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Les documents à consulter 

:
- Alternatives éco
- Courrier international
- Pour l’éco
- Les échos
Partie 1 :
Il faut toujours donner les définitions

« Comment » suppose de s’interroger sur les moyens, les instruments de…


« L’évolution de … » suppose, en règle générale, des comparaisons historiques ;
« Faut-ol relancer… » suppose de s’interroger sur les effets escomptés (positifs ?
négatifs ?) de la relace ;
« Impact sur… » suppose de préciser les conséquences positives et négatives sur…

Partie 2 : La détermination des contours du sujet doit s’accompagner de l’identification  :

- De son cadre spatio-temporel : quel pays, à quelle époque


- De la question posée par l’intitulé : pourquoi ce sujet ? que demande-t-on ?
- Des acteurs concernées par le problème : ménages, entreprises, intermédiaires
financiers, États, Reste du monde …
Fiche de révision Chapitre 1 : Les agents économiques en interactions

Les agents économiques :


- Les ménages : 1 ou plusieurs personnes qui vivent sou 1 même toit sans avoir
forcément avoir de liens de parenté leur fonction ayant un revenu pour consommer
= satisfaire leur besoin.

- Les sociétés non financières : ce sont des unités de production dans le but de réaliser
des biens et des services enfin de les rendre et de faire du profit. Leur fonction est de
produire du biens et services.

- Les sociétés financières : Ce sont les banques et les assurances. Leur fonction est de
proposer des services financiers = financer l’économie (prêt) et proposer des
services assurantiels = couverture de risques.

- Les administrations publiques : Ce sont des organismes dépendant de l’état et qui


rends des services publics non marchands. (Président de la république et
gouvernement+ collectivités locales)

- Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLM)  : des associations
caritatives ou des organismes sportifs, des syndicats ou des partis politiques. Leur
fonction est de proposer un service.
- Les services institutionnel non résident : Reste du monde (touriste, …) Tous les
agents économiques qui sont hors de la France. Leur fonction est de faire des
échanges des biens et services.

Le circuit économique :
Les agents économiques entrent en relation grâce aux marchés qui permettent la rencontre
d’une offre et d’une demande. Cela va créer des échanges de produits divers (biens, services
mais aussi travail, titres ou monnaie) représentés par des flux réels ou monétaires.

Schéma ?

La Consommation, l’épargne et l’investissement  :

La consommation est de satisfaire un besoin en utilisant un bien ou service. La


consommation des ménages est dite finale contrairement à l’entreprise, elle fabrique
d’autres biens est appelée consommation intermédiaire.
La consommation des ménages varie en fonction du prix du bien ou du service ou en
fonction du pouvoir d’achat du ménage avec son revenu.

Selon les lois d’Engel lorsque le revenu d’un ménage augmente, sa consommation change

1erloi : la consommation alimentaire baisse


2èmeloi : la consommation en habillement et en logement est stable
3èmeloi : la consommation de loisirs, de produits de santé ou en matière d’éducation
augmente (école privée)

L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consommée, c’est donc un reliquat.

Épargne brute : Revenue disponible brut – consommation finale


(Consommation + épargne)
RDB = Revenue primaire- prélèvement obligatoire + revenue secondaire
(Travail, capital) (impôt, taxe) (prestation sociale, allocation chômage)

Les motifs de l’épargne sont :


- Précaution : le ménage épargne pour faire face à certains risques (chômage, maladie,
retraite…)
- Transaction : le ménage épargne pour faire un achat futur (logement)
- Placement : le ménage épargne dans le but de réaliser un gain

Les formes épargnes :


- Épargne financière placement réalisés par les ménages dans des produits plus ou
moins risqués (livrets, assurance -vie, actions, obligation …)
- Épargne non financière : elle se constitue des biens immobiliers des ménages (louer
un appartement)

Les déterminants de l’épargne :


- Revenus : plus un ménage a un revenu important plus il va épargner
- Taux d’intérêt : le ménage cherche le taux le plus rémunérateur
- Fiscalité : le ménage va chercher les produits d’épargne non fiscalisé
- Inflation : C’est l’augmentation des prix en cas d’inflation le n’épargne pas car la
monnaie a perdu sa valeur donc il est inutile d’épargner ou sinon il va épargner pour
préserver le pouvoir d’achat. Effet pigou.
- Cycle de vie de Modigliani
Les trois phases dans la vie d’un épargnant :
La jeunesse, emprunte pour consommer et épargne
La maturité (vie active) rembourse son crédit emprunté avant et le revenu permet
d’épargner et rembourser
La retraite, consomme grâce à l’épargne garder auparavant

Les investissements :

L’investissement est une dépense réalisée aujourd’hui en vue d’en percevoir des recettes
dans le futur ou de réaliser des économies de coûts.
Une entreprise investie pour leur bien de production et le ménage investie pour un achat de
logement.

Une entreprise investie dans :


- Investissement de remplacement : investie pour remplacer dans des matériels
obsolètes
- Investissement capacité : augmenter ses capacités de productions acheter plus de
matériels ou bâtiment supplémentaire
- Investissement productivité : chercher à augmenter sa productivité pour être plus
performante et plus productive

Les natures d’investissement :


- Investissement matériel : achats de biens de production (capacité, remplacement,
productivité)
- Investissement immatériel : brevet, licence et formation des salariés et dépense
marketing
- Investissement financier : achat des actions et obligatoire dans le but de faire plus-
value

Les motifs d’investissements : La demande effective de ménage (keynes) est un élément


central de la décision d’investir dans l’entreprise. Elle se basent de la consommation de
ménage et former des nouveaux salariés enfin de répondre favorablement à cette
demande
Avant d’investir l’entreprise regarde ses capacités de production de matériels si elle est
sous utilisé ou surutilisé si tous les matériels sont utilisés de leur maximum de capacité
l’entreprise décide d’investir pour répondre à une hausse de la demande.

L’entreprise peut aussi remplacer des salariées par des machines pour une charge de
travail élevé.

Chapitre 1 : Les agents économiques en interaction


Argumentation structurée : reprise et comportement des entreprises

En vous appuyant sur vos connaissances et sur la méthodologie proposée, vous proposée,
vous rédigerez un paragraphe structuré permettant de répondre à la problématique ci-après.

Travail à faire

Sujet du type A en relation B :


Chômage -> emploi
Activité éco qui redémarre faire du profit
Plus Consommation / Demande entreprise
(Intérieure / extérieur

« La reprise économique incite-t-elle les entrepreneurs à davantage investir ? »


Arrêt Lien entre A/B
Ralentissement production réalisé grâce -> investissement
Crise des biens de production (machines). Les entreprises
Investie par
acquérir des
biens de
Productions des
machines …
 Chômage -> moins Consommation (moins Demande)

Est-ce que l’entreprise de la Demande est suffisante pour que les entreprises investissent ?

I. Oui, Demande, Reprise -> investissement


Idée + argument :
La demande effective de ménage (keynes) est un élément central de la décision d’investir
dans l’entreprise
L’entreprise se basent de la consommation de ménages elle anticipe pour décider d’acheter
de nouveaux matériels de production. L’entreprise va décider d’investir pour répondre
L’investissement est une dépense réaliser pour réaliser des économies de coûts. Elle peut
investir en embauchant des nouveaux salariés enfin de répondre favorablement à cette
demande.

II. Mais, ce n’est pas le seul déterminant de l’investissement


Une entreprise peut très bien investir lorsqu’elle veut augmenter sa capacité de production.

Argumentation structurée : reprise et comportement des entreprises

En vous appuyant sur vos connaissances et sur la méthodologie proposée, vous rédigerez un
paragraphe structuré permettant de répondre à la problématique ci-après.
Travail à faire
« La reprise économie incite-elle les entrepreneurs à davantage investir »

Depuis la fin du confinement l’économie des affaires reprend. Les français se sont plus que
d’habitude intéressés aux produits locaux, ce qui a bénéficié aux entreprises nationales.
La reprise est une phase du cycle économique pendant laquelle l'économie redémarre. Cette
progression se caractérise par une hausse du PIB pour sortir de la crise. Cette période est
marquée par un retour de la confiance des agents économiques, ménages et entreprises.
Ces dernières (entités économiques qui combinent les facteurs de productions pour
proposer des biens et services) sont attentives au moindre frémissement de l’activité pour
investir c’est-à-dire acheter des biens de productions dans le but de réaliser un gain futur ou
une économie.
Ainsi la reprise économique est-elle le seul élément pris en considération prise par
l’entreprise pour investir ?
Dans une première partie, nous verrons que l’activité économique est un indicateur phare
pour inciter les entreprises à investir puis dans une seconde partie nous verrons que d’autre
point sont pris en référence par les entreprises pour investir.

En effet, la reprise économie incite les entrepreneurs à davantage investir par exemple dans
certains secteurs d’activité, il y a une augmentation de vente (airbus, médicaments…)

Cependant ce n’est pas le seul déterminant de l’investissement. Une entreprise peut très
bien investir lorsqu’elle veut augmenter sa capacité de production.

La reprise économie n’est pas le seul indicateur pour l’investissement l’entreprise puisque
l’entreprise cherche à faire du bénéfice pour cela elle investit pour augmenter sa capacité de
production. Les entreprises ont tendance à investir afin de maintenir leurs gains de
productivité

Dissertation consommation, épargne et crise sanitaire :


.
Chapitre 2 :
5) Le tissu productif français
1) L’empreinte écologique est un Indicateur qui évalue les ressources naturelles nécessaires
pour produire ce que consomment un individu, une population ou une activité et pour
assimiler les déchets correspondants, en les ramenant conventionnellement à la surface de
la Terre qui permet de les fournir.
Empreinte : c’est la pression exécrer par les Hommes sur la nature capable de vie la mode
vie et sa production

2) La biodiversité, c’est la richesse des espèces, des écosystèmes, leur diversité ́ génétique et
leurs interactions. Au-delà̀ de leur valeur intrinsèque, ces espèces et ces écosystèmes
fournissent un nombre incommensurable de services à nos sociétés. Par exemple, les
insectes politisent nos champs, les milieux humides nous fournissent l’eau potable et
limitent les dégâts lies aux inondations, les arbres nous préservent de la chaleur en ville et
de l’érosion en montagne, les océans régulent le climat mondial, les mangroves et les dunes
nous préservent des tempêtes. Ils sont le fruit de 4,7 milliards d’années d’innovation.
Elle correspond à l’empreintes écologiques disponible et l’offre ressource renouvelable de
la…. C’est 1,7 d’hectare par tête d’un point de vue mondial.

3) Le PIB est un indicateur quantitatif qui mesure la richesse produit, il ne prend pas en
considération ou très mal les effets négatifs de la croissance telle que la pollution.
L’externalité est générée par notre créance de richesse et très peu pris en considération par
notre PIB. Ainsi une croissance économique importante va souvent de perte avec une
détoriésation d’environnement. En conséquence l’empreinte écologique permet de
compléter le PIB pour dresser un diagnostic des effets pervers de l’activité économique de
l’environnement de ce fait les côtés économique et écologique se rejoignent tous comme
dans logique de développement durable.
Développement durable

4) Sur l’empreinte écologique de la chine, a enregistré une nette augmentation entre 1961 et
2014. En effet elle est passé à un 0,8 hectare par tête en 1961 à 3,71 en 2014 ; En revanche
sa « biocapacité » à quelque peu régressé pour s’établir à 0,9 hectare par tête en 2008 c’est
le développement économique de la chine qui peut expliquer cette évolution conséquente
de l’empreinte écologique par tête une évolution très importante même a constaté depuis
2002 puis l’empreintes était de 1,6 hectare par têtes et qu’elle est de 3,71 en 2014.

4) La situation de la Chine
(IDH de la France 0,891 26ème pays, la Norvège 0,954 premier pays, deuxième pays la suisse
0,946, la troisième Irlande 0,942)

1) Le Produit Intérieur Brut (PIB) est un indicateur économique qui permet de mesurer les
richesses créées dans un pays au cours d’une période donnée.

Taux de croissance est le taux de variation du PIB entre deux dates différentes.

Indicateur économique dont on se sert pour la mesure de la croissance économique d'un


État sur un an ; néanmoins, son calcul peut être réalisé tous les trimestres.

L'Indicateur de développement humain (IDH) a pour objectif de répondre aux insuffisances


du Produit Intérieur Brut (PIB)par habitant comme indicateur du développement d'un pays.
Est un indicateur composé est compris entre 0 et 1, il se compose de trois indicateurs,
premier indicateur espérance de la vie à la naissance (santé de la population), deuxième
indicateur le taux d’aphtisation ou scolarisation et enfin le revenu par habitant qui permet
d’évoluer le niveau de vie par population.

2) L’IDH de la chine est de 0,738 est élevé se rapproche d’un et qui a progressé
régulièrement en 26 ans, il était notamment de 0,502 en 1990 cependant l’IDH de la Chine
reste inférieur à celui des pays développés. La France est de 0,891 et celui de la Norvège est
de 0,954 est le premier pays.
3) La Chine est considéré depuis quelque années comme un pays émergent car elle a connu
un certain niveau développement économie en effet des modifications structurelles d’un
point de vue économique, sociale et démographique sont observables.
Ainsi en espace de 26 ans le revenu national brut par habitant a progressé de plus de 14 500
dollars, l’espérance de vie quant à elle a gagné de 6,50, et le taux l’alphatisatation est de
96,3 en 2016 soit de 18,3 de point en 1990.
En effet la Chine est depuis longtemps maintenant l’atelier de monde elle fabrique donc
énormément de produit aux différentes entreprises à travers le monde. Elle a donc puit
augmenté sa demande de richesse et investir dans de nombreuses infrastructures tel que de
la santé lui permit en gain de l’espérance de vie est dans la scolarisation permet ainsi une
meilleure éducation.

5) Le Tissu productif français


1) Les microentreprises : Une microentreprise, est une entreprise de faible taille, employant
moins de 10 salariés et avec un chiffre d’affaires annuel limité.
PME : Les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d'une part, occupent moins
de 250 personnes, d'autre part, ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions
d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 43 millions d'euros.
ETI : Les entreprises de taille intermédiaire constituent une catégorie d'entreprises
intermédiaires entre les petites et moyennes entreprises et les grandes entreprises. Elles
comptent entre 250 et 4 999 salariés, et ont un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard €.
Grandes Entreprises : une grande entreprise compte au moins 5 000 salariés, génère un
chiffre d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliard d’euros ou présente un bilan de plus de 2
milliards d’euros.

2)
Tota GE ETI PME hors MIC MIC
l
Effectif 14 3645/14122 * 100= 3595/14122*100= 4241/14122*100= 2742/14122*100=
122 26,09 25,5 29,3 19,02
Nombre 3 261/3808976*100= 5596/3808976*100 139454/3808976*100= 3663665/3808976*100=
d’entreprise 808 0,006 = 3,67 96,19
976 0,15
VA 1 342/1090*100= 279/1090*100 = 251/1090*100 = 218/1090*100=
090 31,38 25,60 23,03 20
Part du CA à 6 82 345/682*100= 232 /682*100= 87/682*100= 19/682*100=
l’exportation 50,59 34,02 12,76 2,79
3) Globalement, ce sont les grandes entreprises qui sont le plus présentent à l’étranger
puisqu’elles réalisent plus de 50% de leur CA en 2015 et pourtant elle ne représente que
0,006% de tissu industriel, cela est tout à fait logique puisque l’exportation nécessite des
moyens financier et logistique et une taille suffisamment importante pour faire face au
concurrent. Les grandes entreprises sont majoritiques multinationales sous contrôles
français en revanche sur ETI ce sont les multinationales sous contrôle étranger qui domine.
Enfin les PME et les microentreprises ne sont pas des multinationales est même si elle
exporte, elle reste en France.

7) Étude de document : l’innovation dans les sociétés post-industrielle


1) La tertiarisation est la tendance à l'augmentation et à la prédominance de la part des
activités tertiaires dans l'économie. Elle se mesure à travers la production de richesses (PIB)
ainsi que dans l'emploi de la population active (déversement).
Le phénomène de tertiarisation est l’effet que les acticités de secteur tertiaires prennent de
plus en plus de poids de la place dans l’économie d’un pays. La hausse de la productivité
dans le secteur primaire grâce à la mécanisation a entrainé un déversement de la population
active vers le secteur secondaire qui a finis par lui-même énormément s’automatiquement
entrainant un basculement d’emploi dans le secteur tertiaire. (Théorie du déversement
d’Albert Sauvy)

2) Les trois secteurs d’activité sont secteur agricole, industrie et services. (D’activité Clark et
Fouzastie)
Grâce à l’augmentation de la productivité les activités basculent d’un secteur de l’économie
à un autre. A travers les transformations des emplois ; avec le développement économique,
la grande masse d’emplois est transférée du monde agricole au monde industriel, puis du
secteur industriel au secteur tertiaire. Il conclut que c’est ainsi l’on passe d’une société
agraire à une société industrielle, puis à une société de services.
Daniel Bell adresse deux critique à la classification de Clarke, la première conserve le secteur
tertiaire qui apparait comme un … l’ensemble des services est classé dans ce troisième
secteur sans distinction de l’un ou autre or certains sont plus important qu’autre car
essentielle à nos économies moderne et porteur de valeur contrairement à la vision
classique d’Adam Smith et Karl Marx. Il est en ainsi pour l’éducation et la santé et la
recherche

3) Aujourd’hui avoir une meilleure santé et une meilleure éducation augmentent la quantité
de la force de travail.
Les services de santé et d’éducation et recherche sont à l’origine de conséquence positive
sur les autres agents économiques, sur l’économique toute entière. En effet les individus en
bonne santé ou qui bénéfice de soin sont plus productives, une main d’œuvre formé
apparait comme étant de meilleure qualité. Enfin l’innovation peut se développer, le progrès
technique à la société par que le service de recherche sont alimenté formé par une main-
d’œuvre formée.

4) Selon Daniel Bell, le savoir est une source d’innovations. Grâce à leur connaissance, il y a
du changement dans l’innovation technologiques et qui ont permis au chercheur
D’aujourd’hui d’innover. L’innovation technologique et la maitrise des connaissances est la
source principale du développement et de la richesse des nations.
Le développement des savoirs est essentiel à l’innovation car la seconde ne va pas sans le
premier, donc c’est la base de notre société moderne ainsi les savoirs acquis grâce à
l’éducation peuvent être utilisé dans le cadre de recherche (haute technologique,
informatique, biotechnologies) se qui permettent à notre société de se développer et
s’enrichir.

6) Argumentation structurée : le PIB


Entre 1995 et 2007, le PIB par habitant a crû d’environ un tiers dans les pays européens.
Après la crise, une majorité de pays affiche un PIB par habitant proche de celui de 2007.
Toutefois, les pays du Sud ont connu des baisses importantes tandis que l’Allemagne est un
des rares pays à avoir dépassé le niveau de 2007.
Le PIB est un indicateur quantitatif qui mesure la richesse produit créées dans un pays au
cours d’une période donnée. Bien-être : mesure la satisfaction d'un individu ou d'une
collectivité. En économie, est souvent utilisé en référence à la théorie du bien-être qui
étudie les conditions dans lesquelles l'Etat devrait intervenir pour corriger les défaillances du
marché.

Le PIB est-il
encore le
meilleur
indicateur
pour mesurer
le bien-être
économique ?
Le PIB est-il
encore le
meilleur
indicateur
pour mesurer
le bien-être
économique ?
Le PIB est-il le meilleur indicateur pour mesurer le bien-être économique d’un pays ?
Pour répondre au problème posé, dans une première partie nous allons voir si le PIB est un
indicateur quantitatif, puis dans une seconde partie nous verrons les différents autres
indicateurs.

En effet, ils cherchent à améliorera le bien-être global, actuel et futur, des citoyens en tenant
compte d’autres facteurs ayant trait notamment à la redistribution et à la qualité́ de
l’environnement.

Cependant ce n’est pas le seul indicateur pour mesurer le bien-être économique d’un pays.
L’OCDE est un organisme international consultatif regroupant une trentaine de pays et
faisant des études économiques, notamment sur les échanges commerciaux. Il s’attache aux
aspects les plus déterminants de la vie et du bien-être des individus. Il dresse un tableau
complet du bien-être dans les pays de l’OCDE et d’autres grandes économies, en évaluant les
conditions matérielles et la qualité́ de vie de la population à l’aune de onze critères (revenu
et patrimoine, emploi et salaires, conditions de logement, état de santé, équilibre vie
professionnelle-vie privée, éducations et compétences, liens sociaux, engagement civique et
gouvernance, qualité́ de l’environnement, sécurité́ des personnes et bien-être subjectif).

La mesure du bien-être vise à mettre en lumière « l’angle mort » du PIB. Il est tout à fait
exact que le PIB ne reflète ni le bien être, ni même l'utilité, comme le montrent très bien ces
exemples, il ne mesure que l'activité économique même si celle-ci est inefficace.

Corrigée :
Ni :

Entre 1995 et 2007, le PIB par habitant a crû d’environ un tiers dans les pays européens.
Après la crise quelle crise ? , une majorité de pays affiche un PIB par habitant proche de celui
de 2007. Toutefois, les pays du Sud ont connu des baisses importantes tandis que
l’Allemagne est un des rares pays à avoir dépassé le niveau de 2007.
Le PIB est un indicateur quantitatif qui mesure la richesse produite créée dans un pays au
cours d’une période donnée. Mot de liaison Bien-être : mesure la satisfaction d'un individu
ou d'une collectivité. En économie, il est souvent utilisé en référence à la théorie du bien-
être qui étudie les conditions dans lesquelles l'Etat devrait intervenir pour corriger les
défaillances du marché.
Le PIB est-il encore le meilleur indicateur pour mesurer le bien-être économique ?
Pour répondre au problème posé, dans une première partie nous allons voir si le PIB est un
indicateur seulement quantitatif, puis dans une seconde partie nous verrons les différents
autres indicateurs plus à même de mesurer le bien-être 
 
I- Le PIB, indicateur historique qui mesure la richesse d'un pays

L’externalité est générée par notre créance de richesse et très peu pri s en considération par
notre PIB. En effet, ilcherche à améliorer le bien-être global, actuel et futur, des citoyens en
tenant encompte d’autres facteurs ayant trait notamment à la redistribution et à la qualité ́
de l’environnement. 
Dire ce qu'est le PIB .... faire des sous-parties 
 
II- Cependant ce n’est pas le seul indicateur pour mesurer le bien-être économique d’un
pays.  L’OCDE est un organisme international consultatif regroupant une trentaine de pays et
faisant des études économiques, notamment sur les échanges commerciaux. Il s’attache aux
aspects les plus déterminants de la vie et du bien-être des individus. Il dresse un tableau
complet du bien-être dans les pays de l’OCDE et d’autres grandes économies, en évaluant les
conditions matérielles et la qualité́ de vie de la population à l’aune de onze critères (revenu
et patrimoine, emploi et salaires, conditions de logement, état de santé, équilibre vie
professionnelle-vie privée, éducations et compétences, liens sociaux, engagement civique et
gouvernance, qualité́ de l’environnement, sécurité́ des personnes et bien-être subjectif).
Voir les autres indicateurs qui permettent de pallier les insuffisances du PIB, que vous
voyez dans le I 
faire des sous parties
 
La mesure du bien-être vise à mettre en lumière « l’angle mort » du PIB. Il est tout à fait
exact que le PIB ne reflète ni le bien être, ni même l'utilité, comme le montrent ces
exemples, il ne mesure que l'activité économique même si celle-ci est inefficace. Ouverture
à ne pas publier 
 
 
1) On voit les impôts ont diminué de 2,90 points en 2017 alors le salaire quant à lui il
augmenté de 1,70 point.
Les salaires et les traitements bruts ont un peu augmenté mais sinon ça reste stable.
2) On remarque le salaire de la France n’a pas changé depuis 1990.
La variation n’a pas bougé et un peu réduit mais par rapport à d’autre pays qui sont dans le
négatif et qui sont moins rémunéré.

Corrigée :

EXO 03.02

Le secteur quaternaire, nature et importance :


Ce secteur comprend des activités à Forta valeur ajoutée. Il accueille des métiers qui sont
normalement classés dans le secteur tertiaire. Il permet donc de redonner du sens au
tertiaire qui n’est alors plus un fourre-tout.
Plus précisément, les activités liées à l’informatique, la communication, robotique, conseil…
peuvent y être répertoriées.
C’est un secteur qui en plein développement qui a sa place au sein des économies
développées mais qui serait réduit pour les pays en développement. En effet, certain sont
encore avec des activités primaires très présentes et des secteurs secondaires et tertiaires
en progrès. Le quaternaire est alors pour eux une vue d l’esprit plus qu’une réalité.

Chapitre 3 : Le marché et son fonctionnement


Le marché est une organisation économique particulière qui est au cœur du
courant libéral ; ce dernier érige par ailleurs la liberté comme principe de
base de la société et refuse l’intervention de l’Etat sur le marché

I- Le marché : qu’est-ce que c’est ?


A- Définition

La plupart des relations décrites dans le circuit s’expriment sur des


marchés.

Le marché est un lieu réel (supermarché) ou fictif de confrontation entre


l’offre et la demande, et de cette confrontation naît un prix d’équilibre. On en
observe de très différents : marché du travail, marché des biens et services,
marché des capitaux …

B- Les composantes du marché

L’offre est la quantité de biens et le service que les entreprises sont prêtes à
les vendre à un prix donné.
Elle est fonction croissante du prix. Car plus le prix est important plus les
entreprises souhaitent offrir des produits dans le marché car cela lui
rapporte plus de profit.

La demande est la quantité de biens et de services qu’un consommateur est


prêt à acheter à un prix donné.

Elle est fonction décroissant du prix. Plus le prix est important moins la


demande est élevée, le consommateur cherche à acheter au meilleur prix.

Loi de l'offre et de la demande : loi selon laquelle offre et demande


réagissent de façon opposée à la suite d'une variation du prix.

C- L’équilibre sur le marché

L’équilibre c’est quand l’offre équivaut à la demande pour un niveau de prix


donné.

On parle d’équilibre partiel quand l’équilibre est atteint sur un marché


particulier sans prendre en considération le prix des autres biens sur les
autres marchés, le niveau de revenu ou les goûts des consommateurs.

On parle d’équilibre général lorsqu’il concerne tous les marchés, on


raisonne alors sur plusieurs biens. C’est l’économiste Walras qui a mené la
réflexion concernant l’équilibre général : selon lui, l’équilibre est atteint par
tâtonnement comme si un commissaire-priseur affichait les prix pour que
l’offre et la demande s’ajustent.

Sur des marchés concurrentiels, la loi de l’offre et de la demande et des prix


flexibles garantissent une allocation optimale des ressources selon Pareto.
Cette efficacité a permis à l’économie de marché de s’imposer comme modèle
d’organisation économique et sociale.
L’optimum de Pareto est une situation économique à partir de laquelle on ne
peut améliorer la satisfaction des individus sans dégrader celle des autres.

D- Les bienfaits de la concurrence et ses limites

La concurrence est positive pour les consommateurs car elle permet une
baisse des prix. Ex : transport aérien, téléphonie (free), énergie …
Toutefois, la concurrence acharnée a poussé les acteurs de certains marchés
à se concentrer pour pouvoir résister. Ce sont alors des marchés
oligopolistiques (peu vendeur et beaucoup d’acheter= Airbus et Boeing) qui
se sont constitués. C’est un paradoxe de l’économie de marché, les offreurs
ont intérêt à acquérir un pouvoir de marché pour fixer leurs prix, leurs
conditions pour rendre leur clientèle captive. Pour Schumpeter, c’est cette
perspective qui pousse l’entrepreneur à innover et prendre des risques.

La concurrence est aussi un stimulateur de l’innovation. Toutefois, le


pionnier en matière d’innovation a tendance à verrouiller le marché.

E- L’asymétrie d’information et ses risques

L’asymétrie d’information existe quand les parties à un échange ne


disposent pas tous de la même information.
Il y a un risque précontractuel de sélection adverse (Akerlof et les Lemon)
et un risque post-contractuel d’aléa moral.
Sélection adverse = antisélection.
Une entreprise, un marché se retrouve en situation de sélection adverse
lorsque la situation voulue au départ n'arrive pas et que l'on se retrouve avec
tout le contraire assurance : un assureur veut gagner en rentabilité en
augmentant ses tarifs.
Les bons conducteurs estiment que les prix sont trop élevés et quittent
l'assureur et les mauvais conducteurs restent car le prix proposé est
toujours plus intéressant que ce qu'ils peuvent avoir ailleurs.
Donc l'assureur ne retrouve dans une situation moins rentable car il n'a
plus que les mauvais conducteurs.

Anti sélection = sélection adverse : situation opposée à celle qui est


recherchée au départ. Les acteurs du marché prennent une mauvaise
décision et se retrouvent avec une situation contraire à celle envisagée.

Aléa moral : attitude adoptée par un individu, en assurance notamment,


qui, se sachant couvert prend plus de risque sciemment ou non. Ex : motard
qui attache son véhicule avec un antivol de pacotille.

II- L’Etat et le marché


A- L’Etat et les marchés imparfaits
1) La théorie

Le modèle de Concurrence pure est parfaite (CPP) est théorique.

En situation de CPP, c’est le marché qui fixe le prix d’équilibre, c’est-à-dire le


prix pour lequel la quantité d’un bien est égale à la quantité offerte de ce
bien. Ce prix s’impose alors aux entreprises qui ne peuvent l’influencer en
raison de leur faible taille. Il leur appartient donc de déterminer les quantités
à produire en recherchant le profit maximum.

La CPP implique que 5 conditions soient remplies :


- l’atomicité : il existe un grand nombre d’offreurs et de demandeurs de
petite taille ;
- l’homogénéité du produit : les produits ont des caractéristiques
identiques et sont substituables ;
- la fluidité du marché : les entreprises sont libres d’entrer (avancé de
technologique) et de sortir du marché, il n’y a pas de barrières à
l’entrée ni à la sortie ; exemple de barrières : barrières à l'entrée :
investissements nécessaires pour entrer sur le marché, dépenses de
marketing ; brevets déposés par les entreprises déjà présentes sur le
marché
- la transparence du marché : l’information est disponible pour tous et
circule librement dans le marché ; exemple : information concernant
les prix
- Mobilité des facteurs de production : les facteurs travail et capital sont
disponibles pour les agents économiques selon leurs besoins.

La concurrence :

Les ententes : Une entente entre meuniers allemands et français de 2002 à


2008 visant à limiter les importations de farine des deux côtés du Rhin, et
d'autre part, des ententes entre meuniers français pour fixer le prix ; produit
hygiène : L'Oréal, Gillette, Unilever ; Les Banques : sfr, bouygues, orange ;
Banque.
2) Les marchés contestables de Baumol, Willig et Panzar - 1982

Selon certains auteurs, ce n’est pas la quantité de concurrents qui compte


sur un marché mais la liberté d’entrer et de sortie sur ce marché. Ainsi, les
entreprises qui s’y trouvent n’abusent pas de leur position car ils savent que
leur situation peut basculer rapidement avec l’arrivée d’une nouvelle
entreprise. Ce type de marché est dit contestable. Les entreprises se
comportent comme si elles étaient en CPP.

3) La pratique et les marchés imparfaits

La réalité fait apparaître des marchés imparfaits :

Le monopole désigne une configuration où un offreur est confronté à un


grand nombre de demandeurs. Le risque d’une telle situation concerne le
niveau du prix qui peut être très élevé car il n’y a pas de concurrence. (
SNCF pour le transport de voyageurs SNCF = EPIC établissement public à
caractère industriel et commercial)

Le monopsone c’est une structure de marché dans laquelle l’acheteur


unique est face à un grand nombre de producteurs. Exemple : l’armement
militaire.

L’oligopole met en présence quelques vendeurs face à une multitude


d’acheteurs. C’est aujourd’hui une structure de marché importante.
Exemple : le marché de la téléphonie mobile. Oligopole est une structure de
marché recherchée aujourd'hui = les entreprises se concentrent (se
rachètent les unes les autres, fusionnent, s'absorbent) pour être plus fortes
sur le marché et faire face aux concurrents notamment étrangers :
mouvements de concentration ds l'assurance : Malakoff Humanis

Ce sont donc les consommateurs qui pâtissent de ce type de marché en


termes de prix et de quantités disponibles.
B- Les défaillances du marché palliées par l’Etat

L’Etat intervient dans deux domaines : la fourniture de services publics et la


correction des externalités.

1) Les services publics

Ils ne sont pas fournis par les entreprises privées car s’avèrent non rentables
et pourtant les besoins en la matière existent.

L’Etat assure donc la fourniture de ses services publics : défense nationale,


éclairage public, éducation, santé. Ce sont les prélèvements obligatoires
(impôts et cotisations sociales) qui permettent de les financer.

2) Les externalités

Ce sont les conséquences, positives ou négatives, de l’activité d’un agent


économique sur son environnement, sans que cela donne lieu à une
contrepartie monétaire.

Les entreprises génèrent des externalités notamment négatives comme la


pollution. L’Etat agit par le biais de la fiscalité et de la réglementation, pour
limiter ses effets et inciter les agents à générer moins d’effets négatifs.
Exemple : le marché des droits à polluer.
III- Les biens collectifs et l’inefficacité du marché
Les biens collectifs ont 2 caractéristiques particulières :
- la non-rivalité des consommateurs : l’utilisation de ce bien par un
individu n’en prive pas les autres ;
- la non-exclusion des utilisateurs : on peut utiliser ce bien même si on n’a
pas payé pour l’obtenir.

A- Typologie des biens collectifs

Non exclusion Exclusion


Non rivalité Biens collectifs purs Biens de club (TV
(services non payante, autoroutes à
marchands, éclairage péage)
public …)
Rivalité Biens communs Biens privatifs
(océans)

B- L’impuissance du marché face aux biens collectifs


Les agents économiques rationnels ont intérêt à consommer ces biens sans
les financer. Ils adoptent alors un comportement de passager clandestin qui
n’est pas une allocation optimale des ressources, car tout le monde a besoin
de cette production de biens.
L’Etat intervient donc en instaurant l’impôt.
Au niveau international, les biens publics mondiaux nécessitent une
coopération internationale.

Exercice chapitre 3 :


Exercice 3 :
1) Une économie hybride se développe depuis, conservant un rôle important à l’État, au
parti et à l’armée mais s’appuyant sur une nouvelle classe d’entrepreneurs. Échoppes au
coin des rues, vendeurs indépendants et marchés se multiplient dans une économie de plus
en plus concurrentielle où les devises étrangères prolifèrent. Si 80 % des biens de
consommation viennent de Chine, le régime promeut leur remplacement par des
productions locales. Une société de consommation se développe, en particulier à Pyongyang
en pleine transformation.

2) Étant isolé complètement, la Corée du Nord doit trouver tout seul des moyens de
maintenir son régime sans compter sur les relations internationales. Donc l'idée de Juche
formalisée dans les années 1960. Le Juche signifie l'indépendance politique, l'indépendance
culturelle, l'autosuffisance économique et l'autosuffisance militaire. La doctrine de Juche,
appuyée par le processus de déification, est devenue plus qu'une doctrine politique et
économique.
Corrigée :

Doc : Un socialisme de marché ?


1) Présentez les caractéristiques de l'organisation de la vie éco en Corée du nord.

La Corée du nord semble emprunter la voie de la Chine dans son processus de transition éco
en optant pour une forme de socialisme de marché : l'organisation de la vie éco repose
encore essentiellement sur un État planificateur et propriétaire des moyens de production,
mais une certaine liberté d'entreprendre, et des commerces privés commencent à
apparaître. Par ailleurs, une certaine libéralisation des prix est observée depuis 2002, depuis
l'arrivée de Kim Jong Un en 2011, les réformes éco ont été maintenues.

2) Identifiez les limites de ce mode d'organisation de la vie éco

Limites de ce mode d'organisation :


- Isolement économique et politique
- Pénuries chroniques de nourriture et d’électricité ; développement d'une éco parallèle avec
beaucoup de marchés nors et des prix qui s’envolent ;
- Les dépenses militaires éclipsent les investissements dans les secteurs productifs
- Extrême pauvreté (la moitié de la population)
- Manque criant d’infrastructures.

3) Citez des exemples de pays ayant adopté ce mode d'organisation

Il s'agit des pays ayant appartenu à l'ex URSS : Russie + pays satellites.
Cuba, La Chine, le Vietnam, Brésil, la Corée du Nord, le Maroc. Le Venezuela sous la
présidence de Chavez.

Exercice 4 :

1) La concurrence pure et parfaite est définie en théorie par une structure de marché
parfaite :

- atomicité de l'offre et de la demande


- homogénéité du produit
- liberté d'entrer et de sortir du marché
- information parfaite des acteurs sur le marché
- mobilité parfaite des facteurs de production

Les marchés financiers sont souvent cités comme étant les marchés sur lesquels la
concurrence se rapproche le plus de cette concurrence pure et parfaite.
Corrigée :

5) A un prix de 3 euros, la demande baisse car les consommateurs trouvent cela trop cher.
Cependant, les offreurs veulent proposer plus de beignets car cela leur rapporte plus. Cette
évolution inverse de l'offre et de la demande à la suite d'une variation du prix illustre la loi
de l'offre et de la demande.

6) 6) La campagne du gouvernement a pour but de pousser les ménages à manger plus sain.
La demande de beignets va donc baisser dans l'immédiat sans que l'offre bouge, ce dernier
reste constant. L'offre est donc supérieure à la demande, le marché est en surproduction.
A la suite de cette situation de déséquilibre, le prix des beignets doit se réduire et permettre
une légère hausse de la demande pour enfin parvenir à l'équilibre.
1) La libéralisation d’un marché consiste à rendre libre l'accès à une activité économique
pour différents agents économiques, privés ou publics. Cela permet à d’autres acteurs
d’intervenir sur un marché et ainsi stimuler la concurrence dans l’intérêt des
consommateurs. Cela intervient le plus souvent par la volonté de l’État d’instaurer une
concurrence dans un marché comme c’est le cas pour le marché du transport en offrant la
possibilité, par le biais de la loi n° 2015-990 du 6 aout 2015.

2) La concurrence pure et parfaite du marché du transport se caractérise principalement de :


- Homogénéité des produits : Tous les services de la même catégorie sont
indifférenciés
- Atomicité des acteurs : offreurs et demandeurs sont en très grand nombre et de
petite taille aucun ne peut imposer son prix (actibus, Dma …)

Corrigée :
1) La libéralisation d’un marché consiste à rendre libre l'accès à une activité économique
pour différents agents économiques, privés ou publics. Cela permet à d’autres acteurs
d’intervenir sur un marché et ainsi stimuler la concurrence dans l’intérêt des
consommateurs. Cela intervient le plus souvent par la volonté de l’État d’instaurer une
concurrence dans un marché comme c’est le cas pour le marché du transport en offrant la
possibilité, par le biais de la loi n° 2015-990 du 6 aout 2015.
La libre concurrence s'exerce, tout comme la libre fixation des prix, et les mécanismes du
marché permettent d'aboutir à la meilleure allocation des ressources.

2) Les deux principales caractéristiques du marché en CPP sur lesquelles repose la


libéralisation d’un marché sont :
- L’homogénéité du produit : les services proposés par ces transports routiers sont
identiques et substituables, ce sont des offres de type « navette » vers un aéroport ou une
gare TGV.
- La fluidité du marché : pas de barrières à l’entrée, les entreprises sont libres d'entrée et de
sortir du marché. Ainsi, Actibus, DMA, Escapad’Kreol sont entrées librement sur le marché.

3) La libéralisation du transport routier en France par autocar, rapporte plusieurs bienfaits


comme une hausse de la fréquentation des voyageurs à prendre l’autocars avec une hausse
de 14,5% en 2017 par apport à l’année précédente, un taux d’induction de 17% permet
d’estimer à 1,2 millions le nombre de déplacements qui n’aurait pas été effectuer sans cette
offre de mobilité.

Les limites : De nombreux concurrents sont présents sur ce marché covoiturage, TER, TGV, ils
n'ont donc aucune certitude de trouver une place suffisante entre ces concurrents. Des
recettes insuffisantes qui ne couvrent pas les couts d’exploitation.
1) Le libéralisme économique repose sur la liberté d’action des marchés. Cette doctrine
repose sur ses concepts fondamentaux : les hommes sont égaux, libres-rationnels, et dotés
de raison. Ceux-ci établissent leurs actions selon leurs principes rationnels et leurs intérêts
particuliers. Mais ces comportements, même individualistes participent indirectement à
l’intérêt général. La société serait un marché, qui, fonctionnant seule, se régirait seule grâce
aux échanges entre individus. Ces échanges économiques maintiennent un équilibre
favorable à la société, grâce aux flux entre l’offre et la demande. La doctrine d’économie
politique classique cherche à créer des liens d’échanges entre les individus, en limitant le
pouvoir de l’état.
Adam Smith est un économiste et philosophe écossais du XVIII siècle (1723/1790). Il est le
fondateur du libéralisme et porte une théorie sur trois éléments : l'Etat Gendarme, la main
invisible et la division du travail. Son œuvre principale est, La Richesse des Nations.
Le libéralisme peut aussi désigner la tolérance face aux actions et aux opinions d‘autrui, dont
on respecte l‘indépendance et la liberté individuelle. On peut le qualifier alors de libéralisme
individuel ou moral. C‘est pour Keynes une facette primordiale du libéralisme (Dostaler,
2005).

2) La doctrine de Nordhaus et Romer ont une vision contraire des économistes du siècle. Ils
veulent atteindre une croissance soutenable et soutenue à long terme.

Corrigée :
1) Le libéralisme est un courant de pensée qui érige la liberté comme principe de la vie en
société. Il repose sur la garante des droits économiques tels que la liberté d'entreprendre, le
libre-échange, le droit de propriété. Dans l'histoire de la pensée éco, l'école classique est
représentée par Smith, Ricardo, Say, Stuart Mill, Malthus, ils sont défendus le libéralisme éco
dans le contexte de la première RI. Selon eux, le marché s'auto-régule loi des débouchés de
JB Say), le mécanisme de la main invisible de Smith. Il fait "laisser faire" le marché, l'État n'a
pas à intervenir.

2) selonNordhaus et Romer, il faut laisser faire les forces du marché et le mécanisme de la


main invisible pour faire face à la crise environnementale contemporaine. Pour ce faire, il
faut transformer les ressources naturelles en marchandises dont le prix est négocié
librement sur les marchés. Les prix flexibles et la rationalité des agents éco guidés par leurs
intérêts propres permettront alors une allocation efficace des ressources et réguleront leurs
comportements.

3) limites de cette approche :


- les 2 auteurs ne précisent dans quel horizon temporel l'éco de marché sera capable de
s'adapter aux alés mondiaux. Or, l'urgence est réelle aujourd'hui.
- les ressources naturelles peuvent avoir un prix mais cela se heurte au coût irréversible que
la population aurait à subir si les ressources naturelles venaient à disparaître.

L’économie française peut-elle compter sur l’investissement pour retrouver la croissance ?


Intro : défi
L’investissement
La croissance
Et cadre spatial : France

Comment l’investissement engendre l’économique française


Demande et l’offre

Introduction

Face à la crise économique mondiale de 1974 qui a révélé les faiblesses de l'économie
française, les gouvernements successifs se sont efforcés de lutter simultanément contre le
chômage et l'inflation, et de mettre en œuvre des politiques d'adaptation aux contraintes de
la construction européenne et de la mondialisation. La France souffre d’une croissance plus
lente et plus incertaine depuis 1974.
La croissance économique qui est l’augmentation de la richesse produite par un pays entre
deux périodes de temps, tire son origine dans plusieurs facteurs dont les principaux sont la
consommation et l’investissement.
L'investissement est l'action d'investir, c'est-à-dire d'acquérir de nouveaux moyens de
production, d'améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans une activité
économique, dans une entreprise. En effet, investir consiste à engager une importante
dépense aujourd'hui afin d'obtenir un bénéfice dans le futur.
L’investissement est -il un facteur important de la croissance économique française ?
Pour répondre au problème posé, dans une première partie nous allons voir le rôle de
l’investissement dans la croissance économique, puis dans une seconde partie nous verrons
l’investissements améliore les conditions de l’offre et la demande.

Partie 1 : l’investissement dans la croissance économique

En effet, les dépenses d’investissement jouent un rôle important dans la relance de la


croissance économique par le biais de l’effet multiplicateur, énoncé par les keynésiens, qui
établit que l’accroissement de l’investissement entraîne un accroissement plus que
proportionnel du revenu national.
Le premier moyen pour accroître l’augmentation des richesses produites est d’utiliser plus
de facteurs de production. Une augmentation du stock de capital, c’est-à-dire, de
l’investissement permet ainsi de relancer la croissance. Ainsi, les périodes connaissant une
augmentation rapide du stock de capital sont aussi celles où le PIB a une croissance forte.
Enfin, par ses autres effets, dans le domaine de l'emploi mais aussi dans celui de la maîtrise
de la technologie ou pour la compétitivité par exemple, l'investissement joue un rôle majeur
aujourd'hui dans la croissance économique.

Partie 2 : l’investissements améliore les conditions de l’offre et la demande

Les économistes keynésiens insistent sur l'effet de demande : l'investissement crée une
demande pour laquelle, sous certaines conditions, les entreprises vont augmenter la
production. Les économistes libéraux, eux, insistent sur l'effet d'offre : l'investissement
permet de produire plus et mieux, la production peut donc être augmentée.
L’investissement comme facteur de croissance agit à la fois sur l’offre et sur la demande.
La hausse de profits incite les entreprises à investir. En effet, l’augmentation des profits
pousse les entreprises à investir pour 2 raisons : la première est que l'autofinancement est le
mode de financement le moins coûteux ; les entreprises n’ont pas besoin d’emprunter pour
acquérir leurs biens d’équipement et elles n’ont donc pas besoin de rembourser. Le second
est la motivation de l'investissement en produisant les entreprises font plus de profit donc
elles ont intérêt à produire davantage.
Elles sont d'autant plus incitées à investir que la croissance se traduit aussi par une
augmentation de la demande.

Conclusion

L'investissement favorise la croissance par un effet de demande et par un effet d'offre. La


demande progresse par l'achat de nouveau capital fixe, mais aussi, indirectement, par un
effet multiplicateur et par la répartition des gains de productivité en faveur du pouvoir
d'achat. Cependant, cet effet nécessite le besoin de produire, donc l'absence de stocks, et
est limité par l'ouverture extérieure des économies contemporaines : il est nécessaire que
les entreprises soient compétitives. L'effet d'offre, justement, favorise la compétitivité.
L'investissement peut directement augmenter la production ou indirectement l'améliorer en
intégrant le progrès technique et en modifiant, à long terme, les conditions de production
qui incluent les infrastructures et la formation. L'investissement, privé et public, est donc
favorable à la croissance.
Corrigée :

L’économie française peut-elle compter sur l’investissement pour


retrouver la croissance ?
La France connaît, comme toute économie développée, une croissance économique plutôt
molle qui est vite chahutée par les crises qu’elles soient financière (crise des subprimes de
2007) ou sanitaire (Covid 2020). La croissance économique est un phénomène
d’augmentation de la richesse produite sur le long terme, que l’on mesure grâce au PIB. Elle
peut être impulsée par la consommation, les dépenses publiques et l’investissement. Celui-ci
correspond à une opération d’accumulation de capital menée par les entreprises ; c’est ce
que la comptabilité nationale appelle la FBCF (formation brute de capital fixe). Il consiste
aussi en l’acquisition de biens de production (investissement matériel) ou dans la réalisation
de dépenses ayant pour but de développer le potentiel de l’entreprise pour l’avenir
(investissement immatériel).
L’économie française peut-elle compter sur l’investissement pour retrouver la croissance ?
L’investissement cristallise un nombre important d’interrogations et d’inquiétudes quant à
sa faiblesse ou son niveau que l’on n’arrive pas à fixer à la hausse. Son redémarrage est pour
beaucoup une condition nécessaire à la reprise de la croissance ; mais son difficile retour
laisse transparaître des difficultés quant à son déploiement dans l’économie.
L’investissement peut être une aide précieuse pour que la France regagne un taux de
croissance intéressant. Il ne doit donc pas être négligé en tant que moteur pour relancer
l’économie française, mais des conditions sont à réunir rendant ainsi hypothétiques les
effets de l’investissement.

I- L’investissement constitue un moteur potentiellement efficace de la croissance


économique car il bénéficie de mécanismes de diffusion dans l’économie et ce quelle que
soit sa nature

A- L’investissement, essentiel à la dynamique de croissance

L’investissement fait partie de la demande globale au même titre que la demande des
ménages et celle venant de l’étranger c’est-à-dire les exportations. En effet, il correspond à
la demande des entreprises adressée à leurs pairs. La production des sociétés augmente
donc pour répondre à cette demande supplémentaire. C’est aussi une composante de la
demande anticipée par les entreprises selon Keynes. Celles-ci embaucheront si elles sont
raisonnablement sûres de vendre la production réalisée en sus, permise par ces emplois quel
que soit le niveau de salaire. De fait, cette production génère la distribution de revenus du
travail (salaires) et du capital (dividendes pour les actionnaires) en plus permettant
consommation et épargne. La première, va à nouveau, se répercuter sur la production, la
seconde va offrir des possibilités de financement si elle est entre dans le circuit bancaire ou
sert à acheter des valeurs mobilières émises par les entreprises. Le cercle vertueux de la
croissance peut s’installer.

B- Le multiplicateur d’investissement keynésien au centre de cette dynamique

Keynes a mis en évidence les conséquences largement positives d’un surplus


d’investissement sur la production. Une hausse de l’investissement entraîne une variation
plus que proportionnelle du revenu national, en fonction de la propension marginale à
consommer. Et cela va se reproduire par vagues successives jusqu’à épuisement du revenu
généré. Un investissement de 100 engendre un revenu de 500 au total, si la propension
marginale à consommer est de 0.8 ; le multiplicateur d’investissement est alors de 5. Keynes
fait de l’investissement un des leviers essentiels de la politique de relance, mais en économie
ouverte, l’utilisation des revenus se fait aussi à destination de l’extérieur. L’investissement
public est donc crucial mais il s’est établi à un niveau très bas en 2015 (0.2 %), soit divisé par
5 par rapport à la période 2000-2009. Et pourtant, il a des vertus contra-cycliques qui
peuvent aider notre pays à retrouver le chemin de la croissance. Les différents
gouvernements français ont compris cette logique mais c’est l’investissement privé qu’ils
accompagnent particulièrement. Ils ont ainsi mis en œuvre des dispositifs incitatifs. Le CICE
(crédit d’impôt compétitivité emploi) de 2013 propose jusqu’en janvier 2019, un avantage
fiscal qui doit servir, entre autres, à financer les dépenses d’investissement, de recherche,
d’innovation. Dernier dispositif en date, le grand plan d’investissement de 57 Mds d’euros
qui va s’étaler sur tout le quinquennat d’E. Macron, et concerner l’écologie, l’emploi, le
numérique et l’innovation.

C- Tous les investissements sont vecteurs de croissance

L’investissement immatériel dans le facteur travail est un facteur de croissance durable. En


effet, les efforts de formation réalisés par les entreprises finissent par se traduire par une
croissance importante car ils débouchent sur davantage de savoirs et de connaissances, de
créativité, d’innovation et de productivité des salariés. C’est la logique de G. Becker et de R.
Lucas dans leur approche de la croissance endogène. Les investissements en R&D sont aussi
essentiels selon P. Romer en matière de croissance endogène. La R&D engendre
l’accumulation de progrès technique qui, à son tour, permet la croissance. Les
investissements tendent à améliorer la position concurrentielle des entreprises nationales
qui embaucheront plus pour répondre à une demande en hausse, distribueront des salaires
et paieront plus d’impôts. Tous les ingrédients de la création de richesses seront alors réunis.
De plus, les IDE (investissements directs à l’étranger) ne peuvent être négligés en économie
ouverte. Ils correspondent à l’achat de plus de 10 % de parts dans une entreprise nationale
ou à la création d’une nouvelle unité économique sur ce même sol national. En 2017, la
France a attiré plus de projets car c’est une hausse de 31 % que l’on peut constater. Les
Etats-Unis sont d’ailleurs les premiers investisseurs en France, confiants dans l’alternance
politique que la France a connue et fuyant le Royaume-Uni depuis le Brexit.
L’investissement est très important pour la croissance économique française, qu’il soit privé
ou public, matériel ou immatériel. Les théories de la croissance endogène lui ont d’ailleurs
donné une place conséquente dans leur approche. Il peut donc être une clé pour que la
France retrouve la voie de la croissance économique, toutefois, rien n’est automatique.

II- Les effets de l’investissement sur la croissance ne sont pas systématiques car des
conditions sont à réunir et des risques sont à éviter

A- Le difficile financement des investissements privés quel que soit le mode de


financement
Les investissements peuvent être financés de multiples façons : marchés financiers, business
angels, crédit bancaire. Ce dernier est souvent compliqué car les banques sont devenues
frileuses depuis la crise des subprimes et elles le sont encore. En outre, les nouvelles
exigences de solvabilité des institutions financières contenues dans les accords de Bâle
accentuent encore plus ce constat. Pourtant, la politique monétaire accommodante non
conventionnelle de la BCE et son Quantitative Easing (rachat de dettes type bons du Trésor,
obligations d’entreprise) ont permis d’introduire plus de liquidités dans l’économie pour
baisser les taux d’intérêt et ainsi faciliter le crédit. Par ailleurs, même si le financement
externe direct est possible sur le marché des capitaux, il est coûteux et n’est finalement
accessible qu’aux entreprises qui ont des capacités financières conséquentes. Or, la France a
un tissu industriel majoritairement composé de PME qui ont donc du mal à trouver des
financements pour leurs projets d’investissement. Cela n’est donc pas favorable à la reprise
de la croissance économique.

B- L’engagement des pouvoirs publics limité par les contraintes européennes mais la
fiscalité peut être un facilitateur

En matière d’investissement public, l’Etat français connaît parfaitement le rôle qu’il peut
jouer même si les finances publiques ne lui laissent pas beaucoup de marges de manœuvre.
En effet, la France est en déficit budgétaire chronique depuis le milieu des années 70. En
2017, il s’est établi à 2.6 % du PIB ; notre dette publique, elle, s’approche des 100 % du PIB.
Or, le Pacte de Stabilité et de Croissance de 1997 imposent un déficit public de 3 % du PIB
maximum (objectif rempli en 2017) et une dette équivalente, au plus, à 60 % du PIB. Notre
pays a donc encore des efforts à faire en se montrant vertueux en matière d’endettement,
même si c’est pour financer des investissements publics car la charge de la dette (somme
des intérêts à rembourser) risque d’anéantir les efforts budgétaires réalisés.
Cependant, le levier qui lui reste est la fiscalité encourageante. Dès 1983, le CIR (crédit impôt
recherche) a été mis en place pour soutenir les activités de recherche et développement des
entreprises sans restriction de secteur ou de taille. Il a évolué au cours des décennies mais
n’a pas perdu sa vocation première.

C- La confiance dans l’économie, une condition incontournable difficile à obtenir

La confiance dans l’économie, et ses perspectives, doit être forte. Keynes avait mis en
évidence le rôle de la confiance en conditionnant l’investissement des entreprises à la
supériorité de l’efficacité marginale du capital c’est-à-dire le taux de rendement des
investissements « espéré », donc en lien avec la confiance en l’avenir, face au taux d’intérêt.
Une confiance faible peut générer un blocage de l’investissement, même si les taux d’intérêt
sont très intéressants. De même, le principe de la demande effective keynésienne -
demande future anticipée - met en avant le fait que les décisions d’investissement sont
conditionnées par la confiance en l’avenir et les débouchés anticipés.
Enfin, la possibilité de l’équivalence ricardienne ne doit pas être négligée : le financement
des investissements publics par davantage de dette publique est interprété par les agents
économiques comme une hausse future des impôts. Ces derniers épargnent donc davantage
en vue de faire face à l’augmentation anticipée des impôts et annulent alors les effets de
l’investissement public de départ. En outre, si l’investissement public est financé par l’impôt,
il vient grever le pouvoir d’achat des ménages, leur consommation et donc, in fine, la
croissance économique.

L’investissement est un moteur qui peut faire redémarrer la croissance française, quelle que
soit sa nature. Cependant, cela n’est pas automatique ; des conditions précises sont à réunir.
Quoi qu’il en soit un autre levier existe pour relancer la croissance économique nationale ; il
s’agit de la consommation. L’Etat peut l’actionner en augmentant le pouvoir d’achat des
ménages via la redistribution mais cela se fera encore selon deux problématiques : les
comptes publics et les anticipations des ménages.

Exemple introduction :
1) Le marché de la marque Tesla est le marché de l’automobile électrique.

2) Lors de la création de la marque Tesla est devenue le monopole du marché de


l’automobile électrique car elle était la première marque de fabricant de voitures
entièrement électriques et autonome le plus connu au monde.

3) Mais en 2016, l’entreprise fait face à des concurrents chinois et d’autre marque luxe
(Audi, Jaguar, Porche). En effet cette annonce a un impact au niveau de la demande.

Corrigée :

Tesla
1) Le marché de référence de Tesla est celui des voitures électriques haut de gamme.

2) Dans une premier temps, Tesla était seule sur ce segment de marché haut de gamme;
c'était donc un monopole de fait.
Ensuite, de grands constructeurs, renommés, ces sont lancés dans la commercialisation de
modèles électriques haut de gamme. Audi a ainsi, proposé son E-tron; BMW iX; jaguar i-pace
...
Le marché est devenu oligopolistque.

3) Tesla mène une stratégie de spécialisation avec une extension de gamme avec le Model 3
familial. Pour présenter des prix compétitifs, Tesla doit produire à plus grande échelle afin de
réduire ses coûts de production. Elle va réaliser des économies d'échelle. Si cela fonctionne,
Tesla peut se créer une place dans le segment de la voiture électrique moyenne gamme et
éviter l'arrivée de concurrents sérieux, découragés par les investissements à réaliser pour se
positionner correctement sur ce marché.

4) Le marché de l'automobile est très concurrentiel en général et celui de la voiture


électrique va le devenir de plus en plus. Pour ce faire, les constructeurs auto ont pris
l'habitude de se concentrer, de se regrouper (fusion, absorption...) mais aussi de coopérer
dans le cadre d'accord de partenariat. Cela devrait s'accélérer dans le segment de
l'électrique qui est celui dans lequel il faut être présent en raison de l'engouement des
consommateurs pour les modèles électriques.
1) Elle agit au nom de l'État, elle exerce une action répressive à l'encontre des pratiques
anticoncurrentielles et intervient, de sa propre initiative ou à la demande de plaignants, dès
que la concurrence est faussée sur un marché, quels que soient l'activité concernée ou le
statut, privé ou public. Elle a pour mission de faire respecter le principe de libre concurrence.
L’abus de position dominante et l’entente illicite sont les deux exemples de pratiques
anticoncurrentielles les plus connus.
L’Autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante, qui a succédé au
Conseil de la concurrence. Elle dispose d’un pouvoir décisionnel qui lui permet d’infliger des
sanctions.

Corrigée :

1) La mission principale de l’Autorité de la concurrence est de veiller au bon fonctionnement


concurrentiel des marchés. Elle agit au nom de l’État, elle est financée par l'Etat mais ne
reçoit pas d'ordre de sa part. Elle agit de son propre chef.
Les décisions qu’elle rend sur les pratiques anticoncurrentielles sont soumises au contrôle de
la Cour d’Appel de Paris et les décisions sur les concentrations relèvent du Conseil d’État.
Le rôle principal de l'Autorité de la concurrence est de lutter contre les pratiques
anticoncurrentielles. Elle a pour mission de faire respecter le principe de libre concurrence.
L'abus de position dominante et l'entente illicite sont les deux exemples de pratiques
anticoncurrentielles les plus connus.

Alfred Marshall a démontré que le marché peut être le théatre de décisions prises par les
offreurs qui souhaitent prendre une place plus conséquente sur le marché au point de,
parfois, éliminer les concurrents. L'autorité de la concurrence a donc toute sa place dés lors
que l'on comprend les limites et les envies que le marché suscitent chez certains.

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