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La distinction du droit public et droit privé
Dans le cadre des caractères de la règle de droit, le droit public est un droit impératif
qui permet de soumettre l’individu à la volonté de l’Etat. A l’opposé le droit privé est un
droit libéral faisant régner la volonté de l’individu.
Et au niveau des sanctions, le droit privé est dominée par un principe « Nul ne peut se
faire justice à soi-même ». Un particulier n’a pas la possibilité de passer directement à
l’exécution, c’est le tribunal compétant qui doit reconnaître l’existence de droit invoqué
par le jugement et l’exécution des jugements est assurée par les voies d’exécutions.
Mais dans le droit public, l’administration bénéficie d’un privilège, elle est habilitée à se
faire justice à soi-même et il est inconvenable de permettre à un individu de saisir un
bien de l’Etat.
Sinon pour les litiges, ceux du droit privé sont soumis aux juridictions judiciaires qui se
situent à trois niveaux : Les tribunaux d’instance, les tribunaux de grande instance, les
cours d’appel, la cour de cassation. Et ceux du droit public sont soumis à la juridiction
administrative (en système Français): tribunaux administratifs, le conseil d’Etat qui
apparaît à la suite comme une juridiction de cassation.
Le droit objectif : L’ensemble des règles imposées par l’autorité publique pour
organiser la société et la situation des individus. Le droit objectif a deux
caractères, un caractère de généralité et d’impersonnalité, c.à.d qui s’adresse à
tous individu ayant accomplie l’âge de 18 ans sans distinction et un caractère
contraignant c.à.d que le non-respect de ses règles du droit implique des
sanctions.
Le droit subjectif : Ce sont des prérogatives de droit objectif reconnu a un
individu ou à un groupe d’individus et dont celui-ci peut se prévaloir dans ces
relations avec les autres sous protection des pouvoirs publics. Le titulaire du
droit est intitulé sujet du droit, il ne peut y avoir de droit subjectif que dans le
cadre fixé par le droit objectif.
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La règle de droit
La règle de droit est une règle de conduite, elle impose, permet, ou interdit tel ou tel
chose. Elle apparait comme un commandement qui peut être d’ordre positif quand la loi
nous fait obligation d’accomplir des actes déterminés, comme il peut être une simple
défense quand la loi nous invite à ne pas commettre certain faits.
La règle de droit est obligatoire : C’est l’autorité publique qui élabore la règle
de droit et l’impose aux citoyens. Toutes les règles de droit présentent à des
degrés différents un caractère obligatoire. Les règles s’imposent de deux façons
différentes. Les lois peuvent être impératives quand elles s’imposent de façon
absolue à tous les particuliers et les particuliers ne peuvent se dispenser
d’appliquer. Et elles peuvent être supplétives ou interprétative quand elles ne
s’imposent pas de façon impérative et les particuliers peuvent les écarter.
La règle de droit est sanctionnée par l’autorité publique : La règle de droit à
un caractère coercitif, c.à.d que son non-respect implique une sanction.
Sanctions civiles :
Sanctions pénales :
Chez nous au Maroc, le droit est fondé sur la religion. En théorie, le rapport du droit et
de la religion peuvent prendre trois directions :
La séparation : ou la laïcité du droit semble être une solution peu réaliste
dans un pays comme le nôtre où les nationaux restent très attachés aux
valeurs spirituelles.
Confusion totale : du droit et de la religion paraît aussi contestable à notre
époque. Il faut reconnaître que certaines, réformes dictées par les
transformations subies par la société, doivent s’imposer dans le respect des
principes authentique de l’Islam.
L’interpénétration : Entre ces deux position extrêmes, la solution de sagesse
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réside probablement dans une sorte d’interpénétration, la religion fournirait
des principes suffisamment généraux pour que le législateur soit en mesure
de les adapter aux exigences du monde moderne.
1. Le facteur humain : Les progrès réalisés par les sciences de la nature apportent
une large contribution à la formation et à l’évolution du droit (l’identification des
empreintes génétiques, dosage de l’alcool dans le sang, l’examen des groupes
sanguins). Le facteur humain joue également un rôle important dans la formation
du droit, au niveau des deux éléments qui marquent le point de départ et la fin de
la personnalité juridique (la naissance et le décès). Et les connaissances acquises
dans le domaine de la psychologie peuvent être d’une grande utilité pour le
législateur (Ils permettent de mieux connaître le comportement des individus.)
2. Le milieu géographique : Il influence sur la formation du droit. Le législateur doit
tenir compte du milieu naturel et des conditions climatiques…
3. Le milieu social : Il permet de promouvoir une législation appropriée et qui répond
aux besoins de ses destinataires. Le législateur se doit de bien connaître le milieu
social et ses aspirations.
4. Le facteur économique : La législation d’un pays évolue ou doit évoluer au même
rythme que son économie.
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Les sources
traditionnelles du droit
Le droit musulman :
De 1957 à 2004, la seule famille reconnue et protégée par le droit positif se réduit à la
famille légitime.
Les enfants naturels et les enfants adoptifs sont exclus de la famille.
A l’opposé, deux textes de 1993 et 2002 organise un véritable statut de l’enfant
abandonné, à la faveur d’une institution traditionnelle : KAFALA
Le droit coutumier est la source la plus vivante qui traduit le mieux les besoins et les
aspirations des citoyens.
La coutume ou « orf », est une règle de droit qui découle d’une pratique ancienne, d’un
usage qui s’était promulgué dans le temps. (Ils ne sont pas élaborés par un corps
constitué de l’Etat). Elle comporte deux éléments : éléments matérielle c.à.d l’usage
prolongé dans le temps, et un élément psychologique c.à.d le caractère obligatoire de
cet usage ainsi un usage devient juridiquement obligatoire à plusieurs conditions :
1. Il faut qu’il soit largement répandu dans un milieu social, dans une profession ou
dans une localité.
2. Il faut qu’il soit constant c.à.d qu’il ait une certaine duré.
3. Il faut que l’usage soit considéré comme ayant une force obligatoire par la
population qui le suit.
Au Maroc, le droit coutumier portait dans certain cas de graves atteintes au droit
musulman, notamment en matière successora
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Le droit civil : est une branche du droit privé qui régit les apports entre les
personnes, qu’il s’agisse de personnes physiques ou de personnes morales.
Le droit des obligations est une branche du droit civil. L’obligation se définie comme un
lien de droit en vertu duquel une personne appelé le créancier peut exiger d’une autre
personne appelé le débiteur l’accomplissement d’une prestation. L’obligation a deux
facettes. On peut la voir sous l’angle du débiteur et là on parle de dette ou sous l’angle
du créancier et là on parle du droit des créances.
Il y a deux catégories d’obligation :
1. Volontaire : Liens de droit créés par l’effet de la volonté. Une fois contracté on
ne peut se désister. « Le contrat fait loi entre les parties » -Article 230-
2. Légales : Liens de droit créé par l’effet de la loi.
La formation du contrat :
Il faut souligner que la condition de formation du contrat est dominée par le principe de
l’autonomie de vente. L’article 2 du D.O.C pose 4 conditions pour la formation du
contrat :
La capacité de s’obliger : Pour être capable il faut être majeure (18 ans
grégoriens révolus). On peut être incapable en étant majeur (Aliénation mentale
ou démence, prodigalité)
La volonté : Le consentement doit être libre.
Les vices du consentement sont :
1. L’erreur : se tromper en faisant l’acte par notre faute.
2. Le dol : être victime d’une tromperie.
3. La violence : contraindre une personne à s’engager.
4. La lésion : pour être un vice du contrat elle doit être accompagnée de dol.
L’objet : L’élément sur lequel porte l’obligation. Considéré comme condition
d’ordre public, son absence rend nul le contrat. L’objet doit être précisé dans le
contrat.
La cause : La cause doit être licite.
La prescription مداقتال:
La prescription est le délai après lequel il n’est plus possible d’agir judiciairement :
La prescription en matière contractuelle
La prescription en matière délictuelle
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Chaque droit est assortit d’un délai de prescription.
Il ne peut pas y avoir d’infraction ni de sanction sans un texte de loi (le principe de la
légalité).
Le principe de légalité
Un élément matériel : Il faut que la personne commis réellement l’infraction.
Un élément moral : Il faut que la personne ait commis l’infraction
intentionnellement.
Le code pénal prévoit la sanction des infractions non intentionnelle (Ex.
hommisite (le fait de tuer un être humain) involontaire.)
Une fois les trois conditions d’infraction pénale sont rassemblées, la personne sera
entendue par la police judiciaire.
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La procédure pénale:
AV. Police >>>> Ministre Public >>>> Juge >>>> Appel >>>> Cours de Cassation
On fait passer le suspect par toutes ces phases pour se rassurer et faire justice
Le procureur général du roi ليكو كلمالs’occupe des crimes.
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Questions d’examen