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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


Archidiocèse de Kinshasa
UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS

FACULTE DE GESTION, MANAGEMENT ET DEVELOPPEMENT

B.P 1800 Kinshasa I

CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES


HABITANTS DU QUARTIER MATONGE SUR LA
GESTION DES DECHETS MENAGERS


Olga MALUEKI LUWANSANGU

Mémoire de fin d’études présenté et défendu en vue


de l’obtention du grade de licencié en Sciences de
Santé.

Directeur : Dr.Ir. Richard RISASI ETUTU


Professeur Ordinaire

Juillet 2023
~i~

EPIGRAPHE

« Ne vous laissez jamais prendre par le découragement »


~ ii ~

DEDICACE

Ce travail fruit des sacrifices des uns, de l’implication des autres, est spécialement
dédié :

- A mon très cher époux que j’aime beaucoup M. John César BOFAKA
- A mes très chers parents David MALUEKI et Marie José KIUKA
- A mes enfants adorés les BOFAKAS : Jean Robert, Olga Joyce, Jean
César junior, Jean David et en particulier mon bébé Jean Benoit
- A mes aimables sœurs les MALUEKIS ;
- A mes neveux et nièces
- A toute ma famille, avec mon affection ;
- Et tous mes amis et ceux qui me portent dans leurs cœurs

Je dédie ce travail
~ iii ~

REMERCIEMENT

Nombreux sont ceux qui ont contribué à la réalisation de ce


travail. Nos sincères remerciements s’adressent tout d’abord à l’éternel Dieu Tout
Puissant pour l’intelligence infini, pour les merveilles de sa grâce. Nous voudrions
remercier de façon particulière le Professeur Ordinaire Richard RISASI, qui, en
dépit d’autres tâches, a accepté de nous encadrer et auprès de qui avons eu des
riches remarques jusqu’à l’accomplissement de ce travail.

Aussi, notre gratitude va à l’endroit de Monsieur le chef de travaux


MINTA BIBINA pour ses orientations et éclairages dans le cadre de ce travail, à
chaque fois que nous avions besoin.

Nos sincères remerciements s’adressent également aux autorités


académiques de l’université Omnia Omnibus et le corps académique et
scientifiques pour une bonne ambiance dès le début de notre formation en sante
publique et là nous pensons particulièrement aux Chefs de Travaux James
NSINGI et Benjamin TUTONDA.

A mon très cher mari JOHN CESAR BOFAKA, qui en dépit de


toute les charges familiales m’a soutenu financièrement et moralement jusqu’à la
fin de cette épreuve.

A mes parents, DAVID MALUEKI et MARIE JOSE KIUKA pour


l’éducation qu’ils nous ont assurée, avec tous les moyens et au prix incalculable.

A ma belle-famille : Oncle Jose IKONGO et sa femme Cathy


ABELAVA, Robert et la famille BOFAKA et IKONGO en général ;

A mes sœurs, frères et beaux-frères, Mouna MALUEKI, Fanny


MALUEKI, Arlette MALUEKI, Garodie MALUEKI, Laurent MUTOMBO,
Thierry BOKA, Phyrra MAKINA, Johnny LUKOMBO, Orly MBUDI.
~ iv ~

A mes frères et sœurs de la communauté, Mr l’abbé alois, le couple


Jean Marie et Esther, le couple Jean baptiste et Judith, le couple Guy Jean et Anne,
Mademoiselle Serange CHAKUPEWA, Mademoiselle séraphine et
Mademoiselle Justine.

A mes amis et compagnons de lutte, Fofana KIKUNGU, Patient


BOLA, Fanny EKESE, Henriette MBUTA, Helda DIATEZUA , Mohamed
KADIMA, Eric RASHIDI, lascony MAKELA ,Blaise KENGU ,Yamy Evariste
,Abel MBAYA, Bibiche NGULADE ,Martine AMURI, sœur Odette et autres
pour leurs assistances.

Et à toute ma famille en général.


~v~

LISTE DES ABREVIATIONS

AG : Administrateur gestionnaire
BDOM : Bureau diocésain des œuvres médicales
BN : Directeur de nursing
CAC : Cellule d’administration communautaire
DN : Directeur de Nursing
ECBCZS : Equipe cadre du bureau centrale de la zone de santé
ECZ : l’équipe cadre de la zone de santé
GDM : Gestion de déchets ménagers
GDMS : Gestion de déchets ménagers solide
HGR : Hôpital général de référence
IST : infection sexuellement transmissible
JICA : Agence japonaise de coopération internationale
MCZ : Médecin chef de zone
OMD : Objectifs du millénaire pour le développement
ONG : Organisation non-Gouvernementale
PMA : Paquet complémentaire d’activité
PNUD : Programme des nations unis pour le développement
REP : Responsabilité élargie des producteurs
UNOPS : Bureau des nations unis pour les services d’appuis au
progrès
DMA Déchets ménagers assimilés
PED : Pays en Développement
AS : Aire de santé
~ vi ~

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Population du Quartier Matonge --------------------------------------- 35


Tableau 2. : Echantillon de l’étude --------------------------------------------------- 36

Tableau 3: Connaissances des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers - 50


Tableau 4 : Pratique des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers --------- 51
Tableau 5 : Influences des connaissances des enquêtés sur la gestion des déchets
-------------------------------------------------------------------------------------------- 52
Tableau 6 : Influence de manque des matériels sur la gestion des déchets
ménagers --------------------------------------------------------------------------------- 54
Tableau n° 7 : Analyse des alternatives ---------------------------------------------- 62
Tableau N° 8 : Stratégies du projet --------------------------------------------------- 65
Tableau n° 9 : Planning d’activités (Gantt d’activités) ---------------------------- 70
Tableau n° 10 : Analyse de ressources humaines ---------------------------------- 72
Tableau N° 11 : Analyse de frais généraux ----------------------------------------- 73
Tableau N° 12 : Analyse de matériels de sensibilisation et formation ----------- 73
Tableau N° 13 : Analyse des matériels pédagogiques ----------------------------- 73
Tableau N° 14 : Analyse de l’équipement ------------------------------------------- 74
Tableau N° 15 : Analyse de l’évaluation et audit----------------------------------- 74
Tableau N° 16 : Besoin en ressources humaines (salaire) ------------------------- 74
Tableau N° 17 : Besoin en frais généraux ------------------------------------------- 75
Tableau N° 18 : Besoin en matériels de sensibilisation et formation ------------ 75
Tableau N° 19 : Analyse des matériels pédagogiques ----------------------------- 75
Tableau N °20 : Besoin en équipement ---------------------------------------------- 76
Tableau N° 21 : Besoin en évaluation et audit -------------------------------------- 76
Tableau N° 22 : Budget récapitulatif ------------------------------------------------- 77
Tableau N° 23 : Plan de trésorerie ---------------------------------------------------- 78
Tableau N° 24 : Gestion de risques -------------------------------------------------- 81
Tableau N° 25 : Cadre logique -------------------------------------------------------- 82
~ vii ~

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1 : Répartition des ménages selon la conduite de la gestion des déchets


-------------------------------------------------------------------------------------------- 42
Graphique 2 : Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge ------------------- 43
Graphique 3 : Répartition des enquêtées selon le sexe ---------------------------- 43
Graphique 4 : Répartition des enquêtées selon le niveau d’instruction ---------- 44
Graphique 5 : Répartition des enquêtés selon le statut dans le ménage --------- 44
Graphique 6 : Répartition des enquêtés selon les occupations socio
professionnelles ------------------------------------------------------------------------- 45
Graphique 7 : Répartition des enquêtés selon le nombre ménage dans la parcelle
-------------------------------------------------------------------------------------------- 46
Graphique 8 : Répartition des enquêtés selon le statut de l’enquêté dans la parcelle
-------------------------------------------------------------------------------------------- 46
Graphique 9 : Répartition des enquêtés selon le mode de gestion utilisé pour
l’évacuation des déchets ménagers --------------------------------------------------- 47
~ viii ~

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Cadre Conceptuel ---------------------------------------------------------- 25


Figure n° 2 : Organigramme du projet ----------------------------------------------- 69
Figure 3. Plan de suivi----------------------------------------------------------------- 80
Figure 4. Plan d’évaluation ------------------------------------------------------------ 80
~1~

INTRODUCTION GENERALE

0.1. Présentation, motivation et intérêt de l’étude

La gestion des déchets est l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour
la pré-collecte, la collecte, le transport, le traitement et la valorisation des déchets.
Ces étapes sont effectuées dans le cadre d’un service de gestion des déchets qui a
une importance de plus en plus accru en milieu urbain (BERAUD, 2013). En effet,
ce service permet d’obtenir une amélioration des conditions de vie dans un
environnement donné.
On remarque cependant que plus tard dans les grandes villes des pays en
développement (PED), le maintien de ce service pose problème étant donné la
forte croissance démographique, avec son corollaire l’augmentation des déchets.
(ABDOULHALIK, 2011). En général, les mécanismes institutionnels (service de
collecte, d’enlèvement, de valorisation ou de traitement des déchets) sont
défaillants (OULAI, 2016).
Depuis des temps très anciens, l’homme s’est toujours préoccupé d’éliminer les
déchets qu’il produit. En effet, la problématique de la gestion des déchets s’est
posée dès l’antiquité où les grecs et les romains ont réservé des sites hors des
villes pour y déposer leurs déchets dans le but de garder leur propreté. Puis, au
moyen âge, le développement des grandes villes, dont les habitants jettent leurs
ordures dans les rues et les rivières, a engendré un problème d’ordre sanitaire avec
l’apparition de maladies liées au dépôt sauvage des déchets. (BEGUIN, 2013).
Ce nouveau problème a poussé les autorités à instaurer des règles sur l’hygiène
des rues et des villes. Au 16e siècle, on assiste à l’apparition des chiffonniers qui
sont en fait de ramasseurs de déchet et les premières taxes sur les ordures sont
instaurées en Europe (LAROUSSE 2018).
A ce titre, la problématique de la gestion des déchets s’insère dans un contexte
plus global de développement durable et est soumis à des enjeux économiques,
sociaux et environnementaux de taille. Les déchets non contrôlés sont une source
de prolifération d’insectes, des accidents d’enfants et des toxines spécifiques
(GUILLET, 2009). L’étude menée sur la gestion des déchets d’élevages et
ménagers biodégradables au Niger a montré que dans 14,25% de cas les déchets
étaient jetés dans la rivière, dans 15,83% les déchets étaient entassés dans les coins
des parcelles, dans 22,43% des cas les déchets étaient utilisés comme engrais dans
~2~

les champs ou jardins, et dans 30,34% des cas les déchets étaient incinérés à ciel
ouvert (TINI, 2003)
Les problèmes de déchets se pose un peu partout en RDC : Kindu, Kisangani,
Butembo, Kinshasa, etc .
La ville de Kinshasa, précisément la commune de Kalamu est butée au problème
de la gestion des déchets ménagers. Quelques ONG et associations des jeunes
essayent de se lancer dans ce secteur, mais sur le terrain, leurs résultats ne sont
pas encore palpables faute d’une logistique décente et du manque des
financements adéquats. Dans un contexte d’instabilité politique et économique
que traverse le pays, dans ce secteur, l’informel semble gagner du terrain sur les
structures officielles quasi inexistantes : plusieurs jeunes désœuvrés s’y lancent et
profitent tant soit peu des bénéfices qu’ils en tirent (MULOPO, 2017)
Malgré l’installation des stations de transits pour les déchets ménagers avec
l’avènement du PARAU, un projet financé par l’Union européenne, la maîtrise de
l’afflux des déchets dans les rues, les décharges sauvages et dans la rivière
Kalamu est loin d’être acquise. (MULOPO, op. cit)
Cette problématique, nous a conduit à réfléchir sur les connaissances et pratiques
de la population du quartier Matonge concernant la gestion de déchets ménagers.
La motivation du choix de cette thématique réside dans le souci d’atteindre la
participation de la population pour cerner les différentes entraves à la meilleure
gestion des déchets ménagers au sein de la commune de Kalamu.
La pertinence sociale de cette recherche est perceptible à plusieurs niveaux.
Premièrement, en favorisant l’implication de la population dans le processus de
changement de leurs connaissances et pratiques sur la gestion de déchets
ménagers, ces derniers peuvent développer des initiatives et prendre part a de
mobilisations pro-environnementales et sanitaires. Cette recherche donne
également l’occasion à la population enquêtée de partager leur opinion, chose qui
est plutôt rare dans un milieu culturel où il doit se contenter d’obéir, sans avoir
l'opportunité d'exprimer leurs idées ou leurs sentiments.
Pertinence scientifique réside du fait qu’il existe beaucoup de recherches en santé
publique, mais la question des connaissances et pratiques de gestion des déchets
en RDC est peu étudiée. Par un exercice de vulgarisation scientifique, cette
recherche vise à informer la population de matonge sur les conséquences liées à
une mauvaise gestion des déchets. Par ailleurs, les résultats de cette recherche
~3~

peuvent bénéficier à d'autres chercheurs désirant éveiller les consciences face à


l'enjeu environnemental et sanitaire que constitue la gestion des déchets.
0.2 Etat de la question

En tant qu'enjeu sanitaire, le problème des déchets nécessite une attention


particulière. Lorsqu'un objet, une matière ou une substance devient un déchet, cela
signifie que son détenteur s'en départit ou a l' intention de s'en départir (Sytcom,
s.d.), et de ce fait, qu’il doit opter pour une façon de se débarrasser du déchet.
D’ailleurs étymologiquement, le mot déchet vient du verbe déchoir, qui signifie
tomber à un rang, à, un état inferieur. En d’autres termes, il s’agit de quelque
chose, qui ayant servi précédemment, a maintenant perdu son importance
(Larousse ,2018). Pour bon nombre d’auteurs (MOMBO et EDOU, 2005 ;
DORION, 2008; MBOUMBA, 2011), le fait de se défaire des déchets en
cherchant à produire moins, à les valoriser ou les éliminer de manière sécuritaire
pour 1'environnement consiste à bien gérer les déchets. La gestion des déchets
désigne donc toutes les étapes de vie du déchet, dès sa conception à son
évacuation.
Selon le rapport de l’organisation internationale de la francophonie, sous la
direction de PHILIPPE et SORY( 2005) , il ressort qu’une prise de conscience se
dégage actuellement sur la nécessité d’un assainissement urbain efficace et
permanent. Plus particulièrement, dans les zones de population à faibles revenus,
des méthodes de prise en charge de l’assainissement et de la collecte des déchets
ont vu le jour avec des moyens simples mais efficaces tels que les charrettes tirées
par un âne avec paiement direct à l’enlèvement.
Pour ALOUEIMINE (2006), le niveau de connaissance d’un peuple en ce qui
concerne la gestion des DM est lié à la possession d’un background sur les étapes
de la gestion des déchets (stockage, trie, collecte, traitement et valorisation). Par
exemple, l’étude de FANNY BABIN (2021) a mis en évidence que les usagers
adhérant au tri des déchets dans leur domicile étaient plus propices à adhérer au
tri des déchets en dehors de leur foyer, c’est-à-dire au niveau de l’environnement.
YANNICK (1999) avait observé que, le développement de pratiques des tris de
déchets suppose en effet une adhésion des populations qui touchent non seulement
le rapport qu’elles entretiennent avec leurs ordures, mais aussi tout un ensemble
de relations avec les sphères institutionnelles, tant administratives
qu’économiques. Par ailleurs, GNONLONFIN ET KOCOGLU, (2017) dans
l’analyse de la « tarification incitative et gestion des Déchets Ménagers : études
~4~

du comportement des collectivités locales françaises », soulignent qu’en plus du


rapport coût-bénéfice, le comportement des collectivités locales françaises est
aussi affecté par la proportion de la population sous une tarification incitative dans
leur région. Le budget alloué à la gestion de déchets ainsi que, des contributions
exigées auprès des ménages font partie de la politique générale des déchets.
En Afrique, précisément au Togo, ADJARATOU, (2009) a indiqué que le manque
de moyens financiers et techniques entrave l’efficacité de la gestion et plus
précisément celle de la pré-collecte. Aussi le développement des dépotoirs
sauvages est dû aux dysfonctionnements de l’organisation de la pré-collecte des
déchets solides ménagers.
Au Maroc, KHALID et al.(2015) ont rapporté que malgré le taux de collecte élevé
(100%) dans la ville de Khouribga, et le recours des responsables au mode de la
délégation des services de collecte des ordures ménagères à une entreprise de
métier, la ville souffre encore de l’existence de problèmes causés par les déchets
ménagers .
En Algérie, l’évaluation de la gestion des déchets ménagers dans la commune de
Bouzeguène et l’implication pour la mise en œuvre de modes de gestion plus
durables, présente une image déplorable. En effet, dans cette commune, il n’existe
aucune décharge communale et qu’aucune gestion collective des déchets
ménagers n’a été pratiqué par l’APC. La gestion de déchets est laissée entre les
mains des habitants. Une autre étude algérienne de SADIOU et HAFID (2020)
avait relevé que le mode de gestion fréquemment pratiqué est celui de
l’enfouissement technique vu son faible coût mais il se limite à une simple
élimination des déchets urbains encombrant les rues et les quartiers en évitant les
décharges sauvages.
En Côte d’ivoire, les résultats de l’étude de MOUSSA et al montrent que 68,38%
des ménages utilisent des seaux ou des bassines pour la conservation des ordures
à domicile. Avant l’évacuation des déchets solides ménagers, l’intérieur des cours
constitue les lieux de conservation pour 56,62% des enquêtés. Les ordures
ménagères dont l’élimination est principalement assurée par les femmes (76,84%)
et les enfants (18,38%) se retrouvent généralement dans les rues (73,16%) ou sont
incinérées (15,07%). Les rues constituent les principaux espaces de rejet des eaux
usées de lessives et de vaisselles (90,07%).
Les eaux usées issues des douches sont majoritairement drainées dans les rues
(44,86%) et les puits perdus (40,07%). Ces différentes pratiques dégradent le
~5~

cadre de vie et exposent la population de Sébouafla à des risques de maladies tel


le paludisme (84,93%), le rhume (23,16%), la fièvre typhoïde (21,26%), les
maladies diarrhéiques (15,44%) et les dermatoses (13,60%). MOUSSA et (al
2022)
Une autre étude ivoirienne de DR JEAN CLAUDE OULAI 2016 démontre que
la seule responsabilité du politique ne saurait être pointée du doigt. La persistance
de la question des déchets ménagers semble en l’occurrence remettre en cause
d’une part, la rareté des campagnes de communication et d’autre part, l’efficacité
de l’ensemble des campagnes de communication élaborées dans le but d’impulser
un changement de comportement au sein des populations urbaines.
En Egypte, SAFAA,(2011) avait signalé que les habitants pointent du doigt les
lacunes de l’état dans les domaines de gestions des déchets ménagers. Pour eux,
la qualité du service « laisse à désirer » ; ils considèrent la gestion inefficace et le
service anarchique ; ils déplorent l’insuffisance, voire l’absence de la
conteneurisation et l’inadéquation des récipients de présentation des déchets, ce
qui est à l’origine des décharges sauvages autour des bennes ou dans les terrains
vagues ou entourés de murs aveugles, dans les parkings également, faute de lieu
adéquat pour y jeter les ordures... Les habitants des quartiers démunis déplorent
surtout l’inégalité du service entre les quartiers riches et les leurs, à savoir les
quartiers pauvres du Caire.
En RDC, en évoquant les obstacles à une bonne gestion des déchets solides en
particulier dans la ville de Bukavu, Panda Pierre en 2011, avait observé que
plusieurs familles sont privées de poubelles familiales et des canaux de
conditionnement des eaux usées et évacuent donc leurs déchets dans les rues ou
les canalisations des eaux usées.
NKINTUAHANGA,(2010) avait relevé que les résultats obtenus ont montré que
63% des ménages possèdent des poubelles des stockages des ordures mais ces
ordures ne sont pas triées, 79 % des ménages mélangent leurs ordures bio et non
biodégradables.
La gestion des ordures ménagères telles pratiquées dans la commune de MASINA
ne contribue pas au développement durable.
Autrement, les ordures ménagères ne suivent pas la filière normale d’une gestion
durable.
Quant au mode d’élimination, le rejet est le mode le plus utilisé par les ménages,
les résultats obtenus montrent que 74% des ménages éliminent leurs ordures par
ce mode. Celles-ci sont jetées dans plusieurs endroits mais surtout dans des
~6~

décharges sauvages et dans les rivières avec 50% dans les décharges et 16% dans
les rivières.
Selon MURHULA (2016), La plupart de nos enquêtés soit 67% ont une
information sur la gestion des déchets ménagers, 80% l'Etat s'implique dans la
gestion des déchets ménagers dans l'air de santé (AS) Ibanda/Labotte surtout par
le ramassage .Tous les répondants (100%) connaissent que les déchets ménagers
ont un impact négatif sur la santé ; celui lié au fait d'être des vecteurs des maladies
(78,7%). la gestion des déchets ménagers constitue un problème de santé publique
dans l'AS Ibanda/Labotte car en dépit des efforts fournis le problème persiste.
Pour, OMBINOS (2019), le ravin est la destination finale de 78% des déchets
produits dans le quartier et 16% finissent dans des décharges sauvages ; seulement
1% est valorisé par des maraichers. Cette façon de gérer les déchets ménagers
solides est catastrophique, dégrade le cadre de vie de la population et pose déjà
des sérieux problèmes à toute la population du quartier ainsi qu'à son
environnement. Il y a donc urgence de mettre en place une structure opérationnelle
capable de gérer durablement les déchets ménagers produits.
Ce même constat a été fait par NKULU et al (2023) , où la prolifération des déchets
ménagers dans ce quartier est justifiée non seulement par l’absence des services
de collecte des déchets (nous qualifie d’absence d’infrastructures et
d’équipements) mais également par l’incivisme et la pauvreté de ces habitants.
Ces derniers préfèrent jeter leurs ordures dans les ravins et n’acceptent pas de
payer le service de collecte des déchets une fois crée. 84% des ménages enquêtés
éliminent leurs déchets dans les ravins et les propagent partout. Cette étude montre
que les déchets ménagers sont la principale cause des maladies endémiques et
épidémiques qui dérangent la santé des habitants du quartier Madiata.
Selon BILUBI (2014) ,la ville de BUKAVU était caractérisée par une insalubrité
marquée par la présence des mauvaises herbes dans les enclos et le long des routes
et des sentiers, la présence de nombreux sachets en plastics, des emballages, des
cartons, des épluchures des fruits, des cannes à sucres, des ordures ménagères qui
jonchent les rues, les excrétas et urines dans les rues, des caniveaux bouchés, des
latrines non entretenues, des odeurs nauséabondes dégagées par les latrines
pleines ou vidangées dans les caniveaux aux limites des parcelles, …
KAPEPULA et al (2016) ont fait l’état de lieu de déchets solides ménagers dans
la ville d’Uvira au Sud Kivu. Leurs analyses ont relevé que l’explosion
démographique, l’accroissement des activités urbaines, l’insuffisance des
ressources financières des pouvoirs publics au niveau local et l’absence de réelles
~7~

politiques environnementales sont parmi les facteurs qui expliquent la présence


des déchets le long des grandes artères des villes de l’Afrique subsaharienne.
L’enquête mené par MANGENDA et al (2020) a mis en évidence que les cours
d’eau et canaux de la ville de Kinshasa sont utilisés par 11 % des enquêtés comme
lieux de dépôt de leurs déchets. Outre les impacts environnementaux, cette
pratique perturbe l’écoulement des eaux et peut engendrer des problèmes
d’inondation.
Une étude réalisée à Lubumbashi par LUKUKU et al (2018) avait rapporté les
résultats suivants le triage des ordures était pratiqué par 11,2% des ménages, la
valorisation de déchets était insuffisamment pratiquée (3,9%). Le transport des
ordures ménagères se faisait par les poussepousses (petits chariots) dans 81,6%
des cas et l’évacuation des ordures se faisait une fois par semaine dans 73,7% des
cas. 67,1 % des enquêtés connaissaient les dangers dus à la présence des déchets
A Mbujimayi, KASANGYE et al (2016) ont conclus que la gestion des déchets
concerne plus les femmes (94,7%) que les hommes; les lieux publics restent les
endroits privilégiés ou 50% de ménages jettent leurs déchets; dans 83,5% des cas
les déchets générés étaient solides.
Quant à SOMBO (2021), les enquêtés ne disposent pas de poubelles dans leurs
ménages, 43,5% jettent ou stockent les déchets dans les rigoles/caniveaux, 35,5%
jettent leurs déchets sur la route et enfin 21% stockent leurs déchets dans les
poubelles des voisins. Ceci prouve que la plupart de ménages n’ont pas la volonté
de disposer d’une poubelle ou par manque de moyen financier, soit l’ignorance
de ne pas connaitre le danger qui peut leur arriver.
DOBO avait mené une étude sur la problématique de déchets ménagers dans la
commune de kalamu en 2021. Il ressort que 60 ,9% utilisent la collecte puis
évacuation, par contre 7,2 % et 11,7 % recourent respectivement soit à la collecte,
transport et évacuation ou soit au tri, collecte, transport puis évacuation. Les
problèmes culturels, de manque de matériels et pratique de l’hygiène péris
domiciliaire étaient en relation avec la gestion de déchets. Notamment : le coût de
l’évacuation de déchets (p valu 00), le mode d’évacuation de déchets fécaux (p
valu 00) et le moyen de stockage de déchets utilisé (p valu 00).
Dans l’analyse du niveau de connaissances de la population de la ville de
BUKAVU sur la gestion des déchets ménagers en 2013, NTABUGI a observé que
la population de la ville de Bukavu n’a pas suffisamment de connaissance sur la
gestion des DM. Selon MAGER (1977), cette population serait informée si 100%
des enquêtés était informés sur les systèmes de gestion des DM.
~8~

Par ailleurs, les déchets ménagers solides sont mal gérés dans la ville de Bukavu.
En effet, ces déchets sont stockés dans les poubelles (81,9%) et ils ne sont pas
triés (78.8%). Ces poubelles sont placées à l’extérieur, près de la maison (68,7%).
Elles sont vidées une fois par semaine (43,7%) ou deux fois par mois (32,3%).
Les familles qui ne disposent pas de poubelles à domicile, jettent les DMS dans
différents endroits tel que la cour de la parcelle, les fosses, les caniveaux, etc.
Au regard du parcourt des études présenté ci-haut, un constat se dégage à
l’unanimité que les déchets ménagers sont mal gérés à cause d’une grande partie
de la responsabilité de la population, qui n’a pas des bonnes connaissances, ni des
bonnes perceptions et pratiques sur la gestion des déchets ménagers.
D’où l’intérêt de cette étude a contribué aux efforts pour sensibiliser et apporter
la bonne information a la population de Kalamu sur la gestion de déchets
ménagers, dans le but de prévenir les conséquences sanitaires liées à ce
phénomène.
0.3. Problématique

La gestion des déchets ménagers reste un grand défi pour les municipalités
africaines de manière générale et pour celle de Kinshasa en particulier. Celles-ci
rencontrent d’importantes difficultés pour assurer correctement le service.
Cette situation dont les effets sont visibles par tous, engendre des nuisances
importantes pour les habitants et a des conséquences néfastes sur la santé des
populations sur l’environnement et les ressources naturelles.
Suite au développement accéléré et incontrôlé de la ville, une grande partie de ses
habitants n’est pas raccordé à un réseau d’alimentation en eau potable or, ce
dernier et la gestion des déchets ménagers sont des éléments incontournables pour
l’amélioration de condition de vie et de santé pour le bien-être familial.
Selon AMEGNARAN (2009), on attend par gestion des déchets, l’ensemble des
dispositions permettant la collecte, le transport et élimination écologiquement
rationnelle des déchets, prenant en compte les considérations d’ordre sanitaire
(santé publique), technique, scientifique, et esthétique, économique, social
(attitude de population) et environnementale. Vue de cette manière, la gestion des
déchets est trop problématique en Afrique au sud du Sahara.
Selon ADEME. (2005), le niveau d’instruction de la population en rapport avec
la gestion des DM est important pour une gestion durable des déchets et pour la
protection de l’environnement. Il pourrait permettre aux responsables locaux: i)
d’évaluer la situation présente en matière de quantité et de qualité des DM
produits et suivre leur évolution; d’identifier les spécificités des déchets en
~9~

fonction des caractéristiques des populations et par conséquent bien cibler les
campagnes d’information, d’éducation et de communication; d’impliquer les
ménages et les autres acteurs dans la gestion des déchets.
Parallèlement, elle permettra également d’évaluer les potentialités économiques
et d’élaborer les programmes de valorisation et de recyclage permettant de réduire
le coût de transport des déchets vers les décharges, le développement des filières
de traitement formel et informel, etc, ii) d’optimiser le choix des modes de la
gestion de déchets et iii)de prendre en compte l’évolution du composant déchet
dans la planification de l’urbanisation future (; CHARNAY, 2005; AINA, 2006).
Les DM créent plusieurs problèmes à l’environnement. En effet, AWOMESO et
al. (2010); MASHHOOD, (2011) et MEENA et al. (2011) ont montré que les DM
constituent une source de microbes pathogènes. L’exposition à ces organismes
pourrait présenter des risques sur la santé des êtres vivants (PAYMENT et
KATARINA, 2005 ; MARIJKE, 2010).
En République Démocratique du Congo (RDC) et particulièrement dans la ville
de Kinshasa, la collecte des déchets n’est pas organisée, elle se limite au niveau
de quelques ménages aisés dans le centre urbain. Les ménages qui n’ont pas accès
à cette facilitation rejettent tout simplement les déchets dans les rues, les rivières,
les canalisations et les terrains de football. Aussi, malgré que ces déchets soient
ramassés dans certains ménages par les organisations non gouvernementales
(ONG), le service n’est pas régulier. Les déchets collectés sont délivrés à
l’environnement sans traitement préalable (NTABUGI, 2006,).
Ils finissent la trajectoire dans la nappe aquifère, les rivières et le lac Kivu qui
souffrent du phénomène d’eutrophisation (MUBWEBWE, 2009; MUVUNDJA
et al. 2009). Les DM déposés dans les rivières et les canalisations empêchent le
libre passage de l’eau. En effet, pendant les fortes pluies sur la ville de Kinshasa,
on assiste à de nombreux cas d’inondations pendant lesquelles l’eau balaye les
routes et les avenues. Elle pourrait emporter les microorganismes, les
antimicrobiens, les ML, les nitrates, etc. dans l’eau naturelle (MEENA et al.
2010).
Ceci pourrait contribuer à la pollution de l’eau dans les rivières de la ville de
Kinshasa dont les conséquences sur la biodiversité seraient incalculables. La
matière fécale contient les microorganismes, les antimicrobiens qu’elle véhicule
dans l’environnement (ABU et EGENONU, 2008; WEI et WEE, 2011). Ces
déchets mal gérés, pourraient contribuer à la dissémination des microorganismes
résistants dans l’eau des rivières, et seraient à la base de nombreuses maladies qui
se vivent dans notre milieu telles que le choléra, la fièvre typhoïde, les diarrhées,
etc.
~ 10 ~

Selon SOMBO (2017), l’évacuation des déchets est nécessaire pour des raisons
d’hygiène et d’esthétique, car les déchets en décomposition attirent les mouches,
les rats, les moustiques, … Ils dégagent des odeurs, ils peuvent aussi contenir des
agents pathogènes et des parasites. Une bonne évacuation des déchets est une
étape très importante pour le contrôle des maladies diarrhéiques et vectorielles.
Une bonne collecte des déchets ménagers comprend les étapes suivantes : le
conditionnement à domicile, la collecte, le stockage dans des dépôts
intermédiaires, le traitement et élimination finale (décharge).
Cependant, une gestion adéquate ne peut être réalisée sans un plan de gestion des
déchets bien conçu. Selon ROSSEL ET JORGE (1999), les stratégies de
planification de la gestion des déchets devraient préconiser l’évitement de la
production de déchets, l’utilisation de technologies plus propres, la promotion du
recyclage et de la récupération des déchets, en utilisant un traitement approprié
pour les déchets générés et l’élimination adéquate des déchets (2007).
Le défi de la gestion des ordures ménagères est devenu une priorité pour les
gouvernements partout dans le monde. À l’échelle mondiale, on prend de plus en
plus conscience de la planification et de la gestion de l’environnement, car la
population de plus en plus grande et l’urbanisation accélérée ont provoqué une
augmentation de la génération de déchets ménagers. KOFOWOROLA of(2007) .
Certains pays développés, comme l’Allemagne, les États-Unis et le Japon, ont
réussi à gérer les déchets.
Il y a un passage d’un système de gestion des déchets basé sur les décharges vers
un système plus intégré. La gestion intégrée des déchets est considérée comme la
clé du succès du traitement des ordures ménagères. HU D (1998) et al. La
séparation des déchets est une composante essentielle d’un système intégré de
gestion des déchets intégrée MC DOUGALL F et al (2001).
Bien que des progrès aient été réalisés en ce qui concerne la séparation des sources
de déchets mondiaux, il existe encore un grand écart dans la réduction et le
recyclage des déchets domestiques par rapport à de nombreux pays avancés.
Dans de nombreuses villes (à croissance rapide) des pays en développement, le
traitement des déchets ménagers est devenu un problème politique essentiel. Les
politiques et les règlements visant à la bonne gestion des déchets, allant du
contrôle particulier des déchets au niveau des ménages aux efforts intégrés de
réduction des déchets dans les municipalités et à l’échelle de l’économie, ont été
mis en œuvre avec des résultats mitigés .CHOE et al (1999).
Une bonne gestion des déchets solides implique la hiérarchie séquentielle de la
réduction des sources, de la réutilisation, du recyclage et de l’élimination sûre.
~ 11 ~

TADESSE et al (2008). Il serait impossible de comprendre et de gérer


efficacement les déchets si la gestion ne tient pas compte de la génération de
déchets. Afin de maintenir une bonne gestion des déchets, nous avons besoin non
seulement de données précises sur la génération de déchets, mais aussi
d’informations sur le comportement et l’attitude des personnes en matière
d’ordures ménagères. BISSON et al (2002).
Les efforts de réduction des déchets ménagers à la source et au moyen de diverses
techniques comme le recyclage, la réutilisation et le compostage déterminent le
schéma de gestion des déchets optimal. CHOE (2008). Il est souligné que les
dommages environnementaux ne résultent pas seulement de la quantité de déchets
générés (de la consommation et de la production), mais aussi de la manière dont
les déchets sont éliminés CHOE op cit.
Bien que la compréhension du comportement économique et social des ménages
soit essentielle pour améliorer la gestion des déchets solides des ménages, ces
études en République Démocratique du Congo (RDC) ne sont guère disponibles.
Des études empiriques sur l’impact du statut économique et social des ménages
et les attributs des déchets et des préoccupations environnementales sur les
pratiques d’élimination des déchets solides sont nécessaires pour améliorer la
gestion des déchets solides au niveau des ménages en RDC.
(BENENGE. E,2020) travaillant sur la problématique de l’insalubrité dans la
commune de Bandalungwa, arrive à la conclusion selon laquelle :
L’absence de la pratique de l’hygiène de l’eau, type de source d’eau du ménage,
taille du ménage, mode d’évacuation des ordures ménagères, existence des
maladies du péril fécal et du main sale, mode d’évacuation des déchets fécaux et
possession des toilettes sont à la base de mauvaise gestion des déchets, donc de
l’insalubrité dans la commune de Bandalungwa. BONENGE op cit.
Parallèlement pour MVILAKANI, la population du quartier ASSOSA avait de
mauvaises connaissances sur la gestion des déchets liquides. Etant donné que :
Seulement 40% avait la connaissance de la gestion des déchets liquides, 70,2%
confondent les ordures solides et les ordures liquide ; 83% ne connaissent pas le
risque de la mauvaise gestion des déchets ménagers liquides, 61% n’avait pas des
moyens de collectes des déchets.
Le rapport de JICA RDC (2000) lors d’une étude de faisabilité sur
l’assainissement de la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo.
(Rapport final, 159 P) souligne que dans la plupart des communes, il n’existe pas
d’infrastructures d’assainissements des eaux usées domestiques, ce qui pose réel
problème environnemental.
~ 12 ~

En effet, chaque ménage gère selon ses propres moyens les déchets liquide. Les
eaux de douches étant souvent éliminées dans un puis perdu et les autres dans les
caniveaux à ciel ouvert ou dans la nature. Pour ce qui concerne les excrétât,
l’assainissement individuel est le système le plus répandu. Il est dominé par les
latrines traditionnelles. JICA, RDC (2000).
Pour sa part AREZKI (2008), conclu que la gestion des déchets en Algérie se
heurte à des problèmes liés au manque de moyens financiers. Humains et
matériels des communes. Ceci est vérifié à travers notre essai d’analyse des couts
de gestion des déchets ménagers dans le cas de la zone intercommunale étudié.
C’est ainsi qu’il a proposé le mode de gestion intercommunal dans le souci de
réaliser des économies d’échelle. Ce qui permettra de minimiser les couts de
gestion à travers surtout la localisation et l’implantation de décharges
intercommunales contrôlées au niveau des communes algériennes. AREZKI op
cit.
LOUKIL et al (2015), dans leur étude sur l’évolution du système de gestion des
déchets ménagers en TUNISIE, ont observé que la gestion des déchets ménagers
est une coresponsabilité entre les différents acteurs. Il semble nécessaire
d’apprendre à produire et à consommer autrement pour créer un modèle de
développement conforme aux principes du développement durable. Et ceci ne peut
être que la responsabilité de chacun d’entre nous. Il s’agit d’une responsabilité
élargie des producteurs (REP) et des consommateurs. LOUKIL, ETA et al (2015).
Des choix et des gestes comme consommer de manière responsable, réemployer
des items, jeter ses déchets dans une poubelle, un bac de recyclage ou un bac à
compost dépendamment de leur nature, relèvent d’initiatives à la fois collectives
et individuelles accessibles au plus grand nombre (LORTIE-FOUMIER, 2015).
Si les scientifiques et les politiques ont leur rôle à jouer dans 1' enjeu de la gestion
des déchets, l'implication et la participation des citoyens, encouragées par
l’éducation, la communication, la sensibilisation et la conscientisation sont
indispensables (AQPERE et RECYC-QUEBEC, 2007).
Des décharges sauvages pullulent dans les quartiers, et inspirent même
l’assignation de noms orignaux, comme le quartier « Petite Poubelle » ou « La
baie des cochons ». Malgré la présence de poubelles publiques dans la ville, c'est
pratique courante de jeter ses déchets par terre ou sur la plage.
Notre étude s'inscrit dans le champ de la communication environnementale en ce
sens qu'elle recourt au discours pour cerner la façon d'appréhender
l'environnement et pour encourager des perceptions de l'environnement
valorisantes et respectueuses.
~ 13 ~

Ces dernières années, la question des déchets devient alarmante aussi bien dans
les pays développés que dans les pays en voie de développement. En effet,
l’augmentation du volume des déchets solides municipaux pose des sérieux
problèmes dans les zones urbaines. La croissance démographique, l’amélioration
du niveau de revenu par tête et du niveau de l’activité économique, ont eu pour
conséquence d’augmenter la production des déchets solides.
Cette grande production des déchets constitue une menace pour la qualité de
l’environnement et du cadre de vie, et le problème de gestion de ces déchets
solides devient le souci majeur des collectivités. Aussi les déchets ménagers ne
peuvent être aperçus sans liaison avec leurs contextes géographiques que ce soit
la géographie physique ou de la géographie sociale.
Les recherches de GOUHIER (1985) portent sur l’analyse de l’interface entre ce
que l’on pourrait appeler les systèmes sociaux (population, origine ou niveau
social, comportement) et les déchets (nature, production), et les implications de
cette interface dans l’espace ( Le DORLOT, 2004). D’où le déchet ne peut être
vu sans liaison géographique, raison pour laquelle toute région géographique doit
concevoir sa propre stratégie de gestion de déchet.
C’est ainsi que le comportement de l’individu en tant que l’élément producteur
est un des facteurs qu’il faut prendre en considération dans toutes stratégies de
gestion des déchets. En effet, la problématique de gestion des déchets est
fortement liée à la perception de ce que sont les déchets, de ce qu’ils représentent
pour le citoyen en matière de risque de dégradation environnementale, et de
danger pour la santé.
En fait, la bonne gestion des déchets est liée fondamentalement au comportement
des habitants, la manière dont les citoyens disposent leurs déchets, les moyens de
collecte utilisés, la fréquence dont ils se font débarrasser de leurs déchets, leurs
respects de la disposition et de la distribution des bacs à déchets dans les quartiers
ainsi que leur participation et implication dans l’opération de gestion des déchets
ménagers.
D’où l’interrogation de cette étude est de répondre à la question suivante : quelle
est le niveau de connaissances et pratiques des habitants du quartier MATONGE
dans la commune de KALAMU sur la gestion de déchets ménagers ?
0 .4. Hypothèse de l’étude

En réponse anticipée à cette interrogation, nous formulons l’hypothèse suivante ;


les habitants du quartier Matonge dans la commune de KALAMU n’ont pas de
bonnes connaissances, ni pratiques sur la gestion des déchets ménagers.
~ 14 ~

0.5. Objectifs de l’étude

0.5.1. Objectif général

L’objectif général de cette étude est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie


des ménages à travers la transmission des notions sur la bonne gestion de déchets
ménagers.
0.5.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques se présentent comme suit :


- Faire une description des caractéristiques sociodémographiques des
habitants du quartier Matonge
- Observer les connaissances et pratiques des habitants du quartier Matonge
sur la gestion de déchets ménagers.
- Evaluer le niveau de connaissances et pratiques des habitants du quartier
Matonge sur la gestion des déchets ménagers.
- Dégager les forces et faiblesses afin de proposer un projet pour
l’amélioration des gestions des déchets ménagers.
0.6. Méthode et technique

0.6.1. Méthode

Cette recherche étant descriptive et transversale, nécessite l’utilisation de la


méthode d’enquête sur terrain pour sa réalisation.
0.6.2. Technique

A la méthode d’enquête, était associes les techniques suivantes :


- La technique documentaire : comme moyen pour consulter des ouvrages,
des travails antérieurs, le site internet correspondant à notre sujet,
- La technique d’observation directe : elle permet outre d’atteindre
directement les unités de l’étude, mais également palper du doigt les réalités
sur le terrain des connaissances et pratiques des habitants du quartier
Matonge sur la gestion des déchets ménagers ;
- Les interviews : il est une technique qui a permis aux enquêtés d’exprimer
les opinions et désires sur la situation des déchets ménagers dans leur
quartier.
~ 15 ~

0.7. Délimitation de l’étude

Le présent travail s’inscrit dans le domaine de la sante publique précisément, dans


l’hygiène du milieu de l’habitation et de la prévention des maladies liées à
l’insalubrité environnementale. Dans ce cadre, elle aura lieu au quartier Matonge
de la Commune de Kalamu durant la période du 10 mai au 10 juin 2023.
0.8. Plan du travail

En dehors de l’introduction et la conclusion, notre travail comporte quatre


chapitres dont :
- Le première traite du cadre logique.
- Le deuxième décrit la méthodologie
- Le troisième présente les résultats et la discussion ;
- Le quatrième est consacré à l’élaboration du dossier projet.
~ 16 ~

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE

Ce chapitre concerne la définition des concepts clés du sujet, la présentation des


généralités sur la gestion des déchets et présente le schéma conceptuel
1.1. DEFINITION OPERATIONNELLE DES CONCEPTS DE BASE

1) Déchets ménagers
Selon SANE cité par DIABAGATE (2009), on appelle déchet ménager, le déchet
produit quotidiennement par les ménages lors de leurs activités quotidiennes. Ce
concept inclut : les ordures ménagères proprement dites, les débris de verre à la
vaisselle, les feuilles mortes, les balayures, les cèdres, les déchets en provenance
des écoles et des bureaux, etc.
2) Connaissance
Elle est décrite comme une prise de recul personnelle ou collective par rapport à
l’information. Elle résulte alors du traitement intellectuel et de l’appropriation par
l’individu des informations qu’il acquiert (LASSINA, 2018).
3) Pratique
Littéralement, elle signifie l’exécution de ce qu’on a assimilé ou conçu, projeté
ou imaginé. Elle réfère également à l’usage, la coutume, la façon d’agir dans un
pays donné, dans une classe particulière de personnes (LASSINA, op.cit).
4) Déchet
Généralement, un déchet désigne tout produit que son propriétaire abandonne tels
que : les vieux vêtements, les rebuts de construction, les autos usagées, les
médicaments dont les dates d’utilisation sont périmés, les débris alimentaires de
la cuisine, etc. (PARADIS O 1983)
5) Gestion des déchets ménagers
La gestion des déchets désigne l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre
pour limiter, recycler, valoriser ou éliminer des déchets. (NAVARRO
1994). C’est à dire des opérations de prévention, de pré collecte, de transport et
toutes opérations de trie et de traitement, afin de réduire leur effet sur la santé
humaine et sur l’environnement. La gestion des déchets concerne tous les types
de déchets, qu’ils soient solides ou gazeux, chacun possédant sa filière spécifique
(DIABAGATE, 2009.)
~ 17 ~

6) Pollution
Pour le dictionnaire encyclopédique environnement et développement durable, la
pollution désigne l’introduction directe ou indirecte par suite de l’activité
humaine, des substances ou de chaleur dans l’air ou sol, susceptible de porter
atteinte, a la santé humaine qui entrainent des écosystèmes aquatiques ou des
écosystèmes terrestres, qui entrainent une détérioration de l’environnements.
(DOBO,2020)
7) Environnement
Le dictionnaire encyclopédique et développement durable définit
l’environnement comme l’ensemble des éléments qui constituent le voisinage
d’un être vivant ou d’un groupe d’origine humaine, animale ou végétale et qui
sont susceptible d’interagir avec lui directement ou indirectement.
Les composantes de l’environnement comprennent quatre groupes de variables en
interrelation les unes avec les autres. Le biotope, la biocénose, la population
humaine et les composantes culturelles (DOBO, 2020).
8) Nuisance
La nuisance désigne tout facteur urbain ou industriel qui constitue une gêne, un
préjudice, un danger pour la sante. Autrement, une nuisance c’est tout élément
préjudiciable à la sante de l’homme et l’environnement ( LIKOLI 2015).
9) Salubrité publique
La salubrité vient de salubre qui est synonyme de sain, c’est à dire qui contribue
à la sante. La salubrité c’est le caractère de ce qui est favorable à la santé des
hommes par contre la salubrité publique est l’ensemble des mesures édictées par
l’administration publique en matière d’hygiène des personnes, des animaux et des
choses. (MUZUMBI, 2008).
En ce qui concerne notre ville, la salubrité publique peut être comprise comme
étant l’ensemble des activités qui sont entreprises par l’administration publique
afin de rendre la ville propre et saine. Il s’agit d’assainir le milieu en écartant tout
ce qui peut nuire à la sante de la population (WOLOPIO 2012).
10) Insalubrité
Selon la loi de 1850, « les logements réputés insalubres se trouvent dans des
conditions de nature à porter atteinte à la vie ou à la santé de leurs habitants ».
(YANKEL FIJALKOW, 1902)
~ 18 ~

Pour nous, l’insalubrité est la qualité de ce qui n’est pas favorable à la santé. C’est
état malsain, impropre dans lequel se trouve un environnement pour la vie de
l’être humain. Elle constitue un danger permanent pour la population dans la
mesure où elle expose celle-ci à la maladie susceptible de constituer un obstacle
à la bonne marche de la communauté.
11) Assainissement
Du verbe ‘’assainir ‘’, l’assainissement est l’amélioration de toutes les conditions
de vie dans le milieu physique, mental et social de la vie de l’homme, qui est
susceptible d’influer directement ou indirectement sur la sante de ce
dernier. Assainir un milieu, selon OMS, est synonyme de rendre ce milieu sain,
vivable. (WOLOPIO, 2012)
L’assainissement du milieu peut alors se définir comme étant l’ensemble
d’activités visant l’amélioration des conditions de vie pouvant influencer
défavorablement la santé.
12) Hygiène
L’hygiène est l’ensemble des mesures par lesquelles l’homme se conserve en
bonne santé, elle peut être entendue comme la propriété qui accompagne l’homme
dans toutes les activités qu’il entreprend. (NGOLA, 2003)
1.2 Généralités sur la gestion des déchets ménagers

1.2.1. Type des déchets ménagers

On entend par déchets ménagers tous les débris générés par les ménagers tel que
les déchets de nourriture ou des préparations des repas, balayures, objets
ménagers, journaux et papier divers, emballages métalliques de petite dimension,
bouteilles, emballages papier ou plastiques, chiffons et autres résidus textiles, etc.
On y inclut également les déchets végétaux provenant de l’entretien des jardins,
des cours etc. Bien souvent, on assimile aussi aux déchets ménagers d’autres
débris dans la mesure où ils sont de nature similaire aux déchets des ménages et
produit par des individus dans les proportions relativement proches.
On citera par exemples les déchets :
- Des commerces ;
- Des bureaux
- De l’artisanat ;
- Des administrations ;
- Des halles ;
- Des foires ;
~ 19 ~

- Des marchés ;
- Des collectivités (les cantines, de l’entretien des espaces vers et des voiries
ainsi que tous les objets et cadavres de petits animaux abandonnée sur la
voie publique).

Cette énumération exclut formellement les déchets de chantiers, de construction


et de travaux public (déblais, gravats, décombrant métallique, les produits toxique
ou dangereux et commerciaux) ne satisfaisant pas aux critères ci-dessus. Les
déchets hospitaliers et autres objets susceptible de véhicules, des pollutions
bactériologiques ou médicamenteuses ; tous ces déchets qui, en raison de leur
encombrement, de leur poids ou de leur nature, ne pourraient être chargés dans le
véhicule de collecte.
1.2.2. Organisation de la collecte des déchets ménagers

Comme pour la plupart des pays à travers le monde, le pays en développement


n’échappe pas aux problèmes posés par l’augmentation sans cesse de la croissance
de la production des déchets et aux conséquences que cela entraine sur la collecte,
l’évacuation et élimination de ceux-ci.
Si la résolution du problème est relativement aisée dans le milieu rural ou la
matière organique peut être enfoui pour fertiliser les sols et reste détruit par
combustion sans trop de nuisance.
Dans ces zones, la forte concentration des populations et des activités
économiques est à l’origine d’une production importante et diversifiée de déchets
dont la gestion nécessite la mise œuvre de moyens importants et d’infrastructures
adaptées.
La collecte est l’ensemble des opérations qui consistent en l’enlèvement des
déchets de points de regroupement pour les acheminer vers un lieu de tri, de
regroupement, de valorisation, de traitement ou de stockage. On distingue
plusieurs types de collecte dont (PARADIS et al, 1983) :
 Collecte classique
Se rapporte à la collecte en mélange, c’est une collecte traditionnelle, sans triage
 Collecte sélective
C’est une collecte de certains flux de déchets (recyclables, secs et fermentes
cibles), préalablement séparés par les producteurs, en vue d’une valorisation ou
d’un traitement spécifique. La collecte sélective s’applique autant aux déchets
ménagers qu’aux industriels.
~ 20 ~

 Collecte porte à porte


Mode d’organisation de la collecte dans lequel le contenant est effectué à un
groupe d’usagers nommément identifiable et le point d’enlèvement est situé à la
proximité du domicile de l’usager ou de lieu de production des déchets.
1.2.3. Processus de gestion de déchets ménagers

La gestion des déchets est l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour
le ramassage des ordures. C’est une opération qui consiste en la pré-collecte, la
collecte, au transport, au traitement (toute opération de tri), à l’élimination
rationnelle et écologique des déchets y compris les activités d’information,
d’éducation et de communication. La gestion des déchets concerne également tous
les types de déchets (solides, liquides ou gazeux) avec des filières bien
spécifiques.
Selon NAVARRO (1994), une gestion durable est une expression interdépendante
du développement durable. Elle consiste à l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles dans le souci de satisfaire les besoins actuels sans compromettre ceux
des générations futures. Cette gestion est constituée de plusieurs étapes tels que :
1) La pré-collecte des déchets ménagers

La pré-collecte des ordures est l’ensemble des opérations d’évacuation des


déchets depuis leur lieu de production jusqu’au lieu de prise en charge par le
service de collecte. Elle peut se faire selon deux modes à savoir l’apport volontaire
et le porte à porte.
2) Collecte
Elle est une opération consistant à collectionner les déchets qui se trouvent dans
un endroit pour les déplacer ou les mettre dans une poubelle.
3) Ramassage

Le ramassage est le fait de collecter les déchets afin de les sortir dans le couloir
avant d'aller les stocker dans le bac à ordures. Ce bac sera vidangé par le camion
benne qui ira les déposer à un lieu aménagé et autorisé.( Albert.G, 1990).
4) Stockage
Le stockage est le fait de stocker, de rassembler les déchets à un endroit
quelconque, mais en principe, aménagé et autorisé, mais non improvisé.
~ 21 ~

5) Réemploi
Le réemploi est le fait de récupérer un déchet, en lui donnant des formes
particulières pour un usage précis. Par exemple, récupérer une tôle pour fabriquer
un brasero, ou pour souder un véhicule troué. (Albert G, 1990).
6) Réutilisation
La réutilisation est le fait de récupérer un déchet et de l'utiliser de nouveau sans
le moindre traitement ou la moindre transformation. Par exemple, récupérer un
déchet en plastique dans la poubelle, on l'époussette puis on l'utilise de nouveau
comme emballage, c'est le cas aussi d'une boite de lait qu'on réutilise comme
récipient pour garder de l'huile etc.
Selon l'encyclopédie libre, il y a plusieurs principes de gestion des déchets dont
l'usage varie selon les pays ou les régions. La hiérarchie des stratégies s'articule
autour de la règle de « trois R » c'est-à-dire Réduire, Réutiliser et Recycler.
 Réduire la quantité des déchets
La réduction des déchets doit se faire à la source. La réduction c'est un principe
de gestion des déchets selon lequel les produits sont conçus et fabriqués pour
diminuer le volume des déchets solides et la quantité des déchets dangereux dans
le flux des déchets solides.
Par exemple, pour réduire la quantité des déchets, nous devons acheter les
produits avec un minimum d'emballages et qui durent plus longtemps ou qui sont
réparables.
 Réutiliser les produits
Un exemple de réutilisation est celui de bouteille en verre (BOUKIN), soit une
utilisation après lavage et stérilisation soit par la fonderie.
 Recycler les matériaux
Il est possible aujourd'hui de valoriser, c'est-à-dire récupérer et utiliser des
nombreux matériaux que l'on trouve dans les déchets : tri, recyclage, compostage.
1.2.4. Techniques de gestion des déchets

Généralement, il y a deux techniques de gestion des déchets et des ordures


ménagères : procédés modernes et procédés classiques. (PARADIS et al, 1983).
~ 22 ~

1) Procédés classiques
Ce sont des techniques de gestion traditionnelle des déchets dans lesquelles on
utilise des méthodes non appropriées et non contrôlées pour éliminer les ordures
ménagères.
Ces méthodes sont les décharges sauvages, l'incinération incontrôlée,
l'enfouissement non contrôlé et les déversements des déchets dans les endroits
non appropriés.
2) Procédés modernes
A côté des procédés classiques de gestion des déchets et des ordures ménagères,
il existe des procédés modernes visant à récupérer les matières premières ou à
permettre une valorisation des déchets. Ici, les déchets ne sont pas considérés
comme des débris dont il faut se débarrasser, mais plutôt comme une matière
première ou comme une ressource à valoriser. Parmi ces procédés, on note d’après
(AGHT.M en 1985) :
 Les décharges contrôlées
C’est un procédé le plus simple et souvent le plus économique dans la mesure où
le coût d'approche est limité. C'est un procédé le plus utilisé dans les nombreux
pays pour les ordures ménagères et pour certains déchets industriels ;
 La production de combustible solides stockés
Se présentant sous forme des granités ou des flacons et pouvant être utilisés
moyennant quelques adaptations ;
 La récupération du méthane
Produit par la fermentation anaérobie des déchets, soit dans les décharges
contrôlées, soit dans des enceintes spéciales.
Hormis les procédés modernes précités, il y a aussi d'autres procédés modernes
de traitement des ordures, il s'agit de :
 L'incinération
Technique qui consiste à brûler les déchets pour les transformer. Par ce procédé,
la matière organique est complètement détruite, ce qui permet une réduction
considérable du volume des rebuts. La chaleur produite peut servir de sources de
chauffage à édifice, à des serres ou pour autres fins ;
~ 23 ~

 L'enfouissement sécuritaire :
Les déchets sont déposés à couche successive d'environ 2m. Entre deux couches
des déchets, on étend une couche de terre de 15 à 30cm d'épaisseur. Les bactéries
se trouvant dans la terre vont dégrader les détritus organiques qui lui avaient été
emprunté.
En plus d'être un processus de recyclage écologique, sa réglementation stricte en
fait une solution très acceptable du point de vue économique. Ce procédé ne peut
pas être utilisé pour les déchets toxiques ou bio dégradables ;
 Compostage :
Technique qui consiste à faire fermenter rapidement les produits fermentables
cibles contenus dans les déchets urbains. Il en résulte un compost utilisé
principalement pour enrichir les terres agricoles comme engrais chimiques. Mais
ce procédé nécessite une réparation des déchets.
1.2.5. Problème de la sante publique lié à la mauvaise gestion des déchets
ménagers

Un environnement malsain est propice à la prolifération des insectes nuisibles


comme les moustiques, mouches, cafards, souris. La parasitologie est l’étude de
l’interaction entre deux populations d’être vivants dont un vit au dépend de
l’autre. Il suffit de considérer l’écologie vectorielle
1.2.5. a. Mouches

Les espèces des mouches importantes sont : la mouche commune, la petite


mouche domestique, la mouche faciale, la mouche grise de la viande, la mouche
piqueuse des étables
1.2.5. b. Souris, Cafards

Ces espèces bien étant différentes sont nuisibles à l’environnement de l’homme.


Les aires urbaines insalubres sont propices à leur production, ils vivent du reste
de cuisine, de fèces et de déchets organiques en générale.
1.2.6. Pathologies liées à la mauvaise gestion des déchets ménagers

a. paludisme
C’est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des
moustiques de type Anophèle femelle. On pensait à l’origine que cette maladie
provenait des zones marécageuses où le nom de paludisme dérivé du mot ancien
~ 24 ~

« palud » (maraes). En 1880, les scientifiques ont découvert véritable cause du


paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium transmis d’une personne
à une autre par piqure de moustique (Anophèle femelle qui a besoin du sang pour
nourrir ses œufs).
b. Fièvre typhoïde
Les salmonelles sont responsables de la fièvre typhoïde et paratyphoïde ayant
l’homme pour réservoir, la contamination se fait par injection d’eau ou d’aliment
ayant subi une contamination fécale d’origine humaine. Comme toutes maladies
à transmission oro-fécale, ces fièvres surviennent le plus souvent dans les zones
où l’hygiène est précaire.
~ 25 ~
Age de l’enquêté
1.3. Cadre Conceptuel Sexe de l’enquêté
Niveau d’instruction
Figure 1 : Cadre Conceptuel Caractéristiques Occupation socio-professionnelle
sociodémographiques Etat matrimonial
Statut de l’enquêté dans le ménage
Statut de l’enquêté dans la parcelle
Ancienneté dans le quartier
Information sur la gestion des déchets ménagers

Etape de gestion de déchets


Connaissances et pratiques Importance de la gestion des déchets
sur la gestion des déchets Connaissances sur la gestion Conséquence d’une mauvaise gestion des déchets
ménagers des habitants du de déchets ménagers Type de déchets connus
quartier Matonge dans la
commune de Kalamu

Type des matériels


Existence de la sélection des déchets
Motif de non-existence de trie
Problème des matériels liés à Existence d’un abonnement d’évacuation
la gestion de déchets
ménagers Matériel pour les déchets
Ouvrage ou des sites de transport des déchets ménagers
Localisation des sites d’évacuation

Pratique des ménages sur la Fréquence d’évacuation des déchets


gestion de déchets ménagers
Moyen utilisé pour évacuer les déchets
Model de coût
~ 26 ~

I.3.1. Explication du schéma

Le schéma conceptuel présenté ci haut, regroupe l’ensemble de nos variables qui


seront exploités pour évaluer les connaissances et pratiques des habitants du
Quartier Matonge dans la Commune de Kalamu sur la gestion des déchets
ménagers .Les aspects de cette évaluation vont concerner à la fois les matériels
utilisés, les habitants, les perceptions et les connaissances des notions sur la
gestion des déchets ménagers.
CONCLUSION PARTIELLE

La gestion des déchets ménagers solides reste un grand défi pour les municipalités
africaines de manière générale et notamment pour celle de Kinshasa en particulier.
Celles-ci rencontrent d’importantes difficultés pour assurer correctement le
service.
Cette situation dont les effets sont visibles par tous engendre des nuisances
importantes pour les habitants et a des conséquences néfastes sur la santé des
populations, sur l’environnement et sur les ressources naturelles.
C’est pourquoi nous avons choisi ce sujet dans le souci d’atteindre la participation
de la population afin de cerner les différentes entraves à la meilleure gestion des
déchets ménagers au sein de la commune de Kalamu. C’est ainsi que nous avons
exploité le schéma conceptuel présenté précédemment pour évaluer les
connaissances et pratiques des habitants du quartier Matonge sur la gestion des
déchets ménagers.
~ 27 ~

CHAPITRE 2. : CADRE METHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre, nous allons indiquer clairement la méthodologie et les matériels


utilisés dans ce travail, ainsi que la façon dont nous allons procéder pour collecter
les données.
2.1. Méthodologie de l’étude

2.1.1. Présentation du quartier Matonge

2.1.1.1.Situationgéographique
3

Nous commençons par signaler que la commune de Kalamu est une subdivision
politico administrative de Kinshasa dans laquelle se trouve le quartier Matonge.
La commune de Kalamu est dirigée par un bourgmestre. En tant que milieu de
vie, l'histoire de la commune de Kalamu fait partie intégrante de l'histoire de la
ville province de Kinshasa.
La commune de Kalamu a été créée par l'arrêté Royal n° Léon/211/245 d'octobre
1957. Son premier dirigeant fut Monsieur Arthur PINZI jusqu'à l'indépendance
du Congo Belge en 1960. Lors de sa création, elle était subdivisée en cinq cités,
parmi lesquelles il y a Kauka, Matonge, Immo- Congo, Kimbangu et Yolo.
De toutes ces cités, seule la cité Kimbangu était attribuée aux particuliers pour
construire de nouvelles maisons d'habitation. En plus de l'espace territorial de
Kimbangu, les particuliers occupèrent les espaces abandonnés par l'ONL à
~ 28 ~

Matonge et à Yolo spécialement dans l'actuel quartier Matonge I, Yolo Nord III,
Yolo - Sud III et Yolo - Sud IV.
Créée sur une superficie de 6,6 Km2, soit 660 ha, la commune de Kalamu est
limitée de part et d'autre par 7 communes, parmi lesquelles nous avons :
- Au Nord, les communes de Kinshasa et Barumbu ;
- A l'Est, la commune de Limeté ;
- Au Sud, les communes de Ngaba et de Makala
- A l'Ouest, les communes de Ngiri et Kasa-Vubu
Du point de vue du réseau routier, elle se sépare :
- Des communes de Kinshasa et Barumbu, par l'avenue de la Funa ;
- De la commune de Makala, par l'avenue Kikwit ;
- De la commune de Limete, par l'avenue de l'université ;
- De la commune de Kasa vubu, par l'avenue Kasa vubu ;
- De la commune de Ngiri Ngiri, par l'avenue Elengesa ;
- De la commune de Ngaba, par le croisement des avenues de l'Université et
Kikwit.
2.1.1.2. Aspects biophysiques

Les aspects biophysiques du quartier Matonge ne sont pas différents de ceux de


l'ensemble de la commune de Kalamu. Concernant le relief, le quartier Matonge
est situé sur un terrain plat et peu accidenté et sablonneux en grande partie. Son
climat dominant est tropical, chaud et humide en permanence, avec cependant des
nuances selon la latitude et l'altitude (Microsoft Encarta, 2006). Du point de vue
hydrographique, il est longé par la rivière Kalamu provenant de la commune de
Makala jusque dans la commune de Limete.
Sa flore est composée de diverses espèces d'arbres plantés dans des parcelles et
ceux plantés le long de grandes artères telles que les avenues Victoire, Université,
Funa, etc..., mais également des cultures maraîchères pratiquées le long de la
rivière Kalamu.
La faune est essentiellement constituée de petits animaux domestiques que l'on
élève dans les parcelles, dont certains servent à la sécurité de la parcelle ou de la
maison ; tel le cas de chats et chiens.
On y trouve aussi de petites bestioles qui sont nuisibles à la santé de l'homme ;
c'est le cas de moustiques, cafards, rats, etc., suite à la mauvaise gestion de déchets
dans le quartier Matonge.
~ 29 ~

2.1.1.3. Organisation Politico administrative du quartier Matonge

Si la commune de Kalamu est organisée en services spécialisés, le quartier


Matonge est organisé et dirigé par un Chef de quartier nommé par le ministre de
l'intérieur. Ce dernier est secondé, dans ses fonctions, par un chef de quartier
adjoint ainsi que quelques agents, parmi lesquels un secrétaire, un chargé de la
population et deux ou trois agents administratifs.
2.1.1.4. Aspects humains

La population de Matonge est estimée à plus ou moins 6.007 habitants. Cette


population a évolué plus rapidement depuis les années 1980.
En 1980 : la population de Matonge était de 1.200 habitants ;
En 1990 : cette population a évolué jusqu'à 3.000 habitants ;
En 2000 : elle est allée à 5.800 ;
En 2008 ; la population est estimée à plus ou moins 6.007
Le constat fait ici est dramatique du fait que cette population a gonflé de manière
spectaculaire. En réalité, cette population est largement supérieure par rapport à
la capacité de l'espace qu'elle occupe. C'est pourquoi le problème de l'insalubrité
se pose avec acuité. La population est estimée à 5000 habitants/km2
2.1.1.5. Infrastructures et équipements de Matonge

Dans le quartier Matonge, on retrouve un nombre important d'infrastructures. Il


s’agit notamment des hôpitaux et centres hospitaliers dont les plus importants
sont: le Centre « CKR » et le Centre Hospitalier « Les grands Lacs ».
Parmi les écoles, on note les plus importantes: le Lycée Technique de Matonge
(Armée du salut), Lycée technique de Kalamu, Ecole des enfants désœuvrés située
au carrefour des jeunes sous l'encadrement du Fonds des Nations Unies pour la
Population (UNFPA), Institut Muanda, EP Armée du salut, EPA 1 et 2, Mont
Fleuri de la sale, collège Belgo congolais, complexe Lomami ,etc. Il existe
d'autres écoles de formation des métiers qui ne sont pas à exclure et dont on ne
connaît pas estimer le nombre exact.
Quant aux Eglises, elles poussent comme les champignons presque dans chaque
avenue de Matonge; mais parmi les plus importantes, on note la présence de
l'Eglise Catholique, l'Eglise Faight International Mission (FIM), l'église des
Rachetés de Jésus-Christ (RAJEC), Paroisse armée du salut, église annexe
golgota, mosquée islamique, armée de l'éternel, néo apostolique, Fepaco Nzambe
malamu, Eglise pain de vie, Eglise le messie, Cité Béthel, Eglise évangélique les
~ 30 ~

rachetés de JC, Groupe intercesseur miracle, Cité de prière, Assemblée la grâce,


Tabernacle de la moisson, Armée de victoire, Eglise de Dieu vivant (cellule), etc.
On retrouve aussi à Matonge autres infrastructures comme les Hôtels et autres
bâtiments commerciaux : c'est le cas de la banque «Pro crédit » ; les agences de
transfert d'argent comme Mister cash, Amie Fidèle ; les agences de
télécommunication : Vodacom, Airtel, Orange, Africel, etc. Toutes ces activités
commerciales sont beaucoup plus concentrées autour du rond-point central appelé
communément « la place de la Victoire ».
Parmi les bâtiments publics abritant différents services de l'Etat, on note le bureau
communal, le tribunal de grande instance de Kalamu, le bureau de la police
nationale, etc.
A Matonge, il existe également la desserte en eau potable assurée par la
REGIDESO et en électricité assurée par la SNEL. Quand bien même ce problème
se pose partout dans la ville de Kinshasa, le courant et l'eau sont quand même
présents à Matonge.
Les routes sont présentes à Matonge, et la plupart d'entre elles sont en bon état par
rapport aux restes des routes de la capitale Kinshasa, quand bien même, il se pose
le problème de leur entretien.
Quant au loisir, on note plusieurs boîtes de nuit et bars, certains terrains
municipaux dont ceux de basket-ball, de volley-ball, de football y sont présents,
2.1.1.6. Aspects socio- économiques

Parmi les métiers de la débrouillardise, il y a les cambistes alias « changeurs »


que nous avions comptabilisé à quarante, les « antigangs » (10), les vidangeurs
des poubelles (25), vidangeurs de fosse septiques(4), « Kadhafi » (39), les
mamans « manœuvres »(16), les mamans « Bipupula »(54), les porteurs(11), les
colporteurs(89), ,les chiffonniers (7), les facilitateurs de voyageurs en transport
public alias « les chargeurs) (69), les pasteurs ambulants (13), les
commissionnaires(40), les cantonniers(6), les « secrétaires débout(23), les
« londoniennes (85)», les éboueurs (52), etc. Il convient de rappeler que les
chiffres présentés ne sont que des chiffres officiels de personnes que nous avions
comptabilisées de manière officielle.
Retenons aussi que tous ces métiers ne produisent souvent que des revenus de
subsistance, car ces services ne sont pas permanents à Matonge, mais plutôt
temporels et surtout occasionnels. Aussitôt reçus, les dûs pour les services rendus,
les fonds sont vite affectés à l'achat de la nourriture pour la famille.
~ 31 ~

Ces types d'emplois appelés communément « article 15 » pullulent à Kinshasa et


font vivre les Kinois. Les vidangeurs de fosse septique vident manuellement les
fosses septiques dans les quartiers inaccessibles aux services d'assainissement.
C'est un métier à haut risque, par conséquent bien rémunéré. Tout est fonction de
la profondeur et de la largeur de la fosse septique. Ces genres de métier confirment
l'adage qui dit que « l'argent n'a pas d'odeur ».
Les « commissionnaires » sont des agents commerciaux « informels ». Ils sont
des intermédiaires dans toutes les transactions de vente ou de location de maisons,
de véhicules, de machines, etc.
Les cantonniers sont ces jeunes hommes qui prennent eux-mêmes l'initiative de
boucher les trous des artères publiques avec la terre et des cailloux. Ils sont postés
sur toutes les artères dégradées de la ville et exigent une rétribution au passage
des véhicules pour ce geste de volontariat.
Les « Kadhafi » ne sont rien d'autres que ces revendeurs informels de produits
pétroliers. Ils sont munis de leurs bidons aux carrefours routiers. Ils s'énervent
lorsqu'on les questionne sur leurs sources d'approvisionnement.
Les « secrétaires debout » assurent un secrétariat de « trottoir » pour le traitement
ou la dactylographie de textes.
Les « chiffonniers » collectent les vieux bibelots qu'ils revendent par kilos dans
les sociétés de recyclage de la place.
Ils fouillent dans presque tous les gros dépotoirs pour dénicher quelques objets à
vendre. Ils sont de tout âge et de tout sexe.
Les éboueurs offrent leurs services dans des lieux publics pour se faire rémunérer
à la fin du travail. Ils ramassent aussi les poubelles parcellaires en faisant du porte
à porte. Ils sont rémunérés forfaitairement à la tâche, à la suite d'un marché conclu
de gré à gré.
Les « antigangs » sont ces jeunes sportifs remarquables par leurs biceps qu'on
peut engager momentanément pour assurer la sécurité dans des lieux de fêtes, dans
les bistrots (Nganda), marchés aux puces, etc. Ils sont rémunérés à la fin de
l'exercice de leur tâche.
Les vernisseurs d'ongles sont ces jeunes ambulants qui font du porte à porte pour
offrir des services de manucure et de pédicure. Ils sont munis de tous les matériels
de vernissage et offrent même leurs services à crédit.
Les dockers ou « porteurs » sont ces gens qui chargent et déchargent les
marchandises dans les ports privés, les marchés et les parkings. Le portage se fait
~ 32 ~

à dos d'homme et le métier est payé à la tâche en espèce ou en nature. Ils sont
« embauchés » à la tâche en échange parfois de quelques kilos de produits
vivriers. Parmi les dockers se trouvent aussi certains fonctionnaires qui exercent
le métier comme second emploi.
Les facilitateurs de voyageurs en taxis et taxis - bus sont appelés communément
« chargeurs ». Ce sont ces jeunes hommes qui facilitent l'embarquement de
passagers à bord d'un transport public en percevant au passage une sorte de taxe
par client embarqué dans le véhicule.
Les « parlementaires debout » sont ces hommes, intéressés par la politique, qui
commentent les événements politiques sur les places publiques au sujet de la
bonne marche de la chose publique. Ils sont parfois recrutés pour ce genre de
métier par des politiciens afin de manipuler les opinions.
Les « londoniennes » sont des filles qui font le trottoir dans les hôtels de Matonge,
même au centre-ville pour exercer le plus vieux métier du monde : « la
prostitution ». Elles seraient habillées à la « londonienne », c'est-à-dire à
l'occidentale.
Les mamans « manœuvres » représentent le groupe important de femmes qui « se
débrouillent » dans des marchés publics, Beach, ports privés et gares routières.
Elles jouent le rôle d'intermédiaire, de facilitateurs dans la filière de
commercialisation de produits vivriers agricoles. Leurs activités consistent à
vendre à la place du fournisseur et répartir l'argent en retenant des gains.
Les mamans « Bipupula » sont ces femmes qui aident à partager équitablement
les sacs de maïs et de manioc achetés en gros par deux ou plusieurs femmes qui
ne peuvent l'acquérir seules en entier, étant donné la modicité de leurs bourses.
En contrepartie, les mamans « Bipupula » sont payées pour le service rendu avec
des rebuts de grains de maïs ou cossettes de manioc provenant du contenu du sac
partagé. En d'autres termes, elles aident les femmes à acheter des sacs de céréales,
haricots, cossettes de manioc, haricots à le partager entre les acheteuses, à tamiser
les rebuts et à tirer les bons grains des mauvais.
Elles sont rémunérées avec ses rebuts pour les services rendus. Elles accumulent
ces gains dans toutes les opérations effectuées. Le soir, soit elles les revendent au
marché appelé « Bitula » pour se faire un peu d'argent, soit elles les apportent à la
maison pour l'unique repas du jour. (MABANGA.2003).
Les mamans « Kabola », quant à elles, sont postées devant les chambres froides.
Elles sont spécialisées dans le partage « Kabola » des rames de poisson achetées
par deux ou plusieurs femmes. En contrepartie, elles bénéficient d'une petite
~ 33 ~

rémunération en poissons ou en d'autres vivres frais pour le service rendu.


(MABANGA ,2003).
Les évangélistes ambulants sont ces pasteurs « debout » qui prêchent la Bible dans
des bus ou sur les places publiques comptant sur la foi des passagers et des
passants pour empocher les offrandes, les aumônes, etc.
Les « lavandières ambulantes » font du porte à porte pour offrir leur service
journalier.
Les cambistes sont des changeurs de monnaies. A Kinshasa, on les appelle
« changeurs » ou encore « Bongolateurs » en lingala, la langue locale, qui signifie
« changeurs ».
Les « libraires des trottoirs » vendent des vieux livres sur les trottoirs des avenues.
Les « Tous travaux ambulants » regroupent un grand nombre de chômeurs. Parmi
eux, il y a les laveurs de véhicules en stationnement et les gardiens de voitures
dans des places publiques ; les cordonniers, les cireurs de souliers, les
mécaniciens, les plombiers, les nettoyeurs de tapis, les laveurs des assiettes, les
coiffeurs, etc.
Pour ces gens, la satisfaction des besoins élémentaires se réduit à sa plus simple
expression : les habits de la friperie, un bol de farine de maïs avec du poisson
chinchard. Ils font tous ces métiers pour satisfaire leurs besoins élémentaires. Ils
se contentent d'un petit pourboire pour les services rendus selon le bon vouloir du
client. Ils font du porte à porte pour de modiques sommes ou en échange d'un
repas.
Tous ces gens (de petits « boulots »), qui sillonnent Kinshasa à longueur de
journée développent une sensation de bien - être grâce à « l'article 15 », c'est-à-
dire à la débrouillardise. Ils s'estiment heureux. Ils ne vivent pas sous pression. Ils
ne sont pas stressés, parce que le temps est très élastique pour eux. Ils s'accrochent
à la vie et ne pensent à aucun moment au suicide. Ils aiment la vie.
Pour eux, le pauvre est celui qui est « mort ». Certains parmi ces « tous travaux
ambulants », dorment partout où ils le peuvent, sur les vérandas des magasins du
centre-ville, sous les voitures garées dans les parkings, dans des marchés, etc.
~ 34 ~

2.1.1.7 ORGANIGRAMME

BOURGMESTRE
POL AN DG
ICE R M
SERVICE
BOUGMESTRE
TECHNIQUE
ADJOINT
ANTENNE FONCT.P/ACTIF

CHEF DE BUREAU
ANTENNE
FONCT.P/ACTIF
SECRETERIAT
COMMUNAL
AFFAIRE URBANISME
SOCIALE

PERSONNEL CENTREORDON
CULTURE ET HABITAT
NACEMENT
ART
FINANCES ET
COMPTABILITEB
CONTENTIEUX
UDGETAIRE GENRE, TOURISME
FAMILLE, ENF
ECONOMIE
ETAT CIVIL
JEUNESSE TRAVAUX. P.
I.P.M.E INFRAST

POPULATI
ON SPORTS ET TRANSPORT(
COMMERCE LOISIRS ESM)
SUBDIVSION ADMNI ET EXT
HYG.A.ZONE AGRICULTUR
KIMBAN SANTE E
ENERGIE
GU III
YOLO
MATON KIMBAN SUD I
GE I GU I ENVIRONNEM
YOLO ENT
MATON KIMBAN SUD II
GE II GU II
YOLO DEVELOP. RUR
MATON YOLO SUD III
GE III NORD I
YOLO
KAUKA I YOLO SUD IV
NORD II
PINZI
KAUKA II YOLO
NORD III
KAUKA III IMMO
CONGO
~ 35 ~

2.1.1.8. Situation démographique

Le tableau ci-dessous esquissé présente succinctement la situation démographique


de neuf dernières années assorties de la densité correspondante.
Tableau 1 : Population du Quartier Matonge

N° Quartier Superficie Nombres Nombres Population


(m2) de rues de
parcelles
08 Matonge 1 441331 12 558 8014
09 Matonge 2 381327 17 699 8270
10 Matonge 3 401909 18 73 8587
Source : Service d’habitat et de population de la commune de Kalamu.
2.1.2. Population cible

OMANYONDO (2003), définit la population cible comme étant l’ensemble des


sujets ou des éléments définit par des critères établis pour l’étude, ils ont en
commun plusieurs caractéristiques..
Dans le cadre de notre étude, la population cible est représentée par les habitants
du quartier MATONGE dans la commune de KALAMU.
2.1.3. Critère d’inclusion et d’exclusion

Pour être inclus dans cette étude, les conditions suivantes devraient être
respectées :
- Être habitant du quartier Matonge,
- Avoir l’âge de 18 ans révolu ou plus,
- Donner son consentement à participer à notre étude,
- Sont exclus, toute les personne n’ayant pas répondu à ces critères.
2.1.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon

L’échantillonnage désigne l’opération qui consiste à identifier un sous-groupe


d’individu représentatif d’une entité ou population afin d’y recueillir des données
statistiques. C’est aussi un processus par lequel un groupe de personnes ou sous
ensemble d’une population est choisi, de telle sorte que la population entière soit
représentée.
~ 36 ~

- Pour notre étude, nous avons utilisé l’échantillonnage à plusieurs degrés


dont le premier niveau a consisté à tirer le quartier MATONGE parmi tous
les quartiers de la commune de Kalamu ;
- Le second degré, nous a parmi de tirer dix avenues accessibles du quartier
MATONGE ;
- Au troisième degré dans chaque avenue sélectionnée, nous avons retenu 20
parcelles séparées les unes des autres par un pas de sondage de 5 ;
- Le quatrième degré consiste à choisir au hasard un ménage de la parcelle
retenu avec laquelle nous nous sommes entretenus conformément à notre
questionnaire.
Tableau 2. : Echantillon de l’étude

Nom d’avenues Nombre Nombre de Nombre de


d’enquêtés par parcelle a parcelle a enquêté
avenues enquêtés à gauche à droite
BUSU MELO 40 20 20
IREBU 40 20 20
DORUMA 40 20 20
DJABIRI 40 20 20
DJOLU 40 20 20
LOPORI 40 20 20
IKELEMBA 40 20 20
BADJOKO 40 20 20
BUKEYI 40 20 20
BUBURU 40 20 20
TOTALE 400 200 200
Source : Nos propres investigations, 2023.
Quant à l’échantillon, Il constitue une étape importante dans le processus de
l’échantillonnage. C’est le nombre qui répond effectivement au questionnaire. A
propos de notre étude, la taille de notre échantillon est calculée selon la formule
de ZORNTZ. (BURA P, 2015)
FORMULE
n=𝑧2.𝑝.𝑞 𝑑2
n= taille de l’échantillon
z= degré de confiance (1,96)
~ 37 ~

p= prévalence attendu du phénomène étudié est fixé par défaut à 50% parce que
cette prévalence n’est pas connu
q= 1-p
d= risque d’erreur acceptée ou précision absolue souhaitée 5%
Ce qui a donné la taille de l’échantillon suivante :
(1.96)2x 0.5x (1−0.5) (0.05)2=384 populations.
La taille de l’échantillon étant dépendant de la précision souhaiter et moyen
physique, financier et matériel pour la réalisation d’une étude, nous avons résolue
d’améliorer notre taille de l’échantillon à 400.
2.1.5. Technique d’analyse

2.1.5.1. Outils d’analyse

Pour l’exploitation de nos données, nous avons recouru aux différents types de
logiciels, notamment, les logiciel EPI data 3.1 et SPSS 21 qui nous ont été utiles
pour les analyses statistiques, tandis que les logiciels Microsoft excel 2010 et
Microsoft Word 2010 nous ont permis respectivement de présenter les résultats
sous forme des tableaux et des graphiques ainsi que la rédaction de ce travail.
2.1.5.2. Technique d’analyse

L’analyse de nos données se force en deux plans, descriptif et inférentielle. Après


l’enquête, l’ensemble de données collectées ont été saisie, traitées et regroupées à
partir des logiciels EPIDATA et SPSS 21.
Ensuite, ces données primaires ont été analysées à deux niveaux : descriptif et
inférentielle.
Au niveau descriptif,
 Niveau descriptif
Nous décrirons les données en tableau et en graphique présentant le pourcentage
les données ont était décrit en tableau et en graphique présentant le pourcentage
et les effectifs observés.
 Niveau inférentielle
Lors de l’analyse inférentielle, nous avons utilisé le test de khi-carré dont le seuil
de signification était fixé à 5% pour identifier l’influence des connaissances,
attitudes et pratiques des habitants du quartier Matonge sur la gestion de déchets.
~ 38 ~

2.1.5.3. Critères d’acceptabilité

Pour évaluer les niveaux de connaissances et pratiques des habitants du quartier


Matonge sur la gestion des déchets ménagers, nous avons fixé le score moyen
70% c’est à dire que les habitants du quartier Matonge seront considérés comme
n’ayant pas de connaissances et pratiques suffisantes sur la gestion de déchets
ménagers si le score d’évaluation est inférieur à 70%
2.1.6. Étude des variables

2.1.6.1. Type des variables

Nous avons 2 types des variables, la première est une variable dépendante
correspondant au mode de gestion des déchets ménagers.
Les variables indépendantes sont regroupées en fonction de connaissances sur la
gestion des déchets, problème de matériels et les pratiques sur la gestion des
déchets ménagers.
2.1.6.2. Description de variables

 Variables dépendantes :
Notre variable dépendante est le mode de gestion des déchets, elle a deux
modalités dont gestion avec poubelle couvert et existence d’un abonnement
d’évacuation et gestion sans poubelle et sans contrat d’évacuation.
 Variables indépendantes :
Elles sont regroupées en quatre catégories présentées dans le schéma conceptuel,
en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques.
En rapport avec les caractéristiques sociodémographiques :
 L’âge de l’enquêté ;
 Le sexe de l’enquêté ;
 Le niveau d’instruction ;
 L’occupation professionnelle ;
 L’état matrimonial ;
 Le statut de l’enquêté dans le ménage ;
 Le statut de l’enquêté dans la parcelle ;
 L’ancienneté dans le quartier.
~ 39 ~

En rapport avec les connaissances sur la gestion des déchets ménagers


 L’information sur la gestion des déchets ménagers ;
 La source d’information ;
 La connaissance sur l’importance de l’hygiène de gestion de déchets ;
 Les types de connaissances sur l’importance de l’hygiène de gestion des
déchets ;
 Les conséquences en cas de manque de gestion de déchets ;
 Type de déchet ;
En rapport avec les problèmes des matériels liés à la gestion de déchets
ménagers.
 Les problèmes de matériel lié à la gestion de déchets ;
 Le matériel de la gestion de déchets ;
 Existence du système sélectif des déchets dans le ménage ;
 Type des systèmes sélectifs des déchets dans le ménage ;
 L’abonnement à une structure ;
 Type d’abonnement ;
 Les dispositifs d’alimentation des déchets solides ;
 Existence des sites de transport ;
 Localisation du site de transport.
En rapport avec les pratiques des ménages sur la gestion des déchets
ménagers
 La fréquence d’évacuation des déchets solides ;
 Le moyen utilisé pour l’évacuation des déchets solides ;
 Le coût de la course d’évacuation des déchets ;
 La gestion des matières fécales.
~ 40 ~

2.2. Matériel de l’étude

2.2.1. Outil de collecte

Nous avons utilisé comme instrument de collecte un questionnaire de type fermé


composé de 5 rubriques notamment :
1. Identification de l’enquêté ;
2. les caractéristiques sociodémographiques
3. les connaissances sur la gestion des déchets ménagers
4. les problèmes des matériels liés à la gestion de déchets ménagers.
5. Pratique des ménages sur la gestion des déchets.
2.2.2. Déroulement de l’étude

2.2.2.1. Phase préliminaire

Nous avons obtenu d’abord la lettre de recherche auprès de service académique


de l’université pour le faire approuvée auprès des autorités compétentes du
quartier Matonge dans la commune de Kalamu. Ensuite, nous avons multiplié nos
questionnaires d’enquête conformément à notre taille de l’échantillon, après
validation de la direction de notre travail. Enfin nous avions établi un plan de jour
de travail.
2.2.2.2. Déroulement proprement dit de l’enquête

Notre enquête a respecté notre plan d’échantillonnage qui était établi dès notre
entrée dans la parcelle, nous avons choisissons un ménage, au hasard après avoir
reçu le consentement de l’enquêté et vérifié les critères d’inclusion. Nous
procédons à notre entretien qui dirait au maximum 15 minutes. En dehors des
entretiens, nous faisions des observations.
2.2.3 Difficultés rencontrées

De nos nous jours, la recherche scientifique est un problème extrêmement


exigeant. Pour arriver à terme, il faut quelques précautions personnelles, tant en
terme d’obligation et d’endurance et, surtout, un peu de courage pour surmonter
les difficultés que marasme économique impose à l’étudiant qui est souvent en
situation précaire.
Dans la rédaction de ce travail, nous avons donc été confrontés aux difficultés
d’ordre financier, de transport en commun pour aller collecté les données, et
interviewer les personnes habitants le quartier Matonge qui nous demande de
~ 41 ~

l’argent ou le pressant avant de répondre à nos questions et dont la plupart


affichaient un air embarrassé pour tout partage scientifique.
2.2.4 Considérations d’ordre éthique

Pour des raisons d’éthique et de déontologie, nous avons respecté :


- La confidentialité dans la collecte de données
- Le respect de la dignité de personnes
- L’anonymat dans les réponses
~ 42 ~

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

Dans ce chapitre, nous allons présenter, les résultats et la discussion de notre


travail.
Les résultats du présent travail sont consignés dans les tableaux et graphiques
qui suivent.
Le graphique 1 ci-dessous donne la répartition des ménages selon la conduite de
la gestion des déchets.
Graphique 1 : Répartition des ménages selon la conduite de la gestion des
déchets

300

250 239

200
161
150

100
59,8
50 40,3

0
gère bien gère mal

Frequence Pourcentage

Le graphique ci-dessous montre que 161 ménages sur les 400 enquêtées soit 40%
gèrent bien leurs déchets, contre 239 ménages sur 400 soit 60% qui gèrent mal
leurs déchets ménagers.
~ 43 ~

Le graphique ci-dessous donne la répartition des enquêtées selon la tranche d’âge

Graphique 2 : Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge

180 158
160
136
140
120
100
76
80
60 39,5 34,0
40 19,0 22
20 5,5 8 2,0
0
18-28 29-39 40-50 51-61 62-72

Frequence Pourcentage

Il ressort de ce graphique que la majorité des enquêtés étaient de la tranche d’âge


de 18 à 28 ans (39,5%), alors que les moins âgés étaient de la tranche de 62 à 72
ans, soit 2%.
Le graphique infra donne la répartition des enquêtées selon le sexe.

Graphique 3 : Répartition des enquêtées selon le sexe

28,0

72,0

Masculin Feminin

Commentaires : Nous notons de ce que les femmes sont les plus représentées
(72%) que les hommes (28%).
~ 44 ~

Le graphique infra reprend la répartition des enquêtées selon le niveau


d’instruction.
Graphique 4 : Répartition des enquêtées selon le niveau d’instruction

250

192
200

150
116
100
64
48,0
50 28 29,0
7,0 16,0
0
Limité au secondaire Diplomé d'etat Gradué Licencié

Frequence Pourcentage

Commentaire : Le graphique ci-dessus montre les différents niveaux d’études des


enquêtés :
 48% de nos enquêtés sont des diplômés d’état,
29% des enquêtés sont gradués,
 16% des licenciés, et enfin
 7% des enquêtés qui se sont limités au niveau secondaire.

Le graphique ci-dessous donne la répartition des enquêtées selon le statut dans le


ménages
Graphique 5 : Répartition des enquêtés selon le statut dans le ménage

160 139
140 117
120
100
76
80
60
34,8 29,3 36
40 19,0 16 16 9,0
20 4,0 4,0
0
Epouse du Chef de Enfant Belle famille Soeur du Petit fils et
chef de ménage biologique chef de petitte fille
ménage menage

Frequence Pourcentage

Commentaire : Le graphique suivant montre que :


~ 45 ~

- 29,3% des enquêtés étaient des enfants biologiques ;


- 34,7% étaient les épouses des chefs de ménages ;
- 19 % étaient les chefs de ménages
- 9% étaient les petits fils et petites filles
- 4% étaient la belle famille et sœur du chef de ménage
Le graphique infra indique la répartition des enquêtés selon les occupations
socioprofessionnelles

Graphique 6 : Répartition des enquêtés selon les occupations socio


professionnelles

115

60 63
56
39 40
27 28,8
15,0 14,0 15,8
9,8 6,8 10,0

Sans emploi Commercante Femme au foyer


Eleve / Etudiante Fonvtionnaire de l'etat Employé chez un privé
Activité liberale

Commentaire Il sied de souligner dans ce graphique que :


- 28,7% des enquêtés sont sans emploi,
- 15,7% des enquêtés sont des employés chez un privé,
- 15% des enquêtés sont des élèves et étudiants,
- 14% des enquêtés ont des activités libérales,
- 10% des enquêtés sont des fonctionnaires de l’état,
- 9,7% des enquêtes sont des commerçantes,
- 6,7% sont des femmes de foyer.
~ 46 ~

Le graphique qui suit montre la répartition des enquêtés selon le nombre de


ménages dans le ménages
Graphique 7 : Répartition des enquêtés selon le nombre ménage dans la
parcelle
200

150 32,0
26,0
100 21,8
13,8 128
50 87 104
6,5 55
26
0
Un menage Deux menages Trois menages Quatre plus de quatre
menages ménages

Frequence Pourcentage

Commentaires : Les résultats de ce graphique nous renseignent que :


 32% de parcelles ont trois ménages,
 26% de parcelles ont plus de quatre ménages,
 21,75% de parcelles avec quatre ménages,
 13,7% de parcelle avec deux ménages
 6,5% de parcelle avec un ménage
Le graphique infra donne la répartition des enquêtés selon le statut des enquêtés
dans la parcelle
Graphique 8 : Répartition des enquêtés selon le statut de l’enquêté dans la
parcelle
306

94
76,5

23,5

Proprietaire Locataire

Commentaire :
Ce graphique révèle que dans notre enquête, les locataires sont plus représentés
76,5% que le propriétaire 23,5%.
~ 47 ~

Le graphique ci-dessous indique la répartition selon le mode de gestion utilisé


Graphique 9 : Répartition des enquêtés selon le mode de gestion utilisé pour
l’évacuation des déchets ménagers
372

93,0

28
7,0

Avec poubelle couverte et existance d'un abonnement d'evacuation


Gestion sans poubelle et sans contrat d'evacuation

Commentaire : Il est à noter que dans notre enquête, les enquêtés utilisant les
poubelles avec couvercle et ont un abonnement d’évacuation sont les plus
représentés soit 93% ceux qui utilisent la poubelle sans couvercle et sans contrat
d’abonnement soit 7%.
~ 50 ~

Le tableau ci-dessous renseigne sur les conséquences des enquêtés sur la


gestion de déchets ménagers

Tableau 3: Connaissances des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers

variable modalité FA FO %
Importance de la Eviter les mouches et les mauvaises 400 356 89
gestion des déchets Odeurs, prévenir les maladies,
maintenir la propreté
obéir aux instructions des parents 400 18 4,5
Aucune idée 400 26 6,5
Risque d'une Présence des maladies, mouches et 400 257 64,25
mauvaise gestion autres insectes
des déchets
ménagers
Beaucoup des dépenses 400 46 11,5
Aucune idée 400 97 24,25

Connaissance des Tri-collecte-stockage 400 96 24


étapes de la gestion
des déchets

Collecte-stockage-transport 400 65 16,6


Stockage-transport-évacuation 400 117 30
Aucune idée 400 114 29,1

Commentaire : Il ressort de ce tableau que :


 6,5% n’ont pas des connaissances sur l’importance de la gestion des déchets
ménagers,
 24,25% ne savent pas les risques liés à une mauvaise gestion des déchets,
 29,1% de nos enquêtés ne connaissent pas les étapes de la gestion des
déchets ménagers.
~ 51 ~

Le tableau ci-dessous indique les pratiques des enquêtes sur gestion des déchets
ménagers
Tableau 4 : Pratique des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers
variable modalité FA FO %
les matériels à utiliser pour la Poubelle avec couvercle, poubelle 400 71 17,7
gestion des déchets avec couvercle muni d'un sac poubelle 5
et gant
Poubelle sans couvercle 400 114 28,5
Sachet market ou viva 400 79 19,7
5
SEAU 400 136 34
Carton à poubelle
Organisation de triage des Oui 400 28 7
déchets ménagers
Non 400 372 93
Avoir Un abonnement pour Oui 400 137 34,2
l'évacuation des déchets 5
ménagers
Non 400 263 65,7
5
Connaitre les sites pour Oui 400 321 80,2
l'évacuation des déchets 5
ménagers
Non 400 78 19,5
Fréquence d'évacuation des Quand la poubelle se remplit, selon le 400 266 66,5
déchets ménagers contrat avec l'évacuateur
Selon les moyens financiers 400 122 30,5
Quand il y a les mauvaises odeurs 400 12 3
Les moyens d'évacuation des Service d'évacuation 400 166 41,5
déchets ménagers
Nous-mêmes 400 234 58,5
Le cout d'évacuation des Abordable 400 106 26,5
déchets ménagers
Exorbitant 400 231 57,7
5
Aucune idée 400 63 15,7
5
Commentaires :
Il découle de l’examen dans ce tableau que :
 28,5% de la population de Matonge utilisent les poubelles sans couvercle,
 93% n’organisent pas le triage des déchets ménagers,
 65,75% n’ont pas un abonnement pour l’évacuation des déchets,
 19,5% ne connaissent pas les sites pour l’évacuation des déchets ménagers,
~ 52 ~

 3% des enquêtées évacuent des déchets ménagers quand il y a les mauvaises


odeurs,
 58,5% des enquêtés évacuent eux-mêmes les déchets ménagers,
 6% des ménages évacuent les déchets fécaux à travers les caniveaux
pendant la pluie,
Le tableau infra montre les types d’influences des connaissances des enquêtés
sur la gestion des déchets
Tableau 5 : Influences des connaissances des enquêtés sur la gestion des
déchets
gestion des déchets ménagers
gère gère X DD Valeur
bien mal L tabulaire
mode de gestion Avec poubelle, 145 227
pour couvercle et
l'évacuation des existence d'un
déchets abonnement
ménagers
Gestion sans 16 12
poubelle et sans
contrat
d'évacuation
TOTAL 161 239 3,573 1 0,59
Avoir reçu les Oui 79 81
informations sur
la gestion des
déchets
Non 82 158
TOTAL 161 239 9,233 1 0,002
Source N'a pas reçu 82 159
d'information l'information
Relais 1 0
communautaire
Radio ou 22 28
télévision
voisin 1 8
Conjoint 16 7
Parent 8 0
Service 31 37
d'hygiène
TOTAL 161 239 29,738 6 0

les étapes de la Tri-collecte- 96 0


gestion des stockage
~ 53 ~

déchets
ménagers
Collecte- 65 0
Stockage-
transport
Stockage- 0 117
Transport-
Evacuation
Aucune idée 0 114
TOTAL 161 239 400 4 0
Commentaires :

Il ressort de ce tableau que plusieurs liens significatifs démontrent l’influence des


connaissances des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers ; étant donné que
le khi calculé est > au khi tabulaire (3, 573, 9,233, 29,738, 400) avec un P≤ à
0,005.

Ceci permet de conclure que les variables suivantes influencent la gestion des
déchets ;

 Avoir reçu les informations sur la gestion de déchets ménagers (0,002)


 Sources d’information (0,00),
 Connaissance sur les étapes de la gestion déchets ménagers (0,00),
~ 54 ~

Le tableau ci-dessous montre l’influence de manque des matériels sur la


gestion des déchets ménagers
Tableau 6 : Influence de manque des matériels sur la gestion des déchets
ménagers

Organisation de Oui 20 8
triage de déchets dans
les ménages
Non 141 231
TOTAL 161 239 12,17 1 0

Les matériels de Aucune idée 141 229


triage à utilisé
Bouteille pour 1 3
l'huile et sauce
Sachet pour les 0 1
déchets
biodégradable
sachet pour les 19 6
déchets mono
dégradable
TOTAL 161 239 15,05 3 0,00
2

Avoir un abonnement Oui 65 72


pour l'évacuation des
déchets
Non 96 167
TOTAL 161 239 4,49 1 0,03
4

Les abonnements Arrangement 95 166


avec kin bopeto
Arrangement 57 42
avec les
charretiers
Attente avec une 5 23
personne pour
l'évacuation
Selon les 4 8
circonstances
~ 55 ~

TOTAL 161 239 20,04 3 0


4

Les sites d'évacuation Rivière kalamu 85 117


des déchets
Site designé par la 6 0
commune
Sur l'avenue, dans 37 76
un trou dans la
parcelle
TOTAL 128 193 11,85 2 0,00
4 3

Commentaire

Il est observable que plusieurs liens significatifs démontrent l’influence de


manque des matériels des enquêtés sur la gestion des déchets ménagers ; étant
donné que le khi calculé est > au khi tabulaire (12,17, 15,052, 4,486, 20,044,
11,854) avec un P≤ à 0,005.

Ceci permet de conclure que les variables suivantes influencent la gestion des
déchets ;

 Organisation de triage de déchets dans les déchets ménages (12,17) ,


 Les matériels de triage à utiliser (15,052),
 Absence d’un abonnement pour l’évacuation de déchets ménagers (4,486),
 Les abonnements, 20,044,
 L’inexistence des sites d’évacuation des déchets, 11,854
~ 56 ~

3.2. Discussion

3.2.1. Situation de la gestion des déchets dans les ménages du quartier


Matonge

Selon YESSAD NAIM et OUASSEL AISSA, à travers la contribution à l'étude


des déchets ménagers de la ville de BÉJAÏA par cartographie numérique, ont
défini la gestion de déchets ménagers comme toute opération relative à la collecte,
outre, au transport, au stockage, à la valorisation et à l’élimination des déchets y
compris le contrôle des opérations. Et pourtant, Nos résultats indiquent que 60%
des ménages ne gèrent pas bien les déchets ménagers, contraire seulement 40%
qui les gèrent bien. Des situations similaires sont à travers les villes de la RDC.
3.2.2. Caractéristiques sociodémographiques

a) Sexe

La majorité des enquêtés était de sexe féminin, soit 72%. Ce résultat ressemble à
celui trouver par KASANGE K.et al, (2016) où 95% des enquêtés était du sexe
féminin. Il en est de même pour Anto, ATOY (2014).ATOY (2014) a aussi trouvé
les résultats semblables, cela expliquerait la disponibilité des femmes à participer
à ce type d’entretien, à savoir les enquêtes.
KAUDU et RACHIDI, (2021)
Evaluation du système de gestion de déchets ménagers solides dans la commune
de KASUKU, ville de Kindu en RDC. Congo Réseach Papers, vol.2, 4-19.
b) Statut dans les ménages

En ce qui concerne le statut de nos enquêtés dans les ménages, la plupart de nos
enquêtés, (34,7%) étaient des épouses des chefs de ménages.
c) Statut des enquêtés dans la parcelle

En Observant nos résultats sur le statut des enquêtés dans la parcelle, nous avons
constaté que les locataires sont les plus représentés (76,5%) que les propriétaires
(23,5%). Ces résultats rejoignent plusieurs études qui ont fait les constats que la
plupart des ménages Kinois vivent en location.
~ 57 ~

d) Age

En ce qui concerne l’âge, la majorité des enquêtés était de la tranche d’âge de 18


à 28 ans, soit 39, 5%. Ce même constant a été fait par MURHULA (2016), où la
plupart des répondants avaient un âge situé entre 18 et 28 ans. Nous pensons que
cela est dû à la disponibilité des personnes de cette tranche d’âge.
3.2.3. Connaissance sur la gestion de déchets ménagers

L'observation de nos résultats concernant l'information sur la gestion de déchets


ménagers, révèle que, seulement 39,9% de nos enquêtés affirment avoir reçu
l'information sur comment bien gérer les déchets ménagers. Ceci montre le point
de départ de la difficulté à bien gérer les déchets ménagers à cause de déficit de
l’information donnée et les manquements dans la gestion des déchets ménagers.

En regardant nos résultats sur la connaissance de l'importance de la bonne gestion


de déchets, il se dégage que 89% des enquêtés affirment qu’une bonne gestion des
déchets permet d’éviter les mouches et les mauvaises odeurs, prévenir les
maladies, maintenir la propreté. Cette tendance était observée par l’étude de
DOBO (2021) où la majorité des enquêtés A certifié que la bonne gestion de
déchets permet de protéger la santé ; et son environnement et 22% ont affirmé que
la bonne gestion permet d'éviter les mouches et les moustiques.

Ces résultats mettent en évidence la motivation qui anime la population du


quartier Matonge dans la pratique d'une bonne gestion de déchets, principalement
celle de la préservation de la santé.

Selon les résultats de DOBO (2021), seulement 11,7% des enquêtés connaissaient
le cycle de gestion des déchets ménagers consistant à faire le tri, la collecte, le
transport et l’évacuation. 24% des enquêtés connaissaient cette itinéraire.
3.2.4. Les problèmes de matériels liés à la gestion de déchets ménagers

Nous pouvons constater que 95% de nos enquêtés ont décrié le manque des
matériels de trie, alors que cette étape est importante. Selon SOUNKALO (2014),
il s'agit de la première étape de collecte, il se fait à la source même du lieu de
production. Il doit se faire en corrélation avec les activités de soins afin d'éviter
un mélange avec d'autres types des déchets, pouvant ainsi compromettre toute la
filière de la gestion.
~ 58 ~

S'agissant des résultats sur le site d'évacuation de déchets, nos résultats indiquent
que la majorité de nos enquêtés soit 54%, jettent leurs ordures dans la rivière
Kalamu. Ce taux était de 70% dans l’étude de DOBO (op.cit.). D'après
MONONGO,année, la rivière Kalamu, est l'unique cours d'eau qui traverse
plusieurs Communes de la capitale, dont celle de Kalamu qui est alors victime
d'une permanente pollution de la population.

Malgré quelques poubelles publiques disséminées dans plusieurs coins de la


Commune, une partie de la population déverse tous les déchets, les ordures de
ménage, des sachets des matières fécales et autres dans la rivière Kalamu.. 5)
Pratique de gestion des déchets par les ménages du quartier Matonge

Eu égard à l’évacuation des déchets, la majorité de nos enquêtés évacuent les


déchets quand la poubelle se rempli (66,5%), 30,5% selon le moyen financier
tandis que DOBO (op.cit.) avait relevé que 41% de ménage évacuent leur déchets
chaque semaine, suivi de 35,5% qui les font chaque jour, par contre 10% évacuent
respectivement toutes les deux semaines.

A ce propos, NKITUAHANGA (2010) a observé que 36% des ménages évacuent


leurs ordures chaque jour, 27% le font une fois par semaine, 30% évacuent deux
fois par semaine et 7% trois fois par semaine.

Le rythme d'évacuation varie par rapport à la proximité du lieu d'alimentation,


des moyens et de la disponibilité de l'éboueur. Il faut noter que les ménages qui
évacuent chaque jour sont ceux qui sont les plus proches des lieux d'élimination.
Tandis que ceux qui sont éloignés les font une, deux, trois fois la semaine.

S'agissant de moyens utilisés pour évacuer les déchets nos résultats révèlent que
soit 58,4% de nos enquêtés utilisent les chariots pour évacuer les déchets. Ces
résultats corroborent ceux observé par MVIDIA (2020) révèle que la majorité
des enquêtés recourent également aux charretiers comme moyen d'évacuation des
déchets.
~ 59 ~

CONCLUSION PARTIELLE

Nous voici des résultats et discussion de l’enquête menée dans le quartier de


clôturer ce troisième chapitre basé sur la présentation et analyse des données
provenant de l’enquête menée au quartier Matonge de la commune de Kalamu.
Pour évaluer les niveaux de connaissances et pratiques des habitants du quartier
Matonge sur la gestion des déchets ménagers, nous avons fixé le score moyen
70% ; c’est- à- dire que les habitants du quartier Matonge seront considérés
comme n’ayant pas de connaissances et pratiques satisfaisantes sur la gestion de
déchets ménagers si le score d’évaluation est inférieur à 70%.
Apres analyse de nos données, nous sommes parvenue aux résultats suivants :
En ce qui concerne la gestion de déchets au quartier Matonge, 59,9% des enquêtés
ne gèrent pas bien les déchets ménagers.
Un score moyen de 29,8% montre l’insuffisance des connaissances de la
population du quartier Matonge sur la gestion des déchets alors que des pratiques
non satisfaisantes ont un score moyen de 35,3%.
La faible connaissance sur la gestion des déchets étaient influencée par les
variables ci-après :
 Avoir reçu les informations sur la gestion de déchets ménagers (P : 0,002)
 Sources d’information (P : 0,00)
 Connaissance sur les étapes de la gestion de déchets ménagers (P : 0,00).
La mauvaise gestion des déchets ménagers était influencée par le manque des
matériels (khi calculé est > au khi tabulaire (12,17) Notamment :
 Les matériels de triage à utiliser (15,052),
 Absence d’un abonnement pour l’évacuation de déchets ménagers (4,486),
 Inexistence des sites d’évacuation des déchets (11,854).
Le mode d’évacuation fécale a influencé les mauvaises pratiques de gestion des
déchets ménagers (khi tabulaire (7,712) avec un P≤ à 0,005).
VALIDATION DE L’HYPOTHESE

Tenant compte des résultats présentés ci-haut, nous confirmons notre hypothèse
selon laquelle les habitants du quartier Matonge dans la commune de Kalamu
n’ont pas de bonnes connaissances et pratiques sur la gestion des déchets
ménagers.
~ 60 ~

CHAPITRE 3 : DOSSIER DE PROJET DE DEVELOPPEMENT

Dans ce dernier chapitre de notre travail, nous voulons proposer un dossier projet
développement comme solution au besoin de la population de la commune de
BUMBU. Pour ce qui nous concerne, ce projet porte sur la création d’un centre
d’encadrement des filles-mères. A ceci, nous voulons aider et accompagner ces
filles-mères à se redonner confiance et à se prendre en charge.
3.1. Résumé du projet

Nous avons élaboré un projet de développement intitulé : projet d’appui d’un


centre d’encadrement professionnel en coupe-couture et alphabétisation
pour les filles-mères de la commune de BUMBU. Il est composé de 5 activités
principales, 6 indicateurs de suivi, 3 résultats attendus, 3 objectifs globaux et 3
objectifs spécifiques. La zone d’intervention reste la commune de BUMBU et la
cible c’est des filles mères. La durée du projet est de 12 mois avec le cout global
de 53. 729 dollars américain.
3.2. Description contextuelle

3.2.1. Situation géographique

La commune de Bumbu est l’une des 24 communes de la ville de Kinshasa, elle


est bornée :
- Au nord, par la rue Kwilu qui la sépare de la commune de Ngiri–Ngiri (à
l’intersection de l’axe de l’avenue de la libération, ex. Avenue du 24
Novembre, et l’Avenue Elengesa, ex. Foncobel),
- Au Sud, par la rue Kimvuidi « Haute tension » (à l’intersection de la ligne
de transport de courant haute tension jusqu’à l’avenue de la libération) ;
- A l’ouest, par l’avenue de la libération qui la sépare de la commune de
Selembâo (à l’axe de l’intersection de l’avenue de la libération avec la rue
Luvambanu et la direction Tudidi jusqu’à la rue Kwilu) ;
- A l’est, par l’avenue Elengesa qui la sépare de la commune de Makala (le
prolongement de l’avenue Elengesa à la ligne haute tension).
La commune de Bumbu a une superficie de 530km2 et elle compte 9,198parcelles
habitées et 191 non habitées ,11 avenues et 68 rues.
3.2.2 Problèmes
- Un manque d'opportunités pour les filles mères dans la commune de
Bumbu pour accéder à une formation professionnelle
- Des difficultés à concilier la vie de mère célibataire avec un travail
rémunéré
~ 61 ~

- Accès limité à la formation professionnelle pour les filles mère.


- Un manque d'alphabétisation qui peut limiter les chances d'emploi
3.2.3. Problème prioritaire

- Accès limité à la formation professionnelle pour les filles mères


3.2.4. Variables

- Disponibilité des candidates pour suivre une formation


- Disponibilité des instructeurs pour enseigner les cours
- Budget pour équiper les locaux de formation
- Temps alloué pour la durée de la formation
3.2.5. Contraintes

- Le manque de financement pour le projet


- La disponibilité limitée des candidates pour assister aux cours en raison de
leurs responsabilités familiales
- Les normes sociétales qui peuvent limiter la participation des filles mères
à la formation professionnelle
3.2.6. Alternatives

Les alternatives comprennent :


- Offrir des options flexibles pour permettre aux filles mères de participer à
la formation tout en gérant leurs responsabilités familiales, comme des
horaires de cours adaptés ou des services de garde d'enfants
- créer un centre d'encadrement en coupe-couture et alphabétisation pour les
filles mères
- Sensibiliser la communauté à l'importance de l'éducation pour les filles
mères pour aider à réduire les barrières sociétales limitant la participation.
~ 62 ~

3.2.6.1. Analyse des alternatives

Tableau n° 7 : Analyse des alternatives

Critères Alt 1 Alt 2 Alt 3 Observation


Viabilité X X X Nous avons fait l’analyse
rationnelle avec trois critères
d’éligibilité, nous avons décidé
que la deuxième alternative
(Projet de création d’un centre
d’encadrement professionnelle en
coupe-couture et alphabétisation
pour les filles mères de la
commune de BUMBU est jugé
meilleur et est retenue.
Faisabilité X X X
Efficacité X X X
Efficience .. X ..
Pertinence .. x X
TOTAL 3/5 5/5 4/5
Légende = X réalisé
.. Prévu
3.2.7. Titre du projet

Projet d’Appui d’un centre d’encadrement professionnel en coupe-


couture et alphabétisation pour les filles mères de la commune de BUMBU.
3.2.8. Justification de projet

La réintégration socioprofessionnelle des jeunes filles mères est un enjeu majeur


pour le développement local. En effet, ces jeunes filles sont souvent confrontées
à des difficultés économiques, sociales et psychologiques qui les empêchent de
s'insérer pleinement dans la société. Elles sont souvent victimes de discrimination
et de stigmatisation, ce qui les empêche d'accéder à l'éducation, à l'emploi et à la
participation citoyenne.
C'est pourquoi il est important de mettre en place des projets de réintégration
socioprofessionnelle des jeunes filles mères, en adoptant une approche
participative du développement local. Cette approche implique la participation
active des jeunes filles mères, des communautés locales, des organisations de la
société civile et des autorités locales dans la conception, la mise en œuvre et
l'évaluation du projet.
~ 63 ~

Les objectifs de ce projet sont multiples. Tout d'abord, il vise à renforcer les
capacités des jeunes filles mères en matière d'éducation, de formation
professionnelle et d'entrepreneuriat. Il s'agit de leur donner les compétences
nécessaires pour accéder à l'emploi et pour créer leur propre entreprise. Ensuite,
le projet vise à sensibiliser les communautés locales sur les droits des jeunes filles
mères et sur l'importance de leur réintégration socioprofessionnelle. Il s'agit de
lutter contre la stigmatisation et la discrimination dont elles sont souvent victimes.
Enfin, le projet vise à renforcer les capacités des autorités locales et des
organisations de la société civile dans la mise en place de politiques et de
programmes de réintégration socioprofessionnelle des jeunes filles mères. Il s'agit
de créer un environnement favorable à leur réintégration et de favoriser leur
participation citoyenne.
En adoptant une approche participative du développement local, ce projet
permettra de renforcer la participation des jeunes filles mères et des communautés
locales dans la prise en charge de leur propre développement. Il permettra
également de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la mise en place de
politiques et de programmes de réintégration socioprofessionnelle des jeunes
filles mères. Enfin, il contribuera à la réduction de la pauvreté et à la promotion
de l'égalité des genres dans les communautés locales.
3.3. Hiérarchie des objectifs du projet

3.3.1. Objectif global

Le projet vise à améliorer les compétences professionnelles et de lecture/écriture


des filles mères de la commune de Bumbu, afin qu'elles puissent obtenir des
emplois rémunérés, améliorer leur condition de vie et celle de leurs enfants.
3.3.2. Objectifs spécifique

- Offrir une formation professionnelle en coupe-couture à 45 filles mères.


- Offrir une formation en alphabétisation à 20 filles mères qui n'ont pas de
compétences de lecture/écriture.
- Améliorer les compétences de gestion personnelle et parentale des filles
mères pour renforcer leur capacité à gérer leur vie professionnelle et
personnelle.

3.3.3. Résultats attendus

- 45 filles mères auront acquis des compétences professionnelles en coupe-


couture.
~ 64 ~

- 20 filles mères auront acquis des compétences en lecture/écriture.


- Les 65 filles mères auront amélioré leurs compétences de gestion
personnelle et parentale, leur permettant de mieux gérer leur vie
professionnelle et personnelle.
- Des partenariats seront établis avec des entreprises locales pour faciliter
l'intégration des filles mères sur le marché du travail.

3.3.4. Indicateurs de suivi

- Nombre de filles mères inscrites et ayant suivi avec succès la formation en


coupe-couture.
- Nombre de filles mères inscrites et ayant suivi avec succès la formation en
alphabétisation.
- Nombre de filles mères ayant amélioré leurs compétences de gestion
personnelle et parentale grâce à des sessions de formation et des séances de
coaching.
- Nombre de filles mères embauchées après la formation.

3.3.5. Activités du projet

- Identification et sélection des candidates.


- Recrutement d'instructeurs qualifiés en coupe-couture et alphabétisation.
- Mise en place des locaux de formation avec tout le matériel nécessaire.
- Formation en coupe-couture et alphabétisation.
- Formation en gestion personnelle et parentale.
- Mise en place de sessions de coaching individuelles.
- Établissement de partenariats avec des entreprises locales pour faciliter
l'accès au marché du travail pour les filles mères.
- Évaluation et suivi du projet tout au long de sa mise en œuvre pour s'assurer
des résultats attendus.
~ 65 ~

3.3.6. Stratégie du projet

Tableau N° 8 : Stratégies du projet

Titre du projet : Projet de création d’un centre d’encadrement professionnelle en coupe-couture


et alphabétisation pour les filles mères de la commune de BUMBU
Objectif global : Améliorer les compétences professionnelles et de lecture/écriture des filles mères de
la commune de Bumbu, afin qu'elles puissent obtenir des emplois rémunérés, améliorer leur condition
de vie et celle de leurs enfants.
Objectif spécifique :
- Offrir une formation professionnelle en coupe-couture à 30 filles mères.
- Offrir une formation en alphabétisation à 20 filles mères qui n'ont pas de compétences de
lecture/écriture.
- Améliorer les compétences de gestion personnelle et parentale des filles mères pour renforcer leur
capacité à gérer leur vie professionnelle et personnelle.
Résultats Actions Indicateurs Période retenue Moyen de vérification Cout estimatif
R1. 45 Filles mères A1.Identificati I.1.Nombre de - Statistiques et M16143
auront acquis des on et sélection filles mères rapports M2 6143
compétences des candidats. inscrites et - Evaluation et
professionnelles en ayant suivi tests M3 3849
A2.Recruteme
coupe – couture. avec succès la - Suivi des M4 3849
nt
formation en
d’inspecteurs participantes
coupe-couture.
qualifiés en
coupe-couture
~ 66 ~

et
alphabétisatio
n.
A3.mise en
place des
locaux de
formation avec
tout le matériel
nécessaire.

R2. 20 filles mères A.2. I.2. Nombre de - Témoignages M1 6143


auront acquis des Formation en filles-mères des participants M2 6143
compétences en coupe-couture inscrites et - Suivi des
lectures/écritures. et ayant suivies participants M3 3849
Alphabétisatio avec succès la
n. formation en
alphabétisatio
n.
~ 67 ~

R3. 65 filles mères A.3. I.3. Nombre de - Statistiques et M4 3849


auront amélioré Formation en filles mères rapports M63849
leurs compétences gestion embauchées - Etudes de cas et
de gestion personnelle et après la études de M7 7584
personnelle et partenariat. formation. recherche M8 75 88
parentale, leur
permettant de mieux M9 2253
gérer leur vie M10 2253
professionnelle.
M11 3178
M12 3191
R4. Les partenariats A.4.Mise en I.4. Nombre de - Vérifications M3 3849
seront établis avec place de filles mères des antécédents M4 3849
des entreprises sessions de ayant amélioré de l’entreprise
locales pour facilités coaching. leurs - Analyse des M5 3849
l’intégration des compétences activités de M63849
A.2.
filles mères sur le de gestion l’entreprise
Etablissement M7 7584
marché du travail personnelle et
de partenariats - Discussion et
parentale M8 75 88
avec des évaluation des
grâce à des
entreprises objectifs M9 2253
sessions de
locales pour communs
formations et M10 2253
faciliter - Contraints et
des séances de
l’accès au accords écrits
coaching.
marché du
~ 68 ~

travail pour les - Suivi et évaluation


filles. mères. continue
~ 69 ~

3.3.7. Organigramme du projet


Figure n° 2 : Organigramme du projet

Gestionnaire du projet

Caissier Comptable

Chargé de projet
Chargé du suivi

Personnel d’appui
~ 70 ~

3.3.8. Planning d’activités (Gantt d’activités)


Tableau n° 9 : Planning d’activités (Gantt d’activités)

N° ACTIVITES RESPONSABLES M.1 M.2 M.3 M.4 M.5 M.6 M7 M8 M9 M10 M11 M12
01 - Identification et Chef du projet
sélection des
candidates.
02 - Recrutement Formateurs
d'instructeurs
qualifiés en
coupe-couture
et
alphabétisation.
03 - Mise en place Formateurs
des locaux de
formation avec
tout le matériel
nécessaire.
04 - Formation en Formateurs
coupe-couture
et
alphabétisation.
05 - Formation en
gestion Formateurs
~ 71 ~

personnelle et
parentale.
06 Mise en place de Formateurs
sessions de coaching Chef du projet
individuelles. Formateur
07 Établissement de Chargé de suivi Sensibilisateur
partenariats avec des -Créateur
d’affiche
entreprises locales Chef du projet
pour faciliter l'accès Sensibilisateur
au marché du travail Formateur
pour les filles mères. Evaluateur
Chargé de
08 Évaluation et suivi chargé de suivi suivie
du projet tout au Evaluateur
long de sa mise en Evaluateur Chef du projet
œuvre pour s'assurer Formateur
des résultats Sensibilisateur
-Créateur
attendus. d’affiche
- Chef du projet
Source : nous-mêmes Sensibilisateur
Formateur
Evaluateur
Chargé de
suivie
Evaluateur
~ 72 ~

3.3.9. Analyse des ressources


Tableau n° 10 : Analyse de ressources humaines
N° Libellés NO UNITE NORME Total
MB COMPTA jour de
RE BLE travail
01 - Identification et sélection 1 Mois 1 mois = 24 24 jours
des candidates. Jours de Travail
02 - Recrutement d'instructeurs 2 Mois 1 mois = 24 24 jours
qualifiés en coupe-couture Jours de Travail
et alphabétisation.
03 - Mise en place des locaux de 2 Mois 1 Mois = 24 24 jours
formation avec tout le Jours de Travail
matériel nécessaire.
04 - Formation en coupe-couture 4 Mois 4 mois = 96 96jours
et alphabétisation. Jours de Travail
05 - Formation en gestion 2 Mois 1 mois = 24 24 jours
personnelle et parentale. Jours de Travail
06 - Mise en place de sessions de 1 Mois 1 Mois =24 24 jours
coaching individuelles. Jours de Travail
07 - Établissement de 1 Mois 3 Mois = 72 72 jours
partenariats avec des Jours de Travail
entreprises locales pour
faciliter l'accès au marché
du travail pour les filles
mères.
08 - Évaluation et suivi du 2 Mois 12 mois= 288 288 jours
projet tout au long de sa jours de travail
mise en œuvre pour
s'assurer des résultats
attendus.
-
TOTAL 576 jours
Selon les normes du BIT (Bureau International du Travail), un individu doit
travailler 220 jours par an. Notre projet est de 12 mois donc 220/2 =110jours.
D’où, nous devons procéder de la manière suivante pour avoir le nombre de jours
de travail pour un individu : pour trouver le nombre de personnes, qui devront
travailler dans ce projet, nous faisons 576/110 =5,24 = 5 personnes.
~ 73 ~

Tableau N° 11 : Analyse de frais généraux

N° Libellés Unités Normes Nombre


01 Abonnement internet Forfait 12mois = 576 Jours du 1
travail
02 Carburant et lubrifiant Forfait 12mois = 576 Jours du 1
travail
03 Consommation Forfait 12mois = 576 Jours du 1
informatique travail
04 Fourniture bureau Forfait 12mois = 576 Jours du 1
travail
05 Loyer bureau Forfait 12mois = 576 Jours du 1
travail
06 Eau et électricité Forfait 12mois = 576 Jours du 1
travail
Source : nous même
Tableau N° 12 : Analyse de matériels de sensibilisation et formation

N° Libellés Unités Normes Nombre


01 Banderoles Pièce 1mois = 24Jours du 50
travail
02 Ordinateurs Nombre 1mois = 24Jours du 5
travail
03 Fourniture de formation Forfait 1mois = 24Jours du 10
travail
04 Fourniture de Forfait 1mois = 24Jours du 10
sensibilisation travail
05 Projecteurs Local 1mois = 24Jours du 3
travail
Source : nous même
Tableau N° 13 : Analyse des matériels pédagogiques

N° Libellés Unités Normes Nombre


01 Tableau Pièce 1mois = 24Jours du travail 3
02 Rames de papiers Rame 1mois = 24Jours du travail 20
03 Boites de stylos Carton 1mois = 24Jours du travail 10
04 Sachet de farde Pièce 1mois = 24Jours du travail 10
05 Flotteurs Pièce 1mois = 24Jours du travail 20
Source : nous même
~ 74 ~

Tableau N° 14 : Analyse de l’équipement

N° Libellés Unités Normes Nombre


01 Ordinateur Pièce 1mois = 24Jours du travail 5
02 Imprimante Pièce 1mois = 24Jours du travail 5
03 Relieur Pièce 1mois = 24Jours du travail 50
04 Tables Pièce 1mois = 24Jours du travail 10
05 Chaises Pièce 1mois = 24Jours du travail 50
06 Armoires Pièce 1mois = 24Jours du travail 5
07 Appareil de Pièce 1mois = 24Jours du travail 10
communication
08 Climatiseurs Pièce 1mois = 24Jours du travail 5
09 Voitures Pièce 1mois = 24Jours du travail 2
Source : nous même
Tableau N° 15 : Analyse de l’évaluation et audit

N° Libellés Unités Normes Nombre


01 Auditeur Nombre 1mois = 24Jours du travail 3
02 Evaluateur Nombre 1mois = 24Jours du travail 1
Source : Nous-mêmes
3.3.10. Budgétisation

Tableau N° 16 : Besoin en ressources humaines (salaire)

N° Désignation Nombre Durée en Coût mensuel en Coût total en


Mois $ $
1 Gestionnaire 1 12 300 3.600
2 Caissière 1 12 180 2.160
3 Comptable 1 12 150 1.800
4 Formateurs 4 8 200 6.400
5 Sensibilisateurs 3 1 130 390
6 Sentinelle 2 12 100 2.400
TOTAL 1060 16.750
Source : nous-mêmes
~ 75 ~

Tableau N° 17 : Besoin en frais généraux

Durée en Cout Cout


N° Libellés Nombre
mois unitaire total
1 Abonnement internet Forfait 12 120 1440
2 Carburant et lubrifiant Forfait 12 130 1560
Consommation 12
3 Forfait 80 960
informatique
4 Fourniture bureau Forfait 12 90 1080
5 Loyer bureau Forfait 12 200 2400
6 Eau et électricité Forfait 12 25 300
TOTAL 645 7740
Source : nous même
Tableau N° 18 : Besoin en matériels de sensibilisation et formation

Durée en Cout
N° Libellés Nombre Cout total
mois unitaire
1 Banderoles 50 1 50 2.500
2 Ordinateur 5 1 250 1.250
3 Fourniture de formation 10 1 300 3.000
4 Fourniture de sensibilisation 10 1 250 2500
5 Projecteur 3 1 110 330
TOTAL 960 9 580
Source : nous même

Tableau N° 19 : Analyse des matériels pédagogiques

N° Libellés Nombre Durée en mois Cout unitaire Cout total


1 Tableau 3 1 20 60
2 Rames de papiers 20 1 5 100
3 Boites de stylos 10 1 5 50
4 Sachet de farde 10 1 2 20
5 Flotteurs 20 1 4 80
TOTAL 36 310
Source : nous même
~ 76 ~

Tableau N °20 : Besoin en équipement

Durée en Cout Cout


N° Libellés Nombre
mois unitaire total
1 Ordinateur 5 1 250 1250
2 Imprimante 3 1 80 240
3 Relieur 50 1 10 500
4 Tables 10 1 25 250
5 Chaises 50 1 10 500
6 Armoires 5 1 50 250
Appareil de 10
7 1 120 1.200
communication
8 Climatiseurs 5 1 150 750
9 Voitures 2 1 5000 10.000
TOTAL 5.695 14.940
Source : nous mêmes

Tableau N° 21 : Besoin en évaluation et audit

N° Libellés Nombre Durée en mois Cout unitaire Cout total


1 Auditeur 3 1 450 1350
2 Evaluateur 1 1 500 500
TOTAL 950 1850
Source : Nous mêmes
~ 77 ~

3.3.10. Budget récapitulatif


Tableau N° 22 : Budget récapitulatif

Recettes Dépenses Montant en $


Apport local 10 487 I. Investissement
Apport Extérieur 43.242 Equipement
14.940
Matériel de
9.580
sensibilisation
310
Matériel pédagogique
Sous total 1 24.830
II. Fonctionnement

Ressources humaines 16.750


Frais généraux 7.740
Audit et Evaluation 1850

Sous total 2 26.340


Imprévus (5%) 2.559
Total général

53.729 Total général 53.729


~ 78 ~

3.3.11. Plan de trésorerie


Tableau N° 23 : Plan de trésorerie
Budget M7 M8 M9 M10 M11 M12
Libellés M1 M2 M3 M4 M5 M6
en $
Soldes reporté 0 9910 19821 15972 15123 8274 4425 7651 10875 8622 6369 3191
Recette
apport local 10487 5243 5244 - - - -- - - - - - -
apport extérieur 43242 10810 10810 - - - - 10810 10812 - - - -
Total 53729 16053 25964 19821 15972 12123 8274 15235 18463 10875 8622 6369 3191
Dépense
I. Investissement
Equipement 14940 3735 3735 - - - - 3735 3735 - - - -
Matériel de - - - - - -
9580 - - - - - -
sensibilisation
Matériel de - - - - - -
310 155 155 - - - -
pédagogique
II. Fonctionnement
Ressources 1395 1395 1395 1395 1395 1405
16750 1395 1395 1395 1395 1395 1395
humaines
Frais généraux 7740 645 645 645 645 645 645 645 645 645 645 645 645
Audit et évaluation 1850 - - - - - - - - - - 925 925
Imprévus 2559 213 213 213 213 213 213 213 213 213 213 213 216
Total dépense 53729 6143 6143 3849 3849 3849 3849 7584 7588 2253 2253 3178 3191
A reporter 0 9910 19821 15972 12123 8274 4425 7651 10875 8622 6369 3191 0
Source : nous-mêmes
~ 79 ~

3.3.12. Viabilité du projet

La durabilité du projet est assurée premièrement par les structures qui composent
la synergie des experts de développement du fait que certaines appartiennent aux
services étatiques qui sont l’autorité normative et institutionnelle, en charge des
problèmes liés à l’environnement et au développement durable. La pérennisation
des activités du projet de protection de l’environnement et de développement
durable est garantie par l’implication des autorités politico-administratives en
charge de l’environnement.
a) Appropriation
Impliquer les parties prenantes (les filles mères elles-mêmes, les autorités locales,
les acteurs du secteur etc.) dès l'étape de conception du projet pour leur faire sentir
qu'ils sont partie prenante de celui-ci et ainsi générer une forme d'appropriation
du projet.
b) Validité

Veiller à la qualité des activités proposées ainsi que leur pertinence en tenant
compte des besoins et attentes de la cible.
c) Caution politique

Obtenir un soutien politique fort et une vraie implication des autorités locales pour
légitimer le projet et garantir sa pérennité.
d) Technologie adaptée

Utiliser des technologies adaptées à la réalité et aux besoins des filles mères qui
soient faciles à utiliser et ne nécessitent pas de compétences techniques
avancées.
e) Respect de l’environnement

Ce projet vise la protection de l’environnement c’est pourquoi il est viable sur le


plan environnemental.
~ 80 ~

3.3.13. Plan de suivi et évaluation

3.3.13.1. Le suivi

Est une activité du projet qui permet de s’assurer que la réalisation des actions du
projet à tous les niveaux se déroule conformément aux prévisions. Il engage tout
d’abord la responsabilité de la gestion et l’administration du projet. Les éléments
importants pour celui-ci sont les activités, les résultats et les intrants.
Selon la durée de notre projet le suivi sera de fait pendant 12 mois après chaque
action nous allons vérifier les résultats par rapport aux intrants alloués
Figure 3. Plan de suivi

1erMois 12èmeMois

3.3.13.2. Évaluation

Une évaluation finale programmée pour la fin de l’exécution du projet. Une


délégation de personnes extérieure sera là pour cette évaluation. L’évaluateur
mesure les performances par l’examen des moyens mis en œuvre, des résultats
obtenus et effets qui en découlent. Nous allons présenter une fiche technique avec
les termes de références.
Figure 4. Plan d’évaluation

1erMois 12èmeMois
~ 81 ~

3.3.14. Gestion de risques

Tableau N° 24 : Gestion de risques

N° Risques Impact Niveau de risque Stratégie de risque Responsables


négatif ou
possible
01 L’argent n’est Les activités Probabilité élevée Faire le lobbying pour Responsable
pas versé en du projet Risque inacceptable avoir le financement dans du projet
totalité dans le seront lancées le délai
délai en retard
02 Le détournement Les activités Moyenne probabilité Mettre des dispositions de Gestionnaire
de fond ne seront pas Risque inacceptable suivi pour les traçabilités
réalisées des entrées et des sorties
comme prévus de fonds
03 L’ensemble de La population Probabilité élevée Sensibiliser et Chargé de
la population va demeurer Risque inacceptable conscientiser la population suivi
cible refuse dans un pour qu’elle prenne
l’exécution du environnement conscience de leur état
projet insalubre
04 Les autorités Le projet ne Faible probabilité Plaidoyer et lobbying au Chargé du
étatiques sera pas Risque inacceptable prêt des autorités projet
n’acceptent le exécuté
projet
~ 82 ~

3.3.15. Gestion de risques

Tableau N° 25 : Cadre logique

Logique d’intervention Indicateur Objectivement Source de Hypothèses


Vérifiable (IOV) vérification
Objectif global : Améliorer les compétences - Nombre de filles mères -Observation des parties
professionnelles et de lecture/écriture des inscrites et ayant suivi avec prenantes
filles mères de la commune de BUMBU, afin succès la formation en coupe- -Témoignage de
qu’elles puissent obtenir des emplois couture, bénéficiaires
rémunérateurs, améliorer leur condition de Listes de présences de
vie et celle de leurs enfants. participantes
Objectifs spécifiques : -Nombre de filles mères - Listes d’inscription L’implication de la
- offrir une formation professionnelle en inscrites et ayant suivis avec - Listes de présences population cible à
coupe-couture à 45 filles mères, succès la formation en - Matériels didactiques faciliter et à
- Offrir une formation professionnelle en alphabétisation s’approprier le projet
alphabétisation à 20 filles mères qui n’ont
pas de compétences de lecture/écriture,
- Améliorer les compétences de gestion
personnelle et parentale des filles mères
pour renforcer leur vie professionnelle et
personnelle.
Résultat attendus : Nombre de filles-mères ayant - Témoignage des Les filles mères
- 45 filles mères auront acquis des amélioré leurs compétences de bénéficiaires s’approprient le
compétences professionnelles en coupe- gestion personnelle et parentale - Rapport technique du projet
couture, grâce à des sessions de projet
- 20 filles mères auront acquis des formations et des séances de - Rapport financier
compétences en lectures et écritures, coaching - Photos et vidéos
~ 83 ~

- 65 filles mères auront amélioré leurs


compétences de gestion personnelle et Nombre de filles-mères
parentale, leur permettant de mieux gérer leur embauchées après la formation
vie professionnelle,
- Des partenariats seront établis avec des
entreprises locales pour faciliter l’intégration
des filles mères sur le marché du travail.
Activités : Moyens et coût - Etat des besoins L’équipe de
- Identification et sélection des candidats, -Moyens matériels : 36.479 - Plan de décaissement réalisation du projet
- Recrutement d’instructeurs qualifiés en -Moyens Humains : 16.750 - Factures pro formats se met au travail et
coupe-couture et alphabétisation, TOTAL 53.729 - Factures d’achats l’exécute
- Mise en place des locaux de formation avec Temps (12 mois) - Bon de sorti de fonds normalement les
tout le matériel nécessaire, - Bulletin de paie activités du projet.
- Formation en coupe-couture et
alphabétisation,
- Formation en gestion personnelle et
parentale,
- Mise en place de sessions de coaching

Les fonds sont


Source : nous-mêmes versés à dans le délai
et en totalité
~ 84 ~

CONCLUSION GENERALE

Nous sommes arrivées à la conclusion de notre travail qui a portée sur


de connaissances et pratiques des habitants du quartier Matonge dans la commune
de Kalamu sur la gestion de déchets ménagers.

En effet la gestion de déchets est l’ensemble des dispositions permettant


la collecte, le transports et élimination écologiquement rationnelle des déchets
prenant en compte les considérations d’ordres sanitaire (santé
publique), technique, scientifique, esthétique, économique, social (attitude de
population) et environnementale mais de manière générale, la gestion de déchets
est trop problématique en Afrique au sud Sahara

Les villes des pays africains ont plus été plus en plus l’emprise des
déchets ménagers produits par leur population. L’amoindrissement des moyens
alloués à leur gestion et l’insuffisance de mécanisme efficaces de leurs
éliminations dégradent progressivement l’image de ces villes par l’accumulation
d’énormes quantités de déchets qui consistent jusque-là une source de pollution.

Au vu de ce qui précède notre interrogation était de savoir quel est le


niveau de connaissances et pratiques des habitants du quartier matonge dans la
commune de kalamu sur la gestion de déchets ménagers ?

Pour répondre à cette question notre hypothèse était formulée de la


manière suivante : les habitants du quartier Matonge dans la commune de Kalamu
n’auraient pas des bonnes connaissances et pratiques sur la gestion des déchets
ménagers.
Nous avons mené une étude transversale, descriptive qui a concerné 400
ménages de quartier Matonge sélectionnés d’une manière aléatoire.

L’analyse de nos données au niveau descriptive et inférentielle ont


permis d’obtenir des résultats suivants :

En ce qui concerne la gestion de de déchets au quartier Matonge, 59,9%


des enquêtés ne gèrent pas bien les déchets ménagers
~ 85 ~

Un score moyen de 29,8% montre l’insuffisance des connaissances de


la population du quartier Matonge sur la gestion des déchets alors que des
pratiques non satisfaisantes ont un score moyen de 35,3%

La faible connaissance sur la gestion des déchets étaient influencée par


les variables ci-après :
 Avoir reçu les informations sur la gestion de déchets ménagers (P : 0,002)
 Sources d’information (P : 0,00)
 Connaissance sur les étapes de déchets ménagers (P : 0,00)
La mauvaise gestion des déchets ménagers était influencée par le manque des
matériels (khi calculé est > au khi tabulaire (12,17). Notamment :
 Les matériels de triage à utiliser (15,052)
 Absence d’un abonnement pour l’évacuation de déchets ménagers (4,486)
 Inexistence des sites d’évacuation des déchets 11,854
Le mode d’évacuation fécale a influencé les mauvaises pratiques de gestion des
déchets ménagers (khi tabulaire (7,712) avec un P≤ à 0,005).
Tenant compte des résultats présentés ci-haut, nous confirmons notre
hypothèse selon laquelle les habitants du quartier Matonge dans la commune de
Kalamu n’ont pas des bonnes connaissances et pratiques sur la gestion des déchets
ménagers. Dans l’optique d’améliorer les comportements de la population sur la
gestion des déchets, nous formulons les suggestions suivantes :

1. Aux législateurs :
 Élaborer des nouveaux textes et lois pour règlementer les ordures
ménagères en général.
2. A L’autorité municipale de Kalamu :
 Élargir les actions d’assainissements jusqu’au niveau de ménage ;
 Encadrer les éboueurs locaux évoluant dans l’informel ;
 Particulier à œuvrer pour la salubrité de leur milieu de vie.
3. Aux chercheurs :
 Élargir les recherches sur les autres aspects sur la gestion des déchets
ménagers dans ville province de KINSHASA. En fin de tenir compte de
nos réflexions pour les futures recherches.
~ 86 ~

4. A la population :
 Participer aux formations sur la bonne gestion des ordures en général et
déchets ménagers liquides en particulier. ;
 Respecter dans le règles le triage des ordures ménagers et leurs bonnes
évacuations en fin de garantir la salubrité de leurs domiciles et de la ville
province de KINSHASA
~ 87 ~

BIBLIOGRAPHIES

1. OUVRAGES
Ademe, 2005: Guide méthodologique pour le suivi des tassements des centres de
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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ------------------------------------------------------------------------------- i
DEDICACE ------------------------------------------------------------------------------- ii
REMERCIEMENT ---------------------------------------------------------------------- iii
LISTE DES ABREVIATIONS --------------------------------------------------------- v
LISTE DES TABLEAUX -------------------------------------------------------------- vi
LISTE DES FIGURES----------------------------------------------------------------- vii
INTRODUCTION GENERALE ------------------------------------------------------- 1
0.1. Présentation, motivation et intérêt de l’étude ------------------------------------ 1
0.2 Etat de la question -------------------------------------------------------------------- 3
0.3. Problématique ------------------------------------------------------------------------ 8
0 .4. Hypothèse de l’étude ------------------------------------------------------------- 13
0.5. Objectifs de l’étude---------------------------------------------------------------- 14
0.5.1. Objectif général------------------------------------------------------------------ 14
0.5.2. Objectifs spécifiques ------------------------------------------------------------ 14
0.6. Méthode et technique ------------------------------------------------------------- 14
0.6.1. Méthode -------------------------------------------------------------------------- 14
0.6.2. Technique ------------------------------------------------------------------------ 14
0.7. Délimitation de l’étude ----------------------------------------------------------- 15
0.8. Plan du travail ---------------------------------------------------------------------- 15
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE -------------------------------------------- 16
1.1. DEFINITION OPERATIONNELLE DES CONCEPTS DE BASE ------- 16
1.2 Généralités sur la gestion des déchets ménagers ------------------------------- 18
1.2.1. Type des déchets ménagers ---------------------------------------------------- 18
1.2.2. Organisation de la collecte des déchets ménagers -------------------------- 19
1.2.3. Processus de gestion de déchets ménagers ----------------------------------- 20
1) La pré-collecte des déchets ménagers -------------------------------------------- 20
3) Ramassage ---------------------------------------------------------------------------- 20
1.2.4. Techniques de gestion des déchets -------------------------------------------- 21
1.2.5. Problème de la sante publique lié à la mauvaise gestion des déchets
ménagers --------------------------------------------------------------------------------- 23
~ 94 ~

1.2.5. a. Mouches ----------------------------------------------------------------------- 23


1.2.5. b. Souris, Cafards --------------------------------------------------------------- 23
1.2.6. Pathologies liées à la mauvaise gestion des déchets ménagers ------------ 23
1.3. Cadre Conceptuel ------------------------------------------------------------------ 25
I.3.1. Explication du schéma ---------------------------------------------------------- 26
CONCLUSION PARTIELLE -------------------------------------------------------- 26
CHAPITRE 2. : CADRE METHODOLOGIQUE--------------------------------- 27
2.1. Méthodologie de l’étude ---------------------------------------------------------- 27
2.1.1. Présentation du quartier Matonge --------------------------------------------- 27
2.1.1.1.Situationgéographique -------------------------------------------------------- 27
2.1.1.2. Aspects biophysiques --------------------------------------------------------- 28
2.1.1.3. Organisation Politico administrative du quartier Matonge -------------- 29
2.1.1.4. Aspects humains -------------------------------------------------------------- 29
2.1.1.5. Infrastructures et équipements de Matonge ------------------------------- 29
2.1.1.6. Aspects socio- économiques------------------------------------------------- 30
2.1.1.7 ORGANIGRAMME ---------------------------------------------------------- 34
2.1.1.8. Situation démographique ---------------------------------------------------- 35
2.1.2. Population cible ----------------------------------------------------------------- 35
2.1.3. Critère d’inclusion et d’exclusion --------------------------------------------- 35
2.1.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon ------------------------------------ 35
2.1.5. Technique d’analyse ------------------------------------------------------------ 37
2.1.5.1. Outils d’analyse --------------------------------------------------------------- 37
2.1.5.2. Technique d’analyse ---------------------------------------------------------- 37
2.1.5.3. Critères d’acceptabilité ------------------------------------------------------- 38
2.1.6. Étude des variables -------------------------------------------------------------- 38
2.1.6.1. Type des variables ------------------------------------------------------------ 38
2.1.6.2. Description de variables------------------------------------------------------ 38
2.2. Matériel de l’étude ---------------------------------------------------------------- 40
2.2.1. Outil de collecte ----------------------------------------------------------------- 40
2.2.2. Déroulement de l’étude --------------------------------------------------------- 40
2.2.2.1. Phase préliminaire ------------------------------------------------------------ 40
~ 95 ~

2.2.2.2. Déroulement proprement dit de l’enquête --------------------------------- 40


2.2.3 Difficultés rencontrées ---------------------------------------------------------- 40
2.2.4 Considérations d’ordre éthique------------------------------------------------- 41
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION -------------------------------- 42
Le graphique ci-dessous donne la répartition des enquêtées selon la tranche d’âge
-------------------------------------------------------------------------------------------- 43
Le graphique infra donne la répartition des enquêtées selon le sexe. ------------ 43
Le graphique infra indique la répartition des enquêtés selon les occupations
socioprofessionnelles------------------------------------------------------------------- 45
Le graphique infra donne la répartition des enquêtés selon le statut des enquêtés
dans la parcelle -------------------------------------------------------------------------- 46
Le graphique ci-dessous indique la répartition selon le mode de gestion utilisé 47
Le tableau ci-dessous renseigne sur les conséquences des enquêtés sur la gestion
de déchets ménagers -------------------------------------------------------------------- 50
Le tableau ci-dessous montre l’influence de manque des matériels sur la gestion
des déchets ménagers ------------------------------------------------------------------ 54
3.2. Discussion -------------------------------------------------------------------------- 56
3.2.1. Situation de la gestion des déchets dans les ménages du quartier Matonge
-------------------------------------------------------------------------------------------- 56
3.2.2. Caractéristiques sociodémographiques --------------------------------------- 56
a) Sexe ----------------------------------------------------------------------------------- 56
b) Statut dans les ménages ------------------------------------------------------------- 56
c) Statut des enquêtés dans la parcelle ----------------------------------------------- 56
d) Age ------------------------------------------------------------------------------------ 57
3.2.3. Connaissance sur la gestion de déchets ménagers -------------------------- 57
3.2.4. Les problèmes de matériels liés à la gestion de déchets ménagers ------- 57
CONCLUSION PARTIELLE -------------------------------------------------------- 59
VALIDATION DE L’HYPOTHESE ------------------------------------------------ 59
CHAPITRE 3 : DOSSIER DE PROJET DE DEVELOPPEMENT ------------- 60
3.1. Résumé du projet ------------------------------------------------------------------ 60
3.2. Description contextuelle ---------------------------------------------------------- 60
3.2.1. Situation géographique --------------------------------------------------------- 60
~ 96 ~

3.2.3. Problème prioritaire ------------------------------------------------------------- 61


3.2.4. Variables ------------------------------------------------------------------------- 61
3.2.5. Contraintes ----------------------------------------------------------------------- 61
3.2.6. Alternatives ---------------------------------------------------------------------- 61
3.2.6.1. Analyse des alternatives------------------------------------------------------ 62
3.2.7. Titre du projet-------------------------------------------------------------------- 62
3.2.8. Justification de projet ----------------------------------------------------------- 62
3.3. Hiérarchie des objectifs du projet ----------------------------------------------- 63
3.3.1. Objectif global ------------------------------------------------------------------- 63
3.3.2. Objectifs spécifique ------------------------------------------------------------- 63
3.3.3. Résultats attendus --------------------------------------------------------------- 63
3.3.4. Indicateurs de suivi ------------------------------------------------------------- 64
3.3.5. Activités du projet --------------------------------------------------------------- 64
3.3.6. Stratégie du projet -------------------------------------------------------------- 65
3.3.7. Organigramme du projet ----------------------------------------------------- 69
3.3.8. Planning d’activités (Gantt d’activités) ---------------------------------- 70
3.3.9. Analyse des ressources ----------------------------------------------------- 72
3.3.10. Budgétisation ------------------------------------------------------------------ 74
3.3.10. Budget récapitulatif --------------------------------------------------------- 77
3.3.11. Plan de trésorerie ------------------------------------------------------------ 78
3.3.12. Viabilité du projet ----------------------------------------------------------- 79
3.3.13. Plan de suivi et évaluation --------------------------------------------------- 80
3.3.13.1. Le suivi ----------------------------------------------------------------------- 80
3.3.13.2. Évaluation -------------------------------------------------------------------- 80
3.3.14. Gestion de risques ------------------------------------------------------------- 81
3.3.15. Gestion de risques ------------------------------------------------------------- 82
CONCLUSION GENERALE--------------------------------------------------------- 84
BIBLIOGRAPHIES -------------------------------------------------------------------- 87
TABLE DES MATIERES ------------------------------------------------------------- 93
Annexes ---------------------------------------------------------------------------------- 97
~ 97 ~

Annexes

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