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EPIGRAPHE
A LA MEMOIRE DE
DEDICACE
REMERCIEMENT
sa réalisation.
travail.
de ce travail.
Que tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont contribué à la
sentiments de reconnaissance.
ABREVIATIONS
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE .............................................................................................................................. III
REMERCIEMENT .................................................................................................................. IV
ABREVIATIONS ..................................................................................................................... V
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... VI
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... VIII
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. IX
RESUME ................................................................................................................................... X
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
0.1. PROBLEMATIQUE ................................................................................................... 1
0.2. OBJECTIFS ................................................................................................................. 4
0.3. HYPOTHESES DE TRAVAIL ................................................................................... 4
0.4. DELIMITATION DU SUJET ..................................................................................... 4
0.5. APPROCHE METHODOLOGIQUE.......................................................................... 5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL .................................................................................. 5
Chapitre premier : CADRE THEORIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE ................... 6
I.1. Définition des concepts clés ............................................................................................. 6
I.2. Revue de la littérature théorique ...................................................................................... 7
I.2.1. Théorie sur la communication digitale ...................................................................... 7
I.2.2. Les objectifs de la communication digitale ............................................................... 9
I.2.3. Notion sur la qualité de produit et service ................................................................ 9
I.2.4. Déterminants de la communication digitale ............................................................ 12
1.3. Revue de la littérature empirique ................................................................................... 17
Deuxième chapitre : APPROCHE METHODOLOGIQUE ..................................................... 19
II.1. DESING DE L’ETUDE ................................................................................................ 19
II.2. LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES ................................................ 19
II.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES ................................................ 21
II.4. MESURE DES VARIABLES ...................................................................................... 22
II.5. OUTILS UTILISES ...................................................................................................... 23
[VII]
RESUME
ABSTRACT
Furthermore ; customers of TMB Bank, Ecobank and Rawbank estimate that they pay
more attention to the announcement of new products and services on the Web on average by
56.2%, on Instagram in average of 27.2%, on Facebook on average of 24.2%, on advertising
spots on Whatsapp on average of 14.2%, on Snapchat on average of 10.2%, on Twitter on
average of 8.2% and on Linkedin on average of 2.6%.
Out of a workforce of 150 clients of TMB bank, Ecobank and Rawbank, we note that
125 clients or 83.3% believe that digital communication has an impact on the visibility of
products and services and 16.4% of clients believe that digital communication has no impact
on the visibility of products and services.
INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
Le monde actuel vit une cadence de changement rapide caractérisé par un avancement
technologique sans précédent. Le déploiement de l’Internet haut débit sur l’ensemble des
territoires, le développement des réseaux mobiles, la généralisation de l’Internet mobile et la
démocratisation du Web ont complètement changé les comportements et les habitudes des
êtres humains, et donc ont transformé les relations entre les marques et leurs clients (Habib,
2013).
Les entreprises ont très vite compris l’intérêt d’utilisation des nouveaux moyens de
communication, notamment celles qui ciblent un large public, en appliquant un nouveau type
de communication dit communication digitale. Cette dernière est définie comme un ensemble
d’activités et de procédures facilitées par la technologie numérique (le web, les médias
sociaux ou les terminaux mobiles) pour créer, livrer et offrir de la valeur aux clients et aux
autres partenaires » (Kannan, P., & Honshuang, A., 2016).
C’est la promotion des produits et des services à l’aide des bases de données, et en
utilisant des canaux de distribution en ligne pour atteindre les clients de manière
personnelle, efficace et en temps opportun (Gupta, P., 2012). Il est également défini comme
l'utilisation de moyens numériques pour réaliser des activités marketing, le digital signifie les
moyens modernes de communication développés avec l'avènement des technologies de
l’information, de l'Internet, et des médias sociaux (çizmeci, F., & Ercan, T., 2015). En effet, le
temps où les marques se tenaient à l’écart des réseaux sociaux en préférant investir
uniquement sur les médias traditionnels est révolu. Les médias sociaux ont pu instaurer un
nouveau paradigme où règnent la communication interactive et l’échange d’informations
(Gayet C., Marie X., 2016).
L’avènement du digital fut un bouleversement pour tous les acteurs dans le sens où
pour la première fois la communication est devenue non pas unilatérale, de l’entreprise vers le
client, mais bilatérale où le consommateur aussi se voit doté d’une voix qui peut être audible
par tous. De nombreuses discussions autour des marques proviennent des blogs, wiki, sites de
partage de vidéos et des réseaux sociaux et peuvent être source de visibilité des produits et
services pour l’entreprise ou au contraire décrédibiliser son image de marque et sa réputation
pour longtemps (Lendrevie J., et al, 2020).
Tous ces changements technologiques ont une influence directe sur la façon de
partager d’informations et des moyens de communication, puisque cela a chamboulé les
[2]
modèles traditionnels de communication classique des entreprises (Dupin A., 2010). Les
entreprises faisant partie de cet environnement changeant sont appelées à relever les nouveaux
défis et à s'acclimater à ce nouvel environnement pour se différencier face à la concurrence
(Bloch E., 2012).
Il n’y a plus de frontières pour les contenus qui sont accessibles d’un support à un
autre. Les moyens de communication ont évolué et les entreprises commencent à comprendre
qu’une présence sur la toile et les supports digitaux est un atout concurrentiel majeur,
notamment depuis l’apparition des réseaux sociaux (Bladier C., 2014). Depuis l’apparition
des médias sociaux sur internet, les internautes ont la possibilité de créer, publier, échanger et
partager très facilement partout et à tout moment avec le reste du monde (Jouanne A., Hossler
M., Murat O., 2014).
Dans ce contexte, les entreprises doivent mettre en place une stratégie de
communication digitale qui permet de communiquer, partager, publier, écouter et surveiller ce
que se dit sur elle (Gerber W., Pic J-C, Voicu A, 2013). C’est vers les années 1970 que sont
apparues les IMF et banques à Bukavu. Actuellement, alors que le secteur financier classique
est en redéploiement après une période de dysfonctionnement du système bancaire et de
liquidation des certaines banques par la banque centrale, celui de la microfinance et banques
commerciales émerge, se structure progressivement et tente de répondre aux besoins des
micro-projets et micro-entreprises.
Actuellement, le Groupe d’Acteur de la Microfinance dénombre 52 IMF et 9 banques
commerciales au Sud-Kivu (GAM, 2022). En conséquence, le nombre croissant des IMF sur
le marché accroit l’offre disponible, la concurrence s’intensifie et les clients voient
constamment s’élargir la gamme des prestataires leur proposant des services financiers. La
grande majorité des IMF et banques se contentant de proposer des produits d’épargne et de
crédit à court terme, les clients peuvent choisir de garder ou de quitter leur prestataire actuel à
la fin de chaque cycle de prêt. Dans ce marché compétitif, ils exercent ce pouvoir de choix
avec une très grande régularité. Beaucoup désertent leur institution pour en essayer une autre,
ou simplement pour se reposer après la discipline imposée par les conditions qu’appliquent les
banques (Jackson NGENZI, 2021).
Cette concurrence croissante dans la ville de Bukavu, amène de plus en plus la banque
à explorer de manière plus approfondie les attentes et les préférences de leur clientèle. Ainsi,
beaucoup d’entre elles adoptent à présent une approche orientée marché.
L’étude porte seulement sur trois institutions bancaires sélectionnées sur base de la
localisation de leurs clients dans les trois communes de la ville de Bukavu, de l’intérêt avoué
[3]
1
Ecobank ou Ecobank Transnational Incorporated (ETI) est une banque fondée au Togo en 1985 et présente
dans 35 pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est et du Sud. Elle dispose d'une filiale à Paris, France et des
bureaux de représentation à Londres, au Royaume-Uni, à Dubaï aux Emirats Arabes Unis et à Beijing en Chine.
Elle possède plus de 14 000 employés et 32 millions de clients. Qatar National Bank et Nedbank sont
actionnaires d'Ecobank. Ecobank est cotée sur les bourses d’Abidjan, Lagos et Accra. Elle est la deuxième plus
grande banque d’Afrique, derrière la banque sud-africaine Standard Bank.
2
Rawbank est une banque commerciale de la République démocratique du Congo, qui occupe une place
significative dans le secteur bancaire congolais par son total actif, son total des dépôts et son total des crédits.
Elle a été créée en 2002 et a son siège social à Kinshasa.
3
La Trust Merchant Bank, TMB en sigle, est une banque commerciale fondée par Robert Levy en 2004, basée
en République démocratique du Congo, dont le siège social est situé à Lubumbashi. Elle s’est fait connaître
comme la banque du monde minier au Katanga. La banque est réglementée par la Banque Centrale du
Congo et assure le secrétariat de l'Association Congolaise des Banques. Depuis 2015, Robert Levy, le patron de
la TMB, est aussi consul honoraire de Belgique à Goma.
[4]
- Dans quelle mesure les habitants de la ville de Bukavu sont-ils touchés par cette
communication digitale de l’Ecobank, Rawbank et TMB ?
0.2. OBJECTIFS
Sur le plan spatial, cette étude se focalise sur les banques (TMB, Rawbank et
Ecobank) de la ville de Bukavu. Sur le plan temporel ; ce travail est mené en 2023.
[5]
Mise à part l’introduction, la conclusion et les suggestions, notre travail porte sur trois
chapitres. Le premier chapitre présente la revue de la littérature théorique et empirique ; le
second chapitre présente la démarche méthodologique ; le troisième chapitre présente, analyse
des données et interprétation des résultats.
[6]
C’est une entreprise qui fait profession habituelle de recevoir du public de fonds sous
forme de dépôts ou autrement des fonds qu’ils emploient pour leur propre compte en
opérations d’escompte, en opération de crédit ou en opération financières (Brady et Cronin,
2001).
I.2. Revue de la littérature théorique
I.2.1. Théorie sur la communication digitale
A. La digitalisation de la communication
Pour Nattyseydi (2018) , le mot digital provient du mot anglais « digit » qui veut dire
chiffre et signifie « numérique », le numérique est un traitement de l’information. Les outils
du numérique qui permettent de traiter cette information de nos jours sont : les ordinateurs, les
téléphones Smartphones, les tablettes et les smart tv, avant nous étions à l’époque analogique
(tv, radio ou magnétoscope), aujourd’hui nous somme à l’époque du numérique (PC,
Smartphone, TV écran plat HD), le changement de l’analogique au numérique est appelé
numérisation.
techniques et méthodes digitales pour personnaliser la communication avec les clients afin de
mieux les cibler et les fidéliser à la marque (Florés, 2016).
Mettre en place une stratégie digitale revient à dérouler une série d'actions digitales
permettant de se rapprocher des objectifs du plan d'action mit en place auparavant. Il faut
donc définir des objectifs clairs et déterminés en amont.
Le tableau ci-dessous détails les différents objectifs qu’on peut mettre en place :
La notion de qualité de produit et service est un concept qui s’est développé avec les
premières civilisations : Walter a. Shewhart avec la méthode quality vers les années 20 ;
William Edward Deming avec le management de la qualité à travers la roue PDCA (Plan, Do,
[10]
Check, Act)(Fortin, 1996). Bien d’autres auteurs se sont aussi intéressés à la qualité tels que :
Joseph M. Juran, Armand V. Feigenbaum, Kaoru Ishikawa (avec le diagramme en arête de
poisson des sept outils de la qualité), Philip B.Crossby (définit quatre fondements de la
gestion de la qualité : conformité aux exigences, prévention, performance – zéro-défaut, prix
de non-conformité).
Malgré cela, la qualité de produit et service représente toujours un construit abstrait et
diffus (Cronin & Taylor, 1992) dont la conceptualisation et la mesure ne semblent pas être
évidentes (Parasuraman, Berry et Zeithaml, 1985).
En effet, ce terme prend des significations et des formes diverses. Selon la norme NF
X 50-120(1987), la qualité de produit et service est un ensemble des propriétés et
caractéristiques d'un produit ou service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins
exprimés ou implicites. Selon la norme ISO 9000/2000 (2000), il s’agit d’un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences.
C’est l’impression que possède un client par rapport à l’infériorité ou à la supériorité
d’une entité et de ses services (Bitner, Brown, & Meuter, 2000; Bressolles & Nantel, 2009).
Cette infériorité ou supériorité peut aussi être appréhendée de manière relative (Taylor et
Bakker, 1994 ; (Chumpitaz & Swaen, 2004) ; Sarreal, 2008). La qualité de produit et service
est comprise comme l’écart entre les attentes du client à l'égard du service et la perception de
la qualité après avoir utilisé ce service. (Grönroos, 1984 ; Parasuraman, Zeithaml and Berry,
1985 ; Bebko, 2000).
Il s'agit en quelque sorte du rapport entre les avantages réellement obtenus lors de
l'utilisation du service et les bénéfices espérés (Bergery, 2002).
La notion de qualité de produit et service n'est pas appréhendée de la même manière pour un
producteur que pour un acheteur (Nguyen, 2006). Vue du côté utilisateur, la qualité de produit
et service fait référence à la notion de satisfaction, elle dépend donc de la capacité d’un
service à combler les besoins du consommateur tandis que celle qui se rapporte à la
production s'appuie sur la conformité de la production aux spécifications du produit ou du
service.
On distingue en outre : l'approche transcendante qui considère la qualité comme une
notion absolue et universelle, source d'excellence, l'approche produit qui fait partie des
attributs d'un produit ou d'un service et considère la qualité comme quelque chose de précis et
de mesurable et l'approche valeur qui, représentée par un quotient performance/prix ou
conformité/coût, repose sur une notion économique qui est le coût ou le prix.
[11]
C'est ce système d'information qui fournira une base de données constamment mise à
jour, au gestionnaire communicationnel. Selon Gronroos, on y tient des informations à propos
du niveau de satisfaction ou d'insatisfaction des clients.
Par ailleurs, il faut noter une idée selon laquelle le client ne sait pas ce qu'il obtient,
jusqu'à ce qu'il ne l'obtienne pas (Levitt, 1981). Ainsi, la satisfaction est en quelque sorte une
variable qui est « sourde» selon les termes de l'auteur, c'est-à-dire que son existence ne peut
être affirmée que par son absence. Cependant, les consommateurs peuvent être satisfaits par
une expérience nouvelle, sans avoir connu l'état d'insatisfaction, donc d'absence de
satisfaction.
Ce dernier point soulève l'existence de la notion de confiance dans la relation. En effet,
une grande satisfaction promeut le développement de la confiance et motive une orientation
de la relation vers le long terme (Ndubisi et Wah, 2009). Ces auteurs soutiennent que lorsque
les clients sont satisfaits, la possibilité qu'ils se retirent de la relation d'affaires est grandement
réduite. Cependant, la force de ces relations peut dépendre des situations personnelles des
clients (Bel anche et al. 2013).
2. La confiance
La confiance constitue le fondement de la relation (Morgan et Hunt, 1994 ;
Parasuraman, Berry et Zeithaml 1991). Elle se définit comme la volonté de compter sur un
partenaire considéré fiable (Moorman et al. 1992). La décision d'accorder la confiance dépend
de la personne qui la prend, de la personne à qui la confiance va être accordée ainsi que de la
situation.
Ainsi, la difficulté que les consommateurs ont à accorder leur confiance relève du
risque perçu (financier, social, physique, etc.) (Roberts-Lombard, 2012). Selon Parasuraman,
Berry et Zeithaml, établir la confiance est nécessaire afin d'être capable de gérer les attentes
des clients (Parasuraman, Berry et Zeithaml 1991). En effet, ces auteurs ont déterminé que les
clients des entreprises de services, comme ceux de tout autre secteur, souhaitent être traités de
façon juste et équitable. En d'autres mots, la qualité du service que le client obtient doit être à
la hauteur de ce que ce service coûte.
La confiance disparait dès que le client perçoit qu'il est traité de façon inéquitable.
Ainsi les entreprises ne doivent pas se limiter à se demander si leurs pratiques marketing sont
légales, elles doivent s'interroger sur le niveau d'équité de celles-ci (Berry, Parasuraman et
Zeithaml, 1991).
Dans les faits, avant de parvenir à construire une relation, il existe une longue période pendant
laquelle les partenaires acquièrent une connaissance sociale ainsi qu'une confiance qui est
[14]
mutuelle (Palmer, 1997). En outre, si la satisfaction du client implique d'arriver à combler ses
besoins, la notion de confiance peut se définir comme l'assurance que l'intérêt du client sera
pris en compte au moment de le servir (Crosby et al. 1990).
C'est également la croyance que la parole ou la promesse d'un partenaire est fiable et
que celui-ci remplira ses obligations, dans une relation d'échange (Moorrnan et al, 1992 ;
Morgan et Hunt, 1994 ; Schurr et Ozanne, 1985). Selon Groonroos (1994), le fait de compter
sur l'autre partenaire implique qu'il y a de l'incertitude et de la vulnérabilité de la part de celui
qui est en position de devoir faire confiance. S'il n'y a pas de vulnérabilité et d'incertitude, la
confiance est inutile, car le partenaire qui fait confiance ne peut contrôler les actions de l'autre
partenaire.
Par ailleurs, il a été démontré que l'appréciation entre partenaires d'affaires se juge sur
la base de la fréquence de rencontres face à face et que c'est ainsi que la confiance se
développe (Palmer, 1997). En effet, selon Palmer, c'est dans le contact plus individualisé que
les vendeurs peuvent déterminer à quel point s'investir dans une relation peut s'avérer
rentable. Ainsi, il y a plusieurs pratiques la communication digitale qui permettent de susciter
la confiance des clients: les noms de marque, les logos, ou les sceaux de certification sont des
symboles qui sous-tendent un certain niveau de service, ou une certaine qualité de produit
(Palmer, 1997 ; Schurr et Ozanne, 1985). Selon Schurr et Ozanne, outre l'expérience du
vendeur ou prestataire de service, les politiques de garanties comptent parmi les antécédents
les plus explicites de la confiance.
C'est en ce sens qu'une garantie de service constitue un standard de qualité, gage de la
confiance que l'on peut avoir en un partenaire commercial. Il s'agit de techniques dites de
création d'images, qui permettent de contrôler les idées à priori que peuvent avoir les clients
vis-à-vis du partenaire d'affaires. Dans une économie qui est désormais mondiale, il est
primordial d'être un collaborateur en qui l'on peut avoir confiance, et donc de faire partie d'un
réseau relationnel, pour être plus compétitif (Morgan et Hunt, 1994).
L'environnement économique mondial est très compétitif, et les consommateurs sont
constamment bombardés par toute sorte d'offres dans les médias. Par conséquent, les
fournisseurs qui ont une relation de confiance avec leurs consommateurs sont susceptibles
d'un engagement plus important (Mornay Roberts-Lombard, 2012).
[15]
3. L'engagement
L'engagement dans une approche relationnelle est la croyance qu'une relation à long
terme avec un partenaire d'affaires est suffisamment importante pour justifier le maximum
d'efforts pour l'entretenir: le partenaire engagé croit que la relation vaut la peine qu'on
travaille à la faire durer (Morgan et Hunt, 1994). Dans la littérature, deux types
d'engagements sont à retenir pour les besoins de cette étude : l'engagement calculé (la relation
est une nécessité pour le consommateur) et l'engagement affectif (le désir d'être en relation)
(Gustaffsson et al. 2006).
Engagement calculé : est causé par la possibilité d'un coût lié à l'interruption de la
relation d'affaires comme la recherche d'un nouveau fournisseur, il peut notamment arriver
lorsqu'il n'y a aucune alternative à la relation d'affaires (Gustaffsson et al. 2006).
En d'autres termes, un individu sera engagé dans la relation parce que la valeur des ressources
investies dans la relation serait considérablement diminuée si l'individu choisissait de mettre
fin à la relation et d'en commencer une autre. Engagement affectif : ressort comme une
conséquence des sentiments émotionnels et de rapprochement entre les parties engagées
(Meyer et al. 1993).
De plus, l'engagement affectif est la dimension qui détermine le plus le désir du
consommateur, de continuer une relation dans le futur (Roberts et al. 2003). En somme,
Gustafsson (2006) soutient que l'engagement affectif concerne la confiance et la réciprocité
dans une relation, tandis que l'engagement calculé concerne l'existence de coûts de
substitution ou le manque d'alternatives viables. L'engagement apparait comme un élément
essentiel à la réussite de relations à long terme. Tout comme la notion de confiance, elle est
une des variables les plus importantes à la compréhension des relations (Roberts-Lombard,
2012). L'auteur soutient qu'elle constitue également un concept utile pour mesurer la
possibilité de fidélisation des clients.
Par ailleurs, la notion d'engagement est aussi un accord implicite ou explicite pour la
continuité d'une relation d'échange entre partenaires. Et, elle a pour avantage d'exclure et de
constituer une sorte de barrière à l'entrée pour tout autre partenaire potentiellement
concurrent. En bref, il constitue une sorte d'idéal relationnel entre partenaires (Dwyer et al.
1987). En outre, la recherche de Dwyer, Schurr et Oh vient en complément de celle de
Scanzoni (1979) qui soutient que l'engagement de chaque partenaire peut se mesurer à travers
trois critères : Les contributions, la durabilité, et la cohérence.
[16]
- Les contributions : ceci est le premier critère de l'engagement. Il sous-tend que l'apport de
chacun des partenaires dans l'association, est à un niveau élevé et équivalent.
Concrètement, cet apport peut être économique, ou émotionnel. La durabilité : Il s'agit de
la longévité de la relation dans le temps. Selon Scanzoni, la décision de chacun des
partenaires de faire perdurer la relation dépend des bénéfices entrevus. Au travers de ces
attentes, les partenaires s'encouragent mutuellement à s'investir pour faire perdurer la
relation.
- La cohérence: Il s'agit de l'adéquation des contributions par rapport à la relation. Ainsi,
lorsque l'apport d'une des parties est inconstant, l'autre partie peut difficilement prédire les
bénéfices à tirer de la relation. Ce dernier point peut conduire à une diminution de
l'engagement. Il faut noter que de nombreuses forces peuvent empêcher d'atteindre
l'engagement dans une relation: l'augmentation des coûts de transaction, une plus grande
accessibilité à un partenaire alternatif (ou concurrent) et l'évolution des besoins personnels
ou organisationnels, en sont des exemples courants (Dwyer et al. 1987). En revanche,
comme souligné par Scanzoni (1979), une fois l'engagement atteint, la pression pour
réguler une relation plutôt que d'y mettre fin, est sans cesse encouragé par les avantages
permanents qui reviennent à chaque partenaire.
4. La communication
La communication est un antécédent à la confiance (Cetina et al, 2015 ; Hunt, 1994 ;
Palmer, 1997; Parasuraman et Berry, 1991). Selon Kakeeto-Aelen et al. (2011), cela peut se
matérialiser par le fait que le client reçoive des mises à jour constantes par rapport au service.
En effet, ces auteurs ont démontré qu'une communication accrue permet de renforcer la
confiance dans la relation. D'où son importance dans la perspective de la communication
digitale. La définition suivante, bien que propre aux relations inter-organisationnelles, est
claire à ce sujet : « La communication peut être définie au sens large, comme le partage
formel et informel d'informations pertinentes et importantes, en temps opportun, entre
entreprises» (Anderson and Narus 1990, p. 44 in Morgan et hunt, 1994).
Ici, les technologies de l'information doivent être mentionnées comme un facilitateur
de l'aspect communication digitale. Le fait est qu'au fur et à mesure qu'elles évoluent, ces
technologies devraient permettre une plus grande facilité de mise en œuvre de programmes de
marketing digital (téléphones intelligents, Internet). Cependant, elle se présente également
comme la cause de pratique marketing moins individualisées.
Dans l'approche relationnelle, moins l'approche est individualisée, plus les clients sont
livrés à de l'incertitude (Dwyer et al., 1987; Grônroos, 1995). L'incertitude dans la relation, est
[17]
un des éléments qui rend la communication indispensable, et ce, peu importe le type de
stratégie marketing.
Dwyer et Schurr (1987) insistent d'ailleurs sur le lien qui existe entre la confiance et la
communication à savoir que dans une situation de confiance faible, la communication permet
de contrebalancer en faveur de la continuation de la relation. Ainsi, la communication favorise
la confiance et aide du même coup, à résoudre les conflits éventuels ainsi qu'à aligner les
perceptions et les attentes de chacune des parties.
Les problèmes liés à la question de la communication digitale ont déjà fait l’objet de
plusieurs publications dans le monde. Plusieurs travaux tels que les rapports, les articles, et
les mémoires, ont déjà traité ces problèmes sous forme du marketing mais sous différentes
notions. Nous retenons dans le cadre de cette recherche trois travaux, entre autres :
Hélène Gloux (2012) a mené son étude sur la mesure plus pertinente de l’efficacité
publicitaire des campagnes display sur internet. Les objectifs de sa recherche étaient (1)
de démystifier la mesure actuelle des campagnes publicitaires sur internet et (2) de
présenter une mesure plus adaptée aux campagnes publicitaires sur internet. Pour ce faire,
elle a effectué une revue de la littérature d’abord théorique et ensuite sur les différents
travaux empiriques ayant été effectués pour se rassurer que sa proposition serait vraiment
pertinente, l’échantillon étant constitué de 4 professionnels de la publicité en ligne et de 6
internautes. Les résultats montrent que la mesure de l’efficacité publicitaire actuelle est
incomplète et insuffisante. Ainsi, il propose de concilier la publicité aux intérêts des
internautes et de tenir également compte des composantes morphologiques, rhétoriques et
esthétiques qui influencent la capacité des internautes de déjouer le processus d’évitement.
En se ralliant à cette étude dont elle essaie de démontrer la démystifier la mesure actuelle
des campagnes publicitaires sur internet, notre recherche tentera à compléter l’étude de
Hélène du point de vue méthodologique, mais aussi d’analyser les avantages de la
communication digitale dans les banques de la ville de Bukavu,
Stéphane Herault (2010) a mené une étude sur la mesure de l’efficacité de la publicité
mobile. Les objectifs de sa recherche étaient de (1) synthétiser les travaux antérieurs
menés en persuasion publicitaire en général et sur mobile en particulier et de (2) proposer
un essai de modélisation de l’efficacité de la publicité mobile dérivé du modèle TAM et
intégrant le caractère intrusif perçu de la publicité mobile. Pour ce faire, elle a collecté les
données sur base de 252 questionnaires auprès d’un réseau social. Les résultats obtenus
[18]
Dans la démarche de cette recherche, nous avons utilisés les méthodes mixtes, celles
qualitatives et celles quantitatives pour collecter les données.
Le choix de la méthode quantitative (le sexe, l’âge ; l’état civil, la commune de
résidence, la revenu de l’épargnant) s’explique par le fait qu’elle est plus objective, d’où elle
facilite dans ce cas des mesures statistiques et elle permet de fournir des explications causales
entre les variables (Shi, 2013).
Mais aussi, la méthode qualitative qui cherche à répertorier, explorer, générer, et
comprendre les phénomènes dans l’environnement en étude (Carricano & Poujol, 2009), elle
sera effective dans cette étude par les analyses factorielles exploratoires. Pour ce faire, nous
avons utilisé des données en coupe instantanées4 (Hung et al, 2011), afin d’analyser l’impact
de la communication digitale sur la visibilité des produits et services dans les banques par
rapport aux opinions de diffèrent clients de ces dernières de la ville de Bukavu.
Nous expliquons dans ce point comment l’échantillon a été déterminé et ensuite nous
décrivons comment l’enquête proprement dite a été conduite.
II.2.1. L’échantillonnage
Population-cible et Echantillonnage
Cette étude se focalise sur les clients de la banque TMB, ECOBANK et RAWBANK
de la ville de Bukavu. Le choix de ces derniers se justifie par le fait qu’ils ont des
informations nécessaires à la compréhension liée à la communication digitale sur la visibilité
des produits et services.
4
Sont des données prélevées au même moment sur des individus différents dans une période.
[20]
n=
Avec n est la taille de l’échantillon (que nous allons trouver après calcul), Z2 est un
coefficient de confiance à α = 1,96 avec une valeur de 3,8416 suivant la loi normal, p est une
proportion constante soit p = 0,5, et ε est le degré de précision déterminée par le chercheur
soit 8% (0,08). Remplacées dans l’équation, ces différentes valeurs nous donnent l’échantillon
ci-dessous :
Selon cette répartition de l’échantillon stratifié, nous avons enquêté 96 clients dans la
commune d’IBANDA soit 64%, 40 clients dans la commune de KADUTU soit 26,6% et 14
clients dans la commune de BAGIRA soit 9,3%. Pour un total de 150 clients pris
aléatoirement dans notre base de sondage.
En effet, au moment de la remise du questionnaire, malgré le contenu de son
protocole, nous nous efforcerions de fournir, en plus, une petite explication au répondant soit
en swahili ou en français. Pour les enquêtés, qui nous laisserons le choix de leur poser les
questions contenues dans le questionnaire, nous noterions à leur place tout en s’efforçant
rigoureusement de n’écrire que leur opinion et leur réponse. Ce genre de collecte des données
durera au maximum 30 minutes par enquêtés.
II.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
Pour aboutir à des résultats scientifiquement valables, nous nous sommes servis de
l’Analyse Factorielle, particulièrement l’Analyse en Composante Principale (ACP), laquelle
nous a permis de capter l’apport de la communication digitale sur la visibilité des produits et
services dans les banques de la ville de Bukavu.
Pour y parvenir, l’analyse en composantes principales, ACP, a été utilisée, pour tester
les hypothèses. Pour appréhender différents aspects, un questionnaire a été confectionné selon
l’échelle de mesure de Likert à 5 dimensions (allant de 1 à 5, où 1=Pas du tout d’accord,
2=Plutôt pas d’accord, 3= Plutôt d’accord, 4=Ni en accord/Ni en désaccord, 5=Tout à fait
d’accord).
En effet ; sous le vocable d’analyse factorielle, l’on regroupe deux types d’analyse
présentant des points de convergence mais différents : l’analyse en composante principale et
l’analyse factorielle à proprement parler. Notons, dans le cadre de ce travail, qu’il ne sera pas
question de comparer les deux types. L’analyse factorielle cherche à réduire un nombre
important d’informations (lesquelles prennent la forme de valeurs sur des variables) à
quelques grandes dimensions. Comme pour le cas de l’analyse statistique, on vise à dégager la
plus forte proportion de la variance ou de la covariance pour l’analyse factorielle, par un
nombre restreint des variables appelées « composantes ou facteurs ». Des fois, l’on utilise le
terme de variables latentes pour désigner des variables existant sur le plan conceptuel mais
qui en réalité ne sont pas mesurées.
L'Analyse en Composantes Principales (ACP) cherche une solution ; l’ensemble de la
variance des variables mesurées. De plus, elle cherche une solution où les composantes sont
[22]
Certains construits ne peuvent être observés directement dans le domaine des sciences
sociales, ainsi donc, les chercheurs développent des items dans un questionnaire qu’ils
soumettent à ceux qui expérimentent le phénomène. Le concept « communication digitale et
[23]
la visibilité des produits et services » ne sont pas des « faits observables » c’est-à-dire ces
sont des variables latentes.
En effet, le questionnaire que nous avons utilisé pour recueillir les différentes opinions de nos
répondants est composé de plusieurs échelles bien détaillées construites sur des emprunts et
des constructions personnelles. Les construits de notre questionnaire sont évalués à l’aide
d’une échelle de type Likert offrant 5 choix de réponses dont 1 représente « Pas du tout
d’accord » et 5 « Tout à fait d’accord ».
Dans cette étude, certaines variables de contrôle telles que le sexe de l’enquêté, l’âge
de l’enquêté, le niveau d’étude de l’enquêté, l’état civil, l’activité professionnelle de l’enquêté
(Occupation de l’enquêté) la commune de résidence et son revenu pouvaient expliquer le
l’incidence de la communication digitale sur la visibilité des produits et services dans la ville
de Bukavu.
Ces variables pouvaient cacher les effets réels liés à la communication digitale sur la
visibilité des produits et services. Pour contourner ce défi, les effets des variables de contrôle
ont été neutralisés, afin de nous rassurer que nous ne mettions en évidence que les effets des
variables exogènes sur la variable endogène.
Ainsi, nous avons régressé la variable dépendante sur le sexe, l’âge, l’état civil, le
niveau d’étude, son revenu, la commune de résidence et l’occupation de l’enquêté. En
régressant chacune des variables de l’étude sur les variables de contrôle, nous avons dégagé la
série des résidus de chacun de nos variables du modèle estimé (nous avons contrôlé les effets
des variables de contrôle).
Ce chapitre présente les résultats de l’enquête, analyse et les interprète. Il est subdivisé
en différents points dont il décrit la communication digitale de la TMB, Ecobank et la
Rawbank, il présente aussi les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés, en outre il
présente les résultats liés à la communication digitale et la visibilité des produits et services
offerts par la banque et enfin il met en relation la communication digitale et la visibilité des
produits et services tels que perçue par les clients des banques sous étude.
III.1. LA COMMUNICATION DIGITALE DE LA TMB, ECOBANK ET LA
RAWBANK
Cette partie du travail énumère différent services et produits que la TMB, l’Ecobank et la
Rawbank offrent à ces clients à partir du digital comme moyen de communication envie
d’éteindre un grand nombre du public dans la ville de Bukavu.
A partir de cette image, nous constatons que la TMB publie ces informations en
rapport avec les nouveaux produits offerts « Pepele Mobile » pour avoir un accès rapide sur
un compte à partir du Smartphone androïd ou iPhone à partir de leur page Facebook.
[27]
Cette section reprenne les variables caractérisant les clients de ces trois banques en question
(TMB, Rawbank et l’Ecobank) en ce qui concerne le genre (sexe), l’âge, la commune de
résidence et la profession de ces clients.
Il ressort de ce tableau que sur un total de 150 enquêtés; concernant le sexe nous
constatons que les hommes sont au nombre de 73 soit 48.7% de l’échantillon et les femmes
sont au nombre de 77 soit 51.3%. Nous constatons que les femmes sont plus représentées que
les hommes.
En outre par rapport à l’âge, nous constatons que la grande majorité des enquêtés ont
un âge qui varie entre 25 ans – 35 ans soit 53.3% de l’échantillon et dont la plus part vivent
dans la commune d’Ibanda soit 53.3% de l’échantillon. En effet, il sied de signaler que,
contenu des informations de ce tableau, la grande majorité de ces enquêtés affirment qu’ils
sont des commerçants (entrepreneurs) soit 41.3%.
[29]
Nous constatons de ce tableau que sur base de 150 enquêtés, 34% disent qu’ils sont
client à la Rawbank, 28.7% affirment avec certitude qu’ils appartiennent dans Ecobank
comme client et 37.3% disent qu’ils sont clients dans la Banque TMB.
Nous remarquons que la plus grande majorité de notre échantillon dans la base de
sondage appartient dans la banque TMB comme clients par rapport à la Rawbank et
l’Ecobank.
Non 62 (41.3)
Il ressort de ce tableau que 88 enquêtés soit 58.7% estiment qu’ils ont un réseau social
et 41.3% soit 62 enquêtés disent qu’ils n’ont pas un réseau social. Il se dégage que la majorité
de notre échantillon possède un réseau social selon leurs estimation.
[30]
Instagram 39 (26)
Snapchat 28 (18.7)
Twiter 17 (11.3)
Linkedin 22 (14.7)
Whatsapp 7 (4.7)
Il ressort de ce tableau que 24.7% des enquêtés disent qu’ils utilisent Facebook, 26%
enquêtés disent qu’ils utilisent Instagram, 18.7% des enquêtés disent qu’ils utilisent
Snapchat, 11.3% des enquêtés disent qu’ils utilisent Twiter, 14.7% des enquêtés estiment
qu’ils utilisent Linkedin et 4.7% des enquêtés disent qu’ils utilisent Whatsapp sur un total de
150 enquêtés pris aléatoirement dans notre base de sondage.
1. Facebook
2. Instagram
3. Snapchat
4. Twitter
5. Inkedin
6. Whatsapp
III.3.5. Moyen d'accès aux informations des nouveaux produits et services de la banque
Tableau 8: Moyen d'accès aux informations des nouveaux produits et services de la banque
par les enquêtés
Il ressort de ce tableau que 38.7% des enquêtés estiment le moyens pour accéder aux
informations pertinentes en rapport avec des nouveaux produits et services de sa banque est le
[33]
Web ; 22% des enquêtés estiment que c’est l’Instagram ; 22.7% estiment que c’est le
Facebook. Et la minorité de ces enquêtés disent que c’est à partir de Twitter soit 2.7% de
l’échantillon.
III.4.1. Attention des clients par rapport à l'annonce des nouveaux produits et services
sur les réseaux sociaux de la part de la banque
Tableau 9: Attention des clients par rapport à l'annonce des nouveaux produits et services sur
les réseaux sociaux de la part de la banque
Tableau 10: Pertinence de la communication digitale pour l’annonce des nouveaux produits
et services sur les réseaux sociaux
III.5. Apport de la communication digitale sur la visibilité des produits et services des
banques
A. Point de vue des clients des banques par rapport à la communication digital et la
visibilité des produits et services
Tableau 11: Modèle linéaire entre la communication digitale et la visibilité des produits et
services
Cette partie discute les résultats de nos investigations. En effet, Hélène Gloux (2012)
prouve dans son étude que la mesure de l’efficacité publicitaire actuelle est incomplète et
insuffisante. Ainsi, il propose de concilier la publicité aux intérêts des internautes et de tenir
également compte des composantes morphologiques, rhétoriques et esthétiques qui
influencent la capacité des internautes de déjouer le processus d’évitement.
En outre pour sa part ; Stéphane Herault (2010) prouve d’une part l’importance du
construit d’utilité perçue de la publicité mobile dans la formation de l’attitude envers la
publicité mobile et d’autre part valident l’influence négative directe et très fortement
significative du caractère intrusif perçu sur l’intention d’usage. Ces résultats arrivent à
compléter notre étude, car nous arrivons à montrer que la communication digitale influence à
une hauteur de 32.4% la visibilité des produits et services offert par la banque TMB, Ecobank
et la Rawbank. C'est-à-dire qu'une variation de 10% de la communication digitale augmente la
visibilité des produits et services de 2.7%. En d’autre termes ; les habitants de la ville de
Bukavu sont touchés par la communication digitale de l’Ecobank, Rawbank et TMB à l’ordre
de 32.4% pour voir les produits et services que ces dernières leurs offrent (P-value :
0.270˃0.05).
Suite à ce qui précède ; cette étude montre que la grande majorité de ces clients font
attention plus sur le Web par rapport à l'annonce des nouveaux produits et services sur les
réseaux sociaux de la part de leurs banques respectives. Et que la majorité de ces clients
pensent que la communication digitale à une influence par rapport à la visibilité des produits
et services. En outre ; une part importante des clients des banques sous étude estime que la
communication digitale pour l’annonce des nouveaux produits et services sur les réseaux
sociaux ne pas pertinent par les banque de la ville de Bukavu.
En plus ; suivant les résultats de cette étude ; 38.7% des enquêtés estiment le moyens
pour accéder aux informations pertinentes en rapport avec des nouveaux produits et services
de sa banque est le Web ; 22% des enquêtés estiment que c’est l’Instagram ; 22.7% estiment
que c’est le Facebook. Et la minorité de ces enquêtés disent que c’est à partir de Twitter soit
2.7% de l’échantillon.
[37]
CONCLUSION
Nous voici à terme de cette étude portant sur l’Apport de la communication digitale à la
visibilité des produits et services des entreprises : cas des banques de la ville de Bukavu.
Il avait comme objectif d’analyser la communication digitale sur la visibilité des produits et
services des banques de la ville de Bukavu.
Spécifiquement, il s’agira de décrire les stratégies et techniques de communication digitale
mise en œuvre par les banques de la ville de Bukavu (TMB, Rawbank et Ecobank) pour la
visibilité de leurs produits et services, de décrire la manière dont la communication digitale
est déployée par l’Ecobank, Rawbank et TMB ; de dégager les avantages que la
communication digitale apporte à l’Ecobank, Rawbank et TMB et enfin de déterminer le
niveau auquel les habitants de la ville de Bukavu sont touchés par la communication digitale
de l’Ecobank, Rawbank et TMB.
Après l’analyse des résultats, nous avons trouvé que les résultats de notre travail s’accordent
avec nos objectifs.
Sans prétendre avoir abordé tous les aspects liés à la problématique liée à la communication
digitale sur la visibilité des produits et services dans une entreprise, nous estimons y avoir
apporté notre contribution et nous prions les autres chercheurs intéressés par le même
problème de compléter cette étude.
[39]
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
[A]
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Bonjour, dans le cadre de la préparation de mon mémoire de fin d'étude en science sociale qui
a pour thème « Apport de la communication digitale à la visibilité des produits et services
des entreprises : cas des banques de la ville de Bukavu», je sollicite votre collaboration
afin de bien vouloir répondre à ce questionnaire qui est totalement anonyme. Je vous suis
reconnaissante par avance de l'aide que vous apportez.
1. Vous êtes
a) Homme
b) Femme
2. Quelle est votre tranche d’âge?
a) Moins de 25 ans
b) Entre 25 et 35 ans
c) 35 ans et plus
3. Quelle est votre commune de résidence ?
a) Ibanda
b) Bagira
c) Kadutu
4. Quelle est votre catégorie socioprofessionnelle?
a) Etudiant(e)
b) Employé(e)
c) Sans emploie
d) Entrepreneur
5. Dans quelle banque faites-vous partie parmi les banques ci-après :
a) Rawbank
b) Ecobanque
c) TMB
6. Avez-vous des réseaux sociaux?
a) Oui
b) Non
7. Quels réseaux sociaux utilisez-vous?(plusieurs réponses)
a) Facebook
b) Instagram
c) Snapchat
[B]
d) Twitter
e) Linkedin
f) Autres
8. A quelle fréquence utilisez-vous les réseaux sociaux?
Facebook Instagram Snapchat Twitter Linkedin
Souvent
Rarement
9. Pourquoi utilisez-vous les réseaux sociaux?
a) Discuter avec les amis
b) Exprimer son opinion et point de vue
c) Faire de nouvelles rencontres
d) Faire du business
e) Faire de la communication
f) Suivre l'actualité
g) Se tenir au courant des nouveautés
h) Autre : …………………………………………………………………………….
10. Sur quel moyen avez-vous entendu parler des nouveaux produits et services que votre
banque vous offre ?
a) Web
b) Du compte instagram,
c) Facebook,
d) Whatsapp,
e) Snapchat,
f) Twitter,
g) Linkedin
h) Autres…………………………………………………
11. Sur une échelle de 1 à 5, à quel point le contenu du compte ci-haut choisi de votre
banque reflète la proposition des nouveaux produits et services ?
1 2 3 4 5
Pas du tout d’accord Pas d’accord Neutre D’accord Tout à fait d’accord
12. Savez-vous qu'est-ce que la communication digitale? (le fait de faire de la publicité
sur les réseaux sociaux et sites web).
a) Oui
b) Non
[C]