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Sommaire
Document 1 : « L'Etude du droit » (extraits) ____________________________________________ 3
Document 2 : Vocabulaire et méthode juridique ________________________________________ 4
Document 3 : Qu’est-ce que le droit et la loi ? __________________________________________ 5
Document 4 : Les exercices écrits demandés____________________________________________ 6
Document 7 : Mises à jour des connaissances : moteurs de recherche et portails juridiques _____ 9
1. Moteurs et annuaires ___________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.1 Moteurs et annuaires généralistes _________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
1.2 Moteurs et annuaires spécialisés en Droit (ou sciences sociales) _________________ Erreur ! Signet non défini.
2. Portails juridiques _____________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.1 Portails juridiques français _______________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
2.2 Portails juridiques étrangers ou mondiaux___________________________________ Erreur ! Signet non défini.
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Document 1 : « L'Etude du droit » (extraits)
Par Eléonore Cadou / cours.unjf.fr / Maj 01/10/2018
Source :
https://cours.unjf.fr/file.php/105/Cours/01_item/indexI0.htm#:~:text=Le%20droit%20a%20la%20r%C3
%A9putation,c%27est%20sa%20bonne%20m%C3%A9moire.
Le droit a la réputation d'être aride, austère, voire ingrat : l'idée couramment répandue est que « pour faire
du droit, il faut apprendre par cœur », et l'on croit souvent que la principale qualité du juriste est sa bonne
mémoire. Par ailleurs le droit est fréquemment considéré comme l'instrument d'une contrainte généralisée :
le juriste, c'est le brimeur de libertés, l'empêcheur de tourner en rond... Mais cette mauvaise réputation est
largement imméritée, et ceux qui ont fait des études de droit savent que la matière est particulièrement riche
et ouvre des perspectives très intéressantes.
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A. Le droit : une discipline omniprésente
L'étude du droit revient à étudier l'ensemble des règles gouvernant les relations des personnes entre elles et
avec les choses. En conséquence, le droit est partout.
On est souvent tenté de résumer le droit aux règles que l'on doit impérativement respecter, sous peine de se
faire arrêter par la police, et de passer devant un juge, qui vous enverra purger votre peine en prison... Cette
idée renvoie à une petite partie du droit, le droit pénal, qui a pour objet de prévenir et de réprimer les
atteintes portées à la paix publique et à l'intérêt général. Mais on ne peut réduire le droit à la seule fonction
de répression des comportements délinquants. Le phénomène juridique est infiniment plus vaste que cela, et
a vocation à s'appliquer à l'ensemble des activités humaines, qu'elles soient ou non conflictuelles.
Ex. Vous qui lisez ce cours, vous avez depuis votre réveil eu l'occasion d'accomplir plusieurs actes
juridiques, probablement sans le savoir :
En bref, le droit concerne à peu près toutes les activités humaines. Il est une clé universelle
qui permet d’accéder à tous les secteurs de la vie économique et sociale.
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Document 2 : Vocabulaire et méthode juridique
Le droit ne se résume pas à l'apprentissage de règles à appliquer mécaniquement. Si tel était le cas,
il y a bien longtemps que les ordinateurs auraient remplacé les décideurs au sein des entreprises.
Le vocabulaire juridique
Le droit utilise certain nombre de termes qui ne trouvent aucun équivalent en français courant. Ce
sont des termes techniques, qui désignent des situations ou des mécanismes particuliers. Exemples :
contrat synallagmatique, présomption irréfragable….
Chaque terme juridique a une définition précise. Il existe très peu de synonymes en droit. A chaque
terme correspond un régime juridique particulier, une erreur de vocabulaire entraînera presque
automatiquement une mauvaise réponse.
Le droit est une matière qui ne s’improvise pas : il convient de maîtriser son lexique juridique.
La méthode juridique
Le droit est une discipline à la fois scientifique et littéraire qui consiste dans l’apprentissage d’une
méthode d’analyse et de réflexion.
Le travail du juriste n’est guère différent. Le juriste est confronté à une situation de fait que le client
ou le justiciable lui expose.
Monsieur X a une relation amoureuse avec une femme alors qu'il est déjà marié.
Le juriste devra faire entrer ces faits dans une catégorie juridique prédéfinie : c'est
la qualification. Monsieur X a violé une des obligations du mariage : il a commis une faute.
Puis il devra trouver la règle de droit applicable, c'est-à-dire la règle qui est propre à régler
le litige qui lui est présenté : l'article 242 du Code civil prévoit que, si la faute rend
intolérable le maintien du lien conjugal, Mme X peut saisir le juge et demander le divorce.
L'application du droit au fait permettra de résoudre le litige. Mme X obtient le divorce aux
torts exclusifs de M. X.
Le droit est une matière qui ne s’improvise pas : il convient donc d’appliquer la bonne
méthodologie.
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Document 3 : Qu’est-ce que le droit et la loi ?
Source : Service public : 11 juin 2021 (https://www.vie-publique.fr/fiches/38053-que-sont-le-droit-et-
la-loi)
Dans le langage courant, le droit et la loi sont des termes synonymes faisant référence aux
diverses règles organisant la vie en société et sanctionnées par la puissance publique. Il
existe en réalité des définitions plus précises de ces concepts.
le droit objectif (le droit) désigne l’ensemble des règles juridiques officielles ordonnant les
rapports humains. Le droit est normatif (il indique ce qui doit être) et sanctionné en dernier
recours par la force publique. Concrètement, l’existence du droit se manifeste dans ses
diverses sources formelles : lois, décrets, directives et règlements de l’Union européenne,
conventions, coutumes, jurisprudence, etc. ;
le droit subjectif (les droits) désigne la prérogative, la faculté, l’activité permise à chaque
individu grâce à l’existence du droit objectif. Le droit subjectif se rapporte au sujet dans la
mesure où il constitue un intérêt individuel juridiquement protégé. Il peut concerner le
rapport d’un individu aux choses (par exemple, la propriété d’un bien) ou le rapport aux
autres individus (par exemple, l’obligation). On parle aussi de droits patrimoniaux (droits qui
ont une valeur pécuniaire et sont transmissibles) et de droits extrapatrimoniaux (qui n’ont
pas de valeur pécuniaire et ne sont ni transmissibles, ni prescriptibles).
au sens large, la loi désigne toute règle générale et impersonnelle, résultant d’une
volonté collective et dotée de la force contraignante. Il est ainsi possible de la distinguer de
la morale (qui n’est pas sanctionnée par la contrainte) et de la coutume (qui résulte moins
d’une volonté que d’une tradition collective) ;
dans un sens plus précis, la loi désigne les normes juridiques qui émanent du pouvoir
législatif – par opposition aux décrets ou aux règlements qui émanent du pouvoir exécutif et
des autorités administratives – et qui réglementent certaines matières listées à l'article
34 de la Constitution de la Ve République, comme les libertés publiques ou la détermination
des crimes et des délits.
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Document 4 : Les exercices écrits demandés
Trois types d’exercices sont demandés.
Il convient d’être rigoureux : bien analyser chaque question posée afin d’identifier les éléments de
réponse attendus. La réponse devra impérativement faire l’objet d’une phrase et utiliser les termes
juridiques adéquats et non pas utiliser les mots du langage commun.
Quelques exemples :
Exemple 1 /
Question : Quel type de texte de Droit a modifié profondément en 2016 le droit des contrats
dans le code civil ? (1 point)
Seule cette réponse est attendue, toute autre réponse donnée est fausse.
Si un étudiant répond « une loi » ou « un décret » ou encore « un amendement », sa réponse sera
donc fausse, l’étudiant aura donc zéro.
Exemple 2 /
Question : Qui est responsable des dommages causés par un chien ayant mordu une
personne ? – ( 1 point)
Réponse : « La personne qui avait la garde du chien (0,5 point) ; personne si l’animal n’a pas de
maître ou de gardien » (0,5 point).
Si un étudiant répond : « son propriétaire », la réponse est fausse (le propriétaire d’un animal n’est
pas forcément son gardien). De plus, l’étudiant oublie qu’un animal peut être sans propriétaire, sans
gardien (les animaux dans les campagnes). L’étudiant aura donc zéro.
Si un autre étudiant répond : « Le gardien du chien ». La réponse est bonne car le gardien est bien
la personne qui a la garde de l’animal, mais elle est incomplète car l’étudiant oublie la seconde
partie de la question. Il aura 0,5 point sur 1 point.
Il n’est toutefois pas demandé de mettre par écrit ces différentes étapes, seule la dernière consistant
à donner la solution en la justifiant par les termes juridiques adéquats, doit être rédigée sur la
copie.
Cet exercice ne sera pas présent lors des examens intermédiaires mais uniquement à l’examen
final.
Exemple 1 : Que risque une personne qui ne respecterait pas une règle de droit ?
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Vous constaterez, par rapport au support de cours, que la juste réponse
ne nécessite pas toujours d’uniquement connaître « par cœur » des
notions ou définitions sans pour autant les maîtriser et comprendre pour
les appliquer à des situations concrètes.
Exemple 2 : Le « droit public » est un droit contenant l’ensemble…
…des règles régissant les rapports de droit dans lesquels interviennent les entreprises privées.
… des règles régissant les rapports de droit dans lesquels interviennent les sociétés anonymes.
… des règles régissant les rapports de droit dans lesquels intervient l’Etat.
… des règles régissant les rapports de droit des entités internationales.
Celles-ci peuvent vous être posées en classe pour vérifier la préparation sérieuse de la fiche de
travaux dirigés et de façon générale votre assimilation progressive des connaissances les plus
importantes à maîtriser.
Votre examen final sera à un examen oral individuel. La séance 15 traite spécifiquement de la
méthode propre à cet examen.
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Document 5 : Mises à jour des connaissances : moteurs de recherche et
portails juridiques
Source : https://jurisguide.fr/fiches-pedagogiques/moteurs-de-recherche-et-portails-juridiques/
PLAN DE L’ARTICLE
1. Moteurs et annuaires
1. Moteurs et annuaires
Chacun connaît et utilise le moteur de recherche Google. Pour autant, n’oublions pas que
d’autres moteurs existent qui peuvent fournir des réponses pertinentes.
Citons le guide détaillé et tutoriel d’Emmanuel Barthe : Utiliser Google pour des recherches
juridiques. Une méthode de recherche fiable sur le Web. Régulièrement mis à jour
(02/07/2022).
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Webcrawler : recherche les meilleurs résultats dans Google, Yahoo et Bing
Qwant : moteur de recherche français, créé le 16 février 2013. Il annonce ne pas tracer
ses utilisateurs afin de garantir la vie privée, et se veut neutre dans l’affichage des
résultats.
Lycos : un des premiers moteurs de recherche international. Développé par
Michael Mauldin, professeur de l’université Carnegie-Mellon, à Pittsburgh aux États-
Unis en 1994. De retour, en 2015 avec les objets connectés après une disparition du
Web européen en 2009.
1.2 Moteurs et annuaires spécialisés en Droit (ou sciences sociales)
GlobaLex : site de la faculté de droit de l’Université de New-York (Hauser Global Law
School Program), spécialisé en droit étranger, droit comparé et en droit international.
Hieros Gamos : moteur de recherche spécialisé dans le domaine juridique et annuaire
indexé très complet
United Nations Legal publications - Global search : recherche sur les publications de
l’ONU.
ISIDORE : plateforme de recherche permettant l’accès aux données numériques des
sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier aux
enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants, elle s’appuie sur les principes du
web de données et donne accès à des données en accès libre (open access).
ISIDORE est une réalisation du très grand équipement ADONIS (CNRS) et mise en
œuvre par le centre pour la communication scientifique directe (CCSD/CNRS). Cf
fiche documentaire jurisguide sur ISIDORE.
Plateforme d’information humanrights.ch : projet de l’association du même nom qui
s’engage depuis 1999 pour toujours plus de respect des droits humains en Suisse.
Recherche par mot-clé ou par sujet en matière de Droits de l’Homme
FindLaw : site d’information juridique gratuite sur Internet doté d’’un important
répertoire en ligne d’avocats
Lex.be : ce moteur de recherche juridique belge recense les lois et arrêtés
d’exécution publiés au « Moniteur belge » ainsi que par différentes juridictions : Cour
de cassation, cours d’appel, tribunal du travail et tribunal de commerce. L’accès est
gratuit mais une inscription préalable est nécessaire.
Annuaire des sites de la BIU Cujas : produit de référencement des sites WEB (plus de
3180) dans les domaines juridique et économique (et intégré au catalogue de la
bibliothèque Cujas). Accessibilité par moteur de recherche ou annuaire thématique.
L’international et l’Union européenne en constituent les thématiques dominantes.
2. Portails juridiques
Un portail est un répertoire de liens vers des sites spécialisés. Il en existe un grand nombre.
Nous n’en citerons que quelques-uns à titre d’exemples.
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Foreign and International Law: Topics: Home: droit international, droit comparé ;
USA, France. Par la Cornell University Law School.
IALS - Institute of Advanced Legal Studies : catalogue de liens, particulièrement vers
des dictionnaires et des annuaires
Juricaf : base de données gratuite, accès à plus de 1 213 629 décisions provenant de
47 pays ou institutions francophones. Elle est un projet de l’Association des hautes
juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français AHJUCAF :
comprenant cinquante cours judiciaires suprêmes francophones.
LawInfo : annuaire juridique américain.
Public Legal : (ILRG) Internet Legal Research Group site spécialisé dans le domaine
juridique, il offre une recherche mondiale ou sur le web américain (avec publicités...).
2 000 documents gratuits.
LegalWorld est le portail pour tous les professionnels du droit et une source
d’informations objectives et spécialisées. Il propose notamment des articles, des
explications sur les dernières législations, la jurisprudence récente, l’actualité du
monde juridique, des outils pratiques.
Lexadin - The World Law Guide : plus de 70 000 liens dans plus de 180 pays.
Law Guide : Legal resources at Thrall & Online : catalogue de liens de la Middletown
Thrall Library.
LawNetCenter : annuaire juridique international (dernière mise à jour : 3/09/2017).
United Nations Legal Publications : liens vers les différentes publications de l’ONU.
Pour une information plus complète, on consultera les signets de la bibliothèque Cujas, aux
rubriques Moteurs et Portails juridiques.
Fiche réalisée par : François RIBARD – Isabelle FRUCTUS (BIU Cujas), mise à jour par Isabelle LE
MANCHEC
Dernière mise à jour : Novembre 2022
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