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Résumé
Afin d’avoir une idée sur les connaissances et les attitudes des jeunes addicts face
aux infections sexuellement transmissibles on a entrepris une étude descriptive du premier
niveau.
Les données d’enquête ont été recueillies du 6 juin 2020 jusqu’à 1 Aout 2020 au
centre d’addictologie de Casablanca, auprès de 40 jeunes de 18 ans à 25 ans. Ces enquêtes
ont été sélectionnées par échantillonnage non probabiliste à choix raisonné. La saisie et
l’analyse des résultats sont présentées par le logiciel Excel 2010 et le Word 2016.
Les résultats obtenus déclarent une ignorance alarmante en matière des infections
sexuellement transmissibles, au total 40 jeunes addicts de 18 à 25 ans sont inclut dans notre
étude, dont la majorité est du sexe masculin par (67,5 %), la plupart d’un âge entre 21 et 25
ans L’IST la plus connue par les jeunes addicts(e)s était le VIH/SIDA (97.5%), les autres IST
sont moins connues.(77,5%) sont sexuellement actifs avez eu des rapports sexuels,(41,2%)
des participants sexuellement actifs n’utilisent pas le préservatif, le préservatif a été le plus
cité par les jeunes enquêtés, en croyant que c’est le meilleur moyen de prévention des
infections sexuellement transmissibles, (42,5%) uniquement ont connu les lieux des
dépistages du IST, l’internet et médias constituent les principales sources d’information sur
l’IST .
Abstract
Sexually transmitted infections remain very common and are on the rise worldwide,
especially among addicts.
In order to get an idea of the knowledge and attitudes of young addicts towards
sexually transmitted infections, a descriptive study of the first level was undertaken.
Survey data were collected from June 6, 2020 to August 1, 2020 at the Addictology
Center of Casablanca, from 40 young people aged 18 to 25 years old. These surveys were
selected by non-probability sampling with reasoned choice. Data entry and analysis of the
results are presented using Excel 2010 and Word 2016.
The introduction of sex education in schools and the development of STI education
programs is becoming a necessity to improve knowledge about STIs and prevent risky sexual
behavior.
ملخص
تنتشر العدوى المنقولة جنسيا بشكل كبير وتتزايد في العالم ،خاصة بين المدمنين
جهال مقلقا تجاه األمراض المنقولة جنسيا ،حيت تم استدراج 40شابا مدمنا متراوحة اعمارهم مابين 18و 25سنة
في دراستنا .اغلبهم من فئة الذكور بنسبة ( ,)%67,5معظمهم بين 21و 25سنة ،فمن بين األمراض المنقولة جنسيا
االكتر معرفة لدى الشباب المدمنين و هو اإليدز او داء المناعة المكتسب بنسبة ( ,)%97,5مقارنة باألمراض المنقولة
جنسيا األخرى ،وايضا نشيطون جنسيا ) ،)%77,5وبنسبة ( )%41,2من الشباب النشطين جنسيا ال يستخدمون
الواقي الذكري اضافة الى ان الواقي الذكري هو االكتر معرفة لدى الشباب المدمنين ،معتقدين أنه افضل وسيلة للوقاية
من األمرا
و من أجل الحصول على فكرة شاملة عن معارف و مواقف الشباب المدمنين امام االمراض المنقولة جنسيا ،اجريت
دراسة وصفية من المستوى األول
تم جمع البيانات الالزمة للدراسة من 6يونيو 2020حتى 1اغسطس 2020في مركز اإلدمان بمدينة الدارالبيضاء،
مع مجموع 40شابا تتراوح اعمارهم مابين 18و 25سنة .تم اختيار هذه االستطالعات وفقا الختيار منطقي غير
احتمالي و إدخال وتحليل النتائج يتم بواسطة برنامج Word 2016و Excel 2010
أظهرت النتائج التي تم الحصول عليها ض المنقولة جنسيا ،في حين ( )%42,5فقط هم من يعرفون أماكن فحص
االمراض المنقولة باالتصال الجنسي ،ويعتبر االنترنيت اكتر المصادر الرئيسية للمعلومات عن االمراض المنقولة
جنسيا
إدخال التربية الجنسية في المدرسة و تطوير برامج التعليم فيما يخص األمراض المنقولة جنسيا ،أصبح ضرورة
لتحسين و تطوير المعرفة حول االمراض المنقولة جنسيا و منع السلوكات الجنسية المحاطة بالمخاطر
Dédicace
Toute la famille
A
Nos amis(es) et nos proches
Nous vous dédions ce modeste travail, avec tous nos souhaits de bonheur, réussite et
bonne santé. A tous ceux qui nous sont chers et que nous avons omis
involontairement de citer.
6
Remerciement
Merci à Dieu
Nous nous devons de remercier ALLAH le tout puissant pour toute la volante et le courage
qu’il nous a donné pour l’achèvement de ce travail et qui nous donne la patience et le courage
durant ces langues années d’étude.
Nous souhaitons exprimer un merci particulier et chaleureux à notre encadrant qui a bien
voulu diriger ce travail, Ses orientations et ses encouragements tout au long de la
recherche.
Nous sommes très reconnaissants de leur persévérance et leur soutien le long des trois années
de formation, veuillez accepter nos sincères gratitudes et nos profonds respects.
Nos remerciements vont tout d’abord à tous ces enseignants de l‟ISPITS option santé mentale,
qui nous ont toujours encouragés et soutenus, et qui sont reconnus par la richesse et la qualité
de leur enseignement et qui déploient de grands efforts pour assurer à leurs étudiants une
formation actualisée et de qualité.
7
Par ailleurs, nous remercions toutes les personnes qui ont participé de
près ou de loin à la facilitation de ce travail
8
Table de matière:
Résumé ........................................................................................................................... 2
Abstract ........................................................................................................................... 3
ملخص............................................................................................................................... 4
Dédicace ......................................................................................................................... 5
Remerciement ................................................................................................................. 6
Introduction................................................................................................................... 13
Problématique............................................................................................................ 15
Suggestions ................................................................................................................. 51
Conclusion .................................................................................................................. 53
Identification :
Graphique 4: Répartition des jeunes addicts selon qu’ils aient entendu parlés des IST ......... 34
Graphique 5 : Répartition des jeunes addicts selon leurs connaissances sur les divers types
d’IST......................................................................................................................................... 35
Graphique 6 : La connaissance des jeunes addicts sur les symptômes des IST ...................... 35
Graphique 7 : Les symptômes des IST connu par les jeunes addicts. ..................................... 36
Graphique 8 : La connaissance des modes de transmission des IST auprès les participants .. 36
Graphique 9 : La connaissance sur l’existence des moyens des préventions contre IST ....... 37
Graphique 10 : La connaissance sur les moyens des préventions contre IST ......................... 38
Graphique 11 : La connaissance des jeunes addicts sur la guérison spontanée des IST ......... 38
Graphique 12 : : le pourcentage de connaissance des jeunes addicts sur existence de
traitement efficace contre des IST .......................................................................................... 39
Graphique 13: Les sources d’informations sur les IST pour les jeunes addicts ...................... 39
Graphique 14 : Les connaissances sur les lieux de dépistage IST pour les jeunes addicts ..... 40
Graphique 15 : Les lieux de dépistage auprès les jeunes addicts. ........................................... 40
Graphique 16: le pourcentage des jeunes addicts qui ont eu des rapports sexuels. ................ 41
11
Comportement sexuel :
Graphique 17 : la répartition de l’âge pour les jeunes addicts qui ont eu des rapports sexuels
.................................................................................................................................................. 41
Graphique 18: l’utilisation du préservatif chez les jeunes addicts .......................................... 42
Graphique 19 : la connaissance de l’utilisation de préservatif ................................................ 42
Graphique 20 : Les connaissances des jeunes sur les facteurs qui favorise la transmission ... 43
Graphique 21 : Les jeunes addicts et le nombre de partenaire sexuels. ................................. 43
Graphique 22 : L’avis des jeunes addicts sur l’importance de l’utilisation de préservatif. .... 44
Graphique 23 La pratique des rapports sexuelle sous l’influence de drogue, tabac, alcool .... 44
Graphique 24 : Le besoin des jeunes addicts au niveau de la formation sur les IST ............. 45
Introduction
Dans le cadre de l’élaboration de notre travail de fin d’étude, nous avons choisi
comme thème, un sujet que tout le monde en est sensé et que malgré sa forte existence
dans les populations il est mal connu et surtout chez la population jeune addict et qui en
est le plus exposé. On parle des connaissances des jeunes addicts en matière des infections
sexuellement transmissibles.
Notre sacrée religion règle tous les côtés de vie, et ainsi la vie sexuelle comme
elle interdit toutes les formes d’homosexualité elle recommande la fidélité entre les
partenaires et l’éviction des relations illégal ; la prise de conscience de l’ampleur et
l’importance de ces recommandations ne peut que nous garantir une vie sainte et sauve,
et nous protéger contre les maladies sexuelles.
A la fin de l’étude, des suggestions vont être proposées afin d’améliorer les
connaissances des jeunes en matière des IST.
14
Problématique
Depuis l’aube des temps, l’Homme cherche à accroître son plaisir et apaiser
ses souffrances. Les substances psycho actives étaient utilisées dans ce sens. Le
Maroc, lui aussi, a connu ce genre de consommation, mais qui restait souvent dans un
cadre limité. Au cours des dernières années, la consommation de toxiques a évolué
dans notre pays, prenant de l’ampleur à la fois médicale et sociale. Les jeunes sont de
plus en plus touchés et les problèmes soulevés sont de plus en plus compliqués
(Braconnier, A ; Marcelli, D.2000).
Depuis les années 1980, Une étude réalisée dans le cadre d'un projet de
recherche national sur la démonstration du sida a montré que l’usage de drogues
illicites a été associé à un risque élevé de contracter des IST aux États-Unis ; parmi les
consommateurs noirs de drogues injectables 43 % avaient de gonorrhée et 10 % de
syphilis ; parmi les consommateurs de drogues injectables de sexe masculin de race
blanche, 23 % ont de gonorrhée et 5 % de syphilis. Parmi les consommatrices noires
de drogues injectables, 28 % qui ont de gonorrhée et 11 % ont de syphilis ; parmi les
utilisatrices de drogues injectables de race blanche, 23 % ont de blennorragie et 7 %
ont de syphilis, et les consommateurs de cannabis manifestent davantage de
comportements sexuels à risque que les non-utilisateurs et sont plus exposés au Virus
d’Immunodéficience Humain (VIH). Les comportements sexuels à risque étaient plus
16
fréquents chez les personnes qui avaient bu l’alcool, ainsi que la consommation
excessive de cocaïne et de cannabis sont indépendamment associées à un
comportement sexuel impliquant un risque accru d’infection ou de transmission du
VIH (JOHNES, LEWIS, & SHORTY, 1993).
Au Maroc, précisément à Nador, l’une des zones les plus touchées par la
consommation d’héroïne, 80 % des injecteurs sont atteints d’hépatite C, tandis que 25
% sont porteurs du VIH. À Tanger, 43 % ont une hépatite C et 0,1 % ont le VIH. En
quasi-désinsertion sociale, ils vivent souvent seuls et vivent de petits boulots dans
l’informel. Les femmes, moins nombreuses, s’adonnent généralement à la prostitution.
D’après cette enquête, 25 % des injecteurs ont contracté le virus du sida VIH par
matériel d’injection, alors que 73% de la même population se sont vu transmettre le
virus de l’hépatite C (VHC). À Tanger, plus de 45,5 % des addicts aux drogues
injectables ont été affectés par le VHC. Si le taux de transmission du VIH (0,4%) reste
insignifiant dans la ville du détroit, ce pourcentage augmente de manière conséquente
à Tétouan. En effet, on estime à 3,7 % le taux des personnes contaminées par le virus
du sida à travers un matériel d’injection. Ces consommateurs présentent tous un trait
commun, ils ignorent les risques liés au partage de matériel d’injection. En effet, 74
% de cette population sont dans l'ignorance totale du risque de contamination (Nina
Kozlowski 2014).
Dans ce cadre-là et pour lutter contre la survenus des IST chez les jeunes
addicts on a recommandé plusieurs recommandations premièrement au ministère de
la santé a étendre la mise en place de centres des jeunes pour la prise en charge de leur
problème sanitaire et les rendre disponibles les centre de conseils et de dépistages
volontaires. Deuxièmes au ministère de l’éducation de mobiliser le système éducatif
pour qu’il devienne le moteur d’un programme de prévention et de prise en charge
généralisée pour la jeunesse scolarisée par l’introduction dans le programme
17
C’est dans cette perspective où s’inscrit l’orientation de cette étude qui vise à
explorer et décrire les attitudes et les connaissances des jeunes addicts entre (18-25
ans) sur les IST au centre d’addictologie qui sont sans doute l’une des causes les plus
importantes dans la transmission des IST.
Question de recherche :
Quelles sont les connaissances, les comportements, et les attitudes des jeunes
addicts entre 18-25 ans en matière des infections sexuellement transmissibles ?
Objectif de l’étude :
Décrire les connaissances, les comportements, et les attitudes des jeunes addicts
âgés entre 18-25 ans en matière des infections sexuellement transmissibles au niveau
du centre d’addictologie de Casablanca.
18
Selon l’OMS (2016), plus l’âge avance plus les jeunes acquièrent une
certaine maturité par rapport à un moment (adolescence) où ils manquent des
connaissances et des compétences nécessaires, les adolescents tendent à moins se
protéger du VIH que les jeunes qui ont dépassé 20 ans.
Par ailleurs, l’institut de veille sanitaire (2016) affirme que les jeunes de 16 et
25 ans sont les plus touchés par les infections sexuellement transmissibles. Les jeunes
font partie de cette tranche d’âge dont la prévalence des IST est le plus élevée et dont
l’incidence n’a cessé d’augmenter depuis les années 2000. Voire même, cette génération
née dans une société où la contraception est entrée dans les mœurs, a été confrontée très
19
tôt par les nouveaux médias à des contenus sexuels. La majorité des jeunes ont découvert
la sexualité par la pornographie, Aujourd’hui ces jeunes peuvent rencontrer plus
facilement de nouveaux partenaires grâce aux sites de rencontre.
Si les jeunes sont majoritairement bien informés sur le sida, leur perception
de sa dangerosité a considérablement diminué ces dernières années et les enquêtes
montrent un relâchement des comportements et attitudes de prévention, accompagné
de prises de risques lors de rapports sexuels. (CRIPS PACA, 2016).
A cet égard, Kluft (2019) affirme l’existence d’une relation marquante entre
la consommation des drogues et les rapports sexuels non protégés qui peuvent être la
cause des IST.
Les connaissances :
A cet égard, une étude faite par Toudeft en 2010 a déclaré que plus du 1/3
(37,8%) des jeunes addicts avaient déjà entendu parler des IST et n’ont pas une idée
sur toutes les IST. Dans ce sens, le sida vient au premier rang parmi les types d’IST
cités par les jeunes enquêtés (15,76%), suivi de la syphilis (9,57%), puis de l’herpès
20
virus (2,82%).
De surcroit, à travers des représentations des jeunes addicts sur les IST, il
existe un manque de connaissances des modes de transmission du virus et des moyens
de s’en prémunir. 20% des jeunes considèrent par exemple que la maladie peut se
transmettre en embrassant une autre personne. Au total, 30% des jeunes interrogés ont
des représentations erronées de la maladie et de ses modes de transmission (IFOP,
Bilendi en2016).
Beaucoup des fausses croyances circulent entre les jeunes addicts, c’est le
cas d’une étude mené par Bruneel en 2015, qui a trouvé que 33% des jeunes addicts
pensent que les IST peut être transmit par une piqure de moustique.
Cependant, une étude menée à Abidjan sur les voies de transmission des IST
a montré que les voies les plus citées étaient : la transmission matérno-fœtale 99,9%,
la transmission sanguine 68,7%. De ce fait, ces résultats traduisent que les
connaissances générales des jeunes addicts sont bonnes (Touré 2005).
Encore, une étude menée à Bamako en 2009 a prouvé que le préservatif était
le moyen de prévention le plus cité par 45 jeunes addicts entre 16-25 ans (57,6%),
suivi de l’abstinence (30,95%) et de la fidélité (11,42%), ainsi que 29,9% de ceux qui
ont eu des rapports avec des partenaires occasionnels, déclarent avoir utilisé le
préservatif au cours de ces rapports (Bouba, 2009).
D’autre part, une étude a prouvé que la pilule et les autres méthodes
hormonales sont très majoritairement choisies à 70% puis vient, en seconde place, le
préservatif avec 22% d’utilisation comme contraception. De façon que, toutes les
méthodes à pour objectif ne pas constater des IST (Fecond, Bajos, Rouzaud-
cornabas,et al en 2014).
Bien que, seulement 47,60% pensent que la seule moyenne de prévention est
le vaccin Sachant que moins d’un jeune toxicomane sur deux ont des connaissances
sur les protections induites par les vaccins contre l’hépatite B ou l’HPV. C’est l’étude
effectuée par Coutolleau 2017
Dans une coté informative, il ressort que pour près de 97%, le médecin
généraliste est la principale source d’information sur les IST. En effet, les médecins
généralistes font partie de la communauté médicale identifiée par les jeunes addicts
comme ressource. Ils sont appréciés pour une qualité spécifique de proximité,
d’anonymat ou encore de spécialistes mais sont vus plus comme des ressources de
soins que comme des recours informatifs (Riquet, 2015).
proximité de ces acteurs avec les jeunes leur donne une place de choix .
Une étude à Nice en 2012 retrouve des résultats contraires, en effet, dans
celle-ci, les parents étaient cités comme seconde source d’information par les jeunes
addicts après leurs amis. (Albagly, 2012)
D’autre sort, l’étude menée par Traore (2006) à estimait que les principales
sources d’informations sur les IST/SIDA étaient l’école/conférence avec 48,1% les
médias 36,7% ; les parents 8,2%.
Alors que, 64,73% des jeunes addicts s’informent sur les IST par l’internet.
Puisque l’internet et les nouvelles technologies sont particulièrement attirants pour les
jeunes générations et leur place dans leur environnement ne cesse de progresser
(Saboni, 2012).
Plus tard, liées aux Connaissance des jeunes addict sur les symptômes des
IST, 50 de ces jeunes ne connaissent pas les symptômes des infections sexuellement
transmissibles (12,4%), alors que 4,6% pensent qu’il n’y a pas de signes (Khalil,
2011).
Et pour les symptômes connus, elles sont classées par ordre décroissant : la
douleur pendant les rapports sexuels (65,5 %), la plaie génitale (63,0%), la
démangeaison génitale (62,0%), l’écoulement vaginal et la brulure mictionnelle sont
à 58,5 %, l’écoulement urétral (54,5 %), l’hématurie (44,0 %) et enfin la douleur
abdominale (36,0 %) (Diarra ,2012).
Il est apparent que 37,93% connaissent tous les lieux de dépistage : médecin
généraliste, centres spécialisés et hôpital et 57,59% ne les connaissent pas tous mais
au moins un. Quoique 4,48% ne savent pas où aller pour se faire dépister (Cotolleau,
2017).
La prise de risque et l’incidence des IST sont bien sûr liées à l’utilisation
ou non du préservatif (Observatoire régional de la sante des pays de la Loire, 2010).
A cet égard, une étude menée par Bouba en 2009 a mise évidence que les
Facteurs favorisants la survenue des IST chez les jeunes sont dues principalement à la
non utilisation des préservatifs car ils estiment qu’ils rendent les rapports sexuels
moins agréables (36,19%) et aux méconnaissances du risque chez plus de 21,42%.
Par ailleurs, Bozon (2000) ajoute que le multi partenariat sexuel est un autre
facteur influençant. Le multi partenariat est le fait d'avoir plus d'un partenaire sexuel,
il est considéré comme un comportement à risque qui augmente le risque de
transmission d’infections sexuellement transmissibles notamment le VIH/sida, le taux
élevé de la pandémie de VIH/Sida est plus expliqué par les comportement sexuels à
risque des personnes sexuellement actives : un changement très régulier de partenaire
sexuel, avoir plus d’un partenaire sexuel, avoir un partenaire qui a d’autres partenaires,
avoir des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels, ou bien avoir des rapports
sexuels avec des prostituées(Evina,2005).
Ces situations de multi partenariat concernent beaucoup plus fréquemment
les jeunes en début de vie sexuelle que les adultes plus âgés. Dans l’enquête du
baromètre santé 2010 de l’Observatoire Régionale de Santé (ORS), 29% des jeunes de
15 à 25 ans déclarent plus de deux partenaires dans l’année (dont 14% plus de trois
24
partenaires) contre 6% chez les plus de 25 ans (Observatoire régional de la santé des
pays de la Loire, 2010).
D’après les écrits recensés, on déduit que la sexualité des jeunes addicts
présente de multiples risques tels que les IST.
D’une part, les principales sources d’informations chez les jeunes addicts sont
les médecins généralistes les parents les médias les amis et l’école.
D’autre part, Les jeunes addicts manquent d’informations sur les lieux de
dépistage accessibles de proximité et ont un faible recours au dépistage.
Sans oublier que, les représentations sociales du Sida chez les jeunes addicts
sont largement structurées du concept de déviance et l’enfreint des normes religieuses.
Le cadre de référence
Les connaissances et les attitudes des jeunes addicts face aux infections
Sexuellement transmissibles
Figure 1 : Cadre de référence les connaissances et attitudes des jeunes addicts face aux IST.
27
Devis de recherche
Le devis de cette étude est descriptif, il retrace la démarche souhaitée pour
entreprendre l’étude. Il met en exergue la description du type, milieu, population cible,
échantillon, méthodes et outils de collecte et d’analyse des données de cette dernière.
Type de l’étude
Population cible
Critères d’inclusion :
Les données recueillies par le questionnaire sont classées selon les thèmes et sous
thèmes du cadre de référence, elles sont analysées à l’aide du logiciel Excel, puis elles sont
représentées sous forme de graphiques.
31
Considérations éthiques
Les principes éthiques qui sont respectés par la présente étude sont :
Dans le but d’une signification souhaitable de notre étude nous avons collecté des données
à l’aide d’un questionnaire pour trouver les résultats suivants :
28%
18-20 ans
21-25 ans
73%
Féminin 32,50%
Series1
Masculin 67,50%
Commentaire : D’après ce graphiques 67.5% des jeunes addicts sont de sexe masculin
34
0% 10%
Collège
lycée
supérieure
90%
Commentaire : Ce Graphique illustre que la majorité des jeunes addicts à l’étude ont un
bon niveau scolaire puisque 90% sont en supérieur et 10% au lycée cela, reflète que la
population entre nos mains est une population éduquée et cultivée.
Graphique 4: Répartition des jeunes addicts selon qu’ils aient entendu parlés
des IST
Non
3%
Oui
98%
Oui Non
Commentaire : La majorité des jeunes addicts 97 % avaient déjà entendu parler des
IST face au 3%.
35
Graphique 5 : Répartition des jeunes addicts selon leurs connaissances sur les
divers types d’IST
120,00%
97,50%
100,00%
80,00%
60%
60,00%
40,00% 30%
27,50%
20,00% 12,50%
2,50% 0% 2,50%
0,00%
Commentaire : Le sida vient au premier rang comme type d’IST annoncée par les
jeunes enquêtés (97,5%), suivi par Hépatite B (60%) puis syphilis (3O %) et herpès
génital (27,5%). Chlamydia et les Candidose ont cependant été citées comme IST
respectivement par 12,5% et 2,5% des jeunes addicts
Graphique 6 : La connaissance des jeunes addicts sur les symptômes des IST
33%
60%
7%
asymptomatiques
Graphique 7 : Les symptômes des IST connu par les jeunes addicts.
79,30%
72,40%
37,90%
34,50%
27,60%
24,10%
31%
Commentaire : D’après ce graphique on remarque que 92% des jeunes addicts estiment
que les IST se transmit par le contact avec le sang, en suite il y’a le contact sexuel génital
avec une personne infecté cité par 90% des jeunes addicts suivit par le contact sexuel anal
avec une personne infecté qui a été déterminé aussi par 85% des participants ; par ailleurs
on a 43% des jeunes déclarent par la transmission lors de la chouchement de la mère a
l’enfant et aussi par le baiser avec une personne infectée et 20% par piqûre de moustique
et 10% des jeunes addictes voient que le fait de boire du même verre d’une personne
infectée sont parmi les modes de transmission des IST
10%
2%
88%
120,00%
97,40%
100,00%
85,50%
80,00%
60,00%
40,00% 31,50%
20,50%
20,00% 12,80%
20%
0,00%
Porte des L’utilisation La prise de Les autres Le vaccin La fidélité à
préservatives de matériel pilule méthodes une seul
stérile contraceptive hormonales partenaire
non infecté
Commentaire : Malgré qu’une grande majorité des jeunes addicts déclarent connaitre
les modes de transmission des IST sauf qu’il existe entre eux des idées aberrantes
puisque 20% d’entre eux voit de la pilule contraceptive une mode de prévention contre
les IST, en outre le premier mode de prévention cité par les jeunes addicts est le
préservatif avec un Pourcentage de 97,4% et en deuxième lieu on a la fidélité sexuelle
qui a été déterminé par 85,5% des jeunes addicts.
10%
Oui
45%
Non
Je ne sais pas
45%
Commentaire : D’après le graphique ci-dessus 45% des jeunes addicts déclarent qu’on
ne peut pas guérir spontanément des IST tandis que 10% affirme le contraire et 45% ne
39
le connaissent pas.
Series1
Non 30%
Oui 27,50%
Commentaire : Ce graphique ci-dessus dévoile que 30% des jeunes pensent qu’il
n’existe pas un Traitement efficace contre les IST face à 27,5% des jeunes qui déclarent
le contraire alors que 42,5% ne savent pas s’il existe un traitement ou non
Graphique 13: Les sources d’informations sur les IST pour les jeunes addicts
Commentaire : L’internet et les média viennent comme les sources principales des
connaissances chez les jeunes addicts 72,5% les amis aussi occupent un pourcentage
de 45% et les jeunes suivis par l’école qui prennent un pourcentage de 37,5% et puis les
professionnels de santé de 30% et en dernier lieu on a les parents comme les sources les
40
Graphique 14 : Les connaissances sur les lieux de dépistage IST pour les jeunes
addicts
Non 57,50%
Series1
Oui 42,50%
Commentaire : Après ce graphique 57,5% ne savent pas les lieux de dépistage des IST
face à 42,5%.
Commentaire : Les lieux de dépistage le plus cité auprès les jeunes addicts c’est les
centres spécialisés (70%), suivi des médecins généralistes et les centres de santés (40%)
puis les pharmacies (30%)
41
Graphique 16: le pourcentage des jeunes addicts qui ont eu des rapports sexuels.
Series1
77,50%
22,50%
Oui
Non
Commentaire : La Majorité des jeunes addicts ont eu des rapports sexuels (77,5%) par
contre (22,5%) n’ont jamais fait des rapports sexuels.
Graphique 17 : la répartition de l’âge pour les jeunes addicts qui ont eu des
rapports sexuels
Series1
Commentaire : Parmi les jeunes addicts qui ont eu des rapports sexuels presque la
moitié l’ont expérimenté à un âge inférieur à 18 ans (42,4 %)
42
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00% 58,80%
20,00% 41,20%
10,00%
0,00%
Oui Non
Series1
Commentaire : D’après ce graphique on constate que juste 58,8 % entre eux ont utilisé
le préservative durant ce rapport contrairement à 41,2 %.
Series1
Non 29,40%
Oui 70,60%
Graphique 20 : Les connaissances des jeunes sur les facteurs qui favorise la
transmission
5%
95%
Commentaire : La plupart des jeunes addicts participe à cette étude considèrent que les
IST se favorisent à travers les rapports sexuels avec multi partenaire (95%)
.
Commentaire : On constate à partir du graphe ci-dessus que parmi les jeunes
participants à l’étude :
- 42,5% ont entre 1 et 3 partenaires ;
- 22,5% n’ont pas eu des rapports ;
- 20 % ont plus de 9 partenaires ;
- 15 % ont entre 4 et 6 partenaires
- 15 % ont entre 4 et 6 partenaires
44
Series1
Non 77,80%
Oui 22,20%
Commentaire : 77,8% des jeunes addicts ne peuvent pas se permettre de faire des
rapports sexuels sans préservatif même le partenaire s’y oppose et 22,2% peuvent faire
des relations sexuelles sans préservatifs
60,00%
40,00% 58,30%
41,70%
20,00%
0,00%
Oui Non
Series1
Commentaire : Ce graphique montre que plus de la moitié des jeunes addicts (58,3%),
ont au moins une relation sexuelle sous l’influence de l’alcool, drogue, tabac et 41,7%
jamais fait des rapports sous alcool, drogue, tabac
45
Graphique 24 : Le besoin des jeunes addicts au niveau de la formation sur les IST
25%
Oui
Non
75%
Les participants ont émis des suggestions afin d’améliorer leur connaissance et leurs
informations en matière des IST
✓ Il faut renforcer les formations : les exposés, les présentations et les publicités sur ce
sujet qui est très important
✓ Il faut enseigner l’éducation sexuelle dans les écoles
✓ On a besoin de plus en plus des mesures d préventions
✓ Il faut changer le système éducatif au Maroc malheureusement et de passer les sujets
tabous
✓ Faire un bilan général chaque 6 mois et avant le mariage
46
En ce qui concerne la connaissance de ses jeunes addicts sur les IST, les résultats
montrent que la majorité (97,5%) connaissaient le VIH/SIDA, mais leurs connaissances
concernant les autres IST sont insuffisantes, Cela rejoint les résultats des autres études
faites au Bamako (Traore, 2012) et en Tunisie (Khemaies, 2009) qui ont montré que le
VIH/SIDA reste un des IST la plus connue.
Dans le même cadre, il est apparent dans notre étude que la connaissance des
symptômes des IST sont suffisantes, il existe 60 % des jeunes addicts enquêtées
connaissent les symptômes, par contre une étude menée au Maroc par (khalil, 2011) a
montré que seulement 2,4% des jeunes addicts connaissent les symptômes, supposant que
la cause principale de l’ignorance est le manque d’une sensibilisation adéquate en matière
de l’épidémie.
De même, les symptômes les plus connus durant notre étude sont les brûlures
urinaires 79,3%. Cependant une étude de (diarra, 2012) a démontré que : la douleur
pendant les rapports sexuels représente (65,5 %).
En outre, nous avons tiré à travers l’analyse des résultats obtenus, l’existence
d’une prédominance des participants ayant connu que la transmission des IST se favorise
47
par la voie sanguine (92%), ce qui corrobore avec une étude menée en Abidjan par (Touré,
2005) qui a confirmé que la transmission s’effectue par le sang (68,7%). De ce fait, ces
résultats ne traduisent que les jeunes addicts négligent la transmission par le sexe.
Clairement, il ressort de notre étude que 30% des participants affirment qu'il
n’existe pas un traitement efficace contre les IST d’un côté et d’autre coté 45% des jeunes
addicts déclarent qu’ils n’ont pas guéris spontanément, par contre Picod, (2013) considère
que (30,9%) des jeunes addicts connaissent l’existence d’un traitement pour les IST Et la
moitié d’entre eux pensent que l’on peut guérir de ce type de maladie spontanément
(Picod, 2013).
En parallèle, Notre étude a constaté que la source des informations sur les IST la
plus dominante est l’internet 77,5%. Ces résultats ont été confirmés par une autre étude
réalisée par (Saboni, 2012), qui a trouvé que 64,73% des jeunes s’informent sur les IST
par l’internet. Puisque ce dernier et les nouvelles technologies sont particulièrement
attirants pour les jeunes addicts et leur place dans leur environnement ne cesse de
progresser. Les professionnels de santé sont moins cités malgré qu’ils aient un rôle très
essentiel à la sensibilisation et le suivie des jeunes addicts sur tous les côtés.
De surcroit, 57,5% ne savent pas les lieux de dépistage ce qui ressemble à une
étude menée par Cotolleau. (2017) qui a prôné que 57,59% ne le connaissent pas, et
revenant à notre étude 42,5% connaissent bien les lieux de dépistage, entre eux 70%
déclarent que ce sont les centres spécialisés. Également, selon (Cotolleau, 2017) Il est
apparent que 37, 93% connaissent les lieux de dépistage : tels que les médecins
généralistes, et les centres spécialisés.
En effet, les résultats du questionnaire dévoilent que77, 5%déclaraient avoir déjà
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eu des rapports sexuels. Ceci rejoint les résultats d’une étude menée en Tunisie par
(Khemaies, 2009) qui a constaté également que 72, 1% des jeunes addicts sont
sexuellement actifs. En comparant les résultats des deux études, il ressort que cette
population est plus nombreuse à déclarer avoir déjà eu des rapports sexuels.
Il s’est avéré d’après les résultats du questionnaire que (57,6%) des jeunes
addicts ayant eu des rapports sexuels a un âge plus de 18 ans. En revanche, une étude de
(Pettifor, 2010) en Afrique, a pu montrer que 64,61% des participants ayant eu des
rapports sexuels a un âge moins de 18 ans, ce qui explique que les rapports sexuels à un
âge précoce augmentent le risque d'attraper les IST vu l’immaturité et l'âge qui est
inférieur à 18ansainsi la méconnaissance des informations nécessaires sur la prévention
contre les IST.
D’un autre côté, Les résultats ont apportés que presque la moitié des jeunes
addicts ne se protègent pas lors des rapports sexuels. En effet 58,8% des jeunes addicts
qui se protègent au cours des rapports sexuel en utilisant le préservatif contre 41,2% qui
ont affirmé ne pas l’avoir utilisé. Ce taux de non utilisation de préservatif concorde la
panoplie des écrits (Sileo&Sileo, 2008 ; Font et al. 2006) dans ce sens, qui résultent que
60% n’ont jamais été protégés. Cela montre qu’il existe encore des jeunes addicts qui
ignorent le risque parcourus en pratiquant des rapports sexuels non protégés.
D’après notre étude on a estimé que la plupart des participants savent la manière
d’utilisation de préservatif d’un taux de 70,6%. Cependant, une étude menée a Burkina
Faso (méda, 2017) a montré que seuls 24 % avaient montré les capacités de poser le
préservatif de façon appropriée.
Plus précisément, on a constaté que 42,5% des jeunes addicts ont entre 1 et 3
partenaires. Parallèlement, la fréquence du multi partenariat parmi les jeunes addicts,
avait été déjà documentée par une étude faite en France (Martial, et coll., 2016) a révélé
que 68 % des jeunes addicts, avaient eu des rapports sexuels avec au moins deux
partenaires, de même pour une autre étude en Turquie (Gökengin, 2003) qui a montré que
34.7% des jeunes addicts, ont plus de 5 partenaires sexuels.
Au terme des résultats obtenus de cette étude, 77,8% des jeunes addicts ne
peuvent pas faire des rapports sexuels sans préservatif même le partenaire s’y oppose.
Contrairement à une étude faite par (Sileo, 2008 ; Font et al, 2006) qui a mis en évidence
que la totalité entre 80% à 90% des jeunes addicts n’ont jamais été protégés pendant leurs
rapports et n’insistent pas sur l’utilisation des préservatifs.
Ce qui est remarquable aussi (58,3%) des jeunes addicts ont fait au moins une
relation sexuelle sous l’influence de l’alcool, drogue, tabac. Ce qui rejoint une étude faite
par Martin Blais (.2005) qui a cité que 73% des jeunes ont rapporté avoir consommé de
l’alcool au moins une fois avant ou pendant des rapports sexuels.
La lecture des figures démontrent que la majorité des participants à l’étude ont
besoin de se former ce qui est compatible avec l’étude de (Maoulide,2015) qui a affirmé
que les jeunes addicts se considèrent comme étant une population vulnérable aux IST,
puisqu'ils ne reçoivent pas l’éducation en matière des IST, c'est pourquoi ils ont besoin
des formations adéquates sur la vie sexuelle et spécifiquement les IST et ces voies de
transmission
50
Force de l'étude
Etude traitée pour la première fois au niveau d’ISPITS Casa et sur le plan
régional.
Les résultats de la présente étude pourront être utilisés pour mener des actions de
sensibilisation.
L’étude a dévoilé que les jeunes addicts sont très vulnérables aux IST d’où la nécessité
de mener des actions de sensibilisation et d’éducation auprès de ce groupe vulnérable.
La troisième est la crainte de certains sujets à parler avec des inconnus, nous a
amené à un long dialogue avant d’accepter de coopérer, cela s’explique par le fait que le
sexe est considéré dans notre société comme quelque chose de tabou qui relève du
domaine privé et personnel.
La quatrième limite c’est que la mesure de l’activité sexuelle des jeunes addicts
n’est pas une chose aisée car l’intimité est tenue cachée.
Suggestions
Au ministère de la santé
- Renforcer les activités de centres de santé pour la prise en charge des problèmes
sanitaires des jeunes addicts.
- Les jeunes à fréquenter les centres de santé.
- Mener des séances de sensibilisation sur les IST/SIDA au sein des centre d’addictions
- Sensibiliser et encourager les parents à discuter avec leurs enfants des questions
relatives à la santé reproductive et aux IST et leVIH/SIDA.
Aux parents
- Diffuser des messages clairs et précis à travers les médias publics vise à expliquer les
modes de transmissions effectives des IST/SIDA et les moyens de prévention contre ces
infections.
Conclusion
Royaume du Maroc
المملكة الم ر ية
Ministère de la santé
Institut supérieur des ا ال ة
Professions infirmières ة يات ال ال ال للم ال مر ية الم
Et techniques de santé ات- ة ال ا ال ي ا
Région de Casablanca-Settat
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
Caractéristiques sociodémographiques :
Oui Non
Syphilis
Blennorragie ou gonorrhée Chlamydia
Candidose
Trichomonas
Herpès
Génital
Hépatite B
Le sida Autres…………
Si oui a votre avis, quels sont les symptômes révélateurs de l’existence des IST ?
Ecoulement vaginal
Brulures urinaire
Pertes vaginales
Autres …………
Autres…………………….
Oui Non
SI Oui, A votre avis quels sont les moyens appropriés pour lutter contre les IST ?
L’abstinence
Le vaccin
Autre …………………
8) Si vous avez déjà des connaissances ; quelle est la source de vos connaissances
L’Internet
L’école
Les parents
Les Amis
Autres …………….
Oui Non
Médecin généraliste
Centres spécialisés
Centre de santé
Les pharmacies
Autres ………………
58
10) Existe-il a votre avis un traitement efficace contre les IST y compris le sida ?
Oui
Non
Oui
Non
Autre ……….
Comportement sexuel
12) Avez-vous déjà eu des rapports sexuels ?
Oui
Non
Moins de 18 ans
Plus de 18 ans
Oui
Non
Oui
Non
15) Considérez-vous que les IST se favorisent a travers les rapports sexuels avec ?
Un seul partenaire
Multi partenaire
59
1-3
4-6
7-9
Plus Autres …
17) Pouvez-vous avoir une relation sexuelle sans préservatif Même si votre partenaire
s’y opposer ?
Oui
Non
18) Avez-vous déjà eu des relations sexuelles sous l’influence de l’alcool, des drogues,
ou tabac ?
Oui
Non
19) Après avoir remplir ce questionnaire est ce que vous ressentez que vous avez besoin
de s’informer concernant les IST ?
Oui
Non
20) Est-ce que vous avez des suggestions afin d’améliorer vos connaissances concernant
les IST ?
…………………………………………………………………………
.……………………………………………………………*
60
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80_99infection__c3_a0_VIH_SIDA___Evaluation_des_actions_de_proximit_c3_a9.pdf
Titre du Projet : Les connaissances et attitudes des jeunes addicts face aux infections
sexuellement transmissibles au niveau du Centre d’addictologie à la ville de Casablanca
Les données d’enquête ont été recueillies du 6 juin 2020 jusqu’à 1 Aout 2020 au centre
d’addictologie de Casablanca, auprès de 40 jeunes de 18 ans à 25 ans. Ces enquêtes ont été
sélectionnées par échantillonnage non probabiliste à choix raisonné. La saisie et l’analyse des
résultats sont présentées par le logiciel Excel 2010 et le Word 2016.
Les résultats obtenus déclarent une ignorance alarmante en matière des infections sexuellement
transmissibles, au total 40 jeunes addicts de 18 à 25 ans sont inclut dans notre étude, dont la majorité
est du sexe masculin par (67,5 %), la plupart d’un âge entre 21 et 25 ans L’IST la plus connue par les
jeunes addicts(e)s était le VIH/SIDA (97.5%), les autres IST sont moins connues.(77,5%) sont
sexuellement actifs avez eu des rapports sexuels,(41,2%) des participants sexuellement actifs
n’utilisent pas le préservatif, le préservatif a été le plus cité par les jeunes enquêtés, en croyant que
c’est le meilleur moyen de prévention des infections sexuellement transmissibles, (42,5%)
uniquement ont connu les lieux des dépistages du IST, l’internet constituent les principales sources
d’information sur l’IST (77,50%).
L’introduction de l’éducation sexuelle à l’école et le développement des programmes de l’éducation
des IST devient une nécessité pour améliorer les connaissances sur IST et prévenir les
comportements sexuels à risque
Mots clés : Les infections sexuellement transmissibles, connaissances, attitude, jeunes addicts.
Date de soutenance : 30/09/2020
Membres du jury : Mr LAMIRI Abderrahmane, Mme QAISAR Rabia
Organisme d’accueil : Centre d’addictologie du centre hospitalier universitaire IBN ROCHD
Encadrante : Mme QAISAR Rabia