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Introduction à l’étude de Droit (Résumé )

Définition Droit : Le mot droit est un terme générique, c’est-à-dire il a plusieurs définitions, mais en peut
généralement réduire toutes ces définitions en deux definitions Principales :

1-Droit objectif : ensemble des règles juridiques ou des normes qui régissent la vie des Personnes
(physiques ou morales) dans une société donné. Le droit n’est pas donc la seule règle de conduite
sociale, il existe d’autres règles à savoir : La règle religieuse et la règle morale et règle juridique.

2- Droit subjectif: Ensemble des prérogatives qui sont reconnus aux particuliers: droit à la nationalité,
droit d’opinion, droit de propriété…

Première Partie: Le Droit Objectif


Chapitre 1: l’objet de la règle du droit

Section 1: différentes disciplines juridiques


1 Droit Privée : Ensemble des droits qui régissent les rapports entre les personnes (physiques et Morales)
dans une société donnée. Est au service de l’individu (intérêts privés) + est un droit libéral.
“Dr civil: C’est la matière principale de tout le droit privé, il constitue le droit commun, Il régit les
transactions juridiques à caractères privées : vente, achat, louage, transport…
“Dr commercial: Ensemble des règles qui règlement a profession commerciale qu’elle soit exercée à titre
individuel ou sous forme de société (SA, SARL, SNC…)
“Dr bancaire : Ensemble des normes qui réglementent l’activité bancaire au niveau de son organisation,
son fonctionnement et ses relations avec ses clients.
“Dr de la famille : Il réglemente toutes les questions relatives à la vie familiale (mariage,
divorce,Héritage…)
“Dr de travail : Ensemble de normes juridiques régissent les relations de travail existant entre l’employeur
et les employés.
“Dr international privée : Ensemble des règles qui régissent les relations des particuliers lorsque
Intervienne une dimension internationale: conditions des étrangers, le mariage mixte, la
nationalité…
“Dr pénal: Il comprend les règles générales qui s’appliquent à toutes les infractions et leurs Sanctions
(crimes – délits contraventions).
2 Droit Public: Ilégit le fonctionnement des institutions et des administrations publiques dans leurs
Relations réciproques ou dans celles qui les lient avec les citoyens. Est au service de la société
(intérêt Général) est un droit impératif.

“Dr constitutionnel: Ensemble des règles juridiques qui déterminent la forme de l’état et son Organisation
politique (le pouvoir législatif – Le pouvoir exécutif – L’autorité judiciaire).

“Dr administratif: Ensemble des règles juridiques ayant pour objet principal: l’organisation et
leFonctionnement des administrations, des personnes morales, administratives (les communes, les
Provinces, les préfectures, les régions…).

“Dr fiscal : Il s’occupe de la gestion des finances de l’Etat et des administrations: recettes, impôts,
Dépenses, budget…
“Dr des libertés public: Les droits de l’individu dans la société et s’efforcent d’assurer leur sauvegarde:
liberté d’opinion, de réunion, de presse…
“Dr international public: Ensemble des règles qui s’attachent à la réglementation des rapports entre l es
états. Il s’intéresse également à tout ce qui est en relation avec les organisations internationals Et
régionales comme la ligue Arabe, U.M.A, U.E…

Section 2: Les caractères de la règle de droit


1- Caractère obligatoire: La règle de droit ne consiste pas à faire des recommandations ou à
donner des conseils. Il s'agit plutôt de véritables commandements.
Règles impératives: assure la sécurité et la stabilité de la société. Elles s'imposent de façon
absolue à tous. Les particuliers comme les tribunaux ne peuvent écarter une règle impérative.
Règles supplétives: Elles ont un caractère obligatoire léger c'est-à-dire que leur application est
laissée à la volonté des particuliers.
2- Caractère coercitif: C'est la puissance publique qui est habilitée à faire respecter ces règles de
conduite que sont les règles de droit.
"Les sanctions civiles: On peut les répartir en deux grandes catégories selon l'effet recherché:
Réparation:
a) La nullité: Est une sanction civile qui frappe l'acte juridique qui n'est pas conforme aux
conditions de forme ou de fond (annulation d'un contrat de vente, d'allocation).
b) Dommages et intérêts: Toute personne qui occasion ne par son comportement ou par son fait
un dommage à autrui engage sa responsabilité (paiement pour un remboursement - en faveur
d'une victime d'un accident de circulation).
Contrainte:
a) Contrainte directe: Certaines sanctions civiles exercent une contrainte directe sur la personne
elle même. Ainsi la personne qui occupe un local sans pouvoir justifier d'un contrat de location
risque de faire l'objet d'une mesure d'expulsion.
b) Contrainte indirecte: Dans cette hypothèse, la sanction s'exerce, non contre la personne elle-
même, mais contre ces biens (saisir son compte bancaire, ces biens immobiliers, ces biens
mobiliers...)
"Les sanctions pénales : le code pénal distingue selon la gravité des sanctions trois grandes
3 catégories d'infractions :
Les crimes : Ce sont les infractions les plus graves.Ils sont sanctionnés par : degradation civique,
peine de mort, réclusion perpétuelle, réclusion à temps.....
Les délits : Ces infractions de gravité moyenne sont de deux sortes :
a) Les délits correctionnels : Ils font appel à des peines d'emprisonnement dont la durée est
comprise entre 2 et 5 ans (enlèvement d'une femme mariée et puni d'un an à Sans et d'une
amende).
b) Les délits de police : Elles se situent entre les délits correctionnels et les contraventions
(outrage public à la pudeur et puni d'un emprisonnement de 1 mois à 2 ans +amende).
Les contraventions: Il s'agit des infractions les moins graves qui donnent lieu à des sanctions assez
légères : une amende de 30 à 1200 DH et (ou) une courte détention (stationnement illégales,
refus de se présenter à l'autorité...).
* Les sanctions disciplinaires : Ce sont des sanctions prises par un responsable à l'encontre de son
subordonné (fonctionnaire ou employé) à l'occasion d'une faute professionnelle telle que : le
nonrespect des ordres de patron, mauvaise exécution de taches... (Avertissement, blâme, arrêt de
salaire, mutation, suspension provisoire, dégradation...).
Section 3: la règle de droit et les autres règles de conduite
- Le droit et la morale :
*les pays occidentaux : séparation entre morale et droit, dans certains pays, il y'a mariage entre
deux personnes du même sexe.
Le Maroc : pas de séparation entre les deux règles (Art 62 du D.O.C : l'acte fondé une cause illicite
et considéré comme inexistant).

2-Le droit et la religion :


"Les pays européens : la règle religieuse se distingue de la règle de droit, mais elles ont les mêmes
Caractères déjà cités (obligatoire, coercitif).

*Dans certains états de la tradition religieuse, il y'a une coïncidence entre le R.R et la R.D c'est-à-
dire
L’influence de la religion sur le droit.

*Le degré de cette influence varie d'un Etat à l'autre (Amputation de la main droite de l'auteur de
Vol (ARABIE SAOUDITE). # Emprisonnement d'un an à Sans (Maroc le vol est délit correctionnel).

Chapitre 2 : les sources de la règle de droit


Section 1 : les sources traditionnelles
1-La religion : Fidèle à sa tradition religieuse, le Maroc a fait de l'islam sa religion d'Etat. D'ailleurs,
le roi est en même temps le souverain et Amir Al mouminine. En application de ce principe
Constitutionnel la Chariaâ (le Coran + la Souna) constitue une source non négligeable du droit

Marocain surtout en matière de statut personnel, familial et successoral et dans le cadre des
Immeubles non immatriculés.

2-La coutume : Appelée aussi ORF , peut être définit comme étant une règle de droit qui découle
d'une pratique ancienne, d'habitude, d'usage qui s'était prolongé dans le temps. Comporte 2
éléments :
*Un élément matériel : c'est la pratique prolongée dans le temps.
*Un élément psychologique : c'est le caractère obligatoire de cet usage ou plus exactement la

Croyance populaire au caractère obligatoire de cet usage.

Section 2 : les sources modernes


1-La loi (droit objectif) : la création des lois est La fonction principale du parlement (deux
chambres : Représentants et conseillers). Mais il y des exceptions : * Délégation volontaire du
pouvoir législatif au gouvernement. "Délégation de plein droit. "Référendum du peuple. "Loi qui
émane du souverain (État d'exception).
Procédure de la création d'une loi : projet de loi, le conseil de gouvernement, les deux chambres du
parlement, le secrétariat général, le conseil constitutionnel, le chef de l'état(le roi), le bulletin
officiel.

2-le règlement :
*DAHIR : règle juridique émanant du roi : nomination d'un gouverneur, directeur général de la
Banque du Maghreb....

*DECRET : règle juridique émanant du premier ministre (aujourd'hui appelé chef de


gouvernement).

*ARRETE : règle juridique élaborée et signée par les ministres chacun dans son secteur ministériel.

Section 3 : les sources interprétatives


1-La doctrine : Ce sont les réflexions et les travaux de l'ensemble des juristes (théoriciens ou
praticiens) qui participent à la formation, l'analyse, l'interprétation et à l'évolution du système
Juridique. Il s'agit d'une source indirecte prise en considération par le parlement au moment de la

Création d'une loi.

2- La jurisprudence : Ensemble des décisions de justice relatives à une question juridique, c'est-à
dire comment on a résolu un problème (litige): les jugements et les arrêts prononcés par
l'ensemble
des juridiques du royaume. On les préserve dans l'archive.

Chapitre 3 : l'organisation judiciaire au Maroc


Section 1 : Principes généraux du système judiciaire marocaine
1- Le principe d’égalité : Seul l'Etat peut rendre la justice qui est la même pour tous selon les
mêmes règles de procédures. Tout justiciable peut librement soumettre sa prétention à la
juridiction compétente, cette dernière doit statuer sur la demande dont elle est saisie.

2-Le principe du double degré de juridiction : Le litige doit être examiné à deux degré, devant
le
Tribunal de première instance et devant la cour d'appel (Jugements des tribunaux communaux et

D’arrondissement + Jugement des T.P.I dont la valeur de l'affaire est inférieure à 3000 DHS).

3-Le principe de gratuité de la justice : Les juges ne sont pas payés par les plaideurs mais par
l'État. Les justiciables payent seulement la taxe judiciaire et les frais de représentation, ils peuvent
bénéficier de l'assistance judiciaire.

4-le principe de collégialité : La décision doit être rendue par un collège de magistrats et cela
garantie l'objectivité.
5- Le principe de l'indépendance de la justice : La constitution garantit cette indépendance
dans les articles 107 et 108 pour conserver la confiance du public à l'égard du système judiciaire.

6-Le principe contradictoire de la procédure : Le justiciable doit avoir été mis en mesure de se
Défendre et d'être entendu par le juge. Ce principe est renforcé par le principe de la publicité des
audiences.

Section 2: les juridictions de droit commun


1-Les tribunaux communaux et arrondissement :
*L'organisation : Il est composé d'un juge unique assisté d'un greffier ou d'un secrétaire, ce juge
peut
être soit un magistrat soit un simple citoyen qui doit être assisté de deux suppléants, ces derniers

sont choisis par un collège électorale de 100 personnes remplissant certaines conditions fixées par
le DAHIR Du 15 Juillet 1974.
*Les attributions : Elles se réduisent aux affaires mineures en matière civile et pénale. Ces
tribunaux ne peuvent toutefois connaître des litiges relatifs aux affaires immobilières et au statut
personnel.

2-Les tribunaux de première instance :


"L'organisation : Les magistrats du siège : président juges (vice-président), juges suppléants. Les
magistrats du parquet : procureur du roi, un ou plusieurs substituts. Le personnel administratif :
greffe, secrétariat du parquet, On trouve aussi : juge d'instruction, caisse, bureau d'ordre,
expertises, casier judiciaire.
"Les attributions : En matière civile : ils statuent en premier et dernier ressort lorsque le montant
du litige est égal ou inférieur à 3000 DHS. En matière pénale : ils connaissent seulement les délits
et les contraventions.

3-Les cours d'appel :


"L'organisation : +Le président, les conseillers, procureur général du roi, substituts généraux,
magistrats de l'instruction, magistrats des mineurs, un greffe et un secrétariat du parquet
général...
+Plusieurs chambres : criminelle, statut personnel, sociale, pénale ...+En toute matière, l'audience
est tenue et les arrêts rendus par un collège. +De trois conseillers assistés d'un greffier.
"Les attributions : +La cours d'appel connaît les appels des jugements rendus par les T.P.I, ainsi que
des appels des ordonnances redues par leurs présidents. +Chambre criminelle est compétente pour
juger des crimes en premier et ne second degré. Les arrêts de cette chambre sont tenus par cinq
magistrats.

4-La cour suprême :


*L'organisation : +Premier président, présidents des chambres et des conseillers, procureur général
du roi, assisté des avocats généraux, un greffe, un secrétariat du parquet général. +Six chambres :
Civile statut personnel, et successorale, social, administrative, commerciale et pénale. +Chambre
constitutionnelle détachée d'elle : le conseil constitutionnel.
"les attributions : +Les audiences sont tenues et les arrêts sont rendus par cinq magistrats. +La
présence du ministère public est obligatoire dans toutes les audiences. +Chargée de contrôler
l'application de la loi par toutes les juridictions du royaume. +Attributions de l'article 353 du code
de la procédure civile.

Section 3 : les juridictions spécialisées


1 Les juridictions administratives :
a) Les tribunaux administratifs :
*Organisation : +Ils sont régis par la loi 41-90 promulguée par le DAHIR du
10septembremie.blogspot.com magistrats font l'objet d'un recrutement et d'une formation
adaptés à la fonction. +La juridiction est collégiale, les jugements sont rendus par trois magistrats.
+Le président désigne parmi les magistrats un ou plusieurs commissaires royaux de la loi et du
droit qui présentent à l’audience des conclusions sur chaque affaire, des analyses objectives et
équilibrées correspondantes.

*Les attributions : +Les actions relatives aux contrats administratifs. +Les recours en annulation
pour excès du pouvoir formés contre les décisions des autorités administratives. +Les actions en
réparation de dommages causés par les actes ou les activités de personnes publiques. +Les
contentieux fiscaux-les litiges électoraux. +La légalité des actes administratifs.

b) Les cours d'appel administratives :


*L'organisation : +Un premier président = présidents de chambre, des conseillers, un greffe. +Il
désigne parmi les conseillers un ou plusieurs commissaires royaux de la loi et du droit. +Les
audiences sont tenues par : trois conseillers, un greffe, C.R.L.D.
*Les attributions : +Connaître en appel les jugements rendus par les T.A et les ordonnances de
leurs présidents. +Délai d'appel de 30 jours. +Appel présenté au greffe du tribunal administratif par
une requête écrite et signée par un avocat. +Les décisions rendues par ces cours sont susceptibles
de pourvoi en cassation devant la cour suprême.

2- Les juridictions commerciales :


a) Les tribunaux de commerce :

* L'organisation : +Un président, des vice-présidents et des magistrats. +Un procureur du roi et un
ou plusieurs substituts. +Un greffe et un secrétariat du parquet. +Ils peuvent être divisés en
chambre selon la nature des affaires. +Le président désigne sur proposition de l'assemblée
générale un juge pour l'application des jugements et des ordonnances. +Le président est aussi juge
des référés : prendre des mesures conservatoires, prévenir un dommage, faire cesser un trouble
illicite.
*Les attributions : Actions relatives aux contrats commerciaux, actions entre commerçants à
l'occasion de leurs activités commerciales, actions relatives aux effets de commerce, différends
entre associés d'une société commerciale, différends relatifs aux fonds de commerce.
b) Les cours d'appel de commerce :

"L'organisation : +Un premier président, présidents des chambres et des conseillers. +Procureur
général du roi et des substituts généraux. +Un greffe et un secrétariat du parquet.
*Compétence : Elles connaissent les appels interjetés contre les décisions rendues en premier
ressort seulement par les tribunaux commerciaux. Le demandeur ou le défendeur ont le droit de se
pourvoir en cassation devant la cour suprême.

3-La cour des comptes et les cours régionales des comptes :


a) La cour des comptes : instituée par la loi Nº 12-79, est une juridiction comptable supérieure
chargée des missions suivantes : +Assurer le contrôle supérieur de l'exécution des lois de finances.
+S'assurer de la régularité des opérations de recettes et de dépenses des organismes soumis à son
contrôle. +Elle rend compte au roi de l'ensemble de ses activités.

b) Les cours régionales des comptes : sont chargées d'assurer les contrôles des comptes et de la
gestion des collectivités locales et de leurs groupements.

*Deuxième Partie : les Droits Subjectifs*


Chapitre 1 : classification des droits subjectifs
Section 1 : droit subjectifs extrapatrimoniaux

1- Définition : Ensemble des droits qui ne font pas partie du patrimoine, comme ils ne sont pas
évaluables en argent. Ces droits ne peuvent pas faire l'objet d'une transaction : vente, échange,
donation...

2- Classification :
*Droits de la personnalité : nom et prénom....
*Droits familiaux : droits et devoirs du père et de l’enfant, obligation alimentaire , garde de
l’enfant, pension alimentaire…
*Droits professionnels : congé, représentation syndicale, salaire...
*Droits civiques : vote, liberté de circuler, liberté d'association, propriété, travail...

Section 2: droits subjectifs patrimoniaux

1 : DEFINITION

Ce sont les droits qui ont une valeur pécuniaire, qui peuvent être évalués en argent. Ils peuvent
faire l'objet de toutes sortes de transaction : vente, hypothèque, saisie..
2 : classification

*DROITS INTELLECTUELS : Ce sont des droits subjectifs patrimoniaux qui ont un caractère
intellectuels th sont composés de la propriété artistique et littéraire (droits d'auteurs, droits
voisins) ainsi que de la propriété industrielle (marques, brevets) et commerciale (nom commercial).
*DROITS PEROSNNELS : Ce sont des droits qui lient deux personnes, en permettant à l'une d'exiger
de Tautre l'exécution d'une prestation: le remboursement d'un prêt, la livraison d'une
marchandise, la réalisation d'un ouvrage.
*DROITS REELS : Le droit réel se définit comme un droit qui porte sur une chose et qui confere à
son Titulaire un certain nombre de prérogatives: utilisation, location, donation:

LES DROITS REELS PRINCIPAUX


Le droit de propriété : C'est un droit qui assure à son titulaire une maitrise totale de la chose. Ce
droit est composé de: +Droit d'user la chose: USUS. Droit de jouir de la chose: FRUCTUS. +Droit de
disposer de la chose: ABUSUS

L’usufruit : C'est un droit réel de jouissance sur un immeuble dont la propriété appartient à autrui.
Ce droit s'éteint à la mort de l'usufruitier.
L’emphytéose : C'est un droit réel de jouissance sur un immeuble immatriculé appartenant à
autrui, résultant d'un contrat spécial, d'une durée de plus de 18 ans et ne peut dépasser 99ans.

LES DROITS REELS ACCESOIRES


L’hypothèque : +C'est un droit réel immobilier sur les immeubles (maison, usine...) affectés à
Acquittement d'une obligation. Le créancier hypothécaire a l'avantage par rapport aux autres
créanciers. Le créancier a le droit de suite et le droit de préférence

Le page : +Sûreté réelle permettant de garantir une créance par la remise d'un objet mobilier au
créancier gagiste ou à un tiers. Contrat par lequel un débiteur remet une chose mobilière (bijou,
livre, voiture...). Donc, le créancier doit être payé par préférence aux autres créanciers par la vente
à son profit de la chose remise par le débiteur.

Nantissement : Garantie qu'accorde un débiteur à son créancier et qui se fait sur un bien
incorporel (fonds de commerce, droits d'auteur.).

Chapitre 2: les sources des droits subjectifs

Section 1: les actes juridiques


1: DEFINITION :L'acte juridique est une manifestation de volontés de la part de leurs auteurs en
vue de produire un effet de droit, à créer en particulier un droit subjectif.

2/ Classification des actes juridiques :


a)-L'acte unilatéral:
"Définition: C'est l'expression d'une seule volonté et qui donne naissance à des effets de droit.
Cet acte peut être modifié ou changer grâce à cette seule volonté. FSJES Guelmim-Cour
introduction à l'étude de Droit

EXEMPLE : Le testament : l'acte unilatéral pour lequel une personne disposé, pour la période qui
suivra son décès, d'une partie de ses biens. +La donation : acte unilatéral par lequel un donateur
transfère la propriété d'un bien au donataire qui l'accepte, sans contrepartie et avec intention
pomie.blogspot.comlibérale.

b) L'acte bilatéral ou multilatéral :


"Definition: Il s'agit de l'accord de deux ou plusieurs volontés poursuivant le même but, dans des
conventions et des contrats: contrat de vente (vendeur et acheteur) Contrat de travail (employé et
employeur).

Formation de contrat : La réunion du quatre conditions est indispensable pour la formation du


contrat:

La capacité : C'est l'aptitude d'une personne à acquérir des droits et à les exercer. L’âge de
la majorité a été fixé à 18 années grégoriennes. Le contrat ne peut engager la personne
que s’il atteint l’âge requis par la loi :+ De la naissance à 12ans : Incapacité totale.+ De 12
ans à 16ans : deux possibilités : = Faire des actes dont la validité dépendra de l'accord du
tuteur.= Mettre à la disposition du mineur pour les gérer à titre d'expérience. - Entre 16
ans et 18 ans : possibilité de déclaration anticipée de majorité.
L'objet : l’objet peut être définit comme ce à quoi le débiteur est tenu envers le créancier:
transférer la propriété d'un bien, exercer un travail:+ Certain : précis et déterminé dans
l'acte. + Possible: car à l’impossible, nul n'est tenu. + Licite : permet par la loi et conforme à
l’ordre public et aux bonnes mœurs.
la cause: C'est la raison d'être du contrat. Elle doit exister, mais elle doit aussi être licite et
morale. La cause exprimée est présumée vrai jusqu'à preuve contraire. Dans un contrat
synallagmatique, la cause de l'obligation de chaque partie réside dans l'obligation de
l'autre.
Le consentement : contrat se forme par un simple échange de volontés ; c'est la rencontre
simultanée d'une offre et d'une acceptation L'expression du consentement peut être
verbale ou écrite ou sous toute autre forme appropriée. En matière civile, l'écrit est
obligatoire à partir du moment où la valeur de la transaction dépasse 250DHS Le
consentement doit être exempt des vices pouvant l'entacher: +l'erreur : consiste en une
appréciation inexacte de la réalité, la violence: contrainte exercée sur la volonté de la
personne pour le pousser à s'engager. le dol: utilisation des manœuvres frauduleuses pour
induire la personne en erreur en vue de la décider à conclure le contrat, la lésion:
déséquilibre entre les prestations des parties.
Section 2: les faits juridiques :
1 : définition : Le fait juridique est un événement sûrement matériel, qui échappe de la
volonté de l'homme et qui est susceptible en particulier de créer ou d'aménager un droit
subjectif (naissance, décès, Inondations, tremblement de terre...).
2 : classification des faits :
A -Les faits de la nature:
➢ Concerne directement l'être humain: La naissance: un fait de la nature et va donner
lieu à des conséquences (la filiation, l'autorité parentale, l'obligation alimentaire..).
Le décès: A des effets juridiques avec la transmission du patrimoine : la majorité, la
capacité..
➢ Circonstances naturelles: Incendie, tempête... ces événements empêchent une per-
sonne de Remplir ses obligations.

B- Les faits de l’homme:


Ces faits sont voulus par l'individu et qui provoquent des effets de droits, mais il reste que
ces effets
n'ont pas été directement recherchés. Ici on distingue:
• Les délits et les quasi-délits: Le délit : le dommage a été causé de façon intention-
nelle. Le quasidelit : le dommage a été causé d'une simple négligence ou d'une
faute d'imprudence.
• L'enrichissement sans cause: Si une personne se trouve enrichie au dépend d'une
autre, sans justification juridique, elle est obligée de verser à la personne appauvrie
une indemnité.
• Le paiement de l'indu: Celui qui, par erreur a payé une dette qu'il ne doit pas, a le
droit d'obtenir la restitution de ce qu'il a versé
• La gestion d'affaires : Une personne (le gérant) accompli un acte dans l'intérêt d'un
autre (le maitre) sans en avoir reçu mandat ni pouvoir légal.

Chapitre 3: les titulaires des droits subjectifs


Section 1: les personnes physiques
1 -la notion de la personnalité juridique :
En droit marocain, tous les êtres humains, sans exception (sans distinction de sexe ou de
religion...) ont la personnalité juridique:
Le commencement de la personnalité juridique : Se manifeste dès la naissance et le
législateur fait remonter le point de départ de la personnalité juridique à la conception,
mais à la condition que l’enfant né, soit né vivant. La détermination de la personnalité
juridique doit tenir compte de la distinction entre: la capacité d'exercice et la capacité de
jouissance.
La fin de la personnalité juridique : C'est le décès qui marque la fin de la personnalité
juridique. Il marque l'ouverture de la liquidation de la succession de défunt. En cas de
doute, les intérêts de l’absent exigent que la liquidation de la succession soit retardée au
maximum.
2-les attributs de la personnalité juridique :
le nom : C'est le nom patronymique et le prénom. La loi marocaine insiste que le mon ne
doit pas être un sobriquet, un nom ridicule. (ART 6du DAHIR de 1950).
Le domicile : L'article 519 du CP.Ca défini le domicile comme: le lieu où toute personne
physique a son habitation habituelle et le centre de ses affaires et de ses intérêts.
L état civil: Le DAHIR du 8 mars 1950 a mis les marocains dans l'obligation de s'inscrire à
l'état civil puis le décret du 4 décembre 1963 a imposé d'y enregistrer obligatoirement les
naissances et les décès à venir.
la nationalité : Lieu de droit entre les personnes et l'état, elle est d'origine acquise à la
naissance par filiation de l'un des deux parents.
Le patrimoine : Le patrimoine est un ensemble de droits et de charges, actuels et futurs,
dans lequel les droits répondent des charges. Il ne comprend pas les droits de valeur
économique.
Section 2: les personnes morales :
1-Définition : Ce sont des groupements de personnes ou de biens ou de moyens qui ont
vocation à bénéficier de la personnalité juridique qui leurs permettent d'être titulaires de
droits et des obligations. La personne morale est dotée d'un patrimoine qui lui est propre
et qui se distingue du patrimoine qui appartient à chacun de ses membres. Le groupement
se détermine par un nom (raison sociale), un domicile (siège social), et même sa
nationalité.
2-classification des personnes morales :
➢ Personnes morales de droit privé :
Il s'agit des sociétés, associations et syndicats: les sociétés ont un but lucratif, c'est-
à-dire se proposent de réaliser des bénéfices. Les associations ont un but
désintéressé, et au niveau des syndicats, le but recherché est à la fois professionnel
et désintéressé. Au Maroc, la personnalité morale a été rapidement reconnue à la
société que l'article 982 du DOC. La personnalité morale profite moyennant
quelques formalités aux associations régies par dahir du 15novembre 1958 qui est
l'accord visant à réaliser un but autre que le partage des bénéfices entre ses
membres.
➢ Personnes morales de droit public : Ce sont les collectivités publiques (les collectivi-
tés locales, les régions, les préfectures...) avec à leur tête l'Etat qui apparait comme
une personne morale, un sujet de droit au niveau interne et international.

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