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Le droit régit naturellement les rapports économiques, les rapports des individus avec
l’Etat, les rapports des Etat entre eux. Partout, il y a du droit…. Parce que le droit est
consubstantiel à l’existence d’une société. Dès qu’il y a une société, il y a du droit. Les
rapports entre les hommes sont complexes et évoluent dans le temps, de cet fait le droit
l’est aussi.
DEFINITION DU DROIT
Le droit est :
L’ensemble des règles qui régissent la vie en societe ( droit objectif). Il definit ce qui
est permis et ce qui ne l’est pas, pourque la vie en societe soit possible et agreable.
L’ensemble des prerrogatives reconnues aux individus ( droit subjectif). Ici, on
voit ,par exemple, le droit de propriete, le droit de vote, le droit de greve, le droit
d’exercer l’autorite parentale sur ses enfants mineurs…
Ces prérogatives sont des droits subjectifs dont les individus peuvent se prévaloir
dans leurs relations avec les autres. Il ne faut pas perdre de vue que le droit a pour but
d'organiser la vie en société, donc de régir des personnes qu'on appelle sujets de droit.
Le droit est pratiquee comme un art ( par les avocats,les magistrats…), mais
enseignee comme une science.
La regle de droit :
Est générale : cela signifie qu'elle a vocation à s'appliquer à toutes les personnes
qui forment le corps social. Elle est toujours formuler de manière generale et
impersonnelle. Elle concerne chacun mais ne vise personne en particulier
« quiconque aurait commis… », « toute personne ayant enfreint… ». En principe, ce
caractère général de la règle de droit est une garantie contre l'arbitraire,
contre la discrimination individuelle.
Est permanente : parce qu’elle a une application constante pendant son
existence. Elle a vocation à régir l'avenir, à durer un certain temps. Cela ne signifie
pas que la règle de droit soit éternelle : elle a un début et une fin. Cependant
pendant le temps où elle est en vigueur, elle a toujours vocation à s'appliquer.
A une finalite sociale:Le droit a pour ambition de régler les relations extérieures
des hommes entre eux pour y faire régner une certaine paix sociale. Il a une
finalité sociale.
NB : Le droit ne régit pas les conscience mais le corps social. Vous pouvez, en toute
impunité, avoir des envies de meurtre, des envies les plus inavouables, le droit ne
s’en préoccupe pas.
SUMMA DIVISIO
A - LE DROIT PRIVE
Le droit privé est celui qui régit les rapports entre particuliers ou avec les
collectivités privées, telles que les associations, les sociétés et qui assure
prioritairement la sauvegarde des intérêts individuels. Le droit privé comprend
principalement :
le droit civil : regit les rapports des particuliers entre eux ( famille, proprietes et
biens, obligations)
le droit commercial : reservee aux commercants
le droit de travail
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B - LE DROIT PUBLIC
Le droit public est celui qui régit les rapports de droit dans lesquels interviennent
l'Etat (ou une autre collectivité publique) et ses agents. Le droit public régit
l'organisation de l'Etat et des collectivités publiques ainsi que leurs rapports avec les
particuliers. Ainsi, il contient les règles d'organisation de l'Etat et celles qui régissent les
rapports entre les particuliers et l'Administration. Le droit public se subdivise aussi en
plusieurs branches. Il comprend principalement le droit constitutionnel qui fixe les règles
de base d'organisation de l'Etat, le droit administratif qui réglemente la structure de
l'Administration et ses rapports avec les particuliers, les finances publiques et le droit
fiscal qui réunissent les règles gouvernant les dépenses et les recettes des
collectivités publiques, les libertés publiques qui définissent les divers droits de l'individu
dans la société et les modalités de leur protection.
Un caractère impératif : le plus souvent le droit public s'impose aux administrés alors que
le droit civil est le plus souvent, un droit d'autonomie, c'est-à -dire que les personnes privées
sont libres de se placer dans le système juridique de leur choix (mariage ou concubinage ;
liberté de conclure ou pas : détermination libre du contenu du contrat, etc...).
Par les contraintes possibles pour faire exécuter les décisions de Justice. En droit privé, il
existe des mesures de contrainte, c'est-à -dire des voies d'exécution pour obliger les
particuliers à respecter la décision de Justice (saisies des biens, par ex.). En droit public, il
n'existe en principe aucune exécution forcée des décisions de Justice à l'encontre de
l'Administration. Mais dans un Etat de droit, "l'Etat, dit-on, est honnête homme" : il paie ses
dettes et se conforme au droit.
Nous l’avons dit, la distinction du droit privé et du droit public n'est pas une division
absolue du droit. En réalité, les techniques et les préoccupations se mélangent très
souvent. Il est des règles de droit dites mixtes parce qu'elles réalisent une combinaison de
règles relevant, pour les une du droit public, et pour les autres, du droit privé.
Le droit pénal, appelé aussi "droit criminel" est un droit mixte. Il a pour principal objet
de définir les comportements constitutifs d'infractions, et de fixer les sanctions applicables à
leurs auteurs. Mais le droit pénal ne vise pas que la répression, il cherche aussi à prévenir
les attitudes délictueuses, à rééduquer les anciens délinquants. Le droit pénal a un lien
étroit avec le droit public puisque les infractions sont définies en considération de
l'intérêt général et c'est la puissance publique qui assure l'exécution de la sanction. Le
procès n'oppose pas deux particuliers, la victime et le délinquant mais le délinquant et la
société.
La distinction entre droit interne et droit international est moins nette que celle du droit
privé et du doit public. On peut dire que quand un élément étranger se rencontre
dans un rapport de droit, il s'agit de droit international. On distingue le droit
international privé du droit international public.
Le droit international privé est celui qui régit les rapports des particuliers entre eux
lorsqu'il existe un élément étranger.
Le droit international public, appelé aussi le droit des gens , contient les règles
applicables dans les rapports des Etats entre eux et définit l'organisation, le
fonctionnement, la compétence et les pouvoirs des organisations internationales
(Ex. : O.N.U.).
LA JURISPRUDENCE
Est l’ensemble des decisions rendues par une juridiction sur une periode determinee sur
une question precise. Elle permet d’interpreter la regle de droit.
Les methodes exegetiques : l’exegese est l’etude de texte qui repose sur le culte de
la loi. L’interprete cherche a connaitre pourquoi le legislateur a utilisee tel texte ou
telle loi et connaitre les circonstances dans lesquelles il travaillait.
Les methodes modernes : ou methodes theologiques/methodes evolutives, elles
tournent autour de l’auteur de la loi ( quelle est la finalite/but social de cette loi ?).
Les techniques d’interpretation :
o Interpretation a pari/par analogie : on applique aux inconnus les solutions
connues, ayant evidemment une simulitudes entre les cas.
o Interpretation a fortiori : type de raisonnement qui permet d’etendre la
regle a un cas non prevu par elle ( a combien plus forte raison ?).
o Interpretation a contrario : adopter une regle expresse a celle qui existe
lorsque les conditions posees par celle-ci ne sont pas reunis ( appliquer
l’inverse de ce qui est prevu).
LA DOCTRINE
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Est l’ensemble des œuvres des grands penseurs dans lesquels ils reflechissent sur les
questions posees en societe et proposent leurs raisonnements. On se refere a la doctrine
pour modifier la loi.
Constitue l’ensemble des regles ayant pour objet la protection de l’interet particulier des
individus ( personne, famille,nationalit…). Il determine la situation juridique de la
personne et regis les differents rapports entre les personnes. Il traite aussi les rapports des
personnes avec les biens.
Etre une PERSONNE, c'est en principe être apte à être titulaire de droits, c’est disposer de
la personnalité juridique. Le droit reconnait 2 types de personnes :
Le régime juridique des personnes morales est la transposition de celui des personnes
physiques : les personnes morales naissent (§ 1), fonctionnent (§ 2) et disparaissent (§ 3).
Trois éléments sont susceptibles d'intervenir dans la création des personnes morales : la
volonté (I), des mesures de publicité (II), des autorisations administratives (III).
L’ETAT CIVIL
L’état civil (E.C.) est intangible en ce sens que les volontés privées ne peuvent agir sur lui
hors des cas définis par les règles impératives. Mais aussi et surtout que ces règles
impératives interdisent aux simples particuliers de modifier dans leur contenu les statuts
attachés aux qualités d’état.
C’est à cause de cela que l’état civil est très précisément et très strictement réglementé par
la loi. L’état civil est à l’abri des entreprises privées et le principal intéressé est
juridiquement impuissant à la modifier ; la personne n’a la disposition de son état ni par
voie de volonté unilatérale ni par convention passée avec autrui. En d’autres termes, l’état
civil est incessible et d’une manière générale, il ne peut pas faire objet de convention. Il est
en conséquence insaisissable.
LA NATIONALITE
o Acquisition par filiation : Nous savons que la filiation exprime le lien unissant
l’enfant à son père et à sa mère. De ce principe, le Droit congolais accorde à l’enfant
né la nationalité de ses parents, et quand nous parlons desparents, nous voyons les
père et mère. La R. D. Congo connaissant le Régime patrilinéaire et matrilinéaire, le
législateur a voulu que l’on peut acquérir la nationalité congolaise soit par le père
soit par la mère si les deux sont de nationalité différente. Ils ont essayé de combiner
les deux régimes.
o Acquisition par présomption de la loi : Un enfant trouvé
en R.D.C Congo, né des parents inconnus, il est considéré
selon l’article 7 comme étant congolais. Mais cette
nationalité peut se perdre si cet enfant est reconnu par un
parent étranger et alors au cours de sa minorité; si c’est après
la minorité l’enfant gardera la nationalité congolaise s’il le
veut. Notons que l’Etat congolais n’accepte pas le cumul des
nationalités
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LA FAMILLE
Sociologiquement, la famille est un groupe élémentaire d'individus que relie entre eux
un fait biologique (union des sexes, procréation, descendance).
Economiquement, la famille est une unité de production, ou plutô t était une unité de
production car cette logique tend à s’estomper avec le resserrement contemporain de la
famille. C’était le temps des entreprises familiales, de la notion d’entraide familiale, fort
sentiment populaire, ouvrier et surtout paysan. Elle est également un lieu d’épargne et
surtout de consommation, ce que les spécialistes de marketing ont depuis longtemps
compris.
LE MARIAGE
. Le mariage est d’abord un acte juridique, il est ensuite un acte civil, il est aussi un acte
public et il est en fin un acte solennel. En la lumière de l’article précité, l’on peut affirmer
que le mariage étant un acte par lequel un homme et une femme s’engage dans une union
légale et durable, le premier caractère fondamental est le caractère monogamique du
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Acte juridique
Acte civil
Acte public
Acte solennel
« Les fiançailles sont une promesse de mariage. Elles n’obligent pas les fiancés à contracter
mariage. Le mariage peut être contracté sans célébration préalable des fiançailles » (art.
337 du code de la famille).
Le principe émis est que les fiançailles n’ont d’effets que ceux prévues par la loi (art. 342 du
code de la famille). Le fiancé peut s’il change d’avis, renoncer à ses projets de mariage et il
le peut en raison de droit de chacun de se marier librement. Dans cette situation, la loi
distingue le sort des obligations coutumières et la conséquence de la rupture.
L’exécution des obligations coutumières en matière des fiançailles incombant aux fiancées
et à leurs parents respectifs ne peut pas être poursuivie en justice (art. 343 du code de la
famille).
En droit coutumier, les fiançailles sont nouées par la remise d’un objet par le futur époux
ou par ses parents à la famille de la future épouse. En cas de toute rupture des fiançailles,
cet objet symbole des fiançailles est remboursé conformément à la coutume.
Quant aux cadeaux échangés dans les fiançailles ils sont restitués sauf si le tribunal estime
qu’il serait inéquitable de restituer tout ou partie des cadeaux offerts par celui des fiancés
qui, par sa faute, a provoqué la rupture ou si la coutume applicable ne prévoit pas la
restitution des cadeaux ou de certains cadeaux, ou s’il a appert que les cadeaux ont été
offerts sous conditions que le mariage eut lieu (article 345 du code de la famille).
Chez les Luba du Katanga et Luba du Kasai, lors de la remise de l’objet ou de la valeur
scellant les fiançailles, les parents de la fiancée offrent un grand repas. En cas de rupture
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des fiançailles, celui qui rompt de manière fautive doit payer les frais occasionnés par les
fiançailles et doit en outre réparer tout préjudice causé par la rupture des fiançailles.
Le fiancé lésé par la rupture ne peut pas réclamer des dommages-intérêts pour la perte des
avantages qu’il pouvait espérer légitimement en raison du mariage (art. 346. Al 2 du code
de la famille).
Conscient de n’avoir pas prévu tous les cas, le législateur dispose en son art. 347 du code de
la famille ce qui suit : « sans préjudice des dispositions de l’article précédent la fiancée ou
les membres de sa famille peuvent faire valoir le droit au dédommagement en vertu de la
loi ou de la coutume, en considération des circonstances particulières qui se seraient
produites lors des fiançailles ». Quelle que soit l’attitude du fiancé qui rompt les fiançailles,
cette rupture va entrainer certaines conséquences en particulier, la restitution réciproque
des lettres et la remise de la bague des fiançailles s’il y en a. Le fiancé qui prétendêtre lésé
par la rupture des fiançailles a une année à partir du jour où les fiançailles où ont été
rompues pour intenter une action fondée sur la rupture des fiançailles.
Par le but assigné au mariage, le législateur congolais s’écarte des législateurs occidentaux.
Pour lui, le mariage a pour but essentiel de créer une union en vue de partager une
commune destinée et en vue de perpétuer l’espèce. C’est tellement essentiel qu’il dispose à
l’art. 350 ce qui suit : « Est nul toute stipulation visant à écarter l’un des fins essentielles du
mariage ».
Les conditions de fond pour la validite d’un mariage sont : le consentement libre des
parties, la capacite de contracter des parties,la difference de sexe et l’objet et la cause
doivent etre licite te non contraire a l’ordre public.
INTERDICTION DE MARIAGE :L’art. 353 déjà cité plus haut interdit le mariage des
personnes qui ont des liens de parenté ou d’alliance. Deux individus ne peuvent pas se
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marier entre eux lorsqu'ils sont parents ou alliés à un degré rapproché. Leur union
constituerait un inceste.
Les conditions de forme : « Le mariage peut être célébré en famille selon les formalités
prescrites par les coutumes.
Dans ce cas, l’Officier de l’état civil enregistre le mariage et dresse un acte le constatant »
article 368, alinéas 1et 2 du code de la famille. C’est ce qu’on appelle mariage constatation.
« Le mariage peut également être célébré par l’Officier de l’état civil selon les formalités
prescrites par la présente loi. En ce cas, l’Officier de l’état civil dresse aussitô t un acte de
mariage » art 368 alinéas 3 du code de la famille. C’est ce qu’on appelle mariage
célébration.
DISSOLUTION DU MARIAGE
Le mariage se dissout de trois manières suivantes : par la mort de l’un des époux, par le
divorce, par le nouveau mariage du conjoint de l’absent, contracté après le jugement
déclarant le décès de l’absent (art.539 du code de la famille).
LA FILIATION
Est un lien unissant en droit, l’enfant a ses parents. Cette filiation peut etre paternelle ou
maternelle. Elle est paternelle lorsqu’elle indique la descendance de père en fils ouen fille.
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La famille, telle que le droit la reglemente, a pour elemenst fondamentaux les epoux et les
enfants. Le mariage est a l’origine des liens d’alliance et la filiation a celle des liens
parentaux.
La filiation est un lien de droit qui unit une personne a son père et a sa mere. « Que les
parents soient mariees ou pas, les enfants disposent des memes droits » ( c’est l’egalite de la
filiation).
DE L’ADOPTION
L’adoption ne peut résulter que d’une décision judiciaire rendue sur requête aux fins
d’adoption présentée au tribunal de Paix du domicile soit de l’adoptant soit de l’adopté.
Cette requête est présentée par celui qui se propose d’adopter. Il est joint à cette requête
un extrait d’acte de naissance de l’adoptant ainsi que celui de celui qu’on veut adopter, et
éventuellement l’acte constatant les consentements requis. Ce dernier acte doit être
authentique parce qu’établit par l’officier de l’état civil ou un notaire ou encore par un
agent diplomatique ou consulaire congolais. Les personnes devant donner leur
consentement sont averties de la date de l’audience.
Par définition, un bien est toute chose susceptible d’appropriation. Ainsi, tous les biens
sont des choses mais toutes les choses ne sont pas des biens. Ex. la chaise, la table ; le
pantalon etc.
Une chose est tout ce qui existe matériellement et qui présente une certaine valeur et une
utilité. Ex : l’air, la lumière, le vent etc. Parmi les choses, il y en a qui sont susceptibles
d’appropriation exclusive, d’autres qui ne les sont pas. C’est dans cette optique que nous
avons les res nullius, les res derelictae et le res communis.
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Les biens ayant une existence matérielle sont appelés biens corporels. Ces biens ont un
corps et un matériel que l’on peut toucher, palper. Ex. une chaise, un livre, une maison, une
banane. Par contre, les droits que l’on possède sur un bien constituent des biens
incorporels. C’est autrement dit ceux-là mêmes qu’on dénomme droits patrimoniaux et
qui sont :
_ Les droits réels c'est-à -dire ceux issus d’un lien juridique entre une personne et une
chose qui lui appartient. Ex. droit de propriété, l’usufruit etc.
_ Les droits de créance ou droits des obligations qui créent un lien juridique entre deux
ou plusieurs personnes.
_ Les droits intellectuels (droits des écrivains, des artistes, peintres sur leurs œuvres ,
leurs marques de fabrique.
Classiquement, la ‘’summa divisio rerum’’, la division suprême des biens distingue : _ Les
biens meubles qui sont ceux-là qui peuvent se déplacer ou être transportés. Ex : un navire,
un pneu, un animal…
_ Les biens immeubles qui ne sont pas successibles de déplacement, qui sont fixes.
l’immeuble.
_ Les immeubles par incorporation : ce sont les biens incorporés au sol et qui n’ont pas
d’existence séparée du sol tels que les bâ timents et leurs accessoires ainsi que toute autre
construction attachée au sol, c’est aussi le cas des arbres et plantes quelconques tant qu’ils
ne sont pas encore détachés du sol, de même pour les fruits tant qu’ils ne sont pas encore
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détachés de l’arbre, de même pour les fruits et récoltes tant qu’ils n’ont pas d’existence
séparée du sol.
Il convient de stigmatiser que certains immeubles par incorporation tels que les fruits et
récoltes ne sont pas condamnés à l’immobilisation. D’où , la doctrine à bon droit, estimé que
c’était des immeubles par incorporation mais des meubles par anticipation.
_ Les immeubles par destination : ce sont des biens meubles par nature mais réputés
immeubles par une fiction de la loi. Il s’agit, en fait, de biens meubles placés par leurs
propriétaires dans un immeuble qui lui appartient ou sur lequel il exerce un droit réel
immobilier afin de pouvoir user et jouir de son immeuble ou encore pour les nécessités de
l’exploitation de celui-ci. Ainsi se dégage deux types d’immobilisation par destination : a.
L’immobilisation par destination pour les nécessités de l’exploitation de l’immeuble.
Les vaches qui tirent les charrues dans une ferme agricole ;
Les machines et animaux attachés à l’agriculture, les outils, bancs d’une classe, les lits et
comptoirs dans l’hô tel ou bar et c.
b. L’immobilisation par destination par attache à perpétuelle demeure pour l’utilité et
l’agrément du bien en question.
Ex. les tuyauteries, câ bles électriques attachés au mur les tableaux, œuvres d’art, armoires
encastrés dans le mur d’une maison.
L’obligation est le lien de droit qui permet à une personne appelée créancier d’exiger une
prestation d’une autre personne appelée débiteur. Par définition, on entend par obligation,
le lien juridique qui oblige, astreint une personne envers une autre à donner, à faire ou ne
pas faire quelque chose.
_ Donner signifie la remise d’une chose. Ex : la vente d’une chose oblige le vendeur à donner
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(livrer) le bien vendu et l’acheteur à donner (payer) le prix, montant convenu. Ainsi, la
vente, l’échange, la donation, l’apport en société donnent naissance à une obligation de
donner.
_ Faire signifie accomplissement d’un fait comme celui de construire une maison. Ex :
l’emploi ou l’entreprise d’un ouvrage oblige l’un des contractants à réaliser l’entreprise ou
à assurer les fonctions qui lui sont confiées. Le louage des choses, le contrat d’entreprise, le
cautionnement donnent naissance à une obligation de faire.
_ Ne pas faire signifie s’abstenir de faire quelque chose. La prestation du débiteur consiste
dans une abstention comme ne pas faire concurrence à son cocontractant. Ex : dans un
contrat de bail, le locataire peut s’engager de ne pas destiner l’immeuble loué à un débit
des boissons. Ainsi les traits essentiels de l’obligation sont les suivants :
- L’obligation tend uniquement à l’exécution de la part d’une personne (le
débiteur) au profit d’une autre personne le créancier, d’une prestation.
- L’obligation confère au créancier le pouvoir de contraindre le débiteur à
l’exécution de son obligation.
L’obligation peut être exécutée volontairement ou au contraire le créancier peut
contraindre son débiteur à l’exécution forcée de ses obligations.
Le droit des obligations s’appelle encore ‘’ droit de créance’’ celui-ci étant le droit d’un
créancier (bénéficiaire de la créance) d’exiger de la part du débiteur (celui qui doit la
créance, qui a la dette d’autrui) une prestation c'est-à -dire obligation.
B. Du Délit : c’est l’acte dommageable et illicite accompli avec l’intention de nuire à autrui.
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L’auteur de cet acte qui en est donc coupable a l’obligation d’indemniser la victime (c’est-à -
dire réparer le dommage causé). Ex : réparer une voiture qu’on a cognée.
- Paiement de l’indu : ex : vous prêtez une montre à votre ami. Lorsqu’elle se perd
vous exigez de lui le payement de la contre valeur et quelque temps après la montre
est retrouvée. Alors vous devez restituer la somme perçue indû ment.
- L’enrichissement sans cause : ex. vous payez une dette sans savoir que votre oncle a
déjà payé pour vous ; le bénéficiaire doit restituer votre argent si non il s’enrichir
sans cause.
E. Le Contrat :
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C’est la source des obligations par excellence. Par définition, le contrat est un accord de
volonté entre deux ou plusieurs personnes entraînant des obligations mutuelles entre elles.
C’est donc une convention par la quelle une ou plusieurs personnes s’engagent (s’obligent)
envers une ou plusieurs autres personnes à faire, à donner ou à ne pas faire quelque chose.
CLASSIFICATION DS CONTRATS
5. Les contrats réels : D’autres contrats, par contre, ne se forment que par la remise de
la chose qui en fait l’objet (dépô t, gage,…)
Les contrats solennels : La formation de certains contrats est soumis e par la loi à une
formalité, telle que, par exemple, l’établissement d’un acte notarié. Il s’agit de contrats
particulièrement importants dont le législateur a voulu entourer la conclusion de
formalités destinées à éviter que l’un des parties ne se méprenne sur la portée de son
consentement.
S’il n’y a pas de consentement libre, il n’y a pas de contrat valable. Les vices qui portent
atteinte à la validité du contrat sont :
a) en cas d’erreur : l’agent (cocontractant) a involontairement une idée fausse de la
chose. Ex : X croit que vous voulez lui donner une chose, alors que vous voulez la lui
vendre.
b) en cas de violence : contraintes physiques (voies de fait) ou morales (menaces,
chantage) contre une personne pour lui arracher un consentement par crainte. Ex : utiliser
le braquage d’un révolver pour obtenir la signature d’une décharge.
c) en cas de dol : c'est-à -dire de ruse, tromperie et manœuvres frauduleuses utilisées
pour obtenir l’accord de quelqu’un. Ex : présenter un faux diplô me pour se faire engager.
d) en cas de lésion : c'est-à -dire une espèce d’erreur portant sur la valeur de la chose
qui fait l’objet d’un contrat. D’où il résulte que l’une des parties contractantes éprouve une
perte alors que l’autre en titre profit, avantage. La lésion n’est opérante c'est-à -dire ne vicie
le consentement que dans certaines contrats : - dans le partage,
- dans certaines ventes ou à l’égard de certaines personnes telles que les mineurs, les
vieillards, les faibles d’esprit etc. Ex : vendre sa villa à deux mille dollars alors qu’elle vaut
deux millions de dollars et ce puisqu’on est déjà vieux ou dans le besoin. 2° la capacité des
parties de contracter
Conferatur ce qui été vue supra au sujet des personnes capables celles capables. Ici, il s’agit
de la capacité d’exercice car la loi veut que lorsqu’on n’a pas l’â ge requis (la majorité civile)
qu’on soit dénué du pouvoir. de mettre en œuvre ses droits et ses obligations soi-même. Il
en est de même pour les autres personnes qualifiées d’incapables (déments, interdit,
faibles d’esprit etc).
La capacité d’exercice peut faire défaut mais celle de jouissance pas du tout.
L’objet doit être certain c'est-à -dire bien déterminé (en espèce, en qualité et quantité).
l’ordre public et aux bonnes mœurs. Ex : un contrat ne doit pas porter sur des choses hors
du commerce telles que les stupéfiants. L’objet d’une convention est l’utilité qu’elle doit
procurer et qui détermine chacun des contractants à accepter de s’obliger. 4° la cause doit
être certaine et licite
La cause d’un contrat est le but en vue duquel on contracte, la raison d’être d’une
convention, la justification de l’obligation qui en résulte. Ex : dans l’achat d’une voiture :
- l’objet du contrat, c’est la voiture de telle marque, telle couleur.
- motif pour l’acheteur, c’est avoir la voiture .
- motifs pour le vendeur, réaliser un bénéfice, attraper de l’argent pour l’achat d’une
voiture plus luxueuse
1° En cas d’Exécution :
En cas d’exécution par chacune des parties de ses obligations contractuelles, c’est l’article
33 Code Civil Livre III qui devra être d’application. Cet article dispose que ‘les conventions
légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites’. C'est-à -dire qu’entre les
parties contractantes ; les conventions ont force obligatoire au même titre que la loi
ellemême. D’où elles (les conventions) obligent les parties pour ce qui y est exprimé et elles
ne peuvent être révoquées que par le consentement mutuel des parties ou pour les causes
que la loi autorise (ex. pour se marier, il faut l’accomplissement de certaines formalités).
Les conventions doivent être exécutées de bonne foi. En cas de silence du contrat sur tel ou
tel point, l’obligation est déterminée par les usages ou la loi.
2° En cas d’inexécution (ici, le créancier peut recourir à l’exécution forcée)
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