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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE,


DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT DE GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION: FINANCES ET COMPTABILITE

GESTION DE RISQUE DE CREDIT ET ANALYSE


FINANCIERE D’UNE INSTITUTION BANCAIRE:
CAS DE LA BMOI MADAGASCAR

Présenté par: RAJAONARISON ZoNantenaina

Sous l'encadrement de :

Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick

Expert-comptable et enseignant au sein du département Gestion

de l’Université d’Antananarivo

Année Universitaire: 2013/2014

Session : Décembre 2014


Date de soutenance : 16 Décembre 2014
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE,


DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT DE GESTION

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION: FINANCES ET COMPTABILITE

GESTION DE RISQUE DE CREDIT ET ANALYSE


FINANCIERE D’UNE INSTITUTION BANCAIRE:
CAS DE LA BMOI MADAGASCAR

Présenté par: RAJAONARISON ZoNantenaina

Sous l'encadrement de :

Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick

Expert-comptable et enseignant au sein du département Gestion

de l’Université d’Antananarivo

Année Universitaire: 2013/2014

Session : Décembre 2014


Date de soutenance : 16 Décembre 2014
i

RE M E R CIE M E N TS

Avant toute chose, nous tenons à remercier le bon DIEU de nous avoir donné le
courage, la force, la santé, et sa bénédiction durant nos années d’étude à l’Université
d’Antananarivo, en particulier à la réalisation de ce mémoire de fin d’étude. Nous tenons
également à présenter nos vifs et sincères remerciements à toutes les personnes qui nous ont
aidé et assisté durant nos années d’étude.
D’abord à :
 Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo ;
 Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina, Maître de conférences, Doyen de la
Faculté Droit, Economie, Gestion et Sociologie ;
 Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences, Chef
de Département Gestion ;
 Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Directeur du
Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion ;
 Tous les enseignants et administrateurs de la Faculté DEGS et du Département
Gestion, de nous avoir cédé leurs connaissances qui nous permettrons d’instruire notre avenir
; Ensuite à :
 Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick, Enseignant à l’Université
d’Antananarivo, pour l’encadrement et les conseils précieux qu’il a apporté durant la
réalisation de ce mémoire ;
 Tous les membres du personnel de la BOA Tanjombato pour leur accueil
chaleureux et pour l’ambiance très motivante toute au long du stage. Nous leur adressons
notre honorable admiration et nos gratitudes les plus profondes pour leur volonté de répondre
à nos questionnaires malgrè l’abondance des responsabilités qu’elles auront à assumer. Et
enfin, nous tenons à remercier nos parents et toute la famille pour leur soutien moral et
financier jusqu’au bout; à tous nos amis et tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la
concrétisation de cet ouvrage. Nous vous remercions infiniment. Que Dieu vous récompense !
ii

S O M M A I RE

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Partie I: MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : MATERIELS
Section 1 : Zone d’étude
Section 2 : Cadre théorique
Chapitre II : METHODES
Section 1 : Objectif et Limite de l’étude
Section 2 : Le plan de travail
PARTIE II: RESULTAT
Chapitre I : Résultat sur la gestion de risque de crédit
Section 1 : Les dispositifs prudentiels imposés par la loi
Section 2 : Les dispositifs prudentiels propres à la BMOI Madagascar
Section 3 : Indicateur du risque
Chapitre II : Analyse financière de la BMOI
Section 1 : Représentation du bilan regroupé en valeur de la BMOI
Section 2 : La méthode des Ratios
Partie III: DISCUSSION ET RECOMMANDATION
Chapitre I: Discussion
Section 1: Discussion relative à la gestion de risque
Section 2: discussion relative à l’analyse financière
Section 3: Vérification des hypothèses
Chapitre II: Diagnostic et recommandation
Section 1: Analyse PESTEL
Section 2: Analyse SWOT
Section 3: Recommandation
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
iii

LISTE D E S T A B L E A U X
Tableau n°01 : Fiche signalétique de la BMOI ....................................................................................... 8
Tableau n°02 : Présentation des actionnaires .......................................................................................... 8
Tableau n°03: Compte de résultat (en milliards d’Ariary) .................................................................... 28
Tableau n°04 : Présentation des soldes intermédiaires de Gestion en Milliard d’Ariary ...................... 29
Tableau n°05 : Bilan regroupé de l’exercice 2013 de la BMOI (en milliards) ..................................... 30
Tableau n°06: présentation des ratios de structure de la BMOI ............................................................ 31
Tableau n°07: présentation des ratios d’exploitation de l’exercice 2013 de la BMOI .......................... 31
Tableau n°08 : Présentation des ratios de gestion de la BMOI pour l’exercice 2013 .......................... 32
Tableau n°09 : Présentation de l’analyse PESTEL de la BMOI ........................................................... 43
Tableau n°10 : Présentation des forces et faiblesses de la BMOI ......................................................... 44
Tableau n°11 : présentation des opportunités et menaces de la BMOI ................................................. 45
iv

LISTE D E S SC H E M A S
Schéma n°01: Organigramme de la Direction des Risques ..................................................................... 9
Schéma n°02 : Présentation de l’itinéraire de travail ............................................................................ 17
Schéma n°03 : le Diagnostic PESTEL ................................................................................................. 19
Schéma n°04 : Procédure d’étude de dossier de crédit.......................................................................... 26
v

L I S T E D E S A B RÉ V I A T I O N S
ASM: Avances Sur Marchandises

BMOI : Banque Malgache de l’Océan Indien

BPCE : Banque Populaire et Caisse d’Epargne

BTP : Bâtiment et Travaux Publics

CDL : Crédit Douteux et Litigieux

CSBF : Commission de Supervision Bancaire et Financière

DMOF : Direction de Mise en Œuvre des Financements

FFOM : Forces-Faiblesses-Opportunités et Menaces

IMMRED : Introduction Ŕ Matériel et Méthode Ŕ Résultat et Discussion

ISO : International Standarding Organisation

NIF : Numéro d’identification Fiscale

OCAB : Opération sur la Clientèle Actif du Bilan

OCPB : Opération sur la Clientèle Passif du Bilan

PCEC : Plan Comptable des Etablissements de Crédit

PESTEL : Politique, Economique, socio-culturel, Technologique, Ecologique et Légal

PNB : Produit Net Bancaire

RBE : Résultat Brut d’Exploitation

SA: SociétéAnonyme

SWOT: Strengths- Weaknesses- Opportunities- Threats


1

I N TR O D U C TI O N G E N E R A LE
Depuis longtemps, l’entreprise a été considérée comme le moteur de l’économie d’un
pays. Elle a un rôle économique très important du fait qu’elle crée de la valeur ajoutée, une
des indicateurs les plus significatifs pour mesurer la croissance ou la récession de l’économie
du pays. Par conséquent, dans chaque pays, l’Etat cherche à mettre en place une bonne
politique, tant budgétaire que monétaire, afin d’accroître et de développer l’entreprise. Ce
dernier est en effet, source d’emploi pour la population grâce à son rôle de producteur de bien
et service qui nécessite des mains d’œuvre. D’autre part, cette production est destinée à
subvenir aux besoins de la population.
Or à Madagascar, suite à la crise, qui a été seulement politique en 2009, a entraîné une
chute brutale de tous les aspects positifs porteurs d’espérance, et a laissé place à une récession
économique importante n’épargnant aucun secteur d’activité à Madagascar. Par conséquent,
le taux de chômage a connu une forte augmentation suite à la fermeture de plusieurs
entreprises. Bien que cette rechute économique ait eu des impacts palpables sur la majorité
des entreprises dans notre pays, certaines tentent de se relever, et d’autres naissent.
Effectivement nous avons toujours constaté un accroissement sur le secteur tertiaire.
Le secteur tertiaire regroupe les entreprises commerciales et les prestataires de service
qui représente 90% des entreprises Malgaches. Cette forte croissance du secteur tertiaire
implique donc l’existence d’une rude concurrence, ce qui justifie le besoin de certaines
entreprises à s’investir et à innover ses activités. Or la création d’une entreprise ou son
développement fait référence à de gros investissement nécessitant à un recours au
financement.

Un financement est une opération permettant à un agent économique de se procurer les


ressources (à court, moyen et long terme) nécessaires au financement de sa trésorerie ou de
ses besoins d’investissement. Il faut aussi entendre par financement l’ensemble des ressources
financières, tant internes qu’externes, à disposition d’une entreprise et lui conférant les
moyens d’action nécessaires pour réaliser son activité. La question qui se pose maintenant est
« où pouvons-nous trouver de financement ? »
L’entreprise dispose deux sources de financement qui sont les capitaux propres et les
capitaux extérieurs. Les capitaux propres sont constitués par : le capital social apporté par les
actionnaires, qui peut être augmenté par l’émission de nouvelles actions ou par incorporation
des réserves et l’autofinancement qui est l’utilisation des bénéfices épargnés par l’entreprise
pour financer l’investissement qu’elle a prévu. Le recours au financement par les capitaux
2

propres appelés aussi le financement direct est faiblement utilisé parce que les détenteurs de
capitaux préfèrent travailler avec les intermédiaires financiers. Le partage de risques est l’une
des causes qui poussent les agents à déposer ses fonds auprès des institutions financière au
lieu de les prêter directement aux seins des entreprises ou institutions. En effet, les agents
détenteurs de capitaux ne sont pas en mesures de disposer toutes les informations nécessaires
sur les entreprises ou institutions en besoin de financement. D’autant plus il est plus facile
pour une intermédiaire financière d’exécuter des transactions étant donné ses expériences.
Enfin, il est difficile de couvrir par l’intermédiaire des bénéfices la dépense d’investissement
vu l’importance de fonds engendrés par ce dernier.
En ce qui concerne les capitaux extérieurs connus aussi par le nom de financement
indirect, l’entreprise dispose de l’alternative entre les institutions bancaires et les institutions
non bancaires. Ces institutions ont comme rôle d’intermédiaire financier entre les agents
économiques à capacité de financement et les agents à besoin de financement.
Les institutions non bancaires sont constituées par les compagnies d’assurances et les
fonds de pension. Tandis que les institutions bancaires sont ceux qui sont autorisés par la loi à
faire des opérations de banque. Elles ont comme activité principale Selon FREDERICK
Mishkin1, de transférer les fonds des épargnants vers les agents auxquels s’offrent des
occasions d’investissement productif.
A Madagascar, les banques restent la principale source pour le financement des
entreprises. Ce financement se présente généralement sous forme de crédit. Le crédit bancaire
est un acte pris par une banque en faveur d’un de ses clients tel qu’un engagement par
signature, un aval, un cautionnement ou une autre garantie. Les Banques accordent
généralement deux types de crédit : les crédits à court et à moyen terme et les crédits à long
terme. Dans la notion crédit bancaire il est primordial de savoir le montant du prêt, le taux
d’intérêt appliqué et enfin le mode de remboursement.
Cette situation nous pousse à s’intéresser sur l’étude de l’activité d’une institution
bancaire. Comme toutes entreprises, le métier du banquier est indissociable au risque, c’est
évident car à part les risques que toutes entreprises encourent, l’activité que la banques exerce
leur expose encore plus à des risques, étant donné que leur principale source de recette
provient des intérêts qu’elle procure en contre partie des crédits qu’elles ont accordé. Ne pas
prendre de risque donc, qu’elle qu’en soit la nature, c’est renoncer à être banquier.

1
FREDERICK Mishkin :Monnaie,Banque et marché financier 9eme Edition 2010
3

Dans leurs activités, les banques sont à la recherche perpétuelle des méthodes pour
maîtriser le risque, selon MADERS Henri-Pierre2 « tout l’art consiste à analyser le risque, à le
prendre sans péril l’entreprise, à l’assumer en toute connaissance de cause : c’est cela,
maîtriser le risque ». Toute activité induit un risque. Le risque est dans l’action, comme dans
l’inaction. Toute décision est risquée, la non décision aussi. L’essentiel réside dans notre
aptitude à mesurer le risque lié à nos décisions. En effet il est important pour la banque de
gérer et de mettre en place une bonne gestion de risque pour atteindre un certain niveau de
performance.
D’autant plus, pour sa pérennité et son développement durable, la banque a intérêt
d’apprécier cette performance. L’outil d’analyse le plus significatif à part la structure interne
et son environnement est l’analyse financière. D’après Aldo LEVY3 dans son ouvrage
intitulée « Management financier » ; les objectifs d’analyse financière d’une banque se
reposent sur les quatre éléments tels que : la croissance, la rentabilité, l’équilibre et le risque.
L’objectif de l’analyse financière, consiste à détecter à partir d’un certain nombre de
documents, si la banque est pérenne, si des mesures correctives sont à entreprendre et si des
moyens complémentaires sont à envisager, compte tenu des prévisions établies par la
direction générale. A cet effet, l’analyse financière permet à la banque d’évaluer sa
performance financière et de prendre les décisions relatives. La performance financière d’une
banque dépend de sa structure financière c'est-à-dire de son équilibre financier. Donc pour
améliorer cette situation financière, elle doit être prudente dans sa gestion et surtout de sa
structure bilancielle. Tout cela nous mène à notre thème : « Gestion de risque de crédit et
analyse financière d’une institution bancaire : cas de la BMOI »

Notre choix s’est tourné vers la BMOI grâce à l’accessibilité des informations et
d’autant plus, elle est reconnue par sa notoriété et sa pérennité. En effet, la BMOI fait partie
des plus grandes banques de notre pays. Elle est reconnue par ses produits divers et ses
services de qualité certifiée par l’ISO 9001. Mais comme toute entreprise, l’objectif principal
est de réaliser le maximum de profit et d’être performante dans l’exercice de ses activités :
c’est ce qu’on appelle « performance financière ». La performance financière d’une
organisation s’apprécie par sa capacité de dégager le maximum de profit. Le dégagement d’un
résultat élevé est fonction de toutes ses opérations dont l’opération de crédit est la plus
importante. Cela constitue l’objectif global de notre travail.

2
MADERS Henri-Pierre : Audit opérationnel dans les banque, Edition ORGANISATION 1998
3
LEVY Aldo : Management financier,Edition ECONOMICA, Paris 1993
4

Tout cela nous oblige à répondre à la problématique suivante « Comment la banque


gère-t-elle ses activités pour améliorer sa performance ? ».

Pour pouvoir répondre à cette question, nous avons posé les hypothèses suivantes :
1. « La mise en place d’une bonne gestion de risque de crédit améliore le résultat de la
banque. »
2. « une bonne gestion financière mène à une bonne performance pour la banque »
Ainsi, les objectifs spécifiques peuvent se résumer comme suit: en premier lieu de
présenter les procédures de gestion de risques crédit au sein de la BMOI dont le but est
d’évaluer la réalisation de risque afin de le minimiser. Puis, en second lieu, l’objectif consiste
à faire une analyse financière de la banque afin de dégager les différents indicateurs de
performance, la mesure de ces indicateurs est un des éléments d’analyse retenu en vue
d’apprécier notre banque.

Apres avoir énoncer les objectifs et les hypothèses, voyons maintenant la


méthodologie mise en œuvre durant la réalisation de ce mémoire. En effet, pour toute
recherche scientifique, il est important de suivre une approche méthodologique bien définie et
organisée. Nous avons suivi un plan de travail classique : la préparation de l’étude qui
consiste surtout à l’élaboration du protocole de recherche et du guide d’entretien, la collecte
de données grâce à la recherche documentaire, l’observation et les entretiens sur terrain. Et
enfin le traitement de ces dernières. La préparation est très indispensable, un travail bien
préparé est plus productif, elle est la base de tout travail. La collecte de données suit après,
elle permet de s’enrichir d’information pour le bien fondé de la recherche. Cette phase peut
être définie comme le recherche proprement dite. Vient après le traitement des résultats, cette
étape vise surtout à valider ou non les hypothèses du mémoire.

Pour une meilleure présentation et pour l’atteinte des objectifs, notre mémoire a été
élaboré suivant le plan IMMRED (Introduction Ŕ Matériel et Méthode Ŕ Résultat et
Discussion). Ce plan nous impose à suivre une norme bien définie. Par conséquent, nous
avons divisé notre travail en trois grandes parties bien définies.
La première partie est réservée aux « Matériels et Méthodes ». Cette partie vise à
délimiter le travail et de mieux cerner le thème. En premier chapitre, nous allons détailler les
matériels qui ont servi dans la recherche : le cadre pratique, présentant la zone d’étude et les
produits en crédit offerts par la BMOI puis le cadre théorique introduisant dans le thème à
5

étudier. Nous avons pu voir certaines notions sur le couple rentabilité-risque et sur la
performance. Puis en second chapitre, nous allons détailler sur les méthodes appliquées durant
tout le travail : la méthode collecte de données et de traitement des résultats. Dans le
traitement de ces résultats nous avons utilisé comme technique le diagnostic SWOT et
PESTEL et enfin l’analyse financière.
Dans la deuxième partie intitulée « Résultat », nous allons présenter toutes les
informations et données recueillies durant la recherche. Cette partie est divisée en deux grands
chapitres visant chacun à vérifier les hypothèses. Le premier chapitre se concentrera sur la
gestion de risque de crédit au sein de la BMOI. Dans cette partie nous allons voir les mesures
prudentielles imposées par la loi, puis celles propres à la BMOI et enfin l’indicateur de cette
dite risque. Tandis que dans le second chapitre, nous allons voir les résultats de l’analyse
financière de notre banque. Deux méthodes seront présentées : l’approche par le bilan et la
méthode des ratios.
Enfin, en dernière partie, nous allons procéder à une analyse et discussion des faits et
résultats cités dans la partie précédente. Cette partie permet d’interpréter les résultats pour
pouvoir envisager des solutions d’amélioration. Par conséquent, elle sera divisée en deux
grands chapitres : « la discussion » et « les recommandations ». Le chapitre discussion sera
destiné à l’interprétation des résultats, à la validation des hypothèses et enfin de l’analyse de
l’environnement de la BMOI. Le dernier chapitre fera objet de suggérer des solutions aux
problèmes ou des stratégies d’amélioration de la performance de notre banque.
6

P a r t i e I: M A T E R I E L S E T
M E T H O D ES

La recherche contribue à l’émergence de connaissances nouvelles et à l’élaboration de


meilleurs outils pour exploiter les connaissances existantes. En quelques sortes, la recherche
consiste en une quête des connaissances au moyen d’une enquête, d’une étude ou d’une
expérimentation conduite avec application dans le but de découvrir et d’interpréter des
connaissances nouvelles.
Dans cette première partie, nous allons exposer tous ceux qui nous avons utilisé pour
l’élaboration de ce mémoire. Les matériels sont très indispensables car sans elles nous
n’avons pas pu délimiter notre recherche et les objectifs du mémoire, par conséquent ne
seront pas atteints. Nous allons voir parmi ces matériels le cadre pratique et le cadre
théorique. Mais aussi, sans méthode, une recherche peut s’avérer longue, fastidieuse et au
final infructueuse. En effet la méthodologie aura pour objectif de tester les instruments de
travail retenus sur des enquêtes, planifier les étapes de la recherche, refléter les idées des
auteurs, apporter des arguments convaincants et de vérifier la cohésion et la cohérence du
contenu.
7

Chapitre I : MATERIELS
Dans ce premier chapitre, nous allons présenter les matériels utilisés pour traiter notre
thème. Ces matériels ont comme but de limiter et de bien cerner notre étude. En premier lieu
nous allons présenter la zone d’étude : la banque BMOI et juste après, les théories se
rapportant au thème seront expliquées afin de bien s’intégrer dans le thème.

Section 1 : Zone d’étude


Avant la description de la méthodologie, il est indispensable d’avoir un aperçu sur le
domaine d’étude. A cet effet, cette première section nous servira pour délimiter notre étude.
De ce fait, nous allons nous focaliser, dans un premier temps sur l’aperçu général de
l’entreprise et dans un second temps de ses activités et missions.

1. Présentation de l’entreprise
Dans cette sous-section, nous allons exposer successivement l’historique de la BMOI
ainsi que le groupe BPCE, son identité, son organisation et enfin ses activités et missions.

1.1 Historique de la BMOI


Fondée en Août 1989 à Antananarivo, la BMOI, Banque Malgache de l’Océan Indien,
est la première banque privée à Madagascar. Avant le 04 juillet 2011, la BMOI était une
filiale de la banque BNP Paribas. Mais en novembre 2010, cette dernière, étant à la fois
actionnaire majoritaire (détenteur de 75% des actions) a lancé un appel d’offre pour céder sa
part d’action au sein de la BMOI. Le BPCE a obtenu l’offre et depuis le 04 juillet 2011 la
BMOI est devenue une filiale du groupe BPCE.

1.2 Historique du groupe BPCE


Le groupe BPCE est né en juillet 2009 de la volonté des groupes Banque Populaire et
Caisse d’Epargne de construire ensemble le deuxième groupe bancaire en France. Le groupe
relève deux importants défis :
S’adapter aux attentes de ses clients
Intensifier la relation de confiance et de proximité
Ces deux aspects sont déjà l’une des forces de la Banque Populaire et Caisse
d’Epargne.
8

1.3 Fiche signalétique de la BMOI


Une fiche signalétique est une sorte de carte d’identité d’une entreprise. Celle de la
BMOI se présente comme suit.
Tableau n°01 : Fiche signalétique de la BMOI
Désignation
Dénomination Banque Malgache de l'Océan Indien
Forme juridique Société Anonyme (SA)
Capital social 6 000 000 000 MGA
Siège social Place de l’indépendance Antaninarenina
NIF 100 000 5037
N° STAT 65120 11 1989 0 10007
Inscrit au registre des banques N° 004/BA/1989
Registre des commerces et des sociétés 2003B00013
BP BP 25Bis Antananarivo 101
Source : www.bmoi.net

1.4 Actionnariat de la BMOI :


En tant que Société Anonyme SA, le capital de la BMOI Madagascar est constitué de
part d’action venant d’un certain nombre d’actionnaires.
Tableau n°02 : Présentation des actionnaires
Désignation Pourcentages d’action détenue
BPCE IOM 71%
ORIMBATO SA 10%
FIARO 8,99%
PETITS PORTEURS 9,99%
Source : www.bmoi.net

D’après ce tableau, nous pouvons voir que le Groupe BPCE détient la part majoritaire
d’action au sein de la BMOI, ce qui justifie la place de la BMOI Madagascar dans ce très
grand Groupe.
9

1.5 Organigramme
L'organigramme est une représentation schématique des liens fonctionnels,
organisationnels et hiérarchiques d'un organisme, d'un programme. L’organigramme de la
BMOI sera présenté à l’annexe (ANNEXE 1).
La présence d’une direction risque au sein de la BMOI nous justifie l’importance mise
par l’entité sur la gestion des risques. L’organigramme de cette direction se présente comme
suit :
Schéma n°01: Organigramme de la Direction des Risques

Source : Direction Risques de la BMOI

Puisque notre étude se concentre sur la gestion de risques de crédits nous allons
seulement se focaliser sur le Département Risques Crédits dont les fonctions seront détaillées
dans la deuxième partie du mémoire.

2. Activité et Type de crédit offert par le BMOI


Selon l’Arrêtée n° 6832/88 du 20 Décembre 1988, la BMOI Madagascar est autorisée
à exercer les opérations de la banque sur le territoire Malgache.
10

2.1 Activités
« Sont considérer comme établissement de crédits toutes organismes qui effectuent à
titre habituel des opérations de banque qui comprennent la réception de fonds du public,
l’octroi de crédits, la mise à disposition du public ou la gestion de moyens de paiement »4.
La BMOI étant une entreprise réalisant des opérations de banque, ses principales
activités s’articulent donc autour de :
L’activité d’intermédiation
L’activité de marché
Les prestations de service

2.2 Type de crédit offert par la BMOI


La BMOI offre plusieurs produits pour satisfaire et fidéliser ses clients qu’ils soient
particuliers ou entreprises.

2.2.1 Crédit pour les particuliers


Crédit immobilier
Le crédit mobilier est un prêt consenti à des personnes physiques en vue de leur
permettre l’acquisition de terrain nu, l’aménagement, la construction ou l’acquisition d’une
résidence. Leur cible est toute la clientèle de la banque.
Crédit à la consommation
C’est un crédit destiné à tous ceux qui ont besoin de financement dans leurs activités
quotidiennes. Leurs principales cibles sont les particuliers et l’établissement privé. La
dernière forme de ce crédit est « TOMBONTSOA RENTREE ». Il s’agit de crédit à la
consommation mais les actions sont plutôt centrées sur la rentrée ou plan de communication.

2.2.2 Crédit pour les Entreprises :


Les avances sur marchandises
C’est un concours consenti dont le montant et la durée de remboursement sont évalués
sur la valeur des marchandises appartenant au client.
Cibles : cette forme de crédit s’adresse plus particulièrement aux entreprises dont
l’activité est génératrice de stock important comme les clients distributeurs de produits finis,
les clients industriels de transformation.

4 LOI N° 95-030 du 22 février 1996, relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit (J.O.n°2350 du 04/03/96 Edition spéciale, p.292)article 3
11

Les avances sur facture/ marché


C’est un crédit qui permet aux entreprises adjudicataires de marchés publics de faire
face aux décalages de trésorerie engendrés par les dépenses nécessaires à la réalisation du
marché (travaux, fournitures…) dans l’attente de l’encaissement des recettes selon les termes
et conditions du cahier de charges.
Cibles : les clients travaillant avec l’administration (construction BTP, fournitures
diverses…)
Les escomptes de papiers commerciaux et les mobilisations de vente à
crédit
C’est une technique très répandue de financement à court terme du poste client. C’est
une opération par laquelle la banque avance au client porteur d’un effet ou de plusieurs effets
(papier de chaîne) le montant de ces effets en contrepartie du transfert à la banque de la
propriété de la créance qu’il/ils représente (/ent).
Cibles : entreprises acceptant d’être payés par effets de commerce, les entreprises qui
veulent disposer des fonds de leurs effets de commerce sans attendre le délai de règlement.
Les cautions bancaires (sur marchés ou pour les Douanes)
C’est une opération par laquelle la banque prend l’engagement de se substituer à son
client en cas de défaillance de celui-ci et garantit ainsi l’exécution d’une obligation de payer.
Cibles : les entreprises soumissionnant à des appels d’offre publics ou privés, les
clients importateurs, les agences de voyages.
Les crédits d’équipement
Ils sont accordés en vue du financement de biens d’équipement (matériel de
production, véhicules, matériels informatique…) servant exclusivement à des fin
professionnelles.
Cibles : toutes entreprises désirant s’implanter ou développer ses moyens de
production via l’acquisition de nouveaux outils.
Les crédits immobiliers
C’est un crédit à moyen ou à long terme (5 à 7 ans) accordé en vue de financer l’achat
d’un bien immobilier pour usage professionnel ou aux fins de location.
Cibles : toutes les entreprises désirant réaliser un projet immobilier ou souhaitant
développer ses moyens de production via un projet immobilier
12

Section 2 : Cadre théorique


Pour aboutir à un travail de recherche bien réalisé, il est nécessaire de donner un
aperçu d’élément théorique concernant notre thème. De ce fait, dans les sous-sections qui
suivent sera présentée dans un premier temps la théorie sur le couple rentabilité risque, et en
dernier lieu la performance.

1. Le couple rentabilité risque


La banque souhaitant améliorer la rentabilité de son portefeuille doit accepter de
prendre plus de risques. Or elle n’est pas prête à prendre plus de risque qu’en échange d’un
rendement attendu supérieur. Cela justifie le couple rentabilité risque que la banque doit gérer
en permanence durant ses activités pour son développement et sa pérennité.

1.1 Notion de rentabilité bancaire


On peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude à produire un
bénéfice. La rentabilité d'une entreprise s'apprécie donc en comparant un résultat et la valeur
des moyens mis en œuvre pour l'obtenir.
La rentabilité d’une banque est en général le fruit de la bonne gestion de ces
contraintes qu’ils soient internes ou externes à la banque.
Les contraintes internes sont composées :
Coût des dépôts
Coût des services
Progrès de la productivité
Par ailleurs, les contraintes externes constituent en général les pressions
environnementales de la banque :
La concurrence
Législation
La situation politico économique
Le progrès technologique
Mais dans la réalisation de cette rentabilité, la banque doit voir et gérer un autre
élément très significatif dans l’activité de crédit : les risques bancaires.
13

1.2 Notion de risque bancaire


En tant qu’établissement de crédit, l’activité d’une banque consiste à recevoir des
dépôts du public, mettre à disposition et gérer les moyens des paiements, et redistribuer des
crédits. Ils ont comme mission, donc, de transformer les dépôts en crédit afin de les mettre à
la disponibilité de tous. Or, octroyer un crédit génère des risques, ces risques peuvent être : le
risque de taux, le risque opérationnel, le risque de crédit, risque de liquidité, risque
opérationnel,…Mais le risque le plus inhérent à l’activité bancaire est celle du risque de crédit
vu que ce dernier est le plus important de ses opérations.

1.2.1 Risque de crédit :


Le crédit est une opération qui consiste pour un prêteur ou un créancier à mettre à
disposition d’un emprunteur ou débiteur, une certaine somme d’argent moyennant un
engagement de remboursement à une date déterminée à l’avance.
« Le risque de crédit se définit comme étant la probabilité qu’un débiteur soit dans
l’incapacité de faire face au remboursement du crédit octroyé par une institution financière.
Le risque de crédit est bien évidemment fonction de la qualité de l’emprunteur »5.
Ce type de client peut être alors classé comme solvable pour la banque vu qu’il a la
capacité de rembourser ses dettes. Mais qu’entendons- nous vraiment par solvabilité ?
La solvabilité est la mesure de la capacité d'une personne physique ou morale à payer
ses dettes sur le court, moyen et long terme. L’insolvabilité est l’incapacité à le faire. Pour les
particuliers, le niveau de sa solvabilité dépend entièrement de ses revenus. Mais dans les cas
des entreprises, cela dépend de plusieurs facteurs reliés à sa performance de dégager un bon
résultat.

1.2.2 Origine de la réalisation des Risques de crédits :


Plusieurs facteurs sont à l’origine de la réalisation des risques de crédits mais le plus
marquant est l’Asymétrie d’information.
L'octroi du crédit ainsi que l'information sont considérés comme les deux inputs
fondamentaux de l'activité bancaire, en matière d'intermédiation financière. Du fait que
chaque problème lié au crédit (évaluation de risque de défaut) découle essentiellement de
l'asymétrie informationnelle, qui existe entre prêteurs et emprunteurs qui engendrent des

5
http://www.trader-finance.fr
14

conséquences néfastes, et qui se traduit par un rationnement de crédit ou du taux d'intérêt très
élevé.
« L’asymétrie d’information se produise lorsque la banque ne connaît pas assez son
emprunteur et leur projet pour pouvoir prendre la bonne décision »6.

2. Notion de performance
Selon SEPARI7« La performance se définit par l’efficacité et l’efficience ». Voyons
dans ces sous-sections les composants de la performance.

2.1 Les composants de la performance


Notion d’efficacité : le concept de performance intègre d’abord la notion d’efficacité.
L’efficacité renvoi a un objectif donné et indique s’il a été atteint. La performance consiste
donc à obtenir un certain résultat conformément à un objectif donné.
Notion d’efficience : le concept de performance intègre ensuite la notion d’efficience,
c’est-à-dire l’idée que les moyens utilisés pour mener une action à son terme ont été exploités
avec un souci d’économie.
Notion de rendement et de productivité : le rendement fait idée à l’efficience
financière et la productivité se réfère au degré d’efficience de la main d’œuvre.
Notion de pertinence : c’est la relation entre objectif et ressource utilisée.

2.2 Les indicateurs de performance


Les indices de performance sont l’une des valeurs les plus importantes pour évaluer
l’efficacité et l’efficience. Ces indicateurs sont orientés vers plusieurs axes selon Robert S.
Kaplan et David P. Norton8.
• L'axe « Résultats financiers »
Les indicateurs financiers permettent de déterminer si les intentions et la mise en
oeuvre de la stratégie contribuent à améliorer le résultat financier. En général, les objectifs
financiers portent sur la rentabilité, mesurée par exemple par le bénéfice d'exploitation, le
retour sur les capitaux engagés ou, plus récemment, par la valeur ajoutée économique. Ils
peuvent aussi viser une croissance rapide du chiffre d'affaires.

6
Cours Gestion Financière Approfondie, 4eme Année Gestion Université d’Antananarivo
7
SEPARI Sabine ; CHARROU Jean Luc « Organisation et gestion de l’entreprise » Edition Dunod. Paris p.18
8
Robert S. Kaplan et David P. Norton, Le tableau de bord prospectif, Éditions d’Organisation, 2003.
15

• L'axe « Clients »
Cet axe comprend généralement plusieurs indicateurs-clés de résultats concernant la
satisfaction et la fidélité des clients existants, l'extension de la base de clientèle, la rentabilité
par catégorie de clients, la part de marché sur les segments ciblés. Les indicateurs spécifiques
représentent les déterminants de la fidélité des clients [délais et ponctualité des livraisons,
innovation dans les produits et services, capacité à anticiper leurs besoins et à développer des
produits et des solutions qui y répondent.
• L'axe « Processus internes »
Les dirigeants s'appuient sur cet axe pour identifier les processus-clés de l'entreprise,
ceux où elle doit exceller, car ils lui permettent d'offrir une prestation qui attirera et fidélisera
les clients.
• L'axe « Apprentissage organisationnel »
Cet axe concerne les infrastructures que l'entreprise doit mettre en place pour améliorer
la performance et générer la croissance à long terme. L'apprentissage organisationnel a trois
composantes: les hommes, les systèmes, les procédures. Il comprend des indicateurs
génériques de résultats : satisfaction, fidélité, formation et compétence des employés.
Pour la banque, dans une opération de crédit, il est évident qu’un client
16

Chapitre II : METHODES
La méthodologie est l’étude des méthodes utilisées pour entreprendre une activité, une
étude, un travail, une recherche. Plusieurs démarches ont été mises en œuvre pour la
réalisation du présent ouvrage. Par conséquent, après avoir présenté les matériels d’étude,
nous allons énumérer les méthodes utilisées qui ont beaucoup contribuées dans l’élaboration
de ce présent mémoire.

Section 1 : Objectif et Limite de l’étude


1. Objectif de l’étude
Notre étude a pour objectif de s’assurer que la gestion de risque de crédits et la gestion
financière mise en place par la banque lui permet d’assurer sa performance.

2. Limite de l’étude
Toutefois, au cours de notre recherche quelques limites ont été rencontrées, celle-ci
constituent un handicap qui empêche l’atteinte des objectifs. Premièrement, concernant les
entretiens semi directif, les responsables du département étudié ne sont pas toujours disposés
à être questionné et n’a pas suffisamment de temps pour communiquer, vu la complexité de
leurs tâches et leur volume de travail. Deuxièmement, concernant les données, la plupart
d’entre elles, ne nous a pas été communiqué vu l’ampleur de la considération de la «
confidentialité » au niveau de la société.

Section 2 : Le plan de travail


Durant la réalisation et la conception de notre mémoire, nous avons suivi les étapes qui
sont présentées par le schéma qui suit :
17

Schéma n°02 : Présentation de l’itinéraire de travail

SEMAINES JUILLET/AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DEC.


ACTIVITES 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1

Travaux
préparatoire

Elaboration
guide
d'entretien
Collectes de
données
Observation
et entretien
auprès de
l'entreprise
Traitements
de données
Rédaction

Source: Auteur

1. Méthode de collecte des données


Pour obtenir les informations nécessaires à notre analyse, nous avons utilisé une guide
d’entretien. Nous avons également procédé à des observations sur le terrain et à des analyses
documentaires. Dans cette section nous exposerons chacun de ses outils.

1.1 L’entretien semi directif avec le guide d’entretien :


L’entretien semi directif se fait la plupart du temps avec l’aide d’un guide d’entretien.
En effet, le guide d’entretien est la liste récapitulative des thèmes et des questions à aborder
dans le cadre d’une enquête qualitative, qui précise le moment et la manière de les introduire
dans la conversation. Un guide d’entretien comprend généralement les grands thèmes à
aborder. Lors de la rédaction du guide d’entretien l’outil QQOQC (Qui, quoi, ou, quand,
comment) a été éventuellement utilisé. Dans notre cas, le guide d’entretien (cf: annexe) a été
subdivisé en deux parties. La première regroupe les questions concernant l’aspect juridique de
l’entreprise en générale et la seconde les questions se rapportant directement au thème.
L’entretien semi directif permet de recueillir des informations de différents types : des
faits et des vérifications de faits, des opinions et des points de vue, des analyses, des
propositions, des réactions aux premières hypothèses et conclusion des évaluateurs.
C’est une technique qui peut donc être utilisée à tout stade du processus d’évaluation
pour établir une théorie sur le programme évalue, identifier les problèmes, besoins et
améliorations nécessaires. Cette technique présente un certain nombre d’avantages. En
particulier, sur le plan psychologique, il est moins frustrant pour les personnes entrevues de
décrire librement des systèmes dans lesquels elles évoluent que de sentir obligées de répondre
à une foule de questions dont elles ne perçoivent pas toujours l’articulation.
18

1.2 L’observation
L’observation est la méthode classique de l’enquête, elle peut se faire avant l’entretien
ou le questionnaire proprement dit dans le pré enquête. Elle peut être également effectuée
simultanément avec ces deux (2) techniques citées auparavant. L’observation est une étude
attentive et spécifique d’un phénomène ou encore d’un milieu d’une action ou d’un individu.

1.3 Recherche documentaire


La recherche documentaire a été surtout axée sur la recherche de données sur le thème
d’études mais aussi des informations sur l’organisation de l’entreprise. En effet, la
consultationde quelques ouvrages ainsi que la recherche sur l’Internet tout au long de la
période de rédaction ont été vraiment nécessaire, c’est ce que nous entendons par
bibliographie et webographie.

2. L’analyse et traitement des données


Dans cette section nous allons voir dans le premier temps les méthodes utilisées pour
le traitement des données et en second lieu les outils d’analyses des résultats.

2.1 Traitement des données


Il existe différentes méthodes d’analyse pour l’approbation des hypothèses, la
discussion des résultats obtenus et la recommandation, parmi lesquelles : le traitement
desdonnées par le pack office (Microsoft Word, Microsoft Excel).

2.2 Outils d’analyse des résultats


Durant notre étude nous avons utilisé trois méthodes d’analyse qui n’est autre que :
Le diagnostic SWOT
Le diagnostic PESTEL
Analyse financière

2.2.1 Le diagnostic SWOT


L’analyse SWOT est un outil très souvent utilisé comme aide à la compréhension des
marchés et à la prise de décisions. Un des facteurs clés de succès est d’identifier le sujet de
l’analyse et ses enjeux afin que la mise en perspective des forces, faiblesses, menaces et
opportunités soit plus efficace. Cette analyse permet non seulement pour une organisation, de
mettre en perspective toutes les données externes (marchés et environnement) et les données
internes (liées à l’entreprise, produit ou marque) mais elle permet aussi de vérifier les points
19

clés de vulnérabilité de l’entreprise au regard des risques potentiels et de minimiser les risques
d’une prise de décision trop hâtive. Ainsi l’analyse SWOT permet de connaitre les forces,
faiblesses, opportunités et menaces afin d’apporter des améliorations permettant à l’entreprise
d’être plus performante et facilitant l’atteinte de ses objectifs.

2.2.2 Le diagnostic PESTEL


Il ne faut pas oublier que l’entreprise est en interaction avec son environnement. Le
diagnostic PESTEL nous permet d’analyser l’environnement externe composé par plusieurs
domaines : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique et Légal. Il se
résume par le schéma suivant :
Schéma n°03 : le Diagnostic PESTEL

Source : support de cours Marketing, Gestion 1ère année

2.2.3 L’analyse financière


« L'analyse financière se rapporte à l'évaluation méthodique de la situation financière
d'une entreprise. Faire une analyse financière d’une banque c’est :
Développer une méthodologie permettant de mettre en évidence les performances de
l’entreprise bancaire
Porter un jugement sur sa situation passée et ses perspectives d’avenir »9
Le but de cette analyse est de fournir, à partir d'informations d'origines diverses, une
vision synthétique qui fait ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant,
l'investisseur et le prêteur dans leur prise de décision.

9
SYLVIE DE COUSSERGUES, “ Gestion de la banque”, édition DUNOD, Paris, 1992
20

2.2.4 Outils d’analyse financière


Les états financiers
« Les états financiers sont une représentation financière structurée de la situation
financière et des transactions conduites par une entité. L’objectif des états financiers à usage
général est de fournir des informations sur la situation financière, la performance et les flux
de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs »10.
Bilan
« Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs, et des capitaux propres de
l’établissement de crédit à la date de clôture des comptes. »11
Compte de Résultat
« Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par
l’entité au cours d’une période considérée. »12
Les informations minimales présentées de façon distincte au compte de résultat sont
d’abord les produits des activités ordinaires, les charges des activités ordinaires, puis le
résultat opérationnel, les produits et les charges financières, ensuite le charge d’impôt sur le
résultat, le résultat des activités ordinaires, les éléments extraordinaires et enfin le résultat net
de l’exercice.
Ratios
C’est le rapport significatif entre deux donnés chiffrées caractéristique de la situation
d’une entreprise, qui s’exprime sous forme de pourcentage ou de quotient. Pour la banque les
ratios sont des rapports arithmétiques quelle doit observer entre les divers postes de sa
situation comptable.
Ceci met à terme la première partie de notre mémoire. Dans cette première partie, nous
avons vu la description de notre zone d’étude, la banque BMOI dans son ensemble afin de la
connaître davantage. Aussi, les quelques notions sur les risques bancaire, la rentabilité
bancaire et enfin la performance nous a aider à la compréhension du thème «Gestion de risque
de crédit et analyse financière d’une institution bancaire». Et enfin dans la deuxième partie,
nous avons détaillé sur l’approche méthodologique qui nous a servi au traitement du mémoire.

10
PCG 2005
11
Plan comptable des établissements de crédits
12
PCEC
21

P A R T I E II: R ES U L T A T S
Selon les matériels et méthodes citées auparavant, des observations et entretiens ont
été menés afin de connaître la réalité sur terrain des gestions de risque de crédit ainsi que
l’analyse financière procédée par la BMOI Madagascar. Ces résultats seront ainsi énumérés
sans interprétation ni de commentaire et seront présentés sous forme de paragraphe, de
tableau ou de graphe. Les résultats récoltés nous permettront de vérifier les hypothèses fixés
au pare avant et à répondre à la problématique.
Nous allons voir en premier lieu, dans cette partie, les modes de gestion de risque au
sein de la BMOI Madagascar. Ce premier chapitre sera divisé en deux sections bien
distinctes : les dispositifs prudentiels imposé par la loi et ceux propres à la BMOI
Madagascar. En second lieu nous allons exposer les résultats sur les analyses financière de
l’institution qui se divise en trois sections : l’analyse de l’équilibre financière, l’approche du
compte de résultat et enfin la méthode des ratios.
22

Chapitre I : Résultat sur la gestion de risque de crédit


Dans son activité d’octroi de crédit, la banque est en permanence exposée à des
risques. La gestion de risque été considéré comme une fonction noble au sein de la banque car
elle permet au banquier de faire preuve de son sens des affaires et enfin d’atteindre l’objectif
principal de toute entreprise : maximiser son profit.

Section 1 : Les dispositifs prudentiels imposés par la loi


Vu l’importance de l’activité de la banque sur l’économie du pays, l’autorité tutelle des
Banques qui est la CSBF exige que les banques exerçant ses activités sur le territoire
Malgache soient tenus à respecter en permanence les règles relatives à la couverture des
risques et au partage des risques.
Voyons en premier lieu les règles relatives à la couverture des risques puis ceux
relatives au partage de risques.

1. Sur la couverture des risques


Selon l’instruction n° 002/94- CSBF relative à la couverture des risques des banques et
des établissements financiers.
Le rapport minimum, dit rapport de couverture des risques, entre le montant de leurs
fonds disponibles et celui des risques que ces établissements encourent du fait de leurs
opérations. Ce rapport exige que le fonds disponibles doive au moins couvrir 8% de
l’ensemble des risques encourus par l’établissement.
Les fonds propres disponibles sont déterminés conformément à l’instruction de la
Banque Centrale n° 008-CR/94 du 11 Mai 1994.
Les risques encourus sont définis par l’Article 3 et 4 de l’instruction n° 002/94- CSBF.

2. Sur le partage de Risque.


Selon l’instruction n° 003/94-CSBF du 29 Décembre 1994, les banques et
établissements financiers agréés pour effectuer des opérations de banque à Madagascar sont
tenus de respecter en permanence un rapport maximum, dit rapport de division des risques
entre le montant des risques qu’ils encourent du fait de leurs opérations avec un même
bénéficiaire et le montant de leurs fonds propres disponibles.
Ce rapport exige que l'ensemble des risques encourus sur un même bénéficiaire ne
doive pas excéder 30 % des fonds propres disponibles.
23

Section 2 : Les dispositifs prudentiels propres à la BMOI Madagascar


Il n’existe en effet de gestion standard pour la gestion de risque de crédit, mais chaque
institution financière a ses propres dispositifs pour appréhender la réalisation de cette dite
risque.

1. Condition exigée par la BMOI pour un accord de crédit


Dans une opération de crédit, pour plus de sécurité, la BMOI exige que les demandeurs
remplissent une certaine condition pour pouvoir bénéficier de l’offre.
La première condition pour les demandeurs est d’être clients de la banque c’est-à-dire
dispose d’un compte courant au sein de cette dernière. Les autres conditions dépendent du
type de crédit demandé qui est divisé en deux grandes parties selon la nature du client :
particulier ou entreprise.

1.1 Cas des crédits aux particuliers


Pour la satisfaction des besoins de financement des particuliers, la BMOI a conçu deux
grands types de crédits selon leurs besoins. Nous pouvons distinguer les crédits à la
consommation et les crédits immobiliers.

1.1.1 Les crédits à la consommation


Cette type de crédit est offert à tous les particuliers souhaitant être financé ses besoin
de trésorerie liés ou du aux vacances ou autres évènements de la période, aux scolarités
(« TOMBONTSOA RENTREE ») ainsi qu’à l’acquisition et au renouvellement de matériels
et équipements familiaux.
Pour ce cas de produit, les modalités pratiques sont les suivantes :
Le montant du prêt doit être calculé en fonction du revenu du client, dans la
limite maximale de 35%. Les investissements peuvent être financés à 100% en
fonction de cette limite.
Gage du véhicule et délégation d’assurance incendie et vol (cas du financement
d’un véhicule)

1.1.2 Les crédits immobiliers


Ces crédits s’adressent aux clients dont le revenu est fixe, souhaitant être financé dans
l’acquisition de terrain nu, la construction ou l’acquisition d’une résidence.
24

Pour ce type de crédit, la banque exige à son client les critères ci-dessous :
Le client doit avoir une ancienneté d’au moins 3 mois au sein de la BMOI
Apport personnel minimal de 30% des investissements
Limite d’endettement maximal à 35% du revenu du client
Engagement de domiciliation de revenu
Hypothèque notariée inscrite de premier rang

1.2 Cas des crédits aux entreprises


La BMOI offre aux entreprises une variété de crédit pour ses besoins de financement
afin de bien mener ses activités et ses opérations. Ils sont divers selon l’objet du financement.

1.2.1 Les avances sur marchandises (ASM)


Elles ont pour objectif de faire bénéficier le client d’une trésorerie avant la vente des
marchandises ou des produits finis. Pour en bénéficier, les clients doivent respecter les points
suivants :
Le client doit avoir une ligne d’autorisation d’ASM fixant le seuil maximum
d’encours
Le montant demandé devrait être inférieur à 80% du montant des marchandises
nanties
Les marchandises doivent être obligatoirement assurées au minimum contre le
vol et les incendies
La banque se réserve le droit de vérifier les marchandises nanties régulièrement

1.2.2 Les avances sur facture / marché


Les entreprises souscrivent à ces avances pour pouvoir disposer d’une trésorerie pour
leurs besoins d’exploitation en attendant les encaissements. Les modalités pratiques pour en
bénéficier sont les suivants :
Le client doit avoir une ligne d’autorisation d’avances sur marché fixant le
seuil maximum d’encours
La quotité de financement de l’Avance sur marché est limitée à 80% maximum
du montant total du marché ou de la facture
Le client maître d’œuvre doit remettre l’exemplaire unique du marché à la
banque pour formaliser le nantissement
25

1.2.3 Les escomptes de papiers commerciaux et les mobilisations de


vente à crédit
L’escompte commercial permet de faire bénéficier au client l’utilisation immédiat des
fonds sans attendre l’échéance des effets. Pour ce type de crédit, les conditions par la banque
à remplir par le client sont :
Le client doit titulaire d’une ligne d’autorisation d’escompte fixant le seuil
maximum pour pouvoir présenter à l’escompte des papiers.
Les effets présentés ne doivent pas dépasser le seuil de concentration maximum
autorisé sur un tiré
La banque a un droit absolu de trier et de refuser les effets présentés en
fonction des renseignements commerciaux et financiers dont elle dispose sur le
tiré.

1.2.4 Les cautions bancaires (sur le marché ou pour les Douanes)


Les entreprises demanderesses de ce type de crédit sont souvent ceux qui ont besoin de
cautions pour l’obtention de marchés publics et privés. Les modalités de pratiques de ce crédit
sont les suivantes :
La banque exige la présence d’une autorisation de caution
A cause des délais de traitement, il est recommandé aux clients de faire leur
demande le plus tôt possible.

1.2.5 Les crédits d’équipement


Comme son nom l’indique, ce produit consiste aux financements des entreprises dans
l’acquisition ou le développement de ses matériels de production.
Dans ce cas, la banque exige au client un document sur le détail de son projet et de
reconstituer des garanties réelles portant sur le bien à financer au profit de la banque telles que
la délégation d’assurance vol et incendie.

1.2.6 Les crédits immobiliers


Les crédits immobiliers sont destinés à financer les projets d’investissement
d’immobilier (terrain, bâtiment, construction,…).
26

Pour en bénéficier, le client doit remplir ces conditions suivantes :


Un dossier de projet d’investissement
Hypothèque des biens immobiliers à acquérir ainsi que l’assurance incendie sur
ce dernier au profit de la banque

2. Les documents requis


Effectivement, pour mieux connaitre son client et de facilité l’étude de sa solvabilité,
le client est mené à remplir un tas de documents qui constituent le dossier de la demande.
Les documents requis par la banque dans le cas de crédit particulier sont en général les
informations personnelles sur la personne telles que les fiches de paie ou autres fiches de
revenus tandis que pour les crédits entrepris, elle demande les états financiers, les documents
juridiques, un dossier décrivant le projet (cas des crédits amortissables) et autres documents
contenant d’autres informations si nécessaire.

3. Les procédures d’analyse de la demande de crédit


La banque dans ces activités d’octroi de crédit a ses propres procédures d’analyse pour
traiter les informations sur son client afin de prendre la bonne décision.
Le schéma ci-après nous montre ses différentes étapes
Schéma n°04 : Procédure d’étude de dossier de crédit

Service Service Département


Direction
Analyse contrôle Risques
risques crédits Risques des
Crédits
Crédits Risques

Source : Observation au sein de la BMOI


27

3.1 Au niveau du Service Risques Crédits


Une fois le dossier de demande de crédit est reçu au niveau de la Direction des
Risques, il passe directement à l’analyse qui est sous la responsabilité du service Analyse
Risques Crédits. Cette analyse consiste à apprécier la solvabilité du client par le biais des
informations contenues dans les documents requis et de son environnement. Dans le cas d’une
entreprise, le banquier procèdera à une analyse financière très approfondie afin de dégager
tous les indicateurs de performance de ce dernier.

3.2 Au niveau du service Contrôle


Après l’évaluation de la solvabilité du client, le niveau de risque est enfin déterminé.
Le service Contrôle Risques Crédit est chargé de vérifier et d’évaluer les garanties. En effet la
valeur de la garantie doit être assez pour couvrir le montant du crédit. En général, pour la
BMOI ; au moins la valeur de la garantie doit excéder 20% de la valeur empruntée.

3.3 Au niveau du Département Risques Crédits


Une fois les rapports issus des deux services précédents sont reçus par le Responsable
du Département Risques de Crédits, il donnera son avis à propos de la demande et l’enverra
auprès du Directeur des Risques.

3.4 Au niveau de la Direction des Risques


C’est à ce niveau que se fera la décision finale sur l’octroi de crédit et passera au
déblocage de fonds ou non.

Section 3 : Indicateur du risque


La bonne gestion de risque est reflétée par la capacité de la banque d’avoir une reprise
sur provision pour risque positif. Le compte de résultat ainsi que le tableau des soldes
intermédiaires de gestion nous montre l’impact de cette reprise sur le résultat.
28

Tableau n°03: Compte de résultat (en milliards d’Ariary)

INTITULE 31/12/13 31/12/12

Produits d’intérêts (1) 53 48,2

Charges d’intérêts (2) 9,7 8,6

REVENUS NETS D’INTERET (3) = (1)-(2) 43,3 39,6

Produits d’honoraires et commissions (4) 14,2 13,1

Charges d’honoraires et commissions (5) 0,2 0,1

REVENUS NETS D’HONORAIRES ET COMMISSION (6) = (4)-(5) 14 13

Dividendes perçus (7) 0,1 0,7

Revenus nets du portefeuille de transaction (8) 0 0

Profits nets du portefeuille d’investissement (9) 0 0

Revenus nets des opérations en monnaies étrangères (10) 10,2 9,8

Charges nettes sur CDL (11) 6,3 -0,3

Revenus nets sur autres opérations (12) 1 0,2

RESULTAT OPERATIONNEL (13) = (3)+(6)+(7)+(8)+(9)+(10) 74,9 63

Charges administratives générales (14) 30 37

Autres charges d’exploitation (15) 2,7 3

Autres produits d’exploitation (16) 0,1 1

RESULTAT AVANT IMPOTS (17) = (13)-(14)-(15)+(16) 42,3 24

Impôt sur les bénéfices (18) 8,5 5,4

Impôts différés (19) 0 0

RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES (20) = (17)-(18)-(19) 33,8 33,8


Charges extraordinaires 0 0

Produits extraordinaires 0 0

RESULTAT NET DE L’EXERCICE (23) = (20)-(21)+(22) 33,8 33,8

Source: Etat financier de la BMOI


29

Tableau n°04 : Présentation des soldes intermédiaires de Gestion en Milliard d’Ariary


Rubriques 2012 2013 Variation Note

Produits d'Exploitation (1) 72 78,5 6 ,5


Charges d'exploitation (2) 8,7 9,9 1,2

Produit Net Bancaire (I) 63,3 68,6 5,3 (1-2)

autres produits d'exploitation (3) 1 0,1 -0,9

charges générales (4) 37 30 -7

autres charges d'exploitation (5) 3 2,7 -0,3

Résultat brut d'exploitation RBE (II) 24,1 36 11,9 (I+3-4-5)

Reprise provision pour risque (6) -0,3 6,3 6

Résultat d'exploitation RE (III) 23,8 42,3 18,5 (II+6)

résultat exceptionnel

impôt sur les bénéfices (7) 5,4 8,5 3,1

Résultat de l’exercice (IV) 18,4 33,8 15,4 (III-7)


Source: Auteur grâce à l’état financier 2013

La présentation du solde intermédiaire de gestion fait apparaître le Produit Net


Bancaire (PNB), le résultat de l’exercice et ainsi que quelques résultats d’intermédiaires
comme le résultat ordinaire et le résultat exceptionnel. Mais ce qui nous intéresse le plus c’est
l’impact du Reprise provision pour risque sur le résultat.
Le tableau ci-dessus nous montre la valeur de la reprise sur provision pour risque
s’élève à 6.3 milliards Ariary.
Apres avoir détaillé sur le mode de gestion de risque de la BMOI voyons dans une
chapitre suivante l’analyse financière de cette institution.
30

Chapitre II : Analyse financière de la BMOI


Pour procéder à un diagnostic correct de la situation et des perspectives d’avenir d’une
banque, il est nécessaire de partir des documents comptables et de rechercher des critères
d’interprétation.
Dans ce chapitre nous allons dans un premier temps présenter le bilan regroupé en
valeur de la BMOI afin de dégager les soldes significatifs ainsi que l’équilibre financier et
quelques ratios pour évaluer la situation financière de la banque.

Section 1 : Représentation du bilan regroupé en valeur de la BMOI


Le regroupement des postes du bilan permet de cerner l’activité de la banque et de
mettre en évidence des soldes tout à fait significatifs.
Le tableau ci-dessous nous montre le bilan regroupé de la BMOI

Tableau n°05 : Bilan regroupé de l’exercice 2013 de la BMOI (en milliards)


ACTIF PASSIF SOLDE
Rubriques
2012 2013 Rubriques 2012 2013 2012 2013

opération de 665,2 540,3 opération de 0 ,5 1,3 664,7 539,0


trésorerie trésorerie
opération avec la 258,2 349 opération avec la 850,1 814,8 -591,9 -465,8
clientèle clientèle
autres comptes 33,2 72,5 autres comptes 47,2 75 -14 -2,5
financiers financiers
valeurs 10,4 14 capitaux 69,2 84,7 -58,8 -70,7
immobilisés permanents
Total 967,0 975,8 Total 967,0 975,8

Source : Etats financiers de la BMOI


Dans ce bilan regroupé, nous avons totalisé les postes de l’actif et du passif selon leur
appartenance aux classes du PCEC. A l’actif les opérations de trésorerie, les opérations avec
la clientèle, autres comptes financiers et les valeurs immobilisées et dans le passif les
opérations de trésorerie, les opérations avec la clientèle, autres comptes financiers et les
capitaux permanents.
Après avoir le bilan regroupé, passons maintenant à la méthode des ratios.
31

Section 2 : La méthode des Ratios


La méthode des ratios consistent à mettre en rapport les données comptables les plus
significatives. C’est un moyen d’étudier la structure financière et la gestion de la banque.

1. Ratios de structure
Ces ratios mettent en évidence la part respective des grandes masses du bilan. Voyons
dans le tableau suivant ces ratios de structure.
Tableau n°06: présentation des ratios de structure de la BMOI
Désignation Formule 2012 2013
Ratio de distribution de crédits 0,26 0,35

Ratio de collecte de dépôts 0,87 0,83

Ratio de la situation clientèle 0,30 0,42

Ratio de fonds de roulement 6,71 6,05

Source: investigation personnel grâce à l’état financier de la BMOI


Ce tableau indique que le ratio de distribution de crédit est de 0,35 puis le ratio de
collecte de dépôts qui s’élève à 0,83 ainsi que le ratio de la situation clientèle qui est égal à
0,42 et enfin le ratio de fonds de roulement 6,05.

2. Ratios d’exploitation
Ces ratios font intervenir des données du compte de résultat et du bilan. Ils ont comme
objet d’évaluer les coûts des ressources et les rendements des emplois. Ils complètent
l’analyse des soldes de gestion du compte de résultat.
Résumant dans un tableau ces ratios afin de les apprécier le cas de la BMOI
Tableau n°07: présentation des ratios d’exploitation de l’exercice 2013 de la BMOI
Désignation Formule 2012 2013
Ratio de structure du PNB 0,20 0,20

Ratio de rentabilité financière 0,40 0,73

Ratio de rendement 0,02 0,03

Sources : investigation personnel grâce à l’état financier de la BMOI


32

Ce tableau nous a permis de voir que le ratio de structure du PNB par rapport à la
commission nettes est égal à 0,20 ensuite le ratio de rentabilité financière qui s’élève à 0,73 et
enfin le ratio de rendement qui est de 0,03.

3. Ratios de gestion
Ces ratios visent à apprécier la qualité de la gestion de la banque, plus particulièrement
en ce qui concerne la productivité.
Voici un tableau mentionnant ces ratios.
Tableau n°08 : Présentation des ratios de gestion de la BMOI pour l’exercice 2013
Désignation Formule 2012 2013
Ratio de productivité globale 0,61 0,43

Ratio de productivité par agent 0,18 0,18

Sources : investigation personnelle grâce à l’état financier de la BMOI


Ce tableau nous expose la valeur de ratio de productivité globale qui s’élève à 0,43 et
la valeur de ratio de productivité par agent qui est égal à 0,18 avec un effectif de 368.

Bref, nous avons pu voir dans cette deuxième partie, dans un premier lieu les mesures
prudentielles sur la gestion de risque de crédit mise en œuvre par la BMOI. Cela nous a
permis de dire que la banque impose au demandeur de crédit certaines conditions comme le
compte courant et la garantie et exige certain modalité pratique pour chaque type de crédit a
ses derniers. Nous avons aussi pu voir l’impact de cette gestion de risque sur le résultat de
notre banque. Dans un second lieu, nous avons fait une analyse financière de la banque grâce
à une approche bilanciel et l’étude des ratios. Passons actuellement à l’analyse et à la
discussion de ces résultats.
33

P a r t i e III: DIS C U S S I O N E T
REC O M M A N D A TI O N
Dans cette partie, nous allons interpréter et faire une discussion sur les résultats
exposés dans la partie précédente. A partir de ces discussions et interprétations, nous allons
essayer de vérifier les hypothèses fixés depuis le début de notre travail. Cette partie sera donc
diviser en deux grands chapitres, en premier lieu la discussion et en second lieu les
recommandations.
Le premier chapitre intitulé Discussion sera destiné à faire une discussion et
d’interpréter tous les résultats sur la gestion du risque crédit et de l’analyse de performance de
la BMOI. Cette discussion sera l’objet de la première section tandis que dans la seconde
section nous allons faire une vérification des hypothèses.
D’autre part, le second chapitre fera l’objet de donner des recommandations afin
d’améliorer la gestion de la banque. Il est divisé en deux sections bien distinctes, en premier
lieu nous allons procéder à un diagnostic PESTEL et une analyse SWOT et puis essayer de
donner des solutions sur les faits négatifs ou des stratégies d’amélioration dans une deuxième
section.
34

Chapitre I: Discussion
Ce chapitre consistera d’analyser les différents aspects de nos résultats pour mieux
comprendre et afin de vérifier les hypothèses. Voyons en premier lieu la discussion au niveau
de la gestion de risque de la BMOI.

Section 1: Discussion relative à la gestion de risque


La gestion du risque est très indispensable dans l’activité d’une banque car sans
maîtrise de cet dite risque, la banque ne parviendra jamais à ses objectifs financiers. Dans
cette gestion de risque, la BMOI réagi prudemment surtout au niveau de l’octroi de crédit afin
de financer les bonnes personnes (morale ou physique).

1. Dispositifs prudentiels imposés par la loi


La BMOI doit avant tout respecter et suivre les mesures de prudentiel imposées par la
loi. Il est donc important pour toutes les banques s’installant dans notre pays de le suivre. En
effet, ces dispositifs de prudence sont mise en place par l’Etat dans le but de diminuer les
risques encourus par chaque banque vue qu’elles représentent une très grande place dans le
développement économique du pays.
Le premier dispositif consiste sur la couverture de risque. En effet, au moins le fonds
disponible au sein de a banque doit recouvrir 8% des risques encourus. C’est le seuil
considéré par la CSBF afin que la situation financière de la banque ne soit pas trop impactée
et surtout pas qu’elle tombe en faillite en cas d’insolvabilité d’un client ou plusieurs clients.
Car dans le cas où une banque tombe en faillite, cela entraînera un déclin direct de l’économie
du pays vue que toutes les entreprises clientes de cette banque en faillite sera toutes, par
conséquences, infectées.
La deuxième mesure de prudence imposée par la loi est le partage de risque. Ce
partage consiste pour la banque de ne pas financer la même personne, les risques encourus sur
un même bénéficiaire ne doivent pas excéder 30% des fonds propres disponibles car dans le
cas où le risque excède ce seuil, la banque pourrait rencontrer des grandes difficultés en cas
d’insolvabilité de ce client et par la suite, entraîner une défaillance de l’économie générale du
pays.
Faisons maintenant une analyse au niveau des dispositifs prudentiels propre à notre
banque.
35

2. Dispositifs prudentiels propre à la BMOI


A part ceux imposés par la loi, la BMOI a aussi mise en place ses propres dispositifs
pour davantage de sécurité.

2.1 Les conditions de sécurité


Pour cela, la BMOI impose aux demandeurs certaines conditions. Ces conditions sont
en général conçues pour l’amélioration de la sélection du bénéficiaire et de l’octroi de crédit
même. La première qui est la plus évidente est le fait que le demandeur soit client de la BMOI
et soit titulaire d’un compte courant au sein de l’institution. Cela permet au banquier de savoir
la situation réelle de son client grâce au suivi des mouvements antérieurs de son compte.
Mais les autres conditions varient selon la nature du client (particulier ou entreprise) et
aussi du type de crédit souhaité par le demandeur.

2.1.1 Client particulier


Les conditions propres aux types de crédit offert au particulier sont en générale basé
sur son revenu. En effet, que ce soit un crédit à la consommation qu’immobilier, la banque
limite l’endettement à 33,3% du revenu net du client. Donc la banque estime que le reste du
revenu du client sera consommé dans ses autres besoins et charges quotidiennes. Il est aussi
imposer aux clients de mettre en gage ou hypothéquer, en faveur de la BMOI, les biens objets
de l’emprunt cela est envisager dans le cas où le client ne saura rembourser ses dettes.

2.1.2 Client entreprise


Concernant les conditions spécifiques de chaque type de crédit aux entreprises, c’est-à-
dire les modalités pratiques imposées par la BMOI, elles sont en effet imposées selon la
nature du crédit et de son caractère. D’abord la première condition est la même pour toutes les
crédits de type à court terme c’est-à-dire les lignes de crédit (les différentes avances, les
escomptes de papiers commerciaux et les cautions bancaires), en effet le client doit avant tout
avoir une ligne d’autorisation pour bénéficier de chaque crédit. Cette autorisation est accordée
par la banque ou pas en fonction de la santé du compte courant de l’entreprise, c’est-à-dire ces
opérations financières et en fonction de la confiance entretenue entre les deux parties qui est
définie par leur relation. Encore, pour plus de sécurité, cas des avances, la banque fixe une
limite du montant du crédit à 80% des marchandises pour ne pas perdre d’avantage.
Dans le cas des crédits d’amortissement, ceux des équipements et des immobiliers, la
banque exige les garanties réelles comme les assurances et l’hypothèque immobilier au profit
de la BMOI pour pouvoir récupérer le capital accordé en cas de non remboursement du client.
36

2.2 Les documents requis


Comme nous avons vue, pour se faire octroyer un crédit, le client doit aussi remplir
certains documents qui constitueront son dossier de demande. Pour un particulier, les plus
importantes sont les pièces justificatives de son revenu comme la fiche de paie. Cette pièce est
en effet la preuve matérielle du revenu réel du client afin que le banquier puisse calculer le
montant maximal de son endettement (33,3% du revenu) et ainsi à apprécier sa solvabilité.
Dans le cas d’une entreprise, les documents financiers sont les plus demandés, car ces
dans les états financiers que se résume la situation financière de l’entreprise. Ainsi, le
banquier pourrait se lancer dans une étude financière pour évaluer la performance financière
de son client. Mais d’autres documents, reliés directement à l’exploitation du client, peuvent
être demandés dans le cas où un cas particulier du demandeur intéressant le banquier se
produise.

2.3 Les procédures d’analyse et de traitement de la demande


A part ces diverses conditions, la BMOI procède une analyse approfondie de l’état de
ses clients pour en savoir plus et surtout d’apprécier sa solvabilité.

2.3.1 Au niveau du service risque crédit


Dans ce service, là où se déroule la première analyse. Cette analyse consiste au
banquier d’évaluer le risque d’insolvabilité de son client en faisant une analyse sur sa
performance financière.
Pour un particulier, quoiqu’il choisisse comme type de crédit, le banquier se base à son
revenu, constitué de son salaire en général. Ainsi il pourrait définir la somme qu’il peut
emprunter (35% de son revenu) à son client avec le minimum de risque. Car sans savoir le
véritable état de son client, la banque risquera de s’engager dans un financement dont le client
ne supportera pas.
Dans le cas d’une entreprise, l’essentiel pour le banquier est de voir quelques
indicateurs sur l’état financier de cette dernière. Ces indicateurs sont en général le ratio de
solvabilité, les ratios de liquidité, sa capacité d’endettement et enfin sa capacité
d’autofinancement.

2.3.2 Au niveau du service contrôle risque crédit


Dans ce service, le banquier fait le contrôle et évalue les garanties ainsi que les
différentes modalités pratiques du crédit. L’évaluation des garanties permet de savoir si les
37

garanties sont bien assez pour couvrir le risque sur le client dans le cas où le ne s’agit pas de
crédit immobilier où l’hypothèque du bien est la garantie réelle.

2.3.3 Au niveau de la décision et le déblocage de fonds


Une fois l’avis favorable du Service Contrôle Risque, la Direction donnera son opinion
qui sera la définitive en prenant compte tous les rapports des études et analyses faites
antérieurement. En cas d’octroi, une notification de déblocage sera envoyé à la DMOF afin
qu’elle puisse créditer le compte du sujet. Le client recevra un avis de crédit sinon, un avis sur
le refus de sa demande.
Parlons actuellement sur l’importance de cette gestion de risque au sein de la BMOI et
à l’appréciation de cette dernière.

3. L’indicateur financier du risque


Nous avons vue dans les résultats que le risque réalisé par la banque lors d’un accord
de crédit est relatif à la valeur du poste reprise sur provision pour risque. En effet, avant toutes
opérations de crédit, la banque étudie le risque présenté par le client demandeur et fait une
provision de risque proportionnelle à ce dernier. Cette provision sera récupérer comme
produit de la banque en cas de non réalisation du risque que ce soit partiel ou en totalité. Cela
signifie que moins la banque réalise de risque, plus sa reprise sur risque sera importante.
Selon le tableau présentant les soldes intermédiaires de gestions, nous avons constaté
que le poste dotation aux provisions pour risque est positif pour l’année 2013. Cela signifie
que les risques prévus par la banque n’ont pas été réalisés. Par rapport à l’année 2012, ce
poste a connu une augmentation spectaculaire de 6 milliards d’Ariary en 2013, cela indique
une amélioration de la gestion de risque au sein de la BMOI.

Section 2: discussion relative à l’analyse financière


L’analyse financière est un outil d’analyse très importante dans la gestion financière
d’une entité. Voyons en quoi est-elle si importante au sein de notre banque.
38

1. Au niveau du bilan regroupé


Le bilan regroupé est une présentation spécifique de l’état financier d’une banque.

1.1 Opération sur la trésorerie


Le solde de trésorerie présente un solde positif, la BMOI reste comme une prêteuse
nette cela signifie que le montant de l’Emplois de la BMOI est supérieur à ses ressources,
mais par rapport à l’année 2012 ce solde a connu une baisse cela est dû à la forte diminution
des avoirs établissements de crédits et une augmentation des dettes établissements de crédits.

1.2 Opération avec la clientèle


La BMOI est emprunteuse nette en capitaux clientèle car ses emplois en opération
clientèle sont inférieurs à celle des ressources. Par rapport à l’année 2012 ce solde appelé
aussi besoin de financement clientèle c’est amélioré car le coté actif a entendu une
augmentation tandis que le coté passif une baisse.

1.3 Le solde des capitaux permanents sur les valeurs immobilisés


Ce solde appelé aussi fonds de roulements est positif et s’est amélioré suite à une
augmentation plus important des capitaux permanents par rapport aux valeurs immobilisés.

2. Au niveau des soldes intermédiaires de Gestion


Ces soldes sont en effet les soldes qui entrent en jeu dans la détermination du résultat
de la banque.

2.1 PNB
Le PNB pour 2013 de la BMOI est en progression de 8,4% par rapport à l’année 2012
grâce à une amélioration considérable des produits issus des crédits sains, une progression du
rendement de la trésorerie en devise, malgré l’augmentation des charges d’intérêts ainsi que
les charges d’honoraires et commissions

2.2 Résultat Brut d’Exploitation


Le RBE pour 2013 de la BMOI ont évolué positivement et ce malgré évidemment la
progression de la PNB mais aussi suite à une diminution considérable des charges générales.
39

2.3 Résultat de l’exercice


Le résultat de l’exercice de la BMOI pour 2013 a connu une nette progression qui
s’élève à 33761 millions d’Ariary soit une nette progression de 81% contre l’année 2012. Ce
bon résultat est le fruit de la reprise exceptionnelle de provisions pour risque à hauteur de
6246 millions d’Ariary.

3. Au niveau des méthodes des ratios


La méthode des ratios consistent à mettre en rapport les données comptables les plus
significatives. C’est un moyen d’étudier la structure financière et la gestion de la banque. Elle
est surtout un moyen d’étude comparative dans la mesure où un ratio en lui-même ne signifie
rien et que c’est la comparaison entre deux périodes qui est instructives. Trois groupes de
ratio seront distingués dans cette partie : ratio de structure, ratio d’exploitation et le ratio de
gestion.

3.1 Ratios de structure


Ces ratios expriment la place respective des composantes d’un bilan bancaire.

3.1.1 Le ratio de distribution des crédits


Le ratio de distribution exprime la place du crédit dans le bilan de la banque. Ce ratio
est de 35% pour la BMOI durant l’année 2013, ce qui veut dire que le crédit représente 35%
de l’actif de ce dernier.
Au sein de la BMOI, malgré l’augmentation du total du bilan, ce ratio a encore connu
une hausse de 8% par rapport à 2012, cela signifie que la banque à augmenter son accord sur
le crédit avec ses clients.

3.1.2 Le ratio de collecte de dépôts


Le ratio de collecte de dépôts de la BMOI est de 83%. Le dépôt tient alors la place
majoritaire du bilan de notre banque. Mais par rapport à celle du 2012 ce ratio a entendu un
recul de 4% ceci résulte de la diminution de la rubrique dépôts de la clientèle qui est de 814,8
milliards pour l’année 2013 contre 850,1 milliards en 2012.

3.1.3 Le ratio de la situation clientèle


Ce ratio appelé aussi taux de transformation, permet de mesurer la capacité d’une
institution bancaire à transformer les dépôts qu’elle reçoit de ses clients en des prêts à d’autre
clientèle. Ce taux de transformation s’est progressé par rapport à l’année 2012 pour la BMOI,
40

il est passé de 30% en 40% ceci signifie que notre banque a accordé plus de crédit en 2013 et
que par conséquent leurs dépôts en diminuer (les prêts 2013 s’élèvent à 349 milliards tandis
que pour 2013 il est de 258,2 milliards ; les dépôts en 2013 sont de 814,8 et en 2012 sont de
850,1).

3.1.4 Le ratio de fonds de roulement


Le ratio de fonds de roulement permet de déterminer l’équilibre financier d’une
entreprise ainsi que l’aptitude des capitaux permanents de ce dernier à financier ses actifs
immobilisés. Si ce ratio est supérieur à 0 cela signifie que les capitaux permanents arrivent à
financer les actifs immobilisés. Dans notre cas le ratio de FDR de la BMOI est de 6,05 pour
l’année 2013 cela nous disent que sa finance est équilibré et que leurs capitaux propres sont
supérieurs à ses actifs immobilisés.

3.2 Ratios d’exploitation


Ces ratios font intervenir des données du compte de résultat et du bilan. Ils ont comme
objet d’évaluer les coûts des ressources et les rendements des emplois. Ils complètent
l’analyse des soldes de gestion du compte de résultat.

3.2.1 Ratio de structure du PNB


Ce ratio précise la part des produits issus de la prestation de services dans le PNB.
Dans le cas de la BMOI, nous avons constaté que les commissions nettes occupent le 20% des
PNB. Il est important de savoir la place occupée par les commissions dans le PNB parce
qu’elles sont indépendantes des taux.

3.2.2 Ratio de rentabilité financière


Ce ratio mesure la capacité bénéficiaire d’une banque ainsi que la rentabilité des
capitaux investis par les actionnaires. Ce ratio s’élève à 73% pour la BMOI en 2013, par
rapport à 2012 nous avons constaté une progression de 33%, cela est du à l’augmentation
importante du bénéfice net de notre banque pendant l’année 2013.
Ratio de rendement
Ce ratio indique la capacité d’une banque a engendrée un flux de produit afin de leur
permettre le renouvellement des immobilisations, l’assurance contre les risques, la croissance
et la distribution des dividendes.
41

Pour la BMOI ce ratio a connu une légère augmentation de 10% entre l’année 2012 et
2013. Cette augmentation est le fruit de l’augmentation du RBE qui est de 24,1 milliards
d’Ariary en 2012 contre 36 milliards d’Ariary en 2013.

3.3 Ratios de gestion


Ces ratios visent à apprécier la qualité de la gestion de la banque, plus particulièrement
en ce qui concerne la productivité.
Le ratio de productivité globaledonne une bonne idée de la rigueur de la gestion
puisqu’ il indique la part du PNB absorbé par les charges générales. Lorsqu’une banque
réalise une bonne contrôle de ses charges générales, elle veille a ce qu’elle n’évolue pas plus
rapidement que le PNB, si non l’effet dépressif sur le RBE serait immédiat.
Durant l’exercice 2013, ce ratio est de 43% pour la BMOI ce ratio est favorable car par
rapport à l’année 2012, nous avons constaté une baisse de 22%. Ceci résulte de la diminution
importante des charges générales qui est de 30 milliards d’Ariary en 2013 contre 37 milliards
d’Ariary en 2012.

Section 3: Vérification des hypothèses


Dans cette section nous allons faire une vérification des hypothèses que nous avons
fixés depuis le début de notre étude afin de les valider ou pas.

1. Vérification de la première hypothèse


La première hypothèse que nous avons à vérifier est « La mise en place d’une bonne
gestion de risque de crédit améliore le résultat de la banque ».
Comme nous le savions déjà, la bonne gestion de risque améliore la valeur à reprendre
dans les provisions pour risque. Alors que cette poste est une des soldes intermédiaires avant
la détermination du résultat de la banque, c’est même le dernier solde la plus significatif.
Nous pouvons le vérifier par la comparaison de la situation de 2012 et 2013.
En effet, la valeur du résultat d’exploitation des deux années n’a pas connu une grande
différence, elle a passé de 24,1 milliards d’Ariary à 36 Milliards d’Ariary, mais c’est au
niveau du résultat brut d’exploitation que cette différence est le plus observé qui est de 23,8
Milliards d’Ariary en 2012 et de 42,3 Milliards d’Ariary en 2013. Cette forte différence est
suite de l’intégration du solde des reprises sur provisions pour risque qui été négatif en 2012
et par contre positif en 2013, d’où la forte augmentation du résultat de l’exercice.
Nous pouvons ainsi valider que une bonne gestion de risque de crédit améliore le
résultat de la banque.
42

2. Vérification de la seconde hypothèse


La deuxième hypothèse que nous avons fixée est : «une bonne gestion financière mène
à une bonne performance pour la banque ».
La bonne gestion financière se mesure par une analyse financière, il est donc très
important pour la banque de procéder à cette méthode d’analyse. En effet, l’analyse financière
permet de dégager les différents indicateurs financiers afin d’apprécier la performance
financière de la banque. Puis après avoir faite une appréciation des ratios grâce à l’analyse
financière, la banque peut voir en détail tous ces indicateurs financiers et faire un diagnostic
sur les différentes postes intervenant dans le résultat afin d’améliorer encore sa performance.
Ceci est justifié par l’amélioration de tous les indicateurs en 2013 par rapport à ceux de
2012. En effet, la banque a pu prendre des mesures et des décisions sur les différentes postes
de sa gestion financière afin d’être davantage performante. Donc, nous pouvons dire que
l’analyse financière permet d’améliorer la gestion financière future dans le but est d’améliorer
la performance.
Ainsi, la seconde hypothèse est aussi validée.
43

Chapitre II: Diagnostic et recommandation


Le but principal de ce chapitre est de proposer des solutions pour l’amélioration de la
performance de la BMOI. Pour cela, nous allons d’abord faire des analyses sur
l’environnement externe et interne de notre banque.

Section 1: Analyse PESTEL


Le modèle PESTEL distingue six catégories d'influences macro environnementales qui
peut influencer une entreprise. Il s'agit des facteurs: Politique, Economique, Socioculturel,
Technologique, Ecologique et Légal. L’analyse PESTEL de la BMOI se présente comme suit:
Tableau n°09 : Présentation de l’analyse PESTEL de la BMOI

Intitulé Situation
Politique Instabilité gouvernementale à Madagascar.

Economique Economie en ralentissement, le PIB n’est que de 3%, le taux d’inflation


en glissement annuel est de 7%, le taux de chômage reste flagrant suite à
la perte d’emplois, le pouvoir d’achat des Malgache reste faible près de
90% Malgaches vivent avec un revenu moins de 1$ par jour.

Socioculturel Forte concentration de la population dans les zones urbaines à cause de


l’exode rural, un niveau d’éducation très faible (seul 10% de la
population ont de bon niveau d’éducation), la plus part des Malgaches
n’ont pas encore l’habitude de travailler avec les institutions financière.

Technologique La BMOI a dépensé beaucoup de fonds sur le projet d’investissement


informatique pour faire face aux avancés technologiques.

Légal
La BMOI est régit par la loi n°95-030 du 22 Février 1996 et comme
toutes autres banques primaires elle est sous tutelles de la Commission
de la Supervision Bancaire et Financière et de la Banque Centrale de
Madagascar.

Source: Investigation de l’auteur


A partir de cette analyse PESTEL nous pouvons dégager les menaces ainsi que les
opportunités sur les activités effectuées par la BMOI. Le résultat de cette analyse sera
44

récapitulé dans le tableau présentant les Forces et Faiblesses, les Opportunités et Menaces
(FFOM).

Section 2: Analyse SWOT


L’analyse SWOT nous permet de déterminer les options stratégiques envisageables au
niveau d’un domaine activité stratégique. Dans notre cas, nous allons donc voir les points
forts et points faibles de la gestion de la BMOI ainsi que les opportunités et menaces dont elle
est exposée.
Voyons en premier lieu, après un diagnostic, les forces et faiblesses de la BMOI.

1. Forces et faiblesses
Après discussion des résultats et des analyses faites, nous pouvons actuellement
dégager les forces et faiblesses rattachés à l’activité de la banque. Le tableau ci-dessous nous
montre ces différents points.
Tableau n°10 : Présentation des forces et faiblesses de la BMOI
Forces Faiblesses
Qualité de services Manque de communication et distribution
Bonne gestion de risque crédit Trop exigeante au niveau des conditions
Source : Investigation de l’auteur
Voyons un par un ces points afin de tirer une conclusion sur l’état général de l’activité
de la BMOI.

1.1 Forces
Les forces de la BMOI sont en général rattachées à sa compétence et ses expériences
dans l’exercice de son acticité.
Qualité de service
La qualité de service de la BMOI est reconnue internationalement grâce à la
certification ISO 9001 qu’elle détient. Cette qualité de service intervient dans plusieurs
domaines d’activité. En effet, la BMOI donne une place très importante dans l’accueil de ses
clients : l’accueil physique, confort et propreté du local. Cette qualité est surtout la
conséquence de la compétence des employés au sein de la banque : la rapidité des opérations.
Grâce à cette qualité de service, l’intention pour les clients de la BMOI à changer de
banque reste faible.
45

Bonne gestion de risque


Cette bonne gestion est surtout produite des procédures internes de traitement de
dossiers de crédit et ainsi que la compétence des personnels au niveau de la Direction des
Risque. D’autre part, la BMOI dispose d’un système déjà informatisé dans le pilotage des
risques, qui permet de minimiser ces derniers.

1.2 Faiblesses
Les faiblesses sont en général les points dont une organisation nécessite une
amélioration.
Manque de communication et de distribution
Sur le plan marketing, la communication semble être très importante. Cette
communication permet de faire connaître les produits au niveau du marché. Or dans le cas de
la BMOI nous avons constaté qu’elle ne fait pas assez de publicité pour ses produits et
services.
Nous avons aussi relevé que dans la distribution de ses services et produits la BMOI ne
dispose que 12 agences qui sont minime par rapport aux autres banques.
Trop d’exigence
Cette forte exigence est surtout remarquée au niveau des crédits. En effet cela pourrait
représenter un frein pour certain client souhaitant bénéficier de cette offre.
Passons actuellement à l’exposition des opportunités et menaces.

2. Opportunités et menaces
Les opportunités et menaces sont en générales issues de l’analyse PESTEL que nous
avons faite au part avant. Elles seront présentées dans le tableau suivant.
Tableau n°11 : présentation des opportunités et menaces de la BMOI
Opportunités Menaces
Développement du secteur secondaire Instabilité politico-économique
Disponibilité des fonds à transformer en Rude concurrence
crédit
Développement de la technologie Perte de confiance des Malgaches envers la
banque
Source: investigation personnelle de l’auteur
46

2.1 Opportunités
Les opportunités sont des faits reliés à l’environnement d’une organisation qu’elle doit
saisir pour son développement.
Développement du secteur secondaire
Selon la loi de finance 2015, l’Etat envisage d’accorder à nouveau des permis
d’exploitation sur le secteur mines et hydrocarbures. Par conséquent une augmentation du
secteur secondaire sera estimée. Etant donné que les principales cibles de la BMOI sont les
entreprises, cette situation présente une opportunité pour la banque.
Disponibilité des fonds à transformer en crédit
Grâce à cette disponibilité de fonds, la BMOI a donc une capacité d’augmenter sa part
de marché dans les opérations de crédit qui sont les principales sources de revenu d’une
institution financière.
Développement de la technologie
Ce développement a influencé la BMOI à s’investir sur le plan informatique qui lui a
permis d’améliorer ses services et d’innover ses produits. Ceci représente des avantages
concurrentiels pour la BMOI

2.2 Menaces
Les menaces constituent les faits négatifs de l’environnement externe dont l’entreprise
n’est pas en mesure de contrôler.
Instabilité politico-économique
Les crises cycles politique à Madagascar représentent une menace pour les banques car
ces dernières entraînent une récession de l’économie qui provoque l’insolvabilité de ses
clients, vu que pour les entreprises ses activités se développent dans cet environnement
(diminution de sa rentabilité).
Rude concurrence
La BMOI est exposée à une rude concurrence vu le nombre des institutions financières
s’installant dans le pays. En effet le but de toutes ces instituions est d’être meilleur par rapport
aux autres, ainsi elles font toutes leurs possibilité à satisfaire les besoins des clients et de
conquérir la plus grande part de marché.
Perte de confiance des Malgaches envers la Banque
Ce fait résulte des phénomènes de liquidation de certaines banques durant ces
dernières années. En effet ces banques ont dû être liquidées à cause leurs illiquidités. Par
conséquent les Malgaches se méfient davantage de déposer leurs épargnes à la Banque.
47

Section 3: Recommandation
Face aux difficultés et les faiblesses rencontrées par la BMOI dans l’exercice de ses
activités, nous allons dans cette section proposer quelques solutions pour améliorer sa
performance. Ces solutions se focalisent surtout sur le manque de communication et de
distribution, sur les conditions trop exigeantes et enfin sur la perte de confiance des
Malgaches envers les banques.

1. Solution concernant le manque de communication et de distribution


Nous avons déjà vu au part avant que le but de toutes les banques sont d’augmenter ses
taux de transformation c'est-à-dire sa capacité de transformer ses dépôts en crédit. Or pour y
parvenir, les institutions financières font beaucoup de communication pour faire savoir ses
produits aux publics et met à la disposition des clients un large réseau de distribution pour
satisfaire ces derniers.
Pour résoudre ce problème la BMOI devrait renforcer sa communication tant interne
qu’externe. En ce qui concerne la communication interne, elle a intérêt à bien former ses
personnels en leurs donnant toutes les informations à propos de ses nouveaux produits ou
innover pour que ces derniers puissent bien conseiller les clients sur les produits qui
répondent à ses besoins. Sur le plan externe, la BMOI devrait faire de la publicité car la
publicité est un moyen de communication pour faire connaître au public ses différents
produits et services offerts ainsi que les spécificités associées à ces derniers. Elle est aussi un
moyen pour améliorer l’image de marque de l’institution, et est informatif permettant de
mettre les clients au courant de la création ou de l’existence des services nouveaux. Au niveau
de son réseau de distribution, la BMOI ne dispose que de 14 agences et de 27 distributeurs
automatiques de billets, ce qui est minime par rapport à l’effectif de ses clients donc la BMOI
a intérêt d’élargir son réseau de distribution pour satisfaire davantage ses clients.

2. Solution concernant les conditions trop exigeantes


Nous avons déjà vu que la gestion de risque au sein de la BMOI est bonne mais au
niveau des conditions exigées il faut faire une amélioration surtout au niveau des crédits pour
les entreprises. D’après les conditions imposées par la BMOI, les entreprises désirant obtenir
de crédit devrait disposer d’un apport minimal de 30% de sa demande. Or les entreprises en
phase de démarrage ne sont pas en mesure d’avoir cet apport minimal, donc pour résoudre à
ce problème nous proposons à la BMOI de négocier ou de travailler avec des bureaux
d’études expérimentés en étude de projet en phase de lancement. Ce bureau d’études va
prendre en main, en effet, l’étude des dossiers du projet et déduire ensuite si le projet en
48

question est faisable et rentable ou non et qu’en conséquent, la banque sera plus rassurée de la
fiabilité de la réalisation de ce projet avant qu’elle prenne la décision d’accorder ou de
refuser le crédit demandé. Il est donc proposé à la banque d’envisager une cogestion avec ces
nouvelles entreprises sans apport, dans la gestion de ses projets dont elle s’est engagée à
fiancer pour plus d’assurance dans la rentabilité du projet.

Bref, nous avons terminé sur la dernière partie de notre mémoire. Dans cette partie,
nous avons interprété tous les résultats de notre recherche afin de ressortir les points forts et
points faibles de l’activité de la BMOI. Ces interprétations ont aussi permis de valider les
deux hypothèses fixées depuis le début. Nous avons aussi fait une étude sur l’environnement
PESTEL de la BMOI afin de ressortir les opportunités et menace dont elle est exposée. Toutes
ces analyses nous ont ensuite permis de tirer des suggestions pour améliorer sa performance et
ainsi assurer sa pérennité.
49

C O N C L U SI O N GEN E R ALE
Pour conclure, ce travail a été fait afin de mettre en exergue une étude concernant la
gestion de risque et l’analyse financière d’une institution bancaire. Comme nous le savons très
bien, la banque est exposée à divers risques comme le sont toutes les entreprises. Mais à part
ces risques, la banque à ses propres risques que nous pouvons classer en deux types : les
risques opérationnels et les risques traditionnels. Parmi ces risques traditionnels, la plus
importante est celui relié à l’opération de crédit.
Or, ces risques doivent être maîtrisé tant que possible par la banque si elle veut
atteindre l’objectif principal de toutes entreprises à but lucratif : c’est de réaliser le maximum
de bénéfice dans l’exercice de son activité. Il est donc très important pour une banque de gérer
ses opérations de crédit, vu que c’est la principale source de profit d’une institution
financière.
En effet, l’objectif de la présente étude a été de présenter les procédures de gestion de
risques crédit au sein de la BMOI dont le but est d’évaluer la réalisation de risque afin de le
minimiser. Puis, en second lieu, l’objectif consiste à faire une analyse financière de la banque
afin de dégager les différents indicateurs de performance, la mesure de ces indicateurs est un
des éléments d’analyse retenue en vue d’apprécier notre banque. Tous ces objectifs ont été
fixés dans le but de répondre à la question suivante « comment la banque gère-t-elle ses
activités pour améliorer sa performance ? » Pour répondre à cette question nous avons fait des
recherches sur les mots clés du thème et ensuite fait une descente sur terrain pour voir la
réalité.
Dans notre cas, nous avons étudié le cas de la BMOI afin devérifier les hypothèses
suivantes : la première est que « la mise en place d’une bonne gestion de risque de crédit
améliore le résultat de la banque » et le second « une bonne gestion financière mène à une
bonne performance pour la banque ». Le choix de la BMOI comme zone d’étude est justifié
en premier lieu par sa notoriété indiscutable qui est considérée comme étant la banque de
référence de l’entreprise et de l’institutionnels. De plus, la BMOI est une des banques
reconnues dans la qualité de ses services ainsi que sa gestion de risque.
L’agencement de ce travail en trois grandes parties a été d’une importance capitale
car cela a permis de se situer par rapport au contenu.
La première partie, a été totalement consacrée aux matériels et méthodes, la seconde
correspondait à la présentation des résultats de l’ensemble des recherches effectuées sur
terrain et la dernière, a été dédiée à la discussion et aux propositions de solutions. Cependant
50

avant de répondre à cette question des confrontations entre la réalité et les théories ont été
faites.
Grâce à la première étape de cette étude qui est réservé aux matériels et méthodes, on
a pu connaitre davantage la BMOI qui est la première banque privée autorisée par la loi à
effectuer des opérations de la banque s’installant à Madagascar avec un capital de 6 000 000
000 MGA, elle offre à ses clients particuliers deux types de crédit qui sont le crédit à la
consommation et le crédit immobilier tandis que les entreprises ont le choix sur les six types
de crédit offert par la BMOI, tels que les avances sur marchandises, les avances sur
facture/marché, les cautions bancaires, les escomptes de papiers commerciaux, les crédit
d’équipement et enfin les crédits immobiliers qui sont différents les uns des autres par leurs
modalités de pratiques. Depuis le mois de Juillet 2011 la BMOI est devenu une filiale du
groupe Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
Pour apporter plus d’éclaircissement sur notre zone d’étude, nous avons définie
quelque notion se rapportant à notre thème comme la notion de rentabilité, la notion de risque
bancaire et la notion de performance et ceux par le biais des recherches documentaires
(bibliographie, webographie, les cours théoriques,..)
En outre, les données ont été recueillies grâce à des entretiens basés sur des guides
d’entretient auprès des responsables au sein de la direction risque de la BMOI ainsi que les
observations suite à notre passage au sein de la direction risque de cette dernière. Pour le
traitement et l’analyse des résultats obtenus, nous avons fait appel au méthode d’analyse
PESTEL pour l’étude de l’environnement externe afin de dégager les opportunités et menaces
et ensuite l’analyse SWOT pour l’environnement interne afin de détecter les forces et
faiblesses de notre banque.
La seconde partie de notre devoir se concentre sur le résultat de notre recherche, elle
nous a permis de voir la façon dont la banque BMOI gère son risque de crédit. Nous avons pu
découvrir que la gestion du risque de crédit ne concerne pas seulement la banque mais aussi
l’Etat par l’intermédiaire des autorités de tutelles des banques primaires qui sont la Banque
Centrale de Madagascar et la Commission de Supervision Bancaires et Financière. Ces
autorités imposent quelques règles dont toutes les banques primaires sans exception devraient
respecter, elles s’agissaient de la règle portant sur la couverture de risque de crédit et la règle
portant sur le partage de risque. Mais a part ces règles imposées par la loi, la BMOI a ses
propres façons pour se protéger contre la réalisation du risque de crédit. Elle exige beaucoup
de conditions que les emprunteurs devraient accomplir s’ils veulent bénéficier l’octroi de
crédit au sein de la BMOI. La condition sine qua non est que le demandeur est titulaire d’un
compte au sein de la banque, les documents requis ainsi que les modalités pratiques
51

dépendent en suite du type de crédit demandé et le caractère du demandeur, s’il est question
d’un particulier ou d’une entreprise.
De plus nous avons aussi énuméré dans cette partie les procédures d’analyse de la
demande de crédit au sein de la BMOI ainsi que le détail des responsabilités de chaque
service et département au niveau de la direction risque. Ensuite, pour pouvoir apprécier la
capacité de notre banque à reprendre ses provisions pour risques nous avons présenté le
compte de résultat et le tableau des soldes intermédiaires de gestion. Enfin, nous avons
effectué une analyse financière à partir de son état financier pour diagnostiquer correctement
sa situation et sa perspective d’avenir. Ainsi, nous avons présenté le bilan regroupé en valeur
de la BMOI et la détermination de quelques ratios qui sont le ratio de structure, le ratio
d’exploitation et le ratio de gestion.
La troisième et dernière partie de notre travail intitulé discussion et recommandation
consiste à interpréter un à un les résultats obtenus, de vérifier les hypothèses et de proposer
des solutions afin d’améliorer la performance de notre banque.
La discussion nous a permis de faire un commentaire sur l’importance de la gestion
de risque de crédit. A propos de la gestion de risque imposée par la loi nous avons vu que si
les autorités de tutelles de la banque exigent le respect de ces règles, c’est en premier lieu
dans son intérêt car vu le rôle important des institutions bancaires sur l’économie du pays, ces
autorités sont premiers responsables de leurs survies et leurs développements. Tandis que
pour la gestion de risque de crédit qui est propre à la BMOI, les dispositifs prudentiels sont
mis en place pour plus de sécurité afin de mieux connaître ses clients par l’intermédiaire des
documents requis et les procédures d’analyse et de traitement de données mise en œuvre par
la banque.
D’autre part nous avons pu remarquer que dans l’ensemble, les indicateurs financiers
de la BMOI se sont améliorés durant son exercice 2013. Ensuite, on a passé à la vérification
des hypothèses, après cette vérification, la première hypothèse a été validée grâce à la
comparaison du résultat brut d’exploitation et du résultat net de la banque après l’intégration
du poste « reprises sur provision pour risque de crédit ». De même, la deuxième hypothèse a
aussi été validée suite aux résultats des analyses financières de la BMOI (voire les indices et
les différents ratios) qui ont connu une amélioration pour l’année 2013.
Nous avons ensuite pu décortiquer les opportunités et menaces ainsi que les forces et
faiblesses de la BMOI dans l’exercice de ses activités à l’aide de la méthode PESTEL et
SWOT. Nous avons constaté que la qualité de service ainsi que la bonne gestion de risque de
crédit constituent les forces de notre banque. Mais ses faiblesses se trouvent au niveau de la
manque de communication et distribution, provoquant la méconnaissance du public des
52

produits offerts par cette dernière, et au niveau des conditions exigées qui sont parfois
difficiles à supporter par les demandeurs et par conséquent, provoquent des freins pour
certains.
En connaissance de ses faiblesses, nous avons proposé quelques solutions pour
améliorer la performance de la BMOI. Pour le manque de communication et de distribution,
nous avons proposé à la banque de faire beaucoup plus de publicités et d’élargir son réseau de
distribution par l’instauration de nouvelles agences et de distributeurs automatiques de billets.
Puis pour les conditions imposées, qui sont parfois difficiles à supporter par les entreprises en
phase de lancement, nous avons conseillé à la banque de travailler avec des bureaux d’étude
de projet expérimentés, ou bien d’envisager la pratique de la cogestion afin de donner une
chance d’octroi de crédit à ses entreprises même si elles ne disposent pas l’apport minimal
exigé.
Malgré ses faiblesses, la BMOI dispose encore pas mal de fonds disponible pour être
transformé en crédit. C’est une grande opportunité qu’elle peut exploiter sur le marché de
crédit surtout face au développement du secteur secondaire prévu pour l’année prochaine, ce
secteur est constitué par des entreprises qui constituent les principaux cibles de la BMOI. La
maîtrise de la banque des nouvelles technologies est aussi considérée comme une grande
opportunité pour lui car avec l’appui de ce dernier elle a pu innover ses produits ou améliorer
ses services dont le but de fidéliser ses clients ou d’attirer d’autres. L’exploitation de ces
opportunités permet à la BMOI d’affronter ses menaces qui sont ses concurrents, l’instabilité
politico- économique et enfin la perte de confiance des Malgaches envers la banque.
Ainsi, après tous ces détails et analyses, nous pouvons dire que la BMOI a un très
grand potentiel de croissance par rapport à ses concurrents. Mais elle doit avant tout prendre
en cause les différentes opportunités et envisager les solutions ci-dessus.
Dans un contexte politico-économique très difficile, suite à une crise qui perdure et
des conditions économiques, sociales et sécuritaire qui s’aggravent, la BMOI a su rester
performante. Cela est essentiellement due par la bonne gestion financière et surtout de la
bonne gestion de risque crédit mais une nouvelle question se pose maintenant « Qu’en est-il
de l’impact de la gestion des risques opérationnels sur cette performance ?»
VI

REFERE N CES
Bi bli o g r a p hi e
 FREDERICK Mishkin : « Monnaie, Banque et marché financier » 9eme Edition
20101
 LEVY Aldo : « Management financier », Edition ECONOMICA, Paris 1993
 MADERS Henri-Pierre : « Audit opérationnel dans les banque », Edition
ORGANISATION 1998
 ROBERT S. KAPLAN et DAVID P. NORTON, « Le tableau de bord prospectif »,
Éditions d’Organisation, 2003.
 SEPARI Sabine ; CHARROU Jean Luc « Organisation et gestion de l’entreprise »
Edition Dunod. Paris p.18
 SYLVIE DE COUSSERGUES, “ Gestion de la banque”, édition DUNOD, Paris, 1992

W e b o g r a p hi e
 www.trader-finance.fr
 Les établissements de crédit, www.banquecentrale.mg

C o u rs et a u t r es d o c u m e n t s
 LOI N° 95-030 du 22 février 1996, relative à l’activité et au contrôle des
établissements de crédit (J.O.n°2350 du 04/03/96 Edition spéciale, p.292)article 3
 Cours Gestion Financière Approfondie, 4eme Année Gestion Université
d’Antananarivo
 PCG 2005
 Plan comptable des établissements de crédits (PCEC)
VII

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 01 : ACTIF DU BILAN DE LA BMOI (EN MILLIARDS D’ARIARY)


ANNEXE 02 : PASSIF ET CAPITAUX PROPRES DE LA BMOI (EN MILLIARDS D’ARIARY)
ANNEXE 03 : ORGANIGRAMME DE LA BMOI
ANNEXE 04 : GUIDE D’ENTRETIEN
ANNEXE 05 : REPARTITION DES AGENCES BMOI A MADAGASCAR
ANNEXE 06 : PRESENTATION DES NOUVEAUX PRODUITS DE LA BMOI
ANNEXE 07 : ISO 9001
VIII

ANNEXE 01 : ACTIF DU BILAN DE LA BMOI (EN MILLIARDS


D’ARIARY)

31/12/13 31/12/12
ACTIFS
Montant Structure Montant Structure

Trésorerie et soldes avec Banque Centrale 213,9 22% 239,7 24,90%

Bons du trésor et titres assimilés 155,6 15,90% 140,5 14,50%

Avoirs- établissements de crédit 170,6 17,50% 285 29,50%

Avoirs- autres institutions financières 0,2 0 0 0

Portefeuille de transaction 0 0 0 0

Portefeuille de produits dérivés 0 0 0 0

Prêts et avances à la clientèle 349 35,80% 258,2 26,70%

Titres d’investissement 0,1 0 0,1 0

Immobilisations incorporelles 2,6 0,30% 2 0,20%

Immobilisations corporelles 11,4 1,20% 8,3 0,90%

Impôts différés- actif 0 0 0 0

Autres actifs 72,4 7,40% 33,2 3,40%

TOTAL ACTIF 975,8 100% 967 100%


IX

ANNEXE 02 : PASSIF ET CAPITAUX PROPRES DE LA BMOI


(EN MILLIARDS D’ARIARY)
31/12/13 31/12/12
Passifs et Capitaux propres
Montant Structure Montant Structure

PASSIFS

Dettes- établissements de crédit 1,3 0,5 0,10%

Dettes- autres institutions financières 0 0 0 0

Portefeuille de produits dérivés 0 0 0 0

Dépôts de la clientèle 814,8 84% 850,1 87,90%

Subvention d'équipement 0 0 0 0

Autres subventions d'investissements 0 0 0 0

Emprunts et titres subordonnés 0 0 0 0

Provisions pour charges 1,8 0,20% 1,7 0,20%

Impôts différés- passifs 0 0 0 0

Fonds de garantie 0 0 0 0

Autres passifs 73,2 7,50% 45,5 4,70%

Sous total des passifs 891,1 91,3% 897,8 92,80%

CAPITAUX PROPRES

capital 6 0,60% 6 0,60%

Réserves 39,8 4% 37 4%

Résultat Net 33,8 3,50% 18,6 1,90%

Report à nouveau 5,1 0,50% 7,6 0,80%

Sous total des capitaux propres 84,7 8,70% 69,2 7,20%

TOTAL PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES 975.8 100% 967 100%


x

ANNEXE 03 : ORGANIGRAMME DE LA BMOI


xi

ANNEXE 04 : GUIDE D’ENTRETIEN


Nous avons effectué ce présent questionnaire dans le cadre de l’élaboration de notre mémoire
de Maitrise en Gestion qui a pour thème « GESTION DE RISQUE DE CREDIT ET
ANALYSE FINANCIERE D’UNE INSTITUTION BANCAIRE »

NOM DE LA SOCIÉTÉ :

NOM DU RÉPONDANT(E) :

POSTE OCCUPE :

1) Quel est l’objectif principal de votre banque ?


2) Quels sont les types de clients qui font recours à un financement dans votre
établissement ?
3) Quels sont les différents types de financements disponibles dans votre banque ?
Qu’est-ce qui les différencie les uns des autres ?
4) Dans une opération de demande de crédit, quels sont les dossiers devraient être fournis
par l’entreprise ?
5) L’image du client a-t-elle influence sur le niveau de risque du financement ?
6) Quel service est chargé de l’étude qualitative et stratégique des clients à financer ?
7) Quels sont les différentes étapes que ces dossiers devront passer avant l’octroi
proprement dite ?
8) Quelle analyse faite vous sur ces données pour pouvoir octroyer un crédit ? Quels sont
les outils d’analyse ?
9) L’analyse des données financière se fait manuellement ou informatisée ?
10) Dans votre gestion de risque, comment procéder vous ?
11) Quels sont les états financiers que vous élaborer à chaque fin d’exercice ?
xii

ANNEXE 05 : REPARTITION DES AGENCES BMOI A


MADAGASCAR
xiii

ANNEXE 06 : PRESENTATION DES NOUVEAUX PRODUITS DE


LA BMOI
xiv

ANNEXE 07 : ISO 9001


xv

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS ................................................................................................................................ i
SOMMAIRE ........................................................................................................................................... ii
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................... iii
LISTE DES SCHEMAS......................................................................................................................... iv
LISTE DES ABRÉVIATIONS ............................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 1
Partie I: MATERIELS ET METHODES ................................................................................................ 6
Chapitre I : MATERIELS ........................................................................................................................ 7
Section 1 : Zone d’étude.................................................................................................................. 7
1. Présentation de l’entreprise................................................................................................ 7
1.1 Historique de la BMOI ................................................................................................. 7

1.2 Historique du groupe BPCE ......................................................................................... 7

1.3 Fiche signalétique de la BMOI ..................................................................................... 8

1.4 Actionnariat de la BMOI : ............................................................................................ 8

1.5 Organigramme............................................................................................................. 9

2. Activité et Type de crédit offert par le BMOI ...................................................................... 9


2.1 Activités ..................................................................................................................... 10

2.2 Type de crédit offert par la BMOI.............................................................................. 10

Section 2 : Cadre théorique ........................................................................................................... 12


1. Le couple rentabilité risque ............................................................................................... 12
1.1 Notion de rentabilité bancaire .................................................................................. 12

1.2 Notion de risque bancaire ......................................................................................... 13

2. Notion de performance ..................................................................................................... 14


2.1 Les composants de la performance........................................................................... 14

2.2 Les indicateurs de performance ................................................................................ 14

Chapitre II : METHODES..................................................................................................................... 16
Section 1 : Objectif et Limite de l’étude ........................................................................................ 16
1. Objectif de l’étude ............................................................................................................. 16
2. Limite de l’étude................................................................................................................ 16
Section 2 : Le plan de travail.......................................................................................................... 16
1. Méthode de collecte des données .................................................................................... 17
1.1 L’entretien semi directif avec le guide d’entretien : ................................................. 17

1.2 L’observation ............................................................................................................. 18

1.3 Recherche documentaire .......................................................................................... 18


xvi

2. L’analyse et traitement des données ................................................................................ 18


2.1 Traitement des données ........................................................................................... 18

2.2 Outils d’analyse des résultats .................................................................................... 18


PARTIE II: RESULTATS..................................................................................................................... 21
Chapitre I : Résultat sur la gestion de risque de crédit ..................................................................... 22
Section 1 : Les dispositifs prudentiels imposés par la loi .............................................................. 22
1. Sur la couverture des risques ............................................................................................ 22
2. Sur le partage de Risque. ................................................................................................... 22
Section 2 : Les dispositifs prudentiels propres à la BMOI Madagascar ......................................... 23
1. Condition exigée par la BMOI pour un accord de crédit ................................................... 23
1.1 Cas des crédits aux particuliers ................................................................................. 23

1.2 Cas des crédits aux entreprises ................................................................................. 24

2. Les documents requis ........................................................................................................ 26


3. Les procédures d’analyse de la demande de crédit .......................................................... 26
3.1 Au niveau du Service Risques Crédits ........................................................................ 27

3.2 Au niveau du service Contrôle................................................................................... 27

3.3 Au niveau du Département Risques Crédits.............................................................. 27

3.4 Au niveau de la Direction des Risques....................................................................... 27

Section 3 : Indicateur du risque..................................................................................................... 27


Chapitre II : Analyse financière de la BMOI ....................................................................................... 30
Section 1 : Représentation du bilan regroupé en valeur de la BMOI ............................................ 30
Section 2 : La méthode des Ratios ................................................................................................ 31
1. Ratios de structure ............................................................................................................ 31
2. Ratios d’exploitation.......................................................................................................... 31
3. Ratios de gestion ............................................................................................................... 32
Partie III: DISCUSSION ET RECOMMANDATION ......................................................................... 33
Chapitre I: Discussion ........................................................................................................................ 34
Section 1: Discussion relative à la gestion de risque ..................................................................... 34
1. Dispositifs prudentiels imposés par la loi .......................................................................... 34
2. Dispositifs prudentiels propre à la BMOI .......................................................................... 35
2.1 Les conditions de sécurité ......................................................................................... 35

2.2 Les documents requis ................................................................................................ 36

2.3 Les procédures d’analyse et de traitement de la demande ...................................... 36

3. L’indicateur financier du risque ......................................................................................... 37


Section 2: discussion relative à l’analyse financière ..................................................................... 37
xvii

1. Au niveau du bilan regroupé ............................................................................................. 38


1.1 Opération sur la trésorerie ........................................................................................ 38

1.2 Opération avec la clientèle ........................................................................................ 38

1.3 Le solde des capitaux permanents sur les valeurs immobilisés ................................ 38

2. Au niveau des soldes intermédiaires de Gestion ............................................................. 38


2.1 PNB ............................................................................................................................ 38

2.2 Résultat Brut d’Exploitation ...................................................................................... 38

2.3 Résultat de l’exercice ................................................................................................ 39

3. Au niveau des méthodes des ratios .................................................................................. 39


3.1 Ratios de structure .................................................................................................... 39

3.2 Ratios d’exploitation.................................................................................................. 40

3.3 Ratios de gestion ....................................................................................................... 41

Section 3: Vérification des hypothèses ......................................................................................... 41


1. Vérification de la première hypothèse .............................................................................. 41
2. Vérification de la seconde hypothèse ............................................................................... 42
Chapitre II: Diagnostic et recommandation ...................................................................................... 43
Section 1: Analyse PESTEL ............................................................................................................. 43
Section 2: Analyse SWOT............................................................................................................... 44
1. Forces et faiblesses............................................................................................................ 44
1.1 Forces ........................................................................................................................ 44

1.2 Faiblesses................................................................................................................... 45

2. Opportunités et menaces .................................................................................................. 45


2.1 Opportunités ............................................................................................................. 46

2.2 Menaces .................................................................................................................... 46

Section 3: Recommandation ......................................................................................................... 47


1. Solution concernant le manque de communication et de distribution ............................ 47
2. Solution concernant les conditions trop exigeantes ......................................................... 47
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 49
REFERENCES ...................................................................................................................................... VI
Bibliographie ......................................................................................................................................... VI
Webographie ......................................................................................................................................... VI
Cours et autres documents..................................................................................................................... VI
TABLE DES MATIERES..................................................................................................................... xv

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