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Fiche 3

La science n’est-elle qu’un représentation de la nature ?

(Descartes et Leibniz)

Le but de Leibniz (dans sa Théodicée) est de dédouaner Dieu de la responsabilité du mal. Montrer
que Dieu ne peut pas être la cause de mal. Dieu a créé le meilleur des mondes possible.

Il interroge la question de la science et de la représentation. Paragraphe 356 :

« Il est vrai que la même chose peut être représenté différemment, mais il doit toujours y avoir un
rapport exacte entre la représentation et la chose et par conséquent entre les différentes
représentations d’une chose »

Ex : perspective géométrique du cercle. Représentation du cercle change selon la position de


l’observateur (trait, ellipse) mais pas possible de voir un triangle.

La représentation tient autant à l’objet représenté qu’au représentateur = lien. Pas de pure liberté.

Une représentation fausse = pas une rep = disparition du lien.

Illusion : le lien disparu. L’objet a perdu sa place dans la réalité.

La représentation n’est pas = à l’objet. L’ellipse ou le trait ne ressemble pas au cercle mais il y a
« cependant un rapport exacte de chaque points à chaque point » = analogie de rapport avec le
représenté. Représentation = représentation des rapports.

Ex : Théorème de Thales, rapport entre la hauteur des montagnes, leur ombre et la hauteur de
Thales et son ombre.

Rapport d’analogie = représentation d’un rapport = toutes les rep d’une choses doivent avoir le
même rapport entre elles = pas égales mais concordante = la subjectivité de la rep n’entraine pas la
pure hétérogénéité.

Valeur métaphysique Leibniz Théorie de la part totalis : chaque ame = 1 pdv = miroir de l’univers.
Ensemble des pdv = totalité. Dieu seul connait tous les pdv. Les pdv/rep s’harmonisent

2 caractéristiques contradictoires :

 Rapport entre le représentant et représenté : la rep n’est pas une copie besoin de
concordance.
 Harmonie des représentations : les représentations s’accordent entre elles parce que la
nature est un tout. Les =/ rep du monde/nat ne peuvent pas se contredirent.

Science = prod des théories. Science expérimentale = représentation théorique = système


d’explication totalisante.

Théorie = unification des parties de ma représentation sous un même principe. (voir Bachelard et
l’historicité des théories ; ou Duheim le choix des hypothèses)

 La logique harmonique : cohérence des représnetations peut être produite sans


correspondance avec la nature
 La logique de cohérence est purement interne à la pensé.
 La logique de correspondance : rapport avec la réalité extérieure
SI la science = représentation de la nature => création d’image. Image = idée de fiction, imaginaire de
la théorie scientifique = modèle avec un besoin de concordance/cohérence =
simplification/économisation des forces de l’esprit => Csq : la nature ne serait plus qu’un objet dont
les véritables règles seraient ceux de l’esprit = image ordonnatrice de la nature => perte de l’objet
nature en soi = modifiée. La représentation = tjrs un représentation de la conscience = Thèse de
Hume.

La science = représentation de l’homme => l’esprit transforme ses besoins en loi de la nature.

La représentation ne s’émancipe pas complètement de son objet = non assimilable à la fiction.

But de la science expérimentale : lutter contre les travers de la représentation. Ex : Claube Bernard
Introduction à la médecine expérimentale = réalité de la représentation : test crucial : laisser les
instruments parler sans influencer les résultats sinon risque ; de la démarche hypothétique
représentative : trouve ce qu’on cherche.

Comment la science peut-elle expérimenter, faire appel à la nature alors que son rapport à la nature
est désormais représentatif, comme elle peut continuer de prétendre à la naturalité de ses théories
alors qu’elles sont entièrement mathématisées.

I. Descartes et l’émergence de la science représentative


a) Dirigé son esprit

Règle pour la direction de l’esprit

1ère règle : renversement radicale : unité de la science et diversité des objets. Unité = garantie la
vérité de la science.

« Toutes les sciences toutes ensemble ne sont rien qu’autre chose que l’intelligence humaine qui
reste une et toujours la même quel que soit la variété des objets auquel elle s’applique, sans que
cette variété apporte à sa nature plus de changement que la diversité des objets n’en apporte à la
nature du soleil qui les éclaire »

Chez Platon : allégorie de la caverne : la lumière = vérité en dehors de l’esprit humain

Chez Aristote : connaissance des essences = science/généralité. CSQ : diversité des science = diversité
des genres de chose. Ex : les nombres ne peuvent être traités qu’avec la science des nombres.
Science fausse = utiliser une méthode pour un genre qui n’est pas adéquate. Ex : traiter de la vie
(matière fini) avec une physique mécanique (science des matières sans fin). Aller au-delà du pdv de
l’esprit = retrouver la substance des choses

Science représentative = science qui sépare la réalité effective des choses.

Chez les antiques : unité de la vérité = dans la nature pas dans la science. Hylermorphisme : l’esprit se
trompe = la nature précède la science = défaut de la représentation possible.

Chez Descartes : Pas de limite à la puissance de la connaissance humaine. Humanisation de la science


= découverte métaphysique de l’homme. Science = intelligence humaine. La raison H constitue le
fondement de la science. Renversement du centre de l’unité de la science. L’intelligence humaine
devient le centre d’unification du savoir. (Copernic, Freud) , subjectivité rationnelle = un critère =
certitude ou l’évidence.

b) L’intuitionnisme et les règles d’évidence


« l’existence de tout corps est incertaine » = toute image est confuse, je suis régulièrement trompée
par l’imagination ex : tour ronde = carrée = confusion des facultés. Les sensations ne sont pas toutes
fausses mais incertaine.

« Toute science est une connaissance certaine et évidente » = fin des doutes.

Certitude = conviction, sentiment de clarté : subjectif. Représentation claire ou évidente =


indubitable. Jugement affirmation nécessaire. Ex : 2+2=4 = impossible de douter

Le fondement du doute n’est pas dans la chose mais dans l’esprit. Doute = suspension de jugement,
aucune quantité de vérité = vérité probable.

Doute méthodique/hyperbolique = faute logique consciemment pour atteindre la vérité = s’oppose


au doute naturel/sceptique = « je ne peux rien savoir »= la science = impossible.

Vérités certaines = idées simples/principes =/ idées conséquentielles/complexes. Ex : def du triangle


= forme géo à 3 cotés.

La science contient des sciences probables. Science exp = résultats probables/incertains, dus à
l’imprécision des instruments ou à l’esprit.

Démontrer = tirer des conséquences à partir de prémisses.

/!\ Dans la logique : Syllogisme dialectique = discours rhétorique = obstacle à la science = discours de
la persuasion apparence de vérité = politique = manipulation de la science.

La logique/cohérence ne définit pas la sceince. (principe premier faux csq : tout l’énoncé l’est aussi)

La logique = opérations de la pensée = science des formes de la pensée ;

Maths= science hpothético-déductive = traite d’objet non empirique. « L’arithmétique et la


géométrie ne s’occupe que d’un objet si pur et si simple qu’elles n’admettent absulument rien que
l’expérience ait rendu incertain » = science des nombres = relation d’ordre qui tienne à l’acte de mon
esprit ex : 3 arbres ne sont pas 3 par nature mais en vertu de mon esprit. = libère de l’expérience

Les figures géométriques sont une objectivation des actions de l’entendement = façon dont
l’entendment rend sensible par l’imagination une opération conceptuelle Ex : ensemble des points
équidistance à un même points.

Sciecne cartésienne = redéfinition de la nature « la nature est écrite en langage mathématique » = la
nature = un langage, les objets empiriques = signes et renvoient à d’autres objets par la
numérisation. = Schématisation de la nature Ex : le physicien galiléen ne voit pas les planètes dans
leur matérialité sensible et singulière mais par sa grandeur, mouvement.

L’élément = réalité matérielle.

La science mathématique augmente l’expérience = transforme la nature en système géométrique =


géométrie de la nature. Etude de la matière comme une forme = possibilité infini des sciences.

c) La règle de l’intuition

Mathesis universalis : atteindre la certitude mathématique dans tous les domaines = transformation
des objets physiques en forme, représentation certaine/immédiate. (Kant pense que c’est impossible
« newton du brin d’herbe ») CSQ : mécanique du vivant => ermegence de la génétique : énome =
langage = sémiotisation (transformer le vivant en système de signe)
« De tout cela nous doit conclure non point certes qu’on ne doive étudier que l’arithmétique et la
géométrie, mais seulement que ceux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s’occuper
d’aucun objet à propos duquel il ne puisse obtenir une certitude égale aux démonstrations de
l’arithmétique et de la géométrie. »

? : science cartésienne supprime-t-elle tout rapport à l’exp ? La représentation de la mathesis = pure
création ?

Notion d’intuition = fondement de la mathesis = expérience intellectuelle purement rationnelle=


dissociation de la sensation et de l’irrationnel. Intuition = intelligence pure = immédiate et attentive =
émanciper de la sensation et discriminer ce qui relève de ma pensée et ce qui relève de l’action de la
nature. Ex : intelligence attentive ne peut jms se tromper comme en maths.

L’intuition relève de l’intelligence pure et attentive = cad pas d’intuition intellectuelle dans la passion
(passivité, recevoir comme homogène ce qui est hétérogène). Dans les passions, on prend de
l’hétérogène(qui trouve sa cause en dehors de ma pensée, dans le corps) pour de l’homogène.

Toute sensation = médiate => émotion = ex moverer être conduit hors de soi. L’immédiate produit
l’évidence / inévidence = idée qui n’a pas atteint tout ce qu’elle produit dans la pensée

Vérité première = la chose est devenue ma pensée entièrement = s’impose à moi sans aucun doute =
la nature de mon esprit.

Idée fausse = idée qui pense d’une chose ce qu’elle n’est pas. Erreur possible que quand je ne suis
pas la chose que je qualifie.

Alors que pour Aristote toutes les sensations sont vraies = détermination intérieure = tjrs vraie

Descartes « voir c’est penser »

L’inuititon = fondement de la sciene pcq ds l’intuition l’objet = l’esprit lui-même en tant qu’il se
pense.

Bilan

Vérité de la science = certitude = représentation du sujet =manière pour la conscience d’avoir


rapport à ce qu’elle pense = immédiateté = inuition/première vérité/lumière naturelle

1- Immédiateté
2- Objet devient la même chose que le sujet = réciprocité parfaite entre sujet et prédicat = rien
de plus à penser à propos de l’objet. Démarche cartésienne = le vrai est en moi = ma pensée
= transparente. Ex : le cogito = modèle pour penser le sommet de la science

Intuiton seulement pour les 1ères vérités (simples). La science de la nature (mécanoque, physique,
moderne) = complexe = composition de vérités naturelles. Déduction = assembler les vérités
premières pour connaitre les vérités naturelles.

Déduction sans intuition = syllogisme/rep probable. L’intuition doit précéder la déduction = science.

Ex tiré des règles pour la direction de l’esprit : la dioptrique (visibilité de la lumière par le H). La
couleur est nécessairement une déduction ou une composition de qqch de + simple. Si on veut
comprendre ce qu’est la couleur, il faut décomposer. Il imagine (→ ce n’est pas une hypothèse sc)
que la couleur qui compose le blanc puis le jaune puis l’orange puis le rouge, etc. jusqu’au noir est
une série de carrés avec des compositions par degrés. Le blanc est un carré vide, le noir est un carré
complètement plein. Cette explication schématisée rend compte d’un pressentiment : que l’unité de
la représentation qui se compose avec elle-même (le carré au carré, se multiplier par deux à l’infini
jusqu’à arriver au carré noir) → les couleurs, qui nous apparaissent comme des qualités, sont en fait
des variations de quantité. Ex : le rouge n’est pas une qualité mais un certain degré quantitatif de
composition. On prouvera plus tard que ça a à voir avec la théorie de la vitesse ou des ondes ou qqch
comme ça.

La science = unité de l’esprit : intuition = une. La déduction = décomposition/division de l’intuition


première => création d’idée complexe dépendante des unités/natures premières.

Ordre des choses = la naturell telle qu’elle se présente à nous dans sa diversité empirique

Ordre des raison = méthode = primauté sur l’ordre des raisons = natures simples et complexes =
possibilité de connaitre l’inconnu = à la manière d’une équation et de la valeur X = préfiguration de
l’inconnu par le connu.

Méthode = penser par ordre = hiérarichiser les connaisaances entre les premières et les derniers/
principes et conséquences

1- Hiérarchisation
2- Connaissance de la cause avant la conséquence : certitude de la prémisses
3- Cohérence (incohérence = conséquence contraire au principe)
4- Recension complète = connaissance de toutes les prémisses et de toutes les conséquences.

Descartes : science = méthode.

A. Limite de la thèse de la science représentative

Science = représentation rationnelle = déductive et ordonnée = puissance de calcul.

Limite = garant de l’unité de la nature = but = unité de l’esprit. Nature = reflet dans les choses de
l’unité ordonnée de l’esprit. Mathématisation de la physique = nature n’est plus définit par les
qualités sensibles mais par l’a susbtance étendue = res extensa = matière.

L’étendu = place que la matière prend dans l’espace, volume, surface spatiale = avec une limite. Le
monde serait comme un puzzle dont les parties vaienent selon l’environnement (Mécanisme
cartésien) = pas de qualité séparée ) rapport spatial entre chaque chose.

Science = méthode = dénaturalisation des choses = réduction à l’unique qualité


spatiale/géométrique.

Bergson « décomposer c’est nier » : le naturel de la chose et le naturel est dans notre perception, on
ne perçoit pas les parties = perception dégradée, artificielle, utilitaire, besoin de systématisation de
l’esprit. Unité de l’esprit produit l’unité de la matière.

Descartes : métaphysique.

Le physicien = cherche seulement des modèles qui marchent et les + économiques (- grd nombre de
nature simple et le+ grd nombre de csq complexe ou composée).

Crise de la physique : 2 modèles physiques incompatibles : quantique et relativité restreinte : macro


et micro physique

I. La critique de la science représentative


a. Le renversement des médiations
But des méditations : revoir les fondements de la science = « il me fallait entreprendre sérieusement
une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j’allais reçu en ma créance et
commencer dès de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de
constant dans les science »

Physicien = règne des conséquences.

Science relève de croyance/créance puisqu’enseignée. Intuition de vérité = certitude = décision de la


volonté. Ex : 2+2=4 il faut que je veuille tenir cela pour vrai.

« Or qui me peut m’assurer que ce Dieu n’est point fait qu’il n’y ait aucune terre aucun ciel aucun
corps étendu, aucune figure, aucune grandeur, aucun lieu et que j’ai néanmoins les sentiments de
toutes ces choses, et que tout cela ne me semble point exister autrement que je les vois ». = risque
d’une représentation externe à ma volonté, que je sois enfaite du néant. « Il se peut faire qu’il (Dieu)
ait voulu que je me trompe toutes les fois que je fais l’addition de 2+2=4, où que je nombre les côtés
d’un carré ou que je juge quelque chose d’encore plus facile s’il on se peut imaginer rien de plus
facile que cela »

Doute onlogologique pas théorique = doute qui ne tient plus à mon esprit. Le propre de l’intuition
c’est qu’elle m’apparait vraie toutes les fois où je la pense.

b. 5ème méditation

But de la science = chercher l’essence de la matière = redémonstration de la physique.

« mais avant que j’examine s’il y a de telles choses(chose matérielle) qui existe en dehors de moi. Je
dois considérer leur idée, en tant qu’elles sont en ma pensée, et voir celle qui sont distinctes et celle
qui sont confuses. »

La physique = idée dans ma pensée et non matière. Réalité intermédiaire = réalité des idées.

Hiérarchie des idées. Idée avec résistance. Nature = réalité inée qui s’impose à moi par nécessité.

Aristote/Leibniz Distinction définition nominal (mot) et réelle(chose).

Le langage est une donnée indépassable de la science : tous logos est composition = perte de
l’évidence = sophisye = impossible de faire de la science.

Difficulté de la définition = savoir au réalable ce que signifie la chose dont on parle = pas de
connaissance sans définition.

Langage= artifice dans sa structure et nature = système de signe (Aristote) = signe et non une chose.

 Définition nominale : d’usage « ce qu’on entend par là » = convention de la parole définiti =
fondement de la définition = rapport des mots à d’autres mots= langage mathématisable =
thèse concurrentialiste.
 Définition de chose = réel = régime de composition propre à ces choses ne dépend plus de
ma pensée= choses qui se définissenet en moi

Cratyle = tous les mots désignent les choses =les mots ont la nature des choses EX  : croasser =
onomatopée = FAUX trop radicale

Hermogène = tous les mots = convention pure = FAUX


Platon = il faut se tourner vers les idées, aller au-delà de l’artifice du langage  ; la philo dépasse tout
nominalisme

 Idées adventice : de l’expérience, viennent du dehors, palais de la mémoire (Comte) = L’exp =


nature de ma propre perception des choses et non de la nature même des choses. Je n’ai pas
la liberté de composer l’exp. Composition contingente par rapport à l’objet
 Idée factice =composition contingente par rapport ausujet = ordre de la fiction/imagination.
Toutes les idées adventices sont factices. Ex ; le surréalisme = association d’expérience qui ne
sont pas possible dans la nature = composition factice des idées adventices = pas de création
pure.
 Idée innée = idée qui s’impose à moi sans que j’en sois la cause. 5 ème méditatioin = le monde
extérieur n’existe plus.

c. L’idée d’infini

Sommet du paradoxe. Que contient l’infini = chose qui dépasse toute les idées = Dieu = quelque
chose au-delà de l’idée.

L’indéfini c’est l’idée que je ne peux pas achever mon idée = infini arithmétique = ma pensée ne peut
pas achever le processus = Ma pensée est fini.

3ème méditation = métaphore de la nuit = la négation de la nuit ne crée pas le jour, mais la
reconnaissance de la nuit produit la lumière = il faut qu’elle soit déjà donnée = parallèle avec l’infini.
= je ne peux pas être la cause de l’infini = nie le pouvoir de ma pensée.

Conclusion

On envisagea la science comme représentation. On a vu à travers le langage des régulers que la rep
scientifique est une représentation qui substitue à l’unité des choses, l’unité de la pensée.

A travers cette substitution Descartes produisait une dénaturalisation de l’expérience. Autrement dit
que les objets de la science sont transformés dans leur nature. Ils ne sont plus des objets données.
Mais ils ne sont plus à proprement parler des qualités. Le vecteur de la dénaturalisation de la nature,
c’est la transformation de celle-ci en grandeur, figure, mouvement. Transformation de la matière en
étendue.

Cette dénaturalisation produit l’unité de la science. Qui est rendu possible par l’universalité de la
méthode. Mathesis universalis. Descartes a besoin de fonder cette science. « Il faut en sa vie se
mettre à chercher s’il y a quelque fondement à la science ». Quand nous ne cherchons plus la
méthode de la science mais son fondement, nous découvrons que la science est fondée sur des
idées, et que le régime des idées est contestable non pas scientifiquement mais métaphysiquement,
ontologiquement.

Hypothèse du malin génie, me fait craindre non pas que je reproduise que des représentations mais
que je sois la représentation d’un autre. Voire que je sois la représentation d’une machine. Descartes
quand il cherche à fonder la science. Il se trouve dans le doute suprême. Les idées les plus clairs et
distinctes pourrait être remis en doute au motif qu’elles sont claires et distinctes que dans ma rep et
pour ma rep.

Ce paradoxe n’empêche pas Descartes de fonder la science mais il est obligé à envisager le régime de
la pensée d’une autre façon à travers l’idée d’infini. Descartes croit apercevoir qu’il y a dans ma
pensée, l’indice que quelque chose d’absolu dépasse ma pensée. Quelque chose fonde ma pensée à
même ma pensée. Ce quelque chose = infini ne peut jamais devenir objet pour ma pensée. Je ne
peux jamais objectiver ma pensée. Je peux l’appeler D mais je ne peux pas l’objectiver au sens ou je
pourrais en produire la science. On peut penser l’infini, on ne peut pas le concevoir. On peut savoir
que l’infini fonde la science mais on ne peut pas fonder la science sur l’idée de science de l’infini.

F.Alqué La découverte métaphysique de l’homme chez Descartes « Ce qui caractérise les présences
métaphysiques, qu’elles ne peuvent jamais être totalement objectiver, dépasser par l’esprit. C’est
pour cela qu’elle ne saura jamais être mise en doute, pour cela qu’elles sont des idées-fondements ;
et c’est par là qu’elles sont ambiguës, leur présence étant toujours une présence absence. »

La science n’est pas seulement une représentation de la nature parce qu’il y a dans la représentation,
il y a quelque chose qui relève de la nature qui me dépasse absolument. Mais de cette nature qui me
dépasse absolument, je ne peux avoir une connaissance ambiguë. En tout cas, je ne peux pas en
produire la science achevée. La science ne peut donc pas achever la science de ses commencements.
Ce qui ne la rend pas relative ou probable, c’est précisément c’est parce qu’elle ne peut pas par sa
pensée seule rendre raison de son fondement que la science peut être dite fondé.

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