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COURS ELEMENT DE DROIT 

INTRODUCTION GENERALE :

- Définition Du Mot Droit :

Le mot droit est un terme générique, c.-ad il a plusieurs définitions, mais


en peut généralement réduire toutes ces définitions en deux définitions
principales :

- Le Droit Objectif : C’est l’ensemble des règles juridiques (‫ القانون‬.)


- Les Droits Subjectifs : C’est l’ensemble des prérogatives dont une
personne est titulaire (‫)الحقوق‬.

 Le droit Objectif: Droit pénal ; droit administratif ; droit de travail ; droit


social ……

 Les Droits Subjectifs : - Droit d’éducation, - Droit de Santé, - Droit de voter …

Partie 0 1 : LE Droit Objectif

Définition de Droit Objectif : « Ensemble des règles de conduites juridiques qui


gouvernent la vie des personnes on société et dont l’inobservation est
sanctionnée par les pouvoirs publics ».

Remarque : Le Droit n’est pas la seule règle de conduite Sociale.

Il existe d’autres règles : 1. Règle Religieuse : ‫القاعدة الدينية‬

2. Règle Morale ‫القاعدة األخالقية‬

Remarque : - La règle religieuse et morale : la conscience de l’individu qui sanctionne


l’individu.

Chapitre I : L’objet de la règle de Droit

Section 1 : Différentes disciplines juridiques

Critère de classification : Droit Privé / Droit Public /Droit mixte

Il existe deux grandes branches du droit : le droit privé et le droit public.

1_Le droit privé régit les rapports entre particuliers ou personnes privées qu'elles soient
physiques ou morales (sociétés, associations). Ses règles visent la satisfaction d’intérêts
individuels. Ex : le droit civil ; le droit commercial ; le droit du travail.

 Le droit civil : désigne l’ensemble des règles applicables à la vie privée des
individus et à leurs rapports entre eux.
 Le droit commercial : ensemble des règles qui régissent l’activité commerciale.
 Le droit du travail : fixe les règles relatives et les droits individuels et
 collectifs nés à l’occasion de la relation de travail.

2_Le droit public régit l’organisation de l’État et les rapports entre les particuliers et les
pouvoirs publics. Ses règles visent la satisfaction de l’intérêt général. Ex : le droit
constitutionnel, le droit administratif ; le droit des finances publiques ; et le droit
international public.

 Le Droit Administratif : la relation entre un particulier et l’administration.

 Le Droit Constitutionnel : ensemble des règles qui organisent l’Etat.


 Droits de finances publiques : la loi de finance
 Droit International Public : c’est l’ensemble des règles qui réglemente la vie entre
les pays.

3_Les Droits mixtes : La notion de Droit mixte, s’étend à toute branche du Droit qui
réalise une combinaison de règles relevant, pour les unes du Droit public, et pour les autres
du Droit privé Il s’agit essentiellement : du Droit pénal, du Droit processuel, du Droit social,
et du Droit international privé .

 Droit Pénal :il s’applique à tous Comportement qui trouble la société .


 Le droit processuel : est le droit du procès. D'une discipline qui consistait à
comparer les trois procédures principales civile, pénale et administrative.
 Le droit social : englobe toutes les relations individuelles de travail.
 Droit international Privé : tous se qui en relation avec la résidence (les
étrangers), Carte de résidence, (Le Droit International marocain Privé).

Section 2 : Caractères de la règle de Droit

- La règle de Droit est Obligatoire (Un Caractère Obligatoire) : La règle de


droit est faite pour la respecter par les personnes physiques et morales.
1 / Règles impératives (ou d’ordre public): c.-ad on n’a pas le choix de respecter
ces règles.

Définition : Ce sont des règles qui s’imposent de façon obligatoire et impérative à


toutes les personnes, ils n’ont pas le choix au niveau de leurs application, on l’est
appel également Règles d’ordre public, c-.ad qui assure la sécurité et la stabilité de
la société.

Exemples : - Exemple d’une règle pénale : * Celui qui vole, * Celui qui tue.

-Exemple d’une règle familiale : * le mariage avec la mère ou la sœur.

2 / Règles Supplétives (ou interprétative)

Définition : Ce sont des règles dont le caractère obligatoire est léger, c.-ad
que leur application est laissée à la volonté des personnes.

Exemples : Le Domaine de ces règles est le droit des obligations et Contrats,

- Dans le Cadre d’une opération de Vente, en principe la livraison doit


se faire sur le lieu ou la chose est vendue, mais exceptionnellement les
parties (Acheteur et Vendeur) peuvent se mettent d’accord pour que la
livraison se met dans un autre lieu autre que le magasin de vente (livraison
à domicile).
-
3 / Le Caractère coercitif :

Définition : Coercitif veut dire sanctionner, autrement dit qui ne respect pas la
règle de droit et sanctionné par les pouvoirs publics, à cet égard, en distingue
« 3 » types de Sanctions :

- Sanctions Civiles.
- Sanctions pénales .
- Sanctions disciplinaires .

les différents type de sanction :

A_Les Sanctions Civiles :

a _Celles destinées à réparer le dommage :

Nullité (la résolution du contrat : ‫ )فسخ العقد‬: est une sanction civile qui frappe l’acte
juridique, l'individu qui ne respecte pas les conditions de forme ou de fond prévu par la
loi. Exemples : Annulation d’un contrat de Vente, - Annulation d’un contrat
d’allocation .

Dommages et intérêts (c’est de réparer le préjudice à la victime ‫ )إصالح الضرر‬: il s’agit


d’une somme d’argent que doit payer toute personne qui occasion par son
comportement ou par son fait, un dommage (un préjudice ‫ض رر أض رار‬, un mal) à une
autre personne.

• Les dommages et intérêts consistent généralement à payer une somme d’argent


déterminée par l’auteur au profit de la victime.

• Exemples : - payement des dommages et intérêts pour un remboursement tardif


‫ دف ع مت أخر‬/ Payement des dommages et intérêts en faveur d’une victime d’un
accident de circulation.

b _Celles Produisant une contrainte ‫ اإلكراه‬:

Contrainte directe : (allocation d’une appartement à quelqu’un, la personne est


incapable de payer le loyer), la contrainte directe est une sorte de sanction civile qui va
amener la victime à l’occasion du non respect de ses droits à exercer une contrainte
directe sur l’auteur de l’infraction, c-.ad que la contrainte dans ce cas est exercer
directement sur la personne.

Exemple : - demande l’évacuation ((‫ اإلخالء‬d’un locataire qui ne paye pas les
loyers ;

Contrainte indirecte : Une Contrainte indirecte est une sanction civile qui permet à la
victime d’exercer une contrainte indirect sur ces biens

• (collecter des informations sur le locataire et ensuite saisir ces Biens {Compte
bancaire, Appartement, Salaire}) au billet de la conservation foncière. Exemple :
- Saisir son compte bancaire.

2 – Les Sanctions Pénales :

A_les Crimes ‫ الجناي ات‬: Définition : Ce sont des infractions les plus graves que peut
commettre une personne.

Sanctions : - Dégradation civique ‫الحرم ان من الحق وق المدنية‬،, - Peine de mort ((‫)األع دام‬, -
réclusion perpétuel (‫) مؤبد‬,), réclusion à temps « 5 à 30 ans » la résidence forcée

B_ les Délits ))‫الجنح‬:  Définition : les délits ce sont des infractions de gravité moyenne il
se situe entre les crimes et les contraventions. En distingue deux types de délits :

• Les Délits Correctionnels : ‫ الجزائية‬Définition : c’est le 1er type d’infraction qui fait
partie des délits et qu’ils sont de gravité moyenne. Exemple : - Enlèvement d’une
femme mariée. (Sanction : de 2 à 5 ans à la prison).

• Les Délits de Police : Définition : c’est la 2ème forme de délits ils se situent entre
les délits correctionnels et les contraventions. Exemples : - Outrage public à la
pudeur (‫) اإلخالل بالحاٌء العام‬.). Le vol.

Sanctions : Emprisonnement de 1 moi à 2 ans et amendes.

Chapitre II : les sources de la règle de droit

la règle de droit est issue de deux catégories de sources : les sources traditionnelles
(droit musulman et du droit coutumier) et les sources modernes (le droit international,
la loi, la doctrine et la jurisprudence).

Section I : Les sources traditionnelles de la règle de droit.

1: Le droit musulman

Les sources du droit musulman sont nombreuses. Les plus importantes qui ne font pas
l’objet de divergences doctrinales sont de deux ordres : les sources originelles (le Coran
et la Sunna) et les sources dérivées (l’Idjmaa et le quiyas).
A- Les sources originelles

a- Le Coran

Le Coran est la parole de Dieu révélée au prophète (Muhammad ‫صلى‬

‫ )هللا عليه وسلم‬dont le texte écrit nous a été rapporté par des témoignages multiples.
Les dispositions coraniques peuvent être distinguées selon leur degré de
généralité, leur sens et leur caractère obligatoire .

b- La Sunna

La Sunna signifie la conduite du Prophète constituée par ses paroles (hadiths), ses
pratiques (la manière de prier ou de faire le pèlerinage) et ses approbations tacites ou
expresses.

B- Les sources dérivées : l’Idjmaa et le Qiyas

a- L’Idjmaa : signifie l’accord unanime des Ulémas d’une même époque sur l’une des
questions de la religion ou plus généralement sur une question déterminée.

b- Le Qiyas : ou raisonnement par analogie est une méthode selon laquelle une règle
posée par un texte (verset coranique, hadith, solution d’Idjmaa) se trouve appliquée à
des cas non compris dans ses termes mais commandés par la même raison .

1 : La coutume

La coutume est l'une des sources les plus importantes de la règle de droit.

La coutume est une règle de conduite « qui découle d'une pratique ancienne, d'un
usage qui s'est prolongé dans le temps et qui devient à certaines conditions une règle
de droit».

Pour qu’il y ait coutume, il faut que deux éléments soient réunis : (à savoir) un élément
matériel et un élément psychologique :

A- l’élément matériel :

Cet élément, suppose l’existence d’un comportement suivi d’une manière habituelle.
L’usage doit être assez ancien est relever d’une mise en oeuvre répétée. (Le fait, pour
une femme mariée de portée le nom de son mari).

B- l’élément psychologique :

En fonction de cet élément, l’usage doit être perçu (ressenti) comme un comportement
obligatoire par l'opinion commune. C’est-à-dire que ceux qui se conforment à l'usage
doivent avoir la conviction qu’il s’agit d'une règle contraignante. (Consiste dans le fait
que les citoyens aient la conviction qu’ils agissent conformément au droit).

Section II : les sources modernes de la règle de droit

1- le droit international

Le droit international public, est le droit des relations interétatiques. Il englobe


l’ensemble des règles et des principes qui régissent les relations entre les États
souverains et qui les engagent de manière réciproque.

Les sources formelles du droit international, (selon l’art. 38 du Statut de la Cour


internationale de justice) sont: les traités et les conventions internationales, la coutume
internationale, les principes généraux de droit, et l’équité. Les décisions judiciaires et la
doctrine, qui ont également été évoqué à l’art 38 du statut de la CIJ sont des source.

2- La loi

c’est la 1ère source moderne du droit positif Source fondamentale de la règle de droit, la
loi dans son sens large, désigne toutes les règles émanant de l’autorité publique, et qui
présentent un caractère général, impersonnel et obligatoire.

- Quelles sont alors les composantes de la notion générale de la loi ?


La loi dans son sens étroit est l’œuvre du pouvoir législatif, avec ses deux chambres - la
chambre des représentants et celle des conseillers. Alors que le règlement relève du
pouvoir exécutif et des autorités administratives ;

les conditions d’application de la loi

A- l'entrée en vigueur de la loi

Quand la loi entre-t-elle en vigueur ?

L’entrée en vigueur de la loi suppose que soient remplies deux formalités :

• la promulgation, et

• la publication de la loi.

a- la promulgation :La promulgation de la loi est prévue par l’article 50§1 de l’actuelle
constitution qui stipule que : « Le Roi promulgue la loi ، ‫ يصدر الملك‬dans les trente jours
qui suivent la transmission au gouvernement de la loi définitivement adoptée ».

b- la publication :

La publication consiste dans l’insertion du texte de loi au BO. Elle concerne aussi bien
les lois que les règlements.

L'objet de cette formalité est d’informer les sujets de droit du contenu de la règle
juridique pour leur permettre de l’observer et le cas échéant, la leur imposer

B_Domaine d'application des lois dans le temps

L’entrée en vigueur d'une législation nouvelle, soulève le problème du conflit dans le


temps, entre cette loi nouvelle et la loi ancienne.

Afin de résoudre ce genre de conflit de lois, il faut déterminer le domaine d'application


dans le temps des lois successives.

À cet égard, la doctrine a donné naissance à trois principes, reconnus par le droit
marocain, à savoir : le principe du non rétroactivité de la loi, le principe de l’effet
immédiat de loi nouvelle, et le principe de la survie de la loi ancienne dans le cadre
contractuel.

a- la non rétroactivité des lois :

Le principe de non rétroactivité des lois est énoncé par l'article 6 de l’actuelle
constitution : « …La loi ne peut avoir d'effet rétroactif ,Il assure la sécurité et la
stabilité des droits subjectifs, en les mettant à l'abri des modifications que peut
entraîner une loi nouvelle

b- l’application immédiate de la loi nouvelle

Le principe de l'effet immédiat des lois nouvelles,, implique qu'une loi nouvelle
s'applique sans restriction dès le moment où elle entre en vigueur. -Cela n'exclut
aucunement, que cette entrée en vigueur soit elle-même retardée, par la volonté du
législateur lui-même.

c- la survie de la loi ancienne

Le maintien ou la survie de la loi ancienne vaut pour toutes les situations


contractuelles en cours au moment de l'entrée en vigueur de la loi nouvelle, dès lors
qu'elles ont été constituées avant celle-ci.

Section 03 : les Sources Interprétatives : ‫التأويلية‬

1_La Doctrine ((‫ )الفقه‬: c’est la 1ère source interprétative, la doctrine qu’est définie comme
l’ensemble des travaux, des réflexions et des commentaires qui proviennent des
Spécialistes de Droit à l’occasion de l’interprétation d’une loi donnée. Il s’agit des
interprétations faites par les spécialistes de droit, à titre d’exemple les professeurs
universitaires, le juges, les juristes, les avocats, … 
2_ La Jurisprudence (‫ )االجته اد القض ائي‬: la jurisprudence peut être définie comme
l’ensemble des solutions jurisprudentielles, c-.ad les jugements (‫ )األحكام‬et les arrêtés (
‫)القرارات‬, prononcés par l’ensemble des juridictions du royaume

• Partie II: Les droits subjectifs

• Définition 1: Ce sont l’ensemble des prérogatives qu’une personne est titulaire, le droit objectif
qui protège les droits subjectifs,

• C’est un ensemble des prérogatives, d’avantages appelés également droits individuels dont peut
disposer un titulaire de droit, c-.ad des personnes de Droit qui dispose de la personnalité
juridique (personne physique et morale).

• Définition 2: les droits subjectifs ce sont des droits dont un sujet de droit ou un titulaire de
droit ont est propriétaire.

Chapitre I : Classification des droits subjectifs

Deux distinctions essentielles :

Entre les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux (Patrimoine fait référence à l’argent ou
des biens).

Section n° 01 :Les Droits Subjectifs patrimoniaux

• Définition : Ce sont des droits subjectifs qui’ont une valeur patrimoniaux ils sont évaluable en
argent, ils sont pécuniaire, et peut faire des transactions (vente, allocation, échanger, donation
gratuite )

Les droits patrimoniaux se divisent eux-mêmes en droits réels et droits personnels et droit
intellectuels . Les droits patrimoniaux sont classés en fonction de leur objet. On distingue en effet,
selon qu'ils portent sur l'activité d'une personne, sur une chose matérielle ou sur une chose
immatérielle, entre les droits personnels (1), les droits réels (2) et les droits intellectuels (3)

1_les droits personnels

Le droit personnel est le droit qu’a une personne (le créancier) ‫ الدائن‬d’exiger d’une autre personne (le
débiteur) ‫ المدين‬l’accomplissement d’une certaine prestation.

Le droit personnel repose par conséquent sur un lien de droit unissant deux personnes. Ce rapport
juridique est une obligation. Considéré du point de vue du débiteur, c’est une dette, qui figure au passif
du patrimoine. Du point de vue du créancier, c’est une créance, qui figure à l’actif du patrimoine.

Le droit personnel n’établit de rapports qu’entre le créancier et le débiteur. Ainsi, le créancier ne peut
exiger l’exécution de l’obligation que du seul débiteur

• Exemples : - Le loyer à un locataire. – Un vendeur à un acheteur, ce dernier peut demander le


transport de sa Marchandise. – Un prêteur peut demander le remboursement de sa dette à un
emprunteur.

• Les droits personnels : sont des droits exercés directement sur une personne en lui demande
d’exécuter une obligation

2_Les Droits réels :

Quel est la différence entre les Droits personnels et les Droits réels ?

• Définition : par opposition aux Droits personnels, les Droits réels porte sur une chose qui permet
à sont titulaire d’exercer sur son bien un certain nombre de prérogatives. Alors les personnels
mettent une personne face à une autre personne, Les Droits réels mettent une personne face à
un bien, en distingue entre plusieurs types et formes de droits réels

A_Les droits réels originel :

a) Le droit de propriété :
la propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue. Ce droit est :

• Exclusif : le propriétaire et le seul maître de ses choses.

• Absolu : le propriétaire exerce les pouvoirs les plus étendus sur la chose dont il est propriétaire :

• Biens meubles corporels (Voiture, Ordinateur, …)

• Biens meubles incorporels (fond de commerce

• Biens immeubles (Terrain nu, Appartement, maison,…)

On parle de : Droit de Cession de ce Bien, Droit d’échange de ce Bien, Droit de Donation de ce Bien,
Droit de location de ce Bien. c-.ad que l’ensemble des avantages de la propriété (Cession, échange,
donation, location), appartient à une seule personne.

b) Les démembrements de la propriété :

Les démembrements de la propriété, ce sont des droits réels qui confèrent à leur titulaire une partie
seulement des prérogatives attachées au droit de propriété. On peut citer à titre d'exemple :

• L'usufruit : le droit de se servir d'un bien appartenant à une autre personne appelée propriétaire ou
d'en recevoir les revenus, par exemple, s'agissant d'un bien immobilier, d'en encaisser des loyers.

• Le droit d’usage : ce droit confère à son titulaire le droit d’user de la chose et d’en percevoir les
fruits dans la limite de ses besoins et non pour en tirer des revenus.

• Le droit d'habitation : c'est un droit qui permet seulement l'usage. Le bénéficiaire de ce droit ne
peut le transmettre à quelqu’un d’autre, et il ne peut pas le louer.

B- Les droits réels accessoires :

Ces droits réels accessoires sont l'accessoire de créance dont ils garantissent le paiement. Un créancier
cherche à se prémunir contre l'insolvabilité de son débiteur. Il réclame des sûretés qui peuvent être
personnelles: caution, mais aussi réelle: les sûretés réelles consistent dans l'affectation d'un bien
appartenant au débiteur au paiement de la dette: bien qui va servir au garanti du paiement de la dette.

S’il s’agit d’un immeuble, c’est l’hypothèque qui constitue le droit réel accessoire.

• Hypothèque ‫ الرهن غير الحيازي‬: c-.ad le débiteur (la banque), inscrit l’appartement de client à son
nom à la réservation foncière si le créancier (le client), ne paie pas, Le débiteur peut vendre
l’appartement à l’enchère public.

• S’il s’agit d’un meuble, c’est le gage : ‫ الرهن الحيازي‬C’est une garantie qu’ont peut avoir sur un bien
meuble corporel (Voiture, Ordinateur (Ex : le créancier vous donne un bien luxe au débiteur, si le
créancier ne rembourse pas la somme, le débiteur peut vendre le bien )

• S’il s’agit d’un fonds de commerce, c’est le nantissement.

• Nantissement ‫ رهن األصل التجاري‬c’est une garantie qui se fait sur un bien meuble incorporel (Un
fond de commerce comme garantie d’une Entreprise pour avoir un crédit auprès de la banque .

Les droits réels accessoires confèrent à leurs titulaires deux prérogatives :

• le droit de suite : est la prérogative qui appartient à certains créanciers d'exercer leurs droits sur
un bien en quelque main qu'il se trouve. récupérer une garantie (Bien meuble corporel) que le
créancier à vendu à une tierce personne : c’est un droit que détient un créancier privilégié sur un
bien, c-.ad que le créancier à le droit de suivre son bien même si le débiteur l’a fait passé à une
autre personne dans le cadre d’une opération de vente ou de donation .

• Droit de préférence :il s’agit d’un droit que détient le créancier sur le bien objet de garantie lorsque
il sera vendu à l’enchère public c-.ad que le créancier sera le premier à être payé si jamais le bien
est vendu .

3. Les Droits intellectuels ce sont des droits qui sont liés au côté intellectuel (Innovation, Production,…),
ils font partie de la création de l’esprit.
• Droits de propriété commerciale : Droits subjectifs patrimoniaux à un caractère commercial (le
nom commercial).

• Droits de propriété industrielle : Ex : les brevets d’inventions, les marques industrielles.

• Droits littéraires et artistiques : Domaine de l’art (Ex : -Les Droits de peintre sur ces tableaux, -Les
Droits d’un chanteur sur ces chansons).

Section 2 : Les Droits Subjectifs Extrapatrimoniaux

Définition : LES droits subjectifs extrapatrimoniaux ont entendent des droits dont est propriétaire un
titulaire de droit mais qui ne fait pas partie de patrimoine. Ils n’ont pas une valeur pécuniaire (sous
forme d’argent), c-.ad qu’ils ne sont pas évaluable en argent ce sont des droits liés à la vie de la
personne, ils évoluent au fur et à mesure de l’évolution de la personne concernée.

NB:Les droits subjectifs extrapatrimoniaux ne peuvent pas être l’objet de transaction. Et ne peuvent pas
être donné à quel qu’un d’autre

1_Les différents types de droits extrapatrimoniaux

A_ Les droits de la personnalité

Les droits de la personnalité peuvent être définis comme les prérogatives extrapatrimoniales ayant pour
objet les éléments essentiels de la personnalité de leur titulaire.

Les droits de la personnalité sont des droits qui permettent à toute personne d'obtenir les
reconnaissances et le respect de son individualité propre (ensemble de caractéristiques physiques et
morales). Les droits de la personnalité concernent principalement la protection de l’intégralité corporelle,
le droit de la vie, le droit à l’intégrité morale, le droit à la vie privée, etc

B- Les droits familiaux

Les droits familiaux, ce sont les droits qui résultent de l’organisation juridique de la famille. Il s’agit des
droits résultant du mariage ou de la parenté.

• Exemple : - Droits des Conjointes (marie et femme). -Droits des enfants (entretenir, la garde,
paiement de La pension alimentaire, l’éducation).-Droits des parents (les enfants doivent payer à
leurs parents Lorsque sont vieux la pension alimentaire)

C- Le droit moral de l’auteur

Le droit moral de l’auteur doit être distingué de ses droits pécuniaires dits « droits d’auteur ». En effet, il
concerne la nature de la création littéraire et artistique. Ce droit permet à l’auteur de faire reconnaître la
paternité de son oeuvre, de veiller à son respect et de décider ou non de sa divulgation. Ce droit, lui
permet également de retirer ses avantages pécuniaires .

2) Les caractéristiques des droits extrapatrimoniaux :

Les droits extrapatrimoniaux sont hors commerce. Du fait de l’absence de valeur pécuniaire qui peut leur
être attribuée, ils sont incessibles, intransmissibles, insaisissables et imprescriptibles.

• Incessibles, les droits patrimoniaux sont incessibles, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas être vendus
ou échangés contre d'autres biens.

• Intransmissibles, les droits extrapatrimoniaux ne peuvent pas être transmis aux héritiers du
défunt par voie successorale.

• Insaisissables, les droits extrapatrimoniaux d'une personne ne peuvent pas être saisis par ses
créanciers, car seuls les biens compris dans son patrimoine sont saisissables.

• Enfin, imprescriptibles, les droits extrapatrimoniaux ne peuvent pas s’acquérir par l’écoulement
du temps ou s’éteindre par leur non-usage prolongé. Ils sont imprescriptibles, car ils sont
inhérents à la personne.

Chapitre II : les titulaires des droits subjectifs

• Les droits subjectifs sont des prérogatives accordées aux individus.


• Les titulaires de droit, on les appelle des sujets de droit.

• La personnalité juridique correspond à cette qualité de sujets de droit. C’est elle qui permet
d’avoir et d’exercer des droits et obligations.

La personnalité juridique confère à la personne une double capacité une capacité de jouissance qui
traduit l’aptitude à être titulaire de droits, et une capacité d’exercice qui autorise à les exercer librement.
Toute personne est, par principe, un sujet de droit : que ce soient des personnes physiques (1), ou des
personnes morales (2).

1 ) les Personnes physiques :

Tout être humain a la personnalité juridique ‫ بشخصيته القانونية‬et ce, quelle que soit sa race, son sexe, sa
couleur ou toute autre considération.

La personnalité juridique est acquise de la naissance à la mort. La naissance fixe le début de la


personnalité juridique. La personne devient dès lors, titulaire de droits et d’obligations.

La personnalité juridique est reconnue à tout individu né vivant et viable, dès sa naissance. Toutefois, une
distinction est à faire. C’est le cas des personnes incapables. Ces derniers ne possèdent pas tous les
attributs. Les personnes frappées d’une incapacité de jouissance ne peuvent pas être titulaires de droits.
A l’inverse, l’incapacité d’exercice n’empêche pas une personne d’être titulaire de droits, mais l’empêche
de les exercer (exemple : les mineurs).

• La capacité est l’aptitude d'une personne à avoir des droits et des obligations et à les exercer
elle-même. Il faut distinguer entre la capacité de jouissance et la capacité d’exercice

• La capacité de jouissance : est l’aptitude à devenir titulaire d’un droit ou d’une obligation.

• La capacité d’exercice : est l’aptitude à exercer les droits dont on est titulaire.

Selon les dispositions du code de la famille14, la personne, qui a atteint l’âge de 18 ans, et qui n’est pas
déclaré atteint d’une mesure d’incapacité d’exercice, peut accomplir tous les actes de la vie juridique.

2 ) Les personnes morales :

Les personnes morales sont des groupements que le droit assimile aux personnes physiques en leur
conférant des droits et des obligations. En particulier en leur reconnaissant un patrimoine distinct de
celui de ses membres.

Les personnes morales se divisent en catégories très variées. On distingue des personnes morales de
droit public (État, collectivités territoriales, établissements publics) et les personnes morales de droit
privé. Parmi ces dernières, certaines sont à but lucratif ( sociétés, groupements d’intérêt économique),
d’autres à but non lucratif ( associations, syndicats).

Les fondations occupent une place à part : ce sont des personnes morales créées en vue de réaliser
l’affectation permanente de biens à une œuvre d’intérêt général

Chapitre 3 : Sources des droits Subjectifs :

Les Droits subjectifs ce sont des droits dynamiques (droits qui bougent = plein mouvement), ils ont une
évolution dans le temps (début et fin). Les titulaires des Droits subjectifs ce sont nous (physique ou
morale).

d’où vient les droits subjectifs ?

Il ya « 2 » sources : Les Sources Qui dépendent de la volonté de la personne physique ou morale.Les


Sources Qui ne dépendent pas de notre volonté (évenements, aléa,…).

Section 1 : Les Actes juridiques :

• un acte : c’est une manifestation de volonté.

• Les actes juridiques : ce sont des actes qui dépendent de la volonté de la personne.

• A. Définition : l’acte juridique peut être définit comme une déclaration de volonté ou de plusieurs
personnes, déstinée à créer des droits et des obligations. L’acte juridique est un terme générique
(plusieurs signification), le contrat est l’acte le plus utiliser de l’acte juridique (contrat de vente).
• La naissance d’un acte juridique graçe à un contrat. lorsque l’acheteur achète le bien avec un contrat
de vente il va disposer de droit de propriété après la réalisation de l’acte. lorsque il y a un contrat le
minimum de personnes c’est « 2 » (Ex : Contrat de vente [Vendeur + Acheteur]). Contrat bilatéral : 2
personnes. Contrat collectif : + de 2 personnes.

• B. La Classification des actes :

a).Actes unilatéral:.

Définition : l’acte juridique est dit unilatéral lorsqu’il provient de la manifestation d’une seule volonté.
C.-ad sur l’initiative ou la déclaration de volonté d’une seule personne, l’acte juridique unilatéral est
donc né suite à une seule volonté. De la même manière cet acte juridique peut être modifié ou changer
grâce à cette seule volonté.

Exemples :

• Donation ‫الهبة‬ : Acte juridique unilatéral, c’est pas un contrat, il n’y a pas un regroupement de 2
personnes.

• Testament : une personne décide de donner un bien à quelqu’un.

b).Actes bilatéral :

Definition : un contrat est la manifestation de volonté de moins 2 personnes, la naissance du contrat ne


peut avoir lieu que sur la pase de « 2 » volontés au moins. Exemple : Contrat de vente (Acheteur et
Vendeur).

• Contrat de location (propriétaire et locataire).

• Contrat de travail (employé et employeur).

+. Conditions de validité : il ya 4 principes pour qu’un acte bilatéral soit valide :

• Consentement ‫ الرضا‬: de vendre et l’acheteur dans le cadre d’une contrat de vente, -de locataire
et de propriétaire dans le cadre de contrat de location, -de l’employeur et l’employé dans le cadre
de contrat de travail. c’est-à-dire le consentement de, ou des auteurs de l’acte. Celui-ci doit être
sain, pas entaché ni d'erreur, ni de dol ni de violence.

• · La Capacité ‫ األهلية‬: les contractons doivent être capable (majeur = + 18 ans au Maroc), c-.ad si la
personne n’a pas un age de 18 ans il n’y a pas de contrat sauf si il ya une exception.

• L’objet c’est le résultat juridique que les parties ont voulu produire, celui-ci doit être déterminé, licite
et moral. : dans le contrat de travail, l’objet est le travail, dans le cadre de contrat de vente, l’objet
est la vente.

• La Cause celle-ci doit en particulier être licite et morale. La cause correspond aux motivations des
parties pour conclure un contrat . pourquoi vous avez conclu le contrat ? (travail, habitation, vente,
…).

• L’acte juridique qui ne répond pas aux conditions ci-dessus est atteint d’une cause de nullité. On
distingue alors, entre la nullité relative et la nullité absolue.

• La nullité relative : elle est encourue en cas de vices (erreur, dol, violence) de consentement ou en
cas de non-respect des règles relatives à la capacité. La nullité relative ne peut être invoquée que par
la personne protégée par la règle violée.

• La nullité absolue : elle est fondée sur la défense de l’intérêt général. Elle sanctionne la violation des
irrégularités relatives à l’objet et à la cause. La nullité absolue est d’ordre public, elle peut être
invoquée par tout intéressé

2) : les faits juridiques :

Le fait juridique se définit comme un événement (volontaire ou non) produisant par lui-même des effets
de droit. L'exemple type est celui des dommages et intérêts versés à la victime On peut distinguer deux
types de faits juridiques, selon qu’il s’agit de faits de la nature (A) ou de faits de l’homme (B).

A- Les faits de la nature


Les faits de la nature sont des faits juridiques involontaires. Ils se caractérisent par l'absence totale de la
volonté, ce sont les fruits du hasard. C’est le cas en particulier des deux événements essentiels de la vie.
La naissance et le décès.

La naissance : c’est un fait naturel qui donne lieu à des droits subjectifs (le nom,…).

La mort : l’héritage de la personne morte.

C’est le cas aussi, des événements de force majeure, par exemple, une tempête ou un naufrage
tremblement de terre, séisme. C’est le cas, également du simple écoulement du temps, par exemple, la
prescription permet d’acquérir ou d’éteindre un droit.

B- Les faits de l’homme

Les faits de l’homme sont des faits juridiques voulus par l’homme. L’événement lui-même est voulu et
recherché. Tel est le cas des quasi-contrats, qui obligent à restituer ou à compenser l’avantage reçu
d’autrui.

• C’est le cas d’un quasi-délit ‫شبه جنحة ف‬, un fait juridique volontaire non intentionnel ‫غير مقصودة‬
dans ce cas seul l’événement est voulu, ses conséquences, matérielles et juridiques, ne le sont
pas.

• Enfin, c’est le cas de délit, un fait juridique volontaire intentionnel, l’événement n’est pas
seulement voulu, mais ses conséquences matérielles le sont également. Seules les conséquences
juridiques ne le sont pas.

• Exemples : -Un conducteur d’une voiture qui blesse ou tue un piéton, cette accident va donner
naissance à un droit subjectif : c’est le paiement d’une indemnité (‫ ) تعويض‬.

Partie III : L’organisation judiciaire marocaine :


L’organisation judiciaire désigne l’ensemble des tribunaux et des cours du Royaume.

• Le terme Tribunal est réservé à des juridictions inférieures telles que le tribunal de première
instance. Par contre, le terme Cour s’applique uniquement aux juridictions supérieures (cours
d’appel, cour de cassation). Le terme Juridiction est plus large, il désigne aussi bien un tribunal,
une cour d’appel ou une cour cassation.

Chapitre I : Les juridictions de droit commun

Il s’agit des tribunaux de première instance (section I), les cours d’appel (section II), et la Cour de
cassation (section III).

Section 1 : Les Tribunaux de Première Instance

1 : Organisation :

• Elle comprend : Un président il joue le rôle de l’administration, l’ajustement des dossiers (C’est le
responsable de tout le tribunal), des magistrats de siège qui conduisent les débats et tranchent
les litiges, et des magistrats suppléants ;

• Un ministère public composé d’un procureur du Roi et d’un ou plusieurs substituts (sa présence
est obligatoire en matière pénale, facultative en matière civile) ; Secrétariat greffe Un greffe ; Un
secrétariat du parquet.

Les tribunaux de première instance peuvent être divisés en chambres selon la nature des affaires qui
leur sont soumises (chambre civile, de statut personnel et successoral, commerciale, sociale ou
pénale…).

2 : Attributions :

Les tribunaux de première instance peuvent connaître de toutes les matières sauf lorsque la loi
attribue formellement compétence à une autre juridiction. C’est une compétence générale qui s’étend
à toutes les affaires civiles, immobilières, pénales et sociales.

Toutes les questions relatives au statut personnel, familial et successoral relèvent également de la
compétence du tribunal de première instance, s En matière pénale, les tribunaux de première
instance sont compétents pour juger les délits et certaines contraventions. En revanche, les crimes
relèvent de la compétence de la Cour d’appel.
En matière civile, lorsque le montant du litige est égal ou inférieur à 20 000 dirhams, les décisions du
tribunal de première instance peuvent faire l’objet d’un appel devant des chambres, dites chambres
d'appel (qui siègent au tribunal), qui connaissent de certains appels formés contre les jugements
rendus par les tribunaux de première instance en premier ressort. Si la valeur du litige est supérieure
à ce montant ou si elle est indéterminée, le tribunal statue en premier ressort et dans ce cas l’appel
peut s’exercer devant la cour d’appel

Section 2 : Les Cours d’Appel Ce sont de nombre de 21 au Maroc.

1 : Organisation

Les cours d'appel sont une juridiction de second degré, dont le rôle est d'examiner les recours en
appel des décisions rendues par les juridictions inférieures, c'est-à-dire les tribunaux de première
instance.

La Cour d'appel comprend, sous l'autorité du premier président et suivant leur importance, un certain
nombre de chambres spécialisées dont une chambre de statut personnel et successoral, une chambre
sociale et une chambre criminelle. À la tête de chaque chambre est placé un président de chambre.

Toutefois, toute chambre peut valablement instruire et juger, quelle qu’en soit la nature des affaires
soumises à ces cours, à l’exception des affaires relevant des sections de la famille qui relèvent de La
compétence exclusive de la chambre de statut personnel et successoral.

Le ministère public est représenté aux audiences des cours d’appel par le procureur général et ses
substituts.

Elles comportent également un ou plusieurs magistrats chargés de l’instruction, un ou plusieurs


magistrats chargés des mineurs, un greffe et un secrétariat du parquet général.

En toute matière, l’audience est tenue et les arrêts rendus par un collège de trois Conseillers assistés
d’un greffier, sauf si la loi en dispose autrement.

La chambre criminelle siège, en raison de la gravité des affaires qui lui sont confiées, avec cinq
Conseillers, un président de chambre et quatre conseillers µ

2 : Attributions

Les cours d’appel, juridictions du second degré, examinent une seconde fois les affaires déjà jugées en
premier ressort par les tribunaux de première instance. Elles connaissent donc des appels des
jugements rendus par ces tribunaux ainsi que des appels des ordonnances rendues par leurs
présidents.

Les chambres criminelles des Cours d’appel constituent des formations particulières, compétentes
pour juger des crimes en premier et dernier ressort

Section 3 : La cour de cassation

1 : Organisation

C’est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire marocain. El le est présidée par un Premier
Président. Le ministère public y est représenté par le Procureur Général du Roi assisté d’Avocats
généraux.

Elle comprend des présidents de chambres et des conseillers, un greffe ainsi qu’un secrétariat du
parquet général.

La Cour de Cassation comprend six chambres : une chambre civile (dite première chambre), une
chambre de statut personnel et successoral, une chambre commerciale, une chambre administrative,
une chambre sociale et une chambre pénale. Chaque chambre est présidée par un président de
chambre et peut-être divisée en sections. Toutefois, toute chambre peut valablement instruire et
juger, quelle que soit la nature des affaires qui lui sont soumises.

La Cour de Cassation est une juridiction collégiale À ce titre, les audiences sont tenues et les arrêts
rendus par cinq magistrats. Dans certains cas, cette collégialité est renforcée et les arrêts sont rendus
par deux chambres réunies et dans certaines affaires, par toutes les chambres réunies en assemblée
plénière. La présence du ministère public est obligatoire dans toutes les audiences ;

2 : Attributions :

La Cour de Cassation contrôle la légalité des décisions rendues par les juridictions de fond (si la loi a
été appliquée ou non) et assure ainsi l’unité d’interprétation jurisprudentielle.

La Cour Cassation ne constitue pas cependant un troisième degré de juridiction, elle contrôle la
conformité au droit sans réexaminer les faits et fixe le sens dans lequel la règle de droit doit être
appliquée.

En principe, toute décision rendue en dernier ressort par les cours d’appel peut faire l’objet d’un
pourvoi en cassation.
Section 4 : Les Juridictions de proximité

Créées par la loi n°42-10 du 17 août 2011 les juridictions de proximité sont opérationnelles dans le
Royaume depuis mars 2012, s'assignent pour objectif d'assurer une justice de proximité efficiente,
garantissant un accès facile à la justice, à l'information juridique et judiciaire avec la mise sur pied
d'un cadre juridique habilité à traiter les litiges et délits mineurs, tout en facilitant les procédures
d'exécution des verdicts.

1 : Organisation

Les sections des juridictions de proximité se composent d'un ou plusieurs juges et d'agents de greffe
ou de secrétariat. Elles siègent par un juge unique assisté d'un greffier, hors la présence du ministère
public.

2 : Attributions

Les attributions des juridictions de proximité se réduisent aux affaires mineures en matière civile et
pénale En matière civile : Le juge de proximité connaît de toutes les actions personnelles et mobilières
si elles n'excèdent la valeur de cinq mille dirhams.

Il n'est, toutefois, pas compétent pour les litiges relatifs au statut personnel, à l'immobilier, aux
affaires sociales et aux expulsions.

Le montant des litiges qui rentrent dans les compétences des tribunaux de proximité est plafonné à
5 000 DH.

le juge de proximité est compétent pour connaître de certaines contraventions commises par des
personnes majeures, lorsqu'elles sont commises dans la circonscription sur laquelle le juge exerce sa
juridiction ou lorsque l'auteur y est domicilié.

Le juge de proximité ne peut, en aucun cas, prononcer des peines d’emprisonnement. Ses décisions se
limitent à des amendes allant de 200 à 1 200 DH.

Les juridictions de proximité sont instituées dans le ressort des tribunaux de première instance, leur
compétence territoriale englobe les collectivités locales situées dans le ressort de ces tribunaux.

La procédure devant les sections des juridictions de proximité est orale, gratuite et exempte de toutes
taxes judiciaires

Le juge de proximité procède, obligatoirement, avant l'examen de l'action, à une tentative de


conciliation. Si elle a lieu, il est procédé à l'établissement d'un procès-verbal par lequel le juge
constate cette conciliation. Si la tentative de conciliation échoue, il statue, dans un délai de 30 jours,
par un jugement non susceptible d'aucune voie de recours.

Chapitre II : Les juridictions spécialisées

Elles sont :

• Les Juridictions administratives; Ce sont de nombre de 7 au Maroc

• Les Juridictions de commerce. 03

Section 1 : Les juridictions administratives

Les juridictions administratives comprennent d’une part, les tribunaux administratifs et d’autre part,
les cours d’appels administratives. Les tribunaux administratifs sont régis par le dahir du 10
septembre 1993 instituant les tribunaux administratifs. Ils sont installés dans les principales régions
du Royaume (Rabat, Fès, Oujda Casablanca, Marrakech, Meknès, Agadir

1 : Organisation

Le tribunal administratif comprend :

Un président et plusieurs magistrats, un ou deux commissaires royaux (à la loi et au droit, désignés


par le président du tribunal administratif pour une période de deux ans, parmi les magistrats de
celui-ci et sur proposition de l’assemblée générale. Ceux-ci jouent le rôle du ministère public mais de
façon plus indépendante puisqu’ils ne sont pas soumis au contrôle du pouvoir exécutif (le ministère
de la justice) ; un greffe.

Le tribunal administratif peut être divisé en plusieurs sections selon la nature des affaires. Les
audiences du tribunal administratif sont tenues et leurs jugements rendus publiquement par trois
magistrats, dont un président, assistés d’un greffier.

La présence du commissaire royal de la loi et du droit à l’audience est obligatoire

2 : Attributions :
Le tribunal administratif est doté d'une compétence générale en matière administrative. De ce fait, il
est habilité à juger en premier ressort par exemple :

Les recours en annulation pour excès de pouvoir formés contre les décisions des autorités
administratives; Les litiges relatifs aux contrats administratifs; Le contentieux électoral ;Le
contentieux fiscal ; Les jugements rendus par les tribunaux administratifs sont susceptibles d’appel
devant les cours d’appel administratives .

Section 2 : Les juridictions de commerce

Les juridictions commerciales comprennent les tribunaux de commerce et les cours d’appel de
commerce.

1 : Organisation

Les tribunaux de commerce comprennent :

Un président, des vice-présidents, des magistrats ;

Un ministère public composé d’un procureur du Roi, d’un ou de plusieurs substituts ;

Un greffe et un secrétariat du parquet ;

Un magistrat du tribunal désigné par le président sur proposition de l'assemblée générale pour
l'application des jugements et des ordonnances.

Le tribunal de commerce est généralement divisé en chambres suivant la nature des affaires dont il
est saisi. Cependant, chaque chambre peut instruire et statuer sur les affaires qui lui sont soumises

3 : Attributions :

Le tribunal de commerce est compétent pour connaître :

 Des actions relatives aux contrats commerciaux ;


 Des actions relatives aux effets de commerce (exemple : lettre de change, billet à ordre)
 Des différends entre associés d’une société commerciale ;
 Des différends à raison du fond de commerce……

 Le président du tribunal de commerce a une multitude d’attributions qui répondent aux besoins
de célérité commandés par l’activité commerciale, il en est ainsi des ordonnances en référé.

Les cours d'appel de commerce constituent le second degré des tribunaux de commerce.

Chapitre III : Les juridictions d’exception

À côté des juridictions de droit commun et celles spécialisées, il existe deux juridictions d’exception :
Les tribunaux militaires (section I) et La haute cour de justice ( section II).

Section 1 : Les tribunaux militaires

Les tribunaux militaires englobent le tribunal militaire des Forces Armées Royales en temps de paix et
le tribunal militaire en temps de guerre. Régi par la loi du 6 octobre 1972, le tribunal militaire est
compétent pour juger les crimes et délits commis par ou contre des militaires, ainsi que ceuxt
ouchant à la sûreté nationale. Il est composé de magistrats civils et militaires, présidé par un
magistrat civil. La procédure appliquée est fixée par la loi relative à la justice militaire .

Section 2 : La haute cour de justice

Instituée par la loi 63.00, cette juridiction est composée de magistrats civils et de magistrats
Parlementaires, présidée par un magistrat civil. Elle a pour attribution de juger les crimes commis par
les membres du gouvernement. cette organisme est destiné à  traiter les crimes et délits commis par
des membres du gouvernement. Loin des problèmes relativement mineurs comme les cas de chèques
sans provision, cet cour  traite des faits graves perpétrés par les membres de l’exécutif dans le cadre
de l’exercice de leurs fonctions, tels que la dilapidation ou le détournement de fonds, la corruption, la
malversation ou encore la concussion.

Section 3 : Les Auxiliaires de la justice :

 Las avocats : les travailleurs qui travail pour leurs compte, défendre les intérêts justiciables,
l’avocat donne le conseil à des citoyens, des commerçants, des sociétés, la représentation des
citoyens devant toutes les administrations (Les Tribunaux).
 Huissiers de justice : les travailleurs qui travail pour leurs propre comptes, ils travaillent de
manière libre et indépendant, 1. Tous se qui en relation avec la notification, 2. Exécution des
jugements, 3. Notification des jugements. 4. La notification de la convocation de la justice.
 Les Experts : au niveau de tous les domaines il y a des experts, le travail est de faire les
rapports d’expertise (Comptabilité, immobilier, assurance, Banque, Bourse,…)
 Les Adouls : la rédaction des actes (acte de vente, acte de mariage,…) les témoignages 1. Le
mariage, 2. le divorce, 3. La rédaction des actes, 4. L’héritage.
 Les Traducteurs et les interpréteurs ;qui traduisent des contrats et des actes aux divers
langues .

PARTIE 04 : Les voies de recours 

Les décisions judiciaires peuvent être enclenchées d’erreur ou d’injustice, aussi les justiciables sont-
ils garantis par ce risque grâce aux voies de recours c a d la possibilité de provoquer un nouvel
examen de procès.

Au Maroc, les voies de recours ‫طرق الطعن‬sont au nombre de 5 et on classe ces voies de recours en voie
de ‫ تعديله‬réformation et rétractation ‫إعادة النظر آثاره‬.ou en voies de recours ordinaires ou extraordinaires..

Les voies ordinaires sont toujours ouvertes aux plaideurs et il s’agit de l’appel et de l’opposition, en
revanche les voies de recours extraordinaires ne sont ouvertes que dans des cas limitativement
énumérés par la loi et il s’agit du pourvoi en cassation ‫دعوى النقض‬. de la rétractation ‫ إعادة النظر‬et de la
tierce opposition 

CHAPITRE 01  : Les voies de recours ordinaires

SECTION 01 : L’opposition ‫التعرض‬

1- Les conditions de l’opposition :

 Il s’agit d’une voie de recours dirigée contre les jugements par défaut c a d contre les décisions qui
n’a donc pas été en mesure de présenter son point de vue. ‫بالصورة الغيابية‬

La partie défaillante demande donc à la juridiction qui a rendu la décision par défaut de se rétracter
‫ إعادة النظر‬pour cela une opposition sera formée par une requête écrite ou par voie de déclaration verbale
consignée par établi par le greffe du tribunal et contenant les moyens de l’opposant.(Le délai pour
faire opposition est de 10 jours.)

2- Les effets de l’opposition :

Effet suspensif ‫ بإيقاف التنفيذ‬ : Le délai d’opposition et la formation de ce recours suspendent l’exécution
sauf si la décision rendue est assortie de l’exécution provisoire. Toutefois, si l’opposition suspend
l’exécution, elle n’anéantit pas le jugement, ce qui signifie que si l’opposition est rejetée, les actes qui
ont été faits antérieurement en exécution de ce jugement resteront valables.

Effet de rétractation : Etant une voie de rétractation, l’opposition fait revenir le procès devant le
même tribunal qui a statué. Ce tribunal va donc statuer sur la recevabilité de l’opposition, et c’est la
décision rendue par opposition qui va, soit anéantir le jugement par défaut ou bien qui va y apporter
les modifications jugées nécessaires.

SECTION 02 - L’appel :   ‫الستئناف ا‬

C’est une voie de recours ordinaire par laquelle la partie qui a succombé devant le TPI s’adresse à une
juridiction supérieure appelée cour d’appel pour obtenir la réformation ‫ تعديله‬de la décision formée par
le juge.

Il faut distinguer l’appel principal, qui est formé le premier par l’appelant (le demandeur) et l’appel
incident qui émane du défendeur à l’appel principal. ‫االستئناف األصلي وثانيهما باالستئناف الفرعي‬

1- Les conditions d’appel :  

  L’appel est le droit dans tous les cas qui ne sont pas exceptés par la loi, car il est une garantie d’une
bonne administration de la justice qui découle de la règle du double degré de juridiction. Le délai
d’appel en cas d’appel principal est de 30 jours, mais il peut être ramené à 15 jours pour les
ordonnances de référés ou les jugements statuant sur les actions en faillite. Ces délais abrégés le sont
en raison de l’urgence. Le délai d’appel est triplé en faveur des parties qui n’ont ni domicile ni de
résidence au Maroc.

2- Les effets de l’appel :  

-Effet suspensif ‫ بإيقاف التنفيذ‬  : le délai d’appel et l’appel interjeté dans le délai légal sont suspensifs sauf
si l’exécution provisoire est ordonnée.
-Effet dévolutif - ‫ األثر الناقل‬ : par l’acte d’appel le procès tout entier est porté devant les juridictions du
second degré et tous les points de droit et de fait que le litige comporte sont soumis à cette juridiction.
Les juges d’appel ne peuvent que confirmer ou infirmer ‫ تؤكد أو تنفي‬le jugement attaqué, de même, la
cour d’appel est essentiellement liée par l’acte d’appel.

En effet, la cour d’appel est saisie du litige tel que celui-ci avait été soumis au premier juge, ce qui
signifie qu’on ne peut la saisir d’une prétention nouvelle et donc à chaque fois que le but recherché en
appel est en contradiction avec celui soulevé en 1 ère instance, la demande sera déclarée irrecevable

-Le droit d’évocation ‫ فتح باب التحقيق‬ : cela permet au juge saisi de l’appel de s’emparer de toute l’affaire
et de statuer sur le fond c a d sur l’appel et sur le fond du dossier par une seule et même décision
(exemple : loyer échu plus expulsion).

3_ La procédure devant la cour d’appel :

 Elle s’effectue au moyen d’une requête écrite qui doit contenir les noms, prénoms, qualité ou
profession, domicile ou résidence du défendeur ou demandeur ainsi que les noms, qualité et domicile
du mandataire de l’appelant. S’il s’agit d’une société, il faudra il faudra indiquer la dénomination
sociale, la nature et le siège de cette société, ainsi que l’objet de la demande et les faits et moyens
indiqués.

La partie appelante doit produire une copie du jugement attaqué. Le dépôt de la requête au greffe est
constatée sur un registre spécial, et la requête, ainsi que les pièces qui sont transmises sans frais au
greffe de la cour d’appel qui doit statuer, l’appelant est tenu de payer une taxe judiciaire et de
procéder à la constitution d’un avocat.

CHAPITRE 02  : Les voies de recours extraordinaires

SECTION 01 :- La tierce opposition :   ‫تعرض الخارج عن الخصومة‬

Elle est ouverte aux personnes qui éprouvent un préjudice par l’effet d’un jugement auquel elles n’ont
été ni parties ni représentées et à l’égard duquel elles sont tiers. Par exemple ; c’est le cas du vendeur
d’un immeuble qui va demander la résolution de la vente parce que l’acheteur n’a pas payé le prix
tout en revendant cet immeuble à un tiers : ce tiers dont les droits peuvent être compromis par le
jugement qui va annuler la forme pourra donc former une tierce opposition contre cette décision.

Quant aux conditions de recevabilité, il faut avoir intérêt c'est-à-dire éprouver un préjudice du fait du
jugement ou du moins être menacé de le subir, être tiers c'est-à-dire ni parties, ni représenté au
procès.

La tierce opposition ne suspend pas l’exécution du jugement, mais le juge peut ordonner le sursis à
cette exécution, par ailleurs, si la tierce opposition réussit, le jugement attaqué est rétracté ou
réformé, mais seulement sur les motifs préjudiciables aux tiers opposants, si la tierce opposition
échoue, le jugement attaqué produira tous ces effets.

SECTION 02 : Le recours en rétractation :   ‫إعادة النظر‬

  Une partie demande à une juridiction qui a rendue une décision passée en force de chose jugée de la
rétracter parce qu’elle est    d’erreur et de statuer à nouveau en fait et en droit.

  1- Cas d’ouverture :  

 N’est ouvert que dans les cas limitativement énumérés par l’article 402 alinéa 2 du CPC (si depuis la
décision, il a été recouvré des pièces décisives qui avaient été retenues par la partie adverse et que
leur rétention est de nature à modifier le contenu de la décision, si dans le cours de l’instruction de
l’affaire, il y a dol tel que faux témoignages ou faux rapports d’experts et s’il a été jugé sur des pièces
reconnues fausses depuis la décision rendue.

    2- Conditions d’exercices  :

  Le délai pour former une demande en rétractation est de 30 jours à compter de la notification de la
décision attaquée et ce délai peut être triplé en faveur des parties qui n’ont ni résidence ni domicile au
Maroc.

  3- La procédure et les effets :  

 Cette demande en rétractation est portée devant la juridiction qui a rendue la décision attaquée. Si la
rétractation est admise, les parties seront remises dans l’état ou elles se trouvaient avant le jugement.

SECTION 03 : Le pourvoi en cassation :    

 Ce pourvoi a pour objet de faire annuler par la cour suprême les décisions rendues en dernier ressort
en violation de la loi. La cour suprême ne juge pas à nouveau l’affaire, mais elle renvoie si elle casse
l’arrêt à une autre juridiction.

1- Les causes d’ouvertures du pourvoi en cassation :


 Violation de la loi interne, c'est-à-dire méconnaissance ou fausse application de la loi marocaine
dans le dispositif du jugement.
 Violation d’une règle de procédure ayant causée préjudice à une partie (absence de notification).
 Incompétence, ce peut être incompétence d’attribution ou territoriale.
 L’excès de pouvoir, c’est le cas lorsque le juge a empiété sur les attributions du pouvoir exécutif
(c’est le cas lorsqu’il porte atteinte au droit et à la liberté de la défense qui exige que la
procédure soit contradictoire.
 Le défaut de base légale ou de motif, absence de motivation des décisions rendues ; en effet,
toutes les décisions doivent constituer une application régulière des textes en vigueur.

  2- Les conditions du pourvoi en cassation :

  Toutes les décisions de l’ensemble des juridictions peuvent faire l’objet d’un tel pourvoi si elles sont
rendues en dernier ressort, de même lorsque le procureur général du Roi près de la cour suprême
apprend qu’une décision a été rendue en violation des règles de procédure ou de loi et aucune des
parties ne s’est pourvue en cassation dans les délais il va saisir la cour suprême. S’il y a cassation les
parties ne peuvent s’en prévaloir pour éluder les dispositions de la décision cassée, ce recours a pour
objet d’éviter tout en les sanctionnant les erreurs d’interprétation ou d’application de la loi qui
peuvent être commises par certains juges et ce afin d’éviter que ne subsistent une jurisprudence
contraire au texte en vigueur.

3- Procédure et effets :  

 En ce qui concerne la procédure, les parties doivent obligatoirement avoir recours au ministère d’un
avocat à la cour suprême. Celui-ci introduit le pourvoi par une requête qu’il signe et dépose au greffe
de la juridiction qui a rendu la décision attaquée ou directement au greffe de la cour suprême. La
requête est accompagnée en expédition de la décision attaquée. Le demandeur devra s’acquitter de la
taxe judiciaire. Le délai pour saisir la cour est de 30 jours à compter du jour de la notification de la
décision déférée.. Le demandeur constitue un avocat agrée qui est chargé de déposer la requête et le
secrétaire greffier de cette juridiction va notifier le pourvoi au défendeur. Il en va de même pour la
transmission du dossier par le premier président au président de la chambre compétente qui désigne
à son tour un conseiller rapporteur chargé de la procédure

La décision de cette cour peut consister en un arrêt de rejet si le pourvoi n’est pas fondé ou un arrêt
de cassation si le pourvoi s’avère fond

1- la différence entre le droit objectif et les droits subjectifs.

2- les différentes juridictions dans l'organisation judiciaire marocaine .

3- les différentes sources du droit marocain .

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