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PHILO GÉNÉRALE

Sartre : passage entre ontologie et philo morale

Chez Spinoza la liberté suppose la nécessité, la seule liberté possible vient de la


compréhension de la nécessité. En connaissant la nécessité je m’élève car j’augmente ma puissance
d’agir. Je n’ai rien à projeter dans le monde, pas de finalité dans la Nature, pas de choses cryptées.
Spinoza très proche du stoïcisme. (Les choses du monde sont nécessaires et arrivent comme elles le
doivent nous ne devons pas rejeter la faute dessus.)

Sartre :
En-soi : Sartre se décrit comme écrivant une ontologie(être des choses, suite de
métaphysique) sur la phénoménologie. En-soi est une des grandes catégories d’êtres, toutes les
choses sont de l’en-soi (dont l’essence précède son existence) même l’animal car il vit selon son
instinct, sauf l’Homme. L’H à accès à l’En-soi car l’être se donne à moi entièrement. Il rejoint
l’ontologie et la phénoménologie car l’en-soi n’est pas caché, il se donne entièrement et apparaît
comme il est.

Pour-soi : Être de la conscience, l’Homme seul, nous existons mais nous n’avons pas de
Nature figée, pas le produit d’essence préalable. Exister c’est être là tout simplement, mais nous
nous existons sur le mode du pour-soi : nous devons nous donner à nous même notre nature, nous
devons donner du sens à notre existence. (Da sein Heidegger). Personne ne lui donne son être.

L’Être : toute chose qui est (monde des objets)

Néant : Nous, notre rapport à l’être. Néantiser : introduire le doute, la conscience ne colle
pas à elle-même, acte que nous faisons fac à la chose car nous l’arrachons à l’être, introduire du
néant dans l’être, chercher à connaître une chose. Cette cap à néantiser suppose que l’être soit
liberté, je ne peux le faire que car je suis libre. Seul celui qui est néant peut néantiser l’être.

Contingence : Intuition de Sartre, quand son existence aurait pu être autrement, la


contingence détermine toute chose qui est.

Être et néant:1943
faire fiche existentialisme
on pense d’ordinaire que nous sommes créatures de dieu donc réalisées par dieu comme par un
artisan, on voit alors dieu comme un artisan et nous sommes enfermés dans un concept et donc pas
libres. Le concept de l’H chez dieu est semblable à celui du coupe papier chez l’h, l’existentialisme
est alors incompatible avec la religion, il faut une existentialisme athée. L’homme existe d’abord et
va devoir se définir après, tel qu’il le veut, il n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. L projet est le
sens profond dans lequel s’origine ma postérité, le projet comprend mes décisions ma manière
d’être, …

L’Homme est responsable de tout ce qu’il est mais il est aussi responsable de tous les hommes. Je
leur montre le sens qu’il faut prendre. Je suis condamné à choisir et en choisissant je montre aux
autres ce qui est valable, y compris quand je choisis le mal. Limage que nous façonnons est valable
pour toute la société et toute époque.

On ne connaît jamais vraiment qqn car l’autre nous échappe toujours. Le figer dans une image c’est
le priver de sa liberté.
Mauvaise foi : à chaque fois que je nie que l’homme est libre.(fuite)
Angoisse : avoir conscience de ma liberté. Savoir que mes choix me définissent.

L’Homme ne peut plus se reposer sur un ordre du monde déjà existant comme la religion, il n’y a
pas de justifications, si dieu n’existe pas je n’ai pas d’ordre préétabli je n’ai plus d’excuses, je suis
condamné à être libre. L’H ne peut pas trouver refuge dans les signes terrestres car c’est lui qui
définit les signes comme il le souhaite.
Si je sens que toutes mes décisions dépendent uniquement de moi je risque de tomber dans le
désespoir.

Texte

thèse : Il n’y a certes pas d’essence universelle propre à l’homme mais une condition humaine
universelle.

Condition humaine : ensemble des limites propres à l’homme ex : devoir travailler, être entouré
d’autres individus,…

Les limites ont une face objective ET subjective : elles sont objectives car reconnaissables et se
rencontrent partout et subjectives car elles peuvent ne pas être vécues par un individu.

Le projet est universel car je sais que tout projet est voué à s’accommoder des limites ou de les
repousser ou encore de les ignorer.

La condition humaine universelle est le projet.

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