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DEDICACES

Je dédie cet évènement marquant de ma vie :

A mes parents : DJELA TUKUTSHU JEAN-HUBERT et WOSHO WALO


VERONIQUE qui m’ont soutenus et encouragés durant les années d’études. Qu’ils trouvent
ici le témoignage de ma profonde reconnaissance

A mes frères et sœur : REAGAN TUKUTSHU, JOEL TUKUTSHU, ARMELLE


OLENGA qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotion lors de la réalisation de ce
travail. Ils m’ont chaleureusement supporté et encouragé incessamment tout au long de mon
cursus.

A ma future femme ainsi qu’à mes futurs enfants que je chérirai tous les jours de
ma vie.

A ma famille, mes proches et à ceux qui me donnent de l’amour et de la vivacité.

YODI DJELA MAYS


P a g e | II

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, qui sanctionne la fin de nos études à la Faculté


Polytechnique de l’Université de Kinshasa, il est pour nous un devoir de remercier tous ceux
qui contribué de près ou de loin, nous ont préparés et aidés à émerger dans cette voie du
savoir, car dit-on, l’homme s’épanouit plus par les autres que par lui-même.

De prime d’abord, notre pensée se tourne vers Dieu, Créateur de l’Univers source
de sagesse et d’intelligence, car c’est par sa volonté que nous sommes parvenus à atteindre
nos objectifs couronnés par la réalisation du présent travail.

Notre profonde et sincère reconnaissant s’adresse au Professeur TTTO


LIMBAYA pour nous avoir accueilli et qui en dépit de ses multiples tâches, a assuré la
direction de ce travail.

Nous remercions l’Ingénieur Civil BOKAMBWA IKINDA ANDERSON pour


son assistance matérielle et des suggestions tout au long de l’élaboration de notre travail.
Nous exprimons notre reconnaissance à tous les membres du corps académique, scientifique
et administratif de la Faculté Polytechnique de l’UNIKIN pour leur encadrement dont nous
avons été bénéficiaires.

Il ne sera pas juste de nous passer de ceux qui n’ont pas ménagé leur force pour
nous apporter leurs aides tant financières que morales et leur assistance, nous citons Papa
YODI TUKUTSHU JEAN-PIERRE et Maman KONA SHOKO MARIE-CLAIRE , dont
la confiance à tout instant, les encouragements et le soutien inconditionnel nous ont toujours
accompagné.

Par ailleurs, nous témoignons notre reconnaissance aux oncles et tantes qui ne se
sont lassés à nous prodiguer des conseils et aussi à nous motiver tout au long de notre cursus
académique, nous pensons plus particulièrement à OMBA TUKUTSHU, BENOIT
LONGONDJO TUKUTSHU, PAUL OHENGE, ALPHONSINE AMBOHEKI, SHAKO
TUKUTSHU, GUELORD SHOKO, JEMIMA NGANDJI, BIMARIE YEWO, FIDEL
OTENGA, BIBOTSHA, … à vous tous nous disons merci.

Nous pensons ensuite à nos frères et sœurs, neveux et nièces, JPP YODI, LENNY
OKITO, LESLIE OTAMBOYO, LEON YODI, CHRISTIVIE BUKASA, RAYAN DJELA,
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AUDREY WANU, MELISSA KAJA, JUNITH OTAMBOYO, GERTRUDE PEMBE,


AUDE VANGA, JOSUE KETOKA, GRETHA, JESSICA, PRECIEUSE KONA, RODIN
MALUSHI, MIMIE, DODO, PATRICIA, CAROL, NELLY, MELLE, GOODNESS YODI,
PRESTON DJELA… , qu’ils découvrent à cette occasion, la considération placée à leur
endroit.

Que KIYOMBO NZENGELE GLODY, NKIAMA EKSAWA JEREMIE,


PATRICK NGANDU, PILI NGATOBO, SABRE MAPANDA, ALBINI N’DJALI, JIREH
MUTSHAIL, ESTHER HADASSA MAKUTANE, ZIN MAHUKU, ERIC KIYEDI, Fabrice
DIBETI qu’ils trouvent dans ce travail l’expression de notre indéfectible attachement pour
leur assistance.

YODI DJELA MAYS

LISTES DES TABLEAUX


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Tableau 1: Tuyauteries utilisables pour les installations intérieures []......................................11


Tableau 2: Débit et pression de fonctionnement minimal des appareils []................................18
Tableau 3 : Débit de base des appareils [].................................................................................22
Tableau 4 : Diamètres de chutes et descentes []........................................................................43
Tableau 5: Diamètres des tuyaux collecteurs [].........................................................................44
Tableau 6 : Estimation des utilisateurs et des appareils sanitaires............................................51
Tableau 7 : Colonne sèche incendie dimensionnement............................................................54
Tableau 8 : Caractéristique et choix de la pompe pour la réserve incendie..............................54
Tableau 9 : Vérification du coup de bélier................................................................................55
Tableau 10 : Calcul de la conduite de vidange.........................................................................59
Tableau 11 : Débit de base des appareils selon la norme NF P41- 204....................................61
Tableau 12 : Pertes de charge du bloc sanitaire 1.....................................................................65
Tableau 13 : Pertes de charges du bloc sanitaire 2...................................................................67
Tableau 14 : Contrôle au dimensionnement.............................................................................69
Tableau 15 : Débit de conception bloc sanitaire 1....................................................................70
Tableau 16 : Débit de conception bloc sanitaire 2...................................................................71
Tableau 17 : Calcul de puissance bloc 1...................................................................................72
Tableau 18 : Calcul de puissance bloc 2...................................................................................73
Tableau 19 : Calcul de la Célérité de l’onde.............................................................................75
Tableau 20 : Vérification du coup de bélier avec PEHD PN 12,5 bars....................................75
Tableau 21 : Données d’entrées EPANET................................................................................76
Tableau 22 : Diamètres des siphons et des branchements........................................................79
Tableau 23 : Evacuations individuelle d’appareils...................................................................80
Tableau 24 : Evacuation d’appareils groupés...........................................................................80
Tableau 25 : le débit de base des appareils...............................................................................81
Tableau 26 : Choix des diamètres de collecteurs eaux vannes.................................................82
Tableau 27 : Choix des diamètres de collecteurs eaux usées....................................................82
Tableau 28 : Diamètres des chutes d’eaux usées......................................................................82
Tableau 29 : Choix des diamètres de chutes.............................................................................83
Tableau 30 : Choix des diamètres de descentes........................................................................83
Tableau 31 : Diamètres intérieurs des tuyaux en fonction de la surface en plan des toitures. .84
Tableau 32 : Valeurs de F [].......................................................................................................87
LISTE DES FIGURES
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Figure 1 : Point de puisage [].....................................................................................................11

Figure 2 : Robinet fermé même niveau que le compteur [].......................................................12

Figure 3: Robinet ouvert même niveau que le compteur [].......................................................12

Figure 4 : Robinet plus haut que le compteur []........................................................................12

Figure 5 : Tuyau en acier..........................................................................................................24

Figure 6 : Tuyau en cuivre........................................................................................................25

Figure 7 : Tuyau en fonte..........................................................................................................26

Figure 8 : Tuyau en PEHD........................................................................................................27

Figure 9 : Tuyau en geberit.......................................................................................................28

Figure 10: Tuyau en fibre de verre...........................................................................................29

Figure 11 : Tube en plomb........................................................................................................29

Figure 12: Robinet à Soupape...................................................................................................31

Figure 13: Robinet à vanne.......................................................................................................32

Figure 14: Robinet à Tournant..................................................................................................32

Figure 15 : Robinets à papillon.................................................................................................33

Figure 16 : Emplacement de l’immeuble..................................................................................48

LISTES DES ABREVIATIONS

 DGDA : Direction Générale de Douanes et Accises


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 PN : Pression nominale

 Pr : Pression résiduelle

 Qr : Débit du robinet

 Vc : Vitesse de conception

 Qp : Débit probable

 DTU : Documents techniques unifiés

 W.C : Water closet

 HMT : Hauteur manométrique

 PEHD : Polyéthylène haute densité

 Pco : Pression du compteur

 OMS : Organisation Mondiale de la Santé

 Mce : Mètre de colonne d’eau

 EFS : Eau froide sanitaire

 ECS : Eau chaude sanitaire


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Table des Matières

DEDICACES.............................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS................................................................................................................................II
LISTES DES TABLEAUX....................................................................................................................IV
LISTE DES FIGURES............................................................................................................................V
LISTES DES ABREVIATIONS............................................................................................................VI
Table des Matières................................................................................................................................VII
INTRODUCTION....................................................................................................................................1
1. Problématique...............................................................................................................................1
2. Objectif du travail.........................................................................................................................2
3. Méthodologie utilisée...................................................................................................................2
4. Subdivision sommaire du travail..................................................................................................3
PREMIERE PARTIE :.............................................................................................................................4
CHAPITRE 1 : RESEAU DE DISTRIBUTION......................................................................................5
1.1. Introduction..............................................................................................................................5
1.2. Définition []................................................................................................................................5
1.3. L’ossature des réseaux []............................................................................................................6
1.3.1. La classification des réseaux............................................................................................6
1.3.2. Le réseau ramifié ou étoile...............................................................................................6
1.3.3. Le réseau maille................................................................................................................7
1.3.4. Le réseau mixte.................................................................................................................7
1.4. Le trace du réseau de distribution []..........................................................................................7
1.5. Méthode d’alimentation du réseau [].........................................................................................8
1.5.1. Distribution Gravitaire......................................................................................................8
1.5.2. Le refoulement distributif.................................................................................................8
1.5.3. Le pompage à la demande................................................................................................8
CHAPITRE 2 : LES RESEAUX INTERIEURS DE DISTRIBUTION D’EAU []................................10
2.1. Rappel Théorique et Terminologie.........................................................................................10
2.2. Matériaux utilisables...............................................................................................................11
2.3. Dimensionnement des canalisations.......................................................................................11
2.3.1. Calcul de conduite................................................................................................................11
2.3.2. Principe de dimensionnement..............................................................................................13
2.3.3. Débit de Conception []..........................................................................................................14
2.3.4. Choix initial des diamètres des conduites............................................................................15
2.3.5. Calcul des pertes de charges []..............................................................................................15
2.4. Les Pompes [].............................................................................................................................18
2.4.1. Caractéristiques importantes des pompes...........................................................................19
P a g e | VIII

2.4.2. Couplage des pompes.....................................................................................................19


2.5. Coup de bélier [].........................................................................................................................20
2.5.1. Généralités...........................................................................................................................20
2.5.2. Causes et Conséquences du Coup de bélier....................................................................21
2.5.3. Moyens de prévention....................................................................................................21
CHAPITRE 3 : EQUIPEMENTS ET APPAREILS SANITAIRES......................................................22
3.1. Introduction............................................................................................................................22
3.2. Equipements...........................................................................................................................23
3.2.1. Les Conduites................................................................................................................23
3.2.2. Les tubes et les tuyaux...................................................................................................23
3.3. Les appareils [].........................................................................................................................30
3.3.1. Les appareils de sectionnement......................................................................................30
3.3.2. Les appareils de sécurité.................................................................................................33
3.3.3. Les limiteurs de pression................................................................................................33
3.4. Systèmes de surpression d’eau ET réservoirs.............................................................................34
CHAPITRE 4 : RESEAU D’EVACUATION DES EAUX USEES......................................................35
4.1. Besoins en appareillages []..........................................................................................................35
4.1.1. Principes généraux..............................................................................................................36
4.1.2. Chutes et descentes d’eaux ménagères des immeubles de grande hauteur []......................37
4.2. Ventilation primaire et secondaire.............................................................................................37
4.2.1. Ventilation primaire des canalisations verticales d’évacuation...........................................37
4.2.2. Ventilation secondaire des branchements d’évacuation......................................................38
4.3. Nature des canalisations pour l’évacuation des eaux usées et leur mise en œuvre....................38
4.3.1. Canalisation en fonte...........................................................................................................38
4.3.2. Canalisations en amiante-ciment........................................................................................39
4.3.3. Canalisation en plomb.........................................................................................................40
4.3.4. Canalisation en acier...........................................................................................................40
4.3.5. Canalisations en grès vernisse............................................................................................40
4.3.6. Canalisations en pvc...........................................................................................................41
4.4. Dimensionnement des canalisations d’évacuation.....................................................................42
4.4.1. Evacuation des eaux usées...................................................................................................42
4.4.2. EVACUATION DES EAUX PLUVIALES........................................................................44
4.5. Dimensionnement fosse septique et puits perdu []......................................................................45
4.5.1. Généralités..........................................................................................................................45
CHAPITRE 5 : PRESENTATION DU SITE.........................................................................................48
5.1. LOCALALISATION.................................................................................................................48
5.2. Etat du réseau existant................................................................................................................49
CHAP 6 : DIMMENSIONNEMENT DES OUVRAGES.....................................................................51
6.1. Introduction................................................................................................................................51
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6.2. Evaluation de la population........................................................................................................51


6.3. La demande en eau.....................................................................................................................52
6.3.1. La dotation [].........................................................................................................................52
6.3.2. Consommation pour les usagers..........................................................................................52
6.3.3. Reserve d’incendie...............................................................................................................52
6.4. Dimensionnement proprement dit des différents ouvrages.........................................................55
6.4.1. Choix et Calcul des Réservoirs...........................................................................................55
6.4.2. Réseau d’alimentation en eau potable.................................................................................60
6.4.3. Modélisation du système par EPANET.............................................................................75
6.4.4 Tableau Comparatif..............................................................................................................77
6.5. Collecte et évacuation des eaux.................................................................................................79
6.5.1. Evacuation des eaux usées.............................................................................................79
Pour le bloc sanitaire 2, nous allons appliquer le même raisonnement fait au premier, vu que nous
disposons les mêmes nombre d’appareils sanitaire des différents niveaux du bâtiment...............83
6.5.2. Evacuations des eaux pluviales............................................................................................83
6.6. Devis pour les travaux de Plomberie...........................................................................................89
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.......................................................................................92
Références Bibliographiques..................................................................................................................94
ANNEXES................................................................................................................................................I
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INTRODUCTION

1. Problématique

Depuis belle lurette, la présence de l’eau a toujours été une condition


fondamentale de l’implantation des communautés humaines dans le monde. Sa disponibilité
constitue un des principaux facteurs d’essor des civilisations, que ce soit pour l’irrigation, le
transport maritime ou fluvial, la production d’énergie, ou la consommation domestique et
industrielle en particulier [1].

De ce fait, les conditions de vie ayant évoluées, les modes de constructions et les
impératifs du logement ont conduit aux conceptions de grands ensembles avec toutes les
conséquences qu’elles impliquent.

Et nous notons que l’appareillage et les matériels se sont perfectionnés et sont de


plus en plus complexes, si bien qu’il n’est plus pensable de réaliser ou encore moins de
concevoir dans l’empirisme. Cependant, Les nouvelles techniques de construction tendent de
nos jours à fournir confort et sécurité aux différents usagers des locaux.

Ainsi dans la mécanique du bâtiment, le volet plomberie revêt un caractère


exceptionnel dans la mesure où, la gestion de l’eau au sein du bâtiment a entamé une mutation
profonde depuis une quinzaine d’années et nous avons retenu qu’à la fin du siècle dernier, un
bâtiment urbain ne constituait qu’un élément passif d’un ensemble des réseaux techniques
structurés à l’échelle de la ville : point d’usage du réseau d’adduction, entrée du réseau
d’évacuation des eaux usées et contributeur au réseau de drainage des eaux pluviales [0].

Cependant, La satisfaction des exigences de confort et de l’hygiène s’intensifie et


conduit le maitre d’œuvre à prévoir des extensions de l’installation et de distribution dès le
début de l’étude et ceci dans un but de résoudre de manière efficiente les multiples problèmes
d’ordre hygiéniques techniques esthétiques et économiques qui se posent.

Par ailleurs, les installations sanitaires, donc en premier lieu, les réseaux de
distribution d’eau doivent être bien calculés et dans le respect des normes et des règlements en
vigueur mais le problème de la distribution d’eau ne se résout pas de façon mathématique
rigoureuse. Les paramètres sont très variables.

Aussi il convient de signaler que les débits des appareils et notamment des
robinetteries sont différents les uns des autres suivant les fabrications et leurs pertes de
charges encore que les pressions de distribution ne sont pas constantes et montrent des écarts
très grands aux différentes heures de la journée, et sont tributaires de la nature des tuyaux
utilisés.

1
François Anctil ; Jean Rousselle et Nicolas Lauzon : Hydrologie_Cheminement de l’eau, Presses
internationales Polytechniques, 2005, 2 p

0
Bernard de Gouvello : Le bâtiment, coproducteur de la gestion durable de l’eau en ville, Article,1 p.
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D’où, les réseaux de plomberie bien conçus sont indispensables pour que les
installations soient efficaces, sures et adaptées aux différents usages prévus. C’est ainsi que
les ingénieurs d’études, les plombiers sont responsables de la transposition des plans
architecturaux en dessin de construction, en tenant compte de l’intégrité des structures et du
respect des normes des constructions de plomberie [0].

Le présent travail s’intègre dans l’optique d’apporter une bonne gestion optimal
de l’eau aux usagers du bâtiment, tout en assurant l’hygiène et le confort sanitaire.

2. Objectif du travail

Ce travail vise l’amélioration du niveau d’hygiène et confort aux usagers de


l’immeuble SANKURU abritant l’administration centrale de la Direction Générale des
Douanes et Accises (DGDA en sigle) mais aussi de rendre la vie saine en société tout en
satisfaisant les exigences fondamentales en matières sanitaires et biologiques de l’être
humain.

3. Méthodologie utilisée

Selon MULUMA MUNANGA , toute recherche ou application de caractère


scientifique en sciences, doit comporter l’utilisation des procédés opératoires rigoureux, bien
définis transmissibles , susceptibles d’être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
adaptées au genre des problèmes en cause, ce sont des méthodes et des techniques.

Ainsi dans le cadre de ce travail de fin d’études, nous procéderons dans les lignes
qui suivent de la manière suivante par :

- La recherche et La compilation de la bibliographie ;


- La recherche sur Internet, notamment l’utilisation des livres électroniques ;
- Les relèvements dudit bâtiment afin d’en disposer des plans architecturaux ;
- Les analyses détaillées du réseau ;
- L’estimation de la demande en eau partant des appareils sanitaires de l’immeuble ;
- La simulation avec logiciel EPANET ;
- La rédaction d’un rapport scientifique/technique contenant textes et supports
graphiques à l’aide des logiciels appropriés entre autres WORLD, EXCEL,
AUTOCAD.

4. Subdivision sommaire du travail

Outre l’introduction et la conclusion, le travail est subdivisé en deux parties à savoir :

1. Les généralités sur la plomberie sanitaire comprenant 4 chapitres :


- Le premier chapitre est consacré aux réseaux des distributions d’eau ;

0
Organisation Mondiale de la Santé : Sécurité sanitaire de l’eau dans les bâtiments, juillet 2011, 22 p.
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- Le deuxième chapitre se rapporte aux réseaux intérieurs de distribution d’eau ;


- Le troisième chapitre se rapporte sur les équipements et les appareils sanitaires ;
- Le quatrième chapitre traite les réseaux d’évacuations des eaux usées.
2. Application avec 2 chapitres, répartis comme suit :
- Le cinquième chapitre est consacré à la présentation de l’immeuble de la Direction
Générale des Douanes et Accises ;
- Le sixième chapitre traite le dimensionnement des ouvrages (réseau d’adduction,
réseau d’évacuation des eaux usées et pluviales).
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PREMIERE PARTIE :

GENERALITES SUR LA PLOMBERIE SANITAIRE


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CHAPITRE 1 : RESEAU DE DISTRIBUTION

1.1. Introduction

L’étude du réseau d’eau met en lumière l’état physique du réseau, c’est-à-dire


l’état des canalisations (Vétusté, réparations à effectuer, etc.) mais également les
informations liées à la gestion de la ressource, la gestion des flux, la gestion financière du
réseau d’eau, le prix pratique pour la fourniture d’eau potable, ou pour la collecte d’eaux
usées.

C’est ainsi la préoccupation première de l’ingénieur consistera à évaluer les


volumes d’eau à fournir à une agglomération pour satisfaire à ses besoins actuels et à venir.
En plus de la consommation elle-même, rappelons que l’ingénieur doit tenir compte des
divers besoins domestiques, industriels et commerciaux, ainsi que les besoins de la protection
contre les incendies en vue de concevoir un réseau de distribution approprié.

Dans ce chapitre, nous présenterons les moyens dont l’ingénieur dispose pour
réaliser ce travail d’analyse et de conception, ainsi les besoins auxquels un réseau de
distribution doit satisfaire.

1.2. Définition [0]

Le réseau de distribution d’eau potable est un ensemble de conduites


interconnectées fonctionnant sous pression, et qui assurent l’alimentation de la ville à partir
des réservoirs. A cela, il faut ajouter les accessoires du réseau qui permettent une bonne
exploitation et un bon entretien de ce dernier. Parmi ceux-ci on peut citer les vannes de
sectionnement, les vannes de réduction de pression, les poteaux d’incendie, les compteurs, les
ventouses etc.

Le système d’alimentation de ce réseau doit permettre de fournir le débit de


consommation variable à une pression relativement constante. Le réseau d’alimentation en
eau potable doit présenter une bonne sécurité d’approvisionnement de toutes les parties de
l’agglomération.

Ceci implique un bon maillage du réseau et la pose de vannes de sectionnement.


Ainsi, il serait possible d’isoler un tronçon du réseau tout en maintenant l’alimentation dans
les conduites voisines.

La modélisation se fera tout en vérifiant que le dimensionnement du réseau


permettra d’avoir une pression d’au moins 1 bar à chaque nœud et une vitesse comprise entre
0,6 m/s et 2,5 m/s dans tout le réseau de distribution.

0
Prof Docteur. MAKOKO : Cours de Genie sanitaire p11. 2006
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1.3. L’ossature des réseaux [0]

1.3.1. La classification des réseaux

Le système de distribution est souvent décliné en sous réseaux afin de subdiviser


ses fonctions principales pour améliorer ses performances. Le choix des conduites composant
chacun de sous réseaux dépend des débits en cause, de la taille du réseau et de l’importance
du maillon de conduite dans le fonctionnement du système.

Le réseau primaire est constitué des conduites qui desservent principalement les
zones de distribution.

Les conduites primaires sont celles qui ont les plus grands diamètres. Le choix des
conduites dites primaires est consécutif à l’étude de sensibilité des conséquences de leur
défaillance sur la qualité et la continuité de service. Il faut alors minimiser les points de
faiblesse sur ces conduites. C’est pourquoi le réseau primaire ne comporte pas de points de
livraison.

L’ensemble des conduites secondaires forme le réseau secondaire dont le rôle est
d’assurer la répartition des débits à l’intérieur d’une zone de distribution. Les dispositifs de
défense contre l’incendie y sont connectés et les raccordements des points de livraison y sont
tolérés.

L’ensemble des conduites tertiaires transporte et distribue de l’eau aux usagers.


C’est sur ces conduites que sont installés la plupart des points de livraison : branchements
privés, bornes fontaines.

Les différents sous réseaux d’un système de distribution sont agencés sous la
forme d’un réseau ramifié, un réseau maillé ou la combinaison des deux.

1.3.2. Le réseau ramifié ou étoile

Un réseau ramifié est un réseau construit sous la forme d’arbre allant des
conduites primaires aux conduites tertiaires. L’écoulement s’y effectue de l’amont vers l’aval
dans les conduites normales de fonctionnement. Il est adapté aux réseaux de faible densité des
points de livraison et une continuité de service peu exigée. D’un coût relativement bas à
l’investissement , cet avantage par rapport au réseau maillé s’estompe avec les désavantages
liés aux pertes de charge élevées du système, l’apparition des zones mortes en cas d’arrêt ou
de baisse de consommation, la création de grandes zones d’interruption de la fourniture d’eau
en cas de défaillance . La sécurité du service est mal assurée et les frais de pompage sont
relativement peu élevés par rapport à un réseau maillé rendant un service équivalent.

Cette structure est caractérisée par une alimentation à sens unique. Tout tronçon
qui doit être mis hors service entraine la mise hors service de toutes les conduites en aval. Ce

0
PROF Docteur. FUAMBA : Cours d’Hydraulique Urbaine. 2014
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réseau présente moins de facilité dans l’exploitation et l’entretien. Il est inusité pour les
grandes agglomérations.

1.3.3. Le réseau maille

Un réseau maillé est un réseau de conduites dont la plupart des extrémités des
tronçons sont connectées pour former les mailles. Les points de rencontre des conduites sont
des nœuds.

Le sens de l’écoulement de l’eau à l’intérieur des mailles dépend fortement de la


demande. Il n’y a pas de zones mortes tant qu’il y a un minimum de consommation ; ce qui
contribue à préserver la qualité de l’eau. Chaque point du réseau maillé peut être alimenté par
deux nœuds. En raison de ces deux degrés de liberté, la sécurité dans la distribution et la
qualité du service sont plus grandes .En cas de rupture de conduite, l’interruption de service se
limite à la portion de réseau concernée, isolée par deux ou trois vannes. Son coût de
construction est relativement élevé par rapport au réseau ramifié.

Ce type de réseau offre des avantages hydrauliques particulièrement intéressants


puisqu’il permet l’alimentation en un point par plusieurs directions.

On peut ainsi isoler une conduite tout en maintenant l’alimentation dans les
canalisations situées en aval de celle-ci réduisant ainsi au minimum la surface privée d’eau.

1.3.4. Le réseau mixte

C’est un réseau intermédiaire comportant à la fois les deux types cités ci-haut, Il
offre globalement les mêmes avantages hydrauliques que le réseau maillé.

Cependant grâce à la réduction des pièces spéciales utilisées au niveau des


intersections telles que les croix et les Tés, on aboutit généralement à des coûts de
construction moins élevés que précédemment.

1.4. Le trace du réseau de distribution [0]

L’objectif du tracé du réseau de distribution est d’assurer l’accès du réseau aux


usagers dans des conditions économiques optimales tout en prévenant les difficultés
d’exploitation et d’entretien. Les principes du tracé d’un réseau sont les suivants :

 Fonctionnement hydraulique simple et efficace ;


 Continuité en service en évitant la création de points de faiblesse ou en
prévoyant des alternatives en cas de rupture ;
 Optimisation de la longueur du réseau par le choix des rues devant recevoir les
conduites et le choix de leur emplacement dans les rues ;

0
Makengo Grace : Etude du reséau d’alimentation en eau potable et d’évacuation des eaux usées dans
l’immeuble du gouvernement de la RDC, p.5 , 2014
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 Equipement minimum afin de faciliter la maitrise du réseau et son entretien :


vannes, vidanges, ventouses…etc.

1.5. Méthode d’alimentation du réseau [4]

Le réseau d’un immeuble est un ensemble de conduites interconnectées


fonctionnant sous pression.

Il faut donc un système d’alimentation de ce réseau qui permette de fournir le


débit de consommation variable à une pression relativement constante. Il existe plusieurs
façons de réaliser cette alimentation, dont voici les principales :

1.5.1. Distribution Gravitaire

La distribution est entièrement gravitaire lorsqu’elle se fait à partir d’un stockage


qui domine hydrauliquement tout le réseau. La pression de service est atteinte ou dépassée sur
l’ensemble des zones sans l’intervention d’une machine élévatoire.

1.5.2. Le refoulement distributif

Le refoulement distributif est adopté dans le cas où le stockage serait inexistant ou


qu’il se situe à l’opposé de la source d’eau potable, obligeant à traverser toute la localité pour
joindre les deux installations. Ce sont les pompes qui assurent les pressions de service.

1.5.3. Le pompage à la demande

Une station de pompage fonctionne à la demande lorsque son débit varie en


fonction des besoins en eau et de la pression à satisfaire à l’aval. Ce type de pompage est
utilisé pour optimiser le bilan énergique des systèmes AEP et respecter les pressions
nominales des conduites de refoulement. Trois configurations fondamentales sont souvent
rencontrées :

1.5.3.1. Le renforcement à partir d’un ouvrage de mise en pression

Le changement des conditions de fonctionnement hydraulique du réseau dû à une


augmentation de demande ou une extension peut avoir pour conséquence l’apparition des
zones où la pression est inférieure à la pression de service. La création d’un pompage à la
demande au pied de l’ouvrage de mise en pression peut être une réponse appropriée.

1.5.3.2. Le renforcement à partir d’une source secondaire

Il est possible de créer une station de pompage à la demande à partir d’une source
secondaire pour couvrir les pointes de la demande. Elle permet dans le même temps de
maintenir la pression de service.
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1.5.3.3. La surpression en ligne

Les stations de surpression en ligne permettent de relever le niveau piézométrique


à l’amont des zones à desservir. Elles peuvent être installées :
 En remplacement d’un ouvrage de mise en pression (réservoir surélevé) dont la
réalisation est jugée onéreuse sur le plan économique ;
 A la sortie d’un ouvrage de mise en pression ;
 En ligne sur une conduite de distribution.

CHAPITRE 2 : LES RESEAUX INTERIEURS DE DISTRIBUTION D’EAU [0]

2.1. Rappel Théorique et Terminologie

 Branchement d’eau général : conduite amenant de l’eau du réseau public jusqu’au


compteur ou robinet d’arrêt général ;
 Compteur général : compteur placé sur le branchement d’eau général enregistrant la
totalité de la consommation de ce branchement ;

07
Pierre Dessers Ingénierie Thermique- Coordination sécurité
P a g e | 10

 Ceinture principale ou conduite principale : tuyauterie d’allure horizontale partant


du compteur général ;
 Colonne montante : tuyauterie verticale desservant les étages ;
 Rampe d’alimentation : tuyauterie horizontale partant de la colonne montante et
alimentant les appareils sanitaires ;

Dans les immeubles collectifs le compteur divisionnaire est placé à l’origine de


cette canalisation.
 Robinet d’arrêt général : robinet placé sur le branchement d’eau général et
commandant l’arrivée de l’eau de tous les bâtiments desservis ;
 Robinet d’arrêt : robinets placés sur les différents éléments décrits ci-dessus. Ils
permettent d’isoler les différents parties de l’installation ;

Les robinets d’arrêt doivent être placés aux endroits suivant :

1. origine de la ceinture principale ;


2. pieds des colonnes montantes ;
3. départ de rampe d’alimentation ;
4. à côté et avant le compteur général.

 Conduite d’alimentation : tout tuyau transportant l’eau du compteur ou du robinet


d’arrêt général jusqu’à un appareil d’utilisation ;
 Nourrice : renforcement du diamètre d’une tuyauterie d’alimentation d’eau, sur
laquelle sont groupes des prises partielles d’alimentation de divers services, ainsi
que leurs robinets d’arrêt et de vidange, afin de centraliser en un point la manœuvre
des robinets d’arrêt et de départ.
 Anti-bélier : dispositif situé généralement au point le plus élevé d’une colonne
montante en vue d’atténuer les chocs produits par les brusques variations de
pression de l’eau.

2.2. Matériaux utilisables


Tableau 1: Tuyauteries utilisables pour les installations intérieures [7]

Matériaux métalliques Matériaux de synthèse


Acier galvanisé PVC PB

Cuivre PE PP

Inox PER PVCC


P a g e | 11

Acier galvanisé Cuivre Inox


Classe de pression PN 10 PN 10 PN 10
Classe de températures 60° c max Pas de limite 100° c Pas de limite 100° c
Cintrer mécanique
Façonnage Cintrage mécanique avec machine à
cintrer à froid
Oui avec raccords galva et
Assemblage par filetage/
complétement Non Non
taraudage
d'étanchéité
Assemblage par brasure Oui (métal d'apport
Non Non
tendre exempt de plomb)
Assemblage par soudage ou
soudobrasage avec argent ou Non Non Non
métal +800° c
Raccords « union»
Assemblage avec raccords
uniquement assemblés par Oui Oui
mécaniques
filetage des tubes
Assemblage par raccords
Non Oui Oui
sertis
Assemblages par brides Non Non Non

2.3. Dimensionnement des canalisations

2.3.1. Calcul de conduite

a. Point de puisage : condition de base pour qu’un robinet débite

Figure 1 : Point de puisage [7]

Pour que l’eau sorte du robinet (Qr) elle doit se trouver à une pression (Pr)
supérieure à la pression atmosphérique (Pa).

La nécessité d’avoir cette « surpression» explique le principe des bases de nos


réseaux de distribution, où la surpression est réalisée par les châteaux d’eau et/ou des pompes.
P a g e | 12

b. Points de puisage ; Débit minimal/Pression minimale

Pour qu’un robinet soit fonctionnel, il doit délivrer un débit minimal.

Etant donnée la relation entre le débit et la pression amont du robinet, le débit


minimal implique d’avoir en amont du robinet une pression minimale (Pr min)

c. Relation «pression compteur Pco» - «pression robinet Pr»

- Cas du robinet au même niveau que le compteur


 Robinet fermé

Figu
[7]
re 2 : Robinet fermé même niveau que le compteur

 Robinet ouvert

Figure 3: Robinet ouvert même niveau que le compteur [7]

 Cas du robinet plus haut que le compteur

Figure 4 : Robinet plus haut que le compteur [7]

 Robinet fermé
P a g e | 13

 Robinet ouvert

Lors d’un écoulement, la pression juste avant le robinet n’est plus égale à celle du
compteur, elle est diminué suite aux différentes pertes de pression dont :

a. Les pertes de charges, dues au frottement de l’eau contre les parois. Ces pertes étant :

 Proportionnelles
 au carré de la vitesse v et donc fonction du débit ;
 la longueur de la conduite (L) entre le compteur et le robinet ;
 la rugosité de la paroi de la conduite (f)
 Inversement proportionnelles au diamètre D

b. La différence de niveau entre les deux points : pgh

2.3.2. Principe de dimensionnement

Etant donné qu’il faut une pression minimale juste en amont du robinet, il est
donc absolument nécessaire de limiter les pertes de pression qui sont le résultat des
différences de niveau et de la perte de charge suite à l’écoulement de l’eau dans les conduites.

 Mais la différence de niveau est une donnée.


 Limiter les pertes implique donc la limitation des pertes de charges en jouant
sur les diamètres des conduites (D), les longueurs étant également une donnée
du problème (conception du bâtiment).

Dans la grande majorité des habitations unifamiliales et des bâtiments à 2 à 3


niveaux, on parvient à limiter, de façon acceptable, les pertes de charge en adoptant des
vitesses d’écoulement limitées lors de puisages de pointe (QP).

Ces vitesses (VC) sont :

 Dans les caves : 2 m/s pour toutes les conduites sauf pour le cuivre où la
vitesse max est de 1,5 m/s (risque d’érosion)
 Dans les colonnes montantes : 1,5 m/ s
 Dans les parties habitées : 1,2 m/s
P a g e | 14

En pratique il faut donc :

 Déterminer le débit de pointe dans les différentes sections du réseau ;


 Calculer les diamètres sur base des vitesses déterminées plus haut ;
 Vérifier la validité de l’approche et corriger éventuellement.

2.3.3. Débit de Conception [0]

Le débit Q est la quantité d’eau nécessaire au bon fonctionnement d’une


installation. Il y a deux méthodes pour calculer le débit nécessaire à une installation
domestique à savoir :

 Calcul estimatif : qui se base sur les critères de besoins journaliers des usagers
de l’immeuble.
 Calcul précis : qui se base sur la sommation des débits des bases des appareils
et multiplié par un coefficient de simultanéité, sachant qu’une installation
sanitaire se caractérise par son diamètre, son débit, sa pression, la vitesse de
circulation de l’eau et les pertes de charge du réseau.

La deuxième méthode est utilisée suivant la norme NFP 41-204, correspondant au


D.T.U. 60-11 (Documents techniques unifiés) que la plupart d’entreprises et bureau d’études
utilisent de nos jours, pour déterminer le débit de conception.

Pour la deuxième méthode le code de plomberie nous recommande de procéder


comme suit :

a) Calculer le débit de base


Le débit brut Qb d’une installation est la somme des débits de base de chaque
appareil en tenant compte de l’eau froide et l’eau chaude.
b) Calculer le débit probable

Le débit probable Q p est obtenu en multipliant le débit brut par le coefficient de


simultanéité y.

Le coefficient de simultanéité tient compte du fait que l’ensemble des appareils ne


seront pas ouverts en même temps.

Il est donné par la formule :

1
Y= (2.1)
√(X −1¿)¿

08
Jetly, Formation technique (pompes – réservoir – accessoires), p.3
P a g e | 15

Valable pour X>1 avec y le coefficient de simultanéité probable et X le nombre d’appareils.

Il faut cependant noter que ce coefficient de simultanéité varie suivant la nature


des bâtiments. Ainsi pour des types des bâtiments, on prévoit les majorations suivantes :

 Pour un casernement, on majore de 25% ;


 Pour un hôtel, on majore de 25% ;
 Pour une école (internat) , on majore de 15 à 20% ;
 Pour une usine, on majore de 15% ;
 Pour les hôpitaux, on majore de 15%.

2.3.4. Choix initial des diamètres des conduites

Avant de pouvoir simuler le comportement d’un réseau dans diverses situations de


consommation en eau, l’ingénieur doit pouvoir effectuer un premier choix en ce qui concerne
le diamètre et l’emplacement des conduites. Pour ce faire, il doit se fonder sur l’expérience
qui est ici d’un grand secours, en appliquant un certain nombre des principes et de normes qui
lui facilitent la tâche. Ces normes et ces principes sont les suivants :

 Les conduites dont le diamètre est inférieur à 150 mm ne sont autorisées que si
on ne doit pas assurer la protection contre les incendies ;
 La tuyauterie doit être conçue de façon à minimiser les pertes de charges, à
éviter toute contamination de l’eau pompée, à être protégée contre les coups de
bélier et avoir des joints étanches ;
 La vitesse d’écoulement de l’eau en période normale d’utilisation doit osciller
entre 0,8 et 2 m/s ;
 La vitesse minimale au période de faible de consommation, par exemple la nuit,
ne devrait pas être inférieure à 0,3 m/s ;
 La pression minimale dans un réseau servant à la protection contre les incendies
est de 150kPa ;
 La pression maximale à l’entrée d’un bâtiment ne doit pas excéder 500kPa.

C’est la simulation du comportement du réseau qui permet d’évaluer ces choix


initiaux. De la sorte, si, en certains endroits, on découvre que les pressions sont trop élevées
ou trop faibles ou si, dans certains tronçons de conduites, on constate que les vitesses sont
trop élevées ou trop faibles, on apporte des correctifs aux choix initiaux et on effectue de
nouvelles simulations, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on trouve une solution finale.

2.3.5. Calcul des pertes de charges [0]


Un réseau de distribution est formé par un ensemble de canalisations raccords, de
robinets de puisage et leurs accessoires. Ils affluent sur le réseau de par leurs particularités.

09
RIADH BEN HAMOUDA, Notions de Mécaniques des Fluides, Centre de Publication Universitaire, p.90,
octobre 2008.
P a g e | 16

Ainsi distinguera- t- on les pertes de charges linéaires (canalisations) et les pertes


de charges singulières (coudes, tés, robinetterie, compteurs, opercules).

2.3.5.1. Les pertes de charges linéaires

Les pertes de charges linéaires représentent les pertes d’énergies dues aux
frottements visqueux du fluide le long d’une conduite de section constante. Ils se rencontrent
aussi bien dans les tuyaux lisses que dans les tuyaux rugueux.

Tout déplacement de matière en contact avec un contenant immobile nécessite une


dépense d’énergie pour vaincre les résistances de frottement :

 Entre le fluide et les parois qui le contiennent ;


 Entre les filets du fluide.

Le calcul des pertes de charge dans le réseau fait usage des formules de White-
Colebrook et de Darcy-Weissbach avec une rugosité de la conduite Ks= 0,07 mm (conduite
neuve) ou Ks = 2 mm (conduite incrustée en service).

1 ks 2 ,51
=¿- 2,03 log ( + ) (2.2)
√λ 3 ,7 D Re √ λ
2
LV
J= λ (2.3)
2g D
Avec :
λ : Coefficient de perte de charge linéique (sans unité)
V : Vitesse du fluide en m/s
D : Diamètre intérieur en m
Re : Nombre de Reynold (sans unité)

2.3.5.2. Les pertes de charges locales

Quand la conduite subit de brusque variation de section ou de direction, il se


produit de pertes de charges dites singulières, elles sont généralement mesurable et font partie
des caractéristiques de l’installation.
2
V
On les exprime par : J s =- K s (2.4)
2

Où S : indice de l’accident de forme de la conduite

K s : Coefficient de pertes de charges il dépend de la nature et de la géométrie de l’accident de


forme (sans unité).

Les valeurs de K s sont données par les constructeurs dans leurs catalogues.
P a g e | 17

2.3.5.3. Etapes de calcul

 Faire un schéma isométrique ou unifilaire de l’installation concernée : EF ou EC et y


indiquer les hauteurs et les longueurs ;
 Identifier les différents tronçons ;
 Faire un tableau où la 1ère colonne reprends ces différents tronçons, la 2ième la
désignation des appareils, la 3ième le nombre des robinets pour chaque appareil, etc. ;
 Déterminer le débit en chaque point de puisage ;
 Déterminer pour chaque tronçon le débit brut ( ∑ Q r), reprendre cette valeur dans le
tableau (4ième colonne) ;
 Calculer le coefficient de simultanéité ;
 Indiquer dans le tableau la vitesse de conception (6ième colonne) ;
 Calculer le débit probable (Q p) par la formule approprié et reporter également ces
valeurs dans le tableau (7ième colonne)
Q p= y × ∑ Qr(2.5)
 Calculer le diamètre intérieur des sections :

Q probable 0,5
∅ ic =35 ,7 ×( ) (2.6) en mm ;
V

Où Q p en l/s et v (= 1 ou 1,5 ou 2) en m/s ; noter les ∅ i c dans le tableau (8ième colonne)

 Choisir un tube du commerce avec un diamètre intérieur ∅ i ≥ ∅ic ;

 Calculer la vitesse v qu’on aura dans la section avec ∅ i :


QP
V= 1274,5 × 2 en m/s (9ième colonne) (2.7);
∅i
 Contrôler le dimensionnement.

2.3.5.4. Contrôle du dimensionnement

Pour que l’installation soit satisfaisante, il faut que le point le plus éloigné du
compteur (qui est égal au robinet le plus défavorisé) ait, lors de la consommation de pointe,
encore une pression suffisante Pr ≥ Pmin(cfr tableau ci-dessous)

Cette pression ( Pr ) = la pression au compteur (Pco) moins les pertes de pression ;

Pertes suite aux différences de niveau : Ph

Pertes de charge dans le compteur, filtres,…. Pz ;

Pertes de charges dans les conduites : ∆ P .


P a g e | 18

Tableau 2: Débit et pression de fonctionnement minimal des appareils [7]

Pression
Point de puisage Débit EF (l/s) Débit EC(l/s) Température °c
minimale (bar)
Lavabo, lave-main, bidet 0,04 0,06 40 0,5
Robinet de chasse 0,1 / EF 0,5
Evier 0,02 0,18 55
Douche 0,08 0,12 40 1
Lave-linge, lave-vaisselle 0,2 / EF 1
Baignoire 0,16 0,24 40 1
Robinet de chasse d'urinoir 0,3 / EF 1
Robinet de jardin / garage 0,8 / EF 0,5

2.3.5.5. La Pression origine de l’eau [0]

Elle dépend du niveau et de l’éloignement du point de piquage par à la source. En


règle générale, la valeur de la pression origine est fournie par la Société de Distribution (en
l’occurrence la REGIDESO)

Si la pression est faible, il devient nécessaire de faire appel à un ou plusieurs


suppresseurs.

Si la pression est trop forte, il devient nécessaire d’introduire dans le réseau un ou


plusieurs réducteurs de pression (cas des étages inférieurs des immeubles à grandes hauteurs).

Enfin, pour un bon fonctionnement du réseau, il est consigné une pression


comprise entre 2 ou 3 bars dans les canalisations. Ce qui signifie que l’installation disposera
de cette marge pour équilibrer les pertes de charge et conserver comme le prescrit le
code ,une pression résiduelle de 2 bars au-dessus du dernier robinet.

2.4. Les Pompes [0]

Les pompes sont des appareils permettant un transfert d’énergie entre le fluide et
un dispositif mécanique. Suivant les conditions d’utilisant, ces machines communiquent au
fluide soit principalement de l’énergie potentielle par accroissement de la pression en aval,
soit principalement de l’énergie cinétique par la mise en mouvement du fluide.

Une pompe permet ainsi de vaincre entre les deux extrémités d’un circuit :

 Une différence de pression


 Une différence d’altitude

0
LUKUTE TSCHONGA Lazare : Problèmes d’adduction d’eaux et évacuation d’eaux usées aux Cliniques
Universitaires de KINSHASA, p.15, 2014.
0
Prof Docteur. LUBUNGA PENE SHAKO : Pompes et Stations de Pompage, Kinshasa, p.16, 2016
P a g e | 19

 Une perte de charge due à la longueur de la canalisation et à ses divers accidents


(coudes, vannes, turbines, etc.)

2.4.1. Caractéristiques importantes des pompes

a. Le Débit

Le débit q v fourni par une pompe centrifuge est le volume refoulé pendant l’unité
de temps. Il s’exprime en mètres cubes par seconde (m 3/s) ou plus pratiquement en mètres
cubes par heure (m3/h).

b. La Hauteur manométrique

On appelle hauteur manométrique H d’une pompe, l’énergie fournie par la pompe


par unité de poids du liquide qui la traverse.

La hauteur manométrique varie avec le débit, elle est représenté par la courbe
caractéristique H=f(Q) de la pompe considérée (fournie par constructeur)

c. Rendement

Le rendement η d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (puissance


hydraulique) communiqué au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la pompe (en bout
de l’arbre) ou par le groupe (aux bornes du moteur).

Le rendement de la pompe varie avec le débit et passe par un maximum pour le


débit nominal autour duquel la pompe doit être utilisée.

2.4.2. Couplage des pompes

2.4.2.1. Pompes débitant en série

Un même réseau peut être alimenté par plusieurs pompes. Si celle –ci sont en
série, la caractéristique de l’ensemble des pompes s’obtient en additionnant les hauteurs pour
un même débit.

Q=Q i=cte H=∑ H i (2.8)

Ce groupement permet d’augmenter la hauteur. Il s’impose lorsqu’aucune des


pompes prises séparément ne peut débiter sur le circuit. Il doit être réservé pour les grandes
hauteurs (faibles débits). Dans la pratique, le montage en série des pompes centrifuges est
fréquemment réalisé, notamment dans la mise en relais d’un groupe immergé sur l’aspiration
d’une pompe de surface.

Cette disposition est utilisée, soit en vue de l’exploitation d’un forage profond,
soit en cas de baisse excessive du niveau de pompage dans un puits.
P a g e | 20

2.4.2.2. Pompes débitant en parallèles

Pour augmenter le débit en couple la pompe en parallèle. La caractéristique


s’obtient en additionnant les débits pour une hauteur constante.

Q=Q 1+Q2 +Q3 +…+ Qi ; H=H i=Cte (2.9)

Dans le cas des courbes ascendantes sans maxima, il y a aucune difficulté. Si les
pompes sont différentes, il faut au besoin tenir compte des fonctionnements pour éviter que le
débit ne puisse s’inverser dans une des pompes (Clapet de retenue). SI les courbes de
fonctionnement présentent un maximum, le fonctionnement en parallèle présente une
instabilité fondamentale.

Cette disposition, qui est extrêmement fréquente, se rencontre dans multiples


installation ayant pour objet d’assurer, soit un service continu, soit un débit important, soit
encore les deux à la fois. A cet effet, on peut utiliser, le cas échéant, des pompes des
caractéristiques identiques ou non, susceptibles de débiter simultanément ou isolement, selon
les exigences de service, dans une unique conduite de refoulement.

2.5. Coup de bélier [0]


2.5.1. Généralités

Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la


variation brusque de la vitesse d'un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une
vanne, d'un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe.
Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit
caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait
de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place
d'un anti-bélier.

Dans les installations sanitaires, les phénomènes coup de bélier se produit lors de
la fermeture rapide, sur une canalisation de l’installation, d’un mitigeur, d’une électrovanne,
d’une vanne à sphère, etc. La rapidité de la manœuvre provoque une brusque variation de la
pression de l’eau (surpression), dont l’onde se propage dans les canalisations. La perturbation
part du dispositif de coupure, à l’amont, se répercutant contre les autres dispositifs ou courbes
de l’installation et s’étendant vers l’aval en s’amortissant progressivement. La surpression va
s’ajouter à la pression déjà existante dans la canalisation pouvant provoquer à la longue :

- Rupture des conduites, réservoirs ou flexibles ;


- Usure des joints, des soudures de raccordements et des appareils sanitaires ;
- Détérioration des dispositifs de coupure, clapet anti-retour et de régulation ;
- Bruits importants et fortes vibrations dans les canalisations et les cloisons.

0
www.wikipédia.fr/ coup de bélier
P a g e | 21

2.5.2. Causes et Conséquences du Coup de bélier

Les origines sont diverses, elles sont dues à :

- La fermeture brusque d’une vanne ou clapet ;


- L’ouverture brusque d’une vanne ;
- Le démarrage et l’arrêt brusque d’un groupe motopompe en cas de coupure de
l’électricité.

Le coup de bélier est une onde de choc capable de développer des surpressions et
dépressions pouvant atteindre des valeurs très élevées ( pressions atteignant plusieurs fois les
pressions de service) qui engendrent les fatigues de tuyauteries , brides , soit même la
détérioration de divers appareils ( tels que les manomètres , etc.) ou provoquer leur
éclatement.

2.5.3. Moyens de prévention

Les coups de bélier peuvent être à l'origine d'accidents, mais le plus souvent, cela
se limite à une rupture de tuyauteries ou du matériel qui y est raccordé. Les lignes transportant
des fluides dangereux bénéficient d'une attention toute particulière lors de la conception, de la
construction et de l'exploitation.
Les éléments suivants permettent de diminuer ou supprimer les coups de bélier:

- Réduire la pression de l'alimentation en eau, par l'installation d'un régulateur de


pression.
- Réduire la vitesse du fluide dans la tuyauterie. Afin de réduire l'importance du coup
de bélier, certains guides de dimensionnement recommandent une vitesse égale ou
inférieure à 1,5 m/s.
- Installer des robinets avec une vitesse de fermeture lente.
- Utiliser des procédures d'ouverture et de fermeture sur une installation.
- L'installation d'une bouteille anti-coup de bélier, également appelée bouteille anti-
pulsatoire ou anti-bélier.
- Mettre en place une chambre d’équilibre.
- Réduire les longueurs de tuyauterie droite par des coudes ou des lyres de dilatation,
les coudes réduisant l'influence des ondes de pression.
- Employer des éléments de tuyauterie conçus pour des pressions élevées (solution
coûteuse).
- Installer un volant d'inertie sur la pompe.
- Installer un by-pass de la pomperie.
- Utiliser une vanne automatique de pompage pour les pompes.
P a g e | 22

CHAPITRE 3 : EQUIPEMENTS ET APPAREILS SANITAIRES

3.1. Introduction0

L’homme, pour satisfaire ses besoins hygiéniques ou culinaires dans le logement a


besoin d’eau.

Il est ainsi à sa disposition plusieurs appareils qui se différencient par leur forme,
mais surtout par la sensation de confort qu’on éprouvera quand on a envie de faire une activité
précise.

L’eau est un facteur de confort dans un logement et toute installation sanitaire


comprend les éléments suivants :

 Dans la cuisine : évier, lave-vaisselle


 Dans le cabinet d’aisance : w.-c.
 Dans la salle d’eau : lavabo, bain, bidet

Cependant une détermination adéquate des besoins en eau doit tenir compte des
besoins actuels et futurs. Une telle précision dès le stade de la conception préliminaire permet
quelques fois des économies considérables au niveau de la réalisation des travaux.

Tableau 3 : Débit de base des appareils [0]

Désignation de l’appareil norme NF P.41 204 Débit (litre / seconde)


Lavabo 0,1
Lavabo collectif par jet 0,05
Douche (eau froide ou mélange) 0,25
Poste d’eau 0,15
W.C avec réservoir de chasse 0,1
W.C avec robinet de chasse 1,5
Urinoir avec réservoir de chasse 0,005
Urinoir avec robinet de chasse 0,1

0
Mémoire PAPA OMOR DIOP et OMAR THIAM : Conception d’un logiciel de dimensionnement d’un réseau
d’alimentation en eau potable d’un bâtiment, juin 2000, 14 p.
0
Mémoire PAPA OMOR DIOP et OMAR THIAM : Conception d’un logiciel de dimensionnement d’un réseau
d’alimentation en eau potable d’un bâtiment, juin 2000, 14 p.
P a g e | 23

3.2. Equipements0

Une installation sanitaire se compose d’éléments très divers dont il faut connaitre
les caractéristiques avant de les mettre en œuvre. Parmi ces éléments nous avons :

3.2.1. Les Conduites

La conduite constitue l’ouvrage principal d’un réseau. Elle peut être cylindrique
ou ovoïde, préfabriquée le plus souvent. Les parties de la canalisation exposées aux chocs
doivent être protégées ou exécutées en matériaux résistants.

3.2.2. Les tubes et les tuyaux

Ces deux mots désignent un canal ou conduit tubulaire destiné à laisser passer
intérieurement un liquide, de la vapeur, de l’air, des gaz, des fumées, un conducteur électrique
etc.

La forme la plus courante est celle d’un cylindre creux mais d’autres profilés
creux peuvent être utilisés.

Les tubes ou tuyaux peuvent être réalisés en différents matériaux : acier, cuivre,
plomb, aluminium, fonte, verre, terre-cuite, grès fibrociment, matières plastiques etc.

Un tube peut avoir des nombreuses applications, aussi la première chose à faire
est-elle de définir son utilisation.

- Transport des liquides ou gaz ;


- Ossature pour la construction ;
- Exécution de mobilier tubulaire.

Le concepteur pour fixer son choix doit tenir compte de nombreux facteurs tels que : la nature
du fluide à véhiculer et du milieu ambiant ; la corrosion chimique et la corrosion
atmosphérique.

3.2.2.1. Différents types de tuyaux et les Joints

a) Les tuyaux en acier


Les conduites en acier sont les plus utilisées dans le réseau de distribution d’un
logement.

0
Mémoire Grace Makengo : Etude du réseau d’alimentation en eau potable et évacuation des eaux usées dans
l’immeuble du gouvernement de la RDC, 2014, 10 p.
P a g e | 24

Figure 5 : Tuyau en acier

Source : Google/ fr.123rf.com

On distingue plusieurs types :

 Les tuyaux en acier pour l’extérieur

Les tuyaux en acier peuvent être livrés en grandes longueurs (jusqu’à 12ml)
permettant de réduire le nombre de joints.

Les canalisations en acier sont protégées par un ruban de fonte trempé dans du
bitume chaud et enroulé autour du tuyau. La protection des conduites non enterrées peut se
faire par une peinture spéciale.

 Les tuyaux en acier filetable

Ces tubes sont les plus utilisées pour les canalisations intérieures. La jonction de
ces tubes se fait par raccords filetés.

 les tubes en acier étiré mince non filetable

Ils s’assemblent par brides ou soudure ou bien par raccords spéciaux à souder par
brasure.

La protection de ces tubes en acier pour les installations intérieures sera réalisée
par galvanisation chaud ou à froid pour les locaux humides.

a.1. Les différents types de joints


Les différents types de joints peuvent être utilisés pour l’assemblage des tubes en
acier. Parmi les plus utilisés on peut citer :

 Les joints mécaniques : Ils résistent à des pressions allant jusqu’à 25 bars et
permettent dans n’importe quel angle une déviation de 4 à 5’ des tubes assemblés.
P a g e | 25

 L’assemblage par brides : Cet assemblage est nécessaire pour relier aux tubes
d’acier des tuyaux ou des pièces de raccords à brides, ou des appareils de
robinetterie ou de fonderie.

Ces brides sont soit en fonte, soit en acier.

 Les joints perplexes : permettent d’assembler deux pièces terminées l’une par une
bride et l’autre par un bout sans bride.

a.2. Avantages

Les aciers ont l’avantage de pouvoir supporter une pression de 60 bars pour des
diamètres inferieures à 150mm et leur flexibilité leur permet de suivre la sinuosité des tracés.

b) Les tuyaux en cuivre

Le cuivre est le matériau par excellence du plombier. Noble et résistant, il est


toujours plébiscité pour la distribution de l’eau, qu'elle soit froide ou chaude, et la tuyauterie
de chauffage.

Les avantages du cuivre sont nombreux. Il est recyclable, solide, fiable et


esthétique, ce que n’est pas le cas du PER. Loin de perdre du terrain, même s’il a depuis
longtemps été supplanté par les tuyaux en PVC pour l’évacuation des eaux, le cuivre joue
toujours parfaitement son rôle que ce soit pour l’étanchéité ou la conduction thermique.

Son inconvénient reste identique malgré les années : sa mise en œuvre reste une
affaire de professionnels.

Figure 6 : Tuyau en cuivre

Source : http:// edito.seliger.com


P a g e | 26

c) Les tuyaux en fonte

Le tuyau en fonte est un type de tuyau qui permet de faire circuler des fluides
entre deux destinations plus ou moins éloignées. Le tuyau en fonte fait partie des nombreux
types de tuyaux existants aux côtés des tuyaux en tôle, en cuivre, en plomb, en béton, en
matière plastique ou encore en verre.

La particularité du tuyau en fonte réside dans sa composition à base de fonte, qui


le rend inoxydable et solide. Les tuyaux en fonte sont obtenus par un processus de
centrifugation et sont majoritairement composés de fonte grise.

Le recours aux tuyaux en fonte se fait principalement pour les canalisations


souterraines utilisées dans le transport d'eau, de produits pétrolifères ou de gaz naturel. Les
tuyaux en fonte sont capables de supporter une pression jusqu'à PN 10 et sont résistants à la
corrosion.

Figure 7 : Tuyau en fonte

Source : www. Futura-sciences.com

d) Les tubes en PEHD

Le tube PEHD ou tuyau en polyéthylène à haute densité est un tuyau en matériaux


de synthèse qui, par ses qualités, assurera l’acheminement de l’eau potable pour tout type
P a g e | 27

d’installation domestique ou agricole. Il est très facilement reconnaissable grâce à sa couleur


noire et ses bandes bleues.

Ces avantages sont :

 durée de vie importante, surtout le PEHD 100 ;


 insensible à la corrosion ;
 limitation du nombre de joint avec la soudure donc de source de fuites ;
 souplesse relative évitant parfois des pièces en milieu urbain.

Ces inconvénients sont :

 grande sensibilité à certains traitements chlorés ;

 sensible aux variations de température pouvant rendre le raccordement sur des


réseaux existants critiques si ceux si sont fragiles ;

 recherches de fuites très limitée car le matériau propage mal le son, seule solution,
mettre en place des hydrophones

 risque d'ovalisation si le remblai sur les flancs du tube est mal compacté ;

 indétectable avec les outils de géo détection classique (inconvénient pouvant être
palier par l'ajout de boules ou câbles marqueurs).

Figure 8 : Tuyau en PEHD

Source : www.anjou- connectique.com

e) Les tubes en geberit

Les tubes d'évacuation Geberit PE sont conçus pour un grand nombre


d'applications dans les bâtiments et les toitures, dans l'industrie, les commerces et les
laboratoires ainsi que dans la construction de ponts, pour une pose dans la terre ou le béton.
P a g e | 28

Ils résistent à environ 95 % des acides, produits chimiques et solutions alcalines


en vente dans le commerce.

Les tubes et les raccords résistent aux secousses, affaissements, chocs et


compressions de courte durée sans cassure ni déformation permanente.

Les principaux champs d’application du geberit sont :


 Conduite d’eau froide et d’eau chaude ;
 Chauffage ;
 Refroidissement ;
 Air comprimé ;
 Récupération de chaleur ;
 Conduites d’eau salée.

Figure 9 : Tuyau en geberit

Source : geberit.com

f) Les tubes en fibre de verre

La fibre de verre est, historiquement, plus ancienne que la fibre optique de 30 ans.

Elle fut en effet brevetée en 1930, contre les années 1960 pour la fibre optique. Ce
n’est toutefois que récemment qu’elle a révolutionné l’industrie verrière, utilisée pour ses
qualités mécaniques et optiques.

Elle est présentée sous plusieurs formes, en fonction de diverses utilisations entre
autres :

 Approvisionnement en eau potable ;


 Tubes de chauffage pour domicile ;
 Réseaux pour systèmes de récupération d’eaux de pluies ;
P a g e | 29

 Installations de piscines ;
 Transport de liquide agressif (acide, etc) ;
 Air comprimé.

Figure 10: Tuyau en fibre de verre

Source : www.axe-industries.com

g) Les tubes en plomb

C’est de leur matériau que provient le nom de la plomberie, puisqu’il était utilisé
en alimentation, évacuation et gaz.

Le plombier est, à l’origine, celui qui travaille le plomb pour réaliser des
installations de plomberie. Depuis les années 1970, l’usage des tuyaux en plomb est interdit,
car ils peuvent causer des risques pour la santé. Ils doivent être remplacés par des tuyaux de
cuivre.
P a g e | 30

Figure 11 : Tube en plomb

Source : French. alibaba.com

3.3. Les appareils [0]


3.3.1. Les appareils de sectionnement

Ce sont les organes libres ou recommandés, prenant appui sur une surface,
destinés à interrompre l’écoulement d’un fluide.

C’est un obstacle au déplacement du fluide. Il fait naitre des résistances ou pertes


de charges variables avec la vitesse, la forme et la fraction d’obturation, qui augmentent
d’autant la force motrice nécessaire au mouvement du fluide.

Les conditions suivantes sont réunies dans la construction des appareils de


sectionnement pour une fiabilité.

- Etanchéité ;
- Résistance à l’attaque du fluide ;
- Forme favorable à l’écoulement ;
- Indéformabilité sous la pression ;
- Surface de contact assez faible pour faciliter le rodage, mais suffisante pour ne pas être
matée ;
- Poids minimum pour réduire l’effort d’ouverture automatique ;
- Rapidité et facilité de manœuvre.

0
Mémoire Razaki : Dimensionnement d’un réseau d’alimentation en eau potable et d’évacuation des eaux usées
dans un logement, juillet 1992.
P a g e | 31

3.3.1.1. Caractéristiques de différents appareils

3.3.1.1.1. Terminologie et Classification

A. Les robinets

– Les robinets vannes : manœuvrés en général à l’aide d’un volant, ils sont réservés aux
conduites d’un diamètre supérieur à 0,04 m.
– Les robinets à clapet : ils portent un disque obturateur plastique. Ils sont réservés pour
les canalisations dont le diamètre est inférieur à 1,5 cm.
– Les clapets de retenue : ils sont utilisés en général lorsque le réseau comprend un
système de surpression, tendant à refouler l’eau. Ils sont placés en aval du robinet
d’arrêt et sont destinés à retenir de l’eau contenue dans une canalisation après
ouverture de ce dernier.
– Les robinets de puisage : plusieurs types sont utilisés dans un logement suivant leurs
qualités et leurs formes. Cependant les plus utilisés sont les robinets à soupape.
– Les robinets intermittents à débits limité : pour ces robinets, quel que soit le moyen
employé pour maintenir ouvert (action constante sur le levier) ce robinet se ferme seul
après un débit déterminé obtenu par réglage préalable de la vis.
– Le robinet de commande à distance a le même principe de fonctionnement que celui
du robinet à fermeture automatique ou à débit limité. La manœuvre peut se faire à une
distance allant jusqu’à 100 m par un robinet secondaire.

Ce type de robinet peut être d’un grand apport en cas d’incendie.

1) Robinet à soupape

Caractères techniques

– L’étanchéité est bonne, mais nécessite un rodage ;


– Les pertes de charges sont élevées ;
– La manœuvre est assez rapide au moyen d’une tige ;
– L’étranglement de la section est facile ;
– Convient pour de faibles ou moyens débits à pressions moyennes.
P a g e | 32

Figure 12: Robinet à Soupape


Source : gmi-robinetterie.com

2) Robinet à vanne

Caractères techniques

– L’étanchéité est excellente, auto entretenue ;


– Les pertes de charges sont très faibles, le fluide ne subissant pas de déviations ;
– La manœuvre par vis commandé est généralement lente ;
– Convient pour tous débits et tous fluides.

Figure 13: Robinet à vanne

Source : cdiscount.com

3) Robinet à tournant

Caractères techniques

 L’étanchéité est médiocre, non persistant par suite de l’usure et de la poussée


axiale du tournant ;
P a g e | 33

 Les pertes de charge sont réduites ;


 La manœuvre est rapide et se fait au quart de tour ;
 Ils s’emploient pour faibles débits et pressions modérées.

Figure 14: Robinet à Tournant

Source : gflow.fr

4) Robinets à papillon

Caractères techniques

 L’étanchéité est généralement médiocre


 Les pertes de charges sont faibles
 La manœuvre est rapide.

Figure 15 : Robinets à papillon


P a g e | 34

Source : plomberie-online.fr

3.3.2. Les appareils de sécurité

Comme leur nom l’indique, ils permettent de protéger le réseau de canalisation


contre les vibrations et les coups de béliers. Ces derniers sont provoqués en général par la
présence des poches d’air dans les points hauts des canalisations.

Le déplacement de ces bulles d’air provoque des brusques appels d’air formant
des coups de bélier. Lors d’une surpression ou dépression provoquée par une brusque
fermeture ou ouverture d’un robinet, on assiste également à ces inconvénients. Afin de
remédier à ces inconvénients, il est recommandé d’utiliser des ventouses à chaque point haut
des canalisations. Ces ventouses automatiques sont montées sur des canalisations dont le
diamètre excède 40mm.

3.3.3. Les limiteurs de pression

Dans les logements comprenant un grand nombre d’appareils, très souvent au


niveau de tous premiers tronçons, on dispose d’une pression trop forte pour les appareils de
puisage en l’occurrence, les robinets.

Il est indiqué d’utiliser les limiteurs de pression qui ont pour rôle de palier à cet
inconvénient. Ces sont des appareils délicats dont le fonctionnement dépend beaucoup de la
constance de pression à réduire.

3.3.3.1. Conception générale

Un système de surpression comporte généralement une ou plusieurs pompes


centrifuges dont le fonctionnement est asservi pour chacune à un contacteur manométrique.

Un ou plusieurs réservoirs galvanisé ou à vessie dont le volume total, et donc le


volume utile, est fonction du débit demandé et du nombre de démarrages horaires maximum.

Choisi pour les pompes dans le cas des réservoirs galvanisés, il est prévu par
alimentation d’automatique ou un compresseur

 Des clapets de retenue ;


 Un contacteur manométrique par pompe ;
 Une armoire électrique de commande et de protection des pompes.

Les suppresseurs ont en général un débit de 0,5 à 0,6 m 3/h et une pression de
refoulement de 20 à 60 mce.
P a g e | 35

3.4. Systèmes de surpression d’eau ET réservoirs

Pour les immeubles à grande hauteur ou comportant un important nombre


d’appareils, il peut arriver que la pression disponible au niveau du branchement général sur le
réseau public soit insuffisante pour le bon fonctionnement du réseau intérieur.

Ainsi des suppresseurs sont nécessaires pour ramener cette pression au niveau
adéquat, et un réservoir pour stocker l’eau refoulé par ces suppresseurs qui pourra servir aux
heures de pointe. Les systèmes de surpression ou alimentation en eau comporte une ou
plusieurs pompes alimentées.

 En Aspiration : par puits ou forage.


 En Charge : par bâche ou réservoir de stockage ou par réseau de distribution publique.

Le choix d’un système est avant tout le choix d’une pompe en fonction des
performances à réaliser :

 Un débit d’eau à assurer ;


 Une hauteur manométrique (ou pression de refoulement)

CHAPITRE 4 : RESEAU D’EVACUATION DES EAUX USEES

4.1. Besoins en appareillages [0]

Le réseau d’évacuation intérieur comprend les éléments ci-après :

 Le branchement de chaque appareil d’utilisation (le diamètre varie avec l’appareil,


mais dépasse 50 mm pour les water-closets) ;
 Les collecteurs d’appareils : canalisation d’allures horizontales recueillant les eaux
usées et raccordant les différents appareils sanitaires aux tuyaux de chute ;
 Les canalisations verticales qui font suite aux collecteurs ;

0
Règles DTU 60.11 (DTU P40-202) (octobre 1988) : Règles de calcul des installations de plomberie
sanitaire et des installations d’évacuation des eaux pluviales.
P a g e | 36

 Les descentes des eaux usées : canalisations verticales recevant les décharges
d’éviers, baignoires, bidets, urinoirs, lavabos et douches ;
 Les chutes desservant uniquement des water-closets.
 Les chutes uniques assurant à la foi les fonctions de descentes et de chutes (dans ce
cas la ventilation secondaire est obligatoire) voir ci-dessous ;
 Les collecteurs principaux : canalisations d’allure horizontale recueillant, en cave
les descentes et les chutes ;
 La ventilation secondaire : tuyau amenant l’air nécessaire pendant les évacuations
et empêchant l’aspiration de la garde d’eau des siphons.
 Siphons : Ce sont des dispositifs obturateurs hydrauliques qui doivent former la
solution de continuité indispensable entre l’air vicié des canalisations et l’air locaux.
Ils doivent avoir la plus faible perte de charge possible, ne posséder ni arrêtes, ni
rugosités susceptibles de retenir les corps étrangers et résidus évacués avec les eaux
usées. La garde d’eau à observer dans tous les siphons sera d’au moins 5 cm.
L’écoulement de tout appareil sanitaire doit être muni d’un siphon de dimension
appropriée placé immédiatement à la sortie de l’appareil. Les dimensions minimales
des siphons et orifices d’écoulement des appareils sanitaires ainsi que leur débit et le
diamètre des amorces de ventilation secondaire correspondantes sont fixés.
En aucun cas, l’écoulement d’un appareil sanitaire quelconque ne pourra se faire
dans la tubulure d’un siphon de w.c. ou dans le branchement des w.c.

Tous les siphons qui ne sont pas démontables doivent avoir un bouchon de
dégorgement ou tampon hermétique suffisant pour le nettoyage.

Les siphons et ouvertures de nettoyages enterrés, qu’ils soient placés a l’intérieur


ou à l’extérieur d’un bâtiment, doivent être accessibles et protégés par regard maçonné de
dimensions appropriées avec châssis et tampon de fermeture.

Les ouvertures recueillant les écoulements du sol doivent être munies d’une grille
démontable et d’un siphon nettoyable. Ce siphon doit être capable d’un large débit, l’entrée de
la grille doit être toujours visible ; ces ouvertures doivent également être munies d’un panier
amovible ne pouvant pas être entrainé par les eaux.

Lorsqu’un branchement doit évacuer des eaux chargées d’une quantité anormale
de graisses pouvant obstruer les canalisations, les siphons doivent être pourvu d’une boite à
graisse.

Ces appareils doivent être placés dans un endroit facilement accessible et aussi
près que possible des appareils qu’ils vidangent.

 Garde d’eau : hauteur d’eau tenue en réserve dans le siphons et formant obturateur
hydraulique.
P a g e | 37

4.1.1. Principes généraux

L’égout est la canalisation recevant les eaux pluviales, ménagères et les


évacuations des water-closets de l’intérieur des immeubles.

Au niveau de la collecte dans une fosse des produits des W.C., la différence
absolue entre chutes et descentes d’eaux ménagères se justifie.

Le nombre de canalisations verticales, parfois gênantes et toujours couteuses et


réduit par l’emploi des chutes uniques.

La norme française NF P 41-202 pose la condition suivante à l’adoption de la


chute unique : réaliser la ventilation secondaire des évacuations de tous les appareils autres
que les W.C.

Les règlements sanitaires n’admettent pas l’évacuation des eaux ménagères dans
les descentes d’eaux pluviales situées sur la façade de la voie publique.

Les chutes, les chutes uniques et descentes d’eaux ménagères s’établissent en


général à l’intérieur des immeubles.

Afin d’éviter la difficulté d’interrompre l’utilisation des appareils desservis, de


grandes précautions s’imposent à leur égard :

 Utilisation de certains matériaux comme les tuyaux en fonte, en plomb, amiante-


ciment, acier etc.
 Adoption de tracés bien étudiés, sans coudes brusques, ni parties sinueuses.

Eviter de façon absolue l’encastrement d’un joint dans l’épaisseur d’un mur ou
d’un plancher.

Remarquons que l’adoption de diamètres supérieurs à ceux résultant de


l’application du tableau extrait de la norme NF P 41-202, n’augmenterait pas la sécurité vis-à-
vis des obstructions accidentelles.

4.1.2. Chutes et descentes d’eaux ménagères des immeubles de grande hauteur [17]

La garde d’eau des siphons au rez-de-chaussée des étages inférieurs des grands
immeubles n’est pas toujours assurée.

Deux dispositifs capables d’écarter de façon absolue le risque en cause :

 Première solution : améliorer la ventilation primaire des chutes et descentes en


forçant légèrement leurs diamètres. Adopter pour maximum de diamètre 125 mm au
lieu de 100 mm.
 Deuxième solution : réaliser la ventilation secondaire des appareils installés dans les
étages inférieurs.
P a g e | 38

4.2. Ventilation primaire et secondaire


4.2.1. Ventilation primaire des canalisations verticales d’évacuation

La ventilation primaire des canalisations verticales d’évacuation permet aux


tuyaux de chute et de descente d’eaux ménagères d’être prolongés dans leur diamètre jusqu'à
l’air libre et au-dessus des locaux habités.

Ceci présente un avantage principal à savoir : l’accélération du mouvement de


l’eau, d’où diminution des risques d’obstruction. Quand il y a formation d’un piston
hydraulique, qui se produirait en cas de non communication avec l’atmosphère, autrement dit,
en l’absence d’une ventilation primaire.

La ventilation primaire apparait donc indispensable au bon fonctionnement des


évacuations verticales.

La circulation de l’eau sous la forme d’un piston hydraulique provoque un


véritable ramonage de la conduite ; cela est d’ailleurs vrai, non seulement pour les conduites
verticale, mais d’une façon absolument générale. Aussi, convient-il, pour maintenir l’intérieur
des canalisations sans dépôts adhérents, de favoriser la formation du piston hydraulique.

On doit donc bien se garder, car crainte des obstructions, d’augmenter


inconsidérablement le diamètre d’une canalisation.

La ventilation primaire des chutes et descentes d’eaux ménagères présentes


encore un avantage hygiénique important, celui de contribuer à ventiler l’égout public.

Dans les immeubles très élevés, il peut se produire des dépressions importantes
dans la chute, même si elle est ventilée en partie basse. Pour réduire l’effet de dépressions qui
risquent de prendre naissance dans cette chute, on double alors cette dernière ventilation
verticale parallèle.

Celle-ci débouche en partie haute de la chute formant la ventilation primaire.

4.2.2. Ventilation secondaire des branchements d’évacuation

La ventilation secondaire des branchements d’évacuation à l’intérieur des


immeubles permet au siphon posé à la sortie de chaque appareil d’empêcher normalement la
communication entre l’atmosphère des locaux et l’air vicié des canalisations.

Cependant, l’efficacité d’un siphon réside dans son grade d’eau. Il convient donc
de combattre les causses susceptibles de provoquer la disposition de cette dernière :

 Evaporation de l’eau, souvent constatée après une longue période de non occupation
des locaux.
P a g e | 39

L’introduction dans chaque siphon avant l’abandon des locaux, d’un peu d’huile
recouvrant l’eau éviterait l’évaporation de cette dernière.

4.3. Nature des canalisations pour l’évacuation des eaux usées et leur mise en œuvre
4.3.1. Canalisation en fonte

Elles sont actuellement exclusivement réalisées par centrifugation qui donne une
fonte plus fine et plus résistante que la fonte moulée. Les tuyaux en fonte se distinguent par la
façon dont le joint et exécuté, et dont il existe deux catégories principales :

 Les joints à emboitement dont la gamme des diamètres utiles va de 60 à 125 mm.
 Les joints souples dont il existe deux types :
 Le joint express : les tuyaux sont à emboitement. Le joint comprend, en sus de la
rondelle d’étanchéité, une contre-bride en forme de U et des boulons en fonte
spéciale pour éviter la corrosion.
 Le joint Gilbault : les tuyaux sont à bouts unis. Le joint est constitué par une bague
en fonte recouvrant les deux extrémités des tuyaux à assembler.

La fonte constitue depuis près d’un siècle le matériau le plus employé. Elle
présente de nombreux avantages :

1. Sécurité vis-à-vis de ruptures et des fuites, conséquence de la résistance du métal et


des procédés de confections de joints ;
2. Facilité d’adaptation à tous les tracés, grâce à la diversité des accords existants ;
3. Inaltérabilité relative vis-à-vis de l’oxydation.
Le type généralement utilisé aujourd’hui pour les canalisations d’évacuations
intérieures est celui cité ci-dessus et qui s’assemble par emboîtement.

Les tuyaux et raccords sont livrés protégés par une couche de peinture d’apprêt.

Les tuyaux et raccords ont des dimensions d’emboitage permettant de les utiliser
avec les tuyaux de l’ancienne série.

Les tuyaux à joint caoutchouc s’imposent de plus en plus en raison de leur


résidence mécanique, de leur facilité de mise en œuvre, de l’orientation à volonté des
raccords, de l’étanchéité du joint, de la mobilité du joint (déviation jusqu’à 5', mouvements,
possibilités de dilatation ou de retrait).

On pose généralement un support pour chaque élément de chute ou descente


d’eaux ménagères, exception faite cependant pour les petits éléments droits de longueurs
inférieures à 0,050 m, maintenus suffisamment par leurs voisins.

Pour le repiquage de l’évacuation d’un nouvel appareil sur une chute en fonte, on
utilise parfois des raccords spéciaux.
P a g e | 40

4.3.2. Canalisations en amiante-ciment


Au lieu d’utiliser la série lourde comme pour l’eau sous pression, on emploie la
série normale pouvant servir aux usages suivants :

 Descentes d’eaux pluviales


 Descentes d’eaux usées
 Chutes d’ordures ménagères
 Collecteurs et conduites d’assainissement
 Branchement d’égout particulier conduit de fumée (diamètre 0,300 à 0,800)
 Conduits de ventilation.

Les tuyaux pour les chutes et descentes d’eaux ménagères sont choisis dans la
série assainissement, qui correspond à une fabrication plus robuste, et avec un revêtement
intérieur en vernis bitumeux antiacide.

La norme définit les éléments de canalisations en amiante-ciment pour


canalisations sans pression.

Le mastic garnissant l’emboîtement au-dessus de la corde est souvent un mastic


bitumeux plastique à froid. Par économie, on emploie aussi quelque fois un mastic bitumeux
coulé à chaud.

Comme les tuyaux en fonte, ceux en amiante-ciment comportent une grande


diversité de raccords à emboîtement.

Le branchement est relié à la conduite verticale par l’intermédiaire d’une


manchette métallique (en fonte ou en bronze) maintenue au moyen d’une bretelle en acier,
embrassant la chute ou descente sur laquelle prennent appui une ou deux vis de tension.

La chute ou descente se presse une fois posée, après avoir déterminé, alors sans
risque d’erreur, l’emplacement de la manchette : l’étanchéité est assurée par une rondelle en
caoutchouc.

Le raccord vide trouve son emploi aussi bien pendant la construction d’un
bâtiment que lorsqu’il s’agit, dans un immeuble ancien, de raccorder un nouvel appareil sur
une chute ou sur une descente existante.

Les supports de canalisations en amiante-ciment sont identiques à ceux des


appareils en fonte.

4.3.3. Canalisation en plomb

Dans l’établissement des évacuations, le tuyau de plomb constitue un matériau du


premier ordre. Tout d’abord, il présente une surface lisse, et qu’il conserve telle en raison de
l’inaltérabilité du métal vis-à-vis des eaux usées.
P a g e | 41

Utilisé en canalisations vidange, le plomb a l’avantage de ne pas se corroder et


d’être insonore, ce qui est particulièrement intéressant pour les chasses de W.C., les vidanges
d’évier et de lavabos, sources fréquentes de bruits gênants.

A côté des tuyaux de plomb classiques, on utilise parfois des tuyaux en plomb
antimoniés durcis qui peuvent être employés en plus faibles épaisseurs mais doivent être
travaillés avec certaines précautions. De plus, les joints réalisés par soudure présente une
étanchéité excellente et durable ; les jonctions sont d’ailleurs largement espacées.

Enfin la malléabilité du métal permet l’exécution aisée des coudes et dévoiements.

Cependant, en raison des couts élevés du plomb, son emploi dans l’établissement
des chutes et des descentes reste exceptionnel et généralement limité à des installations
particulièrement soignées ou l’on cherche à réduire les bruits au maximum. Le plomb, métal
lourd et très absorbant, convient particulièrement bien dans ce cas.

4.3.4. Canalisation en acier

Les tubes en acier conviennent aussi bien que les matériaux précédents pour
établir les chutes et descentes d’eaux ménagères.

Les joints s’effectuent, soit au moyen de manchons en fonte soit au moyen des
raccords filetés utilisés couramment dans les installations de chauffage central.

La paroi intérieure des chutes et des descentes d’eaux ménagères se revêt


rapidement d’un film gélatineux pour les premières, gras, pour les secondes, film qui
constitue une protection efficace contre l’oxydation. On peut donc utiliser des tubes ‘’noirs’’,
c’est-à-dire ‘’non galvanisés’’. Une protection extérieure s’’impose, qu’il s’agisse d’ailleurs
de tubes galvanisés ou noirs, à la traversée des maçonneries bordées en plâtre.

4.3.5. Canalisations en grès vernisse

Les tuyaux en grès vernissé, posés verticalement, se brisent parfois au voisinage


des emboitements, sous l’influence des tassements du mur auquel s’adosse la canalisation, ou
sous celle des vibrations transmises par lui. Aussi leur emploi comme chute ou descentes doit-
il être évité.

Ces tuyaux s’obtiennent par étirage à la filière et cuisson d’une pate bien corroyée
d’argiles sélectionnées. Il en résulte un produit imperméable à l’eau et qui résiste parfaitement
aux acides.

Les produits grès doivent leur aspect brillant à la mince couche de verre qui les
recouvre ; cette couche se forme à la fin de la cuisson, après introduction dans le four de sel
de cuisine. Du point de vue utilitaire, ce vernis supprime la rugosité et facilite l’écoulement de
l’eau.
P a g e | 42

Des recherches ont permis des simplifier le travail de raccordement des tuyaux en
grès.

Le système a pour objet de ramener aux difficultés d’exécution des procédés


courants en réalisant un joint pour le raccordement bout à bout d’éléments de canalisation ne
devant supporter que de faibles pressions comme les écoulements d’eaux usées. Le joint
comporte des parties : une bande d’étanchéité en matière plastique ou élastique destinées à
entourer la jonction et un collier de serrage en acier inoxydable, dont l’action s’exerce grâce à
un dispositif de verrouillage.

4.3.6. Canalisations en pvc

Leur faible résistance aux variations thermiques freinait l’utilisation des tuyaux en
PVC. Actuellement leur faible prix et l’amélioration de leurs qualités ont développé
considérablement leur emploi.

Le polychlorure de vinyle, actuellement très répandu, est un excellent isolant


électrique et thermique. Il ne se consume pas (se carbonise sans brûler). Il se ramollit à la
chaleur, point critique 70°.

Son utilisation pour le transport de fluides chauds n’est donc pas indiquée. La
densité est de 1,35 <d<1,40 et le coefficient de dilatation linéaire 60* 106<C> 80* 106.

Ce coefficient est élevé si on le compare à celui des métaux, soit 3 à 4 fois plus
grand. Cette caractéristique impose quelques précautions dans la pose pour les canalisations
très longue.

Le polychlorure de vinyle est insensible à des nombreux agents chimiques :


acides, bases, sels (sauf les acides nitriques concentrés).

Les résistances mécaniques sont élevées que celles des métaux, mais en calculant
plus largement les dimensions, on peut satisfaire aux servitudes demandées dans des
conditions encore intéressantes, le poids et le prix étant moindres que ceux des métaux.

Dans l’emploi des tubes rigides, il faut tenir compte de la fragilité relative du
produit

D’une façon générale les tubes en PVC s’assemblent par emboitements collés.
Antérieurement les emboîtements étaient confectionnés sur le chantier, on ramollissait par
chauffage l’extrémité d’un autre tube. Aujourd’hui, les tubes comportent, de fabrication, un
emboîtement et leur assemblage se réduit aux opérations suivantes :

1. Chanfreiner à la lime les extrémités des tubes ;


2. Préparer les surfaces devant venir en contact, c’est-à-dire les nettoyer, les décaper
avec le décapant spécial, les enduire de colle spéciale ;
P a g e | 43

3. Enfoncer le bout male dans l’emboîtement. Ne pas opérer auprès d’un feu nu, les
colles utilisées étant très inflammables.

L’emploi des accords de jonction en fonte malléable, laiton, bronze, polystyrène,


permet d’établir des tuyauteries démontables. D’autres types de raccords sont utilisés aux
approches de la robinetterie.

Les tubes en polyéthylène sont plus spécialement raccordés suivant les procédés
ci-après d’ailleurs également utilisables pour les autres tuyaux rigides en matière plastique.

 Les filetages des tuyaux et des raccords sont garnis d’un produit hermétique et, si
besoin est, de filasse.
 Les embouts, enduits de pâte à joint, sont adaptés sur les tés, coudes, manchons
d’union, etc.
 Le tuyau préalablement ramolli à l’eau bouillante reçoit l’embout qui est serré au
moyen d’un collier en métal inoxydable.

Très souvent, les tubes en matière plastique utilisés à l’intérieur des bâtiments,
sont appelés à être peints. Pour obtenir une bonne adhérence, il est recommandé d’utiliser des
peintures dérivées du produit plastique.

4.4. Dimensionnement des canalisations d’évacuation


4.4.1. Evacuation des eaux usées

Les diamètres des chutes et descentes, ainsi que ceux des conduits de ventilation
secondaire sont déterminés, conformément aux indications fournies par le tableau ci-après, en
fonction du nombre réel des appareils desservis (norme N.F.P. 41-202) :

Tableau 4 : Diamètres de chutes et descentes [17]

Appareils Chutes/Descente-/ Chutes/ Colonne de ventilation


P a g e | 44

Descente+/
Ventilation (mm) (mm)
Ventilation (mm)
w.c à chasse directe :
– jusqu’à 3 appareils 90 90 40
– plus de 3 appareils 100 100 50
Baignoire :
jusqu’à 3 appareils 80 60 40
de 4 à 7 appareils 80 80 40
de 8 à 15 appareils 90 80 40
plus de 15 appareils 100 90 50
Lavabos ou Bidets
– jusqu’à 3 appareils 50 50 20
– de 4 à 7 appareils 60 50 20
– de 8 à 15 appareils 80 60 30
– plus de 15 appareils 90 80 40
Eviers ou Timbres
– jusqu’à 3 appareils 80 80 30
– de 3 à 12 appareils 90 80 30
– plus de 15 appareils 100 90 40

Chute unique dont tous


les appareils autres que
les W.C sont ventilés 100
secondairement

4.4.1.1. Détermination des diamètres des tuyaux collecteurs

Le code fournit à cet égard les précisions suivantes (Norme N.F.P. 41-201) :

Le débit des eaux usées à évacuer sera déterminé en faisant la somme des débits
individuels des appareils et en leur affectant un coefficient de simultanéité calculé, sauf
indications spéciales, conformément aux directives fournis à la norme N.F.P. 41-204.

La hauteur maximum d’eau à admettre dans la canalisation principale


d’évacuation d’eaux usées doit être au plus égale à la moitié du diamètre de cette canalisation.

Toutefois, et pour tenir compte de l’évacuation des eaux pluviales en cas de


violent orage, on pourra admettre une hauteur d’eau maximum égale aux 7/10 du diamètre du
collecteur.

Les diamètres seront choisis conformément aux indications fournies par le tableau
ci-après.

Tableau 5: Diamètres des tuyaux collecteurs [17]


P a g e | 45

Débit (litre/seconde)
Diamètre (mm) 0,01% 0,02% 0,03% 0,04% 0,05%
81 1,59 2,26 3,01 3,2 3,58
95 2,3 3,36 3,99 4,61 5,16
100 2,68 3,8 4,65 5,36 5,99
108 3,27 4,72 5,75 6,63 7,41
120 4,42 6,27 7,67 8,87 9,89
135 6,08 8,67 10,56 12,23 13,66
150 8,17 11,54 14,16 16,3 18,2
162 10,04 14,23 17,47 20,12 22,36
180 13,37 18,92 23,22 26,74 29
200 17,86 25,27 26,49 30,58 34,14
216 21,88 31,04 30,85 35,64 39,87
220 23,2 32,76 38,02 43,86 49,05
243 30,08 42,81 40,06 46,27 51,71
250 32,55 45,97 52,22 60,27 67,38
300 53,04 75,1 91,74 106,1 118,45

Ces débits sont ceux des tuyaux coulant à demi-pleins. Ils sont calculés d’après la
formule de Bazin et pour un coefficient de frottement égal à 0,16.

Le débit d’un tuyau rempli jusqu’au 7/10 de son diamètre est approximativement
égal au débit ci-dessus multiplié par 1,5.

4.4.2. EVACUATION DES EAUX PLUVIALES


4.4.2.1. Diamètres des descentes d’eaux pluviales

En vue de recueillir et de canaliser les eaux pluviales vers les tuyaux de descente,
on établit au bas de chaque versant d’une toiture des ouvrages spéciaux, généralement
métalliques, parfois encore en amiante-ciment, présentant une légère inclinaison ou pente. Ce
sont les gouttières et les chéneaux.

4.4.2.2. Les gouttières

Les gouttières sont des ouvrages en zinc, cuivre ou tôle galvanisée, dont le profil
diffère selon le mode de pose. Ces deux types de gouttières présentent chacun un profil
transversal identique d’une extrémité à l’autre de l’ouvrage. Il existe également un type de
gouttière dit ''à l’anglaise'' dont le profil transversal développe davantage à la haute pente.
Toutes les gouttières reposent sur des supports métalliques : crochets ou support spéciaux.

4.4.2.3. Les chéneaux

Les chéneaux sont des ouvrages analogues aux gouttières, reposant non sur des
supports métalliques mais sur une forme en bois, présentant une légère pente, établie sur
P a g e | 46

l’entablement du mur de goutte. Ils sont généralement encastrés entre deux parois en
maçonneries ou en charpente.

En ce qui concerne les descentes d’eaux pluviales, le diamètre des canalisations


est déterminé en fonction de la surface, calculée en projection horizontale, des combes à
desservir. Les chiffres figurant au tableau ci-après ont été établis un débit maximum égal à 3 l
à la minute et par mètre carré de surface calculée en plan (soit 0,05 l /sm²) (Norme N.F.P.
30 201).

Selon NFP 41-201, seules les descentes recevant exclusivement des eaux pluviales
peuvent déboucher à proximité des fenêtres, ou portes locaux habités ou de terrasses ou on
séjourne normalement. Elles seront, dans ce cas, obligatoirement siphonnées au pied. Il est
recommandé d’établir un réseau de descentes pluviales séparé des tuyaux de chute et de
descentes d’eaux ménagères.

4.5. Dimensionnement fosse septique et puits perdu [0]

4.5.1. Généralités

La fosse septique est un réservoir souterrain étanche qui reçoit les eaux vannes
(eaux provenant des toilettes ou eaux usées domestiques résultant de la vaisselle, des bains et
lavage). Elle constitue la solution sur site optimal pour les toilettes fonctionnant avec de l’eau.

Elle comprend deux chambres qui sont remplies par les eaux vannes transportées
par une canalisation ou un canal, ou pouvant directement du siphon des latrines. A l’intérieur
de la fosse septique, les eaux vannes se séparant sous forme de boues, de liquides et d’écume.
Ces effluents subissent différentes transformations chimiques et physiques avant d’être
partiellement rejetés à l’extérieur du réservoir.

La fosse septique est divisée en deux chambres isolées par une cloison de
séparation déflectrice.

 La première chambre est la plus ample. Elle reçoit les eaux vannes, c’est le siège des
processus de sédimentation et de compaction des solides. Une épaisse couche d’écume
se forme souvent à la surface du liquide, en raison de la présence de graisses, huiles,
savons, détergents et autres produits chimiques.

Il est préférable, dans certains cas, d’installer un piège à graisses en amont de la


fosse afin de réduire la quantité de produits qui y pénétreront. Les processus anaérobies ont
lieu dans cette chambre : des bactéries décomposent la matière organique présente dans les
eaux usées en produisant du méthane et du dioxyde de carbone. La température idéale pour
ces processus est de 35°C. On s’assurera que les eaux usées ne contiennent pas pesticides,
d’agents antiseptiques ou de chlore qui empêcheraient cette digestion.

0
Hermann : Eau- Assainissement – hygiène pour les populations à risque (Action contre le faim)
P a g e | 47

 La seconde chambre est connectée à la première de telle manière que seuls les liquides
puissent passer d’une chambre à l’autre. Les processus de décomposition et de
production de gaz continuent.

Cette chambre possède un orifice permettant la sortie des liquides hors de la fosse.
Un coude ou un T est habituellement installé sur l’orifice de sortie afin de s’assurer que les
effluents seront collectés sous le niveau des graisses et en serons exempts.

Les effluents liquides quittent la fosse après un temps de rétention qui est
habituellement de 1 à 3 jours et qui permet de supprimer jusqu’à 80% des matières en
suspension.

Trois destinations différentes sont possibles pour les effluents :

 Poursuite du traitement avec connexion direct vers un système d’épuration ;


 Infiltration dans le sol ;
 Recyclage pour les activités agricoles.
P a g e | 48

DEUXIEME PARTIE : APPLICATION


P a g e | 49

CHAPITRE 5 : PRESENTATION DU SITE

5.1. LOCALALISATION

L’immeuble SANKURU est situé à Kinshasa à la place dite Royale dans la


commune de la GOMBE, au croissement du boulevard de 30 juin et de l’avenue LIKASI. Le
bâtiment est construit sur un terrain rectangulaire, relativement plat, et d’une superficie de
0,4625 ha.

Le site est représenté par la figure ci-dessous :

Figure 16 : Emplacement de l’immeuble

Source : Google Earth

Le bâtiment est d’une hauteur de 23,8 m composé d’un Rez- de- chaussée et de 7
étages ayant les affectations ci-après :

 Au RDC

Nous avons : la direction technique


 Au 1ier niveau

Nous avons : les relations publiques et services de protocoles, et la direction des


finances internes.
P a g e | 50

 Au 2ième niveau

Nous avons : la direction des affaires juridiques et contentieuses, et les ressources


humaines.

 Au 3ième niveau

Nous avons : la direction des équipements logistiques et la direction du système


de technologie de l’information.

 Au 4ieme niveau

Nous avons : la direction des tarifs et règles d’origine, et la direction de l’audit


interne.

 Au 5ième niveau

Nous avons : la direction de la réglementation et facilitation, et la direction des


huiles minérales.

 Au 6ieme niveau

Nous avons : le cabinet du directeur général chargé des questions techniques, la


direction des recettes du trésor.

 Au 7ième niveau

Nous avons : la coordination plus précisément le cabinet du Directeur Général et


de son adjoint chargé des finances.

La structure du bâtiment est en béton armé constitué des dalles, poutres et


colonnes. L’ensemble des opérations de calculs et de descente des charges sont basées sur le
principe selon lequel la dalle transmet la charge sur les poutres, les poutres transmettent leurs
charges sur les colonnes, les colonnes transmettent leurs charges sur le radier général et enfin
sur le sol.

5.2. Etat du réseau existant

Il sied de signaler que le réseau d’adduction en eau du bâtiment est réalisé en


acier galvanisé dont chaque piquage vers l’entrée des bâtiments est équipé d’une vanne en
fonte et à l’intérieur du bâtiment, nous disposons d’une distribution en chandelle constituée
d’une canalisation principale d’où partent les différentes conduites.

Le réseau d’eau du bâtiment est constitué des éléments suivants :


 Deux blocs sanitaires avec deux colonnes montantes en acier ;
 Un réservoir enterré en béton armé de 100 m3 se trouvant juste en aval du réseau ;
 2 pompes centrifuges identiques de marque SPERONI placées en parallèle avec un
débit de 16 m 3 /h, d’une hauteur manométrique de 94 m et d’une puissance de 7,5
KW se trouvant au niveau du rez –de- chaussée précisément dans la salle des
machines ;
P a g e | 51

 2 points d’incendies à chaque étage ;


 la réserve d’incendie est équipé d’une pompe centrifuge de marque PEDROLLO,
avec un débit de 40 - 250 l/min, d’une hauteur manométrique de 94 m et une
puissance de 7,5 KW ;
 3 réservoirs d’air à vessie dont deux ont une capacité de 300 l et l’autre a une
capacité de 100 l ;
 Une fosse septique de part et d’autre du bâtiment.

Le système d’adduction en eau du bâtiment est dans un état de fonctionnement


non optimal. Nous avons remarqué certains dysfonctionnements du réseau suite à quelques
problèmes relevés :

 Les installations et les conduites sont vétustes. Ces dernières connaissent plusieurs
fuites d’eaux relevées dans certains locaux sanitaires ;
 La mauvaise gestion de la part de l’équipe technique ;
 Mauvaise politique d’entretien et manque d’un plan de surveillance ou de pilotage du
réseau ;
 La faible pression de l’eau observée au niveau du robinet le plus éloigné voir notes de
calculs ce qui entraine une crainte de non fonctionnement optimal ;
 Les manques d’eau dans certains locaux relevés au niveau des étages supérieurs pour
différents appareils sanitaires desservis bien que les pompes fonctionnent de façon
intermittente.

Partant des différentes informations relevées au réseau d’alimentation en eau


potable et évacuations des eaux usées et pluviales c’est-à-dire de l’existant nous allons
procéder de la manière suivante :

 De concevoir et dimensionner les éléments constitutifs principaux du réseau ;


d’adduction et évacuation des eaux partant du réseau existant ;
 De proposer un nouveau système d’adduction ;
 De dresser un tableau comparatif relevant les différents avantages et désavantages de
l’existant à celui que nous allons suggérer ;
 D’élaborer un devis estimatif et quantitatif de la plomberie.
P a g e | 52

CHAP 6 : DIMMENSIONNEMENT DES OUVRAGES

6.1. Introduction

Il nous serait judicieux de pouvoir faire une estimation des usagers du bâtiment et
de la demande en eau car cela s’avère très indispensable.

Ainsi, nous allons passer en revue les différents appareils sanitaires de l’immeuble
tout en les comptabilisant pour chaque niveau.

Par la suite, nous allons dimensionner le réseau d’alimentation en eau potable,


évacuation des eaux usées et évacuations des eaux pluviales tout en se fixant des hypothèses
et normes de plomberie sanitaire pour une installation.

6.2. Evaluation de la population

Une bonne étude de l’alimentation en eau potable d’une agglomération nécessite la


connaissance de certains paramètres fondamentaux pour le bon fonctionnement du réseau tels
que la population ou le nombre des usagers à desservir durant la vie de la structure.

De ce fait, nous allons dresser un tableau donnant le nombre des usagers et les
différents appareils sanitaires par niveau. Tout en sachant que l’immeuble SANKURU est
destiné à abriter des bureaux, des salles de réunion, etc.

Pour la détermination des usagers du bâtiment on s’est basé sur les données reçues
auprès de la direction des ressources humaines de la DGDA nous fixons le nombre exact des
usagers par niveau.

Tableau 6 : Estimation des utilisateurs et des appareils sanitaires

Immeuble SANKURU (DGDA) : Inventaire des utilisateurs et des appareils sanitaires


Nombre des W.C avec un Urinoirs avec
Niveau Lavabos Douches
usagers robinet de chasse robinet individuel
REZ DE
26 4 3 6 2
CHAUSSEE
ETAGE 1- ETAGE 6 273 24 12 48 0
ETAGE 7 41 5 2 9 1
TOTAL 340 33 17 63 3

Nous trouvons pour l’ensemble de l’immeuble, une population d’environ 340


personnes fréquentant le bâtiment.

Compte tenu de certains mouvements de personnels pouvant intervenir à la longue


dans l’administration tels que la mise en place de agents nous allons majorer les usagers du
bâtiment de 20 %.
P a g e | 53

D’où, on aura une population d’environ 400 personnes.

6.3. La demande en eau

6.3.1. La dotation [0]

La dotation est définie comme étant la quantité d’eau à prévoir pour faire face aux
différents besoins (domestiques, publics, commerciaux, et industriels) de l’utilisateur compte
tenu des pertes à la production , dans le réseau, dans l’immeuble et chez l’utilisateur.

 Selon l’OMS la dotation journalière dans les grandes villes et de 200l/hab.


 Selon VALIRON : les besoins en eau pour l’usage domestique se présentent de la
manière suivante :
 Machine à laver :
- Vaisselle : 10 couverts 53 l/ cycle ; 12 couverts 83 l/cycle.
- Linge : 4kg 80 à 110 l/cycle ; 5kg 112 à 222 l/ cycle
 Bain : 12 à 20 l/usager
 Chasse eau WC : 8 à 10 l/ usager
 Lavabo : 10 l/ usager.
 Selon le centre d’étude de la REGIDESO la consommation se présente comme suit :
 Bornes fontaines : 15 l/ habitant/ jour
 Branchement voisin : 45 l/ habitant / jour
 Bâtiment haut standing : 100 l/ habitant/ jour
 Consommation type standard : 50 l/ habitant/ jour

6.3.2. Consommation pour les usagers

Pour notre étude nous allons nous baser sur les données de l’OMS afin de
déterminer le volume journalier consommé par les usagers.

Sachant que la dotation journalière dans les grandes villes est de 200 l/ habitant /
jour, et dans l’hypothèse où environ 1/3 des utilisateurs vont dans les toilettes, le volume
journalier consommé est de V= 400× 0,2 ×1/3= 26,6 m 3 ce qui peut correspondre en réalité
pour une autonomie de 3 jours car nous avons considéré le temps de service de 8h..

6.3.3. Reserve d’incendie

La réserve d’incendie est la réserve nécessaire pour combattre un incendie


pouvant se produire au cours de la journée de la consommation maximale.

0
Makengo Grace : Etude du réseau d’alimentation en eau potable et d’évacuation des eaux usées dans
l’immeuble du gouvernement de la RDC, p.51 , 2014
P a g e | 54

6.3.3.1. Débit pour incendie [0]

Il est théoriquement impossible d’établir le besoin en eau pour l’extinction d’un


incendie car trop de facteurs inconnus interviennent.

L’estimation se fera par détermination du nombre de lances nécessaires pour


combattre efficacement un incendie. Cette estimation est basée sur la pratique. Le projeteur
veillera à alimenter les lances incendies pour une durée située entre 1 à 3 heures (on prend
généralement 2 heures).

Le besoin en eau a des caractéristiques assez particulières en termes de volume et


de débit. En effet, la quantité d’une eau requise pour lutter contre les incendies est faible
lorsqu’elle est repartie sur toute l’année.

Cependant cette demande se fait pendant une période de temps courte à un taux ou
débit très élevé. Il est à signaler que cette demande est fonction du milieu et du degré
d’exposition aux incendies.

Lors de la réalisation d’un réseau d’eau, il est obligatoire de prévoir des


ressources en eau pour l’extinction d’un éventuel incendie qui pourrait se déclarer dans la
zone.

En principe on doit assurer un débit de 60 m 3/h pour un incendie qui dure en


moyenne 2 heures. La réserve d’incendie doit être de 120 m3 au minimum.

Signalons que ce débit s’ajoute à la consommation moyenne journalière pour


qu’on ait un débit maximum à considérer dans la suite du travail.

6.3.3.2. Matérialisation de la réserve incendie

C’est une disposition spéciale de la tuyauterie qui permet d’interrompre


l’écoulement, une fois le niveau de la réserve d’incendie est atteint. Pour cela, nous avons
intérêt à équiper notre ouvrage, d’un système à siphon permettant de transiter l’eau du
réservoir tout en préservant la quantité destiné pour l’incendie.

Cette interdiction sera bien étendu, levée par une manœuvre manuelle effectuée
sur place ou à distance en cas d’incendie. Autrement dit, un évent d’un siphon interdit
l’utilisation de l’eau au-dessus d’un niveau défini au préalable.

6.3.3.3. Défense contre l’incendie

Notre système de protection est conçu avec les hypothèses suivantes :

- Les pressions de service au niveau des raccordements à la colonne montante varient


entre 4.5 et 6 bars et le débit d'environ 6 l/s.

0
Jean Loup Robert : Hydraulique Urbaine, 2004
P a g e | 55

- Le réservoir (bouche incendie) est dimensionné pour faire face à un incendie qui se
déclare simultanément dans trois niveaux différents du bâtiment pendant trente
minutes

Nous allons présenter ci-dessous les éventuels calculs effectués sur le


dimensionnement de la colonne sèche pour incendie, le choix de la pompe pour la réserve
incendie et ainsi qu’à la vérification du coup de bélier pouvant intervenir au niveau de la
pompe choisie.

Tableau 7 : Colonne sèche incendie dimensionnement

Données Valeurs Unités


Débit 6 l /s

Vitesse de conception 1,5 m/s

Diamètre 116,189 mm

Vitesse calculée 0,489171975 m /s

Choix tube PVC PN 10 bars 125 mm

Tableau 8 : Caractéristique et choix de la pompe pour la réserve incendie

Données Valeurs Unités


Débit réquis 6 l/s
Hauteur manométrique 6 bars
Puissance 11 Kw
Ampérage Triphasé 400 V
Choix : Pompe de surface multicellulaire verticale EV 30/3 – 1A

Pour la vérification du coup de bélier, nous avons utilisé la formule d’ALLIEVI présenté de la
manière suivante :

 La célérité de l’onde

1
a=
√¿ ¿ ¿

Avec :

 K : Nature du matériau
 e : épaisseur de la conduite
 D :Diamètre de la conduite

 Calcul de l’oscillation
P a g e | 56

 Suppression

a xU0
p+ = HMT + > PN (il y a nécessité de placer un dispositif anti bélier)
g

 Dépression

a xU0
p- = HMT - > PN en valeur absolue (il y a nécessité de placer un dispositif anti
g
bélier)

Avec :

 HMT : Hauteur manométrique totale


 a : Célérité de l’onde
 U0 : La vitesse de l’eau dans la conduite de refoulement
 g : Accélération de la pesanteur.

Tableau 9 : Vérification du coup de bélier

Données Valeurs Unités


Diamètre intérieur 0,125 m
Epaisseur de la canalisation 0,0048 m
K 33 sans unité
Célérité de l'onde 328,6018527 m/s

Veification du coup de bélier avec PVC PN 10 bars


Désignation HMT HMT + Δh HMT-Δh
No. ΔV ( m/s) Δh (m) Conclusion
Appareils (m) (mce) (mce)
aucune nécessité de
Conduite 0,489171 placer un dispositif
1. 16,385608 60 76,38560827 43,61439173
bloc 1 et 2 975 anti-belier coup de
bélier

6.4. Dimensionnement proprement dit des différents ouvrages

6.4.1. Choix et Calcul des Réservoirs

Les réservoirs ou bassins sont des ouvrages destinés à retenir ou à stocker des
liquides afin de les utiliser ou les distribuer méthodiquement. Un réservoir est un ouvrage
permettant de stocker le fluide (eau) en quantité suffisante pour fournir aux usagers des débits
instantanés qui leur sont nécessaires.

L’eau stockée dans le réservoir peut provenir des conduites de refoulement à


partir des stations de pompage ou par gravité à partir du réseau public.
P a g e | 57

La capacité d’un réservoir varie suivant le cas où il est alimenté par refoulement à
partir d’une station de pompage, ou par gravité à partir d’un réservoir de distribution
publique, ou d’une façon générale, d’une source d’eau.

Dans la pratique, en tenant compte des éventualités de panne de moteurs ou de


réparation de la conduite de refoulement, on adopte une réserve d’eau dont le volume varie
entre 1,5 à 2 fois la consommation journalière.

Signalons que le volume d’eau réservée pour l’incendie sera pris en compte dans
l’estimation de la capacité du réservoir.

 La bâche de sol

La bâche est un réservoir au sol situé à l’aval de la conduite d’adduction, elle sera
de la forme rectangulaire en B.A, pour notre cas elle est enterrée.

La consommation journalière étant de 26,66 m 3, entraine une capacité utile


minimale du réservoir pour l’ensemble de l’immeuble de 26,66 m3 × 1,5 = 39,99 m3 = 40 m3 ;
à cela s’ajoute la réserve d’incendie V = 40 + 120 =160 m3.

Avec les dimensions suivantes :

 Hauteur totale = 4 m
 Hauteur utile = 3,8 m
 Hauteur minimal = 0,1 m
 La revanche = 0,1 m
 La longueur = 6,32 m
 La largeur =6,32 m

Pour notre réseau proposé, nous avons suggéré de placer des réservoirs surélevés
dans nos différents blocs sanitaires, cette conception permettra :

 A nos pompes d’avoir une certaine marge de fonctionnement ;


 La permanence de l’eau aux différents étages qui se fera par une distribution
gravitaire suite aux réservoirs ;
 De palier aux problèmes de faibles pressions aux différents locaux sanitaires.

Ainsi nous allons considérer un volume de 10 m3 pour nos 2 réservoirs.

 Conduite de vidange

Elle permet la vidange du réservoir, en cas de nettoyage ou d’éventuelles


réparations, il est nécessaire de prévoir la vidange au moyen d’une conduite généralement
raccordée à la conduite de trop –pleine.
P a g e | 58

Elle est munie d’un robinet vanne qui doit être nettoyé après chaque vidange pour
éviter le dépôt de sable qui entraîne une difficulté de manœuvre. On a intérêt à n’effectuer
cette vidange que sur un réservoir préalablement presque vidé en exploitation

 Dimensionnement de la conduite de vidange

Le calcul de cette conduite est mené comme le calcul d’une conduite courte; de
plus on suppose que le débit d’apport est nul (arrêt de pompage).

Le débit de vidange est donné par la formule suivante :

Q= µ × A0 × √ 2× g × H (6.1)

Avec :

 A0 : Section de conduite de vidange (m2).


 H: Hauteur d'eau (m) ;
 g: l'accélération de la pesanteur (m/s2) ;
 μ: Coefficient du débit qui est donné par la formule suivante :

1
µ= (6.2)
√1+∑ ξ
Avec :

∑ ξ = ∑ ξ lineaires+ ∑ ξsingulières (somme des coefficients de pertes de charge linéaires


et singulières). (6.3)

λ×L
∑ ξ linéaires = (6.4)
D

Avec :

λ est calculé par formule de Chézy ;

8×g
λ= 2 (6.5)
C

∑ ξ singulières = 0,15 ∑ ξ linéaires (6.6)

 Procédé de calcul de la conduite de vidange

Le procédé de calcul de la conduite de vidange est effectué comme suit :

- Supposer un diamètre de la conduite de vidange.


- Calculer le coefficient du débit μ.
- Déterminer le débit de vidange.
- Calculer le temps de vidange.
P a g e | 59

- Calculer de la vitesse moyenne de vidange.


- Vérifier le régime d’écoulement.

Le choix de diamètre de la conduite est basé sur les conditions suivantes :

-La vitesse de vidange doit être inférieure à 5 m/s.


-Le temps de vidange doit être est inférieur à 2 heures.
-Le nombre de Reynolds doit être supérieur au nombre de Reynolds
critique.
 Calcul du temps de vidange

Le temps de vidange est donné par la formule suivante :

2× V r
T= (6.7)
Q0

Avec :

 V r : Volume de la bâche en m3
 Q0 :Le débit de vidange en m3/s

Remarque : La longueur de la conduite de vidange est 8 m, en PEHD, on choisit une gamme


de plusieurs diamètres et on suppose que le régime d'écoulement est turbulent c’est-à-dire : :
Re > Recr

Où :
1
Recr = 21,6 × C × D × (6.8)
Δ

Avec :

 Re : Nombre de REYNOLDS ;
 Recr: Nombre de REYNOLDS critique ;
1 1/ 6
 C : Coefficient de Chézy, C = × R
n
 n : rugosité du matériau, n= 0,012 ;
 R : rayon hydraulique, R = D/4 pour section circulaire ;
 D : Diamètre de la conduite (mm)
 Δ : Rugosité absolue (= 0,001 m)

 Calcul de la vitesse moyenne de vidange :

La vitesse moyenne de vidange est donné par la formole suivant :

Vr
Vm = (6.9)
T × A0

Avec :
P a g e | 60

Vr : Volume du réservoir

 T : Temps de vidange
 A0 : Section de la conduite
P a g e | 61

Tableau 10 : Calcul de la conduite de vidange

Diamètre Rugosité
Rayon Coefficient Temps de Temps
( mm) du ξ ξ Qo Vitesse Re
Hydrauliqu de Chézy Λ μ vidange de vidange Re
PEHD PN matériaux lineaire singulière ( m3/s) ( m/s) critique
e (m) C ( s) ( h)
10 n
50 0,012 0,011575 39,6343969 0,0499591 7,9934538 1,1990181 0,3132278 0,0045562 70234,67166 19,50963102 1,1608036 57465,527 42805,149

63 0,012 0,014575 41,1863698 0,0462649 5,8749125 0,8812369 0,3590682 0,0082919 38591,68914 10,71991365 1,3306855 83003,158 56046,412

75 0,012 0,01735 42,4002744 0,0436538 4,6564011 0,6984602 0,3966861 0,0129828 24648,03572 6,846676589 1,4700953 109165,49 68688,445

90 0,012 0,020825 43,7102129 0,0410765 3,6512421 0,5476863 0,4385742 0,0206693 15481,88022 4,300522283 1,6253302 144831,4 84972,654

110 0,012 0,025475 45,2034018 0,0384076 2,7932773 0,4189916 0,4872389 0,0343025 9328,772018 2,591325561 1,8056787 196658,08 107403,28

125 0,012 0,02895 46,1771206 0,0368049 2,3555117 0,3533268 0,5192554 0,0472062 6778,767505 1,882990974 1,92433 238159,66 124678,23
P a g e | 62

6.4.2. Réseau d’alimentation en eau potable

 Principe de dimensionnement

Pour le dimensionnement d’un réseau de plomberie il faut :

- Le schéma (éventuellement ses accessoires et accidents de parcours) ;


- Les longueurs des tronçons ;
- Les niveaux des extrémités des tronçons ;
- Les débits à assurer (débits probables)

Les caractéristiques du réseau qui doit alimenter l’installation, à savoir :

- Pression disponible pour le débit maximal de l’installation ;


- Niveau du point de branchement.

La détermination des éléments d’une distribution intérieure fait intervenir


plusieurs variables. Dans la majorité de cas les données du problème sont :

- La pression de distribution ou pression origine ;


- Le débit nécessaire ;
- La longueur des canalisations

Ces données permettront de fixer les conditions variables propres à un


fonctionnement rationnel de l’installation qui sont :

- La vitesse de régime de l’eau ;


- Les pertes de charges ;
- Les diamètres de conduites
 Calcul des conduites

Dans cette partie de calcul nous avons suggéré d’utiliser la norme de conception
DTU 60 -11 (Documents techniques unifiés) qui est le plus utilisé de nos jours dans la plupart
des entreprises ou bureaux d’études, nous donnant les règles de calculs des installations de
plomberie sanitaire et des installations d’évacuations des eaux pluviales.

Par la suite nous allons utiliser la norme française NF P 41- 204 nous donnant les
débits de base des appareils, ainsi que la section des tuyauteries d’alimentation.
P a g e | 63

Tableau 11 : Débit de base des appareils selon la norme NF P41- 204

Sachant que le bâtiment est divisé en 2 blocs sanitaires voir les plans en annexe,
nous allons présenter un tronçon du bloc 1 que l’on va calculer en suivant les étapes de calculs
expliquées au chap.2, les restes de calculs ainsi que du bloc 2 seront présentées aux
différentes annexes.

Considérons les tronçons de l’étage 7 dont nous disposons :

 Le sanitaire pour hommes avec 4 appareils dont 1 W.C avec robinet de chasse, 2
lavabos et 1 urinoir avec robinet individuel ;
 Le sanitaire pour femmes avec 3 appareils dont 1 W.C avec robinet de chasse et 2
lavabos ;
 Le sanitaire du directeur général avec 3 appareils dont 1 W. C avec robinet de chasse,
1 lavabo et 1 douche.

Pour le sanitaire homme de l’étage 7 tronçon 7H on a :

 Le débit de base des appareils :


 Pour le W.C q b = 0,12 l/s, d’où pour 1 appareil on a q b= 0,12 l/s
 Pour le lavabo q b= 0,2 l/s d’où pour 2 appareils on a q b= 0,4 l/s
 Pour l’urinoir avec robinet individuelq b = 0, 15 l/s d’où pour 1 urinoirq b= 0,15 l/s
P a g e | 64

En faisant la sommation des débits des appareils : on a q= ∑ qb= 0,67 l/s.

1
 Le coefficient de simultanéité est calculé par la formule y= où X le nombre
√ X−1
1
total des appareils du tronçon, d’où on a y = = 0,577350269
√(4 ¿−1)¿
 Le débit probable q p= y × q = 0,577350269 ×0,67 l/s =0,38682468 l/s
 La vitesse de conception étant maintenue à 1,5 m/s

 On peut avoir le diamètre calculé par la formule Dic =¿ 35,7×


√ qp
vc
, d’où Dic =¿35,7×


0,38682468
1 ,5
= 18,12924317 mm

 Choix du diamètre commercial : on prend un diamètre commercial de 21,8 mm


qp
 Avec ce dernier on peut déterminer la vitesse calculée par la formule V= 1274,5 × 2
D i
0,38682468
, d’où on a V= 1274,5 × 2 = 0,984715353 m/s < 1,5 m/s condition
21, 8
respectée. On garde la valeur du diamètre commerciale choisie.

Pour la sanitaire femme de l’étage 7 tronçon 7F on a :

 Le débit de base des appareils :


 Pour le W.C q b = 0,12 l/s, d’où pour 1 appareil on a q b= 0,12 l/s
 Pour le lavabo q b= 0,2 l/s d’où pour 2 appareils on a q b= 0,4 l/s

En faisant la sommation des débits des appareils : on a q= ∑ qb= 0,52l/s.

1
 Le coefficient de simultanéité est calculé par la formule y= où X le nombre
√ X−1
1
total des appareils du tronçon, d’où on a y = = 0,707106781
√(3¿−1)¿
 Le débit probable q p= y × q = 0,707106781 ×0,52 l/s = 0,367695526 l/s
 La vitesse de conception étant maintenue à 1,5 m/s

 On peut avoir le diamètre calculé par la formule Dic =¿ 35,7×


√ qp
vc
, d’où Dic =¿35,7×


0,367695526
1 ,5
= 17,67529861 mm

 Choix du diamètre commercial : on prend un diamètre commercial de 21,8 mm


qp
 Avec ce dernier on peut déterminer la vitesse calculée par la formule V= 1274,5 × 2
D i
0,367695526
, d’où on a V= 1274,5 × 2 = 0,984715353 m/s < 1,5 m/s condition
21, 8
respectée. On garde la valeur du diamètre commerciale choisie.
P a g e | 65

Pour le sanitaire du directeur général de l’étage 7D on a :

 Le débit de base des appareils :


 Pour le W.C q b = 0,12 l/s, d’où pour 1 appareil on a q b= 0,12 l/s
 Pour le lavabo q b= 0,2 l/s d’où pour 1 appareils on a q b= 0,2 l/s
 Pour la doucheq b = 0, 2 l/s d’où pour 1 urinoirq b= 0,2 l/s

En faisant la sommation des débits des appareils : on a q= ∑ qb= 0,52 l/s.

1
 Le coefficient de simultanéité est calculé par la formule y= où X le nombre
√ X−1
1
total des appareils du tronçon, d’où on a y = 0,707106781
√(3¿−1)=¿ ¿
 Le débit probable q p= y × q = 0,707106781 ×0,52 l/s = 0,367695526 l/s
 La vitesse de conception étant maintenue à 1,5 m/s

 On peut avoir le diamètre calculé par la formule Dic =¿ 35,7×


√ qp
vc
, d’où Dic =¿35,7×


0,367695526
1 ,5
= 17,67529861 mm

 Choix du diamètre commercial : on prend un diamètre commercial de 21,8 mm


qp
 Avec ce dernier on peut déterminer la vitesse calculée par la formule V= 1274,5 × 2
D i
0,367695526
, d’où on a V= 1274,5 × 2 = 0,984715353 m/s < 1,5 m/s condition
21, 8
respectée. On garde la valeur du diamètre commerciale choisie.

Le choix du matériau est porté sur le tuyau PEHD de pression nominale 10 bars
pour des raisons suivantes :

 Sa disponibilité dans le marché ;


 Sa résistance à la corrosion ;
 Une durée de vie plus de 50 ans ;
 Les pertes de charges sont minimum grâce à ses parois lisses.

Le bâtiment sera alimenté par le tuyau PEHD DN 50 de pression nominale 10


bars, pour le raccordement au réseau public afin de palier la faible pression du réseau de la
REGIDESO le choix serait portée sur le tuyau PEHD DN 50 de pression nominale 10 bars.

 Calcul de pertes de charges

Les pertes de charges dans une conduite sont en fait de 2 sortes :

- Les pertes de charges linéaires


- Les pertes des charges singulières (coudes, contractions, etc.)
P a g e | 66

Ainsi, nous allons évaluer les pertes de charge pour un tronçon du bloc choisi à
titre d’illustration et le reste de calculs seront présentés sous forme d’un tableau pour
différents blocs.

Vue l’ampleur du bâtiment les pertes de charges locales sont prises égales à
environ 15 % des pertes de charges linéaires.

Considérons le collecteur de l’étage 7 du bloc 1 on a :

 Le diamètre nominal DN 32
 La longueur du tronçon 3 m
 La rugosité étant de 2 mm pour une conduite incrustée en service
 Le débit 0,57 l/s
 La vitesse calculée 0,70 m/s
 L’accélération de la pesanteur g = 9,81 m/s2
 La viscosité cinématique ν de l’eau pris à 20°c est de 1,07 × 10-6 m2/s
V×D
 Le nombre de REYNOLD est calculé par la formule Re =¿ , d’où on a
ν
0 , 70× 28 , 8 ×0,001
Re = =22445,99 < 105 écoulement turbulent lisse
1 , 07× 0,000001
 Connaissant la nature de l’écoulement on peut calculer le coefficient de pertes de
charges en utilisant la formule de blasius recommandée pour ce type d’écoulement
−0 ,25
λ=0,316 × R e , d’où on a λ=0,316 ×22445 ,99−0 ,25 =0,025

Connaissant tous ses paramètres définies ci-haut on peut calculer la perte de


2
λ × L ×V
charge linéaire par la formule de Darcy – Weisbach Δh = , d’où on a Δh =
2×g×D
2
0,025 ×3 ×0 , 70
=¿0,06 mce
2 ×9 , 81 ×0 , 03
P a g e | 67

Tableau 12 : Pertes de charge du bloc sanitaire 1

Calcul des pertes de charges : bloc sanitaire 1 Batiment : Immeuble SANKURU ( DGDA)
Diamètres Longueur Rugosité Débit Vitesse Nombre de Coefficient de perte Perte de charges
Tronçon
(m) (m) (mm) (l/s) (m/s) Reynold de charges linéaires linéaires (m)
T-7 0,032 3 2 0,57 0,708451705 22445,9946 0,025816798 0,061914895
T-D7 0,025 7,5 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,232170007
T 7-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 7-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T 6-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 6-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T -6 0,032 3 2 0,725 0,901100852 28549,72997 0,024310091 0,094320405
T 5-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 5-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 5 0,032 3 2 0,852823953 1,059972954 33583,3015 0,023342977 0,125319334
T 4-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 4-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T-4 0,037 3 2 0,963991701 0,896200532 32831,10861 0,023475546 0,077919583
T 3-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 3-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 3 0,037 3 2 1,063661448 0,988861164 36225,607 0,022905151 0,092560211
T 2-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 2-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T-2 0,037 3 2 1,15478845 0,918581721 33651,01356 0,023331225 0,081356765
T 1-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 1-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T-1 0,037 3 2 1,239247874 1,152099757 42205,63466 0,022046745 0,120933096
T - RDC' 0,025 2,9 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,089772403
T -RDC 0,037 34 2 1,318316586 1,152099757 42205,63466 0,022046745 1,370575088
Tpompe 0,0857 13 2 3,435815466 0,595934502 50565,92752 0,021072817 0,057860632
Perte de charge totale (mce) 4,391584565
P a g e | 68

Les pertes de charges locales sont prises égales à environ 15% de pertes de
charges linéaires ce qui nous donne : 0,65 m.

Les pertes de charges totales étant la somme de pertes de charges linéaires et


locales, nous donne : 5,05 m.
P a g e | 69

Tableau 13 : Pertes de charges du bloc sanitaire 2

Calcul des pertes de charges : bloc sanitaire 2 Batiment : Immeuble SANKURU (DGDA)
Diamètres Longueur Rugosité Débit Vitesse Nombre de Coefficient de perte Perte de charges
Tronçon
(m) (m) (mm) (l/s) (m/s) Reynold de charge lineaire lineaires (m)
T-7 0,025 3 2 0,57 0,708451705 17535,93328 0,027460274 0,084296124
T 7-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 7-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T 6-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 6-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T-6 0,032 3 2 0,725 0,901100852 28549,72997 0,024310091 0,094320405
T 5-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 5-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 5 0,032 3 2 0,852823953 1,059972954 33583,3015 0,023342977 0,125319334
T 4-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 4-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 4 0,025 3 2 0,963991701 0,896200532 22183,18149 0,025892926 0,12719609
T 3-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 3-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 3 0,037 3 2 1,063661448 0,988861164 36225,607 0,022905151 0,092560211
T 2-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 2-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T- 2 0,037 3 2 1,15478845 0,918581721 33651,01356 0,023331225 0,081356765
T 1-H 0,025 2,9 2 0,38682468 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,098104302
T 1-F 0,025 6 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,185736005
T -1 0,037 3 2 1,239247874 1,152099757 42205,63466 0,022046745 0,120933096
T- RDC'' 0,025 2,9 2 0,367695526 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,089772403
T- RDC 2 0,037 20 2 1,318316586 1,152099757 42205,63466 0,022046745 0,80622064
Tpompe 0,0857 38,4 2 3,28313906 0,569453121 48318,94303 0,021313645 0,157842911
Perte de charge totale (mce) 3,766700125
P a g e | 70

Les pertes de charges locales sont prises égales à environ 15% de pertes de
charges linéaires ce qui nous donne : 0,56 m.

Les pertes de charges totales étant la somme de pertes de charges linéaires et


locales, nous donne : 4,33 m.

 Contrôle de dimensionnement

Pour que l’installation soit satisfaisante, il faut que le point le plus éloigné du
compteur (qui est égal au robinet le plus défavorisé) ait, lors de la consommation de pointe,
encore une pression suffisante Pr ≥ Pmin

Dans ce cas il est évident que le robinet le plus défavorable est le point F 7−D7 du
bloc 1 étage 7 voir schéma du réseau existant.

Nous allons calculer les différents paramètres nous permettant de faire le contrôle.

 Détermination de P z

Dans ce cas il n’y a que le compteur Woltzman horizontal P z = 0,3 bar voir tableau en
annexe.

 Détermination de pertes de niveau Ph

La formule est donnée par Ph= ρ× g × h (6.10)

Avec :

 ρ : Masse volumique de l’eau en kg/m3


 g : Accélération de la pesanteur
 h : Hauteur du bâtiment

On a Ph=1000 × 9 , 81× 23 ,8=¿2,33478 bars

 Détermination de la perte linéaire totale ΔP = 1,15 Ri l i

Où les pertes unitaires Ri ainsi que les longueirs l i correspondantes sont à


déterminer pour les sections qui mènent au tronçon F 7−D7 : O-R +(R- E1) + (E1-E2) +( E2-
E3) +( E3-E4) + (E4-E5) +(E5-E6) + (E6-E7) + (E7−H 7 ¿ +( H 7 −F7 ¿+(F ¿ ¿7−D7 )¿

Le calcul de ∑ R i l ise présente à l’aide d’un tableau :


P a g e | 71

Tableau 14 : Contrôle au dimensionnement

Contrôle de dimensionnement avec Pco = 3bar du robinet le plus éloigné du bâtiment se trouvant au tronçon D7-F7 du bloc 1
Tronço Longueur Vc en Diamètr Vitesse calculée en Nombre de Coefficient de pertes 1,15 RiLi en
Qp (l/s)
n (m) m/s e en m m/s Reynold de charges R en mbar/m mbar
D7-F7 7,5 0,367695526 1,5 25 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,761708909 6,569739342
F7-H7 6 0,367695526 1,5 25 0,748761799 18533,70789 0,027082983 0,761708909 5,255791473
H7-7 2,9 0,38682468 1,5 25 0,787715713 19497,91368 0,026741764 0,752112104 2,508293866
E7-E6 3 0,754520207 1,5 32 0,708451705 22445,9946 0,025816798 0,929404712 3,206446256
E6-E5 3 0,754520207 1,5 32 0,901100852 28549,72997 0,024310091 0,87516327 3,01931328
E5-E4 3 0,754520207 1,5 32 1,059972954 33583,3015 0,023342977 0,840347159 2,899197699
E4-E3 3 0,754520207 1,5 32 0,896200532 32831,10861 0,023475546 0,845119644 2,915662771
E3-E2 3 0,754520207 1,5 32 0,988861164 36225,607 0,022905151 0,824585447 2,844819791
E2-E1 3 0,754520207 1,5 32 0,918581721 33651,01356 0,023331225 0,839924106 2,897738167
E1-ER 3 0,754520207 1,5 32 1,152099757 42205,63466 0,022046745 0,793682811 2,738205697
ER-EO 2,8 6,967653558 1,5 32 1,152099757 42205,63466 0,022046745 0,793682811 2,55565865
37,41086699
P a g e | 72

Avec :

R= ρ ×V 2 × λ / 2 × D (6.11)

D’où ΔP = 1,15 ∑ R i l i =37,41 mbar soit 0,037 bar. Avec Pr = Pco −∑ 1 ,15 Ri l i−PZ −Ph

= 3 - 0,037 – 0,3 - 2,33478 = 0,32 bar

Dans le cas où le point D est un lavabo, qui nécessite une pression minimale de
0,5 bar, il faut craindre un fonctionnement non optimal du lavabo ( Pr < P min ).

Ainsi donc, nous allons aborder la partie consacrée aux solutions à donner pour
qu’il y ait un fonctionnement optimal de l’installation plus précisément le choix de la pompe.

 Dimensionnement et Choix de la pompe

Nous savons bien que le choix d’une pompe nécessite la connaissance de 2


paramètres fondamentaux : le débit à refouler (Q) et la hauteur de refoulement (HMT).

 Débit refoulé par la pompe Q

Il existe 2 façons à calculer le débit nécessaire à une installation domestique à savoir :

 Calcul estimatif : selon les critères des besoins de consommation de l’immeuble


 Calcul précis : selon la somme des débits par appareils.

Pour notre travail, nous allons nous baser sur le calcul précis pour évaluer le débit
de conception de chaque zone qu’alimentent les pompes et ensuite calculer la puissance en
gardant la même hauteur manométrique ( pompe disposée en parallèle ).

Cette méthode tient compte des appareils se trouvant dans l’immeuble, on a :

Tableau 15 : Débit de conception bloc sanitaire 1

Désignation Nombre Débit de base Coef.de



Appareils robinet robinet (l/s) tronçons (l/s) simultanéité
1. Rez de Chaussée 7 1,19 0,485815466 0,40824829
2. Etage 1 7 1,19 0,754520207 0,40824829
3. Etage 2 7 1,19 0,754520207 0,40824829
4. Etage 3 7 1,19 0,754520207 0,40824829
5. Etage 4 7 1,19 0,754520207 0,40824829
6. Etage 5 7 1,19 0,754520207 0,40824829
7. Etage 6 7 1,19 0,754520207 0,40824829
8. Etage 7 10 1,71 1,122215733 0,333333333
Total 59 10,04 6,135152438

Nous aurons un débit total Qp = 6,135152438 l/s


P a g e | 73

Tableau 16 : Débit de conception bloc sanitaire 2

Désignation Nombre Débit de base Coef.de



Appareils robinet robinet (l/s) tronçons (l/s) simultanéité
1. Rez de Chaussée 8 1,34 0,506472394 0,377964473
2. Etage 1 7 1,19 0,754520207 0,40824829
3. Etage 2 7 1,19 0,754520207 0,40824829
4. Etage 3 7 1,19 0,754520207 0,40824829
5. Etage 4 7 1,19 0,754520207 0,40824829
6. Etage 5 7 1,19 0,754520207 0,40824829
7. Etage 6 7 1,19 0,754520207 0,40824829
8. Etage 7 7 1,19 1,122215733 0,40824829
Total 57 9,67 6,155809366

Nous aurons un débit total Qp = 6,155809366 l/s

 Calcul de la hauteur manométrique (HMT)

La hauteur manométrique totale correspond à la pression que devra fournir la


pompe entre le point d’aspiration et le refoulement.

Quatre paramètres principaux permettent son calcul pour notre réseau :

 H a : hauteur géométrique d’aspiration


 H r : hauteur géométrique de refoulement
 Pr : Pression résiduelle (pression utile dans l’appareil le plus haut pris considérée à 2
bars)
 Les pertes de charges dues aux frottements

D’où HMT = H a + H r + Pr + Δh

Nous allons calculer la hauteur manométrique pour différents blocs, nous avons :

 Cas du bloc sanitaire 1

 La hauteur du bâtiment est de 23,8 m


 La hauteur géométrique à l’aspiration est 8 m
 La hauteur géométrique au refoulement est 36,8 m
 Les pertes de charges dues aux frottements est 5,167319337 mce
 La pression résiduelle est considérée à 2 bars

D’où HMT = 51,96731934 m

 Cas du bloc sanitaire 2


P a g e | 74

 La hauteur du bâtiment est de 23,8 m


 La hauteur géométrique à l’aspiration est 8 m
 La hauteur géométrique au refoulement est 62,2 m
 Les pertes de charges dues aux frottements est 4,695523742 mce
 La pression résiduelle est considérée à 2 bars

D’où HMT = 76,89552374 m

 Calcul de la puissance des pompes

Chaque bloc est desservi par une pompe qui fonctionne de façon intermittente.
Puisque nous utilisons 2 pompes pour les deux blocs sanitaires, nous allons considérer le débit
total que donne chaque bloc et calculer la puissance. Avec un rendement de 70% pour les
pompes centrifuges.

ρ× g ×Q × HMT
La formule de la puissance est donnée par P = en KW (6.12)
η ×1000

Avec :

 ρ : Masse volumique de l’eau


 Q : Débit
 g : Accélération de la pesanteur
 HMT : Hauteur manométrique totale
 η : Rendement de la pompe

Tableau 17 : Calcul de puissance bloc 1

Données Valeurs Unités


Hauteur d'aspiration 8 m
Hauteur de refoulement 36,8 m
Pertes de charges 5,167319337 mce
Débit 6,135152438 l/s
Accélération de la pesanteur 9,81 m/s2
Masse volumique de l'eau 1000 kg/m3
Pression résiduelle 2 bars
rendement 0,7 %
HMT 51,96731934 m
Puissance de la pompe 4,46813864 KW
P a g e | 75

Tableau 18 : Calcul de puissance bloc 2

Données Valeurs Unités


Hauteur d'aspiration 8 m
Hauteur de refoulement 62,2 m
Pertes de charges 4,695523742 mce
Débit 6,155809366 l/s
Accélération de la pesanteur 9,81 m/s^2
Masse volumique de l'eau 1000 kg/m^3
Pression résiduelle 2 bars
Rendement 0,7 %
HMT 76,89552374 m
Puissance de la pompe 6,633720796 KW

 Choix proprement dit

On choisira les pompes des caractéristiques suivantes :

 Bloc sanitaire 1
- Marque : EV 30/3-1A
- Type : pompe centrifuge de surface multicellulaire verticale
- Débit nominal : 20 m3/ h
- Hauteur manométrique : 80 m
- Puissance : 11 KW
- Ampérage : Triphasé 400V

Au niveau du bloc sanitaire 2 on placera le même type de pompe vu qu’il n’y a


pas tellement des écarts dans les calculs.

 Dimensionnement de la conduite de refoulement0

Il existe différentes formules qui permettent de calculer le diamètre de la conduite


de refoulement. Pour le présent projet, le choix du diamètre économique de la conduite de
refoulement sera déterminé par la formule de Bresse.

En effet, les formules, telles celle de la condition de Flamant et celle de Munier


donne de petits diamètres mais ont l’avantage de donner un investissement moindre.

0
Conception et Dimensionnement du sytème d’alimentation en eau potable simplifiée (AEPS) de la localité de
BOUSLIN au BURKINA FASO. Mémoire SOUBEIGA DESIRE, 2015, p.42
P a g e | 76

Ces diamètres engendrent des pertes de charges élevées d’où une HMT
importante. Ce qui occasionne alors des dépenses énergétiques élevées à l’exploitation. Quant
aux formules de Bresse et celle de Bresse modifiée, elles offrent des diamètres présentant une
meilleure qualité avec une réduction des charges d’exploitation.

La formule de Bresse s’écrit : D = 1,5 × Q0,5

Nous dimensionnons en fonction du débit max de la pompe observée pour chacun


de blocs.

Avec :

 D : Diamètre en m
 Q : Débit de la pompe en m3/s
 On a D = 1,5 × (0,001 × 3,43)0,5
= 0,0878 m

Soit un diamètre PVC 90 mm PN 10 bars

 Vérification du coup de bélier

L’arrêt brusque de la pompe par suite de coupure d’énergie accidentelle ou d’une


défaillance mécanique provoque une oscillation de la pression (surpression ou dépression)
dans la conduite de refoulement, la valeur de cette oscillation de pression se calcule comme
suit:

 La célérité de l’onde

1
a=
√ρx ¿¿¿

Avec :

 ρ : masse volumique de l’eau


'
 K :module de compressibilité de l eau
 e : épaisseur de la conduite
 E :Module d’élasticité du matériau
 Calcul de l’onde

 Suppression

a xU0
p+ = HMT + > PN (il y a nécessité de placer un dispositif anti bélier)
g

 Dépression
P a g e | 77

a xU0
p- = HMT - > PN en valeur absolue (il y a nécessité de placer un dispositif anti
g
bélier)

Avec :

 HMT : Hauteur manométrique totale


 a : Célérité de l’onde
 U0 : La vitesse de l’eau dans la conduite de refoulement
 g : Accélération de la pesanteur

Pour notre cas la vérification se fera par une comparaison avec la pression
nominale du tuyau choisi (PEHD PN 10 bars), pris en valeur absolue dans le cas d’une
dépression.

Tableau 19 : Calcul de la Célérité de l’onde

Données Valeurs Unités


Masse volumique 1000 kg/m3
Diamètre intérieur 0,09 m
Epaisseur de la canalisation 0,0043 m
Module d'élasticité du matériau 12000000000 N/m2
Module d'élasticité de l’eau 2070000000 N/m2
Célérité de l'onde 670,0586261 m/s

Tableau 20 : Vérification du coup de bélier avec PEHD PN 12,5 bars

Désignation HMT + Δh HMT-Δh


No. ΔV (m/s) Δh (m) HMT (m) Conclusion
Appareils (mce) (mce)
aucune nécessité de
Conduite
0,59593450 40,7044906 51,8503222 92,5548129 11,1458315 placer un dispositif
1. bloc
2 7 5 2 8 anti-belier coup de
sanitaire 1
bélier
aucune nécessité de
Conduite
0,56945312 38,8957161 76,5317051 115,427421 37,6359889 placer un dispositif
2. bloc
1 9 4 3 5 anti-belier coup de
sanitaire 2
bélier

6.4.3. Modélisation du système par EPANET

EPANET est un logiciel du comportement hydraulique et qualitatif de l’eau sur


des longues durées dans les réseaux sous pression. Un réseau est un ensemble des tuyaux,
nœuds (jonction des tuyaux), pompes, vannes, bâches et réservoirs.

Il calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud, le niveau de


l’eau dans les réservoirs, et la concentration de substances chimiques dans les différentes
parties du réseau, au cours d’une durée de simulation divisé en plusieurs étapes. Le logiciel
est également capable de calculer le temps de séjour et de suivre l’origine de l’eau.
P a g e | 78

Il a pour objectif une meilleure compréhension de l’écoulement et de l’usage de


l’eau dans les systèmes de distribution. Il peut être utilisé pour différents types d’application
dans l’analyse des systèmes de distribution.

Pour notre travail nous allons présenter la simulation pour chaque bloc sanitaire
du système d’adduction proposé au bâtiment.

 Données de départ :
- Les tuyaux (longueur, diamètre, rugosité)
- Les nœuds ou points de connexion des tuyaux (altitude du point)
- Les ouvrages (réservoir, bâche, pompes, vannes)
- Courbe caractéristique de la pompe (15 m3/ h ; 100 m)

Tableau 21 : Données d’entrées EPANET

Tuyaux Nœuds ou points de connexion tuyaux


Tronçons Diamètres (m) Longueur (m) Rugosité (mm) Niveaux Altitudes (m)
T-7 0,0288 3 2
T-D7 0,0218 7,5 2
Etage 7 23,2
T 7-H 0,0218 2,9 2
T 7-F 0,0218 6 2
T 6-H 0,0218 2,9 2
T 6-F 0,0218 6 2 Etage 6 20,2
T -6 0,0288 3 2
T 5-H 0,0218 2,9 2
T 5-F 0,0218 6 2 Etage 5 17,2
T- 5 0,0288 3 2
T 4-H 0,0218 2,9 2
T 4-F 0,0218 6 2 Etage 4 14,2
T-4 0,0368 3 2
T 3-H 0,0218 2,9 2
T 3-F 0,0218 6 2 Etage 3 11,2
T- 3 0,0368 3 2
T 2-H 0,0218 2,9 2
T 2-F 0,0218 6 2 Etage 2 8,2
T-2 0,0368 3 2
T 1-H 0,0218 2,9 2
T 1-F 0,0218 6 2 Etage 1 5,2
T-1 0,0368 3 2
T - RDC' 0,0218 2,9 2
T -RDC 0,0368 34 2 RDC 2,8
Tpompe 0,0468 13 2
P a g e | 79

6.4.4 Tableau Comparatif

Désignation Système existant Système proposé


 Nous prévoyons pour le réseau une réserve de 40
 Le système propose une bâche au sous-sol d'une capacité
m3 calculée en considérant la dotation journalière
de 100 m3 pour alimenter le bâtiment, cette réserve
pour les grandes villes.
s'avère insuffisante en cas d'incendie pouvant survenir on
 A ce volume s'ajoute les ressources en eau pour
bâche au sous-sol risquera d'avoir un déficit en eau car la norme de
l'extinction d'un éventuel incendie qui pourrait se
protection anti-incident exige un débit de 60 m3/h pour
déclarer dans le système, Il est de 120 m3.
une incendie qui dure en moyenne 2 heures, soit un
 Ainsi on aura comme volume total 160 m3 pour
volume de 120 m3
couvrir les éventuels problèmes au sein du réseau.
 Nous disposerons de deux réservoirs surélevés pour
 Le bâtiment n'en dispose pas d'un réservoir surélevé, cela les différents blocs sanitaires grâce à cette
pose problème du fait que les pompes seront toujours en disposition nos pompes auront une certaine marge
Réservoir surélevé
fonctionnent continues; à cela s'applique un cout de fonctionnement car les réservoirs assureront
d'amortissement élevé. l'équilibrage du système quant à la distribution par
gravité au sein du réseau intérieur du bâtiment.
 Ils disposent de 2 pompes centrifuges de marque  Après calcul, nous avons opté comme pompes
SPERONI placées en parallèles avec un débit total de 16 centrifuges verticales multicellulaires de surface
m3/h , pouvant desservir directement les deux blocs montées en parallèles avec un débit total de 15m3/h.
Pompes sanitaires , raccordées à la bâche. Les pompes alimenteront au cours du temps les
 Nous constatons une pression résiduelle de 0,3 bar réservoirs surélevés, et ceux-ci distribueront de
inférieure à la valeur minimale qu'indiquent les normes l'eau par gravité au sein du réseau intérieur partant
(2 bars). de la nourrice aux colonnes descendantes.
 Indispensable pour un bâtiment haut standing, vue
Forage  Néant la pénurie d'eau menaçant ces dernières années la
ville province de KINSHASA.
P a g e | 80

 Ne disposant pas de gaines sanitaires pour garantir la


 La meilleure solution consistera à garantir nos
pérennité de ces installations sanitaires, cela peut
conduites des gaines sanitaires pouvant répondre
Système de protection de impacter négativement la consommation d'énergie donc
aux besoins de protection des installations
conduites une mauvaise isolation, et si les tuyaux traversent des
sanitaires. Ainsi nous disposerons des gaines pour
zones non chauffées, ceci peut entrainer une déperdition
le système.
thermique.
 Nous trouvons des vitesses satisfaisant les
Vitesse de l’eau dans les  La vitesse de l'eau dans les conduites est comprise entre
conditions requises, comprises entre 0,7 et 1,15
conduites 0,4 et 2,2 m/s condition non satisfaisante.
m/s.

 Il dispose d'un système de protection anti-bélier pris  Petites pompes, encombrement réduit et prix réduit.
Avantages comme réservoir d'air.  En cas de panne d'une pompe, nous prévoyons une
 Petites pompes, encombrement réduit et prix réduit. autre pompe pouvant desservir le bloc en déficit.

 Les fuites d'eau observées dans certains locaux sanitaires,


cela peut entrainer des nombreux dégâts tels que
l'humidité constante pouvant favoriser la prolifération des
 Les niveaux d'un bloc sanitaire peuvent être privés
champignons et moisissures nocifs pour la santé et le
Inconvénients d'eau en cas de problème sur une conduite
système respiratoire.
maitresse.
 En cas de pénurie pendant plus d'un jour, le
fonctionnement de l'immeuble sera paralysé. Manque
d'eau aux étages supérieurs (faibles pressions observées)
P a g e | 81

6.5. Collecte et évacuation des eaux

6.5.1. Evacuation des eaux usées

6.5.1.1. Introduction

L’assainissement d’une agglomération a pour but d’assurer la collecte, le transit


de l’ensemble des eaux pollués et de procéder aux traitements avant leur rejet dans le milieu
naturel par des modes compatibles avec les normes de l’environnement.

La réalisation d’un système d’évacuation des eaux usées constitue donc un projet
important dans une agglomération. En effet, les canalisations d’évacuation des eaux doivent
assurer l’évacuation rapide et sans stagnation des eaux usées provenant des appareils
sanitaires et ménagères.

Pour évacuer les eaux usées pour notre immeuble nous allons procéder tout
d’abord par l’évaluation de la quantité des eaux usées et eaux à évacuer.

Par la suite, nous allons passer au dimensionnement des conduites d’évacuations


à savoir :

 Les branchements ;
 Les collecteurs d’appareils ;
 Les canalisations verticales ;
 Les descentes ;
 Le collecteur général

6.5.1.2. Détermination des diamètres des branchements d’évacuations

Nous allons nous référer à la norme NF P41-202 qui donne le diamètre minima
des siphons d’appareils. Pour déterminer le diamètre des branchements nous allons nous baser
du principe qui stipule que « le diamètre du branchement de vidange doit être au moins égal à
celui du siphon qu’il reçoit »
Tableau 22 : Diamètres des siphons et des branchements

No. Désignation Appareils Diamètre en mm


1. Bidet 30 30
2. Lavabo 30 30
3. Evier 40 40
4. Baignoire 40 40
5. Urinoir 50 50
6. WC (à chasse directe) 80 80
7. WC à section siphonique 60 60
8. Vaisselle 40 40
9. Machine à laver 40 40
P a g e | 82

6.5.1.3. Détermination des diamètres des collecteurs des appareils et des colonnes
de chute et de descente

Pour ce cas d’espèce nous allons faire usage de la norme NF P41-201 qui stipule
que le débit des eaux usées à évacuer est déterminé en effectuant la somme des débits
individuels des appareils et en leur affectant un coefficient de simultanéité , sauf pour
indication spéciale , conformément aux directives fournies par la même norme.

La hauteur maximum d’eau usée doit être au plus égale à la moitié du diamètre de
cette canalisation.

Tableau 23 : Evacuations individuelle d’appareils

Diamètre intérieur
Appareils Observation
minimal (mm)
Lavabo, lave-main, bidet 30

Evier, Poste d’eau, Douche, Urinoir 33


33 si L ≤ 1m
Baignoire
38 si L >1m
Machine à laver, linge, Vaisselles 33
60 Sur la longueur de 1m
WC à action siphonique
77 sur partie L> 1m
WC à chasse directe 80

La pente recommandée est de 1 cm/ m, mais suivant les diamètres indiquées dans
le tableau les pentes prévues pour de canalisation sont comprises entre 1 et 3 cm/ m.

Tableau 24 : Evacuation d’appareils groupés

Appareils groupés dans le sens de Diamètre intérieur Observation


l'écoulement minimal (mm)
Lavabo + bidet
30
bidet + Lavabo
Lavabo ou bidet ou machine à laver + 2 vidanges séparées sont
baignoire nécessaires
Baignoire + Lavabo ou bidet ou 33
machine à laver
Lavabo + bidet ou Baignoire (ordre 2 collecteurs sont nécessaires (voir cas précèdent) le
indifférent) diamètre minimal dépend du regroupement des appareils
Machine à laver (linge ou vaisselle + 33
évier)
P a g e | 83

La pente recommandée est de 1 cm/ m, mais suivant les diamètres indiquées dans le
tableau les pentes prévues pour de canalisation sont comprises entre 1 et 3 cm/ m.

a. Collecteurs d’appareils

Le diamètre d’un collecteur principal est calculé comme suit:

 Faire la somme des débits individuelles des appareils desservis (voir tableau) ;
 Multiplier le chiffre obtenu par un coefficient de simultanéité pour obtenir le débit
probable ;
 Calculer le diamètre du collecteur.

Le tableau ci-dessous nous donne les débits de base des appareils pour
l’évacuation des eaux usées et eaux vannes.

Tableau 25 : le débit de base des appareils

Débits de base en litre


No. Désignation Appareils
par minute par seconde
1. Baignoire 72 1,2
2. Douche 30 0,5
3. Lavabo 45 0,75
4. lave-mains 30 0,5
5. Evier 45 0,75
6. Bac à laver 45 0,75
7. Urinoir 30 0,5
8. Urinoir à action siphonique 60 1
9. WC à chasse directe 90 1,5
10. WC à action siphonique 90 1,5
P a g e | 84

Tableau 26 : Choix des diamètres de collecteurs eaux vannes

Collecteur d'appareils : Bloc Sanitaire 1


Choix
Nombre Débit de Coef. De Vitesse de Diamètres
Désignation (tube
d'appareils base (l/s) simultanéité base (m/s) (mm)
PVC)
RDC 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 1 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 2 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 3 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 4 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 5 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 6 2 0,24 1 1,5 14,28 DN 16
Etage 7 3 0,36 0,707106781 1,5 17,489357 DN 20

Tableau 27 : Choix des diamètres de collecteurs eaux usées

Collecteur d'appareils : Bloc Sanitaire 1


Nombre Débit de Coef. De Vitesse de Diamètres Choix (tube
Désignation
d'appareils base (l/s) simultanéité base (m/s) (mm) PVC)
RDC 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 1 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 2 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 3 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 4 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 5 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 6 5 0,95 0,5 1,5 28,410861 DN 32
Etage 7 7 1,35 0,40824829 1,5 33,867994 DN 32

b. Diamètre des chutes et des descentes

Les diamètres des tuyaux pour les chutes et descentes des eaux usées seront pris
dans le tableau ci-dessous de la norme DTU 60.11

Il indique les diamètres intérieurs minimaux exprimés en mm, des tuyaux de


chutes ou de descentes en fonction du nombre des appareils desservis.
Tableau 28 : Diamètres des chutes d’eaux usées

Appareil Nombre total d'appareils Diamètre intérieur en mm

WC 1 ou plusieurs 90
1 à 3 appareils autres que
Baignoire, évier, lavabo, baignoire ou 1 baignoire au plus 50
douche, urinoir, bidet, lave- 4 à 10 appareils incluant 2
65
mains, machine à laver baignoires au plus
11 appareils au-delà 90
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Les différents choix opérés pour les 2 cas seront présentés dans les tableaux ci-
dessous :

Tableau 29 : Choix des diamètres de chutes

Chutes (WC)
Nombre Diamètres
Désignation N
d'appareils (mm)
RDC 2 N>3 90
Etage 1 2 N>3 90
Etage 2 2 N>3 90
Etage 3 2 N>3 90
Etage 4 2 N>3 90
Etage 5 2 N>3 90
Etage 6 2 N>3 90
Etage 7 3 N>3 100

Tableau 30 : Choix des diamètres de descentes

Descentes (lavabo, Urinoir, bac de douche…)


Nombre Diamètres
Désignation N
d'appareils (mm)
RDC 11 N>3 65
Etage 1 10 N>3 65
Etage 2 10 N>3 65
Etage 3 10 N>3 65
Etage 4 10 N>3 65
Etage 5 10 N>3 65
Etage 6 10 N>3 65
Etage 7 12 N>3 65

Pour le bloc sanitaire 2, nous allons appliquer le même raisonnement fait au


premier, vu que nous disposons les mêmes nombre d’appareils sanitaire des différents niveaux
du bâtiment.
6.5.2. Evacuations des eaux pluviales
6.5.2.1. Généralités
Les canalisations d’évacuations des eaux doivent assurer l’évacuation rapide et
sans stagnation des eaux pluviales.

L’évacuation de l’eau de pluie fait partie des éléments importants à prendre en


compte pour rendre vivable et sain un immeuble collectif. Eviter les infiltrations d’eau pour
un confort maximum.

Nous utilisons toujours les normes DTU 60.11 dont les présentes règles de calcul
s’appliquent aux installations d’évacuation des eaux pluviales comprenant :

 Les gouttières ;
 Les chéneaux ;
P a g e | 86

 Les tuyaux de descente ;


 Les trop-pleins.

a. Les tuyaux de descente

Les diamètres des tuyaux de descente sont déterminés d’après les indications des
tableaux suivants en fonction de la surface en plan de la toiture ou partie de toiture desservie.
Pour les couvertures ne comportant pas de revêtements d’étanchéité (telles que définies par le
DTU série 40).

Le tableau ci-dessous, établis en admettant un débit maximal à la minute et par


mètre carré, indiquent les diamètres suivant lesquels les tuyaux de descente des eaux pluviales
doivent être établis.

Tableau 31 : Diamètres intérieurs des tuyaux en fonction de la surface en plan des


toitures

La surface totale desservie est 600 m2

Pour faciliter l’évacuation de l’eau de pluie nous allons subdiviser cette surface en
4 parties et avoir ainsi 4 tuyaux de descentes d’eau pluviale.

On a : S= 600 m2/4

= 150 m2

En considérant le tableau ci-dessus, pour une surface de 150 m 2, le diamètre


intérieur des tuyaux est de 110 mm

Nous prendrons des tuyaux PVC de diamètre D = 110 mm qui sont


commercialisés en RDC.

b. Dimensionnent du puits perdu pour les eaux pluviales

En admettant un débit maximal de 4,5 litres à la minute et par mètre carré selon la
norme DTU, soit Q = 0,075 l/s/ m2.
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Le coefficient de ruissellement pour une toiture étant comprise entre 0,75


<C<0,95 nous le considérons égale à 1 pour être dans le cas le plus défavorable.

La formule générale du débit de ruissellement est Q= S×B×C (6.15)

Avec S : la surface totale desservie

B : le taux de précipitation en l/s par m2

C : le coefficient de ruissellement

D’où Q = 600 × 0,075 × 1 = 45 l/s pour les 4 descentes.

QT = 45 l/s

En considérant une pluie d’une heure de temps on aura un volume du puits


perdant de :

V = 45l/s × 3600s =162000 litres soit V= 162 m3

Connaissant le volume nous optons un puits perdant de diamètre circulaire pour


acheminer les eaux de pluie vers le collecteur central de l’immeuble avec les dimensions
suivantes :

H= 6 m

S= 27 m2 soit un diamètre de D =5,86 m

c. Dimensionnement de la fosse septique et du puits perdu

c.1. Conception et dimensionnement

Il y a trois principes qui guident la conception des fosses septiques, lesquels sont
expliquées ici-bas :

 De fournir une durée de rétention suffisante pour que les eaux us »es arrivent dans la
fosse puissent déposer leurs matières solides et se stabiliser ;
 D’assurer la stabilité du liquide, ce qui favorise le dépôt ou la flottaison des matières
des matières solides ;
 De faire en sorte qu’il n’y ait pas d’obstruction et d’assurer une ventilation suffisante
pour le gaz.

Le volume nécessaire à la rétention du liquide dépend du nombre des usagers et


de la quantité d’eaux usées rejetées dans la fosse, lesquelles peuvent contenir ou non les eaux
ménagères ou seulement les eaux vannes. Le volume pour le stockage des boues et de l’écume
dépend de la fréquence des vidanges, de la température et des moyens de nettoyage anal
utilisé.
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c.2 Durée de rétention

L’efficacité de la fosse dépend du temps de, rétention des eaux usées dans la
fosse, des systèmes d’entrée et des sorties des eaux, du système d’évacuation des eaux et de la
fréquence d’élimination des boues. Le volume de la fosse doit être donc dimensionné avec
précaution. Il peut être calculé selon la formule suivante (en considérant que le temps de
rétention des eaux usées est de 1 jour) :

V= A+ B (litres) (6.16)

 A est le volume nécessaire à la rétention de la phase liquide et


 B est le volume nécessaire à l’accumulation des boues et de l’écume.

En résumé, pour un débit d’eau rejetée de Q m 3 par jour , la norme recommande


les durées T de rétention suivantes ( en heures) :

 Pour Q inférieur à 6 T= 24
 Pour Q compris entre 6 et 24 T= 33 – 1,5 Q
 Pour Q supérieur à 14 T = 12

Pour notre cas nous allons prendre un débit réel journalier de 40 litres par
personne qui est le volume des eaux vannes estimer d’après le nombre supposé d’utilisation
de la chasse par usagers par jour, soit 4 chasses de 10 l/ pers/ jour.

La population à considérer pour le calcul est 400 personnes.

Disposons de 2 fosses septiques, P= 400 /2 = 200 personnes.

Q = 200 pers × 40 l/ pers / jour = 8000 l/ jour

= 8 m3 / jour > 6 d’où T = 33 – 1,5 Q

 Calcul du volume nécessaire à la rétention de la phase liquide pour une durée de 21h :
A= P×q (6.17)
Avec :
P : nombre des usagers ;
q : débit réel journalier
D’où A = 200 ×40 l/ pers / jour
= 8 000 litres.
 Calcul du volume nécessaire à l’accumulation de la boue et de l’écume :
B = P×N×F×S (6.18)
Avec :
 P : nombre de personne utilisant la fosse septique ;
 N : nombre d’années écoulées entre 2 opérations d’évacuations des boues
(souvent 3 ans, mais en pratique les fosses doivent être plus fréquemment
vidangées c’est à dire 2 fois par an) ;
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 F : facteur de conception (cfr tableau ci-dessous) ;


 S : Taux d’accumulation des boues et de l’écume (en litre par personne et
par an, par 25 litres par personnes et par an pour des eaux vannes seulement)

Tableau 32 : Valeurs de F [10]

Données de calculs :

 P = 200 personnes
 N = 3 ans
 F =1 pour T > 200 C
 S = 25 litres / pers / an

D’où B = 200 × 3 × 1 × 25 = 15000 litres

La capacité totale de la fosse sera :

V= 8000 + 15000 =23000 litres soit V = 23 m3

Nous prenons les dimensions suivantes pour notre fosse septique :

Longueur = 4 m

Largeur= 4 m

Hauteur = 1,5 m

Prenons la hauteur utile minimum = 1,2 à 1,5 m avec Hu : profondeur utile

Ht= Hu + 0,3

Ht : profondeur totale
P a g e | 90

c.3 Dimensionnement du puits perdant

Le volume du puits perdu est donné par la formule ci-dessus :

V= P× q

Selon l’OMS la dotation journalière dans les grandes villes est de


200l/habitant/jour

Avec q= 70 % des eaux utilisées quotidiennement par personne (litres)

Q = 0,7 × 200l/habitant/jour

= 140 l/personne

D’où V = 200 × 140 l/personne

= 28000 litres

Soit V = 28 m3

Connaissant le débit Q et le volume on prend un puits perdu de diamètre circulaire avec les
dimensions suivantes :

H= 4 m

S= 7 m2 soit un diamètre D =2,98 m


P a g e | 91

6.6. Devis pour les travaux de Plomberie

DESIGNATION Uté Qté PU (USD $) PT (USD $)


A. Système de distribution d'eau froide
I.1 Raccordement au réseau public de la Régideso. fft 1,00 7000 7000,00
F+P des tubes en PEHD de diamètre DN40 pour le raccordement du réseau public à la
I.2 ml 67,20 18,36 1233,79
bâche à eau.
S/ Total 1 8233,79
II. Exécution Forage d'eau
II.1 Installation forage d'eau y compris pompes pour remonter d’eau, armoire électrique, cabine
fft 1,00 45000 45000,00
. technique, toutes suggestions.
S/ Total 2 45000,00
III. Bâche à eau et réservoirs surélevés
III. Construction de la bâche d'une capacité 160 m^3 y compris les accessoires, toutes
pce 1,00 25200 25200,00
1 suggestions
III.
F+P pompe avec caractéristique Q= 4 l/S ; HMT = 80 m. pce 2,00 9500 19000,00
2
III. F+P d'une conduite de refoulement DN 110 PN 16bars y compris les accessoires de pose et
ml 5,00 35,5104 177,55
3 raccordement
III.
F+P des citernes d'eau de 10 m^3 y compris les accessoires de pose et raccordement pce 2,00 1150 2300,00
4
S/Total 3 46677,55
IV. Nourrice
IV.
F+P des tubes en PEHD DN 40 y compris les accessoires de pose ml 5,00 86,4 432,00
1
S/Total 4 432,00
V. Colonnes descendantes
F+P des tubes en PEHD DN 32 y compris les accessoires de pose, les raccordements et
V.1 ml 36,00 14,04 505,44
vannes à chaque étage.
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F+P des tubes en PEHD DN 40 y compris les accessoires de pose, les raccordements et
V.2 ml 29,60 10,8648 321,60
vannes à chaque étage.
S/Total 5 827,04
VI. Connexion aux appareils sanitaires
VI. F+P des tubes en PEHD DN 25 y compris les accessoires de pose, les raccordements et
ml 120,70 12,96 1564,27
1 vannes à chaque étage.
S/Total 6 1564,27
B. Système d'évacuation des eaux vannes et usées
I. Tuyaux de chute
I.1 F+P des tubes en PVC de diamètre DN 90 y compris les accessoires de pose ml 70,00 11 770,00
II.2 F+P des tubes en PVC de diamètre DN 65 y compris les accessoires de pose ml 70,00 6,25 437,50
S/Total 7 1207,50
II. Tuyaux collecteurs des appareils
II.1
ml 40,00 36,168 1446,72
. F+P des tubes en PVC DN 16 y compris les accessoires de pose
II.2 F+P des tubes en PVC DN 32 y compris les accessoires de pose ml 40,00 18,986 759,44
S/Total 8 2206,16
III. Tuyaux collecteurs principaux
III. F+P des tubes PVC φ110 y compris les accessoires de pose jusqu'au puits perdu en passant
ml 85,00 16,225 1379,13
1 par la fosse septique et les chambres de visite
III. F+P des tubes PVC φ125 y compris les accessoires de pose jusqu'au puits perdu en passant
ml 65,00 12,265 797,23
2 par la fosse septique et les chambres de visite
S/Total 9 2176,35
C. Système d'évacuation des eaux pluviales
I. Tuyaux de chute
F+P des tubes en PVC DN 110 avec moignon cylindrique d'entrée y compris les
I.1 ml 144 36,168 5208,19
accessoires de pose
S/Total 10 5208,19
D. Système de protection incendie
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I. Tuyauterie Colonne Sèche Incendie


I.1 F+P d'une pompe haute pression de 6 bar et 17 l/s et accessoires nécessaires pce 1,00 583 583,00
I.2 F+P des tubes PVC DN 125 avec les accessoires nécessaires ml 34,13 13,728 468,54
F+P armoire de connexion à la colonne montante avec tuyaux de 1.5", y compris les
I.3 pce 16,00 480,612 7689,79
accessoires nécessaires
S/Total 11 8741,33
E. Construction F.S, P.P , REGARDS DE VISITE ET AVALOIRS
Construction Fosse septique pour 400 usagers avec installation de filtre de chambre de
I.1 visite pour le service d'hygiène avant évacuation vers égouts y compris les accessoires de pce 2,00 30000 60000,00
pose, toutes suggestions
S/Total 12 60000,00
F. Sanitaires
I.1 F+P WC monobloc complet avec accessoires pce 29,00 330 9570,00
I.2 F+P lave-mains avec accessoires pce 64,00 220 14080,00
I.3 F+P lavabos avec accessoires pce 55,00 330 18150,00
I.5 F+P Miroirs 50x75 pce 44,00 264 11616,00
I.6 F+P sèche-mains pce 30,00 176 5280,00
I.7 F+ P colonne de douche pce 5,00 100 500,00
I.8 F+P accessoires des toilettes (Porte savons, rouleau PH, serviette, balais, etc.) fft 1,00 9680 9680,00
I.9 F+P Urinoirs pce 20,00 220 4400,00
S/Total 13 73276,00
Total 255550,18
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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Apres avoir présenté une panoplie des théories relatives au réseau d’alimentation
en eau potable et évacuation des eaux usées, nous avons passé en revue une vérification du
réseau existant dans l’immeuble SANKURU tout en relevant certaines informations nous
semblant utiles pour bien mener notre étude.

La planification d’un réseau d’alimentation en eau potable et d’évacuation des


eaux usées reposent tout d’abord sur une analyse concise et très détaillée des équipements et
appareils sanitaires se trouvant dans le bâtiment conformément aux plans pour notre cas,
ensuite sur une estimation globale des besoins en eau des usagers, de façon à avoir un calcul
précis lié aux appareils et un calcul estimatif lié aux usagers.

A cet effet, la conception des installations doit tenir compte d’un certain nombre
d’exigence donnés par différents documents à caractère normatif, pour garantir une sécurité
sanitaire dans le bâtiment, et qui procure le confort attendu, d’où l’utilisation de la norme
DTU 60.11 de plomberie dans ce travail s’avère indispensable.

Pour notre travail, l’analyse globale de la demande en eau a permis de savoir


qu’un volume journalier de 160 m3 serait nécessaire pour une alimentation correcte de
l’immeuble SANKURU. La disponibilité de ce volume sera assurée par une bâche en béton
armé au sous-sol qui sera alimenté par le réseau public de la REGIDESO.

Partant de la bâche, nous disposerons des 2 pompes centrifuges pour chacune de


blocs sanitaires montées en parallèles pour assurer l’alimentation du réseau intérieur, à partir
de nos réservoirs surélevés de telles sortes que la distribution soit gravitaire dans tous les
réseaux intérieurs du bâtiment.

Le choix de nos pompes nous permettent d’avoir des diamètres de conduites


PEHD favorables pour une alimentation correcte répondant à la demande de base de chaque
appareil c’est à dire qu’à chaque point d’utilisation, le débit demandé ainsi que la pression de
service soit assurée.

Cependant , une vérification au coup de bélier devrait normalement se faire, cela


nous a permis de conclure qu’il y a aucune nécessité de placer un dispositif anti-bélier suite
aux choix opérés de nos conduites de refoulement PEHD avec une pression nominale 16 bars.

Par contre le système actuel dispose d’une bâche en béton armé au sous-sol de
3
100 m pour alimenter l’immeuble. Cependant, ce volume s’avère insuffisant à certaines
prérogatives pouvant survenir au réseau telles qu’un éventuel incendie demandant un volume
minimum de 120 m3.

Non seulement ce problème de volume en eau, mais nous avons dû constater


certains dysfonctionnements telles que : la mise en service continue de la pompe ; détections
de fuites pouvant entrainer certaines pathologies ; une pression faible observée au niveau de
P a g e | 95

l’étage supérieure, la mauvaise politique d’entretien du réseau, la vétusté de conduites


nécessitant un entretient continu pour une distribution de qualité.

Pour l’évacuation des eaux usées et vannes, chacune de ses eaux ont été évacué
par son propre collecteur dimensionné selon la norme la norme DTU 60.11 de plomberie.

Pour ce qui est de l’évacuation des eaux pluviales, les eaux de pluies recueillies au
niveau de la toiture cachée sont canalisées vers nos 4 tuyaux de descente qui les acheminent
vers une fosse commune.

En fin de compte, Ce travail de fin d’études nous a été d’un intérêt certain car il
nous a permis d’approfondir certaines notions du génie sanitaire, et des connaissances sur
l’adduction en eau et l’évacuation des eaux usées. Au-delà de ça ce travail nous a permis la
maitrise de certains logiciels qui se portera utile pour notre vie professionnelle.

Apres évaluation quantitatif et estimatif du réseau de plomberie, le coût du réseau


s’élève à deux cent soixante mille dollars américains.

Cependant, il nous revient de donner ici quelques recommandations dans la suite


de cette étude et pour l’amélioration de ce projet dont :

 Ayant observé la pénurie de l’eau dans la ville province de KINSHASA, il serait


important de pouvoir mener une étude sur l’exécution d’un forage tout en faisant
recours aux critères environnementaux ;
 Faire une étude comparative du réseau réalisé avec les logiciels de simulation
hydraulique tels que : Epanet, SaniEvac, SanWin, Thermexel,…du comportement
hydraulique du réseau réalisé ;
 Traiter certains aspects de plomberie sanitaire telles que : la qualité de l’eau, la
procédure de désinfection, calorifugeage des tuyauteries, insonorisation de tuyautétires
 Faire la conception d’un logiciel de dimensionnement du réseau réalisé ;
 Faire la simulation hydraulique de l’évacuation des eaux pluviales sur le logiciel
MENSURA ;
 Une étude minutieuse de la conception des installations d’eau chaude.
P a g e | 96

Références Bibliographiques

I. Ouvrages

1. François A., Jean Rousselle et Nicolas Lauzon : Hydrologie Cheminement de l’eau,


Presses internationales Polytechniques, 2005.
2. Hermann : Eau- Assainissement – hygiène pour les populations à risque (Action
contre le faim)
3. Jean Loup R. : Hydraulique Urbaine, 2004
4. Jetly, Formation technique (pompes – réservoir – accessoires), 2005.
5. Organisation Mondiale de la Santé : Sécurité sanitaire de l’eau dans les bâtiments,
juillet 2011.
6. Pierre D., Ingénierie Thermique- Coordination sécurité, 2003.
7. Riadh Ben H., Notions de Mécaniques des Fluides, Centre de Publication
Universitaire, octobre 2008.
II. Mémoires et Notes de Cours
1. Fuamba : Cours d’Hydraulique Urbaine, 2014
2. Makengo G. : Etude du réseau d’alimentation en eau potable et d’évacuation des
eaux usées dans l’immeuble du gouvernement de la RDC, 2014
3. Makoko : Cours de Génie sanitaire, p11. 2006
4. Omar D. et Omar T. : Conception d’un logiciel de dimensionnement d’un réseau
d’alimentation en eau potable d’un bâtiment, juin 2000.
5. Razaki : Dimensionnement d’un réseau d’alimentation en eau potable et
d’évacuation des eaux usées dans un logement, juillet 1992.
III. Articles
1. Bernard de Gouvello : Le bâtiment, coproducteur de la gestion durable de l’eau en
ville, 2001
2. Règles DTU 60.11 (DTU P40-202): Règles de calcul des installations de plomberie
sanitaire et des installations d’évacuation des eaux pluviales, octobre 1988.

IV. Webographie
1. www.wikipédia.fr/coup de bélier
2. http://edito.seliger.com
3. www.Futura-sciences.com
4. www.anjou-connectique.com
5. www.geberit.com
6. www.axe-industries.com
7. http://French.alibaba.com
8. http://gmi-robinetterie.com
9. http://cdiscount.com
10. www.plomberie-online.fr
11. www.Google-Earth
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ANNEXES

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