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Maud Dennebouy
2021
1
Épistémologie B1 - semestre d’automne 2021-2022
— But
Faire de la: chercher
science ce qu’ilproblématiser
c’est y a de scientifique dans telle ou telle chose
des faits:
— ex. outils,
Une manière cadran solaire
de problématiser les (→
faitsmesure,
dans le objectiver
but de les le soleil , invariance),
expliquer montre
(rendre compte).
Commencer par un point d'interrogation (pourquoi?, comment?)
— Objectiver
La science peut être→ transformer
étudiée un phénomène
d’un point en unet
de vue temporel objet sur -->
spatial lequel on va
Vision réfléchir.de la
dynamique
science: “trajet d’interrogation”
— Faire de la science c’est problématiser les faits (pourquoi ? comment ?) dans
le but detransformer
- objectiver: les expliquerun phénomène en un objet sur lequel on va réfléchir
— Science adonne
de l’influence
du pouvoir,sur
peutlaentraîner
société à: Technologie
des abus de la communication, change-
ments des codes sociaux, téléphones portables, ...
— Sciences n’ont pas toujours été (autant)
eu la là et n’ont pas& toujours
même omniprésence eu autant d’influence
le même impact
ex: 17ème siècle --> poids du militaire >> poids des sciences
Epistémologie
— 18ème
Expansion
siècle: Expansion vers les sujets plus complexes
— 1930 – 1950 → crise
— 2000 → big data, avec l’informatique, ça permet de traiter des milliards et des
milliards de données
— Histoire des science (se crée dans la période d’expansion) → s’intéressait à comment
est-ce qu’une nouvelle découverte scientifique était faite
études qu’époque moderne ; accès progressif des femmes aux études dans le 20e
Mouvement général, passage des élites à la démocratisation
— L’auteur savant signe son texte (publié dans un journal savant soit publié dans un
ouvrage)
— Epoque moderne et 19e : auteur individuel, recherche individuelle (maîtres et
disciples) → reconnaissance va seulement au maître (période verticale)
-— Savoir
Savoir traditionnel
traditionnel (transmettre ce qu’ont dit les anciens)
=figé:
Transmettre ce qu'ont dit le anciens & la glose: commenter un texte
— Être capable de commenter un texte figé
- Jusqu'au 18e siècle, épreuve orale = verticalité
— Jusqu’au 18e : Pas
Thèse rédigée par besoin de savoir
professeur écrire
en latin (capableoralement
et défendue d’argumenter)
par le→ examens
candidat
oraux (texte rédigé en latin par prof, et défendue en latin par oral parle can-
- Au cours du 18e siècle
didat)
Thèse régidée & défendue par le candidat
— Au cours du 18e : thèse rédigée par le candidat
- Au 19e siècle
— 19 : abandon
Abandon
e
latin,&expansion
du lation expansiondes
deslangues
languesnationales,
nationalesgénéralisation du docto-
Généralisation du doctorat à toutes les disciplines
rat à toutes les disciplines
— Epoque moderne
— Lettrés (ceux qui écrivent) / république des lettres (jusqu’en 1800) / Savant :
terme générique
— Physicien, chimiste, naturaliste
— Acteurs qui maîtrisent des savoirs, pratiques, méthodes
— Identité communautaire
— Mais pas une profession ! pas payé → car professionnalisation savante très
faible car la recherche est menée par l’élite (noblesse, haute bourgeoisie,
clergé) → souvent pas besoin d’être payé pour faire de la recherche
— Moyen pour être payé : mécénat, patronage ; en contrepartie, il faut dédier
l’ouvrage au mécène = échange de prestiges
— Université pas un lieu de recherche mais un lieu d’enseignement
Le scientifique
— Changement
Au 19e : au 19e siècle:
— LE Scientifique (nouveau terme) a scientist (1849); un scintifique (1860)
Le chercheur
20e-21e
— Apparition du terme : chercheur (1920)
— Scientifiques présents dans tous les secteurs de la société
— Rôle de l’état → acteur collectif
amplifié, acteur(tient compte des différentes discussions scienti-
collectif
fiques pour prendre des décisions)
— Financement officiel de la recherche par l’État
— Programmes scientifiques d’État (financé par un État) ou internationaux
(CERN)
— Présence du privé : Entreprises privées font de la recherche (chimie ; pharma)
1.2.4 Épistémologie
— Du
C'est champ
un mode : théories, expériences,
de compréhension tradition de recherche
de la science
description des formes d'activités scientifiques
— Techniques
recherche sur ses:fondements,
méthodologiques, statistiques,
pratiques, discours et textuelles
"produits"
— Épistémologiques : principes de l’agir scientifique, aspects conceptuels, lo-
giques, cognitifs, sociaux, historiques
Extensions
« Le prix cette année récompense une méthode rafraîchissante d’imagerie des molécules
de la vie », « Cette technique permet d’étudier des échantillons biologiques sans attenter
à leurs propriétés, comme cela se produit avec des colorants ou les faisceaux d’électrons
dégagés par les rayons X » T.D.G.
Controverse Darwin-Lamarck
— Selon les pays et époques (grandes différences entre les formations) (ex.
USA → behaviorisme ; France → philo...)
— Culture scientifique (valeurs, croyances → on croit en différentes théories, cen-
sure)
— Culture de la recherche (pratiques empiriques, organisation sociale de la
recherche) (ex. behaviorisme : tendance à travailler avec les rats ; Genève :
travail avec les enfants)
— Mouvement général 20e
— Professionnalisation (éducation, industrie, recherche, État,clinique)
— Figure de l’expert psychologue (évaluation, diagnostic, éducation, procès →
on fait appel à eux)
— Sciences formelles
— Abstraction du contenu, on travaille sur les formes (mathématique ; logique)
nature homme
Sciences dures ̸= molles
vérité
savoir
historique social
individuel
Dans l’histoire
— Antiquité - 18e : philo des sciences ; philosophe = savant → équivalence des termes
car change manière de percevoir le monde (Galilée, Newton, Réaumur)
— Séparation disciplinaire
des termes : à partir 19e
— Paradoxe (car l’épistémo se pose des problèmes de vérité et l’histoire des sciences
par vraiment) :
La vérité possède une histoire ? (devrait pas être immobile ?)
→ Principe d’identité ; nombre ; génération spontanée (ex. mouche peut naître à
partir de la terre)
— Ce que l’H. des S. apporte à l’épistémologie
— Comprendre genèse des sciences
— Comprendre les dynamiques de construction des sciences
— Distinguer le mythe (instable) du vrai (stable)
— Mieux comprendre le présent
— Histoire des sciences : des problèmes d’interprétation
--> pour comprendre établissement d'une discipline il faut travailler avec des sources qui
peuvent être manquantes/détruites/mauvaises et fausser l'interprétation
Questions d’histoire des sciences
Antécédents
— Emile Durkheim (1890-1920) --> analyse faits sociaux, contrainte grp sur individu
— Ludwik Fleck (1934) : « Genèse et développement d’un fait scientifique » → ignoré
puis redécouvert fin 20e
— Science est une activité sociale (se fait à plusieurs) → Collectif de pensée
— Style de pensée scientifique : communauté savante partage des normes,
principes et méthodes
— Merton (1942) : « éthos de la science » (norme et valeurs →
qui communes à toutes
forment la science)
les sciences)
— Universalisme (sciences et connaissances sont universelles)
— Collectivisme (science = activité de communauté)
1.4.6 Synthèse
— Âme
— Intention, volition, cognition, émotion, sensations
— Est simple (donc le moi est unique) → ne peut pas se découper
— Corps
— Instrument, moyen, effecteur, passage
— Multiple (expérience multiple, organe des sens)
— Rapport
— Âme → corps(top-down) : volonté – contrôle, effection sur le monde
— Corps → Âme : sensation – transmettre ce qui vient du dehors
— Problème du dualisme psychologique
— Action de l’un sur l’autre ?
— Problème disqualifié
— Sujet
— Produit des énoncés scientifiques sur l’objet
— Pôle linguistique : élabore et énonce théories
— Objet
Objet Sujet
Faits Énoncés
Donné (déjà là) Recherche (à élaborer)
Passivité Activité
Réalité Théorie
Découverte Savant
phénomène explication
— L’enjeu de connaissance
— Phénomène : la hauteur d’une colonne de mercure dans un tube de verre varie
(selon le temps, soleil, pluie)
— Le savant : pourquoi, comment ?
— Réponse habituelle (I) : la nature a horreur du vide ; comble les vides → va-
riations
— Il s’agit d’une pseudo-explication verbale
— Nécessité de la remplacer par des démarches rigoureuses
— Démarche analytique (cf. 2.2.2)
— Analyser la tâche, la situation
— Identifier les variables pertinentes
— Démarche hypothético-déductive (cf. 2.2.3)
— Proposer des hypothèses (basées sur les variables)
— Prédire des résultats possibles
— Démarche empirique, expérimentale (cf. 2.2.4)
— Le déterminisme demande : qu’est-ce qui cause cette différence ? A quelle loi obéit
cette variation ?
— I. La nature a horreur du vide ? (cf. 2.2.1)
— II. Inférence 1 : la colonne d’air pesant sur le mercure est plus haute pour C1
que pour C2. h.C1 > h.C2
— Inférence 2. Donc le poids de la colonne C1 est supérieur à la colonne C2. p.C1
> p.C2
— Inférence 3 : Donc la cause des variations de hauteur du mercure est le poids
de la colonne d’air
— Loi : la variation de hauteur du mercure est fonction de la variations du poids
de la colonne d’air.
— Courant de philosophie des sciences (se développe des années 30 jusqu’aux années
50)
— Travail sur le langage et sa formalisation → outil : analyse logique
— Recherche sur la nature de la vérité
— Certitude ou probabilité
— Débat sur la prééminence de l’induction ou de la déduction (vocabulaire)
— La science procède-t-elle par déduction (des lois aux faits)
— Ou par induction (des faits aux lois) → courant représentatif : empirisme
— Constat : le langage scientifique est trop proche du langage vernaculaire
— Vulgarisation est courante → il faut spécifier le langage car ça peut porter à
confusion
— Ex. idée de force, matière
— Solution : faire subir au langage scientifique une « thérapie » = formaliser
— En éliminer les scories, ambiguïtés, les équivalences/appropriations sociales et
politiques
— Types d’énoncés
— Énoncés scientifiques (vérifiables)
— Vérifiable directement par les sens → énoncé d’observation E.O.
( =décrit une relation,
— Non directement vérifiable par les sens → énoncé théorique E.I. pas un fait observable)
3.2.2 Le falsificationnisme But: établir frontières entre ordre de la science & de la non science
— C’est à partir d’une loi que l’on peut déduire des énoncés particuliers
— « top-down » → du haut vers le bas
— Trouver un critère équivalent à la vérifiabilité = falsification (=réfutabilité)
Falsification et réfutabilité
Exemple
À quoi ça sert ?
— Réfutable mais non corroboré (selon Popper) : Ex. Fluide humain est ca-
pable de mouvoir le corps
— Attribuer un label « scientifique » à certaines productions humaines et pas d’autres
— Classer les théories + ou moins scientifiques
— Selon leur puissance
— Puissance d’une théorie =
— Capacité à expliquer plus de phénomènes
— Nombres d’énoncés corroborés
— Exemple : reproduction humaine
— Pas expliqué par l’alchimie, ni théorie physiologique du 18e
— Expliquée par la biologie du 19e
— Mieux expliqué par la génétique → donc génétique = théorie la + puis-
sante
— Exemple psycho : théorie behavioriste ne rend pas compte du langage (débat
Skinner-Chomski)
— On apprend langage par renforcement ou inné ?
Intérêts du falsificationnisme
3.4.2 L’éther
En 1905 pour Einstein → remet en cause idées reçues (ce qui est fixe ou non).
— Espace absolu
— V (vitesse de la lumière) fixe absolue = ce qui est fixe, c’est ce qui bouge le +
vite
— MAIS temps ̸= absolu (dépend de vitesse de l’observateur)
— Ex : une lampe qui voyage à ± V dans navette spatiale
— Dans la navette spatiale, l’observateur qui alluma sa lampe voit la simultanéité
— Sur terre, l’observateur voit allumage successif
— Si le temps est successif et simultané, alors il n’est pas absolu, mais relatif
3. Science révolutionnaire
Scission de la communauté en 2 =fin du consensu
4. Révolution scientifique
Substitution de l’ancien paradigme I par le nouveau II
1. Science normale – paradigme II = plus puissant
Consensus sur nouveau paradigme, approfondissement jusqu’à ce qu’on trouve une
anomalie soit le paradigme la "digèree", elle élargit les connaissances dans le sens du paradigme
soit elle résiste et engendre une nouvelle crise
Entre paradigme I et II → rupture telle qu’elle est incommensurable
→ Certains auteurs pensent que la science n’est qu’une affaire de consensus social
3.4.6 Incommensurabilité
Définition : grandeur incommensurable → dont on ne peut pas connaître les rapports car
aucune commune mesure par laquelle on en puisse faire la comparaison
— Unité commune de mesure : qualifie différence d’échelle
— Température du corps et du poids
— Criminalité et niveau d’instruction ?
— Incommensurabilité entre paradigmes, théoriques : rupture
- L’incommensurabilité entre les
— Différence paradigmes
entre qualifiephysico-mathématiques
les fondements la relation entre deux dimensions, une rupture de
fondements / méthodologie / concepts (plus rien à voir en commun).
- Différence entre —
les Différence
fondementsméthodologique
phsyico-mathématiques, Différence méthodologique, Rupture conceptuelle
— Rupture
- Ex: les mondes physiques conceptuelle
d'Einstein et de (espace
Newton -n'ont
temps : simultanéité
rien n’existe
à voir, car toutes les pas)
connaissances dépendent du
référentiel
— Que deviennent les connaissances précédentes ?
— Exemples types (lieux communs de la science)
— Servent pour la didactique : choses à savoir pour comprendre le + complexe
— Valides pour un niveau de connaissance du monde
— Servent pour la construction identitaire (F = ma ; loi d’apprentissage)
3.4.7 Intérêt de la pensée kuhnienne Pensée dynamique --> notion de progrès, temps cyclique
on se situe dans le temps --> cristallise les choses & permet de décrire traditions
— Identification de traditions scientifiques : mécanique newtonnienne, relativité, bio-
logie moléculaire...
— Épistémologie réaliste : les savants découvrent de mieux en mieux les lois de la
réalité, impossible de revenir en arrière → dès qu’une nouvelle loi explique mieux,
pas possible de revenir à l’autre
4.1.2 La réforme des illusions : l’illusion réalisteC'est pas psk réalité est là qu'elle l'a tjrs été
et qu'on la tjrs comprise de la même manière
— Tradition de lutte contre l’obscurantisme 3
— Années 1900-1940
— Crise des mathématiques
— Constructivisme de Brouwer
— Critique des pratiques courantes des maths
2. Une antinomie est un type de contradiction logique, dans lequel des déclarations mutuellement
contradictoires sont tout aussi bien fondées et prouvées.
3. Attitude de ceux qui s’opposent à la diffusion de l’instruction, de la culture.
— Crise de la physique
— Principe d’incertitude de Heisenberg → impossible de connaître vitesse et po-
sition d’une particule
— Positions des philosophes des sciences et des psychologues
— Positivisme (courant anglo-saxon)
— Néo-positivistes
— Falsificationnisme
— Contre le positivisme, le constructivisme
— Bachelard
— Piaget
==> Crises montrent qu'il n'y a pas forcément liens d'indépendance totale entre objet-sujet, le
monde dépend aussi du sujet
4.2 Le ’constructivisme’ de Gaston Bachelard
(ne revendique pas le constructivisme mais a des pensées constructivistes)
4.2.1 Éléments biographiques
« Dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément
ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit
scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de ques-
tion, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné.
Tout est construit. »
— G. Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, 1938.
— Il n’appelle pas ça constructivisme mais aujourd’hui oui
— Science = Résolution de problème
— « Sens du problème » = Capacité à utiliser son bon sens en questionnant la
caractérise le réalité
scientifique
— Constat insuffisant : il faut questionner
— Psychologie de l’esprit scientifique
— Science est une ascèse, un renoncement à la facilité
= trajet d'une personne mystique, dépouillement de soi
— Importance du non, de la limite, du négatif : à quoi doit-on renoncer pour
faire de la science ?
— Faire entrer l’homme dans la science : plus simplement observateur, ici
l’humain devient sujet potentiel
— Cité scientifique → homme considéré comme social (science a nature so-
ciale) nécessité d’une communauté pour « créer » le savoir (ex. 5000 per-
sonnes pour écrire article scientifique) → ceci depuis 1900-1920
— Concepts
— Obstacle épistémologique (cf. 4.2.4)
— Rupture épistémologique (cf. ci-après)
— L’instrument-théorie (cf.4.2.5)
Rupture épistémologique
4.2.5 L’instrument-théorie
— Enfant va faire des erreurs mais il ne faut pas le corriger et surtout pas de
manière pédagogique (autorité)
— Protocole
— Verbalisations des adultes et enfants
— Manipulations sur les objets
— Analyse typologique des réponses
— Identifier des types (formes stables) pour classer des données
— Certains types d’arguments apparaissent plus que d’autres
— Regrouper les types en stades → types d’arguments spécifiques à un certain âge
des enfants
— Réduction aux opérations pour identifier la structure logique
— Contradiction : A = non A (ex. bateau flottent car légers mais aussi car lourds)
— Le tien = le mien ? L’emboîtement des classes est-il respecté ?
— Modéliser une structure logique où
— Le principe d’identité est absent (il va se contredire dans ses explications)
— La contradiction est présente
— D’autres dimensions de la logique adulte manquent
— Méthodes qualitatives
— Résultats du programme
— 5000 à 8000 enfants interrogés / Cinq ouvrages (1923-1932)
— Variété des domaines explorés : Langage, raisonnement, causalité, espace, temps,
jugement moral
— Nouveaux concepts : Structure, égocentrisme, décentration, coopération, coor-
dination des points de vue, réversibilité (capacité à retourner en arrière), schéma,
etc.
— Unité théorique
— Par la modélisation logique de la réversibilité (capacité de multi-comparaison ?)
— Par le modèle égocentrisme – décentration (entrer dans le point de vue
d’autrui)
— L’enfant est centré sur son point de vue propre et la coopération avec autrui
permet de le décentrer (vers 7 ans)
— Résultats génériques
— Réalité (conception du monde) pour l’enfant ̸= pour l’adulte
— Réponses de l’enfant montrent une cohérence interne forte
— Les réponses deviennent justes avec le développement
— Conséquences épistémologiques ==> concept de réalité
1. — La réalité dépend de notre représentation → qui dépend du niveau
(stade)
⇒ DONC : réalité dépend du niveau (stade)
2. — L’enfant possède une structure mentale propre ̸= celle de l’adulte
— On peut la modéliser, l’axiomatiser
— Elle est moins puissante pour comprendre la réalité
3. — Cette structure logique se transforme
— D’où vient cette transformation ? Comment se construisent les connaissances?
— Quelles conséquences épistémologiques ?
1. Point de départ
— Enquête et questions de philosophie de la connaissance
— Méthode psychologique (qualitative)
2. Développement psychologique
— Point de vue synchronique (« photo » d’un état à un moment) = statique
— Questions de recherche
— Avec quoi pense-t-on ? → Réponse de l’enfant : avec la bouche
— D’où viennent les rêves ? → Réponse : dans mon lit la nuit (pas produit par
moi)
— Où sont les noms ? → Réponse : dans le choses, leur essence, fabriqué en même
temps
— Réalisme enfantin
— Confusion interne-externe mélange sujet-objet
— Victime du point de vue immédiat = égocentrisme
— Objectivité = concept construit, on devient objectif en se détachant du monde par
socialisation
— Distinguer interne-externe
— Conscience des projections
— Relativité du point de vue
— Dépend de la prise de conscience du moi
— Produit de la socialisation Communication --> enfant capitalise sur le fait que "c'est
moi qui pense ça", distingue ce qui est propre à soi
— Accomodation
— Adaptation par équilibration
— Sujet est centre d’opérativité, système de schèmes
— Sujet est actif : action inscrite dans le temps
action mentale (opération) échappe au temps
— Construction d’outils pour échapper au temps : les structures (réversibilité)
==> mettre le monde en dehors de nous et le fixer
— Langage spécifique, abstrait il faut comprendre son voc pour comprendre ses idées
— Écriture synthétique
— Mal identifié : Rôle de l’action
— Contre la biologie néodarwiniste
— Structures construites passent dans le tacite pas perceptibles
— « Mentalité primitive »(peuples 1ers n'utilisent pas la causalité de la même manière que les
occidentaux, magique)
— Thèse de la récapitulation
— « Construction » est passé dans le patrimoine épistémologique commun
— Écarté par les empiristes logiques
— Part du social mal identifiée (Vygotski-Wallon-Piaget)
— Problème de la genèse des connaissances ==> un concept doit faire l'objet du langage. Si sujet
ne maîtrise pas langage, peut on parler de concept?
— Un concept est abstrait
— Addition ; causalité ; représentation de l’espace
— Un concept n’est rien s’il est isolé d’autres concepts (structure)
— Ex. la notion
notion de partie
de vitesse n’estrien
ne veut riendire
si on a espace
sans pas la notion
& tempsdu tout
II
(2-3 mois)
I
(1 mois)
Catégories d’observation
A Contingence 40
Accès aux sciences 5 Coopération 40
Accomodation 46, 51 Coordination vecteur du dév. 51
Accumulation 24 Crise de la logique 34
Âge préscientifique 36 Crise des mathématiques 33
Âge scientifique 36 Culture de la recherche 11
Analyse typologique 42, 50 Culture scientifique 11
Antinomies 33
D
APA 8
Danzier 32
Approche probabiliste 24
Débat Skinner-Chomski 27
Approche réaliste 24
Décentration 43
Artefact 38
Déductivisme 25
Assimilation 45, 51
Degrés de certitude 24
Auteur 5
Démarcation 25, 27, 28
B Démarche analytique 21
Bachelard 18, 34, 37 Démarche empirique 4, 12, 21
Bartlett 32 Démarche expérimentale 21
Bloor 17 Démarche hypothético-déductive 21
Brouwer 33 Démarche mathématique 12
Démarche publique 4
C
Démarche textuelle 4
Cahiers d’observations 47
Dermolexie 38
Carnap 23
Descartes 33
Catégories de compréhension 9
Désintéressement 17
Chalmers 28
Déterminisme 15, 20, 22
Chercheur 7
Didactique 31
Co-construction 52
Diktat 28
Collectivisme 16
Discours critique 8
Collins 17
Discours réflexif 8
Communauté scientifique 30
Docteur 6
Confinement de l’objet 11
Dualisme cartésien 19
Connaissance épistémologiques 8
Durkheim 16
Connaissances du champ 8
Connaissances techniques 8 E
Construction identitaire 31 Égocentrisme 43
Constructivisme 33, 34, 39 Einstein 30
Constructivisme interactionniste 45 Élimination du passé 9
Constructivisme piagétien 46 Empirisme 33
53
Épistémologie B1 - semestre d’automne 2021-2022
S V
Savant 6 Variable 21
Scepticisme 17 Verbalisme 22
Schéma cyclique 30 Verticalité 5
Schématisme 47 Volume 21
Science 4 Vygotski 46
Science de l’homme 13
Science normale 30 W
Sciences de la nature 13 Wallon 46