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DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT DE GESTION
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OPTION : MARKETING
Sous l’encadrement de :
Maître de conférences
Nous tenons aussi à adresser nos gratitudes à nos parents, à notre famille, à nos amis
et à tous ceux qui de près ou de loin ont concouru à l’achèvement de cet ouvrage.
Merci à tous !
[i]
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE .................................................................................................................................................................... i
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX .................................................................................................................... ii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................................................................ iii
INTRODUCTION ....................................................................................................................................................................... 1
Partie I. METHODOLOGIE .........................................................................................................5
Chapitre 1. Cadre théorique .........................................................................................................7
Section 1. Les services bancaires ......................................................................................................8
Section 2. La gestion relationnelle de la relation .................................................................................14
Section3. Présentation de la MicroCred ............................................................................................17
Chapitre 2. Méthodologie d’approche ...........................................................................................18
Section1. La construction du questionnaire de recherche ....................................................................18
Section2. Les techniques de recueil et le traitement de données .........................................................19
Partie II.RESULTATS .................................................................................................................23
Chapitre 1. Analyse FFOM ..........................................................................................................25
Section1. Les forces et faiblesses de la banque MicroCred ..................................................................25
Section2. Les opportunités et les menaces .........................................................................................31
Chapitre 2. Les spécificités de la relation entre les entreprises et la banque ...................................34
Section1.Les dimensions transactionnelles .........................................................................................34
Section2.Les dimensions relationnelles ..............................................................................................37
Partie III: DISCUSSIONS ............................................................................................................41
Chapitre 1. analyse des opérations bancaires et de la relation entreprise-banque.........................43
Section1. Analyse des opérations bancaires .......................................................................................43
Section2. Analyse de la relation entreprise-banque .............................................................................45
Chapitre 2. Vérification des hypothèses.........................................................................................49
Section1. Les variables génératrices de coût dans les relations interentreprises ....................................49
Section2. Les variantes relationnelles liées à la pérennisation des relations entre les entreprises et la
banque ............................................................................................................................................51
Chapitre3. Proposition de solutions ...............................................................................................55
Section1. Au niveau des procédures et formalités requises ..................................................................55
Section2. Au niveau des activités fiancées ........................................................................................55
Section3. Au niveau de la communication ..........................................................................................56
CONCLUSION............................................................................................................................................................................. 58
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................................................... 62
ANNEXE........................................................................................................................................................................................ V
TABLE DES MATIERES......................................................................................................................................................... 63
[ii]
Page
Figure n°1: Critères de choix de banque............................... .............................................. 26
Figure n°2: Durée de vie d’une relation par rapport aux types d’entreprise (TPE/PME
confondue) ............................................................................. .............................................. 34
Figure n°3: Contribution d'une relation bancaire par rapport à la croissance de l'entreprise
.............................................................................................. .............................................. 35
Figure n°4: Niveau de satisfaction des entreprises par rapport à la relation bancaire ......... 37
INTRODUCTION
Mais à l’inverse de cette vision qui n’est pas seulement simpliste mais qui ne reflète
exactement pas la réalité, il est inconcevable de penser que telle ou telle entreprise se crée ou
se développe sans appuis bancaire. De plus, aucune banque ne peut être perçue sans cette
fonction essentielle de fournisseur de fonds indispensables à la création et au développement
des entreprises.
Aucune entité ne peut donc vivre en autarcie complète, elles sont soudées, les unes,
faisant partie intégrante de l’environnement qui entoure les autres. Cependant, chacune
d’elles sont tenues à la prise en considération de l’état de leur environnement qui ne cesse
d’évoluer surtout les plans, et qui constitue une source d’inquiétude, mais aussi d’opportunité
pour eux.
L’environnement qui entoure une organisation est constitué d’un côté, de l’ensemble
de ses clients, fournisseurs, banques, medias, concurrents,… et du-dit PESTEL de l’autre
côté. Autrement dit, un environnement interne et externe. Chaque fait qu’abritent ces
environnements entre dans l’histoire de toutes entreprises. Ces dernières déterminent leurs
stratégies et politiques en partant de ces faits.
Cependant, la décennie 80 avec les deux chocs pétroliers a ramené les entreprises à
plus de rigueur et de contrôle de gestion. L’émergence de l’économie mondiale, ainsi que
l’amélioration de la compétitivité a incité les entreprises à revoir leur système de production
avec le JAT ou le Juste à Temps. La seconde moitié du siècle passé a été ample en
évènements internationaux. L’accélération de la construction européenne, le passage à
l’économie libérale des pays d’Europe centrale et orientale. Mais à ces derniers s’ajoute, la
crise de la zone Euro, une crise financière qui a vu le jour vers l’automne 2008. L’économie
mondiale ainsi que les Etats membre de l’Union Européenne, en particulier la Grèce, en sont
[2]
Les agences des institutions de microfinance (IMF) implantées en milieu urbain ont
été les plus exposées aux évènements du premier semestre 2009. Néanmoins, malgré la crise,
on estime que l’encours de crédit total a sensiblement augmenté en 2009 avec deux tendances
parallèles: la montée en puissance des institutions de microfinance récemment implantées, le
ralentissement d’octroi de crédits des institutions de microfinance implantées depuis plus
longue date.
[3]
Face à des crises, les IMF peuvent être touchées de trois manières: D’abord par
l’impact sur les clients eux-mêmes, en conséquence, la crise réduit les capacités de croissance
et de rentabilité des IMF. Et elle a également un impact au niveau de la structure de
financement. Malgré ces faits, les rôles qu’ont pu jouer les IMF afin d’atténuer les impacts de
la crise sur l’environnement des affaires et la vie des opérateurs économiques du pays ont été
précieux. En voici, quelques exemples recueillis: il semble que les IMF aient accompagné les
efforts de diversification des entrepreneurs informels, et la reconversion de salariés licenciés
vers le secteur informel. En milieu rural également, certains produits financiers (comme le
crédit stockage) ont pu avoir un effet stabilisateur sur le revenu des producteurs, et peut-être
même sur le prix du riz.
Cependant, la relation qui relie ces deux acteurs économiques, est d’une importance
capitale dans la vie économique du pays et mérite amplement une étude bien approfondie.
L’intérêt de cet ouvrage consiste à étudier les relations entre les entreprises et la
banque.
Cette étude nous conduit à se poser la question suivante comme problématique:
comment doit-on gérer les relations entre les entreprises et la banque. Plusieurs objectifs
seront donc à considérer:
Concernant les objectifs, sur le plan global, nous insisterons à ce que l’étude contribue
à une amélioration des relations entreprises-banque. Et d’une manière plus spécifique, les
objectifs suivants seront à considérer: définir les caractéristiques des relations banque-
entreprises; déterminer les moyens à mettre en œuvre afin de créer, maintenir, développer les
relations qu’entretiennent la banque et les entreprises.
A partir de ces deux objectifs, nous essayerons de déduire comme résultat: lesquelles
des variantes relatives à la relation interentreprises peuvent permettre une bonne gestion de
cette relation, les possibilités d’actions entre les entreprises et la banque ainsi que limites qui
en découlent.
A ces résultats seront associer les hypothèses suivants: d’un, entretenir une relation
bancaire peut favoriser la croissance d’une entreprise ; et de deux, faire appel aux
services bancaires peut- générer de coûts supplémentaires pour les entreprises.
Pour ce faire, nous allons suivre le plan suivant: trois grandes parties vont constituer
le corps de ce devoir.
[4]
Cette première partie sera suivit en second lieu de la partie résultats qui sera structuré
comme suit: d’une part, elle visera à faire une analyse FFOM (Forces, Faiblesses,
Opportunités, Menaces) de la situation de la banque MicroCred et ce, compte tenue de la
diversité de ses produits et services, l’étendue de sa zone de couverture ainsi que les atouts et
les ressources disponibles. Et d’autre part, elle aura pour objectif de déterminer les spécificités
de la relation entre les entreprises et la banque suivant une dimension transactionnelle et une
dimension relationnelle représentées respectivement par la variable coûts de transfert, la
dépendance, l’incertitude de l’environnement d’un côté et de l’autre côté, par la satisfaction,
la confiance, et la fidélité.
Partie I. méthodologie
[6]
Cette partie du devoir visera en premier lieu à décrire les approches théoriques
relatives à notre thème, accompagnée, d’une présentation de notre zone d’étude.
En second lieu, elle sera orientée sur une étude des méthodologies d’approches, visant
à mettre en exergue les démarches à suivre pour le recueille des informations
particulièrement: la documentation et l’entretien. , ainsi que les outils de traitement et
d’analyse afférents au dépouillement de ces dernières.
Il est à préciser que deux catégories de variables seront à considérer dans le contenu
de cette étude. La première, axée sur l’incertitude de l’environnement, les coûts de transfert
et la dépendance. Quant à la seconde, elle s’accentuera surtout sur la satisfaction, la confiance
et la fidélité que crée la relation.
Nous allons d’abord commencer par la présentation des approches théoriques sur
lesquelles elle sera basée.
[7]
Etudier la relation entre les entreprises et la banque c’est d’abord connaitre ce qui a
engendré cette relation puis définir de quel type de relation il s’agit pour pouvoir déterminer
par la suite jusqu’-où cette relation peut-elle mener les parties contractant dans l’exercice de
leurs activités. Plusieurs théories avancent différentes hypothèses concernant cette relation
interentreprises.
D’une manière générale, une relation bancaire est souvent déclenchée par les besoins
en financement des entreprises. De ce fait, elles font appel aux services bancaires qui leur
semblent les plus adaptés à leurs situation ou aux objectifs qu’elles prévoient d’atteindre, car
chaque banque se différencie par rapport aux autres par ses services ainsi que par sa mission.
Du fait que les entreprises, à sa création, doivent se procurer un ensemble de biens
destinés à rester dans la firme pour plusieurs années. Il en va de même chaque année, les
entreprises devant réaliser des investissements de natures variées correspondant à des
objectifs multiples en vue d’assurer leur survie par le renouvellement et par l’adaptation de
leurs matériels, et son développement par l’accroissement de ses installations.
Ces cycles d’investissements sont à l’origine des moyens de financements suivant:
d’un côté, il y a le financement des investissements par fonds propres. Et de l’autre côté, les
entreprises peuvent avoir recours à des moyens de financement étranger ou à des sources de
financement externe. D’où l’appel aux services bancaire.
1
COURS DE TECHNIQUE BANCAIRE (2008-2010)
[8]
2
COURS DE TECHNIQUE BANCAIRE (2008-2010)
[9]
courant signifie le début d’une relation entre les parties prenantes. Une relation qui commence
par plusieurs étapes, entre autres le devoir de fournir quelques documents nécessaires dont:
Les statuts.
Les extraits d’inscription au registre de commerce.
Les extraits de journaux d’annonce légale de la société aux yeux des publics.
Le pouvoir du représentant de la société, habilité à faire fonctionner le compte.
Le numéro d’identité fiscale.
Le numéro de la carte statistique.
Le client de la banque doit signer outre le spécimen de signature, la convention de
compte courant qui reprend les conditions de fonctionnement du compte.
Le compte courant fonctionne de la manière suivante: il est crédité des versements
effectués ou des virements reçus des tiers ou des chèques et des effets de commerces remis à
l’encaissement ou à l’escompte ou encore des déblocages de fonds effectués par la banque
lors de l’octroi de crédit. Il est débité des retraits de fonds des virements émis au bénéfice
d’un autre titulaire de compte, des règlements et des effets de commerce ou des sommes dues
au banquier: le remboursement de capital et intérêt débiteur pour le cas d’un emprunt
bancaire, les agios et les commissions. En compte courant, il-y-à ce qu’on appelle la spécialité
du titulaire, une des caractéristiques qui le différencie des autres comptes. Le titulaire d’un
compte peut-être unique ou plusieurs. D’où les deux cas qui figurent sont: Le compte indivis
et le compte joint. Le compte indivis est connu par la pluralité de titulaire et est soumis au
régime de l’indivision qui requiert, un principe, l’unanimité pour la prise de décision. En
revanche, un mandataire peut-être désigné par l’ensemble des indivisaires.
Le compte joint, également un compte qui est collectif, dont les règles principales,
sont directement opposées à celle du compte indivis. Il se différencie par la solidarité active
qui unit ses titulaires. Chacun est créancier de l’intégralité.
A part la réception de fonds du public, les opérations bancaires sont également constituées
par les opérations de crédit.
3
COURS DE TECHNIQUE BANCAIRE (2008-2010)
[10]
Le découvert :
Le crédit de trésorerie appelé « découvert » est mis à la disposition des clients pour
faire face à un fonds de roulement temporairement insuffisant. C’est une autorisation donnée
par la banque à l’entreprise, afin d’assurer le fonctionnement de son compte en ligne
débitrice. Cette autorisation est accordée pour une période déterminée, c’est-à-dire de 6 mois
à 1an, mais renouvelable.
La facilité de caisse :
Elle est destinée aux entreprises dont le but est de faire face à un problème de
trésorerie dû à un décalage d’une courte durée entre les paiements à effectuer et les
règlements à recevoir. C’est le cas généralement lors des paies du personnel, du règlement de
la TVA et des devises échéances fournisseurs.
L’escompte:
Les ventes et les prestations facturées ont un coût de revient et un coût financier qui
pèsent pour les entreprises tant qu’elles ne sont pas réglées, pour autant elles disposent bien
d’une créance. Il est possible de transférer ces créances à un établissement de crédit, de les
mobiliser pour obtenir un crédit en contrepartie de ces valeurs. L’opération permet à un
créancier de se procurer auprès d’un tiers des moyens de paiement immédiatement disponible
en échange d’une créance interne:
L’escompte est la forme la plus classique de mobilisation des créances, qui permet de se
procurer un financement à court terme. L’opération permet de couvrir les besoins de
trésorerie, liés au délai de paiement que l’entreprise supporte de la part de ses clients en contre
partie de la cession d’une créance, la banque consenti à l’entreprise une avance qui sera
remboursée par le recouvrement de cette créances.
[11]
L’opération se réalise souvent par le biais d’un compte courant sur lequel, le client porte ses
effets de commerce, que la banque crédite immédiatement moyennant intérêts et
commissions. A l’échéance, le titre est payé et la banque se trouve créditée du nominal.
Nous allons voir ci-dessous quels sont les moyens de paiement relatifs à ces
différentes opérations.
1.3. La mise à disposition des moyens de paiement
Un des services bancaires le plus primordiale, mais également, une des prérogatives
essentielles dont bénéficie les établissements financiers est le transfert de fonds. C’est un
complément des deux services évoqués précédemment, c’est-à-dire, la réception de fonds de
public et les opérations de crédit.
1.3.1. Le transfert de fonds
Le transfert de fonds peut prendre plusieurs aspects et il est souvent utilisé pour
réaliser des règlements que ce soit par virement ou par des moyens de paiement tel que la
carte bancaire. Comment ce fait un transfert de fonds dans le cas d’un règlement par
virement ?
4
« STRATEGIE BANCAIRE » 2ème édition; Auteur: CARMOY
5
« STRATEGIE BANCAIRE » 2ème édition; Auteur: CARMOY
[12]
Dans un premier temps, le débiteur autorise le créancier à prélever sur son compte
ensuite la banque effectue le prélèvement. En second lieu, avant la date de paiement, le
créancier adresse au débiteur un avis mentionnant la somme et la date de prélèvement. Et
finalement, le créancier présente des avis de prélèvements à la banque du débiteur qui paye si
les provisions sont suffisantes. C’est donc une opération qui permet à la banque, avec l’accord
du client (autorisation de prélèvement) de payer le créancier de ce dernier (société ou
organisme à qui il doit de l’argent) sur sa demande, en débitant directement le compte de
dépôt du client.
Mode de fonctionnement
D’un côté, la banque qui a reçu un ordre de paiement permanent signé par le titulaire,
c’est-à-dire un mandat, payera alors les quittances qui lui seront présentées et en inscrira la
somme au débit de son compte. De l’autre côté, le client reçoit les factures des sociétés ou des
organismes quelques jours avant qu’elle ne soit débitée. Ainsi, le client pourra effectuer des
contrôles et éventuellement les contester. La date du prélèvement doit être indiquée sur les
factures.
1.3.2. Le chèque et la carte bancaire
Outre les moyens de paiement cités ci-dessus, la banque en emploie aussi d’autres
que nous allons décrire ci-suit.
6
1.3.2.1. Le chèque
Le chèque est un instrument à double rôle du fait qu’il permet à son titulaire, d’une
part, de retirer de l’argent de son compte; et d’autre part, d’effectuer des règlements. C’est
donc un instrument de retrait de fonds, mais également un instrument de paiement. Le chèque
est un document écrit par lequel le titulaire d’un compte en banque donne à cette banque
l’ordre de payer une certaine somme à un bénéficiaire 7 . Le chèque est établi au porteur ou à
l’ordre de tel ou tel bénéficiaire. C’est un titre de propriété monétaire permettant au
bénéficiaire de se servir. Le chèque met en relation trois personnes: d’abord, celui qui établit
le chèque appelé le tireur ou encore le débiteur, puis, celui qui détient l’argent c’est-à-dire la
banque ou d’autres institutions financières appelé le tiré et enfin celui qui reçoit le fonds
appelé le bénéficiaire qui peut le tireur lui-même.
Sur le chèque doivent figurer les mentions suivantes qui sont considérées comme étant
obligatoires:
- la dénomination du chèque
6
COURS DE TECHNIQUE BANCAIRE (2008-2010)
7
“LES TECHNIQUE BANCAIRES », Auteur: JEAN RIVOIRE
[13]
- l’ordre pur et simple de payer une somme déterminée. Pour cela, la formule la plus connue
est: veuillez payer contre ce chèque.
- le nom de celui qui doit payer, nommé le tiré, c’est la banque.
- le lieu où doit s’effectuer le paiement c’est-à-dire l’adresse de l’agence où est tenu le vôtre
compte.
Il est à préciser que le nom du bénéficiaire peut être mentionné ou pas dans le chèque,
c’est une mention facultative car le chèque peut-être émis au porteur dans la mesure où ils ne
sont pas barrés. On distingue généralement les types de chèques suivants: le chèque de
banque, le chèque visé, le chèque certifié, le chèque barré, le chèque non barré et le chèque en
blanc.
1.3.2.2 La carte bancaire 8
C’est un moyen de paiement qui permet au titulaire du compte de retire ou de
transférer des fonds, en d’autres terme, d’effectuer de paiement. La carte bancaire est donc
liée à la détention d’un compte bancaire, elle permet d’utiliser les sommes portées au crédit
du compte. On distingue deux sortes de carte bancaire: la carte de retrait et la carte de
paiement.
La carte de retrait: ce type de carte permet uniquement les retraits d’espèces au guichet
automatique de la banque. Mais certaines cartes ne peuvent-être utilisées que dans les
distributeurs de l’établissement teneur du compte.
A côté des opérations de banque qui constituent le cœur du métier de banquier, le
service bancaire comprend une série d’opération connexe. Un établissement de crédit est par
exemple autorisé à détenir des participations dans des entreprises existantes ou en création.
Mais en marge de ces activités, la loi envisage également la catégorie des opérations
connexes aux opérations bancaires et la catégorie des activités de conseil.
De ces services bancaires naissent la relation qui lie les entreprises et la banque, mais
d’eux tienne également sa continuité.
Une relation interentreprises est souvent caractérisée par des déterminants que les
entreprises cherchent à travers les services qu’elles choisissent et que les établissements
essayent de maîtriser afin de permettre une adéquation entre les attentes des clients et les
objectifs de la société. Nombreuses sont les théories qui définissent et expliquent ces
déterminants comme étant un ensemble de facteur liés aux succès et aux défaites de la
relation qui existe entre les entreprises et la banque. Appréhender ces déterminants ne suffit
8
"LA BANQUE ET SES FONCTIONS”, Auteur: MONCHETTO - ROUSSILLON
[14]
pas pour autant pour permettre un épanouissement de cette relation. Cependant, il faudrait
penser à des méthodes de gestions se rapportant à ces déterminants, autrement dit, faire
recours à ce qu’on appelle « la gestion relationnelle ». Dans un premier temps, nous allons
faire un petit rappel de ce que l’on entend par la gestion relationnelle d’une relation. Ensuite,
nous allons définir selon quelques théories les déterminants relationnels.
9
OUVRAGE « THE DETERMINANTS OF RELATIONAL GOVERNANCE AND PERFORMANCE”.
Auteur CLARO D.P., (2003)
[15]
Morgan et Hunt (1994) et Claro et al. (2003) insistent généralement sur l’investissement dans
la relation et ce, en matière de ressources, d’efforts et de l’attention pour perdurer la relation
avec un partenaire. Mais à ces deux définitions viennent s’ajouter les différents déterminants
qui se rapportent aux relations interentreprises.
10
OUVRAGE « THE DETERMINANTS OF RELATIONAL GOVERNANCE AND PERFORMANCE”.
Auteur CLARO D.P., (2003)
[17]
Les théories que nous venons d’exposer ci-dessus, concernent d’un côté, l’ensemble
des services qui matérialisent une relation bancaire et de l’autre côté, elles nous évoquent les
dimensions qui y sont liées de point de vue transactionnel et relationnel. Ces théories feront
l’objet d’une confrontation avec les réalités observées sur le terrain et seront également
accompagnées d’une démarche méthodologique qui va permettre d’en mesurer l’exactitude.
D’où, il nous a été d’une importance utilité de passer sur une description de notre zone
d’étude. Nous allons voir ci-après, les différents instruments ayant servi à la recherche
jusqu’au traitement des données, jugées nécessaires pour la réalisation de cette étude. Ce
second volet traitera nos choix méthodologiques notamment, en matière d’élaboration du
questionnaire, ainsi qu’en matière de collecte et de traitement des données.
[18]
La méthodologie est l’étude des méthodes utilisées pour entreprendre une activité, une
étude, un travail, une recherche. Plusieurs démarches ont été mises en œuvre pour la
réalisation du présent ouvrage dont, la construction du questionnaire d’enquête, mettant en
exergue les types de questionnaire utilisés, l’emploi des techniques de recueil et de traitement
de données, ainsi que la diffusion de questionnaire d’enquête.
Notre objectif est de collecter le plus grand nombre d’information concernant le sujet
étudié. On a donc fait recours à plusieurs procédés opératoire afin d’y parvenir.
Deux modèles de démarches méthodologiques ont été mis en œuvre pour la collecte
des données dont on a eu besoin pour la réalisation de cet ouvrage: La documentation et
l’entretien.
[20]
2.1.1 La documentation
2.1.2 L’entretien
Un entretien est définit comme un entrevue entre deux personnes dont le but consiste à
extraire d’un individu, des informations par l’intermédiaire des stratégies et des techniques
orales. Il est souvent réalisé à l’aide des outils permettant de faciliter son emploi. Un des
outils les plus utilisé est le questionnaire. Mais ce dernier implique, les personnes ressources
auprès desquelles l’entretien doit-être réalisé. Or, comme notre thème de recherche consiste à
étudier les relations entre les entreprises et la banque, intégré une institution financière pour
ensuite interviewer ses entreprises clientes s’avérait être plus pratique. Ainsi, une enquête
auprès de la société MicroCred Madagascar qui représente notre zone d’étude a été menée.
Nous nous sommes donc focalisés sur deux catégories de personnes ressources. Le
représentant du personnel d’une part et un échantillon représentatif de la clientèle d’autre part.
Ces deux opérations visent à garantir la fiabilité des informations qui seront exposées
ultérieurement, c’est-à-dire dans la seconde partie de cette étude. Cependant, après un
[21]
dépouillement manuel, les données collectées ont été saisies à l’aide d’un matériel
informatique avec l’utilisation du logiciel SPHINX- V5. Ce traitement a permis de faire
ressortir des résultats quantitatifs présentés soit sous forme de graphique soit en prenant
l’apparence d’un tableau statistique ayant permis de mesurer l’importance de chacune des
variables se rapportant à une relation interentreprises. Le logiciel fait sortir également les
paramètres et les notations y afférentes en fonction du type de questionnaire et les variables
qui le composent. Ce traitement vise surtout à faciliter l’interprétation des résultats après leur
dépouillement automatique.
CONCLUSION PARTIELLE
L’objectif de cette première partie du devoir a été de démontrer comment les travaux
de recherche ont été conduits, c’est-à-dire, quel chemin avons-nous pris pour arriver aux
objectifs fixés. Un ensemble de techniques rationnellement coordonné ont été mis en œuvre
afin de constituer de démarches et de méthodes visant à aboutir à des résultats bien
structurés. Nous avons donc commencé par des analyses théoriques basées sur des ouvrages,
et des articles, à partir desquels on a élaborées des hypothèses. Autrement dit, on a effectué
une analyse théorique hypothético-déductive qui vise ultérieurement à vérifier s’il peut exister
une adéquation entre les faits constatés et les hypothèses prédéfinis, et par la même occasion
voir si les théories développées peuvent s’appliquer à différents ensembles de la réalité. Après
avoir construit un modèle théorique, on a tout de suite enchainé notre étude sur une
présentation des démarches méthodologiques ayant permises de rendre opérationnelles les
techniques que nous avons envisagés pour la collecte de données. Cependant, on a fait recours
à des techniques de documentation, des enquêtes auprès des personnes ressources ont été
également réalisées à l’aide d’un entretien qu’on a matérialisé par des questionnaires. Cette
première partie nous a aussi permis de faire le point sur quelques limites touchant la bonne
marche de notre étude.
Un des grands intérêts de cette partie consiste à aboutir à une présentation des faits
observés sur le terrain ou des résultats de l’étude.
[23]
D’une part, ce volet vise à distinguer les forces et faiblesses de la banque MicroCred,
et d’autre part à énumérer les opportunités et les menaces qui composent son environnement.
Nombreux sont les outils de diagnostic que les théories proposent pour distinguer ces quatre
caractéristiques pour une organisation donnée, on peut citer entre autres: l’analyse sectorielle
qui met en relief les différentes forces qui interagissent au sein d’un secteur et qui influencent
les jeux des acteurs qui s’y exercent. On peut aussi faire un diagnostic suivant une étude
accentuée sur l’environnement PESTEL qui entoure l’entreprise. Mais en ce qui concerne
notre cas, il est préférable de choisir le premier modèle, qui est le SWOT. Nous allons donc
structurer cette analyse en deux sections dont la première sera consacrée à une mise en
exergue des forces et faiblesses de la banque MicroCred; et la seconde à une mise en relief
des opportunités et des menaces qui l’entourent.
Les forces, ainsi que les faiblesses sont des facteurs liées directement à
l’environnement interne de la banque MicroCred, pouvant ainsi, avoir des impacts sur sa
bonne marche. Nous allons voir ci-après les points qui constituent les points forts de la société
MicroCred.
Les produits qui constituent l’activité de base de la société se divisent en deux grandes
catégories: les opérations de crédit d’une part et les services épargne d’autre part. Le service
transfert d’argent est associé à ces deux types de produits, seulement à titre d’activité
périphérique. Les opérations de crédit sont reparties selon la forme juridique de l’entreprise
bénéficiaire, on distingue généralement: les crédits offerts aux TPE, les crédits offerts aux
PME et le service épargne.
[26]
Les clients qui composent cette catégorie sont des entreprises dont l’activité principale
est de très petite taille, des entreprises qui exercent des activités saisonnières donc fait face à
des décalage entre la période d’encaissement et de décaissement, une situation qui leur
contraint par la suit le recours à des moyens de financements. Ces entreprises ne sont pas
enregistrées dans le registre de commerce et de société RCS, elles ne possèdent pas non plus
de NIF ou numéro d’identification fiscale. Les services destinés à ces types de clients sont
souvent matérialisés par des biens d’équipements ou encore des fonds.
Le tableau suivant nous résume les caractéristiques respectives des produits offerts aux
TPE.
Au vu de ce tableau, les crédits consentis pour les très petites entreprises (TPE) vont
de 200 000 jusqu’à 20 000 000 MGA et ceci, pour une période oscillant entre 3 et 36 mois
selon la destination du crédit. Le terme du crédit est étudié avec le client afin qu’il soit le plus
adapté aux besoins des contractants. Les intérêts relatifs à ces crédits sont de nature dégressifs
et vont de 3,75%, à 3,25% à ces intérêts sont ajoutés des frais pour le dossier dit « frais du
[27]
dossier » et pour l’assurance dit « frais d’assurance » dont les taux sont respectivement de
2,4% et 0,618 %. Ces charges sont à payer par les clients à chaque demande de crédit quel que
soit le délai de renouvèlement. En ce qui concerne le frais d’assurance, les sommes versées
permettront ultérieurement au client de bénéficier un remboursement de la totalité du capital
emprunté et ce en fonction des périodes couvertes. Pour ce qui est des frais du dossier, ces
sommes sont destinées uniquement au bénéfice de l’établissement financier afin de subvenir
aux besoins de la société. On peut en citer: la rémunération de personnel, l’entretien des
immobilisations corporelles entre autres. Les entreprises qui intègrent ces secteurs d’activités
ont choix entre différentes modalités que ce soit en matière de crédit ou en service épargne.
c) Le service épargne
La croissance d’une entreprise dépend également de la manière dont le dirigeant gère
le ressources financières (voir non financières) de son entreprise. Cependant, la relation qui
existe entre MicroCred et ses clients est également matérialisée par des produits épargne,
dont:
Le compte à vue C.A.V
Le compte d’épargne C.D.E
Le compte institutionnel C.I (CDE pour les grands comptes)
Compte employé C.E
Voici un tableau récapitulatif des caractéristiques relatives à ces différents comptes.
[28]
A part le compte à vue (CAV), ces comptes sont tous rémunérés proportionnellement
au montant déposé. Pour un montant allant de 1000 à 500000 MGA, le taux de rémunération
est de 3% à 6% pour le compte d’épargne. Le taux est négociable pour le cas d’un compte
institutionnel, il est de 5% à 6% avec un montant compris entre 200000 et 500000 MGA.
Contrairement à ce dernier, le taux de rémunération est fixe pour le compte employé, si le
montant est inférieur ou égale à 10000 MGA, ceci annule la rémunération du compte; les
clients ont par contre droit à une rémunération de 8 % si le montant déposé dépasse le 10000
MGA. A ces produits et services sont additionné la possibilité pour les clients d’effectuer des
transferts d’argent grâce au réseau Money Gram, ce dernier permet aux clients de recevoir
leur argent de l’étranger d’un côté et de réaliser un transfert d'argent domestique à destination
de plusieurs régions de la grande Île.
Parmi les institutions financières qui couvrent la grande île, la banque MicroCred se
caractérise par l’étendue de son réseau de distribution. Elle couvre actuellement plusieurs
régions du pays, parmi ses agences, 8 sont délocalisés dans la capitale, 1 à Antsirabe, 2 à
Toamasina, 1 à Mahajanga, 1 à Moramanga et 1 à Antsiranana. Ce réseau de couverture lui
assure de jouer sur la proximité dans la distribution de ses services. D’ailleurs, d’après les
enquêtes que nous avons réalisées, et mis à part le niveau de prix et l’image de marque, c’est
[29]
par rapport à cette proximité que la plupart des entreprises ont choisies la MicroCred entant
que partenaire de leurs projets. Voici un schéma illustratif.
le niveau de prix
20% 40%
l'image de marque
Sur les nombres d’observation, 20 % des entreprises (TPE/PME confondue) ont choisi
la MicroCred par rapport à son image de marque. En ce qui concerne les deux
proportionnalités d’entreprise restantes, le niveau de prix et la proximité (ou l’étendue de la
zone de distribution) sont respectivement les critères qui leur ont poussés à entretenir cette
relation bancaire.
Le bon fonctionnement de chacun de ces agences garantie la survie de l’établissement tout
entier et est assuré par la disposition d’une ressources humaine compétente. Un des points qui
fait la force de la banque MicroCred.
Concernant ces ressources, la banque MicroCred possède un effectif commercial très
élevé, doté d’une forte compétence et de savoir-faire en matière de traitement de dossier. La
durée de traitement des dossiers prend quatre jours en générale. Or, c’est aussi par la
coordination rationnelle de ses ressources que résulte le succès ou l’échec de la banque. Ainsi,
compte tenu de leurs niveaux hiérarchiques, à chacune d’elles ont été attribuée des tâches
[30]
spécifiques concourant à la bonne exécution de chaque opération bancaire réalisée avec tel ou
tel client.
Le repérage de ces forces tout comme la détection des faiblesses résulte toujours d’un
diagnostic de l’environnement interne de l’entreprise. Nous allons voir ci-après les faiblesses
de la banque MicroCred.
Concernant les faiblesses de l’établissement, les points résident surtout au niveau des
activités financées, des procédures et formalités requises, et des communications médias.
existées plus d’un an. Ce qui signifie en d’autre terme que le financement de projet est exclue
de son domaine d’application.
La communication constitue aussi l’un des points qui fait défaut ca banque MicroCred.
des projets de création d’entreprise. Ainsi, mise à part le fait qu’elle a pour objectif d’assurer
la croissance et le développement des acteurs économiques, elle sera également en mesure de
fournir le fonds nécessaire pour en créer.
Vue le domaine d’activité à l’intérieur duquel la MicroCred s’exerce actuellement, elle
pourrait dans un avenir proche, envisager de s’aventure dans d’autres secteurs comme le
secteur agricole à titre d’exemple. Une extension de la zone de couverture est également une
opportunité à ne pas manquer. Tels sont les opportunités que la banque MicroCred pourrait
saisir. Quels sont donc les menaces qui sont liés à son environnement ?
Ces dimensions représentent les facteurs liés à la durée de l’interaction, parmi eux, il y
a le niveau de dépendance de l’entreprise, l’évolution de l’environnement.
La stabilité des relations est souvent qualifiée comme étant une source d’avantage
concurrentiel pour toutes entreprises; pourtant, il n’en demeure pas moins que celles-ci
connaissent un cycle de vie. Ce dernier, composé de différentes phases, est marqué par deux
moments critiques : la naissance de la relation d’échange et sa rupture. Pour ce qui est de la
MicroCred, une relation peut durer soient dans les courts termes, moyen termes et long terme
et ce, selon le type de client.
[34]
Figure n°2: durée de vie d’une relation par rapport aux types d’entreprise
(TPE/PME confondue)
30%
Court terme
40%
moyen terme
long terme
30%
Durant une relation de durée à court terme, 2/4 des clientèles concrétisent leurs
relations par le crédit SAHAZA; les restes l’assemblent sur le crédit TSOTRA. C’est aussi
sur ce dernier type de crédit que les 2/3 des entreprises, entretenant une relation de long terme
les y focalisent. Les autres, poursuivent leur quête grâce à l’appui du crédit BAOBAB. Pour
ce qui est de la relation à moyen terme, on assiste à une disparité en ce qui concerne le choix
des clients en matière de crédit. 1/3 des entreprises bénéficient du crédit TSOTRA, les restes,
respectivement orientés vers le crédit BAOBAB et SANDRATRA. De ce cycle de vie
peuvent-être retranchés les variables suivantes qui traduisent la nature d’une relation
bancaire:
[35]
C’est une relation qui traduit le désir d’une entreprise d’acquérir les ressources
nécessaires à son développement au près d’une autre organisation. Plus ces ressources sont
importantes, plus grande sera la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de son établissement
bancaire, et par conséquent, son développement sera mesuré non seulement en fonction de ses
propres ressources; mais surtout par rapport à ceux provenant de l’autre partie c’est-à-dire de
la banque. La figure suivante nous montre la contribution d’un financement bancaire dans la
croissance d’une entreprise.
45%
40%
35%
40% 40%
30%
25%
20%
nombre d'entreprise
15% 20%
10%
05% -
00%
10%à20% 20% à 40% 40% à 50% 50%<
50%. Compte tenu de cette dépendance, que pouvons-nous dire de la variante environnement
sur cette relation bancaire?
D’un côté, ce changement peut jouer en faveur de l’établissement bancaire dans le cas
où il oblige les clients à remettre en question leurs capacités de faire face à l’incertitude de
l’environnement, et aux éventuels changements apposés par celle-ci, pouvant affecter leur
choix en matière de prise de décision. L’évolution de l’environnement peut être un facteur
incitatif pour les entreprises d’anticiper le remboursement de leurs emprunt à une période
antérieur à la date prédéfinie au moment de la conclusion du contrat. De l’autre côté, ce
changement peut contraindre la banque à mettre en place ce qu’on appelle la restructuration
qui peut se traduire soit par une révision du montant du remboursement soit par une
rectification de la période de remboursement. Ces deux derniers cas sont surtout provoqués
par un accident de parcours, une manque d’expérience de la part des clients, mais il peut aussi
s’agir d’une question de solvabilité. Dans tous les cas, l’entreprise à choix entre développer
une relation de longue durée avec sa banque ou encore opter pour une relation non durable.
Mais reste à savoir, les quelles des deux est la plus adaptée par rapport à cette incertitude.
Ces dernières tiennent une importante place dans une relation interentreprises, elles
peuvent-être à l’origine du maintien ou de la rupture de la relation d’échange. On distingue
généralement:
Figure n°4: niveau de satisfaction des entreprises par rapport à la relation bancaire
90%
80% assez satisfait;
70% 70%
60%
50%
40%
très satisfait; 30%
30%
20%
10%
très insatisfait; insatisfait; 0%
0%
0%
-10%
-20%
Sur la totalité des populations étudiées, 70% sont assez satisfaites des relations
qu’elles entretiennent avec leur banque et ce, dans leur ensemble. 30% d’entre eux en sont
très satisfaites. Le niveau de satisfaction influence par fois la volonté de pérenniser une
relation bancaire. D’où la naissance d’un sentiment de confiance entre les deux acteurs. Une
des qualités qui illustre cette relation de confiance est la fidélité, une qualité que les deux
parties vont s’instaurer entre eux. Nous avons enquêté un certain nombre de clients de la
MicroCred afin de connaître si ces derniers sont fidèles ou pas et si oui à combien de
pourcentage évaluent- ils leur fidélité par rapport à leur banque.
La mise en place d’un produit ou d’un service sur un marché déterminé ne doit pas se
limiter au simple fait que l’organisation ait acquise des nouveaux clients. C’est une opération
qui a pour objectif d’accroître ces clients et surtout de les conserver ou encore les fidéliser
vis-à-vis de ces produits. Le graphique suivant met en évidence le taux de fidélité des clients
(TPE/PME) de la banque MicroCred.
[38]
60,00%
75%
50,00%
40,00% 50à75%,
% entreprises
30,00%
20,00% 25à50%
10,00%
< 25%
0,00%
-10,00%
% fidélté
D’après les observations, 50% des entreprises enquêtées estiment à 75% leur taux de
fidélité. 40% allouent à cette fidélité un taux de 50 à 75%, et les 10% restant pensent l’être
dans le 25 à 50%.
La spécificité de la relation qui unit la banque MicroCred et ses clients s’explique par
deux grands paramètres. Le premier, directement lié à la durée de vie de la relation, désigne la
dépendance de l’entreprise vis-à-vis de la banque et les éventuels changements de
l’environnement à l’intérieur duquel ces entreprises s’exercent. Ce paramètre est appelé,
paramètre transactionnel. Le second paramètre, connu sous le nom « relationnel » reflète à
son tours la qualité de la relation et l’évalue par rapport au niveau de satisfaction de la
clientèle d’une part, et par rapport à leurs fidélité d’autres part.
[39]
CONCLUSION PARTIELLE
Partie III.
Discussions et
proposition des
solutions
[42]
Deux grandes hypothèses ont été construites pour le bien-fondé de cette étude. C’est
en partant de ces hypothèses-là, qu’on a procédé, à une construction du modèle théorique et à
un rassemblement des faits observés sur le terrain. Or, ces deux opérations n’ont pu avoir lieu
sans que l’on a eu recours à des démarches de collecte de données, telles que: la
documentation, et la technique d’entretien. Après avoir appliqué ces différents procédés
opératoires, on a pu aboutir à l’obtention des données primaires sur cette relation entre les
entreprises et la banque.
Après avoir étalé quelles étaient les bases théoriques concernant les relations entre les
entreprises et la banque, nous pouvons maintenant procéder à une comparaison des contenus
de ces théories avec les résultats obtenus et par la suite, enchainer avec une vérification des
hypothèses, qui consiste à conclure si elles sont confirmées ou au contraire, infirmées par
rapport aux résultats obtenus. Et pour finir, compte tenu de diagnostic effectuées, nous
avancerons des propositions afin de permettre une amélioration de cette relation.
[43]
Nous avons vue dans les théories que les opérations bancaires sont généralement de deux
catégories dont les dépôts bancaires et les opérations de crédit, que ce sont ces deux
opérations qui matérialisent les relations entre les entreprises et la banque. Et que sa nature
repose sur sa dimension transactionnelle ainsi que relationnelle et ce en matière de durée de
vie de la relation, de la dépendance des entreprises qui d’après notre résultat nous a donné une
idée sur la contribution de la relation dans la croissance de l’entreprise.
Cette analyse portera sur les opérations de crédit et les dépôts bancaires d’un côté et de
l’autre, elle se focalisera sur les moyens de paiements bancaires.
Les théories sur lesquelles on s’est penché pour les services bancaires ont été tirées des
acquis sur les techniques bancaires. On a vue, que les opérations bancaires sont constituées
par la réception de fonds de public d’une part et par les opérations de crédits d’autre part.
Pour les opérations de crédits, on a cité le crédit par caisse et le crédit avec
mobilisation de créance. Le découvert et la facilité de caisse sont les deux opérations qui
constituent la première opération de crédit. Ils sont destinés, d’un, pour les entreprises ayant
des problèmes de fond de roulement, et de deux, pour les entreprises qui font face à des
[44]
décalages entre les périodes d’encaissement et de décaissement. L’escompte est l’un des
éléments des crédits avec mobilisation de créance que l’on a évoqué dans les approches
théoriques. C’est un moyen qui permet aux entreprises d’avoir de financement à court terme,
elle implique l’ouverture d’un compte courant.
En matière de dépôts bancaire, les résultats de nos recherches ont permis de mettre en
exergues les compte courant, les compte épargne et le dépôt à terme. Parmi ces comptes,
certains d’entre eux sont d’après leurs caractéristiques non rémunérés et d’autres le sont. Le
compte courant qui est offert par la MicroCred ne l’est pas, contrairement donc au reste de
ses services épargnes qui sont rémunérés en fonction de leurs montants. Les rémunérations y
afférentes varient de 3,00% à 8,00% pour un montant allant de Ariary 10 000 à 500 000. A
part le copte à vue, les trois comptes restant doivent être créditeur avec un solde minimum
allant de Ariary 10 000 à 100 000, après que le titulaire ait effectué une opération de retrait.
Concernant les opérations de crédits, toutes entreprises en ont besoin malgré que ceux
offertes par la banque MicroCred ne soient destinés qu’à des types d’entreprises de petites et
des moyennes taille. En générale, les prêts bancaires sont soient affectés soient au contraire,
non affectés. D’après nos enquêtes, les crédits octroyés par la banque MicroCred sont repartie
en fonction de la taille des entreprises demandeur. D’après les résultats exposés
précédemment, ces crédits sont seulement accordés pour les entreprises ayant existées plus
d’une année donc, ils sont destinés pour des projets d’extension de la firme et sont attribués
soit par l’acquisition des biens d’équipement ou seulement par l’octroi d’un montant. Ce
montant va de Ariary 200 000 à 120 000 000 est matérialisé par les quatre comptes suivants:
le crédit TSOTRA, le crédit SAHAZA, le crédit BAOBAB, et le crédit SANDRATRA. Ces
derniers, permettent également à ces entreprises de faire face à des éventuels problèmes de
trésorerie ou encore à des décalages entre les opérations de décaissements et encaissements
comme les théories l’ont affirmée.
[45]
Suivant la théorie avancée par Carmoy sur le moyen de paiement, le virement en ait
un. C’est un moyen par lequel les entreprises peuvent effectuer des règlements grâce à des
mouvements de transfert de fonds. Il consiste en d’autre terme à débiter un compte pour en
créditer un autre.
D’après Jean Rivoire, le chèque est également un moyen qui permet à un titulaire
d’un compte d’effectuer des règlements et de retirer de l’argent sur son propre compte, c’est-
à-dire que le chèque est à la fois un instrument de paiement et de retrait de fonds. De même
pour la carte bancaire, c’est aussi un instrument de paiement qui permet à un titulaire d’un
compte de réaliser des retraits ou des transferts de fonds. Selon Mochetto – Roussillon, il y a
la carte de retrait et la carte de paiement.
Pour ce qui est du cas de la MicroCred, les moyens de paiements qui y sont utilisés
sont limités. Le virement est le seule instrument qui permet à ces clients de réaliser des
transferts de fonds, pourtant, par rapport aux moyens de paiement évoqués par ces deux
auteurs, Le monde de la technologie bancaire a connu une évolution considérable durant ces
quelques décennies. Et ce, touchant généralement ces moyens de paiement. On rencontre
actuellement presque dans tous les établissements financières ce que l’on appelle le
distributeur automatique, avec la carte bancaire comme support. Il a aussi les chèques
bancaires qu’ils mettent à la portée de la plupart de ses clients.
D’après cette première analyse, et compte tenu des théories ci-avant, la situation de la
banque MicroCred présente en parties les mêmes caractéristiques en ce qui concerne les
opérations de dépôt et de crédit. De même pour ce qui est des moyens de paiement, malgré
qu’elle encore des efforts à faire. Mais qu’en est-il donc de la nature de la relation qui existe
entre deux organisations? La section suivante sera consacrée à une analyse de la relation entre
les entreprises et la banque.
Sur la question de la durée de vie d’une relation, les théories en stipulent qu’une
relation est toujours caractérisée par un cycle de vie donc composé de différentes phases mais
marqué par deux moment critiques dont la phase de la naissance de la relation et celles de sa
rupture. Pour les clients de la MicroCred, la durée de vie de leur relation avec la banque est
fonction de leur dépendance. Cependant, les clients dont la dépendance est faible, sont plus
orientés vers une relation de courte durée, d’après les enquêtes qu’on a réalisés auprès de ces
clients, on peut conclure que la plupart d’entre eux sont favorables pour les relations à court
terme (40% des entreprises PME/TPE confondues). Contrairement à ceux qui optent pour les
relations de longue durée. On observe une forte dépendance de ces clients par rapport à leur
banque. 30% seulement des entreprises clients de la MicroCred entretiennent une relation de
long terme.
Cette durée de vie est également liée à l’état de l’environnement qui entoure les
clients de la banque: plus ce dernier est agité, plus les menaces qui se révèlent aux entreprises
seront nombreux. Du coup, les banques seront en position de prendre des mesures pour éviter
toutes anomalies dans l’entretient de la relation car la MicroCred vise toujours la pérennité
de cette dernière. Le fait qu’elle a établie des mesures de restructurations pour ses clients en
est la preuve. C’est-à-dire, que l’incertitude de l’environnement est un facteur qui entre dans
la gestion de la relation bancaire. Conformément aux théories avancées ci-dessus, donc, la
banque MicroCred prenne également ces deux dimensions en considération. Mais qu’est-ce
qu’il en ait alors du côté de coût de transfert ?
Concernant les coûts de transfert, ce sont d’après les théories, l’ensemble des coûts
générés par la naissance de la relation d’un côté et par sa rupture, de l’autre côté. Il est assigné
à l’ensemble des divers frais relatifs aux dossiers dans le premier cas et dans le second cas, il
désigne les coûts qu’une entreprise devra supporter en cas de changement de partenaire. Dans
le cas de la MicroCred banque, ce sont surtout les coûts relatifs aux dossiers à fournir qui ont
[47]
été considérés. Nous allons continuer à faire des analyses sur cette relation, en se focalisant
cette fois-ci sur les aspects relationnels.
Tout au long des recherches qu’on a réalisées au sein du groupe MicroCred, nous
avons pu étudier le niveau de satisfaction de ses clientèles. On s’est basé sur des échelles de
satisfaction prédéfinis dans le logiciel SPHINX pour y parvenir. Cependant, parmi les valeurs
qui composent l’échelle, plus de la moitié (70 %) des clients ont avoués que la relation est
« assez satisfaisante ». Mais en complément de cette première catégorie de client une
deuxième a qualifié cette relation « très satisfaisante ». De tout ce qui précède, la banque
MicroCred assure la pérennité de ses relations qui est la résultante du niveau de satisfaction
de la clientèle par le maintien de l’équilibre entre les attentes de ces derniers et les services
qu’elle propose.
Comme nous l’avons dit ci-avant, la confiance nait de la satisfaction, et la fidélité est
la conséquence de la confiance. La confiance est donc une variable qui s’impose entre la
confiance et la fidélité, elle joue un rôle d’intermédiaire.
[48]
Le rapprochement entre les théories avancées par les différents auteurs sur les
services qui matérialisent la relation entre les entreprises et la banque, ainsi que sur la nature
de cette relation et les réalités sur le terrain, nous a permis de constater d’une part, des points
de similarités et d’autre part, des divergences. On peut citer entre autres la similarité au niveau
des services bancaires. Pour ce qui est de la divergence, elle s’explique par l’insuffisance des
moyens de paiement mis à disposition des clients. Dans tous les cas, un écart doit toujours
mener à une élaboration d’actions correctives ou d’amélioration, mais avant d’en proposer,
Nous allons entamer ci-après, une vérification des hypothèses de cette étude.
[49]
Ces facteurs se divisent en deux grandes catégories: d’un côté, il a les facteurs
transactionnels et les facteurs relationnels. Pour commencer, nous allons voir ci-après les
premiers facteurs.
coûts de transfert désignent l’ensemble des coûts que doit, a dû et devra supporter une
entreprise en cas de modification de sa relation d’échange. Le coût de transfert constitue donc
l’un des outils de gestion de la relation que la banque utilise afin de persuader les entreprises à
se focaliser sur une relation de longue durée. Or comme nous l’avons évoqué antérieurement,
les clients peuvent-être exposés à n’importe quel moment à des obstacles, perturbant leur
parcours et affectant leurs solvabilités. Par conséquent, leur capacité de remboursement seront
remises en question. Mais dans le cas inverse, si l’état de l’environnement joue en leur faveur,
elles auront l’opportunité de les anticiper. Dans ces deux cas, les deux parties devront jumeler
adaptabilité et flexibilité car les changements de l’environnement exigent la volonté bilatérale
des parties de l’échange de réaliser les adaptations nécessaires pour sortir gagnant-gagnant
dans l’interaction, et garantir ainsi la pérennité de cette dernière.
Nous avons affirmé que le fait que les entreprises entretiennent une relation à long
terme diminue l’importance de coûts de transfert. Mais ce fait est aussi synonyme de
dépendance, plus la relation est de longue durée, plus forte serra la dépendance de
l’entreprise vis-à-vis de sa banque.
accroît la dépendance entre les deux firmes. Et on revient au même: le fait que les entreprises
entretiennent une relation à long terme diminue l’importance de coûts de transfert.
Le coût de transfert sont est une variante qui varie en fonction de la durée d’une
relation et la croissance des investissements. De ce fait, tant que ces trois déterminants se
développent, une relation de dépendance tentera à s’étendre. Cette relation de dépendance est
aussi lié à l’incertitude de l’environnement parce que: plus les entreprises sont dépendantes de
leur banque, plus l’incertitude menacera leurs activités et leurs performances. Ce qui revient
à dire que les entreprises devront avoir la capacité à maîtriser les deux ressources qui peuvent
régulariser leurs dépendances. D’un côté, il y a les ressources critiques qu’elles devront
appréhender pour réduire cette dépendance. Et de l’autre côté, elles devront essayer
d’exercer des contrôles sur les ressources qui accroissent la dépendance des autres
organisations vis-à-vis d’elles. En conséquence, les entreprises tenteront de renforcer leurs
pouvoirs sur l’environnement en contrôlant certaines ressources.
De tout ce qui précède, on peut déduire que l’incertitude de l’environnement et la
relation de dépendance sont des facteurs qui exposent les entreprises à des coûts
supplémentaires dans une relation interentreprises. Les coûts de transfert est l’un des coûts
qu’elles devront supporter, ces coûts sont proportionnels à la durée de vie de la relation que
les deux partie créent entre eux. La rupture de la relation ainsi que le changement de
partenaire exposent les entreprises à des coûts supplémentaires. A part ces deux origines, on
évalue aussi ces coûts à travers les investissements, qui, après leur réalisation ne pourront plus
être récupérés et constituent ainsi de coûts de transfert.
En bref, notre hypothèse de départ est validée, faire appel aux services bancaires peut
générer des coûts supplémentaires pour les entreprises. Mais qu’en est-il donc de la seconde
hypothèse, qui stipule que le fait d’entretenir une relation bancaire peut favoriser la croissance
d’une entreprise ?
Section2- Les variantes relationnelles liées à la pérennisation des relations entre les
entreprises et la banque
Chacune des composantes liées aux aspects de la relation interentreprises peut avoir des
impacts considérables sur le vécu de cette relation. Cependant, il est d’une importance
capitale de les appréhender afin d’en faire des moyens permettant une meilleur gestion de
cette relation.
[52]
Les résultats ont montré que 70% des clients de la MicroCred sont assez satisfait de
l’ensemble de ses services, les 30% en sont très satisfait. . La satisfaction est définit comme
le sentiment de plaisir ou de déplaisir qui nait de la comparaison entre les attentes préalables
et une expérience de consommation de bien ou de service. C’est donc un jugement, une
évaluation qui intègre d’une part, la qualité perçue et d’autre part, les attentes préalables. La
satisfaction des clients est considérée comme le gage de la survie et le développement des
banques. La satisfaction intègre d’autres déterminants liés à la relation qui se crée entre les
entreprises et la banque. Ces derniers sont: la confiance, et la fidélité.
Ces deux déterminants sont fonction du niveau de satisfaction ressenti par les consommateurs.
Bref, la relation bancaire peut contribuer à la croissance des entreprises, selon qu’elle
crée un sentiment de satisfaction incitant les entreprises à la maintenir et qu’elle soit
également accompagnée d’un bon système d’information.
Pour conclure, les deux hypothèses de départ ont été confirmées. Faire appel aux
services bancaires peut générer des coûts supplémentaires pour les entreprises, un fait qui est
lié au niveau de dépendance de l’entreprise vis-à-vis de la banque d’une part et à l’influence
de son environnement externe d’autre part. Mais le fait d’entretenir une relation avec la
banque favorise également la croissance de l’entreprise: la satisfaction source de confiance
dans la relation, appuyée par un bon système de communication, favorise la pérennisation de
la relation et augmente sa contribution dans la croissance de la firme.
Pour que cette dernière partie soit bien équilibrée, nous allons voir ci-dessous quelques
propositions d’améliorations.
[54]
C’est une opération qui peut se traduire soit par une création des nouveaux produits,
soit par un élargissement des existants.
dans ce secteur se développe à une vitesse remarquable. Les besoins des clients sont en
augmentation (augmentation du coût de la vie, besoin de disposer d’une trésorerie plus
longtemps pour des besoins variés).
De ce fait, il faut toujours avoir des stratégies efficaces à mettre en œuvre afin de
préserver la valeur de la société mais surtout de renforcer la notoriété. Une des actions que la
banque MicroCred devra réaliser est l’octroi de crédit aux projets. Cette action demandera,
certes, une forte vigilance de sa part compte tenu des caractéristiques des projets qu’on a
évoqué antérieurement ; mais également des stratégies bien conçues.
Lorsqu’un client demande à avoir un crédit bancaire, il doit être en mesure de fournir
les dossiers exigés par l’établissement afin que ce dernier puisse les examiner dossier pour
pouvoir qualifier le client par rapport à sa solvabilité. On rencontre souvent un revu en baisse
du montant de crédit octroyé car la solvabilité des entreprises détermine le risque aperçus par
la banque.
Malgré ce fait, mis à part cette première option, c’est-à-dire le financement des
projets, l’établissement pourrait aussi partir de ses existants pour viser une montée en
gamme qui par la suite accroitra sa rentabilité ne serrait ce que dans le courts terme.
Cette dernière consiste à augmenter le montant d’un crédit pouvant être octroyé, pour la
gamme destinée aux TPE (crédit SAHAZA) par exemple, la MicroCred peut passer d’un
crédit moyen de 1, 6 M Ar à 2M Ar.
Parmi les moyens de communication qu’une entité peut utiliser, il-y-a ceux qui sont à
coût élevé et qui permettent à l’entité une meilleur efficacité pour faire connaître ses produits
et services. Nous allons ajouter aux propositions citées ci-dessus, le renforcement au niveau
de la publicité médias. C’est une action qui demandera certes, une hausse au niveau des
investissements à réaliser mais elle visera en premier lieu à accroître la rentabilité de la
société.
L’utilisation plus pousser des avancées technologiques est également une action qui
permettra à MicroCred de se différencier par rapport aux autres acteurs de la micro finance,
et facilitera plus encore le traitement liés aux opérations qui matérialisent la relation.
[56]
CONCLUSION PARTIELLE
Cette dernière partie nous a permis en premier lieu, de faire une comparaison entre les
éléments de la théorie évoqués par les auteurs cités dans la première partie de ce devoir et les
réalités constatées au sein du groupe MicroCred que nous avons exposées dans la seconde
partie.
En second lieu, elle nous a permis de faire une vérification des hypothèses posées au
début de cette étude qui, d’après nos enquêtes ont été confirmées.
CONCLUSION
En guise de conclusion, ce travail a été élaboré afin de mettre en évidence une étude
concernant les relations entre les entreprises et la banque.
D’une manière générale, nous avons vu que le besoin en financement ainsi que la
nécessité de procéder à un investissement important sont les facteurs qui déclenchent la
relation interentreprises.
Or, il a été mis en exergue que l’entreprise pouvait recourir à deux types de
financement, soit un financement par fonds propres, soit un financement étranger. Dans tous
les cas, le dernier doit exister afin de seconder le premier, d’où la naissance des relations entre
les entreprises et la banque.
Pour entrer dans le vif du sujet, nous nous somme partie d’une étude théorique qui
nous a permis de connaître les supports qui matérialise cette relation.
Pour ce qui est de sa nature, nous avons pu distinguer suivant différentes théories
qu’une relation bancaire peut être étudiée selon deux dimensions: une dimension
transactionnelle et une dimension relationnelle. Selon les auteurs, à chacune d’elle sont
associées des déterminants dont l’incertitude de l’environnement, le coût de transfert, la
[58]
De tous ce qui précède, voici entre autres quelques auteurs à qui nous avons emprunté
ces différentes théories: Morgan et Hunt pour ce qui est de la confiance, Frazier, Anderson et
Narus pour la variante satisfaction,…
Afin de mener à bien cette étude, on a fait recours à des méthodes et techniques de
recherche pour y parvenir.
Concernant les types de questionnaire utilisés, nous nous somme basés sur les
questions fermées, les questions ouvertes, et les questions à choix multiple. Ces dernières ont
par la suite fait l’objet d’un entretien auprès d’une population prédéfinie c’est-à-dire un
élément des entreprises (TPE/PME) constituant la clientèle de la banque MicroCred afin de
collecter les informations souhaitées et de compléter ceux qu’on a pu rassemblées grâce à la
technique de documentation. La mise en œuvre de ces diverses techniques nous a permis par
la suite de réaliser un traitement informatique des informations obtenue, sous le logiciel
SPHINX dont les résultats de l’opération ont été présentés dans la seconde partie de cet
ouvrage.
Une analyse SWOT axée sur la vie de l’entreprise et de ses services a été balancée
dans le second volet de notre étude. Le fait été que, la force de l’établissement proviennent
surtout de la diversité de ses offres d’un côté et de l’étendue de sa zone de couverture ainsi
que la forte potentialité de ses ressources humaines d’autres.
On a vu que cette diversité des offres se reposait au niveau des types de crédits que la
banque s’été mise à proposer auprès de ses clientèles. D’après nos travail de recherche, les
réalités sur le terrain nous ont fait découvrir que pour ce type d’opération, la banque
MicroCred, compte tenue de la taille des entreprises (TPE/PME), offre les gammes de crédit
suivants: le crédit TSOTRA, le crédit SAHAZA, crédit BAOBAB et le crédit SANDRATRA
[59]
dont chacun ayant ses caractéristiques propres en allant du montant du crédit jusqu’aux
diverses charges y afférentes.
A l’inverse de ces forces, il a été mis en relief dans cette partie du devoir que ses
faiblesses ont été surtout observées au niveau des formalités et des procédures requises, et au
niveau de la communication.
Cette analyse SWOT nous a permis également de mettre le point sur les opportunités
et les menaces que l’environnement de l’établissement remembre. On a vu, entre autres, que
la possibilité de proposer d’autres services pour des nouvelles activités (financement des
projets), faisait partie des opportunités que la banque pourrait saisir; et que les menaces à
éviter ont été d’ordre conjoncturels et technologiques.
Après avoir effectué cette analyse basée sur les outils SWOT, l’analyse de la
spécificité de la relation nous a permis de déduire que parmi les deux dimensions liées à la
relation interentreprises, leurs variables jouent un rôle déterminant dans le maintien de la
durée de la relation.
En ce qui concerne la première variable, nous avons constaté que, plus la dépendance
est forte, plus la relation est de longue durée et que la majorité des clients de la MicroCred ont
évalués à plus de 40% la contribution de la relation par rapport à sa croissance.
La variante satisfaction qui a son tours, aiguise la confiance des entreprises créant par
la suite chez eux un sentiment de fidélité qui a son tour stimule l’envie de faire perdurer la
relation tienne un rôle importante en matière d’outil de gestion de la relation interentreprises.
[60]
En partant des deux premières parties de ce devoir, nous avons pu aboutir à une
troisième et dernière partie qui nous a donnée l’opportunité de rapprocher les faits observés
sur terrain et les approches théorique sur lesquelles on a basé notre étude.
Bref, cette étude nous a permis de mettre en œuvre les connaissances ainsi que les
savoirs que nous avons acquis tout au long de nos années d’études à l’université.
[62]
Bibliographie
[IV]
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
COURS
Annexes
[VI]
10. Par rapport à votre relation avec la banque MicroCred Madagascar, êtes-vous ?
très insatisfait
insatisfait
assez satisfait
Très satisfait
11. En se référant au vécu de votre société, jusqu’où cette relation a-t-elle contribué dans
votre croissance ?
10à20 %
20à40 %
40à50 %
+50 %
12. Quelles ont été les difficultés auxquelles vous-avez dû faire face pour permettre une
continuité de cette relation?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
13. Selon vous, qu’est-ce qui différencie la MicroCred Madagascar de ces autres institutions ?
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
[IX]
14. Quelles sont vos attentes à l’égard des services que la MicroCred Madagascar vous
propose ?
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
15. Un bon système d’information est-il suffisant pour permettre la pérennité d’une relation
entreprise-banque et de promouvoir leur performance? Pourquoi ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
16. Si vous-avez des suggestions à avancer pour l’amélioration de cette relation, insisteriez-
vous sur quel point ? (par rapport à votre banque)
[X]
Pourcentage % % %
2. Quels sont les différents types de services offerts à chaque type d’entreprise ?
Services offerts
3. Parmi ces offres, lesquels sont les plus attractifs pour chaque type d’entreprise ?
Types P. M.E GRANDES ENTREPRISES Taux
d’entreprise Entreprises Entreprises d’attraction
commerciales industrielles
[XI]
4. Pour chaque type de service ou produit offert, quels critères exige votre établissement
aux bénéficiaires du service? Pourquoi ?
Services offerts Critères exigés Justification
5. Dans les relations que votre établissement entretienne avec ces entreprises, pourriez-
vous spécifier le rôle que vous jouez à travers les services offerts ?
Services Rôles
Actionnaire
Financier
Prêteur
Prescripteur
Garant
6. A part les opérations bancaires, quelles sont les autres activités qui permettent à votre
établissement d’avoir une relation avec vos clients? (les activités connexes)
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
[XII]
Echange
relationnelle
Echange
transactionnelle
[XIII]
15 .Pour chacune de ces relations est-ce qu’une entreprise peut avoir accès à différentes
opérations?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
16 .Quelles sont les variantes que votre établissement met en œuvre afin d’améliorer vos
échanges relationnels?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
17 .Quelles sont les difficultés auxquelles vous-devez faire face dans vos relations avec
les entreprises?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
18 .Quelles sont les mesures prises pour y remédier?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
19 .Pensez-vous que le développement de l’axe produit est suffisant pour faire fructifier
la relation entreprise-banque? Pourquoi ?
o Oui
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
o Non
[XIV]
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
23 . Selon vous, quelles sont les contraintes financières/non financières pour créer,
développer, maintenir une bonne relation entreprise-banque?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
24. Quelles sont vos perspectives afin d’être réactif face aux demandes de vos clientè les ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
[XIV]
Mois
Etudes bibliographiques
Elaboration du
questionnaire d’enquête
Elaboration du plan de
devoir
Enquête quantitative
Traitement de données
Rédaction du devoir
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE ........................................................................................................................ i
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX .................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................... iii
INTRODUCTION................................................................................................................ 1
PARTIE I. METHODOLOGIE.......................................................................................... .5
CAPITRE 1– CADRE THEORIQUE.............................................................................. .7
Section1.Les services bancaires........................................................................................ .7
Le découvert ........................................................................................................... 10
L’escompte: .......................................................................................................... 10
1.3.La mise à disposition des moyens de paiement............................................................. 11
1.3.1 Le transfert de fonds .................................................................................... 11
1.3.1.1 Le règlement par virement ..................................................................... 11
1.3.1.2 Le prélèvement ...................................................................................... 11
Mode de fonctionnement........................................................................................ 12
1.3.2 Le chèque et la carte bancaire ................................................................................ 12
1.3.2.1 Le chèque .............................................................................................. 12
1.3.2.2 La carte bancaire .................................................................................. 13
2.1.définitions .................................................................................................................... 14
2.1.1 la gestion contractuelle ............................................................................... 14
[64]
Section1. Les variables génératrices de coût dans les relations interentreprises ......... 49
CONCLUSION PARTIELLE........................................................................................... 56
CONCLUSION .................................................................................................................. 57
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 62