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ECOLE SUPERIEURE SACRE CŒUR ANTANIMENA

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME


DE LICENCE EN SCIENCES DE GESTION

ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE :


CAS DE LA SOCIETE X CLIENTE DU CABINET CAT

Présenté par :

ANDRIATSOHARANA Herimalala Nirina

Parcours : Finances et Comptabilité Niveau d’études : 3ème Année


Encadreur professionnel : Monsieur RAHELISON Kelimila Christian
Superviseur Comptable
Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTONDRAMANANA Tahiry
Enseignant – Formateur à l’ESSCA

Année universitaire 2021-2022


ECOLE SUPERIEURE SACRE CŒUR ANTANIMENA CABINET D’AUDIT TSARATOMBO

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME


DE LICENCE EN SCIENCES DE GESTION

ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE :


CAS DE LA SOCIETE X CLIENTE DU CABINET CAT

Présenté par :

ANDRIATSOHARANA Herimalala Nirina

Parcours : Finances et Comptabilité Niveau d’études : 3ème Année


Encadreur professionnel : Monsieur RAHELISON Kelimila Christian
Superviseur Comptable
Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTONDRAMANANA Tahiry
Enseignant – Formateur à l’ESSCA

Année universitaire 2021-2022


REMERCIEMENTS
Avant tout nous tenons à remercier le DIEU Tout puissant de nous avoir donné
la santé, la force et le courage afin d’achever le présent mémoire de perfectionnement.
Ce travail n’a pu être mené à terme que grâce à la contribution d’un certain
nombre de personnes, à qui nous tenons à exprimer nos vifs remerciements les plus
sincères, plus particulièrement à :

 Cher Frère ANDRIAMBAHOAKA Omar Genao Patrick, Directeur Général de


l’ESCA-ESSCA, pour tous ses efforts dont le but est de préserver la notoriété de l’école
et la qualité des études ;
 Cher Frère MAHAREKY Jean Barthelemy, Directeur Général Adjoint de
l’ESSCA pour sa contribution à l’amélioration de l’école et pour sa sensibilisation des
étudiants au respect de la discipline ;
 Monsieur TSARATOMBO Harold, Expert-Comptable du cabinet CAT qui
nous a accordé l’opportunité d’effectuer notre stage au sein de son cabinet ;
 Monsieur RAZAFIHARIJAONA Jules, Responsable de la mention Sciences de
Gestion de l’ESSCA, de nous avoir aidés avec la méthodologie d’élaboration de
mémoire ;
 Professeur RAKOTONDRAMANANA Andry, Responsable parcours Finances
et Comptabilité à l’ESSCA, qui s’efforce sans cesse à améliorer la qualité d’études des
étudiants tout en assurant un niveau irréprochable ;
 Monsieur RAHELISON Kelimila Christian, notre encadreur professionnel pour
sa précieuse aide à réalisation de ce mémoire;
 Monsieur RAKOTONDRAMANANA Tahiry, de nous avoir consacré son
temps si précieux pour ses conseils ainsi que ses directives dans l’élaboration de ce
mémoire ;
 Tous les enseignants, pour tous ce qu’ils nous ont inculpé durant cette année ;
 Toute l’équipe du Cabinet pour leur accueil si chaleureux et leurs instructions ;
 Nos parents, de nous avoir soutenu moralement et financièrement durant les
études, particulièrement lors de l’élaboration du présent mémoire.
AVANT-PROPOS
L’Ecole Supérieure Sacré-Cœur Antanimena (ESSCA), une école supérieure qui
appartient à la congrégation des Frères du Sacré Cœur a été créée en 1992 par le Frère
RAKOTORALAHY Justin, Directeur à l’époque. A l’origine, elle fut dénommée
« Ecole Brevet de Technicien Supérieur (BTS) » en assurant la formation en « Gestion
et en Secrétariat Bureautique » jusqu’en 1998. L’école a obtenu l’homologation de ses
diplômes et la reconnaissance de la Formation Publique le 14 Juillet 1993.
L’ESSCA a prévu à partir de la réforme de son système actuel de procéder au
balancement progressif vers le système LMD. La création d’une école doctorale est en
cours. Elle dispense d’un cursus de formation s’étalant sur trois (03) années universités
pour le cycle LICENCE et deux (02) années d’études après la LICENCE pour le cycle
MASTER. L’ESSCA propose à cet effet trois (03) offres de parcours à savoir : Finances
et Comptabilité (FC), Management des Affaires (MA) et Marketing et Commerce (MC).
Selon l’article 17 du règlement intérieur de l’ESSCA, un stage de
perfectionnement dans une entreprise est obligatoire pour les troisièmes années (L3),
après le module théorique à chaque fin d’année d’études. Ainsi, les raisons d’être de
l’élaboration de ce mémoire et de ce stage de perfectionnement d’une durée de dix (10)
semaines effectuées au sein du Cabinet CAT pour obtenir le diplôme de Licence en
Science de Gestion mais aussi de développer la capacité d’observation et d’analyse des
informations internes et externes recueillies en apportant des recommandations
d’amélioration ou des solutions aux problèmes soulevés.
RESUME
L’analyse que nous avons optée se porte sur l’analyse du système comptable.
Avoir un bon système comptable aide à accélérer le travail. Il est nécessaire aussi
d’avoir une bonne organisation comptable pour éviter une éventuelle confusion et
d’erreur. Notre but est de comprendre le fonctionnement de la comptabilité de
l’entreprise à partir de la saisie des pièces justificatives dans chaque journal de saisie.
Nous avons procédé plusieurs démarches méthodologiques afin d’atteindre ce but. La
collecte d’information est impérative pour bien mener cette étude. D’où, la
documentation interne, comme la consultation d’un état financier et la documentation
externe, comme la consultation de divers ouvrages de référence et la navigation sur
internet. Nous avons aussi effectué un entretien afin d’obtenir de plus amples
informations. L’analyse permettra d’obtenir des résultats à la fin de cette étude la
transparence de la comptabilité de l’entreprise en respectant les normes comptables, de
bien s’organiser pour avoir un traitement comptable efficace et l’aboutissement des états
financiers. Pour y parvenir, une analyse de l’environnement interne et externe a été
réalisée.
Mots clés : Système comptable, pièces justificatives, journal de saisie, états
financiers, normes comptables.
ABSTRACT
The analysis that we have opted for focuses on the analysis of the accounting
system. Having a good accounting system helps speed up work. It is also necessary to
have a good accounting organization to avoid possible confusion and error. Our goal is
to understand the functioning of the company's accounting from the entry of supporting
documents in each entry journal. We have taken several methodological steps to achieve
this goal. The collection of information is imperative to carry out this study well. Hence,
internal documentation, such as consulting a financial statement and external
documentation, such as consulting various reference books and browsing the internet.
We also conducted an interview to obtain more information. The analysis will make it
possible to obtain results at the end of this study the transparency of the accounting of
the company by respecting the accounting standards, to organize itself well to have an
effective accounting treatment and the outcome of the financial statements. To achieve
this, an analysis of the internal and external environment was carried out.
Keywords: Accounting system, supporting documents, entry journal, financial
statements, accounting standards.
SOMMAIRE
LISTE DES ABBREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRES THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre 1 : Cadre de l’étude
Section 1 : Justification du secteur d’activité et de l’organisme d’accueil
Section 2 : Raison du choix du thème
Chapitre 2 : Théories relatives au thème
Section 1 : Généralités sur la comptabilité
Section 2 : Normes comptables et tâches comptables
Section 3 : Externalisation comptable
Section 4 : Systèmes comptables
Chapitre 3 : Méthodes de travail
Section 1 : Méthodes de collecte d’informations
Section 2 : Outils d’analyse des informations
Section 3 : Chronogramme des activités et limites de l’étude
PARTIE II : RESULTATS, ANALYSES ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 4 : DESCRIPTION DE L’EXISTANT
Section 1 : Le respect des normes comptables reflète l’image fidèle de l’entreprise
Section 2 : L’enregistrement régulier des documents nécessite une bonne organisation
comptable
Section 3 : L’externalisation comptable aide l’entreprise à réaliser ses tâches comptables
Chapitre 5 : DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT
Section 1 : Forces liées au thème
Section 2 : Faiblesses liées au thème
Chapitre 6 : RECOMMANDATIONS
Section 1 : Proposition de suggestions sur le thème
Section 2 : Suggestions générales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABBREVIATIONS
ABBREVIATIONS DEVELOPPEMENTS

5M Milieu, Main d’œuvre, Méthodes,


Machines, Matières

5S Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke

BTS Brevet de Technicien Supérieur

CAT Cabinet d’Audit Tsaratombo

CNAPS Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CRM Customer Relationship Management

ESCA Ecole Sacre Cœur Antanimena

ESSCA Ecole Supérieure Sacre Cœur Antanimena

FC Finances et Comptabilité

GRC Gestion de la Relation Client

HT Hors Taxe

IR Impôts sur le Revenu

IRSA Impôts sur les Revenus Salariaux et


Assimilés

IS Impôt synthétique

LMD Licence Master Doctorat

L3 Troisième année

MA Management des Affaires

MC Marketing et Commerce

NIF Numéro d’Identité Fiscale

N° STAT Numéro statistique

OSTIE Organisation Sanitaire Tananarivien Inter


Entreprise

PCG Plan Comptable Général

PME Petites et Moyennes Entreprises


ABBREVIATIONS DEVELOPPEMENT

QQOQCP+C Quoi, Qui, Où, Quand, Comment,


Pourquoi, Combien

SARLU Société à Responsabilité Limitée


Unipersonnelle

t Taux d’amortissement

Tel Téléphone

TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée

TTC Toutes Taxes Comprises

TPE Très Petites Entreprises

UM Unité Monétaire

VCN Valeur Nette Comptable

VO Valeur d’Origine
LISTE DES TABLEAUX
N° TITRE SOURCE PAGES

1 Utilité de la comptabilité DE RONGE Yves 10

2 Chronogramme des activités et Auteur 33


de réalisation du stage
3 Chronogramme de réalisation Auteur 34
de mémoire
4 Extrait du bilan actif de la Document interne CAT 38
société X
5 Achat en devise X de la société Document interne CAT 39

6 Extrait du bilan actif de Document interne CAT 40


l’entreprise X
7 Ecriture d’achat de lubrifiant Document interne CAT 41

8 Compte de résultat de la Document interne CAT 42


société X
9 Ecriture d’une charge constatée Document interne CAT 44
d’avance
10 Tableau d’inventaire de stocks Document interne CAT 45
de marchandises
11 Tableau d’amortissement d’un Document interne CAT 46
matériel informatique
12 Ecriture d’achat d’un Document interne CAT 47
ordinateur
13 Actif du bilan de la société X Document interne CAT 48

14 Bas du bilan actif de la société Document interne CAT 49


X
15 Ecriture d’une prestation de Document interne CAT 50
services
16 Bilan actif Document interne CAT 62

17 Bilan des capitaux propres Document interne CAT 63


N° TITRE SOURCE PAGES

18 Compte de résultat par nature Document interne CAT 65

19 Flux de trésorerie Document interne CAT 66

20 Fiche de suivi Auteur 75

21 Manuel de procédure Auteur 76

22 Méthode QQOQCP+C Auteur 78

23 Méthode QQOQCP+C Auteur 79

24 Fiche technique de www.mass-in.com 82


l’imprimante
25 Caractéristiques de l’étagère Bricoland 83
LISTE DES FIGURES
N° TITRES SOURCES PAGES

1 Schéma d’un système DORIATH Brigitte 21


classique
2 Schéma d’un système DORIATH Brigitte 22
centralisateur

3 Schéma d’un système DORIATH Brigitte 24


américain

4 Diagramme d’ISHIKAWA DE SAEGER Ariane 30

5 Schéma de la Méthode MADERS Henri-Pierre 31


QQOQCP+C
6 Trajet des pièces comptables Document interne CAT 51

7 Illustration du logiciel www.sage.com 54


COALA
8 Ecriture d’achat Document interne CAT 56

9 Ecriture de vente Document interne CAT 57

10 Ecriture d’une opération Document interne CAT 57


bancaire
11 Journal de caisse Document interne CAT 58

12 Ecriture pour une opération Document interne CAT 59


de paie
13 Ecriture des opérations Document interne CAT 59
diverses
14 Rapprochement bancaire Document interne CAT 60

15 Diagramme d’ISHIKAWA Auteur 71


de la Société X
16 Exemple d’imprimante www.mass’in.com 81

17 Exemple d’étagère Bricoland 83


INTRODUCTION

La comptabilité peut se concevoir comme un outil susceptible pour fournir des


informations. Elle constitue ainsi un système formel d’identification de mesure, de
classement et d’enregistrement des transactions opérées par les entités. Son objectif est
atteint si elle livre des informations aptes à satisfaire, par le traitement approprié des
données collectées, les besoins supposés d’un large éventail d’utilisateurs potentiels.
Elle peut encore se définir comme un instrument de modélisation et de représentation
des opérations effectuées par les organisations. CERRADA Karine

Le système comptable est aujourd’hui une composante d’un système


d’information plus large qui englobe l’ensemble des moyens et procédures de saisie, de
recherche et de traitement d’information de quelques natures qu’elles soient, relatives
aux activités stratégiques et opérationnelles d’une entité. Une entreprise a besoin d’un
système comptable de la bonne taille pour répondre ses exigences. L’influence au
niveau d’intégration des systèmes informatiques est une des caractéristiques majeures
de l’évolution actuelle des systèmes d’informations de l’entreprise. CERRADA Karine

Il est indispensable de comprendre le processus de traitement et de


comptabilisation pour y arrivée. C’est pour cela que notre thème se repose
sur « L’analyse du système comptable de la société X : cliente du Cabinet CAT »

Ce qui induit à la problématique : Comment rendre plus optimal le système


comptable de l’entreprise?

Pour bien mener notre analyse, les questions suivantes se posent : Les normes
comptables sont-elles respectées ? En quoi consiste l’efficacité de traitement
comptable ? Comment fonctionne la mission d’externalisation comptable ?

Cette étude a pour objectif global de comprendre le système comptable de


l’entreprise et son fonctionnement pour assurer la continuité de l’exploitation.

Les objectifs spécifiques de notre recherche sont les suivants:

 Assurer le respect des normes comptables.


 Mettre en valeur l’enregistrement régulier des documents comptables.

1
 Optimiser l’efficacité de l’entreprise à l’aide de l’externalisation
comptable.

Pour répondre à la problématique, nous allons proposer des hypothèses:

Hypothèse 1 : Le respect des normes comptables reflète l’image fidèle de


l’entreprise.

Hypothèse 2 : L’enregistrement régulier des documents nécessite une bonne


organisation comptable.

Hypothèse 3 : L’externalisation comptable aide l’entreprise à réaliser ses tâches


comptables.

A la fin de cette étude, nos résultats attendus se résument par le respect des
normes comptables qui permettent la précision de toutes les opérations financières,
l’enregistrement régulier des informations de bases met en valeur l’efficacité de
traitement et l’aboutissement des états financiers par l’externalisation efficace.

Concernant la méthodologie de collecte d’informations et outils d’analyse pour


bien mener l’analyse du Système comptable de la Société X, nous nous sommes
focalisés sur une observation directe participante au sein du Cabinet, des entretiens avec
le personnel du Cabinet CAT et la documentation interne et externe.

Le présent ouvrage se structure en deux parties. La première partie qui s’intitule :


« Cadres théorique et méthodologique » est consacrée à la vue générale de
l’entreprise ainsi qu’au cadrage théorique et à la méthodologie. La deuxième
partie « Résultats, Analyses et Recommandations » constituera l’analyse portée sur le
thème et sur la généralité de l’entreprise ainsi que les recommandations.

2
PARTIE I :

CADRES THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE


Cet ouvrage se portera sur l’analyse du système comptable de la Société X. Pour
mieux aborder le sujet, nous allons subdiviser la première partie de ce mémoire en trois
grands chapitres dont le premier sera consacré aux raisons du choix du secteur
d’activité, du thème et à la description de l’organisme d’accueil, le second chapitre se
focalisera sur l’ensemble des théories relatives au thème pour servir d’outils d’analyse
relative à notre thème, à savoir : les théories sur la comptabilité et les théories
concernant le système comptable et le dernier chapitre se concentrera sur les
méthodologies adoptées et utilisées pour la collecte d’informations et traitement des
données recueillies durant le stage.

CHAPITRE 1 : CADRE DE L’ETUDE

Avant de procéder à l’analyse de notre thème, il faut savoir que cette étude nous
exige une bonne connaissance générale de l’entreprise analysée. A cet effet, ce présent
chapitre est subdivisé en deux (02) sections : en premier lieu, nous allons voir la
justification des raisons du choix de l’organisme d’accueil et du secteur d’activité et en
second lieu, nous parlerons des raisons du choix du thème de notre étude.

Section 1 : Justification du secteur d’activité et de l’organisme d’accueil

Dans cette section, les raisons du choix du secteur d’activité ainsi que les raisons
du choix du Cabinet CAT seront évoqués.

1.1 Raisons du choix du secteur d’activité

Pour la réalisation de notre stage de perfectionnement, nous avons choisi le


secteur tertiaire. Actuellement, dans la recherche de développement de l’économie
Malgache et surtout d’un meilleur champ d’application de l’analyse qui se porte sur la
comptabilité générale, nous pensons que ce secteur d’activité est le secteur idéal pour
mener notre étude.

1.1.1 Importance du secteur tertiaire dans l’économie de Madagascar

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d’activités, qui s’étend du commerce


à l’administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières,
aux administrations publiques, il est ainsi composé du tertiaire principalement marchand

4
et du tertiaire principalement non marchand. (Institut national de la statistique et des
études économiques, 2019)

En effet, le secteur tertiaire favorise le développement des échanges intérieurs et


extérieurs d’un pays, il est actuellement le secteur d’activité qui crée le plus d’emplois.
Dans le cas de Madagascar, la Banque Mondiale a affirmé que ce secteur est le principal
levier de croissance, il contribue à 49,6% du PIB et emploi 27% de la population active.
Ainsi, ce secteur est d’une grande importance dans l’économie nationale. Ce dernier
revêt une importance particulière sur le plan macro-économique du fait de sa
participation au PIB, la part de la population active qu’il occupe, et des recettes qu’il
génère. TOUHAMI Larbi, 2018

1.1.2 Importance de la comptabilité dans le secteur tertiaire

Au cours des 30 dernières années, le secteur tertiaire est devenu une part
importante de la structure économique dans le monde, apportant ainsi une contribution
notable à la croissance économique. Un essor qui est bien loin de s'arrêter. Il y a
plusieurs types de secteur tertiaire mais nous avons choisi les activités financières et les
services aux entreprises. Nguyên Thiên Nhân, 2019

Le secteur tertiaire constitue aujourd’hui un levier efficace pour la réalisation des


objectifs de croissance durable, de résorption du chômage et la réduction de la pauvreté.
Il est devenu l’un des moteurs clés de la croissance économique. Dans cette optique, ce
dernier joue un rôle important pour développer notre pays. La comptabilité est un outil
essentiel pour la gestion de l’entreprise, ce secteur des activités comptables auprès d’un
cabinet d’expertise a bien évolué ces derniers temps qui donne lieu à une diversité des
missions et permettent de toucher une large clientèle en mesure d’accompagner et de
conseiller des entreprises, des professionnels indépendants et des particuliers dans
différents domaines : la comptabilité, la gestion d’entreprise, l’audit, les obligations
légales en droit de travail, la fiscalité, la gestion sociale ou encore le suivi juridique. La
comptabilité relate l’ensemble des opérations liées à l’activité d’une entreprise sur une
période donnée. Elle permet ainsi de suivre, d’analyser tous les éléments de la vie de
l’entreprise et d’évaluer sa santé financière.

5
1.2 Raisons du choix de l’entreprise

Le Cabinet d’Audit Tsaratombo est un cabinet d’expertise, de conseil, d’audit et


de consultance. Un cabinet comptable est une structure qui regroupe plusieurs
collaborateurs. A la différence de l’entreprise qui travaille pour un client unique, dans
un cabinet un comptable peut multiplier les dossiers. En effet, il offre une expérience
unique et qui représente un atout majeur pour les stagiaires. Elle possède chacune des
avantages particuliers qui vont nous acquérir certaines compétences. En entreprise, vous
vous concentrez et dévouez à un seul client qui veut dire que les missions sont peut-être
moins diverses tandis que dans le cabinet nous entrerons plus en profondeur dans la
gestion d’une entreprise et différents cas pourraient se présenter. Cela nous fera gagner
en aisance communicationnelle et sociabilité avec les membres du personnel. Nous
l’avons choisi comme entreprise d’accueil car nous désirons aussi savoir comment un
cabinet d’expertise étudie et analyse les dossiers des clients dont le but est de proposer
des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés pour améliorer sa situation. En
tant que Cabinet d’expertise comptable, nous avons voulu connaître ses missions
comme de tenir, de surveiller et de clôturer un exercice comptable des entreprises et des
associations ; et d’en attester la régularité et la sincérité auprès des tiers. Ainsi de savoir
comment établir les déclarations fiscales et les états financiers.

Opter pour le choix d’un stage au sein d’un cabinet d’audit et d’expertise
comptable implique une amélioration significative des marges de progression en termes
de polyvalence et d’expérience car ces critères constituent un atout très important pour
les stagiaires.

Le cabinet a été fondé par des professionnels appartenant à l’Ordre des Experts
Comptables pour donner l’image de référence que possède le cabinet. Le personnel du
cabinet est compétent et expérimenté avec un sens du partage et vivant avec des valeurs
en partageant ses expériences aux jeunes qui intègrent le cabinet.

Section 2 : Raison du choix du thème

Suite aux études que nous avons effectué, nous avons pu tirer que la comptabilité
est une matière qui nécessite analyse et précision. Nous avons choisi d’analyser le
système comptable puisque d’une manière générale, ce système nous permet
d’approfondir que c’est un ensemble de méthodes et procédés, qui permettent à
6
l’entreprise d’organiser ses enregistrements comptables pour fournir des informations
utiles pour l’exploitation. Il trace donc le chemin qu’on doit respecter pour
l’enregistrement d’un fait comptable. Comprendre son système comptable lui permet
d’apporter une aide dans la prise de bonnes décisions. Cela peut aussi permettre
d’assurer le suivi de sa situation financière et de trouver le moyen de se tenir compte des
activités quotidiennes de l’entreprise. DISLE Charlotte, 2022

Durant les modules théoriques, nous avons vu plusieurs types de comptabilité, à


savoir la Comptabilité générale, la Comptabilité bancaire, la Comptabilité de société et
la Comptabilité analytique. Pour notre cas, nous avons choisi la Comptabilité générale
puisqu’elle est obligatoire et indispensable à chaque entreprise pour sa gestion. Il nous
est alors conseillé d’approfondir nos acquis à l’aide des recherches personnelles. C’est
pourquoi, il nous est obligatoire de voir le fonctionnement du monde professionnel sous
plusieurs angles à savoir la culture, l’activité principale et les branches de la
comptabilité.

Dans ce chapitre, nous avons pu donner la justification du secteur d’activité. Et


c’est par la suite que nous avons parlé brièvement des raisons du choix du Cabinet
d’Audit Tsaratombo. Pour terminer, dans la seconde section nous avons évoqués les
raisons du choix du thème. Maintenant passons au second chapitre qui concerne les
théories relatives au thème.

7
CHAPITRE 2 : THEORIES RELATIVES AU THEME

Le second chapitre se focalisera sur les outils théoriques pour appliquer l’analyse
du système comptable. La première section évoquera ce qu’on entend par la
comptabilité, les normes comptables seront développées dans la seconde section, dans la
troisième section expliquera l’externalisation comptable et le système comptable qui fait
l’objet de notre mémoire se trouvera dans la quatrième section.

Section 1 : Généralités sur la comptabilité

La tenue de la comptabilité est obligatoire pour chaque entreprise. Dans cette


section, il est nécessaire d’introduire la comptabilité puis de donner sa définition,
ensuite ses objectifs, ses rôles et utilités et enfin les différents documents relatifs à la
comptabilité.

1.1 Introduction à la comptabilité

La comptabilité est comme le langage des affaires. Les règles comptables sont en
effet une sorte de grammaire qui permet de codifier dans un langage compréhensible
toutes les opérations entre les agents économiques. Il s’agit de recouvrir à des états dits
de synthèse ou états financiers, pour résumer en quelques lignes et quelques chiffres
tout ce qui s’est passé au cours d’un exercice comptable. Ces documents comptables de
synthèse satisfont les besoins d’information exprimés par les utilisateurs qui sont
nombreux et variés : actionnaires, investisseurs, salariés, fournisseurs, clients, banquiers
et l’Etat. FERRE Françoise, 2014
La connaissance de ce « langage comptable » s’impose de ce fait comme une
matière primordiale pour les étudiants car elle est utilisée par tous ; les raisonnements
comptables s’appliquent dans de nombreuses situations ; Si elle constitue une
connaissance nécessaire et indispensable à l’analyse financière, le contrôle de gestion et
l’évaluation d’entreprise, elle est aujourd’hui utilisée par toutes les fonctions de
l’entreprise.

1.2 Définition

Le PCG 2005 définit la comptabilité générale en : « un système d’organisation de


l’information financière permettant de saisir, classer évaluer et enregistrer les données

8
de base chiffrées ou non, correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des
états financiers donnant une image fidèle de l’entreprise, de la performance et des
variations de la situation financière à la date de clôture des comptes ». (Ministère du
Budget et Finances). La comptabilité est aussi définie comme un instrument
fondamental de la connaissance des phénomènes économiques par l’établissement et la
tenue des comptes, l’enregistrement et le classement des mouvements de valeurs
impliquées par une activité économique, un échange. La comptabilité est alors
indispensable et obligatoire pour chaque entreprise dans l’exercice de son activité.
FERRE Françoise, 2014

1.3 Objectifs

L’un des objectifs de la comptabilité générale est de déterminer les valeurs du


patrimoine de l’entreprise, c’est-à-dire sa situation nette, à savoir la différence entre ses
droits et ses obligations. Le second objectif est de mesurer la variation du patrimoine
d’une période à l’autre ; à la fin de chaque exercice comptable, cette variation est égale
au résultat, qui est la différence entre les charges consommées et les produits enregistrés
sur la même période. KRAPSKY Catherine, 2009

1.4 Rôles et fonction de la comptabilité

La comptabilité est partout et est indispensable, que ce soit pour un commerçant


de quartier ou une société multinationale. Elle constitue la source primaire
d’information. Il est vraiment utile d’en connaître les règles pour garantir sa
compréhension. L’importance de la comptabilité a fait évoluer sa fonction. On lui
attribue généralement trois grands rôles : un rôle de reddition des comptes : il s’agit de
sa fonction première, celle de l’enregistrement des transactions économiques. Sur cet
aspect, elle est utilisée dans une démarche rétrospective, c’est-à-dire qu’elle traduit les
opérations passées et réalisées. FERRE Françoise, 2014
Un rôle d’aide dans la prise de décision: la comptabilité permet de déterminer par
exemple des mesures de performance, des niveaux d’endettement qui vont permettre de
prendre des décisions. En ce sens, elle est nécessaire à la détermination de la stratégie
de l’entreprise. FERRE Françoise, 2014
Un rôle de contrôle : dans la mesure où elle trace toutes les opérations, il est
possible de l’utiliser comme un moyen de contrôler ce qui s’est passé dans l’année.
Dans les grandes sociétés, il est fréquent que le propriétaire de l’entreprise charge un
9
dirigeant de gérer la société. Dans ce cas, le seul moyen de contrôler les actions du
dirigeant est de mesurer son activité. Cette mesure passe inévitablement par des
informations comptables. FERRE Françoise, 2014

1.5 Utilité de la comptabilité

La comptabilité possède plusieurs utilités selon le point de vue de chaque acteur


qui l’utilise. Nous allons résumer dans le tableau ci-dessous ses utilités.

Tableau n°01 : Utilité de la comptabilité

Acteurs Utilités
L’organisation Impacts financiers de ses décisions, source de pilotage
de ses activités.

La banque Renseignements sur ses interlocuteurs grâce aux


comptes annuels.
L’Etat Prélèvement des impôts à partir des résultats.

Les investisseurs Solvabilité de l’organisation sur les marchés


financiers.

Source : DE RONGE Yves, Février 2023

Nous pouvons voir dans ce tableau les utilités de la comptabilité selon les acteurs.
On distingue ici quatre (4) utilisateurs de la comptabilité. Chaque acteur peut utiliser la
comptabilité de plusieurs manières distinctes.

1.6 Documents

En comptabilité, les documents constituent une forme de preuve pour les


enregistrements. Il y a plusieurs sortes de documents à savoir : les documents
commerciaux, les documents comptables et les documents de synthèses.

1.6.1 Documents commerciaux

Les documents commerciaux ou pièces justificatives sont des documents qui


justifient les transactions commerciales effectuées par l’entreprise au cours d’une
période donnée. Toutes les opérations commerciales effectuées par l’entreprise doivent
10
être justifié par un document.

1.6.2 Documents comptables

Il existe plusieurs documents dans la pratique de la comptabilité dans une entité


pendant une période donnée. Ces documents comptables sont au nombre de quatre (04)
à savoir : les pièces comptables justificatives, le journal, le grand livre et la balance.

1.6.2.1 Journal

Le journal (génerale journale) est un document dans lequel sont enregistrées


toutes les écritures comptables, dans l’ordre chronologique. Il traduit l’ensemble des
mouvements financiers de l’entreprise. Il existe plusieurs journaux dans le système
comptable d’une entreprise. Les plus couramment rencontrés sont : le journal des
achats, dans lequel sont comptabilisés les factures des fournisseurs, le journal des ventes
qui regroupe les enregistrements des factures envoyées aux clients et le journal
trésorerie où figure l’ensemble des encaissements et des décaissements. FERRE
Françoise, 2014

1.6.2.2 Grand livre

Les écritures comptabilisées dans le journal par ordre chronologique sont triées
par classe de compte (de un à sept) pour constituer le grand livre (general ledger) de
l’entreprise. La comptabilité est une base de données et les données sont saisies à l’aide
d’une écriture comptable. Le journal est un état qui produit les données sont saisies à
l’aide d’une écriture comptable. Le journal est un état qui produit les données classées
par ordre chronologiques. Le grand livre reprend les mêmes données classées par
comptes. FERRE Françoise, 2014

1.6.2.3 Balance

A la fin de la période (mois, trimestre ou année), on peut éditer la balance (trial


balance). Ce document reprend l’ensemble des comptes classés selon l’ordre du plan
comptable général (de un à sept) et fait apparaître le solde de chacun d’eux. Le solde est
la différence entre le total du gauche (les débits) et le total du côté droit (les crédits) de
chaque compte. La balance a par ailleurs la propriété suivante : total des soldes
débiteurs = total des soldes créditeurs. FERRE Françoise, 2014
11
1.6.3 Documents de synthèses

Les documents de synthèses ou états financiers sont composés du bilan, du


compte de résultat par nature et par fonction, du tableau des flux de trésorerie, de l’état
de la variation des capitaux propres et des annexes. Elle permet de voir la santé
financière de l’entreprise. Le bilan est le relevé, à un instant, de ce qu’une entreprise
possède et de ce qu’elle doit. On a l’habitude de dire que c’est la photographie du
patrimoine de l’entreprise à une date donnée, plus précisément la photographie de ses
biens et de ses dettes tandis que le compte de résultat récapitule l’ensemble des flux,
appauvrissement ou enrichissement qui modifient le patrimoine de l’entreprise à une
période donnée.
Le solde de ces flux est positif lorsque la valeur du patrimoine de l’entreprise a
augmenté sur la période, et négatif lorsque l’entreprise s’est appauvrie et les annexes
sont des documents destinés à compléter et à commenter l’information donnée par le
bilan et le compte de résultat. Elle met en évidence tout fait pouvant avoir une influence
significative sur le jugement des destinataires des états financiers et donnent toutes les
explications nécessaires à une meilleure compréhension du bilan et du compte de
résultat. Les états financiers sont les principaux communicateurs de la situation et santé
financière de l’entreprise aux différents agents que ce soit interne ou externe. FERRE
Françoise, 2014

Section 2 : Normes comptables

La norme est définie comme un type concret ou formule abstraite de ce qui doit
être, dans le domaine de la comptabilité, les normes comptables sont définies comme un
ensemble de méthode qui vise à améliorer la tenue de la comptabilité, à faciliter et à
comprendre le contrôle de la comptabilité. Dans cette section, les conventions
comptables de base seront expliquées en primeur, suivi des principes comptables puis
les tâches comptables, avant de terminer avec les caractéristiques qualitatives de
l’information financière.

2.1 Conventions comptables de base

Selon le PCG comptable 2005 : « ces conventions constituent des hypothèses


fondamentales sur l’environnement économique, social et sur l’utilisation de
l’information comptable et financière sur lesquelles reposent la formulation de principes
12
comptables ». (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)
Le PCG 2005 nous définit quatre conventions comptables de base qui sont les
suivants:

2.1.1 Convention de l’entité

L’entité est considérée comme étant un ensemble autonome, distinct de ses


propriétaires, associés ou actionnaires. La comptabilité d’une entreprise repose sur une
nette séparation entre son patrimoine et celui des personnes physiques ou morales qui la
dirigent ou qui ont contribué à sa constitution et à son développement. Les états
financiers de l’entreprise prennent en compte uniquement l’effet de ses propres
transactions et des seuls évènements qui la concernent. (Ministère du Budget et
Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.1.2 Convention de l’unité monétaire

La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une
entreprise a été à l’origine du choix de la monnaie comme unité de mesure de
l’information véhiculée par les états financiers. Seules les transactions et évènements
susceptibles d’être qualifié monétairement sont comptabilisés. Cependant les
informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence financière doivent
également être mentionnées dans les états financiers. (Ministère du Budget et Finances,
OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.1.3 Comptabilité d’exercice

Les effets des transactions et autres évènements sont comptabilisés sur la base des
droits constatés, c’est-à-dire à la date de survenance de ces transactions ou évènements
et non quand interviennent les flux monétaires correspondants. Ils sont présentés dans
les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent. (Ministère du Budget et
Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.1.4 Continuité de l’exploitation

Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c’est-à-
dire en présumant que l’entreprise poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à
moins que des évènements ou des décisions survenus avant la date de publication des
13
comptes ne rendent probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation totale
ou partielle d’activité. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes
quant à la continuité de l’exploitation doivent être indiquées et justifiées, et la base sur
laquelle ils ont été arrêtés doit être précisée.

2.2 Principes comptables fondamentaux

La présentation des résultats issus de la comptabilité est basée sur des


conventions, dénommées « principes comptables » dont le respect est un des éléments
nécessaires à la sincérité des comptes. Il a pour objectif de garantir l’application des
conventions comptables de base et d’avoir les caractéristiques qualitatives de
l’information financière. Nous allons parler, ci-dessous, les principes comptables
trouvés dans le PCG 2005. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika
2005)

2.2.1 Principe d’indépendance des exercices

Ce principe repose sur le fait que le résultat de chaque exercice est indépendant de
celui qui le précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il convient donc de lui
imputer les transactions et les évènements (charges et produits) qui lui sont propres et
ceux-là seulement. Dans l’hypothèse où un évènement, ayant un lien de causalité direct
et prépondérant avec une situation existante à la date d’arrêt des comptes d’un exercice,
est connu entre cette date et celle de l’établissement des comptes dudit exercice, il
convient de rattacher cet évènement à l’exercice clos. Ce rattachement s’effectue sur la
base de la situation existante à la date d’établissement des comptes.
Si un évènement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la
situation de l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, aucun ajustement
n’est à effectuer. Cependant, cet évènement doit faire l’objet d’une information dans
l’annexe s’il est d’une importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des
utilisateurs des états financiers. Un exercice comptable a normalement une durée de
douze (12) mois. Dans des cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à
12 mois et notamment, en cas de création ou de cessation de l’entité en cours de d’année
ou de mois ou en cas de modification de la date de clôture, la durée retenue doit être
précise et justifiée. Les conséquences de l’application de ce principe sont : les
inventaires des éléments d’actif, de passif et de capitaux propres en fin d’exercice ; le
14
rapprochement des produits et charges de l’exercice et l’établissement des états
financiers à chaque fin d’exercice. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC,
Jurid’ika 2005)

2.2.2 Principe de prudence

Les données comptables devraient être correctes pour éviter tous risques. Sur ce,
la prudence est l’appréciation des faits dans les conditions d’incertitude afin d’éviter le
risque de transfert sur l’avenir, l’incertitude présente susceptible de grever le patrimoine
ou le résultat de l’entité. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués ; les
charges doivent être comptabilisées dès qu’elles sont probables, cependant les produits
ne devraient être enregistrés que lorsqu’ils sont réels et effectifs. Quant aux stocks, il
faut faire des prévisions de détérioration. (Ministère du Budget et Finances, OECFM,
CSC, Jurid’ika 2005)

2.2.3 Principe de permanence des méthodes

Le changement des méthodes lors de la réalisation des travaux comptables peut


entrainer un écart de valeur. La cohérence et la comparabilité des informations
comptables au cours des périodes successives impliquent des règles et procédures
relatives à l’évaluation des éléments et de la présentation des informations. Tout
changement dans les méthodes d’évaluation et de présentation devrait être signalé et
justifié par la recherche d’une meilleure information ou par un changement de
règlementation. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.2.4 Principe de coût historique

Sous réserves des dispositions particulières, les éléments d’actif, de passif, de


charges et des produits sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états
financiers au coût historique, c’est-à-dire, sur la base de leur valeur à la date de la
constatation, sans tenir compte des effets de variation de prix ou d’évolution du pouvoir
d’achat de la monnaie. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika
2005)

15
2.2.5 Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de


l’exercice précédent. Toutefois, les corrections d’erreurs ainsi que l’impact des
changements de méthode comptable sont comptabilisées en capitaux propres
d’ouverture. Cependant, les données comparatives doivent être retraitées pour assurer la
comptabilité entre l’exercice précédent et l’exercice concerné. (Ministère du Budget et
Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.2.6 Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence

Les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les


états financiers conformément à leur nature et à leur réalité économique et financière,
sans s’en tenir uniquement à leur apparence juridique. (Ministère du Budget et Finances,
OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.2.7 Principe d’importance relative

Les états financiers doivent mettre en évidence toute information significative,


c’est-à-dire toute information pouvant avoir une influence sur les jugements que les
utilisateurs de l’information peuvent porter sur l’entité. Les montants non significatifs
sont regroupés avec des montants correspondant à des éléments de nature ou de fonction
similaire. Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans
importance significative. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika
2005)

2.2.8 Principe de non-compensation

La compensation entre éléments d’actif et éléments du passif du bilan, ou entre


éléments de charges et éléments de produits du compte de résultat, n’est pas autorisée,
sauf dans le cas où elle est imposée ou autorisée par la règlementation comptable ou
juridique. Des charges et produits liés résultant de transactions et d’évènements
similaires et ne présentant pas de caractère significatif peuvent être compensés.
(Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

16
2.3 Caractéristiques qualitatives de l’information financière

La qualité de l’information financière est primordiale dans la gestion de


l’entreprise, une information de bonne qualité donne une image fidèle et réelle de
l’entreprise et permet aux dirigeants de prendre des bonnes décisions. Nous allons voir
les caractéristiques qualitatives de l’information financière, à savoir la fiabilité,
l’intelligibilité, la pertinence, la comparabilité, la régularité et la sincérité.

2.3.1 Fiabilité

Une information est fiable lorsqu’elle ne fait pas une faute d’erreurs, d’omissions
et des préjugés significatifs, et lorsque son élaboration a été effectué sur la base des
critères suivants : recherche d’une image fidèle, prééminence de la réalité sur
l’apparence, neutralité ; prudence et l’exhaustivité. La recherche de l’image fidèle
implique notamment le respect des règles et des principes comptables. Toutefois, dans
le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre à donner
une image fidèle de l’entreprise, il doit être dérogé. (Ministère du Budget et Finances,
OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.3.2 Intelligibilité

Une information est intelligible lorsqu’elle est facilement compréhensible par tout
utilisateur ayant une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques
et de la comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon
raisonnablement diligente. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika
2005)

2.3.3 Pertinence

Une information est pertinente lorsqu’elle peut influencer les décisions


économiques des utilisateurs en les aidants à évaluer les évènements, présents ou futurs
ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d’une
information est liée à sa nature et à son importance relative. (Ministère du Budget et
Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

17
2.3.4 Comparabilité

Une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée dans le respect
de la permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des comparaisons
significatives dans le temps, au sein de l’entreprise et dans l’espace, aux niveaux
national et international entre les entreprises. (Ministère du Budget et Finances,
OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

2.3.5 Régularité et sincérité

La régularité est la conformité aux règles et procédures en vigueur. C’est un


apprentissage de savoir-faire. La sincérité est un comportement ou sentiment, on
demande ici au comptable d’apprécier d’une manière plus objective possible une
situation économique ou financière, et de la traduire à l’aide des outils qui sont à sa
disposition (règles, procédures, techniques comptables) de la manière la plus fidèle
possible. C’est un apprentissage de savoir-être. Il est à noter que chaque écriture doit
avoir une pièce justificative, une date, établie sur un support papier pour assurer la
fiabilité. (Ministère du Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

Section 3 : Externalisation comptable

3.1 Définition

L’externalisation comptable consiste à confier tout ou une partie de sa


comptabilité d’entreprise à un prestataire externe. Il s’agit de se débarrasser des tâches
comptables en les délégants à un professionnel indépendant. Il s’agit d’un outil de
gestion stratégique qui se traduit par le recentrage de l’entreprise sur son activité et ses
compétences clés. FERRE Françoise, 2014

3.2 Objectifs

Le premier objectif est d’éviter tous types de risque d’erreurs. En comptabilité, les
petites erreurs peuvent coûter cher. Il est alors préférable de les éviter en confiant la
gestion de la comptabilité à un expert dans le domaine. Le second objectif est de
respecter les obligations légales en matière de comptabilité, les obligations de
déclarations obéissent à un calendrier bien défini et précis. Les oublis et retards, aussi
petits qu’ils soient, exposent à diverses pénalités de retard et amende. Le dernier
18
objectif c’est pour que l’entreprise se concentre sur son cœur de métier. La comptabilité
est une activité qui demande beaucoup de temps. Lorsqu’une société décide de déléguer
les tâches administratives et comptables à un professionnel extérieur, elle se donne
l’opportunité de concentrer ses ressources internes sur les activités principales qui lui
permettront d’être plus compétitive sur le marché. FERRE Françoise, 2014

3.3 Tâches comptables

Les tâches comptables constituent les travaux journaliers des comptables que nous
allons énumérer à savoir : la saisie, le classement, l’évaluation et l’établissement des
états financiers.

3.3.1 Saisir, classer et évaluer

La première tâche d’un comptable consiste à la réception des pièces venant des
autres collaborateurs. De les classer suivant les procédures convenues, évaluer
l’authenticité, la sincérité des contenus de ces pièces et aussi de vérifier si les pièces
sont complètes.

3.3.2 Enregistrer

Après avoir exécuté la première tâche comptable, passons maintenant à


l’enregistrement qui est le fait d’introduire l’écriture comptable définitivement dans la
base de données. Il existe plusieurs étapes dans l’enregistrement à savoir : choisir le
journal de saisie, faire le choix des numéros des comptes, inscrire le libellé des écritures
et enregistrer selon la nature de l’opération.

3.3.3 Préparer les états financiers

La tâche finale en comptabilité est la présentation des états financiers qui reflètent
l’image de la santé financière de l’entreprise, qui va aider les dirigeants de l’entreprise à
prendre des décisions concernant le résultat obtenu pour le bien de l’entreprise. Les états
financiers comprennent un bilan, un compte de résultat par nature, un tableau des flux
de trésorerie, un tableau de variation des capitaux propres et une annexe. (Ministère du
Budget et Finances, OECFM, CSC, Jurid’ika 2005)

19
Section 4 : Systèmes comptables

Le système comptable est une organisation du travail de la comptabilité


caractérisée par un enregistrement exhaustif au jour le jour, sans retard des informations
comptables, un traitement à temps des données enregistrées, et enfin la mise en place
des documents requis dans les délais légaux. DORIATH Brigitte, 2008

4.1 Différents types de systèmes comptables

Il existe cinq (05) types de systèmes comptables à savoir le système classique, le


système centralisateur, le système décalque, le système américain et le système
informatisé. Nous allons développer ci-dessous ces systèmes :

4.1.1 Système classique

En tenant compte des pièces justificatives des transactions effectuées par


l’entreprise, les opérations sont enregistrées dans l’ordre chronologique chaque jour
dans un journal unique appelé journal général. Le système comptable classique est le
plus ancien des systèmes comptables, elle est compatible aux petites entreprises.
L’écriture dans le livre-journal nécessite de préciser la date de l’opération, les numéros
des comptes concernés ainsi que les montants à débiter et à créditer et enfin les libellés
des comptes.

Les comptes dans le Grand Livre doivent respecter le PCG 2005 ainsi que le plan
de compte de l’entreprise où interviennent les comptes individuels. DORIATH Brigitte,
2008

20
Figure n°01 : Schéma d’un système classique

Source : DORIATH Brigitte, Février, 2023

Le processus du système se traduit alors comme suit : c’est à partir de ces pièces
comptables reçues que le comptable impute les opérations chronologiquement dans le
journal général puis reporter les écritures dans le grand livre pour calculer les soldes de
chaque compte pour ensuite reporter ces soldes à l’établissement de la balance générale
avant inventaire pour enfin arriver à l’établissement des documents de synthèses.

4.1.2 Système centralisateur

Après utilisation du système classique, les experts ont constaté des lourdeurs
concernant ce système, en effet le système classique a l’inconvénient de cumuler les
reports sans permettre une division de travail, c’est-à-dire qu’il est limité par le
nombre d’écriture parce que le report des écritures du journal sur le grand livre
représente un travail trop important ; soit que l’utilisation d’un grand livre s’avère
impossible compte tenu du nombre de comptes utilisés; c’est alors qu’est apparu le
système centralisateur qui est beaucoup plus adapté aux grandes entreprises, d’où
l’utilisation des journaux auxiliaires pour les différents types d’opération du journal.
DORIATH Brigitte, 2008

21
Figure n°02 : Schéma d’un Système centralisateur

Source : DORIATH Brigitte , Février 2023

Le travail comptable d’enregistrement s’organise selon la procédure suivante : les


pièces justificatives, les journaux de saisie, le grand livre, la balance des comptes, et les
états financiers annuels.

Les journaux de saisie : le travail de tenue des livres comptables consiste à


collecter et enregistrer les données, puis de les classifier dans les journaux. Un journal
désigne un ensemble d’opérations de même nature ; mais aussi, c’est un tableau qui
permet d’enregistrer des diverses opérations.

C’est dans ce journal que nous effectuons l’enregistrement, les transactions des
opérations comme : les achats, les ventes, les investissements ou aussi les encaissements
de créances.
L’enregistrement se fait par ordre chronologique. L’avantage de l’utilisation de ce
journal est de retrouver aisément la trace des opérations par chronologie.
22
Le grand livre : ce livre regroupe tous les comptes de l’entité. Chaque transaction
portée au livre journal par ordre chronologique est ensuite reportée au grand livre dans
le compte correspondant. Il a pour avantage de classer et récapituler les transactions et
préparer les états financiers. On distingue deux sortes de grand livre : le grand livre
général des comptes où il y a un compte collectif « clients » et un compte collectif «
fournisseurs ». Chaque compte exprime donc la position de l’entreprise par rapport à
l’ensemble de ses clients et de ses fournisseurs. Les grands livres auxiliaires où on
ouvre un compte par clients et par fournisseur. Il devient ainsi possible de connaître la
position de l’entreprise par rapport à chaque client et à chaque fournisseur.

La balance des comptes : est un document de synthèse qui sert à montrer les
soldes de chaque compte et principalement la situation des tiers auprès de la Société.

4.1.2.1 Comptabilité générale

Les journaux auxiliaires sont centralisés périodiquement (au besoin de l’entreprise


mais au moins une fois par mois) dans le journal général par une seule écriture. C’est à
partir de la centralisation dans le journal général et le grand livre général que l’on
obtient les documents de synthèses de l’entreprise. DORIATH Brigitte, 2008

4.1.2.2 Comptabilité auxiliaire

Contrairement au système classique qui n’utilise qu’un seul journal, le système


centralisateur utilise plusieurs journaux appelés journaux auxiliaires (journal d’achat,
journal de vente, journal de banque et journal des opérations diverses) qui imputent les
opérations de mêmes catégories. Le nombre de journaux auxiliaires est une décision de
gestion. DORIATH Brigitte, 2008

4.1.3 Système décalque

La recherche de la simplicité et de la rapidité vis-à-vis de l’accroissement des


nombres d’écritures et le développement des grandes entreprises a donné naissance au
système décalque. Dans ce système, les écritures sont saisies simultanément sur les
comptes du grand livre et sur le journal. Dans le système décalque, les travaux de
recopie des opérations qui entrainent des pertes de temps et source d’erreurs sont
éliminé ;ce système a connu un vif succès dans les pays occidentaux à cause de ses
avantages comme la suppression des travaux de reports, l’obtention rapide
23
d'informations nécessaires à la gestion courante, facilité dans l'élaboration des situations
périodiques en cours d'exercice, rapidité d'exécution augmentée par l'utilisation des
machines comptables ou de l'informatique. DORIATH Brigitte, 2008

4.1.4 Système américain

Le système américain est le système qui consiste à tenir sur le même livre, le
journal général et le grand livre. Les opérations reçoivent successivement un double
traitement passation au journal ; sur les mêmes lignes mais dans les colonnes faisant jeu
de grand livre, elles sont reportées au grand livre. On conçoit ainsi la difficulté d'adopter
ce système avec les besoins en informations détaillées exprimés dans les affaires d'une
certaine importance où dont les activités exigent la production d'informations précises.
A une certaine époque, ce système a présenté un intérêt pour les petites entreprises.
Néanmoins, des journaux américains géants étaient conçus par certains imprimeurs ;
mais s'il était vrai que ces journaux offraient une possibilité plus grande de ventilation,
ils n'en demeuraient pas moins lourds à manipuler. Leur taille devenait alors une source
supplémentaire d'erreurs. DORIATH Brigitte, 2008

Figure n°03 : Schéma d’un système américain

Source : DORIATH Brigitte, Février 2023

On trouve ici, le schéma d’un système américain où on peut trouver le journal à


gauche et le grand livre à droite puis on impute les opérations journalières dans le
journal et on récapitule les comptes dans le grand livre.

24
4.1.5 Système informatisé

L’organisation comptable et les traitements que l’on a vue dans les deux premiers
systèmes se retrouvent tous dans les logiciels de traitement comptable que l’on peut voir
dans les entreprises privées, semi-privées et publiques. Le système informatisé a
remplacé la présentation des écritures par papier par une base de données centralisée
dans un serveur informatique. Ce système est important par ses techniques qui facilitent
le travail comptable, ce qui signifie une plus grande rapidité dans la production de
l'information et une plus grande fiabilité, il offre une meilleure adaptation aux besoins
en gestion interne (possibilité de production d'informations détaillées répondant à des
besoins précis). Un logiciel de comptabilité est un programme informatique comptable
et financier qui permet d’assurer la tenue de la comptabilité. Il permet de retranscrire
toutes les transactions effectuées par l’entreprise avec ses partenaires (clients,
fournisseurs, salariés, associés, banque). Il peut être développé en interne par
l’entreprise ou acheté directement à un éditeur de logiciels.

Lorsqu’une société tient elle-même sa comptabilité à l’aide de son propre


logiciel, elle peut solliciter un Expert-comptable pour assurer une mission de
présentation des comptes annuels. Le professionnel de l’Expertise-comptable va établir
une attestation portant sur la cohérence et la vraisemblance des comptes annuels.
DORIATH Brigitte, 2008

25
CHAPITRE 3 : METHODES DE TRAVAIL

A partir du cadre de l’étude et la théorie relative au thème, il est important de


définir les méthodes de travail adoptées pour faciliter le traitement de notre thème. Ce
dernier chapitre de la première partie se subdivisera en trois (3) sections, à savoir : les
méthodes de collecte d’informations, les outils d’analyse de ces informations et le
chronogramme des activités accompagné des limites del’étude.

Section 1 : Méthodes de collecte d’informations

La collecte des informations occupe une grande place dans l’élaboration de ce


présent mémoire. Ces informations sont collectées avec les méthodologies adaptées
pour avoir le maximum de précision et de fiabilité. Cette section se fractionnera en deux
(2) sous-sections : la démarche globale aux hypothèses et la démarche spécifique à
chaque hypothèse.

1.1 Démarche globale aux hypothèses

Plusieurs démarches nous ont conduits à l’élaboration des hypothèses, à savoir :


l’observation directe participante, la documentation et les entretiens.

1.1.1 Observation directe participante

L’observation est une étape cruciale dans un processus donné ; c’est la première
étape pour trouver le chemin à suivre et pour construire les premières idées. En effet,
l’observation nous permet d’approfondir nos connaissances et de voir le fonctionnement
quotidien de l’entreprise, de comprendre les tâches respectives de chaque employé et de
voir l’application de nos acquis théoriques sur le milieu professionnel.

Durant le stage, nous avons pratiqué une observation directe participante pour la
collecte des informations nécessaires concernant le Cabinet et de l’entreprise X pour
compléter les informations sur le thème de notre mémoire. Entre autres l’observation,
diverses tâches comptables ont été exécutés afin de mettre en pratique toutes les
observations obtenues.

1.1.2 Documentation

La documentation est l’outil principal utilisé dans le travail de recherche. Elle

26
permet de renforcer les informations déjà obtenues et d’avoir une meilleure vue du cas
existant. Au cours de ces recherches, la consultation d’un certain nombre de documents
nous a permis de mieux s’informer sur la problématique. Il concerne les cours
théoriques, et les recherches personnelles effectuées pour enrichir les acquis.
L’internet nous a aidé à effectuer des recherches pour avoirs les résultats attendus
ainsi que pour mieux comprendre le fonctionnement du système comptable. Cette
méthode nécessite une connaissance sur la sélection et le triage des informations
données par un site. Il est donc une question de savoir chercher l’information, valider la
crédibilité de l’information trouvée, et de savoir exploiter ces données.

1.1.2.1 Documentation interne

Se documenter est une des méthodes les plus pratiques pour enrichir nos idées et
élargir notre champ de vision et d’analyse. A cet effet, la documentation est importante
pour l’élaboration de notre mémoire. Les documents obtenus durant le stage nous ont
aidés à obtenir des informations exhaustives et fiables. La revue des documents dans les
archives et classeurs de la société a facilité la rédaction des triptyques de l’entreprise.
Nous avons aussi consulté des documents commerciaux pour l’établissement des tâches
qu’on nous a confiées durant le stage et ces documents nous ont aidés à mieux exposer
notre thème.

1.1.2.2 Documentation externe

On entend par document externe l’ensemble des documents consultés en dehors


de l’entreprise. Pour mener à bien notre recherche, la lecture de quelques ouvrages
relatifs au thème nous a aidés à enrichir nos idées pour la rédaction du présent mémoire.
Étant donné que plusieurs renseignements n’existent pas au sein de l’entreprise,
quelques informations présentes dans ce mémoire ont été relevées dans des ouvrages.
Une partie de la documentation a été faite sur internet. Il est à noter aussi qu’on a revu
quelques mémoires élaborées auprès de la bibliothèque.

1.1.3 Entretien

Malgré les recherches faites sur les documentations interne et externe, les
informations récoltées ne sont pas suffisantes pour l’élaboration de notre mémoire, il
faut alors opter une autre méthode de collecte d’informations. Nous avons alors opté
pour l’entretien semi-directif dont le but est d’avoir les informations spécifiques que

27
l’on n’a pas trouvées dans les documentations. L’entretien nous permet aussi d’avoir
plusieurs idées et de renforcer les liens avec les personnels du cabinet. Ce dernier est
très important car les personnels se montrent très sympathiques car ils répondent
toujours à nos questionnaires et cela facilite la compréhension du sujet. Ils nous ont
apporté une précision sur les informations recueillies, grâce notamment à la possibilité
de demander des explications sur les parcours de ce dernier, ses fonctions, et ses tâches.

1.2 Démarches spécifiques à chaque hypothèse

Lors de l’analyse des hypothèses énoncées précédemment nous avons utilisé


plusieurs démarches spécifiques pour chaque hypothèse que nous allons développer ci-
dessous.

1.2.1 Entretien avec l’encadreur professionnel et les comptables

Pour la première hypothèse, nous avons effectué un entretien avec notre encadreur
professionnel et ensuite participer à l’exécution directe des tâches. Notre entretien avait
pour objet de soutirer le maximum d’informations concernant le travail et le thème de
mémoire. Elle dure environ dix (10) à quinze (15) minutes et l’entretien se passait au
bureau du Cabinet CAT. (Annexe VII)

Notre première hypothèse concerne le respect des normes comptables prévues par
le PCG 2005, nous avons adopté l’entretien semi-directif comme type d’entretien avec
notre encadreur professionnel. En même temps il a évoqué que la finalité de notre
mission est la construction des états financiers transparents et fiables tout en respectant
les conventions comptables de bases et les principes comptables pendant l’exécution de
nos tâches respectives.

1.2.2 Participation directe à l’exécution des tâches

Dans le cas de la deuxième hypothèse, nous avons participé directement à


l’exécution des tâches. Après avoir entretenus avec les comptables et notre encadreur
professionnel, nous avons commencé les enregistrements des dossiers comptables. La
société X utilise plusieurs documents pour l’enregistrement des opérations comptables.
Lors de la réalisation des tâches, nous avons pu accéder aux pièces comptables pour la
saisie des opérations. Au cours du stage, nous avons respecté les consignes des
comptables et fait notre propre analyse, noter les problèmes trouvés et demander des
solutions adaptées à notre supérieur sur les réalités observés. C’est à partir de ces

28
problèmes rencontrés et les directives reçues que nous avons pu établir les relations
pour la construction de la deuxième hypothèse.

1.2.3 Observation directe et documentation interne

Dans le cas de la troisième hypothèse, nous avons utilisé la méthode de


l’observation directe et de la documentation interne. Durant le traitement de dossiers de
la Société X, nous avons opté pour une observation directe. Comme l’observation nous
facilite l’éxamination de dossiers comme le régime de la société, les états financiers
antérieurs, nous avons pu alors voir toutes les informations détaillées concernant
l’entreprise et c’est à partir de ces données qu’on procède à l’exécution de ses tâches
comptables conformément aux procédures posées.
La documentation interne fait partie de la collecte d’information afin de réaliser
l’externalisation comptable dont le but est de réussir notre mission. Il est possible de
collecter une quantité considérable de données comme les factures d’achat, les bons de
livraison et les bons de commande, les pièces de banque et de caisse.

Section 2 : Outils d’analyse des informations

L’analyse des informations recueillies est l’essence même d’un mémoire. Pour
subvenir à l’analyse des informations, il est nécessaire d’utiliser quelques outils afin de
rendre la tâche beaucoup plus facile et rendre les informations plus faciles à
comprendre. Nous avons alors utilisé plusieurs méthodes pour traiter les hypothèses
énoncées ci-dessus que nous allons développer ci-dessous.

2.1 Diagramme d’ISHIKAWA

Pour le cas de la première hypothèse : « Le respect des normes comptables reflète


l’image fidèle de l’entreprise », nous avons utilisé le diagramme d’ISHIKAWA. La
méthode 5M ou encore arêtes de poisson est une méthode d’analyse qui sert à
rechercher et à représenter de manière synthétique les différentes causes possibles d’un
problème. Elle fut créée par le professeur ISHIKAWA Kaoru (1915-1989) d’où son
appellation « Méthode d’ISHIKAWA ». On y retrouve l’effet, le problème que
rencontre l’entreprise, à la tête et les causes sont modélisées par des branches. Ces
causes, les « 5M », représentent chacune une composante de l’entreprise à savoir les
méthodes utilisées pour la production, la matière utilisée, le milieu où se trouve
l’entreprise (la concurrence, le marché), les matériels utilisés pour l’exécution des

29
tâches ou plus précisément l’ensemble des matériels qui apporte des valeurs ajoutées
aux matériaux de base et enfin la main d’œuvre qui regroupe l’ensemble des
collaborateurs. Le but du diagramme d’ISHIKAWA est d’identifier l’ensemble des
causes qui ont une influence, plus ou moins directe, sur un problème observé. DE
SAEGER Ariane, 2015

Figure n°04 : Diagramme d’ISHIKAWA

Source : DE SAEGER Ariane, Février 2023

Sur cette figure, nous pouvons trouver le problème principal que l’entreprise veut
résoudre et les causes de ce problème sont modélisées en bleu et divisées en cinq (5)
catégories. Cette méthode est utilisée pour identifier les causes d’un problème afin de le
résoudre.

2.2 Hexamètre de Quintilien

Après la collecte de toutes les données pertinentes à l’étude, il est alors nécessaire
de passer à les analyser et à les traiter par des méthodes bien appropriées.

L’hexamètre de Quintilien aussi connu sous l’acronyme QQOQCPC : Qui, Quoi,


Où, Quand, Comment, Pourquoi et Combien est une méthode de résolution de

30
problèmes dont le but e s t de décrire tous les aspects du problème sur tous les angles
d’une situation. En abordant tous ses aspects, l’analyste peut comprendre la situation et
l’analyser par la suite. On utilise cette méthode quand on est face à un
dysfonctionnement, ou lorsque l’entreprise souhaite mettre en place une méthode pour
résoudre ses problèmes, ainsi il est facile pour nous de poser les bonnes questions pour
collecter des informations quantitatives et qualitatives concernant la situation.
Cependant, il existe quelques conditions pour permettre à cette méthode d’être plus
efficace, à noter qu’il faut écarter les jugements personnels et les raisonnements a priori
afin de déterminer les problèmes sous sa forme la plus brute et exacte possible, les
informations collectées par les questionnements doivent être plus objectives et neutres
possible.

Nous avons alors utilisé l’hexamètre de Quintilien pour traiter la deuxième


et la troisième hypothèse : « L’enregistrement régulier des documents nécessite une
bonne organisation comptable et l’externalisation comptable aide l’entreprise à réaliser
ses tâches comptables» pour permettre à la société X de bien s’organiser, de recevoir
une meilleure qualité des informations financières et aussi pour organiser la réalisation
des tâches comptables.

Figure n°05 : Méthode QQOQCP+C

Source : MADERS Henri-Pierre, Février 2023

31
Q : Qui : Les responsables, les parties prenantes.
Q : Quoi : Les problèmes lui-même, le résultat du problème, ses symptômes.
O : Où : Lieu concerné et toutes espaces physiques ou virtuels identifiables.
Q : Quand : Date de l’évènement, durée, fréquence et planning.
C : Comment : Moyens matériels et procédures ayant engendrés le problème.
P : Pourquoi : Motivations, motifs.
C : Combien : Quantité impliqués et montant du budget impacté.
Ces significations montrent chaque lettre de l’acronyme QQOQCPC. Nous
pouvons voir également quelques exemples de réponse pour chaque question.

Section 3 : Chronogrammes des activités et limites de l’étude

Cette troisième section énumèrera les étapes que nous avons traversées depuis la
recherche du stage jusqu’au dépôt final de notre mémoire.

3.1 Chronogramme de réalisation de stage

Suite à notre réussite de notre module théorique, il nous est obligatoire d’exercer
un stage au sein d’une entité pour pratiquer nos acquis théoriques ainsi que pour valider
notre module pratique. On peut définir le stage comme une période de formation et
d’apprentissage qui dure quelques mois dans le but de permettre à l’étudiant de
découvrir le monde professionnel, de découvrir comment fonctionne réellement une
entreprise, de s’intégrer dans une équipe et de développer son savoir être. Nous avons
effectué un stage de perfectionnement d’une durée de dix (10) semaines au sein du
Cabinet d’Audit Tsaratombo; .le tableau ci-dessous récapitulera le déroulement de notre
stage avec le détail de l’activité effectuée durant la période.

32
Tableau n°02 : Chronogramme des activités et de réalisation du stage

Activités Semaines

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Saisie des
factures d’achats
et ventes
Formation au
sein du Cabinet

Classement de
dossiers

Inventaire
comptable

Saisie des
factures d’achat
en devise
Déclaration
fiscale

Saisie de la
trésorerie banque

Rapprochement
bancaire

Audit comptable

Source : Auteur, Février 2023

Ce tableau affiche les activités que nous avons effectuées durant les dix (10)
semaines de stage au sein du Cabinet. Nous avons effectué plusieurs tâches comptables
durant cette période.

33
3.2 Chronogramme de réalisation du mémoire

Nous allons développer dans cette sous-section les différentes étapes de


l’élaboration de notre mémoire.
Tableau n°03 : Chronogramme de réalisation du mémoire

Tâches Semaines

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Présentation et
correction du
protocole de
recherche

Collecte des
informations et
analyses
Rédaction du mémoire
et correction des deux
parties

Correction finale du
mémoire

Dépôt final du
mémoire

Source : Auteur, Février 2023

Ce tableau nous affiche les étapes que nous avons parcourues pour l’élaboration
de notre mémoire à savoir: la présentation et la correction du protocole de recherche, la
collecte des informations, la rédaction et la correction des deux parties du mémoire et la
correction finale avec l’encadreur pédagogique avant le dépôt.

34
3.3 Limites d’études

Le stage de dix (10) semaines au sein du Cabinet CAT s’est bien déroulé en
général. Nos acquis théoriques et niveau d’études nous ont limités sur le choix
d’entreprise réceptive ainsi que le choix de son secteur d’activité.

Compte tenu de la confidentialité de l’entreprise, nous sommes contraints de


filtrer et de sélectionner les données et informations. Concernant la collecte des
informations, nos collaborateurs sont très occupés par ses travaux, donc, nous n’avons
pas eu le maximum d’informations. De plus, nous avons eu aussi comme limite de
l’étude le facteur temporel, nous étions limités par la durée du stage et la rédaction du
mémoire. Même si les ouvrages sont présents dans des bibliothèques, les informations
contenues dans quelques livres ne sont pas mis à jour. De ce fait, les ouvrages
deviennent obsolètes et contiennent seulement que des références historiques.

Ainsi prend fin la première partie de notre mémoire, Nous avons exposé les outils
théoriques liés au système comptable. Nous avons aussi développé la démarche
méthodologique utilisée dans l’analyse de notre thème de mémoire. Le chronogramme
des activités et de la réalisation du stage, ainsi que le chronogramme de réalisation de
mémoire ont été mis en évidence. Ces théories nous serviront dans l’Analyse du
Système Comptable de la Société X qui est une cliente du Cabinet CAT que nous allons
voir dans la deuxième partie de ce mémoire.

35
PARTIE II :

RESULTATS, ANALYSES ET RECOMMANDATIONS


Cette deuxième partie se concentrera sur l’analyse effectuée durant le stage. C’est
après cela que nous évoquerons tous les problèmes qui pourront être une entrave pour le
bon fonctionnement et le succès du cabinet et d’établir quelques recommandations qui
pourraient l’aider à se développer afin d’atteindre ses objectifs qui sont : la rentabilité,
la croissance et la pérennité pour avoir un maximum de profit. Pour mieux appréhender,
nous allons subdiviser cette partie en trois (3) chapitres, à savoir : description de
l’existant, diagnostic de l’existant et enfin les recommandations.

CHAPITRE 4 : Description de l’existant

Le but de ce chapitre est de montrer l’évaluation de processus comptable à suivre


lors d’un traitement de dossiers d’une société. Pour mieux comprendre, nous allons voir
en premier lieu que le cabinet respecte les normes comptables mentionnées dans le PCG
2005, ensuite les procédures de traitements comptables et l’externalisation comptable.

Section 1 : Le respect des normes comptables reflète l’image fidèle de


l’entreprise

Les normes comptables sont considérées comme un ensemble de méthodes qui


vise à améliorer la comptabilité. Dans cette section, nous allons voir le respect de ces
normes comptables prévues par le PCG 2005 suivant le cas de la Société X, dont les
conventions comptables de bases, les caractéristiques qualitatives de l’information
financière et les principes comptables fondamentaux.

1.1 Conventions comptables de base

Comme les conventions comptables de bases constituent des hypothèses


fondamentales sur l’environnement économique, social et sur l’utilisation des
informations comptables, nous allons voir le respect de ces conventions comptables
citées dans la partie précédente.

1.1.1 Convention de l’entité

A titre de rappel, l’entité est considérée comme étant un ensemble autonome,


distinct de ses propriétaires, associés ou actionnaires. Au sein de la société X, la
comptabilité repose sur une nette séparation des patrimoines de la société et celui de ses

37
personnes physiques à savoir ses propriétaires et ses actionnaires, les documents de
synthèse constituent un domaine d’application de cette convention. Les actifs du bilan
de la société montrent ses patrimoines.
Tableau n°04: Extrait du bilan actif de la société X UM : Ariary

ACTIFS Montant brut Amortis. Net


Provisions
31/12/21

ACTIFS NON
COURANTS

IMMOBILISATIONS - - -
INCORPORELLES

IMMOBILISATIONS 1 545 449 799,77 769 684 263,63 775 765 536,14
CORPORELLES

IMMOBILISATIONS EN - - -
COURS

IMMOBILISATIONS 3 622 420 000,00 - 3 622 420 000,00


FINANCIERES

Source : Document interne CAT, Mars 2023


Nous pouvons voir dans cet extrait des actifs du bilan au 31/12/21 de la société X
l’application de la convention de l’entité. Le tableau montre les actifs non-courants de
la société. Ces immobilisations font partie des patrimoines de la société et ne tient pas
en compte les patrimoines des propriétaires de la société X.

38
1.1.2 Convention de l’unité monétaire

En étant à Madagascar, et pratiquant son activité dans le pays. Les opérations et


les évènements qui sont quantifiées sont obligés d’être comptabilisé au sein de la société
X.

La comptabilité se fait par l’utilisation d’une seule unité monétaire, l’Ariary qui
est la monnaie nationale malgache. Toutes les transactions susceptibles d’être quantifier
monétairement contribuant à l’exercice de l’activité de l’entreprise doivent être toute
comptabilisée en Ariary. Même si la société X fait des opérations en devise étrangère ;
les opérations se comptabilisent en Ariary, par conséquent l’unité monétaire dans les
états de synthèse est l’Ariary.

Tableau n°05: Achat en devise X de la société UM : Ariary

Date Valeur Numéro Libellé Montant Cours de Montant en


de compte devise change Ariary

11/12/21 07/12/21 607200 SIMGT_Achat 16 893,44$ 3 948,6 66 705 437,18


Sim

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Le processus de cet achat en devise se fait par l’enregistrement des opérations à la


date de la facture qui est le 11/12/21 puis on convertit en Ariary le montant en devise de
la facture suivant le cours de change à cette date pour avoir le montant de 66 705 437,18
Ariary en multipliant le montant du devise et le cours de change.

1.1.3 Continuité de l’exploitation

La comptabilité de la société X est établie sur une base de continuité


d’exploitation, c’est-à-dire en tenant compte que l’entreprise poursuivra son activité
dans l’avenir. Les états financiers sont élaborés une fois par an à chaque fin d’exercice
pour voir la situation exacte de l’entreprise et prendre des décisions correctives pour
l’exercice suivante d’où l’importance de la continuité d’exploitation. Nous pouvons voir
l’application de cette continuité d’exploitation dans les règles d’évaluation à chaque fin
d’exercice par le bilan ci-après :

39
Tableau n°06: Extrait du bilan actif UM : Ariary

ACTIF 31/12/21 31/12/20


MONTANT MONTANT
Brut Amort/Prov Net Net
ACTIFS
COURANTS
STOCKS ET EN 8 257 197 865,06 - 8 257 197 865,06 5 030 218 325,08
COURS
CREANCES ET 979 593 431,99 - 979 593 431,99 188 541 835,76
EMPLOIS
ASSIMILES
TRESORERIE 43 489 168,68 - 43 489 168,68 141 150 344,47
ET
EQUIVALENT
DE
TRESORERIE
TOTAL 9 280 280 465,73 - 9 280 280 465,73 5 359 910 505,31
ACTIFS
COURANTS
TOTAL DES 14 448 150 265,50 769 684 263,63 13 678 466 001,87 10 578 654 169,26
ACTIFS

Source : Document interne CAT, Mars 2023

D’après ce bilan, les comptes annuels du bilan de clôture de ces deux exercices
2020 et 2021présument que l’entreprise poursuit normalement son activité.

1.1.4 Comptabilité de l’exercice

Les effets des transactions et évènements sont comptabilisés à la date de


survenance de ses transactions et non au moment d’intervention des flux monétaires
correspondants, chaque opération de la société est présentée dans les états financiers de
l’année auxquels ils appartiennent. On peut voir l’application de cette convention dans
la comptabilisation des factures d’achats de la société X, les opérations d’achat sont
enregistrées à la date de leurs factures et non à la date de paiement des fournisseurs.

40
Tableau n°07: Ecriture d’achat de lubrifiant UM : Ariary

Débit Crédit 27/12/2021 Débit Crédit


606230 Achat huile moteur 107 000
445600 TVA déductible sur achat 21 400
FTOTAL Achat huile_TOTAL 128 400
Suivant fact N°FA3132

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Dans le cas de cette écriture, la date de survenance des transactions est la date de
la facture qui est le 27/12/21, l’écriture est alors comptabilisée à cette date mais non à la
date de paiement du fournisseur TOTAL.

1.2 Caractéristiques qualitatives de l’information financière

Une bonne qualité de l’information ajuste la prise de décision des dirigeants de


l’entreprise, il existe plusieurs caractéristiques de l’information financière que nous
allons voir un à un, à savoir la fiabilité, l’intelligibilité, la pertinence, la comparabilité,
la régularité et la sincérité.

1.2.1 Intelligibilité

L’information financière est intelligible lorsqu’elle est facilement compréhensible


par tout utilisateur, dans le cas de la société X, la présentation des états financiers suit
les règles de présentation et mode de calcul proposée par le PCG 2005 et l’unité
monétaire utilisé qui est la monnaie nationale malgache.

Le tableau suivant présente le modèle de présentation du compte de résultat par


nature de la société X, la première colonne comporte la liste des éléments à présenter
dans le compte de résultat. Les autres colonnes qui suivent montrent les montants de ces
éléments par exercice.

41
Tableau n°08: Compte de résultat de la société X UM : Ariary

Eléments 31/12/2021 31/12/2020


Chiffre d’affaires 2 514 764 154,04 2 005 772 129,19
Production stockée - -
Production immobilisée - -
I-PRODUCTION DE L’EXERCICE 2 514 764 154,04 2 005 772 129,19
Achats consommés 808 824 572,89 687 681 932,25
Services extérieurs et autres consommations 805 228 772,95 630 471 934,68
II-CONSOMMATION DE L’EXERCICE 1 614 053 345,84 1 318 153 866,93
III-VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I-II) 900 710 808,20 687 618 262,26
Charges de personnel 379 899 243,18 343 792 287,11
Subvention d’exploitation - -
Impôts, taxes et versements assimilés 60 850 935,00 12 798 999,00
IV-EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 459 960 630,02 331 026 976,15
Autres produits opérationnels 268 903,14 4 840,26
Autres charges opérationnelles 637 667,98 3 818,50
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeur 94 851 742,43 71 476 999,96
Reprise sur provisions et pertes de valeur - -
V-RESULTAT OPERATIONNEL 364 740 122,75 259 550 997,95
Produits financiers 800 418,56 6 751 531,80
Charges financières 295 495 268,73 283 811 160,93
VI-RESULTAT FINANCIER - 294 694 850,17 - 277 059 629,13
VII-RESULTAT AVANT IMPOTS (V+VI) 70 045 272,58 - 17 508 631,18
Impôts exigibles sur résultat 40 677 680,00 66 987 920,00
Impôts différés (variations) - -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 515 833 475,74 2 012 528 501,25
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 486 465 883,16 2 097 025 052,43
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 29 367 592,58 - 84 496 551,18
Eléments extraordinaires (produits) - à préciser - -
Eléments extraordinaires (charges) - à préciser - -
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE - -
X-RESULTAT NET DE L’EXERCICE 29 367 592,58 - 84 496 551,18

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Nous constatons que le tableau du compte de résultat de l’entreprise X suit le


modèle de présentation d’un compte de résultat par nature proposé par le PCG 2005.
D’après ce tableau du compte de résultat, nous ne voyons pas aucun changement
concernant la forme ou le mode de calcul.

42
1.2.2 Pertinence

Une information pertinente est une information qui peut influencer les décisions
des dirigeants à partir de l’évaluation des évènements passés, présents ou futurs. Dans le
cas de la société X, les documents de synthèse présentés sont tous utiles. Comme par
exemple, le bilan qui montrent l’image fidèle des patrimoines de l’entreprise. Nous
pouvons dire alors que les informations financières de l’entreprise X sont pertinentes.

1.2.3 Fiabilité

La fiabilité est une des caractéristiques qualitatives de l’information financière.


Les informations financières au sein de la société X sont élaborées dans le but d’avoir
une image fidèle de l’entité à partir des états financiers certifiés par un commissaire aux
comptes. Les états financiers de la société X ne présentent pas d’erreur et suivent les
règles de présentation proposée par le PCG 2005. Il est obligatoire pour toutes sociétés
d’avoir des états financiers certifiés par un commissaire aux comptes pour justifier sa
fiabilité.

1.2.4 Comparabilité

Au sein de la société X, les méthodes de présentation des états financiers restent


les mêmes, de plus le principe de permanence des méthodes est respecté, nous allons
justifier cela dans la sous- section trois (1.3) où nous pourrons voir les principes
comptables au sein de la société. Le caractère de comparabilité est présent dans les
informations financières de la société X.

1.2.5 Régularité et sincérité

Dans le cas de la société X, lorsqu’une opération est enregistrée dans la base de


données, toutes les pièces sont classées dans un classeur. Cependant, il existe des pièces
qui ne sont pas numérotés mais que l’on peut voir dans la base de données. Les cas
suivants se sont présentés : les pièces justificatives ne sont pas complètes, les opérations
sont enregistrées mais les pièces justificatives ne sont pas présentent dans les classeurs.
Le caractère de régularité est de sincérité n’est pas présent dans les informations
financières de la société X.

43
1.3 Principes comptables fondamentaux

Les principes comptables fondamentaux constituent un ensemble des éléments


nécessaires à la sincérité des comptes et à la bonne qualité de l’information financière,
nous allons voir ci-après si la société X respecte ces principes comptables
fondamentaux.

1.3.1 Principe d’indépendance des exercices

Au sein de la société X, les états financiers sont élaborés chaque année pour avoir
une image fidèle de l’entreprise. Dans le cadre du respect du principe d’indépendance
des exercices, Le résultat de chaque exercice est alors indépendant de celui qui le
précède et de celui qui le suit.

Dans le respect de ce principe, des écritures de clôture sont passées, à savoir les
factures non parvenues, les factures établies, les charges constatées d’avance, les
produits constatés d’avance seront passées en fin d’exercice.
Comme illustration, au 31/12/21, on constate une charge constatée d’avance : la
prime d’assurance annuelle a été payée le 01 Novembre 2021 d’une valeur de 372 000
Ariary.

Tableau n°09: Ecriture d’une charge constatée d’avance UM : Ariary

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


486000 Charges constatées 310 000
d’avance
6xxxxx Charges 310 000

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Ce tableau montre l’écriture d’enregistrement d’une charge constatée d’avance


pour un exercice. Le paiement est le 01er Novembre mais cela sera enregistrer à la
clôture de l’exercice 2021.

44
1.3.2 Principe de prudence

Ce principe repose sur le fait que les données comptables doivent être correctes
pour éviter tous types de risques, alors les charges doivent être comptabilisées dès
qu’elles sont probables et les produits lorsqu’ils sont réels et effectifs. Nous pouvons
illustrer ce principe à partir des amortissements et pertes de valeurs.

Tableau n°10: Ecriture d’inventaire de stocks de marchandises UM : Ariary

Débit Crédit 31/12/2022 Débit Crédit


6037XX Variation de stocks de M/ses 50 000 000
370000 Stocks de M/ses 50 000 000

Annulation de la SI
31/12/2022

370000 Stocks de M/ses 65 000 000


6037XX Variation de stocks de M/ses 65 000 000
Constat du Stock final
31/12/2022

397XXX Perte de valeur sur stocks de 15 000 000


M/ses
78XXXX Reprises sur provisions 15 000 000

Annulation de la perte de
valeur
31/12/2022
685XXX Dotations-Actifs courant 15 000 000

397XXX Perte de valeur sur stocks de 15 000 000


M/ses

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Nous pouvons voir ici que l’entreprise utilise l’écriture d’inventaire intermittent
de stocks à la clôture de l’exercice. Cette méthode se fait en deux (2) étapes :
l’annulation du stock initial et constat du stock final. Nous constatons ici une perte de
valeur de 15 000 000 Ariary. Cette méthode relève du principe de prudence car elle met
en compte les pertes probables et les pertes de valeur sur la situation de stocks de
l’entreprise.

45
1.3.3 Principe de permanence des méthodes
Au sein de la Société X, la comptabilité utilise la méthode d’amortissement
linéaire pour les immobilisations. Nous allons présenter ci-dessous un tableau
d’amortissement d’une immobilisation de la Société X et les calculs préalables :

N : 5 ans ;

t = 100/N

t = 100/5 = 20%

VO = 2 990 000 Ariary

Date d’acquisition : 02/08/17

Calcul des annuités constantes : 2 990 000 x 20% = 598 000 Ariary

Calcul de la première annuité d’amortissement allant du 02/08/17 au 31/12/17 (149


jours) :
2 990 000x 20% x 149/360 = 247 505,56 Ariary

Calcul de la dernière annuité allant du 01/01/22 au 01/08/22 :

2 990 000 x 20% x 211/360 =350 494, 44 Ariary

Tableau n°11 : Tableau d’amortissement d’un matériel informatique U.M : Ariary

Exercices VO VNC en début de Dotation de VNC à la


l'exercice l'exercice clôture

31/12/2017 2 990 000 2 990 000 247 505,56 2 742 494,44

31/12/2018 2 742 494,44 598 000 2 144 494,44

31/12/2019 2 144 494,44 598 000 1 546 494,44

31/12/2020 1 546 494,44 598 000 948 494,44

31/12/2021 948 494,44 598 000 350 494,44

31/12/2022 350 494,44 350 494,44

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Le calcul d’amortissement met en valeur la valeur nette du matériel à chaque fin


d’un exercice comptable pour assurer une indispensable comparabilité temporelle et

46
spatiale. Cette méthode de calcul d’amortissement est permanente dans le temps car
tous les amortissements des immobilisations se font par cette méthode de calcul. Le
montant de la première annuité d’amortissement est de 247 505,56 Ariary, l’annuité
constante est de 598 000 Ariary et la dernière annuité est de 350 494,44 Ariary.

1.3.4 Principe du coût historique

Ce principe repose sur le fait que les actifs, passifs, charges et produits de la
société sont enregistrés et présentés dans les états financiers sans tenir compte des effets
de la variation de prix ou de l’évolution du pouvoir d’achat. Au sein de la société X, les
biens à titre onéreux sont enregistrés à son coût d’acquisition à la date de son entrée
dans le patrimoine de l’entreprise. Le coût d’acquisition correspondant au prix d’achat
résultant de l’accord des deux parties à la date de la transaction, majoré des droits de
douanes et autres taxes fiscales non récupérables par l’entité auprès de l’administration
fiscale ainsi que des frais accessoires directement attribuables pour obtenir son contrôle
et sa mise en état d’utilisation plus les réductions commerciales et autres éléments
similaires.

Tableau n°12: Comptabilisation d’un achat d’ordinateur UM : Ariary

Date Code N° de N° de Libellés Débit Crédit


journal compte pièce

15/12/2021 AC 606400 ABC 341 666, 67


INFORMATIQUE_
FOURNITURES
15/12/2021 AC 445600 ABC 68 333,33
INFORMATIQUE_
FOURNITURES
15/12/2021 AC FABCIN ABC 410 000
INFORMATIQUE_
FOURNITURES

Source : Document interne CAT, Mars 2023

La date d’entrée de cet ordinateur dans le patrimoine de l’entreprise est le


15/12/2021 et son coût d’acquisition est de 341 666,67 Ariary car c’est le prix d’achat
du bien. La TVA récupérable de 68 333,33 Ariary n’est pas incorporée au coup
d’acquisition selon le PCG 2005 d’après le mode de calcul du coût d’acquisition.

47
1.3.5 Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture

Ce principe repose sur le fait que le bilan d’ouverture de l’exercice doit


correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent. Nous pouvons prouver
l’utilisation de ce principe au sein de la société X dans le tableau suivant :

Tableau n°13: Actifs du bilan de la société X UM : Ariary

ACTIFS Net Net


01/01/21 31/12/20
ACTIFS NON COURANTS
IMMOBILISATIONS - -
INCORPORELLES
IMMOBILISATIONS 778 136 908,33 778 136 908,33
CORPORELLES
IMMOBILISATIONS 3 622 420 000,00 3 622 420 000,00
FINANCIERES
IMMOBILISATION EN COURS 818 186 755,62 818 186 755,62
IMPOTS DIFFERES-ACTIF - -
TOTAL ACTIFS NON 5 218 743 663,95 5 218 743 663,95
COURANTS
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS 5 030 218 325,08 5 030 218 325,08
CREANCES ET EMPLOIS 188 541 835,76 188 541 835,76
ASSIMILES
Créances clients et comptes rattachés 6 286 431,30 6 286 431,30
Impôts 62 723 919,90 62 723 919,90
Débiteurs divers 119 531 484,56 119 531 484,56
TRESORERIE ET 141 150 344,47 141 150 344,47
EQUIVALENTS DE
TRESORERIE
TOTAL ACTIFS COURANTS 5 359 910 505,31 5 359 910 505,31
TOTAL GENERAL 10 578 654 169,26 10 578 654 169,26

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Nous pouvons voir sur ce tableau que les montants nets du total des actifs non
courants pour le bilan de clôture de l’exercice 2020 sont les mêmes que les montants sur
le bilan d’ouverture des actifs non courants de l’exercice 2021 qui est de
5 030 218 325,08 Ariary C’est aussi le cas pour le total des actifs courants du bilan de

48
clôture de l’exercice 2020 qui représente aussi le montant total des actifs courants du
bilan d’ouverture de l’exercice 2021. Nous pouvons dire alors que le total des actifs
pour ces deux exercices est égal pour une somme de 10 578 654 169,26 Ariary.

1.3.6 Principe d’importance relative

Les états financiers doivent mettre en évidence toute information significative,


autrement dit, toute information pouvant avoir une influence sur le jugement que les
utilisateurs peuvent porter sur l’entreprise. Il est à savoir que le bilan, le compte de
résultat, évoqués par la société mettent en évidence toute information significative.
Nous pouvons voir l’application de ce principe dans le regroupement des créances
clients.

Tableau n°14: Extrait du bas du bilan actif de la société X UM : Ariary

ACTIFS COURANTS -

STOCKS ET EN COURS 5 030 218 325,08

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES 188 541 835,76

Créances clients et comptes rattachés 6 286 431,30

Impôts 62 723 919,90

Débiteurs divers 119 531 484,56

TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE 141 150 344,47


TRESORERIE

TOTAL ACTIFS COURANTS 5 359 910 505,31

Source : Document interne CAT, Mars 2023

L’application du seuil de signification dans ce bilan se voit par le regroupement


des créances clients avec un montant de 188 541 835,76 Ariary qui se détaillent comme
suit : les créances clients et comptes rattachés représentent un montant de 6 286 431,30
Ariary, les impôts est de 62 723 919,90 Ariary et le montant des autres débiteurs e s t
d e 119 531 484,56 Ariary.

49
1.3.7 Principe de non-compensation

Ce principe repose sur le fait que les compensations entre les éléments d’actifs et
passifs ou les produits et charges ne sont pas autorisées. On ne peut pas additionner,
fusionner des éléments du passif et de l’actif et enregistrer simplement un solde en
comptabilité. La fusion des produits et des charges est aussi prohibée au compte de
résultat. Tel le cas pour une société qui est en plus d’être un client de la société ; n’est
d’autre que son fournisseur. Si ce dernier a une créance envers la société X et si
l’entreprise X a une dette envers le fournisseur.

Tableau n°15: Ecriture de prestation de services UM : Ariary

Débit Crédit Libellés Débit Crédit


CABC Client 140 000
706000 Vente prestataire de 140 000
services
602000 Autres 50 000
approvisionnements
FABC Fournisseurs 50 000

Source : Document interne CAT, Mars 2023

D’après cette écriture comptable, nous constatons que la première opération est
faite de façon à régler d’abord le produit de vente et la deuxième opération consiste au
paiement de la charge fournisseur d’achat de marchandise.

1.3.8 Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence

Les opérations doivent être enregistré dans la comptabilité et présentées dans les
états financiers conformément à leur nature et réalité économique, dans la comptabilité,
par exemple dans le cas de location de matériel industriel par crédit-bail, ce matériel est
inscrit dans les actifs du bilan même si dans le cadre juridique, le matériel n’est pas
encore acquis au nom de l’entreprise et n’est pas encore considéré comme étant sa
propriété.

Pour le cas de la société X, aucun crédit-bail n’a été contracté.

50
Section 2 : L’enregistrement régulier des documents nécessite une bonne
organisation comptable

Une bonne organisation comptable permet à l’entreprise de bien mener le


traitement de dossiers et les écritures comptables constituent l’enregistrement des
opérations de l’entreprise dans la base de données. Cette section se subdivisera en deux
(02) sous sections distinctes : la réception des pièces justificatives, la structure du plan
des comptes utilisés.

2.1 Réception des pièces justificatives

Cette figure ci-dessous montre le trajet des pièces comptables avant de


commencer le traitement des dossiers.

Figure n°06: Trajet des pièces comptables

1-Réceptions des pièces

2-Envoi du bordereau de
réception

3-Scan

4-Classement et
comptabilisation

5-Tampon saisie

6-Remise pièces au client et


envoi du bordereau d'envoi

7-Réception bordereau
d'envoi

Source : Document interne CAT, Mars 2023

51
La collecte des pièces et documents comptables se fait via e-mail venant du client
ou c’est le coursier qui les récupère auprès du client afin d’être transmis au cabinet. Dès
que les pièces sont entre les mains du comptable, ce dernier établie un bordereau de
réception et scanne ces documents. Par la suite, le comptable signe et tamponne puis
enregistre les documents et les pièces comptables dans les archives du réseau. Ensuite le
comptable renvoie toutes les copies de ces pièces tamponnées et enregistrées suivi d’un
bordereau d’envoi au responsable de l’entreprise cliente. Les pièces à collecter sont les
suivantes : les factures d’achat, les factures de vente, les factures de caisse et les relevés
bancaires.

2.2 Structure du plan comptable

La structure du plan des comptes de la société suit celle du plan comptable général
2005. Le Plan Comptable Général comporte trois (3) niveaux se décomposant en
classes, sous classes et comptes auxiliaires, soit six (6) positions pour les comptes et
quatre (4) positions pour les comptes auxiliaires (en cas éventuel). Le plan des comptes
généraux est conforme à la nomenclature imposée par le PCG 2005. Les modifications
nécessaires sont réalisées au fur et à mesure des besoins tout en respectant les règles
imposées par le PCG.

L’extrait du plan des comptes de la société X est présenté ci-après :

Classe 1 : Comptes de capitaux

101000 : Capital social

120000 : Résultat de l’exercice

Classe 2 : Comptes d’immobilisations

218000 : Autres immobilisations incorporelles

218100 : Installations générales

218200 : Matériels de transport

Classe 3 : Comptes de stocks et en-cours

52
370000 : Stocks de marchandises

397XXX : Perte de valeur sur stocks de marchandises

Classe 4 : Comptes des tiers

FSANIF : Fournisseur SANIFER

CDIVER: Clients DIVERS

430000 : Organismes sociaux et comptes rattachés

431000 : CNAPS

433000 : OSTIE

442000 : IRSA

Classe 5 : Comptes financiers

510000 : Banque, établissements financiers et assimilés

512100 : Banque BMOI

Classe 6 : Comptes des charges

602000 : Autres approvisionnements

6037XX : Variation de stocks de marchandises

626000 : Frais postaux et télécommunication

Classe 7 : Comptes des produits

707000 : Vente de marchandises

758000 : Autres produits opérationnels

78XXXX : Reprise sur provision

53
Section 3 : L’externalisation comptable aide l’entreprise à réaliser ses tâches
comptables

Pour que l’entreprise se concentre sur ses activités principales, elle externalise le
traitement de ses dossiers comptables. Les tâches comptables constituent un ensemble des
travaux effectués par un comptable. Cette section se subdivisera en trois (03) sous-
sections distinctes, à savoir: saisir, classer, évaluer; enregistrer et présenter les états
financiers.

La réalisation des tâches comptables se fait par le biais du logiciel COALA, ce


dernier permet de faciliter les missions de tenue comptable générale et analytique de
plusieurs dossiers.

Figure n°07: Illustration du Logiciel COALA

Source: www.sage.com, Mars 2023

Cette figure montre l’illustration du logiciel COALA qui est le moyen de traitement
des dossiers comptables. Il facilite l’interactivité avec l’outil bureautique Excel avec la
possibilité de transfert de donnée de COALA vers Excel et inversement. Le logiciel SAGE
COALA permet de faire la saisie des écritures, le lettrage des comptes, la réception et
transfert des données. Grace au programme inclus dans ce logiciel, il permet aussi d’établir

54
automatiquement les états comptable et financier. L’utilisation de ce logiciel nous assure
une adaptation parfaite à un cadre légal et économique. En prenant conscience des points
faiblesses de l’entreprise, nous pouvons engager des actions pour rééquilibrer la société et
mettre au jour les axes de croissance. Il est à noter que le COALA donne la possibilité de
télécharger des dossiers clients c’est ce qu’on appelle extraction du dossier et de renvoyer
les dossiers achevés ce qu’on appelle réintégration du dossier.

3.1 Saisir, classer et évaluer

La première tâche comptable consiste à saisir les pièces venant des clients. La saisie
comptable constitue un encodage et plus particulièrement la traduction en termes
comptables des opérations affectant le patrimoine de l’entreprise qui se fait manuellement
pour mouvementer les comptes concernés par l’opération.

Après la saisie des pièces, le comptable procède au classement des pièces suivant
la date du plus récent au moins récent et regroupe toutes les pièces de chaque opération.
Le classement des documents est un prérequis indispensable à la bonne gestion de
l’entreprise. Le classement des documents permet un gain de temps et il diminue le
risque de perte de documents. Les documents à classer sont ceux des clients, des
fournisseurs, le personnel de l’entreprise, l’administration fiscale, la banque et la caisse.

Suite au classement, le comptable évalue les opérations enregistrées si elles sont


complètes et exempts d’erreurs. La révision des comptes fait partie de l’évaluation qui a
pour but de contrôler et d’apurer le solde des comptes du bilan et les comptes de gestion
avant la clôture d’un exercice comptable. C’est aussi à ce moment-là que le
comptable fait la vérification si le stagiaire n’a commis aucune erreur de saisie.
Cette première étape de l’exécution des tâches comptables est alors appliquée.

3.2 Enregistrer

L’enregistrement comptable constitue un encodage et plus particulièrement la


traduction en termes comptables des opérations affectant le patrimoine de l’entreprise qui
se font manuellement pour mouvementer les comptes concernés par l’opération.
L’enregistrement des opérations se fait par le biais du logiciel de traitement COALA.
Suite à l’utilisation du système centralisateur, le comptable choisi le journal auxiliaire

55
approprié à chaque opération, fait les imputations dans le bon numéro de compte et
enregistre les opérations dans la base de données de la société X.

3.2.1 Journal d’achat

Les opérations d’achat de la société X se comptabilisent dans le journal d’achat de


leur base de données, tout en suivant la subdivision de la classe six (classe 6) du plan de
compte de la société selon leur nature. Voici un extrait d’une écriture d’achat de la
société X.

Figure n°08 : Ecriture d’achat UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Nous pouvons voir à partir de cet extrait l’imputation des opérations dans son
numéro de compte, l’achat s’enregistre dans les comptes qui appartiennent à la classe 6.
Le taux d’imposition de la TVA déductible sur achat s’applique sur ces opérations et
s’enregistre dans le numéro de compte 445600 et en contrepartie s’enregistre le
montant total de la TVA déductible dans les comptes FMADAL et FLIGNE.

3.2.2 Journal de vente

Les opérations de vente de la société X se comptabilisent dans le journal de vente


de leur base de données, tout aussi en suivant le plan de compte de la société.

56
Figure n°09: Ecriture de vente de la société X UM : Ariary

Source: Document interne CAT, Mars 2023

Pour ces écritures de vente, la vente de marchandise s’enregistre au compte


707000 et la TVA collectée au compte 445700 et en contrepartie, on débite le compte
CDIVER en additionnant le montant HT et la somme de la TVA.

3.2.3 Journal de banque

Ce sont tous les relevés bancaires des clients qui seront enregistrés dans le
journal de banque. Tous les mouvements effectués par le client sont bien détaillés dans
les relevés.

Figure n°10 : Ecriture pour une opération bancaire UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Ce journal montre la comptabilisation des mouvements bancaires. Pour le journal


banque elle peut être subdivisé en plusieurs sorte cela dépend de l’entreprise si celle- ci
possède des comptes dans un ou plusieurs banques. Le nom de journal est alors créer à

57
partir du sigle de la banque.

3.2.4 Journal de caisse

Le journal de caisse est un document comptable qui contient tous les mouvements
d’entrées ou de sorties d’argent enregistrées par la caisse. C’est-à-dire que les
règlements se font par espèces. Pour les achats au comptant, il convient de les
comptabiliser directement au débit du compte de charge par nature au crédit du compte
de trésorerie correspondant.

Figure n°11: Journal de caisse UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

C’est dans ce journal de caisse qu’on enregistre tous les mouvements de sortie
d’espèces du mois d’Avril 2022 qui nous donne un total de 20 456 600 Ariary et nous
pouvons voir le solde encore disponible dans la caisse qui est de 8 794 371,14 Ariary.

58
3.2.5 Journal de paie du personnel

Les charges du personnel sont constatées lorsque l’état de paie est visé par le
responsable des Ressources Humaines. Les charges de personnel sont enregistrées dans
le journal de paie à partir des états de paie selon l’illustration comptable suivante :

Figure n°12 : Ecriture pour une opération de paie UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Cette écriture montre le règlement des salaires du personnel de l‘entreprise X, les


comptes de charges s’enregistre au débit comme les comptes 641100 et 645000 et les
comptes tiers sont les contreparties de l’écriture.

3.2.6 Opérations diverses

Les opérations diverses regroupent l'ensemble des opérations, dont


l'enregistrement comptable n'est pas retracé dans les autres journaux auxiliaires telles
que les TVA déductible, collectée, TVA sur importation.

Figure n°13: Ecriture pour des opérations diverses UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

Cette figure nous montre les TVA du mois d’Août 2022, la TVA collectée qu’on
débite au compte 445700, la TVA déductible s’enregistre au compte 445600 et la

59
différence entre ces deux TVA nous donne un montant de 5 123 796,84 Ariary qui est la
TVA due par l’entreprise.

3.2.7 Etat de rapprochement bancaire

L’état de rapprochement bancaire permet d’identifier les opérations qui


apparaissent en comptabilité, mais pas dans le relevé, ou elles apparaissent dans le
relevé, mais pas dans la comptabilité. L’état de rapprochement bancaire est aussi utilisé
pour suivre sa trésorerie et faire des meilleurs choix stratégiques. Pour effectuer un
rapprochement bancaire, il faut réunir les éléments suivants : les relevés bancaires de la
période visée ; extrait du compte 512 concerné et le dernier état de rapprochement
bancaire. Une fois que ces pièces seront réunies, il faut maintenant faire le pointage
entre le relevé de compte et l’extrait du compte 512. Les écritures non rapprochées vont
passer dans une matrice Excel pour voir les opérations à passer par l’entité et par la
banque.

Figure n°14: Rapprochement bancaire UM : Ariary

Source : Document interne CAT, Mars 2023

60
Pour aboutir à notre rapprochement, nous allons effectuer ce qu’on appelle un
pointage. Ce tableau ci-dessus nous montre les écritures à passer par la société. Le
rapprochement bancaire est également efficace pour identifier de potentielles anomalies
ou erreurs à corriger, il peut s’agir des erreurs de saisie, des opérations non rapprochées
comme sur la première illustration. Pour ce faire, il suffit juste de cocher les cases à
droite pour valider les lignes non rapprochées d’une somme de 219 427 684,78 Ariary.

3.2.8 Lettrage

Le lettrage comptable est une opération qui consiste à affecter au moins deux
écritures comptables un code unique, le plus souvent une lettre de l’alphabet, ou une
combinaison de lettres. La somme des entrées au crédit doit être égale à la somme des
entrées au débit. Cette méthode de lettrage permettra de faire le lien entre une facture et
son règlement, par le biais du code unique. Pour les factures clients, cela permettra
d’identifier les clients qui n’ont pas réglés, et un potentiel retard de paiement. Dans ce
cas, il faudra mettre en place la procédure de relance ou de recouvrement des impayés.
Pour les comptes fournisseurs, cela permettra de mettre en avant les fournisseurs en
attente de règlement et de les payer.

En général, seuls les comptes de tiers qui peuvent être lettré comme les comptes
clients et les comptes fournisseurs. Il est important de faire un suivi régulier sur le
lettrage, afin de ne pas le faire sur l’ensemble des écritures cumulées, au moment de la
clôture de l’exercice.

3.3 Etablir les états financiers

A la fin de chaque exercice, la dernière tâche du comptable est la préparation des


états financiers. Dans le cas de la société X, l’établissement des états financiers est confié à
un cabinet d’expertise comptable et d’audit pour garantir la sincérité des comptes. La
production annuelle des états financiers répond à un double but. D’une part, il s’agit d’une
obligation légale, et d’autre part, ces documents de synthèse permettent d’analyser les
comptes afin de connaître la santé financière de l’entreprise. Servant d’instrument de
mesure de l’évolution de l’activité et de comparaison avec les années précédentes, ils
peuvent être transmis à certains utilisateurs externes à titre d’information. Par ailleurs, les
états financiers doivent être certifiés par un commissaire aux comptes avant d’être publiée

61
3.3.1 Bilan comptable

Le bilan comptable d’une entreprise est un tableau qui représente la situation


patrimoniale et financière à un moment donné. Le bilan comporte les éléments actifs
(situés dans la colonne de gauche) et passifs (situés dans la colonne de droite) de
l’entreprise. On y retrouve les grandes masses suivantes : les immobilisations, les créances
et les dettes de l’entreprise, la trésorerie et les capitaux propres.

Tableau n°16: Bilan actif UM : Ariary

Source: Document interne CAT, Mars 2023

Nous constatons ici que les immobilisations en cours est de 818 186 755,62 Ariary
durant l’exercice 2020 et pour l’année 2021, cette immobilisation est de 0 Ariary. C’est qui
fait la différence entre le total des immobilisations de ces deux exercices.

62
Concernant la variation de la trésorerie, les charges de l’entreprise ont augmentés en
2021 ce qui a provoqué la diminution du poste banque de 140 854 460,38 Ariary à
43 193 284, 59 Ariary et nous constatons que la caisse est constante.

La créance s’est augmentée en 2021 dû à l’augmentation de l’impôt de 62 723


919,90 Ariary à 157 612 565,64 Ariary et des charges constatées d’avance allant de 0 à
689 717 244,08 Ariary.

Tableau n°17: Bilan capitaux propres et passif UM : Ariary

Source: Document interne CAT, Mars 2023

Le résultat net- part de groupe est négatif pour l’année 2020 et en 2021 ce résultat
s’est accroit jusqu’à 29 367 592,58 Ariary dont les détails seront vus dans les
commentaires du compte de résultat par nature. Ce qui la différence entre les capitaux
propres des deux exercices.

63
Les passifs courants ont augmentés de 8 365 338 422,43 à 11 233 827 872,29 Ariary
dû à l’augmentation du poste fournisseurs et comptes rattachés de 4 885 965 320, 91 à
5 679 657 615, 79 Ariary ainsi que du poste comptes courant de 3 459 416 289, 31 à
5 530 768 596, 32 Ariary.

3.3.2 Compte de résultat par nature

Le compte de résultat par nature permet de présenter non seulement les charges et les
produits mais aussi les biens produits pour compte propre. Nous pouvons voir dans le
compte de résultat la production de l’exercice, la consommation de l’exercice, la valeur
ajoutée de l’exploitation, l’excédent brut d’exploitation, le résultat opérationnel, le résultat
financier, le résultat avant impôts, le résultat net des activités ordinaires, le résultat
extraordinaire et le résultat net de l’exercice.

64
Tableau n°18: Compte de résultat par nature UM : Ariary

Source: Document interne CAT, Mars 2023

D’après ce compte de résultat par nature, nous constatons que l’entreprise a connu
une perte de -84 496 551,18 Ariary à la fin de l’exercice 2020. Le CA s’est augmenté en
2021 et le résultat s’est accroit de 29 367 592,58 Ariary le 31/12/2021. Cela peut se
traduire par la bonne gestion des ressources.

3.3.3 Tableau de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est un tableau de financement qui mesure les flux de
trésorerie qui est à la fois outil de pilotage stratégique et tableau de suivi financier, il
permet d’identifier précisément les entrées et les sorties d’argent de l’entreprise sur une
période donnée.

65
Tableau n°19: Flux de trésorerie UM : Ariary

Source: Document interne CAT, Mars 2023

Ce tableau de flux de trésorerie montre les entrées et les sorties de flux monétaires
durant cet exercice. A travers ce tableau de flux de trésorerie, nous pouvons informer notre
client que le stock final est inférieur au stock initial. Ce qui explique la variation des stocks
des deux exercices de – 734 001 001,02 Ariary en 2020 à – 3 226 979 539,98 Ariary en
2021. Nous constatons aussi que le flux de trésorerie des opérations d’investissement ainsi
que les opérations de financement ont augmentés.

Nous pouvons trouver l’annexe des états financiers dans l’annexe VI.

66
CHAPITRE 5 : DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT

L’objectif de ce chapitre est de développer les potentiels ainsi les faiblesses que
possède le Cabinet. En ce sens, on va procéder à un diagnostic interne qui est composé du
diagnostic du thème. Le but de la critique de l’existant est d’établir un diagnostic précis sur
les procédures utilisées, de relever les anomalies et les défauts du système existant. Ce
chapitre se divisera en deux (02) sections, nous allons évoquer les forces dans la première
section et les faiblesses dans la deuxième section.

Section 1 : Forces liées au thème

Ce diagnostic interne nous permettra d’analyser les différentes étapes ainsi que les
règles à suivre que nous avons évoqué dans le précédent chapitre et de déterminer s’il
s’agit de forces ou bien de faiblesses. Tous les facteurs considérés comme une force pour
la société seront abordés dans les prochaines lignes.

Pour la première hypothèse : « Le respect des normes comptables reflète l’image


fidèle de l’entreprise », l’entreprise respecte les conventions comptables de bases et les
principes comptables.

1.1 Respect des conventions comptables de bases

Au cours de notre analyse, tout en se référant sur les théories exposées dans la
première partie de notre mémoire par rapport à la réalité dans l’entreprise, les quatre (04)
conventions comptables de bases sont respectées par l’entreprise. Le respect de ces
conventions est une force pour l’entreprise car cela donne une meilleure compréhension
des documents comptables et que l’ensemble des procédures préétablies permettent aux
agents de résoudre des problèmes de représentation comptable, en guidant leurs
comportements dans un espace normé.

1.2 Respect des principes comptables

D’après les illustrations dans le chapitre précédent, nous pouvons dire que
l’entreprise respecte les principes comptables comme le principe d’indépendance des
exercices qui montre que les charges constatées d’avance s’enregistre à la clôture de
l’exercice, le principe de prudence qui met en compte la perte de valeur, le principe

67
d’intangibilité du bilan d’ouverture qui explique que le bilan de clôture représente le bilan
d’ouverture , le principe de coût historique qui ne tient pas en compte la variation du prix
mais seulement le coût d’acquisition, le principe de permanence des méthodes qui explique
que le mode de calcul des amortissements est toujours linéaire, le principe de l’importance
relative qui mets en évidence une information significative comme les créances et le
principe de non compensation qui ne fusionne pas les éléments de l’actif avec ceux du
passif. Ces principes permettent de garantir la légalité et la qualité de la comptabilité.

Pour la deuxième hypothèse : « L’enregistrement régulier des documents nécessite


une bonne organisation comptable». L’utilisation du PCG 2005 est inévitable afin de
présenter la cohérence des informations financières

1.3 Utilisation de PCG 2005

Nous pouvons constater dans le précèdent chapitre que lors des enregistrements
comptables, les numéros des comptes utilisés par le cabinet sont conformes au PCG 2005.
L’adoption de ce dernier facilite encore plus le travail car les numéros des comptes sont
déjà classés; codifiés pour un repérage facile. Les numéros des comptes sont personnalisés
pour les comptes clients et fournisseurs, qui sont composés par des comptes tiers formés de
caractère explicite. Cette cohérence au PCG 2005 et aux normes comptables permettra au
cabinet d’évoquer une image fidèle de son client par l’intermédiaire des états financiers.
On peut dire alors que l’utilisation du PCG 2005 est une force pour l’entreprise car on a
toujours des informations qui sont exactes.

Pour la troisième hypothèse : « L’externalisation comptable aide l’entreprise à


réaliser ses tâches comptables». L’utilisation du système centralisateur et l’utilisation du
logiciel COALA sont des forces pour la réalisation des tâches

1.4 Utilisation du système centralisateur

Le cabinet utilise le système centralisateur pour assurer la tenue de sa comptabilité.


La saisie comptable constitue la base de la comptabilité, il est primordial d’effectuer la
saisie des pièces comptables avant de les traiter. Ces dernières alimenteront les états
financiers. L’utilisation de ce système permet de remplacer le journal unique par un certain
nombre de journaux auxiliaires car il permet un meilleur suivi comptable par le biais des
journaux de saisie. Le journal auxiliaire représente une très grande utilité vu que le journal

68
général ne regroupe pas les opérations de même nature mais aussi que l’enregistrement des
opérations de même nature dans le journal général donne lieu à un nombre excessif
d’écritures de journal identique.

1.5 Utilisation du logiciel Sage COALA

Ce logiciel dispose une fonction qui permet d’attacher les documents scannés à
chacune des écritures comptables. Il permet ainsi d’exploiter les liaisons avec les outils
bureautiques. Pour le bon fonctionnement de son système comptable, il donne une solution
puissante et intégrée pour répondre aux besoins de productivité du cabinet; elle intègre
désormais de nouvelles fonctionnalités et propose de nouveaux modes d’usage pour plus
de mobilité. Il nous permet de consulter les données à tout moment, il garantit la protection
de nos données et la sécurisation de nos informations comptables. De plus, les mises à jour
se font automatiquement et nous n’avons pas à nous préoccuper de réaliser l’action
manuellement.

Section 2 : Faiblesses relatives au thème

Bien que l’entreprise possède des points forts, mais cela n’empêche pas la présence
des failles ou faiblesses que nous allons évoquer, à savoir: l’absence du caractère de
régularité et sincérité, la manque d’un manuel de procédure, le retard de la saisie des
factures, la tenue de la comptabilité et la relation clientèle

Pour la première hypothèse « Le respect des normes comptables reflète l’image


fidèle de l’entreprise », l’absence des caractéristiques de l’information financière :
Régularité et sincérité a été constaté.

2.1 Absence du caractère de régularité et sincérité

Comme nous pouvons le voir dans le chapitre précédent, les caractéristiques


qualitatives de régularité et de sincérité sont absentes dans les informations financières de
la Société X. Ceci est dû à l’absence des pièces justificatives dans les classeurs du
comptable. C’est-à-dire que des informations ne sont pas nettes durant le traitement
comptable et nous pouvons dire que la régularité et la sincérité des informations financières
ne sont pas respectées. L’absence de ces caractéristiques qualitatives de l’information
financière constitue une faiblesse.

69
Pour la deuxième hypothèse : « L’enregistrement régulier des documents nécessite
une bonne organisation comptable », le manque d’un manuel de procédure et le retard de la
saisie des factures a été remarqué.

2.2 Manque de manuel de procédure

Le manuel de procédure est un outil nécessaire à la réalisation des opérations


quotidiennes de l’entreprise afin d’assurer la régularité et la sincérité des opérations
comptables. Il a pour objectif de décrire et de définir les outils et les méthodes de gestion
pour permettre l’exécution des tâches courantes de l’entreprise. Sans le manuel de
procédure, il y a de risque d’hésitation dans la prise de décision et nous avons vu que
l’entreprise ne respecte pas la sincérité et la régularité. Ce qui entraîne une lenteur dans les
démarches administratives et organisationnelles et peut emporter présomption de
production de faux bilan en cas de litige ce qui pourrait prévoir une incrimination pénale à
l’encontre du dirigeant de l’entreprise.

2.3 Retard de la saisie des factures

La facture est un élément de preuve d’une opération commerciale et qui a donc une
valeur juridique importante. La facture possède plusieurs fonctions, elle matérialise une
transaction financière, elle constitue un justificatif comptable qui contient des informations
très utiles. Le premier réflexe après réception et émission d’une facture est de l’enregistrer
dans ses comptes. En effet, les factures doivent absolument être conservées à la clôture de
l’exercice comptable. Le retard de saisie engendre un problème pour le travail du
comptable concerné mais aussi pour les différentes opérations.

2.4 Tenue de la comptabilité

Chaque personnel a ses dossiers respectifs à traiter et ils peuvent travailler en groupe.
S’il y un personnel qui quitte le cabinet, il y aura une autre à la disposition pour traiter le
même dossier comptable et on effectue la passation. C’est là qu’on rencontre quelques
problèmes car le nouveau responsable du dossier ne connaît pas totalement la spécificité du
dossier à traiter, on peut avoir des risques comme des libellés ou des numéros de comptes
différents. On peut considérer comme une faiblesse de l’externalisation cette changement
de tenue de la comptabilité parce qu’il y a un risque de changement de méthode.

70
Pour la troisième hypothèse : « L’externalisation comptable aide l’entreprise à
réaliser ses tâches comptables», la tenue de la comptabilité et la relation clientèle sont à
améliorer pour parvenir à établir dans le délai légal les états financiers.

2.5 Relation clientèle

La mise en place d’une relation durable et de qualité avec les clients permet
d’améliorer son niveau de satisfaction. Le partage des informations entre les clients et le
cabinet est le pilier de travail d’externalisation, sans ce partage le travail ne peut pas
avancer. Lors de notre période de stage, on nous a confiés quelques tâches comptables,
nous avons constatés des montants de facture qui n’ont pas de libellés ou de sources
d’informations qui ne sont pas vraiment nettes. Au moment de cette réclamation des
informations manquantes aux clients, il y a des clients qui ne partagent pas ses
informations ou ils donnent un retour mais la réponse est tardive. Cela provoque des
problèmes pour les comptables lors de la clôture des comptes qui entraîne le retard de
l’établissement des états financiers et des diverses déclarations et il y a une forte
probabilité de pénalités. On peut aussi avoir un contrôle fiscal comme conséquence s’il y a
des informations manquantes de la vente qui entraîne la baisse du chiffre d’affaires.

Figure n°15: Diagramme d’ISHIKAWA de la Société X

Milieu Main d’œuvre Méthodes

Service Collaborateur, Enregistrement


Mauvaise
comptabilité client comptable qualité de
l’information
Pièces
justificatives
financière

Machines Matières

Source : Auteur, Mars 2023

71
CHAPITRE 6 : RECOMMANDATIONS

Après avoir vu les problèmes que nous avons cités dans le chapitre précédent, nous
allons évoquer les solutions puis nous proposerons des recommandations générales pour
l’amélioration en terme de gestion de l’entreprise. Ce chapitre se divisera en deux sections,
dans la première nous citerons les solutions à apporter sur le système comptable appliqué
puis dans la deuxième, nous allons suggérer des solutions liées aux problèmes confrontés
par l’entreprise en général.

Section 1 : Proposition de solutions sur le thème

Dans cette section, nous allons énumérer les solutions proposées sur l’amélioration
du système comptable de l’entreprise. Elle se divisera en deux : d’abord on va voir les axes
de solutions et ensuite les plans d’actions.

1.1 Axes de solutions

Pour faire face à ses faiblesses, nous allons proposer des solutions pour régler ses
anomalies à savoir le renforcement des suivis et contrôles, l’élaboration d’un manuel de
procédures, le délai d’envois des pièces comptables, ensuite la prise de connaissance du
dossier lors du changement de responsable et enfin le développement des relations avec les
clients.

1.1.1 Renforcement des suivis et contrôles

L’un des objectifs de la comptabilité est la régularité et la sincérité des comptes au


niveau de l’entité. Pour atteindre cet objectif, le renforcement des suivies et contrôles est
nécessaire pour l’entreprise. Ces suivies concernent notamment le respect des normes
comptables et des procédures de l’entreprise. Ce renforcement des suivies et contrôles
permettra à l’entreprise de détecter à temps les risques d’erreurs ou même des fraudes qui
pourraient nuire la sincérité des comptes de l’entreprise et qui pourrait engendrer une
mauvaise décision sur l’orientation de l’entreprise de la part des dirigeants.

72
1.1.2 Elaboration d’un manuel de procédures

Le manuel de procédure est un document qui, sous la forme d’instruction claire et


précise, contient l’ensemble des opérations courantes de l’entreprise. La solution que nous
allons proposer concerne la rédaction de ce manuel. Ceci a pour objectif d’expliquer les
modalités d’application des différentes procédures suivant les activités de l’entreprise, de
favoriser l’harmonisation des modes d’exécution des tâches, de former les personnels et
d’assurer la fluidité de la communication. En effet, il contient toutes les informations
indispensables à l’obtention de l’information financière.

1.1.3 Délai d’envois des pièces comptables

La tenue de livre comptable est complexe, notamment parce qu’il s’agit d’un
document contenant énormément de renseignement. Lors de l’arrivée des pièces
comptables au sein du cabinet, il est fort probable qu’il y a des pièces manquantes comme
des factures ou des bordereaux à une telle date. C’est dans notre obligation de demander
ces pièces pour poursuivre le traitement. Un délai maximal d’une semaine sera accordé
pour recevoir ces pièces manquantes dont le but est d’exécuter plus rapidement les tâches
comptables et aussi pour que les états financiers ne représentent pas des anomalies. En
effet, l’objectif de la comptabilité est de donner une image fidèle de l’entreprise de son
client. Le retard d’enregistrement peut engendrer des oublis entraînant ainsi une pénalité de
retard concernant les déclarations auprès du centre fiscal.

Pour faire face à ce problème, nous suggérons d’établir une fiche de suivi des
dossiers clients. Cela est toujours dans le but d’éviter les conséquences de retard.

1.1.4 Prise de connaissance du dossier

Le nouveau responsable du dossier doit savoir la spécificité du dossier qu’il va


prendre lorsque l’ancien responsable quitte le cabinet. Ce dernier doit aussi prendre de
temps et de lui avertir pour renseigner et passer ces informations sur le dossier et
l’entreprise s’il est assujetti au TVA ou pas; son régime fiscal (IR/IS) et les lois qui lui sont
appliqués. Ceci est dans le but de connaître l’identité de l’entreprise et poursuivre en bonne
et due forme le travail de l’ancien responsable.

73
1.1.5 Développer la relation avec les clients

Le client est au centre de l’ensemble de l’offre et de préoccupation du cabinet, il lui


faut demander ce qu’il attend de nos services. La collecte des informations est basée sur
une bonne relation avec les clients pour fonder une confiance réciproque sur la
confidentialité des informations. Il faut avoir de l’intégrité pour correspondre aux valeurs
des clients, personnaliser les conseils pour lui donner un accompagnement optimal et
anticiper pour résoudre les problèmes qui pourront se confronter à lui, tous ces points
réunissent peut faire naissance à une bonne relation client. Sur le retard de réponse aux
remarques du cabinet lors de traitement de leurs dossiers, il faut prévenir les risques qui
pourront arriver pour éviter le conflit entre le client par exemple sur le paiement de retard
de la déclaration fiscale.

1.2 Plan d’actions

Le plan d’action est un outil de pilotage de l’activité qui permet à l’entreprise de


définir selon son objectif les moyens nécessaires pour l’atteindre tout en optimisant au
maximum les tâches dans le but de réduire le temps de mise en œuvre et d’atteindre une
efficience.

1.2.1 Conception d’une fiche de suivi et contrôle

Le périmètre d’action du contrôle doit être défini qui est la comptabilisation. C’est
certainement l’étape la plus importante concernant la conformité de l’opération, la sécurité
des informations et l’image de l’entreprise. Ensuite, une fois que le périmètre d’action est
défini, il est nécessaire de lister les activités réalisées par l’entreprise afin d’identifier les
risques liées à chaque procédure. Enfin, il faut identifier les risques exposés concernant les
activités réalisées pour montrer l’utilité du contrôle selon les obligations légales, mais il
faut surtout démontrer aux collaborateurs que le suivi et le contrôle leur apporte de la
sérénité. Ils seront rassurés de travailler dans un milieu où les risques sont maîtrisés.

74
Tableau n°20: Fiche de suivi de dossiers

Client Clôture Participants Journaux/ Janvier Février Mars… Décembre


Activités
Achats
Ventes
Banques
Caisse
Opérations
Client 31/12/N Comptable diverses
A Y Déclaration
fiscale
Déclaration
sociale
Etats
financiers

Source : Auteur, Mars 2023

Ce tableau montre le fiche de suivi des dossiers, une fois que l’une des tâches est
achevée, il suffit de cocher la case correspondante. Dans le cas échéant, il est préférable de
garder la case vide.

1.2.2 Utilisation du manuel de procédure

Le référentiel juridique ne donne aucune précision sur le contenu de la


documentation. Mais pour être un ouvrage de référence, le manuel doit contenir au moins
les informations suivantes : une généralité sur l’entreprise (nom, forme, siège social,
organigramme), des éléments relatifs à la saisie des informations (organisation détaillée de
la fonction comptable, plan des comptes et la liste des journaux etc.), des éléments relatifs
au traitement des informations de base (le système comptable, les moyens matériels, les
documents délivrés) et enfin les éléments relatifs à l’établissement des comptes annuels
(procédures d’inventaire, règle d’évaluation, procédures d’élaboration de l’annexe).

75
Tableau n°21: Manuel de procédure

OBJECTIFS INCIDENCES CONCRETES EXEMPLES


Le respect des Les comptes annuels doivent être -Pratique d’une veille
directives établis en tenant compte des règlementaire permanente et
évolutions des dispositions régulière.
règlementaires.
-Transmission des informations
Ils doivent aussi intégrer les de la direction vers les autres
mesures internes (décision de la acteurs internes.
direction).
L’optimisation Le personnel employé et les -Recours à l’outil informatique
des ressources moyens mis en œuvre doivent pour accélérer les traitements.
être efficaces.
La sauvegarde Des procédures doivent exister -Elaboration du tableau des
des actifs afin d’éviter la disparition de tous immobilisations.
les actifs de l’entreprise.
La prévention et Les procédures mises en place -Vérification des pièces
la détection des doivent prévoir de repérer les justificatives.
fraudes et erreurs erreurs. (aussi bien volontaire
qu’involontaire)
La production Les documents de synthèse -Transmission des comptes
d’informations doivent être établis selon des annuels aux associés dans un
comptables et échéances légales. délai de 6 mois au maximum.
financières en
Un impératif de temps existe
temps voulus
L’exactitude et Toutes les opérations réalisées -Lors de l’inventaire, analyse de
l’exhaustivité des pendant l’exercice doivent être tous les postes du bilan et
enregistrements enregistrées en comptabilité de correction si des oublis ou
comptables façon à donner l’image fidèle de erreurs sont relevées.
la réalité.

Source : Auteur, Avril 2023

76
Le manuel de procédure est un référentiel à usage commun qui détaille les différentes
étapes dans l’accomplissement d’une opération, la manière dont celle-ci est exécutée, et les
différents niveaux de responsabilité.

1.2.2.1 Présentation et utilité du manuel

Toutes les présentations sont admises, toute fois la présentation sous la forme de
feuillets mobiles est conseillée, facilitant les mises à jour. Le manuel de procédure doit être
conservé aussi longtemps que possible. Elle sert à décrire ce qui se fait afin de connaître ce
qui se fait, de faire connaître ce qui se fait et d’améliorer ce qui se fait.

Cela est utile lorsqu’il y a un enregistrement à faire lorsqu’il y a une affection à un


nouveau poste, lorsqu’il y a remplacement à un poste, lorsque nous avons oublié ce qu’il
faut faire, lorsque nous ne savons pas ce qu’il faut faire, lorsque nous devons régler un
problème et pour finir lorsque nous ne sommes pas d’accord sur ce qu’il y à faire. Nous
devons l’utiliser car elle offre un cadre de justification des décisions des agents.

1.2.2.2 Mode d’utilisation du manuel

Le responsable hiérarchique vérifie le travail effectué, occasionnellement les


auditeurs et contrôleur interne et externe. Cette vérification est effectuée en comparant ce
qui est fait par rapport à ce qui est écrit, ce qui n’est pas fait par rapport à ce qui est
obligatoire et ce que l’on aurait dû faire par rapport à ce qui est écrit. Le responsable s’en
sert pour décrire les postes de travail, contrôler la qualité des opérations, spécifier les
améliorations à apporter et évaluer la performance des agents.

Une procédure comprend les directives qui sont les règles émises par la direction.
Ces règles ne peuvent être changées que par la direction. Il comprend aussi une façon
d’exécuter ces directives. Il est possible de proposer des améliorations sur cette façon de
faire.

1.2.3 Mise en place de délai d’envois des pièces manquantes

On ne pourra jamais clôturer un compte si les pièces justificatives à la disposition du


comptable ne sont pas complètes. Cependant, il est nécessaire pour le responsable du
dossier à traiter d’appliquer une bonne organisation des tâches pour que les pièces

77
manquantes sont arrivées à temps. Pour assurer l’efficacité du système comptable du
cabinet, le responsable devrait passer un appel à son client pour rappeler ces pièces
manquantes et de les envoyer. Pour cela, nous proposons au cabinet de bien déterminer ;
fixer et limiter une date précise d’une durée qui ne peut dépasser pas de sept (07) jours en
tenant compte des éventuels contraints que le cabinet et son client pourront rencontrés. Ce
rappel au client sur l’envoi peut être effectué par email ou par téléphonique en l’informer et
le mentionner comme la pénalisation fiscale sur le retard de déclaration.

1.2.4 Passation de dossiers

Lors de la passation du dossier à son nouveau responsable, il est primordial de lui


faire connaître à son groupe la spécificité du dossier pour garder la continuité de travail. Si
un membre de l’équipe veut quitter le cabinet il doit donner un préavis pour mieux
organiser ce qu’on devrait faire jusqu’à son départ définitif de l’entité. Pendant ce temps, il
doit avoir une rencontre face à face et de discussion avec le nouveau responsable. Dans le
but de savoir l’identité du client ; ses attentes et son régime, aussi de prendre connaissance
sur le dossier comme les remarques vues lors de traitement et l’organisation des pièces.

Tableau n°22: Méthode QQOQCP+C

QUOI ? Passation du dossier comptable

QUI ? Entre l’ancien et le nouveau qui s’occupe du dossier

Où ? Au sein du cabinet

QUAND ? Quelques semaines avant le départ de l’ancien responsable

COMMENT ? Faire connaître l’identité, les attentes et le régime du client

POURQUOI ? Pour connaître la spécificité du dossier, de savoir s’il est


assujetti au TVA et son régime fiscal (IS/ IR)

COMBIEN ? Le dossier en question

Source : Auteur, Mars 2023

1.2.5 Amélioration de la relation clientèle

Pour maintenir et améliorer les relations entre le cabinet et le client, on va utiliser ce


qu’on appelle un CRM (Customer Relationship Management) ou en français GRC
(Gestion de la relation client). Il existe des plateformes comme « VESPER » qui est le

78
CRM dédié aux cabinets d’expertise comptables, c’est également un outil de pilotage du
cabinet à la fois pour le collaborateur, chef de mission et les experts comptables. La
plateforme permet de centraliser et gérer tous les prospects; à envoyer et signer
électroniquement les lettres de missions; déclencher la facturation automatiquement pour
lancer les prélèvements et alertes en cas d’impayés; suivre les échéances fiscales et sociales
des dossiers et suivre le temps passer et l’échange avec le client et de centraliser les
informations du client.

Tableau n°23: Méthode QQOQCP+C


QUOI ? Amélioration de la relation client
QUI ? Le prestataire de services
Où ? Cabinet et le client
QUAND? Dans une semaine
COMMENT ? En utilisant une plateforme comme VESPER qui est dédié
aux cabinets d’expertise
POURQUOI ? Pour centraliser les informations afin de mieux gérer et de les
informer en cas de retard de réponse à nos remarques par
exemple.
COMBIEN ? Une seule suffit pour la centralisation des informations

Source : Auteur, Mars 2023

Section 2 : Suggestions générales

Le bon fonctionnement et la rentabilité d’une entreprise proviennent de l’effort de


chacun de ses collaborateurs. Nous allons développer dans cette seconde section, des
suggestions générales, notamment : l’amélioration des moyens matériels, le recrutement du
personnel et le réaménagement des bureaux avec des plans d’action.

2.1 Axes de solutions

Dans cette sous-section, nous allons proposer des suggestions générales pour
l’entreprise afin de résoudre quelques problèmes relatifs que nous avons constatés et pour
améliorer son fonctionnement global.

79
2.1.1 Amélioration des moyens matériels

La qualité de travail dépend aussi de la disposition des moyens matériels, on peut


traîner dans notre travail si on n’en dispose pas assez. Pendant le diagnostic du cabinet, on
a constaté des minimum faiblesses sur ses moyens matériels comme : il n’y a qu’un seul
scanner à la disposition de l’équipe et le manque de rayonnage atelier pour les archives
éparpillées. On constate que le cabinet a déjà des fournitures de rangement comme des
chemises cartonné, des classeurs et des boîtes d’archives pour cette nouvelle étagère. Dans
le but de gagner de temps alors, on suggère au cabinet l’acquisition d’un nouveau scanner
et une étagère pour les archives.

2.1.2 Recrutement de personnel

La solution pouvant atténué le manque de personnel est le recrutement de plus de


personnel. L’acte de recruter consiste donc à chercher et à trouver le candidat qui
s’approche au plus près du profil recherché et donc du poste à pourvoir. Le processus de
recrutement est un élément clé de la gestion des ressources humaines, puisqu’il permet la
collectivité de bénéficier des compétences dont elle a besoin.

2.1.3 Réaménagement des bureaux

L’organisation de l’espace de bureau pour mettre ces nouveaux matériels pour


l’archivage est très importante car il y a un lien avec la motivation et la productivité de
l’équipe. Le réaménagement du lieu est la solution pour cette organisation de l’espace. Il
faut occuper les endroits pour l’archivage afin d’avoir un bon repérage et éviter que les
pièces se mélangent entre elles, c’est ce qu’on risque d’avoir dans un espace saturé. On
peut dire alors que le cabinet devrait prendre du temps pour le réaménagement de son
espace et investir dans l’achat d’un scanner, pour éviter la mise en attentes des autres
travaux, et le placard de rangement avec des fournitures de classements pour éviter la
saturation de l’espace.

2.2 Plans d’actions

Pour exécuter ces solutions proposées, avoir un plan d’action est très important pour
parvenir à la réalisation de ces projets d’amélioration de la qualité de travail au sein de
l’entreprise.

80
2.2.1 Acquisition de nouveaux matériels

Nous allons proposer au cabinet un exemple d’imprimante, qui est à la fois


photocopieuse et scanner et des étagères de rangement.

2.2.1.1 Achat imprimante

Il ne faut pas se contenter du seul scanner qu’on a déjà. L’adoption d’une imprimante
à double fonction est nécessaire pour les membres de l’équipes afin de rendre numérique le
plus rapidement les pièces comptables et passer à l’automatisation des traitements des
données. Ci-joint un exemple d’imprimante avec sa description pour un montant TTC de
1 910 000 Ariary.

Figure n°16: Exemple d’imprimante

Source : www.mass-in.com, Mars 2023

Dans ce tableau ci-dessous qu’on trouve la fiche technique de l’imprimante


recommandée pour perforer la numérisation des pièces comptables.

81
Tableau n°24: Fiche technique de l’imprimante

Informations générales Désignation HP Color LaserJet Pro MFP


M479dw
Marque HP
Modèle W1A77A
Impression Type d’imprimante Laser
Couleur Oui
Vitesse d’impression 27 ppm
Résolution d’impression 600*600 dpi
Recto/verso Oui
Impression recto/verso Automatique
Pour les tirages photos Oui
Taille de la mémoire 512Mo
Mémoire extensible Non
Scanner Type de numérisation Scanner à plat
Résolution de numérisation 1200*1200 dpi
Echantillonnage 30 bit(s)
Gestion du papier Capacité papier 300 feuilles
Gestion papier Capacité maximale en entrée :
jusqu’à 300 feuilles
Format A4

Source : www.mass-in.com, Mars 2023

2.2.1.2 Etagère de rangement

Les pièces comptables ne devront plus s’éparpiller mais placer dans un classeur
d’archive et placer dans les étagères de classement. Des étagères sont déjà présentes mais
ce ne sont pas suffisants. Voici une suggestion d’étagère dont le prix est de 152 400 Ariary
TTC et ci- après le tableau qui montre les caractéristiques et son image.

82
Figure n°17: Exemple d’étagère d’archivage

Source : BRICOLAND, Mars 2023

Après avoir présenté un exemple d’étagère, nous pouvons voir dans ce tableau ci-
après ses caractéristiques:

Tableau n°25: Caractéristiques de l’étagère

Hauteur (en mm) 2070


Largeur (en mm) 1000
Profondeur (en mm) 700
Poids (kg) 39,96
Nombre de boîtes 154

Source: BRICOLAND, Mars 2023

Pour acheter ces matériels, l’entreprise devrait avoir un budget de 2 062 400 Ariary
minimum pour optimiser la performance de l’entreprise en termes de vitesse de
numérisation et d’archivage des documents.

83
2.2.2 Recrutement du personnel

Pour ce faire, nous proposons un recrutement au niveau des jeunes étudiants au


nombre de deux (02). La méthode de triage des candidats sera la même que pour un
recrutement normal via les réseaux sociaux ou par une annonce dans les journaux. Il y aura
l’évaluation de dossiers des candidat(e)s qui va contenir sa lettre de motivation et son CV.
Pour procéder au recrutement, un test écrit et un entretien d’embauche en plusieurs étapes
seront les plus efficaces. Les candidat(e)s sélectionné(e)s bénéficieront d’une formation
avant d’entrer en action. Ce choix est fondé sur le fait de donner une chance à la jeune
génération qui sera pour eux à la fois une expérience professionnelle et instructive.

Le recrutement interne est aussi recommandé, c’est-à-dire le recrutement des


stagiaires car ses compétences peuvent être suivies et son évaluation pourrait être faite au
fur et à mesure de son stage.

Profil du candidat pour le recrutement :

- Diplôme de Licence en Sciences de Gestion


-Ages : 22 à 35 ans;
- Dynamique, rigoureux et curieux ;
– Bon niveau de français et anglais ;
- Motivé, tenace, capable d’aider à atteindre des objectifs ;
- Apte à travailler en équipe.
- Capable de travailler sous-pression

Source : Auteur, Février 2023

2.2.3 Réaménagement des espaces de travail

Pour accomplir cette mission de réaménagement, on a choisi la méthode de Kaizen


dans le but de réaliser des grandes choses grâce à des petits changements initiés au
quotidien.

L’adoption de la méthode des 5S par le cabinet lui permet d’améliorer ses espaces de
travails et le bien-être de personnels pour gagner en efficacité, gaspiller moins de temps et
d’énergie, et enfin améliorer la qualité finale du service.

84
Voici les 5S d’après KAIZEN qu’il faut appliquer au sein de l’entité :

- Seiri : Il faut se débarrasser des choses inutiles, des papiers sans importances, des cartons
qui se trouvent dans les armoires ou dans les étagères pour alléger l’espace de travail.

- Seiton : Lorsque la nouvelle étagère est à la disposition du cabinet, on peut maintenant y


ranger les pièces comptables qui servent pour archive pour optimiser l’espace de travail.

- Seiso : Après avoir rangé ce qu’y reste, il faut maintenant nettoyer l’espace de travail
pour être dans un environnement plus sain.

- Seiketsu : Ordonner, prévenir l’apparition de désordre

- Shitsuke : Il faut être rigoureux et encourager l’auto - discipline

Après avoir suivre cette méthode de 5S de KAIZEN, le réaménagement de lieu de


travail sera au rendez-vous.

Dans cette deuxième partie, nous avons pu avancer toutes les démarches comptables,
le fonctionnement ainsi que les règles à respecter pour traiter les dossiers comptables de la
société X , des recommandations et des suggestions générales pour faire face aux
problèmes rencontrés par le Cabinet durant le traitement des dossiers comptables ont été
aussi évoqués. Des recommandations qui semblent être efficaces, simples mais qui
représentent un grand avantage pour l’amélioration de l’efficacité des traitements de
dossiers de ses clients.

85
CONCLUSION
La comptabilité est devenue de nos jours l’un des domaines le plus important pour
assurer le bon fonctionnement d’une entité. Elle permet aux associés d’avoir une situation
claire du déroulement des activités et de prendre des décisions adéquates pour atteindre
l’objectif principal de l’entreprise.
Notre terrain de recherches est le Cabinet CAT qui ne cesse d’atteindre ses objectifs
et il fait son maximum au niveau de la satisfaction des besoins de ses clients. Notre étude
tourne autour de l’ « Analyse du système comptable : Cas de la Société X, cliente du
Cabinet CAT » et nous pouvons dire que cela a été atteint.
Grâce aux études que nous avons effectués au sein de CAT, nous avons pu distinguer
des points forts comme le milieu de travail qui est en plein centre-ville, la comptabilisation
est informatisée, la cohésion du personnel. Cela n’empêche pas que le nombre du
personnel ainsi que les moyens matériels sont insuffisants et l’espace de stockage est
saturé. Ce qui nous a amené à évoquer certaines propositions et solutions pour l’aider à
s’améliorer et atteindre ses objectifs comme l’amélioration des moyens matériels, recruter
des personnels et le réaménagement des bureaux pour se faire de la place.
Dans l’analyse du système comptable de la Société X, nous avons vu que celle-ci
respecte les conventions comptables de bases ainsi que les principes comptables
fondamentaux. En revanche, nous avons constaté une absence de quelques pièces
justificatives pendant la comptabilisation; ce qui implique l’absence des caractéristiques
qualitatives de régularité et sincérité des informations comptables. Afin de mener à bien
cette étude, il était nécessaire d’opter une bonne méthode de travail. Plusieurs méthodes de
recueil et de traitement des informations ont été donc adoptées.
On peut dire alors que les objectifs sont atteints, le cabinet reflète une image fidèle de
l’entreprise par le respect des normes comptables, avoir une bonne organisation permet
donc au cabinet d’enregistrer à temps les documents comptables de bases, ainsi que la
réalisation rigoureuse des tâches comptables à travers l’externalisation comptable efficace.
Afin de répondre à la problématique concernant le fonctionnement du système
comptable, trois hypothèses ont été vérifiées:
L’hypothèse 1 est confirmée vu que les normes comptables sont respectées telles que
les principes comptables et les conventions comptables qui reflète l’image fidèle de
l’entreprise.

86
L’hypothèse 2 est infirmée car on a constaté des anomalies concernant
l’enregistrement des documents comptables comme le retard de la saisie des factures et ils
ont du mal pour réaliser les opérations quotidiennes.
L’hypothèse 3 est confirmée vu que les tâches comptables sont biens réalisées à
partir de la saisie comptable jusqu’à la présentation des états financiers pour assurer
l’externalisation comptable.
Ainsi, nous pouvons répondre à la question problématique, pour rendre plus optimal
le système comptable, le cabinet respecte les normes fixées par le PCG 2005, par ailleurs,
il utilise le système centralisateur pour pouvoir établir ses états financiers. Malgré les
faiblesses que nous avons identifiées, le système comptable reste appréciable. En effet, ce
stage nous a permis d’apercevoir l’activité journalière du Cabinet d’Audit Tsaratombo et
de découvrir des nouvelles connaissances dont nous avons vraiment besoins dans notre
parcours. Quelles seront donc les procédures à suivre lors d’une mission d’audit chez un
client?

87
BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages de base :
- DORIATH Brigitte 2008, « COMPTABILITE ET GESTION DES
ORGANISATIONS» ; Paris , DUNOD, 368 page
-EDBM, 2021, « YEARBOOK RAPPORT ECONOMIQUE DE MADAGASCAR » ;
Antananarivo :EDBM, 81 page

Ouvrages spécifiques :

- CERRADA Karine, 2019, « COMPTABILITE ET ANALYSE DES ETATS


FINANCIERS», 3ème édition, DE BROEK, 448 page
- CRAPSKY Catherine, 2009, « COMPTABILITE GENERALE » ; Paris : BREAL, 224
page
- CSC, OECFM, (2005) ; « GUIDE ANNOTEE DU PCG 2005 » ; Antananarivo :
Jurid’ika ; 170 page
- DISLE Charlotte, 2022, « COMPTABILITE », 4ème édition, Paris, DUNOD, 608 page
- FERRE Françoise, 2014, « COMPTABILITE » ; Paris : DUNOD, 503 page
- MADERS Henri-Pierre, 2016, « PILOTER UN PROJET D’ORGANISATION », Paris
Cedex 05, 332 page
- MELYON Gérard 2007, « GESTION FINANCIERE », (4ème édition) ; Rome : BREAL,
241 page
- RAIMBOURG Philippe, 2006, « COMPTABILITE GENERALE » ; Paris : BREAL,
228 page

Document interne :

-SOCIETE X, Données Cabinet CAT, Mars 2023


WEBOGRAPHIE

- https://www.formation-audit-ecofi.com/, [Consulté le 11 Février 2023]


- http://lacomptaenlive.com/, [Consulté le 20 Février 2023]
- www.manager-go.com/, [Consulté le 25 Février 2023]
- www.procomptable.com/, [Consulté le 26 Février 2023]
- www.sage.com , [Consulté le 01 Mars 2023]
LISTE DES ANNEXES

ANNEXES TITTRE PAGE


Annexe I Tryptique de l’entreprise i,ii
Annexe II Ressources humaines de iii,iv,v
l’entreprise
Annexe III Cadre environnemental de v,vi
l’entreprise
Annexe IV Diagnostic de l’entreprise vi,vii,viii
Annexe V Diagnostic externe ix,x,xi
Annexe VI Annexe des états financiers xii,xiii,xvi,xv,xvi
Annexe VII Guide d’entretien xvii, xviii
ANNEXES

Annexe I : Tryptique de l’entreprise

Désormais, les missions, les objectifs et les activités du CAT seront évoquées ci-
dessous.

1.1 Mission du cabinet

Etant un cabinet d’audit et d’expertise comptable, ses missions peuvent être


ramenées aux missions d’un expert-comptable. Ces derniers s’étendent sur plusieurs
points : donner une opinion sur la sincérité et la régularité des états financiers dans le
cadre d’une mission de révision comptable d’entités ; analyser la situation économique,
juridique, financière et la gestion des entités. CAT a pour mission principale d’effectuer
l’audit comptable et financier ainsi que la tenue de la comptabilité. Il a comme missions
secondaires de présenter les comptes annuels, d’examiner les comptes annuels et de
faire l’audit contractuel ou légal selon la demande des différentes entreprises. Ces
prestations doivent avoir un lien direct avec les travaux comptables dont l’expert-
comptable est chargé. Elles consistent principalement à fournir des consultations sur des
thèmes comptables, fiscaux, sociaux, juridiques mais aussi à fournir une assistance
administrative, effectuer des études et des travaux d’ordre statistique, économique ou
financier et enfin apporter son avis.

1.2 Objectifs du cabinet

Le principal objectif du cabinet est d’élargir son portefeuille clients tout en


assurant un service de qualité pour fidéliser les clients. D’ailleurs, l’entité désire
accaparer plus de part de marché pour accroître sa visibilité.

Entre autres, ce cabinet envisage d’étendre ses activités de façon à s’orienter vers
le « full services » de la comptabilité et d’audit. Cela demeure l’objectif à long terme de
tout cabinet d’audit et d’expertise comptable.

i
1.3 Activités du cabinet

Le cabinet se concentre tout particulièrement sur les activités d’audit ainsi que les
travaux d’externalisation comptable. L’audit est une procédure de contrôle de la
comptabilité et de la gestion d’une entreprise, et de l’exécution de ses objectifs effectué
par un professionnel indépendant appelé « auditeur ».

1.4 Produit de l’entreprise

Il est à noter que le cabinet CAT ne met pas vente des objets tangibles ou
matériels. Il met à la disposition de ses clients, généralement des entreprises des
services relevant du domaine comptable et financier. Il favorise le développement des
entreprises en apportant des conseils et des orientations stratégiques.

1.5 Fiche signalétique

Ci-après les renseignements généraux concernant le CAT :

Tableau n°22: Fiche signalétique

Raison sociale Cabinet d’Audit Tsaratombo


Siège sociale Immeuble Nirina 29 Ambohibao
Secteur d’activité Expertise comptable et Commissariat aux
comptes
Forme juridique Société à Responsabilité Limitée
Unipersonnelle (SARLU)
Capital 1 000 000Ar
NIF 3 001 551 073
N°STAT 69202112014010279
Année de création 2012
E-mail harold@CAT.mg
Téléphone +261 34 46 714 56

Source : Document interne, Février 2023

ii
Ce dispositif signalétique sert de base la localisation de l’entité pour les parties
intéressées à ses prestations. La fiche signalétique peut être appréhendée comme étant la
carte d’identité au regard des administrations juridiques et fiscales.

Annexe II : Ressources humaines de l’entreprise

2.1 Effectif du personnel

Le nombre du personnel travaillant sous l’autorité du gérant du cabinet à la CAT


est très restreint et donne un effectif de 24 incluant les stagiaires.

Voici la répartition du personnel au sein du cabinet :

Tableau n°23: Répartition du personnel

Associé-Gérant 1
Juriste 1
Superviseurs 3
Collaborateurs 10
Stagiaires 6
Coursiers 3
TOTAL 24

Source : Document interne, Février 2023

2.2 Organigramme

L’organigramme montre la représentation complète de la structure et de


l’organisation du Cabinet d’Audit Tsaratombo. Il indique la hiérarchie, la répartition des
responsables, les relations de commandements, les différents services qui existent à
l’intérieur du cabinet. Son organigramme se présente comme suit :

iii
Figure n°22: Organigramme du cabinet

Source : Document interne, Février 2023

2.3 Description des postes

La description des postes essentiels sera citée ci-dessous :

2.3.1 L’associé-gérant

Il a pour rôle d’effectuer la recherche des clients, la gestion des ressources


humaines, la répartition des équipes, l’établissement des lettres de missions, la réponse
aux appels d’offres.

2.3.2 Le superviseur

Il a pour tâche d’effectuer la gestion du portefeuille client, la supervision des


équipes, la validation des paies clients, la validation des déclarations clients, la
vérification des dossiers clients, l’établissement des états financiers et reporting, la
formation des collaborateurs, la supervision et établissement des rapports d’audit, le
suivi des dossiers clients et le recouvrement client.

iv
2.3.3 Le comptable

Il effectue la tenue des dossiers clients (collecte des pièces, classement,


saisie, …), l’analyse des comptes, l’établissement des fiches de paie clients,
l’établissement des déclarations fiscales et sociales des clients et le suivi des travaux des
stagiaires.

2.3.4 Le stagiaire

Il a pour tâche de saisir, de classer les dossiers clients, l’établissement des


déclarations clients et les dépôts des déclarations auprès des centres fiscales.

2.3.5 Le coursier

Le coursier s’occupe des dépôts des déclarations et autres courriers du cabinet et


la récupération des chèques clients.

Annexe III : Cadre environnemental de l’entreprise

3.1 Conditions de travail

Le cabinet exige des personnes qui sont capable de travailler en équipe et de


qualité est un facteur de bien être psychologique. Du côté organisationnel, le cabinet
nécessite des personnels qui soient capable de travail à temps plein et qui s’adaptent au
rythme de travail c’est à dire capable de travailler sous pression. Du côté
psychosociaux, c’est vraiment important de bien entretenir avec les clients, de respecter
la hiérarchie ainsi que les collègues de travail dans lesquels est exercée l’activité
professionnel.

3.2 Cadre de travail

Le bureau n’est pas très spacieux, mais s’avère assez large pour cet effectif ;
néanmoins, une salle de réunion est prévue pour le briefing ou pour recevoir les clients.
L’environnement professionnel n’est pas que matériel, une ambiance agréable a aussi
une grande influence sur la motivation des salariés.
v
3.3 Culture de l’entreprise

L’entraide entre les personnels ainsi que le respect d’autrui est très remarquable
au sein du cabinet. Même en étant des stagiaires, nous avons été traités comme des
employés. Nous commençons le travail à 8 heures et terminons à 17 heures. Entre midi
et 13 heures, nous disposons d’une pause déjeunée.

3.4 Communication interne de l’entreprise

En ce qui concerne la communication interne, CAT dispose d’un serveur que tous
les personnels peuvent y accéder pour échanger des données. Tous les noms des
superviseurs et des collaborateurs s’affichent dans le serveur pour faciliter encore plus
l’échange parce que l’envoie des données se fait sans faute. De plus, la disposition
d’une connexion de haut débit au sein de l’entreprise renforce la rapidité de la
communication en utilisant les moyens de communication comme le Skype.

3.5 Moyens matériels de l’entreprise

Le Cabinet CAT dispose des matériels de bureaux, un bureau pour l’expert-


comptable, un bureau pour les superviseurs qui est à la fois une salle de réunion pour
recevoir les clients, une salle de traitement pour les autres collaborateurs et les
stagiaires. Il est nécessaire pour une entreprise d’avoir des personnels en bonne santé.
Pour cela, le Cabinet CAT dispose d’une salle de cuisine avec les matériels adéquats
pour la préparation des repas de tous les membres du personnel.

Annexe IV : Diagnostic de l’entreprise

Comme toute entreprise, CAT possède des particularités qui le diffèrent des autres
entreprises. Le diagnostic que nous allons voir maintenant concerne l’ensemble des
éléments qui permettent le bon fonctionnement du Cabinet.

4.1 Forces de l’entreprise

Les forces sont en général les caractéristiques d’une entreprise qui ont un impact
avantageux qui permet de se démarquer de ses concurrents.
vi
4.1.1 Milieu de travail

Dans le domaine de l’exécution des tâches respectives, le milieu de travail


représente une force pour la Société vu que chaque bureau est assez large et bien aéré.
De plus le siège de l’entreprise se trouve en plein centre-ville qui est très accessible aux
clients et à ses collaborateurs. En effet, un milieu de travail psychologiquement sain
favorise la motivation des employés et le taux d’absentéisme est faible. Son milieu de
travail représente alors une force pour l’entreprise.

4.1.2 Comptabilisation informatisée

Le Cabinet utilise le logiciel COALA pour le traitement de ses dossiers


comptables. Le COALA étant spécialement conçu pour le Cabinet, il est en parfait
adéquation avec l’activité du CAT. Les modules de ce logiciel incluent tous les
standards informatiques pour optimiser de nombreux traitements comme la saisie des
écritures et restitution de l’information financière. Ce logiciel permet au comptable de
tenir plusieurs journaux de saisie et de sécuriser les bases de données comptables car on
ne peut pas y accéder sans avoir entré un mot de passe pour garder la confidentialité des
données.

4.1.3 Cohésion du personnel

Il existe une ambiance chaleureuse entre le personnel du cabinet. Nous pouvons


apercevoir l’entraide entre les employés lorsqu’un problème se présente. Plus
précisément, au niveau de travail. L’existence de cette ambiance est donc une source de
motivation pour tous.
En fait, l’entreprise dispose d’un personnel très dynamique, avec un sens du
relationnel car les employés sont toujours à l’écoute et attentifs aux besoins de ses
clients. L’entreprise offre aussi diverses formations pour son personnel afin de satisfaire
de plus en plus ses clients et d’accroître la productivité de l’entreprise. Du point de vue
de l’entreprise, la présence de ce type de personnel constitue alors une force.

vii
4.2 Faiblesses de l’entreprise

Même si l’entreprise représente des forces, cela n’empêche pas que l’entreprise
connaît aussi des faiblesses que nous allons évoquer ci-dessous.

4.2.1 Insuffisance du personnel

Comme toute entreprise, le cabinet mobilise des moyens humains, matériels et


financiers dans ses exploitations. Le personnel du cabinet est composé de plusieurs
comptables mais le problème c’est que la clientèle s’est augmentée au fil du temps et
que chaque comptable est obligé de traiter plusieurs dossiers venant des différents
clients. Toutefois, les moyens humains disposent une importante capitale du fait qu’ils
retiennent l’efficacité de l’entreprise. On peut dire alors que l’insuffisance du personnel
est une faiblesse du cabinet.

4.2.2 Insuffisance des moyens matériels

Pour finir plus rapidement le traitement de dossiers, on a besoin de matériels plus


performants pour y parvenir. Prenons par exemple, les machines photocopieuses sont
presque amorties et quelques ordinateurs n’ont plus la capacité pour effectuer les tâches
et durant notre stage on avait remarqué que ces problèmes engendrent un retard de
traitement de dossiers et décale le temps dans l’accomplissement de travail. En effet, le
Cabinet doit acheter de nouveaux matériels plus performants pour éviter la perte de
temps et aussi pour accélérer la réalisation des tâches.

4.2.3 Saturation de l’espace de stockage

Le cabinet dispose beaucoup de clients dans tout le pays et même si le


classement des documents comptables sont biens répartis dans des différents classeurs
mais plus le temps passe, plus les dossiers à traiter augmentent ce qui provoque la
saturation des étagères ce qui peut risquer la perte de dossiers dû à la circulation de
divers dossiers au sein de l’entreprise et cela affecte l’efficacité durant le traitement de
dossiers.

viii
Annexe V : Diagnostic externe

Cette section développera le diagnostic externe de la Société X qui se porte


notamment sur les opportunités et menaces de l’environnement. Nous allons alors voir
l’analyse du micro- environnement et l’analyse du macro-environnement de
l’entreprise.

5.1 Microenvironnement

Le microenvironnement regroupe tous les acteurs qui ont une relation avec
l’entreprise, dont font partie ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs ainsi que ses
concurrents.

5.1.1 Clients de l’entreprise

La satisfaction des clients et la fidélisation des clients à travers ses services sont
primordiales pour la Société X. Il offre la majorité de ses services aux entreprises
privées et publiques de grande taille comme ou encore qui ont besoin d’une assistance
dans la maintenance industrielle. Cependant, il a aussi des clients de petite et moyenne
taille comme les petites stations d’essence.

5.1.2 Partenaires de l’entreprise

L’entreprise est en partenariat avec les banques, les centres fiscaux. Ces
partenariats sont bénéfiques pour l’entreprise car cela aide ce dernier à faciliter la
réalisation de son activité vis-à-vis de ses clients.

5.1.3 Fournisseurs de l’entreprise

Les fournisseurs font partie des tiers qui procurent des opportunités pour
l’entreprise puisqu’ils fournissent des biens et services nécessaires à la bonne marche de
l’activité de l’entreprise. Les fournisseurs sont l’un des piliers du fonctionnement de
l’activité de l’entreprise. Pour prospérer dans son activité, l’entreprise doit choisir les
meilleurs fournisseurs afin de plus satisfaire ses clients mais aussi d’augmenter son
chiffre d’affaires.
ix
La plupart des approvisionnements surtout en matières informatiques sont acquis
auprès des fournisseurs locaux. Cependant, le cabinet ne possède pas de fournisseurs
fixes mais se procure des fournitures utiles auprès des différents négociants.

5.1.4 Concurrents de l’entreprise

Par rapport aux autres cabinets qui ont été créés après le cabinet CAT, il a un
certain avantage comme la disposition d’un assez grand nombre de clients comme les
sociétés commerciales ou des sociétés qui fournissent des prestations de services pour
devancer ses nouveaux concurrents.

5.2 Macro environnement

L’analyse du macro-environnement se porte sur l’analyse de l’environnement


politique, de l’environnement économique, de l’environnement social, de
l’environnement technologique, de l’environnement écologique et de l’environnement
légal de la Société X.

5.2.1 Environnement politique

La politique de nos jours est toujours instable. Cela n’a pas encore un grand
impact sur le cabinet mais il faut toujours être vigilant. Au niveau international, le
cabinet essaie toujours de suivre les mises à jour internationales imposées dans les
autres pays.

5.2.2 Environnement économique

L’environnement économique comprend les variables et facteurs qui jouent sur le


pouvoir d’achat et les dépenses de consommations des clients et des fournisseurs.
Personne ne peut nier que le pays est encore dans une crise économique. En ce qui
concerne les clients, il y a ceux qui résistent à cette crise mais il y a aussi ceux qui ont
perdu leur pouvoir d’achat c’est-à-dire qu’ils sont dans l’obligation de rompre leur
contrat avec le cabinet par per de pas pouvoir honorer les frais de missions.

x
5.2.3 Environnement social

Dans l’environnement social, il est important de s’intéresser aux différentes


caractéristiques de la population comme aux modes et tendances qui peuvent influencer
les prestations de services. Après la constatation de l’effectif du personnel du cabinet,
nous pouvons dire que ce dernier s’intéresse surtout aux jeunes diplômés. Ceux qui
aident beaucoup les jeunes ayant terminés leur formation et qui sont en recherche de
travail. Le cabinet a donc opté pour la jeunesse et le dynamisme comme critères de
recrutement.

5.2.4 Environnement technologique

L’environnement technologique correspond aux forces qui créent de nouvelles


technologies ou qui influencent directement ou indirectement la capacité des entreprises
à innover. Grâce aux nouvelles technologies, notre existence est de faciliter les tâches
des clients. Comme tous les travails sont effectués par des logiciels, les clients n’ont
qu’à envoyer les informations nécessaires et il ne reste plus qu’à les insérer dans les
logiciels pour finir le travail avec les résultats attendus.

5.2.5 Environnement écologique et légal

L’environnement écologique définit des ressources naturelles qui influencent


l’activité de l’entreprise. En ce qui concerne le cabinet qui est une entreprise qui fournit
des services, il n’a pas d’influence sur l’environnement.

Plusieurs facteurs influencent l’environnement législatif à savoir les droits et les


contrats, les droits de travail, les normes ainsi que la protection des clients. Lorsque le
cabinet conclu un contrat avec un client, il est donc dans l’obligation de fournir les
services mentionnées dans le contrat ou autrement, le client est en droit de monter les
poursuites contre lui. Il est aussi dans l’obligation de respecter ses clients et leurs droits.

xi
Annexe VI : Annexe des états financiers

xii
xiii
xiv
xv
xvi
Annexe VII : Guide d’entretien

1er ENTRERIEN :

-Personne entretenue : Monsieur Maharavo

-Poste : Superviseur

-Objet de l’entretien : Réalisation des tâches au sein du cabinet

-Type d’entretien : Semi-directif

-Lieu d’entretien : Cabinet CAT

-Durée d’entretien : 10 à 15 minutes

QUESTIONS :

- Quelles sont les missions du cabinet?

- Qui est notre encadreur professionnel?

- Comment fonctionne le Logiciel COALA?

- Quelles sont les procédures à suivre pour effectuer les déclarations fiscales?

2ème ENRETIEN :

-Personne entretenue : Monsieur Christian

-Poste : Superviseur/ Encadreur professionnel

-Objet de l’entretien : Choix du thème de mémoire

-Type d’entretien : Semi-directif

-Lieu d’entretien : Cabinet CAT

xvii
-Durée d’entretien : 10 à 15 minutes

QUESTIONS:

-Quels sont les différents thèmes de mémoire que l’on peut traiter au sein du
Cabinet CAT ?

-Comment va se dérouler notre encadrement ?

-Qui est notre collaborateur pour obtenir des informations?

-Quels sont les points essentiels concernant le système comptable ?

-Quelle serait la société à traiter pour notre mémoire ?

xviii
TABLES DES MATIERES

REMERCIEMENTS

AVANT-PROPOS

RESUME

SOMMAIRE

LISTE DES ABBREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION.................................................................................................................................. 1

PARTIE I : CADRES THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

CHAPITRE 1 : CADRE DE L’ETUDE ........................................................................................... 4


Section 1 : Justification du secteur d’activité et de l’organisme d’accueil ................................ 4
1.1 Raisons du choix du secteur d’activité ................................................................................... 4
1.1.1 Importance du secteur tertiaire dans l’économie de Madagascar ................................... 4
1.1.2 Importance de la comptabilité dans le secteur tertiaire ................................................... 5
1.2 Raisons du choix de l’entreprise ............................................................................................ 6
Section 2 : Raison du choix du thème........................................................................................... 6
CHAPITRE 2 : THEORIES RELATIVES AU THEME............................................................... 8
Section 1 : Généralités sur la comptabilité .................................................................................. 8
1.1 Introduction à la comptabilité ................................................................................................ 8
1.2 Définition ............................................................................................................................... 8
1.3 Objectifs ................................................................................................................................. 9
1.4 Rôles et fonction de la comptabilité ....................................................................................... 9
1.5 Utilité de la comptabilité ...................................................................................................... 10
1.6 Documents ........................................................................................................................... 10
1.6.1 Documents commerciaux.............................................................................................. 10
1.6.2 Documents comptables ................................................................................................. 11
1.6.2.1 Journal .................................................................................................................... 11
1.6.2.2 Grand livre ............................................................................................................. 11
1.6.2.3 Balance ................................................................................................................... 11
1.6.3 Documents de synthèses ............................................................................................... 12
Section 2 : Normes comptables ................................................................................................... 12
2.1 Conventions comptables de base ......................................................................................... 12
2.1.1 Convention de l’entité ................................................................................................... 13
2.1.2 Convention de l’unité monétaire ................................................................................... 13
2.1.3 Comptabilité d’exercice ................................................................................................ 13
2.1.4 Continuité de l’exploitation .......................................................................................... 13
2.2 Principes comptables fondamentaux .................................................................................... 14
2.2.1 Principe d’indépendance des exercices ......................................................................... 14
2.2.2 Principe de prudence ..................................................................................................... 15
2.2.3 Principe de permanence des méthodes.......................................................................... 15
2.2.4 Principe de coût historique ............................................................................................ 15
2.2.5 Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture ................................................................ 16
2.2.6 Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence .................................................. 16
2.2.7 Principe d’importance relative ...................................................................................... 16
2.2.8 Principe de non-compensation ...................................................................................... 16
2.3 Caractéristiques qualitatives de l’information financière .................................................... 17
2.3.1 Fiabilité ......................................................................................................................... 17
2.3.2 Intelligibilité.................................................................................................................. 17
2.3.3 Pertinence...................................................................................................................... 17
2.3.4 Comparabilité................................................................................................................ 18
2.3.5 Régularité et sincérité ................................................................................................... 18
Section 3 : Externalisation comptable ........................................................................................ 18
3.1 Définition ............................................................................................................................. 18
3.2 Objectifs ............................................................................................................................... 18
3.3 Tâches comptables ............................................................................................................... 19
3.3.1 Saisir, classer et évaluer ................................................................................................ 19
3.3.2 Enregistrer ..................................................................................................................... 19
3.3.3 Préparer les états financiers........................................................................................... 19
Section 4 : Systèmes comptables .................................................................................................. 20
4.1 Différents types de systèmes comptables .............................................................................. 20
4.1.1 Système classique ......................................................................................................... 20
4.1.2 Système centralisateur ................................................................................................... 21
4.1.2.1 Comptabilité générale............................................................................................ 23
4.1.2.2 Comptabilité auxiliaire ........................................................................................... 23
4.1.3 Système décalque .......................................................................................................... 23
4.1.4 Système américain ........................................................................................................ 24
4.1.5 Système informatisé ...................................................................................................... 25
CHAPITRE 3 : METHODES DE TRAVAIL .............................................................................. 26
Section 1 : Méthodes de collecte d’informations ....................................................................... 26
1.1 Démarche globale aux hypothèses ....................................................................................... 26
1.1.1 Observation directe participante ................................................................................... 26
1.1.2 Documentation .............................................................................................................. 26
1.1.2.1 Documentation interne ........................................................................................... 27
1.1.2.2 Documentation externe .......................................................................................... 27
1.1.3 Entretien ........................................................................................................................ 27
1.2 Démarches spécifiques à chaque hypothèse......................................................................... 28
1.2.1 Entretien avec l’encadreur professionnel et les comptables....................................... 28
1.2.2 Participation directe à l’exécution des tâches................................................................ 28
1.2.3 Observation directe et documentation interne............................................................... 29
Section 2 : Outils d’analyse des informations ............................................................................ 29
2.1 Diagramme d’ISHIKAWA .................................................................................................. 29
2.2 Hexamètre de Quintilien ...................................................................................................... 30
Section 3 : Chronogrammes des activités et limites de l’étude................................................. 32
3.1 Chronogramme de réalisation de stage ................................................................................ 32
3.2 Chronogramme de réalisation du mémoire .......................................................................... 34
3.3 Limites d’études ................................................................................................................... 35
PARTIE II : RESULTATS, ANALYSES ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 4 : Description de l’existant ....................................................................................... 37
Section 1 : Le respect des normes comptables reflète l’image fidèle de l’entreprise ............. 37
1.1 Conventions comptables de base ......................................................................................... 37
1.1.1 Convention de l’entité ................................................................................................... 37
1.1.2 Convention de l’unité monétaire ................................................................................... 39
1.1.3 Continuité de l’exploitation .......................................................................................... 39
1.1.4 Comptabilité de l’exercice ............................................................................................ 40
1.2 Caractéristiques qualitatives de l’information financière .................................................... 41
1.2.1 Intelligibilité.................................................................................................................. 41
1.2.2 Pertinence...................................................................................................................... 43
1.2.3 Fiabilité ......................................................................................................................... 43
1.2.4 Comparabilité................................................................................................................ 43
1.2.5 Régularité et sincérité ................................................................................................... 43
1.3 Principes comptables fondamentaux .................................................................................... 44
1.3.1 Principe d’indépendance des exercices ......................................................................... 44
1.3.2 Principe de prudence ..................................................................................................... 45
1.3.4 Principe du coût historique ........................................................................................... 47
1.3.5 Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture ................................................................ 48
1.3.6 Principe d’importance relative ...................................................................................... 49
1.3.7 Principe de non-compensation ...................................................................................... 50
1.3.8 Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence .................................................. 50
Section 2 : L’enregistrement régulier des documents nécessite une bonne organisation
comptable ...................................................................................................................................... 51
2.1 Réception des pièces justificatives ....................................................................................... 51
2.2 Structure du plan comptable ................................................................................................ 52
Section 3 : L’externalisation comptable aide l’entreprise à réaliser ses tâches comptables . 54
3.1 Saisir, classer et évaluer ....................................................................................................... 55
3.2 Enregistrer ............................................................................................................................ 55
3.2.1 Journal d’achat .............................................................................................................. 56
3.2.2 Journal de vente ............................................................................................................ 56
3.2.3 Journal de banque ......................................................................................................... 57
3.2.4 Journal de caisse............................................................................................................ 58
3.2.5 Journal de paie du personnel ......................................................................................... 59
3.2.6 Opérations diverses ....................................................................................................... 59
3.2.7 Etat de rapprochement bancaire .................................................................................... 60
3.2.8 Lettrage ......................................................................................................................... 61
3.3 Etablir les états financiers .................................................................................................... 61
3.3.1 Bilan comptable ............................................................................................................ 62
3.3.2 Compte de résultat par nature ....................................................................................... 64
3.3.3 Tableau de flux de trésorerie ......................................................................................... 65
CHAPITRE 5 : DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT ...................................................................... 67
Section 1 : Forces liées au thème................................................................................................. 67
1.1 Respect des conventions comptables de bases ..................................................................... 67
1.2 Respect des principes comptables ........................................................................................ 67
1.4 Utilisation du système centralisateur ................................................................................... 68
1.5 Utilisation du logiciel Sage COALA ................................................................................... 69
Section 2 : Faiblesses relatives au thème .................................................................................... 69
2.1 Absence du caractère de régularité et sincérité ................................................................... 69
2.2 Manque de manuel de procédure ......................................................................................... 70
2.3 Retard de la saisie des factures ............................................................................................ 70
2.4 Tenue de la comptabilité ...................................................................................................... 70
2.5 Relation clientèle ................................................................................................................. 71
CHAPITRE 6 : RECOMMANDATIONS ..................................................................................... 72
Section 1 : Proposition de solutions sur le thème ...................................................................... 72
1.1 Axes de solutions ................................................................................................................. 72
1.1.1 Renforcement des suivis et contrôles ............................................................................ 72
1.1.2 Elaboration d’un manuel de procédures........................................................................ 73
1.1.3 Délai d’envois des pièces comptables ........................................................................... 73
1.1.4 Prise de connaissance du dossier .................................................................................. 73
1.1.5 Développer la relation avec les clients .......................................................................... 74
1.2 Plan d’actions ....................................................................................................................... 74
1.2.1 Conception d’une fiche de suivi et contrôle.................................................................. 74
1.2.2 Utilisation du manuel de procédure .............................................................................. 75
1.2.2.1 Présentation et utilité du manuel ............................................................................ 77
1.2.2.2 Mode d’utilisation du manuel ................................................................................ 77
1.2.3 Mise en place de délai d’envois des pièces manquantes ............................................... 77
1.2.4 Passation de dossiers ..................................................................................................... 78
1.2.5 Amélioration de la relation clientèle ............................................................................. 78
Section 2 : Suggestions générales ................................................................................................ 79
2.1 Axes de solutions ................................................................................................................. 79
2.1.1 Amélioration des moyens matériels .............................................................................. 80
2.1.2 Recrutement de personnel ............................................................................................. 80
2.1.3 Réaménagement des bureaux ........................................................................................ 80
2.2 Plans d’actions ..................................................................................................................... 80
2.2.1 Acquisition de nouveaux matériels ............................................................................... 81
2.2.1.1 Achat imprimante ................................................................................................... 81
2.2.1.2 Etagère de rangement ............................................................................................. 82
2.2.2 Recrutement du personnel............................................................................................. 84
2.2.3 Réaménagement des espaces de travail......................................................................... 84
CONCLUSION .................................................................................................................................... 86

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

LISTE DES ANNEXES

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