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science politique
Normes méthodologiques et stratégies de recherche
destinées aux étudiants et étudiantes de premier cycle
Quatrième édition
Charles Deslandes
Monica Émond
Jonathan Lalande-Bernatchez
Kathy Meilleur
Véronique Pronovost
Centre Paulo-Freire
Guide de méthodologie en
science politique
Maquette de la couverture réalisée par Jean-François Cartier
ISBN 978-2-9809784-3-2
L’ éducation ne change pas le monde : elle change les gens qui, eux,
vont changer le monde.
Paulo Freire
TABLE DES MATIÈRES
Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Annuaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
CHAPITRE 1
Qu’est-ce que la science politique?
1.1 La discipline3
4
Il s’agit d’une conception du politique parmi plusieurs. D’autres conceptions peuvent
être présentées dans le cadre des cours de science politique.
Qu’est-ce que la science politique? 11
5
George Thomas Kurian, The Encyclopedia of Political Science, Washington, QG Press,
2011, vol. 4, N-Q, p. 1278 à 1281.
6
D’ailleurs, le département de science politique de l’UQAM a été fondé en 1969.
Qu’est-ce que la science politique? 13
1.2.1 Le et la politique
Le concept7 du politique (et non de la politique) vient du grec
ancien Polis. Si on le traduit par Cité, il faut pourtant se garder de
le confondre avec le concept d’État au sens moderne. Par-delà ses
racines étymologiques, le politique demeure ambigu. Sa définition
varie en fait d’un-e auteur-e à l’autre. Suivant une conception
plus conventionnelle, le politique désignerait le lieu où se déroule
l’activité de la politique. Il regrouperait autant l’État et ses institutions
(parlement, assemblée, armée, police, hôpitaux, institutions
scolaires, etc.) que les différents partis politiques et le gouvernement.
Pour plusieurs, le politique désigne donc « [l’]ensemble organisé
des procédés et des procédures de pouvoir destinés à éliminer ou à
résoudre les conflits intérieurs et extérieurs »8. Toujours dans cette
optique, le politique représente en quelque sorte une scène où se
déroulent plusieurs luttes politiques, lesquelles relèveraient pour
leur part, de ce que l’on désigne par la politique. Faire de la politique
s’inscrirait par conséquent dans cette démarche raisonnée où l’action
est pensée en vue d’un projet politique, d’une transformation de
l’ordre institué ou de son maintien. On comprend dès lors que, selon
cette conception, la politique est intimement liée au politique qui
lui inclurait l’ensemble des mécanismes déployés pour assurer une
cohésion sociale (lois, règles, normes, coutumes, usages, traditions,
etc.). Cette conceptualisation détiendrait l’avantage de cerner le
lieu du politique de manière à le distinguer des champs connexes
tels l’économique, le social, le culturel, etc. Elle rendrait également
7
Pour une définition du terme « concept », voir chapitre 3, section 3.2.1 « La fiche de
lecture ».
8
Weil, op.cit., p. 1615.
14 Guide de méthodologie en science politique
10
Bien que ces moyens soient dits juridiques, ils comportent également une dimen-
sion politique au sens où nous l’avons traité au point 1.2.1.
Qu’est-ce que la science politique? 17
1.3 Sa démarche
11
« De façon générale, nous pouvons dire qu’une théorie nous permet d’établir des
rapports entre les phénomènes étudiés en vue de mieux comprendre ou de mieux
expliquer le sens de ces relations. En un mot, la théorie rend le monde plus intelligible
[…] » Evelyne Dufault, « Théorie », In Relations Internationales : Théories et concepts,
2e éd., sous la dir. de Alex Macleod, Evelyne Dufault et F. Guillaume Dufour, p. 244-
247, Montréal, Athéna Éditions, 2004, p. 244.
18 Guide de méthodologie en science politique
12
Karl Popper, La logique de la découverte scientifique, Paris, Payot, 1973 (1959), 480 p.
13
Michel Foucault s’est intéressé particulièrement à cette question dans cet ouvrage :
L’archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, 275 p.
Qu’est-ce que la science politique? 19
14
Dalie Giroux, Ariane Lafortune et Pierre Toussaint, Guide de méthodologie en
science politique, Centre Paulo-Freire, s.l., s.é., 2001, p. 1.
CHAPITRE 2
La recherche de sources et d’information
Monographies
Les monographies, qu’on peut simplement désigner comme des livres
traitant d’un sujet, constituent une source d’information majeure
pour la réalisation des travaux universitaires en science politique.
Ces renseignements ne sont toutefois pas toujours les plus à jour,
puisque les délais de publication des livres peuvent être appréciables.
De plus, les livres s’adressent parfois à un auditoire général, non-
spécialiste. Ainsi, comme tout autre document, il faut évaluer la
pertinence et la fiabilité des ouvrages avec lesquels on travaille.
Mémoires et thèses
Les mémoires et les thèses sont des recherches réalisées par des
étudiant-e-s aux cycles supérieurs. Ces travaux respectent une
démarche scientifique rigoureuse. On y trouve généralement un
aperçu de la littérature scientifique et des débats universitaires sur
un thème spécifique.
Sources juridiques
Lors de la production d’un travail, l’utilisation de documents de
nature juridique peut s’avérer pertinente. Les lois, les règlements, la
jurisprudence, les conventions et les traités peuvent venir appuyer
l’argumentation et nourrir le raisonnement.
Discours officiels
Les discours sont des propos émis par des personnalités publiques.
Ils sont généralement rapportés en intégralité. Les discours peuvent
renforcer l’argumentation car ils constituent une source officielle.
Internet
La recherche en ligne permet de trouver des informations factuelles,
des références, des textes d’opinion, des analyses et des documents
officiels. Toutefois, un travail universitaire ne devrait jamais être
uniquement basé sur des sources Internet. Malgré les avantages
qu’elles peuvent présenter, la vigilance s’impose quant à la qualité
La recherche de sources et d’information 25
Articles de journaux
Les articles de journaux contiennent des informations factuelles sur
des événements d’actualité locale, nationale et/ou internationale.
Toutefois, ils abordent des sujets d’un point de vue davantage
informatif qu’analytique. S’ils ne constituent pas des sources
scientifiques, ils sont par contre utiles pour effectuer certains types
de travaux. Par exemple, si l’on étudie un événement historique
majeur, il peut être intéressant d’observer de quelle manière il a été
traité dans les quotidiens. Afin de repérer des articles de journaux,
les bases de données et les sites Internet des quotidiens peuvent être
consultés.
26 Guide de méthodologie en science politique
La bibliothèque de l’UQAM
La Bibliothèque centrale de l’UQAM est située dans le pavillon
Hubert-Aquin, au A-M100. Il y a d’autres bibliothèques à l’UQAM,
dont celle des sciences de l’éducation et celle des sciences juridiques
La recherche de sources et d’information 27
Il faut garder à l’esprit qu’il n’y a pas que les bases de données de
« Science politique » qui peuvent être utiles pour un travail. Il est
aussi possible d’examiner celles de disciplines connexes, telles que
« Sociologie », « Histoire », « Études féministes », « Économie » ou
« Sciences juridiques ».
D’autre part, lorsque nous sommes plus familier-ère-s avec les bases
de données, il est possible de se référer à la classification en ordre
alphabétique et de chercher par noms.
JSTOR
JSTOR est une base de données multidisciplinaire qui répertorie des
centaines de périodiques scientifiques internationaux. On y trouve
de nombreux textes disponibles pour le téléchargement en format
PDF. Il faut noter qu’une grande partie de ceux-ci sont en anglais.
Avec la fonction de recherche avancée, il est néanmoins possible de
filtrer les articles en fonction de la langue dans laquelle ils sont écrits.
Repère
Repère est une base de données multidisciplinaire en français.
Elle est une réalisation de Bibliothèque et Archives nationales du
Québec (BAnQ) et des Services documentaires multimédia (SDM).
Des périodiques tels que la Revue française de science politique,
Politique étrangère, la Revue canadienne de science politique et
La recherche de sources et d’information 33
PAIS International
Il s’agit d’une base de données qui comprend un nombre important
de documents, tant des articles de périodiques scientifiques que des
rapports gouvernementaux et des conférences. L’interface de PAIS
est en français, mais une partie importante des articles qui y figurent
sont en anglais.
Pour utiliser cette base de données, il faut aller sur la page Web de
la bibliothèque (www.bibliotheques.uqam.ca) et choisir « Bases de
données A-Z ». Ensuite, il faut sélectionner l’onglet « Par titre » et
entrer « ProQuest Political Science » dans la barre de recherche.
Google Scholar
Il s’agit d’une base de données publique et gratuite. De nombreux
articles sont offerts en format PDF ou HTML. Si Google Scholar
34 Guide de méthodologie en science politique
Pour avoir accès à Google Scholar, il suffit d’aller sur le site Web
suivant : http://scholar.google.ca/
Pour accéder à ces bases de données, il faut se rendre sur la page Web
de la bibliothèque (www.bibliotheques.uqam.ca) et choisir « Bases
de données A-Z ». Par la suite, il faut sélectionner l’onglet « Par titre »
et entrer dans la barre de recherche le nom de la base de données.
Astuces : Infosphère
La pré-lecture
Avant de commencer à lire un texte, un premier survol s’impose. Lors
de cette phase exploratoire, il suffit de repérer les indices externes
(auteur-e-s, titre, sous-titres, année de publication, longueur et
division du texte). Ces éléments permettent de situer le sujet et les
principales composantes du texte.
Par ailleurs, il est souvent utile de faire une courte recherche sur
l’auteur-e afin de situer le texte dans son œuvre et/ou dans une
époque, une région, une école de pensée, etc.
La première lecture
Il est par la suite fortement recommandé de lire le texte de manière
continue, d’un trait, sans interruption afin de mieux saisir la
thèse et la structure argumentative de l’auteur-e. C’est au cours de
cette première lecture que l’on souligne l’information importante
15
Voir chapitre 2, section 2.1 « Les différents types de sources » sous « Articles de
périodiques scientifiques ».
16
Voir chapitre 3, section 3.2.1 « La fiche de lecture » sous « c) La problématique ».
38 Guide de méthodologie en science politique
Il peut aussi être utile d’inscrire les mots-clés dans la marge du texte.
Par exemple, résumer chacun des paragraphes par un mot peut
s’avérer profitable. D’une part, cela permet de créer des liens entre
les principales idées défendues par l’auteur-e. D’autre part, il devient
ainsi plus aisé de se repérer dans le texte lors de lectures ultérieures.
À ce stade, l’idée générale du texte ainsi que les liens existant entre
celui-ci et le cours ou l’activité d’évaluation demandée devraient être
perceptibles.
L’analyse
Dégager et retranscrire la structure ou le squelette du texte favorise
l’analyse. En d’autres termes, cela permet de comprendre le plan de
l’auteur-e. Il s’agit d’établir des liens entre les idées, de regrouper
les éléments qui prouvent la même chose en un argument, etc. Ce
premier travail d’analyse sert à rédiger un rapport de lecture17, si tel
est l’objectif, ou du moins à bien assimiler les notions du texte.
Astuces
17
Il existe plusieurs types de rapports de lecture. Voir chapitre 3, section 3.2 « Les
types de rapports de lectures ».
Les principaux travaux en science politique 39
Important
De tous les types de travaux, la fiche de lecture est celui qui doit
demeurer le plus près de la lettre d’un texte. Une fiche de lecture
se distingue toutefois d’un résumé. En effet, l’objectif n’est pas
de rapporter de manière condensée toutes les informations
contenues dans un texte, mais plutôt d’en faire ressortir la structure
argumentative et les éléments fondamentaux.
40 Guide de méthodologie en science politique
Important
a) La référence
Le premier élément de la fiche de lecture est la référence
bibliographique complète du texte à l’étude.
18
Attention. Certain-e-s professeur-e-s imposeront ces limites en nombre de mots.
Les principaux travaux en science politique 41
Une monographie
Foucault, Michel. Histoire de la sexualité : La volonté de savoir.
Coll. Tel. Paris : Éditions Gallimard, 1976, 211 p.
Un article scientifique
Lacassagne, Aurélie et Tim Nieguth. « Contesting the Nation :
Reasonable Accommodation in Rural Quebec ». Canadian
Political Science Review, vol. 3, no 1 (2009), p. 1-16.
b) Le but
Il s’agit de l’objectif général du texte. L’objectif doit être formulé en
une seule phrase. Par exemple, celle-ci peut commencer par un
verbe à l’infinitif, tel que « expliquer », « démontrer », « analyser »,
« illustrer », « évaluer », etc. Le but inclut le thème abordé dans le
texte, ainsi que l’angle et la perspective à partir desquels il est traité.
Exemple : le but
c) La problématique
Une problématique est constituée de deux éléments principaux qui
se succèdent dans le texte et qui sont rattachés l’un à l’autre : d’abord,
l’auteur-e expose un problème de recherche (problématique) et,
ensuite, il ou elle présente une question de recherche.
19
Jacques Chevrier, « La spécification de la problématique », In Recherche Sociale :
de la problématique à la collecte des données, sous la dir. de Benoît Gauthier, p. 53-88,
Québec, Presses de l’Université du Québec, 2009, p. 53.
Les principaux travaux en science politique 43
d) La thèse
La thèse est l’idée principale mise de l’avant dans un texte. Il s’agit
d’un énoncé que l’auteur-e tente de vérifier ou de défendre tout au
long de son travail et qu’il soumet au regard et à la critique de la
communauté scientifique. Elle se présente sous la forme d’une
affirmation qui met en relation des concepts20.
20
Voir chapitre 3, section 3.2.1 « La fiche de lecture » sous « f) Les concepts ».
21
Voir l’encadré ci-haut intitulé « Exemple : la problématique et la question de
recherche ».
44 Guide de méthodologie en science politique
Exemple : la thèse
e) Les arguments
Les sous-titres d’un texte sont souvent des repères pouvant aider à
identifier les arguments. D’autre part, les exemples fournis par un-e
auteur-e servent principalement à illustrer les arguments, ils ne sont
pas des arguments en tant que tels. Ainsi, lors de la recension des
arguments d’un-e auteur-e, les exemples auxquels il ou elle a recours
ne doivent pas apparaître à l’avant-plan.
22
Lawrence Olivier, Guy Bédard et Julie Ferron, L’élaboration d’une problématique de
recherche : Sources, outils et méthode, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 71.
Les principaux travaux en science politique 45
f) Les concepts
À cette étape, il est nécessaire de relever les principaux concepts
auxquels l’auteur-e a recours dans son texte. En règle générale, ceux-
ci sont contenus dans la thèse et les arguments. Il faut se pencher sur
le sens que prennent les concepts dans le contexte du texte étudié.
En d’autres termes, la définition proposée doit refléter le sens que
l’auteur-e accorde au terme dans son texte quoi qu’il puisse s’avérer
pertinent de consulter des ouvrages, encyclopédies et dictionnaires
spécialisés en science politique.
g) La critique
La critique est une appréciation d’un texte portant sur la logique
argumentative et sur la pertinence pour le débat académique. Un
commentaire critique peut se pencher tant sur les points forts
que sur les points faibles d’un texte. Il est essentiel d’expliquer et
d’argumenter la critique que l’on formule. Une bonne critique
démontre une bonne compréhension du texte étudié.
Gordon Mace et François Pétry, Guide d’élaboration d’un projet de recherche, Québec,
23
Une critique externe situe le texte et son propos par rapport aux
débats dans lesquels il s’inscrit en science politique. Ce faisant, il
est possible d’évaluer la contribution apportée par un texte aux
connaissances de la discipline.
Référence
Smouts, Marie-Claude. « La coopération internationale de la
coexistence à la gouvernance mondiale ». In Les nouvelles relations
internationales : pratiques et théories, sous la dir. de Marie-Claude
Smouts, p. 135-160. Paris : Presses de la Fondation nationale des
sciences politiques, 1998.
But
L’auteure s’interroge sur la révision de la notion de coopération
internationale, c’est-à-dire de son passage d’une société
internationale de « communautés d’États civilisés » à un modèle
de « société civile mondiale ». Elle se questionne sur les acteurs,
les moyens et les fins de la coopération internationale.
Les principaux travaux en science politique 47
Problématique
Selon les différentes étapes de transformation qui ont régi
l’ordre international, de la coexistence de l’ordre par la loi, de la
théorie des régimes, au concept de gouvernance, la coopération
internationale doit désormais trouver réponse à sa gestion face à
la mondialisation et aux nouveaux défis planétaires.
Thèse
La coopération internationale, comme outil de mondialisation
économique et de libre-échange, doit rechercher un
multilatéralisme nécessaire pour contrecarrer l’asymétrie des
rapports entre les forces mondiales et lutter contre les problèmes
multilatéraux auxquels font face les acteurs de la scène mondiale.
Principaux arguments
• Alors que l’on dénote les limites de la coexistence statocentrée
dominée par le règne de la puissance, les régimes renforcent
la réciprocité et les avantages de la coopération, dont les coûts
sont moindres pour les acteurs que ceux de la défection.
• La gouvernance mondiale permet l’existence d’un pouvoir
public prenant en compte différents acteurs sociaux, mais
doit pour cela s’orienter dans une perspective transnationale,
non-étatique, pour élaborer un consensus qui aille au-delà de
l’asymétrie entre les forces mondiales.
Concepts-clés
• Gouvernance mondiale : ensemble de régulations produites
par l’interdépendance du monde et gérées de façon commune
par les acteurs publics et privés qui se caractérise par un
processus continu de coordination des intérêts divergents à
travers des échanges, des négociations et des ajustements.
• Régime : ensemble de gestion de la coopération interétatique
fondé sur des institutions, défini par son effectivité et sa
robustesse, qui implique l’obéissance ou la référence des
acteurs à des règles, des principes, des procédures, et qui doit
être capable de résister aux changements nés des conflits et de
la distribution du pouvoir sur la scène internationale.
48 Guide de méthodologie en science politique
Critique
Malgré le fait que l’auteure ne soutienne pas une vision libérale,
car c’est ce qu’elle reproche aux notions de gouvernance et
de régime, nous pouvons tout de même opposer à sa logique
«libérale» une logique plus «réaliste». Cette logique veut que les
institutions multilatérales ne soient pas des acteurs en soi, mais
qu’elles n’existent que dans la mesure où elles servent les intérêts
nationaux des États, c’est-à-dire des grandes puissances. Dans
cette perspective, les gains relatifs sont toujours plus profitables à
cet intérêt qu’une coopération impossible.
Par ailleurs, il peut être pertinent d’inclure une brève mise en contexte
de l’ouvrage (renseignements sur l’auteur-e, contexte historique,
réception de l’ouvrage par la communauté scientifique, etc.). À cette
fin, il est nécessaire de consulter d’autres documents sur le texte et
Les principaux travaux en science politique 49
b) Le développement
On y présente l’argumentaire de l’auteur-e. Il est aussi conseillé
d’y définir les concepts-clés du texte à l’étude ainsi que le cadre
théorique employé par l’auteur-e. L’argumentaire doit être présenté
de manière structurée. Il est important de faire ressortir l’angle et le
ton de l’auteur-e. Il est souvent approprié de terminer cette section
du compte-rendu par la présentation de la conclusion du texte à
l’étude.
À consulter
c) La (conclusion) critique
Contrairement à la critique incluse dans une fiche de lecture, la
partie critique d’un compte-rendu doit être plus étoffée. Si elle doit
évidemment être plus longue, elle doit aussi être plus approfondie.
Néanmoins, la substance même de la critique demeure la même.
À consulter
Important
c) L’analyse
Cette partie devrait constituer une forme de confrontation puisque
l’on met en opposition ou en association des idées, des méthodologies,
des cadres d’analyse, etc. Il est à noter que la synthèse de la littérature
s’opère parfois à travers l’analyse. À l’instar de la méthode par
thématique (présentée dans le tableau 3.1) dans le cadre d’un résumé
critique de plusieurs textes, il s’agit d’analyser tout en présentant les
divers enjeux, thèses et arguments des divers textes.
d) Le constat
Enfin, il faut déduire et comprendre ce qui émane de la revue de la
littérature. Cette étape vise à dégager ce qui pose problème dans la
littérature (problèmes d’ordre méthodologique, théorique ou encore
idéologique). Ce n’est qu’une fois le constat dégagé qu’il est possible
de problématiser le sujet et de formuler une question spécifique de
recherche.
À consulter
L’intérêt de cet article se situe selon nous dans l’évaluation qui est
faite des efforts des sandinistes pour maintenir certains principes
démocratiques et pour poursuivre le développement du pays
alors que la conjoncture ne s’y prête pas.
54 Guide de méthodologie en science politique
a) L’introduction
L’introduction doit capter l’intérêt de l’auditoire en même temps
qu’elle doit témoigner des connaissances sur le sujet. Il est essentiel
d’y retrouver le but, la thèse, un bref survol des arguments ainsi
qu’un aperçu de la méthodologie empruntée. Il est alors possible
de présenter et d’offrir une brève mise en contexte du sujet et de la
problématique.
Astuces
Astuces
À utiliser en introduction :
D’abord, nous traiterons de la question
Lors de cet exposé, il sera question de
J’aimerais illustrer le lien entre/l’importance de
D’abord – ensuite – après – enfin
Je commencerai par – J’enchaînerai par la suite avec – Enfin,
nous conclurons en
En premier, il sera question de
En premier lieu – En second lieu – En dernier lieu
Dans un premier temps – Deuxième temps – Troisième
temps – etc.
Astuces (suite)
Pour argumenter :
Il est essentiel de comprendre que
On voit bien que
Nous souhaitons souligner l’importance de
Force est de constater que
Non seulement – mais encore
Pour récapituler :
C’est dire que
Autrement dit
Tel qu’expliqué
Nous voyons donc
Après avoir
En résumé
En bref
Pour résumer
En somme
Pour conclure :
Voilà pourquoi
Pour ces motifs
Pour terminer
En guise de conclusion
Pour clore
À éviter
Tout d’abord, il faut éviter de mettre trop de texte sur les diapositives
présentées, au risque de perdre l’attention de l’auditoire. Un truc
simple consiste à insérer une page vierge entre chaque diapositive.
Il est déconseillé d’utiliser plus d’une police. Encore une fois, il est
question d’éviter de distraire l’auditoire. Le fait d’utiliser différents
types de polices peut nuire à la clarté d’une diapositive. Dans un
même ordre d’idées, il est recommandé d’éviter d’inclure un trop
grand nombre d’animations et d’effets sonores. Ils doivent participer
Les principaux travaux en science politique 57
À favoriser
Il peut s’avérer intéressant et utile à la compréhension de transformer
le texte en images, soit de mettre le support visuel en valeur. Le
message présenté dans le cadre de l’exposé prend alors d’autres
formes (graphiques, tableaux, illustrations, etc.).
À consulter
Les étapes suivantes sont données à titre indicatif : elles ne sont pas
nécessairement séquentielles.
Il faut se méfier des sujets pour lesquels vous avez une implication
personnelle. Si tel est le cas, il faut s’assurer d’ancrer l’analyse dans
la littérature plutôt que dans l’expérience personnelle.
Plus le choix du sujet est fait rapidement, plus cela laisse de temps
à la familiarisation avec le sujet et à la réflexion nécessaires à la
formulation d’une problématique adéquate et pertinente.
24
Voir chapitre 2, section 2.1 « Les différents types de sources » sous « Articles de
journaux » concernant la non scientificité de ce type de sources.
60 Guide de méthodologie en science politique
Important
Le principal défi à cette étape est de cibler un enjeu qui soit ni trop
large ni trop restreint. En fait, il faut faire ressortir des éléments
d’analyse pertinents, montrer que l’on a une compréhension
personnelle du sujet et que l’on est capable d’en rendre compte
de manière structurée et cohérente. Il faut être en mesure de
faire autre chose que de paraphraser ce qui a déjà été dit par les
auteur‑e‑s.
À consulter
La thèse établit des liens, le plus souvent causals, entre les idées.
Elle doit répondre de manière précise à la question posée (question
spécifique de recherche). Finalement, elle doit mettre en évidence les
principaux éléments soulevés dans le travail (argumentaire).
62 Guide de méthodologie en science politique
6. Le plan de travail
Il est fortement suggéré d’organiser ses idées dans un plan de
travail détaillé en retranscrivant l’ensemble de la démarche. Il s’agit
de placer les différents concepts et observations empiriques dans
un ordre logique, c’est-à-dire qui soit favorable à l’analyse et à la
compréhension des idées.
À consulter
7. La rédaction
Les textes doivent être écrits comme s’ils étaient adressés à l’intention
d’un-e lecteur-trice qui ne connaît pas le sujet. Cette méthode amène
l’auteur-e à faire preuve de clarté, de précision et à définir les concepts
importants ainsi que les liens qui les unissent.
À consulter
a) L’introduction
On y présente le sujet ainsi que la méthodologie. Elle est très
importante puisqu’elle donne une première impression au lecteur
ou à la lectrice de la capacité d’analyse, de l’habileté à formuler
une problématique et de la maîtrise du sujet et de la langue de
l’auteur-e. Une introduction bien construite qui énonce clairement
les objectifs du travail et la méthode utilisée favorise grandement la
compréhension.
Exemple : l’introduction
La mise en contexte
En économie, le courant néo-institutionnaliste d’inspiration
libérale considère que le marché est incapable de se réguler lui-
même, la concurrence entre les acteurs n’étant jamais parfaite.
Il est donc nécessaire de recourir à des mécanismes permettant
de réduire les coûts des échanges liés aux imperfections du
marché. Ces mécanismes contribuent à structurer le marché et
ils influencent les manières de faire des acteurs. Ils iraient même
jusqu’à modifier le fonctionnement des marchés.
Problématique annoncée
Pourtant, plus de dix ans après le sommet de Rio, la coopération
dans ce domaine ne semble pas fonctionner. En effet, les États
(mais aussi les organisations non gouvernementales [ONG] et les
organisations intergouvernementales [OIG]) ne sont pas arrivés à
une entente sur la manière de protéger et d’utiliser raisonnablement
les ressources de la diversité biologique mondiale. Or, selon une
approche qui énonce que la coopération est invariablement
plus avantageuse qu’une action solitaire, comment expliquer ce
comportement?
66 Guide de méthodologie en science politique
Thèse
Ce travail défend la thèse que la théorie des régimes permet
d’identifier les principaux obstacles à l’instauration d’une
coopération véritablement efficace sur les enjeux de la biodiversité.
Elle met en lumière les raisons poussant les États vers des actions
unilatérales (disparité Nord/Sud, multiplications des organismes
de coopération, absence d’efficacité des régimes).
Annonce du plan
Afin d’illustrer cette thèse, nous rappellerons dans un premier
temps les principes et les postulats de la théorie des régimes.
Dans un second temps, nous identifierons, grâce à cette théorie,
les principaux obstacles à l’établissement d’un régime sur la
biodiversité. Dans un dernier temps, nous ferons un retour sur la
thèse en reprenant brièvement les principaux points de l’analyse.
b) Le développement
Le développement comprend généralement deux ou trois grandes
parties, chacune se subdivisant en sous-parties comprenant une
courte introduction. Par exemple, une première partie définit
les principaux concepts, une seconde présente les enjeux, et une
troisième partie expose des cas concrets.
Astuce
c) La conclusion
La conclusion permet de faire la synthèse de la démonstration, de
confirmer ou d’infirmer la thèse de départ ou, en d’autres termes,
de rappeler synthétiquement la réponse à la question spécifique de
recherche.
Important
À consulter
Astuces
3.4.2 L’essai
L’essai est un texte « libre » qui permet d’exprimer ses idées et ses
opinions, mais avec cohérence et organisation. Il ne s’agit pas de
traiter d’un sujet de manière exhaustive, mais plutôt d’exprimer
ce que l’on en pense. La réflexion doit s’inscrire dans la littérature
portant sur le sujet.
3.4.3 La dissertation
À consulter
3.5 Examens
Les examens ont pour but de vérifier que la matière vue en classe a
bien été assimilée. Dépendamment du type d’examen, les objectifs
spécifiques varient.
Conclusion :
Rappel des principaux arguments soutenant la thèse et
ouverture (pistes de réflexions possibles).
Astuces
À consulter
Astuce
Les pronoms
À moins d’une directive contraire, il faut généralement se garder
d’utiliser le « je » dans les travaux. Le « on », le « nous » (appelé
nous de modestie désignant une seule personne) ou les formes
impersonnelles et passives doivent être privilégiées.
Les nombres
• Les nombres jusqu’à vingt s’écrivent en lettres, sauf lorsqu’ils
désignent une page, une donnée statistique ou mathématique
(%, rang centile), une mesure (3 cm) ou lorsqu’ils font référence
à un tableau ou à une figure;
• Les nombres supérieurs à vingt s’écrivent en chiffres, sauf
lorsqu’ils débutent une phrase. Les nombres ronds (cinquante,
cent, mille) s’écrivent en lettres;
• On sépare d’un espace chaque tranche de trois chiffres (107 340),
sauf pour les nombres de quatre chiffres (1804). On remplace les
zéros successifs par millions ou milliards (20 millions et non
20 000 000).
PAR
[Nom de l’étudiant-e. Centré et en majuscules.]
[Code permanent]
TRAVAIL DE RECHERCHE
PRÉSENTÉ À L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
COMME EXIGENCE DU COURS POL-1000
À LAWRENCE OLIVIER
PAR
SOPHIE MARCHAND
MAR1980100612
Les paragraphes
• Les pararaphes sont séparés les uns des autres par un interligne
double;
• Les paragraphes peuvent commencer par un alinéa (six espaces
après la marge);
• Les paragraphes sont solidaires : il faut éviter les « veuves
et orphelines » en ne laissant jamais la dernière ligne d’un
paragraphe seule en haut d’une page ou la première ligne d’un
paragraphe ou son titre seuls au bas d’une page;
• Les explications complémentaires peuvent être insérées en notes
de bas de page.
La bibliographie
Tout travail doit se terminer par une bibliographie présentant les
sources consultées et citées. Voir les prochaines pages pour connaître
les règles de présentation des références.
Dans un travail, toute information qui n’est pas le fruit des réflexions
de son auteur-e, doit être suivie d’une référence. La référence explique
au lecteur ou à la lectrice d’où provient l’information présentée. Il
faut indiquer les références en tout temps, qu’il s’agisse d’une citation
ou d’une paraphrase. Si on omet la référence, c’est un cas de plagiat.
Les citations
Est une citation toute partie d’un texte qui provient d’une publication
antérieure et qui est recopiée textuellement; ou encore toute réponse
d’un participant lors d’une entrevue et qui est recopiée intégralement.
La citation se distingue visuellement du reste du texte puisqu’elle est
placée entre guillemets français ou en exergue, selon sa taille (voir
l’information ci-dessous). Lorsque l’on rédige un travail, il faut
recopier l’extrait cité exactement comme il apparaît dans le texte
initial et ce même si des erreurs s’y trouvent. Dans ce dernier cas, il
faut indiquer (sic) immédiatement après l’erreur. Sic est un mot latin
signifiant « ainsi ».
Dans certains cas, il est possible de tronquer une partie du texte cité.
Pour ce faire, on remplace la partie du texte retirée par des points de
suspension entre crochets, soit : […].
D’autre part, si l’extrait cité contient déjà des guillemets, ils doivent
être remplacés par des guillemets anglais (“ ”).
La paraphrase
On paraphrase lorsque l’on reformule en ses mots une idée venant
d’ailleurs. Une paraphrase est toujours suivie d’une référence au
texte d’où l’idée a été empruntée. Au même titre que la citation,
la paraphrase consiste à présenter la pensée d’un ou d’une autre
auteur-e-s pour appuyer son propos. Avec la paraphrase, il n’y a pas
de guillemets. Les mots utilisés et la structure de la phrase doivent
être complètement différents du texte d’où provient l’idée. De plus,
il doit toujours y avoir une référence à la source utilisée. Dans le cas
contraire, il s’agit de plagiat.
Les aspects techniques 91
Important : le plagiat
Lorsque l’on cite une source pour la première fois, il faut insérer une
référence complète dans la note de bas de page. Les informations
bibliographiques suivantes, séparées par des virgules, doivent être
présentes.
• Prénom et nom de l’auteur-e, dans cet ordre.
• Le titre de l’ouvrage, en italique, et le titre de l’article (le cas
échéant) entre guillemets.
• La collection (le cas échéant), entre guillemets.
• La ville de publication.
• La maison d’édition (le cas échéant).
• La date de publication.
• La saison, le volume, le numéro et/ou le mois de publication (le
cas échéant).
Les aspects techniques 95
Monographie
1
Frédéric Boily, Le conservatisme au Québec : retour sur une
tradition oubliée, Coll. « Prisme », Sainte-Foy, Presses de
l’Université Laval, 2010, p. 85
2
Frantz Fanon, The Wretched of the Earth : The Handbook for the
Black Revolution that is Changing the Shape of the World, New
York, Grove Press Inc., 1963, p. 59.
Article de périodique
3
Daniel Salée, « Penser l’aménagement de la diversité
ethnoculturelle au Québec : mythes, limites et possibles de
l’interculturalisme », Politique et société, vol. 29, no 1 (2010),
p. 154.
4
Diane Lamoureux, « Féminisme et modernisation des femmes
», chap. in L’amère patrie : féministe et nationalisme dans le Québec
moderne, p. 137-152, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2001,
p. 142.
5
Yves Bélanger, « Québec inc. : la dérive d’un modèle? », in
Québec : État et société, sous la dir. de Alain-G. Gagnon, p. 443-
458, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2001, p. 452.
96 Guide de méthodologie en science politique
Op. cit. (opere citato) signifie « dans l’œuvre citée ». Il remplace le titre
et les informations bibliographiques. On l’utilise lorsque la référence
que l’on introduit a déjà été présentée dans le texte, mais qu’elle ne la
précède pas immédiatement.
Loc. cit. (loco citato) signifie « à l’endroit, au lieu cité ». Cette locution
latine est réservée aux articles de périodique. On l’utilise pour les
articles de périodiques comme on utiliserait opere citato pour les
autres documents.
1
Pierre Bourdieu, Langage et pouvoir symbolique, Coll. « Points
Essais », Paris, Éditions du Seuil, 2001, p. 69.
2
Ibid., p. 88.
3
Stuart Hall, « Codage/décodage », Chap. in Identités et cultures :
politiques des cultural studies, p. 169-183, Paris, Éditions
Amsterdam, 2008, p. 173.
4
Pierre Bourdieu, Op. cit., p. 202.
5
Id., Sur l’État : cours au Collège de France 1989-1992, Coll.
« Raisons d’agir », Paris, Éditions du Seuil, 2012, p. 36.
Si l’auteur-e d’un ouvrage est nommé-e dans une phrase, il n’est pas
nécessaire de répéter son nom dans la référence qui apparaît entre
parenthèses. Dans ce cas, il n’y aura que la date de parution du texte
et la page à l’intérieur de la référence.
4.3.3 La bibliographie
La bibliographie est la liste de tous les ouvrages cités et consultés
pour la réalisation d’un travail. Si elle est longue, elle peut comporter
des subdivisions par thèmes, par types de sources ou par chapitres.
On insère une liste des références à la fin du travail, plutôt qu’une
bibliographie, lorsque la méthode de référence auteur-e/date est
utilisée.
Exemples : la bibliographie
Monographie
Nom, Prénom. Titre : sous-titre. Coll. « Nom de la collection ».
Ville de l’édition : Maison d’édition, année de publication,
nombre de pages.
Article de périodique
Nom, Prénom. « Titre de l’article ». Nom du périodique, volume,
numéro (année), pages.
Article de journal
Nom, Prénom. « Titre de l’article ». Nom du journal (Ville), date
de publication, pages.
Encyclopédie ou dictionnaire
Nom, Prénom de l’auteur de l’encyclopédie ou du dictionnaire
s’il y a lieu. Titre de l’encyclopédie ou du dictionnaire.
Numéro de l’édition s’il y a lieu. Numéro du volume s’il
y a lieu. Ville de publication : Maison d’édition, année de
publication, nombre de pages.
Mémoire et thèse
Nom, Prénom. « Titre ». Mémoire de maîtrise/Thèse de
doctorat, Ville de l’édition, Nom de l’université, année de
publication, nombre de pages.
Loi
*Il existe plusieurs spécificités quant à la présentation des
références de lois. Il est donc conseillé de consulter le Manuel
canadien de la référence juridique disponible à la bibliothèque
de l’UQAM.
Loi de l’impôt sur le revenu, LRC 1985, c 1 (5e supp.), art 18(1)
(m)(iv)(c).
Les aspects techniques 103
Document officiel
*Un document officiel est un document qui peut être publié
par un organisme international ou national mais qui n’est pas
émis au nom d’un gouvernement ou d’un État. Pour de tels
documents, se référer à « Publications gouvernementales et
internationales » (Voir chapitre 3, section 3.1 « Les différents
types de sources ».)
Traité international
*Il existe plusieurs spécificités quant à la présentation des
références de traités. Il est donc conseillé de consulter le Manuel
canadien de la référence juridique.
Site Internet
Auteur-e. Titre du site Web. En ligne. <Adresse du site Internet>.
Consulté le jour mois année.
Actes de colloques
Nom, Prénom (de la personne responsable de la compilation).
Titre : sous-titre de la rencontre (lieu, date de la rencontre).
Coll. « Nom de la collection ». Ville de l’édition : Maison
d’édition ou Organisme responsable de l’édition, date de
publication, nombre de pages.
Conférence ou discours
Nom, Prénom. « Titre de la conférence ou du discours ». Nom
de l’événement s’il y a lieu. Ville : Lieu de l’événement, date
de l’événement, nombre de pages (s’il y a lieu).
Compte rendu
Nom, prénom. « Titre du compte rendu s’il y a lieu ». Compte
rendu de Titre de l’ouvrage, de l’auteur de l’ouvrage (ville de
l’édition de l’ouvrage, Maison d’édition, date de publication).
Titre du périodique, volume, numéro (année), pages.
Notes de cours
Nom, Prénom professeur-e ou chargé-e de cours. Notes
personnelles prises lors du cours Sigle du cours – Titre du
cours. Nom de l’Université, session et année.
Données manquantes
Ce qu’il faut faire si certaines données sont manquantes :
• Sans auteur-e : le titre du document apparaît en premier
• Sans maison d’édition : remplacer par « s.é. ».
• Sans lieu d’édition : remplacer par « s.l. ».
• Sans date d’édition : remplacer par « s.d. ».
• Sans lieu ni date : remplacer par « s.l.n.d. ».
• Sans pagination : remplacer par « s.p. ».
Les renvois
Il faut placer un renvoi dans la liste des références si le nom d’un
organisme a été mis en abrégé dans le texte. Par exemple, dans un
texte, la référence suivante :
Monographie
Nom, Prénom. Année de publication. Titre : sous-titre. Coll.
« Nom de la collection ». Ville de l’édition : Maison
d’édition, nombre de pages.
Article de périodique
Nom, Prénom. Année de publication. « Titre de l’article ». Nom
du périodique, volume, numéro, pages.
Bibliothèques de l’UQAM
Bibliothèque centrale
Local : A-M100
Téléphone : (514) 987-6114
118 Guide de méthodologie en science politique
Registrariat
Local : DS-R110
Téléphone : 514-987-3132
Site Web : www.registrariat.uqam.ca
Comptes étudiants
Local : DS-1110
Téléphone : 514-987-3739
Courriel : comptes.etudiants@uqam.ca
Aide financière
Prêts et bourses
Local DS-R305
Téléphone: 514 987-3135
Site Web : www.vie-etudiante.uqam.ca/aidefinanciere/Pages/
accueil.aspx
Emplois
Service d’orientation
Local DS-2110
Téléphone 514-987-3185
Site Web : www.vie-etudiante.uqam.ca/orientation/Pages/
accueil.aspx
Annuaire 119
Banque d’emplois
Site Web : www.vie-etudiante.uqam.ca/banque-emplois/Pages/
accueil.aspx
Soutien psychologique
Local : DS-2110
Téléphone : (514) 987-3185
Site Web : www.vie-etudiante.uqam.ca/soutienpsychologique/
Pages/accueil.aspx
Soutien à l’apprentissage
Local : DS-2110
Téléphone : (514) 987-3185
Site Web : www.vie-etudiante.uqam.ca/soutienapprentissage/Pages/
accueil.aspx
REMERCIEMENTS