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Le droit comme vu lors du cours de droit et législation, s’analyse de 02 façons: du point de vue de la
règle de droit et du point de vue des prérogatives accordées aux individus.
C’est fort de ce constat que ses sources divergent selon qu’on parle du droit objectif ou qu’on parle du
droit subjectif.
Au Cameroun les pouvoirs politiques sont séparés en 03 : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le
pouvoir judiciaire. Ces pouvoirs sont dévolus à des personnes différentes pour garantir la démocratie.
- Le pouvoir législatif exercé par le Parlement, qui est composé de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Ces deux assemblées examinent et votent les lois, contrô lent le Gouvernement et évaluent les
politiques publiques
- Le pouvoir judiciaire composé des juges de la justice civile, pénale et administrative, chargés de
rendre la justice en appliquant le droit.
Chacune de ces personnes élabore des règles de droit. Ces règles appartiennent aux différentes
branches du droit. Elles sont codifiées, c’est-à -dire regroupées dans des codes (civil, pénal…).
Ces différents pouvoirs sont à l’origine de l’essentiel des règles de droit national.
C’est un ensemble de textes qui définit les différentes institutions composant l’Etat et qui organise leurs
relations. Elle présente aussi les droits fondamentaux des citoyens.
C’est la loi fondamentale de l’Etat. Celle qui doit être respectée par toutes les autres règles. Et c’est le
Conseil Constitutionnel qui y veille.
2- La loi
La loi est une règle écrite, générale et permanente, votée par le parlement.
Lorsqu’elle est préparée par un ou plusieurs membres de l’exécutif on parle de projet de loi.
Après le vote, le texte peut être soumis au Conseil Constitutionnel, puis il est promulgué (signé) par le
Président de la République et publié au Journal officiel. Cette publication entraine son application obligatoire
sur tout le territoire.
3- Les règlements
Il peut s’agir des décrets, des ordonnances, des circulaires et des arrêtés.
a- Décret
Un décret est un acte général ou individuel signé par le pouvoir exécutif central. Les décrets peuvent
être autonomes ou pour appliquer une loi.
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Lorsqu’un texte pris par un membre de l’exécutif a un caractère individuel ou personnel, Il ne constitue
pas un règlement (décret ou arrêté nommant un fonctionnaire).
b- Ordonnance
Une ordonnance est une mesure prise par le gouvernement dans des matières relevant normalement du
domaine de la loi. Elle doit ensuite être votée par le parlement
c- Arrêté
Un arrêté est une décision écrite d’une autorité administrative (préfet, sous-préfet, maire).
d- Circulaire
Une circulaire est un acte qui commente, explique et éclaire les règles en vigueur.
4- La jurisprudence
C’est une manière habituelle de juger, appliquer, interpréter ou adapter les règles aux situations de fait
.
Ce sont des arrangements contractuels conclus entre une ou plusieurs organisations syndicales
représentatives de de salariés et un ou plusieurs employeurs.
Elles ont pour but de déterminer les conditions de travail et d’emploi ainsi que les garanties sociales des
salariés.
6- La coutume
C’est une règle issue de pratiques traditionnelles et d’usages communs consacrés par le temps dans un
groupe social.
La coutume peut être appliquée, à condition qu’elle respecte l’ensemble des autres règles.
7- Les usages
Ce sont des règles non écrites suivies par les habitants de certaines régions ou par des personnes
exerçant des professions déterminées qu’ils considèrent obligatoires pour régler leurs rapports.
Les usages conventionnels sont des pratiques courantes applicables aux professionnels d’une même
branche d’activité.
Un traité international est une convention signée entre plusieurs Etats, pour organiser leurs relations et
règlementer les rapports entre individus de nationalités différentes.
2- Le droit communautaire
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C- La hiérarchie des règles de droit
Les règles de droits sont hiérarchisées; c’est-à -dire qu’elles sont classées selon leur importance et que
les normes supérieures s’imposent aux normes inferieures. Mieux encore, une norme inférieure ne peut être
contraire aux dispositions impératives d’une norme supérieure.
La hiérarchie des normes indique donc l’ordre de primauté d’une règle de droit par rapport à une autre.
Les droits subjectifs en tant que prérogatives reconnues aux personnes juridiques naissent de 02
sources: Les actes juridiques et les faits juridiques.
A- Le fait juridique
Un fait juridique est un évènement naturel ou accidentel qui va produire des effets juridiques
indépendamment de la volonté des personnes concernées.
Par exemple la naissance, qui est un fait de la nature et crée des droits subjectifs, comme le décès ou la
catastrophe naturelle. On a aussi les fait de l’Homme qui cause un dommage a autrui.
Si la volonté n’est pas totalement absente dans la commission des faits juridiques, elle l’est totalement
quant à leurs effets.
B- L’acte juridique
1- Définition
Un acte juridique est une manifestation de la volonté destinée à produire des effets de droit.
Ces auteurs envisagent précisément l’effet de droit, le souhaite et l’ont anticipé, ils cherchent à le créer.
Il arrive que l’acte juridique crée des obligations, modifie ou transfère un autre acte juridique déjà
présent. Il arrive aussi que l’acte juridique fasse disparaitre un droit subjectif.
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a- Les contrats
Ce sont les actes juridiques par excellence. On y retrouve plusieurs personnes, qui génèrent des effets de
droit entre elles. Certains vont créer des obligations comme le contrat de vente dans lequel un droit de
propriété va passer d’un patrimoine à un autre.
Ce sont des actes qui offrent la possibilité de créer des obligations, fruit d’une seule volonté. Il en est
ainsi du testament qui un acte par lequel l’auteur du testament transfère ses biens au moment de sa mort. On
peut également citer la reconnaissance d’enfant.
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CHAPITRE II : INTRODUCTION DROITS HUMAINS
I- Définition
Les droits humains sont des droits inaliénables que possède chaque individu face à l’appareil étatique.
Leur but est de protéger la dignité humaine contre l’arbitraire des Etats aussi bien en temps de paix
qu’en temps de guerre.
Ils sont indivisibles, inviolables et applicables à tous, indépendamment de toute appartenance étatique.
On parle aujourd’hui de droit humain plutô t que de droit de l’homme parce en 1789, lors de la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les français avaient refusé aux femmes les droits qu’ils
accordaient aux hommes limitant ces droits au genre masculin.
Ce n’est pas le cas de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Mais l’expression française
« droit de l’homme » ayant toujours une certaine ambiguïté et il est de plus en plus convenu d’utiliser
l’expression « droits humains »
La conception moderne des droits humains est née à l’époque des lumières au XVIIIème siècle.
La « Virginia Bill of Rights » de 1776 en Amérique du nord, et la Déclaration des droits de l’Homme et du
Citoyen en 1789 en France sont les premiers textes nationaux à faire mention des droits fondamentaux.
Les droits humains ne jouent quasiment aucun rô le dans les relations interétatique entre le 18ème et la
moitié du 20ème siècle, les Etats étant considérés à cette époque comme souverains et donc libres de faire ce
qu’ils veulent sur leur propre territoire.
C’est le traumatisme de la deuxième guerre mondiale, avec la découverte des camps de concentration,
qui met fin à la conception absolue de la souveraineté étatique et au principe de non-ingérence qui en découlait.
Un mécanisme de protection supranational est envisagé afin de protéger les citoyens de l’arbitraire étatique.
Mais la guerre idéologique (guerre froide) qui fait suite à la 2ème guerre mondiale a rendu impossible
l’émergence immédiate d’un instrument juridique unique et contraignant de protection. Au contraire, on assiste
à l’adoption en 1966 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et du pacte international relatif
aux droits économiques, sociaux et culturels.
Chacun de ces traités reflète les priorités des blocs idéologiques. D’une part, les Etat occidentaux qui se
concentraient sur les droits politiques et civils, qui trouvaient leur origine dans les déclarations des droits de
l’Homme américaine et française. D’autre part, les Etats socialistes qui mettaient au premier plan les droits
économiques, sociaux et culturels t considéraient l’Etat comme une collectivité chargé d’attribuer et de
distribuer les prestations sociales aux individus.
Les deux pactes n’entreront en vigueur que 10 ans plus tard en 1976.
Aujourd’hui, presque tous les Etat ont ratifiés une ou plusieurs conventions sur les droits humains.
Ainsi, ces droits sont devenus quasiment universels.
Les droits humains ne protègent pas tous les aspects de la vie humaine, mais seulement ceux qui sont
particulièrement important pour la dignité et l’épanouissement de la personne.
La liste des droits fondamentaux n’est pas établi une fois pour toute et ne cesse d’être actualisée.
Il a été établi cependant que les droits humains dépendent les uns des autres et sont indivisibles.
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- Les droits civils et politiques
- Les droits économiques, sociaux et culturels
- Les droits collectifs et solidaires
Ils sont d’abord conçus comme des droits permettant à l’individu de se défendre contre les abus
étatiques.
Ils sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ainsi que dans le Pacte
International relatif aux Droits Civils et Politiques de 1966.
- La protection de l’intégrité corporelle (droit à la vie, protection contre les tortures et les disparitions
forcées)
- La protection de la liberté personnelle (interdiction de l’esclavage, et de la détention arbitraire)
- Le droit à la liberté individuelle (liberté d’opinion et d’expression, liberté de pensée, de conscience
et de religion, liberté d’association et de réunion)
- Les droits procéduriers (droit à un procès équitable, à la personnalité juridique)
- Les droits de participation (droit de s’investir dans les affaires publiques et de se présenter aux
fonctions publiques de son pays)
- Interdiction des discriminations et droits des minorités
Ils ont pour but d’assurer à l’individu la satisfaction de ses besoins matériels de base et des conditions
favorables à son épanouissement personnels.
Ils sont inscrits dans le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966.
En font partie :
Ces droits sont souvent négligés parce qu’ils sont plus difficiles à mettre en pratique.
Fondamentalement, il est demandé à l’Etat de prendre des mesures concrètes pour atteindre et
maintenir un standard permettant aux citoyens de jouir de ces garanties.
En effet, ils suscitent une forte méfiance de la part des Etats, leur contenu juridique manquant de clarté
(Qui a qualité pour agir ? qui est tenu de les respecter ? Comment les met-on en pratique ?).
En font partie :
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IV- La cible des droits humains
Les droits humains protègent les individus. C’est la raison pour laquelle ces droits sont généralement
formulés comme des droits individuels (« Tout être humain a droit à …… »).
Cependant, nombre de ces droits individuels renvoient à une dimension collective : par exemple le droit
à la liberté d’association, le droit à s’affilier à un syndicat, ou la liberté d’expression ou de religion. Dans ce cas
l’individu est certes titulaire des droits individuels, mais ceux-ci renvoient au groupe social ou à la
communauté.
Mais qu’il s’agisse de droits individuels ou collectifs, les sujets du droit humain restent les individus.
Ainsi, lorsqu’on parle de protection des minorités, ce sont en réalité les membres individuels de cette
communauté qui sont protégés et faire valoir leurs droits.
Le pacte international relatif aux droits civil et politiques (PIRDCP) et le pacte international relatif aux
droits économique, sociaux et culturels (PIRDESC) sont tous deux entrés en vigueur en 1976. Ils ont été rédigés
pour élargir les droits énoncés par la DUDH. Ils ont force obligatoire et bénéficient d’une application mondiale.
Avec la DUDH, ils constituent la charte internationale des droits de l’homme.
L’ONU a adopté 07 autres traités consacrés à des droits ou des bénéficiaires spécifiques :
- La charte africaine des droits de l’homme et des peuples aussi appelée Charte de Banjul (1986)
- La Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant
- Le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la
femme en Afrique
- La Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique
- L’Accord multilatéral de coopération régionale de lutte contre la traite des personnes en particulier
des femmes et des enfants en Afrique de l’ouest et du centre
- La Charte Africaine de la Jeunesse
- La Convention de l'Union Africaine sur la Protection et l’Assistance aux Personnes Déplacées en
Afrique (Convention de Kampala)
- La Charte de la renaissance culturelle africaine
- La Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le
Contrô le des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique
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CHAPITRE III : LE DROIT A LA SANTE
I- Définition et composantes
Le droit à la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement
l’absence de maladie ou d’infirmité.
Concrètement, c’est un droit global, dans le champ duquel entrent non seulement les prestations soins
de santé appropriés en temps opportun, mais aussi les facteurs fondamentaux déterminants de la santé tels
que :
Les libertés comprennent le droit de contrô ler sa propre santé, notamment le droit de ne pas être
soumis sans son consentement à un traitement ou à une expérience médicale.
Les droits comprennent le droit d’accès à un système de protection de la santé (c’est à dire aux soins de
santé et aux déterminants fondamentaux de la santé) qui garantissent à chacun sur un pied d’égalité, la
possibilité de jouir d’un meilleur état de santé possible.
Le droit à la santé est un concept large qui peut être subdivisé en un certain nombre de droits plus
spécifiques tels que :
Le comité des droits économiques et culturels précise les obligations que doivent respecte les Etats afin
d’appliquer le droit à la santé à l’échelle nationale (observation générale 14).
Bien que tous les droits prévus par le pacte, sont censés être réalisés progressivement, les Etat ont
certaines obligations fondamentales minimales qui prennent effet immédiatement.
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Ces obligations immédiates comportent les garanties de non-discrimination et d’égalité de traitement,
ainsi que l’obligation de prendre des mesures délibérées, concrètes et ciblées pour la réalisation du droit à la
santé notamment en élaborant un plan d’action national dans le domaine de la santé publique..
Ils résultent du plan stratégique national 2021-2025 de la santé communautaire au Cameroun et vise à
contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité avec la pleine participation des communautés dans
l’ensemble des aires de santé et des districts de santé au Cameroun.
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CHAPITRE IV : DROIT ET SANTE SEXUEL ET REPROUCTIF
I- Définitions
La santé sexuelle et reproductive est un état de bien-être physique, affectif, mental et social
concernant tous les aspects de la sexualité et de la reproduction et pas seulement l’absence de maladie, de
dysfonctionnement ou d’infirmité.
Ainsi, une approche positive de la sexualité et de la reproduction doit reconnaître le rôle joué par
les relations sexuelles sources de plaisir, la confiance et la communication dans la promotion de l’estime
de soi et du bien-être général.
Chaque personne a le droit de prendre les décisions qui concernent son corps et d’accéder à des
services qui appuient ce droit.
La santé sexuelle et reproductive est donc un concept englobant, qui comprend aussi bien la santé en
matière de sexualité et de procréation que la santé maternelle et néonatale.
Elle implique le respect des droits sexuels et reproductifs de chacune et chacun : le droit de mener une
vie sexuelle sû re et librement choisie, le droit d’avoir accès à une offre de service de planification familiale
complète ou encore le droit de vivre à l’abri des violences sexuelles et dans le respect de son intégrité….
Les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) sont des droits de toute personne de prendre
des décisions libres, informées et responsables et d’exercer un contrôle entier sur les aspects élémentaires
de sa vie privée (corps, sexualité, santé, relations avec autrui, liberté de se marier ou non, d’avoir ou non des
enfants, et le cas échéant, choix du moment et du partenaire) sans ‘exposer à quelle que forme de
discrimination, de stigmatisation, de contrainte ou de violence que ce soit.
- Une attention insuffisante portée aux droits et à la santé sexuels et reproductifs a des répercussions
directes sur la mortalité maternelle et l’état de santé, et prive les femmes et les filles de leurs droits
- Lorsque les femmes, et plus particulièrement les adolescentes, disposent d’informations et d’un
pouvoir de décision, elles peuvent demeurer en bonne santé, éviter les grossesses non désirées,
prévenir ou traiter les infections transmissibles sexuellement, notamment le VIH, réduire le risque
de subir des violences sexuelles et fondées sur le genre, terminer un plus grand nombre d’années
d’études et acquérir la formation et les compétences nécessaires pour devenir productives sur le
plan économique
- Les DSSR renforcent le pouvoir économique des femmes et des filles, on estime qu’avec chaque
enfant supplémentaire né d’une femme â gée de 25 à 39 ans, la participation au travail diminue de
10% à 15%
III- Effets d’une approche globale des droits et la santé sexuels et reproductifs
Une approche globale des droits et la santé sexuels reproductifs permettent de:
- Bénéficier d’un soutien en matière de santé sexuelle et reproductive et exercer ses droits sexuels et
reproductifs signifie avoir les droits, les connaissances et la capacité de prendre des décisions et
d’accéder à des services liés à sa vie reproductive et sa sexualité
- Adopter une approche globale à la promotion de DSSR signifie fournir un ensemble essentiel
d’interventions en matière de DSSR, dans le cadre d’une approche fondée sur le parcours de vie, en
appliquant l’équité dans l’accès aux soins et la qualité des soins, sans discrimination. Cela signifie
que les besoins et les questions liés aux DSSR sont traités par l’entremise des services du counseling
et de l’information
- Une approche globale à la promotion des DSSR signifie également qu’il faut regarder au-delà des
services de santé pour s’attaquer aux inégalités entre les genres, aux normes sociales
discriminatoires et aux structures institutionnelles qui limitent la promotion des DSSR afin de
défavoriser la santé, l’égalité des genres et les droits de la personne et de soutenir le renforcement
du pouvoir de divers groupes de femmes et d’adolescentes
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IV- Les entorses fréquentes aux droits en matière de reproduction et leurs causes
Les droits des femmes en matière de santé sexuelle et procréative continuent pourtant à faire l’objet de
nombreuses violations pouvant prendre des formes variées telles que :
- Le refus de l’accès à des services dont seules les femmes ont besoin
- Des prestations de services de mauvaise qualité
- Un accès des femmes à certains services sous réserve de l’accord d’un tiers
- La stérilisation, examen de virginité et avortement imposés aux femmes sans leur consentement
- Mutilations génitales féminines
- Mariage précoce
Les violations relatives à la santé et aux droits en matière de sexualité sont souvent profondément
ancrées dans les croyances et les valeurs sociales relatives à la sexualité féminine.
En raison des concepts patriarcaux relatifs au rô le des femmes au sein de la famille, ces dernières sont
souvent considérées en fonction de leur capacité de procréation.
Les mariages et grossesses précoces, les grossesses répétées et rapprochées, qui résultent souvent
d’efforts pour avoir une descendance masculine en raison de la préférence accordée aux fils, ont un effet
catastrophique sur la santé des femmes, parfois avec des conséquences fatales.
Les femmes sont aussi rendues responsables de leur infécondité et, pour cette raison, elles sont victimes
d’ostracisme et de violations de leurs droits fondamentaux
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