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Cour d’introduction générale au droit

Évaluations sous forme de QCM environ 1H30 entre 20 et 30 questions


Une réponse fausse = -1
Une réponse juste = +1
Sans réponse = 0 point
Vers décembre (dates déjà annoncés)

Le droit constitue un outil, permettant d’organiser la vie en société, les individus.


Les juristes lui ajoutent souvent des qualificatifs, deux séries sont à distinguer : des qualificatifs nombreux qui
permettent de préciser le domaine auquel s’ajoute la règle juridique du droit (commercial, constitutionnel,
administratif, pénal, civil, droit d’internet, droit de consommation) et deuxième série : qualificatif qui traduise
une opposition de fond entre deux notions qui sont d’une part le droit objectif et d’une autre part les droits
subjectifs.

Droit objectif : Ensemble des règles générales et impersonnelles qui dans la société régissent les rapports entre
les hommes, individus.

Droits subjectifs : qui sont les prérogatives à un individu donné en vertu d’une règle de droit objectifs. Selon
l’article 144 du code civil, le mariage ne peut être contracté avant 18 ans révolu, on déduit de cette règle
générale, le droit pour moi de me marier.

Partie 1 : Le Droit objectif

Il désigne un ensemble de règles, générales et impersonnels applicables à tout le monde dans les rapports
sociaux. Elle soulève 3 questions, il existe dans la société des règles morales, religieuses donc des règles de
conduites mais elles ne sont pas toute des règles de droit, d’où une première question.

1ère question : Quelles sont les caractères de la règle de droit et comment la distinguer des autres règles de
conduite qui guide la vie en société ?

2ème question : D’où sont issues les règles de droit objectifs, quelles en sont les sources ?

La règle de droit est générale et impersonnel, il est donc nécessaire de l’interpréter d’où la question.

Quelles méthodes d’interprétation peuvent être utilisés pour interpréter la règle de droit.

Chapitre 1 : Les caractères de la règle de droit

Toute personne qui vit en société voit son comportement régit par des règles de conduite qu’elles soient
juridiques, morales ou religieuses… Il faut donc définir les caractères de la règle de droit et la comparer à ses
autres règles de conduite.

Section 1 : Les caractères de la règle de droit

Elles représentent 4 caractères :

- La règle de droit est abstraite  cela signifie que c’est une règle qui ne s’implique pas à des individus
nommément mais à la catégorie de personnes qu’elle vise, par exemple aux enfants nés sous X, les propriétaires.

Caractère abstrait de la règle de droit à 3 conséquences :

- Elle est impersonnelle c’est-à-dire qu’elle n’est pas étiquetée pour un cas particulier mais qu’elle est
commune auquel elle a vocation à s’appliquer
- Elle est générale, elle s’applique de la même manière sur tous le territoire français à la catégorie de
personnes qu’elle vise
- Elle est permanente, c’est-à-dire quelles s’appliquent à chaque fois que ses conditions sont remplies. La
règle de droit est donc durable et constate dans le temps entre le moment où elle entre en vigueur et le
moment où elle est abrogée.

-La règle de droit est nécessaire  elle est Ibi Societas et Ibi Jus (il n’y a pas de société, sans droit). L’Homme
est un être sociable, il est donc naturellement appelé à vivre en société. Or, dès lors qu’il y une société même
primitives, il y a des conflits d’intérêts, pour assurer la sécurité de tous et résoudre les conflits, les règles de droit
sont nécessaires.

-La règle de droit est obligatoire  Elle doit être respectée par tous, c’est-à-dire par tous les individus auquel
elle s’applique mais aussi au juge, aux personnes qui a mis en place la règle. « Adage » nul n’est censé ignorer la
loi, donc cela signifie que personne ne peut pas prétendre échapper à l’application d’une règle de droit en
évoquant le fait qu’elle ignore cette règle. Cependant toute les règles de droit n’ont pas la même force
obligatoire. On distingue deux catégories de règles juridiques :

Première catégorie : les règles dites impératives ou d’ordres publiques dont le caractère obligatoire est absolu,
en ce sens que les personnes auxquelles elles s’appliquent ne peuvent pas par l’effet de leur volonté s’y
soustraire. Premier exemple : les articles du code civil qui instaure une procédure devant le juge, sont en voie
public. Un couple qui se sépare est obligé de passer devant un juge, il ne peut pas y avoir un libre arbitre.

Deuxième exemple : les articles du code pénal, interdisent les homicides volontaires, cette règle est d’ordre
publique, dans ce sens une demande d’euthanasie même si elle est formulée par le patient, cela reste un homicide
qui reste sanctionné par le droit. Le consentement de la victime de l’homicide n’efface donc pas l’effraction. En
l’état actuel du droit, la pratique de l’euthanasie constitue un meurtre, qualifié d’assassinat dans la mesure où la
personne agit avec préméditation. Il sera donc jugé par la cour d’assisse, celle-ci peut se montrer très clémente
en abaissant la peine jusqu’au minimum légal en mettant 2 ans d’emprisonnement avec sursis. La loi Léonetti du
22/04/2005 relative et n’autorise pas un médecin à administrer une substance létale (pour provoquer un arrêt
cardiaque) à une personne en fin de vie. Cette loi affirme seulement le droit qu’à tout patient en fin de vie de
demander l’arrêt d’un traitement qui juge dé raisonnable et la mise en place de soin palliatifs

La loi du 2 février 2016, a apporté deux nouveautés : 1ère nouveauté : elle affirme que toute personnes peut au
préalable faire connaître ses volontés quant aux soins qu’il dira à administrer. Il pourra demander et remettre aux
corps médicales un document directive anticipé. Il peut le remettre qu’il soit en bonne santé ou malade. Elle
affirme indépendamment de directifs anticipées, l’équipe médicale peut décider de manière collégial le recours à
une sédation profonde et continue provoquant une alternation de la conscience et ceci jusqu’au décès, associé à
l’arrêt des traitements.

18 mars 2018 : un guide de soins intitulé « comment mettre en œuvre une sédation profonde jusqu’au décès ? ».

La question de la législation de l’euthanasie active est remise périodiquement dans les débats législatifs sachant
que jusqu’à aujourd’hui toutes les propositions de loi sur ce sujet ont été rejetées. Dans l’arrêt Hass contre la
Suisse, la cour européenne des droits de l’Homme a le 20 janvier 2012 affirmé que « le droit d’un individu de
décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre à condition qu’il soit en mesure de forger
librement sa propre volonté est l’un aspect du droit au respect de la vie privé de l’article 8 des droits de
l’Homme ». On peut imaginer qu’un jour un patient français se verrait refuser dans un hôpital français
l’administration de substance létale et saisisse la cour européenne des droits de l’homme et que celle-ci
condamne la France pour atteinte aux droits des respects de sa vie privée en raison du refus de pas légaliser
l’euthanasie.

En France, la cour de cassation a rendu le 24 juin 2019, une décision cruciale dans l’affaire Vincent Lambert, la
haute juridiction à sanctionner la décision de Paris, la reprise de l’alimentation et d’hydratation par sonde
maintenant en vie, l’ancien infirmier Mr Lambert, victime d’un accident de la voiture et en état végétatif depuis.
Distinction de mort cérébrale, comas et fonction végétatif. Un terme est ainsi mis à 7 ans de procédure ayant
opposé les parents de Vincent Lambert qui voulait maintenir les soins à la femme qui voulait arrêter les soins, il
est décédé le 11 juillet 2019.

Les règles dites supplétives dont le caractère obligatoire est seulement relatif, en ce sens il peut d’un commun
accord décider d’appliquer une autre que la règle supplétive. Les règles qui donnent compétences au juridictions
étatiques qui régler les litiges, sont supplétives. Par conséquence, si les partis ont un contrat, elles pourront
écarter ses compétences et charger un arbitre de trancher le litige en signant une clause compromissoire, soit un
compromis d’arbitrage.

Deuxième exemple : selon le code civiles biens des époux sont soumis au régime de la communauté réduite aux
acquêts, ils peuvent signer un contrat de mariage et adopter un autre régime comme la séparation de biens ou le
régime de la communauté universelle.

-La règle de droit est coercitive  Cela signifie que son non-respect va être sanctionné par les juridictions
étatiques, il va donc prolonger son caractère obligatoire. La sanction prononcée peut avoir 3 finalités : 1ère finalité
possible : elle peut tendre à obtenir l’exécution forcé de la règle de droit. Par exemple  si un débiteur ne paie
pas ses dettes, il s’expose à ce que ses biens soit saisit par un commissaire de justice (huissier de justice), et
vendu aux enchères et que le prix retirer de la vente permet de payer les dettes.

2ème finalité de la sanction : elle peut avoir une fonction réparatrice, deux types de sanctions :

1er but : l’attribution de dommages et d’intérêts à la personne victime d’un dommage du fait de la violation de la
règle de droit. Cela est fixé par le juge et correspond soit à la valeur réelle du dommage (ex : un véhicule
accidenté, remise en état) soit à l’idée que le juge se fait de la valeur du dommage (ex : perte d’un enfant dans un
accident, valeur objectif).

2ème type de sanction : la nullité qui peut frapper un contrat lorsqu’une des conditions de formations n’est pas
respectée. La nullité a un effet sur l’avenir, elle a aussi un effet sur le passé ou fera comme si le contrat n’a
jamais existé, c’est cet effet qui poursuit une finalité de réparation. Le code civil exige que le parti à un contrat
est la capacité de contracter. Si l’une des parties est mineur, le contrat va être annulé par le juge. S’il s’agit par
exemple d’un contrat de vente, le vendeur devra restituer le prix et l’acheteur le bien, « finalité de réparation ».
Cette restitution mutuelle fait que l’on repart un préjudice.

3ème finalité : la sanction peut être institué dans un but de punition. La contrainte par corps qui permettrait de
mettre en prison un mauvais débiteur a été supprimé du droit français par une loi mise en place en 1867. Depuis
cette loi, c’est essentiellement en matière pénale qu’il y a une finalité pénale, des travaux généraux, un
emprisonnement, du placement sous surveillance électronique.

Section 2 : La règle de droit et les autres règles de conduite

Il existe principalement 4 types de conduites, qui guide la vie des individus sans qu’il s’agisse de la règle de
droit : on parle de bienséances, de morales, de règles religieuses et de déontologie.

Les règles de bienséances : se saluer, tenir la porte, règles de politesse.

Ressemblances entre les règles de bienséances et la règle de droit : tout d’abord on parle de règles de conduite
dont le nom respect va être sanctionné.

La différence entre les règles de bienséances et la règle de droit tient à la sanction, pour le non-respect des règles
de bienséances, la sanction se limite en fonction de la pression du groupe en faveur de l’application de la règle.
Voir éventuellement de l’attitude d’exclusion ou de réprobation. Pour les règles de droit s’ajoute à cela une
sanction étatique avec un recours possible devant les tribunaux.

Les règles de morales : ce sont des normes qui établissent une opposition entre le bien et le mal, par un
phénomène de mode le mot éthique est souvent utilisé à la place du mot morale jugé par certains comme étant
une connotation religieuse.

Ressemblances entre les règles de morales et la règle de droit : elles sont toutes les deux, elles imposent des
règles de conduite dont le non-respect va être va être sanctionné. De nombreuses règles juridiques sont inspirés
de la morale.
La différence entre les règles de morales et la règle de droit : la morale diffère de la règle de droit a 4 points de
vue. Différence quant à la finalité, la morale a pour but le perfectionnement intérieur de l’homme. Le droit lui
tient à assurer un ordre social afin que la vie en société se déroule dans de bonne condition.

2ème différence : quant aux sources, les règles de morales sont éditées par la conscience de chacun, pour certaines
personnes qui travaillent au noir, il fraude l’état. Les règles de droits trouvent leurs sources dans la coutume, la
doctrine, la jurisprudence. 3ème différence quant au contenu : elle pose de grands principes destinés à guider les
consciences, le droit impose des règles précises. Certaines de ses règles sont inspirées par des règles morales.
D’autres règles juridiques sont moralement neutres, des règles qui organise l’état civil. D’autres règles juridiques
plus rares sont contraires à la morale ou du moins à la morale pour certaines personnes.

4ème différence quant à la sanction : on a une sanction étatique pour le non-respect des droits et le sentiment de
culpabilité pour le non-respect d’une loi morale ou une réprobation du groupe social.

Les règles religieuses : Il s’agit de règles imposées par la religion, pour la religion catholique il existe un
communiqué de droit catholique dont la rédaction date de 1983 ainsi que les juridictions ecclésiastiques et le
code de droit canoniques. Pour l’islam, le Coran a été écrit entre 610 et 632 après Jésus, il se compose de 114
chapitre appelés Sourate, eux-mêmes divisés en Ayât (signifie révélation ou versé). Le coran contient au total
6200 versets. Le texte est écrit en arabe. Dans un état laïc, seul le non-respect des règles de droit fait l’objet
d’une sanction étatique. Le non-respect d’une règle religieuse est dans un premier temps puni par le dieu si
croyance et d’une autre part la juridiction ecclésiastique.

Les règles de déontologie : Ce sont celle imposé par un ordre professionnel ou d’un membre d’une profession.
Ex : l’ordre des médecins, des avocats, des experts comptables. Elle s’adresse à une catégorie précise et leur non-
respect sera sanctionné par l’ordre disciplinaire en question réunie en formation disciplinaire. En appel nous
avons la chambre disciplinaire de 1ère instance puis conseil d’état en cassation. Pour les notaires depuis le 1 juillet
2022, nous avons en 1ère instance des juridictions disciplinaires nationale composé d’un magistrat et d’un notaire
et en appel nous avons la Cour nationale avec un magistrat spécialisé.

La différence entre les règles de déontologie et la règle de droit : essentiellement avec la règle de droit réside
donc dans la sanction étatique dans un cas une sanction émanant des juridictions disciplinaires dans l’autre et
limité uniquement aux conditions dans lequel la personne exerce sa profession.

CHAPITRE 2 : les sources de la règle de droit

On oppose traditionnellement les sources de droit écrits constituées par le texte aux sources non-écrit constituée
par la coutume, par la jurisprudence, par la doctrine. La France fait partie du droit écrit puisque les textes sont les
principales sources de droit. La jurisprudence est la principale source du droit.

Il existe une hiérarchie entre des différentes sources écrites du droit, hiérarchie qui a été théorisé par Hans
Kelsen. IL proposa une présentation pyramidale des différentes sources du droit.

Au niveau 1 il y a la constitution du 4 octobre 1958 qui fonde la 5ème République.

Au niveau 2 il y a les traités internationaux et le droit communautaire de l’UE

Au niveau 3 il y a les lois dites organiques, visé à l’article 46 de la constitution

Au niveau 4 il y a 5 textes qui ont chacun un domaine d’intervention, on trouve des lois votées par le Parlement
dans les domaines qui lui sont réservés par l’article 34 de la Constitution. Au niveau 4, on trouve également les
décisions du président de la République qui peuvent être prise en période de crise, en cas d’ordre grave en vertu
de l’article 16 de la Constitution. On trouve également les ordonnances de l’article 38 de la Constitution prises
par le gouvernement suite à une loi d’habilitation du Parlement dans les domaines normalement réservés au
Parlement par l’article 4. On trouve également les lois prises dans le cadre d’un référendum en vertu de l’article
11 de la Constitution. On trouve les décrets autonomes pris par le 1 er ministre sur le fondement de l’article 37 de
la Constitution.
Au niveau 5, on trouve les décrets d’application pris par le premier ministre par application de l’article 21 de la
Constitution.

Au niveau 6, on trouve des arrêtés inter-ministériels et ministériels

Au niveau 7, Arrêts préfectoraux du président du conseil général et départemental

Au niveau 8, il y a les arrêts municipaux

Section 1 : les sources écrites

Le principe hiérarchique signifie qu’un texte de la catégorie inférieur est toujours subordonnée au texte de la
catégorie supérieure. Il ne peut pas contenir de dispositions qui lui soit concrets. C’est par application du
principe hiérarchique que la commercialisation du CBD a été autorisée en France. En effet, le CBD n’est pas un
stupéfiant en droit international et les textes de droits européens autorisent sa commercialisation. Il s’agit de
texte de niveau 2 (pyramide de Hans Kelsen) donc d’une valeur supérieure au code Pénal et au code de la santé
publique niveau 4 qui interdisait jusqu’à récemment la commercialisation du CBD, tout extrait du cannabis.

Il existe deux types de contrôle juridictionnels pour vérifier le respect du principe hiérarchique. 1 er contrôle : le
contrôle de la constitutionnalité est assuré par le conseil constitutionnel veuille que les textes de niveau 2,3 et 4
soit bien conforme à la constitution française. Les textes de niveau 2,3,4 ne peut pouvait être vérifier qu’en
amont de sa publication. Depuis le 23 juillet 2018, tout citoyen peut à l’occasion d’un procès peut prétendre d’un
texte de niveau 2 à4 contient une disposition contraire à la Constitution. Le juge judiciaire ou administratif soit
alors surseoir et soumettre la question à la cour de cassation ou au conseil d’Etat. LA cour de cassation et le
conseil d’Etat servent de filtre pour éviter les abus du justiciable. S’il y a un problème de constitutionnalité de la
norme se pose la cour de Cassation au conseil d’Etat saisiront le conseil constitutionnel Qui tranchera cette
décision.

Si le conseil constitutionnel estime qu’il est contraire à la constitution, le conseil rendra un avis, le dossier est
renvoyé devant les juridictions du fond et écarteront l’application du texte contraire à la constitution. Ex : dans
une décision du 9 septembre, le conseil constitutionnel a affirmé que la disposition de la loi du 27 janvier 2014,
oblige l’automobiliste de payer son amande de stationnement avant de contester au contraire qui garantie le droit
pour toutes personnes le droit d’exercer un retour effectif devant une juridiction.

Le contrôle de la légalité est assuré par les juridictions administratives, ce contrôle permet de faire respecter les
textes la supériorité des textes de niveau 4 à 8, ainsi que la hiérarchie entre les textes de de niveau 5 à 8. Par
exemple le 27 aout 2019, le tribunal administratif de Rennes a annulé un arrêté prit par le maire de Langouet qui
interdisait aux agriculteurs d’épandre des produits phytosanitaires sur les cultures situées à moins de 150m à vol
d’oiseaux des habitations. Le juge administratif a estimé cet arrêté illégal car le maire d’une commune est
incompétent pour réglementer l’utilisation des produits phytosanitaires seul le Préfet doit réglementer cet usage.

Durant la crise sanitaire du Covid, de nombreuses décisions des juges administratifs ont arrêté des arrêts
municipaux qui par exemple interdisait du sortir de chez soi à plus d’un kilomètre de son domicile.
Les sources internationales

A) Les traités internationaux en général

Ils sont parfois appelés conventions auprès des droits de l’homme, pacte, charte. Leur but est d’harmoniser des
droits nationaux des états signataires ou de régir les rapports entre les Etats. Exemple : une convention
d’extradition entre la France et le japon qui régit les conditions dans lequel une personne suivit pénalement dans
l’un des deux états va pouvoir être extrader vers l’Etat poursuivi. Ses traités in sont négociés par l’intermédiaire
de représentants français qui participent à des conférences. Ses représentants sont des agents diplomatiques
appelé les plénipotentiaires. Une fois le texte adopté, il ne va s’appliquer dans le droit de chaque pays signataire
qu’après avoir été ratifié par ses instances nationales. Certains traités internationaux prévoient un nombre
minimum de ratification avant que le texte entre en vigueur. (présent au QCM des partiels). En France la
Constitution du 4 octobre donne au président de la république, le pouvoir de ratifier les traités internationaux.
Dès lors qu’un traité international entraine une modification de notre droit interne, le président de la république
doit être autorisé à la ratifier. Cette autorisation peut résulter soi d’une loi votée par le parlement soit d’un
référendum adopté par le peuple français. Une fois ratifié le traité est publié au journal officiel et son contenu
devient applicable le lendemain de cette publication au journal officiel. L’article 55 de la constitution dispose
que les traités internationaux ratifiés au JO ont été supérieur au texte de niveau 3 et suivant sous réserve d’être
appliqué par les autres état signataires.

1 – L’autorité supérieurs des traités internationaux sur les lois internes

A) Les rapports entre les traités et la Constitution

Selon l’article 54 de la constitution aucun traités internationaux ne peut être ratifié par le président s’il contient
des dispositions contraires à notre constitution. La constitution française a une valeur supérieure à celle des
traités internationaux. Cependant très souvent, les intérêts de la France conduit à modifier la Constitution dans le
seul but de permettre ensuite de ratifier un traité international. La suprématie de la Constitution sur les pays a
donc dans ses cas la plus théorique que pratique.

B) Les rapports entre le traité et les textes de niveau inférieur

N’a été admise que en 1975, dans l’arrêt de Jacques Vabre publié dans Dalloz page 477. Les juridictions de
l’ordre administrative l’ont admis que dans l’arrêt Nicolo du 20 octobre 1989.

23 cours d’appel en France

Si le juge constate à l’occasion d’un mitige qu’un texte de niveau 3 à 8 contient des dispositions contraires à un
traité international et bien deux cas sont a distingués. 1er cas : le texte en question est antérieur au traité
international, le juge doit alors considérer que le texte a été abrogée par le traité international et va donc
appliquer directement dans notre droit les dispositions du trait international.

2ème cas : le texte en question est postérieur au traité international, cela est possible dans la mesure ou le conseil
constitutionnel refuse de contrôler la conformité de la loi adoptée avant qu’elle ne soit publiée. Le juge doit alors
faire comme si la loi n’existe pas et appliquer le traité international. Parmi les traités internationaux figurent
notamment la convention européenne des droits de l’homme et notamment l’article 8 de la convention des droits
de l’homme qui affirme le droit au respect de la vie privée. L’article 6 de la CDDH invoque, affirme le droit au
procès équitable

2 – Une autorité supérieure subordonnée au principe de réciprocité

La supériorité du traité sur le droit interne ne s’applique que si le traité en question est respecté par les autres
états signataires. Il s’agit du principe de réciprocité.

C) Le droit communautaire

Par rapport aux droit international, le droit communautaire constitue un droit régional applicable dans les
relations entre les 27 états membres de l’Union Européenne.

1 - Le contenu du droit communautaire

On oppose classiquement le droit communautaire originaire au droit communautaire dérivé.

a) Le droit communautaire originaire

Il est constitué par les 3 traités instituant à l’origine les 3 communautés européennes ainsi que par tous les traités
modificatifs signés par la source. Les 3 traités sont celui de Paris du18 avril 1951 instituant la communauté
européenne du charbon et de l’acier. Les deux traités de Rome du 25 mars 1957 instituant d’une part la
communauté économique européenne et d’autre part la communauté européenne de l’énergie.

Les principaux traités modificatifs sont 5, le premier traité important est l’acte unique européen le 17 février
1986 qui achève la mise en place du marché intérieur pour permettre la libre circulation des personnes, des
marchandises et capitaux. 2ème traité, le traité de l’Union européenne signé à Maastricht du 7 février 1992 qui a
un double objet, le traité de Maastricht, Erasmus (mise en place de l’euro, on lui doit le domaine social et
économique) et instituer une coopération entre les états membre en matière de politique étrangère et de sécurité
commune. 3ème traité : traité d’Amsterdam signé le 2 octobre 1997 qui vise notamment à adapter les institutions
de l’Union européenne à l’élargissement de nouveaux membres. 4 ème traité : le traité de Nice signé le 26 février
2001 qui doit l’élargissement de l’UE à de nouveaux membre et modifie les règles de vote notamment au sein du
conseil des ministres, 28 états membres entre le 1 er juillet 2013 (arrivé de la Croatie) et le 30 janvier 2020
(Brexit). Autre traité celui de Lisbonne du13 décembre 2017, entrée en vigueur le 1 er décembre 2009 qui fait
suite à l’abandon du projet de Constitution européenne. Ce traité prévoit plusieurs réformes : l’UE se voit doter
d’une personnalité juridique, 2ème nouveauté : depuis novembre 2014 toute décision au sein du conseil de l’UE
suppose une double majorité, c’est-à-dire 55% des Etats membres de l’UE représentant au moins 65% de la
population de l’Union Européenne. 3ème nouveauté : la présidence de l’UE est désormais sondée en deux, à côté
du président du conseil de l’UE qui reste comme avant désigner pour 6 mois, il y a désormais un président du
conseil européen élu à la majorité qualifié sur une durée de 2 ans renouvelable une fois. 4 ème nouveauté : les
citoyens européens peuvent saisir la commission européenne d’une proposition afin que soit adopter… 5 ème
nouveauté : possibilité de se retirer de l’Union Européenne. Le 29 mai 2005 a refusé par référendum de ratifier le
traité, le traité établissant une constitution, l’objet de ce traité était de réaménager le fonctionnement des
institutions européennes pour tenir compte de l’élargissement de nouveaux membres. Suite au refuse de la
France, les pays Bas ont également rejeter le projet de constitution en 2005

b) Le droit communautaire dérivé

Il s’agit des normes et décisions prises par le conseil européen, la commission européenne et le parlement
européen. On distingue 2 types de normes et de décisions : les règlements européens sont de véritables règles
de droit directement applicable en droit interne sans que chaque membre prenne une loi de transposition. Environ
6000 règles européennes qui s’applique au sein de l’UE.

Les directives européennes qui visent à permettre une harmonisation entre les législations internes et les
différentes états membres de l’UE. Elle oblige celui-ci dans un délai qu’elle fixe à modifier leur législation
nationale pour la rendre compatible avec les grandes lignes para-directives. Le contenu d’une directive
européenne n’est donc directement invocable et suppose une loi de transposition.
Premier exemple : directive du 16 février 1998 a été adopter pour permettre la libre circulation des avocats au
sein des pays membres de l’UE. Grâce à cette directive, tout avocat peut exercer en France sous son titre
d’origine. Pour exercer avec un titre français, l’avocat membre de l’UE doit passer un examen qui ne porte pas
sur des règles françaises mais sur des règles de déontologie.

2ème exemple : Directive européenne du 5 juin 2019 impose aux Etats membres d’adopter une loi de transposition
pour réduire voire interdire lorsque qu’une solution alternative est possible, les plastiques à usage unique. C’est
une loi française du 10 février 2020 qui a transposé cette directive.

2 - L'autorité supérieure du droit communautaire

Dans la pyramide de Kelsen, le droit communautaire à une valeur inférieur à la Constitution mais supérieur aux
lois internes contrairement aux traités internationaux.

§2 - Les sources nationales

Constitués par des règles qui porte le nom de loi ou de règlements.

A) Les lois et les règlements

1 – Les lois

a) Les différentes catégories de lois

Dans un sens large, la loi désigne l’ensemble des sources écrites. En sens stricte, la loi désigne des textes qui ont
été voté par le Parlement et le Sénat.

3 catégories de lois dans l’ordre hiérarchique : la loi constitutionnelle (constitué par la constitution et par le bloc
de constitutionnalité comprend le préambule, la DDHC), les loi organiques (votés par le Parlement pour préciser
ou compléter les dispositions de la Constitution, l’article 46 de la Constitution prévoit limitativement les cadres
au recours des loi organiques et soumet celle-ci à une procédure d’adoption particulière. Et les lois dites
ordinaires qui sont plus nombreuses et sont élaborées selon la procédure suivante : il y a toujours un texte qui
porte le nom de proposition de loi lorsque ses rédacteurs sont des parlementaires soit le nom de projet de loi
lorsque ses rédacteurs sont des membres du gouvernement. Le projet de loi peut être mis indifféremment sois sur
le bureau de l’Assemblée Nationale soit celui du Sénat. La proposition de loi quant à elle, doit obligatoirement
être mise sur le bureau de la chambre dont sont issues les personnes qui en sont à l’origine.

Supposons que le texte soit déposé sur le bureau de Braun-Piet, le texte est alors soumis aux votes des députés
qui peuvent éventuellement le modifier. Ses modifications portent le nom d’amendement, le texte ainsi adopter
par l’assemblée nationale est ainsi soumis à la navette parlementaire (cela signifie qu’il est transmit au Sénat, le
Sénat va procéder au vote du texte, article par article avec des éventuels amendements). La navette parlementaire
se poursuit tant que le texte n’a pas été adopter par les mêmes termes par l’assemblée nationale et le Sénat.
Cependant, pour éviter que ses renvois s’éternisent, le premier ministre peut provoquer la réunion d’une
commission mixte paritaire composé de 7 sénateurs et de 7 députés.

1er cas de figure : Cette commission tombe d’accord sur un compromis, le texte issus de ce compromis est alors
présenté au Sénat puis à l’Assemblé nationale, chaque chambre pourra proposer des amendements. Dans ce cas
la version définitive du texte sera celle voté par l’Assemblée Nationale.

2ème cas de figure : cette commission ne tombe pas d’accord sur un compromis, le texte retombe devant le Sénat
et l’Assemblée nationale, chaque chambre pourra proposer des amendements. Dans ce cas la version définitive
du texte sera celle voté par l’Assemblée Nationale.

Soit par Braun-Pivet, soit par Lanchet, soit par Elisabeth Born soit par un groupe de 60 sénateurs ou un groupe
de 60 sénateurs. La promulgation c’est l’acte par lequel le président de la république atteste l’existence de la loi
et on ordonne la publication des JO. La promulgation doit intervenir dans 15 jours qui suive le dernier vote fait
par le Parlement sauf en cas d’examen duplex par le conseil constitutionnel. La date de la promulgation sera la
date attribuée à la loi, après la promulgation elle devra être publié dans le journal pour entrer en vigueur.

c) Le domaine de la loi ordinaire

Le domaine de la loi ordinaire est défini par l’article 34 de la Constitution. Deux types de matières sont à
distingués : les matières dites purement législatives, ses matières constituent le domaine réservé aux Parlement
qui fixe toutes les règles qui s’y rapporte. Il s’agit notamment de tout ce qui concerne les droits civique et les
garanties fondamentales accordé aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques.

2ème type de matières : celles semi législatives dans lesquelles le parlement fixe simplement à travers des lois, des
principes fondamentaux applicable une fois la loi publiée, il appartiendra au gouvernement de définir les règles
qui assureront la mise en œuvre de ses principes dont des décrets d’application. Il y a donc un partage de
compétences entre le parlement et le pouvoir exécutif.

2 – Les règlements

a) Les différentes catégories de règlements

Les règlements sont des règles de portée générale et impersonnels édictées par le pouvoir exécutif c’est-à-dire
par le gouvernement ou par les autres instances administratives compétentes. Les principales catégories de
règlements sont les suivantes : les décisions du président de la République à objet législatif prise en vertu de
l’article 16 de la Constitution en période de crise. Les ordonnances prises par le gouvernement avec
l’autorisation du Parlement dans cet matières législatives ou semi-législatives, différentes ordonnances prises par
le gouvernement à la suite de la loi du 23 mars 2020 dite d’urgence sanitaire. Les décrets autonomes (ou
règlement autonomes) de l’article 37 de la Constitution pris par le gouvernement pour réglementer les matières
qui échappent au domaine de la loi. Les décrets d’application qui sont pris par le 1er ministre pour compléter les
lois intervenues dans les matières semi-législatives. Les arrêtés qui peuvent émaner d’un ou plusieurs ministres,
d’un préfet du président du conseil général ou d’un maire.

b) Le domaine des décrets autonomes

Les règlements autonomes sont constitués par les décrets de l’article 35. Au terme de cet article, « les matières
hautes que celle qui sont du domaine de la loi ou d’un caractère réglementaire ». Le code de déontologie médical
est issu d’un décret autonome.

B) La détermination des lois ou des règlements en vigueur

1 - La date d'entrée en vigueur du texte

Entre en vigueur à la date qu’il fixe ou s’il ne prévoit rien c’est au lendemain de leur publication au journal
officiel. Tous les textes n’entrent donc pas en vigueur le lendemain de leur publication au journal officiel. Deux
cas sont à distinguer : 1er cas  le texte nouveau est une loi, le Parlement a deux possibilités, 1 ère possibilité il
peut faire rétroagir la loi en la déclarant expressément rétroactive. 2 ème possibilité : le parlement peut décider
qu’elle s’appliquera qu’à partir d’une date ultérieure qu’il définit. Le texte nouveau est un règlement, le
gouvernement ou l’autorité administrative qui a prit le texte n’a pas le droit de faire rétroagir le texte, il peut
seulement en retarder l’entrée en vigueur.

Deux types de considérations peuvent expliquer l’entrée en vigueur différé d’un texte : la volonté de laisser à
l’opinion public le temps de se familiariser avec les dispositions nouvelles. La loi du 4 mars 2002, qui a réformé
les règles d’attribution du nom de famille ne s’est applique qu’aux enfants né après le 1 er janvier 2005.
La nécessité d’attendre la sortie des décrets d’applications pour des matières dites semi législatives, les tribunaux
n’appliqueront que les dispositions nouvelles, une fois que les décrets d’application auront été publié et que l’on
publie au JO.

Les lois bioéthiques ont permis la possibilité pour un couple qui souhaite la PMA, d’accueillir les embryons
surnuméraires produit par un autre couple. Il a fallu un décret d’application le 2 novembre 1999 pour que cette
procédure d’accueil soit effectuée. 2 ème remarque : des erreurs de retranscription se glisse entre le texte original,
tel adopté par le parlement et tel le texte qu’il est publié au journal officiel. Dès que l'erreur est décelée, les
services ministériels font publier au journal officiel (JO) un erratum c'est-à-dire un texte modificatif pour réduire
le texte. Les tribunaux vont-ils tenir compte de l'erratum ou du texte tel qu'il est publié la première fois.

Deux hypothèses sont à distinguées :

- Erratum  signifie une erreur purement matérielle : mot oublié, une référence ou un numéro d’article.
La pratique que de l’erratum est alors valable.
- L’erratum entraîne une modification du sens du texte publié la 1 ère fois au journal officiel. Consiste à
rajouter une phrase dans le texte officiel.

La cour de cassation distingue 2 cas :

- Le réctificatif concerne une loi, et si à la lecture des débat parlement l'erratum semble justifié et bien ils
le font agir à la place du texte modifié. Les tribunaux vont relire le débat parlementaire qui sont publiés
au JO. Ils se font rétroagir.
- Si l'erratum concerne un règlement, la Cour de cassation considère que les rapports ne seront pas
valables, si les juges considèrent que le texte s'auto suffit les juges ne tiendront pas compte de l'erratum.

Depuis l’ordonne du 20 février 2004 le JO n’est plus le seul à avoir une valeur officielle.

2 - La date d'expiration du texte

En principe un texte cesse d’être applicable à partir de la date de son abrogation. Ce pouvoir appartient à
l’autorité qui est l’investigateur. Elle est soit expresse ou tacite. Cela entraîne l’abrogation entre tel et tel article.
L’abrogation est tacite lorsque le texte nouveau, même s’il ne déclare pas expressément abrogé un texte ancien
contient des dispositions incompatibles avec le texte ancien. C’est alors le texte nouveau qui s’applique qui
entraîne abrogation tacite du texte ancien.

En dehors de l’abrogation, il existe deux causes d’expiration d’un texte : d’une part  l’annulation du texte qui
produit un effet rétroactif, en ce sens ou l’on fera comme si le texte n’avait jamais existé. L’annulation s’une loi
est rare, elle peut intervenir lorsque suite à une période troublé un régime politique succède à un autre. Par
exemple différentes lois sont votées vichy ont été annulé à la libération. L’annulation d’un règlement est plus
fréquent il peut-être décider par les juridictions administratives, lorsque le règlement en cause à par exemple été
prit par une autorité incompétente. Par exemple : le conseil d’été annulé les arrêtés municipaux anti Burkini au
motif que ses arrêtés porter une atteinte grave et manifestement inégale aux libertés fondamentales qui sont la
liberté d’aller et de venir, la liberté de conscience est personnelle.

L’arrivé du terme : un certain nombre d’arrêtés municipaux sont pris pour la période estivale (chien sur la plage,
parking pour les Francofolies). Il y a des lois qui sont expressément prévu sur une durée déterminée, par exemple
la loi du 18 janvier 1975 concernant l’IVG a été dans un premier temps voté pour une durée de 5 ans

La loi du 31 décembre 1979 lui a cependant été substitué pour la rendre permanente. Dans cette loi de nombreux
textes se sont succédé, c’est par exemple le cas de la loi du 26 janvier 2016, cette loi autorise les sages-femmes a
pratiquer l’IVG.

C)Les conflits de lois dans le temps

Selon l’article 2 du code civil, la loi ne dispose que pour la finir et elle n’a point d’effet rétroactive.
2 règles :
1ère règle : La loi nouvelle a un effet immédiat et doit s’appliquer à toutes les situations juridiques qui sont nées
après son entrée en vigueur.

2ème règle La loi nouvelle : la loi nouvelle n’a en principe pas d’effet rétroactif c’est-à-dire ne doit pas s’appliquer
aux situations juridiques nées avant son entrée en vigueur dont les effets sont achevés à la date de son entrée en
vigueur. Mais le problème vient du fait qu’il existe un certain nombre de situations juridiques qui sont entrée en
vigueur avant et dont les effets continues à se produire sous l’empire de la loi nouvelle. On parle de situation
juridique en cours, la question est celle de savoir s’il faut appliquer à cette situation la loi nouvelle ou la loi
ancienne.

Loi du 3 décembre 2001 a accordé aux enfants nés d’un homme et d’une femme mariée, les mêmes droits qu’aux
enfants légitimes. Loi du 5 juillet 1974, abaisser la majorité de 21 ans à 18ans, supposons qu’un texte repasse à
la majorité de 21 ans, les personnes entre 18 ans et 21 ans repassent elles mineures ?

Pour répondre à ses questions deux théories se sont succédées sachant que certaines hypothèses la loi nouvelle
sera rétroactive.

1 – La théorie classique et le principe de la non rétroactivité

Cette théorie opère une distinction entre les droits acquis et les droits expectatives

2ème exemple : la date d’ouverture d’une succession est juridiquement la date du décès. Pour toutes les
successions ouvertes avant l’entrée en vigueur de la loi du 3 décembre 2001 qui accorde aux enfants adultérins
les mêmes droits que les enfants légitimes. En revanche, la loi nouvelle s’applique à tous les successions encore
non ouvertes.

2 – La théorie moderne et le principe de la non rétroactivité

Cette théorie a été évoqué par le professeur Roubier dans un ouvrage de 1928, appelé les conflits de loi dans le
temps. Cet auteur propose de distinguer deux types de situations juridique en cour au moment où la loi nouvelle
est publiée dans le journal officielle. Les situations légales  pour lesquelles on applique le principe de l’article
2, la loi nouvelle ne régira que les effets futurs modifiés aucunement les effets passés. Par situation légale il faut
entendre toutes les situations juridiques qui trouvent leurs origines n’ont pas dans un contrat mais dans un texte
de loi.

En 1938, la femme acquiert sa capacité juridique, il s’agit là d’une situation légale. La loi nouvelle s’applique
pour le futur mais ne remet pas en cause le passé.

Les situations contractuelles en cour par lesquelles en principe le respect de la volonté des rétractants conduit à
une survivance des contractants. Elle ne s’applique à la loi nouvelle en cour

3 – Les cas où la loi nouvelle est rétroactive

5 hypothèses dans lequel la situation ou le législateur la déclare rétroactive. Le principe de rétroactivité est
inscrit dans CC de l’art et non dans la Constitution. Dans la pyramide de Kelsen, il est en 2ème position. Le
parlement est donc libre de décider d’écarter l’application du principe de non rétroactivité d’un texte de niveau 4.

Par exception en matière pénale le principe de non rétroactivité d’un texte qui édicte l’infraction nouveau est
inscrite dans la DDHC, cette dernière fait partie du bloc de Cons, alors le principe de non rétroactivité à une
valeur constitutionnelle, alors cela interdit au législateur d’édicter des crimes ou délits nouveaux et de les
déclarer applicables aux comportements antérieurs à la loi nouvelle.

 Exemple : loi du 3 aout 2018, outrage sexiste matériellement, elle peut être constituée dans les cas suivants :
sifflement, bruit ou gestes obscènes (actes sexuels imité etc). La peine encourue est une amende prévu pour une
contravention de 4ème classe, et jusqu’à 750 euros. En groupe = circonstance aggravante.
De manière plus fine, à propos de la loi du 25 février 2008, qui permet au juge de placer le criminel qui a purgé
sa peine dans un centre de rétention et de sureté pour une durée d’un an renouvelable s’il s’avère qu’il est encore
dangereux pour la société. Cette loi peut être appliquée aux personnes actuellement en prison condamné pour des
faits antérieurs au 27 février 2008. Le 21 février 2008 le conseil constitutionnel a déclaré que la loi nouvelle ne
pouvait s’appliquer qu’aux personnes ayant commis des faits criminels qu’après la date de rentrée en vigueur du
texte.

2ème catégorie de texte : Les lois interprétatives dont l’objet est de clarifier ou de préciser la portée ou la
signification d’une disposition ancienne peu claire. Elles font corps avec le texte qu’elles viennent d’interpréter,
elle rétroagisse à la date de la loi qu’elle vient d’interpréter.

3ème catégorie de texte : loi pénale plus douces c’est-à-dire qui édicte une peine moins sévère que celle prévue
dans les textes qu’elle remplace. A partir du moment où l’auteur d’une infraction n’a pas fait l’objet d’une
condamnation définitive, il bénéficiera d’une position de la loi nouvelle même si les faits pour lequel il est
poursuivit sous l’empire de la loi ancienne.

Le tribunal correctionnel de Paris a été dans l’impossibilité de prononcer la dissolution le 27 octobre 2009 de
l’association qui représente l’église de scientologie en France. Elle est condamnée à d’importantes d’amendes
pour escroquerie en bande organisé suite à des plaintes déposés par anciens adeptes de cette secte dépouillée
d’une grande partie de leurs biens. Les faits avaient été commis à une époque où le code pénal prévoyait à titre
de sanction la dissolution des personnes morale coupables d’escroquerie. Alors que des poursuites pénales
étaient engagées contre cette église, une loi du 12 mais 2009 avait supprimé la possibilité d’ordonner à titre de
sanction la dissolution des personnes morales coupables d’escroquerie. Il s’agit d’une loi pénale plus douce dont
a bénéficier l’église de scientologie.

4ème cas de loi : Les lois dites de procédure qui rétroagisse en ce sens qu’elle s’applique à toutes les procédures
en cour et pas seulement aux procédures qui sont ouverte après l’entrée en vigueur de la loi.

5ème cas de loi rétroactives : pour les lois qui sont déclarés d’ordre publique par le législateur déclaré ou par la
jurisprudence qui concerne les situations contractuelles. En droit du travail toutes les lois sont considérées
comme d’ordre publique en ce sens qui s’applique à tous les contrats de travail en cours même si le contrat a été
conclu avant.

Dans quel cas la loi française va s’appliquer à tous les français même s’ils sont domiciliés à l’étranger pour tout
ce qui concerne l’état et la capacité des personnes ?

1ère règle : règle de la territorialité de la loi selon laquelle la loi française s’applique sur le territoire français dès
lors qu’il s’agit d’une loi de sureté ou de police. Ou une loi concernant un immeuble. Selon a deux
conséquences :

1ère conséquence : si un étranger commet une infraction sur le territoire français et bien la loi française s’applique
indépendamment de la nationalité du concerné.

2ème règle : règle de la personnalité de la loi selon la loi française à tous les mêmes s’ils sont domiciliés à
l’étranger pour tout ce qui concerne l’état et la capacité des personnes. Les dispositions de l’art ne permettent pas
de régler des questions relativement simples, ils existent des institutions plus compliquées dont le mode de
résolution est déterminé par des règles qui révèle d’une matière qui s’appelle le droit international privé.

Il fut adopté par la Comission le 16 mai 2007 au terme duquel en principe la loi applicable est celle du lieu où le
dommage c’est produit (France, etc). Sauf si les 2 parties ont leurs résidences habituelles dans un même autre
pays auxquelles cas, c’est la loi de ce pays qui s’applique. Le 6 décembre 2007 celui-ci est installé en Californie
depuis 2000 hors la loi californienne ne protège pas les enfants des défunts qui sont préservataires à la
succession.

D) Les conflits de lois dans l’espace


Section 2 : Les sources non écrites

§1 – La jurisprudence

Un ensemble de décisions judiciaires d’où se dégage une règle de droit parce que ses décisions ont été
constamment rendues dans le même sens sur les mêmes questions de droit. La règle permet de compléter et
d’éclairer l’application de la loi. Une décision isolée ne constitue jamais une jurisprudence. La formation de la
jurisprudence suppose des décisions alors dans le même sens dont certaines émane de juridiction supérieure.

A) L’existence de décisions judiciaires

Point de vue terminologie on parle de jugement ou d’ordonnance pour les décisions rendues par les juridictions.
On parle deuxièmement d’arrêt pour les décisions rendues par la cour d’appel. On parle troisièmement de
décisions rendues par le conseil constitutionnel. L’article 4 du Code civil dispose que le juge qui refuserai de
juger sous prétexte du silence, ou l’obscurité de l’insuffisance de la loi.

Toute décisions de justice correspond 2 parties : les motifs dans lesquelles le juge expose son raisonnement
juridique et la façon dont il interprète la règle de droit. C’est l’étude des motifs qui permet le dispositif qui
contient la solution concrète donne aux prétentions du demandeur et du défendeur.

B) Des décisions judiciaires allant dans le même sens

Une seule décision n’est pas en principe pas créatrice de jurisprudence, l’élément de répartition.

C) Des décisions parmi lesquelles figurent des décisions des “ juridictions supérieures ”.

Le poids est l’importance d’une décision judiciaire dépend de la place hiérarchique et la juridiction qui la rend.
Les arrêts de la cour de cassation, ceux du conseil d’état tiennent une place privilégiée. En effet, le rôle de ses 2
juridictions est d’unifié la jurisprudence tant administrative que judiciaire en imposant l’interprétation unique des
textes qui s’impose à l’ensemble des juridictions inférieurs. Parmit les décisions, on tranche un même problème
juridique certaines émane de la cour de Cassation ou du conseil d’état. En 2020, la cour de cassation a retenu
21887 arrêts.

Pour les arrêts de la Cour de Cassation 3 indices :

- 1er indice : la chambre dont émane l’arrêt. Ses arrêts qui émanent de la chambre ont une plus grande
force. L’organisation de la cour de cassation dite plénière comprend en tout une vingtaine de magistrats
dont le 1er président de la CC. Par similitude les arrêts rendus par la grande chambre de la cour
européenne des droits de l’homme ont une portée beaucoup plus grande que la chambre de la DH. Il
régit dans des termes généraux et impersonnels qui reprend la règle énoncée dans le texte mentionné
dans le visa.

Attendu de principe : le 1er attendu prend toujours les faits de procédure. Depuis 2019, la CC a décidé de
modifier son style rédactionnel en abandonnant sa rédaction sous forme d’attendu. Son but est double, il permet
au juriste de mieux comprendre et de favoriser la rédaction en anglais pour que sa jurisprudence française
rayonne.

Le 1er arrêt du 4 décembre 2019, désormais tout arrêt de la Cour de Cassation comprend 3 parties :

- L’effet de la procédure
- Examen de moyen
- Dispositif introduit par ces motifs

3ème indice : la cour de Cassation donne un numéro de convoie accompagné d’une ou de plusieurs lettres qui
peuvent être R,B,L,C. Ces lettres signifient et vont sélectionnée les types d’arrêts. R = signifie que l’arrêt sera
publié et commenter dans le rapport annuel de la cour de cassation. Le B signifie que l’arrêt sera publié dans la
lettre d’information qui l’arrange. Le C signifie que l’arrêt n’est pas publié mais simplement sera diffusé en
interne auprès de la CC. C et L ne font pas jurisprudence ; quand l’arrêt est rendu avec la lettre R et B, il s’agit
d’un arrêt de principe et pas d’un arrêt d’espèce. La Cour de cassation a mis en place le 1 er octobre 2021 une base
de données accessibles gratuitement pour porter à la connaissance du public les arrêts rendus (judilibre.fr). Tous
les arrêts des cours d’appels depuis le 1 er avril 2022 rendus à compter du 15 avril 2022 sont également diffusé
dans leur intégralité dans une version anonyme sur judilibre.fr.

§2 – La coutume

C’est une règle issue d’un usage général et prolongé et de la croyance en l’existence d’une sanction hors cas
d’inobservation de cet usage. 2 éléments doivent être réuni pour qu’un usage devienne une coutume ayant la
force obligatoire.

A) La formation de la coutume

1 – L’élément matériel

L’élément matériel de la coutume existe dès lors qu’un simple usage est répété de manière constante. Pour qu’un
simple usage devienne coutume donc une véritable règle de droit, elle doit présenter 3 caractères :

- L’usage doit être durable, doit s’appliquer de manière répétitive depuis un certain temps
- L’usage doit être notoire (connu par toutes les personnes auxquelles il est susceptible de s’appliquer)
- L’usage doit être général, appliqué à toutes les personnes qu’ils visent

L’exigence d’un usage à caractère général n’empêche pas la formation d’une coutume locale donc le domaine
d’application sera noté à une région ou une ville. Dès lors que dans cette région considérée, qu’il sera appliqué à
toute les personnes qu’ils visent dans la zone géographique.

2 – L’élément psychologique

L’élément psychologique de la coutume existes dès lors d’un usage durable, notoire ou général est considéré par
les personnes auxquelles ils s’appliquent comme ayant un caractère obligatoire. L’élément psychologique
consiste donc dans le sentiment selon lequel le non-respect de l’usage est sanctionné par le droit.

B) Le rôle de la coutume

Jusqu’au 15ème siècle, de nombreuses règles de droit était issue de la coutume. Une rupture presque aussi
importante résultant de la réunification napoléonienne fut opérée par l’ordonnance de Montil des Tours de 1454
par laquelle Charles VII ordonna la rédaction écrite par des coutumes. Cette rédaction du rendu effectif fut
rendue par deux lettres patentes de 1497, 1498 ainsi que par une ordonnance de Mulhouse 1506. Cette rédaction
a pour conséquence de transformer les règles coutumières en règle écrite, fonder sur les prééminences des
sources écrites du droit, les coutumes continuent néanmoins d’être à l’origine de certaines règles juridiques. On
distingue 3 types de coutumes (voir titre ci-dessous)

1 - Les coutumes secundum legem

Ses coutumes auxquelles le législateur renvoie expressément dans un texte, le juge devra les appliquer. En effet,
de nombreuses dispositions légales renvoie à des règles coutumières. Tel est le cas de différents articles du Code
civil qui renvoie à la coutume 645, 663, 671, 674 qui posent des règles relatives à la propriété immobilière tout
en affirmant que ses règles ne s’appliquent que si aucunes coutumes locales applicables dans la zone
géographique où se situe l’immeuble prévoit autre chose.

2 - Les coutumes praeter legem

Elles sont des coutumes qui existent dans des domaines où aucun texte de droits n’existe. Ces coutumes viennent
combler les lacunes de la loi, le juge devra appliquer la règle coutumière ainsi dégagée. Mais par le passé on a vu
surgir des coutumes praeter legem qui encore aujourd’hui s’applique.
3 - Les coutumes contra legem

Coutume qui édicte des règles contraires à celle contenue dans la loi. En théorie, de tel règles coutumières
devrait toujours être considéré comme dépourvue de force obligatoire et le juge devra appliquer la règle énoncée
par la loi. Cependant, en pratique il arrive parfois bien que ce soit rare, que la jurisprudence admette la validité
de coutume pourtant contraire à la loi parce que le sens se justifie.

§3 - La doctrine

Doctrine constituée par ensemble des opinions émises par les auteurs souvent universitaires. Ces opinions se
trouvent soit dans leurs ouvrages soit à travers les chroniques ou notes des jurisprudences publiées dans les revus
juridiques.

De plus, le pouvoir politique charge souvent des universitaires de rédiger des rapports sur des thèmes précis,
rapports qui servirons au gouvernement pour élaborer projet de loi.

Exemple : - rapport du professeur Guinchard du 30 juin 2008 qui proposait une réforme de la répartit° du
contentieux avec la suppression des juridictions de proximité et tribunaux de police.

- Rapport du prof Terré (7 janvier 2013) qui a conduit à adoption de l’ordonnance réformant droit des
obligations.

Certaines grandes réformes du droit civil ont directement été inspirés de travaux d’éminents universitaires.

Doyen Carbonnier divorce. Prof Tunc a inspiré par ses travaux le législateur.

La doctrine n’est pas vraiment une source du droit car les opinions des auteurs ne constituent pas une règle de
droit cependant elle exerce influence sur juge et législateur.

Chapitre 3 : L’interprétation de la règle de droit

La règle de droit est générale et impersonnel, sa finalité est de l’appliquer à des cas concrets d’où la nécessité de
l’interpréter. Ce travail va se faire par le juge lors des conflits qui lui sont soumis mais il peut être fait par des
praticiens (notaire, avocat) vont devoir interpréter la règle de droit pour conseiller au mieux leurs clients en
fonction de leurs intérêts.

La Doctrine se livre aussi au travail d’interprétation pour développer l’argumentation favorable ou défavorable.
Les magistrats et les auteurs s’appuient sur des techniques d’interprétation identiques, il existe 2 techniques
d’interprétation qu’il est bon de cumuler.

Section 1 : L'interprétation exégétique

Cette méthode d’interprétation a été mise en place par école de l’exégèse qui fut un mouvement très fort au début
du XIXème siècle dans la communauté juridique.

Respect pour le texte → se traduit par étude faite art par art ainsi le prof Demolomble écrivit dans la 2 ème moitié
du 19e des œuvres célèbres 31 tomes, analyse exégétique ne se limite pas à analyse littérale du texte, en effet
pour surmonter ambiguïté d’un texte, les partisans d’exégèse utilise deux techniques : la technique documentaire
et rationnelle.

§1 - La technique documentaire
Lorsque le texte pose un problème d’interprétation, la technique documentaire consiste à rechercher l’intention
du législateur à travers les travaux préparatoires et les débats parlementaires qui ont procédé l’adoption de la loi.
Aujourd’hui, encore une intégralité de débat parlementaire, retranscrit au Jeux Olympiques.

§2 - La technique rationnelle

Consiste en utilisation de raisonnement logique permettant de déduire d’un texte la règle de droit qu’il va falloir
appliquer à un cas qui n’est pas précisément cité dans le texte.

Principaux raisonnements :

• Le raisonnement par analogie, il y a dans les 2 hypothèses les mêmes raisons d’adopter cette solution.
Ex : art 2103, accorde au vendeur privilège qui lui permet si jamais pas été payé de saisir bien vendu, de
faire vendre aux enchères et d’être payé sur le prix de la vente de manière prioritaire aux autres
créanciers.
• Le raisonnement à fortiori, qui conduit à étendre à une situation non prévue par la loi, car raisons sur
lesquelles le législateur s’est appuyé se retrouve de façon encore plus forte dans la situation non prévue
par la loi. Ex : le code civil interdit aux mineurs incapables de vendre des biens qui lui appartienne, a
fortiori il lui interdit de les données.
• Le raisonnement à contrario, selon lequel lorsque l’application d’une règle est subordonnée à des
conditions précises ont peu en déduire que la règle inverse est applicable lorsque ces conditions ne sont
pas remplies. Ex : art 6 du CC dispose qu’on ne peut pas déroger par convention aux règles d’ordre
publique.

Face à une même situation, il est parfois possible de raisonner par analogie ou a contrario. Si juge raisonne par
analogie appliquera mm solution aux espèces visées et espèces non visées.

S’il raisonne à contrario il appliquera la solution contraire à l’espèce visées par la loi et l’espèce non visées par la
loi. Le juge devra choisir le mode de raisonnement qu’il retient.

Section 2 : L'interprétation par la libre recherche scientifique

A partir du milieu du 19e s la révolution industrielle engendra des bouleversements importants dans les domaines
sociaux éco et po. Dès lors le postula de base de l’école d’exégèse selon lequel la codification était une œuvre
législative parfaite vola en éclat. Les juristes prennent conscience qu’il n’est pas toujours possible de trouver par
exégèse des textes vieillissants, des réponses à des questions qui ne se posaient pas à l’époque.

Besoin apparu de trouver méthode d’interprétation plus souple et plus dynamique des textes.

L’école de la libre recherche scientifiques succéda ainsi à l’école de l’exégèse, l’un des maîtres d’œuvre de cette
école est François Geny, ouvrage de référence en 1899 → réforme d’interprétation et source du droit positif.

Alors que l’école d’exégèse visait à découvrir derrières des textes ce qu’avait voulu le législateur, l’école de la
libre recherche scientifique cherche à deviner ce que le législateur voudrait faire face à la situation nouvelle.
Cette optique autorise une interprétation déformante.

Cette méthode a été utilisée par la jurisprudence dès la fin du XIXe siècle dans son interprétation par l’article
1382 alinéa 1. Dans l’esprit des rédacteurs du code civil cette alinéa était seulement une transition entre l’article
1382 et 1383 et les articles 1384 a2 et suivant sur le fait des choses et des personnes. Cependant la Cour de
cassation a dans l’arrêter Teffaine de 1896 à estimer que cet alinéa posé un article général de la responsabilité du
faite des choses.
La cour de cassation a déclaré illicite les conventions dites de mère porteuse. Jamais le législateur n’avait
imaginé en 1804 la pratique des mères porteuses. Depuis les lois bioéthiques de 1994 la pratique des mères
porteuses est interdite par l’art 16-7 du CC, cette interdiction a été maintenue dans la dernière révision des lois
bioéthiques. La loi nouvelle contient pour l’essentiel les mesures suivantes.

- accès à la PMA pour femmes homo et femmes célibataires

- enfants nés d’une PMA peuvent à leur majorité accéder à des données non identifiées du donneur de sperme ou
d’ovocyte, identité du donneur si celui y consente

- toute pers peut décider de congeler ces gamètes pour différer ça paternité ou sa maternité à un moment qui lui
conviendra le mieux.

Aujourd’hui le recours au mères porteuses qui louent le temps d’une grossesse leur utérus est autorisé en GB,
aux EU en Roumanie, aux PB, en Grèce et en Israël. Les tarifs ne sont plus accessibles.

Ex : En 2014 il y avait 20 000 dollars de frais d’agence. 7 615 pour les frais d’avocat.

En Ukraine avant la guerre ça coûtait moins cher. Lorsqu’un couple français a utilisé à l’étranger d’une mère
porteuse ce pose la question de la transcription.

Lorsqu’un couple français a utilisé à l’étranger, service d’une mère porteuse se pose ensuite la question de
l’établissement de la filiation de l’enfant et ses parents sur les registres de l’état français.

Dans 2 arrêts rendues le 3 juillet 2015, la cour de cassation a affirmé que la transcription doit être autorisé sur les
registres de l’état français même si la pratique des mères porteuses est interdite en France.

2 arrêts rendues le 18 décembre 2019, d’une possible reconnaissance de paternité pour les couples homosexuels.

Ils viennent les 2 techniques d’interprétation s’inspirait de l’exégèse, il va chercher à s’inspirer à la fois d’une
technique argumentaire et celle rationnelle.

Partie 2 : Les droits subjectifs

Les droits subjectifs ont les prérogatives individuelles que les sujets de droit tirent d’une règle de droit objectif.
Les exercices de ses prérogatives est garanties par l’état, en ce sens que toute personne dont l’un droit subjectif
est violé peu saisir les juridictions étatiques afin de faire respecter son droit.

Titre 1 : La classification des droits subjectifs

Chapitre 1 : Les droits patrimoniaux

Les droits patrimoniaux sont des droits subjectifs qui ont une valeur pécuniaire, une valeur en argent. Ils ont 3
caractères :

- Ils sont cessibles entre vifs


- Ils sont transmissibles pour cause de mort
- Ils sont saisissables (saisie par le créancier de la personne qui est titulaire de droit)

Section 1 : Les principaux droits patrimoniaux

§1 – Les droits personnels

On parle de droit personnel ou de droit de créance. Il s’agit du droit qu’à une personne appelé créancier, exigeait
d’une autre appelé éditeur. Ils accomplissent une prestation qui peut être 3 types : la prestation qui consiste de
donner quelque chose (transférer la propriété d’une chose ou la propriété d’un bien), la prestation peut consister
en l’obligation de faire quelque chose dans ce cas le débiteur s’engage à l’accomplissement d’un fait ou d’une
action. Les contrats qui font naître une obligation de faire sont fréquents (contrat de travail).

Qui va s’appliqué au moment de la rupture du contrat de travail, qui empêche le salarié d’aller travailler dans une
entreprise concurrente. Cependant, la cour de cassation affirme les obligations de concurrence stimulées dans le
contrat de travail ne sont valables que dans 3 conditions : l’obligation de non concurrence doit être limiter dans
l’espace, l’obligation de non concurrence dans être limité dans le temps et l’employeur qui veut que la cause de
non concurrence soit valable au moment de la rupture du contrat de travail, il devra verser une indemnisation.

§2–Les droits réels

Les droits réels sont les droits qu’une personne peut exercer sur une chose. Ce droit met donc en relation une
personne, sujet de droit et une chose qui est l’objet du droit. On distingue deux catégories de droit réel : des
droits réels dits principaux qui permettent à leur employeur d’agir directement sur une chose (le plus important
c’est le droit de propriété qui comprend 3 prérogatives : l’usus, le fractus et l’abusus. Le droit de propriété peut
faire l’objet de démembrement.

Les servitudes qui permettent au propriétaire d’un fond ou bien d’un terrain d’user de certaines prérogatives sur
un fond voisin.

2ème catégorie de droit : les droits réels accessoires n’ont pas d’existence autonome mais se conçoive seulement
comme l’accessoire d’un droit personnel qui viennent garantir, dans le paiement d’une somme d’argent.
Lorsqu’une personne a droit personnel garantit par un droit à l’accessoire, il est dans une situation privilégiée de
non-paiement. En effet, il pourra faire saisir le bien sur lequel porte le droit à l’accessoire, le faire vendre aux
enchères et être payer en priorité sur le prix de la vente par rapport aux autres créanciers qui sont qualifié de
créanciers chirographaires.

§3 – Les droits intellectuels

Les droits intellectuels dû à une activité de l’exclu, par exemple la création d’une œuvre littéraire ou artistique
lui permettant d’avoir des droits d’auteurs. Selon l’article n123-1 du code de la propriété, il a le droit de retirer
des revenus de l’exploitation de son œuvre pendant toute sa vie. Ce droit est même transmissible aux héritiers.

Toutes les œuvres écrites par des auteurs décédés pendant l’année 1952 tombe donc dans le même public à
compter du 1er janvier 2023.

Il existe d’autres droits intellectuels rattachable aux œuvres : domaine de la science, de l’industrie ou du
commerce. Ses droits sont protégés par des brevets, des certificats d’utilités par des dessins et modèles déposés
(auto architecture, mode, Apple). L’autorité chargé d’accorder des productions de ses droits, institue nationale de
la propriété industrielle.

Les droits intellectuels liés à une activité professionnelle, tel est le cas de la clientèle commerciale et de la
clientèle civile qui peut être céder quand il y a non finance. Les droits intellectuels sont par certains aspect des
droits mixtes, en ce moment qu’à côté de leur dimension patrimonial coexiste une dimension extra patrimonial,
ceci est particulièrement vrai pour une œuvre de l’esprit. En effet, à côté de son droit pécuniaire, l’auteur à un
droit moral lui permettant par exemple de s’opposer que son œuvre soit utilisé dans un contexte qui lui déplait.
Selon l’article 121-1 code de la propriété intellectuelle, ce droit est im-perpétuel

Dans un arrêt de 28 janvier 2003, la cour de cassation a estimé que ce droit moral permettait à Gilbert Montagné,
auteur de la chanson « on va s’aimer » de s’opposer à reprendre l’air de sa chanson dans les restaurants Flunch
dans une publicité avec comme parole « on va fluncher ».

Le droit moral est également transmissible aux héritiers de l’auteur décédé. Dans un arrêt de 31 mars 2004, la
cour d’appel de Paris a permit à Pierre Hugo d’invoquer le droit moral de Victor Hugo pour s’opposer à la
publication par les éditions Longs d’un roman qui serait la suite des Misérables.
Cette pratique a toujours été interdite par le droit car on considère que l'auteur de se téléchargement est coupable
de délit de contrefaçon, punissable de 3 ans d'emprisonnement et une amende de 300000 euros. (Ex : jeune de
bordeaux). Une première loi a été adopté le 1 aout 2006 par exemple faire sauter un système protection est
désormais punissable de 357 000 euros d'amende.

1er janvier 2022, depuis cette date est le conseil supérieur de l'audio visuelle ont fusionné pour donner naissance
a l'ARCOM qui est l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Les agents qui
travaillent au sein de l'ARCOM ont comme mission de traquer les adresses IP mettant à la disposition des
internautes de fichiers ou même télécharge illégalement des fichiers. 1ère étape : face à un internaute
téléchargement illégalement des fichiers, l'ARCOM commence par dresser un premier courriel nominatif mettant
en garde l'internaute.

Alors que l'Hadopi ne traquer pas les plateformes de streaming pour les compétitions sportives, celle-ci sont
désormais chiffré depuis 2020 à un milliard d’euros le manque à gagner pour la filière audiovisuel et sportive à
cause du streaming. Alors que le chiffre d’affaire musicale et reparti peu à peu à la hausse.

La loi du 25 octobre 2021 a mis en place 3 outils : 1er outil : l’ARCOM peut avoir une liste de noire des sites qui
porte une atteinte grave aux droits d’auteurs. 2 ème outil : l’ARCOM a désormais la possibilité de lutter contre les
sites miroirs en demandant aux fournisseurs d’internet d’en interdire l’accès.

Lorsqu’un jugement ordonne le blocage d’un site diffusant de manière illégale le fichier, il est fréquent de
constater que des sites miroirs se crées immédiatement pour diffuser à nouveau les œuvres interdites.

La loi du 25 octobre 2021, a mit en place un système contre la lutte de streaming des compétitions sportives. Ce
mécanisme permet aux chaines titulaires de rediffusion de demander un blocage sur les sites en question.

Section 2 : La notion juridique de patrimoine

Le patrimoine est un contenant qui regroupe l’ensemble des droits et des obligations appartenant à une personne
et ayant une valeur pécuniaire.

La théorie du patrimoine se forme sur 3 règles : 1ère règle : toute personne a un patrimoine du jour de sa
naissance jusqu’à sa mort. 2ème règle : toute personne physique ou morale n’a en principe qu’un seul patrimoine,
résulte de l’article 284 du code civil que c’est l’ensemble de l’actif qui répond du passif.

Il existe un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

Cette loi nouvelle entraîne l’abrogation de 3 textes qui peu à peu à porter atteinte à la règle sur laquelle toute
personne n’a qu’un patrimoine et la totalité de passif répond de l’actif.

1er aout 2003 qui avait permis à tout entrepreneur intellectuelle de rendre insaisissable sa résidence principale en
faisant une déclaration

Loi du 4 aout 2008 qui permettrait à l’entrepreneur individuel de se rendre insaisissable tous ses biens
immobiliers bâtis ou non, affecté à son activité d’entrepreneur individuel.

Loi du 15 juin 2010, qui permettait à l’entrepreneur individuel d’exercer son activité sous la forme d’une
entreprise individuelle à responsabilité limitée.

La loi 14 février 2022 déclare que toutes les entreprises individuelles crées entre 2010 et 2022 disparaissent à
compter du 14 mai 2022 puisque désormais c’est la solution de droit commun qui veut que tout entrepreneur soit
à la tête de deux patrimoines.

3ème règle : Tout patrimoine appartient à une personne, lorsqu’une personne décède sur le plan théorique son
patrimoine disparait immédiatement.

Chapitre 2 : Les droits extrapatrimoniaux


Les droits extrapatrimoniaux sont les droits qu’à une personne et qui ne sont pas susceptibles d’une évaluation en
argent. Par conséquent, il n’entre pas dans le patrimoine.

Les droits extrapatrimoniaux n’ont pas de valeur pécuniaire, et n’entrent pas dans le patrimoine de leur titulaire
(droit de vote). Les droits extrapatrimoniaux ont 3 caractères :

- Ils sont incessibles entre vifs


- Ils sont intransmissibles pour cause de mort
- Ils sont insaisissables par les créanciers

3 catégories de droits extrapratrimoniaux :

- Droits politiques (droit de vote, élection)


- Droits dit familiaux (parmi lequel on trouve le droit pour les parents d’exercer sur leur enfant les
prérogatives liées à l’autorité parentale et le droit pour les grands parents d’entretenir des relations
personnelles avec leurs petits-enfants, droit affirmé 371 tiret 4 du Code civil).
- Droit dit de la personnalité qui ont comme but la protection de leur titulaire à la fois dans son aspect
physique et son aspect général.

Section 1 : Les droits de la personnalité protégeant l'aspect physique de la personne.

Tout individu a droit pour respect de son intégrité corporel. Le code pénal a érigé un certain nombre d’infraction
dont le but est de protéger la personne dans sa dimension physique. Depuis les deux lois bioéthiques du 29 juillet
1994, ce principe du respect de la personne dans son intégrité physique, se trouve affirmer dans le Code civil.
Ses deux lois ont été réviser le 6 août 2004, le 7 juillet 2011 et le 2 août 2021, elles ont crées un chapitre intitulé
« du respect du corps humain » et ses lois s’intègrent dans l’article 16 à l’article 16 tiret 13.

La loi assure la primauté de la personne et interdit tout atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de
l’être humain dès le commencement de sa vie.

L’article 15-1 déclare que « chacun a droit au respect de son corps et déclare le corps humain inviolable ».
L’article 16-1-1 « affirme que le respect du au corps humain ne cesse pas avec la mort ». La CC a interdit le 16
septembre 2010 a interdit l’exposition intitulé « à corps ouvert » qui exposé des organes humains pour soit disant
une exposition scientifique.

La cour affirme que « à des fins commerciales contrevient aux dispositions de l’article 16-1-1 au terme
desquelles les restes d’une personne décédée doivent être respectés avec dignité et d’essence ».

Dans un arrêt du 17 juin 2017, une entreprise a été condamné, c’est une entreprise de pompe funèbre qui suite à
un suicide d’une personne, l’entreprise avait récupérer que certaines parties du cadavre.

L’article 16-3 indique qu’il ne peut être porter atteinte à l’intégralité du corps humain qu’en cas de nécessité
médicale et que même dans ce cas le consentement préalable du patient est nécessaire. Le conseil d’état avait
adjugé un médecin qui avait effectué une transfusion sanguine sur une personne de Jéhovah sans son accord.

1ère condition : la transfusion sanguine doit être indispensable à la survie de l’intéressé.

2ème condition : le médecin doit avoir avant l’opération parler avec le patient pour le convaincre de se faire
perfuser.

Article 16 -3

(Question de QCM sur le patient de Jéhovah et sa transfusion)

Le droit au respect de l’intégralité corporelle, la loi de 1994 affirme à plusieurs reprise le caractère hors
commerce juridique. 1er endroit : article 16-1  affirme que le corps humain, ses éléments et ses produits ne
peuvent pas faire l’objet de droit patrimonial. Le TGI de Rennes en se fondant sur cet article, a refusé à une
veuve le don de sperm pour poursuivre la PMA dans laquelle le couple s’était engagé.

Article 16-5 ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain à ces éléments.

En ce qui concerne la prostitution, pendant celle-ci elle était autorisée en France et rattachée au droit de la vie
privée sachant que seule la péripatéticienne encourait une peine en cas de racolage actif c’est-à-dire par une
attitude incitative, elle suscitait le client à avoir un rapport sexuel rémunéré. Une loi du 13 avril 2016 a changé la
donne puisqu’elle punit le client, qui en rémunérant un acte sexuel est punissable d’une amende pouvant aller
jusqu’à 1500 euros. La récidive constitue un délit passable allant jusqu’à 3750 euros, un stage de sensibilisation
à la lutte contre l’achat d’acte sexuel peut être imposer par le juge en tant que peine à acte complémentaire.

Il y a 37 000 personnes qui se livrent à la prostitution en France, 85% se sont des femmes et 15% sont des
hommes. Le chiffre annuel de la prostitution a été estimé en 2018 à 3,2 milliards d’euros. Avec un revenu annuel
moyen estimé à 87 000 euros par prostitué. Il y a 1300 condamnations pénales par an de clients prostitués ce qui
montre une loi inapliquée.

On saisit le conseil constitutionnel le 13 novembre 2018 d’une question prioritaire de constitutionnalité afin que
le conseil constitutionnel déclare la pénalisation du client comme contraire à la constitution. Pénaliser le client en
cas d’acte sexuel entre adultes consentants dans un lieu privé et était une atteinte d’une part au respect de la vie
privée des prostituées et d’une autre part à leurs libertés d’entreprendre.

L’article 16-7 prévoit que toute convention portant sur la procréation ou la gestation d’autrui est nulle, et interdit
la pratique des mères porteuses, qu’elle soit conclue à titre gratuit ou à titre onéreux. Le problème de la filiation
d’un enfant issu d’une convention de mère porteuse avec une femme étrangère.

Dans 3 arrêts rendue le 6 avril 2011, la cour de cassation avait refusé d’indiquer sur les registres de l’état civil
français la filiation établie à l’étranger à l’égard d’un couple qui avait conclut une convention avec un mère
américaine. Cet enfant avait deux parents français mais de retour en France les parents n’étaient pas considérés
comme les parents. Cependant, la CEDH a condamné la France pour deux arrêts, ses refus de la France créer des
discriminations selon les modes de conceptions. C’est pourquoi, dans deux arrêts rendus le 3 juillet 2015, la
Cour de Cassation a affirmé que les enfants nés à l’étranger devrait voir leurs filiations inscrits sur les registres
de l’état civil français. Il ne faut cependant pas déduire de ces 3 textes que les conventions portant sur le corps
humain sont toutes interdites. En effet de tels conventions sont parfois autorisés mais en général à double
condition. Elles doivent avoir un caractère gratuit c’est qu’affirme l’article 16-6 du Code civil au terme duquel
aucune rémunération ne peut être alloué de sa personne au prélèvement de liquide ou de tissus.

1ère condition : donner son sang, ses ovocytes

2ème condition : ses conventions doivent garantir l’anonymat entre celui qui donne et celui qui reçoit. En effet
l’article 16-8 du code civil dispose qu’aucune information permettant d’identifier à la fois celui qui fait don d’un
élément ou d’un produit de son corps. Depuis la loi d’août 2021 portant réforme des lois bioéthiques une
exception à cette règle a été introduite, en effet l’enfant né d’une PMA pourra à sa majorité avoir accès
éventuellement à l’identité d’un tiers donneur.

Section 2 : Les droits de la personnalité protégeant l'aspect moral de la personne

La DDHC, voté le 10 décembre ainsi que la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des
libertés fondamentales signé à Rome le 4 novembre 1950.

Le droit à la présomption d’innocence, le droit à la nationalité, le droit au respect de la vie privée, le droit à
l’égalité homme et femme dans les relations du travail. Il n’est pas compatible avec l’octroi de dommage et
intérêts lorsque ses droits sont violés, en cas d’atteinte au respect à la vie privée. Par exemple, dans un jugement
du 26 octobre 2018, le Tribunal d’instance a condamné Anthony Delon qui a été condamné à 8000 euros à
Laeticia (femme de Johny) pour avoir publié une photo prise dans la rue montrant Laeticia se promenant au bras
de l’ancien manager de Johny.

Titre 2 : La source des droits subjectifs


Les droits subjectifs réouvert leur fondement dans l’existence d’une règle de droit objectif. Cependant, pour
qu’un droit subjectif découle de cette règle, il faut un élément déclencheur. Ce fait déclencheur peut consister
soit un acte juridique ou un fait juridique. L’acte juridique se définie comme une manifestation de volonté
destiner à produire des effets de droit, le principal acte juridique est le contrat mais il existe également des actes
juridiques tel que les testaments ou les conventions collectives. Le fait juridique se définie comme tout
évènement susceptible de produire des effets de droits (la naissance, la mort, la survenance de certains seuils
d’âge : majorité, être handicapé).

Chapitre 1 : Les actes juridiques

Section 1 : La classification des actes juridiques

§1 –Les actes multilatéraux et les actes unilatéraux

L’acte juridique est dit multilatéraux lorsqu’il résulte de la volonté de plusieurs personnes. L’acte juridique est
dit unilatéraux lorsqu’il résulte de la volonté d’une personne. Il ne faut pas confondre les actes unilatéraux ou
une seule volonté s’exprime avec le contrat unilatéral qui comme tout contrat suppose l’accord de 2 ou plusieurs
volontés. Le contrat unilatéral s’oppose au contrat synallagmatique dans lequel une seule des deux parties
prend un engagement vis-à-vis de l’autre. Tel est le cas de cautionnement par lequel un débiteur s’engage vis-à-
vis d’un créancier à payer les dettes d’un débiteur principal dans le cas où ce dernier ne paierait pas. Un contrat
synallagmatique est un contrat qui créer des obligations entre les parties tel est le cas du contrat de vente,
d’entreprise (question de QCM).

A) Les actes multilatéraux

On distingue 4 types de convention :

- Les conventions constitutives dont l’objet est de créer des droits réels ou des droits personnels (exemple :
convention par lequel le propriétaire d’un immeuble consent une hypothèse à un créancier).

- Les conventions translatives dont l’objet est d’opérer le transfert de la propriété d’une chose entre deux
personnes (exemple : une vente).

- Les conventions extinctives dont l’objet est d’entrainer l’extinction d’un droit personnel (exemple : une remise
de dette).

- Les conventions déclaratives dont l’objet est de constater l’existence d’un droit préexistant (exemple : la
convention de partage signée entre les héritiers qui met fin à la division successorale).

Certaines conventions peuvent être attaché à plusieurs types de convention à la fois, tel est le cas de la dation en
paiement qui est à la fois une convention extinctive et une convention translative.

B) Les actes unilatéraux

3 exemples d’actes juridique unilatérale :

- Le testament, c’est un acte juridique d’une personne qui désigne ceux qui hériteront de ses biens au
moment de son décès.
- La reconnaissance d’enfant qui créer des droits et des obligations entre l’auteur de la reconnaissance
et l’enfant reconnu.
- L’abandon, acte juridique par lequel une personne renonce à la propriété d’une chose lui appartenant.
(Question de QCM)

§2– Les actes conservatoires, les actes d’administration et les actes de disposition

On distingue ainsi 3 actes : les actes conservatoires, les actes d’administration et les actes de disposition.
A) Les actes conservatoires

Les actes conservatoires consistent en l’accomplissement d’une formalité indispensable pour éviter la perte d’un
droit. La finalité de ses actes est donc de conserver la valeur du patrimoine de celui qui les accompli. Exemple :
déclaration de sinistre à son assureur. Autre exemple : le fait pour le créancier auquel un débiteur à consentie une
hypothèse sur l’un de ses biens immobiliers de publier l’existence de cette hypothèse au service.

B) Les actes d’administration

Les actes d’administration servent à le faire fructifier sans en compromettre la valeur en capitale. Le fait de
conclure un bail par exemple est un acte d’administration. Le fait de consentir un bail sur un immeuble était
considéré comme un simple acte d’administration. Aujourd’hui, la législation sur les bulletins officiels donne des
prérogatives importantes si bien que le propriétaire ne peut pas facilement retrouver la jouissance de son bien. Le
fait de consentir certains bulletins officiels constituent un acte de disposition c’est le cas pour le bail commercial,
c’est aussi le cas pour un bail emphytéotique qui est un bail d’une durée comprise entre 18 et 99 ans.

C) Les actes de disposition

Les actes de disposition sont ceux qui portent atteinte ou risque de porter atteinte à la valeur du patrimoine.
Exemple : tout acte juridique qui opère la propriété d’une chose est un acte de disposition. Par exception, si la
valeur du bien cédé est faible au regard de la valeur globale du patrimoine alors c’est un acte d’administration.
Exemple : le fait de consentir une hypothèque à l’un de ses créanciers.

§3 – Les actes à titre gratuit et les actes à titre onéreux

Un acte juridique est dit à titre onéreux lorsque chaque partie reçoit quelque chose de l’autre en contrepartie de
ce quelle fournie. Cette contrepartie reçue peut être un bien comme dans la vente. L’acheteur et l’employeur en
échange de ce qu’ils reçoivent verser au vendeur ou au salarié une somme d’argent. Un acte est dit à titre
gratuit lorsqu’une seule des parties procure un avantage sans rien recevoir en échange (exemple de la donation,
prêt sans intérêt).

Un contrat d’assurance n’est pas un contrat à titre gratuit même si pendant des années on n’a pas de sinistre.
Dans la garantie offerte par l’assureur dans le cas où une assurance surviendrait. On parle de contrat aléatoire en
ce sens ou l’une des parties sait à quoi elle s’engage et l’autre non.

Section 2 : La validité des actes juridiques

Un acte juridique ne va créer des droits juridiques qu’à condition d’être valable, pour cela il doit remplir des
conditions de validité énoncé à l’article 1128 du code civil. Si l’acte juridique ne remplit pas ses conditions, il
sera frappé de nullité.

§1 - Les conditions de validité

Première condition : Les parties s’engagent en acte juridique doivent avoir donner un consentement. Exemple
de vices sachant qu’il y a trois vices de consentement qui sont la violence (l’une des parties est contrainte par
l’autre de s’engager), l’erreur (l’une des parties se trompe toute seule sur un élément important du contrat), le
vol (l’une des parties est trompée par l’autre dans les éléments d’un contrat).

2ème condition : les parties à l’acte doivent ne pas être frappée de la condition de l’exercice.

3ème condition : l’objet du contrat doit être licite et certain. L’objet d’un acte juridique est l’obligation de l’acte
qu’il a crée, modifier ou éteint. Dans les contrats synallagmatique l’objet est double, par exemple dans la vente,
le vendeur s’engage à transférer la propriété de la chose et l’acheteur à payer le prix.
Pour qu’un acte juridique soit valable, l’objet doit présenter 3 caractères :

1er caractère : l’objet doit être déterminé ou déterminable, elles doivent savoir à quoi elles s’engagent.

2ème caractère : l’objet doit être juridiquement possible, si une des obligations est objectivement impossible à
atteindre, alors le contrat n’est pas valable.

3ème caractère : l’objet doit être licite.

A ces trois conditions concernant l’objet, s’ajoute une 4 ème condition exigée par l’article 1162 du Code Civil au
terme duquel le but poursuivi dans ce contrat ne peut pas être illicite et y faire un lieu de prostitution dans un
appartement par l’acheteur.

§2 - La nullité en cas d'inobservation de ces conditions

L’acte juridique ne respecte pas les conditions du paragraphe 1 va être frappé de nullité. Cette dernière entraîne
un effacement rétroactif des effets de l’acte juridique. Exemple : si une vente est annulée, restitution de la chose
et du prix. On oppose la nullité absolue à la nullité relative. La nullité est absolue lorsqu’elle sanctionne pour
pose et protéger l’intérêt général.

La nullité est dite relative lorsqu’elle sanctionne la violation d’une règle qui a été édictée pour protéger l’intérêt
particulier de l’une des parties. Il existe deux différences essentielles entre une nullité relative et absolue : la 1ère
en cas de nullité relative seule la personne que la loi a voulu peut demander la nullité alors qu’en cas de nullité
absolue toute personne qui a intérêt peut demander la nullité y compris le procureur de la République.

2ème différence : seule la nullité relative est susceptible de confirmation. La confirmation est la manifestation de
volonté par lequel le titulaire de l’action d’une nullité relative renonce à son droit d’invoqué la nullité (question
QCM).

Chapitre 2 : Les faits juridiques

Section 1 : Les faits de la nature Section 2 : Les faits de l’homme

§1 – Les faits générateurs de droits §2 – Les faits générateurs d’obligations

Titre 3 : La preuve des droits subjectifs (Ces éléments ne seront pas nécessairement étudiés)

Chapitre 1 : L'objet de la preuve

Section 1 : La preuve des éléments de droit Section 2 : La preuve des éléments de fait

Chapitre 2 : La charge de la preuve

Section 1 : L'attribution de la charge de la preuve

§1 - Le rôle des parties au litige §2 - Le rôle du juge

Section 2 : L'existence de présomptions légale

Chapitre 3 : Les moyens de preuves.

Section 1 : La preuve littérale

§1 - Les actes authentiques

A) Les conditions de validité des AA B) La force probante des AA


§2 - Les actes sous seing privé

A) Les ASSP de droit commun

1 - Les conditions de validité des ASSP 2 - La force probante des ASSP

B) L’acte d’avocat

§3 - Les écrits électroniques


A) Les conditions de validité de l'écrit électronique

B) La force probante de l'écrit électronique

Section 2 : La preuve par témoins Section 3 : La preuve par aveu


Section 4 : La preuve par serment Section 5 : La preuve par présomption de l'homme

Partie 3 : Les institutions juridictionnelles

Chapitre 1 : Les juridictions civiles de l’ordre judicaire

En France, les juridictions sont classées en 2 ordres :

 Judiciaire qui traitent les litiges en droit privé en matière civile qui sont soumis à l’ordre judicaire
 Administratif qui traitent les litiges de droit administratif

Juridiction = veut dire « dire le droit » en latin = définition : tous organes capables de trancher les litiges au
moyen d’une décision à laquelle on donne le nom de jugement. Juridiction : deux compétences : ressort
géographique et matérielle des Juridictions en fonction du litige et les faits du litige, lequel, où et pourquoi ?

Dans la catégorie, les juridictions ont des sous catégories :

 Tribunal composée de plusieurs juges (en France : 3 avec un juge et 2 accesseurs)

Tribunal pour les Juges de 1ère instance

Magistrats des Tribunaux s’appellent les Juges

Le Tribunal rend un Jugement

 Les Cours pour les juridictions de 2ème degré (Cour Cassation est aussi de 2ème degré)

Terme « Cour »  pour marquer le fait qu’on est une juridiction de degré supérieure. Les Cours pour le degré
supérieur, la Cour de Cassation juge le droit et non les faits. La Cour de Cassation on peut la saisir que lorsqu’on
a un problème de droit.

Ancien régime justice rendu par les comptes du roi et donc des proches du roi d’où le nom de Cour

Magistrats des Cours s’appellent les Conseillers

Une Cour rend un Arrêt

 Conseil (Conseil Etat ou Conseil Juridictionnel)


Ils avaient historiquement pour rôle de conseiller le roi mais surtout le conseil Etat (équivalent CCAS sur
l’administratif)

 Commissions (de conciliation)


 Juge tout seul (siège en chambre des conseils, unique)

Le juge unique rend une ordonnance

Ordre Judicaire Ordre Administratif


Cour de Cassation  Conseillers Conseil Etat
Cour Appel  Conseillers Cour Administrative d’Appel
Tribunaux  Juges Tribunal Administratif

Section 1 : Les juridictions civiles, commerciales et sociales

23 Mars 2019 : Réforme totale des Juridictions du 1er degré en France et mise en vigueur le 1er Janvier 2020

Autrefois, on avait des Tribunaux Instances pour les petits litiges (Tribunaux Instances = TI) et pour les grands
litiges ont avait des Tribunaux de Grandes Instances

Maintenant la réforme les a réunit en un seul tribunal, le tribunal judiciaire gère tout mais il est quand même
subdivisé en fonction du taux de ressort du litige. Le tribunal judiciaire a deux sous catégories : la Chambre de
proximité (litige inférieur à 10 000 €) et le Tribunal Judicaire (litige supérieur à 10 000€).

RECAPITULATIF :

Avant 2020 Après 2020


Les Tribunaux d’instance : litige < 10 000 euros Tribunal de juridiction, il gère tout mais il est subdivisé :

Les Tribunaux de Grande Instance litige> 10 000 euros - Chambre de proximité (litige < 10 000 euros)
- Tribunal judiciaire (litige > 10 000 euros)

La compétence territoriale, elle se détermine en fonction du domicile du défendeur (personne que l’on assigne),
on peut l’assigner là où le contrat s’exécute. Les tribunaux judiciaires, il y en a un peu prêt un par département
mais dans certains départements avec beaucoup de population, il y a deux tribunaux judiciaires mais pas plus.

Depuis 2008, on s’oriente sur une réduction des tribunaux, cette réforme a supprimé 17 Tribunaux de
Grande Instance car il y a moins de greffiers, moins de magistrats, moins de manœuvre et il y a une réduction
de budget.

§1  Tribunal Judicaire + Juge des contentieux de la protection (JCP)

Compétence matérielle peut-importe la valeur tjrs en 1er et dernier ressort

Tribunal judicaire : c’est la juridiction unique, c’est l’interlocuteur mais si elle se subdivise. Sa composition est
dans les Articles L211-1 + R211 dans le Code de l’organisation judiciaire. Il est matériellement compétent en
matière civil ou chaque fois que la compétence n’est pas donnée à une autre juridiction. Il statut toujours à
charge d’appel (on dit qu’il statue en 1 er ressort), et en dernier ressort on ne peut pas faire Appel mais on peut
quand même saisir la Cour de Cassation. Certains domaines dont le Tribunal Judiciaire statut en 1 er et dernier
ressort et bien il n’est pas possible d’aller devant la Cour de Cassation.

Exemple : Article 211-3-24 quand le Tribunal Judiciaire statut pour un litige en dessous de 5 000€ dernier
ressort donc on ne peut pas faire Appel et moins de 10 000€ on peut faire Appel.

RECAPITULATIF :
En dessous de 5 000€ = 1er et Au-dessus de 5000€ et moins de 10 Au-dessus de 10 000€ = 1er ressort
dernier ressort donc pas Appel 000€ = 1er ressort Peut faire Appel Peut faire Appel

Tribunal de proximité Tribunal judiciaire

En France, le législateur va désigner des juridictions qui dans cette matière là (technique ou économique) va être
compétent même si elle est à l’autre bout de la France = loi à chaque fois prévu à l’Article 211-3 et suivants du
Code d’Orientation Judiciaire.

Exemple : Juridiction pour une utilisation frauduleuse de marque, tribunal judiciaire de Paris, ainsi que pour les
indemnisations des victimes d’actes terroristes.

A) Composition du Tribunal Judiciaire (à peu près similaire pour les Cours)

On a le Président du tribunal avec deux casquettes :


- Casquette administrative (organisation interne du tribunal = dossiers, agenda des magistrats)
Mais aussi interlocuteur entre les avocats ou les juges, interlocuteur des greffiers, veille au bon fonctionnement
du tribunal.

- Casquette juridictionnelle : il y a des décisions qui seul lui peut prendre et il est compétent en matière
de référer et d’ordonnances sur requêtes.

Les ordonnances sur requêtes : lorsque c’est encore plus urgent ou alors encore plus simple qu’un référé
classique, prise de décision en une seule audience dans les 15 jours après la demande et cette requête se fait
devant le président. Matière de référer : procédure d’urgence, procédure immédiate, besoin de mener mais on
ne peut pas attendre ou alors quand tout est limpide, la personne compétente pour cela c’est le président du
tribunal, il rend une ordonnance des référés car il est juge unique.

Juges = siègent de manière collégiale avec le président et les 2 assesseurs. En chambre proximité ils sont 3 aussi
et le Juge des contentieux de la protection est tout seul.
Un procureur de la République par un tribunal judiciaire, ne prend pas de décision, il a pour fonction de
représenter les ordres publics au pénal. Dans les importants tribunaux judiciaires, ils se subdivisent en
plusieurs chambres en fonction des domaines (chambre qui fait que du civil entre personnes privées, première
chambre civile).

Audience publique et en chambre du conseil : Audience est publique c’est le principe de droit commun = Un
président peut décider de suspendre les débats et il finit l’audience à huit clos pour des raisons de sécurité. La
publicité peut être supprimer par le président ou le législateur.
Exemple : société commerciale en difficulté et placé en liquidation judiciaire. Quand l’audience n’est pas
publique on dit qu’elle est rendue en chambre des conseils

§2 Tribunal de commerce (TC)

Le tribunal de commerce est une juridiction de premier degré, relative à un acte de commerce et société en
difficulté. Depuis le 1er janvier 2004, ils sont compétents pour traiter et connaître les litiges entre artisans
(article 1721-3 du code du commerce).
Juridiction consulaire du tribunal de commerce, les juges qui la composent ne sont pas des magistrats
professionnels ce sont des commerçants élus par un collège de commerçant. Ils continuent en parallèle d’exercer
leur activité commerciale, ils sont élus. Article L723-1 et -14 du Code de commerce : 1er mandat de 2ans et le
2ème peut être de 4ans ils peuvent obtenir 4 mandats successifs dans la même juridiction, il faut avoir au moins
30 ans et être commerçant depuis au moins 5ans et ne jamais avoir été placé sous liquidation judiciaire.

Le tribunal de commerce est la plus ancienne juridiction en France, elle provient de l’Italie depuis le 15ème
siècle. Historiquement, c’était des juridictions temporelles des grandes foires.

1553 = Uniformation des tribunaux de commerce = stabilisé dans le temps mais pas partout que quand il y avait
une forte influence commerciale. Avant, 227 Tribunaux de Commerce et depuis 2008 plus que 134 Tribunaux
de Commerce.
De nos jours, chaque tribunal de commerce est institué de façon permanente et c’est toujours par décret qu’on
le supprime.

B) Composition du Tribunal de Commerce

Les juges consulaires ne sont pas rémunérés car ils ont une activité professionnelle à côté mais ils doivent être
formés à l’EDM et pendant leur mandat, ils doivent effectuer une formation. Le président du tribunal de
commerce nomme un vice-président pour prendre le relais en cas d’incident.

Le Tribunal de Commerce est l’une des juridictions les plus pécuniaires en France ce qui joue sur les décisions
rendues Il n’y a pas de juges professionnels mais ils ont les mêmes règles que les magistrats professionnels. Tout
ce que juge le Tribunal de Commerce, le Tribunal Judiciaire n’a pas à le faire donc plus d’affaires si on
supprime les Tribunaux de Commerce.
Il y a toujours un Président avec les 2 casquettes = organisationnelles et juridictionnelles et compétent en
matière de référer et d’ordonnance sur requête.
Le Président du Tribunal de Commerce nomme un vice-président qui est là pour le suppléer car ils sont une
activité professionnelle à côté donc souvent besoin de quelqu’un pour le remplacer = pas d’élection nomination
pure

Audience publique : le Tribunal de Commerce fait des audiences publiques sauf cas particuliers annoncées par
la loi mais aussi des audiences publiques et toujours impaires (3, 5 ou 7) plus de souplesse car ce ne sont pas des
professionnels.

Maintient : Pour les partisans du maintien du Tribunal de Commerce car justice plus rapide (8mois), c’est moins
onéreux car pas rémunérés ceux qui le font, la procédure est orale donc pas obliger de rédiger de conclusion et de
prendre des avocats mais possible de pas aller au bout des choses. Les Tribunaux existaient car il y avait des
conflits autrefois donc maintenant elle garde la même vision elle cherche toujours à trouver un accord entre les
deux parties.

Critiques : Beaucoup de pays qui surprimes les Tribunaux de Commerce (Italie, Pays-Bas et Etats-Unis)

Modification : Beaucoup demande l’échevinage avec un juge professionnel dedans permet d’avoir un yeux un
peu plu juridique et objectif car pas un commerçant et donc de créer une juridiction mixte.

Particularité : Puisqu’on est entre commerçant il est possible de demander devant quels tribunaux on veut se
soumette = compétence géographique

§3  Conseils des Prud’hommes (CPH)

Conseil des prud’hommes : juridiction particulière et consulaire

Fonction première : concilier et non de juger, il a qu’un seul domaine de compétence concernant les relations
individuelles entre le salarié et son employeur. On cherche à concilier entre Hommes prudents.

Spécificité Française Lyonnaise car sous l’Ancien Régime à Lyon le milieu du soyeux le textile était un milieu
développé donc besoin de trouver des organes de conciliation quand il y avait trop de différents entre les salariés
et les patrons.

18 Mars 1806 = créer un conseil des Prud’hommes et prévoit qu’on pourrait créer ses conseils dès qu’il en aura
le besoin et cela s’est développé partout
2005-2008 = suppression CPH à cause des mains œuvres = 210 en France qui restent après suppression 70 :
Article L1811-1 et R1412-1 et suivants.

Compétences : Il est compétent dans tous les litiges d'un contrat de travail au de stage, et peu importe la
profession et le montant de la demande, qui opposent dans une situation individuelle entre un salarié et un
employeur.
Rôle : Dans CPH il y a un filtre avant un jugement il y a un filtre « jugement de conciliation ». Une des
personnes fait une requête en faisant un courrier recommandé et donc une convocation devant le conseil de
conciliation qui tente de trouver un terrain d’entente. Après un constat en échec, il est renvoyé au Bureau de
jugement. Potentiellement vers une réforme et disparition des bureaux de jugement. Conseillers prud'hommes,
juridictions paritaires : autant de représentant pour les salariés que pour les employeurs, et quand ils siègent c'est
toujours pairs (2 et 2) y compris au bureau de conciliation.

Conséquences : 1ère conséquence : présidence sur alternance = une année représentant les salariés et une autre
année représentant les employeurs = article L 423-4 du code du travail
Toujours paire donc comment les départager ?
Deuxième conséquence : parité de représentation. Pour dégager la majorité totale, l’affaire est renvoyée à un
autre bureau de jugement et on ajoute un juge professionnel appelé le « Juge des partiteurs » article L144-2 du
code du travail. Il n’y a pas de membres permanents car il ne fait parti ni des salariés, ni des employeurs = rôle
simple quand il lui donne la parité, il choisit une des 2 et donc majorité mais il ne reconstruit pas le raisonnement
en entier.

Leurs statuts : Représentation employeurs et salariés ont une activité à côté = pas forcément le temps et la
technique. Côté salarié ceux qui sont aux CPH ils sont des salariés protégés et ne peuvent pas être licencier
Ils ont une indemnité de vacation payé par l’Etat, ils font une formation continue.

Implantation territoriale : Chacun à sa propre carte judicaire. Disposition spéciale L1422-1 Code Travail « Il
est créé au moins un conseil de prud'hommes dans le ressort de chaque tribunal judiciaire. Le ressort du conseil,
s'il est unique, s'étend à l'ensemble de celui du tribunal judiciaire».
Le Conseil des prud’hommes est obligé d’être composé en sections en fonction des secteurs d’activités
professionnels :
 Encadrement
 Industries
 Commerces et Services commerciaux
 Agricultures
 Activités diverses

Chaque section à son président et sont complétements autonomes


Différence entre le Tribunal de Commerce et le Tribunal Judiciaire = président n’a pas de pouvoir
juridictionnel propre (pas de requête et pas de procédures d’urgences).

§4  Tribunal paritaire des Baux ruraux (TPBR)

Compétence, très restreinte puisque ne connait des litiges liés à un bail rural (fermage) ou le métayage.
Bail fermages = entre bail et les contrats de travail, le locataire n’a pas pour simple objet de fructifié la terre mais
de se faire vivre aussi = Code Rural Article L491-1 et suivants

Organisation : Organisation hybride pas de parité mais avec échevinage avec juge du Tribunal Judiciaire
Juge du Tribunal juridictionnel avec 4 assesseurs avec représentants des bailleurs et des preneurs (2 bailleurs et 2
locataires)
Assesseurs non élus mais désignés = Article L492-2
Juge professionnel lui va avoir une casquette juridictionnelle en matière de référé

Si on n’arrive pas à réunir ce tribunal, le juge professionnel va pouvoir juger tout seul
Juridiction qui ne siège pas de manière permanente = convoquer et réunie à une date en fonction des affaires
Peut se diviser en 2 sections = fermage et métayage
Compétence exclusive matérielle peu importe le montant e ma demande et décisions toujours susceptible
d’Appel.

Section 2 : La Cour Appel + la Cour de Cassation

§1  La Cour Appel
Va refaire le procès à l’identique en faits et en droit et ne peut être saisi que d’un jugement rendu en 1er ressort.
Ce qui veut dire qu’elle ne connaitra pas des jugements inférieurs à 5 000€ mais que les jugements supérieurs à 5
000€ et tous les jugements rendu par le Tribunal de Commerce, TPBR et CPH.
Juridiction de droit commun, de second degré appelé à statuer dans les affaires déjà jugés par une juridiction de
1ère instance de l’ordre judicaire.
France 36 CA outre mers inclus

Implantation géographique : les ressorts ne correspondent pas aux régions mais correspond à plusieurs
départements de 2 à 4.
Cour d’Appel pour 4 départements ou parfois 5 = Rennes ou Paris. Son siège est dans l’une des grandes
métropoles de celle-ci et pas forcément là où il y a le plus de population

Organisation : Inscrit dans l’article 311-1 et suivants du code de l’organisation judiciaire.


Actuellement après la réforme de 2007-2009 = Cour d’Appel toujours juridiction Appel tous devant la même
Cour
Mais la Cour est divisée en chambre par les différentes compétences
Décision des TPBR et CPH on est devant la chambre ?
Décisions de commerce, sociale devant la chambre sociale

Les membres de la Cour d’Appel sont appelés « Les Conseillers » avec des magistrats professionnels. La Cour
d’Appel va être là pour être contrôlé les décisions prises.
Être à la CA est un avancement de carrière méritant les juges de 1 ère instance = souvent tournés un peu partout en
France.
Chaque chambre à son président et le président des présidents est « Le 1er Président » avec les 2 casquettes mais
aussi c’est aussi un inspecteur des TJ avec aussi des fonctions juridictionnelles propres.

Différentes formations :
- Audience classique de la chambre comme en 1ère instance avec 2 assesseurs celle-ci peut être aussi
publique ou non
- Audience solennelle cas spécifiquement listé par la loi = CA se réunit lorsque renvoie après CASS =
présidé par le 1er président et les conseillers des différentes chambres = Article L312-2

Entre les deux, il y a l’Assemblée des chambres = Article R312-6, c’est la réunion de la 1ère et 2ème chambre
Exemple : discipline des avocats, des huissiers

Assemblée générale = avec le 1er président et toutes les chambres lorsqu’elle prend des décisions qui intéresse
tout le monde (affaires internes)

§2  CCAS

Unique en France avec la compétence nationale et l’ensemble de sa fonction est écrit aux Articles L411-11 à
L441-4 du Code de l’Organisation Judiciaire mais avec des domaines dans laquelle elle intervient

A) Origine de la Cour de Cassation

Elle a une existence assez ancienne, elle a été consacrée post-révolution par 2 Lois successives : 27 novembre
1790 et 1 décembre 1790 qui institut le tribunal de la Cour de Cassation.

On veut une séparation nette entre le pouvoir judiciaire et celle législative 2 buts :
 S’assurer que les juges du fond appliquent la loi pour cela il faut une entité supérieure pour interpréter
la loi
 Une concentration du pouvoir, Etat en France il se centralise par un monopole de la justice pour cela il
ne faut pas différentes interprétations donc pour cela il faut entité suprême pour appliquer partout le
même droit sur le territoire
 C’est la fonction régulatrice de la Cour de Cassation

Lorsque l’on perd en appel c’est définitivement fini sauf cas d’ouverture à la cassation, limité par loi.
B) Rôle de la Cour de Cassation

Intervient de 2 manières :
 1) Saisit car on conteste une décision du juge donc on forme un pourvoir
 2) Saisine en amont pour avis

1) Saisit sur pourvoi


La Cour de Cassation va juger le droit, est ce que dans décision il y a un problème de droit ?
Même si la juridiction suprême finalement c’est celle qui a la compétence matérielle la plus restreinte on peut la
prononcer qu’en droit.

Est-ce que la règle de droit utilisée par les juges du fond est correctement utilisée ?
Syllogisme juridique = comment on résonne mathématiquement en droit
Tel fait = tel article nous dit ça = donc solution de ça
Elle va contrôler le « or » et le « donc »

Comment la Cour d’Appel elle choisit, interpréter aux faits et quelles solutions ?
Elle s’intéresse 2ème partie du raisonnement
Elle a donc une grille analyse avec les 4 ouvertures à de la Cour de Cassation

Ouverture Cassation : A SAVOIR


- Violation de la loi = la Cour d’Appel a utilisé un texte mais a violé son interprétation

- Manque base légale = manque pas du droit mais cela veut dire que l’Arrêt d’Appel est insuffisamment de
motivation

- Contradiction dans la motivation = reproche d’avoir dit 2 choses contraires

- Incompétence = décision rendue par une formation incompétente

- Excès de pouvoir = juge a totalement dépassé sa saisi, parle d’autre chose que le motif pour lequel il est saisi
Après ouverture de cassation peut former un pourvoir en Cassation = donc formation de pourvoi en cassation.

- Défaut de réponse à conclusion = La Cour de Cassation constate que dans le procès il y avait plusieurs
questions de droit soumise aux parties et au moins une à laquelle elle n’a répondu

La Cour de Cassation reçoit un pourvoir et vérifie qu’il soit recevable, elle a alors 3 possibilités :
 CASSE et ANNULE
 REJET = pourvoi est irrégulier, la Cour d’Appel a bien appliqué le texte
 Cassation partielle = plusieurs questions de droit et plusieurs moyens soulevés certains rejetés et
d’autres reçus = casse arrêt du fond mais que partiellement
Faculté de substitution de juger sur les points qu’elle a cassé
Si pas bon elle renvoie à une autre Cour d’Appel

Exemple : Celui qui n’est pas content ne trouve un défaut fait un pourvoi = il est accepté donc renvoie à une
autre Cour d’Appel
La Cour de Cassation nomme la Cour d’Appel de renvoie
Dans ce cas, la Cour d’Appel statut en qualité de Cour d’Appel de renvoie

Lorsqu’elle fait ça elle peut résister donc elle va rejuger en faits et en droit et peut ne pas être d’accord
Exemple : en matière de bioéthiques et de IVG

La Cour d’Appel de renvoie rend 2 possibilités :


 Plier à la Cour de cassation donc rend un arrêt conforme
 Résistance

Si elle a nouveau défaut dans la motivation on peut retourner devant la Cour de Cassation donc il y a la
formation 2ème pourvoi donc on passe devant l’Assemblée Plénière.
Soit elle maintient sa position par rapport à son 1er arrêt, la Cour de Cassation ou peut elle-même se déjuger
(rejet)
S’il y a un second arrêt, la Cour de Cassation désigne une 3 ème Cour d’Appel de renvoi et celle-ci n’a plus de
liberté en droit, elle est obligée d’appliquer en règle.

En revanche, puisque la Cour de Cassation n’est pas juge de faits cette 3ème Cour d’Appel peut changer son
interprétation des faits et utiliser des faits nouveaux dont on n’avait pas connaissance durant les 2 précédents
procédures et donc on peut arriver à une solution différente.
Si par défaut = l’arrêt n’est plus contestable donc les juridictions de fond on dit qu’elles ont une appréciation
souveraine.

2) Saisine en amont pour avis


Juges du fond qui se pose une question juridique = c’est l’essence du conseil Etat
15 mai 1991 on étend en matière civile - 25 juin 2001 on étend en matière pénale
Prévu aux Articles L441-1 à L441-4 du code de l’organisation judiciaire

Elle suspend la mise en Etat du dossier, et la Cour d’Appel identifie une question de droit à soumettre à la Cour
de Cassation = elle soumet un sursis à statuer et elle-même rendra un avis là-dessus = Celui qui soumet un avis
n’est jamais obligé de la suivre.

Les avis de la Cour de Cassation sont publiés au même titre que ses arrêts et depuis 20 ans, il y a un gros travail
de publicité sur les décisions de la juridiction suprême (arrêt de principe), publicité de l’avis au-delà d’une
juridiction de la question et toutes les autres juridictions (Conseil d’Etat, Cour de Cassation, Conseil
Constitutionnel) auront vu les avis.

Exemple : juridiction sud France guerre juridiction haute France pour les loyers = certaines juridictions haute
France et basse France et la Cour de Cassation va donc choisir une juridiction différente en fonction des endroits.

Avis possibles en toutes matières (sociales, commerciales) = seule une juridiction peut poser une question à la
Cour de Cassation mais pas aux parties ou aux avocats.
La juridiction soit de 1 er degré qui peut demander un avis à la Cour de Cassation c’est la Cour d’Appel ou
juridiction de 1er degré mais jamais le juge instruction ni la Cour d’Assise.

C) Organisation et fonctionnement

La Cour de Cassation est divisée en 6 chambres :


 3 chambres sont consacrées au droit civil
 4ème chambre commerciale et financière
 5ème chambre = chambre sociale
 6ème chambre = chambre criminelle compétence dans le Code de procédure pénale : Article 167

Composition :
- 1er président de toutes les chambres qui a des fonctions administratives n’a essentiellement pas de
pouvoir juridictionnel propre. Il peut siéger dans n’importe quelle chambre et c’est lui qui va fixer
l’organisation interne de la Cour de Cassation. Il est président du conseil supérieur de la magistrature
(CSM) = organe disciplinaire des magistrats.

- Après des présidents de chambre qui gèrent les débats dans chaque chambre et il peut présider que sa
chambre.

- Magistrats appelés les Conseillers de cassation depuis la loi du 25 février 1992

- Conseillés référendaires

- On a un procureur général à la Cour de Cassation, il siège avec les conseillers, donne son avis en tant
que représentant de l’Etat mais il ne participe pas au délibéré.
La Cour de Cassation a un greffe (secrétariat) qui s’occupe des relations écrites entre les parties, avocats.

Formation :
Formation classique en chambre et l’audience est publique. Chaque chambre comporte une 15ème de conseillers
et le corps minimum est 5. Lorsque le pourvoi est irrecevable il y a un filtre.

Formation en chambre mixte = lorsque le pourvoi formé pose une question mais demande la compétence de 2
chambres.
Exemple : contrat agent commercial

Second renvoie de la Cour de Cassation : L’Assemblée Plénière c’est la formation la plus solennelle qui réunit
toutes les chambres.
Souvent lors d’un revirement de jurisprudence ou question de droit qui avait 2 sens = arrêt de principe

Chapitre 2 : Les juridictions pénales

Juridictions qui appliquent 2 codes = procédure pénale (CPP) et code pénal (CP)

Section 1 : Juridictions de droit commun

A) Juge d’instruction

C’est un magistrat indépendant qui est membre du tribunal judiciaire et ils sont plusieurs par tribunaux.
Il a 2 missions (double mission) :
 Information judicaire c’est lui qui doit rassembler les informations nécessaires pour juger

 Parfois incidents de procédure et donc peut lui-même seul trancher

C’est un Chef d’enquête et un juge de la mise en Etat = Article 80 et suivants du Code de Procédure Pénale
Il n’y a pas toujours une instruction en matière pénale c’est même assez rare (5% des affaires). En matière
criminelle c’est obligatoire, il y a toujours une instruction = juge d’instruction obligatoire. En matière de délit
c’est facultatif et on lui donne quand c’est une affaire complexe. Il n’y a jamais d’instruction en matière de
contravention.

Lorsque le juge saisit une enquête il devient interlocuteur de la police c’est lui qui gère les commissions
rogatoires
Il a un pouvoir propre, il peut auditionner, il peut organiser des confrontations, les mandats.

Il rend une ordonnance


Exemple : rendre ordonnance de clôture, je la communique à tout le monde
Puis ordonnance de règlement après informer tout le monde

Ordonnance de non-lieu / Ordonnance de renvoi devant les assises

Pendant instruction 2 ordonnances possibles :


Ordonnance de roulement
Ordonnance de rejet = pour un tore

Pôle instruction = réunion des juges d’instructions


Juge des instructions fait son IPC
Puis il se dit qu’est ce que je fais de l’homme pendant mon ordonnance = Loi du 15 juin 2000
Si homme dangereux = détention provisoire
Si homme pas dangereux = rien
Si le Juge veut demander la détention provisoire il demande au JLB qui va constater la dangerosité = Article 137
et suivants du Code de Procédure Pénale

Chambre des instructions : Connait des appels contre les juges d’instructions, mais aussi des ordonnances
rendues en fin des instructions
Chambre à des fonctions spécifiques :
 Seule compétente sur les demandes extraditions sur demandes à l’étranger
 Seule compétente en réhabilitation judicaire
 Seule compétence en matière de disciplinaires des compétences des enquêtes

B) Juridiction de jugements

Détaille au livre 2 du CPP des Articles 231 à 566

Construction sur la classification des infractions :


1) Contraventions = Tribunal de Police
2) Délits = Tribunal Correctionnel
3) Crimes = Cour d’Assisse
Ce qui les différents c’est le niveau de peine et en fonction de

1) Tribunal de police
Avant 2016 c’était le Tribunal d’Instance en matière de contravention
Réforme du 18 novembre 2016 = on a rattaché le tribunal de police au TGI (tribunal de grande Instance).
Réforme 2019 = disparition du TGI rattaché au tribunal de police au TJ (tribunal judiciaire).

5 classes de contraventions = Peine principale = amende


Juridiction qui siège en juge unique

2) Tribunal correctionnel
Connaitre des délits rattachés au TJ depuis 2019
Juridiction qui siège en collégiale = 3 juges professionnels = Article 398-1 du Code de Procédure pénale qui
donne la faculté de juger en juge unique devant ce tribunal avec 11 domaines.

Une fois instruction audience finit :


1er = plaidoirie des parties civiles
2ème = réquisition du procureur de la république
3ème = plaidoirie de la défense
Le Tribunal peut délibérer tout de suite ou en date prochaine

3) Cour d’Assisse
Cour d’Assisse pour les particuliers = juridiction la plus mythique
Cour d’Assisse car on est déjà à la Cour d’Appel. Une Cour d’Assisse par Cour d’Appel. Elle rend des arrêts
mais de 1ère instance.

Comment se passe un arrêt de Cour d’Assisse ?


On va devant une Cour d’Assisse d’appel =
Lorsqu’on fait appel, lorsqu’une Cour d’Appel contre Une Cour d’Assisse  c’est un appel circulaire

Cour criminel départementale : elle devrait se généralise en janvier 2023


Que des magistrats professionnels, on tend vers une disparition de jury populaire

Le parquet est représenté par un avocat général. Depuis une loi du 10 août 2012, il est nécessaire de motiver les
arrêts rendus par la Cour d’Assise. Le jury populaire doit motiver la décision de culpabilité et la peine.

Loi 15 juin 2000 = qui a organisé en France la possibilité d’un appel en matière criminelle : Article 381-1 à 385
du Code de Procédure Pénale
Lorsqu’on est en appel, on va passer à 9 jurés sachant que le droit d’appel une fois crée a été généralisé. On peut
interjeter l’appel que de la peine.

Section 2 : Juridictions spécialisées

Elles n’ont pas de compétences générales = juridictions qui ont une compétence stricte tel que définie par un
texte législative particulier :
 1) Juridiction pénale des mineurs
 2) Juridiction pénale pour les personnalités politique dans leur mandat (infractions politiques)
 3) Juridiction qui juge les infractions des militaires dans le cadre de leur travail
 4) JIRS = juridiction inter-régionale spécialisée

1) Juridiction pénale des mineurs


Un mineur ce n’est pas la même faculté de discernement qu’un majeur

Tribunal des enfants : Jusqu’à 18ans c’est le tribunal pour enfants


Puisque le discernement est différent = un mineur qui commet une infraction c’est parce qu’il y a une carence
éducative donc il est à la fois délinquant et à la fois en danger.

Ordonnance en 1945 = a donné au juge 2 rôles  éducateur et sanctionnateur.


Cette ordonnance avait crée un tribunal pour enfant avec un juge pour enfant.
Et lorsqu’il primait éducatif, il pouvait prononcer des mesures pour insérer dans la scolarité un suivi
psychologique.

1 septembre 2019 rentré en vigueur 31 mars 2021= avec abrogation de 1945 pour crée le Code de Justice des
Mineurs (CJPM).
Le Juge des enfants n’a pas disparu et le tribunal n’a pas disparu = ils ont le même rôle
CJPM garde la logique de primation de l’éducatif mais a modifié des choses en matière de procédure et le
principe est difficilement mis en œuvre aujourd’hui.
C’est toujours le même principe mais il est inapplicable = distinction en fonction de l’âge 13 ans et 16 ans
A partir de 16 ans on peut faire tomber l’excuse de minorité on juge comme un majeur.

Le Juge des mineurs c’est pour juger les contraventions de 4ème et 5ème classe, les petits délits et lorsqu’il statut
seul il peut prononcer certaines peines mais les moins graves.

Le Tribunal des mineurs statuant en collégiale mixte (président (juge) et les 2 accesseurs sont des citoyens
civils). Il est compétent pour juger les délits commis par les mineurs mais de moins 13 ans et s’il prononce une
mesure éducative mais toutes les peines sont réduites de moitié.

Le Césure du procès = mécanisme qui permet de déconnecter l’audience en au moins 2 temps = inspiration
allemande
On se dit, on se prononce d’abord sur le fait de savoir si on est coupable puis on rappelle l’affaire plusieurs mois
après pour choisir la peine.

1) Audience de culpabilité va juger le passé puis


2) Mise à l’épreuve éducative (8 mois) et pendant cette face le juge pour enfants va mettre des actions à faire
et va voir comment il évolue puis
3) Audience sur la peine = va juger qui ont est sur le moment même, qui peut aller sur la suppression de la
peine

Un mineur qui commet un crime, va devoir aller devant la Cour d’Assisse des mineurs. Un crime entre 16 ans
et 18 ans on peut aller devant la Cour d’Assisse des mineurs.
Le Président et les 2 accesseurs sont 2 juges pour enfant, choisit dans le ressort de la Cour d’Appel. Les
débats sont publics sauf si le président décide que non. La Cour d’Assisse des mineurs participe à l’allongement
des procédures.

2) Juridiction pénale pour les personnalités politiques dans leur mandat

Les juridictions de nature politique :


Il en existe 2 :
- La Cour justice de la République (1993), elle est compétente pour juger les crimes et les délits
commis par un membre du gouvernement pendant l’exercice de ses fonctions (son mandat).

- La Haute Cour qui juge le Président pour tous les faits (crime au délit) qui ont été commis pendant
son mandant pendant l’exercice de ses fonctions mais il faut attendre la fin de son mandat.

3) Pareil pour les militaires

1982 = 2 juridictions à compétence militaire :


 Tribunaux permanents des forces armées, il est compétent pour les infractions au code de justice
militaire + infractions de droit commun dans ces fonctions
 Tribunaux aux armées compétences à connaitre des infractions commisses pendant les interventions
extérieures au territoire
 Cour de sureté de l’Etat (1er ressort) 1963-1982 compétente pour juger en tant de paix et que certains
crimes et délits contre la sureté de l’Etat

Un militaire ayant des obligations particulières du fait de son statut peut commettre des infractions spécifiques
donc spécificité des tribunaux.
Un délit ou un crime de trahison par le même pour les militaires et les autres citoyens
Soit exclusivement composée de militaire ou militaires et magistrats

Critique : On considérait comme une justice d’entre soit car c’est une procédure interne = un militaire qui juge
des militaires. Tant de guerre de plus en plus rare à partir de ses années-là = donc aspect permanent de ses
juridictions supprimés par la loi 21 juillet 1982 donc il décide de prendre les juridictions de droit commun et
dans spécialiser une juridiction.

Article L111-1 Code Justice miliaire (CJM) « en temps de paix les crimes et délits commis pendant leurs
fonctions sont jugés par les juridictions de droit commun pat des juridictions spéciales »

Article L112-1 CJM « Les tribunaux territoriaux des forces armées et des tribunaux militaires aux armées
peuvent réapparaîtrent en temps de guerre ».

Composition :
Tribunal correctionnel composé de magistrats professionnels spécialisés dans les questions militaires avec une
formation particulière suivie pendant leur carrière (article 697 du Code de Procédure Pénale).
Une infraction militaire de nature criminelle jugé par la Cour Assisse mais composé d’aucuns jurés populaires =
2 Présidents et 2 accesseurs = Article 698 du Code de Procédure Pénale
La Cour Assisse pour les questions de nature militaire ressemble à la Cour Criminelle départementale (Cour
assisse sans jurés).

Les Juridictions pénales lorsqu’elles sont saisies d’une affaire, elles vont avoir une plénitude de Juridiction
c’est la faculté pour la juridiction pénale de se prononcer sur aspect civil de l’affaire

Exemple : victime de violence, viol avec violence, on se casse quelque chose = on dépose une plante, il y a donc
une enquête, ensuite on retrouve la personne = cette personne va devant le juge.
La victime reçoit un avis à victime, on peut demander un parti civil lors du procès et on peut former des
demandes d’indemnisation civil le juge va se prononcer sur l’aspect répressif (peine) et aussi sur les
conséquences civiles de l’infraction (partie civile).

La juridiction pénale est toujours considérée comme autonome par rapport à la juridiction civile, plus
particulièrement, un principe dégagé par la Cour de Cassation qui dit qu’il y a une autonomie de la faute
pénale par rapport à la faute civile, on peut retrouver des aberrations. Ce principe permet sur une juridiction
civile d’aller obtenir une indemnisation du préjudice.

Ce qui vient tempérer la chose, c’est que par contre la personne qui poursuit = le parti civil a une alternative de
juridiction, si elle initie son action qu’elle choisit une voie procédurale une fois choisit, sa partie elle ne peut pas
venir doubler sa procédure. Le pénal tient le civil en Etat.

3 principes :

- Plénitude des juridictions pénales


- Autonomie de la faute civile et pénale
- Principe alternatif des voies procédurales

Chapitre 3 : L’ordre administratif

Juridictions administratives = organes juridictionnelles destinées à dire le droit, tranche les litiges avec
particularité que ce litige relève du droit public donc oppose un administré à une administration
Collectivités territoriales = décentralisation de l’Etat au niveau local

Exemple : recours contre les permis de construire


Litige relatif aux impôts, réparation litige

Les Juridictions même si leurs noms sont anciens, leur fonctionnement est assez récent (seconde moitié du 19 ème
siècle). Avant l’administration on pensait qu’elle échappait au juge (séparation des pouvoirs donc pas
d’interlocuteur à part l’administration elle-même).
Evolution faite par le conseil Etat c’est lui qui s’occupait de cela = 24 mai 1972
L’intérêt est que finalement on avait une jurisprudence uniforme, applicable sur tout le territoire

Evolution faite en 2 temps :


1953 = Régionalisé la compétence administrative = base pyramide = les tribunaux administratifs
1987 = Création juridiction 2ème degré et Cour Appel donc reste au Conseil Etat les compétences expressives

En parallèle et depuis les années 90, multiplication des juridictions spécialisées qui ont des compétences propres
qui échappent aux autres = reste-t-il des compétences générales en matière administrative ?

Section 1 : Juridictions administratives à compétences générales

On a comparé souvent les juridictions administratives aux Tribunaux Judiciaires.

A) Juridiction 1er degré = tribunaux administratifs (TA)

Article L211 et suivants du Code de Justice Administrative (CJA) = juridiction 1er degré à compétences
générales, tous litiges opposants administrés à administration sauf ?

Juridiction de 1er degré = or les cas où les textes donnent des compétences en 1er ressort au Conseil Etat

Exemple : Litiges en matière fiscale, urbanisme, travaux publics, attribution ses marchés publics (photocopieurs)
mais pour cela il faut un appel à marcher pour que telle société puisse lui en distribuer

Les Tribunaux Administratifs s’éloigne du Tribunal Judiciaire par son ressort territorial qui ne correspond
pas aux TJ = interdépartemental

Ressort = ressortissent = géographiquement les lieux qui sont ressortissants de la compétence


Exemple : les Tribunaux Judiciaires compétent à La Rochelle
Litige pour l’administration il faut aller à Potiers = 42 Tribunaux Administratifs // Souvent au chef-lieu des
départements

Les Tribunaux Administratifs date de 1953 mais avant c’étaient les conseils de préfecture rattaché au préfet
mais par il n’avait pas pour fonction de régler du contentieux mais de constituer l’interface avec la population,
aider le préfet dans la mise en œuvre au niveau local de la loi
Ces conseils ont été modifié après RF et on en retrouve certaines traces dans la Loi 7-11 novembre 1991 = lois
instaurent des directoires de département
Traces mais les Tribunaux Administratifs date pas du 11 juillet 1953 mais du décret 30 septembre 1953.

Organisation : Ceux qui les composent ont les appellent les conseillers et non les juges alors que ce sont des
juridictions de 1er degré. Pas issus de la même formation que les magistrats du TJ = les conseillers eux sortent
des Ecoles d’Administration Nationale (LENA) remplacé par institut national du service public (INSP) =
formation supérieure.

Un Président comparable au président du Tribunal Judiciaire avec 2 casquettes (administratives pures et


juridictionnelles propres)
Les référés sont plus réglementés en matière administrative et donc leur recevabilité est plus difficile à obtenir
mais aussi beaucoup plus courant car logique droit public
Les décisions rendues par les Tribunaux Administratif sont des Jugements sauf cas particuliers rendus en 1 er
ressort susceptible de faire un appel sauf cas ou les cas où la loi en interdit autrement.
Composé aussi en chambres en fonction de son importance à plus ou moins de chambre (2 à 9 chambres)
Chaque chambre = 1 président + 2 conseillers
Possible d’étendre une formation = formation élargie = comprendre les conseillers de plusieurs chambres et
jusqu’à la formation plénière pour les décisions les plus difficiles = Article R222-20 et suivants du CJA

B) Juridiction 2e degrés = Cour Administratif Appel (CAA)

Les CAA sont plus récentes, créées par la Loi du 31 décembre 1987
Avant les appels formés par les jugements, elles étaient présentées devant les Conseils Etat
En 1987, 26 000 affaires en attentes au Conseil Etat = ingérable

Taux de ressorts territorials = interrégionales


9 (Paris, Bordeaux, Doué, Lyon, Marseille, Nacy, Nantes, Toulouse, Versailles) prévus à l’Article R221-7 CJA
On dépend nous de celle de Bordeaux = compétente pour les Appels d’Outres Mers
Le délai moyen de Bordeaux est de 2 ans entre l’appel et le jugement

Compétence matérielle : Connaissent appels formés contre appels de 1 er ressort des TA donc certains domaines
ou TA va juger en 1er et dernier ressort = Article R321-1 CJA
La Cour Administratif d’Appel ne va pas pouvoir connaitre les décisions rendues par les juridictions
spécialisées.

Parmi les exceptions qui échappent à sa compétence classique = les décisions rendues par les juridictions
spécialisées prévues à l’Article R321-1 et 2 du CJA et CAA ne sont pas compétentes pour recours contre les
renvois de l’autorité judiciaire, ni litige en matière d’élections municipales.

Organisation : Composées par des conseillers qui sont les mêmes que dans les tribunaux de 1 er degré mais ceux
qui sont avancés dans leur carrière
Aussi un Président avec les 2 casquettes mais il a le rang d’un conseiller d’Etat = Article L222 CJA
Le Président peut participer dans la prise de décisions courantes des chambres. Il est aussi jugé référé = Article
R222-28 et suivants CJA

La CAA est composée aussi en chambre déterminée en nombre par le Président et déterminées par domaines
Chaque chambre a son président. En tant que Cour elle rend des Arrêts en formation collégiale et si nécessité
les chambres peuvent se réunir en formation plénière. Les arrêts peuvent faire objet de pourvoi en Cassation.

Section 2 : Juridictions administratives à compétences spéciales

Proliférations qui sont instituées par une Loi spéciale


Exemple : conseil de l’ordre des médecins, des avocats, des magistrats, instances disciplinaires des associations
sportives

A) Juridictions relatives aux contrôles des comptes publics

Il y a une maitrise du budget pour limiter les dépenses donc il y a une nécessité de surveiller car leur utilisation
est règlementée. Cet organe doit être soumis à des juridictions maintenant le Code qui réunit tout cela = Code
des Juridictions financières

Pyramide :
1) Cour des Comptes en dessous
2) Chambres régionales des comptes et à coté
3) Cour de discipline budgétaire

1) Cour des Comptes :


Ancêtre = chambre des comptes qui existaient sous ancien régime
La Cour des Comptes date de 1807 avec une compétence nationale et siège à Paris
C’est une Juridiction qui fonctionne comme le conseil Etat (rendre des avis)

Compétence matérielle : Vérifier et juger les comptes tels que certifier par les comptables publics, lesquels sont
chargés d’encaisser les sommes versées à l’Etat et payer les sommes du par l’Etat. Pour certifier que chaque
ligne et sortie des comptes correspond à quelque chose on a recours à un comptable
Fonction juridictionnelle : La Cour des comptes va vérifier que les comptables respectent Article L131-2

Elle rend des Arrêts en 2 types :


 Arrêt de décharge = donne quitus au comptable quand le travail est bien fait. Le comptable public qui
aurait commis une faute dans l’établissement des comptes supposent sur ces données personnels la dette
qui va avec

 Arrêt de débet = on dit au comptable qu’il est débiteur de son compte, il est irrégulier et doit payer la
différence sur ses propres données : Article L135-5 à 131-12 du CJF

Fonction assistance : Article L132-0-2 = Fonction assistée le parlement et le gouvernement dans le contrôle
exécution des lois de finance. Les Lois finances qui sont votées à intervalle réguliers qui déterminent le budget
Article L133-1 à -5 = Fonction dédiée aux entreprises publiques, elles les assistent dans leur gestion de budget
d’origine étatique

Fonction inspection : Elle inspecte les administrations tant sur la légalité de leur compte mais aussi sur leur
efficacité. Elle devient l’organe spécialiste de l’efficacité financière. Rendue dans le rapport annuel = Article
L132-8 du CJF

Organisation : Ils ont la qualité de magistrats. Composé par un 1er Président car composée en chambre avec 1
président par chambre. Pour l’indépendance ils ont le statut d’inamovibilité. La Cour des comptes comprend un
ministère des comptes publics que l’on appelle procureur général avec les avocats généraux.
Divisée en 7 chambres qui se distribuent les 3 fonctions

2) Chambres régionales des comptes


Surcharge de travail pour la Cour des comptes donc la Loi 2 mars 1982 met en place de cet organe régional 13
chambres régionales et 10 en Outre-mer : Article L211-1 à L274-3 CJF

Ressort géographique : Contrôle les comptes des collectivités territoriales (communes, établissements,
communautés agglo) + les établissements publics et les EPICS (établissements publics industriels et
commerciales)

Fonction juridictionnelle : Elle rend des Arrêts en 2 types :


Arrêt de décharge // Arrêt de débet

Fonction de contrôle : Contrôle de gestion de l’emploi régulier et des crédits = Article L211-3 CJF
Elle peut aussi être force de proposition et donc quitte sa fonction juridictionnelle et devient acteur politique dans
la prise de décisions comptables.

Organisation : Chaque chambre comporte 1 Président et 2 assesseurs en fonction du stock et de taille =


Article L212-2 CJF
Tous qualités de magistrats et amovibles = Article L220-1 CJF
Il y a une présence de ministère public mais pas de Procureur, cette fonction du Procureur est exercée par
Commissaire. Cette dépendance régionale est renforcée car on ne parle pas de tribunaux des comptes mais des
chambres.

3) Cour de discipline budgétaire


Institué par la Loi 25 septembre 1948 avec qu’une seule fonction disciplinaire :
- Sanctionner les fautes commises dans leur gestion de fonds budgétaires, quand il y a une atteinte grave
on engage responsabilité disciplinaire

Elle ne peut pas intervenir sur tout le monde et son pouvoir sanctionnateur est faible. Echappe à sa compétence,
les ministres et les élus locaux = vise que les agents comptables.
Plafond amende ne peut pas excéder le montant du salaire brut personne qu’elle condamne = Article L313-1
CJF
Composition : Pas de membres qui lus sont propres, ce sont des membres de d’autres juridictions qui vont se
former pour cela. Elle n’est donc pas permanente. On a le Président et le Vice-président de la Cour des
comptes + 10 membres des conseillers d’Etat = Article L311-2
Le Ministère public est représenté mais pas de manière propre qui fera office de ministère public à la Cour des
comptes.

B) Juridictions qui contrôlent en matière de droit asile

Juridictions qui contrôlent en matière de droit asile = la Cour nationale des droits asiles (CNDA)
Issue de la Loi du 20 novembre 2007
Avant la Cour des commissions de recours des réfugiés qui existaient depuis la Loi du 25 juillet 1952

Formation : Organisée en 6 sections = elle-même organisée en plusieurs chambres avec Président permanent
de l’ordre administratif. Chaque chambre est composée de plusieurs rapporteurs et un secrétariat.
Les audiences sont publiques, la décision est prise en formation collégiale (3 membres)
Peu siéger en grande formation = Président de la Cour + 9 juges quand affaire importante
3 juges = Président chambre + 2 assesseurs (1 nommé par Commissariat des Nations unis et l’autre par
Conseil Etat)

Attribution : Recours formés par les demandeurs asiles par organe qui est en dessous = Article L131-2
OFPRA = établissement public administratif

Fonction : Reconnaitre ou nom de nationalité d’un demandeur asile. S’il y a un refus, il peut proposer une
protection subsidiaire. La CNDA peut connaitre des recours contre un refus. S’il y a un refus de l’OFRA sur le
statut de réfugié on peut faire un recours devant la CNDA

CNDA = statut en 1er et dernier ressort mais le recours en CASS reste ouvert sous un délai de 2 mois. La CNDA
a un délai de 5 mois pour rendre sa décision et l’étranger pendant ce temps peut se maintenir sur le territoire.

Section 3 : Le conseil d’Etat

Le Conseil Etat a la particularité d’intervenir à tous les degrés de l’instance.


Différence avec la Cour de Cassation qui elle n’a pas une fonction consultative sur l’exécutif.

A) Organisation et Fonctionnement

Composition : Article 121-2


En bas de la hiérarchie = les auditeurs de justice, ce sont des magistrats en formation = ils sont conseillers et
participent à la décision
Milieu = maitre des requêtes = ce sont les conseillers qui reçoivent les requêtes
Haut = les conseillers Etat :
 Ceux en service ordinaire
 Ceux en service extraordinaire qui siège pour 5 ans

Le Conseil Etat divisé en section et pas en chambres car ce n’est pas une cour et chaque section à son
Président.
Particularité il est dirigé par un Vice-Président qui est assisté par un secrétaire général.
La fonction de Président d’Etat est réservé au 1er ministre et au garde des sceaux mais ne siègent pas et ne
donnent leur avis.

2 catégories de section :
 Sections administratives
 Sections contentieuses = litige devant le conseil Etat

Section contentieuse :
Chaque section à son Président et 3 présidents adjoints puis avec des conseillers
Actuellement, il y a 10 chambres par section et chacune de ses chambres est spécialisées et est composée 3
conseillers d’Etat et l’un d’entre eux est le président de chambre.
Formation de jugement : 4 types de formation :
- En chambre simple
- En chambre réunit = section est subdivisée en 2 sous-sections = Article R122-15 et 16
- En contentieux = toutes les chambres réunis lorsqu’il y a un problème = Article R122-18
L’Assemblée du Contentieux = toutes les sections contentieuses réunissent avec Président = Article R122-2

B) Fonction

Il peut connaître des affaires comme un juge d’appel ou de Cassation.

Le Conseil d’Etat peut connaitre 3 fonctions :

 1) Contentieux en 1ere instance


 2) Contentieux en stade de l’appel comme les juridictions de 2ème degré
 3) En tant que juge de CASS

1ère Hypothèse : statut comme une juridiction de 1er degré :

Au niveau du lexique : on parle aussi de compétence « directe » du Conseil d’Etat, ou alors qu’en-t’il statut en
1er ressort (synonyme). Cette compétence directe est assez exceptionnelle, d’un point de vue quantitatif : 10 à
15% de contentieux. Ses compétences ont les trouves décrites à l’article R311-1 et suivants du Code de Justice
Administratif.

2ème hypothèse : Se statue comme une juridiction d’appel

Le Conseil d’Appel est juridiction : « il est toujours d’appel juridiction d’appel pour les juridictions
spécialisées » article 321-2 du Code de Justice Administratif. « Lorsque le jugement qui lui est défféré est un
renvoi judiciaire » article 321-1 du Code de Justice Administratif.

3ème hypothèse : Se statut comme juge CASS appel

Le Conseil d’Etat vu comme juridiction d’appel dans les conditions 113-1 du CJA, « une Cour
Administrative se trouverai face à une question juridique complexe et nouvelle, quelle ne souhaite pas tranchée
elle-même » 

 Même logique que la Cour de Cassation. Il y a tout de même des différences (3 différences).

Différence avec la Cour de Cassation :

- Les moyens de cassation ne sont pas les mêmes et il faut aller les chercher dans la notion de recours d’excès
de pouvoir

Exemple : violation par cour administrative appel d’un texte, juridiction incompétente = juge est dépassé sa
saisine (question qui lui est dépose en droit et en fait) dans sa décision. Le juge qui dépasse sa saisine on dit qu’il
statut « ultra petita »

- Les Conditions de l’admission formel du pourvoi sont moins restreintes que le pouvoir en cassation de l’ordre
judicaire. Article L331-1 CJA mais le principe avec le temps devient restreint car sinon il deviendrait une
juridiction de 3ème degré.

1987 = procédure préalable d’admission qui implique que le conseil d’Etat peut rejeter un pourvoi sans
l’analyser et que les moyens qui lui sont soumis sont inopérants.

- Les suites de la Cour de Cassation sont différentes : Le Conseil d’Etat peut soit renvoyé devant une
juridiction de même nature soit il peut renvoyer devant la même juridiction qui a déjà statuer ou faculté
d’évocation de l’affaire, le Conseil d’Etat statuera en lieu de place de la juridiction et mettra ainsi fin à la
procédure en fait et en droit.

Chapitre 4 : les juridictions au niveau internationales, régionales et européennes

Distinction entre Juridiction internationale et européennes : coopération opposée à l’intégration. Il faut


imaginer les Etats comme des personnes morales. Les grands principes ont le principe sur lequel chaque état est
souverain et chaque peuple s’auto-détermine en état souverain et par conséquent les états sont égaux entre
eux.

Principe coopératif : Logique donc qui est contractuelle car ne peut tomber d’accord que si elle le veut.

Exemple : la France est d’accord avec tel pays en matière commerce internat, elle est d’accord de soumettre le
litige à tel juridiction = d’accord sur portée normative, comment elle fonctionne, champ d’application. On
applique donc des traités internationaux

Principe d’intégration : Lorsque des Etats sont proches donc ils commencent par de la coopération qui a
marché donc ils deviennent proches et poussent au principe de l’intégration.

On est plus en train de donner une compétence à une juridiction mais on se met d’accord pour se soumettre à un
ordre normatif que l’on accepte de respecter tous ensemble. On utilise ce terme car les Etats qui décident de
mettre en place ce principe vont impliquer les règles internes qu’ils ont choisissent entre eux. Toute juridiction
internationale à un fonctionnement conventionnel et ce fondement conventionnel a pour délégation de
souveraineté.

Exemple : la juridiction en France peut décider d’appliquer un règlement européen pour traiter un litige en
France.

Différents types de convention :

 Convention AH DOC = pour traiter un seul litige

Toutes juridictions internat a un fondement conventionnel qui a pour effet une délégation de souveraineté =
chaque état abandonne une partie de sa souveraineté pour appliquer quelque chose qui lui est supérieur

 Convention organisée = création de convention internationale et pour régler tous les litiges qui
interviendront entre tel ou tel pays.

Les conventions peuvent être bi partite, tri partite et peuvent compter un nombre illimité d’état.

Section 1 : les juridictions de l’UE

UE = 27 Etats qui ont décidé d’aller plus loin que de la coopération mais inclure du droit internat.

Toujours un fondement conventionnel = traités

UE = ses propres institutions :

 Conseil Européen = bureau directeur


 Commission européenne = pouvoir exécutif = gouvernement
 Parlement européen = pouvoir législatif
 Cour justice UE (CJUE)

A la base idée de créer de la coopération poussée entre eux = point de vue économique
1ère convention : Traité appelé : traité fondateur  pour créer une communauté de l’acier et du charbon (1951)
et on a poussé un peu plus au lendemain de la seconde guerre mondiale donc création du traité sur les énergies
atomiques (années 50)  Euratom (énergie atomique 1957).

1er vrai traité = CEE : communauté économique européenne : espace Schengen. A partir de ce moment-là,
création des litiges entre les états.

Création de la 1ère Cour de Commission de la CJEE (Communautés économiques européennes)

Juridictions de l’UE : CJEU : La Cour de justice de l'Union européenne, anciennement Cour de justice des
Communautés européennes, est l'une des sept institutions de l'Union européenne. Elle regroupe deux
juridictions : la Cour de justice et le Tribunal.

A la différence des juridictions internationales, les juridictions européennes bénéficient d’une acceptation
permanente.

Intégration qui entraîne des conséquences pratiques :

- Juridictions européenne = compétences n’a pas être acceptées de cas par cas par dossier

- Juridictions intégrées = ne sont pas à la disposition que des Etats donc n’importe quel citoyen peut saisir cette
juridiction du moment qu’il relevé d’un Etat signataire du traité.

Elles ont une portée maximum exécutoire et opposable à tous les pays signataires

A – La CJUE

Composition et statut de ses membres : Elle est composée d’un juge par état membre (27). Le ministère
public est représenté (en droit interne, il représente la société) et il y a 8 avocats généraux (désigné par commun
accord entre tous les états membres). Le Ministère public est représenté mais ne requière pas au nom de la
société mais il va présenter le litige et va chercher une solution et donner un avis. Le Juge est désigné pour 6 ans
avec renouvellement par moitié tous les 3 ans. Ils ne doivent pas exercer d’autres activités professionnelles
même non rémunérées et presque inamovible = si l’ensemble des autres juges qui ne répondent plus aux
conditions de l’UE alors ils sont relevés de leur fonction. Les avocats et les juges sont désignés (pas de
profession ou carrière particulière). Il faut avoir occuper des fonctions juridictionnelles ou être juriste-consul
(donne des avis techniques en droit), il faut que ce soit des personnes qui ont une garantie d’indépendance. Le
Président désigné par les juges pour 3 ans.

Formation CJUE :

 En chambres composée 3-5 membres


 Formation en grande chambre (13) et est présidé par le président de la Cour lui-même
 Assemblé plénière (27 membres)

Les décisions qui sont prises à la majorité avec un greffier pour 6 ans. Le niveau européen prime sur le droit
interne dans hiérarchie des normes.

Grandes catégories actes :

- Soit règlements européens applicabilité directement en France

- Directives européennes = norme plus souple mais plus générale qui fixent une grande orientation mais doit
faire objet d’un vote pour être appliqué en France

Rôle :
Qui ressemble à celui de la Cour de Cassation mais le mode de saisine est différent. Son rôle est de présenter le
litige et présenter une solution, il n’a pas de partie prenante, il représente l’équilibre du traité, il donne un
avis motivé pour la solution du litige qui lui semble au conforme au statut de la Cour.

CJUE est saisit pour « question préjudicielle » sur juridiction d’un pays à qui on soumet un litige et trouve une
norme européenne susceptible de s’appliquer mais ne veut pas l’appliquer comme ça. Soumet à la CJUE une
question qui peut intervenir à n’importe quel moment. Parfois la question est obligée d’être posé à la CJUE
quand la question est nouvelle. L’interprétation de la question s’applique à l’ensemble des autres Etats
signataires.

Elle bénéficie d’immunité et privilèges particuliers qui sont détailler. L’immunité c’est pour assurer leur
indépendance pour qu’ils puissent juger en leur instance de juridiction. Pour assurer cette indépendance, ils ne
doivent pas exercer en même temps une autre activité professionnelle, même non rémunérer, il faut qu’il se
consacre totalement à ça et ils sont inamovibles c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être relever de leur fonction que
dans un cas particulier si l’ensemble des autres juges de manière unanime considère qu’il ne répond plus aux
conditions fixées par le traité de fonctionnement de l’Union Européenne.

B - Le TUE

TUE : création du TUE en 1988. Juridiction autonome car on peut faire un retour de ses décisions à la CJUE =
juridiction de 1er degré.

Personnel qui est propre, composé de juge nommé pour désigner la Cour pendant 6 ans selon les mêmes critères,
même mode de renouvellement, même statut de ses membres et incompatibilité professionnel. Il n’y a pas de
ministres publics propres mais pour chaque affaire, il y a un avocat de la CJUE. La compétence à lui est très
limitée pour le contrôle d’égalité des normes. Il est compétent pour les litiges.

Compétence :

Contrôle de légalité des actes telle que les normes faites par la commission

Statut sur les litiges intra-européens, litiges entre les personnels qui travaillent dans UE

Compétences sur les litiges sur les contrats passés entre les organes de UE

Faculté en plus du TUE qui lui est permanent = création de tribunaux spécialisés pour les conventions AD OC

Tribunal exprès pour litiges de fonction publique au sein UE

Section 2 : 3 juridictions de l’ordre international

3 principales juridictions :

- Cour pénale internationale (infraction pénale, va prononcer des peines et un champ de compétence
restreint)
- Cour internationale de justice (elle connait des litiges de nature civile entre Etat)
- La Cour Européenne des Droits de l’Homme : CEDH (elle n’est pas du tout lié à l’UE)

Elles ont un fondement conventionnel, un principe de subsidiarité au profit des juridictions intégrés et
surtout fondé sur une logique diplomatique et un état peut se défaire de son engagement et peut se rétracter en
ne faisant pas ce qu’il avait promis.

A- La CEDH
Il faut nécessairement trouver un traité fondateur, cette convention c’est la CEDH (traité de Rome 1957) issue
d’une espèce de convention issue d’une explosion des traités internationaux. 47 états signataires de la
convention. Elle n'est pas du tout liée au TUE, elle a beaucoup plus de signataires

1948 = DDHC pour les Nations Unies

Compétence matérielle :

Constater les atteintes au droit homme et pour chaque atteinte constatée elle condamne Etat et indemnise la
victime. On est dans de l’application directe du droit interne mais n’importe quel Etat peut décider de sortir de la
convention et de plus reconnaitre la compétence de la Cour.

Particularité :

Elle peut être saisit par Etat contre un autre Etat = recours inter-étatique

Mais aussi recourt individuel lors d’un procès

Principe subsidiarité de la Cour = visé dans Protocole 15

Composition :

47 juges désignés par assemblée parlementaire du conseil européen

Critères recrutements = intégrité morale = Article 21 Convention, -65ans

Mandat plus long = 9 ans non renouvelable

Incompatibilité professionnelle pas de prof pendant mandat + même privilège

Enlevé de ses fonctions à la majorité des 2/3

Formation :

Juge unique = juge rapporteur // juge va regarder si tout se passe bien

Formation classique 3 juges puis chambre classique de (7 juges) qui statut sur le recours

Elle peut avoir fonction conciliatrice

Soit elle statut soit si décision compliqué renvoie en grande chambre (17 juges) ou intervient comme organe
appel

Propre procédure appel interne

Elle rend des arrêts qui doivent être motivés = Article 45 Convention

L'article 45 de la convention indique que les états membres 50 conforment à la décision de la CEDH, la
répression pénale est une fonction régalienne propre à chaque état, si on ne centralise pas la fonction de
sanctionner on n’est pas dans un état souverain, reconnaitre un monopole en matière pénale, le seul moyen de
faire ça est que certain états déléguent la capacité.

B- Cour Pénale Internat (CPI)


Répression est une des fonctions régaliennes de l’Etat

Reconnaitre la souveraineté des Etats = reconnaitre leur monopole en matière pénale

1945 = 1er tribunal AD OC pour juger les nazis et les crimes contre humanité = Tribunal de Nuremberg

Ce tribunal à créer les crimes contre humanité ont été définit pour avenir

Cela fonctionne pourquoi on ne créerait pas un tribunal permanent ?

120 Etats contre 7 = adopte 17 juillet 1998 le principe de Cour pénale internationale permanente

1 juillet 2002 = entré en vigueur de cette Cour à la Haye et les audiences sont publiques

Composition :

18 juges élus par les Etats membres de cette convention (ils sont élus par les états ayant adhéré à la convention).

L’idée c’est de respecter les traditions des différents systèmes juridiques, ils importent que devant les 18 juges
qu’il y ait une représentation plus ou moins globale des systèmes juridiques des pays. Cette cour pénale
internationale a un procureur (métier à risque plus plus, il est chargé d’engager les poursuites et élu par les états
signataires de la convention). La CPI juge les individus, les trois grandes catégories de crimes ont des
subdivisions par exemple le déplacement de population > crime de guerre.

Un procureur qui est chargé des poursuites = 9 ans élus par les états signataires

Le CPI juge des individus par les états. Chaque catégorie de crimes à des subdivisions. La Cour qui est
subsidiaire aux juridictions étatiques. Son efficacité est relative car cela dépend qui va signer cette convention
ainsi que leur consentement et les états peuvent réfracter leurs consentements à tout moment.

Exemple : UE ne reconnait pas cela, la Chine et la Russie demande retrait en novembre 2016

C- Cour Internationale justice (CIJ)

Dans le cadre des Nations Unies, la CIJ siège à la Haye. Elle a pour mission de régler les litiges de toute nature
entre les états signataires.

Exemple : Litige relatif à une contestation de frontière, des eaux internationales ou territoriales. La société des
Nations qui instituent en 1922, les cours internationales de justice (devenu après).

Composition :

Composé de 15 membres élus par l’Assemblée générale des Nations Unies et élus sur la base d’une liste pour
chacun des états, on est quand même une grande représentation des formes de civilisation. Les Nations Unies
c’est l’ordre mondial occidental qui s’impose. Ils ont un mandat de 9 ans renouvelable = membres inamovibles
et ils bénéficient d’immunités et de privilèges sur leur autonomie.

Compétence matérielle :

La compétence matérielle de la Cour est prévue à l’article 38 et de son statut et a pour mission de régler
conformément au droit international : les différents litiges qui lui sont soumis et peut être saisie par des états et
donc régler conformément au droit international. Elle assure la coutume internationale et applique une autre
forme de loi c’est les principes généraux applicables au monde civilisé. Essayer de trouver des grands points
communs entre ces états et les appliquer au niveau international. Système juridique auto alimenté et peut même
faire référence à l’équité.

180 affaires = fonction contentieuse qui connait des litiges

Une autre fonction consultative : l’assemblée générale ou le conseil des nations Unies peut demander des avis
sur toute forme juridique : article 92 de la charte des Nations Unies.

Schéma : Récapitulatif

Chapitre 5 : une seule juridiction : le tribunal des conflits

On trouve son origine dans la Constitution de 4 novembre 1848. Il y avait une disposition qui donnait une
compétence particulière aux conseils d’état et qui donne lieu à des discussions notamment doctrinales.

L’idée était d’un tribunal administratif supérieur à l’époque et qui devait se prononcer sur l’ensemble du
contentieux de l’administratif. L’idée était de confié à ce tribunal administratif les conflits. Cette idée doctrinale
va être entériner, il y avait l’organisation des prémisses du tribunal des conflits qui va être instauré le 3 mars
1848.

Le raisonnement et que la répartition des compétences entre l’ordre judiciaire et d’ordre administratif et
d’ordre judiciaire. Le principe est de protéger cette réparation. Il faut l’uniformatisation dans la répartition des
compétences. A l’époque l’idée était de porter la juridiction de l’ordre administrative toujours avec l’idée que
l’administration n’est pas une partie au procès classique.

Il y a une loi du 16 février 2015, elle est venue nettoyer les termes employés mais cette loi va seulement être
réformer tout comme le 24 mai 1872, elle va rester tout de même la loi fondatrice.

Composition :

Ce tribunal est constitué de 4 magistrats du siège issus de la Cour de Cassation, 4 conseillers d’états ainsi
que 2 supérieurs. Ils sont élus pour 3 ans et la réélection est possible 2 fois. Comme toute juridiction, elle a un
président élu par les membres qui le composé, avec une parité.

Procédure :

La procédure de prise de décision est décrite aux articles 3 à 13 d’un décret de 2015 qui re modifie l’ensemble.
L’audience est publique, parmi les membres il y a un rapporteur public qui fait un rapport sur l’affaire,
l’affaire va être débattu entre les conseillé et les avocats ne sont pas exclus des tribunaux des conflits. Ces
décisions sont souveraines, il n’existe pas de voie d’appel.

Compétence Tribunal des conflits : 5 compétences dont 3 principales :


1) Traiter les conflits positifs de compétences entre ordre administratif et judicaire = hypothèse dans quelle une
juridiction officielle saisie une affaire dans laquelle elle est compétente mais que l’administration n’est pas
d’accord et pense que cela devrait relève de l’ordre administratif. Administration présente l’affaire à au tribunal
de conflit ;

2) Régler les conflits négatifs de compétences entre judicaire et administratif = l’ordre judicaire s’estime
incompétence et elle estime que c’est le tribunal des compétences et ce dernier pense l’inverse.

3) Hypothèse d’une contrariété qui entraine un déni de justice = décision de l’ordre judiciaire qui ne déboute sur
le fond, et elle a déboutée sur le tribunal des conflits, les raisons entrainaient la saisie d’une juridiction
administrative. La décision s’oppose à la décision judiciaire mais elle conduit à ce que l’on est pas donné
justice).

4) Renvoi au tribunal des conflits par une juridiction elle-même lorsqu’elle a une difficulté

5) Compétent pour indemniser les justiciables du préjudice issu du délais raisonnable (nouvelle de 2015)

Section 1 : le règlement des conflits positifs

Il a pour objet de soustraire une compétence judiciaire, un litige dont elle était initialement saisie, litige dont
l’administration considère que c’est d’ordre administratif.

A. Conditions et hypothèses

1) Devant quelle juridiction on peut enlever le conflit ?

Seulement empêcher une juridiction judiciaire qui pourrait être autre chose que la juridiction administrative.
L’article 13 de 1872, ne précisait pas mais lors du toilettage ça le précisait. Le conflit peut être élevé avant
toutes les juridictions de l’ordre judiciaire lorsqu’elles sont pourvues d’un ministère public. Selon une
décision, le conflit en revanche ne peut pas être soulevée au stage de la Cassation puisqu’elle ne statue qu’en
droit et non en faits.

Décision du 12 décembre 1872 : peut-être soulever en matière pénale. Lorsque l’on dit juridiction de l’ordre
judiciaire, on peut la soulever devant le tribunal de commerce, des prud’hommes, en matière pénal etc…

Est-ce que le conflit positif peut être soulevé devant un juge des référés ? (Statut d’urgence ou en raison de
l’absence de constatations rapides et uniquement provisoire)  oui

2) Dans quelles matières peut-on soulever le conflit positif ?

L’article 39 d’un décret de 1849, vient pour appliquer la 1ère loi de 1848. Lorsqu’il s’est déjà prononcé une
seule fois sur une question, la question ne pourra être posé une seconde fois. Il faut donc une question nouvelle.
En matière pénal, il y a une particularité, c’est exclu en matière pénal puis ensuite il a été décidé de la juridiction
pénale était d’ordre civil, on a décidé de l’inclure. Finalement, ça a été par une reforme propre, loi de 1994, il a
été érigé au rang de principe, il est reconnu de traité sur le volet civil, pénal et reconnu la possibilité
d’interpréter un acte administratif lorsque sa décision est pénale.

3) Jusqu’à quand le conflit peut être élevé ?

L’article 18 du décret de 2015, le conflit peut être élevé tant qu’il n’a pas été statué sur la compétence par la
décision passée en force de choses jugés. Le conflit continu toujours tant que le procès n’est pas terminé.
L’administration peut toujours élevée des conflits du moment que le procès n’est pas terminé.

Il y a d’autres hypothèses dans lequel on ne sait pas si le procès est terminé, c’est lorsqu’il y : acquiescement, de
la clôture et l’accord entre les parties. Dans toutes ces hypothèses-là, cela marque la fin du procès et
l’administration ne pouvait plus élever au conflit.
4) Dans quel cas le côté administratif peut matériellement élever le conflit ?

Soit la totalité du litige qui est concerné par le déclinatoire des compétences ou soit une partie du litige et les
préalables au litige (cas complexe).

B. La procédure de règlement du conflit

L’autorité compétente pour élever le conflit : article 13 de la loi du 24 mai 1872, vise une personne en
particulier et c’est le seul à avoir le monopole de la compétence, c’est le représentant de l’état (par signature du
préfet avec possible délégation) que ça soit départementale ou locale.

Niveau géographique : quel préfet ?

Celui du département dans lequel la juridiction est saisie pour élever le conflit  conflit au stade de l’appel :
compétence qui dépasse les départements, ça sera celui qui a été compétent en première instance, décision du 6
décembre 1937, tribunal des conflits 6 juin 1934.

Deux phases de la mise en place du conflit :

- L’autorité judiciaire : l’autorité judiciaire se dé saisisse au profit de la juridiction administrative 


déclinatoire de compétence, on la force à se positionner sur la compétence et si elle rejette la
compétence, le préfet prend un conflit positif et oblige la juridiction à suspendre sa décision. Il est écrit
ce déclinatoire, le préfet porte connaissance au procureur ce déclinatoire et le procureur va donner
son appréciation.

Exception de compétence et oblige la juridiction du fond à rendre un jugement sur sa compétence seule pour
pouvoir continuer le procès. Elle dessaisit elle-même, et c’est au parti de saisir la nouvelle juridiction. Le
tribunal rejette le déclinatoire de compétence, le juge prend la décision, le préfet rend un arrêté de conflits
et saisie le tribunal de conflits.

Arrêts de conflits  tout s'arrête des deux côtés. Sursoir à statuer (le dossier reste en affaire en cour et reste sur
un rôle à part).

Le tribunal Judiciaire peut reprendre le court de son procès et l'autre possibilité et de confirmés l'arrête de
conflits > juridiction administrative de statuer  nul et non avenue de toute décision rendue par l'ordre
judiciaire, et renvoie les parties à saisir les juridictions de l'ordre administratif.

Section 2 : Le rejet des conflits de compétences entre judiciaire et administratif

L’idée n’est de pas se trouver en déni de justice  hypothèse rare comparer aux conflits positifs. Mais
l’évolution du droit administratif qui est parfois en difficulté et ne sait plus s’il est compétent ou pas.
Erreur du juge qui ne voit pas sa compétence ou technicité du droit où le juge n'est pas sûr qu'il soit compétent.
Que ce soit sur le même objet, loi ancienne, terme de question  le décret d’octobre 1848, il faut une notion de
litige mais est ce que litige et décret sont en corrélation. Centralisé sur l'objet de la demande et oublie.

A. Comment la saisir : procédure de règlements des conflits négatifs

Article 37 du décret du 27 février 2015, quand les deux ordres se sont déclinés incompétente de la
compétence, les parties peuvent saisir le tribunal des conflits et faire une requête pour désigner une juridiction
compétente  forme sur requête.

Le tribunal judiciaire est jugé > Incompétent, saisie du TADM > incompétent, > tribunal des conflits >
irrecevable car reste une voie possible en ADM, que l'une des deux juridictions se soit trompé dans les
règlements de compétence  recours alternatif.

Le conflit négatif apparut comme un recours alternatif formé contre une décision de l’une des deux compétences.
Une fois que ce recours est déclaré comme recevable, ils vont prendre une décision, s’il estime que la situation
est négative, il va déclarer comme nul et non actif la décision puisqu’il déclarera qu’ils sont incompétents, et se
sera renvoyer. Les juridictions après ça ne pourront plus désignées.

Section 3 : Le règlement de contraints entrainant un conflit

2 ordres de juridictions ont statué sur le font, mais en statuant sur le fond, elles ont adopté des formes
juridiques différents. Adoptant une analyse et une solution contrainte. Elle place le justiciable dans une situation
où il ne peut pas avoir de réponse à sa question.
9 avril 1918, 29 décembre 1905  loi applicable à la profession de marin : conditions pour l’indemnisation
que l’accident de travail sont rattachés à un risque propre.

Exemple : Présente une contrariété : impose une décision par les tribunaux d’administratifs et les tribunaux
judiciaires portant sur le même objet. L’idée est d’ouvrir un ultime recours alternatif  conditions d’application

Décisions contraires soit irrévocables et définitive, avoir statuer sur le fond, pas de la compétence  conflit
négatif. Problème de ne pas avoir eu de réponse et non d’avoir perdu. Ce qui compte c’est que le dispositif était
bien identique, c’est ce qui constitue l’objet.

Dans cette hypothèse, il prend la place des juridictions du fond et il va juger l’affaire qui lui est soumise.
Notamment, il peut être amené à traité des questions de juridictions. Sur le fond, il y a besoin d’informations
complémentaires.

Chapitre 6 : les grands principes relatifs à l’instance

Comment je la saisi et comment je fais pour la saisir de manière recevable ? Comment je fais exécuter un
jugement ?

Ce litige crée une situation : le procès. C’est l’idée que le litige trouvera une solution dans l’accomplissement
d’un rituel. Ce rituel c’est la procédure. Cette procédure démarre par un acte introductif d’instance et cet acte
introductif diffère en fonction de 2 variables : dans quel domaine on est (judiciaire, immobilier, droit public,
privé) et varie en fonction de la juridiction que l’on va saisir. Il faut bien différencier le terme « recours », le
terme « assignation » à différencié du terme « requête ».

Le recours c’est un terme que l’on emploi lorsqu’on exerce devant l’administratif. Terme utilisé dans l’ordre
judicaire quant au stade de l’appel on conteste le jugement.

L’assignation c’est quand on va contester le jugement, c’est quand ce sont des personnes qui vont s’opposées.
On assigne donc une personne. Acte écrit qui a un formalisme très important, dans cet acte écrit, on développe
nos demandes et on porte à la connaissance à nos défendeurs (explication des droits et des faits). L’assignation
on la délivre par huissier et celui-ci remet officiellement l’acte avec une date pour une comparution en tribunal.

La requête est très connue en matière d’affaire familiale puisque la requête, on ne convoque pas l’adversaire.

Ses trois termes ont les réunis sur les actes introductifs d’instance.

Une fois fait, une juridiction est saisie. 1ère phase : elle va vérifier que l’acte est en la forme recevable. Il faut
toujours distinguer recevabilité et bien fondé. Une fois, ce filtre dépassait, la juridiction met en place une
procédure, l’instance est ouverte et cette procédure démarre.

Section 1 : Distinguer les procédures accusatoires des procédures inquisitoires

La distinction va se jouer sur le rôle du juge, personne, nous force à faire un procès. Donc lorsqu’on a passé la
recevabilité, c’est à nous de mener notre procès et notre défendeur est libre de mener son procès aussi (de donner
les documents qu’il souhaite).

Procédure accusatoire : le procès est la chose des parties et le juge intervient que comme un arbitre. Les
extrêmes : si les parties sont totalement libre : va être sans sens.
 Risque de l’extrême où c’est le juge qui va entrainer une totale opposition du jugement sans laisser libre les
parties.

L’équilibre est que dans chacun des 3 ordres on peut gérer : les contentieux privés, répressifs et administratifs.

A. Les contentieux privés

Effet néfaste accusatoire à la fin du 19e siècle à cause du volume des affaires qui ↑

Loi 30 octobre 1935 = crée juge qui va suivre la procédure, il va devenir le juge de la mise en état

B. Les contentieux répressifs

On part d’une procédure inquisitoriale. C’est le juge qui a entièrement la main dans toute la mise en état du
jugement.

C. Les contentieux administratifs

C’est un peur la même logique que le pénal, elle se juge elle-même, elle a alors la maîtrise du procès. Les raisons
sont que on sur des questions qui fondent l’intérêt général. A la différence d’un procès pénal, on n’est jamais à
« arme égale ».

Section 2 : Distinguer les procédures écrites, des procédures orales

La procédure écrite impliquerait que le juge n’est saisi que de ce qu’on aurait écrit dans notre assignation et que
des échanges réalisés lors du jugement. Intérêt d’une procédure écrite : la saisie du juge est claire et elle est
efficace. Inconvénient d’une procédure écrite : avocat obligatoire, procédure longue

Dans la procédure orale, le juge sera saisi de tout ce que l’on plaidera. Avantage : il peut ne pas y avoir d’écrit,
c’est moins couteux, le ministère n’est pas obligatoire. Risque : à l’audition de la plaidoirie on développe notre
argument « en vrac » et on a des difficultés de se comprendre

A. Les contentieux privés

Les deux systèmes coexistent. Devant le TJ et la CA on est sur un accent qui est plutôt écrit, et est organisée les
échanges d’écritures et le juge de la mise en état va vérifier les échanges des écritures. Pareil devant la Cour
d’Appel, la logique est la même. A la fin du calendrier de procédure on a une date de procédure de plaidoirie et
l’avocat peut même sous forme écrite soutenue à l’oralité.

Dans les autres juridictions écrites civiles : TC, baux ruraux, le principe c’est l’oralité mais c’est très risqué.
Aucun avocat ne prendra le risque, cependant de ne pas faire un résumé écrit. On peut se permettre du coup
d’être un peu plus léger sur ses conclusions. La Cour de Cassation et le pourvoi, il ne faut que de l’écrit pour
ses moyens.

B. Contentieux répressifs

Ecrite mais principe oralité devant le tribunal correctionnel.

Section 3 : Distinguer les procédures contradictoires, des procédures dites par défaut

A. Principe contradiction

Principe fondamental du droit = condition essentielle du droit au procès équitable

Vérité judiciaire provient de la confrontation des arguments


Reconnu devant toutes les juridictions

Article 14 à 17 CPP + Article L5 CJA

B. Procédure dite par défaut

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