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Chapitre 1 Introduction au droit

Section 1 Les pouvoirs publics, organisation administrative et locale

I. Les institutions politiques françaises

Notre constitution date de 1958 prévoit dans son intro l’ensemble des libertés fondamentales
(déclarations des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et du préambule de la constitution de 46)
On retrouve les différents pouvoirs dans son ensemble. Ce qui représente le principe de séparation
des pouvoirs.

A Le pouvoir exécutif

Le président de la république, élu par suffrage universel direct pour 5 ans.


- Il nomme le 1er ministre
- il peut consulter le pays par référendum
- il peut dissoudre l’assemblée nationale
- il négocie les traités
- il est le chef des armées
- Il peut prendre l’initiative de révision la constitution

Le gouvernement est composé du :


- Le 1er ministre et ministres (désignés par le 1er ministre)
- Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation
- Il délibère en conseil des ministres sous la présidence du président de la république
- il va fixer les dépenses et les recettes de l’état
- il peut être à l’initiative de propositions de lois
- Il est responsable devant l’assemblée nationale

B Le pouvoir législatif

L’assemblée nationale composée des députés élus aux suffrages universels directs
Senat composées de sénateurs élus aux suffrages universels indirects
Missions du parlement :
- Examine et vote le projet de loi de finance proposé par le gouvernement
- Ratifie les traités internationaux signés par le Président
- En cas de vacances de Président, le parlement se réuni en session extraordinaire par un vote
- Le parlement élabore et vote la loi

C Le pouvoir judiciaire

L’ensemble des tribunaux tranchent les conflits qui opposent les personnes entres elles ou avec l’état.
Les tribunaux sont gardiens des libertés individuelles et veillent au respect des lois votés par le
parlement.

1. Les différentes branches du droit

Il convient de distinguer le droit Objectif (l’ensemble des règles de droit qui régissent la vie en
société) et les droits subjectifs (prérogatives attribués à un individu en particulier)

Au niveau du droit objectif on classe :


- Droit privé : Droit civil, droit social (droit du travail et droit de la sécurité sociale), droit
commercial
- Droit public : Droit constitutionnel, droit administratif (dans le litige il y a au moins une
personne publique)
- Droit mixte, il s’agit de droit qui relève à la foi de la branche de Droit Privé et à la fois de Droit
public. Ex : Droit pénal

2. L’organisation judiciaire
2.1 Les juridictions

Ordre Judiciaire : Voir photo tel


Ordre administratif : Voir photo tel

2.2 Les modes alternatifs de règlement des litiges

L’idée est d’éviter de passer devant un tribunal via :

- la médiation : le but est de trouver une solution négociée avec l’aide d’un médiateur.

Dans le cas d’une médiation conventionnel, les partis choisissent le médiateur par consentement
mutuel.
Dans le cas de la médiation judiciaire, le juge désigne un médiateur d’office.
Caractéristiques :
- C’est un processus qui est basé sur le consentement mutuel des partis
- Le médiateur doit être neutre et impartial
- La médiation est confidentielle
- Avant le début de la médiation, le médiateur doit informés les partis sur les règles de la médiation
et les informés qu’ils ont le droit de consulter un conseil (avocat) pendant la médiation
- Si un accord est conclu pendant la médiation il est formalisé par écrit et cet écrit peut être
homologué par le juge.

La durée de la médiation n’a pas de limite de temps, et elle varie en fonction de la complexité du
litige.

- La conciliation : l’objectif est toujours d’obtenir un accord entre les partis avec un conciliateur.

Le conciliateur peut proposer des solutions concrètes, et peut formuler des propositions
contraignantes.

- L’arbitrage : Les partis décident à l’avance dans le contrat le recours à l’arbitrage dans le cas
où un litige surviendrait. Les solutions de l’arbitre doit être exécutées. La solution est plus
rapide, confidentielle mais plus couteuse.

II L’organisation administrative et locale

A La décentralisation

Elle consiste pour l’état de transférer son pouvoir aux collectivités territoriales. Elles exercent leurs
compétences de façon autonomes mais toujours sous contrôle de l’état.
B La déconcentration

Ici, l’état, implante dans des circonscriptions locales administratives des autorités qui représentent
l’état. Ex : Le préfet, les recteurs académiques

Section 2 LES SOURCES DE DROIT

I Sources nationales
A Le pouvoir législatif

1. Les principales caractéristiques des lois (1 chance sur 2 au partiel)

D’abord, la loi :
- est source de droit : la loi émane du pouvoir législatif et c’est une source majeure du droit en
France.
- Force contraignantes : les lois s’imposent à tous les citoyens et à toutes les autorités publiques.
- a une portée générale et abstraite : Elles s’appliquent à l’ensemble du territoire national et ne régit
pas des situations particulières.
- stabilité et pérennité : les lois ont vocation à s’appliquer de manières durables. Toutefois, elles
peuvent être modifiées ou abrogées.

2. Domaine de compétences

L’article 34 de la constitution française énumère les domaines de compétences à savoir le domaine


des libertés fondamentales.

3. Procédure d’adoption
3.1 Le principe
- L’initiative : elle appartient soit au parlement et on parle de proposition de loi soit au
gouvernement et on parle de projet de loi
Ce projet/proposition va être déposée sur le bureau de l’assemblée nationale ou du sénat. La
chambre choisie, va devoir examiner le projet/prop et va éventuellement faire des
modifications (amendement)
Le P/P va être examiné par la 2ème chambre et doit voter exactement dans les même termes
que la 1ere chambre. Si aucun accord n’est trouvé entre l’assemblée et le sénat, une
commission mixte paritaire peut être saisi. Une fois que la loi a été votée, le conseil
constitutionnel peut être saisi (par le Président de république, le 1er ministre, Président de
l’assemblée nationale, Président du Sénat, 60 Députes ou 60 sénateurs).
Le président ordonne la promulgation de la loi et va être publiée au journal officiel et entrer
en vigueur.
Si le conseil constitutionnel n’a pas été saisi avant la promulgation de la loi, à l’occasion d’un
litige, un particulier peut faire un recours devant le conseil constitutionnel pour qu’il vérifie la
conformité de la loi à la constitution.

Le conseil constitutionnel vérifie la conformité des lois à la constitution et notamment aux libertés
fondamentales.

3.2 L’article 49.3 de la constitution

Ici, le gouvernement, pour faire passer en force son projet de loi va demander un vote au parlement.
Soit ce dernier vote une motion de censure, dans ce cas le gouvernement doit être soit modifié soit il
y aura dissolution de l’assemblée nationale. Soit le parlement donne sa confiance au gouvernement
et dans ce cas la loi est votée sans discussion.
B Le pouvoir réglementaire

1 Les décrets

I.1 Les décrets ordinaires

Le pouvoir exécutif intervient dans son propre domaine de compétence qui est prévu par l’article
37 de la constitution. Tout ce qui ne relève pas des libertés fondamentales (article 34)

I.2 Décret d’application

Le pouvoir législatif demande au pouvoir exécutif un prendre un décret pour rendre la loi plus
concrète plus précise.

2 Ordonnances

Dans ce cas, le pouvoir exécutif demande au pouvoir législatif d’intervenir dans un domaine de
compétence qui normalement relève de la loi. Il faut donc l’autorisation du parlement et cette
autorisation est donnée pour une durée limitée.

C La jurisprudence (pouvoir judiciaire)

C’est l’ensemble des décisions de justice rendu par l’ensemble des juridictions. En vertu de la
principe de la séparation des pouvoirs , le juge en principe ne crée pas de règles de droit, il les
applique. Toutefois, en cas de carence de la loi, ou dans le cadre d’une interprétation de la règle
de droit, le juge peut être amené a crée un règle. On parle alors d’une jurisprudence, c’est-à-dire
que face à un litige identique des juges différents applique la même règle et le caractère répétitif
de la solution confère à la solution la valeur d’une règle de droit.

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