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Science, expérience et nature

Introduction : Révolution scientifique avec Descartes et Galilée.

3 grandes étapes :

1- Antiquité égyptienne jusqu’au 17ème siècles : une science rassurante parce que l’homme sait où il est dans la
nature. Il n’a pas compris tout l’univers, mais la science progressera pour lui faire connaitre l’univers, et elle
progressera dans ces moyens d’observation. Je ne comprends pas mais il y a une cause sup : dieu ex Œdipe à
Thèbes.
a. Une représentation du monde contraire à la nôtre : monde clos avec des limites et dont le centre est la
terre Géocentrisme – enjeu de l’observation des étoiles sur une voute céleste = limite de ce monde
b. les phénomènes scientifiques sont les phénomènes visibles, une science de l’observation, ce qui va
définir les choses dans leur causalité ce sont les qualités sensibles. Les 4 éléments donnent par leur
explication de tous les phénomènes pour Aristote
c. Les causes premières de la nature sont placées en dehors de la nature, métaphysique, un dieu/x, des
puissances naturelles qui sont causes. L’émergence/développement des causes finales et du finalisme.
Parties des animaux, Aristote parle de la main de l’homme. L’homme est l’animal technique parce qu’il a
des mains (Mythe prométhéen).

Le passage à la science mécanique n’est pas une majorité, car elle nous donne une idée de la nature qui n’a pas
besoin de l’homme

2- Fin du 16ème, Début du 17ème, Descartes va répandre les thèses de Galilée en France Révolution Galilée :
Ouverture de l’univers à un infini, héliocentrisme, mathématisation de la physique et rejet des causes finales.
Généralisation d’un mécanisme et déterminisme.

a. Emergence l’idée que l’univers n’est pas clos, nous vivons peut-être dans un univers infini. Pascal (texte
sur les 2 infini) « dans un univers infini le centre est partout et la circonférence nulle part ». Des choses
qu’on ne voit pas peuvent être causes des choses qu’on voit. L’héliocentrisme
b. Univers infini, un monde inimaginable, monde instable, chaotique

la naissance de la physique moderne. la mathématisation de la nature « la nature est écrite en langage
mathématique ». c’est un passage de la qualification à la quantification, la matière est pensée comme une quantité
elle est susceptible d’être généralisée. La mathématisation va modifier la procédure d’observation, l’observation
naturelle est l’observation des qualités, un procédé qui ne nous fait pas connaitre la nature du corps. Instruments de
mesure, L’observation devient expérimentation.

Expérience, c’est la réception des données qualitatives naturelles, je sens que la cire est chaude… Observation des
qualités

Expérimentation : mesure des mouvements, pression. En se faisant, on engendre des lois qui s’émancipent de la
particularité des phénomènes « on va renoncer à la diversité des matières pour penser la matière » (Bachelard). csq :
La capacité de créer des matière non naturelles, produire une nouvelle nature, matière, synthétique. Cette
numérisation produit la capacité de se représenter la matière, rend l’homme aveugle à la diversité de l’expérience,
ce qu’il voit ne compte pas ce qu’il mesure seul compte.

Modification fondamentale :

Descartes, le mécanisme cartésien, la matière est constituée par des figures géométriques de nature mécanique qui
agissent par mouvement les uns dans les autres. Il n’y a pas de volonté mais des rapports mécaniques des corps.
Descartes conteste que le corps vivant soit doué d’une âme. Le corps est une machine comparable à l’automate (art
des automate Vaucanson), montre la capacité des automates à imiter des actions humains.

Le mécanisme de la science moderne est une manière de rejeter aux causes finales et débouche sur le
déterminisme. tous les effets dans la nature ont leur causes uniquement dans la nature ; il n’y a aucune cause
surnaturelle. La science déterministe se fait prédictive : Toutes les causes de l’univers sont dans l’univers.
L’extension de la science moderne mène à la mort de dieu

3- Début du XXème, physique mathématisé va connaitre une série de crise, de contradiction profonde. La
géométrie non-euclidienne.

Axiomes, Postulat, Définition sont des prémisses (proposition non démontrée mais qui servent à la démonstration).

Un axiome est une prémisse qui n’est pas démontré car elle apparait comme absolument évidente.

Un postulat est un proposition qui n’est pas démontrer car elle jugeait utile à la démonstration

Définition, contenu utilisé dans le reste de la démonstration

Euclide, géomètre de l’antiquité grecque, Eléments base de l’enseignement de la géométrie. 5ème postulat.
Lobatchevski constitue une démonstration complète et cohérente contraire à la représentation mathématique
d’Euclide = csq crise

La physique quantique va faire émerger 2 théories contraires, microphysique est en contradiction avec la théorie
de la relativité qui porte sur la macrocosme ; les principes sur lesquelles la théorie einstein est en contradiction avec
la micro physique. 2 théories valides, vérifiées par l’expérimentation, produisent des effets techniques majeurs mais
produisent des contraires.

La science doit admettre qu’il y a des contradictions dans son appareillage.

Le mot science est commun entre Kant Aristote Bachelard mais en réalité il ne parle pas de la même chose. Il ne faut
pas mélanger les traditions philosophie car la science dont il parle ne fonctionne plus de la même manière.

I) La question de la constitution de l’objet naturel

La révolution Galileo-copernicienne introduit la mathématisation de l’expérience et la transformation de


l’expérience naturelle en expérimentation instrumentalisée. Changement de rapport avec l’expérience, alors
considérée comme passive, observation ; mnt l’expérience est numérisée par l’expérimentateur. Kant dans la
préface à la 2nd édition de Le critique de la raison pure ce n’est plus la nature qui gourverne les découvertes mais l’
ateur qui les construit « d’après son propre plan ». La donnée est construite, elle n’est plus donnée par l’observation.

Bachelard dans Le nouvel esprit scientifique « les instruments de l’expérimentation sont des théories matérialisées »
puisqu’il faut construire des phénomènes qui mettent en évidence la corrélation numériques entre des
phénomènes.

Exemple : plan incliné, canal de bois et sceaux d’eau = équivalence numérique.

Par l’expérience, on abandonne l’objet d’obs qui est simplifié par l’hypothèse = expérience de pensée, faire
abstraction des forces extérieures.

Forme universelle de la liaison : a priori, ne dépend pas de l’expérience.

2 fondements indissolubles : Perception qui me donne un objet divisionnel et l’Entendement qui me donne une
forme a priori de la synthèse.

Expérience scientifique = universelle alors que l’Expérience naturelle = phénomènes particuliers

Comment la science qui produit des phénomènes universels peut-être confirmer par des phénomènes relèvent de la
diversité ?

Phénomène (intuition sensible) est divers, sa variabilité selon l’espace et le temps, changeant dans sa nature.

L’intuition est la faculté de la conscience de recevoir le divers comme divers. L’espace et le temps caractérise
l’intuition.
La science = production d’entendement produit des formes de la synthèse possible entre les phénomènes. Toutes les
formes possibles sont Les Catégories pour Kant. Ces formes sont des formes vides, synthèse pour l’entendement seul
A=B, vide d’objet, ou fausse puisqu’elle n’existe pas dans les phénomènes.

Synthèse mais pas toujours entendement = synthèse vide d’objet ex : les sirènes sont belles. Pas de catégories de
l’entendement. Proposition synthétique universelle mais fictive

Pour qu’il y ait connaissance : les catégories a priori de l’entendement s’appliquent sur les intuitions sur leurs
diversité ; que la formule a priori s’applique à des intuitions effectives rencontrées dans l’expérience. La thèse de
Kant c’est, il n’y a pas de connaissance en dehors de l’expérience possible.
Ex : tous les corbeaux sont noirs, ne fonctionne que si le monde est peuplé de corbeaux.
Confirmation impossible : en vertu de l’espace et du temps je ne peux pas faire l’intuition de tous les corbeaux. Pas
d’intuition universelle.

Je n’ai de science que si je peux démonter qu’un phéno entraine un autre. J’ai un corbeau donc il est noir. Si je n’ai
pas la nécessité université des relations, j’ai un savoir et non une science

Science : Une forme de l’apriori s’applique à l’a posteriori. Appliquer cette forme apriori sur l’intuition. la science
prétend que l’expérience(la nature) doit se soumettre à la législation de l’entendement. l’objectivité de l’expérience.

Une légalité, un jugement qui justifie un phéno à un autre. A telle phénomène cause j’ai nécessairement un autre
phéno. Si je dispose de cette connaissance je peux expliquer l’exception.

l’accord nécessaire de la légalité de l’entendement avec la diversité de l’expérience.

II) La réponse empiriste, de Hume

Métaphysique Kant : lorsque l’entendement et la raison prétend produire une connaissance en s’émancipant de
toute rapport à l’expérience = règne de l’illusion et de la métaphysique. Métaphysique n’est pas une science,
illusion : la raison pense être capable de produire elle-même ses objets. Exemple : Dieu, objet pure métaphysique
pas d’expérience de Dieu. Les énoncées métaphysiques ne sont ni vrai ni faux, ils ne correspondent pas à une
expérience mais il est impossible de produire leur fausseté car il faut produire une expérience négatif = impossible à
prouver.

Hume dans le traité de la Nature humaine   : Pas de science de la nécessité que de la science de la probabilité. Ex :
Boule de billard A et B. Connaissance que par l’expérience sensible : qui sont des phénomènes particuliers. Le
phénomène cause et le phéno effet sont distincts ; que par l’enchainement produit dans l’expérience que je
prétendre connaitre les effets. La cause n’est connue qu’a posteriori. Légalité psychologique : connexion récurrente
= j’infère/induis le prochain effet de l’expérience par habitude = relation probable entre A et B ; rien dans A me dit B.
Pas de nécessité dans l’expérience.

Induction = processus de tirer des règles générales des cas particuliers.

Kant dit que Hume l’a réveillé de son sommeil dogmatique. Rationalisme cartésien : lois de la raison liées au loi de la
nature.

Hume : Une science moins parfaite, plus relative mais une science avec une certaine de connaissance qui s’émancipe
du caractère de la nécessité, une science des éléments rapprochés.

III) Réponse de Kant

La forme de la légalité nécessaire ne saurait se rencontrer dans l’expérience, il n’y a pas de réalité empirique de la
nécessité. La nécessité est requise pour produire une science qui soit une véritable synthèse.

Un jugement est une proposition qui fait le lien entre un sujet et un prédicat. Juger c’est lier.
 jugement analytique : prédicat déjà dans le sujet Ex : Tous les corps sont étendus. Pas besoin de l’expérience
pour le prouver. Souvent un raisonnement logique. Dans la logique, j’explicite ce qui est déjà dans la
définition.
 Jugement synthétique : augmente la connaisance qui était défini dans le concept, on ajoute quelque chose
qui n’était pas connu à priori.

« Tous les jugments d’expérience sont synthétiques » : une expérience= ajouter du savoir a un phénomène. Un
caractère, une qualité a priori non déductible avec de produire le phénomène. Ex : tous les corps sont pesants.

Faire une expérience c’est augmenter son savoir au-delà des limites de la définition du concept sujet.

Tous les raisonnement synthétiques augmentent mon savoir. Toutes les expériences sont analytiques. La synthèse
du raisonnement empiriste est à posteriori, il faut que l’expérience se produise, il faut que la synthèse soit visible
pour que je puisse savoir que c’est une synthèse. L’empiriste dit l’expérience est une synthèse, augmente mon savoir
mais a postériori. Kant ajoute : Pour qu’il y ait une science, il faudrait répondre à la question, comment une synthèse
a apriori est-elle possible ? La forme de la causalité a une indignité ne peut pas être exposé à postériori. La comment
un jugement synthétique a priori est-il possible ?

Kant : question de l’expérience et de la nature.

Résumé du cours : Toute la difficulté d’une science de la nature : une science qui produit une légalité (loi des
phénomènes) universalité sur des objet dans l’intuition.

Forme de l’entendement s’appliquer à des phénomènes sans règles (tous particuliers) ? La diversité des
phénomènes = espace et temps. La structure de l’espace crée de la diversité dans l’intuition.

L’intuition sensible : comment la conscience reçoit une donnée/savoir sans la produire elle-même. Du latin, inutuitu
= vision, contemplation grecque. Voir= affecté passivement par une donnée externe, pas la liberté d’en changer les
termes. Part de connaissance non produite par la conscience. Par l’intuition sensible seulement que la nature m’est
donnée.

Descartes Première méditation, argument du rêve : nous pouvons tous rêver mais la science ne serait pas possible,
car le projet de la science est de produire une légalité en dehors de la pensée.

(Bergson parle d’intuition de la durée an-mathématique : rapport à… ;pas compris)

L’imagination dans la science = construction d’image.

Prolégomènes para 14 : « La nature c’est l’existence des choses en tant qu’elle est déterminée selon des lois
universelles. »

Si science = entendement alors = logique.

Logique= science des formes de la pensée sans intuition. Si le monde n’existait pas la logique = la même.

Produire la science, il faut de l’intuition sensible. Kant : pas de science sans expérience.

Expérience = association d’une forme de l’entendement avec des intuitions pas produites par l’entendement.

La thèse empiriste : idée d’une science sans la primauté de la raison. Hume : impossible de penser sans la
particularité de l’intuition. Ex : cercle tjrs une certaine forme, couleur. Csq : pas de légalité dans la science. Légalité
supposerait qu’i y ait de l’universalité. Scepticisme.

Scepticisme= doctrine antique qui prétend qu’il est impossible de savoir. La science est impossible. Pcq seul rapport
avec la nature est par la sensation donc rapport instable, relatif. Paradoxe : Si on affirme qu’on ne peut rien savoir : il
ne peut pas savoir non plus qu’il ne peut rien savoir. Scepticisme engendre de lui-même sa propre répudiation.

Scepticisme humien : pas de science objective, impossible d’échapper au caractère déterminé de toute idée de
perception. La science atteint une légalité relative, inférence, inductive.
Inférence= csq de l’habitude de voir deux phéno s’enchainaient. Intuition enchainé = inférence d’une habitude.
Légalité probable, suffisante.

Si la nécessité ne peut pas être démonter, qu’il n’y pas d’objectivité de la science, comment pouvons-nous parler de
nature, de nature des choses, la loi universelle des choses ?

Nominalisme : nature des choses n’existe pas, illusion des mots « pouvoir spontané d’abstraction », extraire des
phénomènes (tout à fait singulier) . La nature des choses change mais les mots ne changent pas. Pouvoir
d’abstraction qui me détourne de la singularité dans l’intuition.
Bergson : symbolisme de la science = déformation symbolique de l’intuition. Ex : sentiment devient impersonnel
avec les mots.
Dans le langage = sceptisme ; crée la croyance en la permanence et l’universalité de la nature.

Science = organisation subjective des expérience : résultats probables. Règle de la nature est probable, pas
nécessaire. Scientifique moderne = empiriste.

Kant réveillé d’un sommeil dogmatique : science cartésienne = science de la nature jamais remis en cause – pcq
progrès technique (science réalisé dans les phénomènes) « rendre comme maitre et possesseur de la nature » Ex :
Machine de la méthode de Descartes.

Règle pour la direction de l’esprit : La mathématique est déductive. Les premiers principes mathématiques : axiomes
sont connues sans déduction. Pas d’erreur, maths= forme naturelle de l’entendement pas besoin de l’intuition pour
produire des maths. Mathesis universalis. Ex : fontaine de Florence. Les échecs de la technique qui engendrent le
besoin de science.

La science impose ses lois à la nature.

Hume : Traité de la nature humaine , science humaine possible car la science n’est jamais objective

Réponse de Kant à Hume :

 Laquelle la catégorie de la causalité ne saurait être tirée de l’expérience. L’intuition de l’enchainement


subjective des causes et des effets. Ex : billard. Intuition de la légalité.
 Science avec seulement avec les formes de la légalité/entendement ? Non pcq formes sont vide d’objet, pas
objective.
 Science a besoin : forme de la légalité (principe de nature) et de l’expérience (matière de l’intuition). . Pour
qu’un science de la nature soit possible, il faut appliquer et trouver comment appliquer les formes de
l’entendement à la diversité de l’intuition.
 Expérience = jugement ; expérience objectif/connaissance dépend du jugement synthétique
o Jugement synthétique = augmente la connaissance qui était défini dans le concept, on ajoute
quelque chose qui n’était pas connu à priori.
o Non-analytique :
 2 type de jugement synthétique :
o A posteriori : empirique (Hume). Grand nombre de fois observé. Selon Hume, les seuls possibles.
Jugement probable et non objectif = jugement de perception. Ex : corps lourds
Pour Kant = manque de l’idée de nature du corps. ex Corps : la pesanteur dans le corps et non dans
ma perception : nature du corps

Production d’un jugement synthétique a priori fondé sur l’expérience. Soumission des intuitions sensibles à la
légalité universelle.

Pas de science sans expérience (car sinon vide d’objet, rapport à l’esprit et non à la nature).

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