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Partie I : LE DROIT ET SA GENESE

1. Quels sont les fondements de la règle de droit ?


La règle de droit a pour fondement l’établissement d’un certain ordre social, des règles
d’orchestration conçues et sanctionnées par les pouvoirs publics afin de garantir la liberté de
tous contre les comportements abusifs de chacun.
La règle de droit désigne une norme juridiquement obligatoire quel que soit sa source, son
degré de généralité et sa portée.
2. Donner les deux sens de mot « droit » et définissez-les
En droit français et togolais, le droit désigne non seulement le droit objectif et le droit
subjectif. Par contre, dans les systèmes anglais et japonais, le mot droit fait uniquement
référence qu’aux règles gouvernant la vie des hommes en société donc au droit objectif.
- Le droit objectif
Encore appelé la règle de droit, désigne l’ensemble des règles juridiques qui régissent les
rapports entre les membres de la société et dont l’inobservation est sanctionnée par l’autorité
de l’Etat.
- Les droits subjectifs
Les droits subjectifs sont des prérogatives ou avantages que le droit objectif reconnait à un
individu et dont celui-ci peut se prévaloir dans ses relations avec les autres : la propriété, la
créance, le droit de vote…
3. Qu’entend- on par droit positif ?
Le droit positif est le droit objectif en vigueur dans un pays donné en un moment donné.
4. Quel est le but du droit ?
Le droit comme règle de conduite, est destiné à faire régner dans la société l’ordre et la
justice. Il a pour but de réaliser une cohésion sociale en garantissant la liberté de tous contre
les comportements abusifs de chacun.
5. Quels sont les caractères de la règle de droit
La règle de droit se différencie des autres règles en ce qu’elle a des caractères qui lui sont
propres : caractère général et impersonnel, caractère extérieur, caractère coercitif, caractère
permanent et le caractère obligatoire.
6. Exposez chacun de ces caractères
 Le caractère général et impersonnel
Il veut dire tout simplement que : La règle de droit concerne tout un chacun et ne désigne
personne en particulier.
 Le caractère extérieur
Il signifie que la règle de droit est extérieure à la volonté individuelle et extérieure aux
personnes qui y sont soumises.
 Le caractère coercitif
Ce caractère se concrétise par un aspect obligatoire et une sanction en cas de violation de la
règle de droit.
 Le caractère permanent
Il fait allusion au faite que tant que la règle de droit n’a pas été supprimée et remplacée par
une nouvelle loi, elle s’applique.
 Le caractère obligatoire
Le caractère obligatoire réside dans le fait que la règle de droit s’impose à la personne dont
elle est destinée. Mais ce caractère doit être nuancé. En effet une distinction doit être faite
entre les règles supplétives et celles impératives.
7. Qu’en pensez-vous du caractère général de la règle de droit ?
Le caractère général de la règle de droit s’analyse dans le fait qu’elle s’applique à toute
personne et ne désigne personne en particulier. Notons toutefois que cette généralité n’est pas
absolue. Une règle de droit peut régir qu’une catégorie de personnes bien citée. Du coup,
toute personne étrangère à la catégorie ciblée ne peut être soumise à la règle de droit en
question. Cette généralité y est en ce sens que la règle de droit reste applicable à toute
personne de la catégorie visée.
8. Qu’est-ce qu’une règle supplétive ?
Il faut entendre par règle supplétives les règles qui ne s’appliquent aux sujets de droit que
lorsque ceux-ci n’ont pas manifesté leur volonté. Elles ne s’imposent pas aux parties.
9. Qu’est-ce qu’une règle impérative ?
Les règles impératives sont des règles qui s’imposent aux sujets de droit membres de la
société. La volonté de ceux-ci ne peut donc pas y déroger. Ceux sont des règles d’ordre
public.
10. Après avoir donné les sanctions résultantes du non-respect de la règle de droit ; dite
dans quel caractère réside l’efficacité de la sanction en cas d’irrespects de la règle de
droit ?
Les sanctions résultantes du non-respect de de la règle de droit sont : l’exécution forcée, la
réparation et la punition.
L’efficacité de la sanction en cas d’irrespect de la règle de droit réside dans son caractère
coercitif.
11. En quoi consiste la summa divisio en droit ?
La summa divisio en droit consiste à parler de la division du droit en deux branches
notamment le droit public et celui privé.
12. Le droit public
Le droit public, c’est l’ensemble des règles juridiques qui dans un Etat donné préside à
l’organisation de cet Etat et aux rapports entre ce dernier et particuliers. Il se subdivise en
plusieurs branches que voici : le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit
international public…
13. Le droit privé
Le droit privé, c’est l’ensemble des règles qui gouvernent les rapports des particuliers entre
eux ou avec les collectivités privées telles que les sociétés et les associations. Il est composé
du droit civil et du droit commercial et le droit du travail…
14. Le droit mixte
Le droit mixte est un droit qui réalise une combinaison des règles relevant du droit privé pour
les unes et de celui public pour les autres.
Exemple : le droit pénal, la procédure civile, le droit du travail...
15. Quel est l’intérêt de la division du droit
L’intérêt de la distinction permet de déterminer la compétence juridictionnelle et les règles
applicables.

Partie II : L’ELABORATION ET APPLICATION DE LA REGLE DE DROIT


1. Qu’appelle source du droit ?
On appelle source du droit, les divers procédés ou forces qui concourent à l’élaboration de la
règle de droit. On distingue ainsi les sources formelles et les sources substantielles.
2. Qu’appelle-t-on sources substantielles du droit ?
Les sources substantielles sont définies par le doyen Ripert comme les forces créatrices du
droit. Elles sont constituées par l’ensemble des principes moraux, religieux, philosophiques,
socio-idéologiques les plus divers qui dirigent le droit positif.
3. Qu’appelle-t-on sources formelles du droit ?
Les sources formelles sont selon Vivally les modes de formation des normes juridiques. Ce
sont des procédés et des actes par lesquels ces normes accèdent à l’existence juridique,
s’insèrent dans le droit positif et acquièrent validité.
4. Quelles sont les différentes sources formelles du droit ?
Il faut faire un distinguo entre les sources directs et celles indirectes du droit. Dans la
catégorie des sources directes, on a la constitution les traités, les lois, les ordonnances du
gouvernement et les règlements. Au rang de sources indirectes, nous avons la jurisprudence,
la coutume et la doctrine.
5. Définissez ces sources
 Les sources directes
- La constitution : La constitution est l’ensemble des règles écrites ou coutumières qui
déterminent la forme de l’Etat, la dévolution, et l’exercice du pouvoir.
- Traités : Ce sont des conventions conclues entre Etats ou autres sujets de la société
internationale en vue de produire des effets de droit dans leurs relations mutuelles et régies
par le droit international.
- La loi : au sens stricte, la loi désigne le texte voté par le parlement selon la procédure de
principe et dans les matières qui lui sont expressément réservées par la constitution. Au
sens large, la loi est une règle écrite, impersonnelle et permanente élaborée par le
parlement. Elle englobe aussi les règlements.
- Les règlements : ce sont les règles de droit édictées par les autorités exécutives dans les
domaines dans lesquels cette compétence leur est reconnue.
- Les ordonnances du gouvernement : ce sont des décisions prises par le gouvernement avec
l’autorisation ponctuelle du parlement dans les matières qui relèvent normalement du
domaine de la loi.
 Les sources indirectes
- La coutume : c’est une règle qui n’est pas éditée en forme de commandement par les
pouvoirs publics et qui issue d’un usage générale et prolongé de croyance collective en sa
force obligatoire.
- La doctrine : c’est l’ensemble des opinions et des travaux de recherche des auteurs sur les
questions de droit données. La doctrine est une source indirectedu droit en ce sens que
l’opinion d’un auteur quel que soit son autorité, ne peut s’imposer ni au juge ni au
législateur.
- La jurisprudence : c’est la solution résultante d’un ensemble de décision suffisamment
concordante rendue par les juridictions sur une question de droit. Elle joue un rôle
d’interprétation, une fonctionde suppléance et une fonction d’adaptation.
6. Quels sont les éléments constitutifs de la coutume ?
Les éléments constitutifs de la coutume sont :
- L’élément matériel qui est un comportement suivi de manière habituelle, répétée et
constante.
- L’élément psychologique, c’est-à-dire l’usage doit être perçu comme un
comportement obligatoire par l’opinion publique.
7. Donnez et définissez les conditions d’entrée en vigueur d’une loi
Les conditions d’entrées en vigueur d’une loi sont : la promulgation et la publication au
journal officiel.
- La promulgation : c’est l’acte par lequel, le président atteste l’existence d’une loi et en
ordonnance sa publication et son exécution.
- La publication : la publication étant une forme de publicité de la loi, permet aux
citoyens d’avoir connaissance de la nouvelle loi. Mais signalons que l’entrée effective
de la loi intervient un jour franc (24h) après la publication au journal officiel.
8. Qu’est-ce que l’abrogation ?
L’abrogation est l’acte par lequel la loi cesse de produire ses effets. Elle peut-être expresse
ou tacite.
9. Quelle différence peut-on faire entre une abrogation et une désuétude ?
On parle de désuétude lorsque la loi n’est plus appliquée pendant un temps relativement
long alors qu’avec l’abrogation, la nouvelle loi vient supprimer de façon expresse ou
tactile l’ancienne loi.
10. Quels sont les deux principes qui caractérisent l’application de la loi dans l’espace ?
Donnez leur définition.
L’application de la loi est caractérisée par les principes de la territorialité et de la
personnalité. Le premier principe signifie que la loi s’applique sur toute l’étendue du
territoire national. Selon le deuxième principe, la loi s’applique à tous les nationaux même
hors du pays si elle concerne leur état civil, leur capacité et leur statut personnel.
11. Quel est le fondement du principe de la non-rétroactivité de la loi ?
Le principe trouve son fondement dans l’article 2 du code civil. Il énonce que «la loi ne
dispose que pour l’avenir, elle n’a pas d’effets rétroactifs » ce qui signifie que la loi
s’applique à des situations nées à compter de son entrée en vigueur mais non à des
situations antérieures.
12. Quelles sont les exceptions à ce principe ?
La non rétroactivité ne s’applique pas aux : lois pénales plus douces, lois de compétence
et de procédure, lois interprétatives, lois expressément rétroactives.
Partie III. LE DROIT DES PERSONNES
1. Qu’est qu’une personne juridique ?
Une personne juridique est un être titulaire de droit et d’obligation et qui de ce fait a un
rôle dans l’activité juridique.
2. Qu’entend-on par personnalité juridique ?
La personnalité juridique est l’aptitude d’une personne à être titulaire actif ou passif de
droit.
3. Quelles sont les conditions acquisition de la personnalité juridique par une personne
physique ?
La seule condition exigée pour l’acquisition de la personnalité juridique par une personne
physique réside dans le fait qu’elle soit née vivante et viable.
4. Qu’est-ce qui justifie la fin de la personnalité juridique d’une personne physique ?
La personnalité juridique cesse avec la mort médicalement constatée.
5. Quels sont les éléments d’identifications des personnes physiques ?
Les personnes physiques sont identifiées par quatre éléments que voici : le nom de
famille, le domicile, la nationalité et d’autres éléments constitutifs de l’état civil des
personnes.
6. Que signifie : l’absence ? la disparition ?
L’absent est une personne qui a cessé de paraître à son domicile et dont on a plus de
nouvelles et qu’on ne sait si elle est vivante ou morte.
On parle de disparition lorsqu’une personne a disparu dans des circonstances de nature à
mettre sa vie en danger sans que le corps ait été trouvé.
7. Définir une personne morale
Une personne morale, c’est un groupement de personne ou de biens ayant une
personnalité juridique distincte de celle des personnes qui le composent.
8. Quelles sont ses éléments d’identification ?
Elle s’identifie par une dénomination sociale, un siège social et une nationalité.
9. Qu’est-ce que la capacité juridique ?
La capacité juridique est consécutive à la personnalité juridique. C’est l’aptitude à
acquérir des droits et à l’exercer.
10. Quels sont les deux degrés qui caractérisent la capacité juridique ? Définissez-les ?
Les deux degrés caractéristiques de la capacité juridique sont la capacité de jouissance et
celle d’exercice. La capacité de jouissance, c’est l’aptitude à devenir titulaire de droits et
d’obligation. La capacité d’exercice, c’est le pouvoir de mettre en œuvre soi-même ses
droits et obligations sans avoir besoin d’être assisté ni représenté par un tiers.
11. Qu’est-ce que l’incapacité ?
L’incapacité est l’inaptitude juridique qui dans les cas déterminés par la loi empêche une
personne d’acquérir ou d’exercer valablement un droit.
12. Quels sont les éléments qui caractérisent l’incapacité des mineurs non émancipés ?
L’incapacité des mineurs non émancipés est caractérisée par l’autorité parentale et la
tutelle.
13. Qu’est-ce que l’autorité parentale ?
L’autorité parentale est un ensemble de droit et d’obligation que la loi accorde ou impose
aux père et mère relativement à la personne et au bien de leur enfant non émancipé.
14. La tutelle est une institution ou un régime permettant de protéger par voie de
représentation certains mineurs ainsi que les majeurs dont les facultés mentales sont
gravement altérées.
15. Citez les organes de la tutelle ?
Les organes de la tutelle sont : le juge des tutelles – le conseil de famille – le tuteur – le
subrogé tuteur.
16. Quelles différences existent-ils entre un mineur émancipé et un mineur non
émancipé ?
Un mineur émancipé est un enfant qui n’ayant pas encore 18 ans cesse d’être sous
l’autorité de ses parents. Le mineur peut être émancipé par mariage ou par déclaration des
parents ou du conseil de famille.
Un mineur non émancipé est un enfant qui n’a pas encore atteint l’âge de 18 ans et qui est
sous l’autorité de ses parents.
17. Qu’est-ce que la curatelle ?
La curatelle est une institution ou un régime permettant d’assister certains majeurs
protégés par la loi en raison de déficiences physiques ou psychique.
18. Quelle est la différence entre le régime de tutelle et celui de la curatelle ?
Le régime de tutelle permet de représenter l’incapable dans l’accomplissement de ses
actes par le tuteur alors que le régime de la curatelle permet d’assister l’incapable par son
curateur.
Partie IV : Les DROITS SUBJECTIFS
1. Qu’est-ce qu’un patrimoine ?
Le patrimoine est défini comme l’ensemble des rapports de droits appréciables en argent
et qui ont pour sujet actif ou passif une même personne et qui sont envisagés comme
formant une universalité juridique.
2. Pourquoi dit-on que le patrimoine est une universalité de droit ?
Le patrimoine est une universalité de droit signifie qu’il est un ensemble de droits et
charges indissolublement liés et attachés à la personne qui est simultanément le débiteur
de ces charges et le titulaire de ces droits.
Il en découle que le bilan du patrimoine d’une personne comporte un actif et un passif.
3. Quelles sont les thèses qui s’opposent sur le patrimoine ?
Les thèses qui s’opposent sont la thèse personnaliste ou encore la conception
traditionnelle et la thèse du patrimoine d’affectation ou la conception moderne.
4. Sur quoi repose la thèse personnaliste et quels sont ses principes ?
La thèse personnaliste du patrimoine ou conception traditionnelle développée par Aubry et
Rau considère le patrimoine comme étant la projection de la personne sur le terrain des
intérêts matériels.
Quatre conséquences découlent de cette thèse : Toute personne a nécessairement un
patrimoine – Le patrimoine est inaliénable – Seules les personnes peuvent avoir un
patrimoine – Une personne n’a qu’un seul patrimoine.
5. Sur quoi repose le patrimoine d’affectation et quelles sont les conséquences qui en
découlent ?
Le patrimoine d’affectation ou la conception moderne considère que si l’ensemble de nos
biens forme un patrimoine, c’est en raison de leur affectation commune. Tous les biens
affectés à un but commun constituent aussi une universalité juridique, un patrimoine.
Deux conséquences découlent de cette thèse : Une même personne peut avoir plusieurs
patrimoines correspondant à diverses activités – Le patrimoine n’apparaît plus comme une
conséquence de la personnalité juridique mais comme une conséquence du patrimoine
d’affectation.
6. Les sources des droits subjectifs.
Les sources des droits subjectifs résident dans les actes juridiques et dans les faits
juridiques.
7. Définissez acte juridique ?
Les actes juridiques sont des manifestations de volonté en vue de produire des effets de
droit. Certains actes juridiques tendent à la modification du droit objectif. C’est l’exemple
de la constitution et de la loi… D’autres tendent seulement à la réalisation du droit objectif
à travers les droits subjectifs.
Les actes juridiques peuvent être unilatéraux ou collectif.
L’acte juridique est unilatéral lorsque l’effet juridique auquel il tend résulte de la
manifestation de volonté d’une seule personne : reconnaissance d’un enfant naturel, le
testament.
L’acte juridique est collectif lorsque les volontés émanent d’un ensemble de personnes uni
par une communauté d’intérêt ou implique une action commune : la délibération d’une
assemblée.
8. Définissez fait juridique ?
Les faits juridiques sont des situations de faits (morts, naissances) ou des actions
(détérioration d’un objet, injures) qui entraînent par leur existence des effets de droit. Les
faits juridiques peuvent être involontaires ou volontaires.
Un fait juridique est dit involontaire lorsqu’il se produit indépendamment de la volonté de
la personne qui peut être plus ou moins indirectement concerné par ces faits (naissance,
décès).
Un fait juridique est dit volontaire lorsqu’il résulte de la volonté de son auteur (coups et
blessures donnés à quelqu’un).
9. Comment classe – t – on les droits subjectifs ?
Les droits subjectifs sont classés en droits patrimoniaux et en droits
extrapatrimoniaux. Les droits patrimoniaux sont ceux qui sont perçus comme ayant une
valeur pécuniaire (droit de créance, droit de propriété). Les droits extrapatrimoniaux quant
à eux sont des droits attachés à la personne mais qui ne sont pas perçus ou conçus comme
ayant une valeur pécuniaire (droit à la vie, au vote, à l’éducation).
10. Quelles sont les caractéristiques des droits patrimoniaux ?
Les droits patrimoniaux sont cessibles entre vifs, transmissible à cause de la mort,
saisissables par les créanciers et prescriptibles par écoulement du temps.
11. Citez et définissez les différentes catégories de droits patrimoniaux.
Les différentes catégories de droits patrimoniaux sont : les droits personnels ou de
créance, les droits réels et les droits intellectuels.
- Le droit de créance ou droit personnel : est le droit reconnu à une personne qui
s’exerce directement sur une autre personne. C’est encore le droit pour une
personne (le créancier), d’exiger une certaine prestation d’une autre personne (le
débiteur).
- Le droit réel : c’est le pouvoir juridique reconnu à une personne et qui pote
directement sur une chose. Les droits réels comportent le droit de suite et le droit
de préférence. On distingue les droits réels principaux (droit de propriété et les
droits démembrés) et les droits réels accessoires (le gage et l’hypothèque).
- Le droit intellectuel : ce sont des propos d’exploitation affirmés au regard d’un
produit ou d’un moyen d’une activité intellectuelle.
12. Le droit de propriété et ses démembrements sont des réels principaux. Définissez-les.
- Le droit de propriété est le droit réel par excellence. Il est défini par l’article 544
du code civil comme le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la
plus absolue pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois et les
règlements. Il est caractérisé par ses attributs à savoir l’usus, le fructus et l’abusus.
- Les droits démembrés ou les démembrements de la propriété sont des droits
qui confèrent à leur titulaire une partie seulement du droit de propriété. Il s’agit
principalement de l’usufruit, qui est le droit pour son titulaire d’user et de jouir de
la chose dont un autre appelé nu propriétaire à la propriété. La servitude qui est la
charge établit sur l’immeuble (fond servant) pour l’utilité d’un autre immeuble
appartenant à un autre propriétaire (fond dominant).
13. Qu’est-ce qu’un droit viager ?
Un droit viager est un droit dont le titulaire n’a la jouissance que durant sa vie mais dont
le bénéfice ne passe aux héritiers. C’est aussi le droit qui prend fin avec la mort de son
titulaire.
14. Le gage et l’hypothèque sont les principaux composants des droits réels accessoires.
Définissez- les.
- Le gage est un contrat par lequel un débiteur remet une chose mobilière à son
créancier en garantie du paiement de la dette.
- L’hypothèque est un contrat dans lequel le débite

15. Définition des droits extrapatrimoniaux.


Ce sont des droits attachés à la personne mais qui ne sont pas perçus comme ayant valeur
pécuniaire. Les droits politiques, les droits publics, civils ou civiques, les droits de la
famille, les droits attachés à la personnalité sont des droits extrapatrimoniaux.
16. Quels sont les caractères des droits extrapatrimoniaux ?
Les droits extrapatrimoniaux sont incessibles, intransmissibles, insaisissables,
imprescriptibles.
Partie V : LES BIENS.
1. Définir un bien.
- Dans un premier sens étroit et matériel, le bien désigne les choses qui font l’objet
de commerce juridique entre les hommes.
- Dans un second sens plus abstrait, il désigne les droits qui portent sur ces choses.
- Dans un troisième sens, le bien peut s’entendre outre les choses et les droits qui
portent sur elle, le droit de créance. Mais de façon générale, le bien désigne toute
chose susceptible d’appropriation et le droit portant sur ces choses.
2. Qu’est-ce qu’une chose et comment on la distingue ?
Les choses sont les objets sur lesquels peuvent exister les droits subjectifs patrimoniaux.
Ils existent des choses dans le commerce et les choses hors du commerce.
3. Citez et définissez les catégories de bien.
Il y’a les biens consomptibles ; les biens corporels et les biens incorporels ; les biens
meubles et les biens immeubles et c’est cette dernière classification qui est retenue par le
code civil.
Les biens consomptibles sont ceux qui se consument du seul faite de l’usage. Les biens
non consomptibles sont des biens susceptibles d’un usage prolongé.
Les biens corporels sont des biens matériels palpables et tangibles : les bâtiments, une
statuette. Les biens incorporels sont tous les autres biens c’est-à-dire tous les droits réels
patrimoniaux mais aussi certaines choses incorporelles.
Les biens meubles sont des biens susceptibles d’être déplacés d’un lieu à un autre. Les
immeubles sont des biens qui ont une situation fixe.
4. Comment classe –t- on les biens meubles ?
Les biens meubles sont regroupés en : meubles par nature (les animaux qui peuvent se
mouvoir eux-mêmes ; les bigous et meubles meublants qui peuvent changer de place par
l’effet d’une force étrangère) ; les meubles par anticipation (récoltes) ; les meubles par
destination de loi (l’usufruit et le droit de gage).
5. Quelle est la classification des immeubles ?
Les immeubles par nature ; les immeubles par destination de la loi ; les immeubles par
l’objet auquel ils s’appliquent.

Partie VI : LE DROIT PROCESSUEL.


1. Qu’est-ce que la procédure ?
La procédure est la branche du droit qui a pour objet de déterminer les règles
d’organisation judiciaire, de compétence d’instruction des procès et d’exécution des
décisions de justice.
2. Qu’est-ce que l’action en justice ?
L’action en justice est le pouvoir reconnu au sujet de droit de s’adresser à la justice pour
obtenir le respect de leur droit ou de leurs intérêts légitimes.
3. Quelles sont les conditions de l’action en justice ?
Les deux conditions de l’action en justice sont : l’intérêt à agir et la qualité à agir.
- L’intérêt à agir est le fait qu’on ne peut agir en justice que lorsqu’on a un intérêt et
dans la mesure de cet intérêt. C’est ce qu’exprime l’adage « pas d’intérêt pas
d’action ». l’intérêt à agir doit être légitime juridiquement protégé par le droit
positif. Il doit être réel, né et actuel. Enfin, l’intérêt doit être direct c’est-à-dire
directement dirigé contre l’auteur du dommage le plus impliqué dans sa réalisation
mais aussi personnel.
- En ce qui concerne la qualité à agir, on note en règle générale que la qualité se
confond avec l’intérêt à agir. Cependant, la loi peut exceptionnellement réserver le
droit d’agir à certaines catégories de personnes. Dans ce cas, seules les personnes
désignées par la loi ont la qualité pour agir.
4. Quelle est la classification des actions en justice ?
On distingue l’action personnelle ou réelle de l’action mobilière et immobilière.
5. Citez les grands principes directeurs du procès.
Le principe de contradictoire ; le principe de la publicité des débats ; le principe de
l’oralité des débats ; le principe de neutralité du juge ; le principe de gratuité et le principe
de permanence.
6. Quels sont les différents types de décisions de justice ?
Les décisions de justice sont : les ordonnances, les jugements et les arrêts.
Les ordonnances sont des décisions rendues par un président du tribunal ou de la cour de
cassation statuant sur requête.
Les jugements sont des décisions rendues par un tribunal statuant en première instance.
On distingue les jugements d’avant dire droit qui sont des décisions prises par le tribunal
au cours de l’instance avant de trancher au fond de la question qui lui est soumise. Les
jugements de fond sont des décisions qui statuent définitivement sur une partie ou sur le
litige qui est soumis au tribunal.
Les arrêts sont les décisions rendues par les cours d’appel, les chambres de cour suprême
(Togo), la cour de cassation, le conseil d’Etat, les cours d’assises.
7. Qu’est-ce qu’une voie de recours ?
Les voies de recours sont tous moyens mis à la disposition des plaideurs ou des tiers afin
de leur permettre d’obtenir de nouveaux examens de procès.
8. Quels sont les types de voies de recours avec leur définition ?
Les voies de recours ordinaires (l’opposition, l’appel) et les voies de recours
extraordinaires (la tierce opposition, la requête civile, le pourvoi en cassation et la prise à
partie des magistrats).
L’opposition : c’est une voie de recours par rétractation qui permet ouverte au plaideur
contre lequel a été rendue une décision par défaut, lui permettant de saisir le tribunal qui a
déjà statué, en lui demandant de juger à nouveau l’affaire.
L’appel : c’est une voie de recours de reformation par laquelle une partie qui se croit léser
par un jugement de faire le procès et le jugement au juge du degré supérieur.
La tierce opposition : c’est un droit recours extraordinaire à tous les tiers qui sont lésés ou
menacés d’un préjudice par l’effet d’un jugement auquel ils sont restés étrangers.
La requête civile : c’est une voie de recours extraordinaire et de rétractation par laquelle
on revient devant les juges qui ont déjà statué pour les prier de modifier leur décision que
l’on prétend avoir été rendue par erreur.
Le pourvoi en cassation : c’est une voie de recours extraordinaire qui tend à mettre à
néant une décision rendue en dernier ressort.
La prise à partie des magistrats : c’est une procédure permettant d’agir en responsabilité
civile contre un magistrat. Elle est ouverte s’il y’a dol, fraude, faute lourde
professionnelle…
9. Qu’est-ce que l’autorité de la chose jugée et quelles sont ses conditions ?
L’autorité de la chose jugée est l’impossibilité de remettre en question le point de vue sur
lequel le juge a déjà statué. Pour qu’il y ait autorité de la chose jugée, il faut : L’indemnité
d’objet – L’indemnité de cause – L’indemnité de personne et de qualité.
10. Quand parle –t –on de la force de chose jugée ?
On parle de la force de chose jugée lorsque les délais de voies de recours sont expirés ou
lorsque les voies de recours sont déjà utilisées.
11. Quand parle –t-on de décision irrévocable ?
On parle de décision irrévocable lorsque les voies de recours extraordinaires ont été déjà
usitées ou ne pourront plus l’être.
Partie VII : LES VOIES D’EXECUTION.
1. Qu’est-ce qu’une voie d’exécution ?
Les voies d’exécution dont des procédures légales permettant à un créancier impayé de
saisir et dans certains cas de vendre les biens de son débiteur afin de se faire payer sur le
prix.
2. Définir AUOSPSRVVE.
Acte Uniforme, portant organisation des Procédures Simplifiées de Recouvrement et des
Voies d’Exécution.
3. Après avoir défini ce que c’est qu’un titre, donner les actes constitutifs.
Un titre exécutoire est un acte permettant à son bénéficiaire de recourir à l’exécution.
Ces actes sont : - Les actes juridictionnels revêtus de la formule exécutoire – Les
sentences arbitrales et les décisions des juridictions.
4. Quelles sont les conditions de voies d’exécution ?
Les conditions de voies d’exécution sont :
- Les conditions relatives à la créance.
- Les conditions relatives au titre exécutoire.
5. Citez les titres exécutoires.
Les titres exécutoires sont : les actes juridictionnels revêtus de la formule exécutoire, les
sentences et décisions des juridictions étrangères déclarées exécutoires, les procès-
verbaux signés par les parties et les juges et les actes notariés revêtus de formule
exécutoire.
6. Quel est l’agent compétent pour la mise en œuvre d’une exécution forcée ?
Les agents compétents sont l’huissier l’agent d’exécution.
7. Citez les différentes techniques d’exécution forcée.
Les différentes techniques d’exécution forcée sont : les saisies ventes, la saisie attribution
de créance, saisie appréhension, la saisie revendication des biens meubles corporels et la
saisie immobilière.

Epreuves d’examens et corrigés.

Epreuve d’introduction au droit : 2011 – 2012.


NB : Les trois (03) exercices sont à traiter obligatoirement. Aucun document n’est
autorisé.
Exercice NoI : Répondre directement aux questions avec précision.
1. Enumérez les caractéristiques des droits patrimoniaux et celles du patrimoine.
2. Citez deux actes d’Etat civil.
3. Citez deux exemples de lois rétroactives par nature.
4. Citez un droit réel principal, un droit réel accessoire portant sur un immeuble et un
droit réel accessoire portant sur un meuble.
Exercice NoII : Répondre en choisissant et en reproduisant la ou les bonnes réponses.
1. La loi est obligatoire : a/après son vote, b/après sa promulgation, c/après sa publication
au journal officiel.
2. Le droit à l’image est protégé : a/uniquement si la personne estphotographiée dans un
lieu privé, b/quel que soit le lieu dans lequel la personne se trouve s’il ne s’agit pas
d’une personne publique, c/uniquement dans les lieux privés en ce qui concerne les
personnes publiques.
Exercice NoIII : Résoudre ce mini cas.
Vous rentrez en vacances au village, les enfants du village sachant que vous êtes étudiant
en droit vous racontent ce qui suit : « Nous avons constitué un mini parlement du village
composé d’enfants élus, âgés de 7 à 12 ans. Tout récemment, nous avons voté une loi que
nous ne voulons plus faire appliquer. Comment devrons-nous procéder ? »
Expliquez-leur en quelques lignes le mécanisme de suppression de la loi.
Corrigé de l’épreuve de 2011-2012.
Exercice NoI : Répondre directement aux questions. (11pts)
1. Les caractéristiques des droits patrimoniaux : ils sont transmissibles, cessibles,
saisissables et prescriptibles. (02pts)
Le patrimoine par contre est : intransmissible, insaisissable et imprescriptible. (02pts)
2. L’acte de naissance, l’acte de décès, l’acte de mariage sont les principaux actes d’Etat
civil. (02pts)
3. Deux lois rétroactives par nature (02pts) : la loi nouvelle en principe est d’application
immédiate. Elle ne rétroagit pas. Cependant, les lois de procédure, les lois pénales
douces et les lois interprétatives sont rétroactives par nature sans que le législateur ait
à le dire expressément.
4. 03pts
Droit réel principal (01pt) : le droit de propriété, droit d’usage, droit d’usufruit, droit de
nue-propriété, droit de servitude etc…
Droit réel accessoire sur un immeuble (01pt) : hypothèque, antichrèse.
Droit réel accessoire sur un meuble (01pt) : gage ou nantissement.

Exercice NoII : Répondre en choisissant et en reproduisant la ou les bonnes réponses.


(03pts + 1pt si les réponses sont correctement justifiées)
1. La loi est obligatoire : c/après publication au journal officiel (01pt).
En effet, la loi est exécutoire après promulgation du président de la République mais la
publication est une condition pour qu’elle devienne obligatoire, la publication ayant pour
objet de porter la loi à la connaissance de tous.
2. Le droit à l’image est protégé :
b/quel que soit le lieu dans lequel la personne se trouve s’il s’agit pas d’une personne
publique (01pt) et toute personne peut s’opposer à la reproduction de son image dès lors
qu’elle est reconnaissable, si elle n’a pas donné l’autorisation à la reproduction de cette
image sous réserve de position jurisprudentielle pour les photographies prises en lieu
public lors de manifestation publique sans consentement de tous ceux qui y sont et à la
condition que la photographie ne porte pas sur une personne particulière.
C/ uniquement dans les lieux privés en ce qui concerne les personnes publiques. (01pt)
Pour les personnes publiques, leur consentement est présumé avoir été donné pour les
photographies prises dans le cadre de leurs activités professionnelles donc des activités
publiques. Par conséquent, pour soutenir qu’il y a eu atteinte à leur droit à l’image, elles
doivent démontrer qu’il y a eu corrélativement atteinte à l’intimité de leur vie privée.
Exercice NoIII : Mini cas (05pts)
L’étudiant doit faire ressortir nécessairement les idées en gras et soulignées et les
développer ensuite. Le mécanisme pour supprimer la loi s’appelle abrogation. Elle peut
être tacite ou expresse. (01pt)
Elle est expresse lorsque le législateur dit ouvertement que la loi nouvelle abroge
l’ancienne dans un domaine donné. (01pt)
Elle est tacite lorsque la nouvelle loi contient des dispositions qui sont incompatibles à
l’ancienne loi dans un domaine donné, on dit alors que la nouvelle loi abroge l’ancienne
dans la mesure de l’incompatibilité (01pt).
Il existe des lois temporaires qui disparaissent toutes seules lorsqu’arrive le terme que le
législateur leur ait fixé sauf si elles sont reconduites encore pour un temps donné. (01pt)
Une loi n’est pas appliquée aussi longtemps que possible n’est pas abrogée, elle est
seulement en désuétude. Elle peut être appliquée à tout moment.

Epreuve d’introduction au droit : 2012 – 2013.


1. Après avoir défini l’absence et la disparition, dites-nous quelle (s) situation (s)
correspondent les faits suivants : (04pts)
a. Une personne malade et hospitalisée qui ne donne plus de nouvelles.
b. Le passager Z du vol Air France Paris Rio qui s’est abîmé en mer.
c. Madame Smifa qui a quitté le domicile conjugal pour rejoindre le domicile de ses
parents
d. Mademoiselle Poli qui est partie travailler le 20 décembre 2012 et n’a plu réapparu
depuis cette date.
2. En quoi consiste la capacité juridique ? Un homme sans enfants ; une femme
célibataire ; une femme mariée ; esclave ; mineur non émancipé ; ont-ils cette
capacité ? 4pts
3. En quoi consiste le principal du double degré de juridiction ? Quelles sont ses
exceptions en droit togolais ? 4pts
4. Quelles sont les exceptions de l’article 2 du code civil (« la loi ne dispose que pour
l’avenir ; elle n’a point d’effets rétroactifs) 4pts
5. Sur quoi repose la thèse personnaliste ? Quels sont les principes qui sont dégagés par
cette thèse ? 4pts
Corrigé de l’épreuve d’introduction au droit 2013 – 2014.

1. L’absence est la situation dans laquelle une personne a cessé de paraitre à son
domicile et dont on a plus de nouvelles et qu’on ne sait s’il est vivant ou mort (1pt)
La disparition est régime qui intervient lorsqu’une personne a disparu dans des
circonstances de nature à mettre sa vie en danger, sans que le corps ait été retrouvé (1pt)
a- La personne malade n’est ni absent ni un disparu(0,50pt)
b- Le passager Z est un disparu (0,50pt)
c- Mme Smifa n’est ni un absent ni un disparu, le fait de changer de domicile ne
correspond à aucune des deux situations. (0.5pt)
d- Mlle Poli est absente car elle a cessé de disparaitre à son domicile depuis le 20
Décembre 2012 et n’a plus donné de nouvelles et l’on ne sait si elle vit toujours.
(0.50pt)
2. La capacité juridique est l’aptitude à acquérir des droits et à les exercée. Elle est
reconnue en principe à tout individu (art 1123 cciv) (0,50pt)
On distingue deux degré dans la capacité juridique
La capacité de jouissance est l’aptitude à devenir titulaire d’un droit ou d’une obligation
(propriétaire, créancier, débiteur) qui pour une personne ne peut être entamée (0,50pt).
La capacité d’exercice est le pouvoir de mettre en œuvre soi-même et pour soi-même ses
droits et ses obligations ; à faire valoir par soi-même et seul un droit dont on est titulaire sans
avoir besoin d’être représenté ni assisté à cet effet par un tiers. (0,50pt).
L’application se fait par rapport à la capacité d’exercice
- Un homme sans enfants : en principe est capable s’il est un majeur. (0,50pt)
- Une femme célibataire : capable si elle est majeure (0,50pt)
- Une femme mariée : capable même si elle n’est pas majeure, le mariage l’a
émancipé (0,50pt)
- Esclave : dans l’absolu non, incapable de jouissance et d’exercice (0,50pt)
- Mineur non émancipé : incapable (0,50pt)
3. Les premiers juges saisis d’un litige peuvent se tromper dans leurs décisions, c’est
pourquoi le législateur a posé le principe de double degré de juridiction est écarté dans
certains cas.
- Il en est ainsi lorsque l’intérêt en jeu n’est pas suffisamment important pour
imposer un deuxième examen. Dans ce cas, le tribunal juge en premier et dernier
ressort sans possibilité d’appel. seul la voie de la cassation est ouverte (1pt)
- Le double degré de juridiction est aussi écarté lorsque le premier juge est investi
d’une solennité particulière, ce qui est le cas des cours d’assises (1pt)
- Il est aussi écarté en matière administrative au Togo (1pt)
4. Rappel du principe (1p)
L’article 2 du code civil « la loi ne dispose que pour l’avenir : elle n’a point d’effets
rétroactifs ». La loi nouvelle a un effet immédiat et ne s’applique que pour l’avenir.
Elle s’applique à toutes les situations nées à compter de son entrée en vigueur mais ne
s’applique pas à des situations antérieures.
Les exceptions :
- Les lois pénales plus douces
- Les lois de compétences et de procédures
- Les lois expressément rétroactives (0,50pt)
- Les contrats en cours d’exécution sont régis par la loi ancienne sous l’empire de
laquelle ils ont été conclus. (0,50pt)
- Toutefois, lorsque la loi nouvelle est d’ordre public elle s’applique immédiatement
dès son entrée en vigueur même aux effets futurs des contrats en cours
d’exécution. (1pt)
5. Le patrimoine étant la projection de la personne sur le terrain des intérêts matériels
quatre principes ont été dégagés. Cette conception développée par Aubry et Rau est
basée sur la théorie de la personnalité juridique (1pt)
Les conséquences de la théorie
- Seules les personnes peuvent avoir un patrimoine ; on n’admet pas l’existence
d’un patrimoine sans une personne qui lui serve de support (1pt)
- Toute personne a nécessairement un patrimoine car elle est apte à voir des droits et
des obligations (1pt)
- Le patrimoine reste à la personne aussi longtemps que dure la personnalité. Ils sont
donc intransmissibles entre vifs. Une personne peut céder les droits dont elle est
titulaire mais pas son patrimoine. (1pt)

Epreuve d’introduction au droit 2014-2015


I/
1- Après avoir définie le bien, le bien meuble et le bien immeuble, dites-nous à quelle (s)
catégorie (s) précise (s) de biens appartiennent ou pas les choses et situations
suivantes (7pts)
a- Les récoltes vendues sur pieds
b- La femme mariée
c- Le fonds de commerce
d- Les digues
e- Les navires et les avions immatriculés au Togo
f- Les poissons dans un étang
g- Le droit d’usufruit portant sur un immeuble
h- Les machines servant à l’exportation d’une usine
i- L’air ambiant
j- Le droit d’usufruit portant sur un meuble
II/
1- Le pouvoir en cassation (6pts)
2- Quand parle-t-on de : (3pts)
a- Autorité de la chose jugée
b- Force de chose jugée
c- Décision irrévocable
3- Donnez quatre principaux principes directeurs d’un procès (2pts)
4- Après avoir défini l’OHADA, dites-nous quelle est la dénomination exacte de l’acte
qui régit les voies d’exécution dans ses Etats membres. (2pts)
Corrigé de l’épreuve d’introduction au droit 2014-2015
I/
Après avoir défini le bien, le bien meuble et le bien immeuble, dites-nous à quelle(s)
catégorie(s) précise(s) de biens appartiennent ou pas les choses et situations suivantes :
(7pts)
Bien : toute chose susceptible d’appropriation et les droits portant sur ces choses
(0,5pt)
Bien meuble : tout bien qui peut se déplacer ou que l’on peut déplacer (0,5pt)
Bien immeuble : tout bien fixe, qui ne peut se déplacer ou que l’on ne peut déplacer
(0,5pt)
a- Les récoltes vendues sur pieds : biens meuble par anticipation (0,5pt)
b- La femme mariée : aucune catégorie (0,5pt)
c- Le fonds de commerce : bien meuble incorporel (1)
d- Les digues : bien immeubles (0,5pt)
e- Les navires immatriculés au Togo : biens meubles par nature (0,5 pt)
f- Les poissons dans un étang : biens meubles par nature, chose appropriable (0,5pt)
g- Le droit d’usufruit portant sur un immeuble : immeuble par l’objet auquel il
s’applique (0,5pt)
h- Les machines servant à l’exportation d’une usine : immeuble par destination
(0,5pt)
i- L’air ambiant : aucune catégorie (0,5pt)
j- Le droit d’usufruit portant sur un meuble : meuble incorporel ou par détermination
de la loi (0,5)
II/
1- Le pouvoir en cassation (6pts)
C’est une voie de recours extraordinaire (0,5) tendant à mettre à néant une décision (0,5)
rendue en dernier ressort (0,5). Elle est fondée sur une méconnaissance ou une
interprétation erronée de la loi (0,5)
Le pouvoir en cassation n’est ni une voie de rétraction (0,5) car l’affaire ne revient pas
devant les même juges, ni une voie de reformation (0,5) parce que la cour de cassation ne
reprend pas dans son entier l’examen du procès.
La cour suprême est tenue par les points de faites jugés par la juridiction de dernier
ressort.
Lorsque le pouvoir n’est pas fondé, la cour rend un arrêt de rejet (0,5)
Lorsque le pouvoir est fondé, la cour prononce la cassation (0,5) et renvoi l’affaire devant
une autre juridiction du même rang que celle qui a rendu la décision attaquée (0,5pt)
Au Togo la juridiction de renvoi est tenue par le point de droit défini par l’arrêt de
cassation. En France, la juridiction de renvoi n’est pas obligée de s’incliner ; et lorsque la
décision fait l’objet d’un nouveau pourvoi, la cour de cassation statue alors en assemblée
plénière (0,5)
Le pouvoir n’est pas en principe suspensif (0,5) de l’exécution de la décision attaquée.
2- Quand parle-t-on de :
a- Autorité de chose jugée : lorsque le jugement a été rendu
b- Force de chose jugée : lorsque les délais des voies de recours ayant un effet
suspensif sont expirés ou lorsque ces voies ont été déjà utilisées.
c- Décision irrévocable : lorsque les voies de recours extraordinaires ont été déjà
usitées ou ne pourront plus l’être.
d- Donnez quatre principaux principes directeurs d’un procès (2points en tout soit
0 ,50 par principe trouvé)
Le principe du contradictoire, le principe de la publicité des débats, le principe de l’oralité des
débats, le principe de neutralité du juge, le principe de la gratuité, le principe de permanence.
3- Après avoir défini l’OHADA, dites-nous quelle est la dénomination exacte de l’acte
qui régit les voies d’exécution dans ses Etats membres (2pts)
OHADA- Organisation pour l’Harmonie en Afrique du Droit des Affaires (1pt)
L’Acte Uniforme portant 0rganisation de Procédures Simplifiées de Recouvrement et des
Voies d’Exécution (AUOPSRVE) (1pt)

Epreuve d’examen d’introduction au droit 2015-2016


Exercice 1 : Définition (3points)
1- La disparition
2- CCJA
3- L’appelant et l’intimé
Exercice 2 : - A quelles autres expressions peut-on opposer les expressions suivantes
(exemple : le principe de la non rétroactivité de la loi- la rétroactivité de la loi)
1- Un appel incident
2- Faits juridiques
3- Le principe de la personnalité de loi
4- La thèse d’affectation du patrimoine
5- L’administration légale pure et simple
6- Les jugements d’avant dire droit
Exercice 3- Choisissez la ou les bonnes réponses et justifiez votre choix
1- De qui émane une proposition de loi
a- Du gouvernement
b- Du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif
c- De l’assemblée nationale
2- Comment doit-on demander à une juridiction de statuer sur une affaire
a- Par saisie de cette juridiction
b- Par la saisine de cette juridiction
c- Ar l’assignation de cette juridiction
3- Contre quelle décision peut-on former un pourvoi en cassation
a- Contre les décisions rendues en dernier ressort seulement
b- Seulement contre les décisions rendues en premier et dernier ressort
c- Contre toutes les décisions rendues en dernier ressort
4- Le mineur devient émancipé lorsque :
a- Il devient père
b- Il se marie
c- Il obtient son baccalauréat
Exercice 4 : cours
1- Les droits subjectifs
a- Citez leurs sources
b- Comment les classe-t-on ? (catégories et sous catégories)- cette classification est-elle
étanche ? justifiez votre réponse
c- Quels sont leurs caractères
2- La preuve
a- Quel est son objet ?
b- Comment l’établit-on ?

Corrigé de l’épreuve d’introduction au droit 2015-2016


Exercice 1 : Définition
1- La disparition est un régime qui intervient lorsqu’une personne a disparu dans des
circonstances de nature à mettre sa vie en danger, sans que le corps ait été retrouvé
2- CCJA : Cour Commune de Justice et Arbitrage
3- L’appelant : personne qui fait appel d’un jugement
L’intimé : défendeur à l’instance d’appel
Exercice 2 : Expressions auxquelles on peut opposer les expressions suivantes :
1- Un appel/ Un appel principal
2- Faits juridiques/ Actes juridiques
3- Le principe de personnalité de la loi/ Le principe de la territorialité de loi
4- La thèse d’affection du patrimoine/ La thèse personnaliste du patrimoine
5- L’administration légale pure et simple/ L’administration légale sous contrôle judiciaire
6- Les jugements d’avant dire droit/ Les jugements sur le fond
Exercice 3- choisissons et justifions la bonne réponse
1- De qui émane une proposition de loi
c- De l’assemblée nationale. Car le gouvernement émet des projets et non des
propositions de la loi.
2- Comment doit-on demander à une juridiction de statuer sur une affaire ?
b- par la saisine de cette juridiction. Car la saisine est une formalité par laquelle un
plaideur porte un différend devant une juridiction
3- Contre quelles décisions peut-on former un pourvoi en cassation
c- contre toutes les décisions rendues en dernier ressort. Car toute décision rendue en
dernier ressort peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation
4- Le mineur devient émancipé lorsque :
b- Il se marie
Exercice 4 : cours
1- Les droits subjectifs
a- Leurs sources : les actes juridiques et les faits juridiques
Les actes juridiques sont des manifestations de volonté en vue de produire des effets
de droit. Alors que les faits juridiques sont des situations des faits (mort, naissance et
accident) ou des actions (détérioration d’un objet, injures) qui entrainent par leur
existence des effets de droit.
b- Les droits subjectifs sont classés en deux catégories :
- Les droits patrimoniaux : Ce sont des droits ayants une valeur pécuniaire.
Ils sont divisés en trois sous catégories : les droits réels, les droits personnels et les
droits intellectuels.
- Les droits extrapatrimoniaux : ce sont des droits attachés à la personnalité et qui ne
sont pas perçus comme ayant une valeur pécuniaire. Il s’agit principalement des
droits civiques et politiques, les droits de la famille et de la personnalité. Mais
cette classification est loin d’être étanche car plusieurs droits extrapatrimoniaux
peuvent avoir des incidences pécuniaires.
c- Leurs caractères
- Caractères des droits patrimoniaux
Les droit patrimoniaux ont une valeur pécuniaire, c’est-à-dire appréciables en
agent ; ils sont cessibles entre vifs ; transmissibles à cause de mort ; prescriptibles ;
saisissables par les créances.
2- La preuve
a- L’objet de la preuve : la preuve porte sur des droits ; les obligations et plus
précisément ce qui les a fait naitre : les actes juridique et faits juridiques.
b- La preuve des actes juridiques se fait par des preuves parfaites comme : écrit, aveu
judiciaire, serment décisoire. Mais celle des faits juridiques se fait par des preuves
imparfaites comme : les témoignages, aveu extra-judiciaire ou présomption.
Epreuve d’introduction au droit : 2016-2017
Consignes : les candidats doivent répondre aux questions dans l’ordre des exercices.
Exercice N°1 : Définitions (3pts)
1- Les biens
2- La procédure
3- Un acte juridique
Exercice N°2 : Trouvez le contraire des expressions suivantes (3 pts)
1- Compétence ratione loci
2- Les sources formelles du droit
3- Le nu propriétaire
4- Une action réelle
5- La publicité des débats
6- Les actes à cause de mort
Exercice N°3 : Trouvez l’intrus et justifiez votre réponse
1-
a- Le procureur de la république
b- Le procureur général
c- Le greffier
2-
a- Le tribunal de la première instance
b- Le tribunal pour enfant
c- Le tribunal du travail
3-
a- Le majeur
b- La curatelle
c- La tutelle
4-
a- Le père et mère de l’enfant
b- Le conseil de famille
c- Le subrogé tuteur
5-
a- La gestion d’affaire
b- Le contrat
c- L’enrichissement sans cause
Exercice N°4. Cours (9points)
1- Les conditions d’une action en justice (4points)
2- La personnalité juridique des personnes morales (5points)
3- Citez quatre droits subjectifs qui peuvent prendre leur source dans le décès (2points)
4- Que pensez-vous de cette question d’un de vos camarades : « si au Togo, la décision
finale revient à la cour suprême, pourquoi la cour suprême ne rend pas elle-même la
décision ? »
(5points)
Corrigé de l’épreuve d’introduction au droit 2016-2017
Exercice N°1. Définitions (3points)
1- Les biens
Les biens peuvent s’appréhender sous plusieurs angles :
-Dans un premier sens étroit en matériel, le bien désigne les choses qui font l’objet
de commerce juridique entre les hommes.
- Dans un second sens plus abstrait, il désigne les droits qui portent sur ces choses.
- Dans un troisième sens, le bien peut s’entendre outre les choses et les droits qui
portent sur elle.
2- La procédure
La procédure peut être définie comme la branche du droit qui q pour objet de déterminer les
règles d’organisation judiciaire, de compétence, d’instruction des procès et d’exécution de
décision de justice.
3- Un acte juridique
Un acte juridique est une manifestation de volonté en vue de produire des effets de droits.
Exercice N°2. Trouvez le contraire des expressions suivantes. (3points)
1- Compétence ratione loci/ Compétence ratione materiae
2- Les sources formelles du droit / Les sources substantielles du droit
3- Le nu propriétaire /Usufruitier
4- Une action réelle/ Une action personnelle
5- La publicité des débats/ Huis clos des débats
6- Les actes à cause de mort/ les actes entre vifs
Exercice N°3. Trouvez l’intrus et justifiez votre réponse
1- C. le greffier. Il est un auxiliaire de justice alors que les deux autres sont des
magistrats.
2- a- le tribunal de première instance. C’est une juridiction de droit commun alors que
deux autres sont des juridictions d’exception
3- a- le majeur : le majeur à la capacité d’exercice alors que les autres interviennent en
cas d’incapacité.
4- a- le père et mère de l’enfant. Ils sont des administrateurs légaux alors que la curatelle
et la tutelle interviennent en leur absence ou en cas d’incapacité.
5- b- Le contrat : c’est un contrat de droit commun alors que les deux autres sont des
quasis contrat.
Exercice N°4. Cours (9points)
1- les conditions de l’action en justice sont les qualités qu’il faut avoir pour ester en
justice
Les conditions de l’action en justice sont au nombre de deux : il s’agit de l’intérêt à agir et
de la qualité à agir.
- L’intérêt à agir est le fait qu’on ne peut agir en justice que lorsqu’on a un intérêt et
dans la mesure de cet intérêt. C’est ce qu’exprime l’adage « pas d’intérêt pas
d’action». L’intérêt à agir doit être légitime juridiquement protégé par le droit
positif. Il doit être réel, né et actuel. Enfin, l’intérêt à agir. Cependant, la loi peut
exceptionnellement réserver le droit à certaines catégories de personnes. Dans ce
cas, seules les personnes désignées par la loi ont qualité pour agir.
2- La personnalité juridique des personnes morales :
La personnalité juridique est l’aptitude pour une personne à être titulaire passif ou actif
du droit. L’acquisition de la personnalité juridique par les personnes morales est
conditionnée par une immatriculation pour les sociétés et une déclaration pour les
associations auprès de l’autorité administrative compétente. Mais les personnes
morales dans la mise en œuvrede leurs droits sont limitées par le principe de la
spécialité et la nécessité d’une représentation.
3- Quatre droits subjectifs qui peuvent prendre leur source du décès dans le décès :
- Le droit à la succession
- Le droit au congé de décès
- Le droit sur le logement
- Le droit à la pension de réversion
4- La cour de cassation ne rend pas elle-même des décisions parce que c’est une
juridiction de droit et non de fait. Contrairement aux tribunaux et cours d’appel qui
jugent en fait et en droit (confrontent les faits et appliquent la règle de droit), la cour
cassation, elle ne juge pas en fonction des faits mais vérifie seulement si la loi été bien
appliquée.
Epreuve d’introduction au droit : 2017-2018
Consignes : les candidats doivent répondre aux questions dans l’ordre des exercices.
I- Définitions (3pts)
1- La preuve
2- Le droit privé
3- Les droits subjectifs

II- A quels mots ou expressions peut-on opposer les mots ou expressions suivants (3
points)
1- Le créancier
2- L’intimé
3- La personne morale
4- Les biens consomptibles
5- Une voie de réformation
6- L’administration légale sous contrôle

III- Trouvez l’intrus et justifiez votre réponse (5 points)


1-
a- Le retour à la constitution antérieure de 1992
b- La majorité des 4/5 du parlement
c- La proposition de loi
2-
a- Le décret d’application
b- Le projet de loi
c- La proposition de loi
3-
a- L’Université de Lomé
b- L’Université de Kara
c- Ecobank Togo
4-
a- Un arrêt de rejet
b- Un arrêt de cassation sans renvoi
c- Un arrêt de rejet avec renvoi

5-
a- Le caractère supplétif
b- Le caractère obligatoire
c- Le caractère sanctionné

IV- Cours (9 points)


1- A l’aide d’un schéma clair, faite la classification des droits subjectifs
2- Citez les juridictions spécialisées au Togo et donnez leur compétence
3- Quel est l’intérêt des voies de recours
4- Comment s’appelle le président de la cour suprême

Corrigé de l’épreuve d’introduction 2017 – 2018

I- Définitions (3pts)
1- La preuve
La preuve est la démonstration de la réalité d’un fait, d’un état, d’une circonstance ou d’une
obligation. La charge de la preuve incombe de la preuve au demandeur. Ainsi selon l’article
1315 du code civil « celui qui réclame l’exécution d’une obligation doit la prouver ».
2- Le droit privé,
C’est l’ensemble des règles qui gouvernent les rapports des particuliers entre eux ou avec les
collectivités privées telles que les sociétés et les associations. Il est composé du droit civil et
du droit commercial et le droit du travail.
3- Les droits subjectifs
Les droits subjectifs sont des prérogatives ou avantages que le droit objectif reconnait à un
individu et dont celui-ci peut se prévaloir dans ses relations avec les autres : la propriété, la
créance, le droit de vote.

II- A quels mots ou expressions peut-on opposer les mots ou expressions suivants (3
points)
1- Le créancier/ Le débiteur
2- L’intimé/ L’appelant
3- La personne morale/ La personne publique
4- Les biens consomptibles/ Les biens non consomptibles
5- Une voie de réformation/ Une voie de rétractation
6- L’administration légale sous contrôle judiciaire/ L’administration légale pure et simple

III- Trouvez l’intrus et justifier votre réponse


1-
a- Le retour à la constitution antérieure de 1992 est l’intrus. Les deux autres sont les
procédés de révisions de la constitution. Alors que le premier est une situation née de
la crise politique au Togo.
2-
a- Le décret d’application est l’intrus. Les deux autres sont les mécanismes
d’élaboration de la loi alors que le premier est une décision du président de la
République pour préciser les modalités d’application d’une loi.
3-
c-L’intrus, c’est un arrêt de rejet avec renvoi. Les deux autres sont des types de décision de la
cour de cassation alors qu’il n’existe pas un arrêt de rejet.
4-

C- l’intrus c’est Ecobank. Car c’est une personne morale de droit privé alors que les deux
autres sont des personnes morales de droit public.

5-
a- L’intrus c’est le caractère supplétif. La règle de droit n’a pas un caractère supplétif mais
plutôt un caractère obligatoire et sanctionné.

IV- Cours (9 points)


1- Confère résumé du cours
2- Les juridictions spécialisées au Togo sont :
- Le tribunal du travail. Il connait des conflits entre les employeurs et les salariés.
- Le tribunal pour enfant. Il connait des infractions commises par les enfants âgés de
plus de 14 ans.
- La haute cour de justice. C’est la juridiction pénale des hautes autorités politiques
de l’Etat (président de la République et membres du gouvernement) et des
membres de la cour suprême.
- La juridiction militaire
Elle juge les militaires pour des infractions commises au cours de leurs missions.
3- Les voies de recours permettent aux justiciables d’obtenir un nouveau procès. Elles
permettent aussi une bonne administration de la justice.
4- Le président de la cour suprême s’appelle GAMATO Akakpovi

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