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DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : FINANCES – COMPTABILITE
Thème :
CONTRIBUTION A
L’AMELIORATION DU SYSTEME
COMPTABLE DANS UNE CAISSE DE
RETRAITE –CAS DE LA CNaPS
Madagascar
Présenté par :
Mlle RABEKOTO MANDANIARIVO Masoandrosoa Marie Aline
IJ : Indemnité journalière
OD : Opérations Diverses
OP FONC : Ordre de paiement Fonctionnement
En 1999, l’Etat Malgache en collaboration avec l’Ordre des Experts Comptables et Financiers
(OECFM) et le Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC) ont constaté l’inadéquation du
plan comptable 1987 avec le contexte économique actuel aussi bien sur le plan local
qu’international. Une structure a donc été mise en place pour concevoir un nouveau plan
comptable, intitulé « PCG1 200X » a donc vu le jour en 2002.
Des changements ont été encore apportés sur cette version, des améliorations qui adaptent
celle-ci aux normes comptables internationales IAS2/IFRS3 sans négliger le contexte
économique malgache. A la fin le plan comptable général 2005 a été conçu en 2004 avant
d’être mis en application le 1er Janvier 2005.
Un stage de trois mois a été effectué au sein de la CNaPS à Antananarivo pour acquérir les
techniques de base. Le Service de la Comptabilité (SC) sous le Département de l’Agence
Comptable a permis de se concentrer sur les informations concernant la comptabilité de la
CNaPS. Et la plupart des informations se trouvant dans cet ouvrage sont recueillies auprès du
Service de la Comptabilité et du Service du Contrôle Interne (SCI).
1
Plan Comptable Général
2
International Accounting Standard (Normes Comptables Internationales)
3
International Financial Reporting Standard
1
Toute information qu’on a apportée ici concerne l’exercice 2005 puisque pendant notre séjour
à la Caisse, l’exercice 2006 est encore en cours de finition.
La recherche de documentation, l’Internet, la lecture des livres, l’aide des encadreurs m’ont
beaucoup aidé pendant l’établissement de ce livre de mémoire.
2
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE
La comptabilité s’intéresse à la réalité économique, mais la mesure de tout ce qui touche à cette
La CNaPS est comme toute entreprise, elle doit suivre l’actualité et la technologie dans le
monde. Le changement du plan comptable général (PCG 1987) qu’on avait utilisé à Madagascar
Les changements engendrent parfois des situations imprévisibles et pour mieux les étudier, il faut
les connaître. Et la situation s’empire quand on aborde ce sujet dans un domaine qualifié de
Nous allons voir dans cette partie trois grands points, à savoir :
III).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CAISSE
NATIONALE DE PREVOYANCE SOCIALE
Actuellement, on définit la Prévoyance Sociale (ou Protection Sociale) comme étant l’ensemble
des régimes qui assument ou complètent une couverture sociale, ainsi que diverses prestations à
caractères familiales ou sociales.
On va voir dans cette section l’historique de la CNaPS, sa structure organisationnelle.
1.1 Historique
Son historique s’évolue dans le temps et la Caisse s’est améliorée durant ses changements de
fonctions. On va essayer d’énumérer son évolution et sa situation actuelle.
01 Avril 1956
Création de la Caisse de Compensation des Prestations Familiales (CCPF) par l’arrêté n°336 –
IGT du 17 Février 1956, organisme de droit privé chargé de la gestion des prestations familiales
des travailleurs régis par le code de travail.
Le fonctionnement étaient le suivant : l’employeur paie les prestations, détermine les cotisations
et verse à la Caisse la différence entre les prestations et les cotisations si le montant de ces
derniers est plus élevé. Il est remboursé par la Caisse la différence entre le montant des
prestations dues si ces derniers sont moins élevés.
4
Au début de l’année 1958
La Caisse a pris le nom de Caisse des Prestations Familiales (CPF) et son fonctionnement a
changé : les employeurs paient les cotisations et la Caisse versait les prestations sur des
bordereaux adressés à l’employeur. Seules les prestations familiales étaient alors prises en
charge.
01 Janvier 1963
Création par ordonnance n°62- 078 du 29 Septembre 1962 de la Caisse Nationale d’Allocations
Familiales et des Accidents de Travail (CNAFAT), établissement public à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Cette Caisse qui absorba
la CPF était en plus chargée de la gestion du Régime des accidents du Travail et les maladies
professionnelles antérieurement assurées par divers organismes privés.
Le décret n°63- 124 du 22 Février 1963 institua le code des Allocations Familiales et des
Accidents du travail.
01 Janvier 1969
La loi n°68- 023 du 17 Décembre 1968 transforma la CNAFAT en Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale (CNaPS). Le statut défini par l’ordonnance n°62- 078 n’a pas changé mais
en plus des deux régimes, celui des prestations familiales et celui des accidents du travail et
maladies professionnelles. L’organisme est chargé de la gestion des pensions de retraite.
Le décret n°69- 145 du 08 Avril 1969 fixe le code de Prévoyance Sociale.
La CNaPS fait partie jusqu'à présent de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale. Elle
exerce ses activités dans le cadre de la politique de cette organisation universelle en tenant
compte des réalités du pays. Par analogie, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a
aussi précisé dans son article 22 que : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit
à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et
culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort
national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de
chaque pays ».
Comme dans de nombreux pays, Madagascar est aussi confronté à de problèmes structurels et
organisationnels. En ce qui concerne la CNaPS, elle n'a pas pu améliorer ses performances tant
sur la qualité des prestations que sur leur nombre pendant environ 40 ans. Cette situation est
5
empirée par l'absence de l'emploi de la nouvelle technologie en matière de stockage et de gestion
de l’information. D'autre part, aucune action ne prévoit jusqu'à ce jour la prise en charge des
travailleurs indépendants prévus dans la loi instituant la CNaPS. L'informatisation qui a
commencé en 1971 est actuellement au stade de la création de bases de données c’est-à-dire, la
saisie des informations des supports papiers vers des supports magnétiques.
Néanmoins, la situation actuelle de la C.Na.P.S est encore relativement bonne dans la mesure où
elle a pu constituer dans le passé des réserves de sécurité et techniques. La mission de la Caisse
Nationale est de contribuer à la réalisation de la politique de protection sociale de l’Etat en
faveur des travailleurs du secteur privé et des agents non encadrés de l’Etat.
La CNaPS gère trois régimes distincts à savoir : Vieillesse, Accidents de Travail, et Allocations
Familiales. Elle est en outre chargée de faire appliquer la réglementation de la prévoyance
sociale et d’entreprendre des activités dans le cadre de l’action sanitaire et sociale.
La CNaPS adopte une structure décentralisée. Elle est représentée dans toute l’île par ses 16
Délégations Régionales (DR) et 10 Antennes (voir annexe).
Les délégations régionales dépendent directement de la Direction Générale. Les antennes quant à
elles, sont sous la responsabilité de la délégation régionale de leur circonscription. Les
délégations régionales sont en charge du traitement des dossiers reçus par elles et leur paiement
jusqu’à concurrence d’un plafond pré-établi. Les antennes, quant à elles, sont uniquement des
caisses délocalisées qui ne font pas de traitements.
4
Journal officiel de la République Malagasy, 156 mars 1963, p.674
6
1.2.1 Organigramme de la CNaPS
7
1.2.2 Fonctions de chaque département existant dans la CNaPS
Administrativement, l’Agence Comptable est sous tutelle du directeur Général. Elle est chargée
de la comptabilité générale, assure la surveillance et l’apurement des comptes individuels des
cotisants par son outil de travail à savoir la comptabilité matières.
8
Le département de l’agence comptable est divisé en trois services : Service du Recouvrement
(SR), Service de la Trésorerie (ST) et Service de la Comptabilité (SC).
9
l’entretien des relations permanentes avec les correspondants des entreprises, le service
d’éduction sanitaire et sociale et la tenue des BAF.
Les délégués régionaux représentent le Directeur Général dans chaque province et ils sont
supervisés par le Coordonnateur qui assure la bonne marche de la CNaPS dans chaque délégation
et antenne.
Les délégations régionales s’occupent de tous les travaux de la CNaPS de la gestion de fonds
jusqu’à la gestion des prestations en passant par l’identification des affiliés et autres. Les
attributions de la délégation régionale sont: la gestion des fonds, la gestion des prestations,
l’identification des affiliés.
Les délégués régionaux représentent les démembrements de la CNaPS éparpillés dans toute
l’île. Les Délégations Régionales et Antennes sont supervisés par les coordonnateurs. La
Direction Régionale et les Antennes ont des missions distinctes : (i) Pour les Délégations
Régionales, Ces divisions occupent: la réception des dossiers et des pièces ; paiement périodique
(PF ; AT/MP ; PENS); et apériodique (AP ; IJ ; ...).
La distribution des titres de paiement ; le recouvrement des cotisations ; et (ii) Pour les Antennes,
les tâches principales sont la réception des dossiers et des pièces, la distribution des titres de
paiement et le recouvrement des cotisations.
10
Section 2 : Missions et activités de la CNaPS
Comme toute entreprise ou établissement, la CNaPS a ses propres missions et ses propres
activités au niveau de l’Etat.
La CNaPS est chargée d’assurer la gestion du régime de retraite des travailleurs cotisants
et de leurs conjoints et descendants qui en ont fait la demande.
Il existe 03 régimes distincts à savoir le régime obligatoire de base, dit « public », qui
s’adresse de façon obligatoire à toute la population salariée affiliée la CNaPS. Ce régime est
créé par le décret n°61-642 du 29 Novembre 1961, le régime complémentaire facultatif et le
régime d’assurance volontaire qui s’adresse aux populations non salariées, qui n’est pas
encore totalement opérationnel.
11
partir de 55 ans pour les hommes (50 abs pour les femmes) en cas d’invalidité. Une réduction
de l’âge d’ouverture de droit de cinq (5) ans maximum est accordée.
La pension est égale à 30% du salaire minimum d’embauche augmentée de 20% du salaire
annuel moyen revalorisé des 10 années civiles précédent l’âge d’ouverture de droits et 1% de
ce même salaire par période de 4 trimestres de cotisations constatés au-delà des dix années
civiles.
Les dix derniers salaires utilisés dans la base de calcul sont revalorisés dans les mêmes
proportions que le salaire minimum d’embauche de la catégorie M1 du code du travail.
La pension minimale accordée représente 60% du salaire minimum réglementaire.
La pension proportionnelle
L’assuré, âgé de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, ayant d’assurance et
effectué 100 trimestres de cotisations (80 pour les femmes) durant toute sa carrière
professionnelle peut prétendre à une pension proportionnelle de vieillesse.
La pension est égale à 30% du salaire minimum d’embauche augmenté de 20% du salaire
annuel moyen revalorisé des 10 années civiles d’activité et 1% de ce même salaire par
trimestre de cotisation constaté au-delà des 10 années civiles précédent l’âge d’ouverture de
droits.
L’allocation de solidarité
L’assuré ne satisfaisant pas conditions générales d’ouverture de droits (en ce qui concerne
uniquement le délai d’affiliation au régime) mais ayant travaille au moins pendant 15
trimestres civils d’emploi salarié entre le 1er Janvier 1964 et le 31 Décembre 1968, étant en
cours d’emploi salarié au 1er Janvier 1969, pourra prétendre à une allocation de solidarité.
Cette allocation est égale à 30% du SME, auxquels viennent s’ajouter 10% du salaire moyen
des cinq dernières années civiles d’emploi et 1% de ce salaire par période de 4 trimestres de
cotisation constatée au-delà des cinq années civiles d’emploi précitées.
La rente d’invalidité
La pension d’invalidité est accordée aux travailleurs atteints d’une invalidité physique ou
mentale d’origine non professionnelle et médicalement déclarés inaptes au travail. Cette
invalidité doit être d’au moins 60%. Le montant de la rente d’invalidité est égal à 80% du
droit à la prestation d’assurance vieillesse à laquelle le travailleur aurait pu prétendre, compte
12
tenu de ses annuités d’affiliation et de cotisations, si sa demande avait été faite à l’âge normal
de départ en retraite.
Prestations de survivants
Au décès de l’assuré, le conjoint survivant et les orphelins peuvent prétendre à un avantage
versé sous forme de pension de réversion.
La pension du conjoint survivant est égale à 30% des droits acquis par le défunt. Pour les
deux premiers orphelins, il pourra être servi une pension sera égale à 15% de celle du défunt ;
pour le troisième orphelin et les suivants, la pension sera égale à 10% de celle du défunt.
Si les enfants deviennent orphelins de père et de mère, chaque orphelin perçoit 20% des droits
acquis par le pensionné ou le travailleur décédé.
Le total des droits des survivants est limité à 85% des droits acquis par le pensionné ou le
travailleur décédé. Si les descendants sont les seuls bénéficiaires des allocations des
survivants, le total de leurs droits est limité à 50% des droits acquis par le pensionné ou le
travailleur décédé.
13
2.2.2 Les prestations des régimes autres que l’assurance vieillesse
Les principaux bénéficiaires de ce type de prestations sont les travailleurs régis par le code de
Travail et le code de la Marine Marchande, les personnes morales recueillant des orphelins
d’allocataires, les tuteurs légaux qui assurent la tutelle, la charge et la garde effective des
enfants d’allocataires et les tuteurs aux prestations familiales désignés par le tribunal à la
demande de la caisse quand les prestations ne sont pas utilisées dans l’intérêt exclusif de
l’enfant, les étudiants âgés de moins de 30 ans, les apprentis titulaires de contrat
d’apprentissage ou les élèves de l’enseignement technique, les présidents directeurs généraux
et directeurs généraux des sociétés anonymes, et les gérants nommés pour une durée limitée et
ne possédant pas plus de la moitié des parts sociales des sociétés à responsabilité limitée.
Les prestations octroyées dans le cadre du régime des allocations familiales sont les
suivantes :
Les allocations prénatales
Les allocations prénatales sont accordées aux futures mères dès réception de la demande. Il
s’agit d’une allocation apériodique d’un montant de 18000 Ar.
Pour toucher un plein droit, la bénéficiaire doit effectuer un examen prénatal au 3è et 4è mois
de grossesse, sans quoi l’allocation est réduite de moitié.
Tableau 2 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Prénatales
Type de prestations Montant des allocations Dossier à remplir
ALLOCATIONS ♦ Plein droit : 9 mois Dépôt d’une demande
PRENATALES d’allocations familiales : accompagné de la
18 000 Ariary consultation prénatale, faite
♦ Demi - droit (*): 9 000 Ariary par un médecin inscrit au
tableau de l’ordre des
médecins, au cours du 3ème
jusqu’au 4ème mois de
grossesse
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales
(*) Lorsque la facture mère ne remplit que l’une des deux conditions
14
Les allocations de Maternité
Les bénéficiaires de cette allocation sont les femmes qui ont rempli une demande d’allocation
ou la personne ayant la charge effective de l’enfant en cas de décès de la mère. Le montant de
l’allocation est égal à12 mensualités du montant moyen mensuel de l’AF, soit 24000 Ar. Elle
est payée en deux tranches.
Tableau 3 : Droit et conditions d’octroi des Allocations de Maternité
Type de prestations Montant des allocations Dossier à remplir
ALLOCATIONS 24 000 Ariary payées en Dépôt du :
DE MATERNITE deux tranches - Feuillet n°1 accompagné de la copie d’acte
d’état civil de naissance de l’enfant ;
- Feuillet n°2 attestant la consultation médicale
de la mère et de l’enfant au cours du 5ème ou
6ème ou 7ème mois de bébé. L’accouchement
doit être assisté par un médecin ou un sage-
femme inscrit à l’Ordre des Médecins ou des
Sages- femmes
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales
Le feuillet n°1 qui est un certificat d’accouchement
Le feuillet n°2 qui est un certificat médical
Le montant mensuel de l’AF est égal à 2000 Ar par enfant à compter du 1er Avril 2003.
L’allocation est payée via les employeurs, qui distribuent la prestation à leurs employés, en
leur demandant de signer le bordereau d’AF pour attestation à retourner à la CNaPS.
15
Tableau 4 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Familiales
Type de prestations Montant mensuel de Dossier à remplir
l’allocation
ALLOCATIONS 2 000 Ariary par enfant par Dépôt d’une demande accompagné de :
FAMILIALES mois à compter du 1er avril - Acte de mariage, si demandeur marié(e)
20035 - Acte de naissance des enfants
- Acte de renaissance des enfants naturels
- Certificat médical annuel ou certificat de
vie pour les enfants de 0 à 6 ans
- Certificat de scolarité pour les 7 à 21 ans
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales
5
Article 3 du JORM, Arrêté Interministériel n°8260/2003 du 22 Mai 2003
16
Le remboursement est dû à la femme salariée qui remplit les conditions d’octroi des
Prestations Familiales ayant préalablement déposé à la CNaPS la demande d’allocations
prénatales et qui justifie les frais d’accouchements réellement supportés.
Sont bénéficiaires de ces prestations les travailleurs salariés et assimilés affiliés à la CNaPS,
les apprentis titulaires de contrat d’apprentissage, les cultivateurs engagés par les planteurs de
tabac, les membres et les gérants non salariés des sociétés coopératives ouvrières de
production, les travailleurs occasionnels de l’agriculture, les pasteurs et catéchistes.
Les prestations octroyées dans le cadre du régime des accidents du travail sont les suivantes :
La rente
17
Une rente est servie en cas d’incapacité permanente partielle (IPP) ou de décès. La rente est
calculée en prenant la somme des 12 derniers mois de salaire au prorata du taux d’IPP
correspondant aux séquelles. Plusieurs périodicités de paiement sont prévues en fonction de
ce taux.
Le service d’action sanitaire et sociale est rattaché à la Direction Technique de la caisse et est
composé de 07 agents en charge de l’animation et la communication envers les affiliés et
bénéficiaires. Ses missions relèvent principalement de la formation des employeurs par
catégorie d’emploi : dirigeants, responsables du personnel, responsable de l’hygiène et de la
sécurité.
Les prestations familiales et accidents du travail sont résumés dans ces tableaux ci après.
18
Tableau 8 : Tableau récapitulatif des prestations familiales
TYPES MONTANT/ BENEFICIAIRES
D’ALLOCATIONS METHODE DE
CALCUL
Allocations 18000 Ar par Femme affiliée à la CNaPS salariée ou étudiante
prénatales grossesse ou mariée à un salarié ou étudiant
Allocations de 24000 Ar par Femme affiliée à la CNaPS salariée ou étudiante
maternité accouchement ou mariée à un salarié ou étudiant ou personne
ayant la charge effective de l’enfant
Allocations 2000 Ar par mois Travailleurs et assimilés affiliés à la CNaPS
familiales et par enfant
Remboursement des Jusqu’à 5000 Ar Femme salariée ayant rempli les conditions
frais médicaux d’octroi des prestations familiales et qui justifie
d’accouchement les frais d’accouchement
Indemnité de demi - 50% du salaire Femme salariée ayant rempli les conditions
salaire d’octroi des prestations familiales pendant son
congé de maternité
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
Tableau 9 : Tableau récapitulatif des prestations des accidents de travail
TYPES MONTANT / METHODE DE BENEFICIAIRES
D’ALLOCATIONS CALCUL
Frais médicaux Remboursement : Salarié(e) assuré(e) à la
• soins médicaux CNaPS
• hospitalisation
• médicaments
• appareils de prothèse et
d’orthopédie
• transport
• rééducation fonctionnelle
• réadaptation
professionnelle
Indemnité 2/3 du salaire journalier payable dès le Salarié(e) assuré(e) à la
journalière premier jour suivant l’arrêt du travail CNaPS
Rente d’incapacité Si taux d’IPP<50% Salarié(e) assuré(e) à la
permanente partielle Salaire sur les douze derniers mois x (T CNaPS
- IPP x IPP/2)
Si taux d’IPP>50%
Salaire sur les douze derniers mois x (T
x IPP x 1,5)
19
En résumé, la CNaPS est un organisme public se trouvant sous la tutelle de l’Etat à travers le
ministère de la Fonction Publique et des lois sociales et le ministère des Finances et du
Budget.
Elle doit tenir sa comptabilité et produire les états obligatoires selon les règles de comptabilité
privée en vigueur, qui n’est autre que le plan comptable général 2005 (PCG 2005).
La CNaPS gère trois régimes : Prestations Familiales (PF), Accidents de Travail et Maladies
Professionnelles (AT/MP) et Pensions de Retraite.
Les différentes prestations d’accidents de travail sont l’indemnité journalière, les frais
médicaux, la rente et la prévention des risques professionnels. Le service d’action sanitaire et
sociale occupe une place importante dans le recouvrement des cotisations en faisant des
visites d’entreprises dans le but de faire une vérification de l’application par les employeurs
des dispositions relatives à l’hygiène et à la sécurité au travail.
prestations de vieillesse sont la pension de vieillesse, la pension proportionnelle, l’allocation
de solidarité, la rente d’invalidité et les prestations de survivants.
On distingue trois régimes de retraite en général : (i) un régime obligatoire de base, dit
« public », qui s’adresse de façon obligatoire à toute la population salariée de la CNaPS ; (ii)
un régime complémentaire facultatif qui s’adresse aux mêmes personnes, (iii) et un régime
d’assurance volontaire qui s’adresse aux populations non salariés, qui n’est pas encore
totalement opérationnel.
20
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE
COMPTABLE DE LA CNaPS
Section 1 : Structure
On parle ici de la structure de l’Agence comptable, mais ce qui nous intéresse surtout, c’est le
déroulement de la comptabilité au sein de cet organe d’où au niveau du Service de la
Comptabilité.
Il y a trois services au niveau de cette agence, qui sont : Service du Recouvrement, Service de
la Trésorerie et Service de la Comptabilité.
Les services se relient entre eux surtout pour le processus des bordereaux.
DEPARTEMENT DE
L’AGENCE COMPTABLE
Le Service du Recouvrement (SR) assure le recouvrement des cotisations payées par les
employeurs. Il doit liquider les créances de la CNaPS.
Le Service de la Trésorerie (ST) est chargé d’assurer les moyens nécessaires au respect des
engagements de la CNaPS, c'est-à-dire de faire en sorte que les ressources disponibles soient
toujours suffisantes pour faire face aux dépenses. Elle est chargée de percevoir les recettes, de
régler les dépenses prévues et autorisées par les ministères de tutelle, et d’effectuer des
placements. Mais elle doit suivre des principes fondamentaux de gestion. Elle doit respecter le
principe de l’unicité de caisse c'est-à-dire que l’ensemble des fonds disponibles sert à assurer
21
le règlement de l’ensemble des dépenses, éviter la suspension de paiement : elle doit veiller
que la Caisse soit toujours solvable, réduire les mandats de disponibilités oisives.
CHEF DE
SERVICE
ADJOINT AU
CHEF DE
22
Et l’Adjoint au Chef de Service (ASC) assure la production des états financiers et les états
de ventilation des cotisations, assumer l’analyse financière et assurer la bonne marche du
service en cas d’absence ou congé du Chef de Service.
La division RECETTES a pour rôle de recueillir toutes les informations sur les recettes,
aussi bien du Siège que des Délégations Régionales, en vue de les traiter, de les comptabiliser
et de les contrôler.
Les recettes de la Caisse sont les cotisations versées par les employeurs ainsi que les
travailleurs au sens du Code du Travail, les majorations de retard, les produits des intérêts
servis par les établissements financiers, et les subventions, dons et legs autorisés à être reçus
par la Caisse. Aussi les ressources de l’Action Sanitaire font partie des recettes comme les
majorations de cotisations, les remboursements des prestations auxquels les cotisants
défaillants peuvent être par décision judiciaire et les dotations que lui attribuent le Conseil
d’Administration.
« Les ressources de la Caisse comprennent : (i) les cotisations versées par les personnes
physiques ou personnes morales qui y sont astreintes par les textes en vigueur ainsi que les
majorations qui pourraient leur être appliquées ; (ii) les produits des intérêts servis par le
Trésor au titre des fonds qui y sont déposés dans les conditions visées à l’article 6 de
l’ordonnance 62 – 078 du 29 Septembre 19626 ; (iii) les subventions, dons et legs que la
Caisse Nationale pourrait être autorisée à recevoir ; (iiii) toutes autres ressources qui lui sont
dues, en vertu d’une législation ou réglementation particulière »7.
La comptabilisation des recettes se fait à partir du traitement des Bordereaux de Recettes (BR)
informatisés ou manuels.
Pour les écritures de comptabilisation des recettes, on débite le compte 5 qui est un compte
financier et on crédite le compte 47 qui est un compte d’attente pour le versement des
cotisations.
6
Journal officiel de la République Malagasy, du 15 Mars 1963, P. 674.
7
Article 33 du J O de la République, du 15 Mars 1963
24
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
47410000 ALLOCATION FAMILIALE X
BRN°4095/BOR Encaiss. ALLOCATION
FAMILIALE ESP/AR 000 Reçu n°
Les cotisations versées sont stockées dans le compte « 47 » qui est un compte d’attente. Ce
compte doit être soldé pendant l’écriture de régularisation.
Principalement, les recettes enregistrées aux comptes des Délégations Régionales sont les
cotisations et les Bordereaux d’allocation Familiale (BAF) retournés. Il ne faut pas confondre
les dates d’établissements des Bordereaux de Recettes, de réception et de versement. Pour les
25
Délégations Régionales non informatisées : Sambava, Nosy – Be et Antsohihy, les machines à
écrire qu’elles utilisent sont hors d’usage. Les caractères des imprimés sont quasi illisibles.
Pour les Délégations Régionales qui ne disposent pas des outils informatiques, elles
fournissent des Bordereaux de Recettes manuels.
Une fois arrivé au Siège, ces bordereaux sont retraités.
L’ordre de recettes constitue une pièce maîtresse des recettes en matières de la Comptabilité
Publique. Le déroulement de cet ordre de recette s’effectue dans la figure suivante.
26
Figure 6 : Circuit d’un Ordre de Recettes
Commentaires Interne au Service Externe au Service
Les Agents du Sce CTE
Une fois les BR traités, éditer Récapitulation provisoire
la récapitulation provisoire et
vérifier par pointage
Si récap.prov conforme,
procéder à l’extraction Extraction
définitive.
Si anomalie constatée,
retourner à la phase de
traitement des BR
OR
AC Signature AC
Signature des OR des OR
27
Donc l’employeur qui est chargé du versement effectif des cotisations trimestrielles règle les
dus à la CNaPS au plus tard à la date limite qui est la fin du mois qui suit le trimestre. Une
majoration de 10% est appliquée sur les cotisations dont le paiement dépasse le délai de
règlement8.
Le tableau si après indique la périodicité du paiement des cotisations.
Tableau 11 : Périodicité du paiement des cotisations
TRIMESTRE PERIODES
PREMIER 1er au 30 Avril
DEUXIEME 1er au 31 Juillet
TROISIEME 1er au 31 Octobre
QUATRIEME 1er au 31 Janvier
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
Le taux de cotisations varie selon la nature du régime.
Tableau 12 : Taux de cotisation
REGIME EMPLOYEUR TRAVAILLEUR
Général 13% 1%
Agriculture – Enseignement 8% 1%
Activités culturelles (Eglise)
Gens de maison Mensuel = 4 000 F (800 Ar) 400 F (80 Ar)
Journalier = 160 F (32 Ar) 16 F (3.2 Ar)
Horaire = 20 F (4 Ar) 2 F (0.4 Ar)
Planteurs de tabac : sur la base de 20 000 F 1.5%
(4 000Ar) par hectare cultivé
Occasionnels de l’agriculture sur la base du 1%
salaire payé
Membres et gérants non salariés des 1%
sociétés coopératives de production et leurs
préposés : sur la base du revenu annuel
Elèves de l’enseignement technique 200 F (40 Ar)/ année scolaire/élève
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
2.2.2 Les dépenses
Les dépenses de la CNaPS comprennent : (i) les dépenses propres à chaque régime de
compensation ; (ii) les dépenses de fonctionnement et d’investissement : elles sont réparties
8
Article 11 de l’ordonnance N°62 – 078 du 29 Septembre 1962.
28
entre les différents régimes proportionnellement au montant total des recettes et des dépenses
de prestations de chaque régime; (iii) les dépenses du fonds d’action sanitaire et sociale9.
Les dépenses de fonctionnement ne doivent pas dépasser 10% du montant des cotisations
encaissées.
La comptabilisation des dépenses se fait à partir des ordres de paiement (OP) informatisés ou
manuels. Les ordres de paiement indiquent la référence des pièces justificatives produites à
l’appui de la dépense. Le montant peut en être exprimé en chiffre au moyen d’appareil
donnant des garanties suffisantes. Ils sont datés et signés par le directeur ou son délégué. Ils
font l’objet d’une numérotation annuelle en série numérique continue.
L’ordre de paiement contient toutes les indications de nom et de la qualité nécessaires pour
permettre au comptable de s’assurer de l’identité du créancier. Pour les dépenses techniques,
ce sont les ordres de paiement techniques qu’on doit comptabiliser, et pour les dépenses de
fonctionnement, ce sont les ordres de paiement fonctionnement.
Ces ordres de paiement sont traités au niveau du Siège.
Le traitement de ces ordres de paiement se résume dans la figure ci – après. Il comprend (i)
l’extraction des dépenses techniques saisies au niveau des services Pension, Prestation
Familiale et AT/MP, dans le but de générer les grands livres par prestation ; (ii) le classement
des OP TECH qui permet de faciliter les recherches lors des opérations comme les
apurements des comptes.
Comptabilisation
64152000 ALLOCATIONS FAMILIALES X
512 ou 53 Banque ou Caisse ou CCP X
ou 514
Cet ordre de paiement technique (OP TECH) est établi en trois exemplaires dont le troisième
exemplaire serait classé au niveau du Service de la Comptabilité par ordre numérique et par
prestations.
9
Article 42 nouveau du décret n°69 – 145 du 08 Avril 1969.
29
Figure 7 : Traitement des ordres de paiement technique (OP TECH)
Oui
GL par prestations
. Service Trésorerie
- Le service trésorerie
enregistre sur micro les OP
TECH signés et les
éventuelles annulations OP TECH
- Seul le troisième
exemplaire des OP TECH est
classé au niveau du Service
de la Comptabilité
30
2.2.2.2 Les ordres de paiement Fonctionnement (OP FONC)
Ce sont des ordres de paiements pour le paiement des dépenses de fonctionnement comme les
approvisionnements, les investissements, les services externes ….
Comptabilisation
- Dépouiller les OP en
séparant le 3ème exemplaire
du 2ème qui doit rester agrafé
avec les pièces justificatives
31
Et pour les Délégations Régionales, les dépenses techniques sont justifiées par l’ordre de
paiement des prestations servies : prestations familiales (IJ1, IJ2, AP, AM1, AM2, FA) et
accident de travail (IJ, FM, PH, RP, FD1, FD2, FD3). Les prestations de la pension de retraite
sont opérées directement par le Siège.
Les ordres de paiement informatisés qui viennent des délégations régionales sont traités par la
division des Délégations Régionales du Siège par la vérification de la régularité de l’ordre de
paiement et le classement mensuel qui se fait par DR, par mois et par date.
Et les ordres de paiement manuels sont aussi traités par la division des DR mais elle doit faire
la vérification de la régularité de l’ordre de paiement, saisir ces ordres de paiement manuels et
les classer par DR, par mois et par date.
Les réalisations de ces recettes et ressources durant l’année 2005 sont résumées dans le
tableau ci- après :
Tableau 13 : Budget et réalisations 2005
Budget Réalisations Réalisations/ budget
Recettes 65 800 000 000 77 282 818 606.10 117.45%
Dépenses 45 692 550 000 38 407 766 945.10 84.05%
Source : Rapport d’activités de la CNaPS 2005
Comptabilisation
32
L’OD est établie en trois exemplaires dont l’original est classé au niveau du Service de la
Comptabilité par ordre numérique.
Impression des
OD Saisies
Vérification de
l’ACSC
Repérer
Signature ? les
anomalies
- Dater les OD vérifiées ainsi Non
que le livre Oui
Enregistrement dans
le livre des OD
Anomalies
constatées.
1
33
1
ère
- Selon le type d’OD, la 1 DG ou DA ou DT
OD
signature est effectuée soit ère
1 signature
par le DG (exp : BTA et
DAT), soit par le DT (exp :
PJ
Annulation de chèques), soit
par la DA (Autres)
AC ou FP
ème
2 Signature
OD
- Dépouiller les OD en
séparant l’original du 2ème
exemplaire qui doit rester
agrafé avec les pièces
justificatives
Bref, l’Agence comptable est l’organisme financier de la CNaPS. Elle gère le paiement des
différents régimes, assure le recouvrement des cotisations et assure la tenue de la comptabilité
générale et la comptabilité analytique ainsi que la gestion financière.
La comptabilité des recettes se fait à partir des bordereaux de recettes, mais pour des
dépenses, elle se fait par les ordres de paiement technique ou fonctionnement selon leur
nature.
34
Les opérations des recettes et dépenses donnent lieu à l’émission d’ordres de recettes et de
paiement revêtus de la signature du Directeur ou de son délégué et du visa de l’agent
comptable ou de son délégué.
Un budget annuel est établi pour les dépenses de fonctionnement de la CNaPS et un état
prévisionnel pour chaque régime.
Les pièces comptables sont les bordereaux de recettes, les ordres de paiement, les opérations
diverses et les avis de liaison.
Pour les régies d’avances, les pièces à renvoyer au Siège à chaque quinzaine de mois sont :
ordres de paiement, livre de journal, état récapitulatif des PF payées et impayées,
récapitulation des comptes (fin du mois) et rapprochement bancaire ( relevé bancaire et
rapprochement fait par les DR et antennes).
35
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LA
COMPTABILITE ET LES METHODES COMPTABLES
Afin de fournir des informations utiles pour l’exploitation, il faut trouver le moyen de tenir
compte des activités quotidiennes de l’entreprise, de résumer celles-ci dans des rapports
comptables. Les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs donnent lieu à l’établissement
d’un système comptable.
Section 1 : La Comptabilité
La comptabilité existe déjà depuis des années. Mais qu’est ce que la comptabilité ? Et quels
sont ses objectifs.
1.1.1 Définitions
Selon le décret n°2004- 272 du 18 Février 2004 et selon l’arrêté n°3169 du 14 Avril 2005,
« La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de
saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non, correspondant aux
opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une image fidèle de la
situation financière, de la performance et des variations de la situation financière de l’entité à
la date de clôture des comptes10 ».
Cette définition n’est loin e celle de l’organisation internationale qui régule la comptabilité au
niveau mondial, l’IASB11, sauf peut être qu’elle reflète une plus grande intention de
responsabiliser les acteurs à travers la transparence des états financiers. Par contre, elle a un
peu évolué par rapport à l’ancienne définition dans le PCG 87 qui disait que ce n’est qu’un
outil permettant de fournir des informations sur le fonctionnement de l’entreprise.
10
Art 111- 1 du Guide Annoté du PCG 2005
11
International Accounting Standard Board
36
« La comptabilité est essentiellement un système d’information qui fournit en bon ordre des
données chiffrées pour décrire a posteriori une situation ou une évolution, pour éclairer des
provisions pour rapprocher celles-ci des réalisations et pour faciliter la prise de décisions de la
part des personnes intéressées12 ».
1.1.2 Objectifs
La comptabilité avant tout pour objet la présentation fidèle de la situation financière d’une
entreprise et des résultats de son exploitation.
La comptabilité s’intéresse à la réalité économique, mais la mesure de tout ce qui touche à
cette réalité suscite de nombreux problèmes en raison, par exemple, de la fluctuation des prix
et de la nécessité d’estimer les bénéfices futurs puisque la valeur d’un bien pour son
propriétaire dépend des avantages qu’il en retirera dans l’avenir. Il est évident aussi qu’il est
possible de mesurer la réalité économique d’une façon définitive en raison de l’évolution
constante des conditions économiques et de l’entreprise elle-même.
Alors la comptabilité assume une double fonction : en interne, c’est un système de pilotage et
de modélisation et de gestion des ressources et en externe, c’est un système d’information qui
doit donner une image fidèle de l’entreprise.
1.2 Historique
La tenue de livre de compte remonte aux environs de l’an 3600 avant Jésus Christ et certains
concepts comptables remontent à l’antiquité romaine. Les échanges pendants ces périodes
faisaient légion (la monnaie d’échange existait déjà), les chercheurs s’accordent à dire qu’une
certaine tenue de la comptabilité à partie double aurait déjà existé avant cette période.
12
F Sylvain, Mosich et Laren, Comptabilité intermédiaire, 2ème édition, 1984, P. 3.
37
entre l’influence des comptes des propriétaires sur l’entreprise a propulsé la comptabilité à
son niveau actuel .C’est à dire qu’elle constitue un outil responsable pour des personnes
capables afin de gérer une situation indispensable.
L’organisme constitutif qui regroupe l’ensemble des professionnels du secteur. Ils formulent
des avis préalables sur la réglementation comptable. Ils sont en charge de l’ajustement de la
réglementation comptable aux évolutions législatives, économiques et technologiques.
L’ordre des experts comptables
Regroupe les experts comptables et les comptables agréés. La mission de l’ordre est
principalement disciplinaire et déontologique mais il formule des avis et publie des
recommandations relatives aux pratiques et à la liaison entre le CSC et les secteurs.
Au niveau international :
L’entité la plus connue est sans doute l’IASB.
Au début, on l’appelait « Comité International de Normalisation Comptable » en 1937.
Ensuite, ce fut l’IASC : «International Accounting Standard Commitee », en 1973.
Finalement, avec les directives européennes : exemples de bilan et compte (1978), les
comptes consolidés (1983), le contrôle des comptes (1984), nous en sommes parvenus à
l’appellation de l’IASB (International Accounting Standard Board.
L’IASB est contrôlé par une équipe de trustees déconnectés du reste du monde qui s’auto
désignent et désignent leur successeur.
38
Dans la finalité d’harmonisation comptable mondiale, l’IASB qui, en 2001, a remplacé
l’IASC, est une structure de droit privé, basée à Londres ; elle même est finale d’une
fondation basée aux Etats-Unis. Très vite l’objectif de l’harmonisation a laissé la place à celui
de normalisation, les normes qui reposent sur les grands principes forment un cadre
conceptuel complet de référence (les IAS et IFRS).
39
Il constitue une référence pour l’évolution et de la normalisation comptable. Et il facilite
l’interprétation de transactions ou d’événement non explicitement prévus par la
réglementation comptable.
Convention de l’entité
Une entité est considérée comme étant un ensemble autonome, distinct de son ou ses
propriétaires, associés ou actionnaires. La comptabilité d’une entité repose sur une NETTE
SEPARATION entre SON patrimoine et CELUI des personnes physiques ou morales qui la
dirigent ou qui ont contribué à sa constitution et à son développement. Les états financiers de
l’entité prennent en compte UNIQUEMENT l’effet de SES propres transactions et des
SEULS événements qui la concernent.
La nécessité d’une unité de mesure unique pour l’enregistrement des transactions d’une
entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie comme unité de mesure de l’information
véhiculée par les états financiers. La monnaie est donc le dénominateur commun dont le
comptable se sert pour mesurer les effets des opérations.
Sous réserve de dispositions spécifiques concernant les micros et petites entités, les effets des
transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-
dire à la date de survenance de ces transactions ou événements ou événements, et non pas
40
quand interviennent les flux monétaires correspondants. Ils sont présentés dans les états
financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
C’est de poser une hypothèse que l’entité doit continuer à fonctionner normalement dans un
avenir très visible. L’entité n’a pas l’intention de cesser son activité ou de réduire
sensiblement l’étendu.
Donc les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c'est-à-dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenues avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation totale ou partielle d’activité.
Intelligibilité
Une information est intelligible lors qu’elle est facilement compréhensible par tout utilisateur
ayant une connaissance raisonnable des affaires, des activités économiques et de la
comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement
diligente.
Pertinence
L’information est considérée comme pertinente quand elle influence les utilisateurs dans leurs
décisions économiques en les aidant à évaluer les événements passés, présents et futurs ou en
confirmant ou en corrigeant leurs évaluations passées.
La pertinence d’une information est liée à sa nature et à son importance relative.
Fiabilité
41
Comparabilité
L’information doit être présentée de manière cohérente et constante dans le temps au sein de
l’entité et dans l’espace c'est-à-dire entre les entreprises au niveau national et international
pour permettre aux utilisateurs de faire des comparaisons significatives.
Les charges et produits d’un exercice ne doivent pas être compensés par un autre exercice.
Bien sûr, il y a des dérogations pour les opérations à long terme et les événements survenus
après la date de clôture, mais il faudrait qu’ils soient bien justifiés.
Il s’agit d’un principe qui institue à l’entité la notion de justification à partir d’un certain seuil.
Il a un but de faciliter le contrôle et la prise de décision.
Selon le PCG 2005, les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative.
Le principe de prudence
Ce principe stipule que tout fait susceptible de diminuer la valeur de l’entreprise doit être tenu
compte dans l’établissement des états financiers. L’application de ce principe de prudence ne
doit pas conduire à la création de réserves occultes ou de provisions excessives.
C’est un principe qui ne permet pas à l’entité de changer d’année en année les différentes
méthodes (évaluation, présentation des états financiers …) déjà adoptées sauf le cas d’une
amélioration justifiée de la qualité des informations financières.
La valeur brute d’un bien comptabilisé au bilan est sa valeur d’achat, et elle restera la même
quelle que soit la situation économique (fluctuation du marché, inflation).
On a bien tenté d’opérer certains changements (afin de ne pas trouver des valeurs totalement
désuètes dans le bilan d’une entreprise) avec la possibilité de réévaluation instaurée par les
nouvelles lois de finances (après 87) mais le milieu comptable n’a pas suivi le mouvement.
42
Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture
Ce qui revient à dire qu’on prime la comptabilisation d’une transaction suivant son aspect
économique et financier plutôt que son aspect juridique.
43
RESUME DE LA PREMIERE PARTIE
La CNaPS est alors un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la
tutelle conjointe du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales, et du
Ministère chargé des Finances, de l’Economie et de Budget.
Elle gère trois prestations qui sont constituées comme les « dépenses techniques » du Siège et
des délégations régionales : les prestations familiales (PF), les prestations d’action sanitaire
et sociale (AT/MP) et les prestations de retraite.
A part ces différentes prestations, elle a aussi d’autres dépenses sur le fonctionnement de la
Caisse en générale. On les appelle « dépenses de fonctionnement ». Ces dépenses concernent
les paiements de la JIRAMA, le téléphone, les réparations, les rémunérations du personnel, les
carburants… et aussi les investissements.
Elle a ses propres recettes qui sont les « cotisations versées par les employeurs et tous les
remboursements des prestations et toutes annulations des chèques quelque soient en
espèce, en chèque bancaire où en compte CCP ».
44
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE
DE LA SITUATION EXISTANTE ET
PROPOSITONS DE SOLUTIONS
C’est pourquoi, il est nécessaire de faire une analyse critique sur cet établissement. Surtout de
savoir :
• Quels sont ses points forts et points faibles ?
• Sur quoi on doit encore modifier ?
• Et quelles sont les suggestions apportées pour améliorer le fonctionnement de la
CNaPS ?
CHAPITRE I : ANALYSE CRITIQUE DE LA
SITUATION EXISTANTE
L’analyse se fait sur les forces et les faiblesses de la CNaPS.
Ce chapitre est divisé en deux sections.
On va voir dans la première section ses points forts comme son appartenance à l’EPIC, sa
position de monopôle et l’utilisation du système informatique dans le Siège et quelques
Délégations Régionales. Et la seconde section montrera ses points faibles.
La sécurité sociale est un droit qui s’est introduit à Madagascar tardivement. Par ailleurs,
l’application de ladite sécurité est actuellement effective compte tenu de convention
internationale de droit de l’homme que Madagascar a ratifié en 1991.
Ce qui représente la force de la CNaPS car elle est l’unique organisme de sécurité sociale,
pou les travailleurs salariés et assimilés à Madagascar en matière de prestation familiale,
d’accident de travail, de maladie professionnelle et de retraite.
Dans cette optique, la Caisse Nationale est un établissement public à caractère industriel et
commercial (EPIC). Elle est chargée de la production de biens et (ou) de la prestation de
services, et fonctionne essentiellement au moyen de sa ressource propre. Elle est placée sous
la tutelle conjointe du Ministère de la Fonction Publique, du travail et des lois Sociales et du
Ministère des Finances13.
Un établissement public est une personne morale de droit public financé par des fonds publics
et qui doit remplir une mission d’intérêt général. Les établissements publics se distinguent des
entreprises publiques qui sont des personnes morales de doit privé à capitaux publics et ne
remplissent pas nécessairement une mission d’intérêt général.
13
Code de la Prévoyance Sociale, 15 mars 1963, p 674
43
Les domaines d’interventions des établissements publics sont variés mais la plupart
remplissent une mission de nature économique ou sociale.
Les établissements publics peuvent exercer certains droits réservés à la puissance publique
comme : d’être propriétaire de biens du domaine public ; d’exercer le droit d’expropriation ;
d’être investis de pouvoir de police administrative ; et de bénéficier du privilège du préalable.
Tout établissement public a un statut qui fixe ses attributions et les modalités de
fonctionnements. Le statut des établissements publics locaux est fixé par délibération de la
collectivité de rattachement.
Il est chargé d’assurer un service ou mission d’intérêt public. Les établissements publics
sont soit nationaux, soit locaux suivant qu’ils sont placés sous l’autorité de l’Etat ou d’une ou
plusieurs collectivités territoriales décentralisées.
L’EPIC utilise une comptabilité à partie double. Il applique le Plan Comptable Général 2005.
A part ses ressources propres (cotisation des affiliés, majoration de retard…etc), elle est
subventionnée par l’Etat.
14
CHRISTIAN (B). , Droit des entreprises publiques; 1ère édition; 1992; P.534.
44
1.1.2.2 Principe des EPA
Contrairement à celle utilisée par l’EPIC, l’EPA sur une comptabilité à partie simple. Si
l’EPIC applique le Plan Comptable Général, l’EPA effectue ses opérations comptables par le
Plan Comptable des Opérations Publiques.
Globalement, les EPA sont soumis presque exclusivement au droit public, tandis que les
EPIC sont en grande partie régie par le droit privé.
Le tableau ci après montre la différence entre ces deux types d’établissement public :
EPA EPIC
REGIME DU PERSONNEL Fonctionnaires ou agents Personnel du droit privé soumis au
contractuels du droit public code du travail
REGLES COMPTABLES Soumission à la comptabilité Utilisation des règles de la
publique, élaboration d’un comptabilité privée, élaboration d’un
budget et d’un compte état prévisionnel des recettes et des
administratif dépenses et d’un compte de résultat
MARCHE Application du code des En principe, libre choix des
marchés publics fournisseurs et prestataires
Source : Auteur de l’ouvrage
En pratique, cette distinction est loin d’être absolue est connaît de nombreuses exceptions. Le
personnel de direction des EPIC est généralement fonctionnaire. Certains EPIC ont reçu de la
loi, le droit de recruter des fonctionnaires, tandis que certains EPA emploient également des
contractuels de doit privé.
Donc la CNAPS bénéficie tous les avantages de l’EPIC et elle a un statut qui fixe ses
attributions et les modalités de fonctionnement.
45
1.2 Position de monopôle de la CNaPS face à la Sécurité Sociale
C’est la CNaPS qui assure la protection sociale à Madagascar. Elle est la seule qui exerce
cette activité.
La protection sociale est l’ensemble des régimes qui assument ou complètent une couverture
sociale, ainsi que diverses prestations à caractère familiales ou sociales. Elle couvre
l’ensemble des populations résidant sur le territoire national contre les conséquences
financières des risques sociaux.
Elle est liée à l’exercice d’une activité professionnelle et peut fonctionner selon trois logiques
telles que la logique de l’assurance sociale dont l’objectif est de prémunir contre un risque de
perte de revenu, les prestations sont financées par des cotisations sur salaires ; la logique
d’assistance dont l’objectif est d’instaurer une solidarité entre les individus pour lutter contre
la pauvreté et la logique de protection universelle dont l’objectif est de couvrir certaines
catégories de la société.
« La sécurité sociale à Madagascar est encore très peu développée et assez mal connue du
public, y compris des bénéficiaires. Les systèmes publics existants représentés par la caisse de
retraite des fonctionnaires et la CNaPS ne couvrent qu’une très faible partie de la population.
On avance le taux de 7% de la population active. En ce qui concerne les risques couverts, il
est peut être temps d’envisager la couverture d’autres risques dont celui de la maladie pour ce
qui est des soins et de l’indemnisation, ainsi que celui des risques économiques, à l’exemple
des indemnités de chômage pour ne citer que ces deux catégories15 ».
15
« Il est temps d’envisager l’extension des couvertures sociales », dixit le nouveau DG de la CNaPS,
« Hanitra R. », Journal MIDI Madagascar, No 7471, du Mercredi 05 Mars 2008.
46
Figure 10 : Répartition géographique des démembrements de la CNaPS à Madagascar
NOSSI-BE
5597
1861 380
SAMBAVA
261 AMBANJA 1034
122
ANTALAHA
34115 ANTSOHIHY
974 2947
MAHAJANGA 333
MAROVOAY
1040
31926
125 4
1067
AMBATONDRAZAKA
9207 131
MAINTIRANO ALAOTRA
ANTANANARIVO MANGORO
28588
MORAMANGA FENERIVE-EST 1322
342 MIARINARIVO
ATSINANANA
98 3794
TOAMASINA
2484 ANTSIRABE 161
273
22157
2292 1070
AMBOSITRA
310
MANANJARY 2570
MORONDAVA MORON'I MANIA 224
9480
6657 FIANARANTSOA
418
830
HAUTE MATSIATRA MANAKARA
IHOSY 2323
ANDREFANA
TOLIARA
FARAFANGANA
271
ATSMO
9315 1161
888 ANDROY TOLAGNARO
209
13548
516 1535 433
101 207
Légendes :
Région Sup : nbre Trav
DR Inf : nbre Empl
Antenne
Source : CNaPS/ Service du Contrôle Interne
En réseau
47
Cette carte montre les régions où on peut trouver la CNaPS à Madagascar : les 16 DR et les
10 antennes. On trouve les réseaux informatiques qui relient les DR au Siège par les flèches
en rose. Elle indique aussi les nombres des travailleurs et employeurs affiliés à la CNaPS. Ils
sont résumés dans le tableau ci-après :
Tableau 15 : Nombre des adhérents de la C.Na.P.S à Madagascar
Nombre des adhérents
Région
Travailleur Employeur
MAINTIRANO 342 98
48
La CNaPS est présentée dans toute l’île par ses Délégations Régionales et Antennes.
Actuellement, elle compte 16 délégations régionales et 10 antennes. La figure suivante montre
la répartition de la CNaPS à Madagascar.
Tout travailleur du secteur privé doit s’inscrire à la CNaPS. Donc tout employé doit cotiser à
la CNaPS, dans le but de participer aux primes d’assurance accident et maladie de travail,
d’allocations familiales et de retraite du personnel.
Les employeurs doivent faire les déclarations auprès de la CNaPS avec leurs employés, soit à
l’ouverture de l’entreprise, soit à l’embauchage du premier travailleur salarié.
Pour ce faire, le Code de Prévoyance Sociale prescrit un délai de quinze jours, soit à partir de
l’ouverture ou acquisition de l’entreprise, soit à partir du premier embauchage d’un ou de
plusieurs salariés.
En 2005, les nombres des employeurs et travailleurs affiliés à la CNaPS sont respectivement
20250 et 470600. Les actifs sont respectivement de 17921 et 468905.
« Le respect des dispositions réglementaires qui fixent les obligations, les doits et devoirs des
uns et des autres est l’affirmation de cette solidarité. Il est le garant du bon fonctionnement et
du développement du système. Si les employeurs respectent leurs obligations en matière de
déclaration de leurs salariés et de paiement de cotisation, et que les salariés se soumettent aux
règles de gestion des prestations, ils font faire à la Causse l’économie de procédures assez
coûteuses de recouvrement et de contrôle. Les efforts et les moyens ainsi dégagés pourraient
être consacrés aux actions de renforcement et de développement du système16 ».
16
« « Il est temps d’envisager l’extension des couvertures sociales », dixit le nouveau DG de la CNaPS »,
écrit par « Hanitra R. », journal MIDI Madagascar, N°7471, du mercredi 05 Mars 2008.
49
1.3 Utilisation du système informatique au niveau du Siège et quelques
Délégations Régionales
La comptabilité de la CNaPS est déjà informatisée au niveau du Siège. Pour les délégations
régionales qui ne sont pas encore informatisées, leurs mouvements sont transmis
régulièrement au Siège pour traitement.
Beaucoup sont les avantages de l’informatisation comme (i) la réduction des tâches courantes
des agents qui passent nettement moins de temps pour les tâches élémentaires à savoir les
saisies ; (ii) la réduction des risques d’erreur, car les informations ne sont saisies qu’une fois ;
(iii) le caractère multiposte : les tâches peuvent être effectuées simultanément sur plusieurs
machines ; (iiii) les informations comptables sont quasiment mises à jour en temps réel, sauf
pour certains éléments.
Mais ce système informatique peut éprouver des inconvénients que nous considérons comme
des points faibles au niveau de la CNaPS.
50
Section 2 : Les points faibles constatés au niveau de la CNaPS
Dans ce chapitre, nous allons essayer de voir les problèmes que nous avons pu identifier au
niveau de la CNaPS surtout au niveau de la comptabilité. Ces problèmes se posent sur
l’information financière, les états financiers, le personnel et le système informatique.
L’information est le « carburant » des décideurs ; plus ils ont d’information, mieux ils sont
éclairés. : L’informatique est un puissant instrument de maniement de l’information ; donc,
avec toujours plus d’informatique, elle-même toujours plus performante, les décideurs seront
de mieux en mieux éclairés17.
On va parler en premier lieu les problèmes liés au traitement comptable et à l’élaboration des
états financiers et les problèmes au niveau du personnel.
Au niveau des traitements comptables, il a été constaté que la CNaPS a connu un retard sur la
production du projet d’états financiers. Cette situation résulte de la défaillance de la
transmission des pièces comptables venant de la direction régionale vers le Siège et pour être
enregistrées après vérification. Ce retard se répercute sur l’exploitation des pièces
comptables.
Les problèmes concernent la procédure de traitement des opérations et les erreurs sur les
traitements.
Le traitement des bordereaux de recettes commence par la saisie des bordereaux par les dates
de versement pour toute sorte de recette : cotisations, BAF et autres pour les bordereaux
informatisés mais la saisie des dates de versement, N°BR, nature, période, montant et code
DR pour les bordereaux non informatisés ou manuels.
17
La Gestion de l’information en entreprises, ADBS Edition, 1997, p114.
51
montre que la comptabilisation des recettes des Délégations Régionales est centralisée au
Siège.
L’une des principales forces du système comptable de la CNaPS est l’existence du Code de
Prévoyance Sociale. Ce code dispose des textes régissant l’organisation financière et
comptable de la Caisse en question.
Cette manœuvre peut durer en moyenne de 10 à 15 jours. A titre d’exemple, et pour mieux
comprendre le circuit des dossiers y afférents, il s’avère nécessaire d’établir un Graphe
relatif aux bordereaux de recettes informatisées permettant de faire le suivi et la
comptabilisation des recettes.
Pour les délégations régionales qui ne sont pas dotées des outils informatiques, elles font leurs
bordereaux de recettes et leurs ordres de paiement par des machines à écrire.
Ce qui prend beaucoup de temps et la comptabilisation de ces pièces au Siège sera aussi en
retard alors que le Siège doit établir des états obligatoires qui sont demandés par son ministère
tutelle.
52
La figure suivante indique la procédure des informations avant d’établir les états financiers :
Régularisations
Journal des (avis de liaison)
opérations
Etat
Etat Etat financier 3
financier 1 financier 2
53
Les recettes venant des Délégations Régionales sont comptabilisées comme suit au niveau du
Siège :
02/09/X
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
47410000 COTISATIONS X
BRN°4095/BOR Encaiss.
COTISATIONS/Reçu n°
04/09/X
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
60451400 Recettes diverses X
BRN°834/BOR Encaiss. RECETTES
DIVERSES ESP/AR 000 Reçu n°
L’enregistrement correct et rapide des dépenses et des recettes au moment où elles sont
effectuées fait partie intégrante de l’efficacité du système de contrôle budgétaire. Or la saisie
de la déclaration nominative, le traitement des opérations effectuées au niveau de la
délégation régionale sont établis uniquement au sein du Siège. Le problème a trait à
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l’inexploitation des informations en temps voulu. Cela entraîne le retard de l’exploitation. En
conséquence, la fiabilité des informations laisse à désirer par rapport aux besoins des
dirigeants. Le problème qui se pose aussi est l’absence de motivation pour l’accomplissement
des tâches en temps déterminé.
Cette erreur peut être due par des erreurs au niveau des écritures d’inventaire, les capitaux
constitutifs de rentes ou par la défaillance du système informatique.
Les états financiers de la CNaPS sont tous les états commandés par le PCG 2005.
Ce sont :
Le bilan,
Le compte de résultat,
Le compte de résultat des opérations communes et les résultats par régime,
Le tableau des flux de trésorerie,
L’état de variation des capitaux propres,
Et l’annexe.
LES STOCKS
La valeur des stocks des fournitures et imprimés constituera le stock final de l’exercice. La
régularisation se fera par AL. A titre de rappel, ce système n’est autre que le système
d‘inventaire intermittent.
55
Tableau 17: Modèle de l’état d’inventaire de la CNaPS
STOCKS DES …
TOTAL
Arrêté le présent état à la somme de ….
Cette écriture d’inventaire est incorrecte donc il faut la corriger afin qu’il n’y a pas d’impacts
au niveau de l’élaboration des états financiers.
Jusqu’ici donc, seuls les fournitures informatiques et les imprimés font l’objet d’inventaire et
de constatation dans les états financiers. Pourtant d’autres éléments aussi importants (sinon
plus) devraient faire l’objet de cette opération.
56
LES CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES
Dès le mois de janvier, il est nécessaire de rappeler par courrier les Délégués de l’Agent
Comptable (DAC) pour l’envoi de l’état des rentes rachetées durant l’année, par
l’intermédiaire de la Division Délégation Régionale.
D’autre part, il y a lieu de demander également l’état des rentes constituées du siège durant
l’année auprès du Chef de Service des AT/MP.
Après la réception complète de ces états, effectuer les écritures d’inventaire par avis de
liaison :
57
2.1.2.2 Défaillance du réseau informatique
L’informatisation fait partie des changements apportés par la nouvelle technologie. C’est le
signe de développement au niveau d’un pays. Mais parfois, le système informatique présente
des inconvénients qui naissent les problèmes au niveau de ce système.
L’utilisation du réseau laisse encourir des risques quant à la sécurité des données : accès plus
libéré, virus, manipulation malveillante des données.
Tous les services, particulièrement le service de la comptabilité, sont entièrement dépendants
du service de l’informatique dans le traitement des données.
La défaillance d’un seul programme peut conduire à des données erronées dans la suite des
opérations. Il arrive que, pour diverses raisons d’ordre technique, le processus informatique ne
se déroule normalement à cause d’une interruption ou d’une défaillance quelconque. Cela
aboutit la plupart du temps à des informations erronées.
Il y a 37 personnes qui partent en retraite en 2004 (voir tableau 18 : départ en retraite 2004 et
recrutement 2005).
Pour les affectations, l’année 2004 n’est pas très mouvementée par rapport à l’année 2005.
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Ce mouvement est résumé dans le tableau ci- après :
Tableau 18 : nombre d’affectations 2004 - 2005
MOUVEMENTS NOMBRE
2004 2005
Siège à siège 9 62
Siège à DR 1 22
DR à Siège 2 11
DR à DR 3 22
Antenne à DR 0 3
DR à Antenne 0 7
Antenne à antenne 0 2
Siège à antenne 0 4
Antenne à Siège 0 5
TOTAL 15 138
Ces mouvements ont, en priorité, été en faveur des structures extérieures que sont les
délégations régionales et antennes, en considération du fait qu’en tant que structures
décentralisée, elles demandent des agents connaissant, un tant soit peu, la CNaPS et ses
procédures.
En décembre 2005, la répartition des agents entre le Siège, les Délégations Régionales et les
Antennes, se présente comme suit :
Figure 12 : Répartition par localité d’emploi
8%
24% SIEGE
DR
68% ANTENNE
Pendant la période de paiement des pensions de retraite, le service trésorerie est trop chargé
dans l’accomplissement de ses tâches à cause de l’insuffisance du personnel.
2004 2005
STATUT
Nombre % Nombre %
ENCADRE 407 69,69 496 89,69
CONTRACTUELS 177 30,31 57 10,31
TOTAL 584 100,00 553 100,00
60
La figure suivante permet de visualiser l’importance de l’effectif du personnel contractuel au
niveau de la CNaPS.
177 57
584 553
30%2004 2005
69,69% 89,69%
30,31% 10,31%
ENCADRE
CONTRACTUELS
70%
Les examens professionnels 2004, formalisés en janvier 2005, ont augmenté le nombre des
agents encadrés par rapport à 2004 par les intégrations qu’ils ont entraînées. Ce nombre est
appelé à diminuer au fur et à mesure des départs à la retraite.
Le travailleur n’éprouve plus l’esprit de créativité alors que c’est très important dans le
développement individuel surtout dans la vie professionnelle.
61
C’est le système informatique qui conduit à la réussite de tout travail au niveau de la CNaPS.
Pour réaliser ses activités, la CNaPS a prévu de faire une dotation en matériels pour les
délégations régionales non informatisées et des antennes.
ORDINATEURS IMPRIMANTES
Pentium IV
La réalisation de ce projet demande encore quelques efforts sur la ressource financière car on
n’arrive pas à réaliser tout le projet en même temps.
L’accès à l’informatique facilite le travail des agents des délégations régionales et diminue les
risques de perte de temps et de dossiers.
62
Pour conclure, la CNaPS est un établissement public à caractère industriel et commercial
(EPIC). C’est un organisme à budget autonome mais se soumet aux règlements de la
comptabilité publique.
Par ailleurs, il y a des inconvénients à ce système à savoir la dépendance de tous les services
au service de l’informatique dans le traitement des données, la défaillance d’un seul
programme pourrait conduire à des informations erronées, et l’utilisation du système réseau
laisse encourir des risques à la sécurité des données.
Des problèmes ont été constatés au niveau du traitement des opérations courantes. La
procédure de traitement des bordereaux de recettes est très longue. Ce qui entraîne le retard
d’exploitation des pièces comptables. La comptabilisation des recettes des Délégations
Régionales est centralisée au niveau du Siège.
Il y a possibilité d’existence d’erreur pendant l’établissement des états financiers par les
erreurs qui pourraient exister au niveau des écritures d’inventaire et la défaillance du réseau
informatique.
63
CHAPITRE II : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET
IMPACTS
Ce chapitre est consacré à la proposition des solutions pour les problèmes cités dans le second
chapitre. Il y a alors des solutions avancées pour le traitement des opérations courantes, des
solutions concernant le personnel et des solutions pour le système informatique aussi on va
énumérer les impacts de notre étude.
Il y a les solutions avancées sur le traitement des opérations courantes, au niveau du personnel
et du système comptable.
On donne ici des solutions qu’on pourrait adopter pour les traitements des opérations. Elle
vise à l’amélioration de la gestion de traitement des bordereaux de recettes et l’assurance des
écritures au journal pour éviter les erreurs au niveau de l’établissement des états financiers.
Les bordereaux de recettes qui viennent des Délégations régionales sont traités au niveau du
Service de Comptabilité. Ils doivent alors arriver au Siège dans le délai nécessaire. Cette
amélioration est assurée par le traitement au temps réel des bordereaux de recettes et par le
changement de la structure par la fusion des données.
64
La décentralisation commence par la délégation de pouvoir aux Délégations Régionales pour
qu ‘elles puissent tenir leur comptabilité sur les recettes. La comptabilisation n’est pas
identique au niveau du Siège et au niveau des Délégations Régionales.
Comptabilisation au niveau du Siège :
51216003 SBM – Madagascar - ANTSAHAVOLA X
47410000 COTISATIONS X
BRN° : SBMR Encaiss. COTISATIONS
Il n’y a aucune mention de ce compte dans le tableau de passage des comptes aux postes du
bilan, qui est donc sensé être utilisé comme compte transitoire proprement dit durant
l’exercice et soldé en fin d’exercice.
Nous avons ci-après les tableaux de passage des comptes aux postes du bilan :
Tableau 21 : Tableaux de passage des comptes aux postes du bilan
POSTES D’ACTIF COMPTES
Montants bruts Amort. / Perte de valeur
ACTIFS NON COURANTS
Ecarts d’acquisition (ou goodwill) 207 2906-2807
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES 203
- Frais de développent immobilisables 2803
- Concessions, brevets, licences, 204-205
logiciels et valeurs similaires 208 2804-2805
- Autres 2808
IMMOBILISATIONS 211-212
CORPORELLES 213
- Terrains 215 2911-2812
- Constructions 218 2813-2913
- Installations techniques 2815-2915
- Autres 22 2818-2918
IMMOBILISATIONS MISES EN 232-237-238
CONCESSION
IMMOBILISATIONS EN COURS 261-262-265 282-292
IMMOBILISATIONS FINANCIERES 2932-2937-2938
- Titres mise en équivalence 266-267-268-269
- Autres participations et créances 271-272-273 2961-2962-2965
rattachées 271-275-276-277-279
- Autres titres immobilisés 2966-2967-2968
- Prêts et autres immobilisations 2971-2972-2973
financières 2974-2975-2976-2976-
2979
TOTAL ACTIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS, MATIERES
PREMIERES
- Matières premières 31-32 391-392
65
- En cours de production de services 33-34 393-394
CREANCES ET EMPLOIS
ASSIMILES
- Créances cotisations, clients et autres 409-411-413-416-417- 491
débiteurs 418
- Impôts 133-138(D) 495-496
- Autres créances et actifs assimilés 422(D)-425-4287-441-
442(D)-443(D)-445(D)-
4487-451(D)-456(D)-
458(D)-462-465-
467(D)-4687-486
TRESORERIE ET EQUIVALENTS
DE TRESORERIE
- Placements et autres équivalents de 59
trésorerie 50
- Trésorerie 511-512-515-517-5187-
52-53-54
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL ACTIF
66
Cependant, une mesure a été prise pour que la situation ne s’empire : ce compte « 47 » doit
être soldé en ce qui concerne les mouvements de l’exercice traité, en d’autres termes, il n’est
pas accepté que de nouveaux montants s’ajoutent au solde déjà existant.
Comptabilisation au niveau des Délégations Régionales :
51213211 BFV-MIARINARIVO X
47410000 COTISATIONS X
BRN° : BFVR Encaiss. COTISATIONS
Les cotisations sont encore stockées dans le compte « 47 : compte transitoire » en attendant la
ventilation.
Le changement de structure par fusion des données doit être poursuivi. Une fois les données
nécessaires saisies, le Service Comptabilité procède à la « fusion. » Cette opération consiste à
récupérer toutes les données comptables (Délégation Régionale, Dépenses techniques,
Dépense de fonctionnement et d’investissement et les données concernant les recettes) et à les
fusionner dans un fichier journal tout en faisant automatiquement les imputations vers les
comptes correspondants.
Cette opération de fusion est effectuée tout le vendredi soir. La semaine suivante, les
comptables vérifient les pièces, contrôlent les imputations et corrigent les éventuelles erreurs.
Pour les corrections, les comptables utilisent les Avis de Liaison (AL) comme demande
d’autorisation et pièce justificative.
En effet, les écritures dans le fichier journal ne peuvent plus être supprimées ni modifiées. Ils
sont donc obligés de faire des régularisations par des jeux d’écriture (ex tourne).
Les états financiers sont ceux qu’impose le Plan Comptable Général, toutefois la Caisse
devrait établir aussi des comptes de résultat par régime à savoir pour les prestations familiales,
les accidents de travail et maladies professionnelles et les pensions de retraite. Ces comptes de
résultat seront une forme primaire de la comptabilité analytique de la Caisse. Ils ont pour
objectif de faire apparaître les rendements globaux de chaque régime.
Ces états sont formés principalement par les parts de cotisations qui financent le régime en
débit et les dépenses occasionnées par ce même régime en crédit.
67
Du coté crédit, la constitution des réserves légales est défini dans le Code de Prévoyance
Sociale. Les états financiers établis annuellement sont présentés au Conseil d’Administration
pour validation. Puis ils doivent être visés par les deux ministres de tutelles avant d’être
envoyés aux Chambres des Comptes de la Cour Suprême.
A la fin d’un exercice financier, toute entité doit procéder aux travaux d’inventaire qui
consistent (i) à procéder au recensement exhaustif des éléments d’actif, de passif, de charges
ou dépenses et produits ou recettes, (ii) à l’évaluation des postes du bilan de manière à
déterminer leur valeur d’inventaire ou valeur actuelle, (iii) et à régulariser les charges et les
produits pour éliminer du résultat celles ou ceux qui n’appartiennent pas à l’exercice.
AMORTISSEMENT
C’est la constatation comptable de l’amo4555indrissement de valeur d’un élément d’actif
non- courant résultant de l’usage, du temps, du changement technologique et de toute autre
cause, dont les effets sont irréversibles. Il permet de corriger la valeur de l’immobilisation au
bilan et de constater au compte de résultat la quote – part consommée à titre de charge.
68
Avant de procéder aux écritures de constatation des amortissements pour les immobilisations,
on doit élaborer le tableau d’amortissement de cette immobilisation. Cette tâche est affectée
au responsable de la division Dépenses qui assure la Comptabilité matière au niveau du
Service de la Comptabilité.
Pour éviter les erreurs, il faut bien calculer le montant des amortissements.
PERTE DE VALEUR
C’est la constatation comptable de l’amoindrissement de valeur d’un élément d’actif résultant
des causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles. L’étude va se limiter aux pertes de
valeur sur stock et en cours, créances et titres.
Comptabilisation :
Généralement, on débitera un compte de charge :
♦ 681 Dotations aux pertes de valeur : actifs non- courants
♦ 685 Dotations aux pertes de valeur : actifs courants
Et on créditera le compte de bilan concerné :
♦ 2961 Petre de valeur sur participations et créances rattachées à participations
♦ 39 Perte de valeur sur stock et en- cours
♦ 491 Perte de valeur sur compte de clients.
69
Pour la CNaPS :
68118000 Dotations- actifs non courants- logiciels X
informatiques et assimilés
29110000 Amort- Matériel informatique X
STOCKS
Nous proposons que les pertes de valeurs soient conjointement constatées par le responsable
des stocks et un agent de la comptabilité. Pour le cas de la CNaPS, les pertes de valeur
pourraient découler :
♦ de l’existence d’articles détériorés ou dont la date d’utilisation est expirée. Cette
situation entraînerait une faible probabilité dans son utilisation
♦ de l’existence d’articles qui ne sont plus utilisables compte tenu d’un changement au
niveau de l’organisation. A titre d’exemple, il existe un stock important d’imprimés
qui ne sont plus et ne seront plus utilisés après l’adoption d’un nouveau modèle.
A titre de rappel, les pertes de valeur des stocks des exercices antérieures devraient
entièrement faire l’objet d’une reprise (même si les pertes de valeur restent les mêmes d’une
année à l’autre) et d’une constatation d’une nouvelle perte. Ceci vient du fait qu’en théorie, le
stocks sont sensés être liquidés durant l’exercice et que les pertes de valeur sont sensées être
rattachées à un nouveau stock.
70
Constatation des stocks finaux (SF)
Charges à payer
60451300 ALLOCATIONS DE MATERNITE X
Produits à recevoir
55870000 INTERETS COURUS A RECEVOIR SUR X
AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
IMMOBILISATIONS MISES EN
CONCESSION
IMMOBILISATIONS EN COURS
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
- Titres mise en équivalence
- Autres participations et créances rattachées
- Autres titres immobilisés
- Prêts et autres immobilisations financières
TOTAL ACTIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS, MATIERES
PREMIERES
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
- Créances cotisations, clients et autres
débiteurs
- Autres créances et actifs assimilés
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE
TRESORERIE
- Placements et autres équivalents de trésorerie
- Trésorerie
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL ACTIF
72
BILAN AU 31 DECEMBRE N
PASSIF Note Exercice N Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
RESERVES INVESTIES
RESERVES AFFECTEES
RESERVES TECHNIQUE
RESERVES DE SECURITE : PF et AT/MP
RESERVES TECHNIQUES DE RETRAITES
RESERVES DE FONDS D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
REPORT A NOUVEAU
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Provisions et produits constatés d’avances
Capitaux constitutifs des rentes
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Prestataires, fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance
Autres dettes
Compte de trésorerie
TOTAL PASSIFS COURANTS III
TOTAL PASSIF
Les tableaux de passage des comptes aux postes du bilan que nous avant vu au paravent
doivent être établis après l’établissement du bilan.
Plusieurs balances générales sont successivement éditées jusqu’à la satisfaction complète des
responsables. Il est recommandé de numéroter les balances après chaque étape et de
numéroter par la même occasion les avis de liaison passés entre chaque édition.
Une fois la balance définitive éditée, il est nécessaire d’effectuer une vérification arithmétique
et de contrôler la cohérence des informations, car il est fort possible qu’il y ait encore des
erreurs du comptable ou des erreurs dues à la défaillance du programme informatique.
COMPTE DE RESULTAT
Le service comptabilité a jugé que le compte de résultat par nature est le plus approprié à la
CNaPS compte tenu de son domaine d’activité. En effet, la notion de « commerce » est moins
accentuée sur cette méthode.
74
Nous avons ci-après les tableaux de passage des comptes aux postes du compte de résultat :
POSTES COMPTES
Eléments additifs Eléments soustractifs
Produits techniques 706 sauf 70657 7096 sauf 709657
Autres produits techniques 70657-708 709657-7098
Production immobilisée 714
I- Production de l’exercice
Charges techniques 604 sauf 60482 et 60483 6094 sauf
Achats consommés 602-605-606 609482/609483
Autres charges techniques (SASS et 6092-6095-6096
Prévention AT/MP) 60482-60483
Services extérieurs et autres 61-62 609482-609483
consommations 619-629
II- Consommation de l’exercice
III- VALEUR AJOUTEE
D’EXPLOITATION (I-II) 64
Charges de personnel 63
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT 75
D’EXPLOITATION 65
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles 68
Dotations aux amortissements, aux 78
provisions et pertes de valeur
Reprise sur provisions et pertes de valeur 76
V- RESULTAT OPERATIONNEL 66
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER 695-698
VII- RESULTAT AVANT IMPOTS 692-693
(V+VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)
75
RESULTAT DES OPERATIONS COMMUNES ET RESULTATS PAR REGIME
Ces états sont propres à la CNaPS. La CNaPS est amenée à gérer séparément les 3 régimes et
la branche SASS / PAT, d’où la nécessité de présenter des états de chacun de ces éléments.
Comme les frais de fonctionnement sont communs aux 3 régimes, il a lieu de les ventiler. Il
en est de même pour le résultat net de l’exercice.
Pour la branche PAT / SASS, les dépenses sont identifiables immédiatement. Il en est de
même de ses recettes qui sont constituées des majorations de retards encaissées durant
l’exercice.
TOTAL I
FRAIS COMMUNS DE FONCTIONNEMENT :
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
Charges du personnel
Impôts taxes et versements assimilés
Autres charges opérationnelles (hormis charges par régime)
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur
Charges financières
TOTAL II
- TOTAL I = TOTAL II
- Les éléments des frais communs de fonctionnement sont tirés du compte de résultat.
76
RESULTAT DE L’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
AU 31 DECEMBRE N
POSTES MONTANT COMPTES
Majorations de retards encaissées 70657110
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Dépenses techniques d’ASS 60482000
Dépenses de la prévention des AT/MP 60483000
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT
77
RESULTAT DU REGIME DES AT/MP
AU 31 DECEMBRE N
(2)= TOTAL II X produits et charges techniques ATMP + autres produits et charges techniques ATMP
produits et charges techniques + autres produits et charges techniques
78
RESULTAT DU REGIME DES RETRAITES
AU 31 DECEMBRE N
POSTES MONTANT COMPTES
- Part des Employeurs 70653110
- Part des Travailleurs 70653210
Produits techniques
Autres produits techniques 75823000
Autres produits opérationnels 7088-757-7581-7588
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Pension de vieillesse 60453110
Allocation de solidarité 60453120
Rentes d’invalidité 60453130
Allocations aux survivants 60453140
Pensions proportionnelles 60453150
TOTAL ASSURANCE VIEILLESSE
Pension de vieillesse 60453210
Allocation de solidarité 60453220
Rentes d’invalidité 60453230
Allocations aux survivants 60453240
Pensions proportionnelles 60453250
TOTAL DES RETRAITES COMPLEMENTAIRES
TRANSFERT DE COTISATION 6045331
REMBOURSEMENTS DE COTISATIONS 60453410
AUTRES CHARGES DE RETRAITES
Charges techniques
Quote-part sur frais de fonctionnement (3)
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT OPERATIONNEL
Intérêts comptes courants 76810000
Intérêts des titres de participations 76111000
Intérêts des titres de placement 764121-76422-766
Intérêts des prêts à long terme 76232100-76238000
Intérêts des obligations à plus d’un an 76221000
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
RESULTAT EXTRAORDINAIRE
RESULTAT
(3)= TOTAL II X produits et charges techniques RET + autres produits et charges techniques RET
Produits et charges techniques + autres produits et charges techniques
79
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Le PCG 2005 préconise deux méthodes de présentation du tableau des flux de trésoreries :
♦ La méthode directe,
♦ La méthode indirecte.
Jusqu’ici, nous avons utilisé la méthode indirecte, car plus proche du tableau de financement
du PCG 1987 et privilégie l’importance du résultat net de l’exercice.
Le tableau des flux de trésorerie nécessite les données de 3 années successives.
80
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Le modèle du PCG 2005 a été adapté à celui de la CNaPS. Bien que la CNaPS n’ait pas de
capital social, la bonne gestion des capitaux propres est prépondérante pour assurer la
pérennité de la caisse. Ainsi, cet état s’avère être très utile pour le cas de la CNaPS.
L’état de variation des capitaux propres est également établi à partir des données de 3 années
successives.
Un modèle précis, plus réduit, des états financiers sera édité selon instructions pour être
présenté au conseil d’administration.
81
Les états financiers ne sont définitifs que lorsqu’ils sont présentés au conseil d’administration
et approuvé par ce dernier.
L’attribution des mots de passe pour l’accès aux diverses applications doit attribuer suivant
les tâches de l’agent. Par exemple, les agents de la division recettes n’ont accès qu’aux
applications concernant les recettes.
D’autres programmes plus délicats sont réservés à un nombre très restreint de personnes. Il en
est ainsi, par exemple, pour les programmes de fusion ou d’extraction des données, le
programme de calcul du cumul de la balance générale.
Il arrive que, pour diverses raisons d’ordre technique, le processus informatique ne se déroule
normalement à cause d’une interruption ou d’une défaillance quelconque. Cela aboutit la
plupart du temps à des informations erronées. Il convient alors dans un premier temps
d’essayer de résoudre le problème, toujours avec l’assistance du technicien- informaticien, en
utilisant le processus informatique normal si cela est encore possible.
Si cette action n’aboutit pas à la résolution du problème, on serait alors amené à demander au
technicien- informaticien de résoudre le problème par des manipulations de données qu’il est
le seul à pouvoir effectuer. Cette demande nécessite la plupart du temps un « S à S ».
Toutefois, il est peu recommandé de recourir à cette option, mais cela est quelquefois
inévitable surtout lorsque le problème touche un volume important de travail.
Il existe aussi la solution de l’avis de liaison qui est utilisé notamment pour des problèmes
ponctuels.
82
pourraient pas fonctionner et rendre visible et palpable la vision du dirigeant. Le recrutement,
l’équilibration du nombre du personnel entre les services et l’assurance de la performance du
personnel face à l’informatisation.
Le recrutement est une activité qui vise à pourvoir des postes offerts et vacants dans une
organisation. Cette activité entraîne l’établissement d’une procédure permettant à
l’organisation de faire en sorte d’attirer un nombre suffisant de bonnes candidatures possédant
des qualifications et de la motivation face au poste offert. Autrement dit, le recrutement est
un ensemble d’actions entreprises par l’organisation pour attirer des candidats qui possèdent
les compétences nécessaires pour occuper dans l’immédiat ou dans l’avenir un poste vacant.
Donc une bonne politique de recrutement doit être placée au niveau de la CNaPS pour assurer
son bon fonctionnement. Le tableau ci- après donne le nombre de départ en retraite 2004 et le
nombre des recrutés en 2005.
83
Ce tableau précise bien le nombre de personnes qui parte en retraite selon leur fonction et le
nombre des recrutés durant l’année 2005.
Les postes à pouvoir par des recrutements ont pu être identifiés et fixés dans un tableau de
recrutement. Des offres d’emploi du Ministère de la Fonction Publique, du travail et des Lois
Sociales ont été lancées.
La CNaPS doit au moins recruter 34 agents pour pouvoir renforcer son effectif.
Les recrutés doivent correspondre au poste demandé c'est-à-dire ils doivent être capables,
compétents et qualifiés.
Après un recrutement une répartition du personnel est nécessaire surtout pour les nouveaux
recrutés.
Pendant l’année 2005, la CNaPS n’a recruté que six agents alors que les départs en retraite
sont très nombreux.
84
Le tableau suivant donne la répartition du personnel par localité d’emploi et par catégorie
Tableau 25 : Répartition du personnel par localité d’emploi et par catégorie
CATEGORIE SIEGE DELEGATION ANTENNE TOTAL 2005
I 73 26 5 104
II 58 22 7 78
III 77 29 106
IV 84 29 9 122
V 23 12 1 36
VI 10 3 1 14
VII 4 3 7
VIII 14 1 15
ELD(1) 15 6 1 22
EFA(2) 11 3 14
HC(3) 8 8
ECD(4) 14 4 18
TOTAL 391 138 24 553
Dans ce tableau, le personnel est réparti selon les catégories entre le Siège, les Délégations
Régionales et les Antennes.
Si le personnel soit bien placé, les tâches de chaque agent soient bien distinguées.
85
1.2.3 Assurance de la performance du personnel face à l’informatisation
La mise en place du système informatique a engendré beaucoup de changements au niveau de
la CNaPS. La performance du personnel fait partie de ce changement.
L’objectif de cette évaluation, c’est d’évaluer la performance présente obtenue par le salarié
afin de comparer soit à une norme établie, soit à la performance d’autres employés occupant
des postes équivalents. Cette évaluation permet aux services de déterminer différents plans de
formation et de prendre plus efficacement des décisions administratives comme la promotion
interne, augmentation de salaire, indemnité ….
A1 X X
A2 X
A3 X
A4 X
A5 X
A6 X
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La lecture de ce Tableau est relativement simple. Par exemple, en prenant l’activité A1, les
responsables de sa réalisation sont R1 et R3. Ce Tableau permet de contrôler le ou les
responsables défaillants en cas d’échec du programme à réaliser.
L’évaluation de la performance peut avoir une certaine importance dans la carrière d’un
individu et la sortie de l’anonymat. Certains affirment que l’employé se sent noyé dans la
foule anonyme et, pour cette raison, il cherche à émerger, à améliorer sa situation, à réaliser
ses ambitions et à satisfaire le besoin d’épanouissement propre à chaque être humain.
Le travail de recherche qu’on a effectué au près de la CNaPS pourrait attendre des impacts au
niveau de l’Etat, la CNaPS et la vie professionnelle du personnel et que la révision du Code
de Prévoyance Sociale, dont la finalisation n’attend plus que les résultats de l’étude actuarielle
du régime des pensions, apportera des améliorations dans la gestion du régime des accidents
du travail et des maladies professionnelles.
Il est dans l’ordre des choses d’espérer de résultats positifs après avoir adopté des solutions
jugées efficaces et ce dans le but de faire face aux problèmes. C’est pourquoi cette section
traitera les impacts ou résultats attendus de la recherche sur le plan économique, social et
financier.
Nous pourrons donc espérer qu’avec l’application des solutions proposées auparavant, la
CNaPS pourrait très bien participer au projet de développement durable et par la même
87
occasion à l’amélioration de la solution économique de notre pays comme la création d’autres
activités.
Alors les résultats sociaux conséquences des réalisations des performances positives sont :
- L’amélioration des salaires du personnel ;
- La participation au développement des oeuvres sociales ;
- La contribution à la réduction du taux de chômage soit à la suite des activités
nouvellement crées, soit à la suite d’un projet de création des nouvelles
prestations
Les résultats de l’étude effectuée ont permis de dire que la CNaPS aura des efforts à déployer
pour la bonne marche de ses services. En effet, que ce soit au niveau de la communication
devant assurer la circulation des informations et au niveau de l’organisation du travail, des
défaillances ont été constatées.
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CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS GENERALES
Les recommandations reposent sur l’amélioration au niveau des écritures de comptabilisation
et au niveau du système informatique.
Si nous formulons des recommandations, c’est qu’à notre niveau, nous ne pouvons décider et
que nous devons recourir à l’intervention des dirigeants de la CNaPS.
Revenons sur la question « pourquoi constituer un capital pour les rentes ? ». La réponse la
plus simple serait « pour pouvoir honorer des dépenses futures ». Pour les capitaux
constitutifs des rentes, ce n’est plus le cas du tout, pour ne pas dire que c’est le cas contraire.
Ainsi, en dehors des réformes de grandes envergures qui nécessiteraient une longue
démarche, nous nous permettons d’avancer la proposition suivant :
Il est laissé au soin des dirigeants de fixer les montants. Il est également concevable de
procéder par étape et de constater une quote-part annuelle jusqu’à l’apurement total du
compte.
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1.1.2 Traitement des capitaux constitutifs de rente
Si la proposition précédente est retenue, il y a lieu de prendre une autre mesure pour éviter de
se retrouver à nouveau dans la situation d’un capital négatif :
Constatation des capitaux constitués
Ce montant resterait dans le compte 60452300 et sera considéré comme charge de l’exercice,
car de toutes les façons ces dépenses sont des charges effectives de l’exercice.
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Constatation de la perte de valeur
La première chose à faire avant de constater la perte de valeur est de faire le passage des
créances ordinaires en créances douteuses. Après, on détermine le montant de la perte sur la
base de la créance TTC ou toute taxe comprise.
Si cette perte est inférieure à celle qui existait déjà l’année dernière, il faut diminuer
l’ancienne par la différence de manière à ce qu’on arrive à la perte probable récemment
calculée.
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Annulation
Si le client règle intégralement son dû, il est sage de faire disparaître la perte de valeur totale
constatée jusqu’à présent en passant l’écriture d’annulation
- Le cas des autres créances constatées au bilan, des créances en suspens sur
plusieurs exercices successifs à cause de diverses raisons : la plupart du temps,
ces créances sont considérées en finalité comme charges des exercices
antérieurs (65880000) ou sont soumises au Conseil d’Administration pour
admission en non valeur (65710000). Ainsi, il est plus logique de
comptabiliser des pertes de valeur dès que ces créances sont repérées et
jusqu’au moment où elles disparaissent du bilan. La détermination de ces
pertes de valeur pourrait être attribuée au Chef de service.
92
Le système intégré contribue donc à l’efficacité et la rapidité du travail. Il permet surtout le
transfert rapide des quantités importantes d’information mais aussi la possibilité d’accès à
distance à des bases de données. Ainsi, la CNaPS peut en effet mieux agir et à moindres coûts
par rapport à ce qu’elle faisait auparavant. En conséquence, la direction peut suivre à temps
réel les données accumulées (au niveau des délégations régionales, la comptabilisation des
dépenses et des recettes, la situation de trésorerie...) dans le système.
En résumé, quelques recommandations ont été apportées dans l’amélioration des écritures de
comptabilisation d’où la comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes et la
comptabilisation des créances. Au niveau du système informatique, l’intégration de ce
système et la diminution du degré de dépendance de tout service au service organisation et
informatique seront recommandées. Le ministère de la Fonction Publique, du Travail et des
lois Sociales (MFPTLS) a mis à jour des stratégies indiquées par le Business plan concernant
l’application effective des textes en vigueur sur la Sécurité Sociale.
93
CONCLUSION GENERALE
Elle doit obéir aux règles fondamentales de la comptabilité publique d’où la séparation de
pouvoirs de l’ordonnateur et du comptable et l’application des différentes phases
administratives d’exécution des dépenses publiques qui sont l’engagement, la liquidation,
l’ordonnancement et le paiement.
Des problèmes ont été constatés sur le traitement des opérations courantes, au niveau du
personnel et du système informatique durant la réalisation de notre étude.
Tandis que le second problème dispose les problèmes au niveau du personnel qui consiste à
l’insuffisance du personnel, le déséquilibre du nombre du personnel au niveau de chaque
service et la diminution de la capacité intellectuelle des agents qui utilisent les ordinateurs
comme outils de travail.
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Le troisième problème marque les problèmes au niveau du système informatique. Les
applications de l’informatique qui s’imposent à l’évidence concernent l’automatisation des
travaux administratifs et comptables. Ce sont là des opérations simples, périodiques, qui ne
font pas intervenir de décisions et où l’ordinateur remplace avantageusement l’homme.
Face à ces problèmes, des solutions sont avancées pour contribuer à l’amélioration du système
comptable de la CNaPS. On a suggéré à l’amélioration de la gestion de traitement des
bordereaux de recettes par le traitement des bordereaux au temps réel et par le changement de
structure par la fusion des données pour les problèmes du traitement comptable.
La mise en place d’un contrôle des écritures avant l’établissement des états financiers sera
faite par la vérification des écritures d’inventaires et la sécurisation des données.
Notre étude a des impacts sur le plan économique par la création d’emploi, l’amélioration des
normes de qualité de vie à la population et l’assurance d’un travail productif ; sur le plan
social comme la valorisation des ressources humaines qui renforcera l’esprit d’appartenance à
la caisse et sur le plan financier comme l’allègement des charges financières et la facilité
d’investir.
Ainsi, des recommandations sont prises en compte concernant l’amélioration au niveau des
écritures de comptabilisation : comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes et
comptabilisation des tiers et l’amélioration du système informatique par l’intégration du
système informatique pour faciliter le traitement des informations et par la diminution du
degré de dépendance de tout service au service de l’organisation et de l’informatique.
Est-ce que la CNaPS pourrait avoir un jour une indépendance vis-à-vis de l’Etat surtout au
niveau de la comptabilisation de ses recettes et ses dépenses ?
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ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Ariary)………………………………………………………………………....IV
♦ CHRISTIAN (B). , « Droit des entreprises publiques », 1ère édition, Juin 1991, 123.p.
520.p.
78.p.
Supports documentaires
Cours
Site
http://www.mefb.gov.mg/docO/pcg_2005/avis_1re%20applicat.pdf. ;
http://www.camagazine.com/index/ci-id/13977/la_id/2.htmdu 19décembre2006.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ........................................................................... 1