Projet de Fin D'Etudes: Licence Nationale en Sciences Infirmières

UNIVERSITE TUNIS EL MANAR
INSTITUT SUPERIEUR
DES SCIENCES INFIRMIERES DE TUNIS
PROJET DE FIN D’ETUDES

Pour l’obtention du diplôme national
LICENCE NATIONALE EN
SCIENCES INFIRMIÈRES
Présenté et soutenu le ** / 06 / 2023
Par
Mohamed Boussif & Mohamed amine Fayachi

Né le 31/10 /2000 à Rades, Ben Arous / Né le 13/08 /2001 à La Tunis, Tunisie
LES OUTILS D’ACTUALISATION DES

CONNAISSANCES DE L’INFIRMIER
TITRE
PENDANT L’EXERCICE
PROFESSIONNEL
Connaissances des infirmiers, outils
Mots-clés d’actualisation, formation continue,
autoformation
PRESIDENT DE JURY : ENCADRANT(S) :
Dr Amira NEJAH Dr Yazid BENZARTI

Mme Ayda MBAREK
REFERENT :
Mme Asma NEFFATI
ANNEE UNIVERSITAIRE 2022/ 2023

Les outils d’actualisation des connaissances d l’infirmier pendant l’exercice
professionnel
Dédicace
I
professionnel
Remerciements
II
professionnel
Sommaire
I. Introduction.........................................................................................................................1
II. Matériel et méthodes...........................................................................................................3
 Matériel................................................................................................................................3
1. La population d'étude............................................................................................3
2. Outil de collecte des données.................................................................................3
3. Recherche bibliographique....................................................................................4
 Méthodes :...........................................................................................................................4
1. Type et période d’étude :.......................................................................................4
2. But de l’étude..........................................................................................................5
3. Lieu de l’étude :......................................................................................................5
4. La saisie et l’analyse des données..........................................................................5
5. Les considérations éthiques...................................................................................5
6. Les difficultés rencontrées.....................................................................................5
III. Résultats..............................................................................................................................6
1. Le contexte personnel et professionnel.................................................................6
2. La pratique actuelle................................................................................................7
3. Les outils d’actualisation des connaissances......................................................12
IV. Discussion.........................................................................................................................19
V. Conclusion et perspectives................................................................................................26
VI. Références.........................................................................................................................27
Liste des tableaux
III
professionnel
Tableau 1: Répartition selon les caractéristiques sociodémographiques.................................11
Tableau 2: Répartition selon les outils d’actualisation des connaissances les plus utilisés....17
Tableau 3: Répartition selon les outils d’actualisation des connaissances les plus préférés.. .20
IV
professionnel
Liste des figures

Figure 1: nombre de patients pris en charge par l'infirmier par jour.......................................14
Figure 2: Répartition selon les conséquences négatives de la surcharge de travail sur l’efficacité
de l’application des connaissances............................................................................................14
Figure 3: Répartition selon la satisfaction de la qualité de soins.............................................15
Figure 4: Répartition selon la participation dans les cycles de formation continue................15
Figure 5: Répartition selon la fréquence d’actualisation des connaissances...........................16
Figure 6: Répartition selon l’adaptation avec les nouveaux protocoles de soins....................16
Figure 7: Répartition selon les volets des nouveaux protocoles de soins................................17
Figure 8: Répartition selon le Recevoir des formations spéciales pour les nouveaux appareils du
service.......................................................................................................................................17
Figure 9: Répartition selon le recevoir des infirmiers des formations continues....................18
Figure 10: Répartition selon le besoin de formation continue devant des situations critiques.18
Figure 11: Répartition selon les mots qui renvoi a la formation continue...............................19
Figure 12: Répartition selon les obstacles de la participation à des conférences scientifiques.20
Figure 13: Répartition selon les avantages des formations en ligne par rapport aux formations en
présentiel...................................................................................................................................20
Figure 14: Répartition selon les inconvénients des formations en ligne.................................21
Figure 15: Répartition selon les bienfaits de la documentation...............................................21
Figure 16: Répartition selon l’impact de la discussion avec les collègues pour actualiser les
connaissances des infirmiers.....................................................................................................22
Figure 17: Répartition selon les facteurs qui influencent le choix de l’outil d’actualisation les
connaissances............................................................................................................................23
V
professionnel
Figure 18: Répartition selon l’avis des infirmiers sur le pouvoir des formations en ligne à
remplacer les formations en présentiel.....................................................................................23
Figure 19: Répartition selon les causes qui empêchent les infirmiers d’être à jour................24
Figure 20: Répartition selon les connaissances rappelées par la formation continue..............24
Figure 21: Répartition selon l’importance de la formation continue dans l’amélioration de la

prise en charge du patient.........................................................................................................25
Figure 22: Répartition selon la contribution de l’actualisation des connaissances à l’avancement

de carrière..................................................................................................................................25
VI
professionnel
Liste des abréviations
VII
professionnel
I. Introduction
Au cours de nos études, nous nous sommes interrogés à plusieurs reprises sur la formation de
l’infirmier ainsi sur les compétences à acquérir et à développer. Après avoir longuement hésité
sur le choix du thème, nous nous sommes finalement fixés sur ce sujet interpellant qui pourra
nous aider à évoluer dans notre pratique professionnelle.[1]
L’infirmier est un pilier important au sein de l’hôpital, il acquiert toutes les connaissances
nécessaires à l’exercice professionnel au cours de la formation, mais ces connaissances
continuent d’évoluer au fur et à mesure que la recherche se développe. C’est pourquoi les
infirmiers doivent suivre cette évolution à travers la formation continue, qui est l’ensemble des
formations réalisés par les infirmiers après leurs obtentions du diplôme.[1]
Dans ce propos, durant nos stages, nous avons remarqué que les connaissances sont limitées et
un retard de suivi des nouveautés du domaine par les infirmiers.
Pour pallier ce manque, la mise à jour des connaissances constitue une opportunité, à en croire
Ortun qui estimait qu'elle permet d’assurer le recyclage et l’acquisition de nouveaux savoirs qui
restent important pour tout agent.[2]
En effet les agents de santé tout au long de leur carrière, pour faire face aux exigences de leur
métier doivent mettre à jour leurs connaissances comme l'a affirmé Dubé.[3]
La compétence des professionnels infirmiers est en évolution constante, ces derniers doivent
s’adapter face aux mutations par une rénovation des connaissances qui est constitués par
plusieurs outils. Parmi ces outils nous pouvons citer l’autoformation qui signifie que les
infirmiers se forment dans leur propre cadre en utilisant les différentes ressources afin de
développer leurs connaissances et leurs compétences en soins infirmiers.[4]
D’après Tremblay l’autoformation est un dispositif de formation où l’apprenant prend l’initiative

et choisit de manière autonome les buts et les méthodes d’apprentissage et acquiert des
connaissances en utilisant ses propres ressources et celles de son milieu.[5]
Par exemple, en France la communauté infirmier infirmière a envoyé un rapport au président de

la république confirmant qu’à partir du 1 janvier 2023, les infirmiers doivent obligatoirement
amener un certificat périodique de l’actualisation des acquis professionnelle.[6]
1/28
professionnel
L'objectif est de garantir le renouvellement des compétences et des connaissances, la qualité de

la pratique professionnelle et l'amélioration des relations avec les patients, dans une meilleure
prise en compte de leur santé personnelle. Sur une période de six ans, l'infirmier doit réaliser, à
travers la liste référentielle, un programme minimal d’action qui fait l'objet d'un suivi dans le
compte personnel.[6]
Pour contribuer à l'amélioration de la qualité des soins et des problématiques qui y sont
associées, nous espérons aborder cet aspect et trouver des solutions pour les infirmiers qui
permettent le développement et le mieux utilisation des habiletés perceptives et cognitives pour
améliorer la prise en charge et la qualité des soins, ce qui nous a amené à choisir ce sujet et faire
des recherches sur les outils d’actualisation des connaissances des infirmières.[7]
Au cours de notre projet, dans un premier temps, nous verrons les différents outils
d’actualisations des connaissances avant de dégager les causes qui empêchent les infirmiers
d’être à jour avec les nouveautés et d’interpréter l’influe de manque d’auto-formation sur le
rendement de l’infirmier de santé publique. [7]
Notre objectif est de déterminer les outils d’actualisation des connaissances des infirmiers.
Notre question de recherche est : Quels sont les outils d’actualisation les connaissances de
l’infirmier pendant l’exercice professionnel ?
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professionnel
II. Matériel et méthodes
1. Matériel
2. La population d'étude
Notre étude a concerné un effectif de 50 infirmiers professionnelles de la santé publique.
Nous avons procédé à un échantillonnage aléatoire de convenance simple pour notre étude.
3. Les critères d’inclusion
Nous avons inclus les infirmiers (ères) travaillant dans les divers services des 3 hôpitaux de
grands Tunis : La Rabta, Habib Thameur et Charles Nicole, et qui avaient acceptés de répondre à
notre questionnaire.
4. Les critères de non inclusion
Nous n’avons pas inclus les infirmiers exerçants dans les autres hôpitaux.
5. Les critères d’exclusion
Nous avons exclu les infirmiers ayant refusé de répondre à notre questionnaire, les infirmiers
qui n’ont pas répondu à toutes les questions et les infirmiers qui ont répondu au pré-test.
6. Outil de collecte des données
7. Questionnaire
8. Elaboration du questionnaire
Nous avons choisi d’utiliser un questionnaire qui a déjà construit par Mme khadhra Necib et
Amal ben Mabrouk, comportait 26 questions, modifié et révisé selon notre étude.
Toutes les questions ont été rédigées en français, dans un langage simple et clair en évitant au
maximum la suggestion.
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professionnel
9. Contenu du questionnaire :
Notre questionnaire est anonyme possède des questions fermées et des questions à choix
multiples. Il est composé de 26 questions divisées en quatre rubriques :
Rubrique n°1 : Le contexte personnel et professionnel : 4 questions
Rubrique n°2 : Préciser la pratique actuelle : 10 questions
Rubrique n°3 : visant à relever les outils d’actualisation des connaissances et préciser son impact
sur la pratique infirmière : 14 questions
10. Diffusion et recueil des données :
Pour s’assurer de la clarté et de la pertinence des questions, nous avons testé notre
questionnaire sur 5 infirmiers ne faisant pas partie de l’échantillon (pré-test). Total pré-test est 5
sur 50.
Ce pré-test nous a permis de changer certains termes, de supprimer, et compléter certaines

questions, afin d’apporter des modifications nécessaires avant la diffusion de la version finale.
11. Recherche bibliographique
Nous avons réalisé la recherche à l’aide des diverses bases de données « PubMed » « science
directe » et « Google scholar », ensuite, une recherche manuelle a été faite à partir des références
des articles, journaux et livres retrouvés grâce à ces sites.
Les références bibliographiques ont été écrites selon le modèle VANCOUVER.
12. Méthodes :
1. Type et période d’étude :
Pour répondre à la question de recherche, nous avons mené une étude prospective, transversale,
descriptif et quantitative, qui s’est déroulé dans une période de trois mois, du 15 Février jusqu’à
15 Mai.
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professionnel
2. But de l’étude
Notre objectif principal est de déterminer les outils d’actualisation des connaissances des
infirmiers pendant leurs exercices professionnels.
Nos objectifs secondaires sont
: identifier les causes qui empêchent les infirmiers à participer aux formations continues.
3. Lieu de l’étude :
Nous avons réalisé notre étude dans les différents services des trois hôpitaux de grands Tunis,
La Rabta, Charles Nicolle et Habib Thameur.
4. La saisie et l’analyse des données
Les données de l’étude ont été saisies par Microsoft office Word 2019 et analysées par le
logiciel de traitements statistiques SPSS version 22.
5. Les considérations éthiques
Les règles éthiques et déontologiques ont été strictement respectés, Nous avons obtenu l’accord
du comité de PFE concernant le choix du sujet, avant de procéder à cette recherche.
De plus, nous avons eu l’autorisation de réalisation de PFE de la part des chefs services et des
surveillants des unités de soins.
Un consentement orale des infirmiers a été obtenu après avoir expliqué les objectifs de cette
étude, en mettant l’accent sur le respect rigoureux de l’anonymat et de la confidentialité des
données.
6. Les difficultés rencontrées
Au cours de l’exécution de notre étude, la principale difficulté rencontrée est le refus de

quelques infirmiers de remplir les formulaires à cause de la surcharge de travail surtout dans les
services d’urgences.
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professionnel
I. Résultats
1. Le contexte personnel et professionnel
Tableau 1: Répartition selon les caractéristiques sociodémographiques.
N=50
Genre
 Homme 22 (44%)
 Femme 28 (56%)
Age
 20 à 30 ans 10 (20%)
 30 à 40 ans 24 (48%)
 Plus de 40 ans 16 (32%)
Ancienneté
 Moins de 5 ans 8 (16%)
 De 5 à 10 ans 23 (46%)
 Plus de 10 ans 16 (38%)
Expérience professionnelle dans le service actuel
 Moins de 5 ans 15 (30%)
 De 5 à 10 ans 25 (50%)
 Plus de 10 ans 10 (20%)
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professionnel
2. La pratique actuelle
Selon les réponses attribuées concernant cette question, 76% des infirmiers ont confirmé qu’ils
prennent en charge plus que de 10 patients par jour, alors que 24% parmi eux prennent en charge
chaque jour entre 5 et 10 patients. (Figure 1)
100%
90%
80% 76%
70%
60%
50%
40%
30%
24%
20%
10%
0%
0%
Entre 1 et 5 patients Entre 5 et 10 patients Plus que 10 patients
Figure 1: nombre de patients pris en charge par l'infirmier par jour.
D’après les réponses recueillies, il y avait 74% des infirmiers ont confirmé que la surcharge de
travail a des conséquences négatives sur l’efficacité de l’application des connaissances, et le
reste a répondu par non. (Figure 2)
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professionnel
26%
Oui
Non
74%
Figure 2: Répartition selon les conséquences négatives de la surcharge de travail sur l’efficacité
de l’application des connaissances.
La réponse recueillie concernant cette question montre que 58% des infirmiers ne sont pas
satisfaits de la qualité de soin disposez aux malades, au contrepartie le reste sont satisfaits.
(Figure 3)
42%
Oui
Non
58%
Figure 3: Répartition selon la satisfaction de la qualité de soins.
D’après les répondants il y avait 60%% de la population n’ont fait pas des cycles de formation
continue, alors que 40% parmi eux ont répondu par oui. (Figure 4)
8/28
professionnel
40%
Oui
Non
60%
Figure 4: Répartition selon la participation dans les cycles de formation continue.
Selon les résultats, 30 % des infirmiers actualisent leurs connaissances quotidiennement, 44%%
affirment qu’ils actualisent leurs connaissances chaque 6 mois et 6% parmi eux ont avoué qu’ils
n’actualisent jamais ses connaissances. (Figure 5)
100%
90%
80%
70%
60%
50%
44%
40%
30%
30%
20%
20%
10% 6%
0%
Toujours Chaque 6 mois Chaque an Jamais
Figure 5: Répartition selon la fréquence d’actualisation des connaissances.
Selon les réponses acquis, 70% des interrogés sont à jour avec les nouveaux protocoles de soins,
par contre 30% ont répondu par non. (Figure 6)
9/28
professionnel
30%
Oui
Non
70%
Figure 6: Répartition selon l’adaptation avec les nouveaux protocoles de soins.
Parmi les infirmiers qui sont à jour avec les protocoles de soin de leur services ,60% prend en
considération les protocoles pratiques, 20% s’intéressent protocoles théoriques et 20%
s’intéressent aux deux protocoles. (Figure 7)
100%
90%
80%
70%
60%
60%
50%
40%
30%
20% 20%
20%
10%
0%
Théorique Pratique les deux
Figure 7: Répartition selon les volets des nouveaux protocoles de soins.
D’après les répondants, 54% des interrogés n’ont pas reçues des formations spéciales pour
les nouveaux appareils de leurs services. (Figure 8)
10/28
professionnel
46%
Oui
Non
54%
Figure 8: Répartition selon le Recevoir des formations spéciales pour les nouveaux appareils du
service.
Selon les réponses attribués,56% des interrogés ont confirmé que l’autoformation leur permettent
d’être à jour, ce pendant 24% des infirmiers reçoivent des formations continues à travers d’un
formateur qui encadrera les personnels du service, et les autres actualisent leurs connaissances à
partir des formations continues locales. (Figure 9)
100%
80%
56%
60%
40% 24%
20%
20%
0%
le
ce
n
tio
ca
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n
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Au
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Figure 9: Répartition selon le recevoir des infirmiers des formations continues.

rm
Fo
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professionnel
Le graphique montre que (84%) des infirmiers qui sont confrontés à des situations critiques
déclarent leurs besoins de la formation continue. (Figure 10)
16%
Oui
Non
84%
Figure 10: Répartition selon le besoin de formation continue devant des situations critiques.
3. Les outils d’actualisation des connaissances
Selon les réponses acquis par rapport à cette question, il y avait 50% des infirmiers confirment
que la formation continue est nécessaire, 32% parmi les réponses confirment qu’elle est
obligatoire suivie par 28% ont répondu que la formation continue signifie les nouveautés.
(Figure 11)
100%
90%
80%
70%
60%
50%
50%
40%
32%
30%
20%
28 14%
10%
0%
Obligatoire Necessaire Nouveauté Developper les
manœuvres
Figure 11: Répartition selon les mots qui renvoi a la formation continue.
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professionnel
Tableau 2: Répartition selon les outils d’actualisation des connaissances les plus utilisés
N=50
Les outils d’actualisations des connaissances les plus utilisés par les
infirmiers pour être à jour avec le développement rapide du domaine du
santé
 Participation à des conférences scientifiques 18 (36%)
 Par internet 33 (66%)
 Documentation 3 (6%)
 Formation continue locale 16 (32%)
 Les discussions avec les collègues 15 (30%)
D’après le questionnaire,40% des infirmiers ont confirmé que le premier obstacle des
conférences scientifiques c’est qu’ils nécessitent le déplacement alors que 8% ont répondu que
l’obstacle qu’elles sont trop chères. (Figure 12)
100%
80%
60%
40%
40% 28% 24%
20% 8%
0%
s
er
ère
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ng
ch
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tio
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art
lap
e,
Figure 12: Répartition selon les obstacles de la participation à des conférences scientifiques.
un
c
Au
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professionnel
Il y avait 32% des infirmiers ont affirmé que l’avantage des formations en ligne par rapport
aux formations en présentiel c’est qu’elles permettent de gagner le temps par contre 8% ont
affirmé que le bienfait des formations en lignes qu’elles sont plus interactive. (Figure 13)
100%
80%
60%
40% 31% 36%
25%
20% 8%
0%
es
es
ps
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sf
, le
ne
cu
Au

-
Figure 13: Répartition selon les avantages des formations en ligne par rapport aux formations en
présentiel
D’après le graphique, 72% des infirmiers assument que le principal inconvénient des formations
en ligne qu’ils sont non diplômantes et le reste 28% considèrent que l’inconvénient qu’elle est
non payante. (Figure 14)
28%
Payante
Non diplomante
72%
Figure 14: Répartition selon les inconvénients des formations en ligne.
14/28
professionnel
La documentation est obsolète chez 58% des infirmiers, tandis que 8% des infirmiers ont
confirmé que le bienfait de documentation c’est qu’elle offre une source d’information complète
et détaillé. (Figure 15)
100%
80%
58%
60%
40%
18% 16%
20% 8%
0%
it e
èt e
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le
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El
le
Figure 15: Répartition selon les bienfaits de la documentation.

El
Tous les infirmiers ont convenu que la discussion avec les collègues permet de partager des
expériences et des connaissances, confronter des points de vue différents et permet de
développer leurs compétences en communication. (Figure 16)
100%
100%
80%
60%
40%
20%
0% 0% 0%
0%
s
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el
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-
-
Figure 16: Répartition selon l’impact de la discussion avec les collègues pour actualiser les
connaissances des infirmiers.
15/28
professionnel
Tableau 3: Répartition selon les outils d’actualisation des connaissances les plus préférés.
N=50
Les outils d’actualisation des connaissances préfères
 Participation à des conférences scientifiques 32 (64%)
 Internet 13 (36%)
 Documentation 3 (6%)
 Formation continue locale 28 (56%)
 Discussion avec les collègues 17 (34%)
Concernant les facteurs qui influencent le choix de l’outil d’actualisation les connaissances, la
disponibilité arrive en premier lieu avec 44% des répondants, le deuxième facteur est la qualité
se soin chez 30% des infirmiers et enfin le cout est le troisième facteur qui influencent le choix
de la formation continue. (Figure 17)
100%
90%
80%
70%
60%
50%
44%
40%
30%
30%
20% 16%
10%
10%
0%
La disponibilité Le cout La qualité de l’outil Toutes les réponses ci-dessus
Figure 17: Répartition selon les facteurs qui influencent le choix de l’outil d’actualisation les
connaissances.
16/28
professionnel
Il y avait 72% des infirmiers confirment que les outils d’actualisation des connaissances en ligne
ne peuvent pas remplacer les formations en présentiel, par contre les autres ont répondu par oui.
(Figure 18)
28%
Oui
Non
72%
Figure 18: Répartition selon l’avis des infirmiers sur le pouvoir des formations en ligne à
remplacer les formations en présentiel.
Sur 50 infirmiers diplômants d’état, il y avait 62% parmi eux affirment que la difficulté à l’accès
aux articles scientifiques payantes est la cause qui l’empêchent d’être à jour, tandis que 38%%
insiste que la manque de formation continue locale est la cause, suivie par 34 % des interrogés
confirment que la surcharge du travail l’empêche d’actualiser ses connaissances. (Figure 19)
100%
90%
80%
70%
62%
60%
50%
40% 38%
34%
30%
20%
10%
10%
0%
Manque de formation Routine du travail Articles scientifiques Surcharge du travail
continue payantes
Figure 19: Répartition selon les causes qui empêchent les infirmiers d’être à jour.
17/28
professionnel
Selon les résultats, la totalité des infirmiers confirme que la formation continue à leur appelé
certaines connaissances oubliées. (Figure 20)
Oui
Non
100%
Figure 20: Répartition selon les connaissances rappelées par la formation continue.
Selon les résultats, la totalité des infirmiers affirment que la formation continue contribue à
l’amélioration de la prise en charge du patient au sein du milieux hospitalier. (Figure 21)
Oui
Non
100%
Figure 21: Répartition selon l’importance de la formation continue dans l’amélioration de la

prise en charge du patient.
La Totalité des infirmiers interrogés ont confirmé que l’actualisation des connaissances
contribuent à l’avancement de leurs carrières. (Figure 22)
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professionnel
Oui
Non
100%
Figure 22: Répartition selon la contribution de l’actualisation des connaissances à l’avancement

de carrière.
2. Discussion
La formation continue est toute formation réalisée par les infirmiers après leurs prisent du
diplôme, elle regroupe les formations ultérieures à l’apprentissage universitaire visant à
renouveler les savoirs et les connaissances, rendre les infirmiers aptes à leur profession et offrir
au patient des soins adaptés à ses besoins. (8)
Dans ce propos, nous avons mené une étude prospective, transversale, descriptive et quantitative
afin de dégager les outils d’actualisation des connaissances des infirmiers. Pour atteindre nos
objectifs, nous avons utilisé un questionnaire auprès des infirmiers exerçant dans les services des
trois hôpitaux de grand Tunis : La Raba, Charles Nicolle et Habib Thameur.
Notre échantillon, est constitué de 50 infirmiers, a un âge moyen de 37.8 ans et un sexe ratio de
0.78, dont la majorité soit (48%) se situe dans l’intervalle d’âge de [30-40]ans et une ancienneté
de 5 à 10 ans.
Bien que les normes internationales recommandent que chaque infirmier ne prenne pas en charge
plus que quatre patients, notre échantillon montre que 76% des infirmiers prennent en charge
plus que 10 patients par jour. Alors que, d’après la Fédération Interprofessionnel de la santé au
19/28
professionnel
Québec (FIQ), pour un travail du jour en médecine ou chirurgie l’infirmier peut prendre en
charge maximum de 7 patients par jour. (9)
D’après les réponses des interrogés, 74% des infirmiers affirment que la surcharge du travail a
des conséquences négatives sur l’efficacité de l’application des connaissances, ce problème
existe aussi au Canada à l’avis d’un rapport publié par le comité consultatif canadien qui consiste
que la surcharge du travail affecte l’application des connaissances et altèrent la qualité de la vie
au travail des infirmiers. (10)
Le taux d’insatisfaction quant à la qualité des soins prodigués aux patients est élevé, avec 58%
des répondants exprimant leurs mécontentements. Ces résultats sont conformes à une enquête de
satisfaction réalisé en France mené par l’Ordre des infirmiers, auprès de 21000 personnel
infirmiers,40 à 50% des répondants ont déclaré qu’ils ne sont pas satisfaits par la qualité de soins
disposez aux patients à cause des conditions de travail tels que la surcharge du travail ou le
manque de matériels et des moyens. (11)
Selon une étude quantitative descriptive menée au Maroc auprès de 129 infirmiers, elle a été
constatée que la majorité d'entre eux ont suivi au moins une formation continue. Cependant,
notre propre étude a révélé un taux moins élevé, plus que la moitié (54%) du personnel infirmier
ayant bénéficié d'une formation continue. (12)
Un article publié dans la Revue européenne de recherche en éducation par T. Griffiths et D. Guil
souligne que la connaissance professionnelle en soins infirmiers admet une demi-vie
relativement courte, généralement de 2 à 5 ans. Cette constatation indique que les infirmiers
doivent suivre régulièrement des formations continues pour maintenir leur niveau de
compétence. Il est donc recommandé que chaque infirmier suive au moins une formation
continue chaque année afin de rester à jour sur les dernières avancées et pratiques en matière de
soins infirmiers. (13)
Tandis que, selon les résultats attribués seulement 20% des interrogés ont confirmé qu’ils ont fait
une formation continue chaque an. Ceci surement peut contribuer à la dégradation de la qualité
de soin disposer aux malades.
Dans ce contexte, 70% des infirmiers de notre échantillon ont affirmé qu'ils sont à jour avec les
protocoles de soins dans leurs services. Ces protocoles concernent les aspects théoriques et
pratiques des soins infirmiers. Cependant, notre recherche a montré que plus de la moitié des
20/28
professionnel
infirmiers (60% d'entre eux) s'intéressent principalement aux protocoles pratiques, avec une
négligence de la partie théorique. De plus, nous avons remarqué qu'à peine 20% des infirmiers
suivent les deux volets du protocole. En revanche, plusieurs études menées dans les pays
développés ont montré que les infirmiers suivent les protocoles théoriques et pratiques dans une
mesure équivalente. (14)
Une étude menée par Michel Baur et Dominique Noiré, intitulée "Gérontologie et société",
souligne que les orientations et les actions de formation sont des éléments essentiels de la
politique des ressources humaines dans les établissements publics de santé. Ces éléments sont
étroitement liés à la mission de l'hôpital, notamment les soins infirmiers, l'enseignement et la
prévention, ainsi qu'à sa modernité. Ils représentent également une obligation permanente et un
objectif tout au long de la carrière d'un agent (15).
En outre, la formation continue en milieu hospitalier joue un rôle crucial dans la promotion
sociale et professionnelle, en répondant aux nouveaux besoins et aux exigences de qualité du
système hospitalier. C'est pourquoi l'hôpital organise régulièrement des formations sur les
nouveaux équipements de service. L'objectif est de maintenir les infirmières informées des
dernières nouveautés et avancées technologiques.
Effectivement, plus de la moitié des 50 infirmiers diplômés d'État n'ont pas bénéficié de
formations spécialisées sur les nouveaux équipements disponibles dans leurs services.
Cependant, ils ont effectué des formations en se basant sur un guide d'utilisation. (15)
Une personne se trouve dans un état critique lorsque sa vie est en danger. Cet état peut être causé
par le dysfonctionnement d'un organe vital, voire de plusieurs organes simultanément. D'autre
part, les maladies graves et aiguës peuvent temporairement entraver le bon fonctionnement des
organes, voire les faire cesser complètement. Par conséquent, il est essentiel que les infirmiers et
les professionnels de la santé soient préparés à intervenir efficacement dans de telles situations.
C'est pourquoi les infirmiers continuent de se former tout au long de leur carrière afin de bien
réagir aux situations critiques (16).
Dans le cadre de notre recherche, nous avons constaté que 84% des infirmiers ont affirmé qu’ils
ont besoin d'une formation continue pour améliorer leurs performances dans des situations
critiques.
Selon les résultats attribués, seulement 32% des infirmiers ont estimé que la formation continue
est une obligation. Cependant, il est important de souligner que la France a établi une obligation
21/28
professionnel
nationale de formation continue pour tous les travailleurs, y compris les infirmiers, telle qu'elle
est inscrite dans l'article L6311-1 du Code du travail. (17)
L'actualisation des connaissances est essentielle pour assurer aux professionnels de la santé le
maintien de leur compétence et une veille constante des développements dans leur domaine, afin
de fournir des soins de haute qualité aux patients. Cependant, selon notre étude, seulement 28%
des participants considèrent la formation continue comme une source de nouveauté. (18)
Selon les réponses recueillies auprès des répondants, seulement 30% d'entre eux ont affirmé
avoir suivi une formation continue locale, ce qui est un taux très bas comparé aux pays
occidentaux. Par exemple, au Québec, Canada, plus de 90% des infirmiers ont suivi une
formation continue annuelle au milieu du travail, selon une étude qualitative menée auprès
d'infirmières de soutien à domicile. Cette pratique permet une amélioration de la qualité des
soins dispensés aux patients dans ces pays. (19)
Il est clair que l'utilisation de l'internet est devenue une source importante pour les infirmiers afin
d'actualiser leurs connaissances. Les résultats de notre étude indiquent que 47% des infirmiers
interrogés l'utilisent à cette fin, ce qui est cohérent avec une étude antérieure menée par
l'Académie de recherche au Maroc, qui a également révélé que 49,7% du personnel infirmier
utilise l'apprentissage en ligne (E-learning) pour se tenir informé des dernières avancées dans le
domaine des sciences infirmières. Ces résultats soulignent l'importance de l'accès à des
ressources en ligne pour les professionnels de la santé et l'importance de promouvoir l'utilisation
de ces ressources pour maintenir leur compétence et garantir des soins de qualité aux patients.
(20)
Les infirmiers peuvent être confrontés à plusieurs obstacles lorsqu'ils souhaitent participer à des
congrès scientifiques, ce qui peut entraver leur accès à ces événements essentiels. Une étude
menée par Tong et ses collaborateurs en 2017 a révélé que les contraintes financières constituent
l'un des principaux obstacles auxquels les infirmiers sont confrontés pour assister à des congrès.
Les coûts élevés des frais d'inscription, des déplacements, de l'hébergement et des repas peuvent
représenter une charge financière considérable, en particulier pour ceux disposant de ressources
limitées. De plus, notre recherche met en évidence que près de 40% des infirmiers sont
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professionnel
confrontés au défi de devoir se déplacer dans d'autres pays pour participer à ces conférences, ce
qui peut les empêcher d'y assister. (21)
De plus, 28% des répondants ont jugé que ces réunions étaient trop longues, ce qui les a
dissuadés d'y participer.
Dans une étude intitulée "e-formation et développement des compétences" menée par Zaineb
Ben Ammar et Nacef Dhouadi, le e-learning est conçu pour réduire la durée de la formation,
diminuer les coûts afin d'accroître la rentabilité, et proposer des formules mieux adaptées aux
profils et aux besoins des individus. En combinant les résultats de cette étude avec les nôtres,
nous avons constaté que 36% des infirmiers estiment que la formation en ligne présente
l'avantage de permettre un gain de temps par rapport à la formation en face à face, tandis que
31% considèrent que la formation en ligne est moins coûteuse (22).
Les revues scientifiques sont des publications périodiques qui prennent la forme d'une revue
éditée par un titre de presse. Elles représentent une forme de communication choisie par les
chercheurs scientifiques afin de faire connaître leurs travaux à un public d'experts. Ces travaux
font l'objet d'une évaluation indépendante par des pairs, portant sur la rigueur de la méthode
scientifique utilisée. En réalité, la documentation joue un rôle essentiel pour suivre les évolutions
de n'importe quel domaine, en fournissant une source d'information complète et détaillée. De
plus, elle est généralement accessible gratuitement.
Cependant, il est regrettable de constater que plus de la moitié des participants à notre étude ont
considéré que les revues scientifiques sont obsolètes. Cette perception explique en partie la
détérioration du système de santé et la baisse de la qualité des soins dans notre pays.
Chaque année, les associations nationales des infirmiers organisent des conférences scientifiques
pour célébrer la profession. Ces événements offrent aux infirmiers l'opportunité de rencontrer
d'autres professionnels, de partager leur propre expérience et de planifier les soins infirmiers
dans un monde en constante évolution. Selon les résultats de notre enquête, la majorité des
infirmiers (soit 64% d'entre eux) préfèrent actualiser leurs connaissances en participant à ces
conférences scientifiques.
À titre d'exemple, l'Association Tunisienne des Sciences Infirmières organise des conférences et
des ateliers scientifiques dans le but de promouvoir le développement continu de la profession,
d'évaluer la pratique professionnelle et d'améliorer la qualité des soins en Tunisie. (23)
23/28
professionnel
Une recherche menée par Sarah Kupfershmid et Marie José Roulin dans le domaine des soins
infirmiers a révélé que les infirmières praticiennes lisent rarement des revues scientifiques. Elles
préfèrent plutôt développer leurs connaissances par des moyens interactifs, tels que des
discussions avec des pairs ou des ateliers en milieu de travail. Ces résultats sont en accord avec
notre étude, qui a montré que seulement trois des répondants ont choisi la documentation comme
leur outil préféré pour se tenir au courant des dernières nouveautés. (24)
Il est indéniable que de nombreux facteurs influencent le choix des infirmiers en ce qui concerne
les outils de mise à jour des connaissances. Selon notre échantillon, le premier facteur cité par
40% des participants est la disponibilité. En effet, la charge de travail excessive empêche
souvent le personnel médical de se former. Le deuxième facteur mentionné par 30% des
répondants est la qualité des outils. Certains programmes de formation continue ne répondent pas
aux besoins spécifiques des infirmiers. Enfin, le dernier facteur évoqué est le coût. Avec
l'augmentation de l'inflation dans le pays, cela pose un problème majeur pour 16% des
participants qui ne peuvent pas se permettre d'assister à des congrès scientifiques ou d'accéder à
des articles scientifiques payants.
Au cours des dernières années, avec l'évolution de la technologie, de nombreux cours de soins
infirmiers en ligne ont été développés dans le but de perfectionner la pratique infirmière et de
familiariser les infirmières avec les nouveaux développements dans leur domaine. (24)
En menant notre recherche, nous avons observé que la plupart des infirmières (72%) considèrent
que la formation en ligne ne peut pas se substituer à la formation en présentiel, pour diverses
raisons. En effet, le graphique indique que 72% des infirmiers perçoivent le principal
inconvénient de la formation en ligne comme étant l'absence de diplôme, tandis que 28% des
infirmiers estiment que l'inconvénient majeur est son coût élevé et son accès difficile.
Certainement, les infirmiers du monde entier sont intéressés par la formation continue tout au
long de leur carrière, afin de se maintenir à jour des derniers développements et de maintenir leur
compétence au sein de leurs services.
Selon notre recherche, plus de la moitié des infirmiers (62% d'entre eux) ont souligné le faible
accès aux articles scientifiques. Ces articles sont soit payants, soit basés sur des données
bibliographiques introuvables. Ces résultats sont similaires à ceux trouvés en Suisse, dans une
étude menée en 2013, qui révélait que les infirmières praticiennes lisaient moins de revues
24/28
professionnel
scientifiques, privilégiant des moyens plus interactifs pour développer leurs connaissances, tels
que la communication avec leurs pairs ou la tenue de réunions sur leur lieu de travail. Cette étude
indiquait également que les principaux obstacles à la lecture d'articles scientifiques étaient le
manque d'accès aux bases de données bibliographiques et le manque de compétences en
recherche de la part des infirmiers (24).
D'après les personnes ayant répondu au questionnaire, qui représentent 38% des infirmiers, le
manque de formation continue dans les hôpitaux constitue la deuxième cause qui empêche les
infirmiers de mettre à jour leurs connaissances. Pour cette raison, il est important que l'État
investisse dans la formation continue afin d'améliorer le système de santé public.
Une troisième raison qui entrave la mise à jour des connaissances des infirmiers est la surcharge
de travail, en particulier pour ceux travaillant dans les services d'urgence. Ces professionnels de
la santé sont souvent confrontés à la charge de prendre en charge plus de 20 patients par jour, ce
qui entraîne une fatigue qui nuit à la possibilité de se tenir à jour. Certains infirmiers (5% d'entre
eux) ont déclaré que leur routine de travail les empêchait de poursuivre leur formation et qu'ils
préféraient changer de service. (24)
Dans une étude menée par l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, elle a été constatée
que aucun programme d'études initiales ne peut fournir aux infirmiers les connaissances et les
compétences dont ils ont besoin tout au long de leur carrière. C'est pourquoi la formation
continue est essentielle, car elle fait le lien entre la formation initiale et l'évolution des soins de
santé, permettant ainsi la mise à jour des connaissances et le maintien ainsi que le
développement des compétences. Ces résultats sont cohérents avec notre étude, puisque 100%
des infirmiers ont confirmé que la formation continue leur permettait de se rappeler des
connaissances oubliées. (25)
En outre, l'ensemble des recherches portant sur la formation continue a confirmé l'importance de
la mise à jour des connaissances dans la pratique professionnelle des infirmiers, tant pour la
gestion de leur carrière que pour le maintien de leur compétence et l'amélioration de la qualité
des soins prodigués aux patients.
25/28
professionnel
Dans le cadre de notre questionnaire, nous avons constaté que tous les infirmiers interrogés ont
confirmé que la formation continue avait effectivement contribué à l'amélioration des soins et
facilité leur développement professionnel.
À la lumière de ces constatations, plusieurs recommandations peuvent être formulées. Le

ministère de la santé doit essentiellement sensibiliser les infirmiers à l'importance de la formation
continue pour le développement professionnel et de favoriser l'accès à des formations de qualité,
adaptées spécifiquement aux besoins et contraintes des infirmiers. Il convient d'améliorer les
plateformes en ligne existantes afin de fournir des contenus pertinents, fiables et interactifs. (26)
En parallèle, des efforts doivent être déployés par les institutions de santé et les associations
professionnelles pour rendre les congrès scientifiques plus accessibles. Cela peut être réalisé en
réduisant les frais d'inscription, en offrant des opportunités de participation à distance grâce à des
webinaires ou des sessions en ligne en direct, ou en fournissant un soutien financier aux
infirmiers qui souhaitent y assister. (26)
Enfin, il est crucial de créer un environnement propice à l'apprentissage continu au sein des
établissements de santé. Cela implique de sensibiliser les employeurs et les responsables à
l'importance de la formation continue, ainsi que de mettre en place des politiques et des
programmes de soutien. (26)
3. Conclusion et perspectives
Les connaissances dans le domaine des soins de santé évoluent à un rythme rapide, avec les
nouvelles découvertes, technologies et pratiques cliniques. Afin de garantir des soins de qualité,
il est impératif que les infirmiers actualisent constamment leurs connaissances et compétences de
manière continue.
Dans ce cadre, nous avons mené une étude prospective, transversale, descriptif et quantitative
qui s'est déroulée en 3 mois du 15 février au 15 mai en utilisant un questionnaire qui a déjà
construit par Mme Khadhra Necib et Amal ben Mabrouk, comportait 26 questions et distribution
sur 50 infirmiers de la santé publique, travaillant dans les diverses services des hôpitaux : La
Rabta, Charles Nicolle et Habib Thameur.
L’objectif de notre projet a été de déterminer les outils d'actualisation des connaissances des
infirmiers et identifier les causes qui leurs empêchent de participer aux différentes formations
continues.
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professionnel
Les résultats de notre étude indiquent que la majorité des participants n'ont pas bénéficié de
formations continues. Ils ont plutôt tendance à utiliser Internet pour se tenir informés.
Cependant, la majorité d'entre eux ont confirmé que les formations en ligne ne peuvent pas se
substituer aux formations en présentiel. En revanche, les infirmiers privilégient la participation à
des congrès scientifiques pour actualiser leurs connaissances. Malheureusement, ces événements
requièrent souvent des ressources financières considérables et peuvent nécessiter des
déplacements, ce qui entrave la participation du personnel de santé.
La formation continue joue un rôle très important dans le développement professionnel des
infirmiers et dans l'amélioration des soins aux patients. Il est donc primordial de créer un
environnement favorable à l'apprentissage continu au sein des établissements de santé. Cela
nécessite une sensibilisation des employeurs et des responsables quant à l'importance de la
formation continue, ainsi que la mise en place de politiques et de programmes de soutien.
Investir dans la formation continue des infirmiers est essentiel pour maintenir leurs compétences
à jour, améliorer la qualité des soins et favoriser l’avancement de leur carrière professionnel. En
répondant de manière spécifique aux besoins de ces professionnels de la santé et en surmontant
les obstacles à leur participation, nous pouvons garantir des soins optimaux pour les patients et
contribuer à faire progresser la profession infirmière.
4. Références
[1] Amal ben Mabrouk, Khadra Necib, Actualisation des connaissances de l’ISP pendant
l’exercice professionnel, extraire d’un projet de fin d’étude réalisé en Algérie en 2017.
[2] D’Ortun, F. Les compétences acquises par l’autoformation : relevé des pratiques et des
tractations travailleurs-employeurs en vue de leur reconnaissance, université du Québec à
Montréal, p268,2011
[3] Dubé, V. Développement, mise à l’essai et évaluation d’une intervention de pratique

réflexive avec des infirmières œuvrant auprès de personnes âgées hospitalisées, extraire d’une
thèse réalisée au Canada en 2012.
[4] Ousmane N, Kéré DA. Obstacles à l’autoformation des infirmiers travaillant dans le Centre
Hospitalier Universitaire Yalgad Ouédraogo, extraire d’un mémoire réalisé au Burkina Fasou en
2017.
27/28
professionnel
[5] Tremblay ; Apprendre en situation d’autodidaxie : une étude des besoins des apprenants et
des compétences de intervenants, les presses de l’Université de Montréal, p315,2003
[6] Communité infirmier infirmière, Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance

n° 2021-961 du 19 juillet 2021 relative à la certification périodique de certains professionnels de
santé, Extraire du journal officiel de la République française, texte 33 sur 106, publié 21juillet
2021 en France.
[7] Badiane-Devers K, Maufoux GD Régine. Précis de législation, éthique et déontologie –

Editions Lamarre. Initiatives Sante ; 2015. 231 p.
[8] Ordre des infirmières et infirmiers au Canada, extraire d’un document d’orientation intitulé
vers une culture de formation continue pour la profession infirmière au Québec réalisé en
Septembre 2013.
[9] Marie-Hélène Alarie, Combien de patients pour une infirmière ? extraire d’un journal
scientifique au Québec, article réalisé en 19 mai 2018.
[10] Lois Berry, Paul Curry, La fédération canadienne des syndicats des infirmières et infirmiers,
charge de travail du personnel infirmier et soins aux patients,2014.
[11] Emilie Gillet, Qualité de soins et enquêtes de satisfaction : une étude internationale fait le
point, extraire du magazine s’intéresse à toute l’actualité infirmière,25 Juin 2015
[12] Rachid G, Said B, Said B, Mohamed R. La motivation des infirmiers à la participation aux
actions de formation continue : une étude descriptive au niveau du pole des urgences
chirurgicales de l’hôpital Ibn-Rochd de Casablanca. Revue Francophone Internationale de
Recherche Infirmière.1 décembre 2018, p237-243.
[13] Griffiths T, Guile D. A Connective Model of Learning : The Implications for Work Process
Knowledge. European Educational Research Journal. 1 mars 2013 :56-73.
[14] Jérome Ouellet, La formation continue : Quel avenir pour les infirmières du Québec, publié
en Ordre des infirmières et infirmiers au Canada, en 2016.
[15] Baur Michel, Noiré Dominique, Les nouveaux enjeux de la formation à l’hôpital,
Gérontologie et société, 2014 ;199 206.
[16] Patients en état critique, article scientifique publié par la Société Suisse de Médecine
Intensive, en 2022.
[17] Réseau interrégional des Cari-foref, Qu’est-ce que la formation professionnelle continue ?
Extraire d’un article publié au Défi métier (Groupement d'intérêt public financé par l'Etat et la
Région Ile-de-France), en 2016.
[18] Guy Isambart : Recommandations, protocoles, procédures, article publié en infirmiers.com

en 01/07/2019.
28/28
professionnel
[19] Ouellet J, Mukamurera J. Comment l’employeur peut-il soutenir la formation continue et le

développement professionnel infirmier ? Résultats d’une étude qualitative canadienne auprès
d’infirmières de soutien à domicile. Recherche en soins infirmiers. 2017 ; p29-40.
[20] Eddaoudi F. Connaissances, perception et utilisation du e-Learning chez les professionnels

de santé du secteur public au Maroc, journal marocaine pour la recherche quantitative et
qualitative, 2020, p54-62.
[21] Frenkiel É. Hacker la démocratie taïwanaise : Audrey Tang et la réinvention de la politique.

Participations. 2017 :121-53.
[22] Ben Ammar-Mamlouk Z, Dhaouadi, N. E-formation et développement des compétences. La

Revue des Sciences de Gestion. 2007 ;226-227.
[23] Association des infirmiers en Tunisie, “Les services de santé et numérisation : vecteur de
développement économique et social ”, extraire d’un article publié par le ministère de santé
pour la XVIII Sommet de la Francophonie, 14 Novembre 2022
[24] Kupferschmid S, Bollondi-Pauly C, Roulin MJ. Apports et difficultés liés à la participation

d’infirmières expérimentées à un journal club : une analyse de contenu qualitative. Recherche
en soins infirmiers. 2014,79-85.
[25] Ordre des infirmières et infirmiers au Canada, extraire d’un mémoire adopté par le conseil
d’administration de l’ordre des infirmières et infirmiers au Québec intitulé « une formation une
prefession », le 02 Mai 2012
[26]
Ce questionnaire s'inscrit dans un projet de fin d’étude relative au thème :
« Les outils d’actualisation des connaissances de l'infirmier pendant l'exercice

professionnel »
Nous vous prions de bien vouloir contribuer à cet effort pour que notre travail soit le plus
authentique possible, votre opinion sur les questions est très importante.
Nous vous informons qu'il s'agit d'un questionnaire anonyme, sans indiquer votre donnée
personnelle.
Nous vous remercions d’avance pour votre contribution.
Veuillez, svp, mettre une croix (x) dans la case correspondant à votre réponse
I. Le contexte personnel et professionnel

1- Votre sexe ?
Masculin ☐ Féminin ☐
29/28
professionnel
2- Votre âge ?
De 20 à 30 ans ☐ De 30 à 40 ans ☐ Plus de 40 ans ☐
3- Votre ancienneté ?
De 5 à 10 ans ☐ Plus de 10 ans ☐ Moins de 5 ans ☐

4- Depuis quand travaillez-vous dans ce service ?
Moins de 5 ans ☐ De 5 à 10 ans ☐ Plus de 10 ans ☐
II. La pratique actuelle
5- Combien de patients prenez-vous en charge par jour ?

- Entre 1 et 5 (Une faible charge)
- Entre 5 et 10(Une charge modérée)
- Plus que 10 patients (Une charge importante)
6- Remarquez-vous que la charge de travail a un effet négatif sur l'efficacité de

l'application des connaissances de l’ISP ?
Oui ☐ Non ☐
7- Est-ce que vous êtes satisfait de la qualité de soins que vous disposez aux malades ?
Oui ☐ Non ☐
8- Est-ce que vous avez fait des cycles de formation continue ?
Oui ☐ Non ☐
9- A quelle fréquence actualisez-vous vos connaissances en tant qu’infirmier ?
- Toujours
- Chaque 6 mois
- Chaque an
- Jamais
10- Est-ce que vous êtes à jour avec les nouveaux protocoles de soin de votre service ?
Oui ☐ Non ☐
11- Si oui, ces protocoles concernent quel volet ?

Théorique ☐ Pratique ☐ Les deux ☐
30/28
professionnel
12- Est-ce que vous recevez des formations spéciales pour tous nouveaux appareils dans
votre service ?
Oui ☐ Non ☐
13- Comment ?
- Formation contenu locale

- Formation d'un formateur qui encadrera le personnel du service
- Autoformation par expérience ou selon le guide d'utilisation
14- Est-ce que vous êtes trouvé dans des situations critiques devant un malade ou vous
avez sentez le besoin de la formation continue ?
Oui ☐ Non ☐
III. Les outils d’actualisation des connaissances
15- Quels sont les premiers mots qui vous viennent spontanément à l'esprit quand on vous
dit « la formation continue » ?
- Obligatoire
- Nécessaire
- Nouveauté
- Développer les manœuvres
16- Avec les développements rapides dans notre domaine comment actualisez-vous vos
connaissances ?
- Participation à des conférences scientifiques
- Documentations
- Par internet
- Formation continue locale
- Les discussions avec les collègues
17- Quelle est le principal obstacle de la participation à des conférences

scientifiques ?
- Elles sont trop chères
- Elles sont trop longues
- Elles nécessitent de se déplacer
- Aucune, la participation à des conférences scientifiques est efficace
18- Quel est l’avantage des formations en ligne rapport aux formations en présentiel ?
31/28
professionnel
- Elles sont moins chères

- Elles permettent de gagner du temps
- Elles sont plus interactives
- Aucune, les formations en présentiel sont plus efficaces
19- Quels sont les inconvénients de « la formation continue » en ligne ?

- Payante -
- Non diplômante -
20- Quels sont les bienfaits de la documentation pour les infirmiers

- Elle est gratuite
- Elle permet de se tenir informé de l’actualité professionnelle
- Elle offre une source d’information complète et détaillée
- Aucune, la documentation est obsolète
21- Comment les discussions avec les collègues peuvent-elles aider les infirmiers à
actualiser leurs connaissances ?
- En partageant des expériences et des connaissances
- En confrontant des points de vue différent
- Développer leurs compétences en communication
- Toutes les réponses ci-dessus
22- Quels outils préférez-vous utiliser ?
- Participation à des conférences scientifiques

- Documentations
- Par internet
- Formation continue locale
- Les discussions avec les collègues
23- Quels sont les facteurs qui influencent le choix des outils d’actualisation des
connaissances par les infirmiers ?
- La disponibilité
- Le cout
- La qualité de l’outil
- Toutes les réponses ci- dessus
24- Pensez-vous que les outils d’actualisation des connaissances en ligne peuvent
remplacer les formations en présentiel ?
Oui ☐ Non ☐
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professionnel
25- Quelle sont les causes qui vous empêchez d'être à jour ?
- Manque de formation continue

- La Routine du travail
- Difficulté à l’accès aux articles scientifiques
- La surcharge du travail
26- Est que la formation continue vous a rappelé certaines connaissances oubliées ?
Oui ☐ Non ☐
27- Pensez-vous que la formation continue améliore la prise en charge du patient et

l'expérience chez l'infirmier ?
Oui ☐ Non ☐
28- Pensez-vous que l’actualisation des connaissances peut-elle contribuer à l’avancement
de votre carrière ?
Oui ☐ Non ☐
33/28

Projet de Fin D'Etudes: Licence Nationale en Sciences Infirmières

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UNIVERSITE TUNIS EL MANAR

PROJET DE FIN D’ETUDES

Mohamed Boussif & Mohamed amine Fayachi

LES OUTILS D’ACTUALISATION DES

PRESIDENT DE JURY : ENCADRANT(S) :

Dr Amira NEJAH Dr Yazid BENZARTI

Mme Asma NEFFATI

ANNEE UNIVERSITAIRE 2022/ 2023

Liste des tableaux

Tableau 1: Répartition selon les caractéristiques sociodémographiques.................................11

Liste des figures

Figure 3: Répartition selon la satisfaction de la qualité de soins.............................................15

Figure 4: Répartition selon la participation dans les cycles de formation continue................15

Figure 5: Répartition selon la fréquence d’actualisation des connaissances...........................16

Figure 6: Répartition selon l’adaptation avec les nouveaux protocoles de soins....................16

Figure 7: Répartition selon les volets des nouveaux protocoles de soins................................17

Figure 9: Répartition selon le recevoir des infirmiers des formations continues....................18

Figure 14: Répartition selon les inconvénients des formations en ligne.................................21

Figure 15: Répartition selon les bienfaits de la documentation...............................................21

Figure 21: Répartition selon l’importance de la formation continue dans l’amélioration de la

Figure 22: Répartition selon la contribution de l’actualisation des connaissances à l’avancement

Liste des abréviations

D’après Tremblay l’autoformation est un dispositif de formation où l’apprenant prend l’initiative

Par exemple, en France la communauté infirmier infirmière a envoyé un rapport au président de

L'objectif est de garantir le renouvellement des compétences et des connaissances, la qualité de

II. Matériel et méthodes

Notre étude a concerné un effectif de 50 infirmiers professionnelles de la santé publique.

3. Les critères d’inclusion

4. Les critères de non inclusion

5. Les critères d’exclusion

6. Outil de collecte des données

Rubrique n°1 : Le contexte personnel et professionnel : 4 questions

Rubrique n°2 : Préciser la pratique actuelle : 10 questions

10. Diffusion et recueil des données :

Ce pré-test nous a permis de changer certains termes, de supprimer, et compléter certaines

11. Recherche bibliographique

Les références bibliographiques ont été écrites selon le modèle VANCOUVER.

1. Type et période d’étude :

Nos objectifs secondaires sont

4. La saisie et l’analyse des données

5. Les considérations éthiques

6. Les difficultés rencontrées

Au cours de l’exécution de notre étude, la principale difficulté rencontrée est le refus de

1. Le contexte personnel et professionnel

Tableau 1: Répartition selon les caractéristiques sociodémographiques.

 Plus de 40 ans 16 (32%)

 Moins de 5 ans 8 (16%)

 Plus de 10 ans 16 (38%)

Expérience professionnelle dans le service actuel

 Moins de 5 ans 15 (30%)

 Plus de 10 ans 10 (20%)

Figure 1: nombre de patients pris en charge par l'infirmier par jour.

Figure 3: Répartition selon la satisfaction de la qualité de soins.

Figure 4: Répartition selon la participation dans les cycles de formation continue.

Figure 5: Répartition selon la fréquence d’actualisation des connaissances.

Figure 6: Répartition selon l’adaptation avec les nouveaux protocoles de soins.

Figure 7: Répartition selon les volets des nouveaux protocoles de soins.

Figure 9: Répartition selon le recevoir des infirmiers des formations continues.

3. Les outils d’actualisation des connaissances

 Par internet 33 (66%)

 Formation continue locale 16 (32%)

 Les discussions avec les collègues 15 (30%)

Figure 14: Répartition selon les inconvénients des formations en ligne.