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rfRANSCENDANTALE,
ou
SYSTÈlUE
D'EMMANUEL KANT,
PAR L. F. scnôx.
PARIS,
CllFZ ADEL LEDOT:X , QuAI DES Al"GUSTl:XS, ;-,o 3;-; ET
CHEZ ALEX. JOHA:'i'.'il'T, RUE DU COQ-5.ll:'iT-110:S-ORÉ, :. 0 SLi,.
183·1.
Tout exemplaire qui ne porterait pas la signature ci-dessous
sera réputé contrefait, et le contrefacteur poursuivi devant les
tribunaux.
NOTICE BIOGRAPHIQUE.
slque et la psychologie.
Aristote s'est élancé dans une route opposée à celle
suivie par son illustre maître. Doué d'une sagacité
prodigieuse et de cet esprit d'analyse et d'observa-
tion qui ne s'arrête point quand il faut pénétrer dans
les secrets de la nature et se rendre compte des
lois qui la régissent ;,
il n'admet d'autres connais-
sances que celles qui émanent des faits et résul-
(7 )
( '4)
pierre de touche de la vérité^ on y arrive par l'a-
nalyse , en réduisant le composé à ses élémens.
Les vérités contingentes sont prouvées par le prin-
cipe de la raison suffisante^ laquelle nous mené à
une cause absolue placée hors de la série des êtres
contingens. Les idées qui se rapportent aux objets
extérieurs à l'a me sont en harmonie avec ces objets^
autrement elles ne seraient que des illusions. La rai-
réellement qu'efïleurée.
Quelques années après WolfF est venu compléter
le dog;matisme de Leibnitz, et lui donner plus de ri-
( '8)
quand on le voit terrasser Fathéisnie^ Je fatalisme ;,
(32)
la sensibilité, c'est-à-dire forme dont la sensibilité
Unité ,
pluralité ,
universalité ,
réalité ,
négation ,
limitation ,
son spéculative.
Cependant la raison s'efforce de franchir cette li-
(^4)
mite 3 il est de sa nature de cliercher dans la syn-
thèse des connaissances la totalité ou l'unité absolue
pour arriver à un principe qui ne soit plus dérivé^
mais bien le principe absolu. Ne le trouvant pas dans
les objets sensibles^ elle se jette dans les spéculations
métaphysiques 5 champ
et dès qu'elle abandonne le
(28)
cherche et prescrit des lois aux systèmes solaires ,
parole.
Pendant quinze années Kant, que l'on peut re-
garder comme le premier homme de son siècle, fut
simple répétiteur à l'Université, qui ne lui offrit au-
vie.
in-8°.
in-4°.
(34)
Tous les ouvrages de Kant qui appartiennent à la première
partie de sa vie scientifique ont été réunis par le professeur Tief-
trunck , en 4 vol. in-S», imprimés à Halle , de l'JQQ à i8oy.
in-8°.
in-8^
(35)
Pédagogique, ou Traité d'éducation. Kœnigsberg, i8^o3 ; in-8\
A LA PHILOSOPHIE
TRANSCENDANTALE.
PROLEGOMENES
spéculation.
A quelle hauteur ne s'élèverait pas la philosophie,
de quelle considération ne serait-elle pas environnée,
si elle parvenait à démontrer les principes qu'elle vent
,
(4o )
constituent.
Nos connaissances sont aussi nombreuses, aussi va-
riées que les objets qui nous les fournissent ou aux-
quels nous les appliquons. Cependant on peut les
diviser en connaissances empiriques et en connais-
sances rationnelles.
Les connaissances empiriques sont de deux espèces:
ou des intuitions particulières , ou des idées générales
dérivant des intuitions. Les premières présentent les
particularités de chaque phénomène; les secondes
offrent la généralité commune à plusieurs objets. Les
telligence et la volonté.
La faculté de commencer un acte ou d'agir indé-
pendamment de toute condition extérieure qui le
nécessite est une causalité libre. Le moi est causalité
libre de son activité. Causalité libre et \olonté sont
( 4î )
CONDITIONS GENERALES.
tion et la réaction.
A. Tout ce qui existe est soumis aux conditions
du temps et de l'espace. Par l'espace on comprend
l'étendue, la continuité et la distance des objets.
Chaque objet a un espace dont il ne peut être séparé.
Les objets ne peuvent exister que les uns auprès des
autres, et non pas les uns dans les autres. Ils ne se
pénètrent point. L'espace n'est rien sans cohérence,
sans continuation , sans étendue.
Le temps est la succession des phénomènes et de
leurs attributs. Tout ce qui existe est soumis aux
changemens qui se succèdent: amsi^ changement,
succession, temps, sont identiques. Sans l'idée de
changement, le temps n'est rien par lui-même.
B. Les conditions qui expriment l'existence et
la manière d'être des phénomènes sont les lois de
substance, de causalité et de connexité, ou de com-
munauté.
4
( 5o )
les donne. C'est par elle que l'on peut trouver la res-
2 3
E. o
V -
n
= ë. £L s ÎL ô. =
« =2 5^ = = J
2' o L7 » » 3
3
n
•
tr cr
n ï
^3
•2
PHILOSOPHIE
TRANSCENDANT ALE
PHILOSOPHIE
TRANSCENDANTALE.
3ntr0Î)ucttoîi,
corps ,
qui ,
privés d'appui, doivent tomber. Eu
prenant le mot a priori dans son sens le plus ri-
goureux , nous entendons par connaissances a
priori celles qui sont absolument indépendantes
de l'expérience , celles que nous avons nommées
pures. On leur oppose les connaissances a poste-
liori j c'est-à-dire celles qui dépendent de l'expé-
rience .
3.
( 66 )
4-
5.
6.
(i) Cette distinction est une Hes déroiiverlcs de Kant les plus fé-
JO.
mité.
Mais quel jugemens synthé-
est le principe des
tiques a priori que fournissent les mathématiques
et la métaphysique? Par quelle raison et de quel
droit l'entendement réunit-il au sujet un prédicat
qui n'y est point contenu? L'existence des mathé-
( 7- )
I l.
c'est la méthodologie.
jVous nommons ces deux parties transcendan-
tales ,
parce qu'elles n'ont pour but que les prin-
cipes a priori conditions nécessaires pour con-
naître les objets , et même pour démontrer leur
possibilité.
12.
ESTHETIQUE TRANSCENDA]NTALE(r).
i3.
14.
(2) Intueri, ioiu , iniy. , idea. Ce mot est pris dans uu sens
•tendu , et veut dire non-seulemeut ce qui est perçu par le sens de la
rue, (nais encore par les autres sens ou par leur ensemble.
,
( 74 )
i5.
i6.
i8.
19-
20.
sujet.
Puisque ces propositions sont synthétiques et
nécessaires ;
puisque nous avons prouvé que l'es-
( 78)
22.
23.
regarde ro]>jct.
(79)
de notre manière d'apercevoir , le temps et l'es-
H-
(8o)
et les intuitions. Toutes deux sont a posteriori o\\
6
(82 )
objets infinis ,
qui , n'étant point des substances ,
(k
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE PREMIER.
20.
26.
t8.
( 88 )
29
3o.
à l'entendement \
3° qu'elles sont élémentaires , pri-
mitives non pas dérivées ou composées 4^ enfin
, et ;
32.
( !)" )
33.
vent ,
par ce fait seul , contenir en elles le principe
de leur ensemble , de leur unité ( i ). Cet ensemble,
cette unité , fournissent une règle d'après laquelle
on peut à priori déterminer la totalité des idées
et indiquer à chacune la place qu'elle doit occuper.
34.
35.
fonctions de l'entendement.
36.
jonc tif.
D. La modalité. Elle indique le rapport qui
existe entre le jugement et le sujet pensant. Elle
présente de même trois sortes de jugemens : i
"
le
A. B. C. D.
Quantité. Qualité. Relation. Modalité.
( 94 )
37.
38.
39.
40.
/
. ,
(9« )
4..
•/ Unité (mesure).
Quantité. \ Pluralité (grandeur).
\ Universalité (tout).
. Réalité.
Qualité. i
Négation (absence).
Limitation ( infini).
Possibilité , impossibilité.
Existence , non-existence.
I
Nécessité , contingence.
sont impossibles.
42.
7-
( AOO )
43.
44.
( 102 )
45.
46.
47-
» 48-
celles de la raison ,
parce que nous en parlerons
plus tard( § 128-167).
49-
( 'o4 )
5o.
5i.
02.
( "^(> )
53.
54.
'^x^
( )
57.
58.
la première.
CEPTION (l).
59.
60.
( "" )
6i.
62.
63.
64.
65.
66.
67,
69,
70.
ui dans l'espace ,
qu'on ne peut lui appliquer au-
cun changement, etc.; mais de cette manière
Tobjet ne serait point connu ; car tous ces attri-
buts ne sont que des négations ne pouvant indi-
quer les qualités positives de l'objet. La possibilité
de l'objet n'est nullement exprimée par ces attri-
I.
2.
( '>e)
sible que par une triple synthèse, celle cleTappré-
hension dans l'intuition , celle de la reproduction
dans l'imagination , et celle de la connaissance
dans l'idée à l'aide de la conscience
73
74
75.
76.
77-
78.
79-
80.
8i
82.
83.
( 122 )
84-
Quant à Taperception
pure elle n'apereoit ,
m.
86.
( 124 )
87.
La logique générale ,
qui fait abstraction du
contenu de la connaissance , ne peut pas prescrire
des règles à la faculté judiciaire; sa tâcbese borne
à exposer analytiquement les formes des juge-
mens et des raisonnemens , et à établir de la sorte
%^,
89,
90,
( '2C) )
92.
93.
94-
SCHÈME DE QUANTITE.
( '28)
la synthèse ou la production du temps même. Sé-
rie du temps. Nombre.
SCHÈME DE QUALITÉ.
SCHÈME DE RELATION.
dans le temps.
SCHÈME DE MODALITÉ.
96.
97-
98.
99-
00
lOT.
( '3^ )
I02.
io3.
104.
io5.
( '34 )
07,
( ,36 )
io8.
1 10.
III.
(^Axiome de V intuition. )
( Anticipation de la perception .
1 12.
tensi{>e.
DÉMONSTRATION.
COROLLAIRES.
ii3.
PRINCIPE DE RELATION.
DÉMONSTRATION.
temps en général.
1.4.
.15.
PREMIÈRE ANALOGIE.
ii6.
modification.
Démonstration. — Les phénomènes sont perçus
ou simultanément ou successivement dans le temps,
ce qui établit dans le temps les rapports de simul-
tanéité et de succession ces rapports ne peuvent
:
( '44 )
COROLLAIRE.
117.
principe ,
qui n'est autre chose que l'expérience
elle-même.
( '45 )
DEUXIÈME ANALOGIE.
ii8.
PROPOSITION.
la en d'autres termes
synthèse de cause et effet ; ,
DÉMONSTRATION.
nécessaire ,
puisque , autrement , il serait impos-
sible de concevoir la succession nécessaire des per-
fois \
quelquefois même ils ne peuvent exister
autrement sans qu'il y ait contradiction avec la
loi de causalité ; car en disant que la cause pré-
cède on ne veut point parler du temps qui
l'effet ,
COROLLAIRES.
19
( .50 )
état; que
ce qui d'abord paraît contraire à ce
nous avons que tout est changement et non
dit ,
120.
121.
nuation du point.
La proposition que dans la transition d'un état à
( -52 )
TROISIEME ANALOGIE,
122
DEMONSTRATION.
COROLLAIRE.
En que
tant nature est rensemble des phé-
la
PRINCIPE DE MODALITÉ,
PREMIER PRINCIPE.
Postulat de possibilité.
123.
'^"«
( )
tuition.
Sans le critérium de possibilité , la pierre de
touche logique nous fera regarder comme pos-
sibles des objets qui ne le sont pas dans la réalité.
Ainsi , avant d'avoir l'idée de ce qui est possible
ou impossible , nous supposons déjà le principe de
possibilité , et nous examinons s'il peut être con-
forme aux conditions de Texpérience.
Outre l'usage particulier de ce postulat nous
voyons encore que les connaissances des objets en
eux-mêmes sont tout-à-fait impossibles pour nous,
car les formes de l'intuition et la pensée ne se rap-
portent qu'aux phénomènes et non pas aux nou-
mènes. De deux choses l'une, ou l'objet en lui-
même est ou il n'est pas conforme aux conditions
,
I 24.
DEUXIÈME PRINCIPE.
Postulat de réalité.
20
TROISIEME PRINCIPE
Postulat de nécessité.
COROLLAIRE,
126.
129.
i3o.
i3i.
l32.
^
i33.
I I
.
( l62 )
134.
PROPOSITION.
DÉMONSTRATION.
i35,
1 1.
( M )
i36.
.37.
% 139.
i4o.
.41.
><>^^
( )
142.
de droit.
143.
le siège de l'idée.
144.
1''
IDENTITÉ ET DIFFÉRENCE. .
,45.
( .68 )
,40.
2° ACCORD ET RÉPUGNANCE.
i48.
3^ INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR.
•49
lOO.
4° MATIÈRE ET FORME.
101.
l52.
et dans le temps ,
qui sont la forme nécessaire et a
( '74)
l53.
154.
i55.
i56.
i58.
I. QUANTITÉ.
'7^i
( )
II. QUALITÉ.
III RELATION.
IV. MODALITÉ.
CHAPITRE DEUXIEME,
159.
13
( '7« )
160.
61.
DE LA RAISON EN GENERAL.
162.
l'entendement.
164.
2.
( «Su )
i65.
166.
I
"
un jugement considéré comme règle générale ;
raison.
.67.
i68.
169.
( ^^- )
170.
171.
3° Enfin ,
quand l'entendement fournit à la
raison un jugement disjonctif, où le prédicat est
réuni au sujet comme partie du tout. Pai- exem-
ple : le monde existe ou par un hasard aK>eugle_, ou
par une nécessité intérieure ou par une cause exté-
j,
73
dée de la substance;
La forme du raisonnement hypothétique, en re-
montant à une supposition qui elle-même ne
s'appuie sur aucune autre ;
classification.
•74-
même.
,75.
178.
179-
180.
3"
Par rapport à la relation ,
qu'elle est identi-
que (une personne);
4*" Enfin ,
par rapport à la modalité ,
que sou
existence seule est certaine , tandis que celle des
DE LA SUBSTANTIALITÉ DE l'aME.
8i
( '9'^> )
SIMPLICITE DE L AME
l83.
84
PERSONNALITE DE L AME,
.87
( '94 )
première démonstration.
J^'iHée je pense pourrait toujours être identique,
même quand le sujet pensant serait variable. Que
l'on se représente une série de substances pensantes
A B C
, , , D, etc. , se communiquant l'une à l'autre
leur pensée et leur conscience ; la dernière aura
alors la conscience de sa propre disposition et de
celle des autres substances , comme dispositions
qui lui appartiennent, puisque toutes lui sont
l88.
8q,
190.
( M)^> )
191.
en eux-mêmes.
192.
.9.1
^94
95.
96.
idéalisme transcendantal
La doctrine qui soutient l'existence deja ma-
tière, ainsi que du sujet pensant, est le dualisme.
Celle qui proclame l'unité et la personnalité de
l'ame est \q pneumatisme
Celle qui regarde l'ame comme matière est le
matérialisme.
,
( :>.oo )
.98.
^99
200.
\^ ^ la quantité
Le temps et l'espace sont des
:
201
202.
riable phénoménal.
:o3
2o4-
200.
206.
THESE.
DEMONSTRATION'.
( 206 )
commencement
Si le monde n'était pas limité dans l'espace il ,
ANTITHÈSE.
DÉMONSTRATION.
208.
SECO>"DE ANTI^-0>TIE.
THÈSE.
DÉMONSTRATION
209.
210.
% ANTITHÈSE.
DÉMONSTRATION.
21 I
TROISIÈME ANTI>'0MIE.
THÈSE.
2 12.
'4
( 2 10 )
DEMONSTRATION.
ANTITHÈSE.
DÉMONSTRATION.
2l3.
QUATRIÈME ANTINOMIE.
THkSE.
DÉMONSTRATION.
214.
ANTITHESE.
DÉMONSTRATION.
21 5.
216
( 2.4 )
2lS
219
(2.6)
avec ses au li thèses
procéder dogmatiquement et
,
220
221 .
222.
23
petite.
Si l'on suppose que la matière n'est pas composée
de parties simples maisque toutestdivisible à
, l'in-
224-
220.
( 220 )
226.
228.
( 222 )
229.
3o.
deur de la série.
PREMIÈRE ANTINOMIE.
201
( 224 )
SECONDE ANTINOMIE.
202
sont fausses.
TROISIÈME ANTINOMIE.
233.
i5
( 226 )
même.
( 227 )
OUATRIÈME ANTINOMIE.
i34.
^ 235.
comme phénomène.
L'illusion des deux dernières antinomies ré-
sulte de ce que la raison regarde comme contra-
dictoire ce qui peut être réuni. C'est l'inverse de
l'illusion desdeux premières antinomies. Dans
celles-ciqui sont mathématicpies on a égard à la
,
,
( 230 )
de règle.
Dans la quatrième antinomie , l'idée de l'être
absolument nécessaire doit être en-
intelligible et
tièrement hors du monde sensible aucune de ses ,
236.
THÉOLOGIE RATIONNELLE.
237.
238.
239.
240.
24..
242.
243.
244.
^45
246.
247.
( 236 )
248.
PREUVE ONTOLOGIQUE.
249.
tence.
200.
25l.
252.
PREUVE COSMOLOGIQUE.
253.
sairement.
Le moi du moins existe :
254.
16
( 2/42 )
PREUVE PHYSICO-THÉOLOGIQUE.
255.
256.
i6.
,
( ^44 )
258.
2bo.
261
262.
La théolome
o rationnelle a surtout le résultat
salutaire de nous garantir du fatalisme , d'une né-
( 217 )
63.
264.
265.
( 250 )
266
avec la circonférence
267.
268.
De même puisque ,
l'idée de l'Etre suprême est
absolument nécessaire pour l'usage de la raison,
nous l'admettons et la réalisons d'après l'analogie
des phénomènes , non pas comme noumènes mais ,
269.
servée ,
garantie des illusions , des erreurs aux-
quelles elle ne peut pas échapper , toutes les fois
qu'elle prétend à la connaissance des qualités et
attributs qui conviennent à l'Etre suprême, comme
objet en soi-même.
271.
( ^M )
212.
DE LA DISCIPLINE.
273.
( 256 )
274.
des idées.
Les mathématiques et la philosophie s'occupent
,75.
276.
( 258)
Dans les sciences philosophiques, les idées exi-
gent une intuition de rexpërience autrement ,
1° DES DÉFINITIONS.
277.
2 DES AXIOMES.
278
3° DES DÉM0^'STRATI0XS.
279-
380.
absolument inutile.
281.
282.
28.3.
servir que des principes qui sont liés avec les ob-
jets donnés d'après les lois déjà établies et con-
nues. L'hypothèse doit toujours se rapporter à
l'expérience autrement on ne saurait pas
, même
si cette hypothèse est possible.
Il faut, en outre que chaque hypothèse
, se suf-
fise à elle-même , c'est-à-dire qu'elle ne s'appuie
pas sur une autre. Si une hypothèse a besoin
d'une autre sur laquelle elle s'appuie , elle est
:285.
( 264 )
286.
287.
288.
( 266 )
289.
2Q0.
291.
( 268 )
2q2
Un monde ,
qui est conforme à toutes les lois
293.
( 270 )
mérite.
294.
295.
2q6.
cipes moraux.
( ^73 )
298.
299-
3oo.
( =74 )
3oi.
3o2.
3o3.
3o4.
( 276)
sauces, pour les coordouuer eu système, elles
élever au raug de science.
3o5.
matique ;
relativement à l'idée que le monde a
de la philosophie, elle est la science qui indique
les rapports des connaissances avec le but final de
la raison humaine.
307.
3o8.
309.
périence.
^'^La phiiosophie^l pure ast ^ propédeutique .,
elle
( 278 )
3io.
I.
2.
théologie rationnelle.
Telle est l'idée générale de la métaphysique
science qui est absolument indispensable; elle re-
tient la raison dans ses limites et écarte par là les
3i3.
314.
( :..8o )
taques du scepticisme.
Troisièmement par rapport a la manière de
,
3i5.
3i6.
Jntroîmction.
:.i7.
3i8.
320.
32
322.
323.
324.
325,
possible ou réel.
326.
générale.
328.
329.
nérale.
Ainsi donc la volonté est soumise aux lois
33o.
( 2SS )
33 1.
rationnels.
Tous les êtres rationnels sont libres en ce qu'ils
agissent conformément à l'idée de liberté autre- ;
générale
332.
gible ;
il rapporte toutes ses actions empiriques à
un substratiun de la nature , à un principe trans-
cendant et hyperphysique.
333.
des devoirs
334.
19
.
( -^9^> )
335.
pratique
Sous le rapport des connaissances , la raison
pure conduit à une cause absolue de la nature;
sous le rapport de la liberté, la raison pui^ con-
duit à la nécessité absolue des lois pour les actions
des êtres rationnels.
C 291 )
336.
337.
<<)'
( )
de l'entendement.
D'après la distinction que nous venons de faire
entre \a forme et la matière de la loi morale il ,
versalité.
Ils sont matériels iorsqu'ds renferment des con-
ditions et des éléniens sensibles qui ont de l'in-
iluence sur les penchans et sur les désirs.
338.
339.
340.
34..
342.
conscience de Faction.
Ce sentiment est-il agréable? nous donne-t-il
la tranquillité de l'ame? alors l'action est bonne.
Si ,au contraire ce sentiment produit du regret
,
térêt à le faire.
PRINCIPE DE PERFECTION.
343.
( ^'96 )
344.
morale
Outre cela , ce principe renferme un cercle vi-
cieux plus palpable encore que le précédent ; car,
34,5.
346.
347.
348.
349.
35o.
QUANTITÉ
( 3oo )
QUALITÉ.
MODALITÉ.
35i.
35 2.
même.
353:
( 3o4)
On ne Joli pas que Ton fait souvent con-
, ce ,
DU DEVOIR.
354.
mérite ou la dignité.
Le principe fondamental du devoir est la per-
sonnalité o\\ la liberté indépendante du mécanisme
de la nature, qui n'est soumise qu'à la raison seule
ou aux lois du monde intellii^jible
OBSERVATIONS GÉ>'ÉRALES.
355.
20
( 3o6 )
mune.
Nous avons encore à prouver que la liberté
n'est pas une idée psychologique mais un prédi- ,
356.
DU BIEN SUPRÊME.
357.
358.
359.
SOLUTION DE l'aNTINOMIE.
36o.
bonheur.
Mais comme l'être rationnel appartient aussi
au monde intelligible, et que la loi morale peut lé-
gitimement être regardée comme principe détermi-
nant de sa causalité dans le monde sensible on a ,
( -^'2 )
36 1
362.
363.
DE l'immortalité DE l'A3IE.
364.
DE l'existence DE DIEU.
365.
( 5"' )
367
1
( ^i« )
DU JUGEMENT
Jntroîiuction.
368.
1
.
( 3:..o )
369.
370.
37,.
372.
( 322 )
373.
374.
gement réilécliissant.
Ce principe est a priorij parce que la synthèse
du sujet ( la nature) et du prédicat ( concordance
formale) peut être comprise a priori. Il est aussi
transcendantal , car l'idée de la nature ne contient
rien d'empirique et indique seulement l'ensemble
de l'expérience.
Les règles que le jugement emploie pour la
connaissance de la nature et qui se rapportent à
la possibilité de l'expérience, prouvent suffisam-
ment que le principe cité est la condition géné-
rale de toute connaissance. Telles sont, par exem-
ple les lois de V économie j de la continuité ^ de
,
375.
376.
377.
378.
379.
38o.
AiNALYTlQUK DU BEAU(i).
38i.
382.
(i) Crili que de la faculté déjuger, etc. Berlin , -i" édit. 179),
p. J.
(329)
L'agréable est ce qui dans ratïectlon plaît aiix.
sens.
Le bon est ce qui plait par une idée et par la
383,
tion ; elle n'est point fondée non plus sur une idée
précise de la raison qui indique ce que l'objet doit
être , elle gît jugement lui -même et naît
dans le
384.
385.
386.
387.
388.
389.
beauté. Un
mal dessiné n'est jamais beau
objet
quel qu'en une mauvaise comj)o-
soit le coloris ;
390.
IDÉAL DE LA BEAUTÉ.
391.
392.
393.
394.
iMODALITÉ DU BEAU.
395.
11.
( 34o )
ANALYTQUE DU SUBLIME.
396.
violence à l'imagination.
DE LA DIVISION DU SUBLIME.
397-
DU SUBLIME MATHÉMATIQUE.
398.
intellectuel.
399-
400.
DU SUBLIME DYNAMIQUE..
402.
404.
(348)
visageons , tandis que nous prétendons que le ju-
gement sur le beau est nécessaire et général. Ce-
pendant, comme le jugement du sublime est fondé
sui' la nature humaine , sur la disposition morale
il aura une nécessité subjective , ou le commun
accord. Ainsi de même que nous disons que celui-
pas de goût, qui est indifférent à un objetque
là n'a
4o5.
406.
aspire toujours.
( 35o )
407.
fection.
L'enthousiasme est l'idée du bon avec affection;
mais toute affection étant passionnée et irréfléchie
dans le choix du but, l'enthousiasme ne peut pas
satisfaire la raison. Pourtant, sous le rapport es-
thétique , l'enthousiasme est sublime ; car il est
408.
4oy,
( 352 )
DE l'art en général.
410.
BEAUX-ARTS.
4ii.
4.2.
4i3.
23
.
( 354 )
4.4-
même
C'est pourquoi les beaux-arts sont le produit
du génie. Le génie est un don de la nature qui
fournit les règles à l'art , c'est-à-dire une dispo-
sition de l'ame par laquelle la nature donne la
règle à l'art; c'est une faculté créatrice.
4i5.
416.
23.
,
( 356 )
417.
La poésie ,
qui doit son origine au génie seul
occupe la première place parmi les beaux-arts. Elle
ANTINOMIE DU GOUT.
418.
l'antinomie du goût.
TH^SE.
ANTITHESE.
4i9-
421.
n'admet point.
422.
423.
424.
425.
reinent^accidentelle ,
par rapport à la nature et à
ses formes produites d'après des lois particulières-
426.
( 362 )
427.
429.
( 3G6 )
démontre que
cipe ni a priori ni a posteriori qui
les objets se servent mutuellement comme moyen
pour arriver au but et que leur possibilité n'est
,
43o.
43..
432.
24
(370)
433.
gique.
434
est vrai ,
parait dériver de l'expérience •
mais la
généralité et la nécessité qu'il exprime prouvent
assez qu'il ne repose point sur elle , et qu'il ne
peut être fondé que sur un principe a priori.
Les botanistes et les anatomistes ,
pour péné-
trer plus avant dans le principe de la disposition
de l'ordre et de la réunion des parties des
corps, et pour mieux concevoir leur but, ad-
mettent que rien n'est inutile dans aucun être ;
435
ensemble.
( 3:5 )
436.
437
438.
(3:8)
entre elles aucune contradiction. En effet, la thèse
439.
( 38o )
âio.
44'-
442.
pas.
La même chose a lieu avec le principe de l'har-
monie de la nature ,
quant à la cause de la possi-
bilité d'un prédicat semblable qui n'existe que
dans l'idée; car pour l'effet, la production , il est
autres.
Ce caractère particulier de l'idée de but résulte
de ce qu'elle n'est point un principe pour l'en-
tendement mais pour le jugement et pour l'appli-
,
443.
444-
discursif.
Toutefois nous ne pouvons nous représenter la
synthèse d'un entendement intuitif que par notre
.
( 384 )
^5.
446.
( 386 )
( 388 )
447-
448.
( ^90 )
449-
45o.
45..
( 39- )
( 394 )
PHYSIGOTHEOLOGIE
452.
logie
THEOLOGIE MORALE.
453.
Page.
Notice biographique i
Temps et espace _5
Logique transcendantalc ^ ];
( 4oo )
Pagr
Des caiégorics of)
7X)
( V»- )
Page.
Lu conformité <lu but dans les nioporls extcrieuis des cires or-
ganisés -09
Dernier but de la nature - 090
Phvsico-théoloqie. — Tliéoloi^ie morale 894
l'a^^ej Ligue.
99 ,
la note , au lieu de eus , intelligilile , lisez eus intclligibile.
1
74 j 25 , rt« lieu de noumènc - =r ce . //Ver iioumcne - := ; ce