Vous êtes sur la page 1sur 14

UNITÉ1 : FONDAMENTAUX DU DROIT

- L’examen du DCG aura lieu courant mai 2024. L’épreuve tirée de l’unité
objet du présent enseignement se déroulera le 21 mai 2023 de 9.30 à
12.30.
- Le calendrier détaillé du DCG est disponible sur le lien sur le site du
ministère de l’enseignement supérieur. https://www.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/fr/bo/2023/Hebdo35/ESRS2323708A#:~:text=pour%2
0le%20DCG%2C%20du%20lundi,17%20h%20(heure%20métropolitaine).

Vous noterez que votre inscription doit être confirmer à compter du 22


janvier 2022.

- Le programme de l’unité d’enseignement numéro 1 se déroule sur 4


parties qu’il faudra maîtriser et nous nous évertuerons à dispenser les 4
parties avant la fin du mois de décembre 2024. L’étudiant disposera du
reste du temps pour les pour les révisions, mais il s’organisera également
pour prendre part, le cas échéant, aux séances de travaux pratiques en
vue de se préparer à l’examen.

Ci-après les 4 parties :

I. Introduction générale au droit


II. Les personnes et les biens
III. L’entreprise et les contrats
IV. L’entreprise et ses responsabilités

2
- :

- PREMIERE PARTIE
Première partie : Introduction générale au droit

3
-

La présente partie est subdivisée en 5 chapitres que sont le droit : finalités,


règles et branches (Chapitre 1), les sources du droit (chapitre 2), la preuve des
droits subjectifs (3), l’organisation judiciaire (chapitre 4) et les modes alternatifs
de règlement de différends - MARD (chapitre 5)

4
Chapitre 1 : Le droit : finalités, règles et branches

Objectifs : A la fin du présent chapitre, l’étudiant sera en mesure de :

- Distinguer la règle de droit des autres vies de la vie sociale


- Identifier les branches du droit applicable à une situation donnée

- Entre autres, l’apprenant doit maîtriser les caractères du droit, les


finalités, connaître les autres règles sociales ainsi que les branches du
droit.

Clarification conceptuelle :

Le droit est un système de règles et de solutions organisant la société au nom


de certaines valeurs sociales ; par exemple, le droit vise à la justice sociale ou
bien encore à la sécurité.

Le droit est un phénomène normatif qui nécessite que l’on s’interroge sur la
règle de droit, ses finalités et ses caractères (1).

Toutefois, cette vision n’épuise pas l’intégralité du sujet que nous avons à
examiner. En effet, il existe une multiplicité de phénomènes sociaux qui entrent
dans le champ du droit. Certains sont liés à la famille, d’autres, à l’entreprise
ou bien encore aux activités économiques. Face à cette situation, le droit doit
identifier, classer, ranger, d’où une organisation du droit en branches (2) et
codes.

I) La règle de droit

A. Qu’est-ce que le droit ?

1. Des droits et des obligations

Les manifestations du droit sont très nombreuses. Se marier, passer un contrat,


acheter ou vendre un appartement, voter, changer de nom, créer une
société… toutes ces situations impliquent de mettre en œuvre des règles
juridiques.

Ces règles ont pour objectif de faciliter la vie en société et, plus
fondamentalement, de l’organiser, de la réguler.

Le droit détermine alors un ensemble de normes de conduite. Il détermine ce


que chacun peut et doit faire pour que la vie en société soit possible.

5
2. Le droit et des droits

Le mot « droit » recouvre deux concepts distincts, dont l’un au singuier, et l’autr
au pluriel.

è Le droit, au singulier, correspond à l’ensemble des règles sociales qui


gouvernent les rapports des hommes entre eux ou avec la puissance publique
(État, région…).

Les juristes parlent alors de droit objectif (ex. : lois, décrets).

Exemple : Chacun a droit au respect de sa vie privée (article 9 du Code civil).

è Au pluriel, « les droits » désignent les pouvoirs juridiques (les prérogatives)


que le droit reconnaît à un individu ou à un groupe d’individus. Ils sont qualifiés
de « droits
subjectifs », c’est-à-dire de droits du sujet

Exemple : Alexandre a le droit de protéger sa vie privée et dispose de pouvoirs


juridiques.

On constate que la définition du droit oppose donc droit objectif et droit


subjectif, quoique d’autres définitions existent.

B. Les finalités du droit

La règle de droit a pour objet de rendre possible la vie en société. Elle poursuit
plusieurs finalités (tab. 1.1)

La règle de droit a des finalités de sécurité des personnes et des biens, de


stabilité des situations juridiques, d’organisation sociale, d’organisation
politique et économique.

6
C. Les caractères de la règle de droit

Le droit vise à faciliter le vivre ensemble. Mais il y a d’autres règles sociales qui
facilitent le. Vivre ensemble, y compris la morale, l’éthique, la religion, etc.

La règle de droit se distingue de ces autres règles sociales par son caractère,
lequel est général, abstrait, mais aussi, et surtout obligatoire.

1) Un caractère général et abstrait


La règle de droit a pour fonction de déterminer, concrètement, le
comportement individuel. Mais elle n’est pas envisagée pour régir des cas
particuliers. Aux termes de l’article de la Déclaration universelle des droits de
l’homme et du citoyen, la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège,
soit qu’elle punisse ». Il s’agit donc de texte à caractère général. Et ceci
s’illustre abondamment dans les textes de loi à travers l’utilisation de pronoms
ou adjectifs indéfinis : « tout », « chaque » ; « on »

Exemple :
- « Chacun a droit au respect de sa vie privée » C.civ., art. 9.
- « On ne peut déroger, par conventions particulières, aux lois qui
intéresse l’ordre public et les bonnes mœurs », C.civ., art. 9
La loi, la règle de droit, s’appliquer à tous ceux qui se trouvent dans une
situation déterminée.

7
A titre d’exemple :

Le code civil dispose que « La majorité est fixée à dix-huit ans accomplis ; à cet
âge, chacun est capable d'exercer les droits dont il a la jouissance » , C.civ.,
art. 9

Conséquence : toute (chaque) personne âgée de plus de 18 ans peut voter,


prendre un logement indépendant, gérer ses biens, agir en justice, etc. Un
étudiant peut décider seul de son orientation scolaire, demander à être
destinataire de la correspondance le concernant (bulletins, convocations…).

Attention : la même loi a prévu des exceptions à cette règle de majorité. C’est
ainsi que la loi a prévu l’incapacité de majeurs affectés par une altération de
facultés mentales ou corporelles.

2) Un caractère Obligatoire/coercitif
L’existence d’une sanction, prévue et appliquée par la société, peut être
considérée comme l’élément spécifique de la règle de droit.
Cette sanction est souvent l’élément déterminant qui permet de distinguer la
règle de droit des autres règles de conduite dans la société. La sanction ainsi
envisagée peut frapper aussi bien les actes que les personnes. Ainsi, un acte
contrevenant à la règle de loi pourra être annulé.

En comparaison avec la morale, si la violation d’un précepte moral peut


entrainer les reproches, des réprobations de la société, ces reproches ou
réprobation ne conduisent pas à une sanction prévue par la loi.

Sa mise en œuvre de la sanction exige que des poursuites judiciaires ou


administratives soient déclenchées par des représentants de l’État ou des
particuliers, victimes des agissements reprochés. Nul ne pouvant se faire justice
à lui-même, c’est par le biais de l’action en justice que la sanction de la règle
de droit est donc mise en œuvre.

Exemple
L’action intentée par la victime d’un dommage lors d’un accident devant une
juridiction civile vise à obtenir la reconnaissance du préjudice subi et, le cas
échéant, sa réparation.

De manière trivial, victime d’un accident de circulation, « x » pourra intenter


une action devant une juridiction dont le rôle sera de punir civilement « y » en
le contraignant à payer des dommages-intérêts à la victime.

D. La règle de droit, la morale et l’éthique


Droit et morale entretiennent des rapports étroits. Ainsi, la norme qui interdit de
tuer est à la fois juridique et morale ou éthique (et même religieuse). Toutefois,
il convient de les distinguer (tab. 1.2).

,
8
II) Les branches du droit
La définition du droit nous a permis de distinguer le droit subjectif, lequel est
considéré comme les prorogatives reconnues aux sujets du droits, du droit
objectif qui désigne l’ensemble des règles de droit régissant la vie en société
et sanctionnées par la puissance publique.

Lorsqu’on parle de branches du droit, on se réfère au droit subjectif. On en


distingue deux : le droit public, et le droit privé.

La classification a deux intérêts. Le premier permet d’avoir une vision plus


claire de l’ensemble du droit objectif, la deuxième vise à pouvoir avoir une
meilleure classification des faits juridiques en leur attribuant à chacun un
régime juridique particulier.

Déterminer la branche de droit applicable permet également d’identifier la


juridiction compétente en cas de litige. De plus, chaque État ayant une
législation qui lui est propre, la distinction droit national et droit international
s’est avérée nécessaire.

9
A Le droit public
Le droit public est composé de l’ensemble des règles relatives à l’organisation
et au fonctionnement de l’État, des collectivités territoriales et de
l’administration, ainsi qu’à leurs relations avec les personnes privées. régit les
rapports dans lesquels les personnes publiques sont intéressées (État, région,
département…). Il comprend diverses sous -branches (tab. 1.3).

Certaines branches du droit relèvent à la fois du droit public et du droit privé.


Il s’agit des droits mixtes dont on peut citer pour exemple le droit judiciaire, qui
est l’ensemble des règles gouvernant l’organisation et le fonctionnement des
juridictions de l’ordre judiciaire.

B Le droit privé

Le droit privé, divisé en plusieurs branches (tab. 1.4), régit les rapports des
individus entre eux ou avec des personnes de droit privé.
Tableau 1.4. Les diverses branches du droit privé

Le droit privé se subdivise lui-même en plusieurs branches dont les principales


sont : le droit civil, le droit commercial et le droit social. Chacune de ces
branches est composée elle-même de différents droits.

10
Complément :

La sanction civile a pour objet :


– de contraindre une personne à s’exécuter (ex. : le versement d’une
pension alimentaire) ;
– de mettre fin à un acte pris en violation de la loi (ex. : l’achat d’une maison
par un mineur non
émancipé) ;
– d’obliger une personne à réparer le préjudice qu’elle a causé (ex. :
l’indemnisation d’une victime
d’accident de la circulation).

La sanction pénale, elle, a pour objet la punition de celui qui a un


comportement nuisible pour la société.
Ainsi, le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros
d’amende

11
SYNHTESES :

12
13
14

Vous aimerez peut-être aussi