Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
synthétiques a priori
La construction du savoir
Si le beau c’est ce qui plaît à la sensibilité humaine, ce qui réveille des
émotions, comment le jugement qui en découle arrive-t-il à emporter
l’adhésion quasi universelle de tous ? En vérité, le jugement de goût
n’apporte aucune connaissance, mais il tend à s’universaliser comme le
jugement de connaissance. Cela veut dire qu’on ne peut comprendre le
jugement esthétique qu’en l’opposant au jugement logique où il s’agit de
construire un savoir universel. Si le jugement esthétique n’est pas un
jugement de connaissance, alors il faudra savoir ce qu’est un jugement de
connaissance. Ce qui revient à dire que pour mieux comprendre la Critique
de la faculté de juger, il faut nécessairement comprendre certains aspect des
arguments de la Critique de raison pure, notamment le schématisme. Celui
qui sait en effet comment se construit le savoir scientifique universel est
mieux à même de comprendre la synthèse de l’antinomie du goût opérée par
Kant et les cinq (5) moments de la réflexion dans le jugement esthétique.
Sujet en soi Sujet pour nous Objet pour nous Objet en soi
(Hors représent.) (Consc. de soi) (Phénomène) (Hors repr.
2) La conscience de l’objet, par exemple l’étudiant qui est en face de moi qui
prend ses notes.
Ces deux éléments semblent définir une représentation. Mais il n’en est
rien. Car on ne peut s’empêcher de rapporter, par la réflexion, ces deux
éléments présents dans notre conscience à leurs corrélats hors de notre
représentation. Pour le dire plus clairement, nous pensons tous que
Avant Kant, la solution cartésienne avait voulu apporter une réponse à ce sérieux
problème philosophique. En quoi consiste-t-elle ?
Deus ex machina : la solution du cartésianisme
La solution consiste :
à poser le problème de l’objectivité en termes d’universalité (ou, si l’on veut,
de validité universelle) dans la liaison de nos représentation