Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
***********************************
DEPARTEMENT GESTION
**********o0o************
M E M O I R E DE F I N D’E
D E T U D E S EN GESTION
Sous l’Encadrement de :
Je voudrais avant tout remercier le bon Dieu tout puissant qui m’a toujours accompagné
tout au long de la préparation de ce présent mémoire.
Le présent mémoire n’a pas pu être réalisé sans l’inestimable contribution de près ou de
loin de plusieurs personnes à qui j’adresse mes vifs et sincères remerciements. Je tient également
à adresser mes entières reconnaissances notamment à :
Merci à tous !
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1- Historique du projet
Section 2-Principales activités du projet
Section 3- Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE ET STRATEGIE MARKETING
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation
Section 3 : Stratégie et politique marketing envisagé
Conclusion partielle
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1-Ressources nécessaires à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Description des tâches et responsabilités
Section 3 : Chronogramme d’activité
Conclusion partielle
CHAPITRE I : CAPACITE DE REALISATION ENVISAGEE
Section 1 : Besoin en matières premières
Section 2 : Prestation de service prévisionnel
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE
Section 1 : Coût des investissements et amortissement
Section 2 : Besoin en fond de roulement initial
Section 3 : Recherche de financement
Section 4 : Etat financiers prévisionnels
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Evaluation financière suivant les critères d’évaluation
Section 3 : Evaluation économique et sociale
Section 4 : Cadre logique du projet
Conclusion partielle
CONCLUSION
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ABREVIATIONS
Depuis 2003, Madagascar s’est engagé à réduire son taux de mortalité maternelle. Le
milieu rural manque de personnel qualifié et n’a pas accès aux soins obstétricaux d’urgence. En
moyenne, 8 femmes par jour meurent de complication en accouchement.
Jusqu’en 2006, plus d’un million de moustiquaires imprégnées ont été distribuées en
prévention du paludisme dans les zones les plus vulnérables notamment les côtes Est de la
grande île comme la région Sava, Antsinanana, Vatovavy Fitovinany, Anosy et aussi les aires
touristiques. Le paludisme est l’une des causes principales de maladie et de mortalité au sein de
la communauté et des patients à l’hôpital, et engendre des impacts considérables chez les
enfants.
Nous savons que la santé est une des formes les plus importantes du capital humain. Elle
améliore la productivité des employés en augmentant tout aussi bien leur capacité physique,
force et endurance, que leurs capacités mentales, fonction cognitive et habilité de raisonnement.
Les Objectifs du Millénaire pour le Développement, adoptés lors des grands sommets des années
90 par tous les gouvernements du monde, constituent un projet qui permettra de construire un
monde meilleur pour tous, au 21ème siècle. La santé est un axe majeur des ces objectifs. En effet,
le développement sanitaire est une condition essentielle du développement socio-économique.1
Actuellement, deux centres sont opérationnels en offrant à la fois des services de conseil
et de produits contraceptifs mais la taille de la demande en requiert davantage. L’accès des
jeunes et des adolescents aux services de santé de la reproduction et de planning familial est
encore très limité notamment dans la région Anosy.
1
Organisation Mondiale de la Santé (OMS), «Les Soins de Santé Primaires» (Genève: OMS, 1978), p. 49.
1
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi un thème de mémoire intitulé : « Projet de
création d’une Clinique médicale de qualité dans la ville de Fort-Dauphin : Région Anosy »
Quant à la méthodologie d’approche, nous avons adopté pour la recherche une méthode
de questionnaire auprès des centres sanitaires de base dans les districts de la région Anosy,
même dans les communes en vue de maîtriser la réalisation de ce projet dans la ville de Fort-
Dauphin, et de maîtriser aussi la création et la bonne gestion du projet. Ainsi, des visites sur
terrain ont été effectuées pour saisir la réalité à travers des enquêtes auprès des ménages et des
entretiens auprès des différentes personnes ressources. Une enquête de type transversal a été
choisie et a été conduite selon la méthode de sondage par grappe. Les 40 grappes ont été
constituées et ce, à raison de sept ménages par grappe (feuille).
De ce fait, l’enquête a été réalisée auprès de 200 ménages au total. Par ailleurs, diverses
données touchant le District de Fort-Dauphin et, tout particulièrement le domaine de la santé, ont
été collectées auprès des services administratifs. Ensuite, la lecture de la littérature touchant le
domaine de la santé et impacts sur le développement humain a permis de connaître un peu plus
pour s'imprégner des arcanes (secrets) du domaine de la santé et des implications sur le
développement du genre humain, d’autres informations sont recueillies à travers des
exploitations documentaires.
Enfin, nous avons consulté les documents disponibles auprès du Ministère de Santé et de
Planning Familial mieux comprendre la situation exacte ou le nombre des centres sanitaires base
et de même le taux de mortalité infantile et nous avons consulté aussi les documents auprès de
l’Institut National de la Statistique (INSTAT2 ) pour connaître la situation géographique de la
région d’étude du projet.
2
Le document de travail sera divisé en trois parties, l’identification sera présentée en 1ère
partie, la deuxième sera consacrée à l’étude de faisabilité, enfin la 3ème partie se rapportera à
l’étude financière de la clinique.
2
Institut National de la Statistique (INSTAT), Enquête auprès des Ménages 2004 Rapport Principal (Antananarivo:
INSTAT, 2006), p. 58.
3
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET :
La région couvre une superficie égale à 20.157 km2, soit environ 16 % de la superficie de
la province de Toliara. Parmi les districts de la région, Fort-Dauphin couvre environ à 52 % de la
superficie de la région Anosy.
1.2-Environnement socio-économique :
Dans cette section, nous allons voir successivement ci-après le relief et paysages ; la
géologie ; le climat ; la température ; les sols et végétation ; la population et démographie.
1.2.1-Relief et paysages :
Les massifs montagneux qui divisent longitudinalement la grade île en deux versants (Est
et Ouest) se terminent par les chaînes anosyennes à Taolagnaro, et par le massif de l’Ivakoana,
au niveau de Tsivory. Les principaux massifs de la région sont :
- les chaînes anosyennes ayant Beampingaratra comme point culminant à 1 956 m,
- la chaîne Ivakoana ayant Ivakoana comme point culminant à 1 632 m,
- le massif volcanique de l’Androy ayant deux points culminants : Manandavenoka
à 504 m et Tsitsira à 820 m.
4
A l’ouest des chaînes anosyennes, et au sud de la couronne de l’Ivakoana, s’étend
l’Androy, vaste zone de plateaux et de pénéplaines jusqu’au bord de la rivière Menarandra.
1.2.2-Géologie :
La région Anosy est divisée en deux zones géologiques. L’Androy, qui est pour
l’essentiel sur le socle cristallin précambrien. Il est recouvert à l’Est par les basaltes du massif
volcanique de l’Androy, et à l’ouest et au sud par des dépôts quaternaires. L’Anosy, est formé de
roches granitiques avec des sols ferralitiques.
Il existe 4 sortes de roches dans cette partie de l’île, les roches volcaniques (bassin du
Mandrare), le sable le long du littoral androyen, l’alluvion le lo,ng des fleuves Mandrare et
Menarandra.
1.2.3-Climat et température :
Température : la température moyenne annuelle est entre 23°C et 24°C, avec l’altitude de
135 m. Du point de vue température, la plus basse enregistrée dans la région est de 15°C. A
mesure qu’on descend vers le sud, on remarque une augmentation des températures. Le
maximum moyen le plus fort se situe au mois de février avec une température de 27°C à
Taolagnaro. Les mois de juin et juillet sont les plus froids, la température étant de 21°C.
5
1.2.4-Sols et végétation :
Sols : d’une façon générale, les sols sont particulièrement pauvres, peu ou pas humifères.
Les sols ferrugineux tropicaux formés sur roches métamorphiques, couvrant de vastes surfaces,
sont le plus souvent des sols squelettiques, superficiels, d’une faible valeur agricole et pastorale.
Végétations : les végétations sont caractérisées par une hauteur variable d’espèces de 2 m
de haut jusqu’aux petits arbres de 3 à 4 m. Le plus connue des euphorbes est l’Euphorbia
Stenoclada (famata) : elle a une grande importance en cas de grande sécheresse, elle est utilisée
comme substitut de boisson pour les zébus. Ensuite, on peut citer les espèces appartenant à la
famille des didiéracées : Didiera, Alluaudia procera utilisé pour la construction et comme bois de
caisserie. Au sein de cette formation, on rencontre des baobabs comme Andasoina Za et Fony,
Alse Suzannae (8 à 10 m de hauteur), Pachypodium à troncs très charnus et gorgés d’eau.
L’arbre tout entier est recouvert d’épines.
La savane : Vers le nord (Androy cristalline), on rencontre une savane arbustive à base de
Poupartia caffra (Sakoa), à côté duquel est toujours associé Flacourtia (Lamoty) et le Celastrus
linéaris (Tsingilofilo). La plaine côtière est couverte de végétations à base de Stenotaphrum et
Exonepus. Ce sont des savanes et steppes à Aristida.
Les pâturages : Les clairières du plateau du Karimbola sont occupées par Celastrus
linéaris tandis que sur le plateau de Tsivory, l’Heteropogon contortus domine. Lorsqu’il y a
surpâturage, Eragrostis tenella, Aristida Sp restent.
6
Les forêts : Les forêts primaires commencent à disparaître inexorablement, sur les
montagnes anosyennes. Sur la côte Est (district de Taolagnaro), la forêt secondaire ombrophile
se trouve en état de dégradation avancée par suite de l’action des hommes.
1.2.5-Population et démographie :
7
1.3-Identification de l’entreprise :
Dans cette section, nous allons voir successivement ci-dessous la fiche signalétique et le
cadre juridique de la clinique. ¨Pour ce faire donc, nous présenterons tout d’abord la fiche
signalétique de la clinique.
8
-Objet : Prestations de service
-Siège social : Fort-Dauphin
Les soins offerts au niveau des CSB s’inscrivent dans le cadre d’un Paquet Minimum
d’Activités (PMA) qui comporte l’ensemble des activités essentielles, notamment curatives et
préventives. Toutes ces activités sont menées d’une manière intégrée. Les PMA actuels sont
institués dans les CSB1, centres de santé de premier contact tenus par des paramédicaux et dans
les CSB2, centres de santé de premier recours tenus par un médecin et des paramédicaux. Les
activités d’un CSB portent essentiellement sur les domaines suivants: soins préventifs, soins
curatifs et approvisionnement en médicaments. Donc, dans notre cas en tant que projet d’une
clinique, deux activités aussi seront entreprises par le projet, à savoir de soins préventifs et de
soins curatifs et approvisionnement en médicaments.
2.1-Soins préventifs :
Les soins préventifs concernent notamment les catégories sociales, c’est à dire la mère,
l’enfant, les adolescents et les hommes. Nous allons donc présenter dans le tableau ci-après les
soins par catégories sociales.
9
Ce tableau nous présente les soins par catégorie sociale dans la ville de Fort-Dauphin et
en tant que tel projet est une clinique médicale de qualité, il suit cette modalité de traitement.
2.2-Soins curatifs et approvisionnement en médicaments :
Les soins curatifs consistent à assurer la prise en charge des malades, à assurer le
diagnostic, le traitement et le suivi. En cas de catastrophes, il s'agit d'aviser les autorités
sanitaires compétentes. Ils comportent les soins des maladies endémiques et épidémiques
couramment rencontrées dans la ville de Fort-Dauphin ; la prise en charge intégrée des maladies
de l’enfant ; le traitement des traumatismes courants ; la surveillance et la référence des cas
graves de malnutrition, c'est-à-dire le transfert des malades au niveau de l’hôpital. Enfin, les
analyses de base en laboratoire font également partie des activités curatives de cette clinique
dans la ville de Fort-Dauphin. Par ailleurs, les activités d’une clinique consistent également à
approvisionner en médicaments essentiels en collaboration avec la communauté. La mobilisation
communautaire intégrée permet à assurer la sensibilisation sur les activités préventives et
promotionnelles auprès de la population ; initier la mise en place des comités de gestion et de
santé du district sanitaire; et développer la collaboration intersectorielle. Et la surveillance
épidémiologique concerne une des activités de cette clinique dans la région d’exploitation.
Dans notre cas, les caractéristiques du projet sont qualifiées selon la nature des activités,
le but et objectif, et l’intérêt du projet envers les agents économiques de la région d’exploitation.
Le projet est une société à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU) pour faire
établir un projet de création d’une clinique sous forme d’un centre sanitaire de base. En tant que
projet à but lucratif, le but est d’avoir un maximum de profit d’affaires pour un autre
investissement en satisfaisant les besoins des clients.
3.2-Objectif du projet :
10
syphilis congénitale et de la tuberculose ; de réduire la prévalence des principales maladies ; de
satisfaire les besoins en produits contraceptifs et planning familial.
De ce fait, nous devons recruter le personnel nécessaire comme d’un médecin, des
infirmiers, d’un secrétaire, d’un comptable, d’une servante, d’un agent de sécurité. En plus,
comme objectif, c’est d’augmenter les services de santé adéquats, accessibles et de qualité, à un
prix abordable ; d’éduquer les gens qui utilisent les services de santé fiables, et qui a la
possibilité de choix de traitements ; d’avoir un partenariat effectif du secteur public avec les
agents communautaires et le secteur privé au niveau local.
Pour atteindre ces objectifs, le projet adopte comme stratégies d’assurer que l’entreprise a
le personnel qualifié pour offrir le paquet de services de base ; d’assurer l’accès aux soins de
santé de qualité en particulier dans le lieu d’exploitation ; de faire en sorte que le personnel
médical formé exerce effectivement la profession pour laquelle il a été formé ; d’augmenter la
demande en matière de soins prénataux et obstétricaux chez les femmes enceintes.
11
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE ET STRATEGIE MARKETING :
1.1-Définition du marché :
12
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation :
Cette étude nous permet d’analyser la demande, l’offre et la concurrence dans la région
d’exploitation du projet. Pour ce faire, nous allons voir tout d’abord l’analyse de la demande qui
est la base de réalisation de la clinique.
Dans la ville de Fort-Dauphin, il n’existe que deux centres sanitaires de base qui assurent
les services sanitaires dans cette commune urbaine ayant une population de 80.452 habitants et
dans le district 105.980 habitants dont homme est de 50.578 et celle de femme 55.4023. D’après
une enquête effectuée dans cette ville, nous avons constaté que ces deux centres sanitaires
n’arrivent pas à satisfaire le besoin de la population locale notamment en soins curatifs. Nous
avons remarqué aussi que le nombre du personnel dans la santé publique est encore insuffisant
qui entraîne l’augmentation du taux de mortalité infantile dans la région Anosy. De plus, les frais
médicaux dans le centre sanitaire ne cessent d’augmenter aussi. Cela explique que ce coût n’est
pas proportionnel au pouvoir d’achat de la population. Vu ce problème, la population cherche un
centre sanitaire de base qui donne satisfaction même si le centre est payant. Alors, pour maîtriser
la réalisation de ce projet, il est nécessaire d’offrir des services compatibles au pouvoir d’achat
de la population locale.
Pour avoir plus d’explication sur la demande, nous évaluerons dans le tableau ci-après le
volume de la demande dans la région d’exploitation au cours des trois dernières années 2005,
2006 et 2007.
Tableau N°03 : Volume de la demande (en nombre)
3
INSTAT Anosy Antananarivo
13
Source : Enquête du promoteur auprès DRS Anosy, Décembre 2008
D’après ce tableau, nous constatons que le volume de la demande est très remarquable en
2007 par rapport à 2006. Mais en tant que région plus ou moins humide, ceci est très important
par rapport aux autres régions de la grande île. Nous nous sommes basés sur ce facteur pour
créer ce projet en vue de satisfaire le besoin des clients. Pour avoir plus d’explication, nous
allons présenter dans la figure ci-après l’évolution de la demande dans la région.
SP
2005
2006
2007
SC
2005
2006
2007
14
Conformément à cette figure, nous constatons que la plupart des gens pratiquent les soins
curatifs dans le district de Fort-Dauphin. Dans ce cas, le volume de la demande est très important
en 2007 par rapport aux 2005 et 2006.
Dans la ville de Fort-Dauphin, les clientèles cibles sont des populations locales de la
région d’exploitation et puis les personnels des services publics ou privés.
En général, un usager cherche les services qui sont conformes à ses besoins (qualité et
prix de service) et son pouvoir d’achat. Et si ses besoins sont respectés, le médecin établit
l’ordonnance. Lorsque le service offert répond effectivement à la satisfaction attendue, celle-ci
naîtra. Dans ce cas, les usagers deviennent clients potentiels du projet quel que soit le prix de
service pratiqué par les services offerts. La manière la plus sûre de mesurer le réel impact de la
satisfaction de la clientèle, c’est de mesurer sa satisfaction vis à vis des concurrents parce que
quand il manifeste une excellente satisfaction, le client revient et devient un usagé fidèle.
Cette analyse nous permet d’estimer le nombre de centre sanitaire de base et la qualité de
service offert dans la ville de Fort-Dauphin et aussi dans les districts tout entier de la région
ANOSY. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître le nombre d’usager par jour du centre.
Pendant la descente sur terrain dans le district de Fort-Dauphin, nous avons constaté que la
qualité des services est insuffisante par rapport aux besoins des usagers.
En réalité, il n’y a que 2 centres sanitaires de base dans la ville de Fort-Dauphin. Par
contre, chaque commune rurale du district est pourvue d’un CSB II même s’il n’y a pas encore
de Médecin diplômé d’Etat et seul l’infirmier assure le traitement des maladies de certaines
communes. Ces CSB II rencontrent de problèmes car ils manquent de matériels nécessaires pour
le traitement ce qui entraîne les clients à recourir parfois à l’Hôpital Luthérienne de
MANAMBARO.
15
Pour avoir plus d’explication, nous présenterons dans le tableau ci-dessous l’offre locale
en nombre en centre sanitaire de base dans le district de Fort-Dauphin au cours des trois
dernières années.
De ce tableau, nous observons que les centres sanitaires de base dans le district de Fort-
Dauphin ne couvrent pas encore le besoin de la population car il n’y a que 15 centres sanitaires
de base qui assurent les soins une partie de la population 21.760 habitants en 2005, 21.965 en
2006, 21.717 en 2007. Or tous ces centres ne sont pas pourvus en médecin dans les CSB II d’une
part et le manque de matériels techniques et outillages pose des problèmes. Et seul l’Hôpital
« Philibert Tsiranana » qui dispose des médecins généralistes.
Dans le district de Fort-Dauphin, comme nous l’avons déjà expliqué ci-dessus, il n’y a
que 15 centres sanitaires de base qui assurent le traitement des malades. Ces concurrents se
trouvent dans le district de Fort-Dauphin, c’est à dire dans leurs communes.
16
Concurrents en dehors de ce district :
Il est à noter que des centres sanitaires concurrents se trouvent loin de Fort-Dauphin dans
les districts et d’Amboasary et de Betroka. Seul l’Hôpital de Manambaro situé à 25 Km de Fort-
Dauphin est le concurrent potentiel. Donc ce qui motive d’autant plus la valabilité de notre projet
Dans la ville de Fort-Dauphin, les clientèles cibles sont des populations locales de la
région d’exploitation et puis les services publics ou privés.
Dans ce cas, le projet vise jusqu’à 16 % du marché en matière sanitaire. Cela veut dire
que les concurrents occupent les 84 % seulement du marché global dans la région. Nous allons
présenter ci-dessous le tableau faisant ressortir notre capacité d’absorption sur le marché.
22 301
105 950
2 640
= 16 % donc 16 896 pour 2 médecins
16 896
17
Marché actuel de l’entreprise
Part de marché = x 100
Marché actuel de la profession
16
= x 100 = 16 %
100
30
= x 100 = 30 %
100
54
= x 100 = 54 %
100
18
3.1- Stratégies marketing à adopter :
Définition de la stratégie :
Définition de Marketing :
Le marketing est l’ensemble des actions ayant pour objectif de prévoir ou de constater, et
le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur, en telle
catégorie de produits et de services, et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et
de l’appareil commercial d’une entité aux besoins.
19
Dans notre cas, la politique hospitalière vise à assurer la prise en charge efficace des cas
référés et à rendre crédibles les centres hospitaliers, essentiellement vis-à-vis des usagers. En
outre, elle se propose d’améliorer la fonctionnalité des centres hospitaliers et la pérennisation de
leurs activités. Pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, les moyens mis en œuvre
consistent à procéder aux principes de la décentralisation de la gestion des hôpitaux auxquels une
plus large autonomie juridique et financière est accordée, à une rationalisation des soins
dispensés pour assurer la prise en charge des cas référés des CSB, au développement du
partenariat avec le secteur privé.
3.2.1-Politique de service :
Dans notre cas, la politique de service a pour objet d’améliorer la position de clinique vis-
à-vis des concurrents sur le marché.
Pour ce faire, il faut que le service offert soit conforme au besoin des usagers (qualité),
soit compétitif par rapport à celui des concurrents. En outre, nous devons avoir la maîtrise de la
relation entre la qualité et le prix de service, l’utilisation d’une marque commerciale dans le
service pour en faciliter la commercialisation sur le marché et pour distinguer le service des
autres, et faciliter aussi la publicité.
3.2.2-Politique de prix :
Elle est en fonction du prix pratiqué par les concurrents sur le marché, c’est- à- dire qu’on
adopte la politique de pénétration. Si les concurrents adoptent un tarif de Ar 35.000 pour
l’accouchement, nous demanderons pour Ar 30.000. De même sur la consultation, si le
concurrent pratique à Ar 3.000, nous le pratiquerons à Ar 2.000. Le but est donc d’écraser les
prix proposés par le concurrent sur le marché. C’est la stratégie de pénétration.
20
3.2.3-Politique de distribution :
Elle est le pouvoir de gérer le temps pour réaliser une autre activité. En effet, les frais de
distribution, les difficultés de contrôle et les prix sont des fonctions croissantes de la longueur du
réseau. Donc, la distribution c’est l’ensemble des opérations exercées depuis le contact des
usagers jusqu'à la réalisation finale des activités. Dans ce cas, le projet assure la bonne marche
des activités. Enfin, nous utiliserons en effet la stratégie intensive pour atteindre le maximum de
clients. C’est un circuit de distribution direct, c’est à dire une relation entre le projet et les
usagers.
La promotion est l’ensemble des moyens pour stimuler les usagers. Elle a pour rôle de
mettre en contact permanent, par le biais d’un canal, le projet et sa clientèle. Dans notre cas, on
emploie le système de « réduction de prix soit sur la consultation soit sur l’accouchement» par le
projet, c’est à dire que le projet donne une réduction de prix jusqu’à 10 % si les usagers sont de
paysans et 5 % si les usagers ont une activités stables comme les fonctionnaires ou les employés
des entreprises privées.
21
Conclusion partielle
Dans cette partie, nous avons présenté l’historique de la région d’exploitation du projet,
l’environnement socio-économique et l’identification de l’entreprise envisagée. Dans ce cas,
nous avons constaté que le projet pratique deux activités dans la région d’exploitation, à savoir
les soins préventifs et les soins curatifs. Pour cela, la clinique cherche des bénéfices, donc de
nature commerciale. Comme toute entreprise, la clinique a un but et un objectif. Elle a comme
but de devenir une grande entreprise dans la région ANOSY en matière sanitaire.
L’étude du marché nous permet de connaître la part du marché obtenue par la clinique.
Dans ce cas, nous avons constaté que notre projet domine en accaparant jusqu’à 16 % du marché
global dont 16 % sa part pour les fonctionnaires et les employés du secteur privé et pour les
autres sont de 54 %. Donc, la plupart des travailleurs pratiquent les hôpitaux payants. Cela veut
dire que les concurrents occupent 30 % seulement de la part de marché dans la ville de Fort-
Dauphin. Mais cela dépendra objectivement de notre politique et de notre stratégie
d’exploitation.
Après cette étude, nous avons aussi analysé la demande, l’offre et la concurrence dans la
région d’exploitation du projet. Dans ce cas, nous savons que la demande ne cesse d’augmenter
au cours des trois années d’activités (2005 ; 2006 ; 2007). Pour cela, nous en tirons que le
volume de la demande est remarquable en 2007 par rapport à 2006. Nous nous sommes basés sur
ce facteur pour créer ce projet en vue de satisfaire le besoin des clients. Par contre, la plupart des
usagers ont l’habitude d’utiliser les plantes comme médicament. Cela explique que les usagers
rencontrent une difficulté d’aller à l’hôpital. Il n’y a qu’un seul concurrent en matière sanitaire.
C’est à dire qu’il assure le traitement des malades dans la ville de Fort-Dauphin. En dehors de
cette ville, beaucoup de concurrents se trouvent dans les communes périphériques mais le
problème, c’est la qualité de service. Ce qui pousse les gens à préférer l’Hôpital Luthérien de
Manambaro.
Pour la stratégie marketing, nous avons choisi la stratégie pull pour éviter les dépenses de
déplacement. Sur le prix, le but est donc d’écraser les prix proposés par le concurrent sur le
marché. C’est la stratégie de pénétration.
22
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET
ORGANISATIONNELLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION :
Comme nous l’avons introduit, trois ressources seront utilisées par le projet, à savoir les
ressources financières ; les ressources humaines et les ressources matérielles. Parmi elles, les
ressources financières jouent un rôle très important car elles assurent la mise en place des autres
au sein de la clinique. Elles assurent en conséquence l’acquisition des ressources humaines et
matérielles. Donc, nous allons citer ci-après les caractéristiques de ces ressources.
1.1-Ressources financières :
1.2-Ressources humaines :
Les ressources humaines jouent un rôle très important pour la réalisation du projet de
création d’une clinique médicale dans la ville de Fort-Dauphin. Donc, le gérant est obligé de
faire un recrutement au sein de cette clinique. Dans ce cas, il faut respecter le profil de chaque
poste de travail surtout aux postes des médecins et infirmiers. Pour cela, il est indispensable de
placer les employés dans des conditions propices en vue d’avoir un travail efficace et de
concevoir le poste de travail de façon à éviter tout gaspillage de temps et d’équipements.
23
Pour cela, le projet en clinique est dirigé par un médecin ou bien un gestionnaire ou un
économiste. Alors, les personnels sont composés d’un médecin, d’un laborantin, d’un infirmier,
d’un comptable, d’une sage femme, d’une aide sanitaire ou d’une servante, d’un secrétaire, d’un
agent de sécurité. Nous allons donc citer ci-après le profil exigé à chaque poste de travail au
cours de recrutement du personnel de la clinique.
Gérant :
Avoir le diplôme Maîtrise en gestion ou Médecin d’état.
Avoir un sens de responsabilité et de l’organisation.
Maîtrise le français et l’anglais sera un atout.
Maîtrise de l’outil informatique.
Débutant dans le poste similaire accepté.
Médecin :
Avoir le diplôme d’état en médecine.
2 ans d’expériences au minimum
Maîtrise le français et l’anglais sera un atout
Dynamique avoir un sens responsabilité et d’organisation
Comptable :
Avoir le diplôme BACC +3 en gestion au minimum.
2 années d’expérience au minimum
Connaissance des logiciels comptables obligatoires
Maîtrise le français
Avoir de sens de responsabilité et méthodique
Secrétaire :
Avoir le diplôme de BAC + 2 en lettre français
2 ans d’expériences au minimum et méthodique
Avoir de capacité de communication écrite et orale
Infirmières :
Avoir le diplôme d’infirmier
2 ans d’expériences au minimum
Avoir de sens de responsabilité et méthodique
24
Servants :
2ans d’expérience au minimum
Parler mieux le français
Chauffeur :
Avoir le diplôme BACC
2 ans d’expérience minimum
Avoir le permis B, C, D
Agent de sécurité :
Avoir le diplôme BEPC
Maîtrise les arts martiaux
2 ans d’expérience minimum
Les ressources matérielles sont les matériels et les mobiliers de bureau, les matériels
d’outillage, les matériels informatiques et les matériels de transport. Nous présenterons dans le
tableau ci-après la liste des matériels essentiels pour la clinique.
D’après ce tableau, nous constatons que les matériels ne sont pas tous neufs. C’est à dire
que le gérant propriétaire met en place leur apport sur les matériels. Donc, il y a bien
évidemment des matériels en état d’occasion comme le matériel de transport, un ordinateur, des
chaises et des tables de bureau.
25
Rubriques Unité Apport Lot nouvelle TOTAL
personnel d’acquisition
Mobilier de bureau :
Tables de bureau U 02 03 05
Table des ordinateurs U 01 03 05
Armoire U 01 02 03
Chaises U 04 06 10
Machine à calculer U 02 - 02
Chaises de visiteurs U - 02 02
Chaise de bureau U 04 06 10
Matériel informatique :
Ordinateurs U 01 03 04
Imprimante U 01 02 03
Onduleur U 01 02 03
Matériel de transport :
Ambulance U 01 - 01
Matériel technique :
Couveuse U - 01 01
Stérilisateur U - 01 01
Lit une place U - 04 04
Lit roulette LIT - 01 01
Bassin lit Lit - 02 02
Cupule inox U - 02 02
Cuve 10 litres U - 02 02
Tensiomètre U 01 01 02
Thermomètre U 02 - 02
Stéthoscope U 02 - 02
Toise bébé U 01 - 02
Réfrigérateur U - 01 01
Plateau U 01 - 01
Matériel technique :
Kit pour accouchement Kit - 02 02
Kit pour pansement, suture Kit - 02 02
Matériel et outillage
Balance pèse-personne U - 02 02
Bassin lit U - 02 02
Boîte à coton Boîte - 02 02
Garrot en latex Boîte - 02 02
Glacière U - 02 02
Dans cette section, nous allons voir successivement ci-après la méthode d’achat de
fournitures et matériels techniques auprès des fournisseurs dans la capitale Antananarivo, le
processus de réalisation, le critère d’évaluation de stock. Pour cela, la fonction
d’approvisionnement comporte deux activités, à savoir l’achat de fournitures et matériels
techniques, et la gestion de stock en magasin.
S’agissant d’une clinique, le projet adopte une méthode pour l’achat de fournitures ; de
matériels techniques et outillages pour son bon fonctionnement. Pour ce faire, la clinique met en
place une politique d’ achat de fournitures, c’est- à- dire que le responsable effectue l’achat soit
par mois, soit par semestre pour éviter les dépenses sur le déplacement. Pour les matériels
techniques, la clinique choisit le médical store international à Antananarivo au prix abordable sur
les matériels médicaux comme la tensiomètre ; le stéthoscope ;…. Cette politique assure la
fiabilité et la rentabilité des activités dans la ville de Fort-Dauphin. En période de pluie, la
clinique ne peut plus effectuer des achats les matériels techniques et outillages dans la capitale
d’Antananarivo car la route est en mauvaise état. Donc, seule la voiture 4 x 4 peut rouler sur
cette route.
27
Recherche de bailleur pour
financer le projet
Recrutement des
personnels
Acquisition
des matériels
Le critère d’évaluation de stock à choisir est le FIFO (First In First Out), c’est- à- dire les
matières premières (médicament) entrées en premier sort en premier pour garder la qualité des
matières et le délai d’utilisation sur leur carton. Donc, pour notre projet, il vaut mieux appliquer
le FIFO pour avoir et garder la qualité des matières utilisées. Même si ces matières sont non
périssables, nous appliquerons toujours le critère FIFO sur la gestion de stock.
28
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
1.1-Fonction
1.1-Organigramme choisi
Les entreprises quelque soient leurs activités ont toujours leur propre structure. Mais
même si chaque entreprise a sa propre structure, il y a des structures de base qui se ressemblent.
L’entreprise est divisée en plusieurs départements ou service. Chaque département ou service
aura un responsable. Entre ces départements, il doit exister des relations. La structure sera
l’ensemble de ces relations. Donc, elle peut être définie comme un schéma d’ensemble des
responsabilités et des relations entre les départements, sections dans une entreprise.
L’organigramme est un graphique qui représente sous une forme schématique la structure
de l’entité. Il doit préciser en particulier la répartition des tâches entre les services, le niveau
hiérarchique, les liaisons entre les services. Il est à la fois un instrument d’information dans
l’ensemble de la clinique, un instrument d’analyse qui permet de découvrir les erreurs de
l’organisation. Dans notre cas, nous avons choisi l’organigramme d’une entreprise individuelle
au début de l’activité pour faciliter la gestion des ressources humaines et le contrôle à chaque
poste de travail. Donc, nous allons présenter ci-dessous la structure organisationnelle de la
clinique en tant qu’une entité.
29
Figure N°04 : Organigramme de la clinique
Directeur
Secrétaire
Médecin
Servants
Le personnel de la clinique est composé d’un Directeur ; d’un Médecin ; deux Infirmiers ;
d’un Laborantin ; d’un Comptable ; d’un Secrétaire ; d’un Chauffeur ; deux Servants ; d’un agent
de sécurité.
2.1-Service de direction :
Comptable :
Chauffeur :
Le chauffeur est en charge du transport du malade dans l’ambulance, même en dehors de
l’enceinte du centre. Il assure aussi l’entretien des voitures.
Agent de sécurité :
Il garantit la sécurité de l’établissement tout entier. Il sera en charge du service de
jardinage, c'est-à-dire qu’il garde la beauté du jardin pour captiver les clients.
Médecin :
Infirmiers :
Il ou elle est le premier responsable sur l’accouchement des bébés et assure aussi le
contrôle du malade en cas d’absence du médecin.
31
Laborantin :
Il assure la fiabilité des produits avant le traitement des malades. Il est le premier
responsable des médicaments.
Servants :
Pour mettre en place le projet, il est nécessaire d’étudier tout d’abord le marché puis de
chercher des bailleurs pour financer les activités à réaliser dans la région d’exploitation. Le
tableau ci-dessous nous présente le chronogramme de la mise en place du projet.
D’après ce tableau, nous constatons que le responsable effectue une étude du marché au
début de l’année (n-1) durant 2 mois. Après cette étude, il est indispensable de constituer les
dossiers nécessaires concernant le projet, puis de chercher un financement auprès des bailleurs.
Nous constatons aussi que la mise en place du projet se fait durant six mois.
32
3.2-Réalisation :
Compte tenu de ce tableau, nous constatons que l’achat des matériaux dure deux mois
tandis que le recrutement du personnel prend trois mois (fin septembre à fin décembre). Enfin, la
durée de l’utilisation des capitaux investis dans la région d’exploitation est de 5 ans soit A1 à
A5.
Conclusion partielle
Dans le premier chapitre, nous avons mis en place les ressources nécessaires et les
caractéristiques d’approvisionnement choisi. Dans ce cas, nous avons constaté que les ressources
financières de l’entité sont l’ensemble de l’apport du directeur et l’emprunt effectué auprès de la
banque. Les ressources humaines sont composées d’un directeur propriétaire, d’un secrétaire,
d’un Médecin, trois paramédicaux, dont deux sage femmes et un laborantin, d’un comptable,
d’un chauffeur, deux servantes et un agent de sécurité. Enfin, les ressources matérielles sont
l’ensemble des matériels de bureau, des matériels informatiques, des matériels et outillages.
Dans le deuxième chapitre, nous avons posé toutes les techniques de réalisation de la
clinique comme la mise en place des ressources nécessaires, à savoir les ressources humaines,
financières et matérielles. Ensuite, nous avons concrétisé la structure organisationnelle. Dans ce
cas, nous avons choisi comme structure de l’entité celui d’une entreprise individuelle pour
faciliter le contrôle et suivi.
33
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU
PROJET
CHAPITRE I : CAPACITE DE REALISATION ENVISAGEE :
Dans ce chapitre, nous allons mettre en place les dépenses en achat des matières
premières de l’entité. Ensuite, nous essayerons de présenter les prévisions sur la prestation de
services sur cinq années d’exploitation ainsi que le chiffre d’affaires prévisionnel correspondant.
Dans cette section, nous allons voir les dépenses en chaque unité de réalisation ; les
prévisions sur achat des matières premières de l’année 1 jusqu’à la cinquième année
d’exploitation de la clinique.
Pour réaliser ce projet dans la ville de Fort-Dauphin, nous avons besoin de matières
premières auprès de fournisseurs soit dans la ville d’exploitation soit dans la capitale
Antananarivo pour avoir un meilleur prix. Dans ce cas, le prix de ces matières varie selon les
caractéristiques des produits. Et pour connaître les dépenses de l’achat de ces matières, il est
nécessaire de présenter ci-dessous le coût d’achat de chaque unité de réalisation.
D’après ce tableau, nous trouvons qu’une boîte à coton coûte Ar 40.000 auprès de
fournisseurs dans la capitale, de même pour l’encre. Tandis que la rame s’achète à Ar 6.500 pour
l’achat en gros, marque rotatrim. Or nous avons remarqué que le kit d’accouchement est plus
cher que les autres dépenses qui s’élèvent à Ar 335.000 puis le kit de pansement à Ar 100.000.
34
1.2-Prévision d’achat de matières premières :
Nous estimerons ci-dessous la prévision sur achat de matières premières au cours de cinq
années d’activités du projet.
Pour savoir les dépenses de l’achat de matières premières, nous les estimerons ci-après.
Pour cela, le responsable ou bien le magasinier achète ces matières auprès de fournisseurs dans
la capitale par trimestre pour éviter les dépenses sur le déplacement. Nous allons présenter dans
le tableau ci-dessous les dépenses mensuelles en matières premières pendant une année
d’exploitation.
R PU J F M A M J J A S O N D T
Rame 6,5 (4)/4 78 - - 78 - - 78 - - 78 - - 312
Encre 40 (4)/4 480 - - 480 - - 480 - - 480 - - 1.920
Ka 335 (2)/1 670 - - - - - - - - - - - 670
Kp 100 (2)/1 200 - - - - - - - - - - - 200
Bac 40 (1)/4 120 - - 120 - - 120 - - 120 - - 480
Gel 1,7 (2)/1 3,4 - - - - - - - - - - - 3,4
Médicaments 3.000 - - - - - - - - - - - 3.000
Total 4551,4 - - 678 - - 678 - - 678 - - 6585,4
Source: Estimation du promoteur
Du point de vue de ce tableau, nous constatons que les dépenses de l’achat de matières
premières et de matériels techniques s’élèvent à Ar 6.585.400 pour la première année
d’exploitation de l’entité. Nous observons l’importance des dépenses au mois de Janvier vu que
les Kits sur l’accouchement et pansement sont achetés au début de la première année d’activité et
se montent respectivement à Ar 335 000 et Ar 100 000.
1.2.2- Achat prévisionnel sur cinq ans :
Dans cette section, nous estimerons ci-après l’achat prévisionnel au cours des cinq années
d’exploitation de centre.
35
Tableau N° 10 : Achat prévisionnel sur cinq ans : En Ariary
Rubriques Unité Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rame Rame 312.000 336.000 340.000 350.000 360.000
Encre Boîte 1.920.000 2.000.000 2.500.000 2.600.000 2.700.000
Kit d’accouchement Kit 670.000 670.000 680.000 690.000 700.000
Kit pansement Kit 200.000 220.000 240.000 250.000 270.000
Boîte à coton Boîte 480.000 483.000 590.000 500.000 520.000
Garrot en latex Boîte 3.400 3.800 3.900 4.000 4.500
Médicaments - 3.000.000 3.100.000 3.200.000 3.300.000 3.400.000
TOTAL 6.585.400 6.812.800 7.553.900 7.694.000 7.954.500
Source : Calcul du promoteur à partir de besoin des usagés
Ce tableau nous présente les dépenses sur achat de matières premières, de matériels
techniques et outillages au cours de cinq années d’exploitation. Elles sont de Ar 6.585.400 pour
la première année d’activité et atteignent Ar 7.954.500 en cinquième année.
Ce sont les charges du personnel qui participent directement aux activités de la clinique.
Elles sont composées du salaire brut, de la cotisation CNaPS part employeur et la cotisation
OSTIE part employeur. Le taux appliqué par la CNAPS est de 13 % pour l’employeur et de 1 %
pour le travailleur. Tandis que le taux appliqué pour l’OSTIE est de 5 % pour l’employeur et
celle de 1 % pour le travailleur. Donc, nous allons présenter dans le tableau ci-dessous la
répartition des charges sur salaire du personnel de la clinique.
Avant de présenter le salaire prévisionnel, il est nécessaire de présenter dans le tableau ci-
après l’évolution du nombre du personnel au cours des cinq années d’activités de la clinique dans
la vile de Fort-Dauphin.
36
Tableau N°11 : Evolution prévisionnel du personnel au cours des cinq années d’activités :
Gérant 01 01 01 01 01
Secrétaire 01 01 01 01 01
Médecin 01 02 02 02 02
Comptable 01 01 01 01 01
Infirmières 03 03 03 03 03
Servants 02 02 02 02 02
Chauffeur 01 01 01 01 01
Gardien 01 02 02 02 02
TOTAL 11 13 13 13 13
Source : Proposition du promoteur
Selon ce tableau, nous apprenons que le nombre du personnel augmente de deux personnes
en deuxième année. Cela veut dire que le total du nombre de personnel est de 13 personnes et ce
nombre ne change pas jusqu’à la cinquième année d’exploitation de la clinique.
Les charges sociales patronales sont formées par la somme des cotisations à la CNaPS et
à l’OSTIE. Compte tenu de ce tableau, nous constatons que les charges sociales patronales
s’élèvent à Ar 306.310 (221.160 + 85.150) et ainsi la masse salariale ou salaire brut s’élève à Ar
1.702.000 par mois. L’impôt sur le revenu salarial assimilé s’élève à Ar 60.240. Cette somme est
à payer auprès du centre fiscal. Le salaire net à payer par le centre aux employés s’élève à Ar
1.618.620.
37
1.3.2-Salaires prévisionnels du personnel sur cinq ans
Comme on l’a évoqué ci-dessus, la charge de personnel est composée de salaire brut, de
la cotisation à la CNaPS part employeur et la cotisation à l’OSTIE part employeur. Alors les
charges de personnel de l’entreprise ainsi que le salaire à payer aux employés, pour 5 ans, sont
présentées dans les tableaux ci-dessous.
Ce tableau nous présente le salaire prévisionnel du personnel sur cinq ans d’activité du
centre. Et, nous constatons qu’il ne cesse d’augmenter à partir de la deuxième année jusqu’à la
cinquième année d’activités.
Ce sont les charges indirectes qui ne peuvent affecter directement le coût d’un service
comme l’électricité, la publicité, la réparation des matériels, l’impôt. Le tableau ci-après nous
montre les dépenses mensuelles de ces charges.
Tableau N°14 : Autres charges prévisionnelles pour l’année 1 : (en milliers d’Ariary)
Rubriques J F M A M J J A S O N D TOTAL
Electricité
130 130 130 140 180 180 180 180 180 180 130 130 1 870
Petites et outillage
60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 720
Fournitures
40 40 40 40 30 30 30 30 30 30 40 40 420
Carburant
200 200 200 200 160 160 160 160 160 160 200 200 2 160
Animation
100 80 60 40 20 0 300
Reparation
350 350 350 350 1 400
Taxes (acompte)
400 400
TOTAL
930 510 790 480 450 730 430 430 730 430 430 730 7.270
Source : Estimation du promoteur
38
Nous tirons de ce tableau qu’au mois de janvier, les charges s’élèvent jusqu’à Ar 930.000
car au moment de la création, le propriétaire est obligé de payer les taxes. Pour les mois suivants,
ces charges sont autour de Ar 430.000 à Ar 790.000 par mois, soit Ar 7.270.000 pour l’année 1.
Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous l’évolution de ces autres charges au
cours de cinq années d’exploitation.
Tableau N°15 : Prévision des autres charges sur 5 ans : (en Ariary)
Vu ce tableau, nous remarquons que les autres charges ne cessent d’augmenter à partir de
la quatrième année, tandis que le centre diminue le budget de publicité au cours de quatre
premières années. A la cinquième année, le centre ne fait plus de publicité.
Dans cette partie, nous estimerons ci-après la prestation de service prévisionnel au cours
de la première année jusqu’à la cinquième année d’exploitation du projet.
39
2.1.1-Prestation de service prévisionnel pour l’année 1
Rubriques J F M A M J J A S O N D T
Accouchement 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 1.440
Pansement 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 600
Consultation PN 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 1.440
Consultation M 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 2.640
Source: Estimation du promoteur
40
s’élève à Ar 5.000 tandis que la consultation prénatale coûte à Ar 2.000. quant aux médicaments,
les usagers paient le tiers du coût d’achat.
Tableau N°18 : Chiffre d’affaires prévisionnel pour l’année 1 (en millier d’Ariary)
Rubriques PU J F M A M J J A S O N D T
Accouchement 30 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 3600 43.200
Pansement 1 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 600
Consultation PN 2 240 240 240 240 240 240 240 240 240 240 240 240 2.880
Consultation M 5 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 13.200
Médicaments 1000 1.000
TOTAL 60 880
Source: Calcul du promoteur
Tableau N°19 : Chiffre d’affaires prévisionnel sur 5ans : (en milliers d’Ariary)
41
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE :
Pour réaliser ce projet dans la ville de Fort-Dauphin, nous avons besoin de financement
auprès des institutions financières comme la banque en vue d’exécuter d’une façon rapide les
activités choisies. Donc, il est nécessaire de présenter le coût d’investissements, c’est-à-dire, les
immobilisations et le tableau d’amortissement, le besoin en fonds de roulement initial, la
recherche de financement, le plan de financement, le tableau de remboursement des dettes et les
Etats financiers prévisionnels du projet. Pour ce faire, nous allons voir tout d’abord le coût des
investissements et amortissements.
Infrastructures :
Le coût des infrastructures total s’élève à Ar 60.000.000 dont la durée de l’exécution des
travaux est pendant trois mois. Cette somme se répartit sur les grands travaux de la clinique. Le
tableau ci-après nous présente les détails et les coûts de chaque travaux effectués dans la région
d’exploitation.
TOTAL - 60.000.000
Source : Proposition du promoteur
42
Ce tableau nous montre le coût de construction de bureau et de bâtiment de directeur de
la clinique. Nous constatons que le coût de construction s’élève à Ar 60.000.000. Pour le terrain,
1 m2 coûte environ à Ar 4.100.
Mobiliers du bureau :
Ils comprendront quatre tables de bureau, huit chaises de bureau, une machine à calculer
et l’armoire. Donc, nous allons présenter dans le tableau ci-dessous les coûts de ces matériels.
Matériels informatiques :
43
Ce tableau nous présente l’apport en nature du gérant propriétaire qui s’élève à Ar
780.000. Cela veut dire que les matériels à acquérir sont de Ar 3.040.000. Donc, nous avons
encore besoin de ce montant pour financier ces matériels.
Ce tableau nous présente le coût des matériels et outillages et techniques du centre. D’où,
nous observons que les matériels déjà acquis s’élèvent à Ar 365.600 et à acquérir s’élèvent à Ar
5.005.900.
Matériel de transport :
Pour les matériels roulants, nous avons besoin d’une ambulance pour transporter les
malades dans la ville de Fort-Dauphin. Ce matériel coûte Ar 20.000.000.
44
Agencement et installation :
45
années des activités. D’où, pour la détermination de la durée d’utilisation de ces matériels, nous
appliquons la formule suivante :
Dans notre cas, la durée de vie des matériels varie de 3,3 à 10 ans. Pour cela, nous avons
constaté que la durée de vie de construction et de l’agencement s’élève chacune à 10 ans.
En deuxième année, nous avons constaté que les matériels sont amortis environ de Ar
15.438.850 de la valeur d’origine.
46
Tableau N°27 : Tableau des amortissements pour l’année 3: (en Ariary)
Comme en troisième année, la valeur d’origine de matériels est diminuée aussi allant
jusqu’ à Ar 47.812.950. Cela veut dire qu’il y a aussi une diminution de la valeur d’origine à Ar
9.412.950.
47
Tableau N°29 : Tableau des amortissements pour l’année 5: (en Ariary)
En cinquième année, il ressort que la valeur des amortissements est diminuée et s’élève à
Ar 6.400.000. Cela explique que le matériel informatique, le mobilier de bureau, le matériel et
outillage et de transport sont amortis totalement à partir de la quatrième année.
D’après ces tableaux, nous avons constaté que les amortissements ne changent pas
jusqu’à la troisième année d’activité et s’élèvent à Ar 15.438.850 Et, à partir de la quatrième
année, il diminue à Ar 9.412.950 car le taux est diminue à 10 %. Le matériel informatique, le
mobilier de bureau, le matériel et outillage et de transport sont amortis totalement à la cinquième
année. Il est nécessaire alors d’acheter de nouveaux matériels pour avoir un maximum de résultat
du projet ou bien avoir des activités plus rentables.
48
Section 2 : Besoin en fond de roulement initial :
Pour faire démarrer le projet dans la ville de Fort-Dauphin, nous avons besoin d’un
financement. Pour ce faire, il est nécessaire d’établir un budget de trésorerie pour la première
année.
L’établissement d’un budget nécessite l’évaluation de toutes les recettes et des dépenses
au cours de la première année d’exploitation du projet.
Tableau N°31 : Budget prévisionnel de trésorerie pour l’année 1 : (En millier d’Ariary)
Rubriques J F M A M J J A S O N D T
Recettes : 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 5073 60.880
Dépenses:
Electricité
130 130 130 140 180 180 180 180 180 180 130 130 1 870
Petit O
40 40 40 40 30 30 30 30 30 30 40 40 420
Fournitures
60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 60 720
Carburant
200 200 200 200 160 160 160 160 160 160 200 200 2 160
Animation
100 80 60 40 20 0 300
Entretien
350 350 350 350 1 400
Acompte
400 400
S.Total
930 510 790 480 450 730 430 430 730 430 430 730 7.270
Achat 548 548 548 548 548 548 548 548 548 548 548 548 6.585
Salaire 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 1618 19.423
Médicaments 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 3.000
Ch. op° 805 805 805 805 805 805 805 805 805 805 805 805 9.669
Total dép. 4151 3731 4011 3701 3671 3951 3651 3651 3951 3651 3651 3951 45.947
Trésorerie 922 1342 1062 1372 1402 1122 1422 1422 1122 1422 1422 1122 14.933
Source : Calcul du promoteur
D’après ce tableau, nous avons constaté que le budget prévisionnel de la trésorerie varie
entre Ar 922.000 à Ar 1.422.000 par mois, soit Ar 14.933.000 environ pour la première année
d’exploitation.
49
2.2-Fonds de roulement initial :
Pour déterminer le fonds de roulement initial du projet, il faut évaluer tout d’abord
l’apport du directeur en tant que directeur propriétaire de la clinique et puis l’apport en
numéraire. Le tableau ci-après nous présente le fonds de roulement initial de l’entreprise.
D’après ce tableau, nous déduisons que le fonds de roulement initial pour la réalisation de
la clinique dans la ville de Fort-Dauphin s’élève à Ar 37.978.500.
Dans cette section, nous allons présenter le tableau de remboursement des dettes et le
plan de financement de l’entité au cours des cinq années d’activités.
50
3.1-Plan de financement à adopter :
Dans notre cas, le plan de financement a pour but de faire apparaître les variations des
ressources financières de l’entité au cours d’un exercice et les emplois qui en ont été faits. Donc,
pour avoir plus de détails, nous présenterons dans le tableau ci-après les variations de fonds de
roulement à partir des variations des ressources et des emplois de l’entreprise.
51
3.2-Tableau de remboursement des dettes :
Pour cela, nous choisissons la banque BOA qui propose un taux d’emprunt de 18 %
remboursables au cours de 5 ans et le remboursement devrait se faire chaque année, c'est-à-dire
que le projet rembourse annuellement Ar 17 789 180 avec les intérêts y afférents.
Pour calculer l’annuité, nous utilisons la formule suivante :
C
Annuité = +Cxi
n
On donne : a : annuité
C : montant de l’emprunt Ar 88.945.900
i : taux d’intérêt 18 %
n : la durée de récupération des capitaux investis pendant 5ans
Ce tableau nous présente le montant à payer par an avec les intérêts y afférents auprès de
la banque et nous remarquons que les capitaux investis sont amortis totalement en 5 ans et que le
total des intérêts à payer au cours des cinq ans s’élève à Ar 48.030.786. Alors, en tant qu’une
entreprise, la clinique doit payer Ar 136.976.686 au cours des cinq ans d’exploitation auprès de
la banque.
52
Section 4 : Etat financiers prévisionnels :
Dans cette section, nous allons présenter successivement ci-après le bilan prévisionnel
d’ouverture et de clôture de l’entité.
4.1.1-Bilan d’ouverture :
53
4.1.2-Bilan prévisionnel :
Dans cette partie, nous présenterons les bilans au cours des cinq années d’exploitation du
projet. Pour ce faire, nous allons établir tout d’abord le bilan de la première année d’activité de la
clinique.
Dettes 103 177 244 72 579 845 45 184 517 20 991 232 0
Emprunt 88 945 900 33 799 442 30 597 390 27 395 337 24 193 285 20 991 232
Total Passif =Capital
+Report à nouveau+
Emprunt 105 729 500 175 349 986 148 282 478 126 163 404 110 609 304 91 822 677
Ecart 0 0 0 0 0 0
Source : Calcul du promoteur
D’après ces tableaux, nous avons constaté que la tenue de la trésorerie ne cesse
d’augmenter au cours des cinq années d’exploitation du projet. Elle est de Ar 14.933.425 en
première année d’exploitation et atteint de Ar 94.831.615 à la cinquième année d’activité. Cela
explique que la situation financière de la clinique est saine, donc, le promoteur peut élargir ses
activités dans la région d’exploitation comme la création d’un autre établissement sur la
formation professionnelle en médecin dans la région ANOSY.
54
Et pour le passif du bilan, nous avons remarqué que le centre doit payer ses dettes envers
la banque avec les intérêts y afférents en cinquième année d’exploitation. En plus, nous avons
constaté que le résultat n’arrête de s’accroître pendant cinq années d’activités. Il est de Ar
21.589.700 à la première année d’activité et atteint de Ar 42.589.700 à la cinquième année
d’exploitation du centre.
Dans notre cas, le compte de résultat prévisionnel nous permet de mesurer la performance
de l’entité tandis que le flux de trésorerie nous permet de connaître la variation de la tenue de
trésorerie. Comme nous l’avons dit ci-dessus, le compte de résultat permet de connaître la
performance de l’entité.
Donc, à partir de ce compte, le responsable peut faire une prévision ou budget pour les
exercices suivants notamment sur l’établissement de budget et le diagnostic financier au sein du
centre. Alors, nous allons présenter dans le tableau ci-après le compte de résultats par nature de
la clinique.
55
D’après ce tableau, nous remarquons que les résultats net de l’exercice ne cessent
d’augmenter au cours des cinq années d’exploitation du projet. Il est de Ar 21.589.700 pour
l’année 1 et atteint de Ar 42.589.700 à la cinquième année d’activité. Cela explique que la
situation financière de l’entité est saine, donc, le promoteur peut élargir les investissements dans
la région d’exploitation.
4.3-Tableau de flux net de trésorerie par méthode directe :
Dans cette partie, nous allons présenter ci-dessus le flux de trésorerie de l’entité au cours
des cinq années d’activités.
Tableau N°38 : Flux de trésorerie : (en Ariary)
Résultat de l'exercice 0 21 589 700 25 467 800 32 879 500 36 452 100 42 589 700
Dotations aux amortissements 0 15 438 850 15 438 850 15 438 850 9 412 950 6 400 000
Variations des stocks 0 1 728 828 -383 252 977 775 -861 904 942 822
Variation des clients et autres créances 0 80 201 400 -22 303 100 52 178 700 -50 974 600 55 076 700
Variations des fournisseurs et autres 0 103 177 244 -33 799 442 106 379 296 -61 194 779 127 390 511
dettes
Flux de Trésorerie générée A 0 256 939 781 -40 042 627 175 978 938 -106 631 283 189 810 033
Remboursement d’emprunt 136 976 686 33 799 442 30 597 390 27 395 337 24 193 285 20 991 232
Flux de trésorerie de financement C 225 922 586 122 745 342 30 597 390 27 395 337 24 193 285 20 991 232
Variations de trésorerie (A + B + C) 284 655 623 -9 445 237 203 374 275 -82 437 998 210 801 265
Trésorerie d’ouverture 10 700 000 0 14 933 425 26 247 002 48 174 332 66 833 147
Trésorerie de clôture 94 831 615 14 933 425 26 247 002 48 174 332 66 833 147 94 831 615
Variations de trésorerie 84 131 615 14 933 425 11 313 577 21 927 330 18 658 815 27 998 468
56
première année d’exploitation. Cependant, elle est négative à la quatrième. Ces variations
concernent surtout les flux de trésorerie de financement, des investissement et de générée.
Sur la variation de trésorerie finale, nous avons constaté qu’elle est toujours positive au
cours des cinq années d’activités. Ce sont les variations de trésorerie sur l’exploitation de
l’entité.
57
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET :
Dans cette section, nous évaluerons ce projet à l’aide des outils et des critères
d’évaluation cités dans le dernier chapitre de la première partie de ma recherche.
1.1.1- Définition :
La valeur actualisée nette ou VAN est représentée par la différence entre la somme des
marges brutes d’autofinancement actualisé et la somme de capitaux investis actualisés.
Formule :
n
VAN = ∑ MBA (1+i)-j – C
j=1
58
1.1.2- Application pour le projet :
VAN = Σ MBA (1 + i) -j
–C
j=1
59
1.1.3-Interpretation
D’après la théorie, si la valeur actuelle nette est positive, le projet est rentable. Dans notre
cas, la valeur actuelle nette est largement positive qui s’élève à Ar 27.747.170. Cela veut dire
que la rentabilité de l’investissement est positive aussi. Le projet génère un bénéfice certain.
Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
1.2.1- Définition :
C’est le taux d’actualisation qui donne une valeur nette actualisée ou VAN égale à zéro
ou IP égale à 1.
Formule :
n
∑ MBA (1+i)-j – C = 0
1.2.2-j=1
Application pour le projet
C’est le taux d’actualisation annulant le bénéfice net du projet. Ce taux est calculé à partir
de la somme de marge brute d’autofinancement au taux de 18 % et de 28 %.
60
Années MBA 18 % 28 %
Pour calculer le taux de rentabilité interne, nous effectuons une interpolation linéaire par
la relation suivante :
18 % TRI 28 %
92.444.885 – 131.909.936 28 %- 18 %
TRI – 18 % = 10 % x 0,71
TRI – 18 % = 7,10 %
TRI = 25,10 %
1.2.3-Interprétation :
61
1.3-Estimation de l’indice de profitabilité :
1.3.1- Définition :
L’indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des marges brutes
d’autofinancement actualisé et la somme des capitaux investis actualisés.
Formule :
∑ MBA (1+i)-j
IP =
C
∑ MBA (1 + t)
j =1
-j
IP =
C
IP = 131.909.936 / 105.729.500
= 1,23
IP = 1, 23
1.3.3-Interpretation :
D’après la théorie, si l’indice de profitabilité est supérieur à 1, le projet est rentable. Dans
notre cas, nous avons constaté que l’indice de profitabilité est supérieur qui s’élève à 1,23.
Donc, la rentabilité est supérieure aussi au taux de capitalisation mais cela risque aussi sur
l’investissement car 1 Ar investi rapporte 0,23 Ar environ seulement.
62
1.4-Recherche du délai de récupération des capitaux investis :
1.4.1- Définition :
Le délai de récupération des capitaux investis est représenté par le temps au bout duquel
le cumul de marges brutes d’autofinancement est égal au montant du capital investi.
Formule :
n
∑ MBA (1+i)-j = C
j=1
Pour connaître la capacité de récupération des capitaux investis, nous le calculons à l’aide
de la MBA. Le tableau ci-après nous présente les informations pour calculer la durée de
récupération des capitaux investis.
3 n 4 année
63
105.729.500 – 112.314.056 n - 4
------------------------------ = -------
90.030.964 – 112.314.056 3 - 4
n = 3,21 années
1.4.3-Interprétation :
D’après la théorie, si les capitaux investis sont récupérés avant la durée de vie du projet,
le projet est rentable. Dans notre cas, les capitaux investis sont récupérés durant la troisième
année d’exploitation ou plus exactement 3 mois et 16 jours de l’année 4. Donc, les capitaux
investis seront récupérés au cours de mois d’avril, c'est-à-dire que le 16 avril de l’année 4.
2.1-Pertinence :
2.2-Efficacité du projet :
Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans réduire les moyens utilisés tels
que matériels informatiques, matériels et outillages, pendant les cinq années d’exploitations.
Cela veut dire que ce projet n’utilise que les matériels au début des activités. Donc, le projet est
efficace et produit un effet attendu de la population dans la région ANOSY, de même dans l’ex-
province de Tuléar toute entière.
64
2.3-Efficience du projet :
A la première année d’activité, les matériels utilisés sont une partie neufs, l’autre partie
d’occasion. Après un an d’utilisation, ces matériels sont amortis environ à 20 % de la valeur
d’origine. Donc, il y a une diminution de la valeur des matériels utilisés. Et si nous regardons le
chiffre d’affaires prévisionnel de l’année 4 par rapport à l’année 5, il y a une augmentation de Ar
5.740.000. Alors, notre projet est efficient.
Comme nous avons vu dans le calcul de la valeur actuelle nette du projet, nous avons
constaté qu’elle est largement positive et s’élève à Ar 27.747.170. Cela veut dire que la
rentabilité de l’investissement est positive aussi et le projet génère un bénéfice certain. Alors, ce
résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
2.5-Impact du projet :
Après l’analyse à l’aide des outils d’évaluation du projet, nous avons constaté que le
projet est rentable et viable à long terme. Donc, la rentabilité de ce projet entraîne une évolution
dans la région d’exploitation surtout au point de vue économique et aussi sur le plan social car la
création du projet engendre des emplois pour les jeunes dans la région ANOSY, de même dans
l’ex-province de Tuléar. Et cette création d’emploi peut diminuer le taux de chômage de la
région.
3.1-Evaluation économique :
La création de ce projet dans la ville de Fort-Dauphin entraîne un développement sur le
plan économique de la région d’exploitation. Elle crée aussi des emplois pour les jeunes
diplômés dans l’ex-province de Tuléar et participe aussi à la diminution du taux de chômage
dans la région. En plus, nous avons remarqué que le chiffre d’affaires prévisionnel de la clinique
ne cesse d’augmenter au cours des cinq années d’activités vue la rentabilité des activités non
seulement sur le plan investissement mais aussi sur le plan économique de la région.
Ils sont de Ar 60.880.000 à la première année et atteignent de Ar 62.200.000 en
cinquième année d’exploitation du centre. Cette augmentation stimule la valeur ajoutée de
65
l’entité. Elle est de Ar 54.210.000 à la première année d’exploitation et atteint de Ar 73.586.000
à la cinquième année.
En outre, la création du projet dans cette ville contribue directement à l’accroissement de
la richesse de la région d’exploitation. En effet, en mettant à la disposition du marché régional
une nouvelle technologie en matière de santé, ce projet enrichit aussi la région et lui permet de
suivre l’évolution de nouvelle technique d’apprentissage sur la gestion et administration d’entité.
Abordons maintenant l’évaluation financière de la clinique.
3.2-Evaluation sociale :
Durant l’étude financière de ce projet, nous avons constaté que le projet est rentable car la
valeur actuelle nette est largement positive et le taux de rentabilité interne est supérieur au taux
d’emprunt.
Dans ce cas, l’entité a une marge de sécurité 7,10 %. Nous avons remarqué aussi que la
situation de la trésorerie ne cesse d’augmenter au cours des cinq années d’activités. Donc, le
promoteur peut augmenter les investissements dans la région d’exploitation. Alors, le projet
pourra contribuer à une création d’emploi dans la région ANOSY et le responsable du projet
pourra aussi améliorer les conditions de travail ou augmenter les masses salariales de ses
employés qui auront un impact favorable et fiable pour l’ensemble du personnel. D’où, le
pouvoir d’achat de travailleur augmente en fonction de la rentabilité du projet.
66
Tableau N°43 : Cadre logique du projet :
Logique Indicateurs Moyen de Hypothèses
d’intervention objectivement vérifiables vérification critiques
Contribuer à - Diminution du taux de Rapport auprès du
l’amélioration de la mortalité Ministère de Santé et
santé de la Population - Accroissement du de planning familial
Objectif global nombre des femmes
accouchées au sein des
établissements sanitaires
- Accroissement de 250
malades par mois des
consultations médicales
67
Conclusion partielle
Dans la troisième partie, nous avons présenté les dépenses sur chaque unité de réalisation,
l’achat prévisionnel sur cinq années d’activités, les salaires prévisionnels, les prestations de
services avec les chiffres d’affaires prévisionnels de la clinique. Pour le premier, il s’élève à Ar
6.585.400 pour la première année d’exploitation de la clinique et atteint Ar 7.954.500 en
cinquième année d’activité de l’entreprise. De même pour le salaire du personnel, il ne cesse
d’augmenter aussi au cours des cinq années d’activités. Ce salaire est de Ar 19.423.440 en
première année et atteint Ar 21.100.776 en cinquième année. Comme l’achat prévisionnel et le
salaire du personnel, les chiffres d’affaires prévisionnels n’arrêtent d’augmenter aussi. Cela
explique que la ressource financière de la clinique est saine.
Ensuite, nous avons mis en place les immobilisations notamment les immobilisations
corporelles comme la construction de bâtiments réservés pour le bureau et la salle
d’accouchement. Dans notre cas, le coût des investissements s’élève à Ar 105.729.500 qui se
repartit en capital propre s’élève à Ar 16.783.600 et à acquérir Ar 88.945.900.
Pour ce projet, nous avons utilisé le principe d’amortissement linéaire ou constant car une
partie de matériels utilisés sont en état d’occasion et autre partie sont en état neuf. Nous avons
constaté aussi que les capitaux investis seront récupérés en cinquième année d’exploitation de la
clinique.
Sur les états financiers, c’est à dire dans les bilans, les résultats de l’exercice ne cessent
d’augmenter au cours des cinq années d’activités, de même les chiffres d’affaires prévisionnels.
Pour le premier, il s’élève à Ar 60.880.000 pour la première année d’exploitation et atteint de Ar
81.680.000 en cinquième année.
68
CONCLUSION
En ce qui concerne l’étude de marché du projet, nous avons constaté que notre projet
domine en accaparant jusqu’à 16 % du marché global. Cela veut dire que les concurrents
occupent 30 % seulement sa part de marché dans la région ANOSY. Mais cela dépendra
objectivement de notre politique et de notre stratégie d’exploitation. L’analyse de l’offre nous
permet d’estimer la qualité des services dans la région d’exploitation, et d’étudier aussi la
situation de la clientèle cible. Dans la région d’exploitation, il n’y a que deux concurrents
potentiels en matière sanitaire dans la ville de Fort-Dauphin. Leurs services ne suffisent pas
encore au besoin de la population locale. Pour ce que de la demande, elle ne cesse d’augmenter
au cours des années. Cette augmentation est très remarquable en 2007. Donc compte tenu de
facteur, nous avons poussé la création de ce projet en vue de satisfaire les besoins des usagers.
Pour les stratégies adoptées, nous avons choisi la stratégie pull pour minimiser les
dépenses sur le déplacement ; Concernant le service, il doit remplir le besoin des usagers
(qualité), la compétitivité des services vis à vis des concurrents, la maîtrise de relation entre la
qualité et le prix de service, la maîtrise de service après vente, l’utilisation d’une marque
commerciale sur le service pour faciliter la commercialisation du centre sur le marché et pour
distinguer le service avec les autres, pour faciliter aussi la publicité de la clinique sur le marché.
69
A propos du prix, nous avons adopté comme politique c’est d’écraser le prix du
concurrent que ce soit sur la consultation et qu’il s’agit sur l’accouchement. Sur la distribution
des services, nous utiliserons en effet la stratégie intensive pour atteindre le maximum d’usagers.
C’est un circuit de distribution direct, c’est à dire une relation entre le centre et les usagers. Pour
la politique de la communication, c’est une publicité de bouche à oreille. En revanche, la
promotion c’est l’ensemble de moyens pour stimuler les usagers en consultant le centre.
Dans notre cas, on emploie le système de réduction de prix des services c’est à dire que le
centre donne une réduction de prix jusqu’à 10 %, si les usagers sont des habitués de notre
clinique et 5 % si les usagers passent plus d’une fois dans la clinique.
En ce qui concerne les dépenses sur achat de matières premières, nous avons constaté
qu’elles ne cessent d’augmenter au cours des cinq années d’activités, de même sur les chiffres
d’affaires prévisionnels du projet. Sur les dépenses, elles s’élèvent à Ar 6.585.400 à la première
année d’activité et atteignent de Ar 7.954.500 en cinquième année d’exploitation du centre. Sur
le chiffre d’affaires, il est de Ar 60.880.000 à la première année d’exploitation et atteint de Ar
81.680.000 en cinquième année d’activité de la clinique. Sur la structure organisationnelle, le
projet a adopté une structure celui d’une entité individuelle pour faciliter le contrôle et suivi des
activités à chaque poste de travail.
Pour la réalisation de ce projet, nous avons besoin de financement auprès des institutions
financières. Dans ce cas, l’apport du directeur propriétaire est de Ar 16.783.600 et l’emprunt
s’élève à Ar 88.945.900 : cela veut dire que le coût des investissements est de Ar 105.729.500
remboursable pendant cinq ans. Pour cela, le taux d’emprunt s’élève à 18 % auprès de la banque
BOA dans la ville de Fort-Dauphin.
Enfin, d’après l’évaluation du projet sur le plan économique, nous avons constaté que le
projet est rentable : augmentation de la valeur ajoutée et de la capacité d’autofinancement. En ce
qui concerne le plan financier, nous avons de la valeur actuelle nette largement positive qui
s’élève à Ar 26.359.803, cela désigne que la rentabilité de l’investissement est positive aussi. Le
projet génère un bénéfice certain. Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à
long terme et rentable. Le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation
s’élevant à 18 %. Il est de 25,10 %. Donc, le projet dispose d’une marge de sécurité de 7,10 %
pour l’emprunteur laquelle permet alors à l’entité de s’endetter davantage. Pour l’indice de
profitabilité, nous avons constaté qu’il est supérieur à 1.
Donc, la rentabilité est supérieure aussi au taux de capitalisation, cela signifie 1 Ar investi
rapporte 0,26 Ar environ. Sur la durée de récupération des capitaux investis, elle sera recouvrée
au cours du mois de juillet, c'est-à-dire le 07 juillet de l’année 3. D’où, plus la durée est courte,
plus le projet est rentable.
70
ANNEXES
Questionnaire FKT / COMMUNE/ MEDECIN INSPECTEUR
Q1 : Le nombre de la population ?
Q2 : Le nombre de centre de santé déjà existant?
Q3 : Q’en pensez-vous ce chiffre par rapport à la norme ?
Q4 : Le nombre de personnel ?
Q5 : Qualification de chaque personnel par centre ?
Q6 : Le nombre de consultation par centre ?
Q7 : Le nombre d’accouchement par centre ?
Q8 : Le nombre de soins par centre ?
Q9 : Le nombre des pharmacies existantes ?
Q10 : Disponibilité des médicaments par centre ?
Q11 : Habitude de fréquentation de la population de la région aux centres de santé ?
Q12 : Taux de fréquentation par centre ?
Q13 : Genre de la population ayant l’habitude de fréquenter les centres de santé ?
Q14 : Moyenne d’âge de la population qui les fréquente?
Q15 : Variation des prix des médicaments pour chaque centre ?
Q16 : Si un autre centre à savoir une clinique va s’installer ici, qu’en pensez-vous ?
Q17 : Perspective de l’avenir de ce nouveau centre ?
QUESTIONNAIRE NON BENEFICIAIRE
Numéro :
Date de l’enquête :
Secteur / Fokontany :
Nom :
Pourquoi ?
Q11 : Votre perception sur l’activité de centre de santé dans votre district ?
1
Allez au Questionnaire Bénéficiaire
QUESTIONNAIRE BENEFICIAIRE
Numéro :
Date de l’enquête :
Secteur / Fonkotany :
Noms :
Oui Non
Q8 : Quelles sont les causes de cette fréquentation ?
………………………………………………………………………………………………..
Q9 : Quelle est votre première impression en arrivant au centre de santé fréquenté ?
………………………………………………………………………………
Q10 : Est-ce que ce centre réponds toujours à vos besoins ?
Oui : Non :
Q10 a : Si oui, pourquoi ?
Q10 b : Si non. Pourquoi ?
Q 11 : Combien de centre de santé que la région (la commune dispose-elle ?
Q12 : D’après vous, quels sont les critères qu’un centre de santé doit avoir ?
……………………………………………………………………………………………….
Q13 : Qu’en pensez vous pour les centres de santé existant en matière de réception, de
consultation, des soins, de l’hygiène, de la suffisance des médicaments, du prix des médicaments
et autres ?
………………………………………………………………………………………………
Q14 : Etes-vous satisfait du service offert auprès de ces centres qui existent déjà?
Oui : Non :
Q14 a : Si oui, pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………… Q14
b : Si non, pourquoi ?
………………………………………………………………………………………………
Q15 : Quelle est le degré de votre satisfaction ou de votre insatisfaction relative à ce service ?
Très haut : Haut : Moyen : Bas : Très Bas :
Q16 : Est-elle à l’avantage de tous ?
Oui : Non :
Q17 : De quel centre fréquentez-vous souvent ?
……………………………………………………………………………………………
Oui : Non :
Q18 : Et si un autre centre veut s’installer dans votre district, quelles suggestions voulez-vous
avancer pour qu’il puisse répondre en mieux les attentes de la population en matière de santé ?
…………………………………………………………………………………
Ville de Fort- Dauphin
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………...01
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET …………………………………………….…04
Section 1- Historique du projet …………………………………………………………………04
1.1- Généralité sur la situation géographique …………………………………………………..04
1.2-Environnement socio-économique …………………………………………………………04
1.2.1-Relief et paysages …………………………………………………………….…..04
1.2.2-Géologie …………………………………………………………………….…….05
1.2.3-Climat et température …………………………………………………………….05
1.2.4-Sols et végétation …………………………………………………………………06
1.2.5-Population et démographie ……………………………………………………….07
1.3-Identification de l’entreprise ……………………………………………………………….07
1.3.1-Fiche signalétique du projet ………………………………………………………08
1.3.2-Cadre juridique de l’entreprise ……………………………………………………08
Section 2-Principales activités du projet ………………………………………………………..08
2.1-Soins préventifs …………………………………………………………………………….09
2.2-Soins curatifs et approvisionnement en médicaments ………………………………………10
Section 3- Caractéristique du projet …………………………………………………………..…10
3.1-Nature et but du projet …………………………………………………………………..…..10
3.2-Objectif du projet ………………………………………………………………………..…..10
3.3- Intérêt du projet ……………………………………………………………………….……11
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE ET STRATEGIE MARKETING…………………....12
Section 1 : Description du marché cible ………………………………………………………...12
1.1-Définition du marché ………………………………………………………………………..12
1.2.-Lieu d’implantation du projet ……………………………………………………………...12
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation ……………………………………..13
2.1- Analyse de la demande ……………………………………………………………………..13
2.2- Analyse de l’offre …………………………………………………………………………..15
2.3- Analyse de la concurrence ………………………………………………………………….16
2.4-Part du marché visé …………………………………………………………………………17
Section 3 : Stratégie et politique marketing envisagé …………………………………………...18
3.1- Stratégies marketing à adopter ……………………………………………………………..19
3.1.1- Stratégies « push » ……………………………………………………………….19
3.1.2- Stratégies « pull » ………………………………………………………………..19
3.2- Politique marketing mix ……………………………………………………………………19
3.2.1-Politique de service ………………………………………………………………..20
3.2.2-Politique de prix …………………………………………………………………...20
3.2.3-Politique de distribution …………………………………………………………...21
3.2.4-Politique de communication et de promotion ……………………………………..21
Conclusion partielle……………………………………………………………………………...22
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION ……………………………………………23
Section 1-Ressources nécessaires à mettre en place …………………………………………….23
1.1-Ressources financières ………………………………………………………………………23
1.2-Ressources humaines ………………………………………………………………………..23
1.3- Ressources matérielles ……………………………………………………………………...25
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement ……………………………………………….27
2.1- Méthode d’achat de fournitures et matériels techniques …………………………………...27
2.2- Processus de réalisation …………………………………………………………………….27
2.3-Critère d’évaluation de stock à choisir ……………………………………………………...28
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE …………………………………………...29
Section 1 : Organigramme envisagé ……………………………………………………………29
1.1-Fonction ……………………………………………………………………………………..29
1.2-Organigramme choisi ……………………………………………………………………….30
2.1-Pertinence …………………………………………………………………………………...64
7-« LA PUBLICITE », Jacques SEGUELA, les Essentiels Milan, Année 1997, 200 pages,