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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique

Université Ahmed Draya d’ADRAR

FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE TECHNOLOGIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de master

Filière : Electrotechnique

Spécialité : Commande Electrique

Thème
ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION D'UNE
BARRIERE LEVANTE AUTOMATIQUE

Présenté par :

HILA AICHA

KTIBE ZAYNEB

Encadreur : Dr CHABANI Sououdi Boumediene Université d’ADRAR

Examinateur : Dr. GHITAOUI T Université d’ADRAR

Examinateur : Mr. MASMOUDI M Université d’ADRAR

Année universitaire 2020/2021


Remerciement:
‫الحمد هلل الذي بنعمته تتم الصالحات‬

Nous aimerions d’abord remercier notre encadreurle


Dr. CHABANI Boumediene.
Nos sincères remerciements pour votre gentillesse, c'est
un grand honneur et un grand bonheur pour nous. Vos
qualités humaines et professionnelles sontconnues de
tous et nous impressionneront toujours.
Tout au long de ce mémoire, ses conseils pertinents avec
écoute, amabilité et patience ont permis à notretravail
d’aboutir et de voir le jour.
Vous trouverez dans ce travail un témoignage denotre
profonde gratitude et respect, Dieu vous protège et vous
bénisse.
Nous remercions très sincèrement, les membres du jury
Mr. MASMOUDI M et Dr. GHITAOUI T d’avoir bien voulu
accepter de faire la commission d’examinateurs.
Dédicace:
A ma très chère mère
A ma très chère mère GEUILLI Malika, maman, Aucune dédicace ne pourrait
Exprimer la profondeur des sentiments que j’éprouve pour vous, vos sacrifices
innombrables et votre dévouement firent pour moi un encouragement. Vous avez
guetté mes pas, et m’avez couvé de tendresse, Ta prière et ta bénédiction m’ont été
d’un grand secours pour mener à bien mes études. Vous êtes le parfum et le vent du
ciel, Vous m’avez aidé et soutenu pendant de nombreuses années avec à chaque fois
une attention renouvelée. Puisse Dieu, tout puissant vous combler de santé, de
bonheur et vous procurer une longue vie, dieu te bénisse maman.

A mon très cher père


Toute l’encre du monde ne pourrait suffire pour exprimer mes sentiments envers un
être très cher. A ma très chère Papa KTIBE Ahmed Vous avez toujours été mon école
de patience, de confiance et surtout d’espoir et d’amour. Vous êtes et vous resterez
pour moi ma référence, la lumière qui illumine mon chemin. Ce travail est le résultat
de l’esprit de sacrifice dont vous avez fait preuve, de l’encouragement et le soutien
que vous ne cessez de manifester, j’espère que vous y trouverez les fruits de votre
semence et le témoignage de ma grande fierté de vous avoir comme père. J’implore
Dieu, tout puissant, de vous accorder une bonne santé, une longue vie et beaucoup
de bonheur, dieu te bénisse Papa.

A mes Sœurs, K. Siham, K, Djamila


Je vous souhaite beaucoup de succès, de prospérité et une vie pleine de joie etde
bonheur.

A celle qui ont toujours veillé à me donner le meilleur


Je vous dédie ce travail en témoignage de ma profonde affection et de mon
attachement indéfectible. M. Djamila, G. Halima, G. Asmaa, G. Mama. Que Dieu
vous accorde santé, succès, réussite et bonheur. Que Dieu vous protège et vous
bénisse.

A mes frères, Mahdi, Hicham, Taha Yassine, mabrouk


Votre gentillesse, votre précieux soutien, vos encouragements tout au long de mes
années scolaires, votre amour et votre affection ont été pour moi un exemple de
persévérance.

À mes amis, A. Nada, H. Aicha, L. Chahra, M. souhiela, B. Khadija,


B.Ikrame, S.Wafaa
J'en profite pour vous remercier pour tout le soutien, la sympathie et l'amour que
vous m'avez apporté.
Je vous souhaite à tous succès, prospérité et une vie pleine de joie et de bonheur.

A tous les membres de ma famille, petits et grands.

Zeyneb
Je dédie ce travail Du fond du cœur

A Mes chers parents


Que nulle dédicace ne peut exprimer mes sincères sentiments
Pour leur patience illimitée, leur encouragement continu, leur
aide, leur profond amour
et respect pour leurs grands sacrifices.

A Mes chers frères


Pour leur grand amour et leur soutien, qu’ils trouvent ici
l’expression de ma haute
gratitude.

A Mes chers amis


Qui sans leur encouragement ce travail n’aura jamais vu le jour.
Et à toute ma famille et à tous ceux que j’aime

Aicha
Liste de figure :
Figure I. 1: Le développement de store 3
Figure I. 2: Structure d'un système automatisé 4
Figure I. 3: Principales composant d'un dialogue homme-machine---------------------------------------- 6
Figure I. 4: Pupitre de commande d'une machine------------------------------------------------------------- 7
Figure I. 5: Pupitre de commande d'une machine------------------------------------------------------------- 7
Figure I. 6: Schéma de constitution de la chaine d'action --------------------------------------------------- 9
Figure I. 7: Schéma de la chaine d’acquisition 10
Figure I. 8: Architecteur topo-fonctionnelle générale ------------------------------------------------------ 12
Figure I. 9: Situation des étapes d'un système automatisé ------------------------------------------------- 15
Figure I. 10: Actions associées aux étapes 15
Figure I. 11: Transition associée une condition logique appelée réceptivité --------------------------- 16
Figure I. 12: Liaisons orientées entre les étapes et les transitions --------------------------------------- 16
Figure I. 13: Les étapes des Grafcets des systèmes automatisé ------------------------------------------- 17
Figure I. 14: Schéma générale de GEMMA 19
Figure I. 15: Pont roulant 21
Figure II. 1 : Barrière manuelle levant 25
Figure II. 2: Barrière manuelle pivotant…………………………………………………………..............26
Figure II. 3: Barrière levant FB 27
Figure II. 4: Barrière levant FBC 28
Figure II. 5: Barrière levant FBX 29
Figure II. 6: Barrières à poutre coulissante (BC) ----------------------------------------------------------- 30
Figure II. 7: Une barrière levant automatique hydraulique ----------------------------------------------- 30
Figure II.8: La première barrière de sécurité automatique certifiée PAS 68 (K12)……………………………..32
Figure II. 9: La barrière TERRA compact 32
Figure II. 10: Barrière de parking à étages 33
Figure II. 11: Chaine d'acquisition des donnés et chaine d'action --------------------------------------- 34
Figure II. 12 : Schéma des mécanismes de barrière levant ------------------------------------------------ 36
Figure II. 13 : Ressort d'un levant 37
Figure II. 14 : Le diagramme fonctionnel de barrière levant---------------------------------------------- 38
Figure II. 15 : Le schéma simplifié des éléments essentiels du mouvement de la lise------------------ 38
Figure II. 16 : La façade de la barrière levant automatique à l’extérieure ----------------------------- 39
Figure II. 17 : Les composants de la barrière levant automatique à l’intérieure ---------------------- 40
Figure II. 18 : Le continue de la barrière levant automatique -------------------------------------------- 43
Figure II. 19 : une télécommande 44
Figure II. 20 : Un détecteur photoélectrique 44
Figure II. 21 : clavier sécurité 44
Figure III.1: arduino nano 53
Figure III.2: Arduino Méga 54
Figure III.3: Arduino Leonardo 54
Figure III.4: Arduino UNO 55
FigureIII.5: Les composants de la carte Arduino UNO ---------------------------------------------------- 55
FigureIII.6 : Microcontrôleur ATMega328 57
FigureIII.7 : vue du servomoteur 61
Figure III.8: l’angle de l’axe du servomoteur en fonction de la largeur de l’impulsion ---------------- 62

Figure III.9:Types de servomoteurs………………………………………………………………………...63


Figure III. 10 : Capteur de proximité IR. 63
Figure III.11:l'émetteur et le récepteur de capteur de proximité IR…………………………………64
Figure III.12: la connexion de capteur infrarouge avec l’Arduino ----------------------------------------64
Figure III.13 : Ecran liquide 65
Figure III.14 : Interface IDE Arduino. 67
Figure III.15: Paramétrage de la carte étape 1………………………………………………..………….68
Figure III 16 : Paramétrage de la carte étape 68
Figure IV.1 : Schéma fonctionnel du gestionnaire de parking ---------------------------------------------72
Figure IV.2: Connexion du servomoteur à l'Arduino --------------------------------------------------------73
Figure IV.3: rotation de servomoteur entre 0° et 90 --------------------------------------------------------73
Figure IV.4 : Vue prototypage du montage (avec une alimentation +5V DC externe)…..……………..75
Figure IV 5: Connexion du capteur infrarouge avec l'Arduino……………………………………………75
Figure IV.6: Connexion écran LCD avec Arduino…………………………………………………………77
Figure IV.7: l’exécution de LCD……………………………………………………………………………..78
Figure IV8: Schéma électronique du système ………………………………………………………………..78
Figure IV 9 : La planification finale du projet fonctionne avec des élémentsd'identification.............79
Figure IV.10: Le lecteur et tag (RFID-MFRC522) ………………………………………………………82
Figure IV.11: Conception du RFID (RFID-MFRC522) avec arduino UNO ……………………………………83.
Figure IV.12: la connexion de lecteur de la carte avec Arduino…………………………………………83.
Figure IV.13: Les entrées lien lecteur avec Arduino ……………………………………………………..84

Figure IV.14:réalisation de RFID avec servomoteur…………………………………………………….84


List des tableaux
Tableau II.1 : Caractéristique de barrières manuelle (BML) 25
Tableau II.2: Caractéristiques de barrière manuelle pivotant 26
Tableau II.3 : Caractéristiques de barrière levant FB 27
Tableau II.4: Caractéristiques de barrière levant FBC 28
Tableau II. 5: Caractéristiques de barrière levant FBX 29
Tableau II6 : Une barrière levant automatique hydraulique 31
Tableau III1: Caractéristiques de la carte Arduino UNO 56
Tableau III. 2:Les caractéristiques du servomoteur 63
Tableau IV.1: les étapes de processus du parking reliant à chaque composant 71
Sommaire
Table des matières
Introduction générale ............................................................................................................................ 1
Les systèmes automatisés...................................................................................................................... 1
I.1 Introduction .................................................................................................................................. 2
I.2 Définitions .................................................................................................................................... 4
I.2.1 Structure d'un système automatisé ......................................................................................... 4
I.2.2 Les interfaces (homme-machine) (IHM)................................................................................ 5
I.2.3 Chaine fonctionnelle .............................................................................................................. 8
I.2.4 Représentation des fonctions d’automatisation .....................................................................12
I.3 Objectifs de l’automatisation ......................................................................................................13
I.4 Conduite et Surveillance..............................................................................................................13
I.4.1 La conduite d'un automatisé Les systèmes automatisés ........................................................13
I.4.2 Surveillance ...........................................................................................................................14
I.4.3 Rappelles sur GRAFCET ......................................................................................................14
I.4.5 Le Gemma :( GUIDE D'ETUDE DES MODES DE MARCHE ET D'ARRET) .....................18
a. Les éléments de base de Gemma ...........................................................................................18
b. Les familles des états de modes de marches et d'arrêts (Les procédures) .............................18
I.5 Différents types de commande ....................................................................................................19
I.5.1 Logique combinatoire ...........................................................................................................19
I.5.2 Logique séquentiel ................................................................................................................20
I.6 Conclusion ...................................................................................................................................23
II.1 Introduction ................................................................................................................................26
II.2 Les barrières et leurs types ........................................................................................................27
II.2.1 Barrière ................................................................................................................................27
II.3 Les structures de barrière levant .................................................................................................37
II.4 Les mécanismes des barrières levant..........................................................................................38
II.4.1 Principe de fonctionnement de la barrière automatique.......................................................41
II.6 Les Équipements, Dispositif de sécurité, Dispositif de commande ...........................................42
II.6.1 Les équipements...................................................................................................................42
II.6.2 Dispositifs de sécurité ..........................................................................................................45
d. Boucle inductive pour la détection des véhicules .........................................................................47
II.7 Conclusion ..................................................................................................................................48
III.1 Introduction ...............................................................................................................................51
III.2 Présentation générale ................................................................................................................52
III.3 Structure du système ................................................................................................................ 52
III.4 Description de la partie matérielle ........................................................................................... 52
III.4.1 Les déférents types des cartes d’Arduino .......................................................................... 53
III.4.2 Présentation de la carte Arduino UNO ............................................................................. 55
III.4.3 Le Servomoteur ................................................................................................................. 60
III.4.4 Capteur de proximité Infrarouge – FC 51 – Arduino ........................................................ 63
III.4.5 Ecran LCD ......................................................................................................................... 64
III.5 Description de la partie logicielle ............................................................................................ 65
III.5.1 Généralité sur logiciel ........................................................................................................ 65
III.5.2 Structure du langage Arduino ............................................................................................ 66
III.5.3 Structure d’un programme ................................................................................................. 66
III.5.4 Injection du programme ..................................................................................................... 67
III.5.5 Explications générale des déférentes parties du code d’Arduino ...................................... 69
III.6 Conclusion ............................................................................................................................... 70
IV.1 Introduction .............................................................................................................................. 70
IV.2 Différentes étapes du projet réalisé .......................................................................................... 70
IV.3 Schéma fonctionnel du gestionnaire de parking ...................................................................... 71
IV.4 La connexion des éléments utilisés dans le projet à base Arduino ......................................... 72
IV.4.1 Connexion du servomoteur à l'Arduino ............................................................................. 72
IV.5.2 La connexion de capteur infrarouge avec l'Arduino ........................................................ 75
IV.4.3 Méthode de Connexion écran LCD avec Arduino ........................................................... 76
IV.5 Planification finale du projet .................................................................................................... 78
IV.5.1 Schématisation électronique du système ........................................................................... 78
Figure IV7: Schéma électronique du système ............................................................................. 78
IV.5.2 Le stéréotype de notre projet ............................................................................................. 79
IV.5.3 Le programme de la barrière levant automatique pour gestion de parking ....................... 80
IV.7 Développement utilisant la technologie Ondés radio pour l'identification (RFID) ................. 82
IV.7.1 Définition........................................................................................................................... 82
IV.7.2 Principe de fonctionnement ............................................................................................... 82
IV.7.3 Conception de notre projet ............................................................................................... 83
IV.8 Conclusion ............................................................................................................................... 85
Conclusion Générale ........................................................................................................................... 86
Introduction générale
Introduction générale
Aujourdui la barrière levant automatique a été développé pour diverses raisons. Depuis plusieurs
années, les responsables de plusieurs villes ont remarqué que leurs conducteurs avaient de réels
problèmes pour le déplacement dans la ville et trouver une place de parking facilement. Il y a peu de
places et le délai de stationnement est souvent mal adapté. Cela entraine un bouchonnement des villes,
d’après une étude, Un problème de pollution se pose également, les automobilistes qui tournent dans
la ville pour chercher une place de parking polluent la ville sans se rendre compte. Le temps de
recherche entraine aussi l’´énervement des usagers ce qui n’aide pas trouver une place, En effet un
milliard d’heures sont perdues tous les jours pour déplacer et chercher une place de parking dans le
monde. Il a été calculé que dans les grandes villes comme Sydney, New York ou Londres, le temps
moyen pour se déplacer librement tout en maintenant un mouvement approprié entre les véhicules et
les divers moyens de transport, et pour trouver une place se situe entre 3.5 et 14 minutes ce qui peut
être largement diminue avec le barrière levant automatique dans les institution publiques et privées
telles que les complexes d’habitation privés. Pour cela nous proposons une solution sous forme d’une
maquette d’une barrière levant automatique utilisé pour parking intelligent miniature pour le guidage
à l’intérieure et à l’extérieur du parking et l’accès à distance de l’information [11, 26, 27].

Dans ce contexte, l’objectif de ce mémoire et de réaliser une maquette d’une barrière levant
automatique et tester la commande de cette barrière à la gestion d’entrée et sortie des véhicules (smart
parking).

Le premier chapitre présente au début un aperçu général sur la définition d'un système automatisé et
l’objectif de l'automatisation. Ensuite, nous arrivons à savoir les conduites et la surveillance d'un
système automatisé et donner les différents types de commande.
Au deuxième chapitre, nous nous travaillerons pour identifier les barrières automatiques levante et
étudiée les Structures et les mécanismes des barrières automatiques, les équipements, les dispositifs
de sécurité et de commande.
Au troisième chapitre, nous abordons la thèse de développement de projet par l’étude d’arduino
passant à la description des deux parties matériel et logiciel utilisées :
Nous efforcerons d’étudiée la conception et le principe de fonctionnement de chaque composant
utilisé, après on peut voir le structure de programme et son injection.
A la quatrième partie nous nous efforçons d’atteindre la réalisation d’une barrière automatique
levant à la gestion du parking.

2
Chapitre I: Les systèmes automatisés
Chapitre I: Les systèmes automatisés

I.1 Introduction
L’automatisation est la priorité absolue dans les industries modernes, le débat sur ce
phénomène est toujours sujet à controverse vu que la machine intelligente à remplacer
l’homme dans plusieurs tâches, il consiste à rendre automatique les opératoires qui exigeaient
auparavant des interventions humaines. Il existe plusieurs fabricants d’automates : Schneider,
Siemens, Crouzet, Omron, Koyo, Allan Bradley.

L’automatisation, de n’importe quel processus, a pour but de rendre le système plus rapide,
fiable et capable d’agir devant n’importe quel type de contraintes ou de problème aléatoire.

Avec l’automatisme, on pense souvent au monde de l’industrie. Les API (Automate


Programmable Industriel) principalement trouvé dans le domaine d’industrie. Mais de nos
jours, l'automatisme est présent dans tous les systèmes simples : les tapis roulant de la caisse

2
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Historique
 Les précurseurs tels que Blaise PASCAL (1623-1662) qui invente la première
calculette « La Pascaline » Origine de l’invention de l'ordinateur.
 Principe de la carte perforée, utilisé jusqu’à la fin des années 1970.
 Bardeen, Brattain & Shockley inventent le Transistor en 1949.
 Moore (1966) invente le microprocesseur et crée Intel.
 Grenelle (1972) invente le 1er micro-ordinateur.
 1974 : Premiers Automates Programmables Industriels [2].

 Développement d’un système automatisé


Pour assouvir les besoins vitaux des premiers âges, l’homme a utilisé les produits de la nature.
Très tôt, il a inventé des outils et des techniques, pour sauvegarder ses forces dans le travail et
les déplacements, il a utilisé l’énergie animale.

Dans le domaine des technologies le 19éme siècle a été marqué par le développement de la
mécanisation. Le XXe siècle, à travers l’émergence du concept d’information, a vu apparaitre
l’automatisation et l’information qui permettent de réaliser des actions le plus complexes, le
plus rapidement et le plus facilement possible [1].

Exemple

Le store Le store Le store


mécanisé motorisé automatisé

Figure I. 1: Le développement de store [1,18]

3
Chapitre I: Les systèmes automatisés

I.2 Définitions
 Un système : est un ensemble organisé d'éléments interagissant entre eux et avec l'extérieur,
dans le but de réaliser une fonction définie.
 Un système automatisé : est un système réalisant des opérations et pour lequel l'homme
n'intervient que dans la programmation du système et dans son réglage [4].

Exemple : les portes automatiques des magasins, le distributeur de billets…etc.

 Matière d'ouvre "matière de travaille" (MO)

C'est la matière sur la quelle travail système technique pour obtenir une valeur ajoutée.

 Les types de matière d'œuvre sont :


 Matière.
 Energie.
 Information.

I.2.1 Structure d'un système automatisé


 Il est constitué d'une partie opérative (PO) et d'une partie de commande (PC) et d’une
partie relation.
 Les informations échangées entre la partie commande et la partie opérative, sont des
informations internes au système. [1]

Produits
Produits entrants
surtant

énergie(s) Partie
Ordres opérative
Consignes
humaines
Partie de
Compte
Messages commande Signalisation
rendus
(issus humains
d'autre
système) Message vers
d’autre système

Figure I. 2: Structure d'un système automatisé


Figure 1:

4
Chapitre I: Les systèmes automatisés

a. Partie opérative

C'est elle qui assure les transformations des produits entrants permettant d’élaborer la valeur
ajoutée recherchée, elle est le siège des conversions énergétiques.

Les principales technologies des chaines d’action, mise en œuvre, utilisent les énergies générées
par l’électricité, de l'aire comprimée (pneumatique) et des fluides hydrauliques. [1]

b. Partie de commande

Elle commande la partie opérative pour obtenir les effets voulus, par l'émission d'ordres en
fonction d'informations et réception les informations sous la forme des comptes rendus, elle
peut échanger les informations avec humains ou d'autres système. [1]

c. Partie relation

La Partie Relation (PR) c’est la partie qui comporte le pupitre de dialogue homme-machine
équipé des organes de commande permettant la mise en/hors énergie de l'installation aussi la
sélection des modes de marche, la commande manuelle des actionneurs, le départ des cycles et
l’arrêt d’urgence… ainsi que des signalisations diverses telles que les voyants lumineux, les
afficheurs, les écrans vidéo, Klaxons, sonneries,…etc. [1]

I.2.2 Les interfaces (homme-machine) (IHM)


Une interface homme / machine (IHM) Permettant de définir les consignes et de
surveiller l’évolution. [1] Les humains interagissent avec les ordinateurs qui les
entourent et cette interaction nécessite des interfaces qui facilitent la communication
entre l'humain et la machine. La facilitation de l'utilisation de dispositifs devient plus
importante avec le nombre croissant d'interfaces numériques dans la vie quotidienne
[19].

a. Les dialogues opérateur-partie commande

Nous peuvent classer Les différentes phases du dialogue entre les opérateurs et la partie
commande d'un système automatique en deux grandes familles :

 Une famille correspond à la phase de développement et de programmation, Elle


nécessite de la part du personnel, la maitrise, la compréhension des modèles de

5
Chapitre I: Les systèmes automatisés

comportement et des langages de programmation. Elle se traduit par l'élaboration et la


modification du programme.
 une famille qui correspond à l'exploitation du système. Il s'agit d'un dialogue de type
utilisateur qui doit permettre la conduite et la surveillance du processus .Les consignes
utilisateur (modes de marche et d'arrêt) et les signalisations (messages alphanumériques,
signaux sonores et visuels,…etc.) sont inventoriées par l'analyse du GEMMA [1].

Réalisation
Domaine de Développement
(implémentation)
l’automatisation

Mise en point

Maintenance
Conduit de
processus Surveillance de
processus

Domaine de
l’exploitant Pilotage

Figure I. 3: Principales composant


Figured'un
2: dialogue homme-machine

b. Dialogue de l'automaticien

Dans le dialogue de l’automaticien, il est nécessaire de développer toutes les parties du


programme trouvé dans les automates, qu'il s'agisse de la phase de développement, de
conception, de production ou en phase d'évolution de l'équipement [1].

c. Dialogue de type utilisateur


 pupitres spécifiques

Un pupitre spécifique est un dispositif de communication homme-machine qui permet


la télécommunication entre l’intérieur et l’extérieur pour traiter les informations [1].

6
Chapitre I: Les systèmes automatisés

Figure I. 4: Pupitre de commande d'une machine

a) les boutons et voyants

Figure I. 5: Pupitre de commande d'une machine

 Les boutons poussoirs

Sont des éléments de dialogue de base sur les pupitres traditionnels. Ils constituent la réponse
la plus élémentaire pour le dialogue utilisateur et sont très adaptés à la réalisation des fonctions
de sécurité de la commande. Adaptés au dialogue TOR. Les faces avent des boutons peuvent
comporter des inscriptions. Certain sont lumineux [1,6].

 Les boutons tournants

Les boutons tournants appelés également commutateurs ou sélecteurs, permettent de


sélectionner différents mouvements, séquences, opérations, programmes…etc. Ils peuvent être
à deux au trois positions [6].

7
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Les voyants

Les voyants sont composés en deux grandes familles :

 Voyant électrique (lumineux)

Sont omniprésents sur les pupitres des systèmes. Ils comportent une ampoule ou un système
de diodes électroluminescentes (DEL). La majorité des voyants fonctionnent sous une
tension de 24 V [6].

 Voyant pneumatique

Les voyants pneumatiques sont des afficheurs de présence de pression. Sont des éléments
mobiles coloré est déplacées mécaniquement grâce à la présence d'air comprimé [6].

 Poussoir d'arrêt d'urgence

Le bouton poussoir d'arrêt d'urgence est un bouton poussoir "coup de poing" (la large zone
d'appui permet de l'enclencher en donnant un coup de poing). Est une commande de
commutation, ou interrupteur, qui assure un arrêt complet sécurisé des machines et la sécurité
des personnes qui les utilisent. Le but du bouton-poussoir d'urgence est d'arrêter l'installation
rapidement lorsqu'un risque de blessure survient ou lorsque le flux de travail requiert l'arrêt de
l'alimentation électrique. Déclencher un arrêt d'urgence il fait suite à un incident, accident ou
danger. Il est rare que le système puisse être remis en service sans intervention d'un spécialiste
(agent de maintenance, service de sécurité...) [6, 20].

 Couleurs des boutons poussoirs et voyants


 Les boutons et les voyant doivent respecter un code de couleur, leur couleur permet de
distinguer leur fonction : mise en marche, mise à l’arrêt, mise en hors d’énergie, cosigne,
acquittement…etc.
 Les couleurs des voyants lumineux et pneumatique permettent de différencier la nature de
leurs messages : en marche, à l'arrêt, en défaut, prêt…etc.
 Généralement les boutons d’arrêt d’urgence il est de couleur rouge [6].

I.2.3 Chaine fonctionnelle


La chaine fonctionnelle caractérisé par un agencement fonctionnel de constituants sous
forme de chaine, elle est constitué l'unité élémentaire de conception et l'étude fonctionnement
d'un système automatisé. En regroupant tous les éléments de la partie opérative et de la partie

8
Chapitre I: Les systèmes automatisés

de la commande du système concourant à la réalisation d'une fonction opérative. C'est parce


que tous ces éléments sont liés fonctionnellement que le regroupement s'appelle chaine
fonctionnelle. Elle comporte en général trois parties : la chaine d'action, la (ou les) chaine(s)
d'acquisition et la partie traitement.

a. La chaine d'action

La chaine d’action donne les ordres et reçoit les informations de l’extérieur ou de la partie
opérative. Elle peut se présenter sous 3 manières différentes : un boîtier de commande,
un microprocesseur (cerveau électronique), ou un ordinateur est chargée de transformé de la
matière d’œuvre en fonction des consignes opératives [1,21]. Il existe deux types de chaine
d’action : électrique et pneumatique.
 Elle est constituée des éléments suivant :

Module de
sortie

Transmettre
les orders
Constituant de commande
Effecteur

Alimentation Préactionneurs Actionneur Opérer sur le


produit
Fournir l’énergie Gérer l’énergie Convertir
l’énergie

Figure I. 6: Schéma de constitution de la chaine d'action

 Le pré actionneur
 Est chargé d’alimenter l’actionneur en énergie de puissance en fonction des consignes
opératives reçues de la partie commande.
 Le pré actionneur peut être un distributeur (chaine d’action pneumatique) ou un
contacteur électromagnétique (chaine d’action électrique) [1].

 Les actionneurs
Un actionneur est composant électronique capable de produire un phénomène physique
(déplacement, dégagement de chaleur, émission de lumière...) à partir de l’énergie qu’il reçoit.
Il est permettant de mettre en mouvement les organes de machines suite aux commandes

9
Chapitre I: Les systèmes automatisés

électriques. Ceci en convertissant une énergie d’entrée (électrique, hydraulique ou


pneumatique…) en une énergie de sortie (mécanique) [1,5].
L'actionneur peut être un vérin (chaine d’action pneumatique) ou un moteur (chaine d’action
électrique) [5].

 L’Effecteur

Est l’élément de la chaine d’action en contact avec matière d’œuvre. C’est lui qui est chargée
de sa transformation [1]. Il est situé à la suite de l’actionneur pour finaliser le travail : il produit
l’effet attendu [22].

b. La ou les chaine(s) d'acquisition :

Elle regroupe l'ensemble des constituants permettant d'élaborer et de transmettre les


informations exploitables par l'unité centrale et réalise la fonction acquérir les informations
(Figure 07). Elle peut comporter:

Constituants
Chaine d’acquisition et
dialogue Des opératives
Capteur(s)
Module de dialogue(s) Module Information(s)
d’entrée(s) Acquérir, transmettre l’information
Communiquer avec : Source(s)
Adapter les
 Opérateurs
informations
 Autres PC

Figure I. 7: Schéma de la chaine d’acquisition

Une chaine d'acquisition d'information(s) (souvent appelée chaîne de retour). La mission de


cette chaîne consiste à prélever l'information au plus proche des produits subissant pour des
transformations (information source) et à élaborer un signal (image informationnelle)
compatible avec les énergies utilisées par l'unité de traitement (pneumatique, électrique,
électronique, etc.). Ces chaînes sont constituées autour des détecteurs (image informationnelle
logique) et des capteurs (images informationnelles numériques et analogiques);
Une chaîne d'acquisition d'informations extérieures (consignes de l'opérateur, messages
transmis par une autre partie commande) [1].

10
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Les capteurs

Un capteur est un élément capable de détecter (avec ou sans contact) un phénomène physique
dans son environnement, est un composant de l’instrument de mesure, aussi constitué d’un
signal, un indicateur ou encore un transmetteur. (Présence ou déplacement d’un objet, chaleur,
lumière) et de rendre compte de ce phénomène à la partie commande. Il est composé en deux :
mode actif ou passif, le capteur est doté d’une capacité sensorielle qui détecte une information
brute, avec ou sans contact. Puis, le capteur transmet ou actionne une information de sortie (ex :
un signal) à l’aide d’un conditionneur, composé d’un transducteur et d’un transmetteur [10, 23].

 Il est possible de classifier les capteurs selon différents critères le plus fréquents :

 Apport énergétique : capteur actif ou capteur passif ;


 Fonction : capteur collecteur ou capteur actionneur ;
 Type de sortie : capteur logique, numérique ou analogique ;
 Type de détection de donnée : capteur avec ou sans contact ;
 Type de système : capteur physique ou capteur logiciel.

Généralement Les capteurs classées à : inductifs, capacitifs, photoélectrique ou optique, de


position, à fuite, de température, de pression, de lumière, de débit, de son, de courant…etc. Ils
sont peuvent être utilisés pour détecter des données présentes dans l’environnement, mais aussi
des données de mouvement ou d’interaction [23].

 Liste de quelque principaux capteurs collecteurs et actionneurs


 Capteur à effet Hall (détecter un champ magnétique);
 Capteur à effet Néel (mesurer un courant);
 Capteur capacitif (détecter le toucher d’un objet);
 Capteur de distance (ultrason);
 Capteur de flamme;
 Capteur de flexion (ex : détecter l’ouverture d’une porte);
 Capteur de gaz;
 Capteur de mouvement PIR (détecter la présence);

11
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Capteur de niveau d’eau;


 Capteur de son;
 Capteur d’obstacle ou de proximité;
 Cellule photoélectrique;
 Servomoteur (système qui permet de produire un mouvement);
 Écran LCD.
c. La partie traitement de la chaîne fonctionnelle

Elle traite les informations des chaînes d'acquisition pour élaborer les ordres à destination de
la chaîne d'action [1].

I.2.4 Représentation des fonctions d’automatisation


a. Architecteur topo-fonctionnelle générale

Tous les constituants de la structure organique réalise une fonction d'automatisation qu'il est
possible de représenter dans une structure semblable. Il est possible de regrouper sur un même
schéma d'architecture générale d'un système automatisé [1].

Figure I. 8: Architecteur topo-fonctionnelle générale.

12
Chapitre I: Les systèmes automatisés

I.3 Objectifs de l’automatisation


L’automatisation permet d’apporter des éléments supplémentaires à la valeur ajoutée par le
système.
Ces éléments sont exprimables en termes objectifs par :
 accroître la productivité du système c’est-à-dire augmenté la quantité de produits
Élaborés pendant une durée donnée. Cet accroissement de productivité exprime
Un gain de valeur ajoutée sous forme [4] :
 d’une meilleure rentabilité,
 d’une meilleur compétitivité,…etc.
 améliorer la flexibilité de production ;
 améliorer la qualité du produit grâce à une meilleure répétabilité de la valeur
Ajoutée ;
 s’adapter à des contextes particuliers :
 adaptation à des environnements hostiles pour l’homme (milieu
Marin, spatial, nucléaire,…etc.),
 adaptation à des tâches physiques ou intellectuelles pénibles pour L’homme.
 Augmenter la sécurité, …etc.
D’autres objectifs, à caractères sociaux, financiers,… peuvent s’ajouter à ceux-ci.

I.4 Conduite et Surveillance

I.4.1 La conduite d'un automatisé Les systèmes automatisés

Soit les système sont plus simples aux plus complexes, sont conduits par un opérateur à
l'aide d'un pupitre ou d'un terminal de dialogue. Ces dénie permettent à l'opérateur d'agir
sur le système pour le mettre en marche, à l'arrêt, gérer les réglages, les sécurités... Chaque
système présente ses propres modes de marche ou d'arrêt [6].

a. Les principaux modes de marche

Les modes de marche sont les états du système automatisé dans lesquels il est possible de
produire de la matière d'œuvre normalement ou de vérifier son comportement lors de sa

13
Chapitre I: Les systèmes automatisés

mise au point, de réglages ou de sa maintenance. Les principaux modes de marche que l'on
peut rencontrer sont les suivants6:

 Marches de production normale.


 Marche de vérification.

b. Les principaux modes d'arrêts

Les modes d'arrêts sont les états du système automatisé dans lesquels il est mis à l'arrêt.
Cette mise à l'arrêt peut avoir lieu en cours ou en fin de production, de manière prévue ou
afin d'assurer la sécurité.

 Arrêt normaux.
 Arrêt de sécurité avec une action direct sur la partie opérative.

I.4.2 Surveillance

Le modèle de fonctionnement de la partie commande (PC) (choisi par le concepteur) correspond


à un ensemble de situations prévues c'est-à-dire retenues par le concepteur parmi un ensemble
de situations possibles. De ce fait, il est indispensable de pouvoir faire face à des situations non
prévues (non retenues pour des raisons économiques compte tenu de leur faible probabilité
d'apparition). A ce niveau, seul l'opérateur est appelé à intervenir et à prendre les décisions
requises par cette situation. Il assure donc une fonction de surveillance [24].

I.4.3 Rappelles sur GRAFCET

a. Définition

Le GRAFCET est un langage graphique pour décrire, étudier, réaliser et exploiter les
automatismes. Il est composé d’un ensemble d’étapes et de transitions représentant le
déroulement du cycle de l’automatisme.

Le GRAFCET comprend :
 des étapes associées à des actions ;
 des transitions associées à des réceptivités ;
 des liaisons orientées reliant étapes et transitions.

14
Chapitre I: Les systèmes automatisés

b. Règles d'établissement du GRAFCET


 Etape

Une étape symbolise un état ou une partie de l'état du système automatisé. L'étape
possède deux états possibles : active représentée par un jeton dans l'étape ou inactive.
L'étape i, représentée par un carré repéré numériquement, possède ainsi une variable
d'état, appelée variable d'étape Xi. Cette variable est une variable booléenne valant 1
si l'étape est active, 0 sinon.
La situation initiale d'un système automatisé est indiquée par une étape dite étape
initiale et représentée par un carré double

Figure I. 9: Situation des étapes d'un système automatisé

 Actions associées aux étapes

A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c'est à dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d'autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même action
associée à plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).

Figure I. 10: Actions associées aux étapes

15
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Transition:

Une transition indique la possibilité d'évolution qui existe entre deux étapes et donc la succession de
deux activités dans la partie opérative. Lors de son franchissement, elle va permettre l'évolution du
système. A chaque transition est associée une condition logique appelée réceptivité qui exprime la
condition nécessaire pour passer d'une étape à une autre.

Figure I. 11: Transition associée une condition logique appelée réceptivité

Elles sont de simples traits verticaux qui relient les étapes aux transitions et les transitions
aux étapes. Elles sont normalement orientées de haut vers le bas. Une flèche est nécessaire
dans le cas contraire.

Figure I. 12: Liaisons orientées entre les étapes et les transitions

 Règles d’évolution
 Règle N°1 : Condition initiale

A l'instant initial, seules les étapes initiales sont actives.

 Règle N°2 : Franchissement d'une transition

Pour qu'une transition soit validée, il faut que toutes ses étapes amont (immédiatement
précédentes reliées à cette transition) soient actives. Le franchissement d'une transition se
produit lorsque la transition est validée, et seulement si la réceptivité associée est vraie.

16
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Règle N°3 : Evolution des étapes actives

Le franchissement d'une transition entraîne obligatoirement l'activation de toutes les étapes


immédiatement suivantes et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.

 Règle N°4 : Franchissement simultané

Toutes les transitions simultanément franchissables à un instant donné sont simultanément


franchies.
 Règle N°5 : Conflit d'activation

Si une étape doit être simultanément désactivée par le franchissement d'une transition aval,
et activée par le franchissement d'une transition amont, alors elle reste active. On évite ainsi
des commandes transitoires (néfastes à la partie opérative).

c. Organisation des niveaux de représentation

La description du fonctionnement attendu d'un système automatisé (SA) se fait par


succession de trois points de vue. Le point de vue "système" est le premier décrit, il est le
plus proche du cahier des charges fonctionnelles. Le point de vue "Partie Opérative" permet
de se "rapprocher" du système automatisé et de définir les constituants de la Partie Opérative
ainsi que de les interfaçages d'entrée et de sortie. Le troisième est le point de vue "Partie
Commande" qui permettra à terme de générer le programme automate.
 Les principaux GRAFCETS que l’on peut trouver sont :

Figure I. 13: Les étapes des Grafcets des systèmes automatisé


17
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 GRAFCET de sécurité : GRAFCET décrit l’ensemble des procédures de sécurité du


système, c’est le GRAFCET hiérarchiquement le plus important. L’arrêt d’urgence et
les procédures de mise en route sont décrits dans ce GRAFCET.

 GRAFCET de conduite : (ou GRAFCET des Modes de Marches) ce GRAFCET


décrit l’ensemble des procédures de Marches (auto, Cycle/Cycle, Manuel,…) et des
arrêts normaux.
 GRAFCET de Production : ce GRAFCET est le niveau de description du
fonctionnement normal de l’automatisme. Ce GRAFCET est en général décomposé
en plusieurs taches représentant les différentes fonctions de l’automatisme.

I.4.5 Le Gemma :( GUIDE D'ETUDE DES MODES DE MARCHE ET D'ARRET)


Le GEMMA est un outil d'aide à la synthèse du cahier des charges d'un automatisme
industriel : c'est un document graphique qui facilite la conduite, la maintenance et l'évolution
du système [7].

a. Les éléments de base de Gemma [6]


Le document GEMMA regroupe des rectangles d'état qui occupent une position précise sur le
graphique. Chaque rectangle d'état est relié à un ou plusieurs autres rectangles d'états par des
liaisons orientées représentées par des flèches. Le passage d'un rectangle d'état à un autre
s'effectue lorsque la condition indiquée est réalisée.

b. Les familles des états de modes de marches et d'arrêts (Les procédures)

Chaque famille de procédures correspond à une zone du Gemma. On distingue trois familles:

 Les procédures de fonctionnement regroupant les états F. On ne produit pas forcément


dans tous les états F, Les modes préparatoires à la production, de réglages ou, de tests,
peuvent faire partie de cette famille.
 Les procédures d'arrêt regroupant les états A, tous les modes conduisant ou traduisant
à un état d'arrêt, arrêts normaux et procédures de remise en route:
 Les procédures de défaillance, regroupant les états D pris en cas de défaillance de la
partie opérative.

18
Chapitre I: Les systèmes automatisés

Figure I. 14: Schéma générale de GEMMA

I.5 Différents types de commande

I.5.1 Logique combinatoire


En logique mathématique , la logique combinatoire est une théorie logique introduite
par Moses Schönfinkel en 1920 lors d'une conférence et développée dès 1929 par Haskell
Brooks Curry pour supprimer le besoin de variables en mathématiques, pour formaliser
rigoureusement la notion de fonction et pour minimiser le nombre d'opérateurs nécessaires pour
définir le calcul des prédicats à la suite de Henry M. Sheffer. Plus récemment, elle a été utilisée
en informatique comme modèle théorique de calcul et comme base pour la conception
de langages de programmation fonctionnels [8].

Le concept de base de la logique combinatoire est celui de combinateur qui est une fonction
d'ordre supérieur ; elle utilise uniquement l'application de fonctions et éventuellement d'autres
combinateurs pour définir de nouvelles fonctions d'ordre supérieur. Chaque combinateur
simplement type able est une démonstration à la Hilbert en logique intuitionniste et vice-versa.
On appelle ceci la correspondance de Curry-Howard [8].

La logique associée est la logique combinatoire. Les outils utilisés pour les concevoir sont
l’algèbre de Boole, les tables de vérité, les tableaux de Karnaugh. Les systèmes automatisés
utilisant la technique ”combinatoire” sont aujourd’hui très peu utilisés. Ils peuvent encore se

19
Chapitre I: Les systèmes automatisés

concevoir sur des mécanismes simples ou le nombre d’actions à effectuer est limité (ex :
pilotage de 2 vérins). Ils présentent en outre l’avantage de n’utiliser que très peu de composants
[8].

I.5.2 Logique séquentiel

En théorie des circuits électroniques, la logique séquentielle est un type de logique dont les
résultats ne dépendent pas seulement des données actuellement traitées mais aussi des données
traitées précédemment. Elle s'oppose à la logique combinatoire, dont les résultats sont fonction
et seulement fonction des données actuellement traitées. En d'autres termes, la logique
séquentielle utilise la notion de mémoire de stockage (Bascules, registres, etc.) alors que la
logique combinatoire n'en a pas [8].

L'élément de base de la logique séquentielle est la bascule.

Ces systèmes sont les plus répandus dans le domaine industriel. Le déroulement du cycle
s’effectue étape par étape. A une situation des entrées peuvent correspondre plusieurs situations
de sortie. La sélection d’une étape ou d’une autre dépend de la situation antérieure du dispositif.

La logique séquentielle peut être avec commande :

a. La logique programmée

Est une forme de programmation qui définit les applications à l'aide :

 d'une base de faits : ensemble de faits élémentaires concernant le domaine visé par
l'application,
 d'une base de règles : règles de logique associant des conséquences plus ou moins directes
à ces faits,
 d'un moteur d'inférence (ou démonstrateur de théorème) : exploite ces faits et ces règles en
réaction à une question ou requête.

Cette approche se révèle beaucoup plus souple que la définition d'une succession d'instructions
que l'ordinateur exécuterait. La programmation logique est considérée comme
une programmation déclarative plutôt qu’impérative, car elle s'attache davantage
au quoi qu'au comment, le moteur assumant une large part des enchaînements. Elle est
particulièrement adaptée aux besoins de l’intelligence artificielle, dont elle est un des
principaux outils L’élément principal s’appelle l’Automate Programmable Industriel ou l’API.
La détection est électrique. Le pilotage des actionneurs se fait par l’intermédiaire de relais ou

20
Chapitre I: Les systèmes automatisés

de distributeurs. Il existe sur le marché de nombreuses marques d’automates : Télémécanique,


Siemens, Omron, Allen Bradley, Cegetel, etc.

b. La logique câblée

La logique câblée permet de réaliser des conditions de fonctionnement dans un système


électrique.

Exemple de système utilisant la logique câblée : le plafonnier d’une voiture. Dans ce système,
les conditions de fonctionnement que l’on veut réaliser sont les suivantes :

 si au moins une portière est ouverte alors la lampe doit être allumée
 si toutes les portières sont fermées alors la lampe doit être éteinte

Pour réaliser un tel système, on utilise comme solution un circuit en logique câblée. La logique
câblée permet de définir la manière dont les capteurs (qui, dans le cas de la voiture, sont intégrés
dans les portières)
 devront être branchés (en série et/ou en parallèle) afin que la lampe fonctionne dans les
conditions voulues.
L’élément principal s’appelle module séquenceur et l’association de modules constitue un
ensemble appelé séquenceur. La détection est pneumatique, le pilotage des distributeurs se fait
par une action de l’air comprimé sur un piston qui fait déplacer le tiroir du distributeur à droite
ou à gauche. L’ensemble, appelé tout pneumatique, est homogène et fiable [9].

Exemple d’application

Dans l’exemple suivant nous réalisons le schéma de commande en logique câblée de pont
roulant qui fonctionne avec un moteur et commandé avec trois boutons (Montée, Arrêt,
Descente), plus un bouton d’arrêt d’urgence, comme le montre la figure suivante :

Figure I. 15: Pont roulant


21
Chapitre I: Les systèmes automatisés

 Asservissement

En automatique, un asservissement est un système dont l'objet principal est d'atteindre le plus
rapidement possible sa valeur de consigne et de la maintenir, quelles que soient les
perturbations externes. Le principe général est de comparer la consigne et l'état du système de
manière à le corriger efficacement. On parle également de système commandé
par rétroaction négative ou en boucle fermée.
Exemple : reproduction des gestes d'un chirurgien par un robot distant.
 Régulation
La consigne est constante, le système compense les perturbations.
Exemple : maintenir la vitesse d'un véhicule quelles que soient les perturbations
(profil de la route, vent .etc.)
I.6 Conclusion

L’automatisation consiste à confier un maximum de tâches répétitives et de peu de valeurs


ajoutées à des systèmes informatiques plutôt qu’à des ressources humaines. L’objectif est
d’améliorer la productivité, réduire les coûts, réduire les formalités et permettre aux équipes de
dégager du temps pour se focaliser sur des tâches à valeur ajoutée telle que la relation client ou
le suivi des situations complexes. C’est un sous-ensemble d’une discipline plus large, la gestion
des processus d’affaires qui implique la gestion de processus organisationnels complexes par
la combinaison de diverses méthodes.

Par ailleurs, l’automatisation aide les entreprises pour simplifier la progression des tâches
complexes mais également réduire leurs coûts, fluidifier le transfert d’informations, mettre de
l’ordre dans les différents processus, surveiller la progression en temps réel et d’allouer les
ressources avec pertinence. Les avantages à long terme de l’utilisation des outils
d’automatisation sont une amélioration de l’efficacité, de la stabilité et de la productivité.

22
Chapitre II Les barrières levant automatiques
Chapitre II Les barrières levant automatiques

II.1 Introduction

Aujourd’hui le plus part des grands pays de monde utilisé les barrières levant automatiques
pour but important et principale pour filtrer la circulation, autorisant uniquement l’accès au
personnel. Généralement pour contrôle des accès de façon motorisée.

Pour cela on va étudier dans le premier partie dans ce chapitre les barrières que sont des outillesutilisées
pour contrôler le mouvement d'entrée et de sortie des voitures ou des personnes ou machines, etc. dans
les institutions publiques ou les parkings ou les lieux publics du coin ...etc. et nous définirons aussi
quelle que différents types des barrières levant et son caractéristiques. Dans la deuxième partie on va
voire les structures des barrières lavent automatique, après sa nous allons définir les mécanismes et le
principe de fonctionnement de barrière levant automatique et son équipement et son dispositifs de
commande et son dispositifs de sécurité.

II.2 Les barrières et leurs types


II.2.1 Barrière
Les barrières sont des outilles pour contrôler le mouvement d'entrée et de sortie des voitures ou des
personnes ou machines, etc. dans les institutions publiques ou les parkings ou les lieux publics du
coin ... etc. et nous les trouvons manuellement ou automatiquement et être de différents types et
formes [11].

Autre définition
Les barrières levant automatiques sont des dispositifs de gestion des accès de véhicules, intégrant
une motorisation permettant à la barrière de procéder sans intervention humaine.
Les barrières levant électriques automatiques sont associées à des systèmes de contrôle d'accès
permettant de déterminer de quelle manière l'ordre d'ouverture ou de fermeture va être envoyé à la
barrière.
Les barrières sont classées au deux grande catégorie:
 Barrière manuelle.
 Barrière automatique.

a. Barrière manuelle

Est une barrière Manuelle qui a pour fonction de contrôler les accès peu fréquentés, elle est très
simple à installer et nécessite peu de maintenance [12].

24
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Une barrière levant manuelle est un appareil destiné au contrôle d’accès des véhicules sur un site
extérieur. Elle peut être installée en milieu urbain, tertiaire ou encore industriel. La particularité de
la barrière levant manuelle est sa facilité de mise en place et d'installation. En effet, sans
motorisation, elle ne nécessite que peu de génie civil, sans alimentation électrique.

Le propre de la barrière manuelle est d'être obligatoirement soumis à surveillance et/ou


manipulation par un opérateur. Par définition, c'est l'action humaine qui activera l'ouverture ou la
fermeture de la barrière manuelle. Nous l'ouvrons et le fermons manuellement, il existe deux types
de barrière Manuelle :
 Barrières manuelle (BML)
C'est une barrière Manuelle levant, sa fonction est de contrôler les routes d'accès à faible trafic. Elle
utilise un système de contrepoids pour le fonctionnement. BML est très simple à installer et
nécessite peu de maintenance [12].

Figure II. 1 Barrière manuelle levant

 Caractéristique

Longueur max de la lisse (sans rideau de lisse) De 2 à 10 m

Longueur max de la lisse (avec rideau de lisse) De 2 à 7,5 m

Hauteur de la barrière BML 1100mm

Mécanisme Contre poids

Verrouillage de la lisse En bout de lisse

25
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Type d'usage Usage ponctuel

Tableau II.1 : Caractéristique de barrières manuelle (BML) [12]

 Barrières manuelle (BMP)

Est une barrière manuelle pivotant dont la fonction est de contrôler les accès peu fréquents
Elle peut pivoter à 180 °et la lisse peut être télescopique [12].

Figure II. 2: Barrière manuelle pivotant

 Caractéristique

Longueur max de la lisse De 2 à 10 m


Hauteur de la barrière BMP 1100 mm
Mécanisme Pivot
Verrouillage de la lisse En bout de lisse
Type d'usage Usage ponctuel

Tableau II.2: Caractéristiques de barrière manuelle pivotant [12]

b. Barrières automatique
Est un équipement automatisé destiné à contrôler l’accès aux véhicules et passagers.
Elle est dotée d’un mécanisme d’ouverture et fermeture automatique qu’on peut
installer facilementdans différents sites [13].
 Barrière levant FB
La FB a été spécialement conçu pour équiper des sites industriels aux larges accès (pour les
camions), entrepôts, etc. Et grâce au rail de rideau intégré (en option), il peut également
empêcher les piétons de passer [12].

26
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 3: Barrière levant FB [12]

 Caractéristiques

Longueur de la barrière FB De 2 à 9 m
Hauteur de la barrière FB 1000 mm
Mécanisme Electrique
Position du bras A gauche ou à droite
Tension d'alimentation 240 V
Verrouillage de la lisse Ventouse (option)
Temps d'ouverture 7 ou 10 s (selon motorisation)
Rideau de lisse bas Disponible en option jusqu'à 7,5 m de lisse
Rideau de lisse intégral Disponible en option jusqu'à 5,5 m de lisse
Type d'usage Usage intensif

Tableau II.3 : Caractéristiques de barrière levant FB

 Barrière levant FBC


Barrière FBC a été spécialement conçue pour la gestion des accès des parkings, des petites
entreprises, des collectivités, ou encore des campings. Elle permet de contrôler l’accès dans un
sens, entrée ou sortie. La FBC allie simplicité et prix attractif [12].

27
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 4: Barrière levant FBC [12]

 Construction

Facile à poser, à installer et à entretenir, la barrière de contrôle d'accès FBC est de construction
très robuste. Elle accepte des lisses de 2 à 5 mètres de long. Elle fait partie de la gamme
des barrières de sécurité automatiques. La lisse est en aluminium, le coffret et le repos de lisse
en acier. Tous ces éléments sont peints avec de la peinture époxy.
 Caractéristiques

Longueur de la barrière FBC De 2 à 5 m


Hauteur de la barrière FBC 900 mm
Mécanisme Electrique
Position du bras A gauche (uniquement)
Tension d'alimentation 240 V
Verrouillage de la lisse Non
Temps d'ouverture 3 ou 6 s (selon longueur de la lisse)
Type d'usage Usage intensif

Tableau II.4: Caractéristiques de barrière levant FBC [12]

 Barrière levant FBX

La FBX est une barrière étudiée pour un usage intensif fiable. Sa lisse pouvant couvrir jusqu'à
6,5m lui permet de s'adapter aux sites aux accès larges. La FBX peut s'installer en vis-à-vis,
grâce à son bras qui peut être monté à droite comme à gauche [12].

28
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 5: Barrière levant FBX

 Construction

Facile à poser, à installer et à entretenir, la barrière automatique FBX est de construction très
robuste. La barrière automatique FBX accepte des lisses de 2 à 6,5mètres. La lisse est en
aluminium, le coffret et le repos de lisse en acier. Tous ces éléments sont traités contre la rouille
avec de la peinture époxy [11 ,12].
 Caractéristiques

Longueur de la barrière FBX De 2 à 6,5 m


Hauteur de la barrière FBX 1000 mm
Mécanisme Electrique
Position du bras A gauche ou à droite
Tension d'alimentation 240 V
Verrouillage de la lisse Ventouse (option)
Temps d'ouverture 4 ou 7 s (selon longueur de lisse)
Rideau de lisse bas Disponible en option jusqu'à 5 m de lisse
Rideau de lisse intégral Disponible en option jusqu'à 3 m de lisse
Fonctionnement Usage intensif

Tableau II. 5: Caractéristiques de barrière levant FBX [12]

29
Chapitre II Les barrières levant automatiques

 Barrières à poutre coulissante (BC)

La conception standard de la barrière de sécurité à barricade coulissante répond Exigences de


gestion et de sécurité. Particulièrement adapté pour Les contraintes de génie civil sur la route,
ou les gros véhicules doivent Empruntez-le [11].

Figure II. 6: Barrières à poutre coulissante (BC) [11]

 Barrière levant HB

La HB est une barrière levant automatique au mécanisme hydraulique. Elle peut supporter une
lisse bien plus lourde que les autres barrières. On peut l'équiper d'un rideau de lisse intégral
pouvant aller jusqu'à 7,5m (en option) [11].

Figure II.7: Une barrière levant automatique hydraulique [11]

30
Chapitre II Les barrières levant automatiques

 Construction

La qualité de ses matériaux de construction et son mécanisme hydraulique font de la HB la plus


puissante. L'installation et la maintenance de la barrière HB ont été simplifiées. La lisse est en
aluminium, le pied et le repos de lisse en acier. Tous ces éléments sont traités contre la rouille
avec de la peinture époxy [12].
 Version ATEX

La version HB Atex a été conçue pour les sites gaziers à hauts risques d'explosion; son
mécanisme est déporté dans un boitier Atex [12].
 Caractéristiques
Longueur de la barrière HB De 4 à 10 m
Hauteur de la barrière HB 1000 mm
Mécanisme Hydraulique
Position du bras A gauche ou à droite
Tension d'alimentation 240 V
Verrouillage de la lisse En bout de lisse
Temps d'ouverture 10 à 15 s (selon motorisation)
Rideau de lisse bas Disponible en option jusqu'à 9 m de lisse
Rideau de lisse intégral Disponible en option jusqu'à 7,5 m de lisse
Type d'usage Usage intensif
Tableau II6: Une barrière levant automatique hydraulique [12]
 Barrière de sécurité levant TERRA ULTIMATE

Cette barrière de sécurité a été conçue pour les sites à hauts risques d’intrusion. Sa résistance
au crash tests est incroyable, elle arrête un véhicule de 7,5 tonnes lancé à 80km/h [12].
 Construction

La barrière automatique Ultimate est manœuvrée par un groupe hydraulique monophasé qui
permet de soulever et abaisser la lisse extrêmement lourde résistant aux impacts des véhicules
béliers. Comme la majeure partie des équipements TERRA Frontière Pitts France, elle est
construite à partir d'acier haute résistance pour une meilleure sécurité [12].

31
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II.8: La première barrière de sécurité automatique certifiée PAS 68 (K12) [12]

 La barrière TERRA compact: (barrière levant automatique « Compacte »)

Figure II. 9: La barrière TERRA compact [12]


La barrière levant automatique « Compacte » a été conçue, non seulement pour réguler les
accès à un site, mais aussi pour empêcher l’intrusion en force d’un véhicule bélier. La barrière
Compacte ressemble à n’importe quelle autre barrière de parking, mais en réalité, elle est
capable de stopper un véhicule de 3500 kg lancé à 50 km/h [12].
Elle se révèle être idéale pour les sites régulièrement vandalisés (barrières trop facilement
neutralisées) et qui ne veulent pas un contrôle d'accès trop agressif visuellement [12].
 Construction
La particularité de la barrière Compacte repose sur sa technologie innovante. Un
câble haut résistance de traction a été inséré dans la lisse standard en aluminium,
ce qui apporte un effet amortisseur lors d’un impact. Celui-ci permet d’optimiser

32
Chapitre II Les barrières levant automatiques

les capacités anti-intrusion de la barrière Compacte [12].


 Barrière de parking à étages

Une barrière automatique pour parkings payants est centrale dans la gestion des flux de véhicules
mais aussi et surtout dans la continuité d'exploitation du parc de stationnement [12].

En effet, sans barrière de parking fonctionnelle, plus de contrôle payant des véhicules et plus de
rentrées d'argent. Il est donc indispensable de choisir une barrière automatique de parking qui
sera à la fois performante et résistante, avec un faible coût d'exploitation garantissant un
minimum de coupure d'exploitation [12].

La barrière de parking doit également prévoir d'être résistante au vandalisme et proposer des
freins à la casse par les usagers [12].

Figure II.10: Barrière de parking à étages

 Exemple sur une barrière de parking [12]

Barrière LBA 63PK répond à ces caractéristiques, car elle a été spécialement conçue pour les
exploitants de parkings payants :
 Compatibilité avec toutes les configurations de parking payant et tous les systèmes
d'exploitation.
 La lisse articulée universelle réglable sur site permettant une installation sans prise de cotes
préalable dans les parkings souterrains.
 Lisse éjectable avec détection permettant d'éviter la casse de la lisse en cas de choc frontal.

33
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Relevage automatique sur manque de tension.

II.3 Les structure de barrière levant

Chaine d'acquisition des donnés

Grandeur Acquérir les Traiter les Communiquer Ordre à


physique à informations informations exécuter
traiter

Capteur Carte Envoyé à la


infrarouge électronique Feux
Information chaine d'action
extérieur: présence
d'une voiture

Chaine d'action

Source Energie Energie


d’énergie: électrique mécanique
Electrique

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Relais et Courroie/
Câbles Moteur
disjoncteur réducteur/
bielle/bras

Figure II. 11: Chaine d'acquisition des donnés et chaine d'action

 Acquérir : le récepteur du badge détecte l’arrivée d’un usager et le photocellule contrôle le


passage du véhicule.
 Traiter : le circuit électrique traite l’information reçue par la présence du véhicule.
 Communiquer : le badge envoie le bon ordre en fonction de la position de la lisse.

Par exemple, si la lisse est fermée, le message envoyé sera de l’ouvrir.

 On peut défini cette énergie comme

34
Chapitre II Les barrières levant automatiques

L’énergie électrique envoyée se transforme en énergie mécanique. C’est cette énergie


mécanique qui va permettre le mouvement de la lisse.

 Source d’énergie: c’est l’énergie électrique.


 Alimenter : le borner de raccordement fournit l’énergie électrique à tout le système.
 Distribuer : la bonne quantité d’énergie est Ordre à exécuter: lever ou baisser la lisse est
envoyée au motoréducteur en fonction des ordres reçus.
 Convertir : le motoréducteur transforme l’énergie électrique en énergie mécanique.
 Transmettre : l’énergie mécanique est transmise du motoréducteur à la lisse.
 Action : la barrière s’ouvre ou se ferme, selon l’ordre reçu [15].

II.4 Les mécanismes des barrières levant

Un mécanisme est un assemblage de pièces mécaniques dont certaines peuvent se déplacer par
rapport aux autres. Cet assemblage ne constitue donc pas un solide. Chacun de ces mouvements
indépendants, ou modes cinématiques, sont appelés degrés de mobilité.
Par exemple, le mécanisme d'une montre désigne l'ensemble des ressorts, balancier et
engrenages utilisés pour faire tourner les aiguilles. Les mécanismes sont généralement utilisés
pour transformer un mouvement en un autre [37].

La partie opérative est constituée d'un mécanisme de transformation de mouvement de type


bielle-manivelle mu par un moteur asynchrone triphasé piloté dans les deux sens de marche
pour réaliser les mouvements de montée et de descente.
Le système de transformation de mouvement est constitué d'une manivelle pivotant autour de
l'axe du moteur sur une plage de 270°.
Un cylindre est ajouté à l’extérieur de la manivelle. La limitation de la plage angulaire de
rotation de la manivelle est assurée par une butée caoutchouc située dans la partie basse de la
rainure de la bielle qui joue également un rôle d'amortisseur.
Ce débattement limité permet d'avoir une symétrie parfaite des positions de la bielle pour les
positions de lisse basse et haute car la butée mécanique sert pour les deux sens de rotation du
moteur.
Le mouvement de la manivelle entraîne la bielle dans un mouvement angulaire autour de l'axe
de support de la lisse. Ce dernier étant solidaire de la bielle, la lisse effectue le même
mouvement que la bielle en amplitude mais décalé suivant la position de fixation de la lisse
[16].

35
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Le démarrage s'effectue à couple très faible car la position de démarrage de la manivelle se


situe dans une plage angulaire proche de la perpendiculaire à la direction de l'effort. La
caractéristique de cette transformation de mouvement est de donner une vitesse constante à
la bielle et donc à la lisse pour une vitesse de rotation constante de la manivelle dans la plage
angulaire de 90° de rotation de bielle [16].
Cette transformation de mouvement est donc une combinaison de 2 rotations d'amplitudes
Différentes: 270° pour la rotation de la manivelle et 90° pour la rotation de la bielle [16].

Figure II. 12 : Schéma des mécanismes de barrière levant

 Rôle du ressort
 Rôle d'accumulateur d'énergie potentielle

36
Chapitre II Les barrières levant automatiques

La compression (déformation) du ressort provoquée par la force de pesanteur de la lisse lors de


la descente de celle-ci permet l’accumulation d’une énergie potentielle élastique qui est
restituée lorsque la déformation de ce dernier disparaît lors de la montée de la lisse. [16]
 Rôle de sécurité:
Le ressort est taré de manière à provoquer la remontée de la lisse en position verticale sans
l'aide d'une force extérieure: En cas de coupure d'énergie électrique, la remontée de la lisse
Permettra une évacuation rapide dans le cas d'un parc de stationnement sous-terrain par exemple
[16].

Figure II. 13 : Ressort d'un levant

 Le diagramme fonctionnel de ce système « barrière levant »

37
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Fonction de service Fonctions techniques Solutions techniques


contrainte actions internes

Convertir l’énergie électrique


Moteur
en énergie mécanique

Ouvrir ou fermer
Transmettre le mouvement à Courroie/réducteur/bielle/
l’accès au parking
la lisse bras de commande
aux voitures

Autoriser le franchissement de
Feux (rouge et vert)
la lisse

Acquérir, traiter et Carte électronique


communiquer les

Détecter une voiture à Détecteur infrarouge


l’entrée et à la sortie

Figure II. 14 : Le diagramme fonctionnel de barrière levant

 Le schéma simplifié des éléments qui permettent de mettre en mouvement la lisse


(barrière)

Moteur
Courroie Réducteur Bielle Bras de Lisse
Électrique commande
(Barrière)

Figure II. 15 : Le schéma simplifié des éléments essentiels du mouvement


de la lise

 Principe de fonctionnement de la barrière automatique :


A partir de la figure nous comprend que :
 l'ouverture de la lisse (3) est commandée par l'usager (via un interrupteur à clef, un bouton
poussoir, un émetteur radio), par des boucles de détections enterrées sous la chaussée, ou
par un organe extérieur.
 La fermeture est commandée de la même manière, ou automatiquement au terme d'une
temporisation.

38
Chapitre II Les barrières levant automatiques

 Une commande STOP arrête immédiatement le moteur mais ne cesse pas complètement le
mouvement de la lisse: celle-ci peut continuer à descendre progressivement en raison de
son poids et de sa position angulaire.
 L'option "capteur de position analogique" permet de réguler la position de la lisse autour
du STOP et de palier à ce phénomène.
 Le mouvement créé par le motoréducteur (20) est transmis à la lisse par un système de
bielle/manivelle (19 + 21).
 Un ou deux ressorts d'équilibrage (12) jouent le rôle de contrepoids, de manière à assister
le moteur tant à l'ouverture qu'à la fermeture de la barrière.
 La vitesse de mouvement de la lisse, contrôlée par variateur de fréquence (28), est réglable
tant à l'ouverture qu'à la fermeture. Les mouvements sont paramétrés en usine pour offrir
une accélération vive et une décélération douce en fin de mouvement.

II.6 Les Équipements, Dispositif de sécurité, Dispositif de commande

II.6.1 Les équipements


Les barrières sont principalement constituées d'une boîte et d'une tige de fer ou d'aluminium…
de langueur jusqu'à 6m (au plus) son fonction est autoriser au interdire le passage de les voiture
au les Personnes.
La boite se compose d'un moteur, d'un réducteur, une carte électronique, d'un ressort, bielle et
un bras de commande Comme le montre la figure suivante:

Figure II. 16 : La façade de la barrière levant automatique à l’extérieure [15]

39
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 17 : Les composants de la barrière levant automatique à l’intérieure [15]

40
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 18 : Le continue de la barrière levant automatique [15]

Explication de rôle des composants principale de la barrière :

a. Moteur électrique : transformer l'énergie électrique a une énergie mécanique son


fonction technique est lever au baisser la lisse [14].
b. Réducteur : permet la transmission du mouvement en en réduisant la vitesse.

41
Chapitre II Les barrières levant automatiques

c. Le ressort : permet d’accompagner le mouvement de la lisse. Lorsque la lisse s’ouvre,


le ressort se détend. Au contraire, lors de la fermeture de la barrière, le ressort est tendu,
et c’est cette tension qui maintient la lisse en position horizontale.
d. Les capteurs de fin de course : permettent de détecter la position de la lisse
(horizontale ou verticale).
e. Interrupteurs de position : Ces capteurs sont aussi appelés les interrupteurs
mécaniques Ce sont des commutateurs actionnés par le déplacement d'un organe de
commande. Lorsqu'ils sont actionnés, ils ouvrent ou ferment un ou plusieurs circuits
électriques. Le signal de sortie est TOUT ou RIEN.

La plupart des interrupteurs de position sont constitués d'un corps commun à tous les types de
capteurs et d'une tête de commande interchangeable et parfois orientable.

II.6.2 Dispositifs de sécurité

 Couverture de protection transparente permet de voir le déplacement de la lisse.


 Une manivelle autorise l'ouverture et la fermeture manuelle de la barrière en interdisant
toutes les commandes électriques.
 Un arrêt général sur le pupitre du Coffret de Commande Didactique provoque la mise
hors tension des organes de puissance de la barrière.
 Ouverture de sécurité en cas d’urgence :
 En cas de coupure d’électricité ou d’anomalie, le système de déblocage permet l’ouverture
manuelle de la barrière levant; La fermeture automatique peut être désactivée,
 Le verrouillage et déverrouillage réalisé manuellement pour placer la lisse en position
verticale et permettre l’entrée ou la sortie des véhicules au parc de stationnement.
II.6.3 Dispositif de commande

Pour commander l’ouverture d’une barrière levant, plusieurs solutions sont envisageables : un
bouton poussoir, une télécommande, une carte magnétique, une cellule photo-électrique, une
boucle inductive de détection, un clavier, un code…etc. [15].

a. Bouton poussoir

Ce bouton poussoir est utilisé pour le système de stationnement de voiture, le portail de barrière
et le système de contrôle d'accès au portail, Il peut fonctionner comme un bouton de contrôleur
pour gérer l'état d'ouverture et de fermeture de la barrière, Et il peut également servir de bouton

42
Chapitre II Les barrières levant automatiques

de sortie de porte coulissante, de bouton poussoir de porte pivotante [18].

b. Télécommande

Il peut être pratique, particulièrement dans le cadre d’un accès chantier, que le gardien dispose
d’une télécommande lui permettant l’ouverture de la barrière d’où qu’il se trouve. La
télécommande dispose par défaut d’un bouton mode automatique (fermeture après 5 secondes)
et d’un bouton mode manuel (un deuxième appui est nécessaire pour fermer la lisse). La portée
par défaut est de 25 mètres environ, mais avec l’option flash avertisseur qui intègre une antenne
spécifique, la portée atteint environ 200 mètres. Chaque barrière peut enregistrer 1000
télécommandes.
En option, un système de télécommande à distance facilite la manœuvre de la barrière. Une
lampe de signalisation orange clignotante, en option également, signale de façon visuelle le
mouvement de la lisse. Un système LED peut sur commande être intégré à la lisse, ce qui lui
confère un design agréable tout en assurant sa haute visibilité de nuit [17].

Figure II. 19 une télécommande

c. Un détecteur photoélectrique
Est constitué d'un émetteur (qui est généralement une diode électroluminescente) associé à
un récepteur de lumière (généralement un phototransistor). Il délivre une information chaque
fois que le faisceau lumineux Issu de l'émetteur est Interrompu par un obstacle (objet
opaque). Le récepteur détecte la coupure de ce faisceau. Si l'émetteur et le récepteur sont
dans le même boitier, le faisceau lumineux doit être renvoyé par un réflecteur ou par l'objet

à détecter (objet réfléchissant). Ils sont de technologie électronique. Afin de rendre le


dispositif insensible à la lumière ambiante, l'émission de lumière se fait à fréquence fixe
(infrarouge par exemple) [15].

43
Chapitre II Les barrières levant automatiques

Figure II. 20: détecteur photoélectrique

d. Boucle inductive pour la détection de véhicules

La boucle inductive aussi appelée boucle électromagnétique est une solution qui permet
de détecter précisément les masses métalliques donc la présence d’un véhicule dans notre
domaine. Suivant la forme de la boucle inductive, de ses dimensions, du nombre de
spires, de sa profondeur d’enfouissement et de la section du fil utilisé, les résultats des
détections seront différents. La boucle inductive a besoin d’être raccordée à un détecteur
qui analysera les variations et enverra l’information de détection sous forme de contact
libre de potentiel au système de gestion rampe parking, comptage véhicules ou tout
simplement à la barrière automatique [25].

e. Claviers

Un outille de verrouillage/déverrouillage utilisé pour assurer la sécurité et la confidentialité


rendre l’entrée aux lieux privés intelligible aux personnes non autorisés. Ils disposent de
boutons pré-identifiés par gravure ou sérigraphie (numériques et alphanumériques) ou
personnalisables pour l'utilisateur. Les claviers industriels sont protégés contre les
agressions extérieures (IP65). Les claviers industriels standard courants comportent 12, 16,
20, 54 ou 102touches et peuvent être [16].

Figure II. 21 : clavier sécurité

44
Chapitre II Les barrières levant automatiques

II.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons abordé en détail les différents types des barrières aussi nous
étudions les structures et les mécanismes, dans la deuxième partie nous discuté qui de
certainesdes informations sur les dispositifs de sécurisation.

Une barrière levante peut être en version automatique ou manuelle. Il existe différents
systèmes qui permettent de l’activer. Bien que l’ouverture et la fermeture puissent se faire
automatiquement, Outre l'aspect pratique de la motorisation évitant une manipulation
humaine, l'intérêt se porte aussi sur les performances de la barrière levante automatique par
rapport à la barrière levante manuel il existe toujours des dispositifs de sécurisation qui
permet de la déverrouiller en cas de d’urgenceou dépanne.

45
Chapitre III : Arduino et périphériques
Chapitre III Arduino et périphériques

III.1 Introduction
Une équipe de développeurs composée de Massimo Banzi, David Cuartielles, Tom Igoe,
Gianluca Martino, David Mellis et Nicholas Zambetti a imaginé un projet répondant au doux
nom de Arduino et mettant en œuvre une petite carte électronique programmable et un logiciel
multiplateforme, qui puisse être accessible à tout un chacun dans le but de créer facilement des
systèmes électroniques. Étant donné qu’il y a des débutants parmi nous, commençons par voir
un peu le vocabulaire commun propre au domaine de l’électronique et de l’informatique.

L’objectif de ce chapitre est de mettre l’accent sur la description des différents matériels et
logiciels qu’on a utilisés pour la réalisation, programmation. A savoir :

- La carte Arduino ;

- Le servomoteur ;

- Les capteurs de position ;

- L’afficheur LCD et d’autres éléments…

51
Chapitre III Arduino et périphériques

III.2 Présentation générale

Arduino est une plate-forme de prototypage d'objets interactifs à usage créatif constituée d'une
carte électronique et d'un environnement de programmation. Sans tout connaître ni tout
comprendre de l'électronique, cet environnement matériel et logiciel permet à l'utilisateur de
formuler ses projets par l'expérimentation directe avec l'aide de nombreuses ressources
disponibles en ligne.

Arduino est utilisé dans beaucoup d'applications comme l'électrotechnique industrielle et


embarquée ; le modélisme, la domotique mais aussi dans des domaines différents comme l'art
contemporain et le pilotage d'un robot, commande des moteurs et faire des jeux de lumières,
communiquer avec l'ordinateur, commander des appareils mobiles (modélisme) [26].

III.3 Structure du système

Le système conçu comporte un bloc principal constitué d’une carte à microcontrôleur du type
Arduino relié à un système de communication ; il est commandé par une application ADI.

Généralement c’est la partie hardware du système à base de la carte Arduino UNO, qui prend
en charge la réception et l’envoi des différentes informations entre les périphériques :
C’est lui qui gère et maintien le fonctionnement du circuit et les actionneurs ou les éléments qui
sont connectés [26].

III.4 Description de la partie matérielle

Les matérielle a été choisis d’une manière judicieuse pour un bon fonctionnement avec les
moyens que nous avons à notre portée pour réaliser un barrière levant automatique à base
d’Arduino pour la gestion de parking miniature tout aussi fonctionnel à l’échelle réel Nous
avons choisi l’environnement de développement Arduino, une plate-forme de développement
électronique et informatique embarqué qui met en disposition plusieurs cartes électroniques
programmables, pour la réalisation nous avons utilisé Arduino UNO. Dans ce qui suit, nous
allons détailler les cartes électroniques, en particulier la carte arduino UNO ainsi tous les
composants électroniques et outils logiciels utilisés pour notre projet.

52
Chapitre III Arduino et périphériques

III.4.1 Les déférents types des cartes d’Arduino

Généralement en peut commencerons par l’explication des déférents principales cartes


d’arduino comme :

a. Arduino Nano
Arduino Nano est une carte plus petite (45mm*18mm), plus légère (5g), moins chère et pourtant
elle est tout aussi puissante qu’une UNO avec ses 14 pins digitaux sur lesquelles elle fournit
40mA maximum (par pins digitaux), 8 pins analogiques (2 de plus que la UNO) ainsi que 32Kb
de mémoire Flash et 2Kb de mémoire dynamique. Cette carte se veut vraiment minimaliste, en
plus de son empattement réduit, contrairement à la Uno, elle ne dispose pas du connecteur DC
de 2.5mm …

Figure III.1: arduino nano

b. Arduino Méga 2560

La MEGA est une carte composée de bien plus d’entrées/sorties (16 analogiques et 54 digitales
pouvant fournir jusqu’à 20mA). Mais ses 70 I/O (au total) ne sont pas ses seuls avantages, la
MEGA 2560 dispose de 256Kb de mémoire flash ainsi que 8Kb de mémoire flash. De plus cette
carte dispose de ports série matériel (UART). Mais pour accueillir ses 70 I/O il faut de l’espace
donc la carte mesure (101mm*53mm), pas simple de la fixer sur un petit robot.

53
Chapitre III Arduino et périphériques

Figure III.2: Arduino Méga


c. Arduino Leonardo

La carte Arduino LEONARDO est basée sur un ATMega32u4 cadencé à 16 MHz permettant
la gestion du port USB par un seul processeur. Des connecteurs situés sur les bords extérieurs
du circuit imprimé permettent d’enficher une série de modules complémentaires.
Elle peut se programmer avec le logiciel Arduino. Le contrôleur ATMega32u4 permet la
gestion du port, ce qui permet d’augmenter la flexibilité dans la communication avec
l’ordinateur.

Figure III.3: Arduino Leonardo

54
Chapitre III Arduino et périphériques

III.4.2 Présentation de la carte Arduino UNO

Pour commencer notre découverte de la carte Arduino, je vais vous présenter la carte en elle-
même. Nous allons voir comment s’en servir et avec quoi. J’ai représenté en rouge sur cette
photo les points importants de la carte :

Figure III.4: Arduino UNO


.

FigureIII.5: Les composants de la carte Arduino UNO

55
Chapitre III Arduino et périphériques

a. Caractéristiques de la carte Arduino UNO

Microcontrôleur ATmega328
Tension d'alimentation interne 5V
Tension d'alimentation (recommandée) 7 à 12V, limites = 6 à 20 V
Entrées/sorties numériques 14 dont 6 sorties PWM
Entrées analogiques 6
Courant max par broches E/S 40 mA
Courant max sur sortie 3,3V 50mA
Mémoire Flash 32 KB dont 0.5 KB utilisée par le boot
loader
Mémoire SRAM 2 KB

Mémoire EEPROM 1 KB

Fréquence horloge 16 MHz

Tableau III.1: Caractéristiques de la carte Arduino UNO

Voyons quels sont ces points importants et à quoi ils servent :

 Le microcontrôleur ATMega328
 Description sur le microcontrôleur ATMega328

Un microcontrôleur ATMega328 est un circuit intégré qui rassemble sur une puce plusieurs
éléments complexes dans un espace réduit au temps des pionniers de l’électronique.
Aujourd’hui, en soudant un grand nombre de composants encombrants ; tels que les transistors
; les résistances et les condensateurs tout peut être logé dans un petit boîtier en plastique noir
muni d’un certain nombre de broches dont la programmation peut être réalisée en langage C
[28]. C’est lui qui va recevoir le programme que vous aurez créé et qui va le stocker dans sa
mémoire puis l’exécuter. Grâce à ce programme, il va savoir faire des choses, qui peuvent être :
faire clignoter une LED, afficher des caractères sur un écran, envoyer des données à un
ordinateur. La figureIII.6 montre un microcontrôleur ATmega 328, qu’on trouve sur la carte
Arduino :

56
Chapitre III Arduino et périphériques

FigureIII.6 Microcontrôleur ATMega328

Il est constitué par un ensemble d’éléments qui ont chacun une fonction bien déterminée. Il est
en fait constitué des mêmes éléments sur la carte mère d’un ordinateur. Globalement,
l’architecture interne de ce circuit programmable se compose essentiellement de :

 La mémoire Flash: C'est Celle qui contiendra le programme à exécuter. Cette mémoire
est effaçable et réinscriptible mémoire programme de 32Ko (dont bootloader de 0.5 ko).
 RAM: c'est la mémoire dite "vive", elle va contenir les variables du programme. Elle
est dite "volatile" car elle s'efface si on coupe l'alimentation du microcontrôleur. Sa
capacité est 2 ko.
 EEPROM: C'est le disque dur du microcontrôleur. On y enregistre des infos qui ont
besoin de survivre dans le temps, même si la carte doit être arrêtée. Cette mémoire ne
s'efface pas lorsque l'on éteint le microcontrôleur ou lorsqu'on le reprogramme [28].
b. Les sources d'alimentation de la carte Arduino UNO

Pour fonctionner, la carte a besoin d’une alimentation. Le microcontrôleur fonctionnant sous


5V, la carte peut être alimentée en 5V par le port USB (en 2) ou bien par une alimentation
externe (en 3) qui est comprise entre 7V et 12V. Cette tension doit être continue et peut être
fournie par une pile 9V. Un régulateur se charge ensuite de réduire la tension à 5V pour le bon
fonctionnement de la carte. On peut distinguer deux genres de sources d’alimentation (Entrée
Sortie) et cela comme suit :

57
Chapitre III Arduino et périphériques

 VIN : La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source
de tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée).
On peut alimenter la carte à l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le
jack d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.
 5V : La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les autres
composants de la carte (pour info : les circuits électroniques numériques nécessitent une
tension d'alimentation parfaitement stable dite "tension régulée" obtenue à l'aide d'un
composant appelé un régulateur et qui est intégré à la carte Arduino). Le 5V régulé
fourni par cette broche peut donc provenir soit de la tension d'alimentation VIN via le
régulateur de la carte, ou bien de la connexion USB (qui fournit du 5V régulé) ou de
tout autre source d'alimentation régulée.
 3.3V : Une alimentation de 3.3V fournie par le circuit intégré FTDI (circuit intégré
faisant l'adaptation du signal entre le port USB de votre ordinateur et le port série de
l'ATmega) de la carte est disponible: ceci est intéressant pour certains circuits externes
nécessitant cette tension au lieu du 5V. L'intensité maximale disponible sur cette broche
est de 50mA [29].

c. Visualisation : « Les 3 points blanches »

Les trois "points blanches" entourés en rouge (4) sont en fait des LED dont la taille est de l’ordre
du millimètre. Ces LED servent à deux choses :

 Celle tout en haut du cadre : elle est connectée à une broche du microcontrôleur et va
servir pour tester le matériel.

Notation : Quand on branche la carte au PC, elle clignote quelques secondes.

 Les deux LED du bas du cadre : servent à visualiser l’activité sur la voie série (une pour
l’émission et l’autre pour la réception). Le téléchargement du programme dans le
microcontrôleur se faisant par cette voie, on peut les voir clignoter lors du chargement.

d. Interruptions Externes

Les broches 2 et 3 sont Ces broches peuvent être configurées pour déclencher une interruption
sur une valeur basse, sur un front montant ou descendant, ou sur un changement de valeur.

58
Chapitre III Arduino et périphériques

 Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée) : Broches 3, 5, 6, 9, 10, et 11.


 Fournissent une impulsion PWM 8-bits à l'aide de l'instruction Analog Write.
 SPI (Interface Série Périphérique): Broches 10 (SS), 11 (MOSI), 12 (MISO), 13
(SCK). Ces broches supportent la communication SPI (Interface Série Périphérique)
disponible avec la librairie pour communication SPI. Les broches SPI sont également
connectées sur le connecteur ICSP qui est mécaniquement compatible avec les cartes
Mega.
 I2C : Broches 4 (SDA) et 5 (SCL). Supportent les communications de protocole I2C (ou
interface TWI (Two Wire Interface - Interface "2 fils"), disponible en utilisant la librairie
Wire/I2C (ou TWI - Two-Wire interface - interface "2 fils").
 LED : Broche 13. Il y a une LED incluse dans la carte connectée à la broche 13. Lorsque
la broche est au niveau HAUT, la LED est allumée, lorsque la broche est au niveau BAS,
la LED est éteinte. La carte UNO dispose 6 entrées analogiques (numérotées de 0 à 5),
chacune pouvant fournir une mesure d'une résolution de 10 bits (c.à.d. sur 1024 niveaux
soit de 0 à 1023) à l'aide de la très utile fonction Analog Read du langage Arduino
[26,28, 29].
e. Les ports de communications

La carte Arduino UNO a de nombreuses possibilités de communications avec l’extérieur.


L’Atmega328 possède une communication série UART TTL (5V), grâce aux broches
numériques 0 (RX) et 1 (TX). On utilise (RX) pour recevoir et (TX) transmettre (les données
séries de niveau TTL). Ces broches sont connectées aux broches correspondantes du circuit
intégré ATmega328 programmé en convertisseur USB – vers – série de la carte, composant qui
assure l'interface entre les niveaux TTL et le port USB de l'ordinateur. Comme un port de
communication virtuel pour le logiciel sur l’ordinateur, La connexion série de l'Arduino est très
pratique pour communiquer avec un PC, mais son inconvénient est le câble USB, pour éviter
cela, il existe différentes méthodes pour utiliser ce dernier sans fil [28, 29,38].

59
Chapitre III Arduino et périphériques

III.4.3 Le Servomoteur
a. Description
Un servomoteur est un actionneur (moteur) capable de maintenir une opposition à un effort
statique et dont la position est vérifier en continue et corrigée en fonction de la mesure. Le
servomoteur est compose de plusieurs éléments visible [31] :

 Les files ;
 L’axe de rotation sur lequel est monté un accessoire en plastique ou en métal ;
 Le boitier qui le protège ;

Aussi de plusieurs éléments que l’on ne voit pas qui se trouve à l’intérieur du boitier :

 Un moteur à courant continu.


 Des engrenages pour former un réducteur.
 Un capteur de position de l’angle d’orientation de l’axe (un potentiomètre bien
souvent).
 Une carte électronique pour le contrôle de la position de l’axe et le pilotage du moteur
à courant continu.

La position est définie avec une limite de débattement d’angle de 180 degrés. Souvent abrégé
en « servo » provenant du latin servus qui signifie « esclave ».

Le servomoteur de faible puissance (9 Gramme) SG90 contient trois fils, un pour


l’alimentation, l’autre pour la masse(GND) et la dernière pour le signale d’entré (la commande)
[30].

60
Chapitre III Arduino et périphériques

FigureIII.7 : vue du servomoteur [38]

b. Principe de fonctionnement d’un servomoteur

Un petit circuit électronique permet de contrôler un moteur à courant continu en fonction de la


position d'un potentiomètre intégré au servomoteur.

La sortie du moteur à courant continu est reliée mécaniquement à une série d'engrenages qui
augmente la force (le couple) du servomoteur en réduisant la vitesse de rotation de celui-ci.

Quand le moteur tourne, les engrenages s'animent, le bras bouge et entraine avec lui le
potentiomètre. Le circuit électronique ajuste continuellement la vitesse du moteur pour que le
potentiomètre (et par extension le bras) reste toujours au même endroit.

Il suffit de donner une consigne au servomoteur ("reste à 45°" par exemple) et le servomoteur
fera son maximum pour rester au plus près de cette consigne [31].

Les servomoteurs sont commandés par l’intermédiaire d’un câble électrique qui lui transmettre
des consignes de position sous forme d’un signal codé en largeur d’impulsion communément
appelé PWM. Cela signifie que c’est la durée des impulsions qui détermine l’angle absolu de
l’axe de sortie et donc la position de bras de commande du servomoteur [26]. Comme la montre
la figure III.8ci-dessous :

61
Chapitre III Arduino et périphériques

 Principe du signal de commande d'action

La consigne est transmise au moyen d'un signal numérique, d'une impulsion pour être précis.

Le signal est répété périodiquement, en général toutes les 20 millisecondes, ce qui permet à
l’électronique de contrôler et de corriger continuellement la position angulaire de l’axe de
sortie, cette dernière étant mesurée par le potentiomètre. Lorsque le moteur tourne, l’axe du
servomoteur change de position, ce qui modifie la résistance du potentiomètre. Le rôle de
l’électronique est de commander le moteur pour que la position de l’axe de sortie soit conforme
à la consigne reçue.

Figure III.8: l’angle de l’axe du servomoteur en fonction de la largeur de l’impulsion

c. Types de servomoteurs

Il existe divers types de servomoteurs, de taille, poids et couple (force) différents. La


photographie ci-dessus présente un servomoteur très classique en modélisme : le Futuba S3003.
Un peu plus bas dans l'article, on utilisera un autre servomoteur, communément appelé
"servomoteur 9 grammes", par souci de consommation électrique [32].

62
Chapitre III Arduino et périphériques

a- Servomoteur "9 grammes" b - .Servomoteur Futuba S3003 [11]

FigureIII.9: Types de servomoteurs

 Donne notre projet nous utilisant le servomoteur SG90 :


d. Les caractéristiques du SG90 sont les suivantes :

Dimensions 22 x 11.5 x 27 mm.


Poids 9 gr.
Tension d’alimentation 4.8v à 6v.
Vitesse 0.12 s / 60° sous 4.8v.
Couple 1.2 Kg / cm sous 4.8v.
Amplitude de 0 à 180°.

Tableau III. 2:Les caractéristiques du servomoteur

III.4.4 Capteur de proximité Infrarouge – FC 51 – Arduino

a. Description du capteur
Le capteur de proximité FC-51 est composé d’une diode infrarouge (émetteur) et d’une
photodiode (récepteur).

Figure10 III : Capteur de proximité IR

63
Chapitre III Arduino et périphériques

Suivant la distance à laquelle se trouvent l’obstacle, le récepteur recevra plus ou moins de


lumière infrarouge réfléchie [36].

Figure III.11:l'emmeteur et le récepteur de capteur de proximité IR

b. Caractéristiques
 Distance de détection : de 2 à 30 cm
 Dimensions : 3.1 cm * 1.5 cm
 Alimentation : 3.3 – 5 V.
 OUT : interface de sortie numérique de la carte (0 si détection, et 1 si aucune
détection)
Il est à noter que lors du branchement, une LED verte s’allume sur le capteur si un obstacle est
détecté. Celle-ci permet de savoir si votre capteur est en état de fonctionnement ou non. La
distance de détection peut être ajustée à l’aide d’un potentiomètre disponible sur le capteur [36].

Figure III.12: la connexion de capteur infrarouge avec l’Arduino [36]

III.4.5 Ecran LCD

a. Fonctionnement de l’écran cristal

64
Chapitre III Arduino et périphériques

Chaque pixel est un cristal liquide. Lorsque aucun courant ne le traverse, ses molécules sont
orientées dans un sens (admettons, 0°). En revanche lorsqu’un courant le traverse, ses molécules
vont se tourner dans la même direction (90°).
Tout simplement parce que cette lumière est polarisée. Cela signifie que la lumière est orientée
dans une direction .En effet, entre les cristaux liquides et la source lumineuse se trouve un filtre
polariseur de lumière. Ce filtre va orienter la lumière dans une direction précise. Entre vos yeux
et les cristaux se trouve un autre écran polariseur, qui est perpendiculaire au premier. Ainsi, il
faut que les cristaux liquides soient dans la bonne direction pour que la lumière passe de bout
en bout et revienne à vos yeux [27].

FigureIII.13 : Ecran liquide cristal [27]


b. Commande du LCD
Normalement, pour pouvoir afficher des caractères sur l’écran il nous faudrait activer
individuellement chaque pixel de l’écran. Un caractère est représenté par un bloc de 7*5 pixels.
Ce qui fait qu’un écran de 16 colonnes et 2 lignes représente un total de 16*2*7*5 = 1120 pixels
[27].

III.5 Description de la partie logicielle


III.5.1 Généralité sur logiciel
Le logiciel de programmation des modules Arduino est une application Java, libre et
multiplateforme, servant d'éditeur de code et de compilateur, et qui peut transférer le frimaire

65
Chapitre III Arduino et périphériques

et le programme au travers de la liaison série (RS-232, Bluetooth ou USB selon le module). Il


est également possible de se passer de l'interface Arduino, et de compiler et uploader les
programmes via l'interface en ligne de commande5. Le langage de programmation utilisé est le
C++, compilé avec avr-g++ 6, et lié à la bibliothèque de développement Arduino, permettant
l'utilisation de la carte et de ses entrées/sorties. La mise en place de ce langage standard rend
aisé le développement de programmes sur les plates-formes Arduino, à toute personne
maîtrisant le C ou le C++.

III.5.2 Structure du langage Arduino

Un langage de programmation est un langage permettant à un être humain d'écrire un ensemble


d'instructions (code source) qui seront directement converties en langage machine grâce à un
compilateur (c'est la compilation). L'exécution d'un programme Arduino s'effectue de manière
séquentielle, c'est-à-dire que les instructions sont exécutées les unes à la suite des autres.
Voyons plus en détail la structure d'un programme écrit en Arduino.

III.5.3 Structure d’un programme

Comme vu dans le chapitre précédent, le langage utilisé avec Arduino est très proche du
langage C ou C++. C’est notamment le cas pour la syntaxe et les types de variables.
Cependant, ce langage présente quelques différences, principalement dans la structure d’un
programme.

Un programme Arduino se décompose en deux parties principales : une première partie


appelée setup, et une seconde appelée loop. Ces deux parties sont représentatives de la
manière de fonctionner d’un microcontrôleur et sont appelées dans cet ordre. En effet, un
microcontrôleur est destiné à exécuter les instructions contenues dans sa mémoire de manière
cyclique et infinie. Avant de s’exécuter, le microcontrôleur a besoin d’une phase de
« configuration » de son environnement, notamment pour paramétrer des broches
d’entrées/sorties ou tout simplement pour fixer des variables globales. Cette phase correspond
à la fonction setup.

La fonction setup se présente de la manière suivante :

void setup (){

[Instructions] ;

66
Chapitre III Arduino et périphériques

 Les instructions contenues dans cette fonction ne sont exécutées qu’une seule fois, et
ce, lors de la mise sous tension de la carte [33, 34].

Figure III.14 : Interface IDE Arduino

1. La partie déclaration des variables (optionnelle) ;


2. La partie initialisation et configuration des entrées/sorties : la fonction setup () ;
3. La partie principale qui s'exécute en boucle : la fonction loop ().

Dans chaque partie d'un programme sont utilisées différentes instructions issues de la syntaxe
du langage Arduino [34].

III.5.4 Injection du programme


Avant d'envoyer un programme dans la carte, il est nécessaire de sélectionner le type de la carte
(Arduino UNO) et le numéro de port USB (COM 8) comme à titre d’exemple cette figure
suivante [34].

67
Chapitre III Arduino et périphériques

Figure III.15: Paramétrage de la carte étape 1

Figure III.16 : Paramétrage de la carte étape 2

68
Chapitre III Arduino et périphériques

III.5.5 Explications générale des déférentes parties du code d’Arduino

69
Chapitre III Arduino et périphériques

III.6 Conclusion
Dance ce chapitre nous avons présenté les différents matériels et logiciel utilisés dans notre
projet dans la 1ér partie nous expliquons le principe de fonctionnement et la connexion générale
de chaque composant utilisées pour réaliser : La programmation de la carte Arduino UNO avec
« IDE ».

Le chapitre suivant sera consacré pour la réalisation pratique de la barrière levante automatique
de notre projet et la simulation de système finale.

70
Chapitre IV : Conception et réalisation d’une barrière
levante automatique (maquette).
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

IV.1 Introduction
L’objectif de ce chapitre est de réaliser le projet «une maquette d’une barrière levant
automatique pour gestionner parking du stationnement» avec implantation sur une carte
Arduino.
La maquette parking complète (fonctionnement autonome et connexion directe sur le port de
l'Arduino) est livrée avec alimentation, câble de raccordement.
Comme nous avons précédemment discuté théoriquement les composants du parking et
comment les connecter à Arduino, nous commence par explication comment fonctionne ce
parking en contrôlant le mouvement de l'entrée et la sortie des voitures avec la possibilité de
déterminer et de contrôler sa remplissage dans ce chapitre, Tous cela en développant un
programme spécial envoyé à l'Arduino avec des capteurs infrarouges pour détecter la position
et le mouvement d'entrée et sortie des voitures.

IV.2 Différentes étapes du projet réalisé

La Maquette parking comprend :

 barrière mécanique actionnée par servomoteur (montée ou descente de barrière)


 capteur infrarouge à l'entrée du parking détecte : l'un "Voiture à l'entrée",
 capteur infrarouge à Sortie détecte le véhicule sortant
 l'écran LCD pour afficher tous les informations (le comptage des entrées et sorties d’un
parking pour la gestion des places libres).
Chacune de ces fonctions est identifiable et programmable sur le microcontrôleur. Grâce
l'Arduino à un à l'intérieur de la maquette, celle-ci peut fonctionner de façon autonome :

1 - Gestion barrières ENTRÉE

2 - Gestion barrière SORTIE

3 - Gestion totale du parking

70
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
Démarrage (entrée)
1 Présence du véhicule Capture infrarouge" Ce"
2 Ouvrir de barrière (montre et descende Servomoteur
la lisse) avec retard entre deux
3 Afficher les nombres des voiture d'entre LCD
4 Si le parking et plaint (6 voiture), LCD et blocage de Servomoteur
Affiché "sorry space not available".
Sortie
5 Manque de présence de la voiture Affiche la position vide (LCD)
6 Capté de sortie les voitures Capture infrarouge" Cs"
7 Monté et descende la lisse Servomoteur

8 Si en utilise le carte magnétique (RFID) :

9 En entrant le lecteur lire le code de carte le lecture


"tag"
10 Ouvrier de barrière (montre et descende Servomoteur
la lisse)

Tableau IV.1: les étapes de processus du parking reliant à chaque composant

IV.3 Schéma fonctionnel du gestionnaire de parking

Les véhicules sont détectés en entrée et en sortie. En entrée l’autorisation de passage a lieu si
un véhicule est présent et s’il reste au moins une place dans le parking. Un niveau logique
(Tension 5V) est alors envoyé à la commande de la barrière, le nombre de places disponibles
est décompté.
En sortie, lors de la détection du passage d’un véhicule le nombre de places dans le parking est
incrémenté sans dépasser le nombre maximum de places du parking (Max).
Une initialisation est possible lorsque le parking est vide, le nombre de places disponibles est
alors égal au maximum.
Le nombre des places disponibles (6 ou moins dans notre cas) est affiché en permanence sur
l'afficheur LCD [11].

71
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

Comparer
Autoriser Barrièr
avec O
e
l’ouverture de
Véhicule Autoriser l’entrée
la barrière
entrant d’un véhicule
Décompter
Afficher le
Initialise/parking nombre de Utilisateur

Compter places restants


Autoriser la sortie
Véhicule
d’un véhicule
sortant

Comparer Max
avec le

FigureIV.1 : Schéma fonctionnel du gestionnaire de parking

IV.4 La connexion des éléments utilisés dans le projet à l'Arduino


IV.4.1 Connexion du servomoteur à l'Arduino

La commande de servomoteur standard utilisant Arduino est extrêmement facile. C'est parce
que le logiciel Arduino est livré avec un exemple de servomoteur croquis et son bibliothèque
qui vous permettra de démarrer rapidement. Le câblage est relativement simple :
1. Connectez le fil noir du servomoteur à la broche GND sur l'Arduino.
2. Connectez le fil rouge du servomoteur à la broche + 5V sur l’Arduino.
3. Connectez le troisième fil (généralement orange ou jaune) du servomoteur à une numérique
broche sur l'Arduino [11].

72
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

Figure IV.2: Connexion du servomoteur à l'Arduino [26]

 Le code de servomoteur

Pour faire bouger notre servomoteur, nous allons devoir utiliser une bibliothèque de code,
nommée " servomoteur ". Celle-ci est fournie de base avec l'environnement de développement
Arduino. La bibliothèque servomoteur permet de contrôler jusqu'à 12 servomoteurs
simultanément avec une carte Arduino UNO.
L'initialisation de la bibliothèque servomoteur se fait au moyen de la fonction attach () de
chaque objet de type servomoteur. Avec la fonction attach () prend en argument un unique
paramètre obligatoire correspond au numéro de broche sur laquelle le servomoteur est câblé.
Pour modifier l'angle du bras du servomoteur, il existe deux solutions : write () qui permet de
modifier l'angle du bras du servomoteur en donnant en paramètre l'angle en question, sous la
forme d'un nombre entier compris entre 0° et 90° [11, 26].
Pour illustrer l'utilisation ces fonctions, voici un petit exemple. Son but est simple : faire tourner
le bras du servomoteur dans un sens puis dans l'autre, indéfiniment comme ci-dessous :

Figure IV.3: rotation de servomoteur entre 0° et 90

73
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

#include <Servo.h>

// Declare the Servo pin

int servoPin = 3;

// Create a servo object

Servo Servo1;

void setup() {

// We need to attach the servo to the used pin number

Servo1.attach(servoPin);

void loop(){

// Make servo go to 0 degrees

Servo1.write(0);

delay(1000);

// Make servo go to 90 degrees

Servo1.write(90);

delay(1000);

// Make servo go to 180 degrees

Servo1.write(180);

delay(100);

Remarque :
Un servomoteur consomme beaucoup de courant, parfois trop pour une simple carte Arduino.
Cette surconsommation déclenche le fusible électronique des cartes Arduino et a pour effet de
les faire redémarrer. Il n'existe qu'une seule solution à ce problème : câbler l'alimentation des
servomoteurs à une alimentation 5 volts dédiés.

74
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

Figure IV.4 : Vue prototypage du montage (avec une alimentation +5V DC externe)

IV.5.2 La connexion de capteur infrarouge avec l'Arduino

Le capteur infrarouge est un élément essentiel pour l’acquisition des données dans notre
système. Il assure l’émission d’un faisceau de la lumière infrarouge et la détection de l’intensité
lumineuse dans la gamme infrarouge. Nous avons utilisé le capteur FC-51 infrarouge qui est un
capteur réfléchissant et qui comprend un émetteur infrarouge et un phototransistor dans un
boîtier plombé qui bloque la lumière visible.

Figure IV 5: Connexion du capteur infrarouge avec l'Arduino

75
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

 Le code de capteur infrarouge avec Arduino

IR proximity sensor

void setup()

pinMode(13,OUTPUT);

pinMode(3,INPUT);

Serial.begin(9600);

void loop()

if (digitalRead(3)== LOW)

digitalWrite(13,HIGH);

delay(10);

else

digitalWrite(13,LOW);

delay(10);

IV.4.3 Méthode de Connexion écran LCD avec Arduino


 RS- TX1 ;

 RW- GND ;

 E- 2 ;
 D4-D5-D6-D7avec Pin4- Pin5-Pin6-Pin7;
76
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
 VSS-GND ;

 VDD-VCC ;

 V0-Pin2.

Figure IV.6: Connexion écran LCD avec Arduino

Le code pour l'Arduino

Le programme contient une bibliothèque d'exemples, en particulier en utilisant l'écran LCD,


dont nous allons utiliser un maintenant.

#include <LiquidCrystal.h>

const int rs = 12, en = 11, d4 = 5, d5 = 4, d6 = 3, d7 = 2;

LiquidCrystal lcd(rs, en, d4, d5, d6, d7);

void setup()

lcd.begin(16, 2);

lcd.print("hello, world!");

void loop() {

lcd.setCursor(0, 1);

// print the number of seconds since reset:

lcd.print(millis() / 1000);

77
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

Enfin, téléchargez le code sur le panneau Arduino et regardez l'écriture sur l'écran.
Exemple : l’affichage de hello world sur l’écran LCD.

Figure IV.7: l’exécution de LCD

IV.5 Planification finale du projet


IV.5.1 Schématisation électronique du système
La figure qui va suivre figure IV7 est le schéma électronique de nos cartes Arduino, reliées aux
différents capteurs et actionneur. Sur ce schéma nous pouvant distinguer aussi la présence de
flèches des signaux inputs (entrants), et des signaux outputs (sortants).

Figure IV8: Schéma électronique du système

78
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
IV.5.2 Le stéréotype de notre projet

Figure IV 9 : La planification finale du projet fonctionne avec des éléments


d'identification

79
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
IV.5.3 Le programme de la barrière levant automatique pour gestion de parking

#include <LiquidCrystal.h

LiquidCrystal lcd(1, 2, 4, 5, 6, 7);

#include <Servo.h>

Servo myservo1;

int ir_s1 = 8;

int ir_s2 = 9;

int Total = 6;

int Space;

int flag1 = 0;

int flag2 = 0;

void setup() {

pinMode(ir_s1, INPUT);

pinMode(ir_s2, INPUT);

myservo1.attach(10);

myservo1.write(100);

lcd.begin(16, 2);

lcd.setCursor (0,0);

lcd.print(" Car Parking ");

lcd.setCursor (0,1);

lcd.print(" System ");

delay (2000);

lcd.clear();

Space = Total;

void loop(){

if(digitalRead (ir_s1) == LOW && flag1==0){

80
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
if(Space>0){flag1=1;

if(flag2==0){myservo1.write(0); Space = Space-1;}

}else{

lcd.setCursor (0,0);

lcd.print(" Sorry not Space ");

lcd.setCursor (0,1);

lcd.print(" Available ");

delay (10000);

lcd.clear();

if(digitalRead (ir_s2) == LOW && flag2==0){flag2=1;

if(flag1==0){myservo1.write(0); Space = Space+1;}

if(flag1==1 && flag2==1){

delay (1000);

myservo1.write(100);

flag1=0, flag2=0;

lcd.setCursor (0,0);

lcd.print("Total Space: ");

lcd.print(Total);

lcd.setCursor (0,1);

lcd.print("Have Space: ");

lcd.print(Space);

81
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
IV.7 Développement utilisant la technologie Ondés radio pour
l'identification (RFID)
IV.7.1 Définition

Ce système (technologie des ondes radio) est constitué de deux circuits électroniques, le premier
appelé "lecteur" et l'autre appelé "tag".

Ces deux circuits sont connectés sans fil en utilisant des ondes radio entre des distances de
quelques centimètres et quelques mètres.
Le lecteur est composé d'un émetteur et d'un récepteur, et ce circuit nécessite une source
d'alimentation pour fonctionner, l'étiquette est un circuit électronique très précis et nécessite
très peu d'énergie pour l'alimenter au point qu'elle ne contienne ni pile ni source de carburant
[11 ,34].

Figure IV.10: Le lecteur et tag (RFID-MFRC522) [11]

IV.7.2 Principe de fonctionnement


Lorsque l'étiquette est arrondie du lecteur (sur une distance inférieure à 5 cm), les ondes
électromagnétiques se chevauchent du lecteur avec l'étiquette, générant un courant inductif dans
le circuit de marquage avec très peu de puissance mais suffisante pour fonctionner.

Il existe de nombreux types de ces les lecteurs et les tags sont différents dans la façon dont ils
fonctionnent et la fréquence de chacune et de nombreuses caractéristiques.

82
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
IV.7.3 Conception de notre projet

Dans ce projet, nous allons expliquer comment faire l'expérience du lecteur le plus commun
MFRC522 et la facilité illustrée dans la figure IV.11.

 RFID MFRC522 Lecteur

 RFID 13.56MHz Tag

 fils.

Nous téléchargeons la bibliothèque prête pour ce lecteur sur l'ordinateur. Enfin, nous
commençons à appliquer cette technique à notre projet, qui est l'ouverture et la fermeture du
point de contrôle pour le parking.

Figure IV.11: Conception du RFID (RFID-MFRC522) avec arduino UNO [35]

a. Schéma de réalisation de RFID


La photo ci-dessous nous illustre le circuit RFID réalisé avec l’arduino comprenant l’émission
et la réception

Figure IV.12: la connexion de lecteur de la carte avec Arduino

83
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
Le circuit contient les éléments suivants :
• lecteur de carte.
• deux Résistances et deux LED.
• Un servomoteur
• Certain fils.
• Une breadboard.
• Un micro contrôler Arduino.

• Câble USB Arduino.

Figure IV.13: Les entrées lien lecteur avec Arduino [11]

Figure IV.14:réalisation de RFID avec servomoteur

84
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

IV.8 Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons cité en détail les différentes étapes d’un schéma bloc du circuit de
Maquette d'un parking avec barrière levant automatique.

Le travail est subdivisé en deux parties, la première est la partie réalisation des tout composants
dans notre projet c’est-à-dire le servomoteur avec le lisse, l'écran LCD et les différents capteurs.
Ensuite, la connexion et programmation des composants principaux avec le microcontrôleur
d’arduino; dans laquelle nous avons testé l'entrée et sortie des véhicules, monte et descend de
lisse, compter et décompter les nombres des véhicule avec afficher le tous les séquences dans
l'écran.
L’autre partie est fondée sur la réalisation d’un système (technologie des ondes radio) (RFID-
MFRC522) est constitué de deux circuits électroniques, le premier appelé "lecteur" et l'autre
appelé "tag". Le lecteur lit les informations stockées sur la carte

85
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant

Conclusion Générale

86
Chapitre IV : Conception et réalisation barrière levant
Conclusion générale

Ce mémoire à objet de réaliser une maquette d’une barrière levant automatique et tester la
commande de cette barrière à la gestion d’entrée et sortie des véhicules (smart parking).

Au premier chapitre nous avons présenté que signifie système automatisée par avoir son
définition et l’objectifs de l’automatisation, puis nous savons à qualifier le terme des conduites
et surveillance d’un système automatisé, on a su les modes générale de commandes et les
différent types de commande, à la fin de ce chapitre nous conclurons que l’automatisation
consiste à confier d’ un maximum de tâches répétitives et de peu de valeurs ajoutées à des
systèmes informatiques plutôt qu’à des ressources humaines. L’objectif est d’améliorer la
productivité, réduire les coûts, réduire les formalités et permettre aux équipes de dégager du
temps pour se focaliser sur des tâches à valeur ajoutée telle que la relation client ou le suivi des
situations complexes.
Au deuxième chapitre nous avons abordés l’identification des barrières levant automatique,
aussi nous présenter les structures et les mécanismes des barrières levant automatique, les
équipements, les dispositifs de sécurité et de commande.
Au troisième chapitre on a traité l’étude d’arduino en passant à la description des parties
matérielles et logiciel, ainsi nous avons étudié la conception et le principe de fonctionnement
pour composant qu’on a utilisé dans notre projet après voire la structure de programme ADI et
son injection.

Au dernier chapitre nous avons fait la réalisation d’une barrière levant automatique, après avoir
mené et prendre les résultats.

Nous espérons réaliser à l'avenir la fabrication de grands barrières levant automatiques dans
toutes les conditions de travail appropriées pour développer la conception et les caractéristiques
de certains aspects de la barrière automatique pour les petites et grandes installations tout en
restant en phase avec les développements modernes.

87
Référence :
[1] J.perrin,F.Binet,J-J.Dumery,C.Merlaud,J.-P.Trichard, « Automatique et information industrielle »,
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mécanique,version 2011-2012.
[5]https://www.google.com/search?client=firefoxd&q=+architecteur+d%E2%80%99un+syst%C3%A8m
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[9] http://www.gecif.net › cours › la logique câblé.

[10] https://blogue.genium360.ca/article/innovation/les-composants-40-comment-choisir-les-capteurs-
de-donnees/
[11] L.Bachir, S.Fathi, « Commande d’une Barrière Automatique à Base d’Arduino », mémoire de
master académique, Université Echahid Hamma Lakhdar d’El-Oued, (2018), (16/02/2021).
[12] https:/ /www.frontier-pitts.fr/nos-produits/barrieres-automatiques/barriere-levante-fb, (18/02/2021).
[13] https://blog.interacces.net/technologie/barriere-de-parking-automatique-quoi-ca-sert/, (18/02/2021).
[14] https://www.grouplba.com/comprendre-les-differents-types-de-barrieres-levantes,( février 2021).
[15] https://www.betafence.be/sites/default/files/fr-manuel-de-pose-barriere-bl229.pdf, (février 2021).
[16] http://www.lycee-ferry-versailles.fr / dossier technique, (01Mars 2021).
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[18] Google : clg.technologie.free.fr, (20/02/2021).
[19] https://fr.wikipedia.org/wiki/Interactions_homme-machine , (20/02/2021).
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[21] http://technologie-sciarretta.ovh/?p=739 , (18/03/2021).
[22]http://www.acgrenoble.fr/college/henri.corbet/file/Technologie/Automatismes/web/co/Module_Auto
matismes_12.html , (Mai 2021)
[23] https://blogue.genium360.ca/article/innovation/les-composants-40-comment-choisir-les-capteurs-de-
donnees/ 03 / (Mai/2021)
[24] Notes cours sur automatismes industriels, « chapitre 1: Introduction aux systèmes automatisés », Mai
2016, (Mars 2021).
[25] https://www.accor-solutions.com/boucle-inductive, (09/03/2021).
[26] I. Malha, « Conception et réalisation d’un système domotique par GSM », Mémoire de master
académique, Université Mouloud Mammeri De Tizi-Ouzou ,17/09/2017.
[27] R.Andrianandraina Marijaona, « system de parking avec arduino», mémoire de master académique,
Soutenu le 23 Décembre 2015, (10/05/2021).
[28] www.itechnofrance.wordpress.com consulter le : Juillet/2017, (juin 2021)
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[30] https://www.carnetdumaker.net/articles/controler-un-servomoteur-avec-une-carte-arduino-genuino/

[31] W. Hippolyte (Olyte), L.Landrault (Eskimon), « Arduino : Premiers pas en informatique


embarquée », le Blog d’eskimon, Edition du 19 juin 2014,
[32] https://www.microsonic.de/fr/support/capteurs-à-ultrasons/principe.htm, (05/05/2021).

[33] https://www.editions.fr/open/mediabook.aspx?idR=bc7321e1197199ca64b46695e9ebb334.

[34] A.BOUCHERIT, M. MERAIMI, «Etude et réalisation d’une carte de contrôle par Arduino via le
système Android», Mémoire de master académique, Université Djilali Bounaama - Khemis Miliana ,
2018, (04/27/2021).

[35] https://www.gotronic.fr/pj2-sbc-rfid-rc522-fr-1439.pdf, (03/05/2021).

[36] https://www.mataucarre.fr/index.php/2017/05/24/capteur-de-proximite-infra-rouge-fc-51-
arduino/,(10/05/2021).

[37] C.Boumediene, « mécanisme industrielle », Support de cour de master II commande électrique,


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[38] https://openclassrooms.com/fr/courses/5224916-developpez-un-robot-mobile-connecte-par-
bluetooth/5407346-decouvrez-la-constitution-des-servomoteurs, (14/05/2021)
Annex
Le servomoteur

SERVO MOTOR SG90 DATA


SHEET

Tiny and lightweight with high output power. Servo can rotate approximately 180 degrees (90 in each direction), and works
just like the standard kinds but smaller. You can use any servo code, hardware or library to control these servos. Good for
beginners who want to make stuff move without building a motor controller with feedback & gear box, especially since it will fit
in small places. It comes with a 3 horns (arms) and hardware.

Position "0" (1.5 ms pulse) is middle, "90" (~2ms pulse) is middle,


is all the way to the right, "-90" (~1ms pulse) is all the way to the left.
Description de la barrière BL32

Figure A2.1 : Schéma de la barrière levante BL32

(1) : Fût fait d’acier de calibre 9 (3 mm), plié et soudé.

(2) : Couvercle supérieur en acier de calibre 9 (3mm) plié et soudé ; verrouillé.

(3) : Porte d'accès verrouillés à clé. L’alimentation électrique se débranche lorsque la porte est
ouverte. Porte d'accès sur l’avant (coté route) ou à l’arrière disponible.

(4) : Lisse : Tube d’aluminium extrudé à section ronde. Laquée blanche avec des bandes réfléchissantes
rouges. La lisse est fabriquée en une section ou plusieurs sections emboîtées (jusqu’à 3), dépendant de
la longueur, avec un embout avec joint au bout de la lisse. Les lisses sont fixées, en général, au côté
gauche du fût. Les lisses dont la longueur est supérieure à 20 pieds (ou 6 mètres) sontinstalléesaucentre.
Cettelongueurestde6mètresoupluss’ilyadesaccessoiressurlalisse.

(5) : L’arbre d’entraînement de la lisse est fixé sur un roulement à billes double.

(6) : Ressorts d’équilibrage pour lisse.

(7) : Unité électromécanique incluant :


1) Moteur réversible, 1/3 HP, 115V CA monophasé, avec réducteur lubrifié à vie, mécanisme de
type vis sans fin.
2) Dispositif de vilebrequin/bielle avec butées de caoutchouc assurant un mouvement sans heurt,
flexibles et des décélérations progressives en fin de mouvement.
3) Limiteur de couple avec disques de frottement réglables.
4) Commutateurs de fin de course actionnés par des cames réglables.
5) Transmission entre le moteur et la boîte d’engrenages effectuée par une poulie à courroie
trapézoïdale.
6) Éléments chauffants intégrés pour le fonctionnement à basse température.

(8) : Contrôleur de type AS1320 Incluant :

a. Plusieurs paramètres ajustables permettant de contrôler la barrière.


b. Écran LCD de 2 lignes pour ajuster et changer les paramètres.
c. Protection de surcharge.
d. Jusqu’à 4 détecteurs de véhicule.
e. Journal des événements.
f. Contacts d’entrée et de sortie.
g. Boutonsdetestpourouvertureetfermeture(dansnotrecas, c’est l’entréedusignalquiva
déclencher l’ouverture de la barrière).

(9) : En option, gabarit d’installation en acier permettant d’attacher la barrière au sol en utilisant des
boulons expansibles ou des tiges filetées.

(10) : Manivelled’urgenceavecdisjoncteurdesécuritépourl’opérationmanuelle de la barrièreen cas de


panne de courant.

(11) : Lyre recommandée pour les lisses plus longues que 5 mètres.

Option du contrôleur

- Activé par une boîte à trois boutons (ouverture-arrêt-fermeture) ou fermeture automatique avec
une boucle de détection, ce dernier nous convient très bien.
- Dispositifd’activationtelquelesboutonspoussoir,lecteurdecartes, détecteur de présence de
véhicule, etc., pour l’ouverture ou la fermeture de la barrière.
- Contrôleur et détecteur permettant plusieurs configurations des boucles de détection tel que :
- Confirmation de présence de véhicule
- Fermeture, sécurité
- Ouverture automatique

Sécurité

- Verrouillage de fin de cycle : La lisse de la barrière se verrouille mécaniquement dans la


position verticale (90º) et dans la position horizontale.
- Embrayage renforcé : Embrayage à disque double friction : Un limiteur de couple robuste
protège le système électromécanique, de même que les véhicules.
- Manivelle d’urgence avec un disjoncteur de sécurité.
- Lisse avec capteur de sécurité
- Panne de courant : Le système coupe l’alimentation électrique et l'embrayage maintient la lisse de
la barrière dans sa position actuelle.

Caractéristiques techniques

- Longueur de lisse: 3 m à 8,2 m).


- Temps d’opération: 3 à 9 secondes, dépendant de la longueur, du poids de la lisse et des
accessoires sur la lisse.
- Localisation de la lisse: Lisse à gauche. Lisse à droite disponible en option.
- Alimentation électrique : 220 V monophasé
- Fréquence : 60Hz.
- Embrayage renforcé.
- Moteur : 1/3HP CA - 1625 RPM.
- Consommation :
- En attente = 120 W
- En opération = 370 W
- Élément chauffant = 80 W
- Boîte d’engrenage : type VF62N – ratio de réduction : 64:1.
- Poids net: 140 Kg à 165 Kg avec la lisse.
- Température de fonctionnement: -25 °C à +70 ° C.
- Résistance mécanique : (MCBF): 1 million de cycles.

Schéma représentatif des caractéristiques techniques


Fonctionnement de l’écran

Chaque pixel est un cristal liquide. Lorsque aucun courant ne le traverse, ses molécules
sont orientées dans un sens (admettons, 0°). En revanche lorsqu’un courant le traverse, ses
molécules vont se tourner dans la même direction (90°).

Tout simplement parce que cette lumière est polarisée. Cela signifie que la lumière est
orientée dans une direction .En effet, entre les cristaux liquides et la source lumineuse se trouve
un filtre polariseur de lumière. Ce filtre va orienter la lumière dans une direction précise. Entre
vos yeux et les cristaux se trouve un autre écran polariseur, qui est perpendiculaire au premier.
Ainsi, il faut que les cristaux liquides soient dans la bonne direction pour que la lumière passe
de bout en bout et revienne à vos yeux.

Figure A4.1 : Coupe d’un écran LCD

Commande du LCD

Normalement, pour pouvoir afficher des caractères sur l’écran il nous faudrait activer
individuellement chaque pixel de l’écran. Un caractère est représenté par un bloc de 7*5 pixels.
Ce qui fait qu’un écran de 16 colonnes et 2 lignes représente un total de 16*2*7*5 = 1120 pixels.

Le décodeur de caractères

Tout comme il existe un driver vidéo pour votre carte graphique d’ordinateur, il existe
un driver « LCD »intégré dans votre écran pour votre afficheur. Ce composant va servir à
décoder un ensemble “simple” de bits pour afficher un caractère à une position précise ou
exécuter des
commandes comme déplacer le curseur par exemple. Ce composant est fabriqué principalement par
Hitachi et se nomme le HC44780. Il sert de décodeur de caractères. Ainsi, plutôt que de devoir
multiplier les signaux pour commander les pixels un à un, il nous suffira d’envoyer des octets de
commandes pour lui dire “écris moi ‘gespa’ à partir de la colonne 3 sur la ligne 1″. Ce composant
possède 16 broches que je vais brièvement décrire :

Tableau A4.I : Caractéristiques de l’écran LCD


N° Nom Rôle
1 VSS Masse
2 Vdd +5V
3 V0 Réglage du contraste
4 RS Sélection du registre (commande ou donnée)
5 R/W Lecture ou écriture
6 E Entrée de validation
7 à 14 D0 à D7 Bits de données
15 A Anode du rétroéclairage (+5V)
16 K Cathode du rétroéclairage (masse)

Par la suite, les broches utiles qu’il faudra relier à l’Arduino sont les broches 4, 5
(facultatives),6etlesdonnées(7à14pouvantêtreréduiteà8à14)enoubliantpasl’alimentationet la
broche de réglage du contraste. Ce composant possède tout le système de traitement pour
afficher les caractères. Il contient dans sa mémoire le schéma d’allumage des pixels pour afficher
chacun d’entre eux. Voici la table des caractères affichables :
Figure A4.2 : Table des caractères affichables d’un écran LCD
Dans la grande famille afficheur LCD, on distingue plusieurs catégories :

 Les afficheurs alphanumériques


 Les afficheurs graphiques monochromes
 Les afficheurs graphiques couleur

Les premiers sont les plus courants. Ils permettent d’afficher des lettres, des chiffres et quelques
caractères spéciaux. Les caractères sont prédéfinis (voir table juste au-dessus) et on a donc
aucunement besoin de gérer chaque pixel de l’écran. Les seconds sont déjà plus avancés. On a accès à
chacun des pixels et on peut donc produire des dessins beaucoup plus évolués. Ils sont
cependant légèrement plus onéreux que les premiers. Les derniers sont l’évolution des précédents, la
couleur en plus (soit 3 fois plus de pixels à gérer : un sous-pixel pour le rouge, un autre pour le
bleu et un dernier pour le vert, le tout forme la couleur d’un seulpixel)

La communication série

Lorsque l’on ne possède que très peu de broches disponibles sur notre Arduino, il peut être
intéressant de faire appel à un composant permettant de communiquer par voie série avec l’écran.
Un tel composant se chargera de faire la conversion entre les données envoyées sur la voie série
et ce qu’il faut afficher sur l’écran. Le gros avantage de cette solution est qu’elle nécessite seulement un
seul fil de donnée (avec une masse et le VCC) pour fonctionner là où les autres méthodes ont
besoin de presque une dizaine de broches. En effet, elle nous permet de garder l’approche
“standard” de l’écran et nous permet de garder la liaison série pour autre chose. Ce composant
de conversion “Série ->parallèle”peut-être réalisé simplement avec un 74h595.

Et par liaison I²C

La communication de la carte Arduino vers l’écran par la liaison I²C. Cette liaison est utilisable
avec seulement 2 broches (une broche de donnée et une broche d’horloge) et nécessite l’utilisation de
deux broches analogiques de l’Arduino (broche 4 et 5).

Le branchement

L’afficheur LCDutilise 6 à 10 brochesdedonnées((D0 à D7) ou(D4 à D7) +RS+ E) et deux


d’alimentations (+5V et masse). La plupart des écrans possèdent aussi une entrée analogique pour
régler le contraste des caractères. Nous brancherons dessus un potentiomètre de 10 kOhms. Les
10 broches de données peuvent être placées sur n’importe quelles entrées/sorties numériques de
l’Arduino. En effet, nous indiquerons ensuite à la librairie Liquid Crystal qui est branché où.
Le montage à 8 broches de données

Figure A4.3 : Montage à 8 broches de données

Le montage à 4 broches de données

Figure A4.4 : Montage à 4 broches de données

Le démarrage de l’écran avec Arduino


Comme écrit plus tôt, nous allons utiliser la librairie “Liquid Crystal”. Une ligne
#include “LiquidCrystal.h” doit apparaitre en hautdelapagede code. Ensuite, ilnenous resteplus
qu’àdireà notre carte Arduino où est branché l’écran (sur quelles broches) et quelle est la taille de
ce dernier (nombre de lignes et de colonnes). Nous allons donc commencer par déclarer un objet
lcd, de type Liquid Crystal et qui sera global à notre projet. La déclaration de cette variable
possède plusieurs formes:
 LiquidCrystal(rs, enable, d0, d1, d2, d3, d4, d5, d6, d7) où rs est le numéro
de la broche où est branché “RS”, “enable” est la broche “E” et ainsi de suite
pour les données.
 LiquidCrystal(rs, enable, d4, d5, d6, d7) (même commentaires que précédemment

Ensuite, dans le setup() il nous faut démarrer l’écran en spécifiant son nombre de
colonnes puis de lignes. Cela se fait grâce à la fonction begin(cols,rows). Voici un
exemple complet de code correspondant aux deux branchements précédents
(commentez la ligne qui ne vous concerne pas) :

Applications:

 Obstacle avoidance in robots


 Production counting on assembly lines
 Presence detection
 Security systems

Features:

 LM393 Comparator based detection circuit is very stable and accurate


 On board potentiometer sets obstacle detection range
 On board Power LED indicator
 On board Obstacle Detection LED indicator
 3.0 mm mounting hole for easy mounting the sensor.
 Male header for easy connection
 Good Accuracy: By use of Infra-red LED transmitter the module performs well in Ambient
light

Technical Specifications:

 Model Number: FC-51


 Detection angle: 35 °
 Operating Voltage: 3.0V – 6.0V
 Detection range: 2cm – 30cm (Adjustable using potentiometer)
 Pcb size : 3.1 cm (L) x 1.4 cm (W)
 Overall Dimension: 4.5cm (L) x 1.4 cm (W), 0.7cm (H)
 Active output level: Outputs Low logic level when obstacle is detected
 In-active output level: Outputs High logic level when obstacle is not detected
 Current Consumption:
 at 3.3V : ~23 mA
 at 5.0V: ~43 mA

LM393 Comparator IC Datasheet.

Signals and connections of the FC-51 Proximity sensor

VCC – 3.3 to 5 VDC Supply Input pin


GND – Ground Input pin
Signal out – Digital output pin. LOW when obstacle is in range
Power LED – Illuminates when power is applied
Signal LED – Illuminates when obstacle is detected
Variable resistor – Adjust detection distance. CCW decreases distance.
CW increases distance.
ARDUINO UNO Revision 3 and ATmega328
Processor

The Arduino board makes it very


easy to use the ATmega328
processor by providing easy
access to most of the pins via the
headers, In addition, it provides:
 5 VDC regulated power
from the 6 – 20 VDC
input jack
 3.3 VDC regulated power
available for other
electronics
 The crystal oscillator
 A reset switch
 USB access to the serial
port
 Headers for connection
and for shields

 Arduino specifications and image page:


http://arduino.cc/en/Main/arduinoBoardUno#.UxOOLk2YZuH
 ATmega328 processor image modified from image found at:
http://www.protostack.com/microcontrollers/atmega328-pu-
atmel-8-bit- 32k-avr-microcontroller
Résumé :

Les barrières levantes sont conçues pour barrer en toute sécurité le passage aux véhicules. Le
fonctionnement de la barrière peut être commandé par un bouton poussoir, un contact à clé, une clé
magnétique, un clavier à code ou par télécommande. Les barrières sont dotées de repères de fin de
course, d'une fermeture automatique temporisée et une commande de moteur à l'aide d'électronique
de puissance. La sécurité de l'installation peut être complétée par les feux de signalisation.

Mots-clés : barrières levantes, fermeture automatique, commande de moteur,

:‫ملخص‬

‫ يمكن التحكم في تشغيل الحاجز عن طريق زر ضغط أو مفتاح أو مفتاح مغناطيسي‬.‫صممت حواجز الطرق لمنع مرور المركبات بأمان‬

‫ تجهز الحواجز بعالمات نهاية الشوط وإغالق أوتوماتيكي في الوقت المحدد‬.‫أو لوحة مفاتيح رمز أو عن طريق جهاز التحكم عن بعد‬

‫ يمكن إضافة إشارات ضوئية لضمان سالمة التركيب‬.‫والتحكم في المحرك باستخدام إلكترونيات الطاقة‬

،‫ التحكم بالمحرك‬،‫ اإلغالق األوتوماتيكي‬،‫ حواجز الطرق‬: ‫الكلمات المفتاحية‬

Abstract

Road barriers are designed to safely bar the passage of vehicles. The operation of the barrier can

be controlled by a push button, a key switch, a magnetic key, a code keypad or by remote control.

Thebarriers are fitted with end-of-stroke markers, automatic timed closing and motor control using

power electronics. The safety of the installation can be supplemented by traffic lights.

Keywords: road barriers, automatic closing, motor control ,

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