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PHILO GÉNÉRALE

LE COMPATIBILISME KANTIEN :

Compatibilisme spinoziste → rationalisme, négation de la volonté souveraine. Il défend


à la place une action basée sur la raison, la raison agit sur nous sans passer par le filtre de la volonté.
Le vrai s’indique de lui-même. Impossible de changer d’avis une fois qu’on a l’expérience de la
vérité et de la raison, on ne peut pas ne plus être rationaliste, raison déterminée par des idées vraies,
pas de volonté, au sens cartésien du terme. On a beau être rationaliste, on ne sort pas du
déterminisme, au contraire on est déterminé par des idées vraies. Liberté =compréhension et
adhésion. (rationalisme nécessitariste)

Kant à la différence de Spinoza, défend un rationalisme volontariste.


A) le rationalisme de kant
B) le volontarisme de kant
Kant conserve l’idée que la N est déterminée par des lois n’admettant aucune exception et qui sont
intelligibles, pour tout être rationnel. Volontarisme car sans renoncer à la causalité nécessaire des
phéno de la N, il propose une théorie de la volonté en tant qu’elle serait capable de se déterminer
elle-même d’après des mobiles purement rationnels, se faisant librement et non nécessairement : de
manière un peu contingente. Je peux choisir de le faire, je suis libre de le faire autrement.

Rationalisme de Kant : Kant n’abandonne pas la notion de causalité, toute sa philo est basée sur un
traitement de la causalité.
a) la causalité nécessaire chez Hume, ou le réveil de Kant.
Prolégomènes à toute métaphysique future(intro), kant retrace l’itinéraire de son geste
philosophique. Après avoir lu toute la métaphysique de son temps (leibniz et wolf) il a lu Hume et
dit « hume m’a sorti de mon sommeil dogmatique » (croyance qu’on ne remet en question, fondée
sur un présupposé, un postulat. Sommeil dogmatique car il vivait avec l’idée que la nécessité au
sens de Leibniz existait.
Qu’a fait Hume pour sortir Kant de son rêve dans lequel la causalité existe ? Hume remet en doute
l’existence de la nécessité causale en tant qu’elle serait une propriété des choses elles-même. Il
remet en question la réalité physique de la nécessité causale, pour dire qu’elle a une réalité
intellectuelle. L’idée de cause ne se trouve pas dans les choses elles-même, c’est une idée.la relation
de causalité nécessaire a pour origine de l’habitude. (nécessité = habitude cachée). L’entendement
humain projette sur les choses une relation nécessaire, mais si on en fait la généalogie, il y a d’abord
deux objets dans le monde qui sont à côté, (deux événements qui appartiennent au même ordre),
puis antériorité d’un event sur l’autre et enfin une conjonction constante. (ex de la table de billard,
deux boules de billard, relation d’antériorité quand j’en lance une sur l’autre, mouvement de
succession temporelle, et à chaque fois une boule en entraîne une autre.) C’est fondé sur mon
expérience. En fondant la connaissance sur les causes nous devons admettre que tout ce qui arrive
pourrait ne pas arriver demain. «la connaissance de cette relation n'est acquise en aucun cas par des
raisonnements a priori ; mais qu'elle vient uniquement de l'expérience, qui nous montre des objets
particuliers dans une liaison constante. »
conception de la nature très empiriste, nature = exp sensible, relations constantes pas éternelles.
Donc certaine contingence. Le nécessaire pour Hume = contingent caché. À la fin, ce qui
différencie l’opinion de la science n’est plus une diff de nature mais de degré. Cela pose problème à
Kant. La nécessité causale n’est pas une relation objective réelle, mais une idée venant d’une
observation habituelle d’un mouvement constant, mais son caractère répétitif est susceptible d’être
autrement. De donner lieu à une nouvelle relation que nous n’avons pas encre observé. La nécessité
c’est du contingent qui s’ignore. La seule chose me disant que le soleil se lèvera demain est qu’il
s’est levé hier et qu’il n’est jamais arrivé qu’il ne se lève pas. → théorie Humienne, pt de vue
sceptique alors que chez Spinoza c’est plutôt un pt de vue dogmatique, fondé sur un concept
logique et non empirique. Kant = sceptique. « La raison s’érige en tribunal » elle seule est fondée,
sur l’empirisme.
b) Théorie Kantienne de la causalité
Kant retient de Hume ceci : il est impossible de considérer la nécessité comme un type de relation
absolument séparé du regard d’un observateur. La nécessité qualifie moins un état des choses qu’un
état de la manière dont nous nous rapportons aux choses du monde qui nous apparaissent.( Pour
Spinoza, c’est confus car elle transforme l’habitude, qq chose de coutumier en une nécessité.) La
causalité n’est pas dans les choses elles-même. Il est possible de ne pas aboutir au relativisme de la
connaissance auquel Hume semble nous condamner. Doctrine défendant la relativité des nécessités.
Comment sauver la science tout en donnant raison de l’observation de Hume ? En faisant de la
causalité non pas une relation intellectuelle expriment un pt de vue particulier et lié à l’observation
coutumière d’une conjonction constante mais en faisant de la causalité une relation intellectuelle
universelle et plus précisément une catégorie appartenant à tout être rationnel. Catégorie est à priori
(condition de possibilité de l’expérience). Si la science de newton fonctionne c’est car tout être
rationnel est capable d’avoir la certitude que les trois lois du mvmt newtonien qualifient trois types
de relation que les phéno physiques entretiennent entre eux. Une théorie fait science quand elle est
fondée sur qq chose qui vaut en dehors de l’expérience : l’adéquation entre la catégorie et les
données des sens. On a des phénomènes qui apparaissent (à tout être doué de raison et de
sensibilité) du monde en tant qu’il nous apparaît, la causalité en fait partie, il faut reconnaître qu’on
ne peut accéder aux choses en-soi. Spinozisme= impossible car dogmatique (croire à l’extériorité
absolue du monde, croire qu’on peut comprendre les choses elles-même.Ce qui produit de la
connaissance c’est une raison en tant qu’elle a des catégories qui valent indépendamment de
l’expérience. Si il y a causalité, elle qualifie que tout entendement humain est forcé de reconnaître
comme régissant le monde des phénomène observables. La nécessité n’existe pas en soi mais
seulement pour les êtres doués d’entendement. « les propriétés réelles de la chose ne peuvent se
transposer dans ma faculté transcendantale.(condition de possibilité de) » Idéalisme = connaissance
fondée sur des idées, sur la raison. Kant dit ok, en tant que ses idées sont conditions de possibilité.
Les catégories ne sont pas empiriques, pas une habitude de pensée, elles sont communes à tout
entendement, les lois du monde sont identiques aux lois de la connaissance et la nature n’est que le
corrélat de l’acte de connaissance de tout entendement. Elle a une existence phénoménale. Le réel=
les choses en tant qu’elles apparaissent à un être doté de raison et de sensibilité. « l’entendement est
un législateur pour la nature » l’entendement introduit l’idée de nécessité dans la nature .
Catégorie forme vide permettant de produire des concepts, outil qu’on a pour organiser le monde en
relation, des phénomènes entre eux, pour donner une unité à la nature, on s’en sert tout le temps. On
a tous les même.

(qualités premières et secondes Locke, archéologie de ça dans l’antiquité)

c) La liberté de la volonté, une liberté de tournebroche ?

Comment se pose le prblm de la liberté de la volonté à paritr de la théorie de la conn Kantienne ?


Necessité causale doit s’appliquer à toute sorte de phénomènes sans exceptions. Peut-importe qui ils
qualifient, une représentation externe (les phénomènes relatifs aux objets ext à nous (mvmt des
étoiles vitesse d’une voiture, intensité d’un courant marin,…) ) ou les relations internes (étapes
psychologiques qui définissent notre subjectivité empirique (caractère, passions, états
psychologiques,…) en-moi mais pas par moi. Si la nécessité causale est une cat de l’entendement
elle s’applique aux représentations en tant qu’elles sont des phénomènes. On peut pas échapper à la
causalité, l’entendement ne peut que saisir l’intention nécessaire. On peut faire la science de
l’intériorité, qui n’est pas un empire dans un empire chez Kant. Elle appartient à la nature. (en tant
que déterminations internes me différenciant des autres) L’action libre en tant qu’elle est conçue
comme le résultat d’une vol déterminée par des représentation internes est erronée. Elle est
déterminée nécessairement. Dans la CDLRP Analytique de la raison pure pratique (quels principes
président à l’action du pt de vue de la raison?) Kant va appeler la raison libre en tant que produit de
raison interne l’équivalent d’une « liberté de tournebroche » on peut distinguer à première vue la
causalité mécanique d’une montre dont le mvmt consiste à celui d’un corps déterminé par un autre
corps, remonter un ressort remontant un ressort remontant un autre ressort, engendrement par une
cause antérieure un mouvement postérieur. Homme agissant selon ses désirs croyant être libre car
agissant selon ses désirs, en réalité cet h détermine son action à partir d’une représentation interne
(désir) et de ce pt de vue là sa liberté est comme un liberté de tournebroche, une causalité
mécanique qui s’ignore. Quand le contenu qui détermine ma volonté est lié à ma sensibilité/
affectibilité, à mes désirs, il est possible de faire la science de ce qui m’a poussé à faire ce choix
plutôt qu’un autre, et ces lois seront nécessaires. Pour Kant, une psycho empirique est possible (en
tant que science) capable de faire la science des relations nécessaires qui nous font agir. Il
différencie deux types de causalité : la « causalité sensible » et la « causalité
intelligible »(dialectique transcendantale).
Causalité sensible, déterminé par des lois nécessaires, ce type de causalité est objet de connaissance.
On doit sortir de la Nature, la liberté chez Kant est le pt de passage de la nature vers la phi morale,
le passage de la physique à la métaphysique (sa philosophie morale) car la moralité m’ouvre à la
métaphysique.

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