Vous êtes sur la page 1sur 37

 

SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE République de Côte d’Ivoire


L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE Union-Discipline-Travail.
LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Lycée Professionnel de Jacqueville


BP 222 Jacqueville / Tél : 23.57.72.00

Année scolaire : 2021 - 2022

FORMATION INITIALE : 1ère ANNÉE B.T MVE

EXPLIQUER LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT


D’UN CIRCUIT LOGIQUE AUTOMATISÉ.
THÈME :

DOCUMENT DU STAGIAIRE

NOM ET PRENOMS :
Année scolaire : 2021 - 2022
Lycée Professionnel Niveau : 1ère Année B.T MVE ……..
de Jacqueville. Volume horaire hebdomadaire : 3 h
BP 222 Jacqueville
Tél. : 23.57.72.00 SOMMAIRE Matière : TS/TP Système Automatisme
Spécialité : Maintenance Véhicules et Engins
Fax. : 23.57.72. 02 Formateur : M.

Séquences Séances Titres Pages


1
1 Notion d’automatisme 6

2 Système de numération 8

3 Conversion de bases 11

4 Convention d’états binaires 19

5 Algèbre de Boole 21

3
6 Fonction de base 23

7 Fonction complémentaire 26

8 Logigramme 29

4
9 Théorèmes de DEMORGAN 33

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 2


Lycée Professionnel
de Jacqueville.
ANALYSE Date :
Classe : 1ère Année B.T MVE …..
BP 222 Jacqueville
Tél. : 23.57.72.00
FONCTIONNELLE Matière : Automatisme ; Séance : N° 1
Document-élèves : 1 / 2 à 2 / 2
Fax. : 23.57.72. 02

1- DEFINITION
L’analyse fonctionnelle d’un système (exemple : la transmission mécanique d’un
véhicule) est une démarche qui consiste à réaliser la transformation de la matière d’œuvre
d’entrée du système en matière d’œuvre de sortie selon les trois grandes étapes ci-dessous :
le tracé de la frontière d’étude ; le tracé du graphe d’association et l’analyse de différents
niveaux.

2- FRONTIERE DU SYSTEME
Le tracé de la frontière d’étude du système de transmission consiste à isoler le système ci-
dessous de son milieu environnant :

3- GRAPHE D’ASSOCIATION
3.1- Formulation des fonctions
La formulation des fonctions du système de transmission consiste à partir du tracé de la
frontière d’étude de formuler la fonction principale (F P) et les fonctions complémentaires
(FC) ci-dessous :
- FP : Transmettre l’énergie mécanique (ou la puissance) du moteur thermique aux roues
motrices ;
- FC1 : Recevoir l’énergie mécanique du moteur ;
- FC2 : Réaliser la marche et l’arrêt du système ;
- FC3 : Recevoir l’action du technicien ;
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 3
- FC4 : Fournir l’énergie mécanique adaptée ;
- FC5 : Emettre des pertes telles que : les bruits, les fumées ; etc. ;

3.2- Tracé du graphe d’association


Le tracé du graphe d’association du système de transmission consiste à partir des
différentes fonctions formulées (FP) et (FC) de réaliser le graphe d’association ci-dessous :

4- FONCTION GLOBALE
La fonction globale ou le niveau A-0 du système de transmission consiste à représenter le
diagramme A-0 ci-dessous :

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 4


5- EXERCICE D’APPLICATION
Réalisez l’analyse fonctionnelle au niveau A-0 du moteur à essence.

Lycée Professionnel Date :


de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
NOTION Classe : 1 B.T MVE ……..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 2
Tél. : 23.57.72.00 D’AUTOMATISME Document-élèves : 1 / 2 à 2 / 2
Fax. : 23.57.72. 02

1- DEFINITION
L’automatisme désigne la science qui a pour objet l’étude du processus d’analyse et de
commande d’une partie de la machine qui fonctionne seul sans intervention de l’homme.

2- DESCRIPTION
Le système automatisé se compose des trois grandes parties ci-dessous : une partie
opérateur ; une partie commande et une partie opérative.

N° Désignation Fonction
Elle Désigne la partie qui permet à un utilisateur de visualiser l’état
PARTIE du système afin d’intervenir pour réaliser la marche, l’arrêt ou l’arrêt
1
d’urgence ; elle est aussi appelée pupitre.
OPERATEUR

Elle désigne la partie qui permet de traiter les comptes-rendues


PARTIE permettant de gérer et de contrôler le déroulement d’un cycle afin de
2 COMMANDE donner des ordres à la partie opérative.

3 PARTIE Elle désigne la partie qui permet d’exécuter les actions ordonnées
par la partie commande.

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 5


OPERATIVE

→ N.B : Le système automatisé débute lorsqu’on intercale une partie commande entre
un opérateur et une machine ; il réclame précision et rigueur ; il est synonyme de
productivité et de sécurité.

3- CARACTERISTIQUES
3.1- Domaines d’application
Les différents domaines d’application des systèmes automatisés se classent selon les
différents groupes ci-dessous : le domaine de l’industrie ; le domaine du transport ; le
domaine de la marine et le domaine de l’aviation.
- Le domaine de l’industrie s’applique au fonctionnement d’unités de fabrication ;
- Le domaine du transport s’applique au fonctionnement de véhicules ;
- Le domaine de la marine s’applique au fonctionnement de bateaux ;
- Le domaine de l’aviation s’applique au fonctionnement de avions ; etc. ;
3.2- Types de systèmes automatisés
Les différents systèmes automatisés se classent selon les trois grands types ci-dessous :
l’automatisme combinatoire ; l’automatisme séquentiel et l’automatisme asservi.

- L’automatisme combinatoire ou le système automatisé à logique combinatoire


s’applique aux afficheurs numériques : de température ; de vitesse ; d’heure, etc. ;
- L’automatisme séquentiel ou le système automatisé à logique séquentielle
s’applique : aux distributeurs automatiques ; aux ascenseurs ; aux lignes de production
industrielle (de chocolats, de médicaments, etc.) ; etc. ;
- L’automatisme asservi ou le système automatisé à logique asservie s’applique : à la
régulation de température ; à la vitesse de rotation d’un lecteur CD ; au pilotage
automatique d’un avion ; etc. ;

3.3- Avantages et inconvénients


Les différents avantages et inconvénients des systèmes automatisés sont :

AVANTAGES INCONVENIENTS
Le système automatique offre les avantages ci-dessous : Le système automatique
- La productivité augmente ; engendre les inconvénients ci-
dessous :
- La production s’effectue 24h / 24h ; - La suppression d’emplois ;
- La main d’œuvre est réduite ; - Une augmentation du taux de
chômage ;
- Le produit manufacturé a un niveau de qualité élevé
et constant car les machines font moins d’erreurs ; - Une prise de décision rapide

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 6


- Les opérateurs n’exercent plus de tâches dont on a souvent du mal
fastidieuses, harassantes ou potentiellement cerner les conséquences vu la
dangereuses pour la santé (travail plus humain) ; complexité des installations ;
etc. ;
- La sécurité augmente par la suppression du risque de
perte de vigilance de l’opérateur ;
- La vitesse de décision augmente ; etc. ;

Lycée Professionnel Date :


de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
SYSTEME DE Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 3
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02
NUMERATION Documents-élèves : 1 / 2 à 2 / 2

1- DEFINITION
Le système de numération est un ensemble de techniques et de méthodes permettant
d’écrire et de compter des nombres qui est représenté par différentes notions de base.

2- NOTIONS DE BASE
Les notions de base des systèmes de numération se classent selon les différents types ci-
dessous :

N° Désignation Définition

1 BASE Elle désigne la quantité de symboles ou de caractères


utilisés par le système de numération.

2 DIGIT Il désigne un caractère représentant un élément de la base.

3 BIT Il vient de la contraction du mot Anglais binary digit qui


désigne le digit ou le chiffre dans la base binaire.

4 RANG DU DIGIT Il désigne la position du digit dans l’ordre croissant de la


droite vers la gauche en allant de zéro à n rang.

5 POIDS Il désigne la puissance de la base dont l’exposant est le


numéro du rang.

Il désigne l’association d’un objet à un symbole exemple :


6 CODE ‘1 2 3’ n’est pas ‘cent vingt trois’ mais la représentation d’un
objet à l’aide de symboles.

7 MOT Il désigne un ensemble de bits agencés de sorte à représenter


un objet dans un code.

3- SYSTEMES DE NUMERATION

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 7


Les différents systèmes de numération utilisés en automatisme se classent selon les quatre
grands types ci-dessous : le système décimal ; le système binaire ; le système octal et le
système hexadécimal.

3.1- Système décimal


Le système décimal utilise la base 10 pour représenter différents nombres N ; il est
composé de 10 digits qui sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9 ; exemple : la représentation
en base décimale du nombre N = 175 est N = 175(10).

3.2- Système binaire


Le système binaire utilise la base 2 pour représenter différents nombres N ; il est composé
de 2 digits qui sont : 0 et 1 ; exemple : la représentation de N = 175(10) en base binaire est N
= 10101111(2).

3.3- Système octal


Le système octal utilise la base 8 pour représenter différents nombres N ; il est composé de
8 digits qui sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; exemple : la représentation de N = 175(10) en base
octale est N = 257(8).

3.4- Système hexadécimal


Le système hexadécimal utilise la base 16 pour représenter différents nombres N ; il est
composé de 16 digits qui sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F ;
exemple : la représentation de N = 175(10) en base hexadécimale est N = AF(16).

4- EXERCICE D’APPLICATION
Complétez le tableau de correspondance des différents systèmes de numération ci-dessous :

DECIMAL OCTAL HEXADECIMAL

0 0 0

1 1 1

2 2 2

3 3 3

4 4 4

5 5 5

6 6 6

7 7 7

8 10 8

9 11 9
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 8
10 12 10

11 13 B

12 14 C

13 15 D

14 16 E

15 17 F

16 20 10

17 21 11

18 22 12

Lycée Professionnel Date :


de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
CONVERSION Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 4
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02 DE BASES Documents-élèves : 1 / 8 à 8 / 8

1- DEFINITION
La conversion ou le codage ou aussi le changement de bases désigne la transformation
ou le passage d’une base de numération donnée en une autre base de numération.

2- METHODES DE CONVERSION
Les méthodes de conversion des systèmes de numération se classent selon les deux
grandes méthodes ci-dessous : la méthode de conversion de la base décimale dans les
bases : binaire, octale et hexadécimale et vice versa et la méthode de conversion de la base
binaire dans les bases : octale et hexadécimale et vice versa.

2.1- Conversion de la base décimale


La conversion de la base décimale dans les bases : binaire, octale et hexadécimale
consiste à faire des divisions successives par : 2, 8 ou 16 et à prendre le reste des divisions
dans l’ordre inverse ; elle se classe selon les trois sous méthodes ci-dessous : la méthode
décimale-binaire ; la méthode décimale-octale et la méthode décimale-hexadécimale.

2.1.1- Méthode décimale-binaire


La méthode décimale-binaire consiste à faire des divisions successives de la base par 2 :
DECIMALE JUSTIFICATIF DE CONVERSION BINAIRE

229 / 2
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 9
1 114 / 2
0 57 / 2
1 28 / 2
N= 0 14 / 2
229(10) 0 7/2 N1 =
1 3/2
1 1/2
1 0 11100101(2)
428 / 2
0 214 / 2
0 107 / 2
N= 1 53 / 2
1 26 / 2
428(10) 0 13 / 2
1 6/2
N2 =
0 3/2
1 1/2
1 0 110101100(2)

2.1.2- Méthode décimale-octale


La méthode décimale-octale consiste à faire des divisions successives de la base par 8 :
DECIMALE JUSTIFICATIF DE CONVERSION OCTALE

229 / 8
N= 5 28 / 8
N=
4 3/8
229(10) 3 0 345(8)
428 / 8 N=
4 53 / 8
N= 5 6/8 645(8)
428(10) 6 0

2.1.3- Méthode décimale-hexadécimale


La méthode décimale-hexadécimale consiste à faire des divisions successives de la base
par 8 :

DECIMAL JUSTIFICATIF DE CONVERSION HEXADECIMAL

229 / 16

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 10


5 14 / 16 N=
N= 14 0 E5(16)
229(10)
428 / 16
12 26 / 16
N=
N= 10 1 / 16 1AC(16)
428(10) 1 0

2.2- Conversion en base décimale


La conversion des bases : binaire, octale et hexadécimale en base décimale consiste à
faire la somme de multiplications successives du bit par la base 2, 8 ou 16 ensuite
développer N en polynôme de base 10 avec la formule de N(b) =
n
a 0 b + a1 b +a2 b +…+ an b =∑ ar . br ; elle se classe selon les trois sous méthodes ci-dessous :
0 1 2 n

r=0

binaire-décimale ; octale-décimale et hexadécimale-décimale.

2.2.1- Méthode binaire-décimale


La méthode de conversion binaire-décimale consiste à faire la somme de multiplications
successives du bit par la base 2 :

BINAIRE JUSTIFICATIF DE CONVERSION DECIMALE

N= N =11100101(2) = 1 x 20 + 0 x 21 + 1 x 22 + 0 N=
x 23 + 0 x 2 4 + 1 x 2 5 + 1 x 2 6 + 1 x 2 7 = 1 + 0 +
11100101(2) 4 + 0 + 0 + 32 + 64 + 128 229(10)
N= N =110101100(2) = 0 x 20 + 0 x 21 + 1 x 22 + 1 x
23 + 0 x 24 + 1 x 25 + 0 x 26 + 1 x 27 + 1 x 28 = 0 +
N=
110101100(2) 0 + 4 + 8 + 0 + 32 + 0 + 128 + 256 428(10)
2.2.2- Méthode octale-décimale
La méthode de conversion octale-décimale consiste à faire la somme de multiplications
successives du bit par la base 8 :

OCTALE JUSTIFICATIF DE CONVERSION DECIMALE

N= N =345(8) = 5 x 80 + 4 x 81 + 3 x 82 = 5 + 32 + 192 N=
345(8) 229(10)
N= N=
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 11
654(8) N =654(8) = 4 x 80 + 5 x 81 + 6 x 82 = 4 + 40 + 384 428(10)
2.2.3- Méthode hexadécimale-décimale
La méthode de conversion hexadécimale-décimale consiste à faire la somme de
multiplications successives du bit par la base 16 :

HEXADECIMALE JUSTIFICATIF DE CONVERSION DECIMALE

N= N =E5(16) = 5 x 160 + 14 x 161 = 5 + 224 N=


E5(16) 229(10)

N= N=
1AC(16) N =1AC(16) = 12 x 16 + 10 x 16 + 1 x 16 = 12 428(10)
0 1 2

+ 160 + 256

3- CODAGE BINAIRE
Le codage ou le code binaire permet d’associer plusieurs bits pour constituer différents
nombres binaires utilisés par les automates ou les ordinateurs ou aussi les calculateurs pour
réaliser leurs opérations internes.

3.1- Types de codages


Le codage binaire utilisé par les systèmes
automatiques se classe selon les trois différents
types ci-dessous :
- Le code binaire naturel (exemple
l’affichage ci-contre et tableau ci-dessous) ;
- Le code binaire GRAY ;
- Le code binaire ASCII ; etc. ;

3.1.1- Code binaire naturel


Le codage binaire naturel utilise un quartet représenté dans le tableau ci-dessous :
BINAIRE NATUREL
DECIMAL 2 =8
3
22 = 4 21 = 2 20 = 1
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 12


6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
10 1 0 1 0
11 1 0 1 1
12 1 1 0 0
13 1 1 0 1
14 1 1 1 0
15 1 1 1 1

3.1.2- Inconvénients du codage binaire naturel


Le tableau du codage binaire naturel est aussi utilisé pour le remplissage de la table de
vérité de fonctions logiques ; il présente les deux grands inconvénients ci-dessous :
- La nécessite d’utiliser une grande quantité de bits pour exprimer un nombre ;
- La possibilité d’introduire des erreurs (ou bug informatique) lors du codage de
grandeurs variant de façon ordonnée, exemple le passage de : 3 à 4 ; 7 à 8 ; 11 à 12, etc. ;
d’où la création du codage binaire GRAY.

3.1.3- Codage binaire GRAY Code binaire GRAY


a b c S
Le codage binaire GRAY est aussi appelé 0 0 0 0
binaire réfléchi ; il utilise aussi un quartet 0 0 0 1
ou un nombre binaire de 4 digits et a été 0 0 1 1
développé en 1947 par l’ingénieur
0 0 1 0
Américain Franck GRAY à cause des
0 1 1 0
inconvénients du codage binaire naturel. Il
0 1 1 1
permet de simplifier les fonctions logiques
0 1 0 1
et a pour principe de changer un seul bit
lors du passage d'un nombre à un autre ; 0 1 0 0
complétez le tableau du codage binaire 1 1 0 0
GRAY ci-contre : 1 1 0 1
1 1 1 1
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 1 1
1 0 0 1
1 0 0 0
3.1.4- Codage binaire ASCII
Le codage binaire ASCII utilise un octet ou un nombre binaire de 8 digits ; il signifie en
Anglais : American Standard Code for Information Interchange ; il désigne le codage
binaire utilisé pour les échanges entre les ordinateurs et leurs périphériques ; il a été
développé en 1961 par l’Américain Bob BERNER et permet le codage des caractères d'un
clavier ainsi qu'un certain nombre de commandes.

3.1.5- Stockage et codage binaire


Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 13
Le stockage et le codage binaire utilise les différents nombres binaires ci-dessous : le
quartet ; l’octet ; le kilo-octet ; le mot ; le méga-octet ; le giga-octet ; le double mot ; le
téra-octet ; le péta-octet ; le long mot ; etc. ;
- Le quartet ou nombre binaire de 4 bits vaut un demi-octet ;
- L’octet ou nombre binaire de 8 bits permet de coder 256 caractères ;
- Le Kilo-octet (Ko) ou nombre binaire de 10 bits vaut 1024 octets ;
- Le Mot ou nombre binaire de 16 bits maxi vaut environ 1024 Ko ;
- Le Méga-octet (Mo) ou nombre binaire de 20 bits vaut 1638 Ko ;
- Le Giga-octet (Go) ou nombre binaire de 30 bits vaut 1024 Mo ;
- Le double mot ou nombre binaire de 32 bits vaut environ 1092 Mo ;
- Le Téra-octet (To) ou nombre binaire de 40 bits vaut 1024 Go ;
- Le Péta-octet (Po) ou nombre binaire de 50 bits vaut 1024 To ;
- Le long mot ou nombre binaire de 64 bits vaut environ 1311 To ; etc. ;
→ N.B : Le Mot désigne une séquence de bits ou d’octets comme unité de base manipulée
par un processeur (unité de traitement principale d’un calculateur ou d’un ordinateur).

3.2- Conversion binaire


La méthode de conversion de la base binaire en une autre base de numération se classe
selon les quatre sous méthodes ci-dessous : la méthode binaire-octale ; la méthode octale-
binaire ; la méthode binaire-hexadécimale et la méthode hexadécimale-décimale.

3.2.1- Méthode binaire-octale


La méthode de conversion de la base binaire en base octale consiste à faire des
regroupements de 3 bits de la droite vers la gauche puis à remplacer chaque regroupement
par sa valeur en octale selon le tableau de codage binaire :

BINAIRE JUSTIFICATIF DE CONVERSION OCTALE

001 011 110 101 = 001  011  110

N=
101 = 1 3 6 5 N=
001011110101(2)
1365(8)

011 001 101 110 = 011  001  101 N=


Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 14
N= 110 = 3 1 5 6

011001101110(2) 3156(8)

3.2.2- Méthode octale-binaire


La méthode de conversion octale-binaire consiste à rechercher la correspondance de la
base octale dans le tableau du codage binaire naturel :

OCTALE JUSTIFICATIF DE BINAIRE


CONVERSION

N=
N= 1 3 6 5 = 001  011  110 101 =
001 011 110 101
1365(8) 001011110101(2)

N= N=
3 1 5 6 = 011  001  101 110 =
3156(8) 011 001 101 110
011001101110 (2)

3.2.3- Méthode binaire-hexadécimale


La méthode de conversion de la base binaire en base hexadécimale consiste à faire des
regroupements de 4 bits de la droite vers la gauche puis à remplacer chaque regroupement
par sa valeur en hexadécimale dans le tableau de codage binaire :
BINAIRE
JUSTIFICATIF DE CONVERSION HEXADECIMALE

N= 1001 1101 0011 = 1001  1101  0011 = N=


9 D 3
100111010011(2)
9D3(16)

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 15


N= N=
001100010101(2) 0011 0001 0101 = 0011  0001  0101 =
3 1 5

315(16)
3.2.4- Méthode hexadécimale-binaire
La méthode de conversion de la base hexadécimale en base binaire consiste à rechercher
la correspondance de la base hexadécimale dans le tableau du codage binaire naturel :

HEXADECIMALE JUSTIFICATIF DE CONVERSION BINAIRE

N= N=
9D3(16) 9 D 3 = 1001  1101  0011 = 1001
1101 0011 100111010011(2)

N= N=
3 15 = 0011  0001  0101 = 0011 0001
315(16) 0101
00110001010
1(2)
4- EXERCICES D’APPLICATION
5.1- Complétez le tableau de correspondance des différents systèmes de numération ci-
dessous :

BINAIRE
DECIMAL NATUREL OCTAL HEXADECIMAL
0 0000 0 0
1 0001 1 1
2 0010 2 2
3 0011 3 3
4 0100 4 4
5 0101 5 5

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 16


6 0110 6 6
7 0111 7 7
8 1000 10 8
9 1001 11 9
10 1010 12 A
11 1011 13 B
12 1100 14 C
13 1101 15 D
14 1110 16 E
15 1111 17 F
16 11110001 20 10
17 11110010 21 11
18 11110011 22 12
19 11110100 23 13
20 11110101 24 14

5.2- On vous donne un nombre binaire N de douze bits avec : le 11ème bit égal à 1, le 10ème
bit égal à 1, le 7ème bit égal à 1, le 4ème bit égal à 1, le 1er bit égal à 1 et les autres bits
étant nuls ; écrivez N : en bases 8, en base 10 et en base 16 ?

5.3- Convertissez dans la base hexadécimale : 41(10) ; 73(10) ; 625(10) ; 1028(10) et 23222(10).

5.4- Transformez dans la base décimale : F5D3(16) ; 1F0B(16) ; 100110(2) ; 100010(2) ;


100011(2) ; 100111(2) ; 6745(8) ; 2865(8) ; 8678(8).

5.5- Codez dans la base binaire : F5D3(16) ; 1F0B(16) ; 6745(8) ; 2865(8) ; 8678(8) ; 4015(10) ;
8165(10) ; 657(10) ; 1767(10) ; 265(10) ; 478(10).

5.6- Codez dans la base octale : 388(10) ; 422(10) ; 889(10) ; 351(10) ; 531(10) ; 2151(10) ; 1531(10).

5.7- Réalisez le tableau de correspondance du système : décimal ; binaire ; octal et


hexadécimal jusqu'au nombre décimal 25.

Lycée Professionnel Date :


de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
CONVENTION Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 5
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02
D’ETATS BINAIRES Documents-élèves : 1 / 3 à 3 / 3

1- DEFINITION
La convention d’états binaires désigne l’utilisation de symboles graphiques associés à
l’algèbre de BOOLE pour définir différents états de fonctionnement d’un système
automatisé.

2- CONTACTS ET RECEPTEURS
2.1- Convention des contacts
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 17
La convention des contacts permet d’affecter une lettre minuscule aux appareils ou aux
variables d’entrée ci-dessous :
- Le contacteur = a ;
- L’interrupteur = b ;
- Le bouton poussoir = m ; etc.

2.2- Convention des récepteurs


La convention des récepteurs permet d’affecter une lettre majuscule aux récepteurs ou
aux variables de sorties ci-dessous :
- La lampe = L ;
- Le moteur = M ;
- La résistance = R ;
- Le relais = KM ; etc.

2.3- Types de contacts


Les différents contacts se classent selon les trois grands types ci-dessous : le contact à
fermeture ; le contact à ouverture et le contact inverseur.

2.3.1- Contact à fermeture


Le contact à fermeture (ou contact bas) est un contact normalement ouvert au repos, il se
ferme lorsqu’il est actionné, exemple le bouton d’une sonnette, le bouton d’un interrupteur,
etc., on le désigne par les lettres minuscules : a ; b ; c ; d ; etc.  ; représentez ses différents
symboles dans le tableau ci-dessous :

2.3.2- Contact à ouverture


Le contact à ouverture (ou contact haut) est un contact normalement fermé au repos, il
s’ouvre lorsqu’il est actionné, exemple la porte d’un réfrigérateur, la portière d’une voiture,
etc., on le désigne par les lettres minuscules : a ; b ; c ; d ; etc . représentez ses différents
symboles dans le tableau ci-dessous représentez dans le tableau ci-dessous :

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 18


2.3.3- Contact inverseur
Le contact inverseur ou inverseur réunit les fonctions d’un contact à ouverture et d’un
contact à fermeture, il sert à fermer un circuit électrique et à ouvrir un autre en une seule
opération de commutation. Les deux circuits sont coupés pendant un court instant lors du
basculement ; représentez ses différents symboles dans le tableau ci-dessous :

2.4- Types des récepteurs


Les différents récepteurs se classent selon les types ci-dessous : la lampe ou le voyant ; le
moteur ; le relais ; etc. ;

→ Représentez
les différents
symboles des
récepteurs dans le
tableau ci-contre :

3- ETATS BINAIRES
Les états binaires des contacts et des récepteurs en automatisme sont définis selon les
quatre différents types d’états ci-dessous : l’état technologique ; l’état physique ; l’état
électrique et l’état logique.

3.1- Etats des contacts


Les différents états des contacts sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Contact à fermeture Contact à ouverture

Etat technologique a a

Etat physique Non actionné actionné Non actionné Actionné


Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 19
Etat électrique Non passant Passant Passant Non passant

Etat logique 0 1 1 0

3.2- Etats des récepteurs


Les différents états des récepteurs sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Lampe Moteur

Etat technologique L M

Etat physique Fonctionne pas Fonctionne Fonctionne pas Fonctionne

Etat électrique Éteinte Allumée Alimenté Non alimenté

Etat logique 0 1 0 1

4- EXERCICES D’APPLICATION
Soit le schéma électrique ci-contre :

4.1- Identifiez les différents états technologiques


des contacts et récepteurs du schéma ci-contre :

- a1 ; a2 ; a3 ; a4 et a5 sont des contacts à


fermeture ;
- L1 ; L2 et L3 sont des lampes.
4.2- Définir les différents états logiques des contacts et récepteurs du schéma ci-dessus :
- États de L1 : Si a1 = 0 alors L1 = 0 et Si a1 = 1 alors L1 = 1 ;
- États de L2 : Si a2 = 0 et a3 = 0 alors L1 = 0 ; si a2 = 0 et a3 = 1 alors L1 = 1 ; si a2 = 1 et
a3 = 0 alors L1 = 1 et si a2 = 1 et a3 = 1 alors L1 = 1 ;
- États de L3 : Si a4 = 0 et a5 = 0 alors L3 = 0 ; si a4 = 0 et a5 = 1 alors L3 = 0 ; si a4 = 1 et
a5 = 0 alors L3 = 0 et si a4 = 1 et a5 = 1 alors L1 = 1 ;

Lycée Professionnel Date :


de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
Tél. : 23.57.72.00
ALGEBRE DE Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 6
Fax. : 23.57.72. 02
BOOLE Documents-élèves : 1 / 2 à 2 / 2

1- DEFINITION
L’algèbre de Boole désigne la mathématique appliquée au raisonnement logique des
fonctions à variables binaires possédant deux états 0 ou 1 qui s’exclue mutuellement.

2- TYPES D’OPERATEURS

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 20


Le logicien Anglais GEORGE BOOLE a définit en 1847 une algèbre à partir des trois
opérateurs élémentaires ci-dessous : l’opérateur ET ; l’opérateur OU et l’opérateur NON.

2.1- Opérateur ET
L’opérateur ET désigne le produit ou la multiplication logique ; son symbole est : ( . ); il
combine deux variables logiques a et b par la multiplication logique et donne un résultat x
tel que x est vrai si a est vrai et b est vrai ; voir le tableau ci-dessous :
a b L=a .b
- L’équation logique de l’opérateur
0 0 0
ET est : x = a.b ;
0 1 0
- La table de vérité de l’opérateur ET est 1 0 0
représentée par la table ci-contre : 1 1 1

2.2- Opérateur OU
L’opérateur OU désigne la somme ou l’addition logique ; son symbole est : ¿; il combine
deux variables logiques a et b par l’addition logique et donne un résultat x tel que x est vrai
si a est vrai ou b est vrai ; voir le tableau ci-dessous :
a b L=a+b
- L’équation logique de l’opérateur OU est 0 0 0
: x = a + b ; 0 1 1
- La table de vérité de l’opérateur OU est 1 0 1
représentée par la table ci-contre : 1 1 1

2.3- Opérateur NON


L’opérateur NON désigne l’inversion logique ; son symbole est une barre : () ;
contrairement aux opérateurs précédents, c’est un opérateur à une seule variable ; le résultat
x de l’opérateur inversion pour une variable logique a donne son complément (inverse) x=a 
; voir le tableau ci-dessous :
- L’équation logique de l’opérateur
NON est : x = a  ; a x=a
0 1
- La table de vérité de l’opérateur NON est 1 0
représentée par la table ci-contre :
Lycée Professionnel Date :
de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
FONCTION DE Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 7
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02 BASE Documents-élèves : 1 / 3 à 3 / 3

1- DEFINITION
La fonction logique de base est une combinaison de variables logiques d'entrée permettant
de définir un état logique de sortie d’un système automatisé afin de résoudre un problème.

2- REPRESENTATION
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 21
La fonction logique de base peut être interprétée par les cinq représentations ci-dessous : la
représentation littérale ; la représentation électrique ; la représentation algébrique ; la
représentation arithmétique et la représentation logique.
- La représentation littérale pour énoncer la définition de la fonction ;
- La représentation électrique pour tracer le schéma électrique de la fonction ;
- La représentation algébrique pour établir l’équation logique de la fonction ;
- La représentation arithmétique pour élaborer la table de vérité de la fonction ;
- La représentation logique pour réaliser le symbole logique de la fonction.

3- TYPES DE FONCTIONS
Les fonctions logiques de base se classent selon les quatre types ci-dessous : la fonction
OUI ; la fonction NON ; la fonction ET ; la fonction OU.
3.1- Fonction OUI
La fonction OUI ou fonction égalité est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction de base


OUI est : Un contact à fermeture a est
monté en série avec une lampe L, la
lampe s’allume si le contact a est
actionné.

EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L=a

→ N B : La construction d’une table de vérité consiste à réaliser un tableau avec le :


- Nombre de colonnes égal à la somme des contacts et des récepteurs ;
- Nombre de lignes égal à 2n + 1 avec n étant le nombre de contacts.

3.2- Fonction NON


La fonction NON (fonction NOT) est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction de base


NON est : Un contact à ouverture a est
monté en série avec une lampe L, la
lampe s’éteint si le contact a est actionné.

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 22


EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L=a

3.3- Fonction ET
La fonction ET (fonction AND) est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction de base


ET est : Deux contacts à fermeture a
et b sont montés en série avec une
lampe L, la lampe s’allume si l’on
actionne le contact a et le contact b.

EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L = a.b

3.4- Fonction OU
La fonction OU (fonction OR) est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction de base OU


est : Deux contacts à fermeture a et b
sont montés en parallèle avec une lampe
L ; la lampe s’allume si le contact a est
actionné ou si le contact b est actionné ou
si les deux contacts a et b sont actionnés.

3.4- Fonction OU : Suite


EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 23


L=a+b

4- EXERCICES D’APPLICATION
4.1- Selon le schéma électrique ci-dessous : élaborer la table de vérité, établir l’équation
logique et donner la désignation de la fonction logique :
+ 12 V

a
L = /a

4.2- Selon le schéma électrique ci-dessous : élaborer la table de vérité, établir l’équation
logique et donner la désignation de la fonction logique :
+ 12 V

a
L=a.b
b

4.3- Selon le schéma électrique ci-dessous : élaborer la table de vérité, établir l’équation
logique et donner la désignation de la fonction logique :
+ 12 V

a b

L=a+b

Lycée Professionnel
de Jacqueville.
FONCTION Date :
Classe : 1 Année B.T MVE …..
ère

BP 222 Jacqueville COMPLEMENTAIRE Matière : Automatisme ; Séance : N° 8


Tél. : 23.57.72.00
Documents-élèves : 1 / 4 à 4 / 4
Fax. : 23.57.72. 02

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 24


1- DEFINITION
La fonction logique complémentaire désigne le complément ou l’inverse d’une fonction
logique de base permettant de résoudre un problème.

2- REPRESENTATION
La représentation de la fonction logique complémentaire est interprétée par les cinq
représentations ci-dessous : la définition ; le schéma électrique ; l’équation logique ; la
table de vérité et le symbole logique.
- La définition pour désigner la représentation littérale de la fonction ;
- Le schéma électrique pour désigner la représentation électrique de la fonction ;
- L’équation logique pour désigner la représentation algébrique de la fonction ;
- La table de vérité pour désigner la représentation arithmétique de la fonction ;
- Le symbole logique pour désigner la représentation logique de la fonction.

3- TYPES DE FONCTIONS
Les fonctions logiques complémentaires se classent selon les quatre types ci-dessous : la
fonction NON ET ; la fonction NON OU ; la fonction OU exclusif et la fonction ET
inclusif.
3.1- Fonction NON ET
La fonction complémentaire NON ET (ou fonction NAND) est une fonction ET
complémentée qui est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction
complémentaire NON ET est : Deux
contacts à ouverture a et b sont montés en
parallèle ; la lampe L s’allume si on
n’actionne pas le contact a et pas le
contact b ou pas a et b .

EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L = a.b = a + b

3.2- Fonction NON OU


Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 25
La fonction complémentaire NON OU (ou fonction NOR) est une fonction OU
complémentée qui est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :
DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction
complémentaire NON OU est : Deux
contacts à ouverture a et b sont
montés en série ; la lampe L s’allume
si on n’actionne pas le contact a ou
pas le contact b ou pas a et b .

EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L = a+ b = a . b

3.3- Fonction OU EXCLUSIF


La fonction complémentaire OU EXCLUSIF ou la fonction XOR ou montage va-et-vient
est interprétée par les cinq représentations ci-dessous :

DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE

La définition de la fonction
complémentaire OU EXCLUSIF est :
Deux contacts à fermeture a et b sont
montés en parallèle avec deux contacts
à ouverture a + b montés eux aussi en
parallèle dans un montage va-et-vient ;
la lampe L s’allume si on actionne a et
pas b ou b et pas a.

EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 26


L = a .b + a.b

3.4- Fonction ET INCLUSIF


La fonction complémentaire ET INCLUSIF (ou fonction XNOR) est interprétée par les
cinq représentations ci-dessous :

DEFINITION SCHEMA ELECTRIQUE


La définition de la fonction
complémentaire ET INCLUSIF
est : Deux contacts à fermeture a
et b montés en série sont montés
en parallèle avec deux contacts
à ouverture a et b eux aussi en
série dans un montage va-et-
vient ; la lampe L s’allume si on
actionne a et b ou pas a et b.
EQUATION TABLE DE VERITE SYMBOLE LOGIQUE

L = a .b + a.b

4- EXERCICES D’APPLICATION
Soit le schéma électrique L ci-dessous : écrivez son équation logique et établissez sa
table de vérité.

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 27


Lycée Professionnel Date :
de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville LOGIGRAMME Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 9
Tél. : 23.57.72.00
Documents-élèves : 1 / 3 à 3 / 3
Fax. : 23.57.72. 02

1- DEFINITION
Le logigramme est une représentation graphique normalisée d'une fonction logique qui
utilise des opérateurs ou portes logiques pour décrire les étapes successives d’un processus.

2- REPRESENTATION
La représentation d’un logigramme se fait simplement en partant des variables logiques
d’entrée vers la ou les variables logiques de sortie tout en écrivant à chaque fois l’équation
logique à la sortie de chaque opération logique.

3- TYPES DE LOGIGRAMMES
Les logigrammes des fonctions logiques se classent selon les différents types ci-dessous :
les logigrammes OU ; les logigrammes ET et les logigrammes ET / OU.

3.1- Logigrammes OU
Les différents logigrammes OU se présentent selon les équations ci-dessous :
FONCTION LOGIGRAMME

S1 = (a + b) + c

S2 = a + (b + c)

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 28


S3 = a + b + c

3.2- Logigrammes ET
Les différents logigrammes ET se présentent selon les équations ci-dessous :
FONCTION LOGIGRAMME

S1 = (a . b) . c

S2 = a . (b . c)

S3 = a . b . c

3.3- Logigrammes ET / OU
Les différents logigrammes ET / OU se présentent selon les équations ci-dessous :
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 29
FONCTION LOGIGRAMME

S1 = a .(b+c )

3.3- Logigrammes ET / OU : Suite


FONCTION LOGIGRAMME

S2 = ( a+ b ) . ( c+ d )

S3 = ( a+ b ) . c . d

S4 = ( a . b ) + ( c+ d )

S5 = ( a+ b ) . ( b +c ) . d

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 30


4- EXERCICES D’APPLICATION
4.1- Réalisez les logigrammes des fonctions logiques suivantes :
- S1 = [a + (b . c)] . d
- S2 = a . b . (c + d) . (e + f)
- S3 = a . b+ ( c+ d ) .( c+ d)
- S4 = a . b . c +a . d .c + a. b . c +a . b . c+ a . b . c
4.2- Soit le schéma électrique L1 ci-dessous : écrivez son équation logique ; établissez sa
table de vérité et réalisez son logigramme.

4.3- Soit le schéma électrique L2 ci-dessous : écrivez son équation logique et réalisez son
logigramme.

4.4- Soit le logigramme L3 ci-dessous : écrivez son équation logique et réalisez son schéma
électrique.

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 31


Lycée Professionnel Date :
de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
THEOREMES Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 10
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02 DEMORGAN Documents-élèves : 1 / 2 à 2 / 2

1- DEFINITION
Les théorèmes DEMORGAN désignent la méthode de simplification algébrique des
fonctions logiques développée par le logicien Anglais DEMORGAN Augustus.

2- PROPRIETES ALGEBRIQUES
2.1- Règles mathématiques
Les règles mathématiques de l’addition et de la multiplication sont représentées dans le
tableau ci-dessous :
Propriété de la somme logique Propriété du produit logique
0+0=0 a+1=1 0.0=0 a.1=a
0+1=1 a+0=a 0.1=0 a.0=0
1+0=1 a+a=a 1.0=0 a.a=a
1+1=1 a+a =1 1.1=1 a.a =0

2.2- Théorèmes de l’algèbre de Boole


Les différents théorèmes permettant d’effectuer tout calcul booléen se distinguent selon
les théorèmes ci-dessous :
Types de théorèmes Calculs booléens
Théorème de commutativité a+b=b+a ; a . b=b . a
a+ ( b+c )=( a+b ) + c=a+b+ c ;
Théorème d’associativité
a . ( b . c )=( a . b ) . c=a . b . c
a . ( b+ c ) =a . b+a . c ;
Théorème de distributivité
a+ ( b . c ) =( a+b ) . ( a+ c )
Théorème d’idempotence a+ a=a; a . a=a
Théorème de complémentation a+ a=1 ; a . a=0
Théorème des constantes a+ 1=1; a . 0=0; a+ 0=a; a . 1=a
Théorème d’absorption a+ a . b=a; a . ( a+ b )=a
Théorème d’allègement a+ a . b=a+b ; a . ( a+ b )=a .b

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 32


3- THEOREMES DEMORGAN
3.1- 1er théorème
Le 1er théorème du logicien Anglais DEMORGAN Augustus publié en 1847 s’énonce de
la façon suivante : le complément d’une somme logique est égal au produit logique des
compléments de cette somme : S1 = a+ b = a . b

3.2- 2ème théorème


Le 2ème théorème du logicien Anglais DEMORGAN Augustus publié en 1849 s’énonce
de la façon suivante : le complément d’un produit logique est égal à la somme logique des
compléments de ce produit : S2 = a . b = a + b
3.3- Méthode de simplification
La méthode de simplification algébrique des fonctions logiques consiste à développer les
différents termes puis à supprimer les termes superflus, simplifiez les fonctions ci-dessous :

S1 = a + (a . b) = (a . 1) + (a . b) = a . (1 + b) = a . 1 = a,

S2 = a . (a + b) = (a . a) + (a . b) = a + (a . b) = (a + 1) . (a + b) = a . (1 + b) = a . 1= a,

S3 = ( a + b ) . ( a + c ) = a + (b . c),

S4 = a + ( /a . b ) = (a + /a) . (a . b) = 1 . (a . b) = a . b,

S5 = (a + b) . ( b+ c ) . ( a+ c ) = ( a . b+ a .c +b . b+ b . c ) . ( a+ c ), si ( b+ b ) = 0 ; S5 = ( a . b+ a .c +b . c ) . ( a+ c )
= ( a . b . a+ a. c . a+b . c . a+a . b . c+ a . c . c +b . c . c ); si a . a = 0 alors a . b . a = 0 ; a . a . c = 0 et si c . c =
c ; S5 = a . b . c + a . c + b . c = c [ a . ( b + 1) + b . (a + 1) ], si a + 1 = 1 ou b + 1 = 1 ; S5 = (a
+ b). c
S6 = a . b . c + a . b . (a . c ) = (a + b) . ( b+ c ) . ( a+ c ) = ( a . b+ a .c +b . b+ b . c ) . ( a+ c ), si ( b+ b )

4- EXERCICE D’APPLICATION
4.1- Soit l’équation logique de S1 = a . b + (c + d) . a + b . (c + d ) : établissez sa table de
vérité, réalisez son schéma électrique et réalisez sa simplification algébrique.
4.2- Soit le schéma électrique ci-dessous de S2 : écrivez son équation logique ; établissez
sa table de vérité et réalisez sa simplification algébrique.

4.3- Soit la table de vérité ci-contre de S3 :


représentez son schéma électrique ; écrivez
Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 33
son équation logique et réalisez sa
simplification algébrique.
Lycée Professionnel Date :
de Jacqueville.
BP 222 Jacqueville
TABLEAU DE Classe : 1ère Année B.T MVE …..
Matière : Automatisme ; Séance : N° 11
Tél. : 23.57.72.00
Fax. : 23.57.72. 02 KARNAUGH Documents-élèves : 1 / 3 à 3 / 3

1- DEFINITION
Le tableau de KARNAUGH désigne la méthode de simplification graphique des fonctions
logiques développée par l’ingénieur Américain Maurice KARNAUGH.

2- CONSTRUCTION DU TABLEAU
2.1- Codage binaire GRAY
Le codage binaire GRAY ou le binaire réfléchi est utilisé pour le remplissage de tables de
vérité ; complétez les tableaux de codage binaire naturel et de codage GRAY ci-dessous :

Code binaire naturel Code binaire GRAY


2 3
2 2
2
1
20
a b c S
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 0 0 1 1
3 0 0 1 1 0 0 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 0
5 0 1 0 1 0 1 1 1
6 0 1 1 0 0 1 0 1
7 0 1 1 1 0 1 0 0
8 1 0 0 0 1 1 0 0
9 1 0 0 1 1 1 0 1
10 1 0 1 0 1 1 1 1
11 1 0 1 1 1 1 1 0
12 1 1 0 0 1 0 1 0
13 1 1 0 1 1 0 1 1
14 1 1 1 0 1 0 0 1
15 1 1 1 1 1 0 0 0

2.2- Types de tableaux


Les différents types de
tableaux de KARNAUGH
se classent
Lycée en tableau
Professionnel à
de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 34
deux variables (S1), en
tableau à trois variables
(S2) et en tableau à quatre
3- METHODE DE SIMPLIFICATION
La méthode de simplification graphique par le tableau de KARNAUGH consiste à réaliser
les quatre grandes opérations ci-dessous : le remplissage du tableau de KARNAUGH ; le
recherche de case adjacentes ; le regroupement de cases adjacentes et la lecture des
regroupements.

3.1- Remplissage du tableau


Le remplissage du tableau de KARNAUGH consiste à inscrire des 0 et des 1 de la
fonction logique dans un tableau tout en respectant les états des variables d’entrée, dans
l’ordre de la table de vérité de la fonction. Exemple selon l’équation logique de S = a.b. c +
a.b .c + a.b.c + a.b.c ; voir le remplissage du tableau de KARNAUGH ci-dessous :

3.2- Recherche de cases adjacentes


La recherche de cases adjacentes ou
de cases voisines dans le tableau de
KARNAUGH consiste à identifier les
cases contenant 1 et qui sont cote à
cote. Exemple identifiez les cases
adjacentes des tableaux ci-contre :

3.3- Regroupement de cases

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 35


Le regroupement de cases adjacentes consiste à réaliser un regroupement de 2 n cases (1, 2,
4 ou 8 cases). On peut utiliser une même case pour plusieurs regroupements. On doit
prendre au moins une fois tous les 1 du tableau. Exemple réalisez le regroupement de S en
identifiant les différents regroupements de cases possibles et impossibles ci-dessus :

3.4- Lecture des regroupements


La lecture des regroupements de cases adjacentes permet de déduire la fonction logique
simplifiée en considérant tous les regroupements de 1 et pour chaque regroupement réaliser
la lecture en respectant les règles ci-dessous :
1- Garder la ou les variables d’entrées en abscisse et en ordonnée qui ne changent pas ;
2- Eliminer la ou les variables qui changent ;
3- Faire un ET logique entre chaque variable d’un regroupement ;
4- Considérer une variable 0 comme variable barre ;
5- Faire un OU logique entre chaque regroupement et réalisez la lecture des
regroupements de cases adjacentes du tableau précédent : S = a.b + a.c + b .c

4- EXERCICES D’APPLICATION
4.1- Soit l’équation logique S = a.b. c + a.b .c + a.b.c + a.b.c ; réalisez sa simplification
graphique par : le remplissage du tableau de KARNAUGH ; les regroupements de
cases et la lecture des regroupements.
4.2- Soit le schéma électrique L ci-dessous : réécrivez son équation logique, réalisez son
logigramme et sa simplification graphique.

4.3- Soient les tableaux de KARNAUGH de S 1, S2 et S3 ci-dessous, réalisez : les


regroupements de cases et la lecture des regroupements.

Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 36


Lycée Professionnel de Jacqueville CE : AUTOMATISME Niveau : 1ère Année BT MVE 37

Vous aimerez peut-être aussi