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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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Présenté par :
RALAIMBOA Andriamahandrisoa Tojomalala
Présenté par :
RALAIMBOA Andriamahandrisoa Tojomalala
D’une part à :
- Monsieur ANDRIATIMAHAVANDY Abel, Président de l’Université
d’Antananarivo
- Monsieur RANOVONA Andriamaro, Professeur, Doyen de la faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’université d’Antanarivo.
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène, Professeur, chef de département
Gestion et maître de conférences, qui m’a guidé et conseillé à la conception de ce
projet en tant qu’encadreur pédagogique.
- Madame Saholiarimanana ANDRIANALY, Professeur, Directeur du centre
d’étude et recherche en Gestion.
- Tous les enseignants et professeurs de la faculté qui m’ont transmis les
connaissances théoriques.
Et d’autre part à :
- Monsieur RANAIVOARISOA Lucien Président Directeur Générale de la société
GEONUMERIS S.A qui m’a accueilli avec sympathie à son entreprise durant mon
stage. Malgré ses lourdes tâches, ses précieuses aides et collaborations m’ont été très
utiles au montage de ce mémoire en tant qu’encadreur professionnel.
- Tous les responsables de la documentation de l’INSTAT, du Ministère de
l’agriculture et le gérant de la société SUPERSOJA qui m’ont donné les
informations nécessaires à la conception du projet.
- Mes parents et mes deux sœurs qui m’ont soutenu moralement et financièrement.
Ainsi qu’à mes amies qui ont contribué de près ou de loin à la conception de ce
mémoire.
Qu’ils trouvent, tous, à travers ce texte, l’expression de ma reconnaissance et de
mon indéfectible dévouement.
RESUME
REMERCIEMENTS
RESUME
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Première partie : GENERALITE SUR LE PROJET
Chapitre 1 : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : Description du projet
Genèse et problématiques
Implantation géographique
Section 2 : Caractéristiques du projet
But et objectifs
Intérêts du projet
Risques du projet
Chapitre 2 : ANALYSE SECTORIELLE DU PROJET
Section 1 : Analyse sectorielle
Analyse interne de la situation de la société
Capacité de négociation de fournisseurs
Analyse concurrentielle
Influence des produits de substitution
Les barrières à l’entrée et à la sortie
Section 2 : Analyse de l’environnement sociopolitique
Intensité de l’environnement
Section 3 : Etude de marché
Analyse de la demande
Analyse de l’offre
Chapitre 3 : LES ASPECTS MARKETING DU PROJET :
Section 1 : Ciblage et positionnement
Le ciblage de la clientèle
Le positionnement de l’entreprise
Section 2 : La stratégie commerciale
Stratégie de différentiation et de diversification
Stratégie PULL et PUSH
Section 3 : Le Marketing Mix
Politique de produit
Politique de prix
Politique de distribution
Politique de communication
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE :
QUESTIONNAIRES
ARBRE DE PROBLEMES
ARBRE DES OBJECTIFS
CADRE LOGIQUE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
Avec une superficie de 587.000 km2, Madagascar dispose d’un énorme potentiel en
matière de ressources naturelles et géographiques. En tant qu’un pays à vocation agricole,
il pourra offrir beaucoup de produit biologique sur le marché.
Plongé dans la situation de crise actuelle, la plupart de ses filières agricoles ont
réalisé de bonne performance et sont souvent confrontées à des problèmes de
commercialisation. Il y a quelques années, beaucoup de changement structurel du secteur
est apparu avec, la politique de développement rural, la dynamique organisationnelle
remarquable mais aussi l’intégration des techniques et technologies modernes.
Néanmoins, les problèmes sociaux existent encore. Aujourd’hui, le niveau de vie des
Malgaches ne cesse de régresser ; le taux de malnutrition de plus de 60%1 montre la gravité
du fléau sur le plan économique. La faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs et
l’inflation accentue la pauvreté particulièrement nutritionnelle. En outre, le niveau de
productivité agricole locale reste encore insuffisant face à la demande.
D’une autre manière, notre régime alimentaire reposant surtout sur la consommation
de matières féculentes et céréales n’assurent peu l’autosuffisance nécessaire.
Pour remédier à ces problèmes en matière de nutrition, des efforts doivent être
déployés pour promouvoir la croissance économique et le développement social. De
nombreux projets comme le Séecaline, le PAM ont été mis en place ; la politique de
diversification nutritionnelle s’impose pour améliorer l’alimentation quotidienne.
1
Journal MIDI MADAGASCAR 24/08/10 –rubriques économie
1
C’est dans cette logique que nous avons choisi ce projet agro- alimentaire
intitulé : « PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE TRANSFORMATION DE SOJA
à ANTSIRABE ». Il s’agit de fabriquer des produits de consommation à partir des graines
de soja.
2
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES SUR LE PROJET
A l’heure actuelle, l’instabilité et la difficulté au niveau de la quête de travail reste
un problème majeur pour la population active surtout les jeunes. En effet, d’autres idées sont
en vogue pour orienter et redynamiser l’esprit professionnel ainsi que l’activité quotidienne.
Sur cette optique, la vulgarisation de la culture entrepreneuriale est un atout très important
pour palier à ce fléau.
2
Dictionnaire La Rousse, édition 2003
3
Nous avons porté notre choix sur ce lieu pour des raisons économiques et
géographiques. En effet, c’est une zone agricole et industrielle, elle est très riche en culture
de soja. Cela facilite ainsi notre approvisionnent en matières premières et réduire les
coûts liés à l’achat.
3
Cours d’étude et conception de projet, 4ème année 2007
4
1.2.3 Risques du projet
Pour savoir réellement l’évaluation des facteurs de réussite ou d’échec de notre projet,
nous allons énumérer les avantages ainsi que les risques qui pourront perturber sa
réalisation future :
Tableau n°1 : Avantages et risques du projet
AVANTAGES RISQUES
5
Chapitre 2 : ANALYSE SECTORIELLE DU PROJET
Forces
- les facteurs clés de succès : ce sont principalement les éléments caractéristiques et
idéologiques sur lesquels se fondent en priorité notre compétence pour être
performant et maîtriser la concurrence au sein du secteur :
4
Cours organisation 3ème année 2008
6
L’action ; l’écoute du client ; l’innovation et création ; le Key value ; le savoir –faire ; la
motivation du personnel ; la simplification de la structure ; la rigueur et souplesse à toute
éventuelle situation.
- l’investissement en équipement immobilier et BFR.
- la productivité d’échelle
- le niveau du circuit de distribution et de vente.
Faiblesses
- dimension de taille moyenne de la société (PME)
- structure simplifiée
- imprécision de la clientèle.
7
Durée de crédit fournisseurs
Le prix des matières premières varient en fonction de la nature saisonnière ; en effet,
la plupart des approvisionnements se feront à la saison d’hiver car le prix baisse de 40%.
La durée moyenne de crédit fournisseur sera de : 15 jours d’achat car la moitié de
l’achat mensuel sera payé au comptant et l’autre moitié le mois suivant (50 % x0+50% x30
jours).
Concernant l’acquisition des emballages, l’entreprise aura comme partenaire des
sociétés agrées et spécialisées dans le domaine en terme de qualité, quantité et prix, ils
peuvent assurer la demande. (Exemple SOSIMABI).
La concurrence étrangère :
Elles sont des fournisseurs importateurs des produits soja venu principalement de
l’Asie (japon ; chine ; inde) occupant les 60% de marché local5.
5
Enquête sur (5) supermarché ; (50) épiceries ; (5) marchands ambulants.
8
Tableau n°3 : Tableau montrant le pourcentage de répartition de marché actuel en soja
TYPE DE PRODUCTEURS DE SOJA POURCENTAGE %
Unité locale artisanale 25
Unité locale semi industrielle 15
Importateur étranger 60
TOTAL 100
Source : Enquête
On déduit que le marché de soja est encore occupé par les produits d’importation y
compris le lait de soja. 40 % seulement sont couverts par les opérateurs locaux.
9
Graphique 1 : Pourcentage de préférence
p de consommateurs
100
90
80
70 LAIT
60
50 SOJA
40 CACAO
30
20 TOTAL
10
0
PORCENTAGE%
On constate par ailleurs, que le lait est plus préférable par les consommateurs mais sa
capacité de production régresse due aux problèmes d’élevages et insécurité
insécurité 5; d’où l’idée de
développer une autre alternative comme le lait de soja.
10
Ainsi, la crise financière qui subit notre économie actuellement influencera
énormément la stratégie et politique générale de l’entreprise. La mise en place d’une mode
de travail efficace comme la rationalité et la marginalisation de débouché sera nécessaire.
Analyse qualitative
Pour mieux correspondre l’offre aux attentes du client, l’étude des besoins et
comportements des consommateurs restent primordiaux.
Suivant nos enquêtes, les clients veulent des produits de bonne qualité en termes de
goût et d’apparence. Ils se penchent à des produits normalisés c’est à dire conditionnés,
délicieux et facile à consommer.
6
Journal MIDI MADAGASCAR 22/09/10
7
Cours marketing 1ère Année
11
Selon nos investigations ; les ménages malgaches consomment peu de soja mais les
besoins alimentaires de ce produit progressent de plus en plus actuellement compte tenu de
sa valeur nutritive et pharmaceutique en calcium, protéine et lécithine.
Le soja revêt aussi des atouts pharmaceutiques, il est vivement conseillé aux femmes
enceintes et allaitantes ; aux enfants pour leur développement et intelligence; pour les
sportifs.
Bref, ce produit est recommandé à toutes les catégories sociales. La demande ainsi
que les besoins en matière de soja sont encore abondantes.
12
Analyse quantitative
En termes de quantité,
tité, on déduit que l’utilisation des produits à base de soja (y
compris le lait) s’accroît grâce notamment à l’influence de ses valeurs nutritives procurées.
procurées
Selon les données émanant de l’INSTAT :
Tableau n° 5 : Quantité de consommation
consomm de soja en tonnes allant de l’année 2000 à 2009
ANNEE 2000 2003 2005 2007 2009
QUANTITE (tonnes) 7700 14600 16340 17900 17400
Source : INSTAT
On constate
ate une nette progression de deux fois plus en (10) ans ; autrement dit, la
consommation de soja augmente énormément chaque année dans notre pays.
Graphique n° 2 : Quantité consommé de
d soja
20000
15000
10000 QUANTITE
5000
8
Source : Office nationale de nutrition
13
Etude estimative de l’offre de l’entreprise
Quantité
Nous avons choisi les critères commerciaux et démographiques comme référence de
notre analyse afin de simplifier notre prévision compte tenu de la concurrence et du besoin
des consommateurs.
Hypothèse 1 : D’après les études menés auprès des points de vente en ville (30 points) ;
un point de vente commercialise actuellement 8 unités par jour en moyenne.
Soit 2OO unités / mois (jours ouvrables de vente : 25 jours /mois*8 unités)
Avec l’unité correspond à une boîte de 200 g ou 300g en lait et cacao soja.
Hypothèse 2 : Soulignons que nos principaux réseaux de distribution seront les villes
d’Antananarivo, Antsirabe et Fianarantsoa.
Nous admettons alors d’une ville compte environ 10000 habitants ou 10000 personnes.
En faisant des calculs statistiques, ces régions occupent le quart de la population soit18
millions / 4= 4.500.000 personnes
Le point de vente total ou le marché sera donc de 4,5milions/10000 = 450 points de
ventes.
Hypothèse 3 : Suivant la disponibilité de l’entreprise, elle tentera de couvrir au départ
20% du marché soit 90 points de vente.
Hypothèse 4 : Afin d’assurer la liquidité des produits ainsi que la rentabilité financière et
compte tenu de l’absorption du marché, nous avons pensé de vendre 5 unités /jours à
chaque point de vente ; soit 110 unités /mois/point de vente (5*22 jours ouvrables).
Hypothèse 5 : Par conséquent, la quantité prévisionnelle initiale à vendre par l’entreprise
sera de : 90 x 110 = 9900 unités / mois soit 118800 unités de 200 g par an.
En résumé, notre unité tentera de produire pour le marché plus de 25 tonnes de lait et cacao
soja.
Qualité
Relative à la demande, les produits disposés aux consommateurs seront normalisés,
conditionnés en sachets, sucrés et parfumés.
L’analyse du prix de soja
Le prix des graines de soja au producteur est actuellement : de……6OO……à
1400………AR le kilo.
Par contre, le prix des produits finis de soja varie selon les catégories ainsi que leur
conditionnement : son contenu (quantité), sa marque, son emballage, sa marge bénéficière.
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Le tableau suivant montre les prix de soja de quelques types de produit sur le
marché actuel :
Tableau n° 6 : Variation des prix de soja (2009)
PRODUIT SOJA Huile de soja Lait et yaourt de soja Soja en poudre
IMPORT RIRA SUPERSOJA
PRIX 3600AR/ L 300 AR 1000AR/ 200 g
Source : Enquête
On déduit du tableau que le montant des produits et matières premières sont plus au
moins abordable face à l’inflation existante. Ainsi, notre politique de prix tiendra compte de
l’analyse ci- dessus.
15
CHAPITRE 3 : LES ASPECTS MARKETING DU PROJET
Par définition, 9le Marketing est un outil de gestion permettant d’écouler les produits
ou services suivant différentes techniques et stratégies adéquates. La réalisation du projet
exige un plan marketing concret à savoir le ciblage et positionnement ; la stratégie et
politique commerciale.
3.1.2 Positionnement
En ce sens, les attitudes des clients et la notoriété du produit jouent un rôle majeur pour
la vente. Néanmoins, le pouvoir d’achat des consommateurs reste le frein essentiel à la
consommation. Mis à part la qualité, le prix constitue le premier point clé de la position de
l’entreprise. En effet, c’est à partir du positionnement de chaque conçurent qu’on va
concevoir notre produit surtout en terme de prix en tenant compte des coûts.
9
Cours marketing 2ème année 2007
16
- Au niveau du conditionnement (emballage fiable et élégant : design)
- Au niveau de la publicité (image de marque)
Cela nécessite des exigences sur le plan conceptuel du produit ainsi qu’au niveau de la
commercialisation.
10
Cours de marketing 3ème année 2008
17
3.3.1 La politique du produit
La politique du produit a pour but de concevoir des produits adaptés aux besoins
réels du consommateur en quantité et qualité raisonnable en fonction des études
commerciales.
En ce sens, elle se divise en deux parties :
La qualité
La qualité du produit fabriqué par l’entreprise sera normalisée tant au niveau du goût
que sur le conditionnement. Les produits seront raffinés, testés au laboratoire, parfumés et
sucrés,
En plus, la société développe le style design afin d’attirer les clients et rivaliser les
concurrents.
La quantité
Sur ce point, l’entreprise projette de produire des outputs à quantités d’échelle
suivant l’étude estimative de la demande et l’organisation de production de l’entreprise.
D’après les études antérieures, on a conclu que, suivant l’étude de marché et
l’analyse des besoins, la quantité prévisionnelle initiale produite par l’entreprise sera de :
90* 110 = 9900 unités / mois soit 118800 unités par an.
Nos produits seront commercialisés par sachets polyéthylènes de 200g afin de
satisfaire les clients et rationaliser les coûts.
Par ailleurs, l’entreprise envisage d’augmenter annuellement de10 % les quantités
produites afin d’améliorer le niveau de rentabilité en considération de l’absorption du
marché.
18
Marge de distribution :
Afin de protéger les consommateurs et de préserver le marché, on a plafonné à 15% au
maximum la marge bénéficiaire de chaque distributeur ou de point de vente.
Localisation de distributeurs
En recherchant le plus grand nombre de vente possible, le lait et cacao soja seront
distribués pour la plupart aux détaillants constituant les principaux points de vente (épicerie,
supermarché …) mais aussi chez le grossiste.
En termes de réseau de distribution, le marché se trouve à Antananarivo y compris les
périphériques (70 points), à Antsirabe (10) et à Fianarantsoa (10).
La vente se fera sur commande et sur le tas.
Fréquence de distribution
La livraison des marchandises se fera une fois par semaine et suivant la commande. Elle
sera assurée initialement par des voitures de location puis dans la troisième année, elle sera
transportée par le véhicule de l’entreprise.
3.3.4 La communication
En marketing MIX, la publicité et la promotion restent les principaux modes de
communication de l’entreprise vis à vis des clients. Elles jouent un rôle clé dans la
commercialisation du produit. La publicité permet d’exposer en public d’une manière
stratégique les produits afin d’inciter à consommer.
Sur ce point le procès dure de publicité envisagé par l’entreprise porte sur (2)
volets :
La publicité de lancement
La publicité au niveau des spots (TV ; radio) et panneau publicitaire
Elle sera intensive afin de créer une image et positionnement de l’entreprise mais aussi faire
naître les désirs des consommateurs.
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La publicité d’entretien : entretenir la position de l’entreprise par :
- les Brochures et maquettes
- la négociation commerciale auprès des diverses entités.
- le partenariat au niveau de la vente ex : ministère santé ; ONG …
La promotion de vente
Une fois l’image de l’entreprise instauré sur le marché ; on doit rechercher toutes les
actions possibles à court qui peuvent augmenter les ventes. Il s’agit de la promotion.
Elle est destinée à stimuler la demande suivant d’une part les circuits de distribution
suivant d’autre part l’approche client.
20
CONCLUSION
En somme, cette première partie met en évidence dans un premier temps, les
objectifs, les intérêts et avantages du projet compte tenu des problèmes nutritionnels
existants. Dans un deuxième temps, l’analyse sectorielle de M.PORTER et l’étude de
marché décrivent la situation réelle, l’opportunité présente ainsi que la possibilité de la
commercialisation du lait de soja autrement dit la réalisation du projet. Par ailleurs, la
politique et les stratégies marketing ont montré sa faisabilité future .
Ainsi, il est temps d’entrer dans la deuxième partie constituer par la conduite du
projet.
21
DEUXIEME PARTIE :
LA CONDUITE DU PROJET
L’exécution de notre projet se réalise par la mise en œuvre des opérations de
transformations systématiques des matières premières ou graines de soja en produit fini.
En ce sens, cette partie étudiera d’un coté, la description du soja ainsi que le
processus de fabrication ; de l’autre coté, à la fois la structure organisationnelle de la société
mais aussi le plan de production. D’une manière générale, elle décrit la base de l’existence
du projet relative à sa faisabilité.
1.1.1 Historique
Famille : papillonnacée ou hyspida Genre : glucine
Le soja a été introduit à Madagascar en 1939 suivant des essais de culture mais ce
n’est qu’à partir de 1967 qu’il fait objet d’une politique de développement agricole.
C’est une plante originaire de l’Asie orientale notamment en Chine et Japon et
destinée à l’alimentation humaine et animale grâce à ses valeurs calorifiques et énergétiques
Au niveau de la culture, la plante se développe dans les zones tempérées à
température et pluviosité moyenne comme la région d’Antsirabe.
11
JACCARD.M, le soja : produit et procédés; 1986
22
Tableau n°7: Fiche signalétique du produit soja
SOJA
APPORTS ENERGETIQUES: 100 g
Vitamines A, C, B1, B2, B6, D, E, K
Acide nicotine
Carotène (glucide) 27 g
Calcium 2570 mg
Lécithine
Matières grasses 18 g
Protéine végétale 37 g
Sels minéraux (fer, mg, potassium) 1 1478 mg
CALORIES : 422 Calories
Source : MIN AGRI
1.1.3 Bienfaits
12
La consommation de soja procure beaucoup d’apport calorifique et énergétique
nécessaire pour la survie de l’homme. C’est une nourriture végétarienne qui peut remplacer
plusieurs types d’aliment comme la viande, le lait, les légumes…
Grâce à ses atouts en calcium, le soja est aussi un produit pharmaceutique
recommandé aux cancéreux ; gouttes ; les femmes enceintes et surtout les écoliers .Pour ces
derniers, il pourra donner plus d’intelligence.
12
LORDEZ. M, le soja dans notre assiette ; 1988
23
Schéma n°1 : Etapes de fabrication de lait de soja
RECEPTION DES
GRAINES
PESAGE
TRIAGE
VANNAGE
CORBEILLE STOCKAGE
LAVAGE
SECHAGE
CUISSON
BROYAGE
CONTROLE QUALITE
CONDITIONNEMENT
VENTE
Source : Auteur
24
2.2.2 Processus de production
L’opération de fabrication se déroule ainsi ; d’abord, il y a :
Le traitement préliminaire :
Consistant à :
La réception des graines de soja
Dès leur réception en atelier, les graines de soja sont pesées à l’aide d’une balance
bascule pour contrôle de poids. Ensuite elles peuvent soit directement entré dans la
préparation ultérieur de fabrication ; soit stocké dan la salle de stockage.
Le triage
Après être passé au contrôle de poids, les graines sont soigneusement trier afin
d’enlever les corps étrangers mais aussi sélectionner les graines.
Cette opération se fait manuellement et s’effectue sur une table mécanique munie de paniers.
Le vannage
Il permet d’éliminer les restes de débris et les enveloppes des graines avant le lavage.
Le lavage
Le lavage a pour fin d’enlever et éliminer les impuretés éventuelles des graines de soja.
Dans notre cas, on a utilisé la méthode trempage dans l’eau puis le filtrage. Cette opération se
réalise dans des bassines ou bacs munis de passoires et effectuer par les ouvriers. L’eau doit
être propre, potable et fraîche pour assurer la propreté des graines.
L’égouttage
Les graines lavées sont mises en panier à passoire afin de permettre l’écoulement
rapide des gouttes d’eau restant. Ce processus est très important avant le traitement pour
éviter la perte de temps sur la production.
Le séchage du produit
Après être laver, on passe ensuite à cette opération de séchage pour éviter toute
moisissure lié à l’humidité des graines.
2.2.3 La fabrication
Pour la fabrication du lait et cacao en poudre de soja, il faut utiliser les grosses
graines. Les opérations de production se présentent ainsi :
25
La cuisson
Après avoir suivi le traitement préliminaire, les graines séchées seront cuites dans un
four.
La cuisson de soja peut se concevoir au stade artisanal ou industriel. Mais quelque
soit la méthode adoptée, l’opération de cuisson reste très important au niveau de la
production.
Elle se fait dans un grand four qui peut contenir 50 kg de graines à feu doux pour
surveiller tout risque de brunissements.
Temps de cuisson
La durée de cuisson est d’environ 30mn .Le temps ne doit pas être ni trop long ni trop court
car :
- s’il est trop long ; cela entraîne :
• Le brunissement des graines
• La perte d’énergie et de coûts
• La perte des calories et énergies contenues dans les graines
- si le temps de cuisson est trop court :
• Les graines de soja restent dures et difficile à décortiquer
• Il y a risque de fermentation et développement de moisissure car le teneur en
eau du soja est très élevé.
Le broyage
Cet opération consiste à décortiquer les graines cuits et non cuit afin d’avoir les
poudres de lait et cacao soja voulues. Il élimine aussi les pellicules. Pour cela, l’entreprise va
utiliser une grille en acier inoxydable et employer une machine appropriée.
Contrôle qualité
La rentabilité et la performance concurrentielle de l’entreprise dépendent de la qualité
du produit fini. C’est la raison pour laquelle le promoteur a décidé de mesurer et de
standardiser la qualité du soja produit conformément à la norme de sécurité alimentaire.
En ce sens, les produits finis sont soumis à des contrôles et tests permanents confiés à
des laboratoires agrées avant le conditionnement et le packaging.
L’intervention en terme de contrôle qualité comprend :
26
- l’analyse physico- chimique du lait et cacao soja, notamment sa teneur en eau ; apport
calorifique et énergétique (Laboratoire de chimie et de recherche sur fraude
alimentaire).
- l’analyse micro- biologique (par l’institut pasteur)
Ces analyses garantissent la qualité du soja produit c’est-à-dire que le produit ne présente
aucun risque pour la santé humaine.
L’entreprise effectuera donc des sous-traitances en matière de contrôle qualité.
Le tableau suivant nous montre l’analyse comparative entre le lait de soja et le lait de vache
après étude en laboratoire :
Tableau n°8: Analyse comparatif du lait de soja et lait de vache
LAIT DE SOJA LAIT DE VACHE
Calcium 3% 2%
Protéines 5. 7 % 5.7%
Lipide : 2. % 4%
Matière carbonée : 1.4% 5.2%
Cendre : 0.8% 0.7%
Eau : 88.5% 86.6%
Vitamines A ; B.C.E. K A.B.C. E.K
Apport calorifique : 422 425
Source : Office National de la Nutrition
28
Le niveau de salubrité et de propreté du magasin est absolument exigé tant au niveau
de l’aménagement (humidité, perméabilité, protection contre les rongeurs, bactéries) que sur
les outils de stock (sacs,…)
En aval, en termes de produits finis, l’entreprise envisage de suivre efficacement le
programme de vente sur commande.
Hygiène et propreté :
La mode de production est obligatoirement soumise à un maximum de propreté afin
de protéger contre les microbes et bactéries qui nuisent à la qualité
Les locaux et appareillages seront désinfectés par lavement et nettoyage par jet d’eau qui se
fait immédiatement après le travail.
Les personnels : ils constituent le premier agent de contamination ; par conséquent ils
doivent passer des contrôles sanitaires ; porter des tenues appropriés comme la blouse, les
gants, les calots
29
1.3.2 Programme de production sur (5) ans
Planning de production
Dans cette optique, le programme de production s’échelonne sur (5) ans. Durant les
études antérieurs, on a pu dégager que le total des ventes réalisables pendant une année est
de 118800 unités soit 23760 kg (118800* 200g) de soja.
Et qu’on a envisagé une hausse de (10) % annuellement du volume de production.
Ce taux permet de calculer les productions prévisibles sur (5) ans :
PRODUCTION
TOTALE (lait 118 800 130 680 142 560 154440 166320
de soja) en
unités
Source : Auteur
La production varie de 23,76 à 33,264 tonnes durant l’horizon de cinq ans d’exploitation
30
Chapitre 2 : ASPECTS ORGANISATIONNELS DE L’ENTREPRISE
31
Le mode de déclenchement de la fabrication est démontré parle schéma ci- dessous :
Schéma n° 2 : mode de travail annuel
PREVISION DE LA DEMANDE
PROGRAMMATION DE LA
PRODUCTION
APPROVISIONNEMENT
FABRICATION
STOCKS
EXPEDITION
Source : Auteur
32
2.1.2 Organisation hebdomadaire
Le personnel de la société travaille 5jours par semaine c’est à dire du lundi au
vendredi à raison de 8 heures par jours. A La dernière journée quelques ouvriers effectuent
la livraison des produits au marché d’Antananarivo, Fianarantsoa et Antsirabe avec le
responsable commercial.
Consommation
Année Annuelle Mensuelle journalière
(annuelle/11mois) (mensuel/22 jours)
1 23 760 2160 98
2 26136 2373 108
3 28 512 2592 117
4 30 888 2808 128
5 33 264 3024 140
Source: Auteur
A la première année d’activité, l’unité traitée en moyenne sera de 98 kg par jour. Les
durées de chaque opération connaissent une variation minime de10à 15 mn.
Le chronogramme suivant présente le temps nécessaire ainsi que le nombre d’ouvrier
affecté à chaque tâche de la transformation.
33
Chronogramme
Tableau n° 12 : Temps et personnel requis pour le travail journalier
Opération Temps Nombre de Observation
nécessaire personnel
requis
1. PRE-TRAITEMENT 2h 30 3 Le triage domine cette opération; en fait,
une personne dépense 2h pour traité 35kg
de graines, le temps de manutention; de
pesage et lavage est d’environ 30 mN.
2. PREPARATION 2h 4 La préparation des graines englobe
l’égouttage, le séchage. Une personne met
1h30 pou réaliser ces tâches; le vannage
prendra au moins 30 mN.
3. CUISSON 30 mn 2 Deux personnes surveillent tout risque de
brunissement.
4. BROYAGE, 2h 2 Le broyage, séchage ainsi que pesage
SECHAGE, PESAGE prennent au max 2h. l’assistance à la
machine requiert 2 ouvriers.
5. CONDITIONNEMENT 1h 3 La performance d’un ouvrier pou remplir
une unité est de 20 secondes.Il faudra 3
ouvrier pour accomplir moins de 500
unité/jours
TOTAL 8h 14 Au total, on aura besoin de 14 personnes si
on pratique la spécialisation des tâches.
Source : Auteur
Organisation du travail
Pour économiser la main- d’œuvre, l’entreprise ne pratique pas la politique de
spécialisation des tâches. Elle opte vers une autre alternative de gestion appelée : politique
d’intégration.
Elle consiste à diminuer rationnellement les personnels afin de mieux les organiser en
tenant compte de la cadence de production et disponibilité financière.
- Ainsi, l’unité de production n’aura besoin que 7 ouvriers pour épauler le responsable
de la production.
34
L’ensemble des ouvriers se charge de la préparation et pré -traitements des graines de
soja.
Une partie des personnels non affectés à la cuisson s’occupe de la mise en boite
Un quart d’heure avant la sortie de l’atelier le nettoyage des locaux et matériels
doivent être effectué.
En bref, les ouvriers seront affectés aux divers postes en fonction des besoins
momentanés de l’entreprise.
DIRECTION
GENERALE
SECRETAIRE
ADMINISRATIF ET
COMPTABLE
Source : Auteur
35
2.2.2 Description des tâches et fonctions
Direction générale
Etant à la tète de l’entreprise, elle assure :
- L’élaboration de la politique générale et stratégies de l’entreprise.
- L’harmonisation et coordination des tâches de tous les personnels.
- Les relations extérieures (bailleurs de fond, Etat, partenariat …).
- La gestion financière de l’entreprise (prévision, budgétisation, encaissement,
décaissement (…).
Service approvisionnement
La fonction approvisionnement se charge de :
- L’approvisionnement en matières premières, en fournitures d’atelier et de bureau.
- La gestion de stocks des intrants et des produits finis.
- Le suivi des commandes passées par l’entreprise et les réclamations.
- La réception et contrôle des livraisons des fournisseurs
- contrôle des factures.
- L’Etude de marché des matières premières et choix de fournisseurs.
- L’exécution des contrats signés avec les fournisseurs.
36
Assurant la gestion de l’approvisionnement, le responsable sera aidé par des ouvriers
lors de la réception, manutention au stockage.
Service de production
La fonction de production embrasse les tâches suivantes :
- Gestion des énergies et moyens de production (stock MP, outils...).
- Assistance technique des ouvriers et supervision de la main d’œuvre.
- Assistance de la réception des matières premières pour contrôle qualité.
- Tenue de fiches techniques de production (manuel de procès dure).
- Assurance de l’ordre et de la propreté de l’atelier.
- Surveillance de la réalisation de programmes de production.
- Maintenance journalière des machines, installations et matérielles.
Responsable de la gestion de l’atelier, il coordonne les ouvriers à leurs tâches
respectives. A l’opposé, les ouvriers exécutent toutes les opérations manuelles allant du pré-
traitement au conditionnement des produits .Ils réalisent eux-mêmes le nettoyage et lavage
des matériels, équipements et de l’atelier.
Service marketing
Il effectue le travail de :
- Préparation des livraisons, des commandes et expéditions.
- Elaboration des politiques commerciales (étude de marché, publicité, politique de
distribution, lancement du produit).
- Recherche de nouveau créneau de distribution et de clients.
- La communication envers le responsable (direction, production, comptable) des
infirmations et documents commerciaux) par exemple les factures et encaissements,
les créances, les comportements de la clientèle.
- Assurer la relation avec la clientèle.
Assumant les travaux commerciaux, le responsable marketing sera aidé par des
ouvriers lors des livraisons, commandes. D’une autre manière, les ouvriers exercent la tâche
de coursier de l’entreprise.
37
Tableau n°13 : Composition et évolution d’effectifs
Pendant les deux premières années d’exploitation, on estime que les 7 ouvriers
peuvent assurer de façon régulière toutes les tâches. A partir de la troisième année, le
recrutement d’un ouvrier serait utile du à l’accroissement de la capacité de production et
de commercialisation (le volume de production passe de 98 à140 kg par jour).
Effectivement, il sera embauché, au deuxième trimestre de l’exercice (3) étant donné
que la production de soja augmente en cette période.
38
Tableau n° 14 : Salaire mensuel du personnel
39
- l’entretien à effectuer au matériel.
- l’utilisation des machines et outillages
Formation en management
Destiné au personnel cadre (chefs, secrétaires comptables), cette formation apprend
comment exécuter à bon escient son travail.
Elle se compose sur (5) volets tels que :
- les connaissances en matière d’hygiène et propreté (nettoyage, habillement)
- le savoir-faire en gestion : étude de marché ; gestion financière et de trésorerie ;
règles de production, techniques d’investissement, gestion de stock ; politique
marketing
- la gestion de qualité (design, gamme …)
- le comportement : esprit de créativité ; de motivation ; harmonisation des relations,
innovation
- les connaissances techniques du produit : information sur le produit, les processus
Cette politique est vraiment essentielle car la performance de l’entreprise en dépend.
La formation sera dispensée par des experts en la matière. Ainsi, le budget alloué à elle
diminue au fur et à mesure de l’activité.
40
Section 3 : Le calendrier opérationnel du projet
Désignation J F M A M J J A S O N D J
Phase de préparation :
- Etude de lieu…………
- Etude du marché……...
- Montage du projet…….
Phase de mise en route :
- Formalité administrative, recherche,
et négociation des investisseurs
- Recherche de locaux …..
- commande des matériaux, MP,
recrutement, formation du personnel
Phase d’exploitation :
- début de fabrication……...
Phase de lancement :
- Publicité et test d’accueil du
produit………………...
- Mise en vente……………
Source : Auteur
41
Il résulte de ce tableau que le déroulement s’effectue en (4) étapes interdépendants.
Les quatre premiers mois de l’année N seront consacrés à l’étude préliminaire. L’entreprise
commence à produire qu’au mois de janvier N+1, elle offrira du lait de soja en poudre.
Afin d’optimiser la rentabilité du projet, l’administration n’envisage d’acquérir et
construire sa propre locale qu’en année N+3 de l’exploitation. C’est pourquoi, il ne figure
pas dans le calendrier.
42
CONCLUSION
43
TROISIEME PARTIE :
ETUDES FINANCIERES ET
EVALUATION DU PROJET
Etant une preuve de garantie auprès des tiers (Etats, établissement de crédit, business
angels, fournisseurs,…) l’étude financière d’un projet est indispensable pour connaître plus
précisément la valeur du projet ainsi que la situation, patrimoniale de l’entreprise.
L’élaboration de ce projet est constituée par des coûts qui devraient être ensuite
remboursés à un certain temps. Pour ce faire, l’entreprise doit donc présenter des états
financiers qui fournissent les renseignements relatifs au bilan, au compte du résultat, au plan
de trésorerie après avoir effectué une ou plusieurs activités pendant une année d’exercice.
Ce qui nous mène à étudier plus profondément le montant total des investissements
en considérant le compte des charges et de produits. Puis, il nous est indispensable
d’effectuer une analyse de faisabilité de touts les informations financières afin qu’on puisse
déterminer le résultat de chaque année d’exercice. Et pour terminer, nous allons passer à
l’étude des outils d’évaluation pour pouvoir vérifier le résultat.
L’analyse du prix relative aux coûts d’investissement et de gestion est évaluée
suivant le calcul et consultation de fourchette prix actuel sur le marché pondéré par le taux
d’inflation.
L’exécution d’un projet est d’abord technique mais il ne peut se concevoir sans la
mobilisation des capitaux nécessaires. Elle conduit à des activités financières dont la
répercussion est parfois très durable.
Au cours de ce chapitre, nous verrons dans un premier temps le coût des
investissements ; le programme de financement interviendra dans un second temps,
1.1.1 Infrastructures
Coût du terrain :
La superficie du terrain à exploiter est de 250m² dont la valeur du m² est estimée à
12 000 Ariary soit 3 000 000 Ariary le total. Afin d’optimiser la gestion financière de notre
société, la direction envisage d’acheter le terrain ainsi que les constructions qu’en 3ème année
d’exploitation (N+3).
44
Constructions
Il s’agit des coûts de construction de bâtiment, des étagères et des tables de
préparation ainsi que du coût de construction du four pour l’opération de cuisson.
Le coût de la construction du bâtiment et des accessoires en année (N+3) atteindra
15 000 000 Ariary. Il occupera une surface de 200m². Le coût du m² est donc 75 000 Ar.
Matériel de transport
Pour mener à bien notre système d’exploitation en particulier la distribution.
L’entreprise projette d’acquérir un véhicule (504 bâché) en année N+3 d ‘une valeur de
15 000 000 Ariary,
Installations techniques. : Consiste aux coûts liés à la mise en place des étagères, four et
table de préparation au départ de l’entreprise. Ils sont évalués à 300 000 Ariary.
45
Matériels et mobiliers de bureau :
Il est question de matériels et mobiliers employés par les différentes fonctions.
Tableau n°17: Matériels et mobiliers de bureau (en ariary)
Désignation Quantité P.U Montant
Armoire ……………………………… 1 600 000 600 000
Bureaux ………………………………. 3 300 000 9 00 000
Tables …………………………………. 4 100 000 400 000
Chaises ………………………………. 12 20 000 240 000
Etagères …………………………….. 2 100 000 200 000
Machines à calculer ………………… 2 40 000 80 000
COUT TOTAL 2 420 000
Source : Auteur
Matériels informatiques
A la première année d’exploitation, trois ordinateurs valant 1 200 000 Ariary soient
3 600 000 Ariary chacun sera acquis ; l’un sera à la disposition du Directeur et les deux
autres employés pour le traitement des informations administratives, comptables et
commerciaux.
Une imprimante - photocopieur d’une valeur de 160 000 Ariary est nécessaire pour
les dossiers divers. Au total le matériel informatique sera estimé à 3 760 000 Ariary.
Matériel de logement
Pour prévenir les dangers du feu, l’entreprise achète un extincteur à eau valant 400 000
Ariary.
46
Tableau récapitulatif des investissements
Tableau n°18 : Coût des immobilisations en Ariary
Année Année Année Année
Désignation Année N Année N+3
N+1 N+2 N+4 N+5
Terrain 3 000 000
Le coût total des investissements fixes initiaux du projet est donc de 11 548 000
Ariary. Les autres infrastructures de terrain, transport, construction seront par contre
investis à la troisième année afin de rationaliser les dépenses de financement. Ils seront d’une
valeur de 33 000 000 Ariary.
47
Constructions :
Les constructions de l’entreprise auront une durée de vie probable de 20 ans.
L’amortissement annuel s’élève ainsi à 15 000 000/20= 750 000 Ariary
Matériel de transport :
La véhicule de transport aura une durée de vie de 5 ans, l’amortissement sera
ainsi de : 15 000 000/3= 3 000 000 Ariary à partir de la quatrième année.
Matériaux et outillages :
Les durées d’amortissement des composants du compte matériel et outillage
seront différentes.
On va regrouper ceux qui ont la même durée de vie.
Durée de vie du matériel : 10 ans
Tableau n°19: Tableau d’amortissement des matériels et outillage ayant une durée de vie de
10 ans.
Désignations Montant Durée de vie Amortissement
Bascule ………………….. 800 000 10 80 000
Balance de précision …… 100 000 10 10 000
Four de cuisson ………… 600 000 10 60 000
Bac en inox …………....... 6 000 10 6 000
Grille en vanne ………….. 800 000 10 80 000
Couteaux ………………… 8 000 10 800
Machine à broyeur ……… 2 000 000 10 200 000
COUT TOTAL 4 368 000 436 800
Source : Auteur
Les matériaux en plastique sont amortis sur un délai de deux ans et six mois .Passé ce
délai, ils seront usés et devront être changé .En conséquence du prorata temporis, l’unité fera
une nouvelle acquisition vers le deuxième semestre de l’année trois. Le taux
d’amortissement : 100/2.5 = 40% ; Le montant des bacs en plastique atteignent 300 000 ar.
Ainsi, l’amortissement sera de l’ordre de 120 000 Ar.
Le total d’amortissement du matériel et outillage sera de : 436 800 + 120 000 = 556 800 Ar
48
Matériels et mobiliers de bureau
Ils sont à amortir sur 10 ans sauf les machines à calculer dont la durée de vie est de 5
ans.
Machines à calculer :
Taux d’amortissement : 100/5 = 20%
Amortissement annuel : 80 000 x 20% = 16 000 Ar
Matériels informatiques :
Après quatre ans, l’entreprise souhaite renouveler ses ordinateurs ainsi que
l’imprimante. Le coût de la dépréciation annuel est donc : 3 760 000/4 = 940 000 Ar
Matériel de logement :
On estime à 10 ans la durée de vie de l’extincteur. Ainsi son amortissement annuel est
de : 400 000/10 = 40 000 Ar
Installation technique :
Elles durent 5 ans, l’amortissement annuel sera donc 300000/5 = 60 000 ar
49
Tableau récapitulatif des amortissements : (en Ar)
Tableau n°20 : Récapitulatifs des amortissements en Ar
Immobilisation Taux Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Construction 5% - - - 750 000 750 000
Matériel transport 20% - - - 3 000 000 3 000 000
Matériel et 10% 556 800 556 800
556 800 556 800 556 800
outillage 40%
Matériel de 10% 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
bureau 20%
Matériel 23% 940 000 940 000 940 000 940 000 940 000
informatique
Installation 20 % 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
Matériels logement 10% 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000
TOTAL 1 846 800 1846 800 1 846 800 5 596 800 5 596 800
Amortissement 1 846 800 3 693 600 5 540 400 11 137 200 16 734 000
cumulé
VNC 9 701 200 7 854 400 39 007 600 33 410 800 27814 000
Source : Auteur
50
Calcul de charge de fonctionnement mensuel
L’évaluation et le calcul prévisionnel des dépenses sont relatifs à l’étude
commerciale, coûts de production et au prix actuel.
Charges externes :
Y représentent les impôts et les taxes diverses, les frais d’établissements :
Publicités, transports, les locations. Elles atteignent mensuellement1 991 000 Ar avec, les
frais de JIRAMA et de déplacement.
(Impôts : 35 000 Ar, publicité : 100 000 Ar, transport : 300 000 Ar, JIRAMA : 500 000 Ar,
location : 1 000 000 Ar, déplacement : 56 000 Ar)
Charges de personnels :
Cela Concerne les salaires y compris les charges sociale, d’après notre
étude antérieure, le montant sera : 1750 000 Ar par mois.
Somme toute, les dépenses de fonctionnement mensuel de l’entreprise dans l’année 1 seront
de 6 530 000 Ar.
D’après nos analyses, l’entreprise estime que l’exploitation marchera dès la mise
en vente du produit d’où le devis financier en fond de roulement initial sera prévu pour un
mois soit 6 530 000 Ar .
Compte tenu de montant d’investissement (11 548 000ar), le coût total du projet au
démarrage de l’entreprise atteindra : 18 078 000 Ar dont 36 % en fond de roulement.
51
1.2.2 La structure financière
Le coût du projet étant un peu élevé, le promoteur compte faire un prêt pour
consolider ses atouts financiers afin de courir ses dépenses. Il s’agit de crédit
d’investissement et de fonctionnement
Face à la conjoncture de crise actuelle, il est difficile de contracter un emprunt à la
banque (garanti, dossier, procédure, …) ou organisme financier. Ce qu’on peut espérer
obtenir, c’est une ligne de crédit ou découvert à court terme dédié au besoin de trésorerie.
En effet, l’emprunt au particulier appelé business angels est indispensable.
Ils sont des, retraités et anciens patrons d’entreprise qui octroient des prêts
suivant de procédure particulièrement avantageuse pour le promoteur. Autrement dit, c’est un
choix de système de financement fiable et rentable pour notre entreprise .En avalisant le
contrat, ils s’engagent à être à la fois des associés et investisseurs. Donc, ses apports se
divisent en deux catégories à, savoir
- Les apports en capital
- Les apports en compte courant bloqués
Au niveau comptable, leurs apports en capital seront rémunérés par des dividendes.
Les emprunts par contre seront payables par annuités constantes et les intérêts ne sont
régularisés qu’à la dernière échéance de payement..
Avantage des business angels :
Ce système de financement permet à l’entreprise :
- La Facilitation d’octroi de crédit
- L’Allègement et réduction des charges financières (intérêts et emprunts)
- L’efficacité de la gestion financière et de trésorerie.
- La bonne gouvernance de la société par la participation des associés.
- La réduction du risque de solvabilité pour l’entreprise vis-à-vis des tiers.
A l’opposé, le système pourra apporter des intérêts bénéfiques car ses apports sont
totalement rémunérés :
- Les apports en capital rémunérer dividende chaque année.
- Les emprunts sont remboursés avec ses intérêts
- Les actions ou parts seront vendu à un prix largement supérieur lors de son départ
de l’entreprise.
52
Les apports des associés
Pour créer l’entreprise, les associées amènent en capital 10 000 000 Ar apport en
numéraire (500parts de 20 000Ar) entièrement libéré dont 80 % au promoteur et 20 %
partagé à deux business angels pendant 2 ans.
Emprunt compte courant
Suivant le coût du projet, le montant de dettes de 8 078 000Ar sera remboursable
sur 5ans et libéré au moment de la constitution. il permet de financier le projet.
Statut juridique
Notre future entreprise sera une entité à dimension moyenne ayant le caractère d’une
SARL. La responsabilité des (3) associés sera limitée à ses apports uniquement en capital.
53
I=
V : montant de l’emprunt
I : intérêt total
n : durée (5ans)
t : taux (20%)
I = 8 078 000x0, 2x5 = 8 078 000Ar
Le tableau suivant montre le plan de remboursement (en ariary) le remboursement
s’effectuera par annuité constante.
On déduit que les d’intérêts sont nuls durant les 4premiers années, ce qui réduisent
ainsi les charges financiers d’exploitation. À la cinquième année, les prêts octroyés par les
business angels auront doublé.
54
Chapitre 2 : COMPTE DE GESTION ET ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
- Frais d’installation
Les frais des installations de JIRAMA et de TELMA, relative à la construction en
année (N+3) coûteront 600 000 Ar.
55
- Coûts des emballages :
En matière d’emballage, l’entreprise utilise 3 types de matériaux à savoir le sachet
polyéthylène (PE) ; le carton et la bande adhésive. Munis des imprimés publicitaires, ses
conditionnements seront évalués à leur juste valeur du marché actuel en termes de prix.
56
Tableau n° 24: Coûts des emballages
Source : Auteur
57
Mode de calcul des emballages pour la première année :
Nous procédons par calcul analogique du prix en rapport à la quantité.
.Sachets en polyéthylènes (PE) : 1 kg vaut 5000ar → 100 unités de 200 g
118 800 unités → 118 8 kg de sachets
Carton : 1carton → 40 sachets
X cartons ← 118 800
X = 2970 cartons
58
Tableau n° 26 : Fournitures d’ateliers en Ariary
Source : Auteur
Matières et fournitures non stockées :
Eau et électricité
L’unité consomme une grande quantité d’eau. La dépense correspondante est estimée
à 60 000Ar par mois à l’exception de celle du mois Août qui est de 30 000Ar. Au total, la
dépense d’eau sera annuelle de : 750 000Ar.
En outre, on évalue à 100 000Ar la consommation mensuelle en électricité soit
1 250 000Ar/an.
Petit outillage
Des passoires et des louches seront employées lors de la cuisson. On estime leur
valeur à 100 000Ar par an.
- fournitures administratives : elles seront fixées à 100 000ar par an.
- Combustible :
L’entreprise utilise du bois de chauffage comme source d’énergie pendant l’opération
de cuisson, le plan de consommation figure dans le tableau ci-après.
Il été établi sur la base qu’une cuisson nécessite 1/3 stère de bois.
59
Tableau n° 27 : Tableau de coût de combustibles (en stère) en Ar
ANNEE QUANTITE (bois) P.U (En Ar) MONTANT (en Ar)
1 167 10 000 1 670 000
2 183 11 000 2 013 000
3 200 12 000 2 400 000
4 217 12 000 2 604 000
5 234 13 000 3 042 000
Source : Auteur
Entretien et réparation
Ce sont les charges relatives aux entretiens et réparations des appareils ainsi que les
constructions.
Tableau n° 28 : Charges d’entretiens et réparations en Ar
Travaux Fréquence Charges annuelles
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Remplacement
Constructions des éléments 1fois par an 300 000 300 000
endommagé
Matériels en .Nettoyage
inox .Entretien
1fois par an 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
Vanne et .Maintenance
machine
200 000 200 000 200 000 500 000 500 000
Source : Auteur
- Publicité
On estime les coûts des insertions et annonces publicitaires à 100 000Ar le trimestre, soit
400 000Ar l’an.
60
- Frais d’analyse
Les frais d’analyse des produits finis auprès des laboratoires d’aliments seront de 50 000Ar
par mois soit : 600 000Ar. Cette opération se fait par sous-traitance.
- Frais de déplacement.
Les déplacements annuels seront évalués à 200 000Ar.
- Location
Afin de rationaliser les dépenses, l’entreprise envisage initialement de louer un local par bail
sur 3ans d’un montant mensuel de 1 000 000Ar et espère investir dans l’acquisition et
construction des locaux qu’en année (N+3).
- Carburant
Le carburant consommé du véhicule acquis en N+3 varie en fonction de déplacement et de
vente de l’entreprise, Approximativement, ils sont d’une valeur de 250 000Ar par mois soit
3 000 000Ar.
- Postes et Télécommunications
On estime à 400 000 Ar la dépense annuelle sur l’abonnement téléphonique.
- Impôts et taxes
L’impôt foncier sur les terrains et immeubles atteint 70 000 Ar par an. S’agissant de la taxe
professionnelle, elle est évaluée à 70 000 Ar. ; soit au total 140 000 ar.
Les impôts et taxes sur le véhicule de transport s’élèveront à 70 000 Ar à partir de l’année
N+4.
- Charges de personnels
La rémunération du personnel, les charges sociales et les coûts de formation représentent les
charges de personnels de la société. Elles reflètent la politique efficiente de l’administration.
61
Tableau n° 29 : Charges de personnel en ariary
POSTES CATEGORIE CHARGE DU PERSONNEL
ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5
Salaire Mensuel SM*12.5*NP
Directeur 6 300000 3 750000 4 125000 4537500 4 991 500 5 490 000
Resp. appro 5 250000 3 125000 3 437500 3781250 4 159 500 4 575 000
Resp. production 5 250 000 3 125000 3 437500 3781250 4 159 500 4 575 000
Resp. marketing 5 250 000 3 125000 3 437500 3781250 4 159 500 4 575 000
secrétaire comptable 4 200 000 2 500 000 2 750 000 3 025 000 3 327 500 3 660 000
ouvriers 3 150 000 13 125 000 14 437 500 18 000 000 19 800 000 21 780 000
gardien 2 100 000 1 250 000 1 375 000 1 512 500 1 664 000 1 830 000
TOTAL 30 000 000 33 000 000 38 418 750 42 261 600 46 488 200
Cnaps 13 % 3 900 000 4 290 000 4 994 500 5 494 060 6 0 43 500
OSIE 5 % 1 500 000 1 650 000 1 921 000 2 113 100 2 324 500
Coût de formation 300 000 200 000 100 000 75 000 50 000
TOTAL GENERAL 35 700 000 39 140 000 45 434 250 49 943 760 54 906 200
Source : Auteur
62
Habillement et tenue du personnel :
Les employés travaillant dans l’unité de production doivent porter des tenues.
Les charges y afférentes se répartissent comme suit :
Tableau n°30 : Dépenses d’habillement du personnel en Ar.
QUANTITE VALEUR en Ar
DESIGNATION
Année1
Année2
Année3
Année4
Année5
Année1
Année2
Année3
Année4
Année5
P.U.
- Charges financières
Il s’agit des remboursements des intérêts financiers. D’après nos calculs antérieurs,
notre société ne paye qu’à la cinquième année le montant total des intérêts : 8 078 000 ar
- Impôt sur le revenu (IR) : L’Impôt actuel est de 25% du résultat (positif)
réalisé selon la loi de finance.
63
2.1.2 Les comptes de produits
Ils enregistrent toutes activités faisant apparaître des encaissements à la société
(classe 7 du PCG 2005) ;
Planning de Ventes : la commercialisation du lait soja en poudre est le principale C.A de
l’Entreprise ;
Elles sont détaillées dans le tableau suivant :
Tableau n°31: Chiffres d’affaire de(5) années d’exploitation en Ariary
DESIGNATION ANNEE I ANNEE II ANNEE III ANNEE IV ANNEE V
Quantité 118 800 130 680 142 560 154 440 166 320
Prix unitaire 1000 1000 1100 1100 1200
TOTAL
CHIFFRE 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584 000
D’AFFAIRE
Source : Auteur
64
Tableau n° 32 : Compte d’exploitation de l’entreprise sur 5 ans en Ariary
LIBELLE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Produit 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584 000
Total Vente 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584 000
Frais installation 600.000
Matières premières 16 632 000 18 295 200 21 954 240 23 783 760 27 941 760
Fourni admis 100 000 100 000 100 000 110 000 110 000
Emballage 14 498 000 16 500 000 18 180 000 19 502 000 21 002 000
Carburant _ _ _ 3 000 000 3 500 000
Combustible 1 670 000 2 013 000 2 400 000 2 604 000 3 042 000
Eau et électrique 1 950 000 2 000 000 2 100 000 2 150 000 2 200 000
Tenue 140 000 140 000 152 000 182 000 192 000
Fourniture d’atelier 170 000 170 000 170 000 175 000 175 000
Petit outillage 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Réparation et entretien 200 000 200 000 200 000 500 000 500 000
Publicité 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
Transport 3 500 000 3 500 000 3 500 000 _ _
Location 12 000 000 12 000 000 12 000 000 _ _
Poste et Téléphone 400 000 400 000 450 000 450 000 450 000
Déplacement 200 000 200 000 200 000 50 000 50 000
Frais d’analyse 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Impôt et taxe 140 000 140 000 140 000 210 000 210 000
Charge de personnel 35 700 000 39 140 000 45 434 250 49 943 760 54 906 200
Amorti st 1 846 800 1846 800 1846 800 5 596 800 5 596 800
Charge financière _ _ _ _ 8 078 000
Total charge 90 446 800 97 955 000 110 727290 109 767 320 129 853 760
Résultat brut 28 353 200 32 725 000 46 088 710 60 116 680 69 730 240
IR (25%) 7 088 300 8181 250 11 522 178 15 029 170 17 432 560
Résultat net 21 264 900 24 543 750 34 566 532 45 087 510 52 297 680
CASH-FLOW 23 111 700 26 390 550 36 413 332 50 684 310 57 894 480
Source : Auteur
65
Le cash flow obtenu connaît une importante croissance sur l’horizon de 5années
d’exploitation variant de 23 111 700 à 57 894 480 Ar
66
Tableau n°33 : Compte de résultat par natures en Ariary
ANNEE 1 2 3 4 5
1-Production de l’exercice
Vente…………………… 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584 000
I-TOTAL PRODUCTION 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584000
Achats consommés 31 630 000 34 795 200 40 134 240 43 285 760 48 943 760
Service extérieur et autres 21 130 000 22 033 000 23 312 000 10 731 000 12 119 000
II-TOTAL CONSOMMATION 52 760 000 56 828 200 63446 240 54 016 760 61062 760
INTERMEDIAIRE
III-VALEUR AJOUTEE 66 040 000 73 851 800 93 369 760 115 867 240 138 521240
(I-II )
(-) impôt et taxes………… 140 000 140 000 140 000 210 000 210 000
(-) charge de personnel… 35 700 000 39 140 000 45 434 250 49 943 760 54 906 200
IV-EXCEDEN BRUT 30 200 000 34 571 800 47 935 510 65 713 480 83 405 040
D’EXPLOITATION
(-)Dotation aux amortissements 1 846 800 1846 800 1846 800 5 596 800 5 596 800
V-RESULTAT 28 353 200 32 725 000 46 088 710 60 116 680 77 808 240
D’EXPLOITATION
-Produit Financé _ _ _ _ _
-Charge Financière _ _ _ _ 8 078 000
VI-RESULTAT FINANCIER (8 078 000)
-Produit exceptionnel
-Charge exceptionnel
VII-RESULTAT
EXCEPTIONNEL
RESULTAT AVANT IMPOT 28 353 200 32 725 000 46 088 710 60 116 680 69 730 240
(V-VI-VII)
IR (25 %) 7 088 300 8181 250 11 522 178 15 029 170 17 432 560
RESULTAT NET DE 21 264 900 24 543 750 34 566 532 45 087 510 52 297 680
L’EXERCICE
Source : Auteur
67
On a pu voir aussi, une baisse des dépenses en année 4 de l’exploitation.
Ce phénomène est obtenu grâce à l’acquisition de nouvelle immobilisation qui a réduit
quelques dépenses majeures comme la location,
Au niveau des charges financières, elles ne sont déduites qu’en année 5 suivant le
contrat avec les investisseurs.
Source : Auteur
68
2.2.3 Le flux net de trésorerie
Il concerne la prévision des ressources obtenus et nécessaires aux actions
programmés, Ainsi que la destination des fonds de l’Entreprise.
En autre, le plan de trésorerie permet de savoir si l’on ne rencontre pas de difficulté
sur le remboursement des emprunts et la prévision d’investissement future.
69
Tableau n°35: Flux net de trésorerie en Ar
Libelle Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4 Année N+5
RESSOURCES
-Cash Flow (+) 23 111 700 26 390 550 36 413 332 50 684 310 57 894 480
-Emprunts à long terme………….. 8 078 000
-Fonds propres… 10 000 000
Total ressources ( I ) 18 078 000 23 111 700 26 390 550 36 413 332 50 684 310 57 894 480
EMPLOIS
-Cash flow (-)
-FRI…………….. 6 530 000
-Quote-part de dividende distribué (25 % 5 316 225 6135 938
Résultat net)
Investissement :
-Matériel de transport…….. 15 000 000
-Terrain….. 3 000 000
-Construction….… 15 000 000
-Matériel et outillage………… 4 668 000
-Mobilier du bureau…….. 2 420 000
-Installation….. 300 000
-Matériel info… 3 760 000
-Mobilier de logement……… 400 000
-Remboursement d’emprunt ……. 1615 600 1615 600 1 615 600 1615 600 1615 600
TOTAL EMPLOI (II) 18 078 000 1 615 600 6 931 825 40 751 538 1 615 600 1 615 600
SOLDE (I-II) 21 496 100 19 458 725 (4 338206) 49 068 710 56 278 880
SOLDE CUMULÉ DE TRESORERIE 21 496 100 40 954 825 36 616 619 85 685 329 141 964 209
Source : Auteur
70
La politique d’investissement de matériel de transport ; terrain et installation en année
N+3 valant 33 000 000 ar ne diminue pas le volume de trésorerie. Malgré les
remboursements d’emprunt, la tendance à la hausse est toujours maintenue et la trésorerie
reste positive.
Les comptes de gestion démontrent par hypothèse, les devis prévisionnels des
dépenses ainsi que les produits réalisés. Par ailleurs, la présentation des états financiers
permet d’assurer à la fois la faisabilité et rentabilité de notre projet compte tenu de la
conjoncture actuelle.
71
CHAPITRE 3 : EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
L’efficacité
Une entreprise ou une de ses composantes manifeste son efficacité lorsqu’elle se
montre apte à atteindre ou à s’approcher des objectifs de gestion qui leurs ont été assignés par
les responsables. C’est le fait de produire le résultat attendu. A cet effet, on ne tient pas
compte des moyens utilisés.
L’efficacité s’apprécie seulement par rapport à des objectifs de référence.
L’efficience
Une entreprise ou une quelconque (atelier, établissement, usine,…) fait preuve
d’efficience lorsqu’elle manifeste son aptitude à l’atteint des objectifs fixés en minimisant les
coûts. C’est le fait d’avoir une production à un niveau élevé, compte tenu des ressources
fixes qui lui sont allouées. Une telle opération s’interprète comme : recherche de l’efficience.
L’appréciation de l’efficience renvoie à la notion de productivité et me en rapport les
ressources consommées et la production obtenue de façon générale.
Elle s’attache à évaluer la maîtrise par l’entreprise de processus technico-
économiques qu’elle conduit.
Ce qui différencie l’efficience à l’efficacité, c’est que la notion d’efficience renvoie à
l’utilisation de peu de moyens mais qui, malgré tout, arrive à de bons résultats.
72
La pertinence
Ce critère permet de savoir la nécessité du projet. L’existence du projet doit répondre
aux exigences de la population de cette ville mais aussi aux objectifs globaux.
La pérennité
A priori, l’étude de ce projet se fait sur 5 ans successifs. Mais sa survie ne s’arrête pas
seulement sur cette période. Toute l’équipe va s’organiser pour assurer la continuité de notre
activité.
Nous ferons en sorte que rentabilité et croissance soient les deux mots clés de notre
entreprise. Nous espérons qu’en 5 ans, notre assiduité dans le travail et notre perspicacité
vont apporter un plus à notre savoir-faire. Alors, notre projet vit aussi longtemps que
possible.
73
Il s’ensuit de ce tableau que la valeur ajoutée augmente de façon croissante.
Cela marque le degré d’intégration de l’entreprise.
La variation des charges du personnel est moins proportionnelle par rapport à celle de
la valeur ajoutée. Telle situation est favorable pour la performance économique de
l’entreprise.
Concernant le troisième indicateur, le ratio supérieur à 10% de la première année, est
signe de la productivité économique du projet. Leur tendance vers la hausse pour les autres
années constitue une situation satisfaisante.
74
Section 2 : Evaluations financières
Où
MBA = Marge brute d’autofinancement (Résultat net + amortissent)
I = taux d’intérêt (= 0,20) ou d’actualisation
n = durée
C= montant de l’investissement (investissement initial +investissement secondaire actualisé)
L’investissement secondaire en année N+3 sera actualisé pour rationaliser notre calcul.
Ainsi, VAN = 100 811 741 – (11 548 000+33 000 000 (1 .2)-3)
: 100 811 741 – (11 548 000 + 19 097 100) = 70 166 641 ar ;
Le montant de la valeur actuelle nette est largement supérieur à 0
Le coût total des investissements s’élèvent à 30 645 100 Ar y compris l’actualisation.
Nous pourrons conclure que ce projet sera rentable et viable compte tenu de la VAN.
75
3.2.2 Taux de rentabilité interne (TRI)
Le taux de rentabilité interne correspond au taux d’actualisation qui ramène la valeur
actuelle nette de notre projet à zéro. Ce point constitue le taux maximum pour que l’emprunt
effectué ne conduise pas l’entreprise à une perte.
On va donc déterminer le taux qui égalise la valeur nette actualisée et
l’investissement initial.
Tableau n° 39 : Calcul du taux de rentabilité interne
Année MBA MBA actualisé
90%(1,9)-n 100 %(2)-n
1 23 111 700 10 400 265 11 555 850
2 26 390 550 9526 980 6 597 637
3 36 566 532 5 331 175 4 570 816
4 50 684 310 5 082 326 3 167 769
5 57 894 480 2 456 324 1 809 202
TOTAL 194 494 372 31 797 070 27 701 274
Source : Auteur
TRI = 93 .89 %
76
- L’investissement initial étant de 11 548 000 Ar
Tableau n° 40 : Tableau du délai Récupération des capitaux investis (en Ariary)
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
MBA 23 111 700 26 390 550 36 413 332 50 684 310 57 894 480
MBA cumulé 23 111 700 49 502 250 85 915 582 136 599 892 194494372
Investissements 11 548 000 33 000 000
Source : Auteur
Ce tableau met en relief que le montant de l’investissement initial est compris entre le cash-
flow de la première année.
En faisant l’interpolation, le délai de récupération sera obtenu comme suit :
547
x 12 mois = 6 mois
61 2
L’investissement initial du projet sera récupéré après 6 mois du début de
l’exploitation, soit le 30 juin de la première année.
77
3.2.5 Seuil de rentabilité (SR)
Il est nécessaire de connaitre le volume d’activité à partir duquel l’entreprise ayant
couvert l’ensemble des charges (fixes et variables) de la période, entre dans une zone de
bénéfice. Ce volume est mesuré à l’aide du seuil de rentabilité (ou point mort) correspondant
à un résultat nul.
Le seuil de rentabilité (SR) est donné par la formule suivante :
; <
SR =
=>
Où :
SR = Seuil de Rentabilité
CF = Charges Fixes
CA = Chiffre d’affaires
MSCV= Marge sur coûts variables
Comme formule MSCV = Chiffre d’affaires – coûts variables
Calcul :
Les coûts variables comprennent les charges variables, c'est-à-dire les charges dépendant du
volume d’activités de l’entreprise.
Les charges fixes sont les charges dont le montant reste stable ou à peu prés stable quel que
soit le niveau d’activité de l’entreprise.
78
Le calcul de seuil de rentabilité est donné par le tableau suivant :
Tableau n°41: Calcul de seuil de rentabilité en ariary
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
1. Chiffre d’affaires… 118 800 000 130 680 000 156 816 000 169 884 000 199 584 000
2. Coûts variables achat de
matières premières et
fournitures consommables
et charges externes……… 52 760 000 56 828 200 63 446 240 54 016 760 61 062 760
3. Marge sur coûts 66 040 000 73 851 800 93 369 760 115 867 240 138 521240
variable
4. Coûts fixes totaux... 35 886 800 41 326 800 47 621 050 56 110 560 67 951 000
Impôts et taxes…... 140 000 140 000 140 000 210 000 210 000
Charges du
Personnel………… 35 700 000 39 140 000 45 434 250 49 943 760 54 906 200
Charges
Financières………. 8 078 000
Amortissement….. 2 046 800 2 046 800 2 046 800 5 956 800 5 956 800
5. Seuil de rentabilité 65 051 601 73 116 456 79 535 655 81 976 838 97 340 097
6. Point mort 65 052 73 117 72 305 74 525 81 117
(Quantité vendu)
Source : Auteur
A la première année, il faut réaliser 65 051 601 Ar de chiffre d’affaires ou 65 052
produits vendues pour couvrir la totalité des charges, sans faire ni bénéfice ni perte. Pour la
deuxième année, 73 116 456 Ar suffisent pour sortir de la zone de perte.
79
Tableau n°42 : Analyse des ratios financiers et gestion
On constate que le taux d’endettement est inférieur à 50 % et diminue au fil des cinq
exploitations. L’activité de l’entreprise est solvable vis-à-vis des tiers.
80
distribution de revenu, d’accroître la consommation future et accélérer ainsi la croissance de
l’économie.
Par ailleurs, cette activité de transformation entre dans la stratégie nationale de
remplacement des importations à travers la diversification des denrées alimentaires.
La Nation pourrait donc économiser ses devises qu’elle affectera à l’achat d’autres
produits ou biens plus importants (équipement de production…).
Les impôts versés au Trésor Public alimentent le budget national et permettent le
fonctionnement de l’Etat malgache ainsi que la réalisation des programmes de
développement de la Nation.
En outre, étant un débouché pour la filière de légumes secs, les exigences de la
transformation engendreront des possibilités de culture, pouvant aller jusqu’à la mécanisation
rurale.
Création d’emploi
Un autre indice de l’importance de ce projet est sa capacité à créer des emplois.
Il offre des possibilités d’embauche surtout pour les jeunes qui représenteront la
majorité de l’effectif des ouvriers.
Pendant la phase de conception et d’étude, le promoteur a prévu de recruter douze à
treize employés pour la réalisation de l’activité de transformation. Leur augmentation se fait
à mesure que le volume de production s’accroît.
81
Malgré l’effectif minime, une partie de chômage pourra être résorbée, même si le
taux de croissance annuel de l’emploi ne correspond pas au taux de croissance
démographique (3%)13.
Aussi, la distribution de revenus aux salariés se traduit par un relèvement de leur
pouvoir d’achat.
13
Source: INSTAT, analyse démographique 2009
82
CONCLUSION
Il ressort de cette troisième partie que l’activité de l’entreprise reste rentable compte
tenu des ressources externes. En effet, les comptes d’exploitation et des bilans préviennes ont
abouti à des résultats positifs pour les cinq exercices.
La faisabilité, rentabilité et viabilité du projet est assurée vu l’accroissement des cash
flow de trésorerie et l’optimisation des dépenses de gestion et d’investissement.
Grâce à la transformation du soja, l’entreprise augmente la valeur ajoutée des
matières premières, contribuant au développement et à la relance économique.
Par ailleurs, la production du soja notre unité amènera les agriculteurs de la région à
ne plus faire de la production de subsistance, de même les salaires contribueront au bien -
être familial de employés.
83
CONCLUSION GENERALE
Avec les moyens financiers nécessaires, l’activité peut être exécutée après savoir su
comment les accomplir. Son évaluation sur le plan financier a mis en exergue la rentabilité
des investissements à, travers les résultats croissants des cinq exercices. Et à la fois la
viabilité du projet dans la suite de l’exploitation.
L’abondance de la main d’œuvre qui est assez bon marché et les potentialités de
l’agriculture à Madagascar renforcent cette rentabilité de l’entreprise.
Finalement, le lait de soja produit sera conforme aux besoins des consommateurs en
termes de qualité et prix. Il économise leur effort et argent mais aussi améliore la santé
publique par ses atouts calorifiques et pharmaceutiques.
Bref, ce projet entre dans la politique nationale de l’autosuffisance alimentaire et crée
des emplois pour la population sociale.
84
BIBLIOGRAPHIES
Ouvrage :
- HERRY (Y.) –Coopérative agricole : Le Soja sous Toutes ses Formes. La France
agricole, 4 mars 1988.p 112
- JACCARD (M.), Le Soja : Produit et Procédés ; 1986 ; p 134
- LAURENT (B.), Le Soja : Riche en Protéines ; 1990 ; p 148
- LORDEZ (M.), Du Soja dans Notre Assiette ; 1988 ; p 76
- PRAQUIN J. (Y). , RICHARD (J.F), Bilan des Recherches Menées sur le
Soja.1979 ; p 12
- MARQUETTES (J.), Complexe agro-industriel soja mais ; 1982 ; p 96
- RODRIGEUZ (H.), Synthèse Résultat Soja ; IDESSA ; 1982 ; p 54
- SALEZ (P.), Synthèse des Recherche Menées sur le Soja en 1982. 1983 ; p 28
- SALEZ (P.), Synthèse des Recherche Menées sur le Soja en 1983. 1984 ; p 34
- SHURTLEFF (W.) Industrie du Lait de Soja et le Marché. Lafayette ; 1989 : p
148
Cours
- Cours MARKETING 2ème Année 2007
- Cours ETUDES ET CONCEPTION DE PROJET, 4ème année 2009
- Cours ORGANISATION 3ème année 2008
4) Où l’achèterez-vous ?
Grossistes Détaillants Epicerie Autres à préciser
6) Vous achetez le soja à l’état brut ou ayant déjà subi une transformation ?
A l’état brut Déjà transformé, à préciser
7) Si par hasard, il vous arrive d’avoir une carence en calcium, opterez-vous pour le soja
qui est un aliment riche en cet élément ou pour les médicaments ?
10) Quels sont vos besoins qui n’ont pas encore été satisfaits en matière de soja ?
A préciser
Renseignements sur l’enquête :
Source : Auteur
ANNEXE II
4) A quels prix ?
Sachet de 300g Sachet de 1kg Sachet de 200g
Ar Ar Ar
6) D’après vous (vendeur), quel’ est le plus préférable pour les consommateurs :
Lait
Farine
Riz
Soja
7) Est-ce que vous pensez que beaucoup de construire sont attiré par le SOJA ?
Oui Non
Source : Auteur
ANNEXE III : ARBRE DES PROBLEMES
Hausse des prix dus à Faiblesse du pouvoir et Insuffisance de la Manque de qualité sur la Rareté des producteurs
l’inflation du revenu d’achat des variabilité de la consommation existants dans la région
consommateurs nourriture alimentaire de Vakinankaratra
Contribuer à la politique Amélioration des pouvoir Variation des aliments Amélioration de la Installation d’une unité
économique de réduction d’achat et du revenu des par la production de lait qualité des produits de de transformation de soja
de prix paysans de soja alimentaire consommation à ANTSIRABE
Développement socio-économique de la
nation
Source : Auteur
ANNEXE V : CADRE LOGIQUE DU PROJET
REMERCIEMENTS
RESUME
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................1