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INTRODUCTION AU DROIT L1 2023 – 2024

INTRODUCTION GENERALE

Le droit est l’ensemble des règles juridiques (normes) qui régissent la conduite des hommes
dans une société donnée. C’est également une prérogative (attribut) dont peut être titulaire une
personne. Généralement on parle dans ce cas de droit subjectif et, dans la première hypothèse de droit
objectif. Ce sont les deux sens que l’on reconnait au droit.

Cette distinction est lourde de conséquences et s’observe au niveau des sources et des
composantes de ces deux droits.

I. LE DROIT OBJECTIF

Ses sources et ses composantes le différencient du droit subjectif.

A. Les sources du droit objectif

Le droit objectif prend sa source dans la loi, la jurisprudence, la doctrine et la coutume.

La loi est la source principale du droit positif. Elle est une règle obligatoire, de portée générale votée
par le parlement et promulgué par le Président de la République en vertu de ses pouvoirs
constitutionnels (sens strict). Dans son sens large, il s’agit des normes juridiques tels que : la
constitution, les traités, conventions internationales et communautaires, des règlements (décrets, les
arrêtés, circulaires etc…).

La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Les tribunaux ont pour
fonction de rendre la justice, pour cela ils doivent faire application des règles de droit et veiller à leur
respect par les justiciables. Mais, parfois les juges se trouvent devant des difficultés d’interprétation.
Il en est ainsi lorsqu’une loi ou le contrat est obscur, ambiguë ou même muet sur certaines questions.
Il revient alors aux tribunaux d’interpréter suivant le sens le plus proche visé par le législateur ou les
contractants. C'est ainsi qu'il peut arriver que les magistrats adoptent une même solution qui, à force
d'être appliquée, devient jurisprudence.

La doctrine : C'est l'ensemble des écrits portant les interprétations et les opinions des juristes (les
universitaires, les avocats, les magistrats, etc.). Ces écrits sont publiés sous forme d'ouvrages ou
d'articles dans différentes revues juridiques. La doctrine, par son analyse juridique et ses recherches
scientifiques, a pour rôle d'éclairer le législateur (à l'occasion de l'élaboration des textes) et les
tribunaux (lors de l'application de la loi). C’est une source indirecte du droit.

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La coutume est l’ensemble des pratiques ou d’usages répétitif dont l’emploi constant en fait des
règles de droit non écrites. En d’autres termes, un ensemble d’usages qui se répètent et que la
conscience populaire finit par considérer comme obligatoire.

B. Les branches du droit objectif

Dans le droit objectif on distingue le droit national du droit international d’une part et d’autre
part le droit public du droit privé.

Le droit international est celui qui régit les relations entre les Etats ou entre les individus
d’Etats différents.

Le droit national est celui qui régit les individus d’un même Etat. Il a deux grandes divisions :
le droit public et le droit privé. Le droit public régit l’organisation d’Etats et les rapports entre Etats
et particuliers (droit constitutionnel, droit administratif, droit fiscal, les finances publiques). Il
s’oppose ainsi au droit privé qui, quant à lui régit les rapports entre les particuliers (droit civil, droit
pénal…). Lorsque les particuliers sont des commerçants, il s’agit du droit commercial. S’il s’agit des
employeurs et employés, il s’agit du droit de travail. Mais lorsqu’il s’agit des simples particuliers il
s’agit du droit civil. En effet, le droit civil est le droit de base de tout droit privé, il est encore appelé
le droit commun en matière civil.

II. LES DROITS SUBJECTIFS

Les droits subjectifs sont des droits que le droit objectif reconnait à un individu (exemple :
droit à la vie, droit d’exercer une activité commerciale, droit à la santé). Les catégories et les
sources de ce droit sont diversifiées.

A. Classification des droits subjectifs

On classe généralement les droits subjectifs en deux catégories : les droits patrimoniaux et les
droits extrapatrimoniaux.

Les droits patrimoniaux sont ceux qui peuvent être évalués en argent ; ils ont une valeur
pécuniaire. Ils sont transmissibles et cessibles. Ce sont des droits réels. Exemple : le droit de propriété
d’un immeuble.

Les droits extrapatrimoniaux quant à eux sont des droits sans valeur pécuniaire. Ils sont
intransmissibles et incessibles. Exemple : droit à l’image, droit à la vie privée.

B. Les sources du droit subjectif

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Par source, on entend origine. Les droits subjectifs trouvent ses origines dans les actes
juridiques et les faits juridiques.

Un acte juridique est un acte qui crée volontairement un droit. Exemple : un contrat

Les faits juridiques sont des actes ou phénomènes volontaires ou involontaires qui engendrent
un droit imposé par la loi. Les faits juridiques volontaires peuvent être des évènements naturels
(naissance, accidents, catastrophes naturelles….). Le fait volontaire quant à lui résulte d’un acte voulu
mais dont l’effet de droit n’est pas voulu. Ce fait peut être licite (conforme à la loi) ou illicite ; dans
ce cas il entraine la responsabilité civile ou pénale ou les deux de son auteur.

Le droit objectif et le droit subjectif constituent ainsi les deux aspects principaux du droit. Ils
mettent en rapport des sujets de droit qui évoluent dans un environnement ayant une organisation
juridique et judiciaire qui régulent les différents qui naissent de leurs rapports. Dans cette optique cet
enseignement d’initiation au droit est articulé autour de quatre parties à savoir :

▪ Les sujets du droit


▪ Les sources d’obligations
▪ L’organisation judiciaire et l’étude de quelques infractions
▪ La puissance publique

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IE PARTIE : LES SUJETS DU DROIT

Les sujets de droit sont les titulaires de droit subjectif ; ce sont des êtres humains considérés
individuellement (les personnes physique) ou en groupe (personnes morales).

CHAP I : LES PERSONNES PHYSIQUES

La personne physique est un être humain. Elle a la personnalité juridique. Mais c’est un sujet
de droit dont l’exercice de droit suppose une existence et une individualisation.

SECTION 1 : EXISTENCE DE LA PERSONNE PHYSIQUE

Deux conditions sont nécessaires pour que la personne physique existe : le corps humain et
la vie. L’existence de la personne physique a un début et une fin.

I. Le début de la personnalité juridique

La personnalité juridique commence dès la conception et la naissance. Elle continu tout au


long de la vie.

Le principe est celui de l’acquisition de la personnalité juridique dès la naissance. Cependant,


elle peut commencer dès la conception. C’est le cas notamment lorsqu’il y va de l’intérêt de l’enfant.
Ainsi, l’enfant conçu même s’il n’est pas encore né peut-être héritier ou recevoir une donation. Mais,
les effets de la donation ou l’héritage ne deviennent effectifs que s’il nait vivant et viable.

Pour avoir la personnalité juridique, l’enfant doit être né vivant et viable c’est - à - dire qu’il
doit être doté de tous les organes vitaux humains et être apte à vivre.

La naissance est l’évènement par lequel une personne vient au monde. Cet évènement doit
être porté à la connaissance de l’Etat et du public. Ainsi, il doit être déclaré à L’Officier d’Etat civil
dans les 60 jours qui suivent l’accouchement. Concrètement, la déclaration doit être faite dans les 30
jours suivant l’accouchement par le chef du centre hospitalier, le médecin ou toute personne ayant

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assisté la femme. Si au-delà de ce délai la déclaration n’est pas faite les parents de l’enfant disposent
de 30 jours pour le faire. Passer ce délai la naissance ne peut être enregistrée par l’Officier d’état civil
que sur réquisition de Procureur de la République dans les six mois suivant la naissance. Après ces 6
mois, il faudra saisir le tribunal qui rendra un jugement supplétif en vertu duquel l’officier d’état civil
enregistrera la naissance et dressera un acte de naissance.

Il arrive quelque fois qu’au cours de la vie d’une personne ; on ignore si elle est vivante ou
morte. On parle dans ce cas soit de l’absence ou soit de la disparition.

II. L’absence et la disparition

L’absence est l’état d’une personne qui ne se trouve pas à son domicile ou à sa résidence et
dont on n’a aucune nouvelle à tel point qu’on ignore si elle est vivante ou morte. Cet état se distingue
de la disparition dans laquelle en raison de certaine circonstance la mort de la personne est fortement
présumée.

A. L’absence

Le simple fait qu’une personne ne trouve pas à son domicile n’implique pas juridiquement
que celle-ci est absente. Elle peut simplement être non présente en ce moment. En droit l’absence
résulte d’une déclaration judiciaire. La déclaration est toujours l’aboutissement d’un long processus
qui commence par la présomption d’absence. Ainsi, tant que la personne n’est pas déclarée, la
personne est présumée absente ou non présente.

B. La disparition

On dit qu’une personne est disparue lorsqu’elle est partie dans des circonstances qui sont de
nature à mettre sa vie en danger (guerre, crash d’avion, catastrophe naturelle). Lorsque c’est le cas, il
faut saisir le tribunal de grande instance du lieu de la disparition. Le juge déclarera le décès si ce
dernier lui paraît suffisamment établi. Mais il peut avant cela ordonner une enquête administrative.

SECTION 2 : L’INDIVIDUALISATION DE LA PERSONNE PHYSIQUE

L’individualisation de la personne physique est relative à son identification. Il s’agit de la


nommer, de l’inscrire à l’état civil et de la localiser.

I. Désignation de la personne physique

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Elle est réalisée par l’attribution d’un nom qui a des caractères et est protégé par la loi. Le
nom est le vocable qui permet de désigner une personne. La personne physique acquière le nom soit
par filiation (c’est un lien juridique entre parents et enfants), soit par mariage.

Le législateur a institué trois hypothèses de changement de nom :

• Le nom initial est ridicule ou tristement célèbre


• La camerounisation du nom qui permet à toute personne qui s’est naturalisée et dont
le no, présente une consonance susceptible de gêner sont intégration de camerouniser
son nom
• Le relèvement de nom qui consiste à rajouter à son nom le nom d’un parent mort sans
héritier.

La personne désirant changer de nom doit adresser au Ministre de la justice une lettre
recommandée. Cette intention est publiée par voie d’affichage aux portes du palais de justice et de la
mairie et par le journal officiel afin de susciter des oppositions. Après enquête le Président de la
République rejette ou accorde le changement par un décret publié au journal officiel qui intervient un
an après l’introduction de la demande.

Lorsque le changement est accordé, l’intéressé doit mentionner sur toutes ces pièces destinées
aux services publics la mention « anciennement dénommé… ».

II. L’appartenance nationale : la nationalité

La nationalité est l’appartenance d’une personne à une communauté formant un Etat. Elle
s’acquière soit par la naissance, soit par naturalisation.

III. Identification de la personne par l’état civil

Les actes d’Etat Civil sont les principaux moyens d’identification de la personne physique.
Ce sont des écrits dans lesquels les officiers d’Etat Civil constatent les évènements de la vie d’une
personne : la naissance, le mariage, le décès.

Sur le plan institutionnel, l’Etat civil désigne les services chargés d’établir et conserver les
actes d’Etat Civil.

A. L’organisation du système de l’Etat civil

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Le système d’Etat civil est constitué des centres d’Etat civil, le personnel de l’Etat civil et du
matériel de l’Etat civil.

Les centres d’Etat civil :

On en distingue deux catégories : les centres d’Etat civil principaux et les centres d’Etat civil
spéciaux. Les centres principaux sont ouverts auprès des communes et auprès de chaque mission
diplomatique ou consulaire du Cameroun à l’étranger. Les centres spéciaux ou secondaires sont ceux
crée à l’intérieur d’une commune pour rapprocher le service de l’Etat civil des administrés.

Le personnel préposé au service de l’Etat civil :

Le service d’Etat civil est assuré par les officiers d’Etat civil. Les officiers d’Etat civil sont :

▪ Le maire et ses adjoints


▪ Les chefs de missions diplomatiques et consulaires
▪ Les commandants de bord

Le matériel de service de l’Etat civil

Il s’agit essentiellement des registres de l’Etat civil. Les registres sont fournis par le Ministère de
l’administration territoriale. Il existe trois catégories de registres :

▪ une première catégorie pour les naissances, adoptions, légitimations,


reconnaissances et naturalisations ;
▪ une deuxième catégorie pour les mariages ;
▪ une troisième catégorie pour les décès.

Chacune des catégories comprend trois registres à souche, côtés et paraphés par le président du
tribunal de première instance territorialement compétent. Les registres d’état civil sont arrêtés et clos
au 31 décembre de chaque année par l’officier et le secrétaire d’état civil, puis transmis dans les 15
jours au procureur de la République du ressort, pour visa et oblitération des feuillets non utilisés.

IV. La localisation de la personne physique

Le domicile est le lieu du principal établissement d’une personne. C’est le lieu dans lequel
une personne est sensée demeurer en permanence. Il permet l’individualisation de la personne
physique en le rattachant à un lieu. Le domicile doit être distinct de la résidence et de l’habitation.

La résidence est l’endroit ou une personne se retrouve effectivement pendant un certain temps
et y mène une vie normale.

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L’habitation quant à elle désigne le lieu d’un séjour bref et occasionnel. C’est le lieu où une
personne se trouve pour un temps très court.

Exemple : un étudiant mineur dont les parents sont domiciliés a Yaoundé occupe une
chambre de la cité universitaire et a passé le week-end à Buea

Résidence = cité

Habitation = Kribi

Domicile = Yaoundé

La détermination du domicile est très importante car permet de connaître la juridiction


compétente. Le domicile peut être volontairement choisi ou imposé par la loi et présente certains
caractères.

A. Le domicile volontaire

C’est le lieu où une personne a décidé d’installer son centre d’intérêt ou son principal
établissement.

B. Le domicile légal

C’est celui présumé par la loi. La loi distingue en effet, le domicile élu, du domicile
professionnel et du domicile de dépendance.

Le domicile élu est le lieu choisi par les parties à un acte juridique pour trancher les litiges et
déterminer le tribunal éventuellement compétent. Exemple : élection du domicile chez un avocat. Ce
domicile est fictif et ne dure que le temps de l’acte.

Le domicile de dépendance est celui de toute personne juridiquement incapable. C’est celui
du mineur non émancipé qui est domicilié chez ses parents. C’est aussi celui des majeurs incapables
domiciliés chez leur tuteur. C’est aussi celui des personnes qui travaillent et demeurent
habituellement chez autrui où ils sont employés (employés de maison)

C. Les caractères du domicile

Le domicile a plusieurs caractères :

• Il est immuable (fixe)


• Il est obligatoire (toute personne a nécessairement un domicile)
• Il est unique (il est en principe impossible qu’une personne ait plusieurs domiciles en
droit, mais il peut avoir plusieurs domiciles élus)
• Il est inviolable

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SECTION III : LES ATTRIBUTS DE LA PERSONNE PHYSIQUE

Ce titre désigne les prérogatives (droits) appartenant à toute personne de par sa naissance.
Certaines de ces prérogatives ont un caractère extrapatrimonial alors que, les autres ont un caractère
essentiellement patrimonial. Toutefois, dans les deux cas, il s’agit des droits subjectifs reconnus aux
personnes physiques.

I. Les droits extrapatrimoniaux

Ils se résument pour l’essentiel à l’égalité civile, les libertés civiles et le droit à l’intégrité de
la personnalité reconnus en principe à toute personne physique.

A. L’égalité civile

Tous les individus sont en principe égaux en droit : c’est le principe de l’égalité civile. Il
s’agit ici d’une égalité en droit et non en fait. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’une égalité réelle
ou concrète mais d’une égalité abstraite, juridique, formelle d’ « égales aptitudes à jouir de droits ».

Ce principe consacré par la constitution camerounaise connait cependant des exceptions. Ces
exceptions sont soit, des inégalités légitimées, soit des inégalités qui résultent des incapacités.

Les inégalités légitimées sont consacrées par diverses lois. On peut citer l’article 49 de
l’Ordonnance de 1981 relative à l’état de personnes physiques, qui reconnaît à l’homme la possibilité
d’être polygame et la refuse à la femme.

Les inégalités liées aux incapacités : la capacité juridique est l’aptitude d’une personne à
être sujet de droit et d’obligations. Le principe est que toute personne dispose de la capacité juridique.
Mais, certaines personnes sont toutefois frappées d’incapacités : les mineurs non émancipés, les
majeurs incapables, les personnes ayant été condamnées à des peines pénales privatives de liberté, à
des sanctions civiles.

B. La liberté civile

Cette liberté est la possibilité reconnue à la personne physique de faire ce qui lui plaît, de
pouvoir agir selon sa propre détermination. Elle s’arrête cependant où commence celle des autres.
Les libertés civiles sont nombreuses. On peut citer :

▪ La liberté de mouvement ou liberté d’aller et venir


▪ La liberté d’action : liberté de travailler ou pas
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▪ Liberté de penser
C. Le droit de la personnalité

C’est le droit à l’intégrité de la personne physique tant morale que physique.

Sur le plan de l’intégrité physique, le droit interdit toute convention (contrat) sur le corps
humain qui est hors du commerce. Cette interdiction s’applique sans restriction à l’aliénation totale
du corps, et est plus nuancée lorsque l’aliénation ne porte que sur certaines parties du corps (exemple :
le rein, le foi, …greffe d’organe, don de sang, don de sperme ou d’ovule etc. même après la mort le
corps humain doit être respecté et la volonté du défunt davantage.

Sur le plan moral, le droit protège la vie privé avec diverses prérogatives notamment : le droit
à la vie privée, le droit l’honneur, le droit à l’image, etc.

Les atteintes aux droits patrimoniaux sont intransmissibles, insaisissable et imprescriptibles.


En cas de violations, ils entrainent soit des sanctions civiles sur le fondement de l’article 1382, 1383
du Code Civil qui consiste à une réparation en dommages et intérêts ; soit à des sanctions pénales
pour les violations constitutives d’infractions. Ces sanctions sont aussi appliquées en cas d’atteintes
aux droits patrimoniaux.

II. Les droits patrimoniaux de la personne physique

Les droits patrimoniaux sont des droits qui sont rattachés à la notion de patrimoine et ont une
valeur pécuniaire.

La composition du patrimoine :

• Actif : biens corporels, biens incorporels (meubles et immeubles)


• Passif : toutes les dettes de l'individu (sommes d'argent, obligation de faire ou de
fournir quelque chose, de transmettre la propriété d'une chose : contrat de travail, de
vente, de prestation de service….)

Les caractères juridiques du patrimoine.

• Seule une personne physique ou morale peut avoir un patrimoine


• Toute personne a un patrimoine
• Toute personne n'a qu'un seul patrimoine

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Le patrimoine est composé de droits réels, droits personnels et droits intellectuels. C’est un
tout constitué de biens et de dettes.

Les individus personnes physique ne sont pas les seules à être des sujets de droit. Il existe
d’autres acteurs et sujets tels que les personnes morales qui sont souvent assimilées aux personnes
physique mais ont des spécificités.

TEXTES DE LOI UTILISES DANS LE CHAPITRE

❖ Constitution camerounaise modifiées en 2004


❖ Le code civil français 1804 applicable au Cameroun
❖ L’Ordonnance du 29 Juin 1981 portant organisation de l’état civil et diverses
dispositions relatives à l’état des personnes physiques
❖ Loi du 6 mai 2011 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance du
29 juin 1981 portant organisation de l’état civil et diverses dispositions relatives à
l’état des personnes physiques
❖ Code pénal camerounais (loi du 12 juillet 2016 portant Code Pénal)
❖ Loi du 11 juin 1968, Portant code de la nationalité camerounaise

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