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Cet article n’a pas pour but de détailler le rôle de la jurisprudence dans la création des
règles de droit, mais sachez que ce thème tombe très fréquemment en partiel en
première année de droit. Pour en savoir plus : les revirements de jurisprudences.
La doctrine est l’ensemble des opinions émises sur le droit par les juristes
(universitaires et praticiens comme des avocats). Elle peut s’exprimer à travers des
écrits (recueils, manuels, traités, commentaires d’arrêts…) ou prendre une forme
orale (discours, colloques, conférences, plaidoiries…). L’objet de la doctrine
est d’expliquer le droit afin de le rendre plus compréhensible et de critiquer le
droit afin de le faire évoluer en influençant le juge ou le législateur.
3. Les branches du Droit objectif
La grande diversité des règles de droit nécessaires à l’organisation de la société est
classée en branches, en groupes et sous-groupes, selon leurs similitudes, afin de
permettre une vision plus claire de l’ensemble du Droit objectif. Les deux branches
principales sont le droit privé et le droit public.
Le droit privé
Le droit privé est le droit des relations entre les personnes privées par opposition aux
personnes publiques. Il régit les relations entre les particuliers (relation horizontale) :
vie privée et familiale, vie professionnelle, relations contractuelles…
La finalité du droit privé est la satisfaction de l’intérêt privé.
Parmi les branches du droit privé, on distingue le Droit social, le Droit civil, le Droit
commercial, le Droit agricole…
Le Droit civil est le « tronc commun » du droit privé et regroupe trois sous-branches :
le droit des personnes, le droit des biens et le droit des obligations.
Le droit public
Le droit public est le droit des relations au sein de l'État (Administration) et droit des
relations entre l'État et les particuliers (relation verticale gouvernants/gouvernés).
La finalité du droit public est la satisfaction de l’intérêt général.
Il existe également des droits « mixtes » combinant des règles de droit privé et de droit
public comme le Droit pénal.
Deux évènements sont créateurs de droits subjectifs : les actes juridiques et les faits
juridiques.
Les actes juridiques
Les actes juridiques sont la manifestation de volonté destinée à produire des effets
de droit. Il peut s’agir d’un acte unilatéral (exemple : un testament) ou d’un accord de
volonté c’est-à-dire une convention.
Quels sont les effets produits par ces manifestations de volonté destinées à produire
des effets de droit?
Les droits réels qui sont les droits conférant à son titulaire un pouvoir direct et
immédiat sur une chose.
Les droits personnels qui sont les droits permettant d’exiger d’une personne
une prestation (synonyme de droit de créance) qui peuvent prendre la forme
d’une obligation de faire, de ne pas faire ou de donner.
Les droits intellectuels qui sont les droits patrimoniaux constituant une
catégorie intermédiaire entre droits réels et droits personnels (par exemple, les
droits de l’auteur sur son œuvre).
Les droits patrimoniaux sont cessibles (ils peuvent être cédés à titre gratuit ou onéreux
par leur titulaire à un tiers), saisissables (ils peuvent être saisis et vendus par les
créanciers du titulaire), transmissibles (ils se transmettent aux héritiers au moment du
décès) et prescriptibles (ils peuvent s’acquérir ou se perdre avec l’écoulement du
temps).
Les droits expatrimoniaux
Les droits extrapatrimoniaux n’ont aucune valeur pécuniaire et ne figurent donc pas
dans le patrimoine d’une personne. Le non-respect d’un droit extrapatrimonial peut
conduire à l’attribution de dommages et intérêts. Il s’agit par exemple des droits civiques
et politiques comme le droit de vote.
Les droits extrapatrimoniaux sont incessibles (ils ne peuvent être transmis ou
saisis), insaisissables (ils ne peuvent être saisis par des créanciers car ils sont en dehors
du patrimoine), imprescriptibles et intransmissibles (ils s’éteignent au décès de la
personne et ne se transmettent pas aux héritiers sauf exception).