les déchets. Ces
résultats corroborent ceux observé par MVIDIA (2020) révèle que la majorité
des enquêtés recourent également aux charretiers comme moyen d'évacuation des
déchets.
~ 59 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Tenant compte des résultats présentés ci-haut, nous confirmons notre hypothèse
selon laquelle les habitants du quartier Matonge dans la commune de Kalamu
n’ont pas de bonnes connaissances et pratiques sur la gestion des déchets
ménagers.
~ 60 ~
Dans ce dernier chapitre de notre travail, nous voulons proposer un dossier projet
développement comme solution au besoin de la population de la commune de
BUMBU. Pour ce qui nous concerne, ce projet porte sur la création d’un centre
d’encadrement des filles-mères. A ceci, nous voulons aider et accompagner ces
filles-mères à se redonner confiance et à se prendre en charge.
3.1. Résumé du projet
Les objectifs de ce projet sont multiples. Tout d'abord, il vise à renforcer les
capacités des jeunes filles mères en matière d'éducation, de formation
professionnelle et d'entrepreneuriat. Il s'agit de leur donner les compétences
nécessaires pour accéder à l'emploi et pour créer leur propre entreprise. Ensuite,
le projet vise à sensibiliser les communautés locales sur les droits des jeunes filles
mères et sur l'importance de leur réintégration socioprofessionnelle. Il s'agit de
lutter contre la stigmatisation et la discrimination dont elles sont souvent victimes.
Enfin, le projet vise à renforcer les capacités des autorités locales et des
organisations de la société civile dans la mise en place de politiques et de
programmes de réintégration socioprofessionnelle des jeunes filles mères. Il s'agit
de créer un environnement favorable à leur réintégration et de favoriser leur
participation citoyenne.
En adoptant une approche participative du développement local, ce projet
permettra de renforcer la participation des jeunes filles mères et des communautés
locales dans la prise en charge de leur propre développement. Il permettra
également de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la mise en place de
politiques et de programmes de réintégration socioprofessionnelle des jeunes
filles mères. Enfin, il contribuera à la réduction de la pauvreté et à la promotion
de l'égalité des genres dans les communautés locales.
3.3. Hiérarchie des objectifs du projet
et
alphabétisatio
n.
A3.mise en
place des
locaux de
formation avec
tout le matériel
nécessaire.
Gestionnaire du projet
Caissier Comptable
Chargé de projet
Chargé du suivi
Personnel d’appui
~ 70 ~
N° ACTIVITES RESPONSABLES M.1 M.2 M.3 M.4 M.5 M.6 M7 M8 M9 M10 M11 M12
01 - Identification et Chef du projet
sélection des
candidates.
02 - Recrutement Formateurs
d'instructeurs
qualifiés en
coupe-couture
et
alphabétisation.
03 - Mise en place Formateurs
des locaux de
formation avec
tout le matériel
nécessaire.
04 - Formation en Formateurs
coupe-couture
et
alphabétisation.
05 - Formation en
gestion Formateurs
~ 71 ~
personnelle et
parentale.
06 Mise en place de Formateurs
sessions de coaching Chef du projet
individuelles. Formateur
07 Établissement de Chargé de suivi Sensibilisateur
partenariats avec des -Créateur
d’affiche
entreprises locales Chef du projet
pour faciliter l'accès Sensibilisateur
au marché du travail Formateur
pour les filles mères. Evaluateur
Chargé de
08 Évaluation et suivi chargé de suivi suivie
du projet tout au Evaluateur
long de sa mise en Evaluateur Chef du projet
œuvre pour s'assurer Formateur
des résultats Sensibilisateur
-Créateur
attendus. d’affiche
- Chef du projet
Source : nous-mêmes Sensibilisateur
Formateur
Evaluateur
Chargé de
suivie
Evaluateur
~ 72 ~
Durée en Cout
N° Libellés Nombre Cout total
mois unitaire
1 Banderoles 50 1 50 2.500
2 Ordinateur 5 1 250 1.250
3 Fourniture de formation 10 1 300 3.000
4 Fourniture de sensibilisation 10 1 250 2500
5 Projecteur 3 1 110 330
TOTAL 960 9 580
Source : nous même
La durabilité du projet est assurée premièrement par les structures qui composent
la synergie des experts de développement du fait que certaines appartiennent aux
services étatiques qui sont l’autorité normative et institutionnelle, en charge des
problèmes liés à l’environnement et au développement durable. La pérennisation
des activités du projet de protection de l’environnement et de développement
durable est garantie par l’implication des autorités politico-administratives en
charge de l’environnement.
a) Appropriation
Impliquer les parties prenantes (les filles mères elles-mêmes, les autorités locales,
les acteurs du secteur etc.) dès l'étape de conception du projet pour leur faire sentir
qu'ils sont partie prenante de celui-ci et ainsi générer une forme d'appropriation
du projet.
b) Validité
Veiller à la qualité des activités proposées ainsi que leur pertinence en tenant
compte des besoins et attentes de la cible.
c) Caution politique
Obtenir un soutien politique fort et une vraie implication des autorités locales pour
légitimer le projet et garantir sa pérennité.
d) Technologie adaptée
Utiliser des technologies adaptées à la réalité et aux besoins des filles mères qui
soient faciles à utiliser et ne nécessitent pas de compétences techniques
avancées.
e) Respect de l’environnement
3.3.13.1. Le suivi
Est une activité du projet qui permet de s’assurer que la réalisation des actions du
projet à tous les niveaux se déroule conformément aux prévisions. Il engage tout
d’abord la responsabilité de la gestion et l’administration du projet. Les éléments
importants pour celui-ci sont les activités, les résultats et les intrants.
Selon la durée de notre projet le suivi sera de fait pendant 12 mois après chaque
action nous allons vérifier les résultats par rapport aux intrants alloués
Figure 3. Plan de suivi
1erMois 12èmeMois
3.3.13.2. Évaluation
1erMois 12èmeMois
~ 81 ~
CONCLUSION GENERALE
Les villes des pays africains ont plus été plus en plus l’emprise des
déchets ménagers produits par leur population. L’amoindrissement des moyens
alloués à leur gestion et l’insuffisance de mécanisme efficaces de leurs
éliminations dégradent progressivement l’image de ces villes par l’accumulation
d’énormes quantités de déchets qui consistent jusque-là une source de pollution.
1. Aux législateurs :
Élaborer des nouveaux textes et lois pour règlementer les ordures
ménagères en général.
2. A L’autorité municipale de Kalamu :
Élargir les actions d’assainissements jusqu’au niveau de ménage ;
Encadrer les éboueurs locaux évoluant dans l’informel ;
Particulier à œuvrer pour la salubrité de leur milieu de vie.
3. Aux chercheurs :
Élargir les recherches sur les autres aspects sur la gestion des déchets
ménagers dans ville province de KINSHASA. En fin de tenir compte de
nos réflexions pour les futures recherches.
~ 86 ~
4. A la population :
Participer aux formations sur la bonne gestion des ordures en général et
déchets ménagers liquides en particulier. ;
Respecter dans le règles le triage des ordures ménagers et leurs bonnes
évacuations en fin de garantir la salubrité de leurs domiciles et de la ville
province de KINSHASA
~ 87 ~
BIBLIOGRAPHIES
1. OUVRAGES
Ademe, 2005: Guide méthodologique pour le suivi des tassements des centres de
stockage de classe II (Déchets ménagers et assimilés), Editions ADEME,
Angers, 62p.
ALBERT.G ; Pas de visa pour les déchets, paris, éd. Harmattan, 1990
2. REVUES ET ARTICLES
Meena P., Gleick, P.H., Allen L., Cohen M.J., Smith J.C., 2010: Clearing the
waters: A focus on water quality solution, Nairobi, UNEP, pp.11-54.
3. DOCUMENTS INEDITS
Khalid habbari et al. gestion des déchets ménagers dans la ville de Khouribga
(Maroc) étude du comportement du citoyen 2015
LOUKIL, êta-al (2015) : Evaluation du système gestion des déchets ménagers en
TUNISIE. Université de TUNISIE conférence paper (2009)
Ntabugi K., 2006: Analyse du niveau de connaissance des élèves des écoles
secondaires de Bukavu sur la gestion de l’environnement, mémoire inédit,
ISP/Bukavu, département de Biologie-Chimie, Pp10-50.
4. DICTIONNAIRE
Le dictionnaire encyclopédique du développement durable. Sciences humaines
éditions, collection Petite bibliothèque de sciences humaines, (juin 2017)
~ 93 ~
EPIGRAPHE ------------------------------------------------------------------------------- i
DEDICACE ------------------------------------------------------------------------------- ii
REMERCIEMENT ---------------------------------------------------------------------- iii
LISTE DES ABREVIATIONS --------------------------------------------------------- v
LISTE DES TABLEAUX -------------------------------------------------------------- vi
LISTE DES FIGURES----------------------------------------------------------------- vii
INTRODUCTION GENERALE ------------------------------------------------------- 1
0.1. Présentation, motivation et intérêt de l’étude ------------------------------------ 1
0.2 Etat de la question -------------------------------------------------------------------- 3
0.3. Problématique ------------------------------------------------------------------------ 8
0 .4. Hypothèse de l’étude ------------------------------------------------------------- 13
0.5. Objectifs de l’étude---------------------------------------------------------------- 14
0.5.1. Objectif général------------------------------------------------------------------ 14
0.5.2. Objectifs spécifiques ------------------------------------------------------------ 14
0.6. Méthode et technique ------------------------------------------------------------- 14
0.6.1. Méthode -------------------------------------------------------------------------- 14
0.6.2. Technique ------------------------------------------------------------------------ 14
0.7. Délimitation de l’étude ----------------------------------------------------------- 15
0.8. Plan du travail ---------------------------------------------------------------------- 15
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE -------------------------------------------- 16
1.1. DEFINITION OPERATIONNELLE DES CONCEPTS DE BASE ------- 16
1.2 Généralités sur la gestion des déchets ménagers ------------------------------- 18
1.2.1. Type des déchets ménagers ---------------------------------------------------- 18
1.2.2. Organisation de la collecte des déchets ménagers -------------------------- 19
1.2.3. Processus de gestion de déchets ménagers ----------------------------------- 20
1) La pré-collecte des déchets ménagers -------------------------------------------- 20
3) Ramassage ---------------------------------------------------------------------------- 20
1.2.4. Techniques de gestion des déchets -------------------------------------------- 21
1.2.5. Problème de la sante publique lié à la mauvaise gestion des déchets
ménagers --------------------------------------------------------------------------------- 23
~ 94 ~
Annexes