Chapitre 1.1 :
Le fonctionnement de droit sur la base de principes qui guident des régimes juridiques
généreux. Mais, à l’intérieur de chaque général, il y a souvent des règles spécifiques qui
présentent des exceptions.
DROIT PRIVE ↓
ensemble des règles régissant les rapports entre les particuliers.
Les corps de règles se situent en général dans des codes => civil,
commercial, travail, Sécurité́ Sociale...
DROIT PUBLIC ↓
ensemble des règles juridiques régissant les rapports entre les pouvoirs
publics et entre les pouvoirs publics et les particuliers.
Les corps de règles sont rarement codifiées (Code des marches publics) =>
lois, décrets, arrêtes, circulaires et jurisprudence surtout.
Chapitre 1.2 :
Ses membres sont nommés pour 9 ans et le Conseil est renouvelé́ par tiers tous les 3 ans.
• Règlements = équivalent aux lois nationales au niveau européen : ils établissent des normes
applicables directement dans chaque État ;
• Directives : elles définissent des objectifs obligatoires mais laissent en principe les états
libres sur les moyens à employer, dans un délai déterminé (transposition en droit interne avec
un délai de transposition) = pour qu’une directive européenne soit applicable dans le pays, il
faut que celui-ci ait pris une loi de transposition votée par le Parlement ; sans loi de
transposition, cette directive est inapplicable
IV. La loi
Chapitre 1.3 :
§ Les faits juridiques se prouvent par tous moyens = preuve libre (sauf la naissance et le
décès = preuve par écrit)
§ Ainsi, les infractions pénales (= faits juridiques) se prouvent librement, même par des
moyens de mauvaise foi (enregistrement à l’insu de la personne…)
§ Même quand la preuve est libre, le juge peut toujours écarter un moyen de preuve
§ Les actes juridiques jusqu’à 1500 € bénéficient également de la preuve libre
(cependant, le moyen de preuve doit toujours être obtenu de bonne foi)
→ impossibilité morale de se procurer un écrit = le lien unissant les 2 cocontractants était tel
qu’il aurait été déplacé de demander un écrit (ex. : il est délicat de demander à un futur
employeur un CDI écrit)
§ Dans ces 2 cas, il est accepté un commencement de preuve par écrit = écrit incomplet,
lettre faisant allusion au contrat, reçu, chèque…
§ C’est lorsque la loi prévoit que l’on puisse apporter une preuve contraire
§ Présomption simple => lorsque l’on peut « renvoyer » la charge de la preuve au
demandeur (ex. : présomption de paternité = le mari de la mère de l’enfant est réputé
être le père de celui-ci ; si il apporte la preuve de sa non-paternité, il sera déchargé
de ses obligations parentales)
§ Présomption irréfragable => il est fait interdiction de toute preuve contraire (ex. : les
parents sont toujours présumés responsables des fautes civiles commises par leurs
enfants)
Preuve d’un bien meuble : en principe, la possession vaut titre (à condition qu’elle
soit de bonne foi) = le simple fait de posséder le bien permet à la personne d’en
devenir propriétaire (sauf clause de réserve de propriété)
Preuve d’un bien immeuble : il existe de nombreux moyens de preuve mais en
principe, elle est libre = usucapion, titre, cadastre, paiement de l’impôt, parcelles…
Il existe toutefois une échelle de preuve en matière immobilière, fixée par la jurisprudence :
• En matière de salaire
• En matière d’égalité homme/femme
• En matière de formation professionnelle
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E/ Le principe de faveur
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Cours DCG de M. Romain Farina-Cussac – Introduction au droit
Mais les juridictions sont intégrées dans une hiérarchie, ainsi les
décisions rendues par la Cour de Cassation ou le Conseil d’Etat
sont d’une grande importance car elles se situent au sommet de
la hiérarchie des juridictions (= elles ont le « dernier mot »).