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Généralité sur le droit

Réalisé par :
Dahmani Ikram
El Afi Chaimae
El Attar Chaimae
El Jarmouni Khaoula
Mahboubi Najat
2022-2023
INTRODUCTION
● Le droit est présent de manière quotidienne dans la vie des citoyens : tout conducteur doit respecter le code de
la route - dans le cadre de l’entreprise, salariés et employeurs appliquent quotidiennement le code du travail :
respect de la durée légale du travail, présence d’un règlement intérieur… pour se marier, pour divorcer, pour
hériter…, chaque individu doit se conformer aux règles.
● Le droit régit naturellement les rapports humains, économiques, les rapports des individus avec l’Etat, les
rapports des Etats entre eux. Partout, il y a du droit…. Parce que le droit est consubstantiel à l’existence d’une
société. Dès qu’il y a une société, il y a du droit.
● En effet le notion de « Droit » se présente donc comme l’ensemble des règles de conduite qui s’appliquent
aux individus depuis le jour de leur naissance jusqu’au jour de leur décès. Il concerne tous les domaines de
l’activité humaine qu’il s’agisse du milieu familial, social ou professionnel.
● Le droit est une notion polysémique qui peut recevoir plusieurs définitions. On distingue principalement entre
deux acceptions du droit : le droit objectif et le droit subjectif.
Alors des questions :
PLAN
I. Notions du II. La règle de
Droit droit
Droit La finalité de la règle de
1. 1.
Objectif droit
2. Droit Les caractères de la règle de
2.
Subjectif droit
I. Notions du Droit
1.Droit objectif (Law=‫)القانون‬
Le droit est, en premier lieu, se définit comme un ensemble de règles générales ( lois,
ordonnances, décrets …) obligatoires et impersonnelles qui gouvernent les rapports
des personnes physiques ou morales entre elles et dont le respect est assuré par
l’autorité publique. Il s'agit de délimiter la part de liberté et de contrainte de chacun. Il
faut définir ce qui est permis ou pas pour que la vie sociale soit possible et calme .
La société établit des règles destinées à régir son fonctionnement, et par voie de
conséquence, à organiser les relations des personnes qui la composent.
Exemple : le droit interdit et punit le crime, et oblige les citoyens (contribuables) à
payer les impôts. Ces règles découlent d’un droit qui se définit par son objet, c’est
pourquoi il est appelé droit objectif.
I. Notions du Droit
2.droits subjectifs (Rights=‫)الحقوق‬
Le mot droit a une seconde signification. Ce sont les pouvoirs, les prérogatives qui sont
reconnus aux individus. Si le droit objectif est défini par son objet, les droits subjectifs
se définissent par la personne déterminée qui en est titulaire: le sujet des droit
subjectifs. Dans ce sens, le droit est envisagé de façon plus concrète et particulière.
-Le droit, pris dans son sens subjectif, désigne alors une prérogative accordée à telle ou
telle personne. Il s'agit par exemple le droit à l’éducation, le droit de vote, droit de
grève, droit d'exercer l'autorité parentale sur les enfants, etc...
Ces deux significations du mot droit ne s'opposent pas, elles sont complémentaires. Ce
sont deux façons différentes d'envisager le même phénomène (le droit).Le droit objectif
tend à déterminer les droits subjectifs des individus..
I. Notions du Droit
Les droits subjectifs, c’est-à-dire les prérogatives reconnues aux sujets de droit, peuvent
être classés en deux catégories. On distingue les droits patrimoniaux (1) et les droits
extrapatrimoniaux (2).

Les droits subjectifs


1. Droits Patrimoniaux 2. Droits extrapatrimoniaux

Les droits patrimoniaux sont ceux Les droits extrapatrimoniaux sont ceux
qui peuvent être évalués en argent, qui n’entrent pas dans le patrimoine de la
et qui par conséquent entrent dans personne, car ils ne peuvent pas être
le patrimoine de la personne. évalués en argent.
 Les droits personnels  Les libertés fondamentales
 Les droits réels  Les droits politiques
 Les droits intellectuels  Les droits familiaux
 Les droits de la personnalité
II. La règle du Droit
1.Finalité de la règle du Droit:
Les manifestations du droit sont très nombreuses. Se marier, passer un contrat, acheter ou
vendre un appartement, voter, changer de nom, créer une société…, exigent de mettre en œuvre
des règles juridiques. Ces règles ont pour objectif de faciliter la vie en société et plus
fondamentalement, de l’organiser, de la réguler. Aucun corps social ne peut en effet subsister
sans une certaine discipline de ses membres. Le droit détermine alors un ensemble de normes
de conduite. Il détermine ce que chacun peut et doit faire pour que la vie en société soit
possible. Cette dernière est encadrée également par des autres règles qui ne sont pas juridiques,
ils s’agit principalement de la règle morale et la règle religieuse.
II. La règle du Droit

Droit et Morale : Droit et religion :


II. La règle du Droit
2.Les caractères de la règle du Droit
 Le caractère Général et abstrait :
La règle de droit s’applique de façon uniforme à tous les membres de la société. Elle n’a pas
vocation à régir des situations particulières ou à privilégier des intérêts individuels. Elle est
donc formulée de façon impersonnelle.
 Le caractère Obligatoire :
La règle juridique doit être respectée. La règle de droit est une norme obligatoire, un
commandement, une « règle de conduite imposée dans les relations sociales pour ordonner la
société ». Soit elle crée chez le citoyen l’ obligation d’ agir d’une certaine façon, soit elle
interdit d’ agir de telle autre façon ; elle prescrit de faire quelque chose ou l’ interdit.
II. La règle du Droit
 Le caractère Permanent :
On dit que la règle de droit est permanente parce qu'elle a une application constante pendant
son existence. Elle a vocation à régir l'avenir, à durer un certain temps. Cela ne signifie pas que
la règle de droit soit éternelle : elle a un début et une fin. Cependant pendant le temps où elle
est en vigueur, elle a toujours vocation à s'appliquer.
 Le caractère coercitif :
Le droit est assorti de sanctions. Il a un caractère coercitif, il est sanctionné par l'Etat. C'est
cette consécration par l'Etat qui fait la règle de droit. Pour obtenir le respect du droit, des
contraintes et des sanctions sont prévues. Lorsque l'autorité judiciaire constate la violation d'un
droit, elle requiert la force publique pour que celle-ci contraigne le contrevenant à respecter le
droit.
II. La règle du Droit
→La contrainte institutionnelle permet à l’autorité publique de sanctionner le non respect de la
règle de droit. On distingue, trois types des sanctions:
 Sanctions civiles : lorsque celles-ci ne concernent que les rapports des individus entre eux
Exemple : condamnation du responsable d’un accident au versement d’une somme d’argent,
pour indemniser la victime qui a subi des préjudices matériels
 Sanctions pénales : lorsque l’infraction met en jeu les rapports des individus avec la société
Exemple : l’automobiliste qui brule un feu rouge est sanctionné pénalement par une amende.
 Les sanctions administratives : Il s'agit de sanctions relevant du droit administratif et prise
par l'autorité administrative.
Exemples : fermeture d'un établissement pour insalubrité, licenciement d'un fonctionnaire pour
faute grave, blâme, avertissement …
II. La règle du Droit
la règle de droit est obligatoire en principe car édicte de véritables commandements. Néanmoins
il existe des degrés dans cette force obligatoire. Si certaines règles sont impératives, d’autres en
revanche sont supplétives .
1. La règle impérative : ‫القاعدة اآلمرة‬
Les règles impératives sont celles qui s’imposent aux personnes, sujets de droit, sans que celles-
ci puissent y déroger. Aux termes de l’article 6 du Code civil : « On ne peut déroger, par des
conventions particulières, aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs ». Ces
règles impératives ne peuvent donc pas être écartées par des conventions contraires .
Exemples : les conditions de validité du mariage, c’est le cas des empêchements au mariage :
alors le mariage avec la mère, la sœur, la nièce, la tante, la belle-mère ou la nourrice est interdit
et les intéressés n’ont pas la possibilité d’éviter l’application de cette disposition impératives.
II. La règle du Droit
2. La règle supplétive : ‫القاعدة التكميلية‬
Parfois, le droit permet aux personnes d’organiser librement leurs relations juridiques et
si elles ne le font pas, elles seront obligatoirement soumises à la règle prévue que l’on
qualifie de supplétive. Les règles supplétives ne s’imposent que si elles n’ont pas été
expressément écartées par les personnes qui y sont soumises. sont des règles simplement
facultatives.
Exemples: Par exemple, avant leur mariage, les futurs époux peuvent choisir un régime
matrimonial et décider de rédiger un contrat de mariage chez un notaire.
(Régime matrimonial c’est-à-dire le régime juridique qui régisse les patrimoines des
époux).
conclusion
en guise de conclusion on récapitule tout ce qui est dit , nous avons vu la définition de
droit comme l’ensemble des règles qui ont pour objet d’organiser la vie en société et les
relations entre les membres qui la composent. Ensuite nous avons présenté la relation
entre le Droit , la morale et la religion .
Après, nous avons dégagé les quatre caractéristiques essentielles de la règle de droit qui
sont : la généralité, l’abstraction, l’obligation et la sanction par l’autorité publique.
Finalement, nous avons distingué entre les règles de droit impératives qui s’imposent sans
que l’on puisse y déroger et les règles supplétives de la volonté des parties.
On termine notre exposé par la question : Quelles sont, alors, les sources de la règle de
droit marocain ?
Merci pour votre attention !

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