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SOMMAIRE
INTRODUCTION
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INTRODUCTION GENERALE
Ce qui différencie la société humaine des autres espèces animales est la faculté
d’inventer des normes d’organisation sociales. Le droit est l’une des catégories
normatives les plus importantes, que l’homme a inventé.
Pour le commun des mortels, le droit est ce qui ordonne et ce qui interdit.
Mais le droit est beaucoup plus que cela, il régit la vie des hommes. Il surgit
dans tous les rapports humains (les rapports entre époux, les questions aussi
intimes que la fidélité, les rapports entre les parents et les enfants, détermine
les règles de filiation, les rapports des individus avec l’Etat, les rapports des
Etats entre eux...
Le droit est un phénomène vivant, ses règles naissent, vivent, meurent,
évoluent dans leur contenu, parce que la société et les hommes qui la
composent, évoluent.
Ainsi, nous remarquons que partout où il y a une société il y a du droit.
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A ce niveau, il existe deux fondements du droit : le droit naturel et le droit
positif. C’est ainsi que deux théories du droit se sont historiquement opposées
: la théorie du droit naturel et la théorie du droit positif
Selon la théorie du droit naturel, le fondement du droit se trouve dans les
règles de droit naturel. Ce droit naturel peut être soit d’origine divine, soit
naturelle, soit rationnelle. Alors, on pouvait en revanche trouver des lois
naturelles, voulues par la nature ou par Dieu, tendant vers le bien et le juste.
Selon certains auteurs, le droit naturel est d’origine divine et la loi humaine
doit s’inspirer de cette loi divine.
Tandis que Selon la théorie positiviste, le droit un système autosuffisant à lui-
même. Ainsi, la règle devient juridique parce qu’elle émane de l’Etat et c’est
lui qui donne à la règle de droit le caractère obligatoire.
Notre étude portera d’abord sur le droit objectif (1ère partie) et ensuite sur le
droit subjectif (2e partie)
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PARTIE I : LE DROIT OBJECTIF
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CHAPITRE I : LES SOURCES DU DROIT OBJECTIF
A. La constitution
La constitution qui régit actuellement le Mali est celle de… Elle est composée
du préambule de la constitution de 1946 (inspiré de la Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen du …), du texte constitutionnel proprement dit.
La constitution est le texte qui organise le rapport entre les différents pouvoirs
de l’Etat, donc il organise le fonctionnement de l’Etat.
Paragraphe I : La loi
Elle est constituée de l’ensemble des textes législatifs. On distingue plusieurs
sortes de lois :
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- lois constitutionnelles (modifient la constitution ;
- lois organiques (qui précisent et appliquent des articles de la constitution) ;
- lois ordinaires (adoptées à l’issue de la navette parlementaire).
A. Le décret
Le décret est un acte juridique à portée générale ou individuelle. Sa rédaction
et sa promulgation reviennent au pouvoir exécutif : les décrets sont signés par
le président de la République et le Premier ministre (ils sont souvent les «
décrets d’application » d’une loi).
B. L’ordonnance
L’ordonnance est un acte fait par le gouvernement, avec l’autorisation du
parlement, dans les matières qui sont du domaine de la loi. Avant sa
ratification par le parlement, l’ordonnance a valeur de règlement ; après sa
ratification, elle prend valeur de loi.
C. L’arrêté
L’arrêté est un acte exécutoire à portée générale ou individuelle. Il peut être
ministériel, préfectoral ou municipal dans l’ordre hiérarchique. C’est une
décision d’ordre pratique. Selon sa source, il s’applique à un territoire
géographiquement délimité.
A. La jurisprudence
La jurisprudence est l’ensemble des décisions de justice relatives à une
question de droit donnée, notamment lorsque la loi est lacunaire ou ambigüe.
Avec l’institution du principe de la séparation des pouvoirs, le rôle du juge se
limite à la seule fonction d’application du droit. Face à l’impossibilité du
pouvoir législatif de tout prévoir par le droit, le juge s’est trouvé dans plusieurs
situations face à un vide juridique. Etant donné qu’il est interdit au juge de
faire déni de justice, il s’est trouvé dans l’obligation de manier le droit et
d’inventer des solutions.
En synthèse on peut dire que la jurisprudence constitue une source
subordonnée à la loi, mais en même temps qui peut l’enrichir.
Le combat entre la loi et la jurisprudence illustre la supériorité de la première
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sur la seconde.
B. La doctrine
C’est un ensemble d’analyses et d’études de concepts juridiques, de cas
concrets ou de faits de société qui peuvent aider le magistrat dans sa prise de
décision. Autrement dit, la doctrine est l’ensemble des opinions juridiques
émises par les spécialistes du droit. La doctrine a une force morale non
négligeable, car, elle guide la jurisprudence, montre les insuffisances du droit
existant et propose des solutions.
Cependant, la doctrine a ses faiblesses, notamment, son caractère facultatif,
personnel et abstrait.
C. La coutume
La coutume est un ensemble de pratiques répétées, considérées comme étant
obligatoire. Elle est aussi l’ensemble de règles juridiques non écrites
considérées comme obligatoires par le groupe social.
D'après Jean Carbonnier « la coutume est une règle de droit qui s'est établie,
non par une volonté étatique émise en un trait de temps, mais par une
pratique répétée des intéressés eux-mêmes ».
La coutume est constituée de deux éléments inséparables. L’élément matériel
et l’élément psychologique :
- un élément matériel : il s'agit de l'habitude prolongée de la masse des
citoyens de se conduire de telle ou telle manière.
- un élément psychologique : (c’est la conviction de la population, que la
pratique répétée est obligatoire). Il s'agit de la conviction dans le caractère
obligatoire de l'usage.
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dépend souvent de la reconnaissance qui lui est faite, soit par le législateur,
soit par la jurisprudence.
A- Caractère général
Elle est abstraite et ne vise pas un groupe ou une catégorie des gens. Elle
s’applique à toutes les personnes, en principe. C’est exceptionnellement
qu’elle vise des catégories abstraites.
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‐ Caractère coercitif de la règle de droit
En effet, la règle de droit, s’il le faut est sanctionnée par la contrainte étatique.
La gamme des sanctions associées à la règle de droit est bien variée :
• Les sanctions répressives ou sanctions pénales (emprisonnement, amende)
• Les sanctions réparatrices ou sanctions civiles (nullité de l’acte, paiement de
dommages-intérêts, restitution, …)
• Les sanctions disciplinaires ou sanctions administratives (avertissement,
mise à pied, licenciement …)
- Promulgation et publication :
La promulgation consiste dans un décret par lequel le Président de la
République atteste l’existence et la régularité de la loi, en ordonne la
publication et l’exécution. Elle ne peut cependant être exécutée par les
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citoyens qu’à partir du moment où elle est connue d’eux. L’opération qui porte
la loi à leur connaissance est la publication.
- Abrogation :
L’abrogation est l’abolition de la loi ou du règlement. Elle diffère de la
suspension en vertu de laquelle est aménagée une situation temporaire à
l’issue de laquelle, soit on rétablira la situation antérieure, soit on aménagera
un régime nouveau.
- Le droit impératif
Les lois impératives s’imposent en toute circonstance et on ne peut en écarter
l’application. Ainsi, l’article 1130 du code civil français, interdit les pactes sur
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succession future ; Par exemple, procéder à un partage anticipé de la
succession de leurs parents.
– Principe
Ce principe veut dire que la loi n’a pas d’effet rétroactif. Elle régit donc les
actes et faits juridiques postérieurs.
En effet, le principe de la non rétroactivité est fondé sur des considérations de
sécurité juridique.
- Les exceptions
Elles sont notamment :
1) Les lois expressément rétroactives
Le principe de non rétroactivité de la loi ne lie pas le législateur qui est libre
d’adopter des mesures faisant rétroagir la loi nouvelle.
2) Les lois confirmatives
Elles viennent valider des actes nuls suivant les dispositions en vigueur au
moment de leur constitution, sous réserve de ne pas remettre en cause des
décisions judiciaires ou administratives rendues de manière définitive.
3) En matière pénale
En droit pénal aussi, le principe est la non-rétroactivité de la loi pénale.
Cependant, ce principe connait une exception, il s’agit de la rétroactivité des
lois pénales plus douces
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L’effet immédiat de la loi nouvelle ne s’applique qu’aux situations juridiques
non contractuelles.
La situation juridique en cours de formation (ex. prescription acquisitive).
Elle est régie par la loi nouvelle en vertu du principe de l’effet immédiat de la
loi nouvelle.
A- Le droit et l’espace
L’espace est le territoire plus ou moins étendu dans le cadre duquel un
ensemble de règles est destiné à s’appliquer. C’est un cadre plus ou moins
vaste, délimité pour des raisons très diverses. Le propriétaire d’un domaine a,
sur celui-ci, des prérogatives exprimées, de manière rigoureuse (article 544 du
code civil)
Pour cela la notion de frontière aide beaucoup, car elle contribue à permettre
la distinction des droits nationaux et des droits internationaux. Dans cet
ensemble une place essentielle est reconnue aux conflits de lois dans l’espace.
Notons, que le droit Malien est applicable à tous l’espace aérien malien et à
tous les éléments terrestres et fluviaux.
Cependant, certaines relations juridiques privées sont susceptibles d’être
régies par des droits émanant d’Etats différents, dès lors que les éléments du
rapport de droit mettent concurremment en cause des systèmes juridiques de
deux ou de plusieurs Etats. Le conflit de loi est le concours de 2 ou plusieurs
ordres juridiques émanant d’Etats différents et susceptibles d’être appliqués
à un même fait juridique.
C’est un conflit de compétences législatives (ex : accident de la circulation
survenu à un malien en territoire étranger.
La responsabilité civile dit-elle être appréciée selon la loi nationale de
l’intéressé ou selon la loi de l’Etat ou a eu lieu l’accident ?
A ce niveau il est nécessaire de savoir que l’étude de ces conflits de lois (ou de
règlements) relève du droit international privé.
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DEUXIEME PARTIE
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CHAPITRE I : NOTION ET CLASSIFICATION DES DROITS
SUBJECTIFS
Paragraphe I : Définition
Le droit subjectif est toute prérogative ou faculté dont une personne est
titulaire en vertu du droit objectif.
L’ensemble de droits d’une même personne forme le patrimoine. Les droits
peuvent être liés les uns aux autres : former un tout (un ensemble). On dit
qu’ils constituent une universalité. L’universalité a un statut particulier, on
peut l’appeler « patrimoine ».
L’ensemble des droits et des obligations d’une personne s’intègrent dans son
patrimoine. Le patrimoine est le contenant de ces droits et obligations.
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Certains droits ont une valeur pécuniaire c.à.d. qu’ils ils peuvent être évalués
en argent.
Ex : Droit de créance, droit de propriété.
D’autres droits ont seulement une valeur morale et ne sont pas susceptibles
d’une évaluation monétaire.
Ex : Droit au nom, droit à l’autorité parentale, droit à la vie, droit à la liberté…
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Paragraphe I : les modes originaires
Le mode originaire est un mode qui crée le droit.
C’est droit n’existe pas avant, il est né par la personne de son premier titulaire.
Ces modes sont souvent rares, ex : ceux qui cherchent du diamant,
l’occupation d’un RES NULLIUS.
Lorsqu’ il s’agit des droits extrapatrimoniaux, ces droits sont pour la plupart
acquis par le mode originaire. (Ex : le droit à l’autorité parentale, à la naissance
de son enfant).
Il existe des droits appelés, les droits de la personnalité. On est né avec,
grandit avec et meurt avec. (Ex : le droit à l’honneur et le droit à l’affiliation).
Ces droits sont, dans leur ensemble, intransmissibles.
Concernant les droits patrimoniaux. Ces droits s’acquièrent parfois par un
mode originaire. (Ex : un accident créé une obligation d’indemniser pour la
victime).
Pour les droits intellectuels, la plupart naissent du mode ordinaire. Ex : le
dessin, le modèle, industriel, les marques, etc.…
Si le droit est acquis par le mode originaire, il arrive aussi qu’il le soit par le
mode dérivé : la cession de créance, la transmission de tout titre au porteur
(ex : quelqu’un qui vous remet un chèque bancaire).
Les droits réels principaux sont toujours acquis par un mode dérivé. Il en est
ainsi pour le droit de propriété, sauf les RES NULLIUS.
Les droits intellectuels comme on l’a dit plus haut sont susceptibles d’être
transmis dans la mesure, au moins, où ils sont des droits pécuniaires
(Susceptibles d’une évaluation monétaire).
Nul ne peut transmettre plus de droits qu’il en a. Il y a lieu d’ajouter la
conformité à la loi, à l’ordre public et aux bonnes mœurs, l’absence de bien
futur.
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Par ailleurs, en fait des meubles, possession vaut titre.
Pour les immobiliers, les navires, les bateaux et les aéronefs, il existe des
formes spéciales.
Voilà quelques principes de base en la matière.
Les modes de transmissions peuvent être catégorisés en modes des
transmissions universels, modes de transmission à titre universel et les modes
de transmission à titre particulier.
1. Le mode de transmission universel implique que le contenu tout entier du
patrimoine d’une personne passe de celle-ci à une autre. C.à.d. l’actif et le
passif (Ex : le cas d’un héritier unique).
2. Le mode de transmission à titre universel permet de transmettre d’une
personne à un autre, non plus la totalité du contenu du patrimoine ; mais,
une fraction du contenu du patrimoine. (Ex : la moitié, le tiers, … le cas de
plusieurs héritiers).
3. Le mode de transmission à titre particulier suppose une transmission à titre
particulier. Une personne transmet à l’autre non pas une universalité, ni la
fraction d’une universalité, mais un droit ou des droits biens déterminés. (Ex
: celui qui donne la voiture à son ami à titre de libéralité).
4. En conséquence, il y a 3 catégories d’ayant –cause
5. On parle aussi de :
1. Transmission des biens entre vifs ou donation ;
2. Transmission des biens pour cause de mort ou legs ;
3. Partage d’ascendant ;
4. Donation des biens à venir en faveur d’un époux ou d’un futur époux, ou
l’institution contractuelle ;
5. Double donation ou la substitution fidéicommissaire35.
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L’extinction du droit suppose, au contraire, que le droit est effacé, qu’il
disparait pour toujours.
L’extinction peut être volontaire ou non volontaire.
Ex : un propriétaire qui abandonne sa chose volontairement, le paiement
d’une dette, la prescription d’un droit d’auteur, un droit de la propriété
industrielle
Cela diffère de l’extinction des obligations. A cet effet, l’art. 132 du CCLIII
dispose que les obligations s’éteignent : par le payement, par la novation, par
la remise volontaire, par la compensation, par la confusion, par la perte de la
chose, par la nullité ou la rescision, par l’effet de la condition résolutoire, qui
a été expliquée au chapitre précédent, et par la prescription.
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L’aveu est soit judiciaire, soit extra judiciaire.
L’aveu judiciaire est la déclaration que fait en justice la partie ou son fondé de
pouvoir spécial.
Il fait pleine foi contre celui qui l’a fait.
4). Le serment
Le serment judiciaire est de deux espèces :
1° celui qu’une partie défère à l’autre pour en faire dépendre le jugement de la
cause ; il est appelé décisoire ;
Celui qui est déféré d’office par le juge à l’une ou à l’autre des parties.
5) La preuve testimoniale
Cette preuve consiste en un témoignage sur le vécu, le vu, l’entendu, le senti,
etc,
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BIBLIOGRAPHIE
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