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Emmanuel Kant

Autre fiche sur Kant pour mieux le comprendre :

Vocabulaire kantien

Édition utilisée pour la pagination :

Critique de la Raison Pure, Folio Essais


Prolégomènes à toute métaphysique future qui aura le droit de se présenter comme science

Fiche Wikipédia :

Critique de la Raison Pure


Fondement de la métaphysique des moeurs
Critique de la raison pratique
Critique de la faculté de juger

Introduction : 
Distinction entre les différents types de Philosophies : 

1. Philosophie spéculative (Critique de la raison pure) répond à la question “Que puis-je savoir
?” et étudie : 

1. La connaissance : liaison intuition concept. Comment l’entendement donne sa loi à la


Nature ? (point de vue empiriste)

1. La sensibilité : pouvoir des intuitions → Esthétique transcendantale

2. L’entendement : pouvoir des concepts → Analytique transcendantale

2. La pensée de notions dépassant l’expérience (point de vue cartésien). Illusions ?

2. La raison : pouvoir des idées → Dialectique transcendantale

3. Philosophie pratique (Critique de la raison pratique) étudie les conditions de l’action morale
: comment la raison donne-t-elle sa loi à la liberté ? Que dois-je  faire?
4. Philosophie du jugement (Critique de la faculté de juger) étudie le problème esthétique et le
problème théologique. Que met-il permis d’espérer ?

5. Philosophie de la religion (La religion dans les limites de la simple raison) qui étudie la
soumission de la philosophie à la religion et une interprétation rationnelle des textes sacrés. 

La philosophie a deux buts : 

“ Théorique : son droit de regard sur les autres disciplines ne l’empêche pas d’avoir son
domaine propre : la métaphysique
Pratique : son enjeu essentiel est la liberté du sujet qui la cultive.

I] Les préparatifs
du voyage
Kant s’est formé au contact : 

D’un milieu familial, scolaire et universitaire profondément piétiste, pour lequel la foi
personnelle a priorité sur le dogme (la raison) = foi + modération - passion - singularité.
De l'œuvre omniprésente de Leibniz, qui lui donne le goût de la recherche des principes et
des conditions de possibilité de toutes choses.
Du génie scientifique de Newton, dont la science n’a pas trouvé en lui un philosophe à sa
mesure : Kant voudrait donner à la science newtonienne la philosophie qu’elle mérite.

La critique, condition de possibilité de la doctrine, comprend les ouvrages les plus célèbres : 

La Critique de la raison pure et les Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra
se présenter comme science font l’étude critique de l’usage théorique de la raison
Les Fondements de la métaphysique des mœurs et la Critique de la raison pratique tentent
de fonder la pratique morale sur la raison. 
La Critique du jugement ou faculté de juger cherche un intermédiaire entre le théorique
(domaine de la nature) et le pratique (domaine de la liberté) par une critique du goût et de
la finalité.

La constitution du kantisme, peut être envisagée :

Dans sa genèse : la période «précritique» est une longue maturation, pendant laquelle Kant
digère les leçons de Newton (reprise de l’existence d’une opposition dynamique des forces
→ L’existence ne se réduit pas à l’essence, ni au réel possible), Leibniz (reprise de la
distinction entre le principe de contradiction - tout ce qui n’est pas contradictoire est
possible - et le principe de raison suffisante - X indiscernable de Y, mais X n’est pas au
même endroit que Y, alors X≠Y - et de Hume (séparation cause raison)

II] Le grand
voyage 
La révolution copernicienne ou anti-révolte ptolémaïque :

Kant nomme le projet qu’il a dans la Préface de la deuxième édition de sa Critique de la Raison
Pure : celui de faire de la métaphysique une science (Prolégomènes). C’est ce qu’il appelle sa
“révolution copernicienne”. Pour cela il définit d’abord les caractères distinctifs d’une méthode : 

Elle permet de résoudre les problèmes et pas seulement de les poser, encore moins de les
multiplier. La méthode a pour but d’être réductrice.
Elle doit faire progresser.
Elle doit être acceptée par tous les scientifiques qui l’appliquent de sorte qu’elle ne
produise pas de résultats différents. 

Kant se rattache ensuite à Thalès en le présentant comme celui qui montre que le monde n’est
pas ce qu’il paraît être. Thalès a étudié l’idée du triangle isocèle (Théorème de Thalès) a priori et
a pû le comprendre avec la seule force de son entendement. Le triangle comme objet s’est
accordé avec les concepts a priori. Les objets se règlent sur les concepts. Il reprend ensuite les
principales sources d’erreur des préjugés chez l’Homme (les fantômes), énoncés par Bacon : 

Les “fantômes de la tribus” (idola tribus) → anthropomorphisme


Les “fantômes de la caverne” (idola specus) → conditionnement social
Les “fantômes du forum” (idola fori) → quiproquo et problème inscrit dans le langage
même et dans son utilisation
Les “fantômes du théâtre” (idola theatri) → idéologies. Prétention de donner une
représentation idéale du monde.

Pour pouvoir contrer ses fantômes, Bacon développe (dans Nouvel Organon) des “tables de
comparution” autrement dit, des tableaux où il arrange des informations pour percevoir l'objet
étudié dans sa globalité:

La table de l’être et de la présence → on note tous les cas où les propriétés visées se
rencontrent, pour en déterminer la cause véritable d’un phénomène
La table d’absence → on note tous les cas où les propriétés visées ne se rencontrent pas,
pour supprimer la cause supposée pour voir si l'effet persiste ou non. 
La table des degrés ou table de comparaison → les circonstances qui font que la propriété
étudiée croît ou décroît. Si deux évoluent corrélativement, l’un est la cause de l’autre (en
réalité non corrélation <==> causalité) 

La lecture des expériences de Galilée apporte à Kant la nécessité de l’expérience pour confirmer
la théorie. La nécessité de d’abord, grâce à l’entendement, développer un concept, développer
connaissance a priori des phénomènes avant d’en faire l’expérience. Intuition → Expérience. La
connaissance fait la synthèse de l’intuition et de l’entendement.

La métaphysique pour Kant ne serait pas une science car elle ne remplit pas les critères
désignés par lui-même dans le 1§ de la seconde préface de la Critique de la raison pure. Il
cherche donc une méthode pour faire de la métaphysique une science authentique. C’est sa
“révolution copernicienne”. Cette révolution passe par un changement de méthode. Kant pour
développer cette méthode, comprend que lorsque l’on fait une expérience, l’on ne voit que ce
que l’on veut voir. Si l’objet est étudié avant, a priori, on construit le donné, alors l’on sait ce que
l’on voit et l’on comprend mieux. Les phases de la Lune par exemple. Il ne la voit pas lors de la
nouvelle Lune, mais s’il sait l’axe, l’endroit, et qu’il comprend pourquoi il ne peut pas la voir, alors
il comprendra pourquoi il ne la voit pas. De la même façon avec la découverte d’Uranus. 

Avec cette révolution, Kant contrairement à Copernic, met l’Homme au milieu du monde et fait
graviter celui-ci autour de lui. C’est pour cela que cette “révolution” est aussi appelée “anti-
révolte Ptolémaïque”.

“Apprendre à philosopher” ≠ “Apprendre une philosophie”:

Le texte est situé p.694-695 :

-"Or, le système de toute connaissance philosophique est fa philosophie. On doit la prendre


objectivement, si on entend par là le modèle qui permet d’apprécier toutes les tentatives de
philosopher, appréciation qui doit servir à juger toute philosophie subjective, dont l’édifice est
souvent si divers et si changeant. De cette manière la philosophie est la simple idée d’une
science possible, qui n’est donnée nulle part in concreto, mais dont on cherche à se rapprocher
par différentes voies, jusqu’à ce que l’on ait découvert l'unique sentier qui y conduit, mais que
faisait dévier la sensibilité, et que l’on réussisse, autant qu’il est permis à des hommes, à rendre
la copie, jusqu’à présent manquée, semblable au modèle. Jusque-là on ne peut apprendre
aucune philosophie ; car où est-elle ? Qui la possède ? et à quoi la reconnaître ? On ne peut
qu’apprendre à philosopher, c’est-à-dire à exercer le talent de la raison dans l’application de
ses principes universels à certaines tentatives qui se présentent, mais toujours avec cette
réserve du droit qu’a la raison d’examiner ces principes jusque dans leurs sources et de les
confirmer ou de les rejeter.

Mais jusque-là le concept de la philosophie n’est qu’un concept scolaftique, à savoir celui d’un
système de la connaissance, qui n’est cherché que comme science, sans que l’on ait pour but
quelque chose de plus que l’unité systématique de ce savoir, et par conséquent la perfection
logique de la connaissance. Mais il y a encore un concept cosmique (canceptus cosmicus) qui a
toujours servi de fondement à cette dénomination, surtout quand on le personnifiait en quelque
sorte et qu’on se le représentait comme un modèle dans l'idéal du philosophe. Dans cette
perspective, la philosophie est la science du rapport de toute connaissance aux fins essentielles
de la raison humaine (feleologia rations humanae), et le philosophe n’est pas un attiste de la
raison, mais le législateur de la raison humaine. Dans un pareil sens, il serait très orgueilleux de
s’appeler soi-même un philosophe, et de prétendre que l’on est parvenu à égaler un modèle qui
n'existe que dans l’idée"

Étymologiquement, la philosophie c’est “l’amour de la sagesse”, pas la sagesse elle-même. La


question de savoir comment transmettre la philosophie pose question. Peut-on apprendre une
philosophie ? “On ne peut apprendre aucune philosophie [...] On ne peut qu’apprendre à
philosopher”. L’acte de philosopher prend sa valeur indépendamment de son résultat. Aristote
dirait que c’est une “pratique”, non une “poétique”. L’action se suffit à elle-même, elle est sa
finalité. Dans le sens où le philosophe sait qu’il tend vers la sagesse mais, la philosophie étant un
idéal, il sait consciemment ou non qu’il ne pourra jamais l’atteindre.

Kant débute son premier paragraphe en proposant une définition de la philosophie : Un


ensemble ordonné de connaissances, rassemblant «l'unité du divers de la connaissance sous
une idée». C'est-à-dire comme système (Vocabulaire kantien). Définir la philosophie comme
système implique se situer dans le domaine "technique" de la philosophie. Kant décrit dans le
premier paragraphe de la philosophie recherchant "l'unité systématique du savoir" et sa
"perfection simplement logique". Une philosophie de spécialiste et non de tout un chacun. Il
s'agit comme il le dit de "prendre la philosophie objectivement", c'est-à-dire comme une idée
objective. La philosophie est l'étalon auquel nous venons nous référer dans nos tentatives pour
philosopher, qui est alors imparfaite. Si nos tentatives sont infructueuses, c'est à cause de notre
sensibilité, qui depuis Platon est la source de nos maux. C'est le abducere mentis a sensibus
carthésien "Mener l'esprit loin des sens". La sensibilité comme étant comme ne donnant accés
qu'à des apparences trompeuses. Le monde des contingences et non de la permanence. Le mot
"édifice" désigne cette idée subjective -> Une structure externe, artificielle avec des éléments
distincts et interchangeables. Alors qu'un "système" est une unité organique et naturelle -->
Lettre Préface des principes de philosophies de Descartes.

Il continue son deuxième paragraphe en opposant le concept mondain de la philosophie à son


concept scolaire. La philosophie mondaine "touche à ce qui intéresse nécessairement chacun",
elle vise "la détermination complète de l'homme". Son champ de pensée est la morale.

Philosophie scolastique : "artiste de la raison" -> construction d'un système spéculatif


Philosophie mondaine : "législateur de la raison humaine" -> "Domination de soi par la
raison"

- Le législateur impose une vision du monde, l'artiste propose une vision subjective du
monde.

Il s'agit de montrer que le philosophe scolastique ne fait que donner de l'ordre à la diversité
des connaissances alors que le philosophes mondain montre à tous les autres hommes ce
qu'il faut faire. Ce qui est en jeu dans le concept mondain, c'est moins l'idée de la
philosophie que l'idéal de la philosophie. (cf. Vocabulaire kantien)

La thèse de Kant est donc qu'on ne peut enseigner aucun des systèmes philosophiques
existants comme s'il avait atteint l'unité absolue du savoir, et qu'on peut encore bien moins avoir
la prétention de se présenter soi-même comme philosophe. On ne peut ni accéder au système
et à la maîtrise de soi, ni les transmettre !

Le problème qui découle alors pour l'élève de la philosophie scolastique c'est l'assimilation des
connaissances. Il ne doit pas avoir connaissance d'une chose sous un biais historique, mais
subjectif ; il s'agit de s'approprier les connaissances qu'il apprend. Et cela par l'exercice de la
raison sur son objet donné. Apprendre des sciences et non de l'histoire.

Récap :

“ Dans sa fameuse distinction entre "apprendre une philosophie" et "apprendre à


philosopher", Kant récuse l'idée qu'on puisse réaliser uaussi bien le concept scolaire dde la
philosophie, en construisant un système du savoir, que son concept mondain en devenant
maître de soi-même. Dans les deux cas, il serait outrecuidant de se dire philosophe. Tout
ce qu'on peut, c'est exercer la raison et le jugement sur des connaissances objectivement
rationnelles (les systèmes philosophiques existants) pour devenir soi-même,
subjectivement, philosophe et non simplement historien. En construisant son système,
Kan, paradoxalement, nous invite à le dépasser, non à apprendre sa pensée mais à penser
par nous-mêmes.

III] L'étape
Spéculative
La métaphysique comme s'occupant des objets de la pensée comporte des illusions qu'il s'agit
de critiquer.

Deux sources de connaissances :

La Sensibilité (cf. Vocabulaire kantien)


Connaissance par les intuitions
Connaissance par des sensations --> suppose la présence réelle de l'objet.
≠ la forme --> l'absence de sensation (ex: temps et espace)
Et l'Entendement

- Capacité à penser

La connaisance se pose donc comme la synthèse entre la synthèse et l'entendement. Je


connaît un objet quand j'en ai à la fois fais l'expérience et quand je l'ai pensé.

Connaissance = liaison nécessaire concept // intuition

Kant se différencie de l'empirisme et de l'idéalisme entre autre par sa théorie de la


connaissance, les intuitions empiriques sans concepts sont aveugles et les concepts sans
intuitions sont vides.

L'a priori :

Mais la connaissance ne dérive pas forcément de l'expérience. Elle est alors a priori.
L'expérience est contingente : "Elle nous enseigne bien qu'une chose est ceci ou cela mais non
qu'elle puisse être autrement." Le jugement nécessaire est a priori. L'expérience est limité à ce
qui est, alors que l'a priori est universelle.
Comment définir le transcendantal ?

Deux choses chez Kant :

Toutes les conditions de possibilités de savoir scientifique (Ex : Les formes de la sensibilité,
les catégories de l'entendement, le sujet ...).
Toutes études de ces conditions de possibilités.
(Cf. AK, III, 78 (p.122) Critique de la Raison Pure)

Le problème des jugements

Deux types de jugements :

Analytique : Il n'y a que le prédicat (ce qui est affirmé par rapport au sujet) dans le sujet.
Sujet = prédicat. Purement descriptif (Ex : "tout les corps sont étendus" --> il est impossible
de penser le corps sans son attribut nécessaire : l'étendue). Principe de non-contradiction.
Synthétique : Rajoue de connaissance au-delà de son expérience propre. ex: L'eau ça
mouille. Il est dit "extensif". Considérer à tort comme nécessairement a posteriori.

Kant nous dit qu'il existe en mathématique des jugements synthétiques a priori. Lorsqu'on part
de la figure d'un triangle, il nous est impossible sans le tracer de savoir que la somme de ses
angles est égale à 180°. C'est en raisonnant sur des intuitions empiriques (le triangle est tracé)
que le résultat est obtenu. Mais ce triangle concret, vise le triangle idéal (idée Vocabulaire
kantien), une intuition pure, sans quoi les mesures seraient approximatives et contingentes, et
non à des résultats nécessaires.

Récap :

“ La philosophie spéculative ou théorique distingue de la pensée, qui dépasse toute


expérience possible, la connaissance qui relie nécessairement une sensation à un
concept.
La scientificité suppose nécessité et universalité : la science ne peut donc être
seulement empirique et doit comporter de l'a priori. Elle doit également augementer
nos connaissances et donc produire des jugements synthétiques a priori

L'Esthétique transcendantale
"Esthétique" -> aisthêsis, la sensation ; c'est l'étude de la sensibilité. "J'appelle esthétique
transcendantale la science de tous les principes a priori de la sensibilité."

Le chapitre de l'Esthétique Transcendantale est situ" par Kant en rapport avec les deux autres
parties : l'Analytique Transcendantale et la Dialectique transcendantale :

"Toute notre connaissance commence par les sens (esthétique), passe de là à l'entendement
(analytique), et finit par la raison (dialectique)."

Le problème de l'espace et du temps

"L'espace en soi est une chose idéale comem le temps."

L'espace n'est
ni une réalité, car il est une forme de pure de la sensibilité, associé à la structure du sujet->
transcendantale.
ni une abstraction, car c'est une intuition pure : il ne se réduit pas à des relations logiques.

Paradoxe des objets symétriques

Le paradoxe des objets symétriques montre que la réalité de l'espace est


irréductible à toute définition rationnelle.

Si je dessine mes mains sur une feuille de papier, les deux objets étant symétrique
par rapport à la droite d (la pliure de la feuille), alors je ne peux pas faire congruer
mes mains par un glissement, mais seulement en recourant à la troisième dimension,
c'est-à-dire en pliant la feuille. De même si je décide de porter des gants, ils sont en
tous points identiques, mais il sont non-congruents. Nous pouvons donner une
définition conceptuelle de la symétrie et pourtant nous nous trouvons devant
l'impossibilité empirique de faire coïncider certains objets symétriques à trois
dimensions, comme les mains ou comme deux pyramides.

En somme : Il y a des figures (à 3 dimensions) qui sont « semblables et égales »


dans tous leurs éléments, et pourtant « incongruentes ».

--> IMPORTANT

L'espace et le temps sont des intuitions pures, ils sont les bases de toutes sensations. Ils ont le
caractère d'un fait, irréductible à tout concept comme le montre le paradoxe des objets
symétriques.

Tout phénomène comporte :

Une matière tirée de l'expérience ( a posteriori ) : la sensation ;


Une forme indépendante de l'expérience ( a priori ) : cadre de l'esprit humain applicable à
tout phénomène.

Le paradoxe de l'espace et du temps est qu'ils sont à la fois :


Des formes a priori et pures ;
Mais ces formes sont celles de la sensibilité.

Les formes a priori de l'espace et du temps donnent tous deux lieu à deux expositions
"métaphysique" et "transcendantale". (cf. Vocabulaire kantien)
L'Espace et ses problématiques

L'exposition métaphysique a pour but de montrer l'espace comme donné a priori. L'espace
c'est ce qui est quand on a retiré toute sensation.

Le Premier Argument nous dit que l'espace en tant qu'il est la condition de possibilité de toute
expérience, a un caractère transcendantal et donc a priori. Je n'ai aucune expérience de
l'espace : "L'espace n'est pas un objet d'intuition mais l'intuition même."

Le Deuxième Argument présente l'espace comme antérieur aux objets qui y sont situés. Il est
alors transcendantal. --> condition de la possibilité des phénomènes.

Le Troisième Argument présente l'espace comme une intuitions pures. Il critique expréssement
la définition de Leibniz de l'Espace comme "L'ordre des coexistances". Le divers dans l'espace
n'est, en tant qu'il est postérieur à l'espace, qu'insérer dans des limites de l'espace.

Le Quatrième Argument montre que l'espace n'est pas un concept car dans sa représentation
est comprise son infinité, qui précède sa division. (Une droite infini n'est pas obtenu par l'ajoue
de valeur finie. Mais une valeur finie est obtenu par la segmentation d'une valeur infinie.) Je ne
peux penser le fini que comme une partie de l'infini dont je dois, au préalable, posséder l'idée.
Je ne pense un espace fini qu'en fonction de l'espace infini et non l'inverse.

L'exposition transcendantale a pour fin de montrer que d'autres connaissances synthétiques a


priori sont possibles par la «forme a priori» de l'espace. La géométrie détermine
synthétiquement et a priori les propriétés de l'espace. Alors l'espace DOIT être un intuition car
les connaissances synthétiques de la géométrie ne dépasseraient pas le simple concept. Et
cette intuition doit être a priori car nécessaire.

Le temps et ses problématiques

Exposition métaphysique // à celle de l'espace.

Le Premier Argument montre que le temps n'est pas un concept empirique dérivant de quelque
expérience. C'est le temps qui est une condition de possibilité de la simultanéité et de la
sucession. Le temps a une idéalité transcendantale.

Le Deuxième Argument dit : "Le temps est une représentation nécessaire qui sert de
fondement à toutes les intuitions." On peut concevoir le temps sans les phénomènes mais nons
les phénomènes sans le temps. Le temps est donc a priori, mais il est un donné. Le temps
comporte quelque chose d'irréductible à la pensée, son irréversibilité. Je ne peux pas voir un
bateau en aval d'une rivière avant de l'aoir vu en amont. Le temps a une réalité empirique.
C'est une intuition pure.

Le Troisième Argument montre que le temps en tant que fondateur d'axiomes ou de principes
apodicitiques a un caractère universelle et nécessaire. "Le temps qu'une dimension, des temps
différents ne sont pas simultanés mais successifs."

Le Quatrième Argument insiste sur le fait que c'est une forme pure de l'intuition sensible. Le
temps a une unité. On la constate. Tout temps fait partie d'un temps plus grand. (même principe
que pour l'espace.)

Le Cinquième Argument part de la définition du concept (Le concept est l'unification des
données de la sensibilité.) et montre que cela ne peut s'appliquer au temps car il est infini.
L'infini n'est pas composé d'une multitude partie. Conséquence directe du Quatrième Argument.
L'Exposition Transcendantale est contenue dans le troisième argument puisqu'il montre
comment, par le temps, sont possibles des connaissances synthétiques a priori, à la fois
universelles et nécessaires.

Quelle est la portée de l'Esthétique Transcendantale ?

"Le principe d'idéalité de l'espace et du temps est la clé de la philosophie transcendantale."

Elle montre deux choses :

Qu'elle est positive pour la mécanique et la géométrie en montrant que des jugements
synthétiques a priori y sont possibles --> caractère transcendantale de l'espace et du
temps
Qu'elle est négative en métaphysique car il n'y pas de référence à une expérience possible.

Récap :

“ Dans l'Esthétique Transcendantale, Kant montre que l'espace et le tmpes ont à la fois une
réalité empirique (contre Leibniz) et une idéalité transcendantale (contre Newton). Ils sont
les conditions de possibilité de toute expérience et la base de connaissances
synthétiques.

La Logique Transcendantale :
La logique est la science des règles de l'entendement, elle étudie comment un objet est pensé.
Les concepts alors créés par l'entendement se sépare comme les intuitions en deux catégories :

Concept empirique : peut alors être en rapport avec un phénomène, un objet concret
d'intuition.
Concept Pur : forme de la pensée d'un objet en général et sont étudiés par la logique
transcendantale.

Kant a deux exigences :


Celle de vérité comme rapport de l'esprit à la chose.
Et celle de conceptualisation ou d'unification : connaître, c'est trouver ce qui est commun à
plusieurs intuitions.

Alors vient le fait que l'idée doit unifer une diversité et non l'aggraver. -> Platon

Aristote contestera cette idée en admettant (au sein de sa conception de l'éthique) qu'il faut
faire la différence entre les différentes vertus en fonction des actes et des devoirs de la
personne -> revoir

Kant étudie d'abord la Logique Classique qui existe depuis Aristote puis s'intéresse à la
Logique Transcendantale qu'il invente.

Logique Classique :

Logique élementaire ou générale


La Logique pure (a priori) énonce les règles de la pensée cohérente. Un "canon" (cf.
Vocabulaire kantien) pour l'entendement ou la raison. C'est là où l'entendement ou la
raison peut évoluer, ce qu'elle peut faire, son terrain de jeu.
La Logique appliquée purifie l'entendement de ses défaits les plus communs. Un
"catharticon", un remède. Elle s'oocupe du sujet empirique, non du sujet
transcendantale. Une psychologie étudiant les facultés de la pensée pour les rendre
plus efficaces.
Logique de l'usage particulier de l'entendement = Épistémiologie. Kant l'appelle
"organon" de la science considérée. Elle pose deux problèmes :
D'histoire des sciences : Comment cette science en particulier s'est-elle constituée ?
De structure : Comment est-elle constituée ?

La Logique Transcendantale recherche l'origine de nos connaissances de objets en tant

“ qu'elle relève d'éléments extérieur à l'objet même. Elle "contient les pricipes de la pensée
pure". Elle se subdivise en deux parties :

Une logique de la vérité ou Analytique Transcendantale qui étudie les éléments de


la connaissance pure et les conditions de possibilité de penser un objet. Elle
comprend :
Analytique des concepts ≠justification du concept par son rapport et son inclusion
dans les éléments qu'il contient ; il s'agit de décomposerla faculté mêm de
l'entendement pour examiner la possibilité des concepts a priori. En trouvant les
catégories et ce par les jugements et en justifiant leur usage ("déduction") ; mais
comment les catégories peuvent-elles se rapporter à des objets ?
Analytique des principes --> canon pour le jugement. Comment appliquer à des
phénomènes les concepts de l'entendement ?
Une logique de l'apparence ou Dialectique Transcendantale --> critique des
illusions. Transformation de la logique formelle en organon.

La raison tend à s'échapper de l'expérience. Elle est une "colombe légère, qui dans son libre
vol, fend l'air dont elle sent la résistance, pourrait s'imaginer qu'elle volerait bien mieux encore
dans le vide." Et ce en tant qu'elle fait l'unification des concepts sous une idée.

Récap :

“ A la logique classique qui comprend une ligique formelle, une psychologie et une
épistémiologie, Kant ajute une logique transcendantale en deux parties :

L'Analytique Transcendantale (logique de la vérité), qui étude l'entendement dans la


connaissance, subdivisée à son tour en analytique des concepts et analytiques des
principes ;
La Dialectique Transcendantale (logique de l'apparence) qui étudie la raison dans la
pensée, où l'abasence d'expérience possible risque de la mener à des abus.

L'Analytique Transcendantale
L'Analytique des concepts
C'est ceux qui est rappeler plus haut "la décomposition de la faculté même de l'entendement,
pour examiner la possibilité des concepts a prioiri en les cherchant uniquement dans
l'entendement, comme dans leur craie terre natale, et en analysant l'usage pur de cette faculté
en général." En d'autre terme, c'est essayer de comprendre comme l'entendement peut
ordonner le divers du sensible en le décomposant en ses facultés. Un iventaire des facultés de
l'entendement.

Il s'agit de répondre à la question des Prolégomènes :"Comment la science pure de la nature


est-elle possible ?" Comment juste avec notre perception du monde, on arrive à en tirer des lois
universelles.

"L'entendement ne puise pas ses lois a priori dans la nature mais les lui prescrit" Prolégomènes,
Cercle § 37, 38

Les sciences pures n'ont pas pour objets de connaissance des donnés sensibles sinon elles
seraient contingentes. Les lois du cercles ne sont pas comprises dans la representation de
celui-ci mais c'est notre entemendement qui lui les dictes (les lois empiriques).

Kant dans L'Analytique Transcendantale ne parle plus à la différence de L'Esthétique


Transcendantale de "déduction" et non plus d'"exposition". Ce n'est plus un concept
logique ou mathématique mais juridique : il s'agit de "démontrer le droit ou la légitimité
d'une prétention" (p.158)

La Déduction Transcendantale s'attachera à montrer "comment des concepts a priori


peuvent se rapporter à des objets".

Les jugements :

Quel est l'objectif de Kant ?

Définir les catégories (cf Vocabulaire kantien).

La receptivité des intuitions donnent lieu à des affections ⊥ à la spontanéité des concepts qui
donnent lieu à des fonctions.

L'entendement en tant qu'il est une faculté de connaître non-sensible n'a pas d'intuition que des
concepts qui ne se rapportent aux choses que médiatement (par le viais d'intuition ou d'un autre
concept). L'entendement se conçoit alors comme une faculté de mise en relation, je viens
trier, faire des liens, comprendre différents outils, moyens. Je "juge", c'est une "faculté de juger".
On ne pense des choses qu'à travers des concepts or tout concept est :

soit mises en relation --> jugement --> je joint un concept (le prédicat) à une intuition
donné ou à un concept.
soit prédicat (attribut) d'un jugement possible

Penser c'est juger, penser c'est mettre en relation ou poser des prédicats.

"Le fil conducteur servant à découvrir tous les concepts purs de l'entendement" ce sont les
jugements.

On peut alors comprendre tout ce que l'entendement peut, toutes ses facultés, tout ce qu'il
est capable de faire, si on arrive à montrer comme les jugements fonctionnent et sur quoi ils
se basent.

Les catégories
Quelle est leur nature ?

En réussissant à faire une liste (exhaustive selon Kant) des jugements possibles, alors cela
donne aussi les différentes unités des représentations des intuitions, soit les concepts purs de
l'entendements. Il y a alors autant de concepts purs de l'entendement que de fonction logiques
dans les jugementsl, alors on peut donner à ses concepts le nom de "catégories"

Quels commentaires peut-on faire sur cette table des catégories (p.140) ?

![[Tableaux des catégories et des jugements Kant.jpg|710]]

Les deux premières sont des catégories mathématiques, elles se rapportent aux objets de
l'intuition pure ou empirique. Pas de corrélatifs.
Les deux suivantes sont des catégories dynamiques. Comportent des corrélatifs.
Chaque classe comporte trois catégories : la troisème = 1U2
La totalité est la pluralité considéré comme unité ;
La limitation est la réalité jointe à la négation ;
La communauté est la causalité réciproque ;
La nécessité est l'existence donnée par la possibilité même.

Récap :

“ L'analytique des concepts dresse la table des catégories à partir de la table des
jugements que Kant ne justifie pas mais utilise comme "fil conducteur", trouvé tout fait des
les travaux des logiciens.

La Déduction Transcendantale

Le problème est posé dans le chap II de l'Analytique des concepts (p.148).

On part de la démonstration fait dans l'Esthétique transcendantale : ce n'est uniquement que


par le biais des formes pures de la sensibilité que je peux transformer une chose en une inuition
empirique. Ce pose alors la question de savoir comment des concepts a priori peuvent se
rapporter à l'expérience sensible alors qu'ils n'ont aucun rapport immédiat.

Kant répond à cette question en pointant la racine commune aux deux souches de la
connaissance humaine (sensibilité et entendement) : l'imagination.

Trois synthèses rendrait possible cette accord entre la sensibilité et l'entendement que Kant
met en relation avec la forme du sens interne : le temps.

La synthèse de l'appréhension dans l'intuition --> comprendre un phénomène en unifiant


par tous ses éléments. Une église, c'est un clochet, une porte, une tour, des vitraux (pluriel).
Je les perçois indépendamment, et grace à ma mémoire et à mon imagination, j'en fait
l'unité, que je nomme "église". La conscience de l'unité suppose le temps qui permet de
parcourir la diversité pour la ramener ensuite à l'unité. L'intuition correspond à la saisie dans
le temps et de l'actuel. Elle se rapporte au présent.
La synthèse de la reproduction dans l'imagination répond à la question de Hume : comment
l'association peut-elle se faire suivant une règle constante ? En effet la relation n'est pas un
simple constat empirique, elle est fondée sur une nécessité a priori. Cette nécessité est
celle de devoir pour se représenter quelque chose se souvenir des représentations
antérieur. Si je veux me représenter le nombre 12, il faut assurément que je comprenne dans
mes représentations d'abord les nombres précédents. Alors l'imagination reproductrice est
donc la mémoire qui rend présent à l'esprit le passé auquel elle se rapporte.
La synthèse de la recognition dans le concept --> le concept est l'unification du divers
présent pour pouvoir les reconnaître dans le futur.

Cette unitité de l'esprit n'est pas une intuition, ni de l'imaginatio, ni l'entendement, mais
c'est tout à la fois. C'est par l'abstraction que l'analyse distingue ces facultés, l'esprit est
d'abord affaire d'imagination.

Kant distingue deux fonctions à l'imagination :

Sa fonction reproductive : capaciter de liée une matière déjà donnée.


Sa fonction productive : Production de forme de sa représentation. Elle permet de
connaître la nature comme ordre et régularité dans les phénomènes.

Sens de la Nature dans les Prolégomènes :

sens large : la nature c'est "la totalité de tous les objets de l'expérience".
sens plus restreint : "la conformité de tous les objets de l'expérience à des lois et, en tant
qu'elle est connue a priori, leur conformité nécessaire."

Récap :

“ Le problème de la déduction transcendantale consiste à se demander comment les


conditions subjectives de la pensée peuvent correspondre aux conditions objectives
de l'expérience : comment des objets peuvent-ils être connus par la pensée ?
D'après la première édition de la Critique de la Raison Pure, trois "synthèses", opérées
dans l'esprit, rendent possible cet accord de l'entendement et de la sensibilité, dont
l'imagination est la "racine commune".
Kant montre aussi qu'un objet d'expérience ne peut exister pour nous, s'il n'y a une
synthèse a priori du divers de la sensibilité par l'entendement.

L'objet transcendantale = x

Dans la seconde édition, le "je pense" remplace l'aperception transcendantale. Un "je" qui
pense. La formule "l'objet transcendantale = x" évoque un retour au réel. Le "=x" correspond à
la connaissance, le = serait plus un "<==>". Cet objet ne doit être conçu que comme qqchose en
général (x = variable) "puisqu'en dehors de cette connaissance, nous n'avons rien que nous
puission lui opposer comme lui corrrespondant".

Préfiguration de la critique hégelienne de la "chose en soi", selon laquelle, loin d'être ce qui est
inconnu ou inconnaissable, elle est ce qui est le mieux connu.

Critique de la chose en soi par Hegel

"La Chose en soi, et sous ce terme on comprend aussi l'esprit, Dieu, etc. signirie l'objet
en tant qu'on fait abstraction de tout ce qui le rend saisissable à la conscience, de tout
élément sensible comme de toute idée détrminée de la conscience. On voit aisément
qu'il ne reste, après cela, qu'une pure abstraction, un vide absolu deétermié seulement
comme un au-delà, une négation de toute représentation, de toute sensibilité, de toute
pensée déterminée. Mais on peut faire à cet égatd une réflexion bien simple, à savoir :
que ce résidu de l'analyse est lui-même un produit de la pensée, qui forme cette
abstraction pure, du moi vide qui prend pour objet cette identitité vide de lui-même. La
détermination négative qui contient comme objet cette identité abstraite est énumérée
parmi les catégories de Kant, et elle est tout aussi bien connue que cette identité vide.
On doit, par conséquent, s'étonner d'entendre si souvent répéter qu'on ignore ce quest
la chose en soi, car il n'y a pas de connaissance plus facile que celle-là."

Notion préliminaire de la science de la logique dans L'Encyclopédie des sciences


philosophiques par Hegel

Kant devancé cette objection : "Je pense". Acte de spontanéité qui précède toute acte de
l'entendement (Anthropologie d'un point de vue pragmatique). Le moi à travers le "je pense"
désigne la condition de l'unité dans la connaissance de l'objet. "Je pense" <==> "Je pense
quelque chose" --> Toute conscience est conscience de quelque chose.

Dans une note de la première édition Kant montre la nécessité pour toute pensée objective de
se rapporter à une conscience : La subjectivité constitue l'objectivité.

"Mais toute conscience empirique a un rapport nécessaire à une conscience transcendantale (la
conscience de moi-même)". La conscience de moi-même est transcendantale car condition de
possibilité pour une connaissance.

Quels sont les rapports entre subjectivité et objectivité ?

On part de la définition de représentation : ce qui se présente à l'esprit ; pour ensuite pouvoir


diverger et répondre à la question. Fait confiance.

Cette représentation peut se faire faire sans conscience :

Soit "la représentation est impossible" ; elle n'existe pas


Soit "elle ne serait rien pour moi" --> inconsciente. Le comateu voit sans voire, sent sans
sentir. Il a un "intuition", il est affecté, mais il n'en a pas conscience.

La réprésentation est aussi accompagnée de conscience :


Sensation si elle est subjective, si elle m'affecte.
Perception si elle est objective.

Le centre de l'argumentation kantienne : "Toute diversité de l'intuition a donc un rapport


nécessaire au "je pense" dans le même sujet où elle se rencontre" ; il n'y a d'objet que
pour un sujet et réciproquement. L'objectivité suppose subjectivité.

En effet il ne suffit pas juste de recevoir le donné extérieur pour faire l'objectivité (ex le
comateu). C'est le moi qui constitue l'objectivité de l'objet.

Si on reprend l'idée de la synthèse de la reproduction dans l'imagination, je ne peux


comprendre un stylo si je ne me souviens pas du capuchon quand je vois la bille. Le sujet
transcendantale a donc, dans le temps, une unité qui constitue activement l'unité de l'objet.
L'unité du moi rend possible l'unité de la diversité.

Pour les phénoménologues, le concept d' "intentionalité" désigne le fait que "toute
conscience est quelque chose". La conscience en tant qu'opérante, induit l'existence d'un
objet sur lequel opérer. Mais au-delà d'être un objet, elle est pour la conscience une
intuition ≠ spontanéité (-> ce qu'est la conscience). Je ne peux avoir l'intuition de moi-
même. Il y a consicence de l'objet mais non conscience de la conscience.

Pour Kant je suis passif, quand je reçois des intuitions de l'extérieur, par ma sensibilité et je
suis actif quand je forme des concepts par mon entendement. Alors je ne saisi le réel et je le
comprend, j'en prends connaissance que par l'existence de ma sensibilité et de mon
entendement. Je suis la condition de possibilité de la réalité et des expériences que j'en ai.
C'est cela l' "unité transcendantale de la conscience". Sans moi, pas de réalité, mais sans
réalité, pas de moi.

L'aperception "empirique" est celle du moi, la conscience psychologique des pensées.

≠ L'aperception "pure" indépendante de l'expérience, en tant qu'elle en est la condition de


possibilité, sans elle, il n'y a pas d'expérience. Alors aperception pure = aperception
transcendantale. Ainsi elle ne précède pas dans le conscience de l'objet mais c'est en
analysant la conscience que j'ai de l'objet que je me rends compte, après coup, que la
conscience de soi était originaire.

Cette aperception pure "est identique en toute conscience" elle concerne le sujet humain.

La subjectivité ainsi constituée a donc l'objectivité d'un fait humain, et non la


subjectivité d'un fait individuel. Il n'y a d'objet que pour un sujet et réciproquement.

Récap :

“ D'après la seconde édition de la Critique de la Raison Pure, c'est l'unité du sujet qui
constitue l'unité de l'objet : paradoxalement, c'est l'unité de la conscience qui est
transcendantale, cad qui rend possible l'unité de l'objet et qui, donc, est à la base de toute
connaissance objective.

L'analytique des principes :

Le problème que tente de résoudre l'Analytique des principes est : Comment les principes de
l'entendement peuvent s'appliquer à l'expérience ?

L'Analytique des principes est pour Kant un canon pour l'entendement. Il s'agit de savoir
comment les jugements opèrent, sous quelles règles elles sont soumises, comment
l'entendement donne ses règles au jugement. Il s'agit de développer le jugement pour mieux
pouvoir comprendre le monde, mieux subsummer le divers sous plusieurs concepts.

Comment ?

La Logique Trascendantale peut donner des règle à l'entendement en lui indiquant comment
appliqué les règles, en tant que les concepts qu'elle traite doivent se rapporter a priori à leurs
objets, contrairement à la logique générale.

Et pour étendre ses capacités de jugements il faut les pratiquer sur des cas réels :

Quelle est "la condition sensible qui seule permet d'employer des concepts purs de
l'entendement" ? --> Schématisme de l'entendement pur
Quels sont les "jugements synthétiques qui découlent a priori sous ces conditions des
concepts purs de l'entendement et servent de fondements à toutes les autres
connaissances a priori" ? --> Principes de l'entendement pur
Le schématisme :

La pensée du schématisme transcendantale répond à la question suivante : "Comment un


concept peut-être homogène à l'intuition ?". La question ne se pose pas pour les concepts
empiriques.

Mais les concepts purs sont tout à fait hétérogènes aux intuitions empiriques, comment
percevoir une relation entre les deux ? La solution le Schème.

(a<==> b , a≠b) ⊃ ∃ c ; ∀c , a=c et b=c. Il existe nécessairement un élément c qui relie les
phénomènes aux concepts, c = Schème.

Le schème transcendantal est une catégorie se déterminant dans le temps. Et ce :

Car le temps est une idéalité transcendantale donc se rapporte aux concepts purs a priori
Car le temps est la condition nécessaire de l'expérience de phénomènes (cf. La déduction
transcendantale)

Qu'est-ce qu'un schème ?

C'est une opération, une méthode, un principe de construction général de l'image et ¬ image. Le
principe de construction d'un triangle n'est pas le triangle, le schème n'est pas l'image. L'image
ne se rapporte au concept que en ce qu'elle se rapporte à son principe de construction. Quels
sont les différents schèmes ? (cf. Carte de l'entendement humain)

Les principes de l'entendement pur :

Les conditions de possibilités de toute expérience et les règles générales de l'unité dans la
synthèse des phénomènes. --> Montrer la réalité objective de ces règles.

Comment la physique pure est-elle possible ?

Jugement analytique = principe de contradiction


Jugement synthétique = principe de possibilité de l'expérience

Ex( le gendarme recherche la cohérence des témoignage (principe de contradiction) et leur


possibilité physique (possibilité de l'expérience)).

Quels sont ces principes ? (cf. Carte de l'entendement humain) --> fait le, pratique
Les deux premiers = principes mathématiques. Il s'agit ici de physiqaue on rappelle (les
mathématique = Esthétique Transcendantale). La physique n'est scientifique que si
mathématique. Les mathématique traitent de la simple possibilité des phénomènes. Les
principes mathématiques sont arbitraires et qu'ils concernent des éléments
homogènes.

-Les axiomes de l'intuition correspondant à la "case" de la quantité --> toutes les


intuitions se ramènent à des grandeurs extensives.

- Grandeurs extensives = grandeur où la représentations des parties rend possibile la


représentation du tout et donc la précède.

- Les phénomènes sont des grandeurs extensives dans l'espace (géométrie) et dans le
temps (mécanique). --> Phénomènes (p) ∈ Mathématique (m).
Les anticipatons de la perception correspondant à la "case" de la qualité. --> le réel
(objet de sensation) dans le phénomènes, a une grandeur intensive --> un degré.
Problème de terminologie possible :
L'"anticipation" est un jugement que nous portons sur les objets de l'expérience
avat de les avoir perçus.
Il faut considérer le "degré" comme un plan incliné.

Une grandeur intensive est un degré d'influence sur les sens.


Les deux autres principes = principes dynamiques. Ils sont nécessair et concernent des
éléments hétérogènes. Relatif à l'existence des phénomènes.
Les analogies de l'expérience correspondant à la "case" de la relation ont pour
principe général que l'expérience n'est possible que par la représentation d'une liaison
nécessaire des perceptions et ce selon trois modes du temps (permanence, sucession,
simultanéité)
La première analogie --> principe de la permanence de la substance --> "rien ne
se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
La deuxième analogie --> principe de la succession dans le temps selon la loi de
causalité. Attention : l'ordre n'est pas celui qui apparaît, on ne peut le déterminer
qu'en ayant connaissance des choses e façon a priori. Cause et effet peuvent être
simultané (La Terre et la Lune et la gravité).
La troisième analogie affirme le principe de simultanéité ou d'action réciproque -->
il n'y a pas de hasard ("In mundo non datur casus")
Les postulats de la pensée empirique en général répondent à la "case" de la
modalité ( concernent le rapport des choses avec l'entendement) et prennent trois
formes.
Le possible n'est pas que le non contradictoire mais il faut que le concept de l'objet
possible s'accorde avec l'entendement et la sensibilité.
Le passage du possible au réel se fait par le recours à l'expérience.
Même condition d'expérience = même résultat.

Récap :

“ L'Analytique des principes pose le problème du jugement : comment des concepts


peuvent-ils s'appliquer à des phénomènes ?

Elle comporte deux parties :

Le schématisme de l'entendement pur : le schème a pour fonction de compenser


l'hétérogénéité entre le concept pur de l'entendement et l'intuition epirique. Il est le
troisième terme intermédiaire, produit de l'imagination, homogène d'un côté à la
catégorie, de l'autre au phénomène.
Et Les principes de l'entendement pur permettent d'assurer l'objectivité de la
représentation : à quelles conditions puis-je me représenter les phénomènes dans
l'espace et le temps ? Une telle expérience n'est possible que si les phénomènes
obéissent aux quatre types de principes énoncés correspondant aux quatre types de
catégories : à la quantité, les "axiomes d'intuition" ; à la qualité les "anticipations de la
perception" ; à la relation les "analogies de l'expérience" ; à la modalité les "postulats
de la pensée empirique en général".

La réfutation de l'idéalisme :
Deux adversaires à Kant

Descartes et le "je suis" conçu comme le seul indubitable


Berkley et son idéalisme dogmatique qui regarde l'espace et les choses en lui comme
impossibles et purement fictifs.

Pour les réfuter il faut montrer que "l'expérience interne n'est possible elle-même que sous
la condition de l'expérience externe".

Théorème :

"La simple conscience, mais empiriquement déterminée, de ma propre existence prouve


l'existence des objets extérieurs dans l'espace."

J'ai conscience de mon existence dans le temps ;


Or le temps est condition de toute perception mais ne peut être perçu par lui-même ;
Et je ne peux le percevoir par moi car mes représentations étant déterminés le sont
obligoitarement par quelque chose de permanent et donc d'extérieur à moi.

Il développera ensuite dans la Dialectique Transcendantale sa critique de la psychologie


rationnelle.

Phénomènes, noumènes, choses en soi :

Cette distinction (p.276) faite par Kant entre les phénomènes, le noumènes et la chose en soi
débute par une métaphore, celle du pays de l'entendement comme île entouré "d'un vaste et
orageau océan, empire de l'illusion". Cette métaphore rappelle les limites de l'entendement et de
notre capacité de connaître.

Le phénomènes c'est ce qui nous apparaît, ce que nous voyons, ce que nous y projetons. Ce
n'est pas l'objet. Le phénomène nous est donné par nos intuitions sensibles.

Les catégories en tant qu'elles dépassent le cadre de la sensibilité sont sources d'illusions, au
contraire des formes de l'intuition. La catégorie est "le concept déterminé d'un être que nous
pourrions connaître de quelque manière par l'entendement".

⊥ chose en soi est concept indeterminé. C'est l'objet tel qu'il nous apparaîtrait en dehors du
temps et de l'espace et du champ de nos catégories. L'entendement ne fournit que des
catégories pour se représenter les choses en soi.

Le noumènes quant à lui doit être pensé par rapport à la chose en soi. C'est un au-delà de
l'expérience, le concept de l'objet en-soi limitatif de la connaissance.

Que peut signifier un noumène pour un être humain ?

Le noumène au sens négatif : la chose en tant qu'elle n'est pas objet de notre intuition
sensible. Identifiable à la chose en-soi.
Le noumène au sens positif : objet d'intuition intellectuelle dont nous ne sommes pas
capable.

Le noumène dans l'action morale prend le sens de croyance, de pensée.


Récap :

“ La réfutation de l'idéalisme a pour but de préciser que Kant, loin de mettre en


question l'existence du monde extérieur, l'a prouvée par la simple analyse du "je
pense" qui implique une réalité permanente extérieure à lui.
Le phénomène est ce en quoi l'objet nous apparaît. Contrairement à l'apparence
illusoire, il renvoie à une réalité.
La chose en soi est ce qui apparaît dans le phénomène.
Le noumène, conçu négativement, peut-être identifié à la chose en soi ;
positivement, il serait l'objet d'une intuition non sensible, inacessible à l'homme au
niveau de la connaissance, mais il peut prendre du sens comme devoir être, dans
l'action morale, au niveau de la croyance ou de la pensée.

La Dialectique Transcendantale :
La dialectique trancendantale est une logique de l'apparence transcendantale.

Apparence transcendantale = C'est une illusion inévitable portant sur des questions imposées
par sa nature même. Elle siègle dans la raison pure.

≠ apparence empirique : donné par les jugements et non par les sens. Les sens ne trompent
pas, car il ne juge pas.

≠ apparence logique : Défaut d'attention aux règles de la logique

Raison = faculté des principes. La raison ramène à l'unité les règles de l'entendement sous des
principes. C'est une recherche de l'inconditionné.

Quels sont les sens de la notion de dialectique suivant les usages des catégories et des
principes ?

La dialectique au sens positif est l'étude critique des illusions de la raison donnant lieu à la
métaphysique.

Au sens négatif, elle signifie l'application des catégories hors du champ de leur légitimié, CAD
de l'expérience possible.

≠ usages :

Usage immanent : légitime, reste dans les limites de l'expérience possible.


Usage transcendant : sort de ces limites. faute volontaire qui a pour but de fonder une
science dont aucune expérience est possible
Usage Transcendantale : simple erreur --> abus des catégories par manque de discipline.

Récap :

“ Alors que l'analytique transcendantale était une logique de l'usage scientifique de


l'entendement, la dialectique transcendantale est une logique de l'illusion imposée à la
raison par sa nature même.

Les représentations

L'examen des idées en général


"Le terme générique est la représentation en général (repraesentatio). En dessous d’elle se tient
la représentation avec conscience (perceptio). Une perception rapportée uniquement au sujet,
comme une modification de son état, est sensation (sensatio) ; une perception objective est
connaissance (cognitio). La connaissance à son tour est ou intuition ou concept (intuitus vel
conceptus). La première se rapporte immédiatement à l’objet et est singulière, le second ne s’y
rapporte que médiatement, au moyen d’un caractère qui peut être commun à plusieurs choses.
Le concept est soit un concept empirique, soit un concept pur, et le concept pur, en tant qu’il a
sa source uniquement dans l’entendement (non dans une image pure de la sensibilité) s’appelle
notion. Un concept provenant de notions et qui dépasse la possibilité de l’expérience est l’idée,
c’est-à-dire le concept de la raison" p.338

Tableau des représentations :

L'études des idées transcendantales :

L'idée est «un concept rationnel nécessaire auquel ne peut correspondre aucun objet donné par
les sens». Le système des idées transcendantales peut-être déterminé à partir des trois
catégories de la relation qui permettent de saisir a priori toutes les formes de rapport possible.
(cf. tableau de l'entendement)

La première classe des idées transcendantales contient l'unité absolue du sujet pensant :
psychologie rationelle
La seconde l'unité absolue de la série des conditions du phénomènes : cosmologie
rationelle
La troisème l'unitié absolue condition de tous les objets de la pensée en général : théologie
rationelle.

|Dialectique Transcendantale | Catégories de la relation| Idées transcendantales |«


Sciences» correspondantes|

|:------------: | :------------:|:------------:|:------------:|
|Paralogismes de la raison pure | Substance|1. Moi|Psychologie rationnelle (Métaphysique)|

|Antinomies de la raison pure | Causalité|2. Monde|Cosmologie rationnelle (Métaphysique)|

|Idéal de la raison pure | Réciprocité|3. Dieu|Théologie rationnelle (Métaphysique)|

Le moi, le monde et Dieu sont donc les trois idées transcendantales de la raison pure qui
donnent lieu aux trois types de raisonnements dialectique de la raison.

Les raisonnements dialectiques de la raison


Les paralogismes de la raison pure :

Un paralogisme = raisonnement faux + bonne volonté.

Un paralogisme transcendantale = principe fondamental qui nous fait conclure faussement


quant à la forme.

premier paralogisme: la substantialité

Le Je est identique à travers les représentations, le métaphysicien en conclut donc qu'il est
substance simple. Mais le Je Pense est pensée pure (cf. Déduction Transcendantale), donc ne
peut pas être perçu comme intuition, donc méconnaissable en substance --> paralogisme.

deuxième paralogisme : la simplicité


Par le moi, "je conçois tjrs une unité absolue, mais logique du sujet (simplicité) mais je ne
connais point par là la simplicité réelle de mon sujet".

troisième paralogisme : la personnalité

Le moi n'est pas numériquement identique au fil du temps. Je varie mais je ne suis pas même.

quatrième paralogisme : l'idéalité de l'extériorité.

Lidéalisme transcendantal est un réalisme empirique : la matiére est immédiatement perçue. Le


je pense laisse percevoir une constance dans nos représentations. En tant que spontanéité, elle
est garant de nos représentations, et donc nous projetons la permanence du "je pense" sur nos
représentations. Elle est même la condition de possibilité de la pensée de toute permanence.
Mais elle n'est pas le constat d'une permanence réelle.

Récap :

“ Les paralogismes de la psychologie rationnelle sont les raisonnements dialectiques


portant sur l'idée de l'âme. Le moi ne peut pas se connaître tel qu'il est mais seulement tel
qu'il s'apparaît.

L'antinomie de la raison pure :

En quoi peut-on distinguer monde et nature ?

Monde = {} mathématique de tous les phénomènes et la totatlisté de leur synthèse.

Nature :

Adjectivement : l'enchaînement des déterminations d'une chose opéré suivant un principe


interne de causalité. --> nature d'une chose
Substantivement : {} des phénomènes en tant qu'ils sont tous enchaînés en vertu d'un
principe interne de la causalité. --> un tout subsistant

Antinomie = conflit

Les thèses ici cherchent un premier terme inconditonnée.

Les antithèses quant à elle considèrent que c'est la série qui est incondtionnée.

| | Quantité| Qualité |Relation|Modalité|

|:------------: | :------------:|:------------:|:------------:|:------------:|

|Thèses | Le monde est limité dans l'espace et dans le temps|Il y a des éléments simple et
indivisibile|Il y a une causalité naturelle mais aussi une libre : la liberté est possible mais
nécessaire |Il exsite un être absolument nécessaire|

|Antithèses | Le monde est infini dans le Temps et l'Espace|La matière est divisible à l'infini|Pas
de liberté que des rapports causals|"Il n'existe nul être avsolument nécessaire"|

Quel est l'intérêt de la raison dans ces antinomies ?

La thèse a pls intérêts :

Pratique : Le moi est simple et donc immortel, la liberté est, tout comme Dieu --> pierre de
touche de la morale et de la religion
Spéculatif : permet une synthèse total

L'antithèse quant à elle :

ni intérêt pratique
mais spéculatif : car l'entendement reste tjrs sur son propre terrain --> l'expérience.

Mais comment résoudre cette affrontement.

Opposition analytique ≠ Opposition dialectique

Opposition analytique de A et B avec B = ¬A (A vrai ⊃ B faux)


Opposition dialectique : Ils peuvent être tous les deux vrai ou faux rien ne l'empêche : et ce
car ils posent qqch qui n'existe pas comme réalité. Ils ne sont pas contradiction de l'autre.

Quelles sont les conséquences sur les quatres antinomies ?

Deux premièeres antinomies = antinomies statiques.

Apparement l'opposition de la thèse et de l'antithèse est analytique mais seulement si on admet


que le monde (la série entière des phénomènes) est une chose en soi. Il s'agit d'écarter cette
apparence transcendantale. Alors ça devient une opposition dialectique.

Cette antinomie permet de démontrer indirectement l'idéalité transcendantale des phénomènes.

Le monde est un tout existant, il est fini ou infini, Or le premier cas aussi bien que le second sont
faux, donc lil est faux de dire que le monde est un tout existant en soi.

Il suit que les phénomènes en général ne sont rien en dehors de nos représentations, donc =
idéalité transcendantale.

Deux dernières antinomies = antinomies dynamiques.

Elles sont ttes les deux vraies.

Les thèses sont vraies du pov de la raison dans le domaine intelligible et les antithèse de pov de
l'entendement, domaine de l'exp.

L'H est à la fois phénomènes qui obéit au loi de la nature mais aussi une chose en soi qui est
législateur des lois qu'ils se donne à lui-même. (penser un jugement, l'accusé est libre pour
l'opposition et conditionnée pour la défense)

Récap :

“ L'antinomie de la raison pure examine les quatre conflits dans lesquels tombe la raison
lorsqu'elle veut penser le monde comme totalité :

le monde a-t-il ou non des limites dans le temps et dans l'espace ?


est-il composé d'éléments simple ou divisible à l'infini ?
la liberté existe-t-elle ou tout est-il déterminé ?
le monde implique-t-il ou non un être absolument nécessaire ?

L'idéal de la Raison pure :

Trois preuves à l'existence de Dieu :

La preuve ontologique (transcendantale) : l'existence de Dieu est comprise en son


essence. Remonte à St Augustin et St Anselm. Dieu est tout puissant, mais il ne suffit pas
de poser un être comme nécessaire pour qu'il le soit. Une existence est ou n'est pas. Elle ne
se démontre pas elle se prouve. On ne peut pas retirer les trois angles d'un triangle sans le
bouger, mais si je retire le triangle alors je peux lui enlever les trois angles avec sans
contradiction. De même avec Dieu bitch. Toute existence est contingente. "Être n'est
évidemment pas un prédicat réel, cad un concept de qqch qui puisse s'ajouter au concept
d'une chose. C'est simplement la position d'une chose ou de certaines déterminations en
soi." Si Dieu n'est pas la preuve ne le fera pas exister ; et s'il existe ce n'est pas de lui que
peut venir la connaissance de son existence : il faut un témoin. Dans l'arg ontologique,
l'existence suit l'essence. Dieu doit être donc il est.
La preuve cosmologique (empirique) : Si qqch existe il doit exister un être absolument
nécessaire. Or j'existe moi-même, donc cet être existe. Mais je ne peux constater
l'existence de cet être donc je retourne à la preuve ontologique et ses insuffisances.
La preuve physico-théologique (empirique) : Tout est cause de qqch, il faut une cause
primal, donc une cause nécessaire, donc Dieu existe. Mais faut constater son existence
donc preuve ontologique et ses insuffisances.

Récap :

“ L'idéal de la raison pure critique les preuves de l'existence de Dieu :

la preuve ontologique veut démontrer l'existence au lieu de la constater ;


les preuves consmologiques et physico-théologique se rattachent finalement à la
premièere et ne peuvent masquer son insuffisance bien qu'elles soient, en apparence,
plus proches de l'expérience.

Principes constitutifs et principes régulateurs :

Usage constitutif ≠ Usage régulateur


L'âme, le monde et Dieu (les 3 raisonnements dialectiques) sont des idées naturelles de la
raison humaines mais illusoires car ∉ Exp. Elles n'ont jamais d'usage constitutif. Mais elles ont
un usage régulateur, en ordonnant les concepts et en les dirigeants vers l'unité systématique qui
convertit la connaissance en science.

On suppose une chose comme vrai car elle est pratique mais il faudra rappeler qu'elle ne fonde
que la cohérence du savoir et non son rapport à la réalité.

C'est un "anthropomorphisme subtil" --> conscient de lui-même.

Récap :

“ L'usage constitutif d'une idée est celui par lequel elle permet la connaissance d'un
objet d'expérience possible.
L'usage régulateur est celui par lequel elle permet la cohérence du savoir abstraction
faite de son rapport à la réalité. Il oriente la pensée.

La méthodologie Transcendantale
4 chapitres :

Disciplne de la raison pure : instruction négative destinée à emppêcher l'erreur, à distinguer


de la culture qui "a pour but de procurer une aptitude sans en supprimer une autre déjà
existante"".
Un Canon destiné à donner à la métaphysique un contenu par l'usage pratique de la raison.
Préfiguration de sa Critique de la raison pratique et des Fondements de la métaphysique
des moeurs.
Une Architechtonique où Kant présente en fait sa philosophie comme sytème achevé.
Une Histoire de la raison pure où Kant recherche quel précurseurs ont pu entreprendre les
travaux qu'il est en train de mener à bien pour constituer le système de la raison pure.

Récap :

“ La Méthodologie Transendantale constitue la véritable seconde partie de la Critique de


la raison pure correspondant à la Théorie Transcendantale des éléments qui engloble
Esthétique et la Logique.

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