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(Descartes et Leibniz)
Le but de Leibniz (dans sa Théodicée) est de dédouaner Dieu de la responsabilité du mal. Montrer
que Dieu ne peut pas être la cause de mal. Dieu a créé le meilleur des mondes possible.
« Il est vrai que la même chose peut être représenté différemment, mais il doit toujours y avoir un
rapport exacte entre la représentation et la chose et par conséquent entre les différentes
représentations d’une chose »
La représentation tient autant à l’objet représenté qu’au représentateur = lien. Pas de pure liberté.
La représentation n’est pas = à l’objet. L’ellipse ou le trait ne ressemble pas au cercle mais il y a
« cependant un rapport exacte de chaque points à chaque point » = analogie de rapport avec le
représenté. Représentation = représentation des rapports.
Ex : Théorème de Thales, rapport entre la hauteur des montagnes, leur ombre et la hauteur de
Thales et son ombre.
Rapport d’analogie = représentation d’un rapport = toutes les rep d’une choses doivent avoir le
même rapport entre elles = pas égales mais concordante = la subjectivité de la rep n’entraine pas la
pure hétérogénéité.
Valeur métaphysique Leibniz Théorie de la part totalis : chaque ame = 1 pdv = miroir de l’univers.
Ensemble des pdv = totalité. Dieu seul connait tous les pdv. Les pdv/rep s’harmonisent
2 caractéristiques contradictoires :
Rapport entre le représentant et représenté : la rep n’est pas une copie besoin de
concordance.
Harmonie des représentations : les représentations s’accordent entre elles parce que la
nature est un tout. Les =/ rep du monde/nat ne peuvent pas se contredirent.
Théorie = unification des parties de ma représentation sous un même principe. (voir Bachelard et
l’historicité des théories ; ou Duheim le choix des hypothèses)
La science = représentation de l’homme => l’esprit transforme ses besoins en loi de la nature.
But de la science expérimentale : lutter contre les travers de la représentation. Ex : Claube Bernard
Introduction à la médecine expérimentale = réalité de la représentation : test crucial : laisser les
instruments parler sans influencer les résultats sinon risque ; de la démarche hypothétique
représentative : trouve ce qu’on cherche.
Comment la science peut-elle expérimenter, faire appel à la nature alors que son rapport à la nature
est désormais représentatif, comme elle peut continuer de prétendre à la naturalité de ses théories
alors qu’elles sont entièrement mathématisées.
1ère règle : renversement radicale : unité de la science et diversité des objets. Unité = garantie la
vérité de la science.
« Toutes les sciences toutes ensemble ne sont rien qu’autre chose que l’intelligence humaine qui
reste une et toujours la même quel que soit la variété des objets auquel elle s’applique, sans que
cette variété apporte à sa nature plus de changement que la diversité des objets n’en apporte à la
nature du soleil qui les éclaire »
Chez Aristote : connaissance des essences = science/généralité. CSQ : diversité des science = diversité
des genres de chose. Ex : les nombres ne peuvent être traités qu’avec la science des nombres.
Science fausse = utiliser une méthode pour un genre qui n’est pas adéquate. Ex : traiter de la vie
(matière fini) avec une physique mécanique (science des matières sans fin). Aller au-delà du pdv de
l’esprit = retrouver la substance des choses
Chez les antiques : unité de la vérité = dans la nature pas dans la science. Hylermorphisme : l’esprit se
trompe = la nature précède la science = défaut de la représentation possible.
« Toute science est une connaissance certaine et évidente » = fin des doutes.
Le fondement du doute n’est pas dans la chose mais dans l’esprit. Doute = suspension de jugement,
aucune quantité de vérité = vérité probable.
La science contient des sciences probables. Science exp = résultats probables/incertains, dus à
l’imprécision des instruments ou à l’esprit.
/!\ Dans la logique : Syllogisme dialectique = discours rhétorique = obstacle à la science = discours de
la persuasion apparence de vérité = politique = manipulation de la science.
La logique/cohérence ne définit pas la sceince. (principe premier faux csq : tout l’énoncé l’est aussi)
Les figures géométriques sont une objectivation des actions de l’entendement = façon dont
l’entendment rend sensible par l’imagination une opération conceptuelle Ex : ensemble des points
équidistance à un même points.
Sciecne cartésienne = redéfinition de la nature « la nature est écrite en langage mathématique » = la
nature = un langage, les objets empiriques = signes et renvoient à d’autres objets par la
numérisation. = Schématisation de la nature Ex : le physicien galiléen ne voit pas les planètes dans
leur matérialité sensible et singulière mais par sa grandeur, mouvement.
c) La règle de l’intuition
Mathesis universalis : atteindre la certitude mathématique dans tous les domaines = transformation
des objets physiques en forme, représentation certaine/immédiate. (Kant pense que c’est impossible
« newton du brin d’herbe ») CSQ : mécanique du vivant => ermegence de la génétique : énome =
langage = sémiotisation (transformer le vivant en système de signe)
« De tout cela nous doit conclure non point certes qu’on ne doive étudier que l’arithmétique et la
géométrie, mais seulement que ceux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s’occuper
d’aucun objet à propos duquel il ne puisse obtenir une certitude égale aux démonstrations de
l’arithmétique et de la géométrie. »
? : science cartésienne supprime-t-elle tout rapport à l’exp ? La représentation de la mathesis = pure
création ?
L’intuition relève de l’intelligence pure et attentive = cad pas d’intuition intellectuelle dans la passion
(passivité, recevoir comme homogène ce qui est hétérogène). Dans les passions, on prend de
l’hétérogène(qui trouve sa cause en dehors de ma pensée, dans le corps) pour de l’homogène.
Toute sensation = médiate => émotion = ex moverer être conduit hors de soi. L’immédiate produit
l’évidence / inévidence = idée qui n’a pas atteint tout ce qu’elle produit dans la pensée
Vérité première = la chose est devenue ma pensée entièrement = s’impose à moi sans aucun doute =
la nature de mon esprit.
Idée fausse = idée qui pense d’une chose ce qu’elle n’est pas. Erreur possible que quand je ne suis
pas la chose que je qualifie.
Alors que pour Aristote toutes les sensations sont vraies = détermination intérieure = tjrs vraie
L’inuititon = fondement de la sciene pcq ds l’intuition l’objet = l’esprit lui-même en tant qu’il se
pense.
Bilan
1- Immédiateté
2- Objet devient la même chose que le sujet = réciprocité parfaite entre sujet et prédicat = rien
de plus à penser à propos de l’objet. Démarche cartésienne = le vrai est en moi = ma pensée
= transparente. Ex : le cogito = modèle pour penser le sommet de la science
Intuiton seulement pour les 1ères vérités (simples). La science de la nature (mécanoque, physique,
moderne) = complexe = composition de vérités naturelles. Déduction = assembler les vérités
premières pour connaitre les vérités naturelles.
Déduction sans intuition = syllogisme/rep probable. L’intuition doit précéder la déduction = science.
Ex tiré des règles pour la direction de l’esprit : la dioptrique (visibilité de la lumière par le H). La
couleur est nécessairement une déduction ou une composition de qqch de + simple. Si on veut
comprendre ce qu’est la couleur, il faut décomposer. Il imagine (→ ce n’est pas une hypothèse sc)
que la couleur qui compose le blanc puis le jaune puis l’orange puis le rouge, etc. jusqu’au noir est
une série de carrés avec des compositions par degrés. Le blanc est un carré vide, le noir est un carré
complètement plein. Cette explication schématisée rend compte d’un pressentiment : que l’unité de
la représentation qui se compose avec elle-même (le carré au carré, se multiplier par deux à l’infini
jusqu’à arriver au carré noir) → les couleurs, qui nous apparaissent comme des qualités, sont en fait
des variations de quantité. Ex : le rouge n’est pas une qualité mais un certain degré quantitatif de
composition. On prouvera plus tard que ça a à voir avec la théorie de la vitesse ou des ondes ou qqch
comme ça.
Ordre des choses = la naturell telle qu’elle se présente à nous dans sa diversité empirique
Ordre des raison = méthode = primauté sur l’ordre des raisons = natures simples et complexes =
possibilité de connaitre l’inconnu = à la manière d’une équation et de la valeur X = préfiguration de
l’inconnu par le connu.
Méthode = penser par ordre = hiérarichiser les connaisaances entre les premières et les derniers/
principes et conséquences
1- Hiérarchisation
2- Connaissance de la cause avant la conséquence : certitude de la prémisses
3- Cohérence (incohérence = conséquence contraire au principe)
4- Recension complète = connaissance de toutes les prémisses et de toutes les conséquences.
Limite = garant de l’unité de la nature = but = unité de l’esprit. Nature = reflet dans les choses de
l’unité ordonnée de l’esprit. Mathématisation de la physique = nature n’est plus définit par les
qualités sensibles mais par l’a susbtance étendue = res extensa = matière.
L’étendu = place que la matière prend dans l’espace, volume, surface spatiale = avec une limite. Le
monde serait comme un puzzle dont les parties vaienent selon l’environnement (Mécanisme
cartésien) = pas de qualité séparée ) rapport spatial entre chaque chose.
Bergson « décomposer c’est nier » : le naturel de la chose et le naturel est dans notre perception, on
ne perçoit pas les parties = perception dégradée, artificielle, utilitaire, besoin de systématisation de
l’esprit. Unité de l’esprit produit l’unité de la matière.
Descartes : métaphysique.
Le physicien = cherche seulement des modèles qui marchent et les + économiques (- grd nombre de
nature simple et le+ grd nombre de csq complexe ou composée).
« Or qui me peut m’assurer que ce Dieu n’est point fait qu’il n’y ait aucune terre aucun ciel aucun
corps étendu, aucune figure, aucune grandeur, aucun lieu et que j’ai néanmoins les sentiments de
toutes ces choses, et que tout cela ne me semble point exister autrement que je les vois ». = risque
d’une représentation externe à ma volonté, que je sois enfaite du néant. « Il se peut faire qu’il (Dieu)
ait voulu que je me trompe toutes les fois que je fais l’addition de 2+2=4, où que je nombre les côtés
d’un carré ou que je juge quelque chose d’encore plus facile s’il on se peut imaginer rien de plus
facile que cela »
Doute onlogologique pas théorique = doute qui ne tient plus à mon esprit. Le propre de l’intuition
c’est qu’elle m’apparait vraie toutes les fois où je la pense.
b. 5ème méditation
« mais avant que j’examine s’il y a de telles choses(chose matérielle) qui existe en dehors de moi. Je
dois considérer leur idée, en tant qu’elles sont en ma pensée, et voir celle qui sont distinctes et celle
qui sont confuses. »
La physique = idée dans ma pensée et non matière. Réalité intermédiaire = réalité des idées.
Hiérarchie des idées. Idée avec résistance. Nature = réalité inée qui s’impose à moi par nécessité.
Le langage est une donnée indépassable de la science : tous logos est composition = perte de
l’évidence = sophisye = impossible de faire de la science.
Difficulté de la définition = savoir au réalable ce que signifie la chose dont on parle = pas de
connaissance sans définition.
Langage= artifice dans sa structure et nature = système de signe (Aristote) = signe et non une chose.
Définition nominale : d’usage « ce qu’on entend par là » = convention de la parole définiti =
fondement de la définition = rapport des mots à d’autres mots= langage mathématisable =
thèse concurrentialiste.
Définition de chose = réel = régime de composition propre à ces choses ne dépend plus de
ma pensée= choses qui se définissenet en moi
Cratyle = tous les mots désignent les choses =les mots ont la nature des choses EX : croasser =
onomatopée = FAUX trop radicale
c. L’idée d’infini
Sommet du paradoxe. Que contient l’infini = chose qui dépasse toute les idées = Dieu = quelque
chose au-delà de l’idée.
L’indéfini c’est l’idée que je ne peux pas achever mon idée = infini arithmétique = ma pensée ne peut
pas achever le processus = Ma pensée est fini.
3ème méditation = métaphore de la nuit = la négation de la nuit ne crée pas le jour, mais la
reconnaissance de la nuit produit la lumière = il faut qu’elle soit déjà donnée = parallèle avec l’infini.
= je ne peux pas être la cause de l’infini = nie le pouvoir de ma pensée.
Conclusion
On envisagea la science comme représentation. On a vu à travers le langage des régulers que la rep
scientifique est une représentation qui substitue à l’unité des choses, l’unité de la pensée.
A travers cette substitution Descartes produisait une dénaturalisation de l’expérience. Autrement dit
que les objets de la science sont transformés dans leur nature. Ils ne sont plus des objets données.
Mais ils ne sont plus à proprement parler des qualités. Le vecteur de la dénaturalisation de la nature,
c’est la transformation de celle-ci en grandeur, figure, mouvement. Transformation de la matière en
étendue.
Cette dénaturalisation produit l’unité de la science. Qui est rendu possible par l’universalité de la
méthode. Mathesis universalis. Descartes a besoin de fonder cette science. « Il faut en sa vie se
mettre à chercher s’il y a quelque fondement à la science ». Quand nous ne cherchons plus la
méthode de la science mais son fondement, nous découvrons que la science est fondée sur des
idées, et que le régime des idées est contestable non pas scientifiquement mais métaphysiquement,
ontologiquement.
Hypothèse du malin génie, me fait craindre non pas que je reproduise que des représentations mais
que je sois la représentation d’un autre. Voire que je sois la représentation d’une machine. Descartes
quand il cherche à fonder la science. Il se trouve dans le doute suprême. Les idées les plus clairs et
distinctes pourrait être remis en doute au motif qu’elles sont claires et distinctes que dans ma rep et
pour ma rep.
Ce paradoxe n’empêche pas Descartes de fonder la science mais il est obligé à envisager le régime de
la pensée d’une autre façon à travers l’idée d’infini. Descartes croit apercevoir qu’il y a dans ma
pensée, l’indice que quelque chose d’absolu dépasse ma pensée. Quelque chose fonde ma pensée à
même ma pensée. Ce quelque chose = infini ne peut jamais devenir objet pour ma pensée. Je ne
peux jamais objectiver ma pensée. Je peux l’appeler D mais je ne peux pas l’objectiver au sens ou je
pourrais en produire la science. On peut penser l’infini, on ne peut pas le concevoir. On peut savoir
que l’infini fonde la science mais on ne peut pas fonder la science sur l’idée de science de l’infini.
F.Alqué La découverte métaphysique de l’homme chez Descartes « Ce qui caractérise les présences
métaphysiques, qu’elles ne peuvent jamais être totalement objectiver, dépasser par l’esprit. C’est
pour cela qu’elle ne saura jamais être mise en doute, pour cela qu’elles sont des idées-fondements ;
et c’est par là qu’elles sont ambiguës, leur présence étant toujours une présence absence. »
La science n’est pas seulement une représentation de la nature parce qu’il y a dans la représentation,
il y a quelque chose qui relève de la nature qui me dépasse absolument. Mais de cette nature qui me
dépasse absolument, je ne peux avoir une connaissance ambiguë. En tout cas, je ne peux pas en
produire la science achevée. La science ne peut donc pas achever la science de ses commencements.
Ce qui ne la rend pas relative ou probable, c’est précisément c’est parce qu’elle ne peut pas par sa
pensée seule rendre raison de son fondement que la science peut être dite fondé.