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INTRODUCTION
Il peut être définit comme l’ensemble des règles d’ordre juridique qui
réglementent les rapports entre les hommes dans un Etat donné et dont
l’inobservation est sanctionnée par la contrainte étatique si nécessaire.
Ex : le droit de propriété
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Le droit réel accessoire par contre, n’est que l’accessoire d’un droit principal de
créance garantir. « ACCESSORIUM SEQUITUR PRINCIPALE» :l’accessoire
suit le principal.
Le droit peut être entendu comme le terme visant les études portant sur la
matière juridique (c’est en cela que l’on parle de faculté de droit). De façon
générale, le droit à une fonction politique de coercition ou de préservation de
l’ordre publique.
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Le droit est différent de la religion :
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- le décret (président de la république)
Règlement - l’arrêté (gouverneur de district, préfet, ministre, maire)
- le circulaire
La loi stricto sensu : loi prise au sens strict du terme (opposée à la loi lato
sensu)
1- LA LOI
La loi est une règle de droit écrite, de portée générale et impersonnelle. Elle
s'applique à tous sans exception et nul n'est censé l'ignorer. La loi est délibérée,
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rédigée, amendée (modifiée) et votée par le Parlement (Assemblée nationale et
Sénat) en termes identiques.
N.B: Il importe de faire la différence entre la loi stricto sensu (décrétée par le
parlement, promulguée par le président et publiée au journal d’annonce légal) de
la loi lato sensu.
La loi est obligatoire, mais toutes les lois n’ont pas la même force. En cela, on
distingue les lois impératives et les lois supplétives.
2- LA COUTUME
La coutume est une règle de conduite qui n’est pas éditée en forme de
commandement mais issue d’un usage général répété. Appelée « usage » par
certains auteurs. La coutume peut constituer une source de droit tant qu’elle
n’est pas CONTRA LEGEN (contre la loi).
Il existe des coutumes SECONDUM LEGEN (conforme à la loi) : la loi renvoi
explicitement ou non à la coutume. La coutume PRAETER LEGEN (à côté de la
loi) permet de combler les vides de la loi, les ambigüités de la loi, de la
compléter voire de l’interpréter.
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Ex : article 51 du code civil ivoirien : la femme à usage du nom de son mari.
3- LA JURISPRUDENCE
Elle correspond au résultat des interprétations que les juges font des lois. Devant
des cas concrets, ils doivent rechercher quel est le sens de la loi qui peut être
muette ou obscur ou ambigüe.
4- LA DOCTRINE
Elle est constituée des écrits des juristes qui analysent les règles légales et les
décisions de la jurisprudence. L’influence que ces écrits ont sur ceux qui sont
chargés de légiférer ou de dire que le droit est valable. Elles dépendent
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essentiellement de la renommée et de la pertinence des remarques de l’auteur.
La doctrine joue un rôle important dans l’interprétation des lois et l’élaboration
du droit positif (tel qu’il est applicable à un moment donné qui est différent du
droit reçu).
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CHAPITRE I : LA CLASSIFICATION DES CONTRATS
*Ex : un commerçant qui promet de livrer telles marchandises est tenu par une
obligation de donner.
*Ex : un artiste qui promet de peindre une toile est tenue par une obligation de
peindre.
L’article 1101 du code civil définit le contrat comme une convention par
laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à
donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. De cette définition, on peut
déduire que le contrat est une convention c’est-à-dire un accord de volonté
destiné à produire un effet de droit quelconque. Dans le langage de tous les
jours, ces deux thèmes (contrat et convention) sont souvent employés pour
définir la même réalité.
Le contrat crée des obligations, alors que la convention peut, en plus de les
créer, les modifier, les transférer, les éteindre.
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SECTION 1 : Contrat synallagmatique (bilatéral) par opposition au contrat
unilatéral
L’article 1102 du code civil dit qu’un contrat est bilatéral, lorsque les
contractants s’obligent réciproquement les uns envers les autres.
*Ex : le testament.
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unilatéraux, ces contrats deviennent par la suite synallagmatiques du fait de
circonstances postérieures.
On dit qu’un contrat est à titre onéreux lorsque chacune des parties reçoit
un avantage qui est la contrepartie de ce qu’il a accordé à l’autre
Les contrats à titre gratuit (sans contrepartie) sont définis par l’article 1105
du code civil comme étant ceux desquels l’une des parties s’engage à verser un
avantage à l’autre sans contrepartie.
Les contrats à titres gratuit sont soumis à des règles spéciales, aussi
bien du point de vue de la capacité que des règles de forme et de
fond qui sont justifiés par le fait que ces actes présentant un danger
pour le disposant, sa famille, ses créanciers.
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permettent de protéger le droit de gage général des créanciers). Toutefois, ces
deux procédés sont différents :
Seuls les contrats à titre onéreux peuvent être qualifiés d’acte de commerce. Il y
a une idée de spéculation qu’on ne trouve pas dans les contrats gratuits.
Exemple :
La lésion (préjudice subi par des parties dans un contrat) est une cause de
rescision pour certains contrats commutatifs, alors que dans les contrats
aléatoires, on dit que l’aléa chasse la lésion.
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SECTION 4 : Contrats consensuels / Contrats réels
les contrats consensuels sont ceux qui se forment par le simple accord des
parties sans qu’il soit nécessaire d’accomplir une quelconque formalité, dans le
contrat consensuels le simple accord suffit.
* Ex : la vente au comptant
- Les contrats successifs par contre sont ceux qui font naitre des
obligations dont l’exécution s’étale sur une durée déterminée ou
indéterminée.
▪ Intérêt de distinction
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Il existe des règles particulières qui s’appliquent au contrat à exécution
successif à l’exécution du contrat. Ainsi, on peut admettre la théorie de
l’imprévision. On parle d’imprévision lorsqu’en cours d’un contrat un
déséquilibre survient rendant l’exécution d’un contrat beaucoup plus
généreuse pour l'une des parties.
Dans les contrats de gré à gré les clauses sont librement débattues par les parties.
Dans les contrats d’adhésion, le contrat va être conclu par l’adhésion de l’une
des parties sans que celle-ci puisse anticiper les faits.
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d’adhésion l’interprétation des clauses ambigüe ou obscure se fait au
détriment de la partie contractant qui s’oppose.
Les contrats collectifs sont des contrats passés entre deux ou plusieurs personnes
mais dont les clauses vont lier d’autres qui ne font pas partie du contrat
Les contrats intuitu personae sont des contrats qui sont conclus en considération
de la personne du cocontractant. Les
contrats non intuitu personae sont des contrats ou la personne du cocontractant
n’est pas très importante, elle n’est pas dans le champ.
▪ Intérêt de distinction
En cas d’erreur sur la personne, le contrat est nul.
Le décès du cocontractant met fin au contrat sauf si par ailleurs une clause
de continuité a été prévue.
non spécial
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Le contrat nommé est un contrat d’usage courant qualifié règlementé par
des lois spécifiques. Le contrat innommé par contre est un contrat qui
n’est pas spécifiquement réglementé par un code, même si dans la
pratique il a reçu une dénomination propre : contrat hôtellerie, contrat
de marché. C’est un contrat qui existe et qui est bien connu.
En cas de litige on applique au contrat innommé la règlementation
générale, celle relative à l’obligation conventionnelle de façon générale.
Concernant un contrat nommé ou spécial on aura recours aux dispositions
septiques relative au contrat concerné.
▪ Intérêt de distinction
Le contrat accessoire étant dépendant d’un contrat principal, en cas de
nullité ou d’extinction du contrat principal, il y a nullité ou extinction du
contrat accessoire.
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CHAPITRE 2: LES CONDITIONS DE FORMATION ET DE
VALIDITE DE CONTRAT.
Consentement
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erreur (croyance fausse d'un des éléments du contrat) une erreur
pourrait porter sur la nature du contrat, sur la substance de la
chose, sur la personne du cocontractant,
Capacité
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La capacité comporte 2 volets : la capacité de jouissance et la capacité
d’exercice.
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Les incapacités générales visent les contrats et frappent les mineurs
non émancipés.
Les incapacités spéciales sont limitées à certains contrats. Ex : le
mineur même émancipé ne peut contracter mariage sans l’autorisation
parentale.
Objet
Cause
La notion de cause n’a pas été définie par le législateur et fait l’objet de
vives discussions endoctrines. Elle correspond au but poursuivi par le débiteur
en s’engageant c’est la répond à la question pourquoi. Pour qu’un contrat soit
valable :
- Il faut non seulement qu’il y ait une cause en plus qu’elle ne soit pas
contraire à la loi et aux bonnes mœurs. Au-delà de la cause objective il
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faut sonder les mobiles déterminants de la cause impulsive. Une
obligation sans cause ou sur une cause illicite ne peut avoir aucun
effet.
Forme
En principe les contrats sont consensuels et tout le droit civil est imprégné de
cette idée de consensualisme. Il existe néanmoins quelques exceptions au
tempérament de consensualisme. Sous peine de nullité pour les contrats formels,
solennels, réels, les prescriptions légales supplémentaires doivent être observées.
*Ex : les donations doivent être notariées ; l’hypothèque doit faire l’objet d’un
écrit ; la cession d’un objet d’invention doit faire l’objet d’un écrit dont
l’exemplaire appelée la minute reste chez le notaire qui délivre des copies (des
expéditions).
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CHAPITRE III : LES EFFETS DU CONTRAT
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difficile. Ce principe est tempéré par la théorie de l’imprévision et dans
certains cas par la loi ou la jurisprudence. Ainsi, la loi prévoit la possibilité de
révision des contrats en matière de rente viagère ou alors en matière de baux.
Au terme du second alinéa de l’article 1134, les conventions ne peuvent êtres
révoquées/remises en cause que du consentement mutuel des deux parties et
pour les causes que la loi autorise. Certains contrats en effet sont résiliables
unilatéralement à condition d’observer les conditions de résiliation (le CDI, le
bail, le mandat).
En principe la volonté des parties suffit à créer, aussi bien des obligations
prévues par la loi, qu’à mettre sur pieds des contrats complètements inédits. Par
voie contractuelle on peut prévoir toute sorte de contrat, des limites qui sont
imposées par la loi aussi bien sur la forme que sur le fond. Ainsi :
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- Sur le fond, la volonté des parties est inopérante pour créer des
conventions contraires aux bonnes mœurs et à l’ordre public.
Au terme de l’article 1165 du code civil, les conventions n’ont d’effets entre les
parties contractantes, elles ne leur profitent que dans le cas prévu dans l’article
1121 : c’est le principe dit de la relativité des effets du contrat et comporte un
grand nombre de dérogations.
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Pour les vrais tiers qui ne sont parties au contrat ni par eux-mêmes ni par un
représentant l’inopposabilité va de soi et c’est la raison pour laquelle peut être
considérée comme exception au principe de la relativité le fait que le contrat
s’impose aux personnes représentées que ce soit aux vertus d’un mandat, que ce
soit parce qu’ils ont des ayants-droits à titre universel étant entendu que les
héritiers continuent la personne du défunt et sont liés par les contrats qu’il a
conclus. Certains contrats ont un large spectre ou rayon d’action et se
répercutent sur des tiers qui doivent tenir compte de la situation juridique créée
par le contrat. Ainsi, ils ne peuvent faire obstacle à son exécution sous peine
d’engager leur responsabilité. C’est la raison pour laquelle une certaine publicité
est organisée autour de ce type de contrat en vue de renseigner les tiers. Des
contrats passés par un débiteur nuisent à ses créanciers ordinaires en ce sens
qu’il diminue ou augmente le patrimoine qui leur sert de gage. Il existe des
dérogations au principe dit de l’effet relatif des contrats; article 1119 : « on ne
peut en général s’engager ni stipuler en son nom propre que pour soi-même »
article 1120 « néanmoins, on peut se porter fort pour un tiers en promettant le
fait de celui-ci ; sauf l’indemnité contre celui qui s’est porté fort ou qui a promis
de faire ratifié si le tiers refuse de tenir l’engagement » ; la promesse de porte
fort doit être distingué de la promesse pour autrui qui est celle par laquelle une
personne s’engage à ce que un tiers règle une créance. Article 1121 « on peut
pareillement stipuler au profit d’un tiers lorsque tel est la condition d’une
stipulation que l’on fait pour soi-même ou d’une donation que l’on fait à un
autre. Celui qui fait cette stipulation ne peut la révoquer si le tiers a déclaré
vouloir en profiter ».
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CHAPITRE IV : L’EXTINCTION DES CONTRATS
SECTION 1 : Le paiement
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purement et simplement, il peut être fait avec subrogation; il peut être fait par le
débiteur personnellement, par une personne qui a un intérêt (caution) ; par une
personne tiers. L’obligation de faire ne peut être acquittée par un tiers
contre le gré du créancier.
Relativement à l’objet du paiement le débiteur doit payer la chose qui fait
l’objet de la dette. Mais il arrive que le débiteur paie autre que l’objet de la
dette. Le paiement doit être fait au jour convenu si la dette est à terme. Le
paiement doit être fait chez le débiteur car les dettes sont quérables et non
portables. Cependant il est possible conventionnellement de prévoir le contraire.
On dit qu’il y a novation, lorsque dans une opération juridique, une obligation
nouvelle est substituée à l’obligation d’origine à cause d’une modification des
éléments constitutifs de celles-ci. On ne peut pas pour autant en déduire que la
novation se résume à une sorte de changement de l’obligation car en réalité, la
novation emporte plus qu’un changement. L’obligation d’origine est éteinte par
la nouvelle qui prend sa place ; on ne retrouve généralement aucune trace de la
1ère dans la seconde.
La délégation par contre est une opération qui fait intervenir 3 personnes : un
délégué qui, sur ordre du déléguant, accepte d’exécuter une obligation envers le
délégataire. Lorsque la délégation est parfaite, elle entraine une novation.
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SECTION 3 : La compensation
Lorsqu’elle est légale, elle s’opère de plein droit, ce qui implique qu’on soit en
présence de dettes de même nature, certaines, liquide, exigible.
SECTION 4 : la confusion
C’est l’acte par lequel un créancier renonce à sa créance, laisse tomber son droit.
Il ne s’agit pas d’un acte unilatéral mais bel et bien d’un acte conventionnel car
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pour que la remise puisse jouer rôle, il faut que le créancier et le débiteur se
mettent d’accord, qu’ils conviennent d’éteindre l’obligation. La remise de dette
peut se faire à titre gratuit ou à titre onéreux. Elle n’obéit pas à une forme
particulière, elle peut être express, tacite, verbale, écrite.
Lorsque la remise de dette est faite à titre gratuit, elle n’est pas pour autant
soumise aux conditions de libéralités entre vifs du point de vue de la forme. Par
contre, lorsque la remise de dette est faite par voie testamentaire, elle est
soumise aux règles de forme du testament (holographe : de la main du testateur,
mystique, par acte public).
Par contre à contrario, la remise de dette à titre gratuit est toujours présumée
volontaire.
Au terme de l’article 1302, lorsque le corps certain est déterminé qui était l’objet
de l’obligation vient à périr, est mis hors du commerce ou se taire de manière
qu’on en ignore absolument l’existence, l’obligation est éteinte, si la chose a péri
ou a été perdue sans la faute du débiteur et avant qu’il fût en demeure (sommer
quelqu’un de se conformer sans délai a une obligation). Lors même que le
débiteur est en demeure et s’il ne s’est pas chargé d’un cas fortuits (imprévisible,
irrésistible), l’obligation est éteinte dans le cas où la chose fut également périe
chez le créancier si elle lui eut été livrée. Le débiteur est tenu de prouver le cas
fortuit qu’il allègue. De quelque manière que la chose volée ait périe ou ait été
perdue sa perte ne dispense pas celui qui l’a soustraite de la restitution du prix ».
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SECTION 7 : la prescription
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pour l'avenir. La condition résolutoire est sous-entendue dans tous les contrats
synallagmatiques.
Un contrat qui ne remplit pas les conditions de validité prescrite par la loi est
frappé de nullité. La volonté des parties se trouve comme paralysé, vidée de
toute efficacité. Il existe deux types de nullités même si une fois prononcée,
elles ont le même effet :
- Nullité relative peut être invoquée que par les personnes que la loi
veut protéger particulièrement.
Un acte nul d'une nullité absolue ne peut faire l'objet d'une confirmation alors
que les actes frappés d'une simple nullité relative peuvent être confirmés par les
personnes qui auraient pu l'invoquer. La nullité et les termes comme :
résiliation, résolution, révocation, ne sont pas à confondre. Ces trois différents
termes supposent que le contrat était valable à l'origine alors que la nullité
implique que dès sa formation un des éléments de validité faisait défaut et
l'action n’a jamais pu se produire d'effet ou n'aurait jamais dû en produire.
Ne pas confondre nullité et l'inopposabilité face au contrat qui est valable, qui
produit pleinement ses effets entre les parties contractantes mais ne produit pas
d'effet vis-à-vis des tiers alors qu'il pourrait ou devrait.
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On parle de lésion dans un contrat lorsque l'un des contractants subit un
préjudice qui résulte dans un contrat à titre onéreux du défaut d'équivalence au
moment de la conclusion du contrat entre les avantages réciproquement
consentis.
La lésion ne doit pas être confondue avec l'imprévision dans laquelle l'une des
parties souffre d'un préjudice qui nait du fait de circonstances postérieures à la
conclusion du contrat et qui rendent son exécution beaucoup plus onéreuse que
l'une des parties ne l'avait prévue. Lorsqu'une lésion est décelée dans un contrat,
normalement le principe de la liberté contractuelle devrait commander de ne pas
vouloir à tout prix équilibré les prestations. Si chacune des parties a librement
donné son accord, le contrat est valable mais laisse un sentiment d'injustice.
C'est la raison pour laquelle le législateur intervient exceptionnellement dans ce
type de contrat pour protéger par l'action en nullité ou en rescision.
Au terme de l'article 1118 la lésion ne vicie les conventions que dans certains
contrats ou à l'égard de certaines personnes. Article 1304"..."1308"..."
Elle n'est admise qu'à l'égard de certains contrats tels que la vente d'engrais, les
baux, l'acquisition d'un fonds de commerce, la cession des droits de propriété
intellectuelle.
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Aussi bien les délits et les quasi-délits sont des faits illicites contraires au droit
qui cause un dommage à autrui. La différence entre les deux notions vient du
fait que dans le 1er cas, il y a intention de nuire alors que dans le second,
l’intention de nuire fait défaut. Dans les deux cas de figure la conséquence
juridique est la même : il y a obligation de réparer. Cependant les tribunaux
sont plus indulgents face à des quasi-délits.
Au sens général du terme, le délit est un acte illicite intentionnel. Au sens strict
du terme (stricto sensu), le délit est une infraction pénale de gravité moyenne qui
se trouve entre le crime et la contravention et qui est habituellement puni d’une
peine d’amende ou d’une peine privative de liberté. Le même fait peut être à la
fois, un délit pénal et un délit civil. Par exemple le vol (soustraction frauduleuse
de la chose d’autrui) c’est un délit pénal et aussi un délit civil car sa pose tort à
autrui.
Le pénal puni, le civil répare
La faute des articles 1382 et 1383 peut consister aussi bien en un acte positif
qu’en une abstention.
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La responsabilité peut également être fondée sur le risque ; le risque peut être un
risque-profit (on est tenu de supporter le risque que l’on tire d’un profit).
La faute peut aussi naitre de l’abus d’un droit. L’exercice d’un droit peut
constituer une faute lorsque le titulaire de ce droit en fait intentionnellement un
usage préjudiciable à autrui.
On peut également avoir l’abus du droit par l’abus du droit de propriété qui peut
déboucher sur une responsabilité pour trouble du voisinage.
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CHAPITRE 1 : LES DOMMAGES
Ceci signifie à contrario que le dommage ne doit pas être lié à des circonstances
dont on ne sait si elles se réaliseront ou pas. Cependant le caractère certains du
dommage n’exclut pas la réparation d’un préjudice futur qui peut être certain.
Un préjudice même futur peut être certain surtout si son évaluation judiciaire
peut être certain. Ex : un préjudice qui va se prolonger dans le temps à la suite
d’un accident peut être réparé par une condamnation au versement d’une rente
viagère.
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reste exceptionnel pour le retenir, il est nécessaire qu’il y ait probabilité
suffisante.
Pour invoquer valablement le droit à réparation, il faut être dans une situation
juridiquement protégée, c’est-à-dire être en mesure de démontrer que l’intérêt
invoqué est juridiquement protégé ; ce n’est là qu’une prolongation en matière
de responsabilité d’une règle de loi judiciaire privée selon laquelle l’action en
justice est possible pour tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au
rejet d’une prétention. La jurisprudence offre de nombreuses illustrations de ce
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point avec le cas du concubinage. Le décès accidentel de l’un des concubins ne
donnent pas droit automatiquement à l’autre, à la réparation du dommage
occasionné. Les tribunaux prennent en considération, le caractère adultérin ou
non du concubinage, son caractère stable, son caractère notoire. Dans certains
cas, le droit à la réparation coïncide avec le droit à une autre prestation :
indemnité d’assurance, prestation de la CNPS.
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CHAPITRE II : L’OBLIGATION DE REPARER
Il arrive aussi que par délicatesse les victimes d’atteinte à l’honneur répugnent à
recevoir de l’argent pour la souffrance qui leur est infligée et vont réclamer en
cas de diffamation une condamnation à 1 franc symbolique. Il arrive aussi que la
réparation se fasse en nature, elle reste néanmoins exceptionnelle. (Il est
possible d’échapper à la réparation si on peut valablement évoquer un fait
exonératoire de responsabilité ou alors un fait justificatif spécial. Dans les faits
exonératoires de responsabilité, on peut citer le fait de la victime, la force
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majeure, le cas fortuit (la différence reste ce caractère d’extériorité : en présence
d’un évènement irrésistible, insurmontable, extérieur à la personne dont la
responsabilité est recherchée). Il s’agira de démontrer au-delà des apparences
que le dommage est dû en totalité ou en partie à une cause étrangère.
Des textes de base 1382,1383, il résulte que l’auteur doit avoir commis une
faute, une imprudence, une négligence ; il doit y avoir un lien entre le préjudice
et l’imprudence ou la faute. La charge de la preuve repose sur la victime qui la
rapporte par tous les moyens.
On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son
propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes
dont on doit répondre ou des choses que l’on a sous sa garde. Cette
responsabilité présente un caractère d’exception ; la liste prévue par le
code est une liste exhaustive.
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La responsabilité du fait d’autrui n’exclut pas la responsabilité du fait personnel.
La personne qui est responsable de celle qui est fautive peut se retourner contre
cette dernière.
Les enfants mineurs non émancipés le dommage est causé par le fait personnel
de l’enfant, dommage causé par la chose dont il a la garde.
Les parents sont dégagés de toute responsabilité s’ils arrivent à établir qu’ils
n’ont pas pu empêcher le fait de l’enfant.
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celui qui s’en sert pendant qu’il est à son usage est responsable du
dommage que l’animal a causé soit que l’animal fut sous sa garde, soit
qu’il fut égaré ou échappé »: fondement : présomption de faute
relative. Cet article vise non seulement le propriétaire de l’animal mais
aussi toute personne qui en a la garde. Cet article concerne les animaux
domestiques et domestiqués, aux propriétaires et à toute personne qui
s’en sert ou qui en a la garde. Les parents sont responsables du
dommage causé par l’animal dont leur enfant a la garde.
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présomption absolue.
La responsabilité des propriétaires d’aéronefs sera gérée en extériorisant le
risque
Au terme de l’article 1371, les quasi-contrats sont les faits purement volontaires
de l’homme dont il résulte un engagement quelconque envers un tiers et quelque
fois un engagement réciproque des deux parties.
Pour saisir les sens du quasi-contrat, il faut partir de l’idée qu’il arrive que par
son activité, un individu procure un avantage à une autre personne. Cet avantage
peut avoir entrainé pour lui, une perte. C’est injuste, inéquitable ; il faut réparer.
Exceptionnellement, le législateur et le juge interviennent pour rétablir
l’équilibre.
Le code civil prévoit deux situations : aux articles 1372 à 1375 le code traite de
la gestion d’affaire et à partir des articles 1376 et suivants il est question du
paiement de l’indu. A ces deux quasi-contrats spéciaux, la jurisprudence a
ajouté, la théorie générale de l’enrichissement sans cause.
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CHAPITRE 1 : LA GESTION D’AFFAIRE
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dépenses effectuées. Cependant, étant donné que l’immixtion dans les affaires
d’autrui n’est pas toujours opportune, la gestion d’affaire ne produira des effets
de droit qu’à certaines conditions. Ainsi, il est impératif qu’elle ait été utile.
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3- Le gérant doit agir en bon père de famille, comme s’il défendait ses
propres intérêts.
2- L’acte doit avoir été utile : condition sine qua non (nécessaire).
On considère que l’acte a été utile toutes les fois où il a rendu service au maitre
d’affaire et peu importe selon une intention altruiste qui l’a motivée.
L’appréciation du caractère utile se fait inconcreto (au cas par cas), en tenant
compte des aptitudes du gérant et du fait qu’il ait recherché l’intérêt du maitre de
l’affaire. L’utilité s’apprécie au moment où l’acte est posé.
*Ex : la tempête emporte la toile du voisin, il est remplacé. Quelques jours plus
tard, il y a une nouvelle tornade, le même problème se reproduit, le toit est à
nouveau emporté. Le remplacement de la toiture après la première tempête était
néanmoins utile.
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2- Le gérant doit gérer l’affaire en bon père de famille ; article 1374 «il est
tenu d’apporter à la gestion d’affaire tous les soins d’un bon père de
famille ; néanmoins les circonstances qui l’ont conduit à se charger de
l’affaire peuvent autoriser le juge à modéré les dommages et intérêts qui
résulteraient des fautes ou la négligence du gérant ».
Le maitre dont l’affaire doit dédommager le gérant, article 1375« le maitre dont
l’affaire a été bien administré doit remplir les engagements que le gérant à
contracter en son nom. Il doit l’indemniser de tous les engagements personnels
qu’il a pris et lui rembourser toutes les dépenses utiles et nécessaires qu’il a
faites ».
Le gérant peut avoir agi en son nom propre, il peut avoir dit agir au nom du
gérant. S’il a déclaré agir au compte du maitre de l’affaire, ce dernier aura des
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obligations vis-à-vis du tiers, dans le cas contraire, il aura des obligations vis-à-
vis du gérant.
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CHAPITRE 2 : L’ENRICHISSEMENT SANS CAUSE
Article 1376 à 1381, du code civil, l’enrichissement sans cause est une
construction jurisprudentielle issue d’un célèbre arrêt français (dit du marchand
d’engrais) de la cour de cassation du 15 juin 1892 qui statuait dans ce sens : «
lorsqu’une personne par un sacrifice ou un fait personnel à procurer à une autre
personne un avantage que ne justifie aucune cause légale ou contractuelle, elle a
une action pour se faire restituer : l’action de in rem verso ».
En espèce dans cet arrêt, aucune faute n’avait été commise, il n’y avait pas de
contrats entre les partis ; ainsi donc la théorie de l’enrichissement sans cause est
une théorie basée sur les effets d’un pur hasard ; on procure à autrui un avantage
sans le vouloir, et corrélativement on subit un appauvrissement. La théorie de
l’enrichissement sans cause satisfait incontestablement la justice et la morale
parce qu’elle est très générale et tend à remplacer toutes les règles de droit.
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bénéfice d’un avantage quelconque dont on profite et qui n’a aucun
fondement juridique ;
*Ex : un paysan construit une digue dans son propre intérêt et que les
propriétaires voisins en profitent par la force des choses le propriétaire
de l’ouvrage ne bénéficie pas d’une action de in rem verso parce que
lui aussi tire parti (profit) de la construction de la digue.
- l’enrichissement n’est pas sans cause s’il n’est pas dépourvu d’une
cause s’il résulte d’un acte juridique, d’un contrat.
L’action de in rem verso ne peut être intentée que si celui qui invoque
l’appauvrissement ne bénéficie pas d’une autre action ce qui signifie que
l’action de in rem verso est une action subsidiaire ; elle ne peut pas être utilisé
en remplacement d’une autre action pour laquelle le demandeur serait forclos.
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L’action de in rem verso ne peut pas servir non plus à contourner les conditions
auxquelles la loi subordonne d’exercices d’une autre action.
Une sujet de droit, ou de personne, tout être envisagé comme ayant ou pouvant
avoir des droits. Ce sont les personnes physiques, morales. La personnalité
juridique est liée à la capacité de jouissance.
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*Ex : le père de l’enfant conçu meurt et pour éviter que ses biens n’aillent à
d’autres héritiers, on considère par une fiction juridique admise de tous que
l’enfant est doté de la personnalité juridique dès sa conception. L’enfant est
réputé conçu pendant la période qui s’étend entre 180 et 300 jours avant sa
naissance. Il s’agit ici d’une présomption simple. Il est possible d’établir que la
grossesse ou la conception a eu lieu à un autre moment.
*Exercice Si un enfant nait le 16 mai 1994, le père est mort 8 octobre 1993, la
période légale de conception de cet enfant est comprise entre le 16 aout et le 14
(08) octobre.
- L’absence
L’absence ne doit pas être confondue avec la non-présence. Une personne est
absente si l’on ignore s’il est vivant ou mort car il a quitté son domicile depuis
longtemps sans donner de nouvelles et sans qu’un évènement particulier puisse
faire présumer de sa mort. On ignore généralement les circonstances de
l’absence aussi bien dans l’intérêt des ayants-droit que dans ceux des tiers que le
patrimoine de l’absent ne soit pas laissé à l’abandon. Toute la règlementation
autour de l’absence se fonde sur l’idée que l’absent peut revenir, mais passé un
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certain délai, il est de l’intérêt de tous de considérer qu’il ne reviendra
probablement pas. « Lorsqu’une personne aura cessé de paraitre au lieu de son
domicile ou de sa résidence, et que depuis 4 ans on en aura point eu de
nouvelles, les parties intéressées pourront se pourvoir devant le tribunal de 1ière
instance afin que l’absence soit déclaré » art 115.
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- La disparition
2) Le décès doit être plus que probable, les circonstances qui ont entouré la
disparition, ayant mis gravement en danger la vie du disparu.
Les actes d’état civil sont des écrits qui constatent la naissance, le mariage, le
décès, la reconnaissance, l’ensemble des actes constituent le registre d’état civil.
La tenue de l’état civil est organisée par les services d’états civils, il y a deux
registres. Les actes de l’état civil sont un moyen de preuve de l’état de la
personne. Les copies, les extraits d’actes ainsi que le livret de famille ont la
même autorité que l’acte lui-même. Si l’acte est inexistant ou a été détruit, il faut
solliciter un jugement.
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SECTION 1 : le nom
Soit par la filiation : l’enfant qui est légitime porte le nom de son
père, l’enfant naturel porte celui de sa mère ;
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En matière commerciale, le nom sous lequel le commerçant mène son activité,
est considéré comme un élément du fonds de commerce, il peut donc être vendu
avec le fonds. Pour éviter toute confusion, le nouvel exploitant devra y ajouter
une mention explicative.
DOMICILE LEGALE est celui que la loi assigne d’office a une personne soit en
raison de leur fonction soit en raison de leur dépendance c’est le cas des
magistrats du siège (on confond les magistrats de sièges des magistrats des
roues). Les magistrats du siège sont assis. Ils sont chargés d'instruire les
affaires pénales et de rendre les décisions de justice, ils défendent l’intérêt
général. Les magistrats debout ce sont des représentants du ministère public
chargés notamment, à l'audience, de requérir l'application des peines au nom de
la société
Section 2 la nationalité
La nationalité est un lien juridique et politique qui uni une personne a un état ou
un lieu
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société familiale. La situation matrimoniale l’état civil résume l’état politique,
familial, individuel de la personne les actes de l’état civil sont authentique. Et si
un acte de l’état civil est irrégulier la responsabilité d’officier d’état civil peut
être transgressée. Si l’acte est erroné l’autorité judiciaire est incompétente. Si
l’acte est inexistant
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