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Capteur de pression

Introduction:
Quantitativement, la pression est la seconde grandeur physique mesurée industriellement après la température. Du vide poussé de quelques pascals
absolus aux fortes pressions de plusieurs milliers de bar, les techniques de mesures développées pour les applications sont très variées.
Un capteur de pression est très souvent utilisé pour mesurer indirectement un niveau de liquide et également pour déterminer un débit.
La pression P(Pa) est une grandeur physique représentant une force F(N) par unité de surface S(m²).

La mesure de pression peut être :


 Pression absolue (pression réelle): pression exprimée par rapport au vide absolu.
 Pression relative: pression exprimée par rapport à la pression atmosphérique.
 Pression différentielle: différence entre deux pressions relatives ou deux absolues.

Hydrostatique:
Principe des vases communicants: Lorsqu’un liquide homogène relie sans discontinuité plusieurs
surfaces libres soumises à la même pression, elles sont à la même altitude C quelle que soit la forme
des vases ou récipients.
Pression hydrostatique:
La pression hydrostatique P de la masse exercée par une colonne, de section S quelconque, et de hauteur H, de fluide homogène de masse
volumique ρ, est:
P = F / S = m.g / S = ρ.V.g / S
V = H.S donc P = ρ.H.S.g / S
Soit: P = ρ.g.H
Toutes les pressions hydrostatiques au niveau A (H=ZC-ZA) à l’intérieur du liquide sont identiques. De même pour les pressions
hydrostatiques au point B (H=ZC-ZB).
Pression dynamique: PD=1/2. ρ .V2 (V: Vitesse du fluide)
Deux grandes familles de capteurs de pression:
Capteurs utilisant un liquide : manomètre à tube en U, manomètre à puits, manomètre incliné.
Ces appareils ne traduisent pas la pression mesurée en un signal analogique exploitable en régulation industrielle. Ce sont seulement des
indicateurs.

manomètre à tube en U manomètre incliné


P = ρ.g.H
Capteurs à déformation de solide: Soufflet, tube de bourdon, tube borgne, membrane plane encastrée, capsule.
Peuvent être des indicateurs (ex. manomètre à tube de Bourdon)
Mais aussi des capteurs – transmetteurs qui délivrent un signal analogique (4-20mA, 0-10V, etc.) correspondant à la pression.
Il faudra convertir la déformation ou le déplacement en grandeur électrique. C’est ce qu’on appelle la transduction.

Capteur à soufflet manomètre à tube


de bourdon

Capteur à membrane
(pression différentielle)

Transduction: conversion de la déformation mécanique en grandeur électrique.


Principe d’un capteur de pression:
La pression exerce une force sur le corps d’épreuve du capteur. Il en résulte un déplacement ou une déformation, traduit par le transducteur qui
délivre une grandeur électrique exploitée par le transmetteur.

Industriellement, le capteur de pression apparaît dans la plupart des cas en transmetteur de pression, en délivrant des signaux standards
4-20mA ou 0-10V exploitables par les appareils de mesures: (afficheurs, régulateurs, cartes d’entrées API et SNCC).

4-20 mA
0-10 V

Corps d’épreuve:
Parmi les principaux corps d’épreuve employés par les fabricants, on remarque la membrane, la membrane corruguée (pourvue de stries
annulaires généralement circulaires), la capsule plane ou corruguée, et le tube borgne. Chacun d’entre eux ayant des caractéristiques
intrinsèques telles que la sensibilité à la pression, l’étendue de mesure ou le temps de réponse.
Transducteurs électriques:
Monté directement ou indirectement sur le corps d’épreuve, le transducteur en traduit le déplacement ou la déformation. Il existe une très grande
variété de transducteurs, passifs ou actifs.
Différentes méthodes de transduction:
 Transduction résistive (potentiomètre ou jauge extensométrique): une résistance varie en fonction du déplacement
 Transduction capacitive: une (ou plusieurs) capacité(s) varie(nt) en fonction de la déformation
 Transduction inductive: une inductance varie en fonction du déplacement
 Transduction piézo-électrique: certains matériaux (quartz par exemple ) font apparaitre une ddp lorsqu’ils sont soumis à une contrainte
mécanique.
Réalisation technique: Application
0bar d’une pression
Capteur de pression relative ou absolue:
Exemple de transduction capacitive:
La capacité d’un condensateur plan est donnée par la relation:
d
: permitivité du milieu entre les armatures
e e-d
S: surface en regard des armatures
e :écartement entre les armatures
 L’idée est de transformer la déformation de la membrane sous l’effet d’une pression en une variation de capacité . Le conditionneur devra
transformer cette variation de capacité en tension.
 La gamme de mesure est déterminée par l’épaisseur de la membrane en céramique.
 Lorsque la référence est la pression atmosphérique, quelle que soit la réalisation technique,
c’est un capteur de pression relative.
 Pour un vide poussé en pression de référence, c’est un capteur de pression absolue.

Transducteur
Cellule
céramique
Réalisation technique:
Capteur de pression relative ou absolue:
Exemple de transduction résistive par jauge extensométrique (jauge de contrainte):
Jauges: circuit résistif collés sur la structure déformable (le corps d’épreuve); la déformation du corps d’épreuve provoque l’allongement de la
jauge, la résistance de la jauge varie avec la déformation.
Soit R la résistance d'un fil de section S et de longueur L, fabriqué avec un matériau de résistivité: 

jauge d'extensométrie
Réalisation technique:
Capteur de pression relative ou absolue:
Exemple de transduction résistive par jauge extensométrique (jauge de contrainte):
Pour mesurer correctement la variation de résistance, on place une ou plusieurs jauges dans un pont de Wheatstone permettant de transformer
la variation de résistance en tension variant linéairement avec la résistance et donc la pression.
Les jauges sont placés de façon symétrique sur la pièce en déformation: R1 et R3 subissent des allongements positifs tandis que R2 et R4 sont
comprimées.
En l'absence de contrainte, la tension mesurée est nulle (le pont et équilibré).

Montage en pont de Wheatstone


Etalonnage
Etalonnage primaire
La pression de référence P soumise au capteur à étalonner est générée soit à l’aide d’une colonne de liquide où P =  . G. H, pour les pressions
entre quelques mbar et 300 mbar, soit à l’aide d’une balance manométrique par application d’une force F sur une section S déterminée donnant
P = F / S.
La pression de référence est un étalon primaire.
Etalonnage secondaire
C’est un étalonnage par comparaison, c’est-à dire que la pression soumise au capteur à étalonner est mesurée avec une précision au
moins dix fois supérieure par un capteur interne d’un calibrateur portatif ou par un manomètre de précision nommé manomètre de vérification.
Capteurs potentiométriques de déplacement :
 Principe:
Pour mesurer la position d'un objet, il suffit de le relier mécaniquement au curseur C d'un potentiomètre (schéma ci-dessous).

Utilisations
Mesures de déplacements rectilignes (potentiomètre
rectiligne).
Mesures d'angles de rotations (potentiomètre rotatif
monotour ou mutitour).
 Mesure de débit de fluide :
Le débit du fluide exerce une force sur un clapet relié au

On applique une tension continue E entre les extrémités A et B du potentiomètre. curseur d'un potentiomètre.

La tension U en sortie aura l'expression suivante : La tension en sortie du potentiomètre augmente avec la
vitesse d'écoulement.
La tension U en sortie est donc proportionnelle à la position x du curseur.
Avantages
- simplicité d'utilisation
- faible coût.
Inconvénient
- usure mécanique (utilisation déconseillée dans les asservissements très
dynamiques)
Exercice:
Capteur de déplacement rectiligne est constitué d’un potentiomètre linéaire schématisé sur la figure ci dessous. On désigne par Δx la valeur du
déplacement du curseur par rapport à la position milieu que l’on prend pour origine de l’axe x.

Figure : Potentiomètre linéaire en capteur push-pull

1. La course utile du potentiomètre est 2l = 10 cm et sa résistance totale est 2R0. En déduire l’expression des résistances Rb(Δx) et Rh(Δx)
du potentiomètre (voir figure) pour un déplacement Δx du curseur par rapport à la position milieu.
2. Le potentiomètre est monté suivant le schéma de la figure ci dessus. La tension de mesure Vmes, image de la position du curseur, est
mesurée par une électronique d’impédance d’entrée Rapp. Exprimer Vmes en fonction de Rb(Δx), Rh(Δx), Rg, Rapp et Vg.
3. Que devient cette expression pour Rapp >> R0 ?
4. En déduire la sensibilité Smes de la mesure.
5. Quelle valeur doit-on donner à Rg pour que cette sensibilité soit maximale ? Que deviennent dans ce cas Vmes et Smes ?
Capteur de niveau
Définition:
On appelle niveau d’un liquide dans un réservoir, la différence de hauteur entre un plan de référence et le plan d’interface liquide-gaz ou de deux
liquides immiscibles. Un niveau est aussi l’instrument donnant la valeur de cette hauteur de liquide. La mesure d’un niveau de (réservoir, cuvier, …)
sert soit à réguler la hauteur du produit permettant le contrôle du procédé, soit à informer du volume manquant ou restant.

Niveau hydrostatique:
Principe et conditions d’application
L’équation de l’hydrostatique P=.g.h conduit à mesurer la pression pour obtenir la hauteur h de liquide, aux conditions que la masse volumique  soit
constante, et que l’accélération g de la pesanteur soit constante. Cette dernière condition étant pratiquement toujours vérifiée sur les processus.
Méthode directe ou différentielle
En fonction des conditions, deux méthodes génériques existent:
- La méthode directe qui emploie un capteur de pression relative mesurant la pression statique à un point bas du réservoir.
- La méthode différentielle utilisant un capteur de pression différentielle, pour un niveau d’interface entre liquides ou entre liquide et gaz, lorsque le
réservoir est soumis à une pression différente de la pression atmosphérique.
Capteurs hydrostatiques:
Capteur de niveau
Principe: Pour un liquide homogène, la pression relative en fond d’un réservoir est proportionnelle au niveau de celui-ci mais elle dépend de la masse
volumique du liquide .
L’équation de l’hydrostatique conduit à mesurer la pression pour obtenir la hauteur h de liquide, aux conditions que la masse volumique soit constante,
et que l’accélération g de la pesanteur soit constante. Cette dernière condition étant pratiquement toujours vérifiée sur les processus.

P(P a) = ρ(kg/m3 ) × g(m/s−2 ) × L(m)

Figure: Mesure de niveau

Mesures de niveau intrusives:


Définition:
Mesure intrusive : le capteur est en contact avec le produit et perturbe
plus ou moins la grandeur mesurée.

Flotteur:
Le flotteur se maintient à la surface du liquide. II est solidaire d’un
capteur de position qui délivre un signal électrique correspondant
au niveau.
Sa position est peu dépendante de la masse volumique
de liquide.
Capteur de niveau
Plongeur:
Le plongeur est un cylindre immergé dont la hauteur est au moins égale à la hauteur maximale du liquide dans le réservoir. Il est suspendu à un
capteur dynamométrique qui se trouve soumis à une force F (le poids apparent), fonction de la hauteur L du liquide :
F=P−×g×s×L
Avec P le poids du plongeur, s sa section et ×g×s×L la poussée d’Archiméde s’éxercant sur le volume immergé du plongeur ( : masse volumique du
liquide, g : accélération de la pesanteur).
Le capteur est relié par un câble ou une prolongation rigide au transmetteur situé à l’extérieur du réservoir.
Mesure de pression:
Capteur de niveau
Principe de fonctionnement
Un capteur de pression mesure la pression relative au fond du réservoir. Cette pression est l’image du niveau L du liquide.

Pour mesurer la pression, on peut utiliser un système à bulle. Le système comporte :


– Une canne d’injection ;
– Un manomètre mesurant la pression d’air de bullage ;
– Un contrôleur de débit visuel (dit bulleur) ;
– Un régulateur de débit ;
Le régulateur agit de manière à avoir un débit très faible. Ainsi, en négligeant les pertes de charges, la pression mesurée est la pression en bout de
canne. P fournie donc une mesure du niveau L.
Mesure de pression:
Capteur de niveau
Mesure en réservoir fermée
Sur tout réservoir fermé soumis à une pression, inconnue ou variable, au-dessus du niveau à mesurer, on utilise un capteur de pression différentielle,
avec un double piquage direct des pressions.
Plus de 20% des mesures de niveau sont réalisées sur des cuves pressurisées et sont effectuées par pression différentielle.

Mesures de niveau non intrusives:


Définition:
Mesure non intrusive : le capteur n’est pas en contact avec le produit et n’influence donc pas la grandeur mesurée par sa présence.

Principales technologies utilisées:


- Capteur de niveau à ultrasons
- Capteur de niveau à radar
- Sonde à absorption de rayons gamma
Capteur de niveau à ultrasons:
Capteur de niveau
Principe du temps de parcours
La sonde envoie des impulsions ultrasoniques comprises entre 10 KHz et 60 KHz en direction de la surface du produit à la vitesse du son c (environ
340 m/s), où elles sont réfléchies par le produit et reçues à nouveau par la sonde.
Le transmetteur mesure le temps t entre l’émission et la réception d’une impulsion, et détermine la distance d entre la membrane de la sonde et la
surface du produit par d= c . t /2
A partir de d, on obtient la valeur souhaitée du niveau ou du volume. Pour corriger la durée de propagation du son en fonction de la température, un
capteur de température est intégré dans les sondes à US.
Capteur de niveau à impulsions radar:
Capteur de niveau
Principe du temps de parcours
Des impulsions micro-ondes dites radar, sont émises (entre 6 et 26 GHz) à la vitesse de la lumière c (environ 300 000 km/s), vers le produit par une
antenne, une partie est réfléchie par la surface du produit, puis réceptionnée par la même antenne.
Le transmetteur mesure le temps t de propagation correspondant à la distance d entre l’antenne et la surface du produit, d = c . t /2. La saisie des
dimensions du réservoir permet par configuration d’obtenir un signal proportionnel au niveau ou au volume.
Capteur de niveau
Sonde à absorption de rayons gamma:
Principe
Mesure par radio-isotopes basée sur l’absorption des rayons gamma lorsqu’il traversent un produit. Il s’applique à une mesure de niveau, une mesure
d’interface entre deux liquides, une mesure de densité de produit.
Une source radioactive et un transmetteur sont montés sur des côtés opposés d’un réservoir, de sorte que les deux liquides 1 et 2 soient traversés par
les photons du rayonnement gamma. Le transmetteur calcule la position de l’interface à partir de l’intensité du rayonnement reçu.
Exercice1:

Avec: 1000 kg/m³, g= 9,81 m/s2


Exercice2:
Soit un réservoir ouvert d’eau (masse volumique de 1.00g/cm3 à 20°C) dont on mesuré le niveau via un
capteur de pression relative avec le coté haute pression ayant une prise au bas du réservoir. Le capteur de
pression à une étendue de mesure de 0à100 KPa-relatif et envoie un signal 4à20mA en sortie .la pression
atmosphérique est en moyenne de 101.3KPa.
1. Quel est le niveau maximum de liquide que l’on peut mesurer avec un tel dispositif (à 20°C)?
2. Quelle est la pression mesurée et le courant généré (en mA) si le niveau de liquide est de 4.5 mètres (à
20°C)?
3. Si le capteur de pression avait été un capteur de pression absolu ayant une étendue de mesure de 200
KPa, quel serait le niveau maximum mesurable (à 20 °C)?
4. Avec ce capteur de pression absolu, quelle serait la pression mesurée et le courant généré (en mA) si le
niveau de liquide était de 4.5 mètres (à 20°C)?
5. Si la pression atmosphérique augmente de 5 KPa, quelle serait l’erreur relative de la mesure 4.5 mètres
avec le capteur de pression absolu? Répétez le calcul avec le capteur de pression relative et expliquer la
différence.
les capteurs de niveau capacitifs:
Capteur de niveau
Principe
Elles sont d'un emploi plus répandues que les précédentes et fonctionnent à l'aide d'une électrode plongeante dans le réservoir.
Pour les produits isolants (huile, pétrole...) la sonde est constituée d'une tige métallique isolée du réservoir. Quand la sonde est découverte, le
diélectrique est alors l'air ambiant (constante diélectrique = 1). En présence d'un produit isolant, la capacité du condensateur augmente sous l'effet de
produits qui possèdent une constante diélectrique supérieure à 1. Cette variation de capacité est traitée pour actionner un relais ou fournir un signal de
sortie proportionnel au niveau du produit.

Pour les produits conducteurs (eau, solutions salines...) la constante diélectrique ne joue plus aucun rôle. La tige de la sonde est enrobée d'un
matériau isolant, d'épaisseur constante, jouant le rôle de diélectrique. Les armatures du condensateur sont alors constituées par la tige métallique de la
sonde et le liquide conducteur. Si le réservoir est isolant, on immerge une armature.
Exercice:
On désire réaliser un capteur de niveau pour une cuve d’huile. Soit le condensateur plan schématisé figure 1, dont les
armatures sont de surface S et de hauteur h. Le condensateur est initialement dans l’air (permittivité ε1). Un liquide, de l’huile
de permittivité ε2, monte jusqu’à une hauteur x mesurée à partir du bas des armatures ; soit C(x) la capacité correspondante du
condensateur.
1. Déterminer la grandeur physique et l’étendue de mesure de ce capteur.
2. Déterminer l’expression de la capacité C(x).
3. Calculer les capacités minimale et maximale du capteur ainsi que les impédances
correspondantes sous une alimentation sinusoïdale à 10 kHz. On donne
ε1 = ε0 = 8,85.10−12 F/m, ε2 = 4ε0, S = 2.10−2 m2, e = 5mm et h = 1m.
4. Le capteur est monté dans un circuit en pont selon le schéma de la figure 2.
Le condensateur Cv est un condensateur variable dont on règle la valeur à C0 = C(x = 0).
Donner l’expression de la tension différentielle de mesure Vmes en fonction de x, h, ε1, ε2 et Vg.
On donne Vg = 10V. Déduire les limites de cette mesure.
6. En déduire la sensibilité Smes de la mesure, ainsi que ses limites.
Capteur de débit
Introduction:
Les économies de matières premières, de produits semi-finis et d'énergie nécessitent une évaluation de plus en plus précise des
quantités disponibles de la part des gestionnaires, d'où une augmentation du nombre d'installations de débitmètres. Les méthodes
les plus utilisées sont.
Mesure de débit par pression différentielle
Mesure de débit par la vitesse
Mesure de débit par organe déprimogène
Mesure de débit par méthode directe
Débitmètre électromagnétique
Débitmètre à effet vortex
Débitmètre à ultrason
Débitmètre thermique
Mesure de débit sur canaux ouverts
Capteur de débit
Définition:
Le débit, c’est la quantité de fluide qui s’écoule ou qui est fournie par unité de temps. Il existe deux types de débits, le débit
massique et le débit volumique.
Débit volumique Qv: Mesuré par la vitesse moyenne du fluide à travers une section connue

Débit massique Qm: dépend de la masse volumique  du fluide


Capteur de débit
Mesures du débit par la vitesse:
Principe:
la mesure de la pression dynamique Pd permet de connaître la vitesse U et d’en déduire le débit Qv à l’aide de l’équation de
continuité :
Qv  S (2.Pd / )
Tube de Pitot:
Pd =Ps1-Ps2=ΔP par mesure du transmetteur de pression différentielle
L’équation de Bernoulli donne:

Qv  S (2.P / ) OU Qv  K ( P )
La sonde de Pitot peut être placée dans des conduites
cylindriques, rectangulaires ou d’autres formes et jusqu’à 3 ou
4 m² de section.
Toutes les conditions d’application de mesure d’un débit par tube de Pitot sont décrites dans les normes NF X 10-112 et NF X 10-
113.
Capteur de débit
Mesures du débit par la vitesse:
Sonde Annubar (sonde de Pitot moyennée)
La sonde possède plusieurs orifices pour la prise de mesure de la pression dynamique, la répartition de la vitesse débitante U dans
la conduite est mieux prise en compte qu’avec la sonde de Pitot, c’est une sonde « multipitot ». En fonction de la dimension de la
conduite, un coefficient de sonde K, dépendant du positionnement et du nombre de ses orifices, est donné par le fabricant pour la
détermination du débit à partir de la ΔP mesurée par un transmetteur de pression.
En l’absence de normes concernant les sondes Annubar,
il est conseillé de se référer aux indications données
par les fabricants.
Les sondes peuvent atteindre 12m de longueur.
Capteur de débit
Mesures du débit par organe déprimogène:
Principe :
Une restriction dans une conduite contracte la veine fluide et provoque un changement de la pression statique. Cette dépression
entre l’amont et l’aval de cette restriction, appelée organe déprimogène, dépend du débit.
La relation qui lie la différence de pression ∆P et le débit est sous la forme:

Qv  (S12  S22 )2.P / 

Donc: Qv  K ( P )

avec S1 la section de la conduite et S2 la section de passage de


l’organe déprimogène.
Capteur de débit
Mesures du débit par organe déprimogène:
Les différents organes déprimogènes :
Diaphragme, Tuyère et Venturi sont les principaux organes utilisés. Chacun possède ces qualités et limites, mais dans 85% des
cas, c’est le diaphragme ou plaque à orifice qui est utilisé (fabrication simple et prix).
Capteur de débit
Mesures de débit par méthode directe:
Débitmètre électromagnétique:
Principe :
 Le fluide électriquement conducteur s’écoule à la vitesse V perpendiculairement à un champ magnétique  engendré par deux
bobines d’induction.
 Une tension Ue induite par ce champ est captée par deux électrodes distantes d’une longueur L. La loi de Faraday conduit à :
Ue = L .  . V
 Le transmetteur délivre un signal de mesure 4-20 mA proportionnel au débit volumique.

Application :
interdit aux gaz et vapeurs, réservé aux liquides conducteurs.
Les nombreux revêtements possibles permettent de s’adapter aux liquides visqueux, pâteux,
chargés d’impuretés, corrosifs ou abrasifs.
Capteur de débit
Mesures de débit par méthode directe:
Débitmètre à effet vortex:
Principe :.
 partir d’une certaine vitesse, lorsqu’un fluide rencontre un obstacle, des tourbillons appelés vortex se forment puis se détachent
sur les côtés en générant des variations de pression.
 Les variations oscillatoires de pression sont détectées par un capteur de force situé derrière l’obstacle, permettant le comptage
des vortex.
 Le nombre de vortex générés par unité de temps est proportionnel à la vitesse débitante U moyenne du fluide.
 Le signal de mesure 4-20 mA du transmetteur est proportionnel au débit volumique.

Application :
capable de mesurer des débits de liquide, gaz et vapeur, son domaine d’application
est vaste, et tolère des températures et pressions aussi bien hautes que basses.
Il concurrence les organes déprimogènes.
Capteur de débit
Mesures de débit par méthode directe:
Débitmètre à ultrason (à temps de parcours ):
Principe :.
 Pour les liquides propres, le temps de parcours d’une onde ultrasonore se propageant à la vitesse C obliquement d’une sonde
A à une sonde B par rapport à l’axe de l’écoulement du fluide dépend de la vitesse U de ce fluide.
 La différence entre les temps tAB et tBA est proportionnel à la vitesse débitante U, et le débit volumique Qv = S . U
 Le signal de mesure 4-20 mA du transmetteur est proportionnel au débit volumique.
Montage : En mode direct ou mode reflex:
Sondes externes sont fixées à l’extérieur de la conduite à titre provisoire ou définitif, les règles d ’installations recommandées par le
fabricant doivent être scrupuleusement respectées pour obtenir la précision annoncée.
Les sondes internes à insertion sont économiques pour les diamètres >400mm
Capteur de débit
Mesures de débit par méthode directe:
Débitmètre thermique:
Principe :.
Dans la section de mesure, le fluide passe sur deux thermo-résistances, l’une d’entre elles sert de sonde de température, l’autre
d’élément chauffant régulé à une différence de température constante par rapport à la température du fluide
mesurée. L’intensité mesurée du courant pour maintenir cette température constante est d’autant plus grand que le débit masse est
grand, et donne de ce fait une mesure directe du débit massique.
Le transmetteur délivre un signal de mesure 4-20 mA proportionnel au débit massique.
Applications générale et montage :
Mesures sur les gaz ou l’air comprimé, et sur les faibles plages pour les liquides. Conduite horizontale, verticale ou oblique. Dans le
cas de sonde à insertion, les positions à respecter pour le sens d’écoulement (flèche) et l’orientation de l’élément chauffant sont
indiquées, tout écart peut engendrer des erreurs.
Capteur de débit
Mesures de débit sur canaux ouverts:
Débitmètre thermique:
Principe :.
La mesure de débit peut être faite sur canaux ouverts, les débitmètres à écoulement libre peuvent être des déversoirs ou des
canaux jaugeurs.
Un déversoir est un organe déprimogène, c’est l’équivalent pour les canaux ouverts de
la plaque à orifice en conduite fermée.
C’est un barrage perpendiculaire à l’écoulement du liquide dans le canal.
Le trop plein du barrage s’écoule par un déversoir, ce qui fait qu’en amont du
barrage, il y a une augmentation du niveau par rapport à l’aval.
La mesure de ce niveau en amont permet de déduire le débit.
Il existe des déversoirs rectangulaires, trapézoïdales outriangulaires.
Exercice 1

Calculer la vitesse de l'eau (en m/s) dans une conduite de 80 mm de diamètre si le

débit est de 60 m3 /h.


Exercice 2

Un transmetteur 4mA-20mA indique la pression différentielle d'un débitmètre

déprimogène dont les deux portées sont 0 et 100 kPa. La portée maximale correspond à

9 m3/min.

1. quel est le débit si le transmetteur indique 12mA ?

2. quel est le courant indiqué par le transmetteur si le débit est de 3 m3/min?


Exercice 3
On considère une chaîne de mesure de débit constituée d'un organe déprimogène et d'un
transmetteur de pression différentielle Δp.
Pour un débit variant de 0 à 60 m3/h, la perte de charge Δp varie de 0 à 250 mbars.
Le transmetteur délivre lin signal 4-20 mA qui varie linéairement en fonction de Δp.
1) Compléter le tableau suivant:

2) On veut modifier l'échelle tout en gardant l'organe déprimogène. La nouvelle échelle est de 0 à
80m3/h.
a) que doit-on faire?
b) Compléter le tableau suivant:
Exercice 4
On utilise un débitmètre électromagnétique, de diamètre D = 100 mm, pour la mesure d'un
débit variant de 0 à 60 m3/h.
Soit V : la vitesse du fluide au niveau de la manchette du débitmètre
E : la force électromotrice générée au niveau des électrodes.
1) Compléter le tableau suivant:

2) Le débitmètre s'est encrassé, une couche uniforme de 1 mm s'est collée sur les parois,
internes de la manchette:
a) Calculer la nouvelle section de passage du fluide à l'intérieur de la manchette. .
b) Un débit réel de 30 m3/h passe à travers le débitmètre, mais ce dernier indique un débit Q'.
- calculer Q'.
- calculer l'erreur en % causée par l'encrassement.
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur actif:
Le conditionnement de la mesure consiste à rendre exploitable la mesure issue du capteur. L’association capteur-conditionneur
détermine le signal électrique et ses caractéristiques.
Les amplificateurs opérationnels, en plus de l'adaptation d'impédance qu'ils peuvent garantir, ils permettent aussi en plus de
l'amplification du signal, de convertir les signaux de sorties, quand ils sont un courant ou une charge, à un signal de sortie tension.
On rappelle ici les trois montages fondamentaux, correspondant aux trois types des capteurs actifs. Le capteur se comporte comme
une source :
Capteur source de tension :
Le capteur est équivalent à une source de tension ec en série avec une impédance Zc.
Lorsqu'un capteur délivre une tension Ec, sous l'influence de mesurande, cette
tension est en série avec une impédance Zc du capteur. Pour minimiser l'influence
de cette dernière, Le dispositif de mesure doit avoir une impédance d'entrée, Zi, très
grande devant Zc.

modèle du capteur source de tension


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur actif:
Capteur source de tension :
On utilisera des dispositifs à forte impédance d’entrée de manière à obtenir une tension en sortie du conditionneur aussi proche
que la tension en sortie du capteur. On pourra utiliser le montage suivant :
L'utilisation d'un amplificateur opérationnel avec le montage ci-dessus permet,
avec l’approximation de l’amplificateur opérationnel idéal, d'écrire :

On remarque donc :


-Que le capteur ne débite pas de courant (i+ = i- =0 dans l’amplificateur idéal) Conditionneur amplificateur différentiel
ou encore qu'il débite sur une impédance infinie. La condition de non influence de l’impédance interne Zc du capteur sur la mesure
est réalisée.
-qu’en sortie, Vs est indépendante du courant débité dans la charge. La tension Vs débitée par l'amplificateur se comporte comme
une source de tension d'impédance interne nulle.
-Que le choix de R1et R2 permet de régler le gain G désiré.
Ce montage permet, donc, d'adapter l'impédance au signal du capteur et d'amplifier la sortie de ce dernier.
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur actif:
Le capteur est une source de courant :
Dans ce cas, le capteur est équivalent à une source de courant avec une impédance Zc en parallèle, comme montré dans la figure
ci-dessous :
Le conditionnement peut se limiter à une simple résistance calibrée R. la tension
mesurée est fonction de la résistance de mesure et de l'impédance parallèle du
générateur de courant.
Solution acceptable pour une source de courant parfaite (Zc l’infini)
On fait appel dans ce cas à un convertisseur courant-tension de manière à obtenir
une tension proportionnelle au courant de sortie du capteur. Modèle du capteur délivrant un courant
Puisque l'entrée de l'amplificateur idéal ne débite aucun courant, et que la
tension d’entrée différentielle est nulle, la différence de potentiel entre (-) et
la masse est nulle et il n'y a aucun courant qui circule dans l’impédance Zc du
capteur. Le courant ic se retrouve intégralement dans R et on peut écrire :

Convertisseur courant tension


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur actif:
Le capteur est une source de courant :
Comme pour l’amplificateur de tension ce montage élémentaire appelle quelques remarques fondamentales :
La résistance d'entrée est nulle puisque les bornes de la source sont maintenues au même potentiel à l'entrée de l'amplificateur
idéal.
•En sortie, on obtient une source de tension dont la résistance est nulle (Vs est indépendant de la résistance de charge qui peut
être placée en sortie).
Capteur source de charge :
Le capteur en tant que générateur de charge présente une impédance interne capacitive Cc. C’est le cas d’un cristal piézo-
électrique.
Il faut faire attention dans le cas où l’on vient brancher une impédance
équivalente résistive R à ses bornes. Cette résistance peut engendrer une
décharge trop rapide de la capacité empêchant toute mesure. Dans ce cas,
il est préférable d’utiliser un amplificateur de charge dont le principe est
présenté ci-dessous.

Modèle du capteur type source de charge


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur actif:
Capteur source de charge :
L’influence de l’impédance capacitive en parallèle du générateur de courant est rendue négligeable par un AOP imposant une
tension quasi nulle sur son entrée. La résistance du montage convertisseur courant-tension est remplacée par une capacité. Les
charges délivrées par le capteur appariassent sous forme de courant i sont transférées dans la capacité C de la contre réaction de
l’AOP. Le montage est dit convertisseur charge tension et son schéma de principe est représenté ci-dessous :
Puisque aucun courant ne traverse les entrées de l’amplificateur, toute variation
de charge aux bornes du capteur se retrouve aux bornes de C. Les charges q
délivrées par le capteur sont traduites en tension.

Avec :
qcapteur : la charge délivrée par le capteur ;
convertisseur charge tension
C : la valeur de la capacité.
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Le capteur passif transforme la variation du mesurande en variation d’impédance donc Il est nécessaire d'avoir un circuit
électrique/électronique pour détecter les variations de son impédance, on associe donc toujours une source externe de tension ou
de courant au capteur passif et généralement d'autres impédances constituant alors son conditionneur. Le conditionneur peut être :
Montage potentiomètrique (diviseur de tension) ;
Montage dans un pont de Wheatstone ;
Montage dans un circuit oscillant la fréquence du signal de sortie est modulée par le mesurande.
Les montages potentionmètriques, qu'ils soient alimentés en source de tension ou de courant présentent, certes, l'intérêt de la
simplicité mais ils ont un inconvénient majeur, c'est celui d'être sensibles aux parasites. Le pont par contre qui est un double
potentiomètre permet une mesure différentielle réduisant de façon importante l'influence des parasites.
Montage potentiomètrique :
On utilise un simple pont diviseur alimenté par une source de tension continue E.
L’impédance interne de la source et l’impédance de l’appareil de mesure sont négligées.
Le capteur est modélisé par la résistance Rc en série avec une résistance R1 .
Le montage est donné par la figure :

montage potentiometrique
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage potentiomètrique :
La tension aux bornes du capteur est :

Le montage potentiométrique présente le défaut d’avoir en sortie la présence d’une tension continu, et ceci en l’absence de
variations du mesurande.
La relation donnant la tension de sortie Vm en fonction de la résistance du capteur n’est pas une relation linéaire. Donc la
sensibilité du montage n’est pas constante. On peut néanmoins faire une Linéarisation pour rendre la sensibilité constante :
a) Fonctionnement en petit signaux :
Avec l'étude en petites variations du mesurande (étude petit signaux), on se place aux petites variations avec :

Alors on obtient :
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage potentiomètrique :
C’est une relation linéaire d’où on peut directement extraire la sensibilité du capteur :

Cette sensibilité est maximum pour R1=Rc0 soit

b) Cas d’une alimentation en courant :

L’utilisation d’une source de courant I rend le montage directement linéaire si l’on


néglige l’impédance interne de la source, c’est à dire :

Capteur alimenté en courant


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage potentiomètrique :
c) Cas des impédances complexes (Zc) :
Le capteur est capacitif (détecteur de niveau par exemple) ou inductif (détecteur de position). On utilise alors une source
d’alimentation sinusoïdale associée à pont diviseur.
En supposant que 𝑅1<|𝑍𝐶| , on obtient aux petites variations :

De même en utilisant une source de courant I :

Montages potentiometriques dans le cas


d’impédances complexes
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage en pont de Wheatstone:
L’utilisation d’un montage potentiométrique présente le défaut d’avoir en sortie la présence d’une tension continu, et ceci en
l’absence de variations du mesurande. L’emploi d’un montage en pont présente l’avantage de s’affranchir de cette tension continue.
Le montage en pont peut être décrit comme un double montage potentiometrique :

En appliquant le deviseur de tension VA est :

De même VB est :

La tension Vm est la différence de potentiel A et B :


Montage en pont

La tension de mesure Vm encore appelée tension de déséquilibre du pont est :


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage en pont de Wheatstone:
On peut écrire la résistance RC :

Avec RC0 : cas stable absence d’évolution de la mesurande


ΔRC : variation de la résistance
Si on veut une tension nulle en l’absence d’évolution du mesurande (cas stable Rc=Rc0), on trouve la condition d’équilibre d’un pont
de Wheatstone :
 Fonctionnement en petit signaux :
Avec une variation de ΔRC de 𝑅𝑐 on aura 𝑉𝐴 qui prendra la forme suivante :

Alors Vm deviendra :

On remplacera par parce que à l'équilibre la tension Vm est nulle, ce qui fait que ces deux éléments sont

égaux. On aura donc :


Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage en pont de Wheatstone:
Comme ΔRc0≪𝑅𝑐, on écrit :

Si on a 𝑅1=𝑅𝑐0, on aura :

Montage oscillant:
Un oscillateur est un montage électronique, dont la fonction est de produire un signal périodique, de forme sinusoïdale, carrée,
triangulaire, ou quelconque.
L’emploi d'un oscillateur comme conditionneur permet de transférer sur la fréquence des oscillations, l'information liée à la valeur
de l'impédance du capteur. Le signal délivré par l'oscillateur est dit "modulé en fréquence" par le mesurande. Cette méthode de
conditionnement offre plusieurs avantages :
L’information portée par la fréquence possède une immunité aux parasites supérieure à celle d'une information portée en
amplitude.
La conversion sous forme numérique est simple ; elle consiste à compter les périodes du signal pendant un temps déterminé
Un circuit oscillant (LC) présente une fréquence de résonance fo telle que :
Conditionnement d’une mesure
Conditionneur d’un capteur passif:
Montage oscillant:
Si on insère un capteur capacitif ou inductif dans un tel circuit, ses variations entraîneront une variation Δf de la fréquence
d’oscillation du circuit. En supposant des petites variations on obtient une évolution :

Exemple oscillateur a relaxation :


Dans le cas d’un capteur capacitif, on peut utiliser un oscillateur à
relaxation :
La période des oscillations est directement reliée à la valeur de la
capacité par la relation :

Oscillateur a relaxation
Exercice 1 : Conditionnement par diviseur de tension
On utilise un capteur FSR (Force Sensing Resistor) (figure 1) qui utilise la propriété électrique de la résistance pour
convertir une force (ou une pression) appliquée à la surface. La force appliquée est inversement proportionnelle à la
résistance :

Le conditionnement le plus simple à utiliser est celui de la Figure 1 :

Figure 1: Capteur FSR et Conditionnement par diviseur de tension


1. Exprimez la tension mesurée Vmes en fonction de la force F.
2. Exposez la condition qui permet une linéarisation du capteur et exprimez Vmes après linéarisation.
Exercice 2 : principe d'une balance
La mesure de poids repose sur le principe de déformation d'une jauge de contrainte collée sur le support flexible de pesage
(schéma ci-dessous):

Figure 1 : principe d'une balance


La jauge est une résistance R qui varie avec la déformation due à la masse m sur le plateau :
Étude du conditionneur:
Le schéma général du conditionneur est représenté ci-dessous:

Figure 2: Conditionneur
Les amplificateurs différentiels intégrés (ADI) sont supposés parfaits :
Pas de courants d'entrée : i + = i - = 0A
Tension différentielle d'entrée ε = v + - v - = 0V (ce qui donne : v + = v -)
Tension maximale et minimale en sortie : +15V ou -15V.
Étude du conditionneur:
1)Etude du pont de jauge
a. Exprimer la tension vA en fonction de E, R0 et ∆R.
b. Exprimer la tension vB en fonction de E.
c. En déduire que v peut se mettre sous la forme :

d. Montrer que l'on peut simplifier l'expression de VAB pour obtenir:


e. Calculer la valeur de la tension v pour m = 10kg
f. On admet qu'avec une masse m < 15kg, on a le produit K.m<<1;simplifier alors l'expression de VAB pour la rendre
linéaire.
2)Etude des montages suiveurs
A. Montrer que V1 – V2 =VAB.
B. Expliquer le rôle de ces étages.
3)Etude du montage soustracteur
a. Exprimer V+ en fonction de R1 , R2 et V1 .
b. Exprimer V- en fonction de V2 ; VS ; R1 et R2 .
c. En déduire que
Étude du conditionneur:
3)Etude du montage soustracteur
d. On donne R2 = 10kΩ. Calculer la valeur de R1 pour obtenir Vs= 10V lorsque m = 10kg

 Mise au point de l'ensemble:


1.Calculer la puissance dissipée au repos (m=0) par l'ensemble du pont de jauge.
2.Tracer la caractéristique VS = f (m). En déduire la masse maximale mesurable.
3.On désire augmenter la sensibilité de la balance en utilisant une deuxième jauge identique à la première.
 Où faudrait-il placer cette jauge sur le support flexible ?
 A la place de quelle résistance R0 du pont faudrait-il connecter cette jauge ?

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