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LA SANTÉ
BARNY Youssef
EL AYOUBI Ayman
Un grand merci à la direction d’UM6SS pour leurs sincères orientations, la générosité de leurs
attentions et la bonté de leurs cœurs qui a contribué de façon essentielle à l’aboutissement de
ce travail.
Aussi nous exprimons plus particulièrement notre immense gratitude à nos enseignants
permanents de la section « infirmiers polyvalents », pour les efforts déployés durant les trois
années de notre formation.
Qu’il nous soit permis de remercier les membres du jury pour les pertinentes remarques et
suggestions pour l’amélioration du contenu de ce mémoire.
Nous exprimons nos vifs remerciements à tous les infirmiers du service d’oncologie et
d’hématologie de l’Hôpital cheikh Khalifa et au personnel de la Direction Générale de
l’Hôpital cheikh Khalifa Casablanca. Bien aussi, ce mémoire est le résultat de leurs
participations actives.
Par ailleurs, nous remercions toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la
facilitation de ce travail.
DEDICACES
Nous vous remercions des efforts considérables que vous avez déployé pour notre formation.
Rien au monde ne pourrait compenser les sacrifices consentis pour que nous puisse notre consacrer
Pour tout ce que vous avez fait pour nous, nous vous remercie du plus profond de nos cœurs car sans
Nous avons vécu ensemble des moments marqués de souvenir. Vous trouvez ici respect avec nos
Cette étude a pour but de décrire l’accompagnement infirmier d’un patient en fin de vie chez
les infirmiers au niveau du service d’oncologie et d’hématologie de l’Hôpital cheikh Khalifa.
suivant une approche analytique, se veut particulièrement utile pour proposer des suggestions
pragmatiques, réalistes et réalisables.
Le cadre de référence utilisé est conceptuel qui s’articule autour des principaux thèmes : Rôle
du personnel infirmier, ses connaissances et ses valeurs, ses significations du soin humain, le
plan directeur de développement des compétences des intervenants en soins palliatifs (MSSS,
2008), les facteurs contraignant ou facilitant la pratique infirmière en soins palliatifs, ainsi que
la théorie du Human Caring de Jean Watson (1979).
La présente étude s’est basée sur une enquête par questionnaire auprès des infirmiers des
unités de soins du service d’oncologie et d’hématologie de l’Hôpital cheikh Khalifa
Les résultats indiquent que certains infirmiers ne maitrisent pas le soin palliatif, ils mènent
leurs fonctions de soins dans un contexte de pénurie sur tous les plans : auto formation,
formation continue insuffisante, charge excessive de travail, méconnaissance de démarche de
soins et encadrement cassement absent de la part du service de soins infirmiers.
Dans l’ensemble, les infirmiers ne suivent pas une démarche méthodique dans la dispensation
de soins et n’utilisent pas les connaissances théoriques.
A la lumière de ces résultats, des pistes d’actions s’avèrent nécessaires pour améliorer la
qualité des soins palliatifs par le personnel infirmier :
• Introduire le cours de soins palliatifs au cursus de formation au premier cycle des études
paramédicales ;
• Mettre en place une cellule d’écoute des patients et leurs familles au niveau du service, un
registre des doléances pour gérer les conflits;
The purpose of this study is to describe the nursing support of a patient at the end of life by
nurses in the oncology and hematology department of Sheikh Khalifa Hospital. following an
analytical approach, is particularly useful for proposing pragmatic, realistic and achievable
suggestions.
The frame of reference used is conceptual and revolves around its main themes: Role of
nursing staff, their knowledge and values, their meanings of human care, the master plan for
developing the skills of palliative care workers (MSSS, 2008 ), the factors constraining or
facilitating nursing practice in palliative care, as well as the HumanCaring theory of Jean
Watson (1979).
This study was based on the one hand on a questionnaire survey of nurses in the care units of
the oncology and hematology department of Sheikh Khalifa Hospital.
The results indicate that some nurses do not master palliative care, they carry out their care
functions in a context of shortage on all levels: self-training, insufficient continuing training,
excessive workload, ignorance of the care process and totally absent supervision. from the
nursing service.
On the whole, nurses do not follow a methodical approach in providing care and do not use
theoretical knowledge.
In light of these results, courses of action are necessary to improve the quality of palliative
care by nurses :
Introduce the nursing thought course into the training course for the first cycle of
paramedical studies;
Set up a listening cell for patients and their families at the service level, a register of
complaints to manage conflicts;
DEDICACES
RESUME
Introduction .................................................................................................................... 1
I. Problématique : ........................................................................................................... 2
3.2Echantillonnage..................................................................................................... 17
6. Pré-test. .................................................................................................................. 18
PHASE EMPIRIQUE.................................................................................................. 19
2. Formation.................................................................................................................. 29
IV.Suggestions.............................................................................................................. 30
Conclusion.................................................................................................................... 31
Références bibliographiques
Annexes
LISTE DES ABREVIATIONS
CH Centre Hospitalier
IA : Infirmier auxiliaire
N Nombre
US Unité de soins
IP Infirmier polyvalent
SI Soins infirmiers
DC Domaines de compétence
Tableau n°1: Domaines de compétence (DC) et des compétences générales et spécifiques des
intervenants en soins palliatifs (MSSS, 2008).
Tableau n°4: Analyse des donnés : les émotions des infirmiers face à un décès.
Liste des figures
Graphique 5 : les émotions ressentis par les infirmiers devant un décès de patient
Graphique 6 : les émotions ressentis par les infirmiers face aux patient en fin de vie
Graphique 8 : les infirmiers sont-ils capables de différencier entre leur vie professionnelle et
celles personnelle
De nos jours, la qualité de la relation entre le patient et le personnel soignant est devenue un
élément critique pour toute institution de soins qui désire préserver son image de marque. En
effet les soins palliatifs sont généralement décrits comme des soins délivrés à des personnes
atteintes de maladie grave et potentiellement mortelle, par une équipe interdisciplinaire selon
une approche holistique visant à préserver une meilleure qualité de vie, la pratique en soins
palliatifs en fin de vie nécessite une prise en compte de la souffrance non seulement physique,
mais également psychologique, sociale et spirituelle. De même, cette approche exige de
sauvegarder la dignité du patient et de soutenir son entourage.
Par ailleurs, le patient conscient de ses droits est devenu plus exigent, le personnel de la santé
est invité à prendre conscience de son rôle qui ne se résume pas en la dispensation de soins
mais d’entrer en interaction positive avec la personne soignée.
Compte tenu de l’importance de ce thème, il apparaît nécessaire d’étudier le soin palliatif par
le personnel infirmier au profit des patients hospitalisés au service d’oncologie et
d’hématologie de l’Hôpital cheikh Khalifa afin de proposer des pistes d’actions qui
permettront d’améliorer la qualité de soins palliatifs, et ainsi surmonter les défis et
d’améliorer la prise en charge des patients. Ce mémoire sera structuré en trois parties :
La première partie sera consacrée à la phase conceptuelle, qui traite quatre étapes
principales : La problématique, la recension des écrits théoriques et empiriques, le
cadre de référence, le but et la question de recherche.
1
LA PHASE CONCEPTUELLE
2
I. Problématique :
Les soins palliatifs sont des soins associés aux traitements de la maladie, Ils ont pour objectif
de préserver la qualité de vie, de soulager les douleurs physiques et tous les autres symptômes
gênants. La définition du terme « palliatif » donnée par (Le Petit Robert) précise:« qui
atténue les symptômes d’une maladie sans agir sur sa cause». Ils prennent également en
compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle de la personne malade et de sa
famille et son entourage. [1]
Les soins palliatifs ne concernent pas seulement les derniers jours de la vie. On peut y recourir
tôt dans la maladie, pour aider à mieux la vivre et anticiper les difficultés qui pourraient
survenir.
La maladie grave et ses répercussions sur la vie quotidienne, sur la famille, sur les relations
avec les autres, la perte d’autonomie, l’idée d’une mort possible sont difficiles pour la
personne malade et pour ses proches. Apaiser la souffrance, soutenir la personne, sont l’une
des objectifs des soins palliatifs. [1]
Une attention particulière est accordée à la qualité de l’échange avec le malade, à l’accueil et
à l’écoute de ses préoccupations, de ses doutes, de ses angoisses. Cette écoute attentive
concerne tous les intervenants. [2].
Les interrogations spirituelles, c’est-à-dire liées au sens de la maladie, au sens donné par
chacun à la vie, à sa propre existence, au doute, peuvent aussi s’exprimer, dans le respect des
choix ou des croyances personnelles de chacun.
La personne malade, avec ses choix, ses souhaits, sa culture et ses désirs, est au centre des
préoccupations des soignants. Sa volonté doit être respectée. Les équipes soignantes
s’adaptent à la particularité de chaque patient, de sa situation et de son environnement. Le
patient reste libre de ses choix : accepter ou refuser des traitements ou des examens,
s’informer ou non de la gravité de son état, rester à l’hôpital ou rentrer chez lui quand cela est
possible.
Les infirmiers sont des témoins éclairés des souffrances humaines dues à la maladie.
Convoqués à la non-indifférence, leurs actes, leurs attitudes ont pour objectif d’atténuer le
déséquilibre, la crise, le traumatisme suscités par la survenue ou l’état d’une pathologie. Ils
travaillent en réponse, en écho humain et professionnel aux poids et aux pertes induites, en
3
prenant soin d’anticiper et de s’adapter. À l’approche de la mort, leur approche globale et leur
fonction accompagnante prennent toute leur nécessaire expression, au corps à corps, en
première ligne, ils créent du bien en améliorant la vie corporelle de la personne atteinte. [3]
Leurs soins techniques sont aussi relationnels et encore éducatifs qui soulagent, sécurisent,
protègent, maintiennent, particulièrement quand ils ne peuvent plus guérir.
La parole, qui inclut le silence et le non verbal, nourrit cette relation. Elle est réciproque. Son
contenu est toujours unique, délicat. L’écoute, l’entente de la demande, des attentes, des
volontés de la personne soignée nécessitent une ouverture, une réceptivité qui passe par la
décision de ne pas trop conseiller et de ne pas juger. [4]
À cet égard, le goût du travail en équipe renforce la capacité de se vérifier. Ne jamais rester
seul à soigner et accompagner une personne non guérissable est probablement une première
garantie pour que cette parole reste libre et féconde. [4]
Les mécanismes de défense mise en place par les infirmières sont un processus inconscient,
utilisé par les infirmières pour faire face à l’angoisse et maîtriser ses émotions.
Une analyse préliminaire de l’activité d’accompagnement infirmiers des patients en fin de vie
aux unités d’oncologie de l’HCK a montré que le personnel infirmier ne consacre pas assez
de temps aux soins relationnels. Comme ils ne communiquent pas suffisamment avec les
patients et leurs proches.
Aussi, les infirmiers affirment qu’ils ne disposent pas de temps suffisant pour assurer une
prise en charge holistique des patients, ni de formation dans ce domaine de soins palliatifs.
Un entretien non structuré avec des infirmiers de cette unité, a dégagé une réduction de la
fonction de l’infirmier à des soins techniques au détriment des soins relationnels.
L’organisation insuffisante de la prise en charge et le manque de coordination entre les
différentes intervenants. La limitation du champ d’action des infirmiers d’une part,
l’insuffisance des compétences, le manque de l’autoformation et formation continue et la
charge de travail d’autre part ont été les principaux motifs soulevés. Aussi, le manque de
module en soins palliatifs risque d’influencer la qualité de prise en charge et par conséquent
4
engendrer l’insatisfaction des patients et leurs proches.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre étude, qui vise à étudier dans un premier temps, les
émotions des soignants face aux situations de fin de vie et de décès, et dans un deuxième
temps, les mécanismes de défense utilisés par les soignants pour faire face aux situations
difficiles. Notre travail s’interroge également sur les formations reçues par les soignants pour
la prise en charge de ces patients en fin de vie, et sur l’intérêt du travail en équipe
pluridisciplinaire dans ces situations.
Le patient en fin de vie a besoin d’être considéré dans sa globalité. Il a besoin d’être reconnu
en tant qu’humain.
L’humanisation c’est traiter avec dignité et respect. Il consiste à respecter la personne dans
toutes ses dimensions physiques, psychiques, sociales, culturelles. Pour humaniser les soins,
les soignants doivent faire preuves d’empathie, prendre le temps de communiquer et de
partager.
Le soin humain est l’un des principes moteurs de l’école de pensée ayant comme devise
l’humanisation des soins et dont les concepts clés y sont : Le caring auquel s’ajoutent la
culture et la spiritualité. Les théoriciennes de cette école croient que les infirmières, peuvent,
améliorer la qualité des soins si elles intègrent des connaissances reliées à la spiritualité
(Watson) et la culture (Leninger).
Selon la pyramide du psychologue Abraham MASLOW, il faut en premier lieu satisfaire les
besoins de confort physique ; il s’agira de veiller ensuite à son confort et sa sécurité (soins
d’hygiène, changement de la literie, repositionnement dans le lit ou sur un fauteuil, adaptation
du matériel, de l’appareillage utilisés, aide dans les activités de la vie quotidienne,
aménagement des structures d’aide...). Enfin, on pourra accéder au
psycho-spirituel. Le patient confronté à la mort se trouve dans une étape difficile de sa vie, il
5
souffre, doit s’adapter à des changements multiples (dépendance croissante, statut de
malade...)
Réalisation
accomplissement
Considération
reconnaissance
estime de soi
Communication setiment
d'intégration apparence à un
groupe
Sentiment de sécurité
limite repéres cadre
Besoins
Elément d'ordre physique et matériel
Dans l’ensemble, le soin palliatif est un soin qui respecte l’être humain dans son essence et
dans sa globalité. Son but est d’assister la personne dans sa recherche d’une plus grande
harmonie entre l’âme, le corps et l’esprit, de dégager une relation de confiance qui amène le
soigné ou sa famille à ne pas se sentir seul dans leur situation et aussi apporter un message
d’espoir même si la guérison est impossible. Il appartient donc à la profession infirmière de
réconcilier entre science, technique et humanisme.
En effet Les infirmier pouvons connaitre des difficultés qui pouvons limiter et contraignante
la prestation de soins palliatifs ils peuvent être regroupés, selon les écrits et les revues
scientifiques, en trois catégories : les facteurs professionnels, organisationnels et émotionnels
6
Les mécanismes de défense diffèrent tant pour le patient que pour le soignant d’une personne
à l’autre, chaque personne étant différente, les émotions aussi. Le patient exprime souvent ses
peurs, ses colères par des mécanismes de défense ce qui peut entraîner des difficultés pour le
soignant.
Dans ce sens, les infirmières font face quotidiennement à l’accompagnement de patients ayant
une maladie évolutive grave, à la souffrance et à l’angoisse de la mort. Prise en compte la
complexité des situations rencontrées en soins palliatifs, il est attendu que les soignant soient
prêtes à y faire face. Mais, c’est l’impuissance face à la souffrance et la répétition des
situations émotionnelles intenses en phase terminale qui peuvent devenir une source
d’angoisse et de stress pour les infirmières (Etre infirmier en soins palliatifs JOYCE V .
ZERWEKH Edition2010 ) .
Selon la psychanalyste Martine Ruszniewski, les mécanismes de défense sont utilisés pour se
défendre contre les Exigence émotionnelles. Ils sont utilisés par tout le monde mais
inconsciemment. Le soignent peut rencontrer une situation qui peut être émotionnellement
difficile; Ils sont identifiés par 9 mécanismes de défense :
- L’esquive : Le soignant ne peut entrer en relation avec le patient, il ne sait être dans
l’écoute car il se sent dénué face à la souffrance psychique du patient. De ce fait, le patient
ressent un sentiment de solitude.
7
- La dérision : Les propos du patient et la communication entre le soignant et lui sont
focalisés sur la dérision. Le soignant présente un comportement de fuite et d’évitement.
Afin de déterminer les meilleures pratiques infirmières en soins palliatifs, plusieurs revus et
écrits scientifiques en parler dans ce sens selon Le « plan directeur de développement des
compétences des intervenants en soins palliatifs », élaboré par le MSSS du Québec en 2008,
qui permettra de donnais une vision sur le rôle infirmier en soin palliatif ; à cet effet le plan
directeur(Tablau1) propose 10 domaines de compétence [DC]
Tableau 1
8
physiologie de la douleur.
Offrir un soutien à la personne et à ses proches pour - Aider la personne à conserver, dans la
déterminer leurs besoins liés à l’organisation de la vie mesure du possible, sa capacité
quotidienne et trouver des moyens d’y répondre. fonctionnelle et son autonomie.
9
vie (incluant la sédation palliative).
Connaître les processus normaux et atypiques de deuil. - Connaître et comprendre les sentiments
Savoir soutenir la personne et ses proches dans ces de perte et de deuil. Reconnaître les
processus. réactions normales relatives au deuil.
Distinguer les catégories de deuils.
10
palliatifs » ; Ministère de la Santé et des Services Sociaux [MSSS] du Québec (2008)
Acquis Moyens
professionnel : techniques et
-ancienneté, relationnels :
maturité -formations en soins
-expérience dans Mécanisme palliatifs
des services de défense -groupes de paroles
hospitaliers avec -séances avec un
soins palliatifs… psychologue …
Accompagnement
infirmier et soin palliatifs
au prêt du patient et sa
familles
Facteur
contraignants
Organisationnel Professionnels
Structure Décisions
Emotionnel divergentes
organisationnel
Manque de ressources Exigence émotionnel Résistance médicale
humaines et matérielles Manque de temps
Manque de
connaissances et de
formation
Difficultés de
communication
Manque de
collaboration
interdisciplinaire
11
V- But de recherche
Cette recherche vise à décrire l’accompagnement infirmier d’un patient en fin de vie chez les
infirmiers au niveau du service d’oncologie et d’hématologie de l’Hôpital cheikh Khalifa.
V - Question de recherche
Quel accompagnement infirmier d’un patient en fin de vie chez les infirmiers au niveau du
service d’oncologie de l’Hôpital cheikh Khalifa ?
1. Soins : c’est le fait d’assister tout individu malade ou bien portant, dans l’accomplissement
des actes qui contribuent au maintien et à la restauration de la santé et qu’il accomplirait par
lui-même s’il avait assez de force de volonté et de savoir. Donner cette assistance de manière
à permettre à celui qui la reçoit d’agir sans concours extérieur aussi rapidement que possible.
(Définition de l’OMS revue de l’infirmier avril 1985)
2. Infirmier : « est la personne qui ayant suivi un enseignement infirmier de base, est habilite
à assurer dans son pays la responsabilité de l’ensemble de soins infirmiers que requièrent la
promotion de la sante, la prévention de maladie et les soins aux malades » .d’après le conseil
international de l’infirmier(es) (CII).
3. Le caring : est formé par l’ensemble des actions et des intuitions qui permettent, par
exemple à l’infirmière de déceler de façon subtile les signes d’amélioration ou de
détérioration chez le client. Le caring signifie aussi faciliter et soutenir la personne en
respectant ses valeurs, ses croyances, son mode de vie et sa culture.
4. Le soin relationnel : C’est un acte de soins qui a pour objectif d’apporter l’aide, le soutien
nécessaire à chaque patient en souffrance physique ou psychique ainsi qu’à leur famille.
12
grâce aux efforts de collaboration d'une équipe multidisciplinaire comprenant des usagers et
des proches. La plupart des aspects des soins palliatifs devraient également être fournis aux
premiers stades de la maladie, ainsi qu'un traitement curatif ». L’OMS complète sa définition
en soulignant que « les soins palliatifs soutiennent la vie et considèrent la mort comme un
processus normal, ne hâtent ni ne retardent la mort, atténuent la douleur et les autres
symptômes, intègrent les aspects psychologiques et spirituels des soins, offrent un système de
soutien pour permettre aux usagers de vivre aussi activement que possible jusqu’à la mort ».
6. Humanisation des soins : L’humanisation consiste à respecter la personne dans toutes ses
dimensions physiques, psychiques, sociales, culturelles. Humaniser c’est rendre bon, humain,
civilisé. Pour humaniser les soins, les soignants doivent faire preuves d’empathie, prendre le
temps de communiquer et de partager.
13
LA PHASE METHODOLOGIQUE
14
I. Devis de recherche :
1. Type d’étude.
Missions de l’hôpital :
Créée par Dahir, la Fondation Cheikh Khalifa Ibn Zaid (FCKM) s’est vue attribuer de
nombreuses missions qui s’articulent autour de deux axes d’intervention principaux :
15
greffe.
Service hospitalisation 6 :
Service greffe :
Capacité litière : 8
Nombre de personnel : 6
Activité en hausse de 8 %par an
Taux de guérison de 98.27%.
Les infirmiers d’hématologie HCK pratique leurs fonctions suivant quatre axes d’activité :
16
Capacité litière fonctionnelle de chimiothérapie : 15
Nombre de journée d’hospitalisation (2020) : 2695
Taux d’occupation moyen (2020) : 51
Il a été motivé par : une meilleure connaissance du milieu, ce qui facilitera l’accès à
l’information ; l’accessibilité facile donc il sera économiser le coût et le temps de
déplacement ces services ont été choisis parce que les infirmières sont exposées de façon
quotidiennement aux soins palliatifs
Elle correspond, d’une part, à l’ensemble du personnel infirmier service de l’hôpital de jour
d’oncologie et d’hospitalisation d’oncologie hématologie d’hôpital universitaire international
Cheikh Khalifa à Casablanca; elle se constitue de 15 infirmiers praticiens.
3.2 Echantillonnage
Etant donné que les participants à l’étude se constitue à la population cible, celles des
infirmiers, dans ce sens aucune méthode d’échantillonnage n’a été utilisée, puisque.
La population a été recrutée dans son intégralité.
17
En outre, le choix est porté sur l’enquête par questionnaire comme instrument de cette
recherche pour les raisons suivantes : a- c’est une forme d'enquête très structurée, qui évite
l'influence correctrice que peut exercer la personne qui mène l'enquête ; b- les personnes
auxquelles on demande de répondre au questionnaire le font par écrit et de manière
indépendante ; c- l'analyse des réponses données à des questions fermées est bien plus aisée ;
d- elle est peu coûteuse, et e- elle sert à rassembler des opinions claires et bien délimitées.
Par conséquent le questionnaire renferment des questions sous forme ouverte et fermée à
choix multiples avec quelques questions ouvertes, qui sont en relation: a) aux caractéristiques
des participants à l’étude ; b) la signification du soin palliatif ; c) la dimension du soin
palliatif ; d) le but du soin palliatif ; e) la démarche du soin palliatif ; f) les connaissances et
les valeurs du personnel infirmier ; et g) les suggestions du personnel infirmier
6. Pré-test
Durant cette étude, nous nous sommes heurtés à des contraintes : a) des difficultés au niveau
de la limitation du sujet de recherche, le sujet était vaste et fait référence à plusieurs aspects.
C’est pourquoi nous nous sommes limités au soin palliatif au niveau des services de l’hôpital
de jour d’oncologie et d’hospitalisation d’oncologie hématologie, b) le temps imparti à l’étude
est très restreint, ce qui nous a conduits à limiter l’étude au services de l’hôpital de jour
d’oncologie et d’hospitalisation d’oncologie hématologie d’hôpital universitaire international
Cheikh Khalifa.. D'un autre côté, les limites, les études descriptives ne permettent pas la
généralisation des résultats.
18
I. Considérations éthiques :
Plusieurs éléments ont été considérés dans la réalisation de cette étude afin de respecter la
dimension éthique : a) l’ouverture et respect à l’égard des personnes questionnées ; b) la
discrétion dans le traitement des informations données et le respect de l’anonymat des
participants (questionnaire anonyme) ; c) afin que le participant puisse être en mesure de
donner un consentement, on était tenu de lui communiquer le plus clairement et honnêtement
possible les objectifs de la recherche et le sort réservé aux informations données.
19
Phase empirique
20
I. Collecte des données :
Le recueil des données s’est étalé sur un mois de juin 2021 sur un total de 15 questionnaires
réalisés auprès des infirmiers des services d’oncologie et d’hématologie d’hôpital
universitaire international Cheikh Khalifa Casablanca.
Les résultats suivants seront en rapport avec les questionnaires (voir annexe n°1).
26,66%
HOMME
73,34% FEMME
Il ressort de ce graphique que 26,66% des infirmiers interrogés sont de sexe masculin et
73,34% sont de sexe féminin donc dominance de la gente féminine.
21
1.1.2. Question n°2 : âge :
50%
40%
26.66%
30%
20% 13.33%
10%
0%
0%
entre 20-30 entre 30-40 entre 40-50 Plus de 50
Nous constatons d’après ce tableau que 60% des infirmiers enquêtés ont moins de 30 ans et
26 ,66%des infirmiers enquêtés ont un âge entre 30 et 40 ans témoignant de la jeunesse du
personnel.
13% 0%
27%
60%
D’après les données de ce tableau, nous constatons que 60 % du personnel interrogé ont une
ancienneté entre 5 et 10 ans.
22
1.1.4. Question .n°5 : Ancienneté dans les services d’oncologie et
d’hématologie
Graphique n°4 :
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
inférieur à 5 5 à 10 10 à 15 15 à 20 Plus de 20
D’après ce graphique nous constatons que 53,33% des infirmiers(ères) ont une ancienneté de
service de moins de 5 ans et 33,33% pour ceux qui ont une ancienneté de service entre 5 et 10
ans.
Tableau n°2:
Formation %
OUI 33,33
NON 66,66
total 100
D’après ce tableau nous constatons que 66,66 % n’ont pas reçu de formation en matière de
soins palliatifs.
23
1.1.7. Question n° 7 : Si vous avez une formation en matière de soins
palliatif, dans quel cadre » ?
Tableau n° 3 :
Le cadre de la formation %
Formation de base 100
Formation continue 0
Autoformation 0
Total 100
D’après les résultats obtenus 100% des infirmiers déclarent avoir reçu une formation de base
en matière d’humanisation des soins.
Tristesse
22%
Pitiés
50%
Perdue
D’après les données de cette figure nous affirment que 50% des infirmiers(e) ressentent des
sentiments de tristesse devant un décès de patient.
24
1.1.9. Question n° 9 : Vous arrive-t-il d’être démuni face à des décès
de patient ?
Tableau n° 4
Oui non
75% 25%
D’après les données de ce tableau, nous constatons que 75 % du personnel son démuni face à
un décès de leur patient.
Il ressort de ce graphique que 38% des infirmiers ressent des émotions de tristesse devant les
patients en fin de vie.
25
1.1.11. Question n° 11 : Pensez-vous que les émotions ont leur place
dans le soin ?
10%
30%
60%
Selon la figure 60% des infirmiers(e) pensent que les émotions ont leur place dans le soin.
40%
60%
26
Selon la figure nous entretenant que la plupart du personnel soignant font une différenciation
entre leurs vies personnelles et professionnelles.
20%
80%
On remarque d’après le graphique que la majorité ne suive pas un protocole lors des soins
palliatif.
20%
53%
27%
27
Selon le graphiques la grande partie des participants à comme éléments freinent
l’accompagnement est l’agitation des patients avec un pourcentage de 53%.
7%
13%
40%
40%
Donc on peut déduire que la plus grande difficultés d’après les infirmiers est celles du manque
de temps et surcharge de travail.
33%
67%
La majorité du personnelles soignants on pas une formations sur la PEC des patients en fin de
28
vie.
22% 22%
56%
L’appréciation du travail d’équipe est satisfaisante pour la majorité des soignants comme le
montre le graphique
En ce qui concerne cette question directe les réponses varie d’une personne à autre mais la
majorité on comme réponses ce qui suit :
Hygiènes de vie (corporelle, alimentation adapté)
Effectuer ses besoins fondamentaux
Surveillances des constantes
Communiquer avec les patients aussi qu’informer la famille
Dans ce chapitre, seront analysés et discutés les principaux résultats du présent travail et ce en
restant fidèle à l’agencement des idées suivi dans le cadre de référence. Aussi, sera-t-il
procédé à une confrontation, d’une part, entre les données issues des outils de collectes
adoptées, et d’autre part, entre ces dernières et ce qu’a apporté la littérature sur le sujet.
29
1. Les caractéristiques de la population à l’étude.
Par ailleurs la population étudiée est marquée par sa jeunesse, du fait que 33,33% pour
ceux qui ont une ancienneté de service entre 5 et 10 ans. Sans omettre, que 53,33% des
infirmiers(ères) ont une ancienneté de service de moins de 5 ans, ce qui rapproche par de
l’âge moyen des patients participants à l’étude.
2. Formation.
3. Les émotions ressentis par les infirmiers(e) face aux patients en fin de vie
La vision des soignants et leur ressenti sur la mort : Presque la majorité des soignants
(13/10) ont répondu avoir de mauvais sentiments ; tristesse, pitié et peur de la mort, cela
étant quelque chose d’angoissant. Plusieurs réponses étant possible, certains ont donc
quelques craintes face à la mort mais pensent que c’est la continuité de la vie ; La mort
étant à la fois angoissante et mystérieuse. Comme nous l’avons dit dans le cadre de
référence, l’Homme est capable d’anticiper l’idée qu’il doit mourir un jour et peut en
discuter avec autrui sans difficulté mais la peur reste inévitable et l’inconnu est toujours
angoissant. Pour certains le fait d’accompagner les patients en fin de vie, les rapprochent
de cette mort et peut permettre d’ôter certaines angoisses par rapport à la mort. Pour un
même s’il accompagne les patients, la mort reste toujours angoissante.
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Callum et McConigley (2013) ont souligné la mise en place de stratégies visant la
nécessité d’instaurer un climat de paix et de dignité autour du patient pendant et après le
mourir.
Par ailleurs, développer une vision plus réaliste de la situation afin d’introduire des soins
de fin de vie plus tôt est un élément de solution aussi corroboré par les études de
McCallum et McConigley (2013) et de Rocker et al. (2005). Finalement, l’expression
«procurer une belle mort au patient» en tenant compte de la famille, a été aussi soulevée
dans l’étude de Beckstrand et al. (2005). Cet élément cible une mort sans souffrance avec
une gestion adéquate des symptômes. De plus, nos résultats sur la modulation du travail
suggèrent d’adopter des stratégies afin de prioriser le temps de l’infirmière pour les soins
directs en lien avec les stratégies relationnelles. Ces éléments de solution se retrouvent
aussi dans les études de Beckstrand et Kirchhoff (2005), de Fridh et al. (2009), de Gross
(2006), de Kirchhoff et Beckstrand (2000), de Losa Iglesias et al. (2013), de Rocker et al.
(2005) et de Thompson et al. (2006).
Toutefois, les éléments de solution identifiés dans notre étude, concernant l’augmentation
de la disponibilité des ressources (soir, nuit et fin de semaine) ainsi que l’intégration d’un
psychologue, n’ont pas été abordés dans les études recensées. À cet effet, le questionnaire
utilisé dans les études quantitatives n’offrait pas le choix de ces énoncés, ce qui pourrait
expliquer l’absence de ces éléments de solution. Finalement, nos résultats sur les pistes de
solutions environnementales des unités d’oncologie et d’hématologie où l’intimité doit
être préservée par une chambre privée, adaptée aux besoins de la situation, et un espace
intime pour la famille, sont cohérents avec les études de Beckstrand et Kirchhoff (2005),
de Beckstrand et al. (2006), de Fridh et al. (2009), de Gross (2006), de Kirchhoff et
Beckstrand (2000), de Losa Iglesias et al. (2013), de McKeown et al. (2010), de Rocker et
al. (2005) et de Thompson et al. (2006). L’avantage du devis descriptif de notre étude,
c’est qu’il permet d’apporter des précisions pour bien définir les éléments stratégiques
identifiés, ce qui ne peut être le cas pour les études à devis quantitatif utilisant un
questionnaire structuré (Beckstrand & Kirchhoff, 2005; Gross, 2006; Kirchhoff &
Beckstrand, 2000; Losa Iglesias et al., 2013).
Par ailleurs, les thèmes «paix et dignité» ont été associés au soulagement de la douleur et
des symptômes ainsi qu’au confort du patient dans les études de Fridh et al. (2009) et de
McCallum et McConigley (2013).
Même si les infirmières soulignent à plusieurs reprises et dans maintes études les
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différentes problématiques reliées à l’administration à la fois de soins curatifs et de soins
de fin de vie, les pistes de solution soulevées par les études touchent rarement ces aspects.
Nos résultats permettent de préciser que l’amélioration des pratiques en soins palliatifs
serait directement liée à l’organisation du travail et relèverait des choix que font les
décideurs d’apporter ou non des changements pour remédier à la situation.
Les données recueillies dans cette étude apportent ainsi un éclairage nouveau quant à
l’orientation des pistes de solution et à l’implication des décideurs.
D’une part, nos résultats sont cohérents avec plusieurs études et permettent ainsi de
sensibiliser les décideurs sur les principales mesures à mettre en place lors de l’intégration
d’une approche palliative dans les services d’oncologie et d’hématologie.
D’autre part, ils mettent en relief la nécessité de changements tant sur le plan clinique
qu’organisationnel et que cela nécessite une volonté de leur part pour modifier l’ensemble
des concepts structurants.
III. Suggestions
A court terme :
• Renforcer la formation des infirmiers pour développer leurs compétences en matière des
soins palliatifs ;
• Mettre en place une cellule d’écoute des patients et leurs familles au niveau du service,
A moyen terme :
• Aider les infirmiers à prendre conscience de la valeur ajoutée du soin palliatif dans le
processus de soins ;
• Inciter les cadres infirmiers à assumer leur fonction d’encadrement envers les infirmiers
des unités de soins.
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A long terme :
• Introduire le cours du soin palliatif au cursus de formation du premier cycle des études
paramédicales ;
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Conclusion
Ceux qui dispensent des soins palliatifs cherchent à éviter l’acharnement thérapeutique et
refuse provoquer intentionnellement la mort.
Ils s'efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu'au décès et proposent
un soutien aux proches en deuil. Ils s'emploient par leur pratique clinique, leur
enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués.
Selon le souhait du patient et la capacité de l’entourage, la prise en charge en soins
palliatifs s’effectue en institution ou au domicile et lieu de vie (maison de retraite, long
séjour) et nécessite une coordination entre les différents modes de prises en charge
(pluridisciplinaire).
Les principaux résultats montrent que certains infirmiers ne maitrisent pas le soin
palliatif, ils mènent leurs fonctions de soins dans un contexte de pénurie sur tous les plans :
auto formation, formation continue insuffisante, charge excessive de travail, méconnaissance
de démarche de soins et encadrement cassement absent de la part du service de soins
infirmiers.
Dans l’ensemble, les infirmiers ne suivent pas une démarche méthodique dans la
dispensation de soins et n’utilisent pas les connaissances théoriques.
Des réformes structurelles paraissent nécessaires pour améliorer les soins palliatifs :
• Introduire le cours de soins palliatifs au cursus de formation au premier cycle des études
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paramédicales ;
• Mettre en place une cellule d’écoute des patients et leurs familles au niveau du service, un
registre des doléances pour gérer les conflits;
Quels pourrait être le domaine de responsabilité des infirmiers dans le domaine des
soins palliatifs?
Quelles sont les soins palliatifs qui doivent relever du rôle propre infirmier ?
Quel aide et encadrement doit apporter le service de soins infirmiers aux infirmiers
dans les soins palliatifs?
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Références bibliographiques
[1] Monique Formarier, Ljiljana Jovic Année : 2012 Les concepts en sciences
infirmière Éditeur : Association de Recherche en Soins Infirmiers 2ème édition
Pages : 328.
[2] Guide des soins palliatifs sur Issy-les-Moulineaux 2019
[3] Bennoit Burucoa(2006) Soin palliatifs en équipe : Le rôle infirmier Edition
2006 .
[4] Chatal Jouteau-Neves, Evelyne Malaquin-Pavan(2021) L infirmier (e)et les
soins palliatifs ;Editeur Elsevier Masson.
(Couvreure Chantal. Nouveaux défis des soins palliatifs. Philosophie palliative et
médecine complémentaire. Ed. De Boeck Université, Bruxelles, 1995.)
36
Fillion, L., Saint-Laurent, L., & Rousseau, N. (2003). Les stresseurs liés à la
pratique infirmière en soins palliatifs : les points de vue des infirmières. Les
Cahiers de Soins Palliatifs, 4(1), 5-40.
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Annexe
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Annexe 1 : Les droits des mourants.
• Le droit de recevoir l’attention de l’équipe médicale, même s’il devient évident qu’il ne
guérira pas ;
• Le droit de conserver son individualité et de ne pas être jugé de ses décisions vont à
l’encontre des croyances de ceux qui le soignant ;
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Annexe N° 2 : Questionnaire auprès du personnel infirmier
Madame, Monsieur,
1. Sexe : M□ F□.
2. Age : □20 à moins de 30 ans □30 à moins de 40 ans □ 40 à moins de 50 ans □
50 ans et plus
3. 4. Ancienneté dans la profession : □- 5 ans □ 5-moins de 10 ans □ 10-moins de 15
ans □15-moins de 20 ans □ 20 et plus
Formation de base
Formation continue
Auto-formation
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Autre: ………………..
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