Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Zghidi Sihem
szghidi@yahoo.fr
Master Professionnel GIDN (à distance)
2016-2017
Objectifs généraux
Le droit : ensemble des règles de conduite qui s’imposent aux hommes dans
leurs relations. Le droit est donc destiné à organiser la vie en société et à
résoudre les conflits.
L’objectif du droit est d’assurer, donc la sécurité juridique.
Le droit est un ensemble de règles juridiques établies dans une société pour
garantir la sécurité juridique.
Une règle juridique est définie par ses caractéristiques comme étant une
disposition générale, permanente et obligatoire.
2- Caractéristiques de la règle de droit
a- La constitution :
La constitution, loi fondamentale du pays, occupe le plus haut rang de la pyramide.
C’est le texte qui fixe et détermine la nature et le mode d’exercice du pouvoir
politique. Elle contient, en outre, des dispositions qui intéressent les libertés
publiques et les droits fondamentaux du citoyen.
La constitution est la norme suprême. Tout autre texte doit lui être conforme sinon il
serait inconstitutionnel et perd en principe, sa légitimité.
Sources principales
- La loi organique :
Ce sont des lois dont l’objet est de rendre applicable des dispositions constitutionnelles précisant
leurs modalités d’exécution. Ces lois complètent donc, la constitution.
Les lois organiques sont adoptées à la majorité absolue des membres de l'Assemblée des
représentants du peuple, le Parlement tunisien
- La loi ordinaire :
Ce sont les textes les plus fréquents en pratique. C’est par ces lois que le pouvoir législatif intervient
pour orienter la vie économique et sociale. Ces lois interviennent dans les domaines autres que ceux
réservés à la loi organique.
Les lois ordinaires sont adoptées à la majorité relative des membres présents de l'Assemblée des
représentants du peuple. Cette majorité ne peut toutefois être inférieure au tiers du nombre total
de membres de l'Assemblée.
Sources principales
Ces sources sont dites secondaires ou encore indirectes car elles n’ont pas pour rôle de créer le droit mais
plutôt de l’interpréter et de le compléter.
La coutume : c’est une source non écrite du droit consistant dans un usage prolongé considéré comme
obligatoire. Elle naît des pratiques suivies habituellement dans un milieu social donné.
La jurisprudence : L’expression jurisprudence a deux sens :
Dans un sens large : la jurisprudence désigne l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux dans les
litiges dont ils ont eu à connaître.
Dans un second sens elle renvoie aux positions bien établies à l’égard d’un point de droit déterminé et suivies
par tous les tribunaux.
La doctrine : ensemble des opinions émises par les juristes sur les différentes questions et problèmes
juridiques.
La doctrine constitue une source indirecte du droit par l’influence qu’elle exerce sur le législateur. Elle influence
également la jurisprudence dans la mesure où les auteurs facilitent, par leurs études, le travail des magistrats.
4- Les branches de droit
Notion de document
Le document est défini comme un "ensemble formé par un support et une information,
généralement enregistrée de façon permanente, et tel qu'il puisse être lu par l'homme et
la machine." (Définition de l'Organisation Internationale de Normalisation).
Cinq éléments sont indispensables pour définir un document :
l'objet « document » contient des informations
les informations sont structurées de manières lisibles par un homme ou une machine
il repose sur un support transportable, reproductible, relativement stable
il a une finalité
il est fini en terme de contenu
(Définition de Robert. Escarpit)
Les principales fonctions du document sont :
- Conserver l'information : le document est une trace de l'activité d'une personne ou d'un
organisme. Il remplace momentanément la mémoire de l'individu et joue le rôle de preuve.
Le législateur tunisien (comme dans d’autres pays) n’a pas donné une définition de
l’écrit :
Ainsi, selon l’ancien article 473 du Coc :
« Les conventions ou autres faits juridiques, ayant pour but de créer, de modifier ou
d’éteindre des obligations ou des droits, et excédant la somme ou valeur de trois mille
francs, ne peuvent être prouvés par témoins ; il doit en être passé acte devant
notaires ou sous seing privé. »
(Pas de précision de support)
Rôle de l’écrit : PREUVE
Pour jouer ce rôle, et d’après la doctrine, l’écrit doit présenter deux caractéristiques
cumulatives:
- l’imputabilité : l’écrit est reconnu par ses acteurs
Si les deux conditions existent, pas d’importance du support : l’écrit existe indépendamment
de son support (quelque soit le type de support)
Définition de l’écrit électronique : 2 conditions d’après l’article 453 bis (contenu intelligible
et archivé sur support électronique)
Le législateur n’aurait pas du parler de support puisqu’il a déjà adhéré à l’acception de
l’écrit indépendamment de son support en précisant, dans l’article premier de la loi du 2
août 1988, que les archives sont : « […] l’ensemble des documents quels que soient leur
date, leur forme ou leur support matériel »
Le législateur a voulu assurer les citoyens par rapport aux actes électroniques en admettant
l’écrit électronique en tant que preuve littérale : 2ème alinéa de l’article 453 bis : « le
document électronique fait preuve comme acte sous seing privé… et renforcé par une
signature électronique » : Objectif de cette loi = le législateur a saisi l’occasion de la
modification du COC pour consacrer la signature électronique
Signature électronique
Utilisation d’un procédé d’identification fiable : sur le plan technique deux mécanismes
techniques ont été prévus à cet effet : la cryptographie et la certification
- Le législateur a déterminé la notion de cryptage dans la loi n° 2000-83 du 9 août 2000
relative aux échanges et au commerce électroniques. Article 2, 5ème alinéa énonce :
« Le cryptage : l’utilisation des codes ou signaux non usuels permettant la conversion des
informations à transmettre en des signaux incompréhensibles aux tiers ou l’utilisation de codes et
de signaux indispensables à la lecture de l’information. »
- Loi n° 2000-83 du 9 août 2000 a réservé le chapitre IV aux « Services de certification
électronique ». Dans ce chapitre ont été traités les conditions d’accès à la fonction de fournisseur
de services de certification électronique ; la mission proprement dite du fournisseur de services
de certification électronique ; la responsabilité et l’accomplissement de la mission de fournisseur
de certification électronique.
Chapitre 2- Problématiques/ Panorama du droit de
l’information
Droit de
l’information
Traités internationaux
Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, dont l’article 19
garantit à tout individu :
« chercher, de recevoir et de répandre (…) les informations et les
idées par quelque moyen que ce soit ».
Principes du droits d’accès à l’information
L’information publique comprend l’ensemble des données exprimées sous toutes les formes,
qui sont publiquement accessibles et dont l’utilisation ne porte atteinte à aucun droit légal ni
à aucune obligation de confidentialité.
Elle englobe l’ensemble des informations qui peuvent être exploitées par quiconque sans
autorisation. Il s’agit des données publiques et officielles que les gouvernements, les
institutions publiques et les organisations internationales produisent et mettent à la
disposition du public.
Droit d’Accès à l’information en Tunisie : Le cadre légal
Quinze jours après son adoption, le texte du décret-loi a été modifié et complété par le décret-loi n° 2011-54 du 11 juin 2011.
Le décret-loi n°2011-54 a opéré des modifications au niveau des dispositions des articles 16, 22 et 23 du texte initial.
Art. 16. (nouveau) : « Un organisme public peut refuser de communiquer un document administratif protégé par la législation relative à la
protection des données à caractère personnel et celle relative à la protection de la propriété littéraire et artistique, ou par une décision
juridictionnelle ou quand il s'agit de document fourni à l'organisme public concerné à titre confidentiel. »
Art.22 – Sans préjudice au droit d'accès aux documents administratifs prévu par l'article 3 du présent décret-loi qui s'applique
immédiatement, les organismes publics doivent se mettre en pleine conformité avec les dispositions du présent décret-loi, dans un délai de
deux ans à compter de l'entrée en vigueur du présent décret-loi (Paragraphe premier (nouveau) – Modifié par le décret-loi n° 2011-54
du 11 Juin 2011).
Ils sont tenus durant ce délai à fournir aux services compétents du Premier ministère un rapport trimestriel dans les dix (10) jours de
l'expiration du trimestre en question, portant sur l'état d'avancement des mesures adoptées pour la bonne application du présent décret-loi.
Les rapports susvisés sont publiés aux sites web des organismes publics concernés.
Art. 23 – Abrogé par le décret-loi n° 2011-54 du 11 Juin 2011.
Mise en œuvre du décret-loi n° 2011-41 du 26 mai 2011
L’accès aux archives est règlementé dans la loi n° 88-95 du 2 Août 1988 relative aux archives et dans le
décret n° 88-1981 du 13 Décembre 1988, fixant les conditions et les procédures de la gestion des
archives courantes et archives intermédiaires, du tri et élimination des archives du versement des archives,
et de la communication des archives publiques.
Les règles de communication des documents d'archives publiques sont fixées à la section 3. Le délai de
rigueur est de 30 ans à compter de la date du document (article 15).
Ce délai est de 60 ans pour les documents qui contiennent des informations mettant en cause la vie
privée ou intéressant la sécurité nationale (liste fixée par décret), pour les documents de recensements ou
d'enquêtes contenant des renseignements individuels ou encore pour les documents relatifs aux affaires
portées devant la justice.
Le délai est de 100 ans pour les minutes et répertoires de notaires, pour l'état civil, pour l'enregistrement,
pour les documents contenant des renseignements individuels de caractère médical et les dossiers de
personnel (article 16).
Seul le Directeur général des Archives nationales est habilité à accorder une dérogation pour consulter
des documents avant l’expiration des délais figurant dans les articles 15 et 16 de la loi (sous certaines
conditions)
Chapitre 3- Données privées et identité numérique
Loi organique n° 2004-63 du 27 juillet 2004, portant sur la protection des données à
caractère personnel
Cette loi définit la notion de D.C.P. comme étant: « toutes les informations quelle que soit leur origine ou leur
forme et qui permettent directement ou indirectement d’identifier une personne physique ou la rendent
identifiable, à l’exception des informations liées à la vie publique ou considérées comme telles par la loi ».
(Art 4)
L’article 1 de la même loi prévoit que : « Toute personne a le droit à la protection des données à caractère
personnel relatives à sa vie privée comme étant l’un des droits fondamentaux garantis par la constitution et
ne peuvent être traitées que dans le cadre de la transparence, la loyauté et le respect de la dignité
humaine et conformément aux dispositions de la présente loi. »
Constitution Tunisienne de 2014,article 24 « L’état protège la vie privée, l’inviolabilité du domicile et la
confidentialité des correspondances, des communications et des données personnelles. Tout citoyen a le
droit de choisir son lieu de résidence et de circuler librement à l’intérieur du pays ainsi que le droit de le
quitter».
Protection des données à caractère personnel
Pour que les D.C.P. soient protégées, le responsable du traitement doit respecter certains principes.
On peut dégager différents principes de protection des DCP centrés sur quatre éléments :
Le Loyauté : L’article 11 : « Les données à caractère personnel doivent être traitées loyalement
et dans la limite nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles ont été collectées. »
La Finalité : L’article 10 : « La collecte des données à caractère personnel ne peut être effectuée
que pour des finalités licites, déterminées et explicites. »
La sécurité : article 7, article 18 et article 19
la transparence
Protection des données à caractère personnel
L’identité numérique est propre au monde virtuel (Internet). Elle est constituée avec les traces que chacun
laisse sur Internet volontairement (publications) ou involontairement (ce que les systèmes informatiques
retiennent de chacun de nous ou ce que les autres diffusent sur nous).
L'identité numérique se compose des éléments de quatre catégories :
des éléments d'authentification : numéro d'identification, adresse IP, adresse courriel, nom d'usager, mot
de passe, nom, prénom, pseudonyme, etc.
des données : personnelles, administratives, bancaires, professionnelles, sociales, etc.
des signes de reconnaissance : photo, avatar, logo, image, etc.
des traces numériques : contributions à des blogues et autres systèmes de gestion de contenu, liens, etc.
Problématique : quelle protection juridique pour l’identité numérique? : difficulté de la mise en place d’un
cadre juridique pour l’espace virtuel (sans frontière) : le cadre actuel reste inadapté et incomplet au
regard des difficultés à faire intervenir un droit identique pour tous les hébergeurs, tous les pays….
Chapitre 4 : Propriété intellectuelle
La propriété intellectuelle qui représente les créations de l’esprit dont on fait usage, se divise
en deux types de propriétés :
La propriété industrielle, qui vise à protéger les inventions (brevets), les marques, les
dessins et modèles industriels ainsi que les indications géographiques ;
La propriété littéraire et artistique, qui vise à protéger les œuvres littéraires et artistiques
tels que les romans, les poèmes, les pièces de théâtre, les films, les œuvres musicales ainsi
que les œuvres d’art (dessins, peintures, photographies et sculptures, créations
architecturales).
La propriété littéraire et artistique se subdivise quant à elle en deux branches :
le droit d’auteur ;
les droits voisins (ou connexes) du droit d’auteur.
Qu’est-ce que le droit d’auteur ?
Les définitions du droit d’auteur sont multiples et varient beaucoup en fonction des valeurs et des objectifs des
organismes en question.
D’après l’IFLA : « Droit exclusif qu’a une personne d’autoriser certains actes (tels que la reproduction, la
publication, la représentation publique, l’adaptation, etc.) sur l’œuvre dont elle est l’auteur. »
D’après l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) : « Le droit d’auteur désigne
l’ensemble des droits dont jouissent les créateurs sur leurs œuvres littéraires et artistiques. »
Il existe deux types de droit d’auteur :
Les droits moraux : Attributs d’ordre intellectuel et moral : un droit incessible, inaliénable et perpétuel
Les droits patrimoniaux : Attributs d’ordre économique ou pécuniaire :
Les droits patrimoniaux sont également appelés droits pécuniaires, droits matériels ou droits économiques.
C’est un droit a durée limitée : 50 ans après le décès de l’auteur. Passé ce délai, l’oeuvre tombe dans le
domaine public
Les droits d’auteurs en Tunisie
Le droit d’auteur en Tunisie est géré par l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins – OTDAV (ex
OTPDA) : http://www.otdav.tn/
Textes juridiques sur le droit d’auteur en Tunisie :
Loi n°94-36 du 24 février 1994, relative à la propriété littéraire et artistique, publiée au JORT n°17 en date du 01 mars
1994 ;
Loi n°2009-33 du 23 juin 2009, modifiant et complétant la loi n°94-36 du 24 février 1994, relative à la propriétaire
Littéraire et artistique ;
Décret n°96-2230 du 11 novembre 1996, fixant l’organisation administrative et financière de l’Organisme Tunisien de
Protection des Droits d’Auteurs – OTPDA – et ses modalités de fonctionnement, publié au JORT n° 94 en date du 22
novembre 1996 ;
Les Conventions internationales ratifiées par la Tunisie :
La Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques de 1886.
La Convention générale des tarifs et du commerce (annexe 1c – Accord sur les aspects des droits de propriété
La loi traite des droits d’auteur, en définissant les différentes œuvres protégeables qui sont de
différents types :
• les œuvres écrites ou imprimées (livres, brochures…)
• les œuvres créées pour la scène (sonore, visuelle, audiovisuelle…)
• les œuvres d’art (peinture, dessin…)
• les cartes
• les logiciels
• les traductions
• les conférences
• les œuvres du folklore
La loi précise également les sanctions civiles et pénales de la violation de ces droits d’auteur.
Les exceptions au droit d’auteur
Les législations nationales et Les conventions internationales prévoient un certain nombre d’exceptions au
droit d’auteur. Ce sont en général des dispositions législatives qui permettent d’utiliser des œuvres
protégées par le droit d’auteur sans obtenir la permission des titulaires de ce droit, ou sans avoir à leur
verser de rémunération.
À titre d’exemple, la Convention de Berne autorise les pays signataires de la convention à créer des
exceptions à condition que ces dernières :
•représentent des cas spéciaux ;
•n’entrent pas en conflit avec une exploitation normale de l’oeuvre ;
•ne causent pas un préjudice important aux intérêts légitimes de l’auteur.
Les établissements d’enseignement, les bibliothèques, les musées, les services d’archives et les personnes
ayant des déficiences perceptuelles (personne handicapées) sont des exemples de groupes d’utilisateurs
qui peuvent bénéficier d’une exception.
Les exceptions au droit d’auteur
Loi n° 2009-33 du 23 juin 2009, modifiant et complétant la loi n° 94-36 du 24 février 1994, relative à la propriétaire Littéraire et
artistique : Article 10 et 12 nouveaux prévoient les exceptions suivantes :
a) la reproduction de l’œuvre destinée à l’usage privé.
b) l’utilisation de l’œuvre à titre d’illustration à des fins d’enseignement
c) la reproduction, pour l’enseignement ou pour les examens dans les établissements d’enseignement…(avec) indication de la source de manière
complète et du nom de l’auteur, chaque fois où l’œuvre est utilisée.
d) la communication ou la reproduction des articles de presse parus dans des journaux ou périodiques ou des œuvres radiodiffusées, par voie de
presse, de radio ou télévision, ou communication au public, dans le cas où les droits de communication au public, de reproduction, ou de
radiodiffusion et télédiffusion ne sont pas expressément réservés, avec l’obligation d’indiquer clairement la source et le nom de l’auteur, si ce nom
figure dans la source.
e) la reproduction ou l’enregistrement d’un exemplaire d’une œuvre protégée en vue de son utilisation dans une procédure judiciaire ou un
contentieux administratif, dans les limites exigées par ces procédures ou contentieux, tout en indiquant de la source et le nom de l’auteur.
f) les pastiches, parodies, caricatures d’une œuvre originale, compte tenu des lois du genre.
g) la reproduction ou la communication d’une œuvre d’architecture ou des beaux arts …située en permanence dans un lieu public, à l’exception des
galeries d’art, musées ou tout patrimoine artistique légué par les générations antérieures.
Article 12 (nouveau) : Les bibliothèques publiques, les centres et services non commerciaux d’archives et les bibliothèques des établissements
d’éducation et de formation peuvent…reproduire une œuvre en un ou deux exemplaires, pour la préserver ou la remplacer...
Ils peuvent également… reproduire un article ou un court extrait d’un écrit, autre qu’un programme d’ordinateur, publié dans une collection
d’œuvres ou dans un numéro d’un journal ou d’un périodique et lorsque le but de la reproduction est de répondre à la demande d’une
personne physique et aux fins de recherche et d’enseignement.
Les droits d’auteurs dans l’environnement numérique
D’après loi n° 94-36 du 24 février 1994, relative à la propriétaire Littéraire et artistique, modifiée et complétée par la
Loi n° 2009-33 du 23 juin 2009, les œuvres protégées sont :
Œuvres écrites ou imprimées
Œuvres sonores, de radiodiffusion
Compositions musicales avec ou sans paroles
Œuvres photographiques
Œuvres cinématographiques et audio-visuelles
Œuvres de peinture ou similaires
Sculpture
Œuvres d’architecture
Tapisseries et objets de métiers artistiques
Cartes, dessins et reproductions graphiques
Œuvres exprimées oralement
Œuvres inspirées du folklore
Créations de l’habillement
Œuvres numériques
traductions , arrangements , transformations ou adaptations des œuvres sus- mentionnées
Les droits d’auteurs dans l’environnement numérique
Les œuvres numériques : peuvent être des logiciels, textes en ligne, images fixes et animées (photos, films, vidéos…)
enregistrements sonores, vidéo, sites web, logiciel, jeux, bases de données, outils du web (moteurs de recherche, blogs,
wikis, RSS…), etc. La notion n’est pas bien précise !
Les problèmes de numérisation : Le processus de reproduction des œuvres originales suppose parfois des
modifications, des transformations voire une adaptation de l’œuvre originale.
L’oeuvre numérisée est la propriété de qui?
La copie numérique? Peut elle faire partie des exceptions aux droits d’auteur
Situation de plus en plus déséquilibrée : la législation sur les droits d’auteur en Tunisie n’est pas en train de suivre
l’évolution technologique (contrairement à la France par exemple ou les autres pays européens)