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Définition Droit : Le mot droit est un terme générique, c’est-à-dire il a plusieurs définitions, mais en peut
généralement réduire toutes ces définitions en deux definitions Principales :
1-Droit objectif : ensemble des règles juridiques ou des normes qui régissent la vie des Personnes
(physiques ou morales) dans une société donné. Le droit n’est pas donc la seule règle de conduite
sociale, il existe d’autres règles à savoir : La règle religieuse et la règle morale et règle juridique.
2- Droit subjectif: Ensemble des prérogatives qui sont reconnus aux particuliers: droit à la nationalité,
droit d’opinion, droit de propriété…
“Dr constitutionnel: Ensemble des règles juridiques qui déterminent la forme de l’état et son Organisation
politique (le pouvoir législatif – Le pouvoir exécutif – L’autorité judiciaire).
“Dr administratif: Ensemble des règles juridiques ayant pour objet principal: l’organisation et
leFonctionnement des administrations, des personnes morales, administratives (les communes, les
Provinces, les préfectures, les régions…).
“Dr fiscal : Il s’occupe de la gestion des finances de l’Etat et des administrations: recettes, impôts,
Dépenses, budget…
“Dr des libertés public: Les droits de l’individu dans la société et s’efforcent d’assurer leur sauvegarde:
liberté d’opinion, de réunion, de presse…
“Dr international public: Ensemble des règles qui s’attachent à la réglementation des rapports entre l es
états. Il s’intéresse également à tout ce qui est en relation avec les organisations internationals Et
régionales comme la ligue Arabe, U.M.A, U.E…
*Dans certains états de la tradition religieuse, il y'a une coïncidence entre le R.R et la R.D c'est-à-
dire
L’influence de la religion sur le droit.
*Le degré de cette influence varie d'un Etat à l'autre (Amputation de la main droite de l'auteur de
Vol (ARABIE SAOUDITE). # Emprisonnement d'un an à Sans (Maroc le vol est délit correctionnel).
Marocain surtout en matière de statut personnel, familial et successoral et dans le cadre des
Immeubles non immatriculés.
2-La coutume : Appelée aussi ORF , peut être définit comme étant une règle de droit qui découle
d'une pratique ancienne, d'habitude, d'usage qui s'était prolongé dans le temps. Comporte 2
éléments :
*Un élément matériel : c'est la pratique prolongée dans le temps.
*Un élément psychologique : c'est le caractère obligatoire de cet usage ou plus exactement la
2-le règlement :
*DAHIR : règle juridique émanant du roi : nomination d'un gouverneur, directeur général de la
Banque du Maghreb....
*ARRETE : règle juridique élaborée et signée par les ministres chacun dans son secteur ministériel.
2- La jurisprudence : Ensemble des décisions de justice relatives à une question juridique, c'est-à
dire comment on a résolu un problème (litige): les jugements et les arrêts prononcés par
l'ensemble
des juridiques du royaume. On les préserve dans l'archive.
2-Le principe du double degré de juridiction : Le litige doit être examiné à deux degré, devant
le
Tribunal de première instance et devant la cour d'appel (Jugements des tribunaux communaux et
D’arrondissement + Jugement des T.P.I dont la valeur de l'affaire est inférieure à 3000 DHS).
3-Le principe de gratuité de la justice : Les juges ne sont pas payés par les plaideurs mais par
l'État. Les justiciables payent seulement la taxe judiciaire et les frais de représentation, ils peuvent
bénéficier de l'assistance judiciaire.
4-le principe de collégialité : La décision doit être rendue par un collège de magistrats et cela
garantie l'objectivité.
5- Le principe de l'indépendance de la justice : La constitution garantit cette indépendance
dans les articles 107 et 108 pour conserver la confiance du public à l'égard du système judiciaire.
6-Le principe contradictoire de la procédure : Le justiciable doit avoir été mis en mesure de se
Défendre et d'être entendu par le juge. Ce principe est renforcé par le principe de la publicité des
audiences.
sont choisis par un collège électorale de 100 personnes remplissant certaines conditions fixées par
le DAHIR Du 15 Juillet 1974.
*Les attributions : Elles se réduisent aux affaires mineures en matière civile et pénale. Ces
tribunaux ne peuvent toutefois connaître des litiges relatifs aux affaires immobilières et au statut
personnel.
*Les attributions : +Les actions relatives aux contrats administratifs. +Les recours en annulation
pour excès du pouvoir formés contre les décisions des autorités administratives. +Les actions en
réparation de dommages causés par les actes ou les activités de personnes publiques. +Les
contentieux fiscaux-les litiges électoraux. +La légalité des actes administratifs.
* L'organisation : +Un président, des vice-présidents et des magistrats. +Un procureur du roi et un
ou plusieurs substituts. +Un greffe et un secrétariat du parquet. +Ils peuvent être divisés en
chambre selon la nature des affaires. +Le président désigne sur proposition de l'assemblée
générale un juge pour l'application des jugements et des ordonnances. +Le président est aussi juge
des référés : prendre des mesures conservatoires, prévenir un dommage, faire cesser un trouble
illicite.
*Les attributions : Actions relatives aux contrats commerciaux, actions entre commerçants à
l'occasion de leurs activités commerciales, actions relatives aux effets de commerce, différends
entre associés d'une société commerciale, différends relatifs aux fonds de commerce.
b) Les cours d'appel de commerce :
"L'organisation : +Un premier président, présidents des chambres et des conseillers. +Procureur
général du roi et des substituts généraux. +Un greffe et un secrétariat du parquet.
*Compétence : Elles connaissent les appels interjetés contre les décisions rendues en premier
ressort seulement par les tribunaux commerciaux. Le demandeur ou le défendeur ont le droit de se
pourvoir en cassation devant la cour suprême.
b) Les cours régionales des comptes : sont chargées d'assurer les contrôles des comptes et de la
gestion des collectivités locales et de leurs groupements.
1- Définition : Ensemble des droits qui ne font pas partie du patrimoine, comme ils ne sont pas
évaluables en argent. Ces droits ne peuvent pas faire l'objet d'une transaction : vente, échange,
donation...
2- Classification :
*Droits de la personnalité : nom et prénom....
*Droits familiaux : droits et devoirs du père et de l’enfant, obligation alimentaire , garde de
l’enfant, pension alimentaire…
*Droits professionnels : congé, représentation syndicale, salaire...
*Droits civiques : vote, liberté de circuler, liberté d'association, propriété, travail...
1 : DEFINITION
Ce sont les droits qui ont une valeur pécuniaire, qui peuvent être évalués en argent. Ils peuvent
faire l'objet de toutes sortes de transaction : vente, hypothèque, saisie..
2 : classification
*DROITS INTELLECTUELS : Ce sont des droits subjectifs patrimoniaux qui ont un caractère
intellectuels th sont composés de la propriété artistique et littéraire (droits d'auteurs, droits
voisins) ainsi que de la propriété industrielle (marques, brevets) et commerciale (nom commercial).
*DROITS PEROSNNELS : Ce sont des droits qui lient deux personnes, en permettant à l'une d'exiger
de Tautre l'exécution d'une prestation: le remboursement d'un prêt, la livraison d'une
marchandise, la réalisation d'un ouvrage.
*DROITS REELS : Le droit réel se définit comme un droit qui porte sur une chose et qui confere à
son Titulaire un certain nombre de prérogatives: utilisation, location, donation:
L’usufruit : C'est un droit réel de jouissance sur un immeuble dont la propriété appartient à autrui.
Ce droit s'éteint à la mort de l'usufruitier.
L’emphytéose : C'est un droit réel de jouissance sur un immeuble immatriculé appartenant à
autrui, résultant d'un contrat spécial, d'une durée de plus de 18 ans et ne peut dépasser 99ans.
Le page : +Sûreté réelle permettant de garantir une créance par la remise d'un objet mobilier au
créancier gagiste ou à un tiers. Contrat par lequel un débiteur remet une chose mobilière (bijou,
livre, voiture...). Donc, le créancier doit être payé par préférence aux autres créanciers par la vente
à son profit de la chose remise par le débiteur.
Nantissement : Garantie qu'accorde un débiteur à son créancier et qui se fait sur un bien
incorporel (fonds de commerce, droits d'auteur.).
EXEMPLE : Le testament : l'acte unilatéral pour lequel une personne disposé, pour la période qui
suivra son décès, d'une partie de ses biens. +La donation : acte unilatéral par lequel un donateur
transfère la propriété d'un bien au donataire qui l'accepte, sans contrepartie et avec intention
pomie.blogspot.comlibérale.
La capacité : C'est l'aptitude d'une personne à acquérir des droits et à les exercer. L’âge de
la majorité a été fixé à 18 années grégoriennes. Le contrat ne peut engager la personne
que s’il atteint l’âge requis par la loi :+ De la naissance à 12ans : Incapacité totale.+ De 12
ans à 16ans : deux possibilités : = Faire des actes dont la validité dépendra de l'accord du
tuteur.= Mettre à la disposition du mineur pour les gérer à titre d'expérience. - Entre 16
ans et 18 ans : possibilité de déclaration anticipée de majorité.
L'objet : l’objet peut être définit comme ce à quoi le débiteur est tenu envers le créancier:
transférer la propriété d'un bien, exercer un travail:+ Certain : précis et déterminé dans
l'acte. + Possible: car à l’impossible, nul n'est tenu. + Licite : permet par la loi et conforme à
l’ordre public et aux bonnes mœurs.
la cause: C'est la raison d'être du contrat. Elle doit exister, mais elle doit aussi être licite et
morale. La cause exprimée est présumée vrai jusqu'à preuve contraire. Dans un contrat
synallagmatique, la cause de l'obligation de chaque partie réside dans l'obligation de
l'autre.
Le consentement : contrat se forme par un simple échange de volontés ; c'est la rencontre
simultanée d'une offre et d'une acceptation L'expression du consentement peut être
verbale ou écrite ou sous toute autre forme appropriée. En matière civile, l'écrit est
obligatoire à partir du moment où la valeur de la transaction dépasse 250DHS Le
consentement doit être exempt des vices pouvant l'entacher: +l'erreur : consiste en une
appréciation inexacte de la réalité, la violence: contrainte exercée sur la volonté de la
personne pour le pousser à s'engager. le dol: utilisation des manœuvres frauduleuses pour
induire la personne en erreur en vue de la décider à conclure le contrat, la lésion:
déséquilibre entre les prestations des parties.
Section 2: les faits juridiques :
1 : définition : Le fait juridique est un événement sûrement matériel, qui échappe de la
volonté de l'homme et qui est susceptible en particulier de créer ou d'aménager un droit
subjectif (naissance, décès, Inondations, tremblement de terre...).
2 : classification des faits :
A -Les faits de la nature:
➢ Concerne directement l'être humain: La naissance: un fait de la nature et va donner
lieu à des conséquences (la filiation, l'autorité parentale, l'obligation alimentaire..).
Le décès: A des effets juridiques avec la transmission du patrimoine : la majorité, la
capacité..
➢ Circonstances naturelles: Incendie, tempête... ces événements empêchent une per-
sonne de Remplir ses obligations.