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/LEGISLATION/

Chapitre 01
Introduction et definition
I/ INTRODUCTION AU DROIT :

1.A. DEFINITION DU DROIT :


Le Droit, est l'ensemble des dispositions interprétatives ou directives qui à un
moment et dans un Etat déterminés, règlent le statut des personnes et des biens, ainsi
que les rapports que les personnes publiques ou privées entretiennent. La solution des
conflits entre personnes privées en raison de leurs statuts différents ou de relations
faisant appel au droit international sont régis par le Droit International privé. Les
relations juridiques entre États sont déterminées par le Droit International Public.
En considération de l'objet du Droit, et dans un but pédagogique, le Droit privé
fait l'objet de divisions telles que : le droit civil, le droit procédural, le droit
commercial, le droit social et à leur tour ces matières font l'objet de sous-divisions, par
exemple le droit civil se divise en : droit des personnes, droit des régimes
matrimoniaux, droit des successions, droit des biens, droit des obligations et des
contrats.

1.B. SOURCES DU DROIT

1.1. QU’EST-CE QUE LE DROIT ?

Le droit est constitué de l’ensemble des règles qui s’appliquent en un lieu donné (sur
un territoire défnii à une époque donnée. Le lieu peut être un Etat ou un
regroupement d’Etats (Union maghrébine, Union Européenne, Organisation des
Nations-Uniesi, une subdivision administrative d’un Etat (région, département,
commune pour la Francei. En raison des mutations de la société, le droit est amené à
évoluer. Certaines règles deviennent caduques et il faut répondre aux besoins de la
société en faisant évoluer les règles juridiques et en en créant de nouvelles.

2. LE DROIT ALGERIEN

Le droit algérien est un système de droit écrit : inspiré du droit français jusqu’au 5
juillet 1973, ces lois ont été abrogées et donc inspiré de la nouvelle constitution
algérienne, il est caractérisé par la codifcation systématique des acquis juridiques et
est constitué en système fondé sur la référence systématique à l’écrit, d’où le rôle
primordial de la loi. Cependant, il utilise également des sources dérivées (ou
indirectesi.

2. LES TEXTES FONDAMENTAUX

Le droit algérien s’appuie sur les textes fondamentaux que sont :

A. LA CONSTITUTION :

Loi fondamentale, la constitution qui régit actuellement l’Algérie (constitution votée


par référendum populaire après l’indépendancei. Elle est composée du préambule de
fondements historiques et l’appartenance musulmane de l’Algérie et inspirée de la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du texte constitutionnel proprement
dit et des décisions du Conseil constitutionneli.

B. LES TRAITÉS INTERNATIONAUX

Une fois ratifés par le Parlement ou par voie référendaire, ils ont une force obligatoire
supérieure à une loi et à la constitution.

LES SOURCES DU DROIT :

C. LA LOI

Elle est constituée de l’ensemble des textes législatifs. On distingue plusieurs sortes
de lois : lois constitutionnelles (qui modifent la constitutioni, lois organiques (qui
précisent et appliquent des articles de la constitutioni, lois ordinaires adoptées à
l’issue de la navette parlementairei.

D. LE DÉCRET
Sa rédaction et sa promulgation reviennent au pouvoir exécutif : les décrets sont
signés par le président de la République et le Premier ministre (ils sont souvent les «
décrets d’application » d’une loii.

E. L’ORDONNANCE :

Après avis favorable du Conseil d’Etat et avec l’assentiment du président de la


République, l’ordonnance est adoptée en Conseil des ministres et a force de loi.

F. L’ARRÊTÉ

Il peut être ministériel, préfectoral ou municipal dans l’ordre hiérarchique. C’est une
décision d’ordre pratique. Selon sa source, il s’applique à un territoire
géographiquement délimité.

3. LES SOURCES DÉRIVÉES (INDIRECTES)

Mais il fait également appel à :

A. LA JURISPRUDENCE :

Ce sont des textes émanant des cours de justice sur lesquels s’appuient les magistrats
pour régler certains litiges. Ces textes peuvent être une interprétation de la loi ou une
réponse donnée à une situation caractérisée par le vide juridique. Ils « font
jurisprudence », c’est-à-dire qu’ils constituent une référence pour trancher dans des
cas identiques.

B. LA DOCTRINE :

C’est un ensemble d’analyses et d’études de concepts juridiques, de cas concrets ou de


faits de société qui peuvent aider le magistrat dans sa prise de décision.

C. LA COUTUME :
Il s’agit d’un ensemble d’habitudes et de réactions à des situations pratiques nées en
dehors de la justice mais faisant l’objet d’un large consensus au sein des autorités
judiciaires qui les ont avalisées et éventuellement généralisées au fl du temps.

Jurisprudence, doctrine et coutume peuvent être à l’origine d’un acte législatif qui
entérine et formalise une pratique, lui donnant par là force de loi.

II. PRINCIPALES DIVISIONS DU DROIT :

1.A. LE DROIT PENAL :

Le droit pénal est la branche du droit qui détermine les infractions, les sanctions que
la société impose à ceux qui commettent ces infractions et les mesures de prévention
ainsi que les modalités de la répression des faits constitutifs d'infractions.

Le droit pénal doit répondre au principe de légalité. Le législateur tient de la


Constitution, ainsi que du principe de légalité des délits et des peines qui résulte de
l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, l'obligation de
fixer lui-même le champ d'application de la loi pénale et de définir les crimes et délits
en termes sufsamment clairs et précis
Le droit pénal doit aussi répondre aux principes de la non-rétroactivité de la loi pénale
plus sévère et de la rétroactivité de la loi pénale plus douce.

Les dispositions du droit pénal algérien sont contenues dans le Code pénal.

Les règles générales du droit pénal relèvent du droit pénal général.


Les règles spécifques concernant les infractions relèvent du droit pénal spécial.
Les modalités d'application du droit pénal relèvent de la procédure pénale.

1. B. LE DROIT CIVIL :

Le droit civil est celui qui règlemente les relations privées des citoyens entre eux. Il
s’agit de l’ensemble des normes juridiques régissant les liens personnels ou
patrimoniaux entre des personnes privées, qu’elles soient physiques ou morales, de
nature privée ou publique. Son objectif est de protéger les intérêts de la personne au
sein de l’ordre morale et patrimonial.
Cette branche du droit reconnait chaque personne en tant que sujet de droit, peu
importe ses activités particulières. En général, elle renferme l’ensemble des normes
fgurant dans le code civil. Concernant le droit anglo-saxon, le droit civil correspond au
droit continental (ou civil lawi et au droit positif (en opposition au droit natureli.
Le droit civil comprend donc le droit des personnes (dans la mesure où il règle leur
capacité juridiquei, le droit des obligations et des contrats, le droit des biens, le
droit de la famille, le droit des successions et les normes de responsabilité civile,
par exemple.
Pour comprendre la branche du droit civil, il faut tout d’abord connaitre la notion du
droit naturel, qui est l’ensemble des principes du juste et de l’injuste ayant pour
inspiration la nature. Les droits naturels, qui sont universels et inaliénables, se
matérialisent au moyen du droit positif ou effectif.
Le droit positif, à son tour, peut être divisé en droit public et en droit privé. Au sens
large du terme, le droit civil fonctionne en quelque sorte comme synonyme de droit
privé, étant donné qu’il engage les normes relatives à l’État et à la capacité des
personnes.

C. LE DROIT ADMINISTRATIF :

Le droit administratif est l’ensemble des règles de droit applicables aux organismes
publics, d’une part dans leur composition et dans leur fonctionnement et d’autre part
dans leurs rapports avec les administrés que sont les populations. Composante
principale du droit public, le droit administratif concilie l’intérêt général et les intérêts
particuliers. Il s’applique notamment au pouvoir exécutif et tranche les conflits qui
peuvent opposer un particulier à l’administration.

Parfois, nous n’aimons pas la loi, car elle oblige ou empêche de faire ce que nous voulons. Pourtant, pour
cohabiter dans une société, nous devons avoir quelques règles à suivre. Quels sont ses rôles et ses
importances ?

Les rôles de la loi


On peut dire que la loi remplit quatre fonctons diférentes, chacune d’elles étant d’une importance
capitale pour notre bien-être. La loi nous :

 Défend du mal. C’est sa première foncton et la plus capitale.


 Permet de promouvoir le bien commun. Une communauté a besoin d’une loi pour résoudre le
dilemme du prisonnier, distribuer entre des mains privées des biens et limiter les gens d’agir
selon leur désir naturel
 Règle des diférends concernant les ressources limitées
 Encourage à faire ce qui est juste. Sinon, pourquoi est-il illégal d’avoir des relatons sexuelles en
public, ou d’avoir des relatons sexuelles avec des animaux, ou de déterrer des cadavres, ou de
prendre des drogues hallucinogènes ou d’aider des gens à se tuer ?

Les importances de la loi


Que la loi ait ou non un rôle à jouer pour nous encourager à faire ce qu’il convient de faire, personne ne
doute de l’importance de la loi dans les trois premiers rôles cités en haut. En conséquence, il est
largement admis que la santé et la richesse des natons dépendent essentellement de la mesure dans
laquelle l’état de droit est maintenu et respecté dans ces natons, comme dans le site Web de la Banque
mondiale, le site Web des Natons Unies ou le présent artcle sur l’importance de la considératon des
droits de possession et de l’état de droit pour le développement d’un pays. Par conséquent, on accorde
beaucoup d’atenton aux indices qui tentent de déterminer dans quelle mesure les pays du monde
enter respectent des éléments comme la primauté du droit et les droits de possession privée.

Les préoccupatons de la loi


Il faut reconnaître que de nombreuses critques sont exprimées à l’égard des avantages qui sont censés
découler de l’existence de la loi et du respect de l’État de droit. D’autres vont plus loin et afrment
qu’entre de mauvaises mains, la loi peut devenir un instrument du mal, un moyen par lequel les
dirigeants d’un pays peuvent voler des biens aux gens et opprimer les minorités. On soutent aussi que
même si la loi n’est pas utlisée comme instrument du mal, il peut devenir complice en faisant des choses
telles que :

 Empêcher les fonctonnaires de faire le nécessaire pour prévenir les atrocités terroristes
 En accordant des droits aux personnes et en les encourageant à les exercer, ceci favorise une
culture préjudiciable de plainte et d’indemnisaton qui éloigne les gens les uns des autres et les
décourage d’aider d’autres personnes par crainte d’être poursuivis en justce

Définition:
Il s’agit d’un ensemble de règles juridiques édictées par l’autorité législatie du pays:

(A) L'Assemblée populaire natonale (Parlement, Chambre I);

B) Le Conseil de la naton (deuuième chambre);

(C) Le Président de la République dans des cas euceptonnels.

Types:
La Loi: est le teute approuié par l'Assemblée populaire natonale et publié par le Président de la République. La loi
énonce généralement les règles et principes de base dans les domaines mentonnés dans la Consttuton et consttue
la source teutuelle la plus importante.

L'initatie de faire adopter la loi par le gouiernement ou par les députés (au moins 20 députés) ne sera pas annulée
et la loi ne sera modifée que par une autre loi.

Le Président de la République ieille à son applicaton après sa ratfcaton et sa publicaton au Journal ofciel.

La loi est une source d'autres teutes et de leurs forces après la Consttuton

Ordonnance: Le deuuième teute législatf adopté par le Président de la République en cas d'urgence (état d'urgence,
catastrophes naturelles telles que tremblement de terre, guerre), publié par le Président en l'absence de l'Assemblée
populaire natonale conformément au teute de l'artcle 1/1420 de la Consttuton, ainsi que dans les cas suiiants:
Artcle eutraordinaire 1 7 de la Consttuton.

Deuxièmement: Textes organisationnees:

Définition:
Ce sont des teutes émanant des autorités euécuties et administraties compétentes de l'État, selon les procédures
et formalités préiues par la loi. Ces autorités comprennent:

- Président de la République

- chef de gouiernement

- le gouierneur

- Président de l'Assemblée populaire d'Etat

- Président de l'Assemblée populaire municipale


Décret: le teute adopté par le Président de la République (décret présidentel) ou le décret gouiernemental (décret
euécutf) sur des questons d'organisaton n'ayant pas de portée natonale peut être adopté par le Conseil des
ministres et peut être adopté en dehors du Conseil des ministres. Leurs tâches.

Le décret ne peut être abrogé ou modifé que par un décret du même genre ou aiec un teute plus éleié que celui-là.

Retre décision (Arrete): Le teute pris par le ministre (le gouierneur - directeur euécutf) en ce qui concerne la geston
de son ministère au sein du département des teutes en iigueur et légitmement dépend d’un décret et détermine les
modalités de son euécuton.

- Il euiste des décisions indiiiduelles concernant la désignaton, le licenciement et la discipline des employés.

- La décision ministérielle conjointe est la décision prise par deuu ou plusieurs ministres

La décision ne sera annulée ou modifée que par une résoluton ou un teute supérieur à son grade.

Décision Décision: Un teute réglementaire tel que la décision prise par le ministre ou son signataire autorisé dans
diiers cas. Tels que des subientons ou des iacances euceptonnelles.

Différence entre décision et décision:


La différence entre la décision et la décision réside dans la première publiée par le pouioir euécutf, qui est le
ministre d'État, président de l'Assemblée du peuple et président de l'Assemblée populaire municipale, et iient
clarifer et eupliquer comment metre en œuire et appliquer un décret. La décision peut être rendue par les partes
susmentonnées en plus de celles à qui le droit de délégaton a été accordé dans certains cas.

Il est déliiré dans des cas simples et moins importants que celui dans lequel la décision est prise. Les deuu concepts
sont des teutes réglementaires.

Il euiste d'autres types de documents de nature réglementaire à traiers lesquels la geston est importante:

Circueaire:
Un document administratf adressé à plusieurs eupéditeurs que la Haute Autorité leur a enioyé pour présenter un
sujet, informer des directies ou préciser les modalités d'applicaton des teutes réglementaires

Avis important:
Les teutes législatfs et réglementaires sont publiés soit au Journal ofciel, en relaton aiec les lois, décrets, décisions
ministérielles communes et certaines résolutons et décisions, soit dans l'ensemble des teutes publiés par les diiers
ministères, soit dans l'ensemble des contrats administratfs publiés par les différents États.
Chapitre 02 :
Legislation alimentaire et droit alimentaire:

De manière générale, la notion de «législation alimentaire» désigne l'ensemble


des lois et règlements régissant la production, la vente, le transport, la transformation et
l'élimination des denrées alimentaires ;

Histoire :

On en trouve des traces de législation alimentaire depuis l'antiquité. Elle a beaucoup varié
selon les époques, les civilisations et les États. Depuis la dernière Seconde Guerre
mondiale et le développement des échanges commerciaux dans le monde (mondialisation),
elle fait l'objet d'eforts d'harmonisation par plusieurs grandes régions du monde (Union
européenne notamment), sous l'égide de l'ONU (FAO, OIE), de l'OCDE et d'un document de
référence dit du « Codex alimentarius », sous la pression des entreprises et
du marché notamment.

Éléments de défnition juridique :

Dans l'Union européenne, depuis 2002, il s'agit plus précisément de l'ensemble


des « dispositions législatives, réglementaires et administratives régissant les denrées
alimentaires en général et leur sécurité en particulier, au niveau communautaire ou
national ».
La législation alimentaire européenne veut couvrir toutes les étapes de la production, de la
transformation et de la distribution des denrées alimentaires et également des aliments
destinés ou donnés à des animaux producteurs de denrées alimentaires .

Pour « atteindre l'objectif général d'un niveau élevé de protection de la santé et de la vie des
personnes, la législation alimentaire se fonde sur l'analyse des risques, sauf dans les cas où
cette approche n'est pas adaptée aux circonstances ou à la nature de la mesure », le principe
de précaution pouvant alors être mobilisé[2]. Cette analyse est « fondée sur les preuves
scientifiques disponibles et elle est menée de manière indépendante, objective et
transparente »[3].

Anticipation et gestion des crises :

Face au risque de crise sanitaire et de crise alimentaire et sur la base des retours
d'expérience de gestion de problèmes de sécurité alimentaire plus ou moins liés à des crises
alimentaires du XXe siècle, la législation inclut généralement une dimension de précaution,
de gestion de crise et prévoit parfois (comme en Europe une définition de la cellule de crise) ;

Objectfs :
Les cellules de notre organisme ont besoin de matère et d'énergie, disponibles dans les lipides, les protdes, les
glucides, l'eau, les sels minérauu et les iitamines, pour fonctonner et se renouieler.
Quels sont les besoins nutritfs réels ?
Qu'est-ce qu'une alimentaton équilibrée ?
1. Les besoins énergétques

Les dépenses énergétques d'un organisme iarient en foncton de l'indiiidu. Les besoins énergétques des cellules ne
sont donc pas toujours les mêmes.
La raton alimentaire correspond à la quantté d'aliments nécessaire au fonctonnement et à l'entreten de
l'organisme. Elle doit couirir les besoins d'un indiiidu et être adaptée à chacun.

Une alimentaton ratonnelle s'appuie sur une alimentaton équilibrée (composée de 6 % de glucides, 3 % de lipides
et 1 % de protéines par jour) et une prise régulière des repas pour éiiter le grignotage.
Cet équilibre alimentaire peut être satsfait, quels que soient les comportements alimentaires, les habitudes
culturelles, les aliments disponibles et les goûts de chacun.

• Les glucides peuient être des sucres lents, apportés par les céréales, les pâtes, les pommes de terre, etc., ou
des sucres rapides apportés par le sucre proprement dit, les conftures, les fruits, etc.

• Les lipides peuient être d'origine animale, comme dans le beurre, le lait, etc., ou d'origine iégétale comme dans
l'huile d'oliie, par euemple.

• Les protéines peuient aussi être d'origine animale (iiande, poisson, œuf, etc.) comme d'origine iégétale (fruits et
légumes).

20. Les anomalies alimentaires

a. Les carences alimentaires

Les carences alimentaires peuient être quanttatves, lorsque la raton alimentaire n'est pas sufsante. On parle
alors de sous-nutriton.

Les carences alimentaires qualitatves suriiennent lorsque la raton alimentaire n'est pas équilibrée.
S'il manque certains acides aminés, certaines iitamines, etc., on parle alors de malnutriton.

Exemples
Le goitre est une manifestaton d'une carence en iode. Cete carence peut entraîner des troubles physiques et
mentauu.
Le rachitsme est une maladie de l'ossifcaton qui est due à une carence en iitamine D.

b. Les eucès alimentaires

La consommaton eucessiie de certains aliments peut être à l'origine de maladies plus ou moins graies : l'obésité, le
diabète, les maladies cardio-iasculaires, etc.
En général, ces maladies sont dues à un eucès de sucres et/ou de graisses.

Définition de législation environnemental :

Par définition, le droit de l’environnement est le concept qui appel à la protection et la


préservation de la nature, qui incite à la lutte contre les nuisances et qui vise
l’aménagement de l’espace rural, urbain et du patrimoine culturel. Il constitue une
science toute jeune est récente, le droit environnemental englobe des lois, décrets,
arrêtés, circulaires, directives et règlements issues d’une législation et qui sont
applicables à tout citoyen, ajouter à cela des normes, des lignes directrices et des
recommandations édictées aux administrateurs et aux dirigeants. L’objectif visé par
l’alliance entre les sciences juridiques et les sciences de l’environnement, est par
excellence :

• La sauvegarde, la protection et la préservation de l’environnement et de sa


qualité ;

• La sécurité sanitaire de l’être humain ;

• La gestion rationnelle des ressources naturelles ;

• La lutte contre les problèmes de l’environnement, sur l’échelle régionale voir aussi
planétaire et leurs conséquences sur la vie des humains, des végétaux et des
animaux.

• Protéger le sol, l’aire et l’eau et réparer les dommages causés par l’homme.

Cependant les scientifiques, les chercheurs et la société entière doivent assimiler et


comprendre les normes juridiques qui réglementeront la relation homme
environnement. A cet efet les chefs d’états en collaboration avec les spécialistes du
domaine, doivent atteindre les objectifs précités en adoptant.

Le droit a l’alimentation :
Dans le monde entier, 1 milliard de personnes souffrent de la faim et de sous-
alimentation, en dépit du fait que de nombreux Etats aient ratifé divers
instruments internationaux, régionaux et nationaux les obligeant à donner effet
au droit à l’alimentation.
Sans oublier le fait qu’il y a sur notre planète sufsamment de denrées
alimentaires et de ressources productives pour nourrir tous les êtres humains
de manière sufsante...
Mais que signife concrètement le « droit à l’alimentation », et quelles
obligations en découlent pour les Etats ?

qu’est-ce que le droit a l’alimentation ?

Reconnu par la Charte internationale des droits de l’Homme, le droit à


l’alimentation est le droit de chaque personne d’être à l’abri de la faim et
d’avoir accès à une nourriture sufsante et adéquate pour pouvoir vivre
dignement.
Art. 25 D DH :
« toute personne a droit à un niveau de vie sufsant pour assurer sa santé, son
bien-être et ceux de sa famille,notamment pour l’alimentation [...] ».
Art. 11 IDESC :
« 1. es ‫ة‬tats parties au présent acte reconnaissent le droit de toute personne à
un niveau de vie sufsant pour elle-même et sa famille, y compris une
nourriture, un vêtement et un logement sufsants, ainsi qu’à une amélioration
constante de ses conditions d’existence. les Etats parties prendront des
mesures appropriées pour assurer la réalisation de ce droit et ils reconnaissent
à cet effet l’importance essentielle d’une coopération internationale librement
consentie.
2. Les Etats parties au présent acte, reconnaissant le droit fondamental qu’a
toute personne d’être à l’abri de la faim, adopteront, individuellement et au
moyen de la coopération internationale, les mesures nécessaires, ycompris des
programmes concrets :
> our améliorer les méthodes de production, de conservation et de distribution
des denrées alimentaires par la pleine utilisation des connaissances
techniques et scientifques, par la diffusion de principes d’éducation
nutritionnelle et par le développement ou la réforme des régimes agraires, de
manière à assurer au mieux la mise en valeur et l’utilisation des ressources
naturelles ;
> our assurer une répartition équitable des ressources alimentaires mondiales
par rapport aux besoins, compte tenu des problèmes qui se posent tant aux
pays importateurs qu’aux pays exportateurs de denrées alimentaires »1.
Depuis qu’il a été consacré dans le IDESC, le droit à l’alimentation a fait l’objet
d’interprétations et de commentaires qui permettent d’en préciser
progressivement le contenu. Deux instruments sont particulièrement éclairants
à cet égard : l’ bservation générale n°12 du Comité des droits économiques,
sociaux et culturels des Nations- unies (Comité DESCi sur le droit à
l’alimentation de 1999 ; et les Directives volontaires sur le droit à
l’alimentation
élaborées au sein de la FAO en 2004

selon l’observation générale n°12 du Comité DESC, le droit à une nourriture


sufsante est réalisé lorsque chaque homme, chaque femme et chaque enfant,
seul ou en communauté avec d’autres, a physiquement et économiquement
accès à tout moment à une nourriture sufsante ou aux moyens de se la
procurer.
le Comité DESC, le droit à l’alimentation n’est pas uniquement le droit à une
ration minimum de calories pour survivre physiquement.

Il comprend plusieurs facettes essentielles à sa pleine jouissance :


> l’Adéquation : la nourriture consommée doit être adéquate en termes de
quantité et de qualité pour assurer la croissance physique et mentale, le
développement et la subsistance de l’individu.
>d isponibilité : il doit être possible de tirer directement son alimentation de la
terre ou d’autres ressources naturelles, ou de disposer de systèmes de
distribution, de traitement et de marché opérants auxquels il a accès.
> Accessibilité : non seulement la nourriture doit être accessible, mais la
population doit avoir la possibilité de l’obtenir. l’accessibilité est donc à la fois :
économique : les dépenses d’une personne ou d’un ménage pour
s’alimenter de manière adéquate ne peuvent pas entraver la satisfaction des
autres besoins élémentaires.
Physique : chacun, y compris les personnes physiquement vulnérables
(jeunes enfants, personnes âgées, personnes handicapées, etc.i, doit avoir
accès à une nourriture sufsante.
>durabilité : es générations actuelles et futures doivent avoir la possibilité
d’obtenir une nourriture à long terme.
les Directives volontaires sur le droit à l’alimentation, quant à elles, permettent
de préciser certaines obligations des Etats et énumèrent une série de mesures
pouvant être mises oeuvre par les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire,
en ce qui concerne la réalisation progressive du droit à l’alimentation dans le
cadre de la sécurité alimentaire nationale. Ces directives constituent ainsi des
repères que les Etats sont invités à utiliser dans l’élaboration de leurs
politiques publiques, tout en disposant d’une certaine marge de manœuvre.

deux concepts clés lies au droit à l’alimentation :

sécurité alimentaire : une vision d’ensemble d’approvisionnement alimentaire


aux niveaux mondial, national et régional. De nombreuses défnitions de la
sécurité alimentaire existent et le concept a fortement évolué depuis son
apparition dans les années ‘70 en pleine crise alimentaire mondiale. ors du
Sommet Mondial de l’Alimentation de 1996, la sécurité alimentaire a été défnie
comme suit : « la sécurité alimentaire, aux niveaux individuel,
familial, national, régional et mondial, existe lorsque tous les êtres humains
ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture
sufsante, saine et nutritive, leur permettant de satisfaire leurs besoins
énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et
active ». a sécurité alimentaire est un objectif politique, et en tant que telle,
elle ne fait pas référence aux obligations juridiques ni à la responsabilité des
Etats.
souveraineté alimentaire : un cadre politique qui défend les droits des
communautés, des peuples et des Etats à déterminer leurs propres politiques
agricoles et alimentaires. Ce concept a été utilisé la première fois en 1996 par
Via Campesina, un réseau d’organisations paysannes et de paysans sans terres
d’Asie, d’Europe, d’Afrique et des Amériques. Initialement centrée sur le
commerce et l’ rganisation Mondiale du Commerce, la défnition de la
souveraineté alimentaire s’est étendue pour inclure d’autres dimensions. Dans
sa dernière version, la souveraineté alimentaire repose sur six piliers :
1. e droit à l’alimentation pour tous ;
2. e soutien et le respect des producteurs de denrées alimentaires ;
3. Des systèmes alimentaires localisés (contre le dumping et la dépendance vis-
à-vis de sociétés transnationalesi
4. e contrôle local des ressources naturelles et des territoires (contre la
privatisation et l’exploitation, pour
l’accès à la terrei ;
5. e développement et l’échange du savoir local (contre les organismes
génétiquement modifési ;
6. e travail en harmonie avec la nature (contre les monocultures, l’élevage
industriel, pour des pratiques agro-écologiques .
la souveraineté alimentaire ne met pas l’accent sur la responsabilité des
‫ة‬tats vis-à-vis des peuples.
la souveraineté alimentaire met la priorité sur les droits des petits producteurs
et paysans, et ne fait pas exclusivement référence aux groupes vulnérables.
le droit à l’alimentation : Contrairement à la souveraineté alimentaire qui est
un terme créé par la société civile, le droit à l’alimentation a émergé en premier
lieu sur la scène internationale. e droit à l’alimentation est à présent bien ancré
et défni dans le droit international des droits de l’Homme. En effet, des
experts, des ONG spécialisées et des acteurs clés au sein du système des
Nations nies ont travaillé ensemble ces dernières décennies pour mieux décrire
le contenu normatif de ce droit et interpréter les obligations liées à sa mise en
oeuvre qui ressortent
aux ‫ة‬tats. e droit à l’alimentation met l’accent sur les obligations et la
responsabilité des Etats, les mécanismes de recours pour les victimes de
violations du droit à l’alimentation, les besoins spécifques des groupes
vulnérables, et la participation de groupes potentiellement affectés dans les
décisions qui ont un impact sur leur vie.

Vioeation du droit eaaeimentation


S’il y a 852 millions de personnes sous-alimentées dans le monde, c’est que le droit à l’alimentaton est

violé à chaque instant, pratquement dans tous les pays. A de très rares exceptons près, aucune peainte

n’est jamais déposée, aucun gouvernement n’est jamais ataqué en justce, aucune victme n’obtent

jamais réparation et compensation.


Le droit à l’alimentaton est un droit humain et non pas une opton politque que les Etats peuvent

choisir de suivre ou de ne pas suivre. Sa reconnaissance implique donc des obligatons pour les Etats. Il

n’est pas normal, ni tolérable, que les Etats honorent uniquement leurs engagements concernant les

accords économiques et commerciaux au niveau internatonal, au détriment de leurs engagements en

matère de droits humains qui s’avèrent par ailleurs très souvent incompatbles avec les premiers.

Pourtant, la primauté des droits humains sur tout accord économique ou commercial a été à maintes

reprises afrmée par les résolutons adoptées dans les instances onusiennes par ces mêmes Etats.

Dans les faits, les moyens de revendiquer la réalisaton du droit à l’alimentaton et les chances d’obtenir

réparaton ou compensaton dépendront largement de l’informaton et des mécanismes de contrôle

disponibles aux niveaux natonal, régional et internatonal. Le but de cete brochure didactque est

double :

- contribuer à l’amélioraton de l’informaton disponible sur le droit à l’alimentaton ;

- présenter les mécanismes de contrôle, au niveau natonal et internatonal, utlisables par les victmes

en cas de violaton du droit à l’alimentaton.

La majorité des mouvements sociaux, groupes et ONG, qui sont engagés dans la défense des droits des

opprimés, ne maîtrisent pas les instruments internatonaux, ni leur usage au niveau natonal. Le présent

document se veut un outl à ces mouvements afn qu’ils puissent revendiquer et exiger le respect et

l’applicaton du droit à l’alimentaton dans leur lute quotdienne.

La première parte de la présente brochure traite de la défniton et du contenu du droit à

l’alimentaton.

Sa deuxième parte porte sur les textes internatonaux et régionaux pertnents.

Sa troisième parte met en évidence les obligatons des Etats et leurs pratques.

Sa quatrième parte traite de la mise en oeuvre de ce droit et des mécanismes de recours disponibles

aux niveaux natonal, régional et internatonal pour protéger les personnes ou les groupes de personnes

vulnérables dont le droit à l’alimentaton est violé .


Chapitre 03 : les Normes alimentaires :

Le Contrôle qualité
Le contrôle qualité est un aspect de la gestion de la qualité.

Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des moyens appropriés, si le produit (y
compris, services, documents, code source) contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou
exigences préétablies et incluant une décision d'acceptation, de rejet ou de retouche.

Enjeux du contrôle qualité :


L'ancienne norme ISO 8402 (maintenant annulée2) en donnait la définition suivante :

« Contrôle : activités telles que mesurer, examiner, essayer ou passer au calibre une ou plusieurs
caractéristiques d'une entité3 et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de
déterminer si la conformité4 est obtenue pour chacune des caractéristiques. »

Le contrôle est un acte technique permettant de déterminer la conformité d'un produit. Pour
effectuer un contrôle sur un produit, il faut au préalable en déterminer les caractéristiques et choisir
les limites (les usineurs diraient les tolérances) à l'intérieur desquelles le produit est conforme. Il
faut que ces limites soient connues par le « contrôleur » qui effectuera le contrôle.

Il implique également qu'à l'issue de l'acte technique de contrôle, une décision soit prise en ce qui
concerne la conformité :

produit conforme

produit non conforme qui doit être rebuté

produit non conforme pouvant être retouché

produit non conforme pouvant être accepté en dérogation.

Les caractéristiques d'un contrôle :


Un contrôle est défini par un certain nombre de paramètres :

la fréquence de contrôle : systématique, par prélèvement ;

la ou les caractéristiques du produit qui doivent être contrôlée(s) ;


le type de contrôle : non destructif, destructif (parfois appelé « essai ») ;

la méthode de contrôle : par mesure, par comparaison (défauthèque), par appréciation (contrôle
visuel par exemple) ;

les moyens de contrôle à utiliser : appareil de mesure, référentiel ;

l'entité qui réalise le contrôle : personnel de fabrication (autocontrôle5), personnel spécialisé,


personnel d'encadrement, machine (automatisation du contrôle).

Pour choisir les caractéristiques d'un contrôle, il faut tenir compte des contraintes techniques
(criticité de la caractéristique à contrôler, précision nécessaire de l’appareil de mesure,
qualification du personnel effectuant le contrôle, etc.) mais également des contraintes
économiques. L'aspect économique joue sur la nature du contrôle, sur les moyens à engager et sur
les caractéristiques à contrôler. Il faut choisir en priorité, les caractéristiques ayant une influence
sur la sécurité, la fonctionnalité du produit. Le risque associé à la non détection doit être pris en
compte. Le donneur d'ordre peut limiter ce choix en imposant un certain nombre de
caractéristiques à contrôler et/ou de contrôles à effectuer.

La fréquence de contrôle :
Si un contrôle est effectué de manière systématique sur la totalité (100 %) des pièces, il permet
d'effectuer un tri et d'éliminer directement les non-conformités. C'est une méthode souvent longue
et coûteuse qui ne peut être choisie systématiquement.

Types de contrôle :
Contrôle non destructif :

Certains contrôles peuvent être effectués sans détruire la pièce ou l'ensemble qui doit être
contrôlé : mesures dimensionnelles, électriques, de couleur, etc. De mêmes certaines méthodes de
contrôle appelées non destructives (contrôle par ultrasons, contrôle par ressuage, etc.) permettent
de contrôler certaines caractéristiques comme la santé matière.

Contrôle destructif :

Dans certains cas, il n'est pas possible de contrôler une caractéristique sans détruire le produit à
contrôler. Il est donc impossible de contrôler toutes les pièces. Le contrôle destructif d'un nombre
limité de produit valide un lot6. Dans ce cas le contrôle s'accompagne ou même parfois est
remplacé par un contrôle des paramètres de fabrication (température, pression, intensité électrique,
etc.) ayant une influence sur l'obtention de la caractéristique ne pouvant être mesuré que par un
procédé destructif7.

Contrôle indirect délocalisé :

Lorsque la pièce a une géométrie complexe ou lorsqu'il est nécessaire d'effectuer des contrôles sur
des zones inaccessibles pour les instruments de mesure (fond de filet, sillon, orifice, paroi
intérieure d'une pièce...), le contrôle indirect délocalisé permet d'éviter le contrôle destructif pour
toutes les mesures dimensionnelles, de rugosité et d'état de surface. Le contrôle n'est plus effectué
directement sur la pièce, mais sur son empreinte, son moule négatif réalisé en polymère de type
Plastiform.

La position d'un contrôle :


Les anciennes versions de la norme ISO 9001 (version 1987 et 1994) prévoyaient trois types de
contrôle : à la réception, en cours de réalisation (fabrication) et en finals9. Si cette classification est
un peu moins explicite dans la dernière version (2000) de cette norme, elle reste pertinente. Chacun
de ces trois types de contrôle présente des spécificités.

Le contrôle à réception concerne les matières premières au sens large qui seront utilisées dans la
fabrication. Une bonne part de ces contrôles peut être effectuée par le fournisseur lui-même. Celui-
ci étant spécialisé dans la production de cette matière, il est généralement plus qualifié et mieux
équipé pour effectuer les contrôles et essais sur son produit. Ce système repose sur une
contractualisation du plan de contrôle, un système de surveillance souvent à base d'audit ou de
réception dans les ateliers du fournisseur. La livraison étant souvent alors accompagné d'un
document (certificat de conformité, procès-verbal d'essais...).

Le contrôle en fabrication répond à plusieurs objectifs : éliminer les non-conformités, détecter les
dérives et ainsi participer au pilotage de la fabrication. L'élimination des non-conformités en cours
de fabrication répond à un impératif économique : plus le produit non conforme est rebuté tôt
moins la valeur ajoutée est importante. Mais également certaines caractéristiques ne sont plus
accessibles lorsque le produit est fini. Il est donc nécessaire d'effectuer le contrôle avant que la
caractéristique ne soit masquée. Mais le contrôle en fabrication est aussi un instrument de pilotage.
Il permet de détecter les dérives et ainsi d'apporter les actions correctives. Si cette détection est
bien menée, la correction peut être menée avant que la non-conformité n'apparaisse.

Le contrôle final est effectué lorsque le produit est complètement terminé.

Le Contrôle qualité gouvernemental pour l'import/export :


Un nouveau type de contrôle qualité est apparu ces dernières années pour les échanges de
marchandises inter-continent à travers le monde. Ce contrôle concerne spécialement les
exportations vers les pays africains et vise à contrôler la qualité des marchandises exportées vers
ces pays en voie de développement.

Le cas de l'Algérie :
Pour remédier au trafic de marchandises non conformes, le 16 février 2009, la « banque centrale
d'Algérie » a rédigé la note no 16/DGC/2009 destinée aux banques et aux établissements financiers
intermédiaires agréés. L'objet de cette note est de contrôler les exportations vers l'Algérie pour
tous les règlements par « remise documentaire » et « crédit documentaire ». Il est souligné que
pour toutes exportations vers l'Algérie suivant les RUU600 de la CCI, il y a lieu d'exiger parmi les
documents constitutifs du dossier :

Certificat phytosanitaire pour tout produit agro-alimentaire

« Certificat de contrôle qualité » marchandise

Certificat d'origine de l'importation du lieu de production

Certificat de conformité (avec la mention « conforme aux normes européennes en vigueur à ce


jour » pour tous les départs de marchandise des pays de l'union Européenne) , ce certificat vise à
obliger les exportateurs européens à exporter en Afrique uniquement des marchandises conformes
à leurs propres normes (un certificat de conformité aux normes internationales est demandé dans
le cas d'une importation provenant d'un autre continent).
Ces documents dorénavant obligatoires, doivent être établis par des organismes dûment habilités
du pays exportateur, lesquels sont nécessairement différents du fournisseur, du transitaire, de
l'exportateur, et du destinataire.

Pour le certificat phytosanitaire il faut faire appel aux laboratoires, pour le certificat d'origine, il doit
être émis par la chambre du commerce et visé par celle-ci.

Pour le certificat de conformité, il doit être rédigé par l'unité de fabrication de la marchandise et
indiquer l'organisme exportateur de la marchandise vers l'Algérie.

Pour le « certificat de contrôle qualité », il est émis par des sociétés de contrôle agréés (liste en
banque centrale d'Algérie)

De nouvelles directives se sont ajoutées à la note no 16/DGC/2009 le 26 juillet 2009.

Le gouvernement nous informe qu’un changement important dans la règlementation est intervenu
concernant les importations algériennes. Le paiement de celles-ci doit s’effectuer à compter du 2
août 2009 obligatoirement par le moyen du CRÉDIT DOCUMENTAIRE uniquement.

Art 69 – Loi du 26 juillet 2009 "Le paiement des importations s’effectue obligatoirement au moyen
du seul crédit documentaire." Page 14 du journal officiel de la République Algérienne no 44.

IMPORTANT : Il est préférable d'indiquer les coordonnées de l’organisme de contrôle sur vos
crédits documentaires, par exemple : la mention "Organisme de contrôle NOM DE L'ORGANISME"
doit figurer sur les papiers du crédit documentaire.

Cette loi entre en application à compter du dimanche 2 août 2009, les exportateurs doivent prendre
en compte que le paiement par crédit documentaire implique de joindre un certificat de contrôle de
qualité au document bancaire. Ce certificat doit être réalisé par un des organismes de contrôle
indiqué plus haut.

Les autres pays :


Les autres pays plateforme pour l'Afrique sont encore des portes d'entrée libre pour les
marchandises non conformes aux exigences de qualité de ce contrôle gouvernemental de
l'import/export. À noter qu'actuellement le Maroc, la Tunisie sont en train de mettre en
place un type de contrôle similaire, et d'autres pays viendront dans les mois et les années
à venir à travailler sous les mêmes normes que le reste du globe pour ce qui s'agit des
normes de qualité afin que les marchandises en circulation sur le continent africain soient
en conformité avec les normes de qualité du reste du monde.

La certification et l’accréditation
1. La certification

La certification est une opération par laquelle une entité va être comparée à un modèle, afin d’évaluer si la
conformité est atteinte

Définition ISO : la certification est un instrument utile qui en démontrant que votre produit ou service
répond aux attentes de vos clients, renforce votre crédibilité. Dans certains secteurs, elle est même une
obligation légale ou contractuelle.
La certification est une assurance écrite (sous la forme d’un certificat) donné par une tierce partie qu’un
produit, service ou système est conforme à des exigences spécifiques.

Selon AFNOR : la certification est une activité par laquelle un organisme reconnu, indépendant des parties
en cause donne une assurance écrite qu’une organisation, un processus, un service, un produit ou des
compétences professionnelles sont conformes à des exigences spécifiées dans un référentiel.

La certification est un acte volontaire qui peut procurer aux entreprises un avantage concurrentiel. C’est un
outil de compétitivité qui établit la confiance dans leur relation avec leurs clients. Elle est délivrée par des
organismes certificateurs indépendants des entreprises certifiés ainsi que des pouvoirs publiques.

Certification et qualité sont deux termes complémentaires où la certification permet à une entreprise de
valoriser les efforts qu’elle a accomplis dans le sens de qualité.

Comment obtient-on la certification ?


- Toute entreprise pour l’activité de laquelle existe un référentiel, peut demander à faire certifier ses
produits ou services.
- L’organisme certificateur assure l’instruction du dossier
- Il examine la demande de certification et procède à l’évaluation des produits et services (par surtout
des audits) par rapport aux caractéristiques énoncées dans le référentiel.
- En se fondant sur les informations recueillies, il décide d’octroyer ou non la certification
- La certification est accordée pour une durée limitée pendant laquelle une surveillance périodique est
assurée par l’organisme certificateur.

Les étapes à suivre pour être certifié :


1- Collecte des données
- Fourniture d’informations détaillées sur les dispositions internes de l’entreprise et sur ses activités
- Préparation du plan d’audit
2- Audit : se déroule en 3 phases :
a- Visite d’évaluation (facultative) c’est un pré diagnostic pour comprendre les enjeux de l’audit et
maximiser les chances de l’organisme d’être certifié
b- Audit initial : les auditeurs interviewent les équipes de l’entreprise, analysent les pratiques et
données au regard des exigences de la norme
c- Restitution de l’audit : présentation synthétique des conclusions de l’audit, remise du rapport
d’audit et du plan d’actions correctives
3- Prise de décision : en cas de décision favorable, remise de certificat pour 3 ans
4- Surveillance: chaque année
En cas de décision non-favorable, l’organisme certificateur va définir la prochaine date de visite pour
vérifier si les actions correctives sont mises en place.

L’obtention d’une certification requière un cout correspondant

- Aux frais de gestion du dossier


- Aux frais d’essais et d’audit
- Aux droits d’usage de la marque (ISO, AFNOR, …)

Dans l’étiquetage, il ne faut pas écrire certifié ISO mais certifié ISO 9001 :2015 par exemple.

En cas de non-conformité mineure, le certificat est délivré avec un plan d’action qui sera vérifié à la
prochaine visite.

Audit de renouvellement : avant expiration de la certification en cours (de 2 à 4 mois), un nouvel audit
va réévaluer la conformité.

Les cas de suspension de la certification :

- La certification est retirée ou suspendue en cas de non-conformité majeure, l’audit recommande des
actions correctives et planifier une visite de suivi.
- En cas où l’entreprise ne veut pas renouveler son certificat
- Non-paiement des frais à l’organisme certificateur
- En cas de fraude (falsification des documents, non-respect de la loi, utilisation frauduleuse des
logos).
Figure : procédure de la certification des produits en Algérie (IANOR)
2. L’accréditation
La norme ISO/CEI 17000 définit l’accréditation comme une attestation délivrée par une tierce partie, ayant
rapport à un organisme d’évaluation de la conformité, constituant une reconnaissance formelle de la
compétence de ce dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité.

C’est l’attestation des compétences des laboratoires, organismes certificateurs et organismes


d’inspection à effectuer les activités d’étalonnage, d’essai, d’inspection et de certification.

L’accréditation permet de donner confiance aux prestations réalisées par ces organismes.

Les organismes accréditeurs doivent satisfaire certaines exigences telles que l’impartialité,
l’indépendance, la transparence et la compétence.
Normalisaton et norme ISO:
PLAN DU COURS:
o Défniton de la normalisaton
o Organisaton internatonale de normalisaton
o Présentaton de la famille des normes ISO
o Principe de la norme ISO 9001 version 2000

Définition de la noama lisa tion :

Sont des accords documentés contenant des spécifications techniques ou autres


critères précis destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles, lignes
directrices ou définitions de caractéristiques pour assurer que des matériaux,
produits, processus et services sont aptes à leur emploi.
Les principales raisons :
Avancée de la libéralisaton du commerce dans le monde:
 la diversification des sources d'approvisionnement procure des occasions
pour étendre les marchés, il est favorisé par Les économies de libre marché actuel
 Sur le plan technologique, la concurrence, pour se dérouler loyalement, doit
pouvoir s'appuyer sur des références communes, clairement définies, qui sont
reconnues d'un pays à l'autre et d'une région à l'autre
 constitue le langage du commerce.
Normes mondiaees pour ees technoeogies naissantes:
 Des programmes de normalisation sont actuellement développés dans des
domaines entièrement nouveaux. Parmi ceux-ci :
 l'environnement
 les sciences de la vie
 l'urbanisation et la construction
 Au tout début du développement d'une technologie nouvelle, on peut fort
bien imaginer des applications, mais il n'existe aucun prototype fonctionnel, Alors
l'utilité d'une normalisation se manifeste dans la définition de la terminologie et la
constitution de bases de données d'informations quantitatives.

But de ea normaeisation internationaee :

Le but est de faciliter le commerce, les échanges et le transfert des technologies en


renforçant:
 la qualité et la fiabilité des produits à des coûts raisonnables,
 la santé, la sécurité et la protection de l'environnement ainsi que la diminution des
déchets,
 la compatibilité et l'interopérabilité des biens et des services,
 la simplification en vue d'une capacité d'utilisation accrue,
 la réduction du nombre de modèles, la production de séries plus grandes et, par
conséquent, la réduction des coûts,
 l'efficacité en matière de distribution et la facilité de la maintenance.

Qu'est ce que l'ISO :


L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO):
Fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation de
quelque 140 pays, à raison d'un organisme par pays.
L'ISO est une organisation non gouvernementale, créer en 1947.
Mission: favoriser le développement de la normalisation et des activités connexes
dans le monde .

But : faciliter entre les nations les échanges de biens et de services et de


développer la coopération dans les domaines intellectuel, scientifique, technique et
économique.

Les traiauu de l'ISO aboutissent à des accords internationaux qui sont publiés sous la
forme de Normes internationales.
Qui fait ee travaie technique ?
 2085 comités techniques, sous-comités et groupes de traiail représenté par:
 représentant qualifé des milieuu industriels
 Insttuts de recherche .
 Autorités gouiernementales .
 Organismes de consommateurs .
 Organisatons internatonales du monde enter .
BUT:
recherché des solutons à des problèmes de normalisaton d’eniergure mondiale.
 3 euperts partcipe auu réunions chaque année
 La responsabilité principale de l'administraton d'un comité de normalisaton est
assumée par l'un des organismes natonauu de normalisaton qui forment l'ISO : AFNOR,
ANSI, BSI, SAC, DIN, SIS, etc.…
Financement de eaISO :
Financement décentralisé:
 Financement des activités du secrétariat central:
 80% provient des cotisations des membres
 20% recette de la vente des normes et autre
Publication

Objectifs:
• Démontré l’aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences du client et aux
exigences réglementaires applicables;

• Chercher à accroître la satisfaction des clients par l’application efficace du système, et en particulier,
mettre en œuvre un processus d’amélioration continue

Principe
• ecoute client

• Leadership

• Implicaton du personnel

• Approche processus

• Management par approche système

• Amélioraton contnue

• Approche factuelle pour la prise de décision

• Relatons mutuellement bénéfques aiec les fournisseurs.

. Denrée alimentaire : toute substance traitée, partiellement traitée ou brute, destinée à


l’alimentation humaine ou animale, englobant les boissons, la gomme à mâcher et toutes les
substances utilisées dans la fabrication, la préparation et le traitement des aliments, à l’exclusion des
.substances
Étiquetage : toutes uniquement
employées mentions, écritures,
sous formeindications, marques,
de médicaments, labels, images,
de cosmétiques ou deillustrations
tabacs ; ou
signes
.Art.
Exigences
Innocuité
Consommateur
Emballage
2.seLes
rapportant
:spécifiées
dispositions
absence
: tout
: toute
àcontenant
totale
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ensemble
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bien,
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constitué
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Article
sécurité
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mise
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assurer
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consommation.
l’information
Des
Art.
obligatoire
de rendre
définitions
ou
3.
etetde
Au
d’un
à répression
la
sens
l’aliment
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animal
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des
consommateur
dispositions
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des des
fraudes.
ilpour
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la la
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dusanté
la
mode
présente
; ded’apposition
manière
loi,1ilaiguë
est; entendu
ou chronique
par : ;
chapitre 04 : L a protection du consommateur Et les organismes
de contrôle :
. Intervenant : toute personne physique ou morale intervenant dans le processus de mise à la
consommation des produits ;
. Processus de mise à la consommation : ensemble des étapes de production, d’importation, de
stockage, de transport et de distribution aux stades de gros et de détail ;
. Production : opérations consistant en l’élevage, la récolte, la cueillette, la pêche, l’abattage, le
traitement, la fabrication, la transformation, le montage et le conditionnement d’un produit, y
compris son stockage au cours de sa fabrication et avant sa première commercialisation ;
. Produit : tout bien ou service susceptible de faire l’objet d’une cession à titre onéreux ou gratuit ;
. Produit sain, loyal et marchand : produit exempt de tout défaut et/ou vice caché, présentant une
garantie contre toute atteinte à la santé, à la sécurité et/ou aux intérêts matériels et moraux du
consommateur ;
. Produit sûr : tout produit qui, dans des conditions d’utilisation normales ou raisonnablement
prévisibles, y compris de durée, ne présente aucun risque ou seulement des risques réduits à un
niveau bas, compatibles avec l’utilisation du produit et considérés comme acceptables dans le
respect d’un niveau de protection élevé pour la santé et la sécurité des personnes ;
. Produit dangereux : tout produit ne répondant pas à la définition du produit sûr défini ci-dessus ;
. Rappel du produit : opération consistant à retirer un produit du processus de sa mise à la
consommation par l’intervenant concerné ;
. Sécurité : recherche de l’équilibre optimum entre tous les facteurs concernés et visant à réduire les
risques de blessures dans toute la mesure de ce qui est applicable ;
. Service : toute prestation fournie, autre que la remise d’un produit, même si cette remise peut être
l’accessoire ou le support de ladite prestation ;
. bien : tout objet matériel cessible à titre onéreux ou gracieux ;
. Conformité : tout produit mis à la consommation répondant aux conditions figurant dans les
recommandations techniques, aux exigences sanitaires et environnementales ainsi qu’à l’innocuité
et la sécurité qui lui sont propres ;
. Garantie : lorsqu’un produit présente un défaut, l’intervenant doit, au cours d’une période
déterminée, changer ce dernier ou rembourser son prix ou le réparer ou modifier la prestation à ses
frais ;
. Crédit à la consommation : toute vente de biens ou de services dont le paiement est échelonné,
différé ou fractionné.
DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR
- De l’obligation d’hygiène, de salubrité et d’innocuité des denrées alimentaires
- De l’obligation de la sécurité des produits
- De l’obligation de la conformité des produits
20
- De l’obligation de la garantie et du service après-vente
- De l’obligation de l’information du consommateur
- Des intérêts matériels et moraux des consommateurs (Tout service offert au consommateur ne doit
pas nuire à son intérêt matériel et ne doit pas lui causer de préjudice moral.)

Organismes de contrôle

1. La direction du contrôle et des prix (DCP)

Rôle Des Agents De Contrôle


Le rôle des agents chargés du contrôle est de s'assurer du respect des obligations légales mises à la
charge des intervenants et de la conformité des biens et services.

1/ Obligation d'hygiène, de salubrité et d'innocuité des denrées alimentaires :

- respect de l'obligation de l'innocuité des produits ;

- respect des conditions de salubrité et d'hygiène des personnels, des locaux...

2 / Obligation de sécurité des produits :

- caractéristiques, composition, emballage et condition d'emballage et entretien ;

- Interactivités avec d'autres produits ;

- sa présentation, son étiquetage, instructions concernant son utilisation... ;

- catégories de consommateurs (déconseiller à ...).

3 / Obligation de conformité des produits :

Tout produit mis à la consommation doit satisfaire à l'attente légitime du consommateur :

- Nature, Espèce, Origine, Qualités substantielles, Composition, Teneur en principes utiles, Identité.

- Auto contrôle, quantité, Provenance, Date de fabrication, Date limite de consommation, Mode
d'utilisation, Précautions d'emploi...

4 / Obligation de garantie et du service après-vente :

- Le droit à l’essai ;

- Le service après-vente (remplacement, réparation, remboursement du prix, modifier la prestation).

5 / Obligation d'information du consommateur :


3
- Étiquetage, marquage ou tout autre moyen approprié ;

- Langue arabe et accessoirement une ou plusieurs autres langues.

6 / Intérêts matériels et moraux des consommateurs :

- ne doit pas nuire à l'intérêt matériel du consommateur ;

- ne doit pas causer de préjudice moral au consommateur.

2. Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE)

Est un établissement public à caractère administratif (EPA) placé sous la tutelle du Ministère
du commerce. Il est créé par décret exécutif n° 89-147 du 08 août 1989 modifié et complété par le
décret exécutif n° 03-318 du 30 septembre 2003.

Le Centre est un espace intermédiaire qui constitue d’une part, un soutien technique aux
administrations chargées du contrôle de la qualité et de la sécurité des produits et d’autre part, un
appui aux opérateurs économiques dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de promotion
de la qualité de la production nationale...

Le Centre est dirigé par un Directeur Général assisté par un secrétaire général et de quatre
(04) chefs de divisions. Il est doté de 33 laboratoires dont 04 régionaux et vingt-neuf (29) annexes,
d’un Conseil d’Orientation qui délibère sur toutes les questions liées aux activités du Centre et
d’une Commission Scientifique et Technique (CST) qui donne son avis sur divers points (plan
annuel de recherche scientifique, demandes d’autorisation d’ouverture de laboratoires d’analyses de
la qualité, …).

Missions et activités du CACQE :

Le CACQE a pour missions principales la protection de la santé et la sécurité des consommateurs.

Les principales activités du Centre peuvent être regroupées dans les volets suivants :

 Le contrôle analytique qui consiste en la vérification de la conformité des produits par


rapport aux normes et spécifications légales ou règlementaires qui les caractérisent ;

 La gestion, développement et fonctionnement des laboratoires d’analyse de la qualité ;

 La Promotion de la qualité de la production nationale ;

4
Le soutien technique et scientifique aux services chargés du contrôle de la qualité et de la
répression des fraudes ;

La participation
 à l’élaboration des normes des biens et services mis à la consommation au
sein des comités techniques nationaux ;

 L’information, la communication et la sensibilisation du consommateur ;

L’assistance et le soutien aux opérateurs économiques pour la maitrise de la qualité des


produits et services qu’ils mettent sur le marché

Principales activités analytiques des laboratoires :

Le CACQE compte actuellement 33 laboratoires dont 29 opérationnels répartis sur tout le


territoire national. Le contrôle analytique effectué par les laboratoires de la répression des fraudes
concerne les divers produits de consommation mis sur le marché aussi bien les produits importés
que ceux produits localement. Le nombre moyen d’échantillons traités annuellement est d’environ
18925. Ce nombre est appelé à évoluer avec la réception des nouveaux projets de laboratoires en
cours de réalisation.

Le Centre effectue et prend en charge deux types d’analyse : les analyses physicochimiques et les
analyses microbiologiques qui couvrent les domaines suivants :

 Les produits agroalimentaires ;

 Les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ;

Les
 produits industriels. Il s’agit essentiellement des activités de la section contrôle et

d’essai des appareils électrodomestiques et celles fonctionnant au gaz qui sont réalisés au
niveau du laboratoire régional de Constantine.

D’autres produits industriels sont pris en charge dans le cadre de conventions établies avec
des laboratories spécialisés. Ces analyses sont effectuées sur des échantillons prélevés par les agents
habilités (Directions de Commerce de wilaya DCW) dans le cadre de la répression des fraudes.

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