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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,


DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : FINANCES – COMPTABILITE
Thème :

CONTRIBUTION A
L’AMELIORATION DU SYSTEME
COMPTABLE DANS UNE CAISSE DE
RETRAITE –CAS DE LA CNaPS
Madagascar
Présenté par :
Mlle RABEKOTO MANDANIARIVO Masoandrosoa Marie Aline

Sous l’encadrement pédagogique de : et l’encadrement professionnel de :


M. RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa, M.RAKOTOMANANA
Enseignant au sein du Fondé de Pouvoir à la CNaPS
Département GESTION

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2007 / 2008


Session : 23 MAI 2008
REMERCIEMENTS
Avant de commencer, je tiens tout d’abord à rendre grâce le Seigneur tout puissant de
m’avoir donné la santé et la force d’endurer toutes les rudes épreuves durant la préparation
de ce mémoire. Ainsi, je tiens à exprimer mes sincères et vifs remerciements, ma profonde
gratitude et reconnaissance à :
Monsieur RAJERISON Wilson Adolphe, Professeur titulaire, Président de l’université
d’Antananarivo ;
Monsieur Ranovona ANDRIAMARO, Maître de conférences, Doyen de la faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie (DEGS) ;
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène, Maître de conférence, Chef de Département
Gestion, Responsable de l’Option Finances – Comptabilité ;
Madame RAVALITERA Farasoa, Enseignant permanant, Directeur du Centre d’Etude de
Recherche en Gestion (CERG) ;
Madame ANDRIANALY Saholimalala, Professeur, Responsable de l’Option Organisation et
administration financière d’entreprise ;
Monsieur RANDRIAMIARISOA Mamy Alfa, Enseignant chercheur au sein du Département
GESTION, mon encadreur pédagogique qui m’a beaucoup aidé pendant la rédaction de ce
livre de mémoire ;
Tout personnel administratif de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de
Sociologie.
J’exprime aussi mes gratitudes à tous les professeurs depuis mes études à l’Université.
Ainsi, je tiens particulièrement, à adresser ma profonde reconnaissance à :
Monsieur ANDRIATSIMANDEFITRA Albert, Directeur Général de la CNaPS, d’avoir
accepté qu’on puisse effectuer un stage au près de son établissement ;
Monsieur ARIZAKA RABEKOTO Raoul et Madame RAHANTAMALALA Veroarisoa Ninà
qui m’ont bien veillé durant toutes mes études et qui m’ont soutenu moralement et
financièrement ;
Monsieur RAKOTOMANANA, Fondé de Pouvoir à la CNaPS, mon encadreur professionnel,
Monsieur RANDRIANJANAKA Daniel, Chef de Service Comptabilité ;
Tout personnel de la CNaPS qui m’a beaucoup aidé pendant mon stage, plus
particulièrement, toute l’équipe du Service Comptabilité et du Service de Contrôle Interne ;
J’adresse également mes vifs remerciements à ma famille et mes amis pour leur soutien et
encouragement.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
SYMBOLES D’ORDINOGRAMME
INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE .................................................... 3


CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE
SOCIALE ................................................................................................................................ 4
Section 1 : Historique et structure organisationnelle ............................ 4
Section 2 : Missions et activités de la CNaPS ..................................... 11
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE COMPTABLE DE LA CNaPS .............. 21
Section 1 : Structure .................................................................. 21
Section 2 : Missions du Service de la Comptabilité et procédure de
comptabilisation ....................................................................... 23
COMMENTAIRES ............................................................................................................ 33
INTERNE AU SERVICE .................................................................................................. 33
EXTERNE AU SERVICE ................................................................................................. 33

SERVICE TRESORERIE ................................................................................ 34


CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LA COMPTABILITE ET LES METHODES
COMPTABLES ..................................................................................................................... 36
Section 1 : La Comptabilité .......................................................... 36
Section 2 : Les méthodes Comptables ............................................. 39
RESUME DE LA PREMIERE PARTIE ................................................... 44

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION


EXISTANTE ET PROPOSITONS DE SOLUTIONS................................... 45
CHAPITRE I : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE ........................... 43
Section 1 : Les points forts de la CNaPS ........................................... 43
Section 2 : Les points faibles constatés au niveau de la CNaPS .............. 51
CHAPITRE II : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET IMPACTS .................................... 64
Section 1 : Proposition de solutions ............................................... 64
Section 2 : Impacts de l’étude ...................................................... 87
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS GENERALES ....................................................... 89
Section 1 : Amélioration au niveau des écritures de comptabilisation ..... 89
Section 2 : Amélioration du système informatique ............................. 92
CONCLUSION GENERALE .............................................................. 94
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
AC : Agence Comptable
ACSC: Adjoint au Chef de Service
AMO : Agents constituants la Main d’œuvre
ASS : Action Sanitaire et Sociale
AT : Accident de Travail
BAF: Bordereaux des Allocations Familiales
BC : Bon de Commande
BE : Bordereau d’Entrée
BIT: Bureau International de Travail
BL : Bon de Livraison
BR : Bordereau de Recette
CA : Conseil d’Administration
CCP : Comptes Chèques Postaux
CCPF: Caisse de Compensation des Prestations Familiales

CNAFAT : Caisse Nationale d’Allocations Familiales et des Accidents de Travail

CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CPF : Caisse de Prestations Familiales


CSC : Chef de Service Comptabilité
CSC : Conseil Supérieur de la Comptabilité
DA : Directeur Administratif
DAC : Délégué de l'Agent Comptable
DCG : Directeur du Contrôle de Gestion
DG : Directeur Général
DOI : Directeur de l’Organisation et Informatique
DR : Délégation Régionale
DRH : Directeur des Ressources Humaines
DT : Directeur Technique
ECD : Emplois de Courte Durée
EFA : Emplois dévolus aux Fonctionnaires
ELD : Emplois à Longue Durée
EPA : Etablissement Public à Caractère Administratif
EPIC : Etablissement Public à Caractère Commercial et Industriel
ES : Emplois Spéciaux
FM : Frais Médicaux
FP : Fondé de Pouvoir
HC: Hors Catégorie
IAS: International Accounting Standard
IASB: International Accounting Standard Board

IASC: International Accounting Standard Committee

IFAC: International Federation Accounting


IFRS: International Financial Reporting Standard

IJ : Indemnité journalière

IPP : Incapacité Permanente Partielle


IPSASB: International Public Sector Accounting Standard Board

JIRAMA : JIro sy RAno MAlagasy


OCEFM : Ordre des Experts Comptables et Financiers à Madagascar

OD : Opérations Diverses
OP FONC : Ordre de paiement Fonctionnement

OP TECH : Ordre de Paiement Technique


OP : Ordre de Paiement
OR : Ordre de Recette
PCG : Plan Comptable Général
PF : Prestations Familiales
SASS : Service d’Action Sanitaire et Sociale

SC: Service de la comptabilité


SCI: Service du Contrôle Interne
SME : Salaire Minimum d’Embauche
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Age d’ouverture de droit à la retraite .................................................................... 13
Tableau 2 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Prénatales........................................ 14
Tableau 3 : Droit et conditions d’octroi des Allocations de Maternité .................................... 15
Tableau 4 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Familiales ....................................... 16
Tableau 5 : Droit et conditions d’octroi au demi salaire des femmes en couche ..................... 16
Tableau 6 : Droit et conditions d’octroi au remboursement des frais médicaux
d’accouchement ........................................................................................................................ 17
Tableau 7 : Périodicité de paiement de la rente ....................................................................... 18
Tableau 8 : Tableau récapitulatif des prestations familiales .................................................... 19
Tableau 9 : Tableau récapitulatif des prestations des accidents de travail ............................... 19
Tableau 10 : Taux de répartition des cotisations versées ......................................................... 27
Tableau 11 : Périodicité du paiement des cotisations .............................................................. 28
Tableau 12 : Taux de cotisation ............................................................................................... 28
Tableau 13 : Budget et réalisations 2005 ................................................................................. 32
Tableau 14 : Différence entre EPIC et EPA ............................................................................. 45
Tableau 15 : Nombre des adhérents de la C.Na.P.S à Madagascar.......................................... 48
Tableau 16: Fonds par catégorie .............................................................................................. 54
Tableau 17: Modèle de l’état d’inventaire de la CNaPS .......................................................... 55
Tableau 18 : nombre d’affectations 2004 - 2005 ..................................................................... 59
Tableau 19 : Nombre du personnel encadré et contractuel ...................................................... 60
Tableau 20 : Projet de dotation en matériel informatique des DR non informatisées et des
antennes .................................................................................................................................... 62
Tableau 21 : Tableaux de passage des comptes aux postes du bilan ....................................... 65
Tableau 22 : Modèle d’un tableau d’amortissement ................................................................ 69
Tableau 23 : Départ en retraite 2004 et recrutement 2005 ....................................................... 83
Tableau 24 : Nombre de personnes à recruter par catégorie ................................................... 84
Tableau 25 : Répartition du personnel par localité d’emploi et par catégorie ......................... 85
Tableau 26 : Tableau de Responsabilité ................................................................................... 86
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) .................. 7
Figure 2 : Organigramme simple du Département de l’Agence Comptable ............................ 21
Figure 3 : Organigramme du Service de la Comptabilité......................................................... 22
Figure 4 : Circuit du traitement des Bordereaux de Recettes informatisés ............................. 25
Figure 5 : Circuit du traitement des Bordereaux de Recettes manuels .................................... 26
Figure 6 : Circuit d’un Ordre de Recettes ................................................................................ 27
Figure 7 : Traitement des ordres de paiement technique (OP TECH) ..................................... 30
Figure 8 : Traitement des ordres de paiement Fonctionnement (OP FONC)........................... 31
Figure 9 : Traitement des opérations diverses ( OD) ............................................................... 33
Figure 10 : Répartition géographique des démembrements de la CNaPS à Madagascar ........ 47
Figure 11 : Procédure de traitement des informations financières ........................................... 53
Figure 14 : Répartition par localité d’emploi ........................................................................... 59
Figure 15 : Représentation du personnel encadré et contractuel .............................................. 61
SYMBOLES D’ORDINOGRAMME
Représente les activités de processus, les
tâches ou opérations effectuées

Représente les pièces justificatives

Représente un état, tableau

Représentent des points de décisions


ou importants du processus ou de la procédure

Lie des symboles pour montrer la progression


ou la direction des activités et la circulation
des documents
Indique qu’un document ou dossier est mis en
classement

Représente des connexions lorsque


l’organigramme du processus ou de la
procédure continue sur une autre page

Représente l’application d’un processus


informatique, d’un traitement des données par
programme informatique

Représente un processus ou procédure


INTRODUCTION

En 1999, l’Etat Malgache en collaboration avec l’Ordre des Experts Comptables et Financiers
(OECFM) et le Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC) ont constaté l’inadéquation du
plan comptable 1987 avec le contexte économique actuel aussi bien sur le plan local
qu’international. Une structure a donc été mise en place pour concevoir un nouveau plan
comptable, intitulé « PCG1 200X » a donc vu le jour en 2002.

Des changements ont été encore apportés sur cette version, des améliorations qui adaptent
celle-ci aux normes comptables internationales IAS2/IFRS3 sans négliger le contexte
économique malgache. A la fin le plan comptable général 2005 a été conçu en 2004 avant
d’être mis en application le 1er Janvier 2005.

Le système comptable ne cesse d’évoluer dans le cadre de la mondialisation.


Dans le cas de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) qui est un organisme à but
non lucratif mais dont l’activité s’étend sur tout le territoire national, ce besoin
d’épanouissement du système comptable est plus que fortement ressenti. C’est ce qui nous a
inspiré à choisir comme thème de mémoire de fin d’étude à l’université : « CONTRIBUTION
A L’AMELIORATION DU SYSTEME COMPTABLE DANS UNE CAISSE DE
RETRAITE – CAS DE LA CNaPS - Madagascar ».

L’intérêt de ce travail de mémoire, porte sur l’amélioration concernant le traitement des


opérations courantes et sur le fonctionnement de la CNaPS, surtout au niveau des services
spécialisées pour la comptabilité, afin de pouvoir atteindre l’objectif notamment l’adéquation
des procédures comptables, la décentralisation de la comptabilité et la bonne performance du
personnel.

Un stage de trois mois a été effectué au sein de la CNaPS à Antananarivo pour acquérir les
techniques de base. Le Service de la Comptabilité (SC) sous le Département de l’Agence
Comptable a permis de se concentrer sur les informations concernant la comptabilité de la
CNaPS. Et la plupart des informations se trouvant dans cet ouvrage sont recueillies auprès du
Service de la Comptabilité et du Service du Contrôle Interne (SCI).

1
Plan Comptable Général
2
International Accounting Standard (Normes Comptables Internationales)
3
International Financial Reporting Standard
1
Toute information qu’on a apportée ici concerne l’exercice 2005 puisque pendant notre séjour
à la Caisse, l’exercice 2006 est encore en cours de finition.

La recherche de documentation, l’Internet, la lecture des livres, l’aide des encadreurs m’ont
beaucoup aidé pendant l’établissement de ce livre de mémoire.

Ce travail sera structuré en deux grandes parties :


La première partie parlera du cadre d’étude notamment la présentation de la CNaPS et la
présentation de l’Agence Comptable et les théories générales sur la comptabilité et les
méthodes comptables. D’abord, elle évoquera l’historique de la CNaPS et sa structure
organisationnelle ainsi que l’explication de ses missions et ses activités. Ensuite, la
présentation de l’Agence Comptable sera vue par sa structure, les missions du Service de la
Comptabilité et les procédures de comptabilisation. Et enfin, on montrera les théories sur la
comptabilité et les méthodes comptables.

La deuxième partie est consacrée à l’analyse critique de la situation existante et propositions


des solutions. L’étude est divisée en trois chapitres. Le premier sera concentré sur l’analyse
critique de la situation existante c'est-à-dire les points forts et les points faibles de la CNaPS.
Dans le second chapitre, nous essayons de proposer des solutions qui pourraient résoudre les
problèmes énumérés dans le premier chapitre et de voir les impacts de notre étude dans le
plan économique, social et financier.

On donnera quelques recommandations concernant le système comptable dans le troisième


chapitre d’où l’amélioration des écritures de comptabilisation : comptabilisation des capitaux
constitutifs de rente et la comptabilisation des comptes de créances ; aussi l’amélioration du
système informatique : intégration de ce système au niveau de chaque service pour faciliter le
traitement des informations et diminution du degré de dépendance de tous les services au
service de l’organisation et de l’informatique pour éviter le retard d’expédition des pièces
comptables.

2
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE

La comptabilité s’intéresse à la réalité économique, mais la mesure de tout ce qui touche à cette

réalité suscite de nombreux problèmes en raison de la fluctuation des prix et de la nécessité

d’estimer les bénéfices futurs.

La CNaPS est comme toute entreprise, elle doit suivre l’actualité et la technologie dans le

monde. Le changement du plan comptable général (PCG 1987) qu’on avait utilisé à Madagascar

par le plan comptable général 2005 fait partie de cette actualité.

Les changements engendrent parfois des situations imprévisibles et pour mieux les étudier, il faut

les connaître. Et la situation s’empire quand on aborde ce sujet dans un domaine qualifié de

« rare » ou de spécifique tel que le domaine de retraite et des établissements publics.

Nous allons voir dans cette partie trois grands points, à savoir :

♦ La présentation de la CNaPS qui est l’organisme chargé de gérer la prévoyance sociale à

Madagascar (CHAPITRE I);

♦ La présentation de l’Agence Comptable de la CNaPS qui est l’organisme financier de la

CNaPS (CHAPITRE II) ;

♦ Et les théories générales sur la comptabilité et les méthodes comptables (CHAPITRE

III).
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CAISSE
NATIONALE DE PREVOYANCE SOCIALE

La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) est un établissement public à caractère


industriel et commercial placé sous la tutelle conjointe du ministère de la Fonction Publique, du
travail et des lois sociales, et du Ministère chargé des Finances et du Budget. La CNaPS est
représentée dans toute l’île par ses Délégations Régionales et Antennes.
Dans ce chapitre, nous essayons de voir deux choses importantes, à savoir : l’historique et la
structure organisationnelle (Section 1) et les activités et missions de la CNaPS (Section 2).

Section 1 : Historique et structure organisationnelle

Actuellement, on définit la Prévoyance Sociale (ou Protection Sociale) comme étant l’ensemble
des régimes qui assument ou complètent une couverture sociale, ainsi que diverses prestations à
caractères familiales ou sociales.
On va voir dans cette section l’historique de la CNaPS, sa structure organisationnelle.

1.1 Historique

Son historique s’évolue dans le temps et la Caisse s’est améliorée durant ses changements de
fonctions. On va essayer d’énumérer son évolution et sa situation actuelle.

1.1.1 Evolution dans le temps

Avant d’être nommée CNaPS, elle a traversé plusieurs chemins comme :

01 Avril 1956
Création de la Caisse de Compensation des Prestations Familiales (CCPF) par l’arrêté n°336 –
IGT du 17 Février 1956, organisme de droit privé chargé de la gestion des prestations familiales
des travailleurs régis par le code de travail.
Le fonctionnement étaient le suivant : l’employeur paie les prestations, détermine les cotisations
et verse à la Caisse la différence entre les prestations et les cotisations si le montant de ces
derniers est plus élevé. Il est remboursé par la Caisse la différence entre le montant des
prestations dues si ces derniers sont moins élevés.

4
Au début de l’année 1958
La Caisse a pris le nom de Caisse des Prestations Familiales (CPF) et son fonctionnement a
changé : les employeurs paient les cotisations et la Caisse versait les prestations sur des
bordereaux adressés à l’employeur. Seules les prestations familiales étaient alors prises en
charge.

01 Janvier 1963
Création par ordonnance n°62- 078 du 29 Septembre 1962 de la Caisse Nationale d’Allocations
Familiales et des Accidents de Travail (CNAFAT), établissement public à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Cette Caisse qui absorba
la CPF était en plus chargée de la gestion du Régime des accidents du Travail et les maladies
professionnelles antérieurement assurées par divers organismes privés.
Le décret n°63- 124 du 22 Février 1963 institua le code des Allocations Familiales et des
Accidents du travail.

01 Janvier 1969
La loi n°68- 023 du 17 Décembre 1968 transforma la CNAFAT en Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale (CNaPS). Le statut défini par l’ordonnance n°62- 078 n’a pas changé mais
en plus des deux régimes, celui des prestations familiales et celui des accidents du travail et
maladies professionnelles. L’organisme est chargé de la gestion des pensions de retraite.
Le décret n°69- 145 du 08 Avril 1969 fixe le code de Prévoyance Sociale.

1.1.2 Situation actuelle

La CNaPS fait partie jusqu'à présent de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale. Elle
exerce ses activités dans le cadre de la politique de cette organisation universelle en tenant
compte des réalités du pays. Par analogie, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a
aussi précisé dans son article 22 que : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit
à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et
culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort
national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de
chaque pays ».
Comme dans de nombreux pays, Madagascar est aussi confronté à de problèmes structurels et
organisationnels. En ce qui concerne la CNaPS, elle n'a pas pu améliorer ses performances tant
sur la qualité des prestations que sur leur nombre pendant environ 40 ans. Cette situation est

5
empirée par l'absence de l'emploi de la nouvelle technologie en matière de stockage et de gestion
de l’information. D'autre part, aucune action ne prévoit jusqu'à ce jour la prise en charge des
travailleurs indépendants prévus dans la loi instituant la CNaPS. L'informatisation qui a
commencé en 1971 est actuellement au stade de la création de bases de données c’est-à-dire, la
saisie des informations des supports papiers vers des supports magnétiques.

Néanmoins, la situation actuelle de la C.Na.P.S est encore relativement bonne dans la mesure où
elle a pu constituer dans le passé des réserves de sécurité et techniques. La mission de la Caisse
Nationale est de contribuer à la réalisation de la politique de protection sociale de l’Etat en
faveur des travailleurs du secteur privé et des agents non encadrés de l’Etat.

La CNaPS gère trois régimes distincts à savoir : Vieillesse, Accidents de Travail, et Allocations
Familiales. Elle est en outre chargée de faire appliquer la réglementation de la prévoyance
sociale et d’entreprendre des activités dans le cadre de l’action sanitaire et sociale.

1.2 Structure organisationnelle4

La CNaPS adopte une structure décentralisée. Elle est représentée dans toute l’île par ses 16
Délégations Régionales (DR) et 10 Antennes (voir annexe).
Les délégations régionales dépendent directement de la Direction Générale. Les antennes quant à
elles, sont sous la responsabilité de la délégation régionale de leur circonscription. Les
délégations régionales sont en charge du traitement des dossiers reçus par elles et leur paiement
jusqu’à concurrence d’un plafond pré-établi. Les antennes, quant à elles, sont uniquement des
caisses délocalisées qui ne font pas de traitements.

4
Journal officiel de la République Malagasy, 156 mars 1963, p.674

6
1.2.1 Organigramme de la CNaPS

L’organigramme de la Caisse se trouve dans la figure suivante.


Figure 1 : Organigramme de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS)

Source : CNaPS / Service du Contrôle Interne

7
1.2.2 Fonctions de chaque département existant dans la CNaPS

Le conseil d’administration (CA)

La CNaPS est administrée par un Conseil d’Administration (CA) composé de : 02 représentants


pour chaque ministère tutelle c'est-à-dire quatre représentants de l’Etat, 08 représentants des
organisations d’Employeurs les plus représentatives et 08 représentants des syndicats des
travailleurs les plus représentatifs. La présidence de ce conseil est assurée annuellement à tour de
rôle par chacun des représentants de l’employeur et du travailleur. Il propose la nomination du
Directeur Général et de l’agent comptable.
Le conseil d’administration nomme en son sein au scrutin secret, les membres de commissions
paritaires suivantes, composées chacun des trois membres titulaires et trois membres
suppléants à savoir la commission permanente qui examine les questions d’ordre général et les
demandes de remise de majorations, le comité de gestion qui suit le règlement de dossiers et la
régularité des paiements effectués et la commission de contrôle qui vérifie la comptabilité et
examine les comptes annuels de gestion de l’Agent Comptable et présente au conseil un rapport
sur les opérations effectuées au cours de l’année et sur la situation financière en fin d’année. Elle
procède au moins une fois par an à une vérification inopinée de la caisse et de la comptabilité.

Direction Générale (DG)

Les services de la caisse sont placés sous l’autorité du Directeur Général.


Il assume la responsabilité du fonctionnement des services de la Caisse comme l’exécution des
délibérations régulièrement approuvées du Conseil d’administration, l’organisation des services
administratifs de la caisse, le recrutement ou licenciement du personnel, nomme aux différents
emplois et la délégation de ses pouvoirs à ses représentants.
Dans les cas suivants, le Directeur Général ne peut procéder à réquisition à savoir l’opposition
faite entre les mains de l’Agent comptable, la contestation sur la validité de la quittance,
l’absence des services faits, l’absence ou insuffisance des crédits de fonctionnement et la
suspension ou annulation de la décision du conseil d’Administration.

Agence Comptable (AC)

Administrativement, l’Agence Comptable est sous tutelle du directeur Général. Elle est chargée
de la comptabilité générale, assure la surveillance et l’apurement des comptes individuels des
cotisants par son outil de travail à savoir la comptabilité matières.

8
Le département de l’agence comptable est divisé en trois services : Service du Recouvrement
(SR), Service de la Trésorerie (ST) et Service de la Comptabilité (SC).

Direction Organisation et Informatique (DOI)

La direction Organisation et Informatique exécute la politique de la Direction Générale


Elle est subdivisée en deux services : le Service d’Identification Générale (SIG) qui établit
l’immatriculation des employeurs et la tarification des cotisations versées par l’employeur et le
Service Informatique qui assure la mise à jour et le traitement des données, l’édition des
informations relatives au paiement des droits des allocataires et l’édition des la mise en demeure
(MED).

Direction Administrative (DA)

Elle exécute la politique de la Direction Générale c'est-à-dire la gestion en matière


d’approvisionnement du parc automobile et la gestion des patrimoines. Elle est subdivisée en
quatre services : le Service d’Affaires Générale (SAG) qui assure la réception des courriers, la
gestion en matière de sécurité et gardiennage et le responsable matériel et mobilier de bureau, le
Service Garage (SG) qui occupe l’entretien et la réparation des véhicules de la CNaPS, le Service
Logistique (SL) occupant la gestion en matière de véhicules et carburants, et le Service
Approvisionnement (SA) pour le lancement de l’Appel d’Offre, l’établissement des bons de
commande, l’achat des biens et services et la gestion des stocks en magasin : suivi des entrée et
sorties.

Direction des Ressources Humaines (DRH)

Elle gère le statut du personnel en matière de besoin en personnel et recrutement,de cadences et


horaires de travail, d’égalité de droit, de formation du personnel, de l’hygiène et santé, de
l’affectation et les promotions, des rémunérations et des avantages annexes.

Direction Technique (DT)

La direction technique assure la prévention des accidents de travail : participation à


l’amélioration de l’hygiène et de la sécurité au travail, l’examen et liquidation des droits en
matière de prestation : PF, AT et MP et retraite, la vulgarisation du Code de Prévoyance Sociale,

9
l’entretien des relations permanentes avec les correspondants des entreprises, le service
d’éduction sanitaire et sociale et la tenue des BAF.

Direction Contrôle de Gestion (DCG)

Cette direction est chargée de la vérification de tout fonctionnement de la caisse, de recueillir


toutes les doléances des assujettis et des problèmes résultant de l’application du Code de
Prévoyances Sociale, de contrôler toutes les justifications de paiement et de soumettre des
solutions sur les problèmes rencontrés en cours de contrôle ou vérification.

Délégations Régionales (DR)

Les délégués régionaux représentent le Directeur Général dans chaque province et ils sont
supervisés par le Coordonnateur qui assure la bonne marche de la CNaPS dans chaque délégation
et antenne.

Les délégations régionales s’occupent de tous les travaux de la CNaPS de la gestion de fonds
jusqu’à la gestion des prestations en passant par l’identification des affiliés et autres. Les
attributions de la délégation régionale sont: la gestion des fonds, la gestion des prestations,
l’identification des affiliés.

Les délégués régionaux représentent les démembrements de la CNaPS éparpillés dans toute
l’île. Les Délégations Régionales et Antennes sont supervisés par les coordonnateurs. La
Direction Régionale et les Antennes ont des missions distinctes : (i) Pour les Délégations
Régionales, Ces divisions occupent: la réception des dossiers et des pièces ; paiement périodique
(PF ; AT/MP ; PENS); et apériodique (AP ; IJ ; ...).

La distribution des titres de paiement ; le recouvrement des cotisations ; et (ii) Pour les Antennes,
les tâches principales sont la réception des dossiers et des pièces, la distribution des titres de
paiement et le recouvrement des cotisations.

10
Section 2 : Missions et activités de la CNaPS

Comme toute entreprise ou établissement, la CNaPS a ses propres missions et ses propres
activités au niveau de l’Etat.

2.1 Les différentes missions de la CNaPS

La CNaPS a pour mission de contribuer à la réalisation de la politique de protection sociale de


l’Etat en faveur des travailleurs du secteur privé.
Notamment, elle est chargée de servir aux travailleurs et assimilés ainsi qu’à leurs familles,
les prestations : Familiales, Accidents de travail et Pension de retraite et de faire
appliquer la réglementation de la prévoyance sociale, d’entreprendre des activités dans le
cadre de l’action sanitaire et sociale : préventions des accidents de travail et des maladies
professionnelles, promotion de l’hygiène et de santé au travail, vulgarisation des textes
régissant la prévoyance sociale et actions sociales à travers des bénéficiaires et leurs familles.

2.2 Les différentes activités de la CNaPS

La CNaPS est chargée d’assurer la gestion du régime de retraite des travailleurs cotisants
et de leurs conjoints et descendants qui en ont fait la demande.
Il existe 03 régimes distincts à savoir le régime obligatoire de base, dit « public », qui
s’adresse de façon obligatoire à toute la population salariée affiliée la CNaPS. Ce régime est
créé par le décret n°61-642 du 29 Novembre 1961, le régime complémentaire facultatif et le
régime d’assurance volontaire qui s’adresse aux populations non salariées, qui n’est pas
encore totalement opérationnel.

2.2.1 Les différentes prestations de vieillesse

Il y a deux types de prestation de vieillesse :

2.2.1.1 Prestations de vieillesse

Elles sont en nombre de cinq :


La pension de vieillesse
L’assuré âgé de 60 ans (55 ans pour les femmes), ayant accompli au moins 15 ans d’assurance
et ayant effectué 28 trimestres de cotisant au cours des 10 années civiles précédent l’âge
d’ouverture de droits peut prétendre à une pension de vieillesse. Celle-ci peut être liquidée à

11
partir de 55 ans pour les hommes (50 abs pour les femmes) en cas d’invalidité. Une réduction
de l’âge d’ouverture de droit de cinq (5) ans maximum est accordée.
La pension est égale à 30% du salaire minimum d’embauche augmentée de 20% du salaire
annuel moyen revalorisé des 10 années civiles précédent l’âge d’ouverture de droits et 1% de
ce même salaire par période de 4 trimestres de cotisations constatés au-delà des dix années
civiles.
Les dix derniers salaires utilisés dans la base de calcul sont revalorisés dans les mêmes
proportions que le salaire minimum d’embauche de la catégorie M1 du code du travail.
La pension minimale accordée représente 60% du salaire minimum réglementaire.

La pension proportionnelle
L’assuré, âgé de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, ayant d’assurance et
effectué 100 trimestres de cotisations (80 pour les femmes) durant toute sa carrière
professionnelle peut prétendre à une pension proportionnelle de vieillesse.
La pension est égale à 30% du salaire minimum d’embauche augmenté de 20% du salaire
annuel moyen revalorisé des 10 années civiles d’activité et 1% de ce même salaire par
trimestre de cotisation constaté au-delà des 10 années civiles précédent l’âge d’ouverture de
droits.

L’allocation de solidarité
L’assuré ne satisfaisant pas conditions générales d’ouverture de droits (en ce qui concerne
uniquement le délai d’affiliation au régime) mais ayant travaille au moins pendant 15
trimestres civils d’emploi salarié entre le 1er Janvier 1964 et le 31 Décembre 1968, étant en
cours d’emploi salarié au 1er Janvier 1969, pourra prétendre à une allocation de solidarité.
Cette allocation est égale à 30% du SME, auxquels viennent s’ajouter 10% du salaire moyen
des cinq dernières années civiles d’emploi et 1% de ce salaire par période de 4 trimestres de
cotisation constatée au-delà des cinq années civiles d’emploi précitées.

La rente d’invalidité
La pension d’invalidité est accordée aux travailleurs atteints d’une invalidité physique ou
mentale d’origine non professionnelle et médicalement déclarés inaptes au travail. Cette
invalidité doit être d’au moins 60%. Le montant de la rente d’invalidité est égal à 80% du
droit à la prestation d’assurance vieillesse à laquelle le travailleur aurait pu prétendre, compte

12
tenu de ses annuités d’affiliation et de cotisations, si sa demande avait été faite à l’âge normal
de départ en retraite.

Prestations de survivants
Au décès de l’assuré, le conjoint survivant et les orphelins peuvent prétendre à un avantage
versé sous forme de pension de réversion.
La pension du conjoint survivant est égale à 30% des droits acquis par le défunt. Pour les
deux premiers orphelins, il pourra être servi une pension sera égale à 15% de celle du défunt ;
pour le troisième orphelin et les suivants, la pension sera égale à 10% de celle du défunt.
Si les enfants deviennent orphelins de père et de mère, chaque orphelin perçoit 20% des droits
acquis par le pensionné ou le travailleur décédé.
Le total des droits des survivants est limité à 85% des droits acquis par le pensionné ou le
travailleur décédé. Si les descendants sont les seuls bénéficiaires des allocations des
survivants, le total de leurs droits est limité à 50% des droits acquis par le pensionné ou le
travailleur décédé.

2.2.1.2 Remboursement des cotisations

Le travailleur cotisant ou les survivants peuvent prétendre à un remboursement de cotisations


aux conditions suivantes : le travailleur n’a pas rempli les conditions d’octroi d’une des
prestations d’assurance vieillesse ou de retraite complémentaire (sauf la condition d’âge de 60
ans pour les hommes ou 55 ans pour les femmes ou éventuellement le décès) et a cotisé, au
minimum quatre 04 trimestres à la caisse.

Tableau 1 : Age d’ouverture de droit à la retraite


AGE NORMAL AGE MINIMUM COMPTE TENU
DES REDUCTIONS
ACCORDEES
Travailleur régis par :
Sexe Code du travail Code de la Code de travail Code de la
marine marine
marchande marchande
Masculin 60 ans 55 ans 55 ans 50 ans
Féminin 55 ans 50 ans 50 ans 45 ans
Source : CNaPS / Service Pensions

13
2.2.2 Les prestations des régimes autres que l’assurance vieillesse

Ce sont les prestations familiales et les prestations d’accident de travail et maladie


professionnelle.

2.2.2.1 Prestations familiales

Les principaux bénéficiaires de ce type de prestations sont les travailleurs régis par le code de
Travail et le code de la Marine Marchande, les personnes morales recueillant des orphelins
d’allocataires, les tuteurs légaux qui assurent la tutelle, la charge et la garde effective des
enfants d’allocataires et les tuteurs aux prestations familiales désignés par le tribunal à la
demande de la caisse quand les prestations ne sont pas utilisées dans l’intérêt exclusif de
l’enfant, les étudiants âgés de moins de 30 ans, les apprentis titulaires de contrat
d’apprentissage ou les élèves de l’enseignement technique, les présidents directeurs généraux
et directeurs généraux des sociétés anonymes, et les gérants nommés pour une durée limitée et
ne possédant pas plus de la moitié des parts sociales des sociétés à responsabilité limitée.

Les prestations octroyées dans le cadre du régime des allocations familiales sont les
suivantes :
Les allocations prénatales
Les allocations prénatales sont accordées aux futures mères dès réception de la demande. Il
s’agit d’une allocation apériodique d’un montant de 18000 Ar.
Pour toucher un plein droit, la bénéficiaire doit effectuer un examen prénatal au 3è et 4è mois
de grossesse, sans quoi l’allocation est réduite de moitié.
Tableau 2 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Prénatales
Type de prestations Montant des allocations Dossier à remplir
ALLOCATIONS ♦ Plein droit : 9 mois Dépôt d’une demande
PRENATALES d’allocations familiales : accompagné de la
18 000 Ariary consultation prénatale, faite
♦ Demi - droit (*): 9 000 Ariary par un médecin inscrit au
tableau de l’ordre des
médecins, au cours du 3ème
jusqu’au 4ème mois de
grossesse
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales
(*) Lorsque la facture mère ne remplit que l’une des deux conditions

14
Les allocations de Maternité
Les bénéficiaires de cette allocation sont les femmes qui ont rempli une demande d’allocation
ou la personne ayant la charge effective de l’enfant en cas de décès de la mère. Le montant de
l’allocation est égal à12 mensualités du montant moyen mensuel de l’AF, soit 24000 Ar. Elle
est payée en deux tranches.
Tableau 3 : Droit et conditions d’octroi des Allocations de Maternité
Type de prestations Montant des allocations Dossier à remplir
ALLOCATIONS 24 000 Ariary payées en Dépôt du :
DE MATERNITE deux tranches - Feuillet n°1 accompagné de la copie d’acte
d’état civil de naissance de l’enfant ;
- Feuillet n°2 attestant la consultation médicale
de la mère et de l’enfant au cours du 5ème ou
6ème ou 7ème mois de bébé. L’accouchement
doit être assisté par un médecin ou un sage-
femme inscrit à l’Ordre des Médecins ou des
Sages- femmes
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales
Le feuillet n°1 qui est un certificat d’accouchement
Le feuillet n°2 qui est un certificat médical

Les allocations Familiales


Elles sont payées aux travailleurs et assimilés définis précédemment qui ont des enfants à
charge et qui remplissent les conditions générales des prestations familiales (6 mois minimum
de travail salarié chez un ou plusieurs employeurs et au moins 134heurs par mois pour les
salariés du régime général et les gens de maison).

Le montant mensuel de l’AF est égal à 2000 Ar par enfant à compter du 1er Avril 2003.
L’allocation est payée via les employeurs, qui distribuent la prestation à leurs employés, en
leur demandant de signer le bordereau d’AF pour attestation à retourner à la CNaPS.

15
Tableau 4 : Droit et conditions d’octroi aux Allocations Familiales
Type de prestations Montant mensuel de Dossier à remplir
l’allocation
ALLOCATIONS 2 000 Ariary par enfant par Dépôt d’une demande accompagné de :
FAMILIALES mois à compter du 1er avril - Acte de mariage, si demandeur marié(e)
20035 - Acte de naissance des enfants
- Acte de renaissance des enfants naturels
- Certificat médical annuel ou certificat de
vie pour les enfants de 0 à 6 ans
- Certificat de scolarité pour les 7 à 21 ans
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales

L’indemnité de demi salaire des femmes en couche


Cette indemnité est payée à la femme salariée ayant rempli les conditions d’octroi des
prestations familiales pendant son congé de maternité. Celle-ci est payée depuis la date d’arrêt
jusqu’à la date de reprise effective du travail, sans toute fois pouvoir dépasser la limite de 42
jours avant et de 56 jours après l’accouchement. Elle peut être prolongée de 21 jours en cas de
maladie résultant de la grossesse ou des couches sur présentation d’un certificat médical.

Tableau 5 : Droit et conditions d’octroi au demi salaire des femmes en couche


Type de prestations Montant alloué Formalités à accomplir
INDEMNITE DE Calculé sur le salaire - Durée de l’arrêt de travail :
DEMI SALAIRE du mois précédent • 42 jours avant la date probable

de l’arrêt de travail d’accouchement


• 56 jours après l’accouchement
• Prolongation de 21 jours en cas de
maladies due à l’accouchement
- demande sur imprimé
- effectué une visite médicale
- dépôt de la demande à la Caisse accompagnée du
dernier bulletin de paie avant l’interruption
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales

Remboursement des frais médicaux d’accouchement

5
Article 3 du JORM, Arrêté Interministériel n°8260/2003 du 22 Mai 2003
16
Le remboursement est dû à la femme salariée qui remplit les conditions d’octroi des
Prestations Familiales ayant préalablement déposé à la CNaPS la demande d’allocations
prénatales et qui justifie les frais d’accouchements réellement supportés.

Tableau 6 : Droit et conditions d’octroi au remboursement des frais médicaux


d’accouchement
Type de prestations Montant alloué Formalités à accomplir
REMBOURSEMENT A concurrence de 5 000 Dépôt de la demande à la CNaPS accompagnée
DES FRAIS Ariary de la facture acquittée du médecin ou de la
MEDICAUX sage- femme de l’hôpital
D’ACCOUCHEMENT
Source : CNaPS / Service Prestations Familiales

2.2.2.2 Accidents de travail

Sont bénéficiaires de ces prestations les travailleurs salariés et assimilés affiliés à la CNaPS,
les apprentis titulaires de contrat d’apprentissage, les cultivateurs engagés par les planteurs de
tabac, les membres et les gérants non salariés des sociétés coopératives ouvrières de
production, les travailleurs occasionnels de l’agriculture, les pasteurs et catéchistes.
Les prestations octroyées dans le cadre du régime des accidents du travail sont les suivantes :

L’indemnité journalière (IJ)


D’un montant égal aux 2/3 du salaire journalier ; l’indemnité journalière est payée à la victime
ou à ses ayants droits à compter du lendemain de l’accident ou de l’arrêt du travail jusqu’à la
veille de la reprise du travail ou du décès. Elle ne peut dépasser 1200Ar par jour.

Les frais médicaux (FM)


La CNaPS prend en charge tous les frais médicaux relatifs à un accident de travail. Sont
compris les frais de médicaments, les soins médicaux ou d’hospitalisation, la fourniture ou la
réparation d’appareils de prothèse et d’orthopédie, des déplacements, de la réadaptation
professionnelle ou rééducation fonctionnelle.

La rente
17
Une rente est servie en cas d’incapacité permanente partielle (IPP) ou de décès. La rente est
calculée en prenant la somme des 12 derniers mois de salaire au prorata du taux d’IPP
correspondant aux séquelles. Plusieurs périodicités de paiement sont prévues en fonction de
ce taux.

Tableau 7 : Périodicité de paiement de la rente


TAUX D’IPP (t) PERIODICITE DE PAIEMENT
Inférieur ou égal à 10% Rachat du capital représentatif de la rente
Compris entre 10% et 75% Trimestrielle (rente viagère)
Egal ou supérieur à 75% Trimestrielle mais peut être payée par mois à la
demande de la victime
Egal à 100% Mensuel (d’office)

Source : CNaPS / Service Accident de Travail et Maladies Professionnelles

2.2.2.3 Action sanitaire et sociale

Le service d’action sanitaire et sociale est rattaché à la Direction Technique de la caisse et est
composé de 07 agents en charge de l’animation et la communication envers les affiliés et
bénéficiaires. Ses missions relèvent principalement de la formation des employeurs par
catégorie d’emploi : dirigeants, responsables du personnel, responsable de l’hygiène et de la
sécurité.

Ce service a notamment pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de


travail ; par le biais de visite d’entreprises visant à vérifier l’application par les employeurs
des dispositions relatives à l’hygiène et à la sécurité au travail, par l’édition et la distribution
d’affiches de sensibilisation à ces thèmes, par des ateliers de promotion et projections de
films.

Les prestations familiales et accidents du travail sont résumés dans ces tableaux ci après.
18
Tableau 8 : Tableau récapitulatif des prestations familiales
TYPES MONTANT/ BENEFICIAIRES
D’ALLOCATIONS METHODE DE
CALCUL
Allocations 18000 Ar par Femme affiliée à la CNaPS salariée ou étudiante
prénatales grossesse ou mariée à un salarié ou étudiant
Allocations de 24000 Ar par Femme affiliée à la CNaPS salariée ou étudiante
maternité accouchement ou mariée à un salarié ou étudiant ou personne
ayant la charge effective de l’enfant
Allocations 2000 Ar par mois Travailleurs et assimilés affiliés à la CNaPS
familiales et par enfant
Remboursement des Jusqu’à 5000 Ar Femme salariée ayant rempli les conditions
frais médicaux d’octroi des prestations familiales et qui justifie
d’accouchement les frais d’accouchement
Indemnité de demi - 50% du salaire Femme salariée ayant rempli les conditions
salaire d’octroi des prestations familiales pendant son
congé de maternité
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
Tableau 9 : Tableau récapitulatif des prestations des accidents de travail
TYPES MONTANT / METHODE DE BENEFICIAIRES
D’ALLOCATIONS CALCUL
Frais médicaux Remboursement : Salarié(e) assuré(e) à la
• soins médicaux CNaPS
• hospitalisation
• médicaments
• appareils de prothèse et
d’orthopédie
• transport
• rééducation fonctionnelle
• réadaptation
professionnelle
Indemnité 2/3 du salaire journalier payable dès le Salarié(e) assuré(e) à la
journalière premier jour suivant l’arrêt du travail CNaPS
Rente d’incapacité Si taux d’IPP<50% Salarié(e) assuré(e) à la
permanente partielle Salaire sur les douze derniers mois x (T CNaPS
- IPP x IPP/2)
Si taux d’IPP>50%
Salaire sur les douze derniers mois x (T
x IPP x 1,5)

Incapacité Rente IPP x (1+40%) Salarié(e) assuré(e) à la


permanente totale CNaPS
Rente de conjoint 30% du salaire annuel du travailleur Conjoint du salarié assuré
survivant décédé à la CNaPS
Rente d’orphelins 15% du salaire annuel pour les deux Orphelins du salarié
premiers enfants puis 10% par enfant assuré à la CNaPS
suivant
20% pour chaque enfant si orphelins de
père et de mère

19
En résumé, la CNaPS est un organisme public se trouvant sous la tutelle de l’Etat à travers le
ministère de la Fonction Publique et des lois sociales et le ministère des Finances et du
Budget.

De ce fait, elle obéit aux règles fondamentales de la comptabilité publique, à savoir : la


séparation des pouvoirs de l’ordonnateur et du comptable et l’application des différentes
phases administratives d’exécution des dépenses publiques qui sont l’engagement, la
liquidation, l’ordonnancement et le paiement.

Elle doit tenir sa comptabilité et produire les états obligatoires selon les règles de comptabilité
privée en vigueur, qui n’est autre que le plan comptable général 2005 (PCG 2005).
La CNaPS gère trois régimes : Prestations Familiales (PF), Accidents de Travail et Maladies
Professionnelles (AT/MP) et Pensions de Retraite.

Les prestations familiales comprennent : les allocations prénatales, les allocations de


maternité, les allocations familiales, le remboursement des frais médicaux d’accouchement et
l’indemnité de demi – salaire des femmes en couche.

Les différentes prestations d’accidents de travail sont l’indemnité journalière, les frais
médicaux, la rente et la prévention des risques professionnels. Le service d’action sanitaire et
sociale occupe une place importante dans le recouvrement des cotisations en faisant des
visites d’entreprises dans le but de faire une vérification de l’application par les employeurs
des dispositions relatives à l’hygiène et à la sécurité au travail.
prestations de vieillesse sont la pension de vieillesse, la pension proportionnelle, l’allocation
de solidarité, la rente d’invalidité et les prestations de survivants.
On distingue trois régimes de retraite en général : (i) un régime obligatoire de base, dit
« public », qui s’adresse de façon obligatoire à toute la population salariée de la CNaPS ; (ii)
un régime complémentaire facultatif qui s’adresse aux mêmes personnes, (iii) et un régime
d’assurance volontaire qui s’adresse aux populations non salariés, qui n’est pas encore
totalement opérationnel.

20
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE
COMPTABLE DE LA CNaPS

L’agence comptable, c’est l’organe financier de la CNaPS c'est-à-dire son organe de


paiement.

Section 1 : Structure

On parle ici de la structure de l’Agence comptable, mais ce qui nous intéresse surtout, c’est le
déroulement de la comptabilité au sein de cet organe d’où au niveau du Service de la
Comptabilité.

1.1 Structure de l’Agence Comptable

Il y a trois services au niveau de cette agence, qui sont : Service du Recouvrement, Service de
la Trésorerie et Service de la Comptabilité.
Les services se relient entre eux surtout pour le processus des bordereaux.

Figure 2 : Organigramme simple du Département de l’Agence Comptable

DEPARTEMENT DE
L’AGENCE COMPTABLE

SERVICE DU SERVICE DE LA SERVICE DE LA


RECOUVREMENT TRESORERIE COMPTABILITE

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité/ Manuel de procédure

Le Service du Recouvrement (SR) assure le recouvrement des cotisations payées par les
employeurs. Il doit liquider les créances de la CNaPS.

Le Service de la Trésorerie (ST) est chargé d’assurer les moyens nécessaires au respect des
engagements de la CNaPS, c'est-à-dire de faire en sorte que les ressources disponibles soient
toujours suffisantes pour faire face aux dépenses. Elle est chargée de percevoir les recettes, de
régler les dépenses prévues et autorisées par les ministères de tutelle, et d’effectuer des
placements. Mais elle doit suivre des principes fondamentaux de gestion. Elle doit respecter le
principe de l’unicité de caisse c'est-à-dire que l’ensemble des fonds disponibles sert à assurer

21
le règlement de l’ensemble des dépenses, éviter la suspension de paiement : elle doit veiller
que la Caisse soit toujours solvable, réduire les mandats de disponibilités oisives.

Le Service de la Comptabilité assure la comptabilité générale et analytique des recettes et des


dépenses et aussi la gestion financière de la CNaPS.
Elle doit respecter les règles fondamentales de la comptabilité publique c'est-à-dire la
séparation de pouvoir entre ordonnateurs et comptables publics.
Les ordonnateurs (Directeur Général (DG) – Directeur Administratif (DA) – Directeur
Technique (DT)) liquident et mettent en recouvrement les recettes, engagent et liquident et
ordonnancent les dépenses.
Les comptables publiques (Agent Comptable (AC) - Fondé de Pouvoir (FP) – Chef de
Service Comptabilité (CSC)) sont chargés principalement de la prise en charge et du
recouvrement des ordres de recettes remis par les ordonnateurs, du contrôle et du paiement
des dépenses.

1.2 Structure du Service Comptabilité


Le Service de la Comptabilité comprend un Chef de Service, un Adjoint au Chef de Service,
une Division Recettes, une Division Dépenses, une Division des Délégations Régionales (DR)
et une Division Caisse.

Figure 3 : Organigramme du Service de la Comptabilité

CHEF DE
SERVICE

ADJOINT AU
CHEF DE

DIVISION DIVISION DIVISION DIVISION


RECETTES DEPENSES DES D R CAISSE

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité/ Manuel de procédure

Ce service est divisé en quatre divisions :


Le rôle du Chef de Service (CS) est de superviser, contrôler, planifier et gérer l’efficacité et
la performance du système comptable.

22
Et l’Adjoint au Chef de Service (ASC) assure la production des états financiers et les états
de ventilation des cotisations, assumer l’analyse financière et assurer la bonne marche du
service en cas d’absence ou congé du Chef de Service.

La division RECETTES a pour rôle de recueillir toutes les informations sur les recettes,
aussi bien du Siège que des Délégations Régionales, en vue de les traiter, de les comptabiliser
et de les contrôler.
Les recettes de la Caisse sont les cotisations versées par les employeurs ainsi que les
travailleurs au sens du Code du Travail, les majorations de retard, les produits des intérêts
servis par les établissements financiers, et les subventions, dons et legs autorisés à être reçus
par la Caisse. Aussi les ressources de l’Action Sanitaire font partie des recettes comme les
majorations de cotisations, les remboursements des prestations auxquels les cotisants
défaillants peuvent être par décision judiciaire et les dotations que lui attribuent le Conseil
d’Administration.

La division DEPENSES se charge de trois tâches distinctes à savoir le traitement des


dépenses du Siège (dépenses techniques et dépenses de fonctionnement), l’édition et le
traitement des opérations diverses (OD), et la prise en charge de la comptabilité matière.
Il y a deux types de dépenses au sein de la Caisse : dépenses techniques et dépenses de
fonctionnement et d’investissement.

La division des DELEGATIONS REGIONALES (DR) joue le rôle d’interface entre le


Siège et les délégations régionales en terme traitement des recettes et des régies d’avances.
Elle assure par ailleurs la récolte d’informations comptables aux fins de la consolidation.

La division CAISSE prend en charge la distribution des prestations apériodiques aux


allocataires.

Section 2 : Missions du Service de la Comptabilité et procédure de


comptabilisation
Le Service de la Comptabilité a ses propres missions. Et la comptabilité au niveau de la
Caisse suit une procédure très pratique.

2.1 Missions du Service de la Comptabilité


Le Service de la Comptabilité a pour mission de tenir la comptabilité générale et analytique et
l’analyse financière en conformité aux règles applicables à la Caisse et aux règles de
comptabilité en privée en vigueur, de gérer le matrimoine mobilier, immobilier et des
23
matières, de produire les états financiers suivants les normes comptables généralement
reconnues, et de fournir les informations comptables et financières sollicitées par les
responsables des différents niveaux pour leur prise de décision.

2.2 Procédure de comptabilisation


L’organisation de la comptabilité doit suivre la réalisation des ressources, l’acquittement des
dépenses, l’emploi des excédents, la couverture des déficits ; de suivre les opérations
d’exploitation et de pertes et profits, les opérations de trésorerie et les opérations en capital ;
de déterminer les résultats ainsi que la situation active et passive de la Caisse ; de suivre les
éléments qui relèvent de la comptabilité matières ; et de dégager éventuellement les résultats
analytiques d’exploitation.

2.2.1 Les ressources

« Les ressources de la Caisse comprennent : (i) les cotisations versées par les personnes
physiques ou personnes morales qui y sont astreintes par les textes en vigueur ainsi que les
majorations qui pourraient leur être appliquées ; (ii) les produits des intérêts servis par le
Trésor au titre des fonds qui y sont déposés dans les conditions visées à l’article 6 de
l’ordonnance 62 – 078 du 29 Septembre 19626 ; (iii) les subventions, dons et legs que la
Caisse Nationale pourrait être autorisée à recevoir ; (iiii) toutes autres ressources qui lui sont
dues, en vertu d’une législation ou réglementation particulière »7.

La comptabilisation des recettes se fait à partir du traitement des Bordereaux de Recettes (BR)
informatisés ou manuels.

Pour les écritures de comptabilisation des recettes, on débite le compte 5 qui est un compte
financier et on crédite le compte 47 qui est un compte d’attente pour le versement des
cotisations.

51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X


47410000 COTISATIONS X
BRN°4095/BOR Encaiss.
COTISATIONS/Reçu n°

6
Journal officiel de la République Malagasy, du 15 Mars 1963, P. 674.
7
Article 33 du J O de la République, du 15 Mars 1963
24
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
47410000 ALLOCATION FAMILIALE X
BRN°4095/BOR Encaiss. ALLOCATION
FAMILIALE ESP/AR 000 Reçu n°

Les cotisations versées sont stockées dans le compte « 47 » qui est un compte d’attente. Ce
compte doit être soldé pendant l’écriture de régularisation.

2.2.1.1 Traitement des bordereaux de recettes informatisés

Certaines délégations régionales sont dotées d’ordinateurs et travaillent en réseau avec le


Siège. Ces services décentralisés ont actuellement leurs bordereaux de recettes informatisés.
La figure suivante montre le circuit du traitement de ces BR informatisés.
Figure 4 : Circuit du traitement des Bordereaux de Recettes informatisés
Commentaires Interne au Service Externe au Service
Le service Trésorerie BR BR
Transmet les BR au service
de la comptabilité
Les agents du Sce CTE
Saisie
Aux vues des BR informa-
tisés, faire entrer les dates
de versement et valider.
(toutes sortes de recettes :
Correction
COT, BAF, autres….)
des anomalies
Sce Rec ou Treso ou Info
Correction des anomalies
Mt sur
(erreur de saisie, montant BR=Mt Non
erroné, BR non encore ex- sur
écran
ploités….)
Les Agents du Sce CTE
Si aucune erreur n’est
constatée, on passe tout de Oui
suite à l’enregistre- Enregistrement
ment.

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité

Principalement, les recettes enregistrées aux comptes des Délégations Régionales sont les
cotisations et les Bordereaux d’allocation Familiale (BAF) retournés. Il ne faut pas confondre
les dates d’établissements des Bordereaux de Recettes, de réception et de versement. Pour les

25
Délégations Régionales non informatisées : Sambava, Nosy – Be et Antsohihy, les machines à
écrire qu’elles utilisent sont hors d’usage. Les caractères des imprimés sont quasi illisibles.

2.2.1.3 Traitement des Bordereaux de Recettes non informatisés

Pour les Délégations Régionales qui ne disposent pas des outils informatiques, elles
fournissent des Bordereaux de Recettes manuels.
Une fois arrivé au Siège, ces bordereaux sont retraités.

La figure ci- après montre le circuit du traitement de ces BR non informatisés :

Figure 5 : Circuit du traitement des Bordereaux de Recettes manuels


Commentaires Interne au Service Externe au Service
Le service recouvrement
Transmet les BR au service BR manuel BR manuel
de la comptabilité

Les Agents du Sce CTE


Saisie des dates de verse-
Saisie
ment, N°BR, nature, pério-
de, montant, code DR.

Enregistrer après chaque Enregistrement


opération.

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité


Quand l’enregistrement de ces bordereaux sont fini, les responsables de la division recettes
doit faire ressortir les « ORDRES DE RECETTES » qui donnent le montant total des recettes
de toutes natures pour une journée.

2.2.1.3 L’Ordre de Recettes (OR)

L’ordre de recettes constitue une pièce maîtresse des recettes en matières de la Comptabilité
Publique. Le déroulement de cet ordre de recette s’effectue dans la figure suivante.

26
Figure 6 : Circuit d’un Ordre de Recettes
Commentaires Interne au Service Externe au Service
Les Agents du Sce CTE
Une fois les BR traités, éditer Récapitulation provisoire
la récapitulation provisoire et
vérifier par pointage

Si récap.prov conforme,
procéder à l’extraction Extraction
définitive.
Si anomalie constatée,
retourner à la phase de
traitement des BR

Sce Info ou Sce Treso


Au cas où l’extraction est Redressement
erronée, des redressements
doivent être opérés(erreur de
saisie, BR non encore Non
exploités…). Réussie ?
Les Agents du Sce CTE
- Au cas où l’extraction est
réussie, on passe à Oui
l’impression de l’ordre de
recettes.
- Regrouper les OR Impression
- Transmettre les OR au
SECAC

OR

AC Signature AC
Signature des OR des OR

Les Agents du Sce CTE


Classement
Classement des OR par ordre
chronologique
Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité
Les informations qui viennent du Siège sont stockées dans la base de données qui se trouve au
Service Informatique. Quand tous les bordereaux sont traités, on passe à l’opération de
ventilation qui consiste à répartir les cotisations et les mandats ré imputés encaissés dans les
différents régimes.
Ainsi, par le Code de Prévoyance Sociale, les 14% de cotisations versées en régime général
sont réparties comme suit :
Tableau 10 : Taux de répartition des cotisations versées

REGIMES Retraite/patronale Retraite/salariale AT/MP PF


TAUX 9.50% 1% 1.25% 2.25%
Source : Auteur de l’ouvrage

27
Donc l’employeur qui est chargé du versement effectif des cotisations trimestrielles règle les
dus à la CNaPS au plus tard à la date limite qui est la fin du mois qui suit le trimestre. Une
majoration de 10% est appliquée sur les cotisations dont le paiement dépasse le délai de
règlement8.
Le tableau si après indique la périodicité du paiement des cotisations.
Tableau 11 : Périodicité du paiement des cotisations
TRIMESTRE PERIODES
PREMIER 1er au 30 Avril
DEUXIEME 1er au 31 Juillet
TROISIEME 1er au 31 Octobre
QUATRIEME 1er au 31 Janvier
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
Le taux de cotisations varie selon la nature du régime.
Tableau 12 : Taux de cotisation
REGIME EMPLOYEUR TRAVAILLEUR
Général 13% 1%
Agriculture – Enseignement 8% 1%
Activités culturelles (Eglise)
Gens de maison Mensuel = 4 000 F (800 Ar) 400 F (80 Ar)
Journalier = 160 F (32 Ar) 16 F (3.2 Ar)
Horaire = 20 F (4 Ar) 2 F (0.4 Ar)
Planteurs de tabac : sur la base de 20 000 F 1.5%
(4 000Ar) par hectare cultivé
Occasionnels de l’agriculture sur la base du 1%
salaire payé
Membres et gérants non salariés des 1%
sociétés coopératives de production et leurs
préposés : sur la base du revenu annuel
Elèves de l’enseignement technique 200 F (40 Ar)/ année scolaire/élève
Source : Guide de l’employeur et de l’allocataire
2.2.2 Les dépenses

Les dépenses de la CNaPS comprennent : (i) les dépenses propres à chaque régime de
compensation ; (ii) les dépenses de fonctionnement et d’investissement : elles sont réparties

8
Article 11 de l’ordonnance N°62 – 078 du 29 Septembre 1962.
28
entre les différents régimes proportionnellement au montant total des recettes et des dépenses
de prestations de chaque régime; (iii) les dépenses du fonds d’action sanitaire et sociale9.
Les dépenses de fonctionnement ne doivent pas dépasser 10% du montant des cotisations
encaissées.
La comptabilisation des dépenses se fait à partir des ordres de paiement (OP) informatisés ou
manuels. Les ordres de paiement indiquent la référence des pièces justificatives produites à
l’appui de la dépense. Le montant peut en être exprimé en chiffre au moyen d’appareil
donnant des garanties suffisantes. Ils sont datés et signés par le directeur ou son délégué. Ils
font l’objet d’une numérotation annuelle en série numérique continue.
L’ordre de paiement contient toutes les indications de nom et de la qualité nécessaires pour
permettre au comptable de s’assurer de l’identité du créancier. Pour les dépenses techniques,
ce sont les ordres de paiement techniques qu’on doit comptabiliser, et pour les dépenses de
fonctionnement, ce sont les ordres de paiement fonctionnement.
Ces ordres de paiement sont traités au niveau du Siège.

2.2.2.1 Les ordres de paiement technique (OP TECH)

Le traitement de ces ordres de paiement se résume dans la figure ci – après. Il comprend (i)
l’extraction des dépenses techniques saisies au niveau des services Pension, Prestation
Familiale et AT/MP, dans le but de générer les grands livres par prestation ; (ii) le classement
des OP TECH qui permet de faciliter les recherches lors des opérations comme les
apurements des comptes.
Comptabilisation
64152000 ALLOCATIONS FAMILIALES X
512 ou 53 Banque ou Caisse ou CCP X
ou 514

60451000 Prestation Familiale X1


60452000 Accident de travail et maladie professionnelle X2
54152213 BOA/Régie d’avance/DR-Nosy- Be X

Cet ordre de paiement technique (OP TECH) est établi en trois exemplaires dont le troisième
exemplaire serait classé au niveau du Service de la Comptabilité par ordre numérique et par
prestations.

9
Article 42 nouveau du décret n°69 – 145 du 08 Avril 1969.
29
Figure 7 : Traitement des ordres de paiement technique (OP TECH)

COMMENTAIRES INTERNE AU SERVICE EXTERNE AU SERVICE

- L’exportation concerne OP TECH


Avec 1ère
uniquement les OP signature
techniques comportant la
2ème signature de l’Agent
Comptable.
Service trésorerie
- Exporter les dépenses
Saisie souche
techniques (PENS, PF, AT) de paiement

- Le redressement est opéré


auprès du Service
Redressement
Informatique anomalies
Agent Comptable
ème
- L’exportation se réalise par 2
signature
série de journées (Exp :
Export
Journées du 01/01/n au Réussi ?
03/01/n). Non

Oui

GL par prestations
. Service Trésorerie
- Le service trésorerie
enregistre sur micro les OP
TECH signés et les
éventuelles annulations OP TECH

- Seul le troisième
exemplaire des OP TECH est
classé au niveau du Service
de la Comptabilité

- Le classement se fait par


régime (PENS, PF, AT) et
par ordre numérique Classement

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité

30
2.2.2.2 Les ordres de paiement Fonctionnement (OP FONC)

Ce sont des ordres de paiements pour le paiement des dépenses de fonctionnement comme les
approvisionnements, les investissements, les services externes ….
Comptabilisation

60623000 Carburants et lubrifiants X


51212201 BNI-CL Dépenses de X
fonctionnement- TSARALALANA
L’ordre de paiement fonctionnement (OP FONC) est établi en trois exemplaires dont le
deuxième est classé par ordre chronologique et le troisième exemplaire par compte
d’imputation et par ordre numérique et chronologique.
Le traitement de cet ordre de paiement est trouvé dans la figure suivante :
Figure 8 : Traitement des ordres de paiement Fonctionnement (OP FONC)
COMMENTAIRES INTERNE AU SERVICE EXTERNE AU SERVICE

- Le service trésorerie garde OP


le 1er exemplaire (original) FONC
pour classement. OP
FONC PJ
PJ

- Dépouiller les OP en
séparant le 3ème exemplaire
du 2ème qui doit rester agrafé
avec les pièces justificatives

- Le classement se fait par


compte d’imputation et par
ordre chronologique et
numérique pour le 2ème
exemplaire et les pièces, et
par ordre chronologique et
Classement Classement
numérique pour le 3ème
exemplaire
Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité

31
Et pour les Délégations Régionales, les dépenses techniques sont justifiées par l’ordre de
paiement des prestations servies : prestations familiales (IJ1, IJ2, AP, AM1, AM2, FA) et
accident de travail (IJ, FM, PH, RP, FD1, FD2, FD3). Les prestations de la pension de retraite
sont opérées directement par le Siège.

Les ordres de paiement informatisés qui viennent des délégations régionales sont traités par la
division des Délégations Régionales du Siège par la vérification de la régularité de l’ordre de
paiement et le classement mensuel qui se fait par DR, par mois et par date.

Et les ordres de paiement manuels sont aussi traités par la division des DR mais elle doit faire
la vérification de la régularité de l’ordre de paiement, saisir ces ordres de paiement manuels et
les classer par DR, par mois et par date.
Les réalisations de ces recettes et ressources durant l’année 2005 sont résumées dans le
tableau ci- après :
Tableau 13 : Budget et réalisations 2005
Budget Réalisations Réalisations/ budget
Recettes 65 800 000 000 77 282 818 606.10 117.45%
Dépenses 45 692 550 000 38 407 766 945.10 84.05%
Source : Rapport d’activités de la CNaPS 2005

2.2.3 Les opérations diverses (OD)


Comme leur nom l’indique, elles permettent de constater des opérations diverses effectuées
par la Caisse telles que l’annulation de chèque, la constatation des droits et retenues sur
salaire, les transferts de fonds… En somme, elles sont utilisées pour les opérations autres que
l’encaissement et le paiement.

Comptabilisation

51211213 BOA Antananarivo X


64152000 Allocation Familiale X
Annul CHQ BOA Tech du …

54100000 Régie d’avance X


76810000 Revenus des comptes courants X
INTERET CREDITEUR

32
L’OD est établie en trois exemplaires dont l’original est classé au niveau du Service de la
Comptabilité par ordre numérique.

En matière d’opérations diverses, il revient à la Division Dépenses du Service de la


Comptabilité, les tâches de saisie et de classement après signature. La double signature est
bien entendu de rigueur.

Figure 9 : Traitement des opérations diverses ( OD)


COMMENTAIRES INTERNE AU SERVICE EXTERNE AU SERVICE
- Les justificatifs consistent
par exemple en des AO, des
AD et AC, des états de paie, PJ
pour OD
des demandes de fonds…

Etablir les Opérations


Diverses
correspondantes
- Saisir les OD en précisant
le libellé et en mentionnant
les pièces justificatives Saisie

Impression des
OD Saisies

- Parapher les OD imprimées PJ


OD

Vérification de
l’ACSC
Repérer
Signature ? les
anomalies
- Dater les OD vérifiées ainsi Non
que le livre Oui

Enregistrement dans
le livre des OD
Anomalies
constatées.
1

33
1
ère
- Selon le type d’OD, la 1 DG ou DA ou DT
OD
signature est effectuée soit ère
1 signature
par le DG (exp : BTA et
DAT), soit par le DT (exp :
PJ
Annulation de chèques), soit
par la DA (Autres)
AC ou FP
ème
2 Signature

- Le service trésorerie garde Service trésorerie


un exemplaire pour
classement
PJ

OD
- Dépouiller les OD en
séparant l’original du 2ème
exemplaire qui doit rester
agrafé avec les pièces
justificatives

- Le classement se fait par Saisie


date
compte d’imputation et par signature
ordre chronologique et
numérique pour le 2ème
exemplaire et les pièces, et
par ordre numérique pour Classement Classement
l'original

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité

Bref, l’Agence comptable est l’organisme financier de la CNaPS. Elle gère le paiement des
différents régimes, assure le recouvrement des cotisations et assure la tenue de la comptabilité
générale et la comptabilité analytique ainsi que la gestion financière.

La comptabilité des recettes se fait à partir des bordereaux de recettes, mais pour des
dépenses, elle se fait par les ordres de paiement technique ou fonctionnement selon leur
nature.

34
Les opérations des recettes et dépenses donnent lieu à l’émission d’ordres de recettes et de
paiement revêtus de la signature du Directeur ou de son délégué et du visa de l’agent
comptable ou de son délégué.

Un budget annuel est établi pour les dépenses de fonctionnement de la CNaPS et un état
prévisionnel pour chaque régime.

Les pièces comptables sont les bordereaux de recettes, les ordres de paiement, les opérations
diverses et les avis de liaison.

Pour les régies d’avances, les pièces à renvoyer au Siège à chaque quinzaine de mois sont :
ordres de paiement, livre de journal, état récapitulatif des PF payées et impayées,
récapitulation des comptes (fin du mois) et rapprochement bancaire ( relevé bancaire et
rapprochement fait par les DR et antennes).

35
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LA
COMPTABILITE ET LES METHODES COMPTABLES

Afin de fournir des informations utiles pour l’exploitation, il faut trouver le moyen de tenir
compte des activités quotidiennes de l’entreprise, de résumer celles-ci dans des rapports
comptables. Les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs donnent lieu à l’établissement
d’un système comptable.

Section 1 : La Comptabilité

La comptabilité existe déjà depuis des années. Mais qu’est ce que la comptabilité ? Et quels
sont ses objectifs.

1.1 Définitions et objectifs


On va voir tout d’abord les définitions de la comptabilité et ensuite ses objectifs.

1.1.1 Définitions
Selon le décret n°2004- 272 du 18 Février 2004 et selon l’arrêté n°3169 du 14 Avril 2005,
« La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de
saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non, correspondant aux
opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une image fidèle de la
situation financière, de la performance et des variations de la situation financière de l’entité à
la date de clôture des comptes10 ».

Cette définition n’est loin e celle de l’organisation internationale qui régule la comptabilité au
niveau mondial, l’IASB11, sauf peut être qu’elle reflète une plus grande intention de
responsabiliser les acteurs à travers la transparence des états financiers. Par contre, elle a un
peu évolué par rapport à l’ancienne définition dans le PCG 87 qui disait que ce n’est qu’un
outil permettant de fournir des informations sur le fonctionnement de l’entreprise.

10
Art 111- 1 du Guide Annoté du PCG 2005
11
International Accounting Standard Board
36
« La comptabilité est essentiellement un système d’information qui fournit en bon ordre des
données chiffrées pour décrire a posteriori une situation ou une évolution, pour éclairer des
provisions pour rapprocher celles-ci des réalisations et pour faciliter la prise de décisions de la
part des personnes intéressées12 ».

1.1.2 Objectifs
La comptabilité avant tout pour objet la présentation fidèle de la situation financière d’une
entreprise et des résultats de son exploitation.
La comptabilité s’intéresse à la réalité économique, mais la mesure de tout ce qui touche à
cette réalité suscite de nombreux problèmes en raison, par exemple, de la fluctuation des prix
et de la nécessité d’estimer les bénéfices futurs puisque la valeur d’un bien pour son
propriétaire dépend des avantages qu’il en retirera dans l’avenir. Il est évident aussi qu’il est
possible de mesurer la réalité économique d’une façon définitive en raison de l’évolution
constante des conditions économiques et de l’entreprise elle-même.

Alors la comptabilité assume une double fonction : en interne, c’est un système de pilotage et
de modélisation et de gestion des ressources et en externe, c’est un système d’information qui
doit donner une image fidèle de l’entreprise.

1.2 Historique
La tenue de livre de compte remonte aux environs de l’an 3600 avant Jésus Christ et certains
concepts comptables remontent à l’antiquité romaine. Les échanges pendants ces périodes
faisaient légion (la monnaie d’échange existait déjà), les chercheurs s’accordent à dire qu’une
certaine tenue de la comptabilité à partie double aurait déjà existé avant cette période.

Pourtant le premier registre comptable (authentifié) remonte en Italie au XIV è siècle.


On parle surtout du fameux ouvrage décrivant la comptabilité à partie double publié par Luca
Paciolo en 1494 à Venise, intitulé : « Summa de arithmetica, géometrica, propotiori et
proportionalita ». La parution de cet ouvrage a été entre autre influencée par le développement
économique et social qui commença au début du XIV è siècle à travers la puissance de
l’empire romaine.

A partir du XVIII è siècle, les besoins en informations financières commencent à être


importants. Les utilisateurs se sont diversifiés ; la comptabilité ne se cantonnant plus « à
l’épicier » ou à l’administration du coin, et la révolution industrielle avec son lot de problème

12
F Sylvain, Mosich et Laren, Comptabilité intermédiaire, 2ème édition, 1984, P. 3.
37
entre l’influence des comptes des propriétaires sur l’entreprise a propulsé la comptabilité à
son niveau actuel .C’est à dire qu’elle constitue un outil responsable pour des personnes
capables afin de gérer une situation indispensable.

1.3 Utilisateurs de l’information financière


Il convient de répartir les utilisateurs des états financiers en deux groupes : les utilisateurs
internes et les utilisateurs externes.
Mais tout d’abord, nous parlerons des organismes de réglementation qui existent à
Madagascar et au niveau international.

1.3.1 Les groupes de réglementation


Ils sont en général, à la source des méthodes et des principes comptables. Ils doivent exister
dans chaque pays, mais il existe aussi des organismes de réglementations qui agissent au
niveau international.
Au niveau national :
Le Conseil Supérieur de la Comptabilité ou le CSC :

L’organisme constitutif qui regroupe l’ensemble des professionnels du secteur. Ils formulent
des avis préalables sur la réglementation comptable. Ils sont en charge de l’ajustement de la
réglementation comptable aux évolutions législatives, économiques et technologiques.
L’ordre des experts comptables

Regroupe les experts comptables et les comptables agréés. La mission de l’ordre est
principalement disciplinaire et déontologique mais il formule des avis et publie des
recommandations relatives aux pratiques et à la liaison entre le CSC et les secteurs.

Au niveau international :
L’entité la plus connue est sans doute l’IASB.
Au début, on l’appelait « Comité International de Normalisation Comptable » en 1937.
Ensuite, ce fut l’IASC : «International Accounting Standard Commitee », en 1973.
Finalement, avec les directives européennes : exemples de bilan et compte (1978), les
comptes consolidés (1983), le contrôle des comptes (1984), nous en sommes parvenus à
l’appellation de l’IASB (International Accounting Standard Board.
L’IASB est contrôlé par une équipe de trustees déconnectés du reste du monde qui s’auto
désignent et désignent leur successeur.

38
Dans la finalité d’harmonisation comptable mondiale, l’IASB qui, en 2001, a remplacé
l’IASC, est une structure de droit privé, basée à Londres ; elle même est finale d’une
fondation basée aux Etats-Unis. Très vite l’objectif de l’harmonisation a laissé la place à celui
de normalisation, les normes qui reposent sur les grands principes forment un cadre
conceptuel complet de référence (les IAS et IFRS).

1.3.2 Les utilisateurs internes


Dans la première catégorie d’utilisateurs, on retrouve notamment les cadres de l’entreprise
qui se servent de l’information comptable.
Il s’agit des dirigeants qui ont « l’autorité et la responsabilité de la planification, de la
direction et du contrôle des activités de l’entité, directement et indirectement, y compris les
administrateurs de l’entité » (IAS 24.9).
Ces dirigeants sont les premiers responsables, vis-à-vis de l’entreprise et de son
environnement, des états financiers publiés par la comptabilité de l’entreprise.

1.3.3 Les utilisateurs externes


Le deuxième groupe d’utilisateurs comprend les actionnaires, les obligataires, les
investisseurs, les banques, les créanciers, les analystes financiers, les économistes, les
syndicats et les pouvoir publics.
L’objet de la comptabilité générale est de combler les besoins de ces utilisateurs et de les à
prendre de bonnes décisions. L’objectif des investisseurs est de rentabiliser leur
investissement, donc s’ils ont un rôle, c’est de faciliter l’atteinte de ces objectifs (à travers les
financements, et autre coup de pouce externe). Ils sont toujours intéressés par le changement
des méthodes comptables, car généralement ces changements ont un impact sur le résultat de
l’entreprise, et donc sur leur avoir.

Section 2 : Les méthodes Comptables


Quand on parle de méthodes comptables, on parle du cadre conceptuel.
Le cadre conceptuel introduit les concepts qui sont à la base de la préparation et de la
présentation des états financiers :
• Conventions comptables de base ;
• Caractéristiques qualitatives de l’information financière ;
• Principes comptables fondamentaux.

39
Il constitue une référence pour l’évolution et de la normalisation comptable. Et il facilite
l’interprétation de transactions ou d’événement non explicitement prévus par la
réglementation comptable.

2.1 Conventions comptables de base


Par définition, les conventions comptables de base constituent des hypothèses fondamentales
sur l’environnement économique et social et sur l’utilisation de l’information comptable et
financière et sur laquelle repose la formulation des principes comptables.
Elles sont décrites dans l’article 121 du PCG 2005.
Ce sont la convention de l’entité, la convention de l’unité monétaire, la convention sur la
comptabilité d’exercice et la convention concernant la continuité de l’exploitation.

Convention de l’entité

Une entité est considérée comme étant un ensemble autonome, distinct de son ou ses
propriétaires, associés ou actionnaires. La comptabilité d’une entité repose sur une NETTE
SEPARATION entre SON patrimoine et CELUI des personnes physiques ou morales qui la
dirigent ou qui ont contribué à sa constitution et à son développement. Les états financiers de
l’entité prennent en compte UNIQUEMENT l’effet de SES propres transactions et des
SEULS événements qui la concernent.

Convention de l’unité monétaire

La nécessité d’une unité de mesure unique pour l’enregistrement des transactions d’une
entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie comme unité de mesure de l’information
véhiculée par les états financiers. La monnaie est donc le dénominateur commun dont le
comptable se sert pour mesurer les effets des opérations.

A Madagascar, on a choisi « l’ARIARY» comme unité monétaire utilisée dans la


comptabilité. Seules les transactions et événements susceptibles d’être quantifiés
monétairement sont comptabilisés. Cependant les informations non qualifiables mais pouvant
avoir une incidence financière doivent également être mentionnées dans les états financiers.

Convention sur la comptabilité d’exercice

Sous réserve de dispositions spécifiques concernant les micros et petites entités, les effets des
transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-
dire à la date de survenance de ces transactions ou événements ou événements, et non pas

40
quand interviennent les flux monétaires correspondants. Ils sont présentés dans les états
financiers des exercices auxquels ils se rattachent.

Convention concernant la continuité d’exploitation

C’est de poser une hypothèse que l’entité doit continuer à fonctionner normalement dans un
avenir très visible. L’entité n’a pas l’intention de cesser son activité ou de réduire
sensiblement l’étendu.

Donc les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c'est-à-dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenues avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation totale ou partielle d’activité.

2.2 Caractéristiques qualitatives de l’information financière


Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utiles pour l’utilisateur des
informations présentées dans les états financiers. Donc une bonne information doit être
intelligible, pertinente, fiable et comparable.

Intelligibilité

Une information est intelligible lors qu’elle est facilement compréhensible par tout utilisateur
ayant une connaissance raisonnable des affaires, des activités économiques et de la
comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement
diligente.

Pertinence

L’information est considérée comme pertinente quand elle influence les utilisateurs dans leurs
décisions économiques en les aidant à évaluer les événements passés, présents et futurs ou en
confirmant ou en corrigeant leurs évaluations passées.
La pertinence d’une information est liée à sa nature et à son importance relative.

Fiabilité

Une information fiable est exempte d’erreurs, d’omissions et de préjugés significatifs.

41
Comparabilité
L’information doit être présentée de manière cohérente et constante dans le temps au sein de
l’entité et dans l’espace c'est-à-dire entre les entreprises au niveau national et international
pour permettre aux utilisateurs de faire des comparaisons significatives.

2.3 Principes comptables fondamentaux


Ils sont en nombre de huit :
Le principe d’indépendance des exercices

Les charges et produits d’un exercice ne doivent pas être compensés par un autre exercice.
Bien sûr, il y a des dérogations pour les opérations à long terme et les événements survenus
après la date de clôture, mais il faudrait qu’ils soient bien justifiés.

Le principe d’importance relative (seuil de signification)

Il s’agit d’un principe qui institue à l’entité la notion de justification à partir d’un certain seuil.
Il a un but de faciliter le contrôle et la prise de décision.
Selon le PCG 2005, les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative.
Le principe de prudence

Ce principe stipule que tout fait susceptible de diminuer la valeur de l’entreprise doit être tenu
compte dans l’établissement des états financiers. L’application de ce principe de prudence ne
doit pas conduire à la création de réserves occultes ou de provisions excessives.

Le principe de permanence de méthodes

C’est un principe qui ne permet pas à l’entité de changer d’année en année les différentes
méthodes (évaluation, présentation des états financiers …) déjà adoptées sauf le cas d’une
amélioration justifiée de la qualité des informations financières.

Le principe de coût historique

La valeur brute d’un bien comptabilisé au bilan est sa valeur d’achat, et elle restera la même
quelle que soit la situation économique (fluctuation du marché, inflation).

On a bien tenté d’opérer certains changements (afin de ne pas trouver des valeurs totalement
désuètes dans le bilan d’une entreprise) avec la possibilité de réévaluation instaurée par les
nouvelles lois de finances (après 87) mais le milieu comptable n’a pas suivi le mouvement.

42
Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice


précédent. Ce principe ne permet donc pas de corriger les erreurs relevées dans un bilan déjà
approuvé si ces erreurs sont connues après la date d’arrêté des comptes et d’appliquer un effet
rétroactif lorsqu’il y a changement de méthodes.

Le principe de prééminence de la réalité sur l’apparence (substance over


form)
Les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s’en tenir
uniquement à leur apparence juridique.

Ce qui revient à dire qu’on prime la comptabilisation d’une transaction suivant son aspect
économique et financier plutôt que son aspect juridique.

Le principe de non compensation

La compensation entre éléments d’actifs et éléments du passif au bilan ou entre éléments de


charge et éléments de produit au compte de résultat, n’est pas autorisée, sauf dans le cas où
elle est imposée ou autorisée par la réglementation comptable.

Des charges et des produits liés résultant de transactions et d’événements similaires et ne


présentent pas de caractère significatif peuvent être compensés.

43
RESUME DE LA PREMIERE PARTIE
La CNaPS est alors un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la
tutelle conjointe du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales, et du
Ministère chargé des Finances, de l’Economie et de Budget.

Elle gère trois prestations qui sont constituées comme les « dépenses techniques » du Siège et
des délégations régionales : les prestations familiales (PF), les prestations d’action sanitaire
et sociale (AT/MP) et les prestations de retraite.

A part ces différentes prestations, elle a aussi d’autres dépenses sur le fonctionnement de la
Caisse en générale. On les appelle « dépenses de fonctionnement ». Ces dépenses concernent
les paiements de la JIRAMA, le téléphone, les réparations, les rémunérations du personnel, les
carburants… et aussi les investissements.

Elle a ses propres recettes qui sont les « cotisations versées par les employeurs et tous les
remboursements des prestations et toutes annulations des chèques quelque soient en
espèce, en chèque bancaire où en compte CCP ».

La comptabilité, c’est le processus par lequel on identifie, mesure et communique aux


utilisateurs (internes et externes) des informations financières (des informations probantes)
dans le but de leur permettre de formuler des décisions et des jugements éclairés.

Les conventions comptables de base, les caractéristiques qualitatives de l’information


financière et les principes comptables fondamentaux constituent une base pour l’élaboration
des normes comptables et la recherche de solutions appropriées aux problèmes posés.

44
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE
DE LA SITUATION EXISTANTE ET
PROPOSITONS DE SOLUTIONS

La CNaPS a pour objectif d’élaborer la gestion de le Sécurité Sociale à Madagascar. Le droit


de la Sécurité Sociale au niveau de notre pays n’est pas encore plénier par rapport aux autres
pays du monde. Elle ne présente pas encore les indemnités de chômage comme aux Etats-
Unis ou dans les pays développés. Les législateurs malgaches ont choisi le terme de la
prévoyance sociale pour pallier à ce niveau.

La CNaPS faisant partie de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale synchronise ses


lois par rapport à cette organisation universelle. Donc elle représente la valeur de Madagascar
dans le monde entier au niveau de la Sécurité Sociale.

C’est pourquoi, il est nécessaire de faire une analyse critique sur cet établissement. Surtout de
savoir :
• Quels sont ses points forts et points faibles ?
• Sur quoi on doit encore modifier ?
• Et quelles sont les suggestions apportées pour améliorer le fonctionnement de la
CNaPS ?
CHAPITRE I : ANALYSE CRITIQUE DE LA
SITUATION EXISTANTE
L’analyse se fait sur les forces et les faiblesses de la CNaPS.
Ce chapitre est divisé en deux sections.

On va voir dans la première section ses points forts comme son appartenance à l’EPIC, sa
position de monopôle et l’utilisation du système informatique dans le Siège et quelques
Délégations Régionales. Et la seconde section montrera ses points faibles.

Section 1 : Les points forts de la CNaPS

La sécurité sociale est un droit qui s’est introduit à Madagascar tardivement. Par ailleurs,
l’application de ladite sécurité est actuellement effective compte tenu de convention
internationale de droit de l’homme que Madagascar a ratifié en 1991.

Ce qui représente la force de la CNaPS car elle est l’unique organisme de sécurité sociale,
pou les travailleurs salariés et assimilés à Madagascar en matière de prestation familiale,
d’accident de travail, de maladie professionnelle et de retraite.

1.1 La CNaPS est un établissement public

Dans cette optique, la Caisse Nationale est un établissement public à caractère industriel et
commercial (EPIC). Elle est chargée de la production de biens et (ou) de la prestation de
services, et fonctionne essentiellement au moyen de sa ressource propre. Elle est placée sous
la tutelle conjointe du Ministère de la Fonction Publique, du travail et des lois Sociales et du
Ministère des Finances13.

1.1.1 Définition d’un Etablissement Public

Un établissement public est une personne morale de droit public financé par des fonds publics
et qui doit remplir une mission d’intérêt général. Les établissements publics se distinguent des
entreprises publiques qui sont des personnes morales de doit privé à capitaux publics et ne
remplissent pas nécessairement une mission d’intérêt général.

13
Code de la Prévoyance Sociale, 15 mars 1963, p 674
43
Les domaines d’interventions des établissements publics sont variés mais la plupart
remplissent une mission de nature économique ou sociale.

Les établissements publics peuvent exercer certains droits réservés à la puissance publique
comme : d’être propriétaire de biens du domaine public ; d’exercer le droit d’expropriation ;
d’être investis de pouvoir de police administrative ; et de bénéficier du privilège du préalable.

Tout établissement public a un statut qui fixe ses attributions et les modalités de
fonctionnements. Le statut des établissements publics locaux est fixé par délibération de la
collectivité de rattachement.

1.1.2 Types d’établissements publics

Les dénominations multiples énoncés par le législateur, la jurisprudence et la doctrine ne


distinguent que deux catégories d’établissements publics :
♦ Les établissements à caractère administratif (EPA) ;
♦ Les établissements à caractère industriel et commercial (EPIC).

1.1.2.1 Principe des EPIC14

Le décret N° 68-080 du 13 Février 1968 portant le règlement général sur la comptabilité


publique, en ce qui concerne les dispositions applicables aux EPIC stipule dans son article
291-1 que les Etablissements Publics (ordonnance N°60168 du 3 Octobre 1960) constituent
des organismes publics à vocation spécialisée, dotés de la personnalité morale, de
l’autonomie financière et d’un patrimoine.

Il est chargé d’assurer un service ou mission d’intérêt public. Les établissements publics
sont soit nationaux, soit locaux suivant qu’ils sont placés sous l’autorité de l’Etat ou d’une ou
plusieurs collectivités territoriales décentralisées.

L’EPIC utilise une comptabilité à partie double. Il applique le Plan Comptable Général 2005.
A part ses ressources propres (cotisation des affiliés, majoration de retard…etc), elle est
subventionnée par l’Etat.

14
CHRISTIAN (B). , Droit des entreprises publiques; 1ère édition; 1992; P.534.
44
1.1.2.2 Principe des EPA

Contrairement à celle utilisée par l’EPIC, l’EPA sur une comptabilité à partie simple. Si
l’EPIC applique le Plan Comptable Général, l’EPA effectue ses opérations comptables par le
Plan Comptable des Opérations Publiques.

L’EPA a un budget de fonctionnement et bénéficie d’une subvention de l’Etat. Cette


entreprise devra appliquer le Règlement Général du Personnel conformément à celui de la
Fonction Publique.

1.1.3 Distinction entre EPIC et EPA

Globalement, les EPA sont soumis presque exclusivement au droit public, tandis que les
EPIC sont en grande partie régie par le droit privé.

Le tableau ci après montre la différence entre ces deux types d’établissement public :

Tableau 14 : Différence entre EPIC et EPA

EPA EPIC
REGIME DU PERSONNEL Fonctionnaires ou agents Personnel du droit privé soumis au
contractuels du droit public code du travail
REGLES COMPTABLES Soumission à la comptabilité Utilisation des règles de la
publique, élaboration d’un comptabilité privée, élaboration d’un
budget et d’un compte état prévisionnel des recettes et des
administratif dépenses et d’un compte de résultat
MARCHE Application du code des En principe, libre choix des
marchés publics fournisseurs et prestataires
Source : Auteur de l’ouvrage

En pratique, cette distinction est loin d’être absolue est connaît de nombreuses exceptions. Le
personnel de direction des EPIC est généralement fonctionnaire. Certains EPIC ont reçu de la
loi, le droit de recruter des fonctionnaires, tandis que certains EPA emploient également des
contractuels de doit privé.

Donc la CNAPS bénéficie tous les avantages de l’EPIC et elle a un statut qui fixe ses
attributions et les modalités de fonctionnement.
45
1.2 Position de monopôle de la CNaPS face à la Sécurité Sociale

C’est la CNaPS qui assure la protection sociale à Madagascar. Elle est la seule qui exerce
cette activité.

1.2.1 La protection sociale ou sécurité sociale

La protection sociale est l’ensemble des régimes qui assument ou complètent une couverture
sociale, ainsi que diverses prestations à caractère familiales ou sociales. Elle couvre
l’ensemble des populations résidant sur le territoire national contre les conséquences
financières des risques sociaux.

Elle est liée à l’exercice d’une activité professionnelle et peut fonctionner selon trois logiques
telles que la logique de l’assurance sociale dont l’objectif est de prémunir contre un risque de
perte de revenu, les prestations sont financées par des cotisations sur salaires ; la logique
d’assistance dont l’objectif est d’instaurer une solidarité entre les individus pour lutter contre
la pauvreté et la logique de protection universelle dont l’objectif est de couvrir certaines
catégories de la société.

« La sécurité sociale à Madagascar est encore très peu développée et assez mal connue du
public, y compris des bénéficiaires. Les systèmes publics existants représentés par la caisse de
retraite des fonctionnaires et la CNaPS ne couvrent qu’une très faible partie de la population.
On avance le taux de 7% de la population active. En ce qui concerne les risques couverts, il
est peut être temps d’envisager la couverture d’autres risques dont celui de la maladie pour ce
qui est des soins et de l’indemnisation, ainsi que celui des risques économiques, à l’exemple
des indemnités de chômage pour ne citer que ces deux catégories15 ».

1.2.2 La Couverture nationale de la protection sociale

A Madagascar, le système de sécurité sociale appliqué est la Caisse Nationale de Prévoyance


Sociale qui couvre le territoire malagasy. Ce système est financé essentiellement par les
cotisations des adhérents : cotisations ouvrières des travailleurs et assimilés, cotisations des
employeurs. Toute importance de recouvrement de ces cotisations sans lesquelles le système
ne peut fonctionner.

15
« Il est temps d’envisager l’extension des couvertures sociales », dixit le nouveau DG de la CNaPS,
« Hanitra R. », Journal MIDI Madagascar, No 7471, du Mercredi 05 Mars 2008.
46
Figure 10 : Répartition géographique des démembrements de la CNaPS à Madagascar

2134 13670 ANTSIRANANA 21512


114 413 773

NOSSI-BE
5597
1861 380
SAMBAVA
261 AMBANJA 1034
122
ANTALAHA
34115 ANTSOHIHY
974 2947
MAHAJANGA 333
MAROVOAY
1040
31926
125 4
1067
AMBATONDRAZAKA
9207 131
MAINTIRANO ALAOTRA
ANTANANARIVO MANGORO
28588
MORAMANGA FENERIVE-EST 1322
342 MIARINARIVO
ATSINANANA

98 3794
TOAMASINA
2484 ANTSIRABE 161
273
22157
2292 1070
AMBOSITRA
310
MANANJARY 2570
MORONDAVA MORON'I MANIA 224
9480
6657 FIANARANTSOA
418
830
HAUTE MATSIATRA MANAKARA

IHOSY 2323
ANDREFANA

TOLIARA
FARAFANGANA
271
ATSMO

ANOSY ATSIMO ATSINANANA


AMPANIHY

9315 1161
888 ANDROY TOLAGNARO
209

13548
516 1535 433
101 207

Légendes :
Région Sup : nbre Trav
DR Inf : nbre Empl
Antenne
Source : CNaPS/ Service du Contrôle Interne
En réseau
47
Cette carte montre les régions où on peut trouver la CNaPS à Madagascar : les 16 DR et les
10 antennes. On trouve les réseaux informatiques qui relient les DR au Siège par les flèches
en rose. Elle indique aussi les nombres des travailleurs et employeurs affiliés à la CNaPS. Ils
sont résumés dans le tableau ci-après :
Tableau 15 : Nombre des adhérents de la C.Na.P.S à Madagascar
Nombre des adhérents
Région
Travailleur Employeur

ANTANANARIVO 319.264 9.207

ANTSIRABE 22.157 1.070

MIARINARIVO 2.292 310

TOAMASINA 28.588 1.322

FENERIVE-EST 1.067 131

AMBATONDRAZAKA 2.947 333

MORAMANGA 3.794 161

FIANARANTSOA 9.480 830

MANAKARA 2.323 271

FARAFANGANA 1.161 209

MANANJARY 2.570 224

AMBOSITRA 2.484 273

TOLIARA 9.315 888

IHOSY 1.535 207

AMPANIHY 516 101

TOLAGNARO 13.548 433

MORONDAVA 6.657 418

MAHAJANGA 34.115 974

MAROVOAY 1.040 125

MAINTIRANO 342 98

ANTSOHIHY 1.861 261

AMBANJA 2.134 114

NOSSI-BE 13.670 413

ANTSIRANANA 21.512 773

SAMBAVA 5.497 380

ANTALAHA 1.034 122

Source : CNaPS/ Service du Contrôle Interne

48
La CNaPS est présentée dans toute l’île par ses Délégations Régionales et Antennes.
Actuellement, elle compte 16 délégations régionales et 10 antennes. La figure suivante montre
la répartition de la CNaPS à Madagascar.

1.2.3 Caractère obligatoire des cotisations à la CNaPS

Tout travailleur du secteur privé doit s’inscrire à la CNaPS. Donc tout employé doit cotiser à
la CNaPS, dans le but de participer aux primes d’assurance accident et maladie de travail,
d’allocations familiales et de retraite du personnel.

Les employeurs doivent faire les déclarations auprès de la CNaPS avec leurs employés, soit à
l’ouverture de l’entreprise, soit à l’embauchage du premier travailleur salarié.

Par ailleurs, la première obligation de l’employeur vis-à-vis de la CNaPS, c’est de faire


immatriculer auprès de la Caisse afin d’affilier ses travailleurs salariés (voir en annexe
l’imprimé correspondant à la demande d’immatriculation).

Pour ce faire, le Code de Prévoyance Sociale prescrit un délai de quinze jours, soit à partir de
l’ouverture ou acquisition de l’entreprise, soit à partir du premier embauchage d’un ou de
plusieurs salariés.

En 2005, les nombres des employeurs et travailleurs affiliés à la CNaPS sont respectivement
20250 et 470600. Les actifs sont respectivement de 17921 et 468905.

« Le respect des dispositions réglementaires qui fixent les obligations, les doits et devoirs des
uns et des autres est l’affirmation de cette solidarité. Il est le garant du bon fonctionnement et
du développement du système. Si les employeurs respectent leurs obligations en matière de
déclaration de leurs salariés et de paiement de cotisation, et que les salariés se soumettent aux
règles de gestion des prestations, ils font faire à la Causse l’économie de procédures assez
coûteuses de recouvrement et de contrôle. Les efforts et les moyens ainsi dégagés pourraient
être consacrés aux actions de renforcement et de développement du système16 ».

16
« « Il est temps d’envisager l’extension des couvertures sociales », dixit le nouveau DG de la CNaPS »,
écrit par « Hanitra R. », journal MIDI Madagascar, N°7471, du mercredi 05 Mars 2008.
49
1.3 Utilisation du système informatique au niveau du Siège et quelques
Délégations Régionales

L’informatisation est un moyen efficace pour s’adapter à la nouvelle technologie. La CNaPS


adopte déjà à ce système d’informatisation.

1.3.1 Fonctionnalités de l’informatique


La mise en place du nouveau système informatique a engendré l’adoption de quatre concepts
majeurs : (i) unicité de l’information : les informations sont saisies une fois ; (ii)
décentralisation : les informations ne sont plus saisies dans le service de la comptabilité mais
dans les services où l’opération commence ; (iii) automatisation des tâches et utilisation
optimale du système réseau : les informations saisies à la source sont utilisées par tous les
services qui en ont besoin ; (iiii) centralisation des données informatiques au sein du service
informatique.

Le module informatique a pour fonctionnalités principales la prise en charge automatique et


manuelle des données comptables, la gestion des divers comptes d’imputation et leur
traitement en vue de la production des états comptables et financiers requis.

La comptabilité de la CNaPS est déjà informatisée au niveau du Siège. Pour les délégations
régionales qui ne sont pas encore informatisées, leurs mouvements sont transmis
régulièrement au Siège pour traitement.

1.3.2 Avantages de l’informatisation au niveau de la CNaPS

Beaucoup sont les avantages de l’informatisation comme (i) la réduction des tâches courantes
des agents qui passent nettement moins de temps pour les tâches élémentaires à savoir les
saisies ; (ii) la réduction des risques d’erreur, car les informations ne sont saisies qu’une fois ;
(iii) le caractère multiposte : les tâches peuvent être effectuées simultanément sur plusieurs
machines ; (iiii) les informations comptables sont quasiment mises à jour en temps réel, sauf
pour certains éléments.

Mais ce système informatique peut éprouver des inconvénients que nous considérons comme
des points faibles au niveau de la CNaPS.

50
Section 2 : Les points faibles constatés au niveau de la CNaPS

Dans ce chapitre, nous allons essayer de voir les problèmes que nous avons pu identifier au
niveau de la CNaPS surtout au niveau de la comptabilité. Ces problèmes se posent sur
l’information financière, les états financiers, le personnel et le système informatique.

L’information est le « carburant » des décideurs ; plus ils ont d’information, mieux ils sont
éclairés. : L’informatique est un puissant instrument de maniement de l’information ; donc,
avec toujours plus d’informatique, elle-même toujours plus performante, les décideurs seront
de mieux en mieux éclairés17.

On va parler en premier lieu les problèmes liés au traitement comptable et à l’élaboration des
états financiers et les problèmes au niveau du personnel.

2.1 Problèmes relevés au niveau du traitement des opérations courantes

Au niveau des traitements comptables, il a été constaté que la CNaPS a connu un retard sur la
production du projet d’états financiers. Cette situation résulte de la défaillance de la
transmission des pièces comptables venant de la direction régionale vers le Siège et pour être
enregistrées après vérification. Ce retard se répercute sur l’exploitation des pièces
comptables.

Les problèmes concernent la procédure de traitement des opérations et les erreurs sur les
traitements.

2.1.1 Procédure de traitement des bordereaux de recettes très longue

Le traitement des bordereaux de recettes commence par la saisie des bordereaux par les dates
de versement pour toute sorte de recette : cotisations, BAF et autres pour les bordereaux
informatisés mais la saisie des dates de versement, N°BR, nature, période, montant et code
DR pour les bordereaux non informatisés ou manuels.

Les bordereaux sont encore traités au niveau du Service de la Comptabilité de la CNaPS.


Donc pour pouvoir les enregistrer et faire ressortir les états nécessaires, il faut attendre
l’arrivée des bordereaux. Ce qui implique le retard d’exploitation des pièces comptables et

17
La Gestion de l’information en entreprises, ADBS Edition, 1997, p114.
51
montre que la comptabilisation des recettes des Délégations Régionales est centralisée au
Siège.

2.1.1.1 Retard d’exploitation des pièces comptables

L’une des principales forces du système comptable de la CNaPS est l’existence du Code de
Prévoyance Sociale. Ce code dispose des textes régissant l’organisation financière et
comptable de la Caisse en question.

En prenant un exemple au niveau de la déclaration nominative, la saisie de l’information


concernant les affiliés est effectuée au sein du Siège. Mais quelque fois il y a des erreurs qui
se glissent au niveau de l’immatriculation de ces affiliés et cela entraîne l’aller-retour des
dossiers.

Cette manœuvre peut durer en moyenne de 10 à 15 jours. A titre d’exemple, et pour mieux
comprendre le circuit des dossiers y afférents, il s’avère nécessaire d’établir un Graphe
relatif aux bordereaux de recettes informatisées permettant de faire le suivi et la
comptabilisation des recettes.

Certaines délégations régionales sont dotées de matériels informatiques et travaillent en


réseau avec le Siège. De ce fait, ces services décentralisés ont actuellement leurs bordereaux
de recettes informatisés.

Pour les délégations régionales qui ne sont pas dotées des outils informatiques, elles font leurs
bordereaux de recettes et leurs ordres de paiement par des machines à écrire.

Ce qui prend beaucoup de temps et la comptabilisation de ces pièces au Siège sera aussi en
retard alors que le Siège doit établir des états obligatoires qui sont demandés par son ministère
tutelle.

52
La figure suivante indique la procédure des informations avant d’établir les états financiers :

Figure 11 : Procédure de traitement des informations financières

Données venant des Délégations Données venant des autres


Régionales applications du Siège

Dépenses Dépense de Recettes


techniques fonctionnement et
d’investissement

Régularisations
Journal des (avis de liaison)
opérations

Etat
Etat Etat financier 3
financier 1 financier 2

Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité


Toutes les informations qui viennent des délégations régionales ou des autres applications du
Siège doivent être traitées au niveau du siège. Compte tenu des difficultés sur l’établissement
manuel des bordereaux des états financiers annuels et/ou semestriels, la Direction risque
d’être toujours en retard pour l’analyse de la situation et pour la prise décision. Ces travaux
consistent en l’enregistrement journalier de toutes les opérations financières telles que les
encaissements et les décaissements.

2.1.1.2 Structure trop centralisée


La comptabilisation des recettes des Délégations Régionales est centralisée au niveau du
Service de la Comptabilité du Siège. Les Délégations régionales renvoient au Siège les
bordereaux de recettes afin qu’il puisse faire la comptabilisation de ces derniers.

53
Les recettes venant des Délégations Régionales sont comptabilisées comme suit au niveau du
Siège :
02/09/X
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
47410000 COTISATIONS X
BRN°4095/BOR Encaiss.
COTISATIONS/Reçu n°
04/09/X
51213003 Banque BOA Antaninarenina : Compte de recette X
60451400 Recettes diverses X
BRN°834/BOR Encaiss. RECETTES
DIVERSES ESP/AR 000 Reçu n°

Si les Délégations Régionales tiennent leur comptabilité, l’écriture sera différente.


Concernant les dépenses techniques, elles n’assurent que le paiement des prestations
familiales et accidents de travail. Et pour le paiement de la pension de retraite, elles doivent
faire une demande de fonds auprès du Siège. Ces fonds varient selon les catégories.
Tableau 16: Fonds par catégorie
CATEGORIES FONDS MAXIMUM (en
Ariary)
Première 10 000 000,00
Deuxième 4 000 000,00
Troisième 1 800 000,00
Source : Auteur de l’ouvrage
C’est le Délégué de l’agent comptable qui est le payeur et qui fait la comptabilisation. Le
paiement exige l’établissement des ordres de paiement. Ces ordres de paiement doivent être
renvoyés au Chef de Délégations Régionales.

La structure est trop centralisée entraînant l’insuffisance de feed-back notamment au niveau


des délégations non informatisées.

L’enregistrement correct et rapide des dépenses et des recettes au moment où elles sont
effectuées fait partie intégrante de l’efficacité du système de contrôle budgétaire. Or la saisie
de la déclaration nominative, le traitement des opérations effectuées au niveau de la
délégation régionale sont établis uniquement au sein du Siège. Le problème a trait à
54
l’inexploitation des informations en temps voulu. Cela entraîne le retard de l’exploitation. En
conséquence, la fiabilité des informations laisse à désirer par rapport aux besoins des
dirigeants. Le problème qui se pose aussi est l’absence de motivation pour l’accomplissement
des tâches en temps déterminé.

2.1.2 Possibilité d’existence d’erreur au niveau de l’établissement des états


financiers

Cette erreur peut être due par des erreurs au niveau des écritures d’inventaire, les capitaux
constitutifs de rentes ou par la défaillance du système informatique.

Les états financiers de la CNaPS sont tous les états commandés par le PCG 2005.
Ce sont :
 Le bilan,
 Le compte de résultat,
 Le compte de résultat des opérations communes et les résultats par régime,
 Le tableau des flux de trésorerie,
 L’état de variation des capitaux propres,
 Et l’annexe.

2.1.2.1 Erreurs au niveau des écritures d’inventaire

Les écritures d’inventaire sont effectuées à chaque fin d’année.

LES STOCKS

Au 31 décembre, il a lieu d’effectuer l’inventaire des stocks des matériels, fournitures et


imprimés du service informatiques sous la responsabilité conjointe du secrétaire du DOI et
d’un représentant du service comptabilité.

La valeur des stocks des fournitures et imprimés constituera le stock final de l’exercice. La
régularisation se fera par AL. A titre de rappel, ce système n’est autre que le système
d‘inventaire intermittent.

55
Tableau 17: Modèle de l’état d’inventaire de la CNaPS

STOCKS DES …

Désignations Unité STOCKS OBSERVATIONS


Nombre PU HT PU TTC TOTAL TTC

TOTAL
Arrêté le présent état à la somme de ….

Antananarivo, le 31décembre 200X

Le responsable du magasin Le représentant du service Comptabilité

(PU : Prix unitaire)


Source : CNaPS/ Service de la Comptabilité/ Manuel de procédure
Ecriture d’inventaire :

322 STOCKS DE FOURNITURES CONSOMMABLES SF


60322 VARIATIONS DES STOCKS SF
Constatation des stocks finaux (SF)

Cette écriture d’inventaire est incorrecte donc il faut la corriger afin qu’il n’y a pas d’impacts
au niveau de l’élaboration des états financiers.

Jusqu’ici donc, seuls les fournitures informatiques et les imprimés font l’objet d’inventaire et
de constatation dans les états financiers. Pourtant d’autres éléments aussi importants (sinon
plus) devraient faire l’objet de cette opération.

On peut citer entre autres les fournitures stockées au service de l’approvisionnement.


Toutefois, le système de gestion existant dans ce service ne le permet pas encore.

56
LES CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES
Dès le mois de janvier, il est nécessaire de rappeler par courrier les Délégués de l’Agent
Comptable (DAC) pour l’envoi de l’état des rentes rachetées durant l’année, par
l’intermédiaire de la Division Délégation Régionale.
D’autre part, il y a lieu de demander également l’état des rentes constituées du siège durant
l’année auprès du Chef de Service des AT/MP.
Après la réception complète de ces états, effectuer les écritures d’inventaire par avis de
liaison :

15120000 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES X

60452300 RENTES AT/MP X


Virement du solde des rentes payées

60452400 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES Y

15120000 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES Y


Constatation des capitaux constitués

X= Solde du compte 60452300, avant les écritures


d’inventaire.
Y= Montant des nouveaux capitaux à constituer.
Les capitaux constitutifs de rentes sont en solde négatif. Le capital réservé pour le paiement
de cette rente n’arrive plus à couvrir les dépenses.

LES AMORTISSEMENTS, LES PROVISIONS ET LES PERTES DE VALEUR


L’établissement du tableau d’amortissement et la préparation des avis de liaison de
régularisation se fait au courant des mois de mars et avril après l’apurement des comptes y
afférents et surtout le contrôle des opérations d’acquisition et de cessions de l’exercice.
Courant mars – avril, il y a lieu de régulariser (reprise et constitution) les provisions et pertes
de valeur, s’il y a une instruction par écrit délivrée par les supérieurs hiérarchiques. Encore
une fois, il est fortement déconseillé d’effectuer une quelconque régularisation sur une simple
instruction verbale.

57
2.1.2.2 Défaillance du réseau informatique

L’informatisation fait partie des changements apportés par la nouvelle technologie. C’est le
signe de développement au niveau d’un pays. Mais parfois, le système informatique présente
des inconvénients qui naissent les problèmes au niveau de ce système.

L’utilisation du réseau laisse encourir des risques quant à la sécurité des données : accès plus
libéré, virus, manipulation malveillante des données.
Tous les services, particulièrement le service de la comptabilité, sont entièrement dépendants
du service de l’informatique dans le traitement des données.

La défaillance d’un seul programme peut conduire à des données erronées dans la suite des
opérations. Il arrive que, pour diverses raisons d’ordre technique, le processus informatique ne
se déroule normalement à cause d’une interruption ou d’une défaillance quelconque. Cela
aboutit la plupart du temps à des informations erronées.

2.2 Problèmes liés au personnel

Le personnel, c’est la source d’existence, de fonctionnement et de réussite de toute entité.


Donc on ne doit pas ignorer le personnel soit au niveau de l’entreprise, soit au niveau du
marché.

Des problèmes ont été constatés comme l’insuffisance du personnel, le déséquilibre du


nombre du personnel au niveau de chaque service et diminution de la capacité intellectuelle à
cause de l’utilisation du système informatique.

2.2.1 Insuffisance du personnel


Le nombre total du personnel continue de baisser. L’effectif du personnel au 31 décembre
2004 est de 584. Compte tenu des départs en retraite, des démissions, des affectations, ce
nombre diminue à 553 au 31 décembre 2005.

Il y a 37 personnes qui partent en retraite en 2004 (voir tableau 18 : départ en retraite 2004 et
recrutement 2005).

Pour les affectations, l’année 2004 n’est pas très mouvementée par rapport à l’année 2005.

58
Ce mouvement est résumé dans le tableau ci- après :
Tableau 18 : nombre d’affectations 2004 - 2005
MOUVEMENTS NOMBRE
2004 2005
Siège à siège 9 62
Siège à DR 1 22
DR à Siège 2 11
DR à DR 3 22
Antenne à DR 0 3
DR à Antenne 0 7
Antenne à antenne 0 2
Siège à antenne 0 4
Antenne à Siège 0 5
TOTAL 15 138

Source : CNaPS/ Rapport d’activités 2005

Ces mouvements ont, en priorité, été en faveur des structures extérieures que sont les
délégations régionales et antennes, en considération du fait qu’en tant que structures
décentralisée, elles demandent des agents connaissant, un tant soit peu, la CNaPS et ses
procédures.
En décembre 2005, la répartition des agents entre le Siège, les Délégations Régionales et les
Antennes, se présente comme suit :
Figure 12 : Répartition par localité d’emploi

8%
24% SIEGE
DR
68% ANTENNE

Source : Auteur de l’ouvrage


59
Cette figure nous montre vraiment le pourcentage de l’effectif du personnel mouvementé au
cours de l’année 2005 : 68% au niveau du Siège, 24% au niveau des Délégations Régionales
et 8% au niveau des antennes.

2.2.2 Déséquilibre du nombre du personnel au niveau de chaque service


Sachant que le personnel est une source du rendement de l’organisme, tous les organismes
public et privé en ont besoin aussi bien en quantité qu’en qualité. Au sein de la CNaPS, il est
constaté qu’actuellement, le nombre du personnel est insuffisant à cause de l’importance de
l’effectif du personnel qui part en retraite. Le non - remplacement de ces agents entraîne la
concentration des tâches sur une seule personne.

Pendant la période de paiement des pensions de retraite, le service trésorerie est trop chargé
dans l’accomplissement de ses tâches à cause de l’insuffisance du personnel.

Au niveau du Service de la Comptabilité, la division recettes comprend deux agents, alors


qu’au niveau de la division dépenses, il y quatre agents.

Au niveau du Service de la Comptabilité, il existe quinze agents or au niveau du Service du


Contrôle Interne, il n’y a que six agents.
Même si les tâches de service ne sont pas les mêmes, il y a quand même un déséquilibre entre
ces services.

Voici un tableau qui présente le nombre du personnel encadré et contractuel au sein de la


CNaPS:

Tableau 19 : Nombre du personnel encadré et contractuel

2004 2005
STATUT
Nombre % Nombre %
ENCADRE 407 69,69 496 89,69
CONTRACTUELS 177 30,31 57 10,31
TOTAL 584 100,00 553 100,00

Source : CNaPS/ Rapport d’Activités 2005

60
La figure suivante permet de visualiser l’importance de l’effectif du personnel contractuel au
niveau de la CNaPS.

Figure 13 : Représentation du personnel encadré et contractuel

177 57
584 553
30%2004 2005
69,69% 89,69%
30,31% 10,31%
ENCADRE
CONTRACTUELS

70%

Source : CNaPS/ Rapport d’activités 2005

Les examens professionnels 2004, formalisés en janvier 2005, ont augmenté le nombre des
agents encadrés par rapport à 2004 par les intégrations qu’ils ont entraînées. Ce nombre est
appelé à diminuer au fur et à mesure des départs à la retraite.

2.2.3 Diminution de la capacité intellectuelle

L’utilisation des matériels informatiques diminue la capacité intellectuelle du personnel car


c’est la machine qui fait tout mais il suffit de maîtriser le fonctionnement de cette machine.
Ce qui entraîne le non développement intellectuel du personnel car il ne fait plus des
recherches ou des efforts au travail.

Le travailleur n’éprouve plus l’esprit de créativité alors que c’est très important dans le
développement individuel surtout dans la vie professionnelle.

Dans le cadre des activités de la CNaPS, le Département Organisation et Informatique (DOI)


assure la mise à jour quotidienne des renseignements sur les travailleurs, leur famille et les
employeurs et il prend en charge les déclarations nominatives des salaires des travailleurs
pour la mise à jour de leurs comptes individuels.

61
C’est le système informatique qui conduit à la réussite de tout travail au niveau de la CNaPS.
Pour réaliser ses activités, la CNaPS a prévu de faire une dotation en matériels pour les
délégations régionales non informatisées et des antennes.

Tableau 20 : Projet de dotation en matériel informatique des DR non informatisées et


des antennes

ORDINATEURS IMPRIMANTES
Pentium IV

DR > 500 EMPLOYEURS : 5 1 imprimante à 136 colonnes + 1


ANTSIRANANA imprimante à jet d’encre

DR > 300 EMPLOYEURS : 4 1 imprimante à 136 colonnes + 1


TAOLAGNARO, imprimante à jet d’encre
MORONDAVA,
SAMBAVA,
AMBATONDRAZAKA,
NOSY BE

DR > 200 EMPLOYEURS : 3 1 imprimante à 136 colonnes + 1


ANTSOHIHY, imprimante à jet d’encre
AMBOSITRA,
MIARINARIVO,
FARAFANGANA,
MANANJARY

TOUTES LES ANTENNES 1 1 imprimante matricielle à 80


colonnes

Source : CNaPS/ Rapport d’activités 2005

La réalisation de ce projet demande encore quelques efforts sur la ressource financière car on
n’arrive pas à réaliser tout le projet en même temps.

L’accès à l’informatique facilite le travail des agents des délégations régionales et diminue les
risques de perte de temps et de dossiers.

62
Pour conclure, la CNaPS est un établissement public à caractère industriel et commercial
(EPIC). C’est un organisme à budget autonome mais se soumet aux règlements de la
comptabilité publique.

Elle est monopole dans le domaine de sécurité sociale à Madagascar.


Le système informatique apporte des innovations au niveau de la caisse comme l’unicité de
l’information, la décentralisation des tâches, l’automatisation des tâches et l’utilisation
optimale du système réseau, et la centralisation des données au service informatique.

Par ailleurs, il y a des inconvénients à ce système à savoir la dépendance de tous les services
au service de l’informatique dans le traitement des données, la défaillance d’un seul
programme pourrait conduire à des informations erronées, et l’utilisation du système réseau
laisse encourir des risques à la sécurité des données.

Des problèmes ont été constatés au niveau du traitement des opérations courantes. La
procédure de traitement des bordereaux de recettes est très longue. Ce qui entraîne le retard
d’exploitation des pièces comptables. La comptabilisation des recettes des Délégations
Régionales est centralisée au niveau du Siège.

Il y a possibilité d’existence d’erreur pendant l’établissement des états financiers par les
erreurs qui pourraient exister au niveau des écritures d’inventaire et la défaillance du réseau
informatique.

63
CHAPITRE II : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET
IMPACTS
Ce chapitre est consacré à la proposition des solutions pour les problèmes cités dans le second
chapitre. Il y a alors des solutions avancées pour le traitement des opérations courantes, des
solutions concernant le personnel et des solutions pour le système informatique aussi on va
énumérer les impacts de notre étude.

Section 1 : Proposition de solutions

Il y a les solutions avancées sur le traitement des opérations courantes, au niveau du personnel
et du système comptable.

1.1 Solutions relatives au traitement des opérations courantes

On donne ici des solutions qu’on pourrait adopter pour les traitements des opérations. Elle
vise à l’amélioration de la gestion de traitement des bordereaux de recettes et l’assurance des
écritures au journal pour éviter les erreurs au niveau de l’établissement des états financiers.

1.1.1 Amélioration de la gestion de traitement des bordereaux de


recettes

Les bordereaux de recettes qui viennent des Délégations régionales sont traités au niveau du
Service de Comptabilité. Ils doivent alors arriver au Siège dans le délai nécessaire. Cette
amélioration est assurée par le traitement au temps réel des bordereaux de recettes et par le
changement de la structure par la fusion des données.

1.1.1.1 Traitement au temps réel des bordereaux de recettes

L’ordre de recettes constitue la pièce maîtresse des recettes en matière de comptabilité


publique. Il est établi à partir des bordereaux de recettes.
Pour éviter le retard d’exploitation des pièces comptables, il faut traiter au temps réel les
informations et il faut décentraliser le traitement de ces bordereaux de recettes au niveau du
Siège.

64
La décentralisation commence par la délégation de pouvoir aux Délégations Régionales pour
qu ‘elles puissent tenir leur comptabilité sur les recettes. La comptabilisation n’est pas
identique au niveau du Siège et au niveau des Délégations Régionales.
Comptabilisation au niveau du Siège :
51216003 SBM – Madagascar - ANTSAHAVOLA X
47410000 COTISATIONS X
BRN° : SBMR Encaiss. COTISATIONS

Il n’y a aucune mention de ce compte dans le tableau de passage des comptes aux postes du
bilan, qui est donc sensé être utilisé comme compte transitoire proprement dit durant
l’exercice et soldé en fin d’exercice.
Nous avons ci-après les tableaux de passage des comptes aux postes du bilan :
Tableau 21 : Tableaux de passage des comptes aux postes du bilan
POSTES D’ACTIF COMPTES
Montants bruts Amort. / Perte de valeur
ACTIFS NON COURANTS
Ecarts d’acquisition (ou goodwill) 207 2906-2807
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES 203
- Frais de développent immobilisables 2803
- Concessions, brevets, licences, 204-205
logiciels et valeurs similaires 208 2804-2805
- Autres 2808
IMMOBILISATIONS 211-212
CORPORELLES 213
- Terrains 215 2911-2812
- Constructions 218 2813-2913
- Installations techniques 2815-2915
- Autres 22 2818-2918
IMMOBILISATIONS MISES EN 232-237-238
CONCESSION
IMMOBILISATIONS EN COURS 261-262-265 282-292
IMMOBILISATIONS FINANCIERES 2932-2937-2938
- Titres mise en équivalence 266-267-268-269
- Autres participations et créances 271-272-273 2961-2962-2965
rattachées 271-275-276-277-279
- Autres titres immobilisés 2966-2967-2968
- Prêts et autres immobilisations 2971-2972-2973
financières 2974-2975-2976-2976-
2979
TOTAL ACTIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS, MATIERES
PREMIERES
- Matières premières 31-32 391-392
65
- En cours de production de services 33-34 393-394
CREANCES ET EMPLOIS
ASSIMILES
- Créances cotisations, clients et autres 409-411-413-416-417- 491
débiteurs 418
- Impôts 133-138(D) 495-496
- Autres créances et actifs assimilés 422(D)-425-4287-441-
442(D)-443(D)-445(D)-
4487-451(D)-456(D)-
458(D)-462-465-
467(D)-4687-486
TRESORERIE ET EQUIVALENTS
DE TRESORERIE
- Placements et autres équivalents de 59
trésorerie 50
- Trésorerie 511-512-515-517-5187-
52-53-54
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL ACTIF

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS COMPTES


Eléments Additifs Eléments soustractifs
CAPITAUX PROPRES
RESERVES CONSOLIDES 106
ECARTS D’EVALUATION 105
RESULTAT NET DE L’EXERCICE 120©
REPORT A NOUVEAU 110© 129(D)
119(D)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Produits différés – subvention
d’investissement 131-132
Emprunts et dettes financières 16-17
Provision et produits constatés d’avance 15
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme 16
Prestataires, fournisseurs et comptes
rattachés 401-403-408-419-421-
422©-423©-424©-426-
427-4286-431-432-438-
444-445©-446-447-
4486-451©-455-456©-
457-458©-464-467©-
Provisions et produits constatés d’avance 4686
Autres dettes 481-487
Compte de trésorerie (découverts bancaires) 404-405
519
TOTAL PASSIFS COURANTS III
TOTAL PASSIF

66
Cependant, une mesure a été prise pour que la situation ne s’empire : ce compte « 47 » doit
être soldé en ce qui concerne les mouvements de l’exercice traité, en d’autres termes, il n’est
pas accepté que de nouveaux montants s’ajoutent au solde déjà existant.
Comptabilisation au niveau des Délégations Régionales :

51213211 BFV-MIARINARIVO X
47410000 COTISATIONS X
BRN° : BFVR Encaiss. COTISATIONS

Les cotisations sont encore stockées dans le compte « 47 : compte transitoire » en attendant la
ventilation.

1.1.1.2 Changement de la structure par la fusion des données

Le changement de structure par fusion des données doit être poursuivi. Une fois les données
nécessaires saisies, le Service Comptabilité procède à la « fusion. » Cette opération consiste à
récupérer toutes les données comptables (Délégation Régionale, Dépenses techniques,
Dépense de fonctionnement et d’investissement et les données concernant les recettes) et à les
fusionner dans un fichier journal tout en faisant automatiquement les imputations vers les
comptes correspondants.

Cette opération de fusion est effectuée tout le vendredi soir. La semaine suivante, les
comptables vérifient les pièces, contrôlent les imputations et corrigent les éventuelles erreurs.
Pour les corrections, les comptables utilisent les Avis de Liaison (AL) comme demande
d’autorisation et pièce justificative.

En effet, les écritures dans le fichier journal ne peuvent plus être supprimées ni modifiées. Ils
sont donc obligés de faire des régularisations par des jeux d’écriture (ex tourne).

Les états financiers sont ceux qu’impose le Plan Comptable Général, toutefois la Caisse
devrait établir aussi des comptes de résultat par régime à savoir pour les prestations familiales,
les accidents de travail et maladies professionnelles et les pensions de retraite. Ces comptes de
résultat seront une forme primaire de la comptabilité analytique de la Caisse. Ils ont pour
objectif de faire apparaître les rendements globaux de chaque régime.

Ces états sont formés principalement par les parts de cotisations qui financent le régime en
débit et les dépenses occasionnées par ce même régime en crédit.

67
Du coté crédit, la constitution des réserves légales est défini dans le Code de Prévoyance
Sociale. Les états financiers établis annuellement sont présentés au Conseil d’Administration
pour validation. Puis ils doivent être visés par les deux ministres de tutelles avant d’être
envoyés aux Chambres des Comptes de la Cour Suprême.

1.1.2 Contrôle des écritures avant l’établissement des états financiers


Le contrôle est le corollaire de la gestion par objectifs. Il suppose la décentralisation et la
délégation des responsabilités de contrôle, ainsi que la décomposition des prévisions et des
normes afin qu’il soit possible, et de là son grand intérêt, de désigner un agent responsable
pour chacune des actions à effectuer. Cette approche change radicalement la notion de
contrôle et facilite l’appréciation que l’on peut avoir aux agents.
Trois solutions sont suggérées pour résoudre le problème d’erreur au niveau de
l’établissement des états financiers : Vérification des écritures d’inventaire et sécurisation
des données par la mise en place d’un autre logiciel à part de ce qui existe déjà.

1.1.2.1 Vérification des écritures d’inventaire


En vertu du principe d’indépendance des exercices, il convient de déterminer en fin
d’exercice le total des recettes réalisées et le total des dépenses réellement supportées par la
Caisse.

A la fin d’un exercice financier, toute entité doit procéder aux travaux d’inventaire qui
consistent (i) à procéder au recensement exhaustif des éléments d’actif, de passif, de charges
ou dépenses et produits ou recettes, (ii) à l’évaluation des postes du bilan de manière à
déterminer leur valeur d’inventaire ou valeur actuelle, (iii) et à régulariser les charges et les
produits pour éliminer du résultat celles ou ceux qui n’appartiennent pas à l’exercice.

L’amortissement et la constatation de la perte de valeur font partie de ces travaux


d’inventaire. Avant l’établissement des états financiers, ces écritures d’inventaires doivent
être passées.

AMORTISSEMENT
C’est la constatation comptable de l’amo4555indrissement de valeur d’un élément d’actif
non- courant résultant de l’usage, du temps, du changement technologique et de toute autre
cause, dont les effets sont irréversibles. Il permet de corriger la valeur de l’immobilisation au
bilan et de constater au compte de résultat la quote – part consommée à titre de charge.

68
Avant de procéder aux écritures de constatation des amortissements pour les immobilisations,
on doit élaborer le tableau d’amortissement de cette immobilisation. Cette tâche est affectée
au responsable de la division Dépenses qui assure la Comptabilité matière au niveau du
Service de la Comptabilité.

Tableau 22 : Modèle d’un tableau d’amortissement


Année Durée d’utilisation Calcul Amortissement VCN
N1 1 an ou 12 mois
N2
N3
.
.
.
Nn
Source : Auteur de l’ouvrage
V C N : Valeur Comptable Nette
Après ce tableau, on passe à la comptabilisation :
68114000 Dotations- actifs non courants- logiciels X
informatiques et assimilés
28182000 Amort- Matériel informatique X

Pour éviter les erreurs, il faut bien calculer le montant des amortissements.

PERTE DE VALEUR
C’est la constatation comptable de l’amoindrissement de valeur d’un élément d’actif résultant
des causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles. L’étude va se limiter aux pertes de
valeur sur stock et en cours, créances et titres.
Comptabilisation :
Généralement, on débitera un compte de charge :
♦ 681 Dotations aux pertes de valeur : actifs non- courants
♦ 685 Dotations aux pertes de valeur : actifs courants
Et on créditera le compte de bilan concerné :
♦ 2961 Petre de valeur sur participations et créances rattachées à participations
♦ 39 Perte de valeur sur stock et en- cours
♦ 491 Perte de valeur sur compte de clients.
69
Pour la CNaPS :
68118000 Dotations- actifs non courants- logiciels X
informatiques et assimilés
29110000 Amort- Matériel informatique X

68540000 Dotations- créances et emplois assimilés Y


29610000 Perte de valeur sur participations et Y
créances rattachées à participation
68540000 Dotations- créances et emplois assimilés Z
49200000 Perte de valeur/ Compte de cotisants Z

STOCKS
Nous proposons que les pertes de valeurs soient conjointement constatées par le responsable
des stocks et un agent de la comptabilité. Pour le cas de la CNaPS, les pertes de valeur
pourraient découler :
♦ de l’existence d’articles détériorés ou dont la date d’utilisation est expirée. Cette
situation entraînerait une faible probabilité dans son utilisation
♦ de l’existence d’articles qui ne sont plus utilisables compte tenu d’un changement au
niveau de l’organisation. A titre d’exemple, il existe un stock important d’imprimés
qui ne sont plus et ne seront plus utilisés après l’adoption d’un nouveau modèle.

A titre de rappel, les pertes de valeur des stocks des exercices antérieures devraient
entièrement faire l’objet d’une reprise (même si les pertes de valeur restent les mêmes d’une
année à l’autre) et d’une constatation d’une nouvelle perte. Ceci vient du fait qu’en théorie, le
stocks sont sensés être liquidés durant l’exercice et que les pertes de valeur sont sensées être
rattachées à un nouveau stock.

Voici les écritures d’inventaire :


Annulation des stocks initiaux (SI)

60322 VARIATIONS DES STOCKS SI

322 STOCKS DE FOURNITURES CONSOMMABLES SI

70
Constatation des stocks finaux (SF)

322 STOCKS DE FOURNITURES CONSOMMABLES SF

60322 VARIATIONS DES STOCKS SF

Virement du solde du compte 60322

6022 ACHATS DE FOURNITURES CONSOMMABLES X

60322 VARIATIONS DES STOCKS X

(ou l’écriture inverse si le solde du compte 60322 créditeur)


X= Différence entre le SI et le SF
Les écritures d’inventaire de stock suivent trois étapes d’où l’annulation des stocks initiaux, la
constatation des stocks finaux et virement du solde du compte « 60322 : variation des stocks
de fournitures consommables ».

REGULARISATION DES COMPTES DE GESTION


C’est la régularisation des comptes de charges : charges constatées d’avance et charges à
payer et la régularisation des produits : produits constatés d’avance et produits à recevoir.

Les écritures d’inventaire :


Charges constatées d’avance
48600000 Charges constatées d’avance X

60453130 Charges du régime de retraite : rente X


d’invalidité

Charges à payer
60451300 ALLOCATIONS DE MATERNITE X

4086 PRESTATAIRES : ASSURES ET X


PRESTATAIRES
71
Produits constatés s’avance
76300000 REVENUS DES AUTRES CREANCES X

48700000 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE X

Produits à recevoir
55870000 INTERETS COURUS A RECEVOIR SUR X
AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

76200000 PRODUITS DES AUTRES X


IMMOBILISATIONS FINANCIERES

Les états financiers de la CNaPS suivent le modèle du PCG 2005.


BILAN
BILAN AU 31 DECEMBRE N

ACTIF Note Exercice N Exercice


Montant Amortissement Montant N-1
Brut Provision net
ACTIFS NON COURANTS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- Terrains
- Constructions
- Installations techniques
- Autres

IMMOBILISATIONS MISES EN
CONCESSION
IMMOBILISATIONS EN COURS
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
- Titres mise en équivalence
- Autres participations et créances rattachées
- Autres titres immobilisés
- Prêts et autres immobilisations financières
TOTAL ACTIFS NON COURANTS
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS, MATIERES
PREMIERES
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
- Créances cotisations, clients et autres
débiteurs
- Autres créances et actifs assimilés

TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE
TRESORERIE
- Placements et autres équivalents de trésorerie
- Trésorerie
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL ACTIF

72
BILAN AU 31 DECEMBRE N
PASSIF Note Exercice N Exercice N-1
CAPITAUX PROPRES
RESERVES INVESTIES
RESERVES AFFECTEES
RESERVES TECHNIQUE
RESERVES DE SECURITE : PF et AT/MP
RESERVES TECHNIQUES DE RETRAITES
RESERVES DE FONDS D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
REPORT A NOUVEAU
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Provisions et produits constatés d’avances
Capitaux constitutifs des rentes
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Prestataires, fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance
Autres dettes
Compte de trésorerie
TOTAL PASSIFS COURANTS III
TOTAL PASSIF

Les tableaux de passage des comptes aux postes du bilan que nous avant vu au paravent
doivent être établis après l’établissement du bilan.

Plusieurs balances générales sont successivement éditées jusqu’à la satisfaction complète des
responsables. Il est recommandé de numéroter les balances après chaque étape et de
numéroter par la même occasion les avis de liaison passés entre chaque édition.

Une fois la balance définitive éditée, il est nécessaire d’effectuer une vérification arithmétique
et de contrôler la cohérence des informations, car il est fort possible qu’il y ait encore des
erreurs du comptable ou des erreurs dues à la défaillance du programme informatique.

COMPTE DE RESULTAT

Le PCG 2005 préconise deux types de présentation du compte de résultat :


♦ Le compte de résultat par nature,
♦ Le compte de résultat par fonction.

Le service comptabilité a jugé que le compte de résultat par nature est le plus approprié à la
CNaPS compte tenu de son domaine d’activité. En effet, la notion de « commerce » est moins
accentuée sur cette méthode.

Toutefois, il est toujours envisageable d’utiliser la méthode par fonction.


73
COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE N

POSTES EXERCICE EXERCICE


N N-1
Produits techniques
Autres produits techniques
Production immobilisée
I-Production de l’exercice
Charges techniques
Achats consommés
Autres charges techniques (SASS et Prévention AT/MP)
Services extérieurs et autres consommations
II- Consommation de l’exercice
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I-II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeur
Reprise sur provisions et pertes de valeur
V- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER
VII- RESULTAT AVANT IMPOTS (V+VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES


TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X- RESULTAT NET DE L’EXERCICE

74
Nous avons ci-après les tableaux de passage des comptes aux postes du compte de résultat :

POSTES COMPTES
Eléments additifs Eléments soustractifs
Produits techniques 706 sauf 70657 7096 sauf 709657
Autres produits techniques 70657-708 709657-7098
Production immobilisée 714
I- Production de l’exercice
Charges techniques 604 sauf 60482 et 60483 6094 sauf
Achats consommés 602-605-606 609482/609483
Autres charges techniques (SASS et 6092-6095-6096
Prévention AT/MP) 60482-60483
Services extérieurs et autres 61-62 609482-609483
consommations 619-629
II- Consommation de l’exercice
III- VALEUR AJOUTEE
D’EXPLOITATION (I-II) 64
Charges de personnel 63
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT 75
D’EXPLOITATION 65
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles 68
Dotations aux amortissements, aux 78
provisions et pertes de valeur
Reprise sur provisions et pertes de valeur 76
V- RESULTAT OPERATIONNEL 66
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER 695-698
VII- RESULTAT AVANT IMPOTS 692-693
(V+VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)

TOTAL DES PRODUITS DES


ACTIVITES ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES
ACTIVITES ORDINAIRES 77
VIII- RESULTAT NET DES 67
ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
IX- RESULTAT
EXTRAORDINAIRE
X- RESULTAT NET DE
L’EXERCICE

75
RESULTAT DES OPERATIONS COMMUNES ET RESULTATS PAR REGIME

Ces états sont propres à la CNaPS. La CNaPS est amenée à gérer séparément les 3 régimes et
la branche SASS / PAT, d’où la nécessité de présenter des états de chacun de ces éléments.

Comme les frais de fonctionnement sont communs aux 3 régimes, il a lieu de les ventiler. Il
en est de même pour le résultat net de l’exercice.

Pour la branche PAT / SASS, les dépenses sont identifiables immédiatement. Il en est de
même de ses recettes qui sont constituées des majorations de retards encaissées durant
l’exercice.

RESULTAT DES OPERATIONS COMMUNES


AU 31 DECEMBRE N
RESULTAT DES REGIMES :
- Prestations familiales
- AT/MP
- Retraites

RESULTAT DE L’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE


RESULTAT NET DE L’EXERCICE

QUOTE-PART DE FRAIS DE FONCTIONNEMENT :

- P Prestations familiales (1)


- AT/MP (2)
- Retraites (3)

TOTAL I
FRAIS COMMUNS DE FONCTIONNEMENT :

Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
Charges du personnel
Impôts taxes et versements assimilés
Autres charges opérationnelles (hormis charges par régime)
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur
Charges financières

TOTAL II

- TOTAL I = TOTAL II

- Les éléments des frais communs de fonctionnement sont tirés du compte de résultat.

76
RESULTAT DE L’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
AU 31 DECEMBRE N
POSTES MONTANT COMPTES
Majorations de retards encaissées 70657110
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Dépenses techniques d’ASS 60482000
Dépenses de la prévention des AT/MP 60483000
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT

RESULTAT DU REGIME DES PRESTATIONS FAMILIALES


AU 31 DECEMBRE N
POSTES MONTANT COMPTES
Produits techniques 70651110
Autres produits techniques 75821000
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Indemnités journalières 60451100
Allocations prénatales 60451200
Allocations de maternité 60451300
Allocations familiales (M/CAR) 60451410
Allocations familiales (convention franco malgache) 60451420
Remboursements des frais médicaux 60451500
Frais de gestion (Franco malgache) 60451810
Autres charges PF 65821000
Charges techniques
Quote-part sur frais de fonctionnement (1)
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT OPERATIONNEL
Intérêts DAT (4)
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
RESULTAT EXTRAORDINAIRE
RESULTAT

(1)= TOTAL II X produits et charges techniques PF + autres produits et charges techniques PF


produits et charges techniques + autres produits et charges techniques

(4)= 76430000 X 10611001+10611011+10612100+11000001 _


10611+10612100+10612200+11000001+11000002

77
RESULTAT DU REGIME DES AT/MP
AU 31 DECEMBRE N

POSTES MONTANT COMPTES


Produits techniques 70652110
Autres produits techniques 75822000
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Indemnités journalières 604521
Frais médicaux 604522
CCR nés au cours de l’exercice 604524
Indemnités et frais de déplacements et de transport FD1 60452510
Frais d’appareillage FD2 60452520
Frais funéraires FD3 60452530
Honoraires – Vacations – Expertises
Autres charges AT/MP 65822000
Charges techniques
Quote-part sur frais de fonctionnement (2)
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT OPERATIONNEL
Intérêts DAT (5)
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
RESULTAT EXTRAORDINAIRE
RESULTAT

(2)= TOTAL II X produits et charges techniques ATMP + autres produits et charges techniques ATMP
produits et charges techniques + autres produits et charges techniques

(5)= 76430000 X 10611002+10611012+10612200+11000002 _


10611+10612100+10612200+11000001+11000002

78
RESULTAT DU REGIME DES RETRAITES
AU 31 DECEMBRE N
POSTES MONTANT COMPTES
- Part des Employeurs 70653110
- Part des Travailleurs 70653210
Produits techniques
Autres produits techniques 75823000
Autres produits opérationnels 7088-757-7581-7588
PRODUCTION DE L’EXERCICE
Pension de vieillesse 60453110
Allocation de solidarité 60453120
Rentes d’invalidité 60453130
Allocations aux survivants 60453140
Pensions proportionnelles 60453150
TOTAL ASSURANCE VIEILLESSE
Pension de vieillesse 60453210
Allocation de solidarité 60453220
Rentes d’invalidité 60453230
Allocations aux survivants 60453240
Pensions proportionnelles 60453250
TOTAL DES RETRAITES COMPLEMENTAIRES
TRANSFERT DE COTISATION 6045331
REMBOURSEMENTS DE COTISATIONS 60453410
AUTRES CHARGES DE RETRAITES
Charges techniques
Quote-part sur frais de fonctionnement (3)
CONSOMMATION DE L’EXERCICE
RESULTAT OPERATIONNEL
Intérêts comptes courants 76810000
Intérêts des titres de participations 76111000
Intérêts des titres de placement 764121-76422-766
Intérêts des prêts à long terme 76232100-76238000
Intérêts des obligations à plus d’un an 76221000
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
RESULTAT EXTRAORDINAIRE
RESULTAT

(3)= TOTAL II X produits et charges techniques RET + autres produits et charges techniques RET
Produits et charges techniques + autres produits et charges techniques

79
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Le PCG 2005 préconise deux méthodes de présentation du tableau des flux de trésoreries :
♦ La méthode directe,
♦ La méthode indirecte.
Jusqu’ici, nous avons utilisé la méthode indirecte, car plus proche du tableau de financement
du PCG 1987 et privilégie l’importance du résultat net de l’exercice.
Le tableau des flux de trésorerie nécessite les données de 3 années successives.

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE


Période du 1er janvier au 31 décembre N
EXERCICE EXERCICE
N N-1
FLUX DE TRESORERIE LIERS A L’ACTIVITES
Résultat net de l’exercice
Ajustements pour :
- Amortissements et provisions
- Variation des impôts différés
- Variation des stocks
- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes
- Plus ou moins values de cessions nettes d’impôts
- Prise en compte & élimination d’actif- passif sur changement de
méthode comptable
Flux de trésorerie générés par l’activité (A)

FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS


D’INVESTISSEMENT
Décaissements sur acquisition d’immobilisations
Encaissements sur cessions d’immobilisations
Incidence des variations des périmètres de consolidation
Emission de prêt
Remboursement de prêt (obligation, CI…)
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B)

FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES DE


FINANCEMENT
Dividendes versés aux actionnaires
Capitaux constitutifs de rentes
Emission d’emprunt
Remboursement d’emprunt
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)
VARIATION DE TRESORERIE DE LA PERIODE (A+B+C)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture
Incidences des variations de cours de devises
VARIATION DE TRESORERIE

80
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Le modèle du PCG 2005 a été adapté à celui de la CNaPS. Bien que la CNaPS n’ait pas de
capital social, la bonne gestion des capitaux propres est prépondérante pour assurer la
pérennité de la caisse. Ainsi, cet état s’avère être très utile pour le cas de la CNaPS.

L’état de variation des capitaux propres est également établi à partir des données de 3 années
successives.

ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES


Période du 1er janvier au 31 décembre N

Not Réserves Réserves Résulta Report à Eliminati Tota


e indisponible de t nouveau on l
s sécurité Actif/pas
sif
Solde au 31/12/N-2
- Changement de méthode
comptable
- Correction d’erreurs
- Autres produits & charges
- Affectation du résultat N-2
- Opérations en capital
- Résultat net de l’exercice
N-1
Solde au 31/12/N-1
- Changement de méthode
comptable
- Correction d’erreurs
- Autres produits & charges
- Affectation du résultat N-2
- Opérations en capital
- Résultat net de l’exercice
N-1
Solde au 31/12/N

La présentation de ces états financiers complets ne doit pas changer (particulièrement


l’annexe). Toutefois, des changements peuvent être apportés sur ordre des 3 autorités citées
précédemment. Ce sera ce modèle que le service utilisera pour toutes sortes de besoins
(notamment, le modèle qui sera envoyé à la cour des comptes).

Un modèle précis, plus réduit, des états financiers sera édité selon instructions pour être
présenté au conseil d’administration.

81
Les états financiers ne sont définitifs que lorsqu’ils sont présentés au conseil d’administration
et approuvé par ce dernier.

1.1.2.2 Sécurisation des données


Les expériences ont démontré que l’utilisation du réseau conduise à des changements
involontaires de données. Cela n’est pas toléré en matière de comptabilité qui doit être gardée
intacte sur plusieurs années. Ainsi, nous suggérons qu’une sauvegarde soit effectuée chaque
année sur des supports informatiques, c’est-à-dire que la comptabilité de chaque exercice
devrait être bien distincte.

L’attribution des mots de passe pour l’accès aux diverses applications doit attribuer suivant
les tâches de l’agent. Par exemple, les agents de la division recettes n’ont accès qu’aux
applications concernant les recettes.

D’autres programmes plus délicats sont réservés à un nombre très restreint de personnes. Il en
est ainsi, par exemple, pour les programmes de fusion ou d’extraction des données, le
programme de calcul du cumul de la balance générale.

Il arrive que, pour diverses raisons d’ordre technique, le processus informatique ne se déroule
normalement à cause d’une interruption ou d’une défaillance quelconque. Cela aboutit la
plupart du temps à des informations erronées. Il convient alors dans un premier temps
d’essayer de résoudre le problème, toujours avec l’assistance du technicien- informaticien, en
utilisant le processus informatique normal si cela est encore possible.

Si cette action n’aboutit pas à la résolution du problème, on serait alors amené à demander au
technicien- informaticien de résoudre le problème par des manipulations de données qu’il est
le seul à pouvoir effectuer. Cette demande nécessite la plupart du temps un « S à S ».
Toutefois, il est peu recommandé de recourir à cette option, mais cela est quelquefois
inévitable surtout lorsque le problème touche un volume important de travail.

Il existe aussi la solution de l’avis de liaison qui est utilisé notamment pour des problèmes
ponctuels.

1.2 Solutions relatives aux problèmes au niveau du personnel


Le personnel occupe une place importante dans la vie d’une entité. Sans le personnel ou les
ressources humaines, incluant l’équipe de direction et les employés, les autres ressources ne

82
pourraient pas fonctionner et rendre visible et palpable la vision du dirigeant. Le recrutement,
l’équilibration du nombre du personnel entre les services et l’assurance de la performance du
personnel face à l’informatisation.

1.2.1 Recrutement du personnel

Le recrutement est une activité qui vise à pourvoir des postes offerts et vacants dans une
organisation. Cette activité entraîne l’établissement d’une procédure permettant à
l’organisation de faire en sorte d’attirer un nombre suffisant de bonnes candidatures possédant
des qualifications et de la motivation face au poste offert. Autrement dit, le recrutement est
un ensemble d’actions entreprises par l’organisation pour attirer des candidats qui possèdent
les compétences nécessaires pour occuper dans l’immédiat ou dans l’avenir un poste vacant.

Donc une bonne politique de recrutement doit être placée au niveau de la CNaPS pour assurer
son bon fonctionnement. Le tableau ci- après donne le nombre de départ en retraite 2004 et le
nombre des recrutés en 2005.

Tableau 23 : Départ en retraite 2004 et recrutement 2005


EFFECTIF 31 DECEMBRE 584
2004
DEPART RECRUTEMENT
FONCTION NOMBRE FONCTION NOMBRE
DELEGUE DU DG 1 SECRETAIRE DU DEPARTEMENT 1
ADJOINT AU CHEF DE 1 EMPLOYE DU BUREAU 1
SERVICE
CONTROLEUR 5 GENS DE MAISON 3
ASSERMENTE
CADRE ADMINISTRATIF 2 GARDIEN 1
REDACTEUR 20
OPERATEUR DE SAISIE 2
PLANTON 2
GARDIEN 2
GENS DE MAISON 2
TOTAL 37 TOTAL 6
EFFECTIF 31 DECEMBRE 2005 553
Source : CNaPS/ Rapport d’activités 2005

83
Ce tableau précise bien le nombre de personnes qui parte en retraite selon leur fonction et le
nombre des recrutés durant l’année 2005.

Les postes à pouvoir par des recrutements ont pu être identifiés et fixés dans un tableau de
recrutement. Des offres d’emploi du Ministère de la Fonction Publique, du travail et des Lois
Sociales ont été lancées.

Tableau 24 : Nombre de personnes à recruter par catégorie


CATEGORIE NOMBRE
I 2
II 3
III 1
IV 5
V 6
VI 1
VII 2
VIII 4
ELD(1) 3
EFA(2) 2
HC(3) 1
ECD(4) 10
TOTAL 34

La CNaPS doit au moins recruter 34 agents pour pouvoir renforcer son effectif.
Les recrutés doivent correspondre au poste demandé c'est-à-dire ils doivent être capables,
compétents et qualifiés.

1.2.2 Equilibration du nombre du personnel au niveau de chaque service

Après un recrutement une répartition du personnel est nécessaire surtout pour les nouveaux
recrutés.

Pendant l’année 2005, la CNaPS n’a recruté que six agents alors que les départs en retraite
sont très nombreux.

84
Le tableau suivant donne la répartition du personnel par localité d’emploi et par catégorie
Tableau 25 : Répartition du personnel par localité d’emploi et par catégorie
CATEGORIE SIEGE DELEGATION ANTENNE TOTAL 2005
I 73 26 5 104
II 58 22 7 78
III 77 29 106
IV 84 29 9 122
V 23 12 1 36
VI 10 3 1 14
VII 4 3 7
VIII 14 1 15
ELD(1) 15 6 1 22
EFA(2) 11 3 14
HC(3) 8 8
ECD(4) 14 4 18
TOTAL 391 138 24 553

Source: CNaPS/ Rapport d’activités 2005

(1) ELD : Emplois à Longue Durée


(2) EFA : Emplois dévolus aux Fonctionnaires
(3) HC : Hors Catégorie
(4) ECD : Emplois à Courte Durée

Dans ce tableau, le personnel est réparti selon les catégories entre le Siège, les Délégations
Régionales et les Antennes.

Si le personnel soit bien placé, les tâches de chaque agent soient bien distinguées.

La répartition équitable des tâches apporte des motivations individuelles et collectives du


personnel sans oublier l'application stricte et sans partialité du statut du personnel. Ces deux
aspects précités conduisent à une conséquence positive dans l’accomplissement du travail. La
mise en place des sanctions positives et négatives apportera une incitation à la recherche du
meilleur.

85
1.2.3 Assurance de la performance du personnel face à l’informatisation
La mise en place du système informatique a engendré beaucoup de changements au niveau de
la CNaPS. La performance du personnel fait partie de ce changement.

Pour connaître l’évolution du personnel, il faut se concourir à l’évaluation de la performance.


L’évaluation de la performance est une activité du Département des ressources humaines qui
consiste à porte un jugement global et objectif sur un salarié quant à l’exercice de ses tâches
pendant une période déterminée dans la Caisse, en prenant appui sur des critères explicites et
des normes établies. Cette évaluation implique l’identification des forces et des faiblesses des
employés, tant au niveau du savoir que de savoir faire et du savoir – être.

L’objectif de cette évaluation, c’est d’évaluer la performance présente obtenue par le salarié
afin de comparer soit à une norme établie, soit à la performance d’autres employés occupant
des postes équivalents. Cette évaluation permet aux services de déterminer différents plans de
formation et de prendre plus efficacement des décisions administratives comme la promotion
interne, augmentation de salaire, indemnité ….

Cette évaluation sera faite par un tableau de responsabilité.

Comme son nom l’indique, le Tableau de responsabilité indique les responsables de


réalisation de telle activité. Ces responsables peuvent être : une personne ; un groupe de
personne ; un Service ou une Direction. Elle se présente comme suit.

Tableau 26 : Tableau de Responsabilité


RESPONSABLES DE REALISATION
ACTIVITES R1 R2 R3 R4 R5 R6

A1 X X
A2 X
A3 X
A4 X
A5 X
A6 X

Source : Auteur de l’ouvrage

86
La lecture de ce Tableau est relativement simple. Par exemple, en prenant l’activité A1, les
responsables de sa réalisation sont R1 et R3. Ce Tableau permet de contrôler le ou les
responsables défaillants en cas d’échec du programme à réaliser.

L’évaluation de la performance peut avoir une certaine importance dans la carrière d’un
individu et la sortie de l’anonymat. Certains affirment que l’employé se sent noyé dans la
foule anonyme et, pour cette raison, il cherche à émerger, à améliorer sa situation, à réaliser
ses ambitions et à satisfaire le besoin d’épanouissement propre à chaque être humain.

C’est effectivement un processus en perpétuel mouvement, qui implique de la planification,


de la révision, de l’analyse des tâches et des résultats de l’ensemble du personnel en vue
d’identifier chaque membre comme faisant partie intégrante de l’organisation et y apportant
une contribution efficace.

Section 2 : Impacts de l’étude

Le travail de recherche qu’on a effectué au près de la CNaPS pourrait attendre des impacts au
niveau de l’Etat, la CNaPS et la vie professionnelle du personnel et que la révision du Code
de Prévoyance Sociale, dont la finalisation n’attend plus que les résultats de l’étude actuarielle
du régime des pensions, apportera des améliorations dans la gestion du régime des accidents
du travail et des maladies professionnelles.

Il est dans l’ordre des choses d’espérer de résultats positifs après avoir adopté des solutions
jugées efficaces et ce dans le but de faire face aux problèmes. C’est pourquoi cette section
traitera les impacts ou résultats attendus de la recherche sur le plan économique, social et
financier.

2.1 Impacts sur le plan économique

La participation de chacun à la vie de la Caisse Nationale, une meilleure vision du


comportement de celle-ci et une gestion plus rationnelle vont entraîner automatiquement une
amélioration du résultat général de la CNaPS. En d’autres termes, la contribution que la
CNaPS apporte à l’économie Nationale va augmenter.

Nous pourrons donc espérer qu’avec l’application des solutions proposées auparavant, la
CNaPS pourrait très bien participer au projet de développement durable et par la même

87
occasion à l’amélioration de la solution économique de notre pays comme la création d’autres
activités.

L’accroissement des performances de la CNaPS engendre non seulement une amélioration au


niveau national mais aussi dans sa vie interne.

2.2 Impacts sur le plan social


La valorisation des ressources humaines renforcera l’esprit d’appartenance à la caisse ainsi
qu’une meilleure intégration au travail constituant la base de la direction participative par
objectif.

Alors les résultats sociaux conséquences des réalisations des performances positives sont :
- L’amélioration des salaires du personnel ;
- La participation au développement des oeuvres sociales ;
- La contribution à la réduction du taux de chômage soit à la suite des activités
nouvellement crées, soit à la suite d’un projet de création des nouvelles
prestations

2.3 Impacts sur le plan financier


L’amélioration se manifeste dans les moyens financiers de la CNaPS. En effet, avec un
résultat plus élevé, elle va pouvoir dégager une trésorerie plus importante. Elle pourrait alors
trouver un emploi rémunérateur aux flux de fonds que son activité a générés, par exemple, en
finançant de nouveau investissement (autofinancement).

Outre l’amélioration de l’économie nationale et de la trésorerie de la CNaPS, nous espérons


également voir la création d'autres régimes.

Bref, le traitement des opérations comptables au niveau de la CNaPS subit quelques


problèmes comme la longue procédure du traitement des bordereaux de recettes et la
possibilité d’existence d’erreur pendant l’élaboration des états financiers.

Les résultats de l’étude effectuée ont permis de dire que la CNaPS aura des efforts à déployer
pour la bonne marche de ses services. En effet, que ce soit au niveau de la communication
devant assurer la circulation des informations et au niveau de l’organisation du travail, des
défaillances ont été constatées.

88
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS GENERALES
Les recommandations reposent sur l’amélioration au niveau des écritures de comptabilisation
et au niveau du système informatique.

Section 1 : Amélioration au niveau des écritures de comptabilisation


Toutes nos recommandations auront pour but principal l’amélioration des états financiers en
terme d’intelligibilité, de pertinence, de fiabilité et de comparabilité.

Si nous formulons des recommandations, c’est qu’à notre niveau, nous ne pouvons décider et
que nous devons recourir à l’intervention des dirigeants de la CNaPS.

1.1 Comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes


Il est inconcevable pour un financier qu’un capital quelconque soit négatif, à plus forte raison
que les capitaux propres sont largement excédentaires.

Revenons sur la question « pourquoi constituer un capital pour les rentes ? ». La réponse la
plus simple serait « pour pouvoir honorer des dépenses futures ». Pour les capitaux
constitutifs des rentes, ce n’est plus le cas du tout, pour ne pas dire que c’est le cas contraire.

Ainsi, en dehors des réformes de grandes envergures qui nécessiteraient une longue
démarche, nous nous permettons d’avancer la proposition suivant :

1.1.1 Absorption du solde négatif par les réserves

10611002 Réserves techniques obligatoires des AT/MP X1


10611012 Réserves techniques ordinaires des AT/MP X2
10612200 Réserves de sécurité des AT/MP X3
12000002 Report à nouveau des AT/MP X4

15120000 Capitaux constitutifs des rentes X

Il est laissé au soin des dirigeants de fixer les montants. Il est également concevable de
procéder par étape et de constater une quote-part annuelle jusqu’à l’apurement total du
compte.

89
1.1.2 Traitement des capitaux constitutifs de rente
Si la proposition précédente est retenue, il y a lieu de prendre une autre mesure pour éviter de
se retrouver à nouveau dans la situation d’un capital négatif :
Constatation des capitaux constitués

60452400 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES X

15120000 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES X

Virement du solde des rentes payées


Jusqu’à concurrence du capital disponible

15120000 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES X

60452300 RENTES AT/MP Y

X= Solde du compte 15120000 après la constitution des


capitaux
Y= Montant des rentes distribuées durant l’année.

Y – X = Montant non absorbé par le capital.

Ce montant resterait dans le compte 60452300 et sera considéré comme charge de l’exercice,
car de toutes les façons ces dépenses sont des charges effectives de l’exercice.

1.2 Comptabilisation des comptes de tiers

Nous pourrions considérer deux cas bien distincts :


- Le cas des créances que les dirigeants ont effectivement accordé à une tierce
personne : les dirigeants sont en principe les seuls à être capables de
déterminer, à un moment donné, si ces créances seront ou non recouvrées.
Ainsi, le réajustement des pertes de valeur sur ces créances devrait être du
ressort de l’Agent Comptable et du Fondé du pouvoir, ou même de la
responsabilité conjointe du Directeur Général et de l’Agent comptable.

90
Constatation de la perte de valeur

41620000 COTISANTS : CREANCES DOUTEUSES X

41100000 CAPITAUX CONSTITUTIFS DE RENTES X


68500000 DOTATIONS AUX PERTES DE VALEUR : X
ACTIFS COURANTS
4910000 PERTE DE VALEUR SUR COMPTE CLIENT X

La première chose à faire avant de constater la perte de valeur est de faire le passage des
créances ordinaires en créances douteuses. Après, on détermine le montant de la perte sur la
base de la créance TTC ou toute taxe comprise.

Augmentation de la perte de valeur

51211101 BFV – SIEGE ANTANINARENINA X1

41620000 COTISANTS : CREANCES DOUTEUSES X1


68500000 DOTATIONS AUX PERTES DE VALEUR : X2
ACTIFS COURANTS
4910000 PERTE DE VALEUR SUR COMPTE CLIENT X2

Diminution de la valeur de la perte

49100000 PERTE DE VALEUR /COMPTE CLIENT X

78500000 REPRISES D’EXPLOITATION : ACTIFS X


COURANTS

Si cette perte est inférieure à celle qui existait déjà l’année dernière, il faut diminuer
l’ancienne par la différence de manière à ce qu’on arrive à la perte probable récemment
calculée.

91
Annulation

2961000 PERTE DE VALEUR /PARTICIPATIONS ET X


ou CREANCES RATTACHEES A PARTICIPATIONS
39000000 STOCKS ET EN - COURS
ou
49100000 COMPTE CLIENTS
78100000 REPRISES D’EXPLOITATION : ACTIFS X
ou NON – COURANTS
78500000 ACTIFS COURANTS
ou
78600000 REPRISES FINANCIERES

Si le client règle intégralement son dû, il est sage de faire disparaître la perte de valeur totale
constatée jusqu’à présent en passant l’écriture d’annulation
- Le cas des autres créances constatées au bilan, des créances en suspens sur
plusieurs exercices successifs à cause de diverses raisons : la plupart du temps,
ces créances sont considérées en finalité comme charges des exercices
antérieurs (65880000) ou sont soumises au Conseil d’Administration pour
admission en non valeur (65710000). Ainsi, il est plus logique de
comptabiliser des pertes de valeur dès que ces créances sont repérées et
jusqu’au moment où elles disparaissent du bilan. La détermination de ces
pertes de valeur pourrait être attribuée au Chef de service.

Section 2 : Amélioration du système informatique


Concernant particulièrement la gestion quotidienne, l’informatisation du traitement des
données, de liquidation et de paiement, figure parmi les priorités immédiates, parallèlement à
la réalisation d’un audit organisationnel.

2.1 Intégration du système informatique pour faciliter le traitement des


informations
Ce concept d’intégration vise surtout à l’amélioration de la circulation de l’information entre
les différents services de la CNaPS, et donc une certaine harmonisation du système
d’information. L’objectif est de mettre les informations à la disposition de son destinataire le
plus rapidement possible et de façon fiable afin d’éviter tout blocage ou retard d’intervention.

92
Le système intégré contribue donc à l’efficacité et la rapidité du travail. Il permet surtout le
transfert rapide des quantités importantes d’information mais aussi la possibilité d’accès à
distance à des bases de données. Ainsi, la CNaPS peut en effet mieux agir et à moindres coûts
par rapport à ce qu’elle faisait auparavant. En conséquence, la direction peut suivre à temps
réel les données accumulées (au niveau des délégations régionales, la comptabilisation des
dépenses et des recettes, la situation de trésorerie...) dans le système.

2.2 Diminution du degré d’indépendance de tout service au service de


l’informatique
Depuis la mise en place du nouveau système informatique au niveau de la CNaPS, qui a
impliqué l’automatisation des tâches et l’entière dépendance des services utilisateurs au
service organisation et informatique, le service comptabilité reste en constante relation avec
ce dernier pour toutes les manipulations de programmes ou de données comptables, dans la
mesure où les données informatiques y sont centralisées et stockées.

La décentralisation de certain service rendu permet aux autres services de la CNaPS de


connaître une diminution du degré de dépendance vis-à-vis du service de l’informatique.
Celle-ci est importante puisque celui qui se trouve et qui vit en permanence dans un lieu
déterminé peut savoir exactement les besoins et ce qui manque dans son territoire. Alors, la
prise de décision sera rapide.

La responsabilisation devrait être effectuée d’une manière progressive et loyale, surtout au


profit de la CNaPS. Il est également important de prendre en considération le bon
fonctionnement et l’efficacité des travaux de la Délégation Régionale. Ainsi, elle peut gérer
toute seule les recettes et les dépenses. Toutefois, il faut renforcer le contrôle interne au sein
de la Délégation Régionale.

En résumé, quelques recommandations ont été apportées dans l’amélioration des écritures de
comptabilisation d’où la comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes et la
comptabilisation des créances. Au niveau du système informatique, l’intégration de ce
système et la diminution du degré de dépendance de tout service au service organisation et
informatique seront recommandées. Le ministère de la Fonction Publique, du Travail et des
lois Sociales (MFPTLS) a mis à jour des stratégies indiquées par le Business plan concernant
l’application effective des textes en vigueur sur la Sécurité Sociale.

93
CONCLUSION GENERALE

LA CNaPS est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).

Elle doit obéir aux règles fondamentales de la comptabilité publique d’où la séparation de
pouvoirs de l’ordonnateur et du comptable et l’application des différentes phases
administratives d’exécution des dépenses publiques qui sont l’engagement, la liquidation,
l’ordonnancement et le paiement.

La prévoyance sociale est reconnue comme un investissement humain, de première nécessité,


comme l’affirment de nombreuses constitutions, la sécurité sociale provoque constamment un
conflit entre cet investissement collectif, dont la rentabilité économique n’est pas toujours
facile à évaluer et n’a pas de répercussion immédiate, et les investissements industriels et
commerciaux, qui ont un impact direct sur les revenus.

La contribution à la réalisation de la politique de sécurité sociale de l’Etat en faveur des


travailleurs du secteur privé est la principale mission de la CNaPS et ses activités s’étendent
sur l’assurance de la gestion de ses différentes prestations, à savoir : les Prestations
Familiales, les Prestations d’Accident de Travail et Maladies Professionnelles et la pension de
retraite. Il convient de rappeler que l’objet de la recherche porte sur l’amélioration du système
comptable au sein de la CNaPS Madagascar, pour avoir une bonne gestion et une bonne prise
de décision dans un meilleur délai.

Des problèmes ont été constatés sur le traitement des opérations courantes, au niveau du
personnel et du système informatique durant la réalisation de notre étude.

Le premier englobe l'ajournement de la mise à jour des opérations comptables, et la


possibilité d’erreur. Ce problème de traitement résulte d’une part de la mauvaise qualité des
matériels utilisés par les délégations non informatisées. D’autre part, il vient du système
structurel trop centralisé.

Tandis que le second problème dispose les problèmes au niveau du personnel qui consiste à
l’insuffisance du personnel, le déséquilibre du nombre du personnel au niveau de chaque
service et la diminution de la capacité intellectuelle des agents qui utilisent les ordinateurs
comme outils de travail.

94
Le troisième problème marque les problèmes au niveau du système informatique. Les
applications de l’informatique qui s’imposent à l’évidence concernent l’automatisation des
travaux administratifs et comptables. Ce sont là des opérations simples, périodiques, qui ne
font pas intervenir de décisions et où l’ordinateur remplace avantageusement l’homme.

Mais en cas de défaillance du système informatique, le fonctionnement de la CNaPS sera


bloqué surtout au niveau de la comptabilité.

Face à ces problèmes, des solutions sont avancées pour contribuer à l’amélioration du système
comptable de la CNaPS. On a suggéré à l’amélioration de la gestion de traitement des
bordereaux de recettes par le traitement des bordereaux au temps réel et par le changement de
structure par la fusion des données pour les problèmes du traitement comptable.

La mise en place d’un contrôle des écritures avant l’établissement des états financiers sera
faite par la vérification des écritures d’inventaires et la sécurisation des données.

Pour le personnel, le recrutement de nouveaux employés, l’équilibration du nombre du


personnel et l’assurance de performance du personnel face à l’informatisation seront les
solutions proposées.

Notre étude a des impacts sur le plan économique par la création d’emploi, l’amélioration des
normes de qualité de vie à la population et l’assurance d’un travail productif ; sur le plan
social comme la valorisation des ressources humaines qui renforcera l’esprit d’appartenance à
la caisse et sur le plan financier comme l’allègement des charges financières et la facilité
d’investir.

Ainsi, des recommandations sont prises en compte concernant l’amélioration au niveau des
écritures de comptabilisation : comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes et
comptabilisation des tiers et l’amélioration du système informatique par l’intégration du
système informatique pour faciliter le traitement des informations et par la diminution du
degré de dépendance de tout service au service de l’organisation et de l’informatique.

Est-ce que la CNaPS pourrait avoir un jour une indépendance vis-à-vis de l’Etat surtout au
niveau de la comptabilisation de ses recettes et ses dépenses ?

95
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : Journal officiel (JO) de la République Malagasy du 21

décembre 1968 (application de la loi n°68 – 023)……………………………I

ANNEXE II : Liste des 16 Délégations Régionales et 10 Antennes………III

ANNEXE III : Compte de résultat de la CNaPS au 31 décembre 2005 (en

Ariary)………………………………………………………………………....IV

ANNEXE IV : Avis d’embauchage ou débauchage………………………….V

ANNEXE V : Certificat d’emploi et de salaire……………………………...VI

ANNEXE VI : Ordre de Paiement informatisé……………………………VII

ANNEXE VII : Demande d’immatriculation…………………………… VIII

ANNEXE VIII : Grand Livre Général du DR Ambositra……………........IX

ANNEXE IX : Bordereau de recette informatisée au niveau du Siège……..X

ANNEXE X : Bordereau de recette non informatisé du DR……………….XI


ANNEXE I : Journal Officiel (JO) de la République Malagasy du 21 décembre 1968
(application de la loi N° 68 – 023)
Source : CNaPS / Service du Contrôle Interne
ANNEXE II : Liste des 16 Délégations Régionales et 10 Antennes
Code Postal BP Téléphone
ANTANANARIVO-Ampefiloha 101 233 22 205 20
DELEGATIONS REGIONALES
AMBATONDRAZAKA 503 105 54 810 66
AMBOSITRA 306 101 47 710 13
ANTSIRABE 110 131 44 486 61
ANTSIRANANA 210 189 82 225 26
ANTSOHY 407 79 67 710 92
FARAFANGANA 309 41 73 911 82
FIANARANTSOA 301 8 75 508 42
MAHAJA NGA 401 209 62 229 11
MANANJARY 317 47 72 940 73
MIARINARIVO 117 41 48 834 68
MORONDAVA 619 151 95 521 83
NOSY BE 207 223 86 614 70
SAMBAVA 208 54 88 920 69
TOAMASINA 501 180 53 328 99
TOLAGNARO 614 136 92 211 00
TOLIARY 601 148 94 411 07
ANTENNES
AMBANJA 203
AMPANIHY 605 13
ANTALAHA 206 88 812 80
FENERIVE - EST 509
IHOSY 313 109
MAINTIRANO 413 81
MANAKARA 316 45 72 212 31
MAROVOAY 416 3536
MORAMANGA 514 47 56 821 44
VATOMANDRY 517 53 821 81

Source : CNaPS / Service de la Comptabilité/ Division Délégations Régionales


ANNEXE III : Compte de résultat de la CNaPS au 31 décembre 2005 (en Ariary)
POSTES 2005 2004
Produits techniques 55 309 732 707,78 51 754 941 458,00
Autres produits techniques 481 222 304,76 491 294 391,60
Production immobilisée
I – PRODUCTION DE L’EXERCICE 55 790 955 012,54 52 246 235 849,60
Charges techniques 30 963 281 445,41 28 172 297 870,00
Achats consommés 784 396 441,82 659 850 01O, 60
Autres charges techniques 117 845 091,72 65 025 110,00
Services extérieurs et autres consommations 1 561 386 426,44 1 269 937 556,00
II – CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE 33 426 909 405,39 30 167 110 546,60
III – VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION 22 364 045 607,15 22 079 125 303,00
Charges de personnel 3 803 340 766,96 3 084 951 767,80
Impôts, taxes et versements assimilés 141 720 274,56 181 068 147,60
IV - EXEDENT BRUT D’EXPLOITATION 18 418 984 565,63 18 813 195 387,60
Autres produits opérationnels 1 493 409 886,45 1 507 324 031,80
Autres charges opérationnelles 116 935 234,60 388 013 100,40
Dotations aux amortissements, provisions et perte de valeur 918 861 263,84 1 073 127 876,60
Reprise sur provision et perte de valeur 0,00 0,00
V – RESULTAT OPERATIONNEL 18 876 597 953,64 18 859 288 442,40
Produits financiers 19 998 453 707,11 14 390 892 867,80
Charges financières 0,00 4 233 136,00
VI – RESULTAT FINANCIER 19 998 453 707,11 14 386 659 731,80
VII – RESULTAT AVANT IMPOTS 38 875 051 660,75 33 245 948 174,20
Impôts exigibles sur résultats 0,00 0,00
Impôts différés 0,00 0,00
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 77 282 818 606,10 68 144 452 749,20
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 38 407 766 945,35 34 898 504 575,00
VIII – RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 38 875 051 000,75 33 245 948 561,20
Eléments extraordinaires (produits) 0,00 0,00
Eléments extraordinaires (charges) 0,00 0,00
IX – RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0,00 0,00
X – RESULTAT NET DE L’EXERCICE 38 875 051 000,75 33 245 948 561,20

Source : CNaPS / Service de la Comptabilité / Etats financiers 2005


BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages académiques

♦ CHRISTIAN (B). , « Droit des entreprises publiques », 1ère édition, Juin 1991, 123.p.

♦ CRENER (M). et MONTEL (B). , « Principes de Management », 3ème édition, 1981,

520.p.

♦ MONCHAL (A). , « Comptabilité Générale», Michèle Vial, Paris, 1996, 527.p.

♦ RATSITOARY (A). , « Comptabilité financière I & II », 2ème édition.

♦ Sylvain, Mosich, Laren, « Comptabilité Intermédiaire – Théorie comptable et

Modalité d’application », 2ème édition, Mc Graw- Hill, Canada, 1984, 1414.p.

♦ TODY (F). , « Les Changements des Méthodes Comptables – Passage du PCG 87 au

PCG 2005 », BCAM Publications – Lot IB 238 Andoharanofotsy Antananarivo 102,

78.p.

Supports documentaires

♦ « Code de Prévoyance Sociale (CPS) », imprimerie nationale, 1969, 986 .p.

♦ « Comptabilité des établissements Publics à caractère Industriel et Commercial ».,

instruction n°167 – FIN – CAM du 22 Avril 1970, 48.p.

♦ « Etude Actuarielle de la CNaPS », Juillet 2006, 137.p.

♦ « Guide de l’employeur et de l’allocataire (Torolalana ho an’ny mpampiasa, ny

mpiasa sy ny ankohonany), version 2003, 50.p.

♦ « Manuel de procédure du Service de la Comptabilité », 74.p.

♦ « Plan Comptable Général 2005 », Conseil Supérieur de la Comptabilité, décret

n°2004 – 272 du 18 Février 2004, 160.p.

♦ « Rapport d’activités 2005 & Prospectives 2006 », 65.p.


Revue

♦ « « Il est temps d’envisager l’extension des couvertures sociales », dixit le nouveau

Directeur Général de la CNaPS », écrit par « Hanitra R. », Journal Midi Madagascar,

du Mercredi 05 Mars 2008, n°7471.

♦ Journal officiel (JO) de la République Malagasy du 21 décembre 1968 (application de

la loi n°68- 023), n° 2393.

Cours

♦ Cours d’ « Audit » de M. RALISON Roger ;

♦ Cours de « Comptabilité » de Mme RANOROVOLOLONA Lucie Aimée et M.

ARIZAKA RABEKOTO Raoul Romain ;

♦ Cours de « Gestion des Ressources Humaines » de M. RAHAJARIZAKA Richard ;

♦ Cours d’ « Organisations » de M. Cousin Germain, Mme ANDRIANALY

Saholimalala, M. Lowdvig et M. RAVALITERA Basile.

Site

♦ « Avis de la première application du PCG 2005»,

http://www.mefb.gov.mg/docO/pcg_2005/avis_1re%20applicat.pdf. ;

♦ « Comptabilité des régimes de retraite »,

http://www.camagazine.com/index/ci-id/13977/la_id/2.htmdu 19décembre2006.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ........................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE..................................................... 3


CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE
SOCIALE ................................................................................................................................ 4
Section 1 : Historique et structure organisationnelle ............................ 4
1.1 Historique ................................................................................................................ 4
1.1.1 Evolution dans le temps .................................................................................... 4
1.1.2 Situation actuelle ............................................................................................... 5
1.2 Structure organisationnelle ...................................................................................... 6
1.2.1 Organigramme de la CNaPS ............................................................................. 7
1.2.2 Fonctions de chaque département existant dans la CNaPS ............................... 8
Section 2 : Missions et activités de la CNaPS ..................................... 11
2.1 Les différentes missions de la CNaPS.................................................................... 11
2.2 Les différentes activités de la CNaPS .................................................................... 11
2.2.1 Les différentes prestations de vieillesse ......................................................... 11
2.2.1.1 Prestations de vieillesse ........................................................................... 11
2.2.1.2 Remboursement des cotisations .............................................................. 13
2.2.2 Les prestations des régimes autres que l’assurance vieillesse........................ 14
2.2.2.1 Prestations familiales............................................................................... 14
2.2.2.2 Accidents de travail .................................................................................. 17
2.2.2.3 Action sanitaire et sociale ....................................................................... 18
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’AGENCE COMPTABLE DE LA CNaPS .............. 21
Section 1 : Structure .................................................................. 21
1.1 Structure de l’Agence Comptable .......................................................................... 21
1.2 Structure du Service Comptabilité ......................................................................... 22
Section 2 : Missions du Service de la Comptabilité et procédure de
comptabilisation ....................................................................... 23
2.1 Missions du Service de la Comptabilité ................................................................. 23
2.2 Procédure de comptabilisation ............................................................................... 24
2.2.1 Les ressources ................................................................................................. 24
2.2.1.1 Traitement des bordereaux de recettes informatisés ................................ 25
2.2.1.3 Traitement des Bordereaux de Recettes non informatisés ....................... 26
2.2.1.3 L’Ordre de Recettes (OR) ........................................................................ 26
2.2.2 Les dépenses .................................................................................................... 28
2.2.2.1 Les ordres de paiement technique (OP TECH) ........................................ 29
2.2.2.2 Les ordres de paiement Fonctionnement (OP FONC) ............................. 31
2.2.3 Les opérations diverses (OD) .......................................................................... 32
CHAPITRE III : THEORIES GENERALES SUR LA COMPTABILITE ET LES METHODES
COMPTABLES ..................................................................................................................... 36
Section 1 : La Comptabilité .......................................................... 36
1.1 Définitions et objectifs ........................................................................................... 36
1.1.1 Définitions ....................................................................................................... 36
1.1.2 Objectifs .......................................................................................................... 37
1.2 Historique ............................................................................................................... 37
1.3 Utilisateurs de l’information financière ................................................................. 38
1.3.1 Les groupes de réglementation ........................................................................ 38
1.3.2 Les utilisateurs internes ................................................................................... 39
1.3.3 Les utilisateurs externes .................................................................................. 39
Section 2 : Les méthodes Comptables ............................................. 39
2.1 Conventions comptables de base............................................................................ 40
2.2 Caractéristiques qualitatives de l’information financière ....................................... 41
2.3 Principes comptables fondamentaux ...................................................................... 42
RESUME DE LA PREMIERE PARTIE ................................................... 44

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION


EXISTANTE ET PROPOSITONS DE SOLUTIONS................................... 45
CHAPITRE I : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE............................ 43
Section 1 : Les points forts de la CNaPS ........................................... 43
1.1 La CNaPS est un établissement public ................................................................... 43
1.1.1 Définition d’un Etablissement Public ............................................................. 43
1.1.2 Types d’établissements publics ....................................................................... 44
1.1.2.1 Principe des EPIC..................................................................................... 44
1.1.2.2 Principe des EPA ...................................................................................... 44
1.1.3 Distinction entre EPIC et EPA ........................................................................ 45
1.2 Position de monopôle de la CNaPS face à la Sécurité Sociale ............................. 46
1.2.1 La protection sociale ou sécurité sociale ......................................................... 46
1.2.2 La Couverture nationale de la protection sociale ........................................... 46
1.2.3 Caractère obligatoire des cotisations à la CNaPS ........................................... 49
1.3 Utilisation du système informatique au niveau du Siège et quelques Délégations
Régionales .................................................................................................................... 50
1.3.1 Fonctionnalités de l’informatique ................................................................... 50
1.3.2 Avantages de l’informatisation au niveau de la CNaPS ................................. 50
Section 2 : Les points faibles constatés au niveau de la CNaPS .............. 51
2.1 Problèmes relevés au niveau du traitement des opérations courantes .................... 51
2.1.1 Procédure de traitement des bordereaux de recettes très longue .................... 51
2.1.1.1 Retard d’exploitation des pièces comptables ........................................... 52
2.1.1.2 Structure trop centralisée .......................................................................... 53
2.1.2 Possibilité d’existence d’erreur au niveau de l’établissement des états
financiers .................................................................................................................. 55
2.1.2.1 Erreurs au niveau des écritures d’inventaire ............................................ 55
2.1.2.2 Défaillance du réseau informatique.......................................................... 58
2.2 Problèmes liés au personnel ................................................................................... 58
2.2.1 Insuffisance du personnel ................................................................................ 58
2.2.2 Déséquilibre du nombre du personnel au niveau de chaque service ............... 60
2.2.3 Diminution de la capacité intellectuelle .......................................................... 61
CHAPITRE II : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET IMPACTS .................................... 64
Section 1 : Proposition de solutions ............................................... 64
1.1 Solutions relatives au traitement des opérations courantes .................................... 64
1.1.1 Amélioration de la gestion de traitement des bordereaux de recettes ............. 64
1.1.1.1 Traitement au temps réel des bordereaux de recettes ............................... 64
1.1.1.2 Changement de la structure par la fusion des données ............................. 67
1.1.2 Contrôle des écritures avant l’établissement des états financiers.................... 68
1.1.2.1 Vérification des écritures d’inventaire ..................................................... 68
1.1.2.2 Sécurisation des données .......................................................................... 82
1.2 Solutions relatives aux problèmes au niveau du personnel .................................... 82
1.2.1 Recrutement du personnel ............................................................................... 83
1.2.2 Equilibration du nombre du personnel au niveau de chaque service .............. 84
1.2.3 Assurance de la performance du personnel face à l’informatisation............... 86
Section 2 : Impacts de l’étude ...................................................... 87
2.1 Impacts sur le plan économique ............................................................................. 87
2.2 Impacts sur le plan social ....................................................................................... 88
2.3 Impacts sur le plan financier .................................................................................. 88
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS GENERALES ....................................................... 89
Section 1 : Amélioration au niveau des écritures de comptabilisation ..... 89
1.1 Comptabilisation des capitaux constitutifs de rentes ............................................. 89
1.1.1 Absorption du solde négatif par les réserves ................................................... 89
1.1.2 Traitement des capitaux constitutifs de rente .................................................. 90
1.2 Comptabilisation des comptes de tiers ................................................................... 90
Section 2 : Amélioration du système informatique ............................. 92
2.1 Intégration du système informatique pour faciliter le traitement des informations 92
2.2 Diminution du degré d’indépendance de tout service au service de l’informatique
...................................................................................................................................... 93
CONCLUSION GENERALE .............................................................. 94
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

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