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consolidation
2. Modalités de conversion
a. Cas général
À l'exception du cas des entreprises étrangères situées dans un pays à forte inflation :
La conversion des comptes d'une entreprise étrangère de sa monnaie locale à sa monnaie de fonctionnement,
lorsque celle-ci est différente, est faite selon la méthode du cours historique. L'objectif de cette première étape
est d'aboutir aux mêmes états de synthèse que si ceux-ci avaient été établis directement dans la monnaie de
fonctionnement de l'entreprise étrangère.
La conversion des comptes d'une entreprise étrangère de sa monnaie de fonctionnement à la monnaie de
l'entreprise consolidante est faite selon la méthode du cours de clôture.
Nous pouvons schématiser ces règles ainsi :
Exemple
Une société mère française a une filiale F1 australienne qui est aussi détenue par une société malaisienne.
1re hypothèse
Cette société F1 a une autonomie économique et financière vis-à-vis de la société mère française.
En revanche, elle a des liens commerciaux prépondérants avec la société malaisienne.
La monnaie utilisée par la filiale pour arrêter ses comptes (le dollar australien) n'est pas sa monnaie de
fonctionnement qui est le ringgit (MYR monnaie malaisienne). Les comptes de cette filiale doivent être convertis
dans sa monnaie de fonctionnement (conversion du dollar en MYR) selon la méthode du cours historique.
La monnaie de fonctionnement (MYR) n'est pas la monnaie de la société mère française (euro). Les comptes de la
filiale (en MYR) doivent être convertis dans la monnaie de la mère (en euro) selon la méthode du cours de clôture.
2e hypothèse
Cette société F1 a une autonomie économique et financière vis-à-vis de la société mère française et de la société
malaisienne.
La monnaie utilisée par la filiale pour arrêter ses comptes (le dollar australien) est sa monnaie de
fonctionnement. Les comptes de cette filiale doivent être convertis dans la monnaie de la mère (conversion du
dollar australien en euro) selon la méthode du cours de clôture.
b. Cas exceptionnel
Le passage par la monnaie de fonctionnement n'est pas obligatoire dans le cas exceptionnel où la monnaie de
fonctionnement de l'entreprise consolidante et/ou d'une entreprise consolidée de la zone euro n'est pas l'euro.
Exemple
Une société mère française a une filiale française F1 dont la monnaie de fonctionnement est le yen. Ces deux
entreprises tiennent leurs comptes en euro.
La dépréciation est donc égale à la différence entre la valeur actuelle (cours de clôture) et la valeur nette
comptable (cours historique).
Ces règles ne précisent pas la nature des éléments monétaires et des éléments non monétaires.
Il est possible de faire référence à la norme américaine qui précise que :
Les éléments non monétaires sont notamment constitués par les immobilisations corporelles et incorporelles,
par les stocks, les titres de participation et les valeurs mobilières de placement évalués à leur coût historique,
moins d'éventuelles dépréciations, les charges et les produits constatés d'avance.
Les éléments monétaires du bilan sont les disponibilités et sont ceux dont le montant représente en principe le
montant pour lequel ils seront dénoués, principalement les créances et les dettes de toute nature.
Exemple
ÉNONCÉ
La société québécoise Société Québec Paper fabrique de la pâte à papier qu'elle vend à des sociétés nord-
américaines et à sa société mère française.
Elle possède de vastes étendues forestières qui lui permettent d'obtenir sa matière première, mais elle est
amenée, selon la conjoncture, à effectuer des achats de bois auprès de sociétés de bûcheronnage.
Elle établit des documents de synthèse selon les normes locales et assure les travaux de préconsolidation du
groupe, notamment le passage de la présentation des documents de synthèse des normes canadiennes aux
normes françaises.
Le Canada n'est pas un pays à forte inflation.
Le service « Consolidation » de la Société Québec Paper fournit les documents suivants (CAD = dollar canadien) :
Subventions d'investissement
Clients 97 500 13 600
(2)
Précisions :
(1) Pendant de nombreuses années, l'activité de Québec Paper s'est révélée peu profitable (ce qui a permis un
achat dans de bonnes conditions pour la SA Papiers Universels). Les réserves proviennent donc de résultats
formés en N-2 (125 000) et en N-1 pour le reste (338 000).
Achats de matières premières 600 000 Ventes de produits finis 1 594 000
Quote-part de subvention
Dotations aux amortissements 50 000 1 600
d'investissement
Pour effectuer les retraitements et conversions, le service comptable vous fournit les différents cours entre le
dollar canadien et l'euro.
31 décembre N 0,64 €
Les stocks au 31/12/N ont été acquis à un cours moyen de 1 CAD = 0,64 €
Les retraitements des comptes ne sont pas demandés.
SOLUTION
HYPOTHÈSE 1
Elle conserve une grande autonomie de gestion et émet des documents de synthèse en monnaie locale (CAD).
1. La monnaie locale de Québec Paper est le dollar canadien (CAD). C'est aussi sa monnaie de fonctionnement, ce
qui permet de présumer qu'il s'agit d'une filiale autonome.
Ainsi elle ne doit convertir que sa monnaie de fonctionnement (locale ici) en monnaie de la société mère (celle
de Papiers Universels) ; la conversion des comptes d'une entreprise étrangère de sa monnaie de
fonctionnement à la monnaie de l'entreprise consolidante est faite selon la méthode du cours de clôture,
l'énoncé précisant que le Canada n'est pas un pays à forte inflation.
2. Dans la méthode du cours de clôture, il faut convertir d'abord le compte de résultat puis reporter le résultat
obtenu dans le bilan. L'écart de conversion est donc inscrit par différence au bilan.
Compte de résultat
Les produits et les charges (y compris les dotations aux amortissements et dépréciations) sont convertis au cours
moyen de la période.
Bilan
Tous les éléments, monétaires ou non, à l'exception des postes de capitaux propres, sont convertis au cours de
clôture. Les capitaux propres sont convertis au cours historique à l'exception du résultat converti au cours moyen de
l'exercice.
(1) (125 000 * 0,74) + (338 000 * 0,71) = 92 500 + 239 980
(2) Obtenu par différence entre le total d'actif (801 958,40) et les autres postes de passif (ce poste assure l'équilibre
du bilan).
(3) Usage du cours historique en date de son obtention le 1er décembre N-1.
(4) Usage du cours historique, c'est-à-dire ici date de création et date d'entrée dans le périmètre de consolidation.
HYPOTHÈSE 2
Elle est non autonome vis-à-vis de la mère française et émet des documents de synthèse en monnaie locale (CAD).
1. La monnaie locale de Québec Paper est le dollar canadien (CAD) qui n'est pas sa monnaie de fonctionnement.
Sa monnaie de fonctionnement est la monnaie de la mère française (euro). La conversion des comptes de la
filiale dans la monnaie de fonctionnement est faite selon la méthode du cours historique.
2. Dans la méthode du cours historique, il faut d'abord convertir les postes du bilan afin d'obtenir par différence
le résultat puis le reporter dans le compte de résultat. L'écart de conversion est inscrit dans le compte de
résultat.
Bilan
Les éléments non monétaires, y compris les capitaux propres, sont convertis au cours historique, c'est-à-dire au
cours de change à la date de l'entrée des éléments dans l'actif et le passif consolidés.
Les éléments monétaires (créances, dettes et disponibilités) sont convertis au cours de change à la date de clôture
de l'exercice.
Compte de résultat
Les produits et les charges sont, en principe, convertis au cours de change en vigueur à la date où ils sont constatés ;
en pratique, ils sont convertis à un cours moyen de période (dans le cas présent au cours moyen annuel N).
Toutefois, les amortissements ou dépréciations sur des éléments d'actif convertis au cours historique sont eux-
mêmes convertis au même cours historique.
2. Du choix de méthodes comptables optionnelles prévues par le règlement des comptes consolidés 2020-01.
Exemple :
Valorisation possible des stocks en LIFO dans les comptes consolidés
3. Des méthodes comptables obligatoires en vertu du règlement sur les comptes consolidés 2020-01.
Exemple :
Comptabilisation obligatoire des frais de constitution en charge dans les comptes consolidés
Comptabilisation à l'actif du crédit bail
Comptabilisation des impôts différés
N 120 150
N+4 120 0
Cette écriture doit être scindée en deux pour comptabiliser l'impact sur les postes de bilan et de compte de
résultat (comptes de gestion).
Le poste Résultat global est crédité pour assurer l'équilibre de l'écriture de comptes de gestion. Il est symétrique
du poste résultat au bilan.
Comptes individuels avant retraitement
Les examens du DSCG travaillent avec une consolidation par les soldes qui utilise les données des comptes
individuels de chaque fin d'exercice. En conséquence, il est nécessaire de reconstituer les « À nouveaux ».
Les écritures de consolidation de N+1 sont les suivantes.
1- Reconstitution des À nouveau
Cette différence temporaire génère un Impôt Différé Actif (IDA) de 9 (économie d'impôt), car la charge
d'amortissement en consolidation est supérieure à celle des comptes individuels.
Il est préférable de séparer l'écriture de retraitement et l'écriture d'impôt différé. Il faut d'abord réfléchir sur
l'écriture de retraitement puis ensuite comptabiliser l'impôt différé.
Ces écritures sont reconduites sur les années N+2 et N+3. Puis le décalage entre les comptes consolidés et les
comptes individuels s'inverse, car le matériel est amorti en totalité fin N+3 en consolidation alors qu'il reste une
année en comptes individuels.
En conséquence, l'impôt différé actif constaté sur les années N à N+3 doit se résorber en N+4.
Consolidation Année N+4 (avec incidence de l'impôt)
Méthode indirecte
1 - Reconstitution des à nouveau
Méthode directe
Il est possible de comptabiliser ces écritures de manière synthétique en adoptant le raisonnement suivant.
Les réserves doivent être minorées de 120 pour constater le fait que l'amortissement en consolidation s'est
achevé en N+3. Le résultat doit être majoré de 120 pour neutraliser la dotation aux amortissements constatée
dans les comptes individuels.
Les écritures ci-dessus peuvent être ainsi condensées. Cette méthode directe ne s'applique qu'en fin de décalage
temporaire de l'opération comptabilisée (ici pour la dernière année N+4).
À nouveau et flux
SOLUTION
Retraitement au 31/12/N
L'objectif en consolidation est d'éliminer cette provision hausse des prix inscrite dans les comptes individuels et
constater un impôt différé passif sur la reprise qui sera constatée 6 ans plus tard.
Flux
La base fiscale (charge DAP de N) est supérieure à la base comptable, d'où la constatation d'un impôt différé passif.
Cet impôt différé passif doit se résorber en N+6 lorsque la reprise de provision sera constatée dans les comptes
individuels.
Retraitement au 31/12/N+1
À nouveau
Ces écritures sont identiques pour les consolidations N+2, N+3, N+4 et N+5.
Retraitement au 31/12/N+6
Méthode indirecte
1- À nouveau
2 - Flux
Méthode directe
Il est possible de comptabiliser ces écritures de manière condensée ou directe en adoptant le raisonnement suivant.
Cette situation peut être résumée dans le tableau suivant au 31/12/N+6 :
Il faut neutraliser l'impact de cette provision réglementée sur les postes réserves et résultat.
À nouveau et flux
SOLUTION
Selon le Code général des impôts, la participation des salariés de l'année N n'est déductible que sur l'année N+1.
Retraitement au 31/12/N
Flux
Retraitement au 31/12/N+1
La participation des salariés de l'année N devient déductible dans les déclarations fiscales individuelles N+1 (2058
A).
Méthode indirecte
1 – À nouveau
2 – Flux
Méthode directe
Il est possible de comptabiliser ces écritures de manière condensée ou directe.
À nouveau et Flux
C. Travaux de pré-consolidation
1. Frais d'établissement
SOLUTION
Les procédures du groupe (plan comptable de consolidation) prévoient l'enregistrement obligatoire de ces frais
dans les charges. Il convient donc d'annuler les frais d'établissement comptabilisés dans les comptes individuels et
d'inscrire ces frais en charges dans les comptes consolidés.
Afin de bien comprendre l'incidence du retraitement en consolidation, il est nécessaire d'analyser simultanément
les écritures ci-dessous avec le tableau d'incidence sur les postes du bilan.
L'objectif en consolidation est de supprimer dans le bilan les frais d'établissement et les inscrire en charges donc en
diminution des réserves (car charge de N-1) avec prise en compte de l'impôt différé.
Retraitement au 31/12/N
À nouveau et flux
3 600
Les 12 000 seront amortis dans le futur et ces amortissements seront fiscalement déductibles d'où la constatation
d'un impôt différé actif de 3 600.
Exemple SOLUTION
Les procédures du groupe prévoient la comptabilisation de la dépense d'entretien en composant (seule solution
admise en IFRS).
Taux d'impôt différé : 30 %
Comparons la situation en Provision ou composant.
1re Hypothèse : la dépense d'entretien est comptabilisée comme un composant de l'actif principal (seule
solution admise en IFRS)
Comptabilisation à l'actif des composants
02/01/N-2
2154X Matériel et outillage composant X 50 000
2154Y Matériel et outillage composant Y 30 000
2154Z Matériel et outillage composant Z 20 000
512 Banque 100 000
Amortissements du matériel
31/12/N-2 à N
6811 Dotations aux amortissements 15 000
28154X Amort Matériel composant X 50 000 /10 ans 5 000
28154Y Amortissement composant Y 30 000/5 ans 6 000
28154Z Amortissement composant Z 20 000/5 ans 4 000
2e hypothèse : la dépense d'entretien est couverte par le biais d'une provision pour gros entretien ou
grandes révisions (solution possible en PCG et retenue par la société ALMA).
Comptabilisation à l'actif des composants
2/01/N-2
2154X Matériel et outillage composant X 70 000
2154Y Matériel et outillage composant Y 30 000
512 Banque 100 000
Amortissements du matériel
31/12/N-2 à N
6811 Dotations aux amortissements 13 000
28154X Amort Matériel composant X 70 000 /10 ans 7 000
28154Y Amortissement composant Y 30 000/5 ans 6 000
Afin d'effectuer le retraitement pour le passage solution PCG à la solution IFRS, il convient de comparer la
situation dans les comptes individuels et dans les comptes consolidés.
Retraitement au 31/12/N
À nouveau et flux
COMPTES DE BILAN
Matériel Z 20 000
Matériel X 20 000
Amortissement Composant X 6 000
Provisions gros entretien 12 000
Résultat 2 000
Réserves 4 000
Amortissement Composant Z 12 000
Résultat 2 000 x 30 % 600
Réserves 4 000 x 30 % 1 200
ID Passif 1 800
COMPTES DE GESTION
Résultat global 2 000
Dotations amort et provisions 2 000
Impôt sur les bénéfices 600
Résultat global 600
3. Stocks
CUMP PEPS
SOLUTION
Retraitement au 31/12/N
Correction des stocks : passage du CUMP à PEPS
Pour le stock final
Flux
2 - Flux
Méthode directe
Il est possible de comptabiliser ces écritures de manière condensée ou directe.
4. Frais de développement
SOLUTION
Les écritures d'activation de ces frais au bilan consolidé sont les suivantes :
Retraitement au 31/12/N-1
Flux
Retraitement au 31/12/N
À nouveau
Flux
5. Retraitement de l'impôt
a. Notion de différence temporaire
Les impôts sur les résultats regroupent tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Les opérations réalisées par l'entreprise peuvent avoir des conséquences fiscales positives ou négatives autres que
celles prises en considération pour le calcul de l'impôt exigible. Il en résulte des actifs ou passifs d'impôt qui sont
qualifiés de différés. Nous avons déjà présenté dans le paragraphe B les principes de prise en compte de l'impôt
différé en consolidation sur les retraitements.
La mise en œuvre de la méthode du report d'impôt nécessite d'identifier l'ensemble des décalages temporaires au
travers de leurs différentes origines possibles.
Une différence temporaire apparaît dès lors que la base comptable d'un actif ou d'un passif (d'une charge ou d'un
produit) est différente de sa base fiscale.
Les différences temporaires résultent :
De décalages existant dans les comptes individuels (divergence entre règles comptables et fiscales),
De décalages nés de retraitements en consolidation (étudiés dans cette section) et d'éliminations de résultats
internes en consolidation (voir l'étude dans le cours « Opérations de consolidation »),
De décalages liés à des différences futures entre le résultat comptable et le résultat fiscal, par exemple les
écarts d'évaluation (voire l'étude dans le cours « Opérations de consolidation »).
SOLUTION
L'objectif en consolidation est de constater la déductibilité immédiate en consolidation en comptabilisant une
créance d'impôt (impôt différé actif).
Retraitement au 31/12/N
Flux
Retraitement au 31/12/N+1
La participation des salariés de l'année N devient déductible dans les déclarations fiscales individuelles N+1
(2058 A).
Méthode indirecte
1 - À nouveau
2 - Flux
Méthode directe
L'objectif en consolidation est d'inscrire l'économie d'impôt en réserves (car charge de l'année N) et neutraliser celle
qui figure dans les comptes individuels en résultat.
À nouveau et Flux
a. Subventions dʼinvestissement
Il convient d'inscrire la subvention dans les capitaux propres conformément au PCG qui indique que les subventions
dʼinvestissement que lʼentreprise a choisi dʼétaler sont classées en capitaux propres.
Selon cette solution, lʼétalement de la reprise en résultat est obligatoire dans les comptes consolidés et doit être
effectué selon les mêmes modalités que celles préconisées par le PCG en cas dʼoption dʼétalement dans les comptes
individuels.
Cependant, si le virement a été effectué selon un rythme dʼamortissements différent de celui retenu en
consolidation, des régularisations doivent intervenir (exemple : une PME a amorti sur la durée dʼusage et donc virée
au résultat en fonction de son plan dʼamortissement alors que les procédures du groupe une durée réelle
dʼutilisation différente). Cette régularisation implique la constatation dʼune imposition différée.
Fondamental
La norme IAS 20 prévoit lʼinscription des subventions dʼinvestissement en produit différé ou de porter la
subvention en déduction du coût des actifs concernés.
SOLUTION
Retraitement au 31/12/N en présence d'amortissement dégressif dans les comptes individuels.
Nous retiendrons lʼhypothèse de maintien de la subvention dans les capitaux propres. Mais lʼimmobilisation est
amortie fiscalement en dégressif et comptablement en linéaire dans les comptes individuels de F1 avec un
amortissement dérogatoire alors que le plan comptable de consolidation groupe prévoit un rythme
dʼamortissement linéaire.
Le virement de la subvention au résultat dans les comptes individuels de F1 a été effectué selon le rythme
dʼamortissement linéaire. La société F1 a amorti fiscalement en dégressif et donc virée au résultat fiscal en fonction
de ce plan dégressif. Ce décalage entre la comptabilité et la fiscalité a été pris en compte sur le 2058 A.
Les montants à corriger sʼétablissent ainsi :
Les amortissements pour dépréciation et le virement au résultat en fonction du linéaire comptabilisés dans les
comptes individuels ne donnent lieu à aucun retraitement dans les comptes consolidés.
Les amortissements dérogatoires doivent être repris dans les comptes consolidés. Cette annulation est génératrice
dʼimpôt différé passif.
Les réintégrations de la quote-part virée doivent donner lieu à la constatation dʼun impôt différé actif.
Les écritures de retraitement sont les suivantes au 31/12/N :
À nouveau et flux
Retraitement au 31/12/N dans le cas dʼune divergence sur la quote-part virée entre les comptes
individuels et les comptes consolidés.
Nous retiendrons lʼhypothèse de maintien de la subvention dans les capitaux propres. Mais lʼimmobilisation est
amortie fiscalement en dégressif et comptablement en linéaire dans les comptes individuels de F1 avec un
amortissement dérogatoire alors que le plan comptable de consolidation groupe prévoit un rythme
dʼamortissement linéaire.
Le virement de la subvention au résultat dans les comptes individuels de F1 a été effectué selon le rythme
dʼamortissement dégressif. La société F1 a amorti fiscalement en dégressif.
Les montants à corriger sʼétablissent ainsi :
Les amortissements dérogatoires doivent être repris dans les comptes consolidés. Cette annulation est génératrice
dʼimpôt différé passif.
La divergence entre le virement de la subvention au résultat basé sur le dégressif et le virement basé sur le linéaire
nécessite un retraitement avec prise en compte de la fiscalité différé active.
Les écritures de retraitement sont les suivantes au 31/12/N :
Retraitement au 31/12/N en admettant l'hypothèse que la subvention est déduite de l'actif financé
(solution uniquement admise en IFRS pour rappel, car déjà étudiée dans le module « Normes
internationales »). Ce matériel est amorti en linéaire sur 10 ans.
L'objectif en consolidation est d'éliminer la subvention des capitaux propres et de la déduire de l'actif financé. La
base amortissable début N-1 est donc égale à :
200 000 - 100 000 = 100 000 €, car ce matériel a été financé à 50 %.
Comparaison comptes individuels et comptes consolidés IFRS :
Il n'y a pas de divergence entre base fiscale et base comptable, donc pas d'imposition différée.
L'économie d'impôt dans les comptes individuels est prise en compte chaque année sur la base de 20 000 - 10 000,
car la dotation génère une économie et la quote-part virée un impôt exigible.
b. Provisions réglementées
Si la réintégration ultérieure est certaine (provision pour hausse des prix), il en résulte une imposition différée
passive. Nous avons présenté dans le paragraphe B « Méthodologie » un exemple de retraitement de la provision
hausse des prix.
c. Amortissements dérogatoires
Lorsqu'une entreprise applique, par exemple, un système d'amortissement dégressif prévu par la législation fiscale,
alors que l'immobilisation est amortie comptablement selon le mode d'amortissement linéaire, les amortissements
dérogatoires doivent être annulés en consolidation.
L'annulation des amortissements dérogatoires est génératrice d'imposition différée. Dans l'exemple ci-dessus
(subvention d'investissement) l'annulation des amortissements dérogatoires génère une imposition différée
passive.
SOLUTION
Dans les comptes consolidés, les frais d'acquisition d'immobilisations doivent être incorporés dans le coût des actifs
concernés.
L'objectif en consolidation est d'annuler les charges constatées dans les comptes individuels, modifier la valeur de
l'immobilisation du montant des frais d'acquisition et constater les impôts différés générés par ces retraitements.
Retraitement au 31/12/N
Flux
COMPTES DE BILAN
1
Matériel 12 000
Résultat F1 12 000
Modification de la VO du matériel
2
Résultat F1 1 500
Amortissement du matériel (12 000 / 8 ans) 1 500
Correction des amortissements
Résultat F1 3 150
Impôt différé passif [(12 000 - 1 500) * 30 %] 3 150
Imposition différée
COMPTES DE GESTION
SOLUTION
Dans les comptes consolidés, cette comptabilisation en charges est liée à des raisons fiscales n'a aucune incidence.
Par conséquent, l'impact du changement doit toujours être imputé sur les capitaux propres quel que soit son
traitement dans les comptes individuels.
L'objectif en consolidation est d'annuler la charge exceptionnelle constatée dans les comptes individuels et
comptabiliser l'impact du changement net d'impôt en report à nouveau.
Retraitement au 31/12/N
Flux
1
Report à nouveau 8 400
Résultat F1 (12 000 * 70 %) 8 400
L'économie d'impôt liée à ce changement de méthode, comptabilisée en résultat dans les comptes individuels, doit
être maintenue dans les comptes consolidés. Il n'y a donc pas lieu de comptabiliser d'impôt différé.
1
Résultat global 8 400
Impôt sur les bénéfices 3 600
Charges exceptionnelles 12 000
Annulation de la charge liée au changement de méthode
SOLUTION
Retraitement au 31/12/N
Ces frais doivent être imputés sur la prime d'émission nets d'impôt dans les comptes consolidés.
Cette situation peut être résumée dans le tableau suivant
À nouveau et Flux
SOLUTION
L'objectif en consolidation est de provisionner le montant de l'engagement de retraite.
Dans le cas où l'entreprise constate pour la première fois cette provision, le règlement français autorise l'imputation
sur les capitaux propres en report à nouveau de l'impact à l'ouverture des changements de méthode. Il est possible
de comptabiliser cet impact dans le poste réserves.
Retraitement au 31/12/N
À nouveau et Flux
(1) ou réserves
Cette situation peut être résumée dans le tableau suivant :
La différence de base de N (420 000 - 0) génère un impôt différé actif de 126 000 qui doit être inscrit en report à
nouveau et résultat. Il représente la future économie d'impôt que l'entreprise réalisera sur les engagements futurs
versés au moment du départ à la retraite.
9. Le crédit-bail
a. Définition et intérêt pour l'entreprise
Le crédit-bail est une opération de location de biens - mobiliers ou immobiliers - qui donne la faculté (ou l'option) au
locataire, d'en acquérir tout ou partie moyennant un prix de levée d'option convenu à l'avance (à une ou des dates
elles aussi convenues à l'avance), tenant compte - (pour partie au moins) des versements (les redevances) effectués
à titre de loyers.
Le crédit-bail permet aux entreprises un financement total des investissements sans immobiliser leurs disponibilités
financières. Ceci le distingue des financements bancaires traditionnels (emprunts) qui sont le plus souvent limités à
70 % du prix HT du bien financé.
On peut aussi considérer que le montant emprunté est la différence entre le prix d'acquisition du bien et le premier
loyer et que le nombre de loyers est de n-1.
-n + 1
1−(1 + i) P
C − a = a ∗ + n
i (1 + i)
SOLUTION
Le contrat d'origine est équivalent à un contrat de crédit-bail de (50 000 - 8 916,3) = 41 083,7 € donnant lieu au
paiement de 5 annuités à terme échu de 8916,3 € au taux de 6 %.
−5
1−(1,06) −6
50 000 − 8 916,3 = 8 916,3 ∗ + 5 000 (1,06)
0,06
SOLUTION
Dans ce contrat, les redevances sont payables au début de chaque année. En conséquence, la première redevance
est égale à l'amortissement financier.
Les intérêts à rattacher à l'exercice N-1 sont donc les intérêts inclus dans le paiement de la seconde redevance.
Ces intérêts seront donc comptabilisés sur l'exercice N-1 en charges à payer (intérêts courus).
Retraitement au 31/12/N-1
Flux
Dans le poste résultat au bilan est inscrit le montant des intérêts 7 100 et la dotation aux amortissements de 20 000.
Incidence de l'impôt différé au 31/12/N-1
La différence de base de N-1 (29 000 - 27 100 = 1 900) génère un impôt différé passif de 570.
Retraitement au 31/12/N
À nouveau et Flux
Si les risques et les avantages ont été transférés au bailleur, une cession a eu lieu et le bail est une location simple.
Lorsque la location d'un bien à son ancien propriétaire est un contrat de location simple et que celui-ci et la vente
du bien ont été conclus aux conditions du marché, il y a lieu de constater au compte de résultat le gain provenant de
la cession. Lorsque le prix de vente est supérieur à la juste valeur du bien, l'excédent du prix de vente est étalé sur la
durée du contrat, en atténuation des loyers (Avis 29, § 8.2).
Si le bail permet au cédant de conserver les risques et les avantages résultant du bien loué, le bail est une location-
financement et aucune cession n'est réputée avoir eu lieu.
La plus-value réalisée lors de la vente est enregistrée au passif en vue de sa reprise dans les résultats ultérieurs au
prorata des loyers (Avis OEC 29, § 8. I).
L'Avis ne précise pas quel compte utiliser au passif. La Compagnie nationale des commissaires aux comptes
préconise de comptabiliser la plus-value en « Produits constatés d'avance » puis d'en rapporter une quote-part à
chaque exercice, jusqu'à la fin du contrat (Télex commissaires 10, janvier-février 1985).
L'étalement de la plus-value relève d'une analyse globale de l'opération de cession-bail qui considère qu'il est
absolument impossible, du point de vue pratique et du point de vue objectif, de séparer la cession initiale du lease-
back, en raison de l'interdépendance des conditions.
SOLUTION
En PCG
Dans les comptes individuels, les écritures suivantes ont été comptabilisées en N :
Vente de l'immeuble
01/01/N
675 VCEA Cédés 6 000
2813 Amortissement des constructions 4 000
213 Construction 10 000
01/01/N
512 Banque 8 400
775 Produits de cessions d'actifs 8 400
Traitement de la plus-value
31/12/N
775 PCEA 8 400
675 VCEA Cédés 6 000
487 Produit constaté d'avance 2 400
La charge d'impôt sur la plus-value de cession réalisée, d'un montant de 2 400 x 30 % = 720, est comptabilisée
en 695 « Impôt sur les bénéfices ».
Il convient de réintégrer 2 400 de plus-value l'année de cession.
Paiement de la redevance
31/12/N
6125 Redevances de crédit-bail 866
512 Banque 866
Étalement de la plus-value
31/12/N
487 Produit constaté d'avance 160
778 Produits exceptionnels sur cession bail 2 400/ 15 ans 160
La plus-value est rattachée aux résultats sur la durée du contrat. Le compte 487 est repris pendant la durée de vie
résiduelle du contrat de crédit-bail. Ce montant est déduit extra-comptablement.
Retraitement au 31/12/N
Les écritures sont les suivantes :
Flux
COMPTES DE BILAN
N
Construction 10 000
Produit constaté d'avance 2 400
Amortissement des constructions 4 000
Emprunt 8 400
COMPTES DE GESTION
N
Aucune incidence
La valeur brute (10 000) et les amortissements cumulés (4 000) du bien cédé à la date de cession sont reconstitués à
l'actif du bilan.
Le résultat de cession (2 400) a été éliminé dans les comptes individuels, donc il convient d'éliminer le produit
constaté d'avance dans les comptes consolidés.
Au passif du bilan, une dette financière est constatée à hauteur du prix de cession perçu par le cédant.
L'impôt sur la plus-value de cession est constaté en impôt différé actif.
Flux
COMPTES DE BILAN
N
Impôt différé actif 720
Résultat 2 400 * 30 % 720
COMPTES DE GESTION
N
Résultat global 720
Impôt sur les bénéfices 720
COMPTES DE GESTION
N
Produit exceptionnel sur cession bail 160
Résultat global 160
Flux
COMPTES DE BILAN
N
Emprunt 362
Résultat (intérêts) 504
Résultat (redevance) 866
Reclassement de la redevance
N
Résultat 400
Amortissement des constructions 400
Amortissement de l'immeuble (6 000/15 ans)
COMPTES DE GESTION
N
Intérêts 504
Dotations aux amortissements 400
Résultat global 38 (1)
Redevance 866
COMPTES DE BILAN
N
Impôt différé actif 11,4
Résultat 38 * 30 % 11,4
COMPTES DE GESTION
N
Résultat global 11,4
Impôt sur les bénéfices 11,4
(1) Ce montant correspond à la différence entre l'amortissement pour dépréciation de 400 et l'amortissement
financier de 362.
SOLUTION
L'objectif en consolidation est de procéder à l'étalement des frais d'émission d'emprunt sur la durée de vie de
l'emprunt.
Retraitement au 31/12/N
Flux
La différence de base de N (60 000 - 6 000) génère un impôt différé passif de 16 200 qui doit être inscrit en résultat.
Cet impôt différé passif représente l'impact de l'IS sur la charge à répartir de 54 000 figurant au bilan consolidé.
Retraitement au 31/12/N+1
À nouveau et Flux
Il faut y ajouter ensuite l'incidence des impôts différés (voir écritures ci-dessus pour N+1).
L'objectif en consolidation est d'appliquer la méthode de l'avancement. Il s'agit ici d'un contrat bénéficiaire, car la
marge prévisionnelle est égale à 400 000 - 300 000 = 100 000 €.
1- Retraitement au 31/12/N-1
Fin N-1, le CA partiel qu'il convient de comptabiliser est déterminé de la façon suivante :
Cout des travaux é é à
r alis s la ô
cl ture et accept sé par le co−contractant
CA global ∗
Co tû de production total é
pr visionnel
Méthode avancement
Elle devrait comptabiliser dans ses comptes la production vendue (CA) pour :
Le chiffre d'affaires étant comptabilisé à l'avancement, il n'y aurait pas à enregistrer le stock final.
Avec un résultat à l'avancement de 200 000 - 150 000 = 50 000.
Écritures au 31/12/N-1
Flux
La différence de base de N (50 000- 0) génère un impôt différé passif de 15 000 qui doit être inscrit en résultat.
2- Retraitement au 31/12/N
Fin N, le CA partiel qu'il convient de comptabiliser est déterminé de la façon suivante :
Cout des travaux é é à
r alis s la ô
cl ture et accept sé par le co−contractant
CA global ∗
Co t û de production total é
pr visionnel
Méthode avancement
Au 31/12/N, la société devrait enregistrer le chiffre d'affaires en fonction de degré d'avancement du contrat. Il faut
contrepasser le CA à l'avancement déjà enregistré en N-1.
Le chiffre d'affaires étant comptabilisé à l'avancement, il n'y aurait pas à enregistrer le stock final.
Retraitement au 31/12/N
À nouveau et Flux
Méthode avancement
Si l'entreprise avait utilisé la méthode à l'avancement, les écritures suivantes auraient été
comptabilisées :
Retraitement au 31/12/N+1
Méthode indirecte
À nouveau
Flux
L'opération étant terminée, l'impôt différé passif est résorbé, car au dénouement, il n'y a plus de différentiel
puisque l'entité a finalement enregistré les mêmes ventes (ce n'est que la date de prise en compte des ventes qui
a changé).
SOLUTION
La société a comptabilisé ce contrat dans ses comptes individuels selon la méthode achèvement.
L'objectif en consolidation est d'appliquer la méthode de l'avancement. Il s'agit ici d'un contrat déficitaire, car la
marge prévisionnelle est égale à 500 000 - 600 000 = - 100 000 €.
1- Retraitement au 31/12/N-1
La marge sur coût de production est négative (500 000 - 600 000) = - 100 000, la marge sur coût doit être décomposée
en deux parties :
1° Une dépréciation du stock à hauteur de la marge négative multipliée par le degré d'avancement :
û
Co t des travaux é à
engag s la ô
cl ture
Marge sur û
co t de production ×
û
Co t de production total é
pr visionnel
Cette dépréciation est déductible sur le plan fiscal. Cependant, la provision pour pertes sur contrats restant à
exécuter n'est pas déductible.
Méthode avancement
Si l'entreprise avait utilisé la méthode à l'avancement, les écritures seraient les suivantes :
Au 31.12.N-1, la société devrait enregistrer le chiffre d'affaires en fonction de degré d'avancement du contrat.
Le chiffre d'affaires à comptabiliser est alors égal à : 50 % de 500 000 = 250 000
Une provision pour pertes sur contrats serait comptabilisée pour la différence entre :
1. La perte prévisionnelle soit (500 000 - 600 000) = - 100 000
2. Et la perte déjà comptabilisée selon la méthode avancement soit (250 000 - 300 000) = - 50 000
Soit (100 000 - 50 000) = 50 000
Retraitement au 31/12/N-1
Flux
Méthode avancement
Il faut contrepasser le CA à l'avancement déjà enregistré en N-1.
Au 31/12/N, il n'y aurait pas à enregistrer l'annulation du stock initial. En revanche, il faudrait reprendre la provision
pour pertes sur contrats.
Retraitement au 31/12/N
Méthode indirecte
À nouveau
Flux
Méthode directe
Si les écritures bilan sont condensées (méthode directe), les écritures sont les suivantes :
À nouveau et Flux
SOLUTION
Retraitement au 31/12/N
On constate donc un impôt différé passif au 31/12/N.
Flux
COMPTES DE BILAN
Résultat F1 1 428
Impôt différé passif (2 400 + 1 800) * 34 % 1 428
COMPTES DE BILAN
Impôt sur les bénéfices 1 428
Résultat global (2 400 + 1 800) * 34 % 1 428
Retraitement au 31/12/N+1
Au 31/12/N+1, le taux d'impôt est porté à 38 %. Il convient donc d'ajuster l'impôt différé passif en comptabilisant
une charge d'impôt complémentaire de 4 % sur les 1 800.
L'impôt différé passif sur 2 400 de N+1 se résorbe au terme du décalage temporaire.
Les écritures sont les suivantes.
Méthode indirecte
À nouveau
COMPTES DE BILAN
Réserves F1 (2 400 + 1 800) * 34 % 1 428
Impôt différé passif 1 428
Décalage temporaire de N+1 et N+2
Flux
COMPTES DE BILAN
Impôt différé passif 816
Résultat F1 816
Décalage temporaire de N+1
COMPTES DE BILAN
Résultat F1 1 800 * (38 % - 34 %) 72
Impôt différé passif 72
Décalage temporaire de N+2
COMPTES DE GESTION
Méthode directe
À nouveau et Flux
COMPTES DE BILAN
Réserves F1 (1 800 * 34 %) 612
Résultat F1 [1 800 * (38 % - 34 %)] 72
Impôt différé passif 684
Décalage temporaire de N+2
Réserves F1 816
Résultat F1 2 400 * 34 % 816
Décalage temporaire de N+1
COMPTES DE GESTION
Impôt sur les bénéfices 72
Résultat global 1 800 * (38 % - 34 %) 72
Décalage temporaire de N+1
Résultat global 816
Impôt sur les bénéfices 2 400 * 34 % 816
Décalage temporaire de N+1
Exemple
ÉNONCÉ
SOLUTION
Dans ces conditions, les actifs d'impôts différés sont comptabilisés à hauteur des passifs d'impôts différés devant se
dénouer au cours des périodes pendant lesquelles ces actifs peuvent être récupérés.
L'impôt différé actif de N+1 peut être comptabilisé à hauteur de 80 000 (passif d'impôt différé de N+1).
L'impôt différé actif de N+2 peut être comptabilisé à hauteur de 40 000 (passif d'impôt différé de N+2).
Pour le surplus, l'impôt différé actif de N+2 (80 000 - 40 000) pourra être constaté, car des bénéfices sont prévus au
cours de la période de dénouement (N+2).