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MINISTERE DE LA SANTE
DIRECTION REGIONALE DE LAAYOUNE
ISPITS DE LAAYOUNE
Filière ; Soins infirmiers
: OPTION
Infirmier polyvalent
Infirmier en soins d’urgences et soins intensifs
Infirmier en anesthésie Réanimation
Droit
)heures 25 (
I- DEFINITION DE DROIT:
Pour l’étudiant qui commence des études juridiques, il nécessaire de définir le sens
du mot Droit?. Que signifie ce mot?
- Droit : désigne l’ensemble des règles imposées par l’autorité publique. Car ces
règles régissant les rapports qui peuvent exister entre les pourvoir public et les
particuliers, d’une part et les rapport ou liens qui peuvent se former entre les
particuliers .dans le cadre de la famille ou dans le domaine des contrats d’autre part.
- le droit pose des règles de conduit en dressant une limite entre ce qui est permis
et ce qui est défendu.
EXP :
1) le titulaire d’un objet endommagé peut le détruire ou le faire réparer (il exerce
un droit subjectif)
2) le créancier conduit son débiteur devant les tribunaux pour obtenir le
remboursement de la dette. Là encore, le droit de créance est un droit subjectif. En
effet lorsqu’un pouvoir est reconnu à une personne déterminée, cela ne peut être
que par application d’une règle générale. Autrement dit les droits subjectifs
découlent du droit objectif.
C’est le droit objectif qui permet à chacun d’entre nous d’invoquer un certain
nombre de droit subjectifs.
THEME 1
La DIVISION DU DROIT
THEME 2
La règle du Droit
la règle de droit a pour but l’organisation de la société et les rapports qui se forment
entre les personnes au sein de cette société. Elle se présente avant tout comme une
règle de conduite. La règle juridique impose, interdit ou permet tel ou tel
.comportement
:Il peut revêtir selon les cas essentielles deux formes
Soit un ordre positif: là ou la loi nous commande d’accomplir des actes déterminés -
.(ex: un automobiliste doit contracter une police d’assurance)
Soit une défense: ici la loi nous invite à ne pas commettre certains faits (ex: ne pas -
.porter atteinte à l’honneur d’autrui ou à la vie d’autrui)
Section I
Elle est rédigée à terme abstrait, qui ne s'applique pas à telle personne nommée
désignée, mais aux personnes sont jouissent d'une distinction ou bien à une catégorie
.de personnes déterminée
: la règle de droit a un caractère permanent -3
Comme les individus, les règles de droit ne sont pas éternelles, ils ont un
commencement et une fin. La permanence de règle est son applicabilité constante
durative. Son existence est liée à sa durée. Cette règle s'appliquera chaque fois que les
conditions qu'elle prévoit son emploi
: la règle de droit a un caractère coercitive -4
Pour pouvoir remplir son but assurer la sécurité de la société. La règle de droit doit
être obligatoire exécutée par l'autorité publique. On distingue diverse infraction et
cette destination se fait suivant la nature et la gravité de l'infraction par rapport à la
.règle de droit. On peut signaler les sanctions civiles, administratives et pénales
THEME 3
Dans la mesure où le domaine réglementaire intéresse tous ce qui relève par des
parlements, alors que celui-ci compétence d'attribution .puisque le domaine des
.lois est limite pour la constitution
Le pouvoir réglementaire appartient au chef de gouvernement qui exerce notamment
par décret, les actes réglementaires du chef de gouvernement sont contre signée par
le ministre sont contre signés par le ministre chargé de leur exécution et être au
.préalable approuvé au conseil des ministres
la coutume/1-5
Constitue la plus ancienne source de la loi, donc dans les services antiques en
l'absence de lois, la vie sociale était essentiellement organisée sur la base des
.usages et des coutumes
La coutume peut être définie comme une règle de droit qui résulte d'un usage
prolongé, cela veut dire que les particuliers ont pris l'attitude d'agir d'une telle ou
telle manière; il s'agit d'un usage très ancien qui fixe dans une situation donné. ex :
.le témoignage: porté secours à quelqu’un
A/ la jurisprudence:
c'est la solution suggérée par un ensemble de décisions suffisamment
rendues par les juridictions sur une question de droit.
La jurisprudence crée du droit en appliquant la loi en complétant et comblant des
lacunes qu'il fournit le juge en appliquant la loi et en l'interprétant et contribue
énormément à la formation de la jurisprudence.
La jurisprudence est la manifestation de la participation du pouvoir judiciaire à la
création du droit et de la doctrine.
B/ la doctrine:
on appelle doctrine l'ensemble des opinions exprimées par les auteurs quand ils
disposent des règles de droit en les interprétant dans les ouvrages juridiques.
C/ la pratique:
Les praticiens en droit qui sont les notaires, des avocats, les notaires des consigné
juridique, des agents d'assurance, ont également un rôle à jouer pour faire de la
pratique une source du droit.
THEME 5
Notions du droit administratif
:I- DÉFINITION
Le droit administratif, est une discipline de droit public qui régit l'administration, c'est
aussi la branche du droit public interne qui comprend l'organisation et l'activité de
.l'administration
Le droit ad
: II- L'ADMINISTRATION
Le terme administration peut désigner une activité (le fait d'administrer, gérer) ou des
.qui sont chargés dans les tâches administratives
C’est l'activité la plus importante de l'administration à sauve garder l'ordre public qui
: est la réunion a des conditions nécessaires a une vie normale à savoir
,La sécurité de prévenir des dangers pouvant surgir au sein du corps social
La tranquillité limite les risques des ordres
.La salubrité limite les risques de la maladie
Police administrative s'exerce par des règlements (mesure générale et personnelle),ex
(interdictions de stationner au bord d'un territoire ou point rouge et blanc, mesures
.individuelles) ou par le contrôle d'une autorisation de construction
THEME 7
V- Autres juridictions :
: L’organisation judiciaire au Maroc comprend 3 types de juridiction d’exception
A/ le tribunal Militaire
.B/ La cours spéciale de justice
C la haute cours de justice
A/ Le tribunal Militaire
Il est la compétent pour connaître les infractions commises par les membres des
FAR de gendarmeries, ainsi que les infractions commises par les civiles contre les
membres des FAR et de la gendarmerie.
3- L’élément moral :
C’est le lien entre l’acte criminel et son auteur. C’est l’intention criminelle. C’est
l’intention de nuire. C’est l’intention de violer la loi pénale. « Les crimes et délits
ne sont punissables que lorsqu’ils ont été commis intentionnellement ». (art.133
du C.P).
Sans cette intention criminelle, il ne peut y avoir d’élément moral : et sans cette
intention, il n y a pas d’infraction.
Le fondement même de la responsabilité pénale réside dans cette liberté d’acte.
Ce choix d’agir ou de s’abstenir. Principe adopté par le législateur marocain dans
l’article 132 du C.P qui énonce que : « toute personne saine d’esprit capable de
discernement est personnellement responsable des infractions qu’elle
commet ».
Néanmoins, il faut distinguer entre deux formes d’intentions :
- L’intention qui veut seulement l’acte sans vouloir ses conséquences. Ex.
homicide par imprudence (infraction involontaire).
I- Introduction :
L’étude des peines soulèvent les questions de savoir : ce qu’est la peine, sa finalité
et sa spécificité.
1- La peine :
La peine est la sanction légale prononcée par les tribunaux du pays, à l’encontre des
dits criminels. Autrement dit la peine est la sanction que la loi propose et que le
juge impose.
2- La finalité de la peine :
La finalité de la peine réside, avant tout, dans sa souffrance, cette souffrance peut
frapper :
- Soit le cours du coupable (peine de mort)
- Soit sa liberté d’aller et venir (emprisonnement)
- En fin, la peine peut aussi être une peine pécuniaire sous forme d’amende.
-
3- Les spécificités de la peine :
Deux spécificités à retenir : le principe de la personnalité des peines, et celui de la
légalité des peines.
La légalité des peines : signifie que toute peine quelle qu’elle soit, ne peut
être considérée comme étant une sanction légale que si elle a été prévue et
définie à l’avance par la loi pénale.
La personnalité des peines : toute peine est strictement personnelle. Ainsi, à
chaque délit correspond la sanction adéquate. La sanction ne frappe que le
coupable, et aucune substitution n’est possible. C’est ce qui ressort de
l’article 132 du C.P « toute personne saine d’esprit et capable de
discernement est personnellement responsable des infractions qu’elle
commet ».
1- Peines corporelle :
Elle frappe l’individu dans son corps (peine de mort, amputation de la main pour le
voleur et le fouet en cas de l’adultère en droit musulman).
THEME 10
Le contrat du travail
:I- DÉFINITION
Le contrat du travail est un accord par lequel une personne (le salarié) let son activité
professionnelle au service d’une personne (employeur ou parton) qui a autorité sur la
.1ére personnes et lui verse une rémunération (salaire)
: II – LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU CONTRAT DE TRAVAIL
: De la définition qui précède se déduisent ces éléments à savoir
:A- la présentation du travail
Cette prestation doit remplir certaines conditions : elle doit avoir un caractère
personnel et elle doit être libre
le caractère personnel contrat du travail implique que le salarié s’oblige à mettre
son travail personnel et non le travail d’une autre personne au service de
l’employeur.
le caractère libre de la présentation du travail : le caractère s’applique
généralement à tout le contrat du fait que la contrainte constitue un consentement.
B/Le lien de subordination:
La dépendance du salarié quant à la nature du travail à exécuter au salaire perçu et
aux directives concernant la réalisation du travail.
C/le salaire:
C’est la prestation fournie par l’employeur en contre partie du travail qui été effectué
à son profil.
e°/ Les femmes et les enfants : du Dahir de 2-7-47 portant réglementation du travail
interdit, l’emploi des femmes et des enfants : à certaines travaux, tout contrat de
travail qui ne respecte pas cette interdiction est considéré nul.
B/ le consentement:
C’est l’acceptation libre et volontaire par l’une des parties des obligations proposées
par l’autre partie, ce consentement fait défaut lorsqu’il est attaché d’erreur de
violence de dol
1/L’erreur
Elle peut porter soit sur l’objet du contrat soit sur la personne
2/ la violence
C’est la contrainte physique ou morale exercée sur une personne l’amener à
accomplir un acte auquel elle n’a pas consenti.
3/ Le dol : C’est la tromperie dont la conclusion du contrat de travail.
: C/L’objet
THEME 11
Notion de syndicat
I- Définition :
Le syndicat peut être défini comme un groupement dans lequel plusieurs
personnes exerçant une activité professionnelle, décident de mettre en commun
leur activité et une partie de leur ressources afin d’assurer la représentation et la
défense de leur profession et d’améliorer leur condition d’existence.
II- Constitution :
La constitution des syndicats doit obéir à des conditions de fond et de forme.
1) Conditions de fond :
- Les personnes qui veulent adhérer à un syndicat doivent exercer une même
profession ou des métiers similaires ou des professions connexes.
- Les personnes chargées de l’administration et de la direction doivent être de
nationalité marocaine.
- Le syndicat doit exclusivement avoir pour objet l’étude et la défense
d’intérêts professionnels.
2) Conditions de forme :
- Rédaction des statuts (objet et siège du syndicat, liste des adhérents,
conditions d’adhésion, chiffres des cotisations, etc…)
- Vote des statuts en assemblée générale.
- Dépôt des statuts et de la liste complète des adhérents auprès de l’autorité
locale.
-
III- Organisation :
L’organisation des syndicats est prévue dans les statuts. Deux organes à retenir :
- Une assemblée générale constituée par les
- Adhérents. elle a pour mission l’élection des dirigeants, le contrôle et la
gestion financière du syndicat…
- Un conseil ou un comité syndical qui regroupe des dirigeants. Ces derniers
sont chargés de l’administration et de la direction du syndicat. Ils sont
généralement élus par l’assemblée générale et représentent le syndicat.
THEME 12
Les libertés publiques sont donc une traduction dans le droit positif des
Droits de l'homme et des droits fondamentaux.
Dans un État de droit, la protection juridique qui est conférée aux libertés
publiques établit et organise leur inviolabilité. Face à un Etat qui détient
l'autorité, la notion de libertés publiques impose à celui-ci des limites à ses
prérogatives en le soumettant à des normes juridiques. C'est le respect de
ces limites qui fonde la légitimité du pouvoir et caractérise une démocratie.
Une approche de la santé fondée sur les droits de l’homme fournit des stratégies et
des solutions pour affronter et rectifier les inégalités, les pratiques discriminatoires et
les rapports de force injustes, qui sont souvent au cœur de l’inégalité des résultats
sanitaires.
Une approche fondée sur les droits de l’homme vise à ce que l’ensemble des
politiques, des stratégies et des programmes de santé soient conçus de façon à
améliorer peu à peu la jouissance par tous du droit à la santé. Les interventions visant
à atteindre cet objectif respectent des principes et des normes stricts répertoriés ci-
dessous.
Le droit à la santé, c’est le droit de vivre dans le meilleur état de santé possible et de
pouvoir se soigner tout au long de notre existence. Dans ce sens-là, il s’agit d’un des
droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses
opinions politiques, sa condition économique ou sociale. Le droit à la santé est
consacré par de nombreux instruments internationaux et régionaux sur les droits de
l’homme. Il est énoncé dans la constitution de pays du monde entier et suppose que
les pouvoirs publics créent des conditions telles que chacun puisse jouir du meilleur
état de santé possible. Ceci implique notamment l’existence de services de santé, des
conditions de travail sûres et saines, de logements adéquats et d’une alimentation
nutritive. Le droit à la santé inclut donc bien entendu l’accès aux soins de santé, mais
il intègre aussi, et cela passe malheureusement souvent inaperçu, les déterminants
sociaux de la santé, qui sont les conditions économiques et sociales dans lesquelles
nous vivons et qui exercent une influence sur notre santé.
THEME 12
LES RESPONSABILITES
A :Responsabilité administrative :
Elle concerne uniquement les infirmiers(e) travaillant en secteur public. La
faute commise par le personnel de l’administration devient faute de service.
La victime de la faute de service est indemnisée par l’administration.
Toutefois, ne peut être considérée faute de service, « faute lourde
détachable de l’accomplissement du service public », acte commis
volontairement dans l’intérêt personnel de l’autre ou d’un tiers (trafic de
stupéfiants, vol…), ou acte commis sciemment avec la volonté de mal faire
comme abandon de poste, abus d’autorité, coups et blessures volontaires.
B :Responsabilité civile :
1-. La responsabilité quasi délictuelle est mise en cause par certains articles
du code civil :
-tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
-chacun est responsable du dommage qu’il a causé, non seulement par
son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.
-on est responsable, non seulement du dommage que l’on cause par son
propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont
on doit répondre, ou de choses que l’on a sous sa garde.
Comme tout individu, l’infirmier(e) est responsable de ses actes et gestes
propres, des actes et gestes des personnes qui sont en état de subordonnées
par rapport à lui, ainsi que des choses qu’il contrôle.
La responsabilité quasi-délictuelle de l’infirmier(e) résulte d’un soin
défectueux par imprudence, négligence, inattention, défaut de précaution ou
d’adresse :
- erreur de produits ou de doses administrées
- erreur d’étiquetage d’un flacon d’examen
- défaut de surveillance ou d’exécution d’un soin entraînant par exemple
une brûlure, une nécrose.
- Initiative thérapeutique correspondant à l’inobservation de la
réglementation professionnelle
Le dommage occasionné par l’infirmier(e) peut être :
- soit matériel : bris d’objet personnel tel que dentier, vêtements tachés…
- soit corporel : abcès, cicatrices, lésion d’un nerf, douleur physique ou
morale (angoisse)
- soit immatériel : perte de gains.
La victime peut en demander réparation pendant 3 ans. Elle doit prouver la
faute professionnelle de l’infirmière et la relation avec le dommage subi.
Le respect des obligations qui pèsent sur le fonctionnaire est garanti par
l’existence des pouvoirs disciplinaires, la nécessité de celui-ci n’est pas
contestable, mais il convient aussi de protéger le fonctionnaire contre
l’éventualité de son usage arbitraire. C’est ce à quoi tendent les garanties
disciplinaires.
L’article 431 :
« Quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril
l’assistance que sans risque pour lui, ni pour les tiers, il pouvait lui prêter, soit
par son action personnel, soit en provoquant un secours, est puni de
l’emprisonnement de 3 mois à 5 ans et d’une amende de 200 à 1000 D.H. ou
de l’une de ces deux peines seulement ».
Ce texte s’applique à tout le monde, mais ce délit prend des aspects
particuliers quand il s’agit de l’infirmier(e), d’une part parce qu’il est plus à
même que le commun des mortels à juger de l’état de péril de la personne,
d’autre part parce que sa qualification lui permet dans beaucoup de cas de
prêter elle-même l’assistance qui pourrait, sinon écarter tout péril, du moins
permettre d’attendre l’arrivée d’un médecin, et enfin parceque ce texte trouve
à s’appliquer dans l’exercice de sa profession.