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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
CONTRIBUTION A
L’AMELIORATION DE LA GESTION
DE TRESORERIE DU TPLA
(Tobim-Pitsaboana Loterana Ambohibao)
CONTRIBUTION A
L’AMELIORATION DE LA GESTION
DE TRESORERIE DU TPLA
(Tobim-Pitsaboana Loterana Ambohibao)
Nous remercions Dieu Tout Puissant de sa Grâce et sa Bénédiction qui nous a guidés à
la réalisation de ce mémoire.
- Tous les enseignants permanents et vacataires ainsi qu’à tout le personnel administratif et
technique du Département Gestion ;
- Tout le personnel de la TPLA par son accueil chaleureux et sa collaboration ;
- Nos parents pour les efforts et sacrifices auxquels ils ont consentis afin de permettre de
suivre nos études et pour les soutiens tant moralement que financièrement.
Nous tenons également à exprimer nos vifs remerciements à nos frères, notre famille,
nos proches, nos amis et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
mémoire.
I
SOMMAIRE
Pages
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE……………………………………………………………………………….…. I
LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………………… III
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………. IV
LISTE DES FIGURES ………………………………………………………………………. VI
INTRODUCTION…………………………………………………………………………… 1
CONCLUSION ……………………………………………………………………………… 69
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
III
AC : Actifs Courants
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CA : Chiffre d'affaires
CA : Conseil d’Administration
CDRT : Centre de Désintoxication et de Réhabilitation des Toxicomanes
CNaPS : Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale
DC : Dettes Courantes
ECG : Electro-Cardio Gramme
ES : Emplois Stables
FLM : Fiangonana Loterana Malagasy
FNUAP : Fonds des Nations Unies pour la Population
FRNG : Fonds de Roulement Net Global
FST : Fiche de Suivi de Trésorerie
HT : Hors Taxe
LFSM : Lions First Sight Madagascar
PIB : Produit Intérieur Brut
PNB : Produit National Brut
RD: Ressources Durables
SALFA : Sampan’Asa Loterana momba ny FAhasalamana
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
SP Anta : Synodam-Paritany Antananarivo
TN : Trésorerie Nette
TPLA : Tobim-Pitsaboana Loterana Ambohibao
VA : Valeur Ajoutée
IV
INTRODUCTION
La crise politico-économique que la nation a vécue depuis l’année dernière a engendré
beaucoup de changements et de difficultés. Par conséquent, les entreprises sont aujourd’hui
confrontées à divers problèmes : maintenir leur rentabilité et financer correctement leur
développement pour éviter d’être lâchées par leurs banquiers, ou par leurs actionnaires, et aussi
conserver la solvabilité vis-à-vis de leurs fournisseurs et leurs clients. Face à cette situation,
l’entreprise est obligée de chercher davantage de points lui permettant d’être plus compétitive dans
tous les domaines, que ce soit technique, commercial, organisationnel, social surtout financier.
Généralement, l’état de santé d’une entreprise se diagnostique dans sa situation financière, plus
précisément dans sa trésorerie dont la Gestion de trésorerie est une des préoccupations majeures du
dirigeant : c’est pour cela que la gestion de trésorerie a toujours occupé d’une place privilégiée dans la
gestion d’une entreprise.
Trop d’entreprises disparaissent à la suite d’une erreur la gestion de trésorerie alors qu’elles
affichaient une rentabilité économique respectable. Les mécanismes financiers de l’entreprise sont
indispensables pour guider les dirigeants et les conseiller tout au long de sa vie.
Comme les fonctions dans une entreprise sont interdépendantes, en effet, il est aussi nécessaire
de diagnostiquer les autres départements: commercial et technique.
Pour apprécier l’analyse, cette question peut se poser « Comment redresser la situation
financière du TPLA pour garantir sa survie et sa pérennité?».
L’intérêt de ce sujet procure aux dirigeants du Centre l’action corrective qu’il faut entreprendre
pour mener à bien la gestion, pour atteindre les objectifs fixés et surtout préserver son indépendance
financière.
L’étude se limite dans les trois années suivantes : 2007, 2008 et 2009 et les chiffres ont été
pris titre de simulation, en gardant les proportions, pour des raisons de confidentialité des
informations comptables.
Nous avons effectué un stage pratique au sein du TPLA. Ce qui nous a permis de prendre
connaissance des données et des informations à travers l’examen des documents internes et entretiens
avec les responsables de chaque poste. En outre, des consultations de quelques ouvrages ont été faites.
Nous avons visité quelques sites Internet, et nous avons pris aussi comme référence les cours pendant
les quatre années d’études.
La méthodologie de recherche est basée sur les états financiers après l’audit du Centre. Nous
diagnostiquons seulement son bilan et compte de résultat. Pour mieux cerner la problématique
précédemment évoquée, le mémoire est articulé autour de trios grands parties: La première partie
présentera le Centre hospitalier dans son environnement ainsi que les notions théoriques sur la gestion
de trésorerie. La seconde partie analysera la situation existante et exposera les analyses des forces et
faiblesses du TPLA. La dernière partie proposera des actions ainsi l’étude des impactes et
recommandations générales.
Nous allons maintenant entrer dans la première partie intitulée la vie du TPLA. Durant ses
vingt huit années d’existence et exposons successivement son historique proprement dit et l’évolution
ses activités.
PREMIERE PARTIE
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
L’entreprise est une unité juridique et économique qui met en œuvre des moyens humains,
matériels et financiers pour réaliser un objectif à savoir produire et vendre des services en vue d’en
tirer profit.
Dans le cadre général de la recherche, il est nécessaire de présenter en premier lieu le TPLA.
En effet, l’historique et ses missions permettent de cerner et de comprendre la vie que le Centre a
menée depuis sa création. En outre, nous allons voir en ce qui concerne la direction financière du
TPLA ainsi que ses fonctions. Nous allons aussi exposer le TPLA avec son environnement interne ou
externe.
En second lieu, l’exposé des notions théoriques en se référant aux cours tout au long de l’étude
est utile de pouvoir comparer avec ce qui se passe en réalité dans l’association TPLA.
Section 1 : Historique
L’évolution des activités à réaliser au niveau de ce Centre définit son image et son histoire.
Cette section met en exergue la vie du TPLA durant vingt huit années d’existence. Nous exposons
successivement son historique proprement dit et l’évolution de ses activités.
Le TPLA était inauguré officiellement en 1982, année dans laquelle marque le début de son
activité dispensaire au 67 Ha, qui est devenue maintenant de l’annexe. Le Centre englobe huit
activités principales.
Voyons maintenant les différentes étapes de l’évolution des activités du centre hospitalier.
C’est en Octobre 1982 que la première cérémonie de prière pour l’ouverture officielle du
centre. Le travail a été débuté en Mars 1983 dans le local du « Fifohazana » à Ambohibao.
C’est le Conseil d’Administration en 1984 qui a proposé au TPLA les règlements intérieurs du
laboratoire.
L’année 1985 était marquée par l’étude élaborée pour l’élargissement des activités. Et cette
année, l’hôpital Ambohibao et l’annexe à 67 Ha se sont construits. Le service radiologie à Ambohibao
a commencé en 1987 et en même temps, le service dentisterie de l’annexe 67 Ha s’est ouvert.
Le bâtiment de la clinique d’Ambohibao était inauguré le 07 Octobre 1989, et à partir de cette
date, le service dentisterie et le service Toxicomanie ont été ouverts.
Le dispensaire et le bâtiment du personnel ont été créés le 02 Avril 1996. Les activités du
service maternité et du service chirurgie ont été commencées en Juin 1999.
4
En 14 Avril 2001, le service ophtalmologie Ambohibao a été ouvert dans lequel se trouvent les
prestations suivantes : Ventes de lunettes et médicaments, chirurgie ophtalmologique (opération
cataracte).
Le Novembre 2006 a été marqué par l’ouverture de l’annexe Tsiroanomandidy. Le TPLA a
obtenu le don du FNUAP le 08 Novembre 2008 pour construire un nouveau bloc opératoire.
2.1. Organigramme
SP Anta
CA
DIRECTION
Aumônerie Secrétariat
Cette figure permet de repérer la répartition officielle des fonctions avec les liens de
subordination et de travail.
Afin d’atteindre les objectifs fixés par le TPLA, il a adopté une organisation fonctionnelle
adéquate pour les nombreuses activités fondamentales au sein du Centre.
6
Département technique : Ce département à donc pour attribution de : coordonner les activités de tous
les services techniques, superviser le bon fonctionnement des activités de chaque service, assister les
services techniques dans la recherche de solutions adaptées aux besoins spécifiques du client,
s’informer de l’évolution de le Médecin et enfin de la technologie employée ou pouvant être mise en
œuvre. L’organisation de chaque service se représentée comme suit :
Chef de service
Major
Personnel technique
Paramédicaux Servants
Source: Service personnel, Avril, 2010.
7
Chaque service est dirigé par le chef de service, un médecin généraliste ou médecin spécialiste
en la matière. Il est secondé dans la partie technique par des médecins assistants, des infirmières, des
aides soignants qui s’occupent des activités de nursing dans le service d’hospitalisation et des agents
de service ; dans la partie administrative l’infirmier major coordonne les activités du personnel
paramédical et des agents de service.
Département administratif et financier : Le Gestionnaire du Centre est le premier responsable de ce
département. Il veille donc à la bonne marche de toutes les activités administratives et financières.
Service financier : Les responsables au service comptable et financier ont effectué beaucoup des
activités. Ils ont pour mission d’enregistrer toutes les pièces comptables d’une part et de produire les
états financiers et les rapports financiers d’autre part. Ensuite, ils ont élaboré le budget annuel et
trimestriel, afin d’établir les prévisions de la trésorerie (encaissements et décaissements).
Ensuite, ils ont intervenu en ce qui concerne : les embauches, les mutations les promotions les
licenciements et ainsi que les sanctions disciplinaires. Ils ont effectué aussi l’élaboration du budget
concernant les dépenses directes et indirectes de dépenses personnelles. Le service personnel aussi
engage la résolution des litiges afin qu’ils ont assuré le suivi des congés payés des heures
supplémentaires, des malades des absences et des primes.
Les chiffres entre parenthèse désignent le nombre des médecins. Le Centre occupe
actuellement 161 employés dont 22 médecins. La plupart de ces employés est affecté dans le Centre
Ambohibao dont 17 médecins et le reste travaillé à 67 Ha. Nous remarquons que le Centre
Ambohibao et son annexe sont interdépendantes. Le Centre occupe plusieurs services mais la
toxicomanie le particularise.
Passons maintenant à la troisième section qui met en exergue les missions et les activités du
Centre.
Cette section traite la raison d’être du Centre. Nous allons donc voir en premier lieu ses
missions et en second lieu les différentes activités qu’il offre à ses patients.
3.1. Missions
Le TPLA est un centre confession, il a donc pour mission principale de faire connaître le
Christ comme sauveur, seigneur, selon sa formule emblématique « Izahay mitsabo Jesosy
manasitrana ». Il a pour mission aussi de soigner tous les malades sans aucune discrimination. Ceci est
justifié par la catégorie des patients, toutes les catégories passent au sein du centre pour se soigner de
leur maladie.
Le Centre a traité gratuitement ou de très faible coût en collaboration avec d’autres organismes
comme les tuberculoses avec le NORAD, les cataractes avec le LFSM, les éducations sanitaires aussi
bien aux patients qu’à leur famille avec les associations (Tantely kristiana). Dans ce Centre, nous
avons trouvé le service de production et de planning familial, ainsi que la vaccination
3.2. Activités
Le Centre hospitalier s’est engagé dans plusieurs activités. Ces dernières sont distinguées en
activités principales et en activités annexes.
10
SERVICES TACHES
Consultation, soins vente de médicaments prescrits par les Médecins
Dispensaire
traitants (pharmacie).
Dentisterie Soins, extraction radiographie, prothèse dentaire, détartrage, prévention.
Analyse de laboratoire Analyse courant de sang, selle et urine.
Imagerie médicale Radiographie, écographie ECG.
Toxicomanie Traitement de drogue, sevrage, réhabilitation, poste cure.
Maternité Consultation, prénatale, suivie post-natal, accouchement.
Consultation, traitement, chirurgie, vente de lunettes et médicaments
Ophtalmologie
prescrits par le médecin, opération cataracte.
Consultation interne et externe, hospitalisation pharmacie.
Médecine générale
(centre clinique)
Chirurgie Opérations.
Source : Service personnel, Mai, 2010.
Ce tableau montre les différentes tâches principales occupées par chaque service au niveau du
Centre.
Ce tableau résume l’activité du Centre Ambohibao et son annexe 67 Ha. Les activités annexes
se trouvant à l’annexe 67 Ha contribuent au développement des activités du Centre Ambohibao. Elles
se sont liées.
D’abord dans un sens très général, l’environnement désigne l’ensemble des éléments
constitutifs, des milieux où vit l’homme (la faune, la flore, le climat, l’eau douce ...). Par contre,
l’environnement de l’entreprise se définit comme l’ensemble des forces extérieures qui agissent et
réagissent au profit ou à la contre de l’entreprise, autrement dit, ce sont des facteurs économiques
sociologiques, juridiques, techniques, géographiques,…. qui ont une incidence sur l’entreprise.
Dans le contexte économique actuel caractérisé par une stabilisation générale, l’étude de
l’environnement est devenue aléatoire et délicate. L’entreprise doit cependant mettre en œuvre des
instruments de prospection (stratégique qui lui permet de prévoir suffisamment toutes les mutations
essentielles de son champ d’action).
12
Le nombre des agents qui viennent faire de consultation du centre de médicaux ne diminue
pas. Le Centre Hospitalier d’Ambohibao est l’un des Centres le plus fréquenté par des gens de toute
classe sociale. L’image du Centre comme un centre confessionnel constitue une grande opportunité.
L’environnement spécifique regroupe tous les éléments qui influencent directement l’entreprise et sur
lesquels, il peut agir plus ou moins en retours en fonction de son importance.
Structure concurrentielle : Comme toute entreprise, le TPLA a des concurrents. Les principaux
concurrents sont les établissements publics et établissements d’obédiences religieuses. Il y a aussi les
médecines traditionnelles qui tiennent encore une place importante à Madagascar.
Structure économique : Le pouvoir d’achat très bas de la population entraîne une augmentation des
paiements à crédit offert par le TPLA qui sont si difficile à recouvrir. Une augmentation massive des
produits pharmaceutiques et des fournitures médicales en circulation pose des problèmes pour tous les
centres de santé.
Structure technologique : L’existence d’une technologie plus avancée au sein du service chirurgie :
T.U.R .P, service pour le traitement des drogués (service toxicomanie) qui est le seul à Madagascar et
même pour l’océan indien constitue un grade opportunité pour le centre hospitalier.
En somme, ce premier chapitre nous présente le TPLA dans lequel nous discernons son
historique, sa structure organisationnelle, ses missions et ses activités, son environnement. Voyons,
dans ce deuxième chapitre, la théorie générale concernant l’outil de gestion que nous avons
choisi: « Gestion de trésorerie ».
13
Pour mener à bien une meilleure gestion de trésorerie, ce présent chapitre nous développe en
premier lieu la notion générale sur la trésorerie, en deuxième lieu les liens existants entre les «états
financiers et la trésorerie et en troisième lieu la gestion de trésorerie tout court.
Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir ses
engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...). A défaut, elle serait
déclarée en cessation de paiement et serait éventuellement liquidée. C’est ce qui arrive trop souvent
aux jeunes sociétés, faute de prévision réaliste.
La trésorerie est donc un domaine très sensible qu’il faut gérer des façons quotidiennes avec
quelques outils et surtout une véritable stratégie.
1.1. Définition
La trésorerie d’une entreprise ou d’une association est la somme de tous les avoirs et dettes à
court terme.1 Une partie importante de trésorerie est le contenu des comptes de banque et des comptes
de caisse d’épargne de l’entreprise.
1
CONSO (P)., « La gestion financière de l’entreprise », Tome 1, Dunod, Paris, 1985, p. 10
14
L’objectif est de réduire les frais financiers ou d’accroître les produits financiers selon la
situation. Le principe de base de la gestion de trésorerie en date de valeur appelé « règle de trésorerie
zéro propose de trésorerie idéale. Cela consiste à éviter les encaisses positives faiblement rémunérées
ou les solde débiteurs entraînement des frais financiers.
Ainsi pour les soldes créditeurs il existe un coût d’opportunité égal à la différence de taux
entre le placement qui aurait pu être négocié et la rémunération de base du compte.
Pour les soldes débiteurs un coût explicité égal à la différence de taux entre le découvert et un
financement moins onéreux.
La crise de croissance : une forte augmentation des ventes provoque une proportionnelle du
BFR. Les lignes de crédit à court terme n’étant pas toujours facilement ajustable (dans les délais et
dans les proportions nécessaires), les ressources deviennent insuffisantes pour financer l’exploitation.
Si c’est le cas, on augmente les capitaux permanents ou anticipe le financement à court terme avec les
banquiers.
La mauvaise gestion du BFR : L’entreprise laisse se dégrader le délai de paiement plus vite
que les ventes.
A propos des cas précédents, on prend conscience que des procédures doivent être mises en place et
sensibiliser tous les acteurs concernés financiers : le poste client ou les stocks.
2
Cours de Gestion de Trésorerie, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, Année Universitaire, 2007 – 2008.
15
Par la logique, les ressources durables doivent financer les emplois stables. Il représente encore
la marge de sécurité. Le non respect de cette règle risquerait d’entraîner le problème de trésorerie.
Le FRNG constitue une garantie de liquidité ; puis il est important, plus cette garantie est plus
grande, c’est-à-dire plus le FRNG est élevé, plus la disponibilité de l’entreprise est importante.
Le FNRG varie dans le temps et suivant le secteur d’activité.
D’où le FRNG est obtenu par la différence entre les ressources durables ou les capitaux
permanents et les emplois stables ou les emplois à long terme ou investissements.3
Le FRNG pris isolement n’a aucune signification relative si l’on ne détermine pas le niveau
des BFR.
Les opérations du cycle d’exploitation (achat, production et vente) ainsi que les opérations
hors exploitations donnent naissance à des flux réels des marchandises ayant pour contre partie des
flux monétaires. Le décalage dans le temps qui existe entre ces deux catégories de flux explique
l’existence des créances et des dettes.
Le délai qui s’écoule entre l’achat et la revente des marchandises est à l’origine des stocks.
Cette notion se fonde sur l’observation du cycle d’exploitation de l’entreprise : le besoin de
financement est fonction du délai séparant la date de décaissement de celle d’encaissement.
D’où nous avons la formule du BFR qui est obtenue par les stocks et les créances ou emplois à
court terme diminués des dettes ou ressources à court terme.4
3
Cours de Gestion de trésorerie, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, A.U. 2007 – 2008.
4
Cours de Gestion de trésorerie, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, A.U. 2007 – 2008.
16
TN = FRNG - BFR
Figure n° 3 : Représentation de la structure des emplois stables et des ressources durables
ACTIFS
PASSIFS
Capitaux propres
Source : Cours de Gestion de Trésorerie, 3ème année Gestion, A.U. 2007 – 2008.
Les ratios sont des outils nécessaires à la gestion de trésorerie. Il existe plusieurs ratios que
nous avons vus précédemment tels que le ratio de liquidité, le ratio de solvabilité, le ratio d’autonomie
financière, le ratio de rentabilité.
1.3.1. Définition
On désigne sous le terme de « ratio » un rapport ou une relation caractéristique entre deux
grandeurs.6 Un ratio peut être exprimée soit sous forme d’un quotient, soit sous forme d’un et de
l’endettement ou pour apprécier l’équilibre entre le degré de liquidité des uns et le degré d’exigibilité
des autres.
5
CONSO (P)., « La gestion financière de l’entreprise », Tome 1, Dunod, Paris, 1985, p. 12
6
CONSO (P)., « La gestion financière de l’entreprise », Tome 1, Dunod, Paris, 1985, p. 45
17
Par ailleurs, la détention d’un capital permet de réaliser un certain volume d’activité et d’en
retirer un profit. Les ratios servent à mesurer les relations qui existent entre tous ces éléments. On peut
calculer un très grand nombre de ratios partir de données du bilan, des comptes de résultats (compte
d’exploitation et compte de pertes et profits) de la comptabilité industrielles et des statistiques
commerciales ou industrielles. On se limitera ici aux ratios financiers.
L’intérêt des ratios réside essentiellement dans le fait qu’ils permettent des comparaisons soit
sur plusieurs périodes, soit entre plusieurs entreprises sur tout l’efficacité des ces entreprises ; et les
faiblesses aussi7. Les ratios se présentent comme suit :
Les ratios de rotation sont aussi très indispensables pour le diagnostic financier car ils
permettent de déterminer les crédits consentis aux clients, accordés par les fournisseurs ainsi que la
rotation des stocks. La vitesse de rotation est mesurée par un ratio exprimé soit sous forme de
coefficient, soit sous forme de délai d’écoulement exprimé en nombre de jours.
Rotation des stocks : Les stocks représentent souvent une proportion importante des actifs courants.
Ils constituent un investissement qui doit engendrer un certain rendement. Ce rendement sera dégagé
lors des ventes. Ces ratios traduisent la politique d’approvisionnement et la politique de vente.
Stock moyen * 360 jours
Durée de rotation de matières premières =
Matières premières consommées
7
PAUCHER (P)., « Mesure de la performance financière de l’entreprise », Presses Universitaires de Grenoble, 1991, p. 51
18
Ces ratios mesurent la durée d’écoulement des stocks. Une augmentation de cette durée
entraîne une augmentation du BFR. Une diminution de la rotation des stocks peut s’expliquer par une
mévente de la production, par une mauvaise gestion des stocks, par la présence dans les stocks de
produits obsolètes.
Plus la vitesse de rotation des stocks est élevée, plus l’entreprise peut réaliser un volume
d’affaires élevé avec un même volume de capitaux immobilisés. Nous voyons donc que ce ratio est
non seulement important pour l’équilibre financier, mais qu’il est déterminant du moins dans certaines
entreprises, pour obtenir une rentabilité élevée.
Rotation des clients : La liquidité de l’entreprise dépend de la rapidité de transformation des créances
des clients en disponibilités.
En – cours clients * 360 jours
Durée de crédit accordé aux clients =
Chiffre d’affaires TTC
Il mesure la durée moyenne en jour du crédit consenti par l’entreprise à ses clients. S’il y a
accroissement des délais accordés aux clients sans qu’il y ait progression des ventes, cela peut être le
signe d’une dégradation de la situation de l’entreprise contrainte de changer sa politique de crédit pour
conserver la clientèle.
Rotation des fournisseurs : Les crédits accordés par les fournisseurs constituent une place importante
de l’endettement à court terme des entreprises. Le ratio de rotation des fournisseurs indique combien
de fois les achats couvrent les crédits accordés par les fournisseurs.
Il mesure la durée moyenne en jour du crédit obtenu par l’entreprise de la part ses fournisseurs.
Il doit être supérieur au ratio du crédit client. Un allongement des crédits fournisseurs peut traduire un
avantage pour l’entreprise.
Il est important de rappeler théoriquement, dans ce chapitre, ce qu’est la trésorerie et ses outils.
De plus, l’examen du compte de résultat et du bilan est nécessaire pour discuter la trésorerie. Donc, il
est indispensable de comprendre ces documents comptables avant de voir la situation actuelle du
TPLA.
19
Alors que le bilan fournit une image de la situation d’une entreprise à un moment donné, le
compte de résultat donne des informations sur l’activité de cette entreprise durant l’exercice écoulé. Il
comporte d’une part des charges et d’autre part des produits.9
2.1.1. Rentabilité
Bénéfice net
Rentabilité financière =
Capitaux propres
Bénéfice net
Profitabilité =
Chiffre d’affaires
Le compte de résultat offre ainsi la possibilité de déterminer l’origine des bénéfices ou des
pertes constatées mais également de calculer des soldes intermédiaires.
Il est divisé en trois grandes masses : les charges et les produits d’exploitation et les charges
financières et les produits financiers enfin les charges et les produits exceptionnels. La différence
entre les produits et les charges donne le résultat.
Les charges et les produits d’exploitation : C’est le plus important dans l’analyse financière, car ils
traduisent l’activité normale de l’entreprise et permettent de calculer la valeur ajoutée ainsi que
l’excédent brut d’exploitation.
8
PAPIN (R)., « L’art de diriger, Gestion Finance », Volume 2, 3ème édition, Dunod, 2006, p. 70
9
GUYOMARC (P)., « Dictionnaire de l’entreprise », Hatier, 1993, p. 7
20
Les charges financières et les produits financiers : L’analyse des charges financières et produits
financiers fournit des renseignements intéressants car ils traduisent aussi l’activité courante, habituelle
de l’entreprise.
Ils résultent généralement des opérations d’emprunts, de prêts et de changes. Les produits
financiers sont constitués par les intérêts bancaires créditeurs alors que les charges financières
s’agissent principalement des agios sur les découverts bancaires.
Production de l’exercice : Le chiffre d’affaires ne traduit pas l’activité totale de l’entreprise. Celle – ci
est donnée par la production qui ajoute au chiffre d’affaires : production stockée, production
immobilisée.
Valeur ajoutée : La valeur ajoutée traduit le rôle créateur de l’entreprise. Elle exprime l’augmentation
de valeur apportée par l’entreprise du fait de ses activités de production ou de commercialisation. La
valeur ajoutée est égale à la différence entre la production et la consommation : achats consommés,
variation de stocks, les services extérieurs et autres consommations.
Excédent Brut d’Exploitation : L’excédent brut d’exploitation est la valeur ajoutée d’exploitation
augmentée des subventions, ensuite diminuée des charges de personnel ainsi que les impôts, taxes et
versements assimilés.
Les autres soldes du compte de résultat : D’abord, le résultat opérationnel est égal à l’excédent brut
d’exploitation majoré de produits opérationnels et la reprise sur provisions et pertes de valeur, et
retranché de charges opérationnelles et les dotations aux amortissements et aux provisions.
Après, le résultat financier est obtenu par les produits financiers diminués des charges
financières. Puis, le résultat avant impôts est égal au résultat opérationnel ajouté du résultat financier.
Ensuite, le résultat net des activités ordinaires est acquis par le total des produits des activités
ordinaires retranché du total des charges des activités ordinaires. De plus, le résultat extraordinaire
représente la différence entre les éléments extraordinaires produits et charges.
21
Finalement, le résultat net de l’exercice est le résultat net des activités ordinaires diminué du
résultat extraordinaire.
2.2. Le bilan
Au terme d’une période de douze mois, toute entreprise est tenue d’arrêter ses comptes. Le bilan est
l’une des pièces maîtresses d’un tel exercice qui doit être conforme aux exigences du plan comptable.
Le bilan donne une photographie instantanée de l’entreprise au dernier jour de l’exercice écoulé10.
En fonction de leur origine, les ressources se composent des éléments suivants : capitaux
permanents, dettes financières, dettes fournisseurs. En fait le bilan présente à l’actif les emplois et au
passif les ressources à instant donné. Les emplois sont classés de haut en bas de l’actif par ordre de
liquidité, c'est-à-dire leur faculté à être transformés en argent liquide. Et les ressources sont classées
de haut en bas par ordre d’exigibilité, c'est-à-dire par leur faculté à être plus ou moins rapidement
exigées par des tiers.
D’après la définition au Plan Comptable Générale 2005. Le bilan est un état récapitulatif des
actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité à la date de clôture de compte11.
La règle de l’équilibre financier repose sur le fait que les ressources doivent être supérieures
aux emplois.
Ce principe se traduit par deux conditions : les besoins permanents doivent être couverts par
des ressources permanentes. Ces besoins sont constitués par les immobilisations et le besoin en fonds
de roulement. En simplifiant le principe, les capitaux permanents doivent financer les immobilisations
et le besoin en fonds de roulement. Seuls les besoins à court terme peuvent être financés par les crédits
à court terme.
10
GUYOMARC (P)., « Dictionnaire de l’entreprise », Hatier, 1993, p. 7
11
Guide annoté du Plan Comptable Général 2005, Jurid’ika, p. 13
22
2.2.2. Liquidité
La liquidité est l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses échéances à court terme en utilisant
ses actifs courants. Une entreprise qui n’arrive pas à respecter ses échéances sera mise en cessation de
paiement. En outre, une société qui est économiquement rentable mais financièrement fragile risque à
tout moment de rencontrer ce genre de problème. Alors, cette notion est très importante pour une
entreprise car elle conditionne sa survie.
Les ratios de liquidité mesurent donc l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses obligations à
court terme au moyen de la liquidation de ses actifs courants. Ils sont au nombre de trois :
Actifs courants
Liquidité générale =
Exigible à court terme
Disponibles
Liquidité immédiate =
Exigible à court terme
Ce ratio exprime la capacité de l’entreprise à payer immédiatement ses dépenses à court terme.
Les disponibles correspondent aux sommes détenues en caisse et à la banque.
Ces ratios doivent être supérieurs à 1 sinon l’entreprise est considérée comme en situation
d’illiquidité.
2.2.3. Solvabilité
Actif total
Solvabilité générale =
Dettes totales
23
On a vu quels sont les objectifs spécifiques de la fonction financière dans l’aménagement des
contraintes financières qui pèsent sur l’entreprise du fait de son environnement. En effet, si
l’importance du fonds de roulement est une garantie de solvabilité, elle affecte cependant la rentabilité
de l’entreprise.
La gestion de trésorerie consiste à veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face
aux échéances, tout en optimisant la rentabilité des fonds.
La gestion de trésorerie consiste à prévoir et à gérer les flux de l’entreprise, à anticiper et à
prévenir les risques financiers, à négocier et à contrôler les opérations bancaires, à placer les
excédents et surtout, à assurer la liquidité et la solvabilité de l’entreprise.
Ainsi, la gestion de la trésorerie est amener à répondre à certaines objectifs dont les principaux
sont de gérer, contrôler et sécuriser l’ensemble des flux financier de l’entreprise : d’assurer la
solvabilité de l’entreprise au moindre cout d’attribuer entre les différent produits de financement et
placement de gérer les risque financiers et le risque d’échange et d’optimiser et gérer la relation
banque / entreprise.
La gestion courante de trésorerie : gestion des encaissements et décaissement suivi des situations de
trésorerie quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles.
12
Cours de Gestion de Trésorerie, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, Année universitaire 2007 – 2008.
24
La gestion de trésorerie consiste à veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face
aux échéances tout en optimisant la rentabilité des fonds.
Assurer la liquidité de l’entreprise : le terme liquidité désigné ici l’aptitude de l’entreprise à faire face
à ses échéances. Le dirigeant doit impérativement disposer d’outils prévisionnels afin de mesurer les
besoin de financement de l’entreprise sur l’année à venir et négocier dans le bonne conditions les
lignes de crédit à court terme correspondantes…
De même, il doit prévoir un financement adapté pour les investissements sans puiser exagérément
dans la trésorerie (un règle d’or : le long terme doit être financé par du long terme …). Enfin, il suivre
l’évolution de son activité et du BFR, mois afin de détecter à l’avance une dégradation éventuelle.
Réduire les coûts des services bancaires : cinq coûts principaux peuvent être réduire tant par une
bonne négociation que par des prévisions fines : Les intérêts débiteurs : agio que la banque facture sur
les soldes débiteurs, les jours de valeur : date à laquelle un mouvement prend effet sur le compte, la
commission sur la plus fort découvert : calculée en appliquant un taux au plus important solde
25
débiteur de chaque mois, la commission sur l’opération : c’est le cout de chaque type d’opération, la
commission de mouvement : c’est le prélèvement de tout le mouvement débiteur : chèques, virement,
prélèvements.
Construire un partenariat bancaire équilibré : construire une relation équilibrée qui consiste d’une
part à ne pas trop dépendre de son banquier et d’autre part à ne pas trop dépendre de son bancaire et
d’autre part à ne pas lui faire courir des risques qu’il ignore mais pressent.
Pour instaurer un climat bancaire qu’il peut mettre en concurrence dans certaine cas au moins
deux interlocuteurs ensemble dans d’autre .Par ailleurs pour rassurer, le meilleur outil du dirigeant
reste de montrer, qu’il maitrise la situation, qu’il anticipe les besoins et prévoit des solutions crédibles
, il ne faut jamais être surpris ou surprendre.
Il donne une révision des excédents et des déficits de trésorerie, en montant et en durée dans
un double perspectif. Le budget de trésorerie est un tableau prévisionnel retraçant les dépenses et les
recettes escomptées de l’entreprise afin d’établir le montant de trésorerie, en général mois par mois.
Il mesure la durée moyenne en jour du crédit obtenu par l’entreprise de la part de ses
fournisseurs. Il doit être supérieur au ratio du crédit client. Un allongement des crédits fournisseurs
peut traduire un avantage pour l’entreprise.
26
Ce chapitre nous a donnés les connaissances de base nécessaires pour comprendre la gestion
de trésorerie. Il nous a exprimés la notion générale sur la trésorerie en définissant ses enjeux, les
causes de dégradation de la trésorerie, les différents éléments de base et les ratios.
Après, dans la deuxième section où nous trouvons les liens existants entre les états financiers
et la trésorerie. Le compte de résultat permet de voir la rentabilité, c’est pourquoi que nous avons vu
ses différents soldes tandis que le bilan permet de saisir l’équilibre financier, la liquidité ainsi que la
solvabilité.
En résumé, le TPLA est une Association. Leur mission est faire connaitre le Christ comme
Sauver, Seigneur. Ainsi il a une structure organisationnelle hiérarchique.
Cette première partie a aussi permis de dégager que la gestion de trésorerie constitue un
ensemble d’outils permettant d’observer la situation économique et financière d’une entreprise.
Et nous allons porter particulièrement cette observation sur le cas du TPLA.
Ce qui permet alors d’entrer dans la deuxième partie qui s’intitule : Analyse critique de
l’existant et exposé des problèmes.
DEUXIEME PARTIE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
Cette partie met en pratique les théories vues précédemment. Elle nous permet en même temps
d’avoir de plus des connaissances sur la trésorerie et l’analyse financière et aussi d’entrer dans le vif
sujet.
Ce chapitre consiste à décrire la réalité sur les documents de synthèse du TPLA. En premier
lieu, nous allons voir une analyse du compte de résultat. Dans cette analyse, nous admettons à une
analyse des charges et des produits, à une analyse de l’évolution des activités et à une analyse de la
rentabilité et de profitabilité.
En deuxième lieu, nous procédons à une analyse bilancielle. Cela consiste à faire une étude
structurelle et à mesurer la liquidité et la solvabilité en calculant les ratios.
« Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par l’entité
au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il faut apparaître le
résultat net de la période ».13
Le compte de résultat « est établi à partir des comptes généraux de gestion organisés de telle
sorte qu’ils permettent de calculer directement la valeur ajoutée produite par l’entreprise et l’excédent
d’exploitation à partir duquel est obtenu la capacité d’autofinancement ».
Les entreprises ont le choix entre la présentation du compte de résultat par nature et par
fonction. Dans les deux cas, le rappel des informations de l’exercice précédent est obligatoire.14
Dans notre cas, nous procédons à faire une analyse à partir du compte de résultat par fonction.
Le tableau suivant représente le compte de résultat par nature du Centre.
13
Guide annoté du Plan Comptable Général 2005, Jurid’ika, page 17.
14
PAUCHER (P)., « Mesure de la performance financière de l’entreprise », Presses Universitaires de Grenoble, 1991, p.
63
28
Tableau n° 6 : Compte de résultat du TPLA durant les trois années 2007, 2008, 2009
Unité monétaire : En Ariary
POSTE 2009 2008 2007
CHIFFRE D'AFFAIRES 668 258 368,77 629 614 891,00 549 348 479,50
Prestations de services 411 102 526,00 393 362 384,00 283 785 573,50
Soins 36 955 305,00 31 699 227,50 28 414 390,00
Consultations 41 783 550,00 36 764 850,00 44 160 252,50
Ventes de médicaments, emballages 169 229 100,50 154 356 974,50 142 741 810,50
Ventes lunettes 8 810 514,00 0,00 40 308 493,00
Produits des activités annexes 377 373,27 13 431 455,00 9 937 960,00
Subvention de fonctionnement 0,00
I - PRODUCTION DE L'EXERCICE 668 258 368,77 629 614 891,00 549 348 479,50
Achat de marchandises 220 900 440,77 232 883 666,02 231 776 099,15
Services extérieurs et autres consommations 103 377 878,60 100 915 190,00 84 771 298,37
II -CONSOMMATION DE L'EXERCICE 324 278 319,37 333 798 856,02 316 547 397,52
III - VALEUR AJOUTEE 343 980 049,40 295 816 034,99 232 801 081,99
Charges de personnel 260 209 745,54 242 294 582,50 217 098 017,00
Impôt et taxes et versements assimilés 49 100,00 50 290,66 3 953 487,04
IV - EXECEDENT BRUT
D'EXPLOITATION 83 721 203,87 53 471 161,83 11 749 577,95
Autres produits opérationnels 42 029 215,57 30 389 458,42 39 379 862,67
Autres charges opérationnelles 46 839 658,95 38 304 082,66 15 735 363,43
Dotations aux amortissements, provisions et
perte de valeur 57 211 397,62 35 929 197,08 32 954 524,63
Reprise sur provisions et perte de valeur 0,00 0,00 0,00
V - RESULTAT OPERATIONNEL 21 699 362,87 9 627 340,52 2 439 552,57
Produits financiers 131 451,21 106 434,84 98 311,76
Charges financières 324 242,07 421 666,59 344 206,38
VI - RESULTAT FINANCIER -192 790,86 -315 231,75 -245 894,62
VII - RESULTAT AVANT IMPOT 21 506 572,02 9 312 108,77 2 193 657,95
TOTAL DES PRODUITS DES
ACTIVITES ORDINAIRES 710 419 035,55 660 110 784,26 588 826 653,93
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES
ORDINAIRES 688 912 463,53 650 798 675,49 586 632 995,98
VIII - RESULTAT NET DES ACTIVITES
ORDINAIRES 21 506 572,02 9 312 108,77 2 193 657,95
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0,00 0,00 0,00
X - RESULTAT NET DE L'EXERCICE 21 506 572,02 9 312 108,77 2 193 657,95
Source : Service comptable, Mai, 2010.
29
D’un point de vue global, nous avons constaté, d’après le compte de résultat du Centre, que le
chiffre d’affaires de l’année 2009 a augmenté par rapport à l’année précédente.
La consommation de l’exercice 2009 a diminué. Par contre, les services extérieurs et les autres
consommations ont augmenté en 2009. En outre, les charges du personnel (salaire, charges sociales,
autres charges) ont augmenté en 2009.
Les charges représentent les diminutions d’avantages économiques au cours de l’exercice sous
forme de consommations, de sorties ou diminutions d’actifs ou de survenance de passifs. Elles ont
pour effet de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux participants aux
capitaux propres.15
Les produits représentent les accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice
sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour effet
d’augmenter les capitaux propres autrement que par des augmentations provenant des apports des
participants aux capitaux propres.16
Le parallélisme de la ventilation des charges et des produits facilite la détermination de
plusieurs niveaux de résultat qui apparaissent dans la présentation du compte de résultat, retenue dans
les documents fiscaux. La mise en évidence de ces niveaux de résultat implique que les corrections
d’évaluation des éléments du patrimoine (amortissements et provisions) soient également ventilées
selon la nature des éléments concernés.
Cette analyse est nécessaire non seulement pour détecter s’il y a des charges inutiles qui pèsent
lourd dans l’exploitation de l’entreprise, mais aussi de savoir s’il ya des charges à améliorer dans
l’entreprise.
TOTAL 688 912 463,53 100,00% 650 798 675,49 100,00% 586 632 995,98 100,00%
Source : Bilan comptable du TPLA, Mai, 2010.
Nous pouvons tirer de ce tableau que les charges d’exploitation constituent la majeure partie
de ces charges. En 2007, ces charges recouvrent 91,64%. Pour l’année 2008, elles représentent
88,53% tandis qu’en 2009, 84,85% des charges totales engendrées par le Centre.
Nous pouvons aussi constaté que les charges d’exploitation ont diminué en 2009. Mais, nous
pouvons prendre ces charges par poste. En ce qui concerne les charges de personnel, elles ont
augmenté en 2009. Et après, nous allons suivre l’évolution de ces charges par rapport à l’exercice
précédent.
Enfin, les dotations aux amortissements et perte de valeur ont augmenté jusqu’à 55,84% par
rapport à celles de l’année 2008. En somme, l’évolution des charges correspondantes au
fonctionnement du Centre représente une augmentation de 5,53% par rapport à l’année précédente.
Voilà en ce qui concerne les charges du Centre, nous allons maintenant analyser ses produits.
Cette analyse permet de déterminer l’évolution du chiffre d’affaires, des autres produits
opérationnels, des produits financiers.
TOTAL 710 419 035,55 660 110 784,26 50 308 251,29 7,08%
Source : Bilan comptable, Septembre, 2010.
Nous pouvons tirer de ce tableau que les produits opérationnels et les produits financiers ont
beaucoup augmenté avec une proportion élevée de 27,69%. De plus, les produits financiers ont connu
une importante élévation de 19,03%. Pourtant, nous constatons que le Centre ne récupère que 5,78%
de chiffre d’affaires, cela signifie une faible augmentation. En fait, l’accroissement de 7,08% des
produits du TPLA est également supérieur par rapport à celui des charges.
Cela provient des raisons suivantes : Au point de vue exploitation, le chiffre d’affaires a
augmenté. Par contre, les charges du personnel ainsi que la consommation ont connu une importante
augmentation. Au point de vue financier, la perte a été accentuée par le dépassement des charges
financières.
32
En tenant compte du compte de résultat, nous allons analyser les différents ratios relatifs à
l’évolution de l’activité. Dans notre étude, nous abordons l’analyse de la production, l’analyse de la
valeur ajoutée et l’analyse de la productivité du personnel.
1.2.1. Analyse de la production
L’analyse de la production se base sur le chiffre d’affaires qui regroupe la vente des
marchandises et la production vendue. Les ratios traduisant l’activité peuvent être déterminés dans le
tableau ci-après :
Cette analyse permet d’une part de définir l’évolution de la valeur ajoutée et d’autre part
d’étudier la productivité du personnel.
Tableau n° 11 : Analyse de la valeur ajoutée
Unité monétaire : En Ariary
D’après ce tableau, nous pouvons dire que la richesse créée va diminuer en 2009. Cette
diminution est due par l’élévation de la consommation notamment des achats consommés :
fournitures, marchandises.
33
Ce tableau démontre qu’en 2007, sur 100 Ariary de richesse créée, 93,25 Ariary est consacré à
la rémunération du personnel. Malgré la hausse des charges du personnel, le ratio de productivité du
personnel a diminué en 2008 et en 2009 à cause de l’augmentation de la valeur ajoutée.
Nous avons vu dans ce tableau que le Centre réalise une rentabilité économique suffisante.
Cette augmentation est due à un résultat net important. De plus, les actifs représentent une diminution
de 2,41% par rapport à l’année 2008.
De plus, le Centre a une rentabilité financière suffisante à cause de l’importance du résultat
net.
D’après ce tableau, nous pouvons conclure que le Centre réalise une profitabilité, une
rentabilité économique et une performance financière.
Bref, nous avons analysé le compte de résultat du TPLA. Ensuite, nous allons procéder à
l’analyse du bilan.
Nous procédons maintenant à l’analyse du bilan qui nous permettra de voir le bilan comptable
du TPLA ainsi que les différents ratios. Dans cette étude, nous procédons à une analyse de la structure
de trésorerie avec les calculs du FRNG, du BFR et de la trésorerie nette. De plus, l’analyse peut être
appuyée par des calculs de ratios entre autres les ratios de rotation, les ratios de liquidité et de
solvabilité.
Le bilan est établi, en règle générale, une fois par an. Son objectif est de faire le point sur tout
ce que possède et doit le TPLA.
Dans les postes des actifs, nous avons pu tirer que les stocks de marchandises ont beaucoup
augmenté. Cette situation est défavorable pour le TPLA.
De plus, en 2009, le poste « clients douteux » apparaît.
En outre, la trésorerie active de l’année 2009 a diminué par rapport à celle de l’année
précédente. Cela exige une amélioration de la trésorerie.
Quant au bilan « capitaux propres et passifs », nous avons pu dire que le résultat de l’exercice
2009 a augmenté. L’augmentation du résultat entraîne une augmentation des capitaux permanents et
donc un excédent du fonds de roulement. De plus, les dettes envers les fournisseurs ont diminué, cela
est défavorable pour le Centre car ses fournisseurs ont accordé un délai plus court par rapport à
l’exercice précédent.
Nous avons vu à partir de ce tableau que les ressources durables ont augmenté en 2009 et de
même pour les emplois stables. L’augmentation des emplois stables est causée par l’augmentation des
immobilisations corporelles et des immobilisations financières en 2009.
17
http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/compta/anabilan.htm
38
Nous avons tiré aussi à partir de ce tableau que les actifs courants ont augmenté en 2009 à
cause de l’augmentation des stocks et en-cours, des créances clients et les autres créances. Pourtant,
les dettes fournisseurs ont diminué en 2009 et la perte de valeur apparaît.
En bonne logique, ces ressources durables sont appelées à financer les emplois stables,
autrement dits les immobilisations, qui relèvent du cycle d’investissement.
A partir de ces calculs ci-dessus, les fonds de roulement durant les trois exercices successifs
ont été tous positifs. Nous pouvons dire que l’équilibre financier est respecté, les emplois stables
couvrent les ressources durables, en d’autre terme, les capitaux permanents ont pu couvrir les
immobilisations. Dans ce cas, les ressources à long terme ont été suffisantes pour couvrir les besoins à
long terme du TPLA.
D’après ces calculs, nous avons constaté que les besoins en fonds de roulement lors des trois
années successives ont été tous positifs. Cette situation n’est pas favorable pour le Centre car les
dettes envers les fournisseurs ont été inférieures aux créances clients. Dans ce cas, nous avons aussi pu
constater que les ressources financières à court terme sont inférieures aux besoins financiers à court
terme.
En outre, le besoin en fonds de roulement varie en fonction des stocks, des créances clients et
dettes fournisseurs. C’est ainsi que nous allons voir ses ratios de rotation. En définitive, une entreprise
peut limiter ses besoins en fonds de roulement soit en diminuant le total de son actif courant
(réduction des stocks, ou réduction des créances clients), soit en augmentant le montant de son passif
courant (allongement des délais de paiement fournisseurs).
Rotation des stocks : La durée de rotation des stocks peut être exprimée par les formules ci-après.
Au regard de ce tableau, nous avons tiré que les durées de rotation des stocks de marchandises
en 2009 a diminué. Cette situation n’est pas favorable pour le TPLA à cause de faible diminution de la
durée de rotation. Cette dernière a été vérifiée par la technique de l’approvisionnement non efficace.
Plus la vitesse de rotation des stocks est élevée, plus l’entreprise peut réaliser un volume
d’affaires élevé avec un même volume de capitaux immobilisés. Nous voyons donc que le ratio est
non seulement important pour l’équilibre financier, mais encore qu’il est déterminant du moins dans
certaines entreprises, pour obtenir une rentabilité élevée.
Rotation des clients : Le délai consenti aux clients peut être exprimé par la formule suivante :
A partir de ce tableau, nous pouvons tirer que les crédits clients se renouvellent en moyenne
après 58 jours en 2007, 50 jours en année 2008 et 38 jours en 2009. De ce fait, nous avons remarqué
que la durée accordée aux clients est trop longue, cela signifie que cette durée dépasse 30 jours. Cela
peut provoquer un retard sur l’encaissement et la facturation.
Rotation des fournisseurs : Les crédits accordés par les fournisseurs constituent une place importante
de l’endettement à court terme des entreprises. Le r atio de rotation des fournisseurs indique combien
de fois les achats couvrent les crédits accordés par les fournisseurs.
Il mesure la durée moyenne en jour du crédit obtenu par l’entreprise de la part de ses
fournisseurs. Il doit être supérieur au ratio du crédit client. Un allongement des crédits fournisseurs
peut traduire un avantage pour l’entreprise.
41
Le délai accordé par les fournisseurs peut être exprimé par la formule suivante.
D’après ce tableau, nous pouvons constater que les crédits accordés par les fournisseurs ont été
de 80 jours en 2007, 53 jours en 2008 et de 46 jours en 2009. Cette situation n’est pas favorable pour
le TPLA car ces crédits ont diminué. De plus, elle est rentable car la durée accordée aux clients a été
supérieure à celle accordée par les fournisseurs. Pourtant, cette rentabilité est insuffisante.
TN = FRNG – BFR
D’après ces calculs, la trésorerie a diminué d’année en année. La situation s’est détruite. Cela
signifie que l’entreprise ne dispose pas de moyens lui permettant de payer ses dépenses à court terme.
A partir de l’analyse structurelle, nous pouvons conclure qu’il y a équilibre financier, c'est-à-dire que
les capitaux propres ont pu financer les immobilisations et le besoin en fonds de roulement. Pour
42
l’année 2009, les dettes fournisseurs ont diminué, notamment la durée accordée par les fournisseurs a
diminué ; le Centre a accordé aux clients des crédits plus longs. Cette situation n’est pas avantageuse
pour lui car la durée consentie aux clients est sensiblement égale à celle accordée par les fournisseurs.
En outre, la trésorerie en fin d’année 2009 a été positive mais elle s’est dégradée. Nous allons voir
maintenant les différents ratios tels que la liquidité et la solvabilité.
Les ratios sont des instruments de mesure nécessaire à la bonne gestion de trésorerie. La
capacité de remboursement peut aussi être étudiée à travers les ratios de liquidité et de solvabilité
générale.
2.2.1. Liquidité
Nous allons calculer les ratios de liquidité du TPLA. Ils permettent de mesurer la capacité de
l’entreprise à payer ses dettes à court terme.
D’après les calculs, nous constatons que le ratio de liquidité générale a augmenté c'est-à-dire
que le TPLA est capable de payer ses dettes à court terme par l’ensemble de ses actifs courants.
Nous avons pu constater aussi que le ratio de liquidité réduite a augmenté. Nous pouvons dire
que le TPLA est capable de payer ses dettes à court terme par l’ensemble de ses créances et ses
disponibles.
La capacité du TPLA à honorer ses dettes à court terme par le biais ses disponibilités ou ses
créances a diminué et elle est très faible. La liquidité immédiate n’est pas donc suffisante.
2.2.2. Solvabilité
D’après ce tableau, les ratios sont tous supérieurs à 1. Nous pouvons donc en conclure que le
Centre est solvable vis-à-vis de ses créanciers de fonds. La solvabilité est très satisfaisante.
Ainsi, d’après l’analyse par ratios, nous pouvons tirer que le TPLA a une liquidité immédiate
insuffisante. En d’autre terme, elle n’a pas pu payer ses dettes à court terme par le biais de ses
disponibilités. Par ailleurs, sa solvabilité est très satisfaisante.
Pour conclure le premier chapitre, nous avons analysé en premier lieu le compte de résultat du
TPLA et en deuxième lieu son bilan en se référant sur son bilan fonctionnel.
44
Premièrement, d’après l’analyse du compte de résultat, nous avons pu dire que les charges du
personnel et les charges opérationnelles ont beaucoup augmenté en 2009, pourtant, les produits du
Centre ont augmenté mais le chiffre d’affaires n’a augmenté que 5,78% l’année 2009. Cela implique
la faible croissance de la production de l’exercice. Cela peut conduire à une diminution de la valeur
ajoutée.
Deuxièmement, par l’analyse du bilan, nous avons su que les fonds de roulement nets globaux
ont été positifs durant les trois années successives, cela est causé par l’abondance des ressources
durables, c'est-à-dire les capitaux permanents. De plus, les BFR durant les trois années ont été positifs.
Cela est défavorable pour le TPLA car les BFR augmentent d’année en année.
Nous avons aussi remarqué que les stocks ont beaucoup augmenté, cela est vérifié par la durée
de rotation des stocks de marchandises. Le principe c’est que les crédits clients sont inférieurs à des
dettes fournisseurs, mais dans notre cas, des créances douteuses favorisent l’augmentation des
créances clients.
De plus, la trésorerie a diminué en 2009. Cela est provoqué par l’augmentation du besoin en
fonds de roulement, faute de la gestion de l’approvisionnement.
Le Centre a donc un problème de trésorerie car les disponibles ne peuvent jamais recouvrir les
exigences à court terme.
Concernant l’organisation interne du Centre, les forces sont accentuées sur la bonne qualité du
service interne, la sécurité, la formation et le classement des dossiers.
Pour pouvoir suivre les exigences, les biens et services doivent être bien préparés dès leur
conception. Dans une entreprise, la qualité des produits dépend de la meilleure orientation des travaux
d’exploitation. Cela exige une bonne formation du chaque employé. Pour le cas du TPLA, la
formation pour les travailleurs existe chaque Mardi à partir de 07h à 10h de matin c’est qu’on appelle
« DINIK’ASA » au niveau du personnel du Centre. Le TPLA est obligé aussi de faire le culte chaque
matin avant de commencer le travail.
Les dossiers et archives ont un numéro attribué lors de l’enregistrement ou lors de l’imputation
comptable au niveau de service comptabilité. Cela permet de faciliter les recherches en cas de
nécessité de documents correspondants et ne pas se tromper à les identifier.
46
Concernant la trésorerie du Centre, des différentes analyses sont effectuées et nous avons pu
tirer qu’il y a un excédent de fonds de roulement net global et une solvabilité suffisante.
L’idéal pour l’entreprise est que le fonds de roulement net global est positif. Dans le cas
présent, nous avons un fonds de roulement net global positif durant les trois années successives, donc
la règle de l’équilibre financier est donc respectée au point de vue fonds de roulement net global.
Cela signifie que l’entité dispose de ressources propres lui permettant de financer ses besoins
permanents. Autrement dit, les investissements de l’entreprise sont inférieurs aux financements. Le
TPLA doit donc financer une partie de ses emplois à long terme à l’aide de ressources à court terme,
ce qui lui fait conduire à une bonne situation de liquidité.
En conséquence, l’entreprise possède de ressources de financement stables ou de capitaux
permanents suffisants. La structure financière est équilibrée.
D’après l’analyse, le TPLA a une solvabilité suffisante, c’est-à-dire qu’il est capable de payer
l’ensemble de ses dettes à l’aide de ses actifs.
Malgré les points forts du Centre, nous avons rencontré des difficultés au niveau de son
fonctionnement interne ainsi que sur sa situation de trésorerie. Nous allons voir les résultats négatifs
de l’analyse que nous avons effectuée à savoir les résultats sur le fonctionnement interne et les points
forts sur la situation de trésorerie du TPLA.
Concernant l’organisation interne du Centre, des problèmes apparaissent. Ils sont remarqués
sur le service approvisionnement, la communication et le service comptabilité.
avantages proposés par les fournisseurs. De plus, l’entreprise devrait aussi connaître son niveau de
stock avant de s’approvisionner.
Le TPLA ne dispose pas d’une technique d’approvisionnement bien appropriée. Cela est
vérifié par un surplus de stocks. Elle continue à acheter des marchandises.
Malgré son existence depuis 1982, la faiblesse majeure du TPLA est l’absence du responsable
commercial. Il n’est pas connu du tout sur le marché local. Il y a une défaillance : le manque de
communication. L’importance de la valeur des stocks est alors expliquée par l’insuffisance de la
clientèle due à l’absence de publicité.
L’enregistrement des opérations se base sur l’existence des pièces justificatives indispensables.
Autrement dit, aucune comptabilisation ne peut être faite sans la présence d’un document justificatif
de la réalité de l’opération précisant son libellé, sa date et son montant exact18. Cependant, ces pièces
justificatives arrivent tardivement au poste comptabilité. Certaines ne sont pas transmises. En effet, les
enregistrements se trouvent en différé. La date de saisie correspond à l’arrivée des pièces et non à
celle de l’opération. Les écritures ne sont pas passées au jour le jour et opération par opération dans le
livre journal. Cette situation a des effets néfastes sur la régularité et la fiabilité des informations
financières.
De plus, cela pose beaucoup de difficultés au responsable financier dans l’exercice de ses
fonctions et les travaux de fin d’exercice deviennent très lourds.
2.2. Gestion de trésorerie non planifiée
La règle de l’équilibre financier repose sur le fait que les ressources doivent être supérieures
aux emplois. Ce principe se traduit par deux conditions : Les besoins permanents doivent être couverts
par des ressources permanentes. Ces besoins sont constitués par les immobilisations et le besoin en
fonds de roulement. En simplifiant le principe, les capitaux permanents doivent financer les
immobilisations et le besoin en fonds de roulement. Seuls les besoins à court terme peuvent être
financés par les crédits à court terme. Dans notre cas, la règle en général n’est pas respectée. Cela
risquerait à des problèmes de trésorerie. Ces difficultés sont dues à l’abondance des créances clients et
à la faiblesse des dettes fournisseurs. C’est pourquoi, le besoin en fonds de roulement ne cesse
d’augmenter d’année en année. Et cela peut conduire à une faible trésorerie. Le non planification de la
18
http://geronim.free.fr/compta/analysefin/partie3.htm
48
trésorerie ne permet pas au Centre de savoir sa situation: difficulté sur le paiement de fournisseur et la
rémunération du personnel. Le problème et que sa recette journalière ne lui suffit pas pour soutenir
son besoin.
En général, le Centre est liquide, il a été capable de payer ses dettes à court terme par ses actifs
courants. Mais en terme de liquidité immédiate, il n’a pas pu respecter ses échéances à court terme en
utilisant ses disponibles en banque et en caisse. La principale raison de cette situation est déterminée
par le retard des encaissements par rapport à l’année 2008. Cela est causé par l’existence des créances
douteuses en 2009. Ce qui nécessite un renforcement du système de paiement.
Les charges de personnel sont constituées de différents frais sociaux tels que le salaire,
appointement, les charges sociales ; le passage dans le TPLA nous a permis de noter qu’il y a un
accroissement du volume des charges personnelles sur trois exercices successifs. La hausse constatée
est provoquée car l’accroissement des avantages sociaux dont bénéficient les personnels du Centre.
En résumé, ce chapitre nous a montré les résultats de l’analyse. Ces derniers consistent à
apporter les critiques concernant la situation de trésorerie du TPLA ainsi que son organisation interne.
D’une part, l’équilibre financier n’est pas respecté. De plus, il a subi un risque d’illiquidité immédiate
entraîné par l’augmentation du besoin en fonds de roulement et l’augmentation des charges. D’autre
part, concernant son organisation interne, il a rencontré divers problèmes au niveau de sa fonction
comptabilité, sa fonction commerciale, sur le plan technique.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Bref, l’analyse des états financiers permet de porter un jugement précis sur la santé financière
de l’entreprise. Il montre la manière dont la structure financières la structure d’exploitation ont évolué
dans le passé et détermine les causes de cette évolution. Les informations concernant le
fonctionnement interne de l’entreprise et sur son environnement sont aussi nécessaires.
Nous avons analysé le bilan et le compte de résultat dans le premier chapitre dans lequel nous
avons tiré les points positifs et négatifs.
Dans le deuxième chapitre, nous nous sommes intéressés sur les points faibles et les points
forts du centre tant sur sa structure financière que sur son organisation interne.
Dans ce cas, le Centre est en difficulté du fait de non respect de l’équilibre financier. Le
problème concerne son besoin en fonds de roulement et sa situation de liquidité.
D’ailleurs, nous avons pu tirer que des problèmes surviennent à cause de faiblesse de
communication, surtout faute de technique d’approvisionnement.
Après avoir analysé les différents points forts et des problèmes auxquels il fait face, des solutions
possibles peuvent être proposées au Centre afin de remédier à ses faiblesses
TROISIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS D’ACTIONS
ETUDE D’IMPACTS ET RECOMMANDATIONS GENERALES
Le premier chapitre consiste à proposer des actions afin de réviser la situation financière du TPLA et
son fonctionnement interne.
Enfin, le troisième chapitre vise à donner les résultats attendus du point de vue économique, social et
surtout financier à savoir au niveau de la trésorerie et de la rentabilité.
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Dans ce chapitre, deux cas vont faire l’objet d’une étude concernant la recherche d’une gestion
de trésorerie optimale pour le Centre.
Ainsi, il se subdivise en deux sections :
Les solutions concernant le fonctionnement interne ;
Les solutions correspondantes à la situation économique et financière.
Nous avons cité ci-dessus les différents problèmes concernant le fonctionnement interne du
TPLA, et nous allons maintenant discerner les solutions correspondantes. Ces dernières se consacrent
à la rationalisation de la technique d’approvisionnement, le renforcement de la communication et le
rétablissement du système comptable.
Il faut choisir les articles les plus efficaces et conformes aux besoins de l’entreprise et ainsi au
moindre coût. Il faut les délimiter. Il s’agit de comparer et surtout consulter les différents fournisseurs
existants pour un produit donné. Le choix de repose sur la qualité du produit, le délai de livraison, le
prix et le mode de paiement.
Cela consiste à déterminer la date de réapprovisionnement, l’étude est basée surtout sur les
niveaux des stocks, le niveau des consommations et les besoins de chaque service. Le choix de la
période de réapprovisionnement dépend à la situation réelle de stock, la rotation de ce dernier et de la
consommation. Ceci est fait surtout pour éviter toute rupture de stock et autre stockage. Il faut bien
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choisir la procédure d’achat à suivre .Il s’agit de bien définir la quantité du stock minimum nécessaire
pour passer une commande.
Est – ce qu’il faut acheter en grande quantité pour avoir des remises et ainsi pour réduire le
coût de transport, et déterminer la quantité économique de la commande.
Ces tâches sont les plus importantes afin de gérer l’approvisionnement qui est la base du
fonctionnement de chaque département et service. Suite à cette création d’un poste
d’approvisionnement, il faut définir les procédures à suivre.
La faiblesse du TPLA est qu’il ne possède pas de responsable commercial. Le volume des
ventes d’une entreprise dépend beaucoup sur ses activités commerciales. Donc, pour être plus
compétitif sur le marché et pour favoriser les entrées de trésorerie, nous pensons que le Centre aurait
intérêt à pratiquer des stratégies commerciales efficaces permettant d’attirer des clients et de motiver
leurs achats.
Ainsi, nous proposons deux solutions : le respect de la politique de vente, le renforcement de la
communication.
Pour stimuler les ventes, le TPLA doit mener avec efficacité des campagnes publicitaires. Ces
derniers ont principalement pour but d’attirer les consommateurs vers ses produits et services et de
conquérir des clients potentiels.
Pour cela, il peut utiliser les médias : la radio, la télévision, les revues spécialisées ou faire des
affiches. La publicité sur Internet est aussi également une solution.
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- fixer un délai précis pour le traitement d’un dossier au niveau de chaque service et déterminer
le temps nécessaire pour le passage de ce dossier d’un service à un autre,
- mentionner ce délai dans la procédure qui prend part à la réception et à la transmission du
dossier.
D’ailleurs, le responsable de la comptabilité doit faire des efforts pour passer les écritures au
jour le jour et opération par opération dès l’arrivée des pièces justificatives. Plus précisément, il a
besoin d’être formé et sensibilisé du système comptable pour la bonne marche de l’entreprise. Ce
responsable doit éviter le retard de l’enregistrement des opérations.
Nous avons précédemment proposé des actions au niveau de son fonctionnement interne, ainsi,
nous allons voir celles sur la structure de la trésorerie du Centre. Ces propositions sont
interdépendantes.
Afin de résoudre la situation non équilibrée du Centre, il faut adopter un redressement de cette
situation. Cette proposition se base sur deux idées essentielles à savoir : l’amélioration de l’équilibre
financier et la réduction des charges d’exploitation.
Cette partie consiste à tenir la structure financière à long terme, à moyen terme et à court
terme, dans laquelle nous avançons au rétablissement du besoin en fonds de roulement, c'est-à-dire à
l’allègement des stocks et à la réduction des clients douteux et le renforcement de la trésorerie.
la gestion des stocks, à la diminution du volume des créances et à l’augmentation des dettes
fournisseurs.
L’amélioration de la gestion des stocks : La réalité pour l’entreprise est de ne pas garder en stock que
le niveau minimum nécessaire de matières premières, de marchandises et de produits finis. Cela exige
des prévisions des besoins de consommation. De plus, la technique d’approvisionnement doit être
améliorée. De ce fait, il faut accélérer la vitesse de rotation surtout les produits finis et les
marchandises. Ces mesures sont prises dans le but de réduire au minimum la quantité des stocks.
La diminution du volume des créances : L’idéal pour une entreprise est que les dettes fournisseurs
augmentent et les créances clients diminuent. Pour le cas du Centre hospitalier, le délai de crédit
accordé aux clients s’est dépassé de 30 jours. C’est pour cela qu’il faut récupérer les créances surtout
celles auprès des gros clients afin de diminuer les créances clients, sinon les créances douteuses
s’élèveront.
Pour renforcer la rentabilité du Centre, il est préférable de réduire les charges engagées dans
l’exploitation de l’entreprise. Nous proposons les actions suivantes : la réduction des charges du
personnel et l’allègement des charges opérationnelles.
Durant les trois exercices 2007, 2008 et 2009, des lourdeurs des charges de personnel ont été
constatées à cause de la hausse des charges sociales et les autres avantages. Pour remédier à cela, des
mesures peuvent être prises par le Centre.
Ces dernières consistent à réduire certains avantages dont bénéficie le personnel jusqu’à ce que
la situation se redresse et que l’activité est en bonne marche. En principe, cette solution ne mérite pas
d’être retenue car elle dépend seulement de la décision du Centre.
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Nous avons constaté que les charges opérationnelles ont beaucoup augmenté. Pour corriger
cela, il faut éliminer le plus possible les amendes et les pénalités. De plus, le suivi des clients est aussi
nécessaire pour qu’il n’y ait pas des créances irrécouvrables.
En deuxième lieu, nous avons connu que le Centre a subi des problèmes de trésorerie. D’après
l’analyse, nous avons su que le fonds de roulement est positif mais cette étude n’est pas suffisante. Il
faut reconstituer aussi le besoin en fonds de roulement en améliorant la gestion des stocks et de
diminuer le volume des créances. La réduction des charges du personnel et des charges
opérationnelles est aussi importante pour le Centre afin de rénover la productivité du personnel.
Pour terminer le premier chapitre, nous avons proposé quelques actions dans le but de:
- rénover son organisation interne : au niveau de la comptabilité, au niveau de la fonction
commerciale ainsi que sur le plan technique.
- redresser la situation de trésorerie du TPLA : l’appréciation de l’équilibre financier et la
réduction des charges ;
Ainsi, les solutions proposées ci-dessus sont interdépendantes. Nous allons faire maintenant
une synthèse de ces solutions et en donner des recommandations dans le chapitre suivant.
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GENERALES
Ces actions proposées ci-dessus ont des impacts positifs sur la trésorerie ainsi que sur le
fonctionnement interne du Centre. Nous énonçons ces impacts dans la première section dans laquelle
nous parlons sur le plan économique, social et surtout sur la trésorerie. Dans la deuxième section, nous
offrons des recommandations générales.
L’application de solutions proposées a des incidences sur la trésorerie du TPLA. Ainsi, nous
allons citer les résultats sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan financier, c'est-à-dire
au niveau de la structure du Centre, au niveau de la rentabilité.
Il y a de plusieurs avantages au niveau de la vie de population car le TPLA assure la santé pour
tous. Les taux des mortalités diminuent surtout la mortalité infantile, l’espérance de la vie de la
population augmente.
Nous exprimons maintenant les résultats attendus au niveau de structure financière du TPLA,
c'est-à-dire les résultats tenant compte l’équilibre financier, et aussi ceux attendus au niveau de sa
rentabilité.
En appliquant les solutions que nous avons proposées précédemment, le Centre pourrait
s’attendre à divers résultats au niveau de sa structure.
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Le TPLA n’a pas de créances douteuses en fin d’exercice grâce à la fiche de suivi des clients.
Les fournisseurs auront plus de confiance au Centre et lui accorderont beaucoup plus d’avantages
grâce à la tenue et le suivi des comptes fournisseurs. Les risques de rupture de stock ou de surstockage
seront réduits au minimum à cause d’un bon planning des approvisionnements. Le Centre n’aura pas
de difficultés pour gérer ses flux de trésorerie vu que tout est bien planifié. La trésorerie du Centre se
trouvera à un niveau suffisant (presque nulle), c'est-à-dire ni excédentaire, ni déficitaire. Il aura de
l’équilibre financier pour garder sa pérennité, c'est-à-dire il y aura un déficit du besoin en fonds de
roulement.
Pour ce qui est rapport avec la rentabilité des activités du Centre. Ci-après les résultats qu’il
peut attendre. Les outils d’exploitation mis en œuvre rapporteront plus de richesses supplémentaires
après avoir contrôlé ses charges. Le TPLA créera plus de la valeur ajoutée. Le Centre réalisera un
bénéfice à la fin d’exercice à cause de la limitation des charges d’exploitation, et surtout
l’augmentation du niveau de vente. Il sera compétitif par rapport à ses concurrents : il pourra attirer le
public à cause de renforcement de la communication. Cela conduira à un niveau élevé de vente.
Bref, le TPLA pourra aussi mettre en place en sécurité son niveau financier en améliorant
davantage sa rentabilité et sa trésorerie.
Dans cette section, nous allons réunir les points essentiels pour la restructuration de la situation
de trésorerie du TPLA. En fait, les problèmes que le Centre a rencontrés se sont basés sur le suivi des
clients, les prévisions, les stratégies commerciales non efficaces. Ainsi, les solutions que nous avons
retenues sont :
- Tenue des fiches clients ;
- Etablissement des prévisions ;
- Renforcement de communication.
Nous allons proposer une fiche qui est tenue par le responsable de l’approvisionnement.
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Il faut qu’il ait une garantie des paiements, il faut mettre une stratégie qui pousse le client à
payer au moment de la maladie ou après soins. La stratégie peut être faire un suivi du compte client.
Le but est de savoir qui sont les clients qui ont réglé leur facture.
Il s’agit de faire une vérification des comptes clients qui ont un solde créditeur. Pour avoir le
plus d’information, il faut qu’il y ait une collaboration étroite entre les recouvreurs, le responsable de
suivi et ainsi le service comptabilité et finances (y compris la trésorerie). Les recouvreurs doivent faire
un rapport mensuel en ce qui concerne leur travail.
Le fournisseur contribue au bon marché des activités du centre. Il faut le respecter afin qu’il
puisse donner satisfaction à ses clients. La bonne planification de trésorerie, le recouvrement de coût
permet à l’hôpital de s’acquitter régulièrement ses dettes (vis –à-vis des fournisseurs). Le planning de
règlement fournisseur doit être respecté. Il faut qu’il y ait aussi un suivi de paiement fournisseur (pour
éviter toute erreur lors du paiement et ainsi pour savoir la situation exacte des fournisseurs et ainsi le
mode d’acquittement).
Les prévisions sont très importantes dans la gestion d’une entreprise dans lesquelles
soutiennent les programmes d’action opérationnels pour chaque fonction généralement dans un an:
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Prévision de trésorerie
Cette figure représente une prévision chiffrée de tous les éléments correspondants à un
programme déterminé, le plus souvent mensuel.
Prenons comme exemple l’établissement des prévisions des ventes de marchandises durant les
deux premiers trimestres.
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Ce tableau nous montre la vente prévisionnelle durant les six premiers mois. Cette prévision
fait le plus souvent en quantité et en valeur, pour une période assez courte (1 an), sur la base des
ventes des périodes de l’étude du marché, par produits, par régions, par type de clientèle, par périodes
brèves (1 mois).
Cela a pour but d’éviter le gonflement de stocks pour le Centre à cause de la surestimation des
ventes par exemple, de garder une bonne gestion de trésorerie en augmentant le chiffre d’affaires.
Par suite, il faut prévoir les différents coûts nécessaires à l’administration, les charges de
distribution que nous allons voir ci-après.
D’une part, la prévision des charges variables est en fait incluse dans le précédent budget :
charges variables d’achat, charges variables de distribution…
D’autre part, la prévision des charges fixes découle de l’ensemble des budgets : charges
d’administration, assurances, services d’emprunts, amortissements…
Prenons comme exemple la prévision de ces charges pendant six mois.
Ce tableau nous expose la prévision des charges de distribution et des charges administratives.
A partir de ce tableau, nous pouvons avoir la connaissance sur la valeur ajoutée du Centre et la
productivité du personnel. Cela permet d’éviter l’augmentation des charges afin de faciliter la gestion
de trésorerie.
Le problème est l’augmentation de la valeur des stocks de marchandises, sa durée de rotation a
augmenté. Pour faire diminuer la vitesse de rotation, le responsable serait amené à faire sortir
périodiquement un état récapitulant les consommations et les ventes.
Cette récapitulation des consommations et des ventes est nécessaire pour éviter le surstockage,
pour permettre à un suivi et pour connaître l’évolution des ventes.
Ensuite, il est aussi nécessaire pour le TPLA de rendre efficace la gestion des
approvisionnements. Cela permet à réduire le risque de surstockage. L’idéal pour le Centre est que les
stocks atteignent le niveau minimum.
La mauvaise gestion de l’approvisionnement nuit parfois à la rentabilité du Centre car ils
tiennent un rôle important dans l’entreprise.
Il est aussi nécessaire de planifier les approvisionnements. Son but est de déterminer à quelles
dates et en quelles quantités avant être réceptionnées les marchandises nécessaires pour les traitements
sanitaires.
Ce tableau nous permet de planifier les approvisionnements afin de gérer les stocks, c'est-à-
dire gérer les entrées et les sorties en stock. Dans notre cas, nous allons procéder à une planification
des approvisionnements mensuelle dans le but d’évaluer la valeur des stocks par mois et d’estimer les
achats par mois.
Si la consommation est régulière, nous commanderons des quantités constantes à intervalles de
temps égaux. Par contre, si elle est régulière, nous aurons le choix entre les commandes.
Le Centre a une insuffisance de la liquidité immédiate. Cela signifie qu’il n’est pas capable de
payer ses dettes à court terme (fournisseurs et autres dettes) par le biais de ses disponibilités. C’est
pour cela que les prévisions annuelle et quotidienne de trésorerie sont nécessaires.
Premièrement, cela consiste à prévoir les recettes et dépenses que l’entreprise devrait effectuer
à court terme. Cette démarche conduit à l’établissement d’un plan de trésorerie ou du budget de
trésorerie, établi à l’horizon d’un an et généralement détaillé en prévisions mensuelles.
Ce plan récapitule les entrées et les sorties d’argents qu’il est possible d’associer à l’ensemble
des opérations prévisibles soit au titre de l’activité courante de production et de vente (budget
d’exploitation) soit au titre des opération des investissement et de fonctionnement programmé
(budgets d’investissement et d’opérations financières).
61
En cas de besoin, le responsable doit tout d’abord rechercher des ressources de financement à court
terme auprès banques (découvertes, facilités de caisse) ou auprès des marchés de capitaux (émission
de billet de trésoreries par exemple).
Lorsque l’entreprise dispose d’excèdent de liquidités il doit chercher des placements à court terme aux
meilleures conditions des rendements et des risques, il peut également proposer des fonds aux
banques (blocage de fonds sur un dépôt à terme par exemple).
Troisièmement, l’élaboration régulière des prévisions et les actions concrètes initiées par le
responsable de trésorerie a mis en place des procédures de contrôle qui permettent un suivi au jour le
jour de la situation financière et le déclenchement des mesures correctives éventuellement nécessaires.
Créances :
- locaux 800 200 200 200 200
- étrangers
Vente HT :
- Marchandises 48 000
200 000
Soins
12 000
Autres encaissements*
Ce tableau nous expose le budget des encaissements dans lequel nous voyons les créances par
mois, les ventes de marchandises, des soins et les autres encaissements. Nous remarquons que les
autres encaissements englobent les immobilisations et les emprunts,…
Le Centre est animé par des flux de recettes qui peuvent être des flux d’exploitation qui
proviennent aussi des opérations courantes, c'est-à-dire des encaissements de vente de médicaments et
de vente de différentes prestations de services.
Ensuite, le tableau des décaissements contient par contre tous les éléments sortants de la
trésorerie. Ce sont les charges de personnel,…
Ce tableau nous précise le budget de décaissements dans lequel nous distinguons les dettes
fournisseurs, les consommations, les salaires, les autres décaissements. Nous remarquons que les
autres décaissements contiennent les investissements, les dettes et les amortissements,…
Le Centre est animé par des flux de dépenses qui peuvent être des flux d’exploitation qui
proviennent des opérations courantes, c'est-à-dire des décaissements des achats, des salaires et des
autres consommations du TPLA.
Les dépenses doivent être justifiées et chaque service doit remplir un bon de commande afin de
pouvoir définir ses besoins. Une fois que le trésorier a reçu ce bon de commande, il établit un
engagement de dépenses (voir annexe n° 2) avec qui il doit mentionner la date, le demandeur, les
commandes et aussi le montant.
Enfin, sur ce tableau apparaissent la somme des encaissements et la somme des décaissements
de manière mensualisée. Compte tenu du solde de début de période, le solde de la trésorerie pourra
être calculé mois par mois.
Le budget de trésorerie est établi afin de prévoir les ressources de financement adaptées en cas
d’insuffisance de trésorerie ou inversement dans le but de prévoir les placements financiers en cas
d’excédent. Il permet également d’envisager les frais financiers.
Trésorerie initiale
Encaissements
Décaissements
Trésorerie finale
Ce tableau nous exprime la prévision annuelle de trésorerie, en d’autre terme, c’est une
synthèse des tableaux des encaissements et des décaissements.
Le budget de trésorerie permet de vérifier globalement s’il y a cohérence entre le fonds de
roulement et le besoin en fonds de roulement. Un budget constamment déficitaire ou excédentaire
exprime une inadéquation du FRNG au BFR, laquelle doit inciter à revoir les hypothèses sur
64
lesquelles ont été établis les budgets en amont notamment les budgets des ventes, des achats et des
investissements.
Le budget de trésorerie permet également de déterminer les dates optimales auxquelles doivent
avoir lieu certaines opérations exceptionnelles pour lesquelles le Centre dispose une marge de
manœuvre de manière à éviter des déséquilibres.
La prévision à court terme de trésorerie : La prévision à court terme fait partie de la gestion
quotidienne de trésorerie. Cela permet d’atteindre l’objectif de la trésorerie zéro. Chaque jour, la
trésorerie d’une entreprise varie en fonction des mouvements des encaissements et des décaissements
d’où la nécessité de suivre journalièrement la trésorerie et de prévoir les mouvements sur un horizon
d’un mois.
Il s’agit de positionner toutes les opérations de crédit et de débit en date de valeur au lieu de les
enregistrer à leur date d’opération. Le positionnement sera effectué pratiquement sur une fiche de
suivi de trésorerie ou FST qui se présente comme suit :
Ce tableau montre une fiche de suivi de trésorerie au jour le jour. Le responsable financier fait
progresser l’horizon au fur et à mesure du déroulement de l’année. Le plan de trésorerie permet de
positionne les décaissements en face des encaissements et de justifier des demandes de crédit à court
terme (escompte). A chaque intervalle de temps, le responsable financier compare les flux réalisés
avec les prévisions en calculant les écarts. Cela le conduit à actualiser les prévisions. En bref, les
prévisions sont très indispensables pour l’entreprise afin qu’il puisse suivre l’évolution de ses
activités : vente, approvisionnement, charges, investissements, production.
L’élaboration des états financiers prévisionnels aide l’entreprise à détecter à l’avance les
difficultés financières qui peuvent survenir. Ils sont de deux sortes : le compte de résultat prévisionnel
et le bilan prévisionnel. En fait, ces états financiers constituent une synthèse des prévisions faites
précédemment.
Le compte de résultat prévisionnel : Le compte de résultat prévisionnel est un tableau présentant une
estimation raisonnable du chiffre d’affaires, des charges, du profit ainsi que d’autres grandeurs
d’intérêts financiers. Nous pouvons dire qu’il est nécessaire de prévoir les ventes (chiffre d’affaires) et
également la production. Il est aussi important de déterminer à l’avance les charges.
Nous allons établir des tableaux représentant ces prévisions.
Ce tableau nous décrit la prévision du compte de résultat dans le but de prévoir le résultat net à
la fin d’exercice afin d’avoir une bonne gestion de trésorerie, c'est-à-dire il vaut mieux que la valeur
actuelle (la réalisation) dépasse la valeur prévisionnelle (la prévision).
Amortissements 94 150
Ce tableau représente la prévision des actifs, c'est-à-dire les ressources contrôlées par le
Centre. Cela a pour but de prévoir en premier lieu la valeur des immobilisations, cela signifie qu’il
faut les estimer pour qu’il n’y ait pas de déficit de fonds de roulement.
En deuxième lieu, la valeur des créances afin de réduire les créances douteuses pour que les
crédits fournisseurs dépassent les crédits clients, autrement dit, le besoin en fonds de roulement va
diminuer par rapport à l’année précédente. Cela ne va pas conduire à un retard des encaissements.
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Report à nouveau
Fournisseurs 24 000
Découverts bancaires 0
Ce tableau nous montre la prévision des capitaux propres et des passifs, c'est-à-dire les
obligations actuelles du Centre. Elle permet d’augmenter les dettes fournisseurs pour garder
l’équilibre financier. Il vaut mieux que le besoin en fonds de roulement soit diminué d’année en
année.
Le TPLA a rencontré plusieurs difficultés à cause de non performance commerciale. Cela est
vérifié par le surstockage des marchandises.
En fait, le « département commercial et marketing » n’existe pas auparavant.
Le département commercial s’occupe en général de la gestion des clients, de l’organisation
tandis que le service marketing s’occupe de plusieurs tâches à la fois dont : la recherche et le
développement de nouveau service, la planification et le contrôle des actions commerciales, la
prévision des ventes.
Département
Commercial
En conclusion, ce chapitre a montré qu’il est avantageux pour le TPLA de tenir les échéanciers
fournisseurs et les fiches clients, de faire les prévisions et de renforcer au mieux le département
commercial et marketing.
Ces recommandations sont faites pour que la situation de trésorerie du TPLA soit redressée
pour assurer sa survie.
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
De plus, parmi les actions proposées, la tenue des échéanciers fournisseurs, les prévisions, la
communication sont choisis comme importants dans le but d’améliorer la gestion de trésorerie du
TPLA.
En plus de cela, dans le dernier chapitre, les actions retenues pour le redressement ont des
impacts positifs sur le plan économique, sur le plan social ainsi que sur le plan financier : au niveau de
la structure et la rentabilité du TPLA.
69
CONCLUSION
Face aux caractères spécifiques du centre de santé ; gérer un hôpital n’est pas le même que
gérer une entreprise de service. Les services de santé ont pour tâche d’assurer tout malade ou souffrant
la meilleure médecine ou thérapeutique accessible et de préconiser voire de provoquer les
changements de mode de vie, d’améliorer la santé et donner l’espérance de vivre à chacun.
L’équilibre financier n’est pas respecté. Cela est vérifié par la surévaluation du besoin de fonds
de roulement. Le niveau de sa trésorerie à la fin de l’année 2009 n’est pas trop important, ce qui peut
supposer que les disponibilités en banque et en caisse ne suffisent pas à couvrir les dettes. La vitesse
de rotation des stocks de marchandises est encore longue mais diminue en 2009.
De plus, en 2009, les créances clients surtout les créances douteuses ont augmenté. Cette
situation est défavorable pour le Centre, cela se traduirait par un retard sur l’encaissement et la
facturation par rapport à l’année précédente. Ce qui risque à des problèmes de trésorerie.
En outre, le Centre ne limite pas les avantages sociaux, les charges personnelles et les charges
opérationnelles telles que les pertes sur créances irrécouvrables.
D’un côté, au niveau des ventes, le Centre n’est plus assez compétitif du fait de son manque du
Département commercial, c'est-à-dire l’insuffisance de communication.
De l’autre côté, sur le plan technique, le système d’approvisionnement non efficace conduit à
une faible performance du Centre.
Face à ses faiblesses citées précédemment, pour assurer la rentabilité et de la survie à long
terme du TPLA, il doit réagir. Pour ce faire, nous avons proposé les solutions ci-après.
En effet, toutes ces propositions ont été avancées pour que le TPLA puisse restructurer au
mieux sa situation financière et économique pour garantir sa survie et sa pérennité. Autrement dit, ces
solutions contribueront à l’amélioration de la gestion de trésorerie du Centre. De plus, il pourra
devenir plus compétitif parmi le Centre hospitalier.
Enfin, nous osons espérer que notre travail, par le biais de ce mémoire, pourra aider le TPLA
dans sa prise de décision, et aussi les étudiants dans l’accomplissement de leurs recherches.
Nous tenons aussi à réitérer notre satisfaction à la suite de ce travail et nous ne saurions oublier
de souligner que les trois mois de stage effectués au sein du TPLA ont été fructifiant puisque nous
avons eu l’opportunité d’appliquer dans un cas réel une grande partie des connaissances acquises lors
des quatre années passées au Département de Gestion, et de nous préparer à affronter le monde
professionnel.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
ARMAND (D)., « Manuel de gestion », Volume 2, 2ème édition, Ellipses Edition Marketing, 2004,
965.p
CONSO (P)., « La gestion financière de l’entreprise », Tome 1, Dunod, Paris, 1985, 350.p
GUYOMARC (P)., « Dictionnaire de l’entreprise », Hatier, 1993, 190.p
PAPIN (R)., « L’art de diriger II, Gestion Finance », Volume 2, 3ème édition, Dunod, Paris, 2006,
396.p
PAUCHER (P)., « Mesure de la performance financière de l’entreprise », Presses Universitaires de
Grenoble, 1991, 143.p
OECFM, Plan Comptable Général 2005, Jurid’ika.
Document
Guide annoté du Plan Comptable Général 2005, Jurid’ika.
Note de cours
Cours de Gestion de Trésorerie, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, Année Universitaire,
2007 – 2008.
Cours de Marketing, 2ème année Gestion, Université d’Antananarivo, Année Universitaire 2006 –
2007.
Cours de Gestion Prévisionnelle, 3ème année Gestion, Université d’Antananarivo, Année Universitaire
2007 – 2008.
Sites Internet visités
http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/compta/anabilan.htm 12 Septembre 2010
http://geronim.free.fr/compta/analysefin/partie3.htm 20 Septembre 2010
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Pages
TOBIM-PITSABOANA LOTERANA
AMBOHIBAO ET ANNEXES
DEMANDEUR
MONTANT DEPENSE
CODE LIBELLES PJ
PERCU REELLE OBSERVATIONS
A RENDRE
TOTAL
Responsable de
Demandeur de service Le Gestionnaire Médecin Chef
trésorerie
Le Caissier, Le Bénéficiaire,
CODE
N° PIECE /__/__/__/__/R/D/ DATE /__/__/__/ JOURNAL /__/__/
CODE CODE
COMPTE LIBELLE MONTANT COMPTE LIBELLE MONTANT
ANAL ANAL
INTRODUCTION ……………………………………………………………………….. 1
CONCLUSION ……………………………………………………………………………. 69
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES